NOTES sur TROUVILLE-sur-MER – 14715
HENNEQUEVILLE – 14715.2
1 – Bibliographie.
2 – Références Historiques.
3 – Hennequeville.
4 – Archives ShL.
1 – Bibliographie:
BAROCHE Emile, Précis de la question relative à la création dans l’arrondissement de Pont-l’Evêque d’un canton dont Trouville serait le chef-lieu, Lisieux, E. Piel, 1871, 54 p.
= AD 14, Br. 16066
CARDON Christian, Préface dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 9-10
CASTELNAU L. de, « Le château d’Aguesseau parure de la Côte fleurie », Art de Basse-Normandie, n° 27, Automne 1962, pp. 38-41
CHENNEBENOIST Jean, M. DAVY, Trouville depuis les origines connues jusqu’en 1830, Mondeville
CHENNEBENOIST Jean, Trouville et Deauville vues par Charles Mozin, s.l.s.n.s.d. (Deauville, Chez l’Auteur, 1962), In-4° oblong, 71 p. ill. jaquette ill.
COLLET Isabelle, Charles Mozin et l’âge d’or de la lithographie de paysage dans Isabelle COLLET et Anne-Marie BERGERET-GOURBIN, dir. Charles Mozin 1806-1862, (1988), pp. 19-33
COLLET Isabelle, Charles Mozin et Trouville dans Isabelle COLLET et Anne-Marie BERGERET-GOURBIN, dir. Charles Mozin 1806-1862, (1988), pp. 81-87
COLLET Isabelle et BERGERET-GOURBIN Anne-Marie dir. Charles Mozin 1806-1862, Musée de Trouville. 28 mai-1er août 1988. Musée E. Boudin Honfleur. 6 août-3 octobre 1988, s.l.s.d. (Honfleur, Imp. Marie, 1988), 208×198, 116 p., ill. couv. ill.
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DEVILLARD Philippe: Quelques personnages civils normands du Premier Empire ; BSHL N) 55 décembre 2003. (Comte Marchand)
DOYENNEL Claude: Histoire des glaces Pompon 1919-1993. BSHL n°34 Déc. 1995
FAUROUX Marie, Actes des Ducs de Normandie in MSAN., XXXVI, 1961
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Hugues FIBLEC, Maurice Vincent (1887-1956), architecte à Trouville dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 83-105
Hugues FIBLEC, La nouvelle poissonnerie de Trouville. 1935-1936 dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 175-185
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HERAUD Colette et Guy, « Les parisiennes à Trouville », Athéna sur la Touques, n° 122, Décembre 1994, pp. 9-13, ill.
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LE CACHEUX Paul, Répertoire numérique des archives départementales antérieures à 1790. Seine-Inférieure. Archives ecclésiastiques. Série H. Tome III. Abbayes: Saint-Georges-de-Boscherville, Auchy-lès-Aumale à (Beaubec-la-Rosière, Bec-Hellouin, Bellozanne, Bonport, Notre-Dame-d’Eu, Fécamp, Foucarmont, Jumièges, Ouville) Saint-Etienne de Caen (Supplément), Rouen, Lecerf, 1931, in-4°, ix-94 p.
LE COURT Henry, Le Château d’Aguesseau à Trouville in La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Male et Cie.; Réédit. Corlet, t. II, pp. 223-225
Henry LE COURT, « Trouville et ses environs », BSHL, N°10, 1892, pp. 46-54
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Claude MIGNOT, La gare de Trouville-Deauville, 1930-1931 dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 165-173
MUSSET René, « Notes sur Trouville et son canton », Ann. de Norm, 4, mai 1954, pp. 181-186
NORMAND Charles, Cent promenades autour de Trouville, Paris, 1904,
PANNIER Arthème: voir Archives SHL, NE12, 2e carton. (Trouville et Hennequeville.)
SAINTE-CHAPELLE, Canalisation d’Orbec à Trouville par Lisieux et par… secrétaire du Mal de Saint-Cyr, Cambrai, 1839, J. Chanson, In-16, 31 p.
= A.D. Calvados – F. 5078. Papiers Le Court
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SMITH Paul, Georges Wibo (1880-1943), architecte à Deauville dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 125-139
TESTANIERE Geneviève et LEGOY Gaston, Sur les pas d’Eugène Boudin: Le Havre, Honfleur, Trouville et autres lieux. Musée des Beaux-Arts André MAlraux, Le HAvre. 15 septembre-4 décembre 1978, Le Havre, Atelier d’Impr. de la ville, 1978, 150×215, n.pag. ill. n.b., couv. ill.
Trouville, Honfleur,
THIEBAUD Eric, Les palaces balnéaires dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 155-163
THOMAS-MALEVILLE Agnès, « Hector Malot à Trouville », Athéna sur la Touques, n° 122, Décembre 1994, pp. 2-8
SHL
TOULIER Bernard, Littoral, villégiature et patrimoine dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 13-17
VIGATO Jean-Claude, Maurice Vincent et le régionalisme dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 107-123
VUAGNEUX Henri, A travers le Pays d’Auge, Paris, Dentu, 1889, In-8°, 243 p.
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Trouville, Trouvilla.
Quand je travaillais à la Carte géologique du Calvados, en 1827, Trouville, où j’avais pris pour quelques jours mon quartier général, était un simple village composé de quelques maisons couvertes en paille. Au moment où j’imprime cette partie de la Statistique monumentale, c’est une ville de 6,000 habitants, avec de belles rues garnies de trottoirs, des maisons confortables et même quelques-unes splendides.
Comment cette métamorphose s’est-elle opérée ? PAR LA
MODE ; car il est de mode de venir de Paris prendre les bains de mer à Trouville.
Mais qui a décidé la mode à jeter son regard capricieux sur Trouville? La solution de cette seconde question est plus complexe et nous ne prétendons pas la traiter ex professo. Nous dirons seulement que les peintres parisiens ont commencé par donner à Trouville une certaine réputation, en venant en copier les sites. Les artistes attirèrent les littérateurs: ceux-ci, qui parlent beaucoup et qui écrivent de même, firent retentir au loin le nom de Trouville, et les touristes, les rentiers parisiens, les désœuvrés et les désœuvrées arrivèrent de tous côtés, suivis par les architectes qui bâtirent la ville telle que nous la voyons aujourd’hui. On a bâti à Trouville pour y venir chaque année; on a bâti par spéculation pour tirer parti de ses immeubles et les louer en garni aux nouveaux visiteurs.
Des villas se sont élevées à l’envi avec des jardins magnifiques.
Nous n’avons pas à décrire ces constructions, trop modernes pour figurer dans notre ouvrage, et dont on a composé un album. Qu’il nous soit permis seulement de citer, parmi ceux qui ont le plus contribué à la création du Trouville moderne, M. Vallée, M. le comte d’Hautpoul, M. Cordier, M. l’architecte de Gisors. membre de l’Institut; le docteur Oliffe, le baron Clary, Mme. Char, M. de Formeville, membre de la Société des Antiquaires.
Une vaste église a été construite sur le coteau ; elle domine la ville naissante. Trouville va s’étendre sur la rive gauche de la Touque, où sera placée la gare du chemin de fer, et une paroisse ne tardera probablement pas à se former de ce côté qui va se couvrir de maisons.
L’ancienne église de Trouville était sous l’invocation de saint Jean-Baptiste. Le chapitre de Cléry nommait à la cure
au XVIII. siècle ; c’était le roi qui nommait au XIVe.
La ville de Trouville s’étend aujourd’hui sur le territoire de Hennequeville.
Ancienne voie de Trouville à Montfort-sur-Rille.
— M. Frédéric de Cacheleu, membre de l’Association normande, m’a signalé depuis long-temps un ancien chemin qu’il regarde comme pouvant remonter jusqu’aux temps romains et que l’on connaît sous le nom de rue Moulière, probablement parce qu’il servait, de temps immémorial, au transport des moules à l’intérieur des terres, et que ces mollusques, aussi bien que les huîtres, fournissaient un élément à la nourriture de la population, à l’époque romaine. Le fait, d’ailleurs, est prouvé par les débris d’écailles trouvés en abondance partout où l’on rencontre des vestiges d’habitations romaines.
Cette voie, dit M. de Cacheleu, présente les caractères d’une voie romaine par son solide empierrement, mais elle ne paraît pas avoir été terminée : après 1,000 à 1,500 mètres de parcours, elle se trouve parfois interrompue par l’abaissement brusque du sol au niveau de la plaine, avec quasi-absence d’empierrement et irrégularité de largeur.
Le tracé, partout en ligne droite, sur un parcours de 6 à 7 kilomètres, paraît dirigé dans le but d’établir une communication directe entre Trouville et Montfort-sur-Rille. (D’après la note de M. Frédéric de Cacheleu, cette route, sur l’origine de laquelle je ne peux me prononcer, mais que je dois recommander aux explorations ultérieures des antiquaires, commence à se montrer à Fourneville, au hameau de Lépiney, passe sur le Theil, le long du cimetière, au nord de l’église, puis au carrefour appelé la Forge-Michaux ; de là près du cimetière et au midi de l’église dêtruite le Tonnetuit; ensuite elle sert de limite aux territoires de St-Benoil et de Quetteville, traverse l’ancien chemin royal de Pont-l’Évêque à Pont- Audemer, ou, pour mieux dire, de Caen à Rouen, au carrefour dit de la Gohaigne, et, passant sur le territoire d’Hébertot, se termine au village des Jonquets, où elle s’embranche sur plusieurs petits chemins ruraux très-mauvais et exempts d’empierrement. Au-delà de ces points, par l’un et l’autre bout, on n’en aperçoit point la continuation. Apparemment, dit M. de Cacheleu, les malheurs publics auront fait abandonner l’ouvrage après des travaux commencés par bouts, interrompus ainsi que cela se pratique encore de nos jours pour les grandes routes en construction.
2 – Références Historiques:
1006-1026 – Branville, Trouville.
Richard II souscrit la charte par laquelle Adèle, avec sa mère Lola donne à Saint-Ouen de Rouen (…) ses biens à Branville, Airan, Trouville, le Héron (76); toutes les terres achetées par elle, avec le bétail et les serfs des deux sexes…
« … et partem quam habeo in Brant villa, et terram que nuncupatur Airan et Turulfi villa et Hairun, cum carruca una et omnia que ibi possideo. Nec non insuper trado illas terras, quas emi auro et argento meo, cum peccoribus et equis et servis et ancillis ».
= FAUROUX M. (1961), n°39, p.144
1172-1173 – Vimoutiers, Crouttes, Thuit, Fourneville, Trouville.
Confirmation des biens de l’abbaye de Jumièges.
Henricus rex… salutem.
Sciatis me concessisse et presenti carta confirmasse ecclesie Beate Marie et sancti Petri de gemmetico…
Vimonasterium cum ecclesia et omnibus allis appendiciis, terram totam et nemero usque ad viam Asinariorum, Cruptas cum ecclesia et omnibus aliis ville pertinentiis, exceptis duabus vavassores, et quartam partum de Mesnillo Renuardi, boscum quod est inter Vimonasterium et Cruptas et terram iusque ad Pontem de Vie, sicut via dividit que vadit ad Montem Sancti Michaelis.
… Turovillam, cum ecclesia et omnibus aliis appendiciis, boscum a portu qui dicitur Twit usque ad Vallem Furneville… et quatuor salinas apud Huneflotum apud Divetam vel Waravillam, sedecim salis sextarios. Ex dono Roberti Bertranni septem sumnas salis.
= DELISLE et BERGER, Recueil des actes de Henri II, t.II, DXXVII, p.93
1809 -archives SHL.1F110 –
1809: Famille Lebourg de Trouville: quittances d’assurances.
1836. -archives SHL. 1F868:
1836: nouveau marché à TROUVILLE, doléances de TOUQUES.
1848. -Archives SHL. 1F802:
1848: Enquête commerciale, artisanale et industrielle concernant la région de Pont-l’Evêque (Bonneville, Canapville, Clarbec, Drubec, Englesqueville, Pont-l’Evêque, St Arnoult, St Hymer, St Etienne la Thillaye, St Martin aux Chartrains, Ste Melaine, Surville, Tourgéville, Touques, Tourville, Trouville, Villerville.
1860. -archives SHL.1F844:
1860: Trouville: demande d’annulation des élections municipales.
1876. -Archives SHL. 1F617:
1876: congé entre d’Auguste Guerrier de Trouville et Théodore Marais à Touques.
Autres archives SHL:
Fonds COTTIN:
11 FA – 20 – Divers IV – Plans lignes de chemin de fer Mesnil-Mauger -Sainte-Gauburge;
Lisieux / Trouville-Deauville. Documents divers sur les églises de Monteille etc.
Fonds IMPRIMES:
Jour 19: « La plage de Trouville », 3 mars 1868, diverses nouvelle locales, publicités..
III M 4: traité de remplacement au service militaire entre Pierre Guerrier de Trouvile et Wilfrid Duval de Caen 10 mars 1854.
III A 13: Observations contre le projet d’établir un marché dans la commune de Trouville, 1836, (comparaison entre Trouville et Touques).
Fonds STURLER:
28 D Mme BIAIS bar « Excelsior » à Trouville
1 pellicule.intérieur
29 I Représentation tableaux février 1964
Quai de Trouville 1 pellicule
Trouville vue du Parc aux Huitres 1 pellicule
Confluent du ruisseau de Collenville avec la Touques
1 pellicule
53 A Lisieux ZUP Hauteville avril 76
Giberville
Pont-l’Evêque
Trouville – Deauville – Honfleur
Reportage
1 pellicule 24/36
4 photos
57 J Ligne Pont-l’Evêque à Trouville juillet 68
Macrophotographies passage à niveau
10 pellicules
Archives SHL. Fonds 25 F LEMETAYER-DESPLANCHES:
I B 2: assistance judiciaire pour une séparation
III C 1: lettre de LM au sous préfet pour protester contre son attitude
III C 2: 23/03/1869:, réponse de LM, il restera candidat
LEMETAYER-DESPLANCHES: Voir Archives SHL, Fonds 25F 2e classeur.
3 – HENNEQUEVILLE
Hennequeville, St-Martin, prieuré, diocèse de Lisieux, auj. Bayeux, comm. Trouville, ch.-l. cant., arrond. Pont-]’Évêque, Calvados.
BEAUNTER-BESSE, VII, 208.
Cf. Trouville (communes réunies le 20-09-1863)
CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 245.
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS: HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. D’Archéologie 1999. page 36, 37, 38.
VALLEE, Observations à l’appui de la demande de réunion à Trouville, soit du hameau de la Chapelle de Hennequeville, soit de la totalité de cette commune, s.l.s.d. (Pont-l’Evêque, Dauge, 1845). In-4°, 32 p.
= Bibl. SHL. PA. N° 5.010.
– 1006, 30 mai. – Hennequeville
Richard II donne à Fécamp Aizier et Hennequeville.
« … super ripam sequane, Aschei villam et quicquid ibi Trostincus tenuit; Heldechim villam super Mare..
= FAUROUX M. 1961, n°9, p.79 – Donation complétée et confirmée en 1025
– 1025, août – Hennequeville
Richard II confirme les biens du monastère de Fécamp, et ajoute Hennequeville (…) les dîmes du tonlieu du bourg de Caen avec une hôtise; une autre hôtise à Dives sur Mer, toutes deux libres de tous les autres services qui lui sont dus.
… et heldechin villam supra mare et quicquid ad eam pertinet (…)
… do etiam decimas telonei de burgo qui vocatur Cadumus, et unum hospitium, et ad pontem Dive, hospitium unum, liberos omnibus nostris osequiis.
= FAUROUX M.1961, n°34, p.130
4 – Archives ShL:
Dossiers « Lieux » : 42 – TROUVILLE : Notre Dame de la Pitié.
Archives NEDELEC Communes
Carnets de Charles Vasseur.
« Doyenné de Touques »
10 -TROUVILLE –Tourvilla –Trouvilla
Voir:
Trouville, avant ses salines sous la domination normande. -Annuaire Normand 1840 p.388
Généalogie d’Harcourt
Annuaire Normand 1845 p 261
Normand 10 juillet 1869
Sous l’invocation de St Jean Baptiste
Patronage:
14e dominus rex
16e dominus loci
18e le chapitre de Cléry
Curé:
De Thunes (ou de Theunes) 1746-1787
Insinuations:
Description de Trouville septembre 1855
Trouville doit à sa vogue toute moderne, à ses fréquentes relations avec Paris, de n’avoir pas conservé le moindre monument qui puisse fixer l’attention. Quoiqu’elle vienne tout récemment d’être qualifiée du beau titre de ville, ce n’est pas moins une localité ancienne et qui dut à sa magnifique position à l’embouchure de la Touques, sur le versant d’un coteau verdoyant et fécond, d’avoir toujours formé une agglomération considérable.
Le touriste qui arrive à Trouville est surpris et presque étourdi par la variété des styles, de goût, de plans qui a présidé à la construction des différentes maisons qui garnissent le quai, mais vainement y chercherait-il le bon goût ou ce bon air extérieur qui accuse l’œuvre d’un architecte savant et consciencieux. C’est un chalet de la Suisse, mais dépourvu de sa rusticité primitive et qui du reste pittoresque dans la montagne pour héberger les troupeaux, se trouve singulièrement déplacé contre la brise de l’océan et au milieu des rues alignées d’une ville. C’est un salmigondis de tourelles en briques, de pignons en bois, de couvertures d’ardoises, de plâtre, de terre, tout cela lié ensemble avec plus de ridicule que de goût. On y voit même des pavillons empruntés et servilement copiés sur des potiches en porcelaine du Japon.
Une seule maison se présente avec quelque dignité, c’est celle de Monsieur d’Hautpoul, bâties en briques avec chaînes de pierres à refends, dans le goût du règne de Louis XIV. Elle est d’une forme ordinaire quoiqu’on y trouve encore le cachet du XIXe siècle si différent des monuments du Grand Siècle.
Il est en outre sur le sommet du coteau, dominant la vallée, le cours de la rivière et la mer, une œuvre inqualifiable que l’étranger de loin peut prendre à son gré pour un établissement industriel, un temple à Mercure ou, s’il remarque la croix qui domine le faîte, pour une église construite par un architecte parisien.
Suit une description, peu flatteuse de cette église accompagnée d’un commentaire de A.Piel.
Description de la cloche
L’an 1813 j’ai été nommée Pierre Delphine par Monsieur Jn Pre Ths Guerrier, propriétaire de cette commune et y demeurant, juge de paix de paix du canton de Pont l’Evêque, assisté de Mlle Delphine Pimbert de Druval, bénite par Monsieur Pre, Gael Augtn Lecourt, curé dudit Trouville, en présence de Messieurs Pre Gouley, Ths St Léger, Jqs Rouval, G.. génl de la fabrique et Ls Vr David, trésorier comptable.
Description du château
Le château est construit en briques, avec encadrements de pierre. Quatre petites tourelles en encorbellement flanquent le corps principal qui est un pavillon carré à toit rapide orné de trois hautes cheminées, et percé de nombreuses lucarnes à des hauteurs différentes. De chaque côté de ce corps central est un autre petit corps de bâtiment à toit plat avec galeries. Cette construction doit dater du XVIIIe siècle. La tradition dit qu’elle fut élevée par la famille d’Aguesseau.
Le patriotisme a parfois de singulières façons de sa manifester. Nous avons relevé chez un marbrier de la rue B… l’inscription suivante qui s’étalait en lettres d’or sur une plaque de marbre noir… » A la gloire de Notre Dame du Bon secours qui a préservé Trouville sur mer de l’invasion prussienne en faisant signer un armistice le 28 janvier 1871.
Signatures: le Maire de Trouville, l’Evêque de Lisieux, les Conseillers municipaux.
(Journal « L’Evénement » 1er mai 1872.
Robert de la Houssaye, écuyer, seigneur de Trouville: d’argent a un houx arraché de sinople chargé de trois oiseaux de sable (d’Hozier 296)
Chevillard donne dans son armorial un autre la Houssaye, seigneur du Coudray, élection de Lisieux, paroisse voisine de Trouville, auquel il attribue: d’azur à trois branches de houx de six feuilles chacune d’or.
Coupures de presse:
du 6 mai 1866 « La Plage de Trouville » concernant la façade de la chapelle de Notre Dame du Bon Secours.
Du 22 avril 1866 « La Plage de Trouville » concernant la trouvaille d’une pièce en argent de l’époque anglo-normande
Du 10 mars 1867 et du 17 mars 1867 « La Plage de Trouville » concernant Trouville en 1830.
Du 7 avril 1867 « La plage de Trouville » concernant la chapelle de Notre Dame de Pitié.
Coupure de presse « La plage de Trouville »du 14 avril 1867 relative à la Chapelle de Notre Dame de Pitié.
Coupure de presse « La plage de Trouville » du 28 avril 1867 relative à la route de la Corniche -Les creuniers.
Coupure de presse « La plage de Trouville » du 26 mai 1867 route de Villerville -les creuniers.
30 -HENNEQUEVILLE – Hennequevilla
Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
HENNEQUEVILLE.
298. Girot Gobin, Sr. de Fréville, a baillé par écrit sa généalogie et extraction de noblesse , et a montré plusieurs lettres , tant sur son nom que sur le nom de Robert Gobin, son pere ; et pourcequ’elles ne suffisoient pas pour la justifier, il nous a presenté une commission donnée en là chancellerie du Roi, pour être reçu à justifier par témoins la dite généalogie ; sur quoi il est demeuré en procès vers le procureur du Roi.
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Hennequeville, Hennequevilla.
L’église est située presque au sommet d’une falaise qui s’élève à 142 mètres au-dessus du niveau de la mer et d’où l’oeil embrasse un magnifique panorama.
Cette église, primitivement romane, n’offre aujourd’hui aucun intérêt. Les murs, construits en blocage, sont percés de fenêtres sans caractère. Le choeur. terminé par un mur droit, est flanqué, au nord-est, de deux contreforts qui paraissent remonter au XIIIe. siècle. Un cordon torique, du même temps, règne autour du choeur. On remarque, au midi, une petite porte à plein-cintre sans ornement, probablement romane.
Le portail occidental, du XVII. siècle, avec contreforts sur les angles, est surmonté d’un petit clocher en charpente, recouvert en ardoise.
Cette église est sous l’invocation de saint Martin. L’abbé de Fécamp nommait à la cure.
La commune de Hennequeville occupe une partie de la ville de Trouville. On voit encore près de la mer, au milieu de charmantes habitations, une ancienne petite chapelle en bois dans laquelle on remarque un joli retable décoré de deux colonnes torses, semblables à celles qui accompagnent le retable du maître-autel de Bénerville.
La nouvelle chapelle, bâtie sur une petite place, est dépourvue de tout intérêt. Sa façade ignoble ressemble à celle d’une grange.
On comptait 2 feux privilégiés et 40 feux taillables à Hennequeville.
Sur le penchant de la falaise s’élève un magnifique chalet entouré d’un parc dessiné à l’anglaise. Ce chalet, meublé avec beaucoup de luxe et en différents styles, appartient à M. Adolphe Cordier, ancien sous-préfet de Pont-l’Évêque et ancien représentant du peuple (en 1848).
Au pied de la falaise et le long du rivage, on a élevé de délicieuses villas (On trouve, sur plusieurs points de la commune de Hennequeville, le Vicia bythinica, plante très-rare, découverte en 1850 par M. Durand-Duquesnay, de Lisieux, savant botaniste. Cette plante n’avait été signalée jusqu’ici ni dans le nord, ni dans le centre de la France ; elle n’est pas indiquée dans la seconde édition de la Flore de Normandie, par M. de Brébisson. (Note de M. V. Palmier.)
Comme on le voit, Hennequeville se confond aujourd’hui avec Trouville, et ces deux communes forment maintenant une même ville.
Voir:
Les Creuniers à Hennequeville -Bulletin des Antiquaires de Normandie 4e trimestre de 1869 p.432-434.
Les Creuniers d’Hennequeville -E. le Hericher -Avranchin Monumental II p.161.
Election de Pont l’Evêque, sergenterie de Touques -2 feux privilégiés et 40 feux taillables.
Patronage:
16e abbé Fiscamensis
18e l’évêque
Description de l’église et d’une petite chapelle par A.Pannier