VILLERVILLE – 14

NOTES sur VILLERVILLE – 14

Villervilla

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse (de) Statistique monumentale du Calvados, Tome IV, page 246.
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 1615.
MARTIN abbé Emm., « Une illustration régionale. Béatification d’un Villervillais: Thomas-Jean Monsaint » Le Petit Trouvillais, 8 octobre 1926
MARTIN abbé, Le bienheureux Thomas-Jean Monsaint, martyr villervillais, Rambouillet, Leroy, 1932, In-8°, 94 p., 35 tabl. 6 pl. et ill.
Michel BAILLEUL, Etude démographique de Villerville, Université de Caen, Mémoire de maîtrise, 1986
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dép. d’Archéologie. 1999. page 35, 36, 186, 187.
Voir : Extrait de la Ste Historique de Lisieux 50,110

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes par M. Pannier.
Villerville, Villermivilla, Villervilla.

Le village de Villerville est bâti sur une falaise peu élevée qui domine la mer.
L’église appartient au style de transition et remonte à la fin du XIIe. siècle. On y voit l’ogive alterner avec le plein cintre.
Quatre fenêtres éclairent le choeur : celles du midi ont conservé leur forme primitive; elles sont étroites, élancées, ébrasées à l’intérieur et garnies d’un tore ; leur base s’appuie sur un cordon qui fait le tour du choeur. Les fenêtres du nord ont été élargies; le tore qui les entourait a entièrement disparu. Le chevet, droit, est percé de deux fenêtres romanes, masquées à l’intérieur par le retable du maître-autel.
La voûte du choeur est en arête ; les arceaux , formés de tores, retombent, aux quatre angles, sur des têtes grimaçantes, et, au milieu, sur des culs-de-lampe ornés de feuilles galbées qui reçoivent également la retombée des arcs-doubleaux.
L’arc triomphal a été défiguré. Un banc à haut dossier, maladroitement appliqué contre chaque mur, masque probablement une piscine romane.
La nef est éclairée par quatre fenêtres, d’un travail grossier, qui paraissent dater de la dernière époque de l’ogive. Le portail principal est moderne. Une voûte en lambris avec entrait et poinçons se remarque à l’intérieur.
Les contreforts de la nef, ainsi que ceux du choeur, sont plats, à l exception de quelques-uns qui paraissent un peu moins anciens.
Une tour carrée en pierre, terminée par un toit en bâtière, s élève entre choeur et nef. Le rez-de-chaussée est percé de trois fenêtres étroites et élancées. Le premier étage est décoré, sur chaque face, d’arcatures romanes.
Dans une petite chapelle adjacente à la tour, on remarque un tableau peint sur bois représentant l’Assomption.
On voit aussi dans la nef un joli tableau peint sur bois, à trois compartiments. Celui du milieu représente le Crucifiement.
Sur le compartiment de droite est peint un évêque.
Le compartiment de gauche représente probablement un évangéliste.
Aux murs du choeur sont appendus quatre tableaux peints sur bois, dont deux paraissent très-médiocres.
Voici les inscriptions des deux cloches :
L’AN 1842 J’AI GEORGINA MALTHIDE ENTOINETTE JE M’APPELLE AINSI
NOMMÉE PAR M. GEORGES MAGDELEINE EDOUARD VICONTE DE BANVILLE CHEVALIER
DE LA LÉGION D’HONNEUR ANCIEN CAPITAINE DE CAVALERIE ÉPOUX DE
DAME ENTOINETTE DE PERDRIEL ET DEMOISELLE MALTHIDE LOUISE ROSALIE
DE BANVILLE SA FILLE ÉPOUSE DE M. LOUIS DUBREIL COMPTE DE LANDALE
M. JACQUES JOLLY CURÉ DE VILLERVILLE M. FRANÇOIS LIETOUT MAIRE
M. FRANÇOIS GUILLEEAUME HEUZEY TRÉSORIER.

F. BAILLY PÈRE ET FILS FONDEURS A CAEN.
IVY ÉTÉ NOMMÉE MARIE PAR LE VOEU GÉNÉRAL DES ABITANS DE LA
COMMUNE DE VILLERVILLE ET FONDUE A LEURS FRAIS EN L’AN ONZE DE LA
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE.
PIERRE GUILLAUME TOVTAIN MAIRE.
LAVILLETTE DE LISIEUX M’A FAIT.

L’église de Villerville est sous l’invocation de Notre-Dame.
Le seigneur nommait à la cure.
On comptait 450 habitants à Villerville au siècle dernier.

Château.
— Le château de Villerville, construit en briques, est situé au pied d’un coteau boisé, à l’est de l’église. Il appartenait à M. le vicomte de Banville, membre de la Société française d’archéologie, mort il y a quelques années et dont nous avons mentionné un autre château dans le canton de Tilly-sur-Seulles (tome Pr. de la Statistique, p. 233). Il appartient aujourd’hui, avec la belle terre qui l’entoure, à Mme. la comtesse de Landal, sa fille. M. le comte Breil de Landal, membre de la Société française d’archéologie, habite un autre château près de Dinan.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.
VILLERVILLE.
295. Robert Grente, Sr. du lieu (Villerville), pour lui et Elie, son frere, pour justifier leur généalogie et descente de cinq dégrés, ont produit plusieurs lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe ; la premiere desquelles, datée de l’an 1402, contient, comme dès l’an 139 1 , Jean Grente , leur antebisayeul, étoit tenant la dite terre de Villerville, et, à cause d’icelle, avoit plusieurs droits, franchises et libertés en la forêt de Touques. Le procureur du Roi a requis la vérification de leur descente ou qu’ils soient assis.

1215, sept. – Courson, Bellou, Bellouet, Genneville, Familly, etc.
Jourdain du Hommet, évêque de Lisieux donne au chapitre toute la dîme des blés des deux prébendes de Nonant, deux gerbes dans la paroisse de Lasson, le patronage et les grosses dîmes des deux portions de Notre-Dame-de-Monnay, de Notre-Dame-de-Courson, de saint Léger, de Saint saturnin de Réville, de Saint-Pierre-de-Bellouet, de saint Sulpice de la Goulafrière, de Saint Ouen de Genneville, de Sainte Marguerite des Loges, de Saint-Jean-de-Familly, de sainte Cecile de Beuvillers et de Notre Dame de Villerville, en se reservant le droit d’instituer dans ces paroisses les vicaires perpétuels, et oblige le chapitre à donner, sur le revenu de ces bénéfices, 100 livres par an aux dits clercs ou chapelains de la cathédrale, nommés Douze-Livres, sous la condition qu’ils y assisteraient à tout l’office. Il donne au chantre, 10 livres par an en deux termes, sur le revenu de l’église de Saint Aubin de Canapeville, au doyenné de Vimoutiers, avec ce qu’il avait retiré des moines de Jumièges, tant en vassaux qu’en terres, bois et pâturages; et accorde au trésorier le patronage de l’église de Notre-Dame-de-Bellou.
= Cart Lexov. (?) cité par Noël DESHAYES, Mémoire pour servir dans FORMEVILLE, t.II, p.91

1312
(153) De la terre sus le mès Girart…………. iiij s viij d. (C’est le chalmp nommé « Sus-le-mès-Guérard, un acre de terre anvers Vierval » (Villerville ?) en 1266 (Strayer, p. 220), avec la mention « le seigneur prist tout ». Ce champ devait en effet intéresser les seigneurs de Roncheville, puisque, si aucun tenant n’est mentionné en 1312, nous voyons qu’en 1461 il est tenu par Michel d’estouteville, chevalier, à cause de sa femme, succédant à guillaume de Criquebeuf, à Guillaume lespec, à la dame de Rais et de Roncheville et à Guyon de la Roche, chevalier.).
= Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de Gautier du Bois, vicomte d’Auge pour la Saint-Michel 1312 in Mélanges publiés par la Société de l’Histoire de Normandie, 15e série, p. 35.

1377, 18 janvier
Information de Guillaume Charles, lieutenant de Jean Le Dyacre, vicomte d’Auge, pour la mise hors de garde noble d’Agnès de Villerville, fille de feu Raoul de Villerville, femme de Jean Grente, écuyer.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, p. 322.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 13.

15807. Déclaration de l’hommage rendu par Jean

Catalogue des actes de François Ier.
Grault, écuyer, pour la seigneurie de Bavent (châtellénie de Caen), les deux quarts de fief de Gisay et Villerville (châtellénie de Honfleur), en son nom, et les seigneuries de Trouville et la « Vassourie au Boutiller » (châtellénie de Touques), au nom de Philippe Vipart, sa femme. Paris, 3 mars 1514.

1848. – Archives SHL. 1F802 :
1848 : Enquête commerciale, artisanale et industrielle¬ concernant la région de Pont-L’Evêque (Bonneville, Canapville,¬ Clarbec, Drubec, Englesqueville, Pont-L’Evêque, St Arnoult, St¬ Hymer, St Etienne la Thillaye, St Martin aux Chartrains, Ste¬ Melaine, Surville, Tourgéville, Touques, Tourville, Trouville,¬ Villerville.

Insinuations

Description de l’église

Le château de Villerville construit en briques est situé au pied d’un coteau boisé à l’est de l’église, il date de la fin du siècle dernier ou du commencement de ce siècle ; signé Pannier.

Description des cloches

1ère : En l’an 1842 j’ai Georgina Mathilde Entoinette, je m’appelle ainsi nommée par Monsieur Georges Magdeleine Edouard, Vicomte de Banville, chevalier de la Légion d’Honneur, ancien capitaine de cavalerie, époux de Dame Entoinette de Perdriel et Demoiselle Mathilde, Louise Rosalie de Banville, sa fille, épouse de Monsieur Louis Dubreil, comte de Landale, Monsieur Jacques Jolly, curé de Villerville, Monsieur François Liétout, maire, François Guillaume Heuzey, trésorier.
A.Bailly, père et fils, fondeurs à Caen

2e : J’ai été nommée Marie par le Général des habitants (sic) de la commune de Villerville et fondue à leurs frais en l’an XI de la République française. Pierre Guillaume Toutain, maire.
Lavallette de Lisieux m’a faite.

3e Cloche de Criqueboeuf
L’an 1742 j’ai été nommée Marie Charlotte par Messire Abel Toussaint de Thivelle, chevalier, comte de Bapaulmes, seigneur et patron de Criqueboeuf, et par Noble Dame Marie Charlotte de Malortie, dame et patronne de Manneville la Raoult……..

An 1190 : Ricardus de Willervilla reddit compotum de 50 sols

Recherches des nobles de Lisieux p 111
Statistique Monumentale Tome II p 385, 390.

Monsieur le Vicomte de Banville est mort en février 1848 au château de Villerville

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE HONFLEUR – 14

Election de Pont l’Evêque – sergenterie de Touque
1 feu privilégié 100 feux taillables
Sous l’invocation de Notre Dame

Patronage:
14e, 16e et 18e ; dominus loci

Curé:
Dorange 1748/1787

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