NOTES sur SAINT-JEAN-de-LIVET – 14595
Ancien fichier SJDLIVET.SPR
1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
2 – Archives ShL.
1 – Bibliographie:
ARCHITECTURE NORMANDE AU MOYEN-AGE. COLLOQUE DE CERISY LA SALLE 1994 –
2 volumes 24×32 – Ed Corlet 1997 – vol2 p 18…
BESNIER Georges, Répertoire sommaire des documents antérieurs à 1800 conservés dans les Archives communales. Département du Calvados, Caen, Delesques, 1912. In-8°, LXXXVII, 655 p.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, T. V, pp. 317-320
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, page 317.
CAVANNA Emlie : Spatialisation de la petite élite rurale dans la vallée de la Touques – XVe-XIXe siècles. Mémoire de maîtrise d’Archéologie médiévale. Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – Juin 2005. Archives SHL. BSHL n°59, décembre 2006. p 45.
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 1078.
ENGERAND Roland, En Pays d’Auge, ouvrage orné de 44 gravures, Tours, Arrault, 1937. In-8°, 182 p.
portrait de Du GUESCLIN conservé autrefois au presbytère de Saint-Martin-de-la-Lieue, il provenait sans doute de la famille Labbay alliée aux Du Guesclin.
FORMEVILLE Henri de, Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, I, ccccliij. p. cccclv
HIPPEAU Célestin, Dictionnaire topographique du Département du Calvados, Paris, Imp. Nationale, 1883
JOUAN Isabelle dir., Pays d’Auge – Un terroir, un patrimoine – Guide des cantons de: Lisieux II, Saint-Pierre-sur-Dives, Livarot, Orbec, s.l.s.d. Pays d’Accueil Sud-Pays-d’Auge (1989), 110 x 210, 81 p. 6 cartes h.t.
LABBEY de LA ROQUE, Recherche faite en 1540, par les Elus de Lisieux des nobles de leur Election, Caen, Poisson, 1827, In-8°, 170 p.
LONGNON Auguste, Pouillés de la province de Rouen, Paris, Imprimerie nationale, 1903, In-4°, LXXV-600 p.
LE PREVOST Auguste, Mémoires et notes de M. Auguste Le Prévost pour servir à l’histoire du département de l’Eure, recueillis et publiés sous les auspices du Conseil Général et de la Société Libre d’Agriculture, Sciences, Arts et Belles-Lettres de l’Eure, par MM. Léopold Delisle et Louis Passy. I.- Notes sur Auguste Le Prévost, par M. Louis Passy. Catalogue des ouvrages de Auguste Le Prévost – Avertissement – Notice historique et archéologique sur le département de l’Eure. III.- Histoire de la commune de Saint-Martin-du-Tilleul – Anciennes divisions territoriales de la Normandie – Dictionnaire des communes, hameaux, écarts, châteaux, fermes, chapelles et autres lieux habités ou bâtis quelconques du département de l’Eure, portant un nom particulier, revu par MM. R. Bordeaux et A. Chassant, pp. 543-652 – Table des abbayes et des prieurés, des léproseries et des chapelles, des fiefs, des manoirs, des cours d’eau et des noms de lieux anciens, dressée par M. A. Chassant, pp. 653-680, 3 vol. Evreux, Hérissey, 1862-1869-1869, in-8°, XXXV-576, 632, 582; Voir t. II, p. 83 sq.
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dép. d’Archéologie 1999. page 144, 162, 303.
MANNEVY Yvonne, « Sortie du 5 juillet 1992 », Les Amis de L’Aigle, N° 19, Juin 1993, pp. 21-23, ill.
MAYER Jannie, Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine. Catalogue des Plans et Dessins des Archives de la Commission des Monuments Historiques – Tome I, Basse-Normandie: Calvados, Manche et Orne. Introduction de Françoise Berce, Caen, Lafond, 1980, 167 x 250, VII, 367 p., ill. couv. ill.
+ IND.: église; colombier
PELLERIN Henri, « L’église de Saint-Jean-de-Livet », PAR, 16, N° 1, Janvier 1966, pp. 13-18
PIEL abbé E., Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations Ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux ou Documents officiels analysés pour servir à l’histoire du personnel de l’évêché, de la cathédrale, des collégiales, des abbayes et prieurés, des paroisses et des chapelles. 1692-1790, Lisieux, Lerebour, 5 vol. 1891-1895. In-4°, ill.
RUPRICH-ROBERT V., L’architecture normande aux XI° et XII° siècles en Normandie et en Angleterre, Paris, Lib. des imprimeries réunies, 1884-1889; Réimpression par Gregg international publishers LTD, 1 Westmead Farnborough, Hants, G-B., 2 vol., in fol. 340 et 176 pl. 36 £
Saint-Jean-de-Livet: p. 105, 112. – ouvertures triangulaires.
THESE Emilie CAVANNA : Spatialisation des élites rurales médiévales et modernes
dans le Bassin parisien. Pour une approche archéogéographique des pratiques sociales de distinction. le 15 Septembre 2016
manoir St-Jean St-Jean de Livet
Homme d’armes – Hommes: 9 – Chevaux: 5
2 – Pièces Justificatives:
1204 – Saint-Jean-de-Livet
Donation du patronage de l’église fait par Guillaume de Querville, prêtre et ratifiée par Guillaume de Mailloc suzerain de Livet.
= IND.: CAUMONT A. de, Statistique monumentale du calvados, T. V, 1867, p. 319
1370
Sergenterie de Mouard
Fierville, Le Fauq, Saint-Jean-de-Lyvet (Saint-Jean-de-Livet), Brèvedent, Esparfontaines (Eparfontaines), Saint Ligier d’Ouillie (Saint-Léger-d’Ouilly), Fierfol (Firfol), Fumechon, Hermienval, Saint Martin d’Ouillie, Asnières, Saint-Denis-du-val-d’Orbec, Saint Pierre, Saint Hippolyte de Canteloup, Saint Léger de Glatigny, Fontenelles, Fauguernon, Nouerolles (Norolles), Saint-Philbert-des-Champs, Escorcheville, Sainte-Croix de Cormeilles, Saint-Seveistre de Cormeilles, Mouard (Moyaux), Le Pin, L’Ostellerie (L’Hôtellerie), Saint-Martin-de-la-Lieue
= BN Fr. 26.010, N° 1087
+ IND. AD 76 16 F 7. Fonds de FRONDEVILLE.
1452, 29 octobre – Lisieux
» Cy ensuivent les fieux, baronnies, haultes justices que l’évêque de Lisieux tient du Roi notre sire et les arrières fieux qui dudit évêque sont tenus ( Cart. lexov., f° 12, verso ) :
» Premièrement.- La haulte justice de la ville et banlieue de Lisieux, avec les appartenances et appendances qui anciennement soulloient estre du ressort du bailliage de Rouen, en la vicomté et chastellenie de Pont-Audemer, et depuis, en celle de Pont-de-L’Arche, et de présent est en ressort du bailliage d’Evreux, en la vicomté et chastellenie d’Orbec, dont les fiefs et tenemens qui ensuivent sont tenus par hommage.
» Guillaume de Cambernon, Escuier, tient à cause de sa femme, fille aînée de feu Collin le Vicomte, Escuier, tant pour lui quee pour ses parchonniers, demy fief de chevalier assis en la paroisse d’Ouillie le vicomte en la haute-justice dudit évêque. Lequel fieu Messire Guillaume de Saint-Cléoud soulloit anciennement tenir et depuis l’a tenu feu Colin le vicomte et est nommé le fieu d’Ouillie.
» Robinet de la Rivière ( Escuier ) tient en ladite haulte justice, un quart de fief de chevalier nommé le fieu de Feneuvres (Fenèbre), assis en la paroisse de Saint-Didier de Lisieux ( Saint-Désir ), et le soulloit tenir ledit Saint-Cléoud à cause de sa dite femme et depuis Jehan Marmion, semblablement à cause de sa femme.
» Richard Carbonnel, Escuier, tient en ladite haute justice, à cause de sa femme, fille de Jean Noirepel, Escuier, demi-fief de chevallier assis en la paroisse des Vaulx et es-parties d’environ, que tint anciennement Monsieur Guillaume Crespin, et depuis, la deguerpie Maistre Guillaume Noirepel, et est nommé le fieu de Beauffey »
» Guillaume, soubz aaige tient un quart de fieu de chevalier, nommé le hault Millouet, assis en ladite paroisse de Saint-Didier, en la haulte justice dudit Evesque, et le soulloit anciennement tenir Michel de Beaaumont à cause de sa femme.
» Les enfant soubz aaige de feu Robert Osmont, tiennent en ladite haulte justice un quart de fieu de chevallier, nommé le bas Millouet, assis en ladite paroisse de Saint Didier ( Saint-Désir ) et le soulloit anciennement tenir Guillaume d’Asnières, Escuier ( ou Desmares, selon l’aveu de 1561 ).
» Jehan de Heudreville, Escuier, tient, pour lui et ses parchonniers, un quart de fieu de chevallier, nommé le fieu du Castellier, assis en ladite paroisse de Saint-Didier de Lisieux, en la haulte justice dudit Evesque, et le soulloit tenir anciennement Symon Bazire.
» Jehan Bonnenffant ( Bonnenfant ), escuier, tient à cause de sa femme, fille de Pierre Bazire en ladite haulte justice, un demi fieu de chevallier nommé le Pont-Mauvoisin assis en la paroisse de Saint-Yppolite ( Saint-Hyppolite ) en environs, et le soulloit tenir feu Symon Bazire.
» Ledit Evesque tient, en sadite haulte justice, ung VIIIe de fieu de chevallier que soulloit tenir Maistre Nicolle Baudry, nommé le fieu Trihen ( Trihan ) assis ès paroisses de Saint-Jacques et Saint-Didier de Lisieux.
Les enfant sobz aaige de feu Robin Osmont, et leurs parchonniers, tiennent en ladite haulte justice, un fieu de chevaaliier que soulloit tenir anciennement messire Richard de Creully, chevallier et depuis Guillaume de Croismare, WGuillaume de Barnobo et Jehanne de Beuvillier, chacun son tiers, nommé le fieu de Beuvillier, assis en la paroisse dudit lieu de Beuvillier et ès parties d’environ.
» Jehan Bonenfant, escuier, rant pour lui que pour ses parchonniers, tient un fieu de chevallier, nommé le Fieu-de-Maignie assis en la paroisse dudit lieu de Magny-le-Freule ou bailliage de Caen, en la vicomté et chatellenie de Falloize.
» Jean de Heudreville, escuyer, tant pour lui que pour messire Jehan de Mailloc, chevalier, et Pierre Baignard, escuyer, et ses parchonniers, tient ung fieu de chevalier assis ès paroisses de la Roque, Léaupartie et Formentin, au bailliage de Rouen, en la vicomté d’Auge et la chastellenie de Touques. Duquel fieu l’évêque de Lisieux soulloit tenir un quart de fieu, Jehan Osmont demy-fief et Guillaume d’Asnières, un quart « .
» Jehan de Mailloc…
cccclv
» Ledit évêque tient sept fiefs et demi de chzvallier assis au bailliage de >Rouen, en la vicomté et chastellerie de Pont-Audemer, et anciennement avoient esté en ressort de la vicomté de Pont-Autou et chastellerie de du Pont-de-l’Arche qui soulloit estre du Pont-Audemer, desquels fiefs ledit Evesque tient ung en sa main assis en la paroisse de Bonneville-la-Louvet et environ que soulloit tenir Monseigneur d’Anjou nommé le Fieu de Bonneville.
» Item. Costard, à cause de la demoiselle sa femme, en tient ung demy fieu, nommé le Fieu du Quesne, et le soulloit tenir Jehan Nollet.
cccclvj
» Item. Lesdis Jehan et Estienne de Bienffaicte tiennent un quart de fieu nomméle Fieu de Mailloc. Et le soulloit tenir lediy Jehan de La Vallée.
» Lesdis Jehan et Estienne de Bienfaicte en tiennent un quart de fieu de Brèvedent. Et le soulloit tenir Rogière La Seaunière.
» Guillaume de Betteville, à cause de la damoiselle sa femme, et Messire Pierre Andrieu prestre en tiennent un demy fieu, qui anciennement soulloit être nommé le Fief Tesson et depuis le Fieu au Chevallerot, et de présent est nommé le Fieu de Heudreville. Et le soulloit tenir Robert de Pommereul et Thomas Andrieu.
» Jehan Costard en tient, à cause de la demoiselle sa femme, un sixiesme de fieu, assis en la paroisse de Bonneville, Et le soulloit tenir Jehanne La Couière ».
» Jehan Caires, escuier, en tient un fieu de chevallier assis es paroisses de Fresnes, Espreville et environ. Et le soulloit tenir Messire Robert de Brèvedent, chevallier.
Guieffroy de Bailleul, escuier en tient un fieu de chevalier, assis en la paroisse de Piencourt. Et le soulloit tenir Pierre Desmares, dit Alaary, et ses parchonniers.
» Les enfans soubzaaiges de feu Colin Louvet et Jehan Louvet, son oncle, en tiennent un fieu de chevallier, assis en la paroisse de Fontaine-la-Louvet que soulloit tenir Ancel Louvet.
» Le Prieur et le couvent de Sainte-Barbe tiennent dudit évêque un tiers de fieu de chevallier, assis en la paroisse du Mesnil-Eudes, en bailliage de Rouen, en la vicomté d’Auge, en la chastellerie de Touques.
» Jehan de Heudreville, escuier tiens ung tiers de fieu de chevallier, assis e, ladite paroisse du Mesnil-Eudes, et que soulloit tenir Guillaume de Courcye.
» Ledit Jehan de Heudreville tient en ladite paroisse de Mesnil-Eudes ung autre tiers de fieu de chevallier que soulloient tenir Jehan Osmont et la déguerpie Thibault de La Varende « .
» L’Abbesse et le couvent de Notre-Dame de Lisieux tiennent tout le temporel quilz ont en ladite haute justice dud. évêque, de la fondation de leur abbaye, pour en faire à Dieu, prières et oraisons « .
« La baronnie de Thiberville, assise en ladite ville de Thiberville, de la Cappelle-Harenc, de Fontaine-la-Louvet et des Places et environs, au bailliage d’Evreux, en la vicomté et chastellerie d’Orbec, et anciennement devoit estre au bailliage de Rouen et vicomté de Pont-Audemer et en la chastellerie de Pont-de-l’Arche.
» La baronnie de Gloz, assise en la paroisse de Gloz, de Cannappeville, (Saint-Aubin-de.. ), au doyenné de Vimoutiers et environ au bailliage d’Evreux, en p. cccclvij la vicomté et chastellerie d’Orbec et anciennement soulloit estre au bailliage de Rouen, en la vicomté dudit Pont-Autou et chastellerie de Pont-de-l’Arche. Ey d’icelle baronnie sont tenus deux fiefs et demy de chevallier, l’un assis en la paroisse de Lachon, au bailliage, vicomté et chastellerie de Caen, et fieu et demy en la paroisse de Courtonne-la-Murdrac, audit bailliage d’Evreux, vicomté et chastellerie d’Orbec. Lesquieux deulx fiefz et demy Geoffroy Patey, à cause de sa femme et ses parchonniers, soulloient estre tenans. Et de présent est en lieu dud. Patey, Guillaume de Ruppières, escuier. Ledit Evesque, pour luy et Jacques Le Jeune, Mons. Olivier de Vassy, pour feu Messire Jehan de Courtonne, en son vivant chevallier, led. Guillaume de Ruppières, pour Hue de Quesney, et les religieux de Saint-Cyr-de-Friardel, pour Jehan Dumont Poignant.
» Item. De lad. baronnie sont tenus deulx autres fiefs et demy, asis en la paroisse de Livet-le-Baudouin et ès paroisses d’environ, en bailliage de Rouen, en la vicomté d’Auge et chastellerie de Touques, et sont tenus les hoirs de feu Colin Louvet et Jehan Louvel pour feu Ancel Louvet et autres leurs parsonniers. C’est assavoir: le Doïen de Lisieux; Maistre Thomas Tabouyer pour et en lieu de Guillaume de Sauquence (Soquence), Cardin d’Auge, en lieu de Collette, déguerpie de Colin de Belleaue et Guilbert Bardouf pour et en lieu de Raoul Bardouf..
= IND.: Cartulaire lexovien, f° 12, v°, analyse publiée par Henri de FORMEVILLE, dans Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux, I, ccccliij.p. cccclv
1480, 5 juillet – Prêtreville
Jehan Deshaies, de Saint-Germain-la-Campagne, vend à Laurent Le Normand, fils de Jean, de la paroisse du Besneray, une pièce de terre, sise à Prêtreville, près le chemin tendant à Glos et Saint-Jean-de-Livet, moyennant 30 livres tournois.
= Tabell. Lisieux. Analyse Et. ( ???) ( Etienne Deville ?)
1540
RECHERCHE DES NOBLES DE L’ELECTION de LISIEIX
Faite en 1540…
84.- Etienne L’Abbé, sieur dudit lieu de Saint-Jean-de-Livet, Jean l’Abbé, Sr de Héroussart, et Jacques l’Abbé, sieur de Beaufy, ont dit estre procréés et issus de noblesse ancienne. et que Etienne l’Abbé était leur bisayeul, personne noble, marie à Marguerite de Buhot, vivants en l’année 1430, duquel ils ont fourni estre procréés et descendus de père à fils, selon les lettres par eux produites, dont la copie est demeurée au greffe. V. les art. et n° 125, 238, 251.
Claude et Grégoire, dits l’Abbé, frères, p. 36 sieurs du Bosc, enfants de deffunct Richard l’Abbé, sieur du Fay; Ives l’Abbé; et Nicolas l’Abbé, ont dit qu’ils étaient descendus de même souche et ligne que les susdits Jean, Etienne, et Jacques, dits l’Abbé; et pour le montrer ils ont fourni d’une sentence donnée devant les Elûs, datée du 24e jour de novembre 1469, et d’un arrest donné en la Cour de nos dits les Généraux à Rouen, donné sur le nom de Nicolas l’Abbé, daté du 27 septembre 1470; par lequel arrest ledit Nicolas fut déclaré noble. Le procureur du Roi a requis vérification estre faite, qu’ils en soyent descendus, autrement, qu’ils soyent assis.
50
VILLE ET BANLIEUE DE LISIEUX
Les Vaux
125.- Jacques l’Abbé, Sr. de Baufy, a baillé l’état de sa noblesse avec le Sr de Saint-Jean-de-Livet, comme il a été déclaré sur ladite paroisse de Saint-Jean de Livet, n° 84.
= EDIT.: LABBEY de LA ROQUE, Recherche faite en 1540, par les Elus de Lisieux des nobles de leur Election, Caen, Poisson, 1827, In-8°, 170 p.
1566 – St Jean de Livet, Le Torquesne.
SHL ; 1F736 : 1566 à 1745 : St Aubin sur Gaillon, St Jean de Livet, Le Torquesne : Jehan de Bigars et autres familles.
1592 5 juin 1569
archives SHL : 1F77 – 25 juin 1569 :
Aveu rendu à noble homme Guy d’Arces, Seigneur de Saint-Jean-de-Livet, Héricourt et Saint-Martin-de-la-Lieue par Guillemin Guillaume etc, pour une pièce de terre nommée la Cour Saint-Jean, à Saint-Jean-de-Livet.
= Document confié par M. Réautey, 9 nov. 1869. Copié par F.Rault.
1597 – Saint-Jean-de-Livet
Etienne Viquesnel, curé, figure comme témoin.
= Arch. SHL. – Analyse Et. Deville –
1601, 14 janvier – Prêtreville
Jehan Pierres baille à ferme à Jehan Lebourgeoys, de Prêtreville, tous ses biens et héritages, sis à Saint-Jean-de-Livet et Prêtreville.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Papier 4ff.
1604, 25 juin
Aveu par Charlotte des Ursins, de la baronnie de Ferrières…
84
« D’icelle ma baronnie il y a un membre dépendant appelé terre et seigneurie d’Auquainville, scitué et assis en ladicte vicomté d’Orbec, audit bailliage d’Evreux, lequel fief est dépendant et du corps d’icelle baronnie, qui s’estend en la paroisse dudit lieu d’Auquainville, Saint-Aubin-sur-Auquainville, Notre-Dame-de-Courson, Fervaques, le Croutte, Saint-Pierre-de-Courson, Thonnencourt, le Mesnil-Germain, Prestreville, Saint-Jehan-de-Livet, Bellouet, Notre-Dame-des-Loges, et autres paroisses illec aux environs…
» Laquelle ma baronnie consistoit antiennement en quatre chasteaux et maisons fortes, scavoir est ledit lieu de Ferières, Chambrays, Aucquainville et Saint-Aubin-sur-la-Mer, lesquels chasteaux et maisons fortes, en tant que pour lesdits lieux de Ferrières, Aucquainville et saint-Aubin-sur-la-Mer sont à présent ruinés, lesquelles ruines sont provenues des anciennes guerres ainsi qu’il apparoist encores de présent par les ruynes et vestiges encore apparentes sur les lieux et tesmoignages des anciens, ex auditus auditu. Et à cette occasion ne m’est resté que le chasteau et forteresse dudit lieu de Chambrais, encore de présent édiffié, lequel est assis en la paroisse et bourgeoisie de dudit lieu de Chambrais en son integrité, me compete et appartient, auquel lieu et bourg de Chambrais j’ai droict de foires et marchez dont les coutumes me competent et appartiennent. Auquel chasteau de Chambrais j’ai droit de guet et de garde à iceluy sur mes hommes tenants et subjets, selon l’éstat et étendue de les tennemens, comme aussi audit lieu d’Aucquainville, membres dépendants du corps de madicte baronnie, avec droict d’y mettre un capitaine qui a droit p. 85 de prendre par chacun mois sur mes dits hommes et sur chacun d’eux en deffault de faire le guet en personne cinq deniers en temps de guerre, et trois deniers en temps de paix, tout ainsi qu’il est accoustumé aux villes closes frontières de la mer en ce païs et duché de Normandie…
88
» Item, en icelle ma baronnie, j’ai cinq manoirs et mitarys, qui sont de mon doumaine non fieffé, l’une et la première, nommée Marbonne, assis en la paroisse de Grandchamp, en laquellez y a maisons, granges et édiffices, colombier, plant et jardiniges, avec plusieurs terres, et jusqu’au nombre de soixante dix acres ouen viron, compris et compté ledit manoir et jardianige qui consiste en revenu de grains et jardinaiges.
» L’autre est assis en la paroisse de Ferrières, nommée la Simonnyère, auquel comme dessus y a manoir, maisons et edifices, plant et pasturaiges, herbaiges et terres labourables, jusqu’au nombre de cinquante livres ou environ.
» L’aultre assis en la dicte paroisse, nommée la Coulture sur Ferrières, auquel y a manoir, maisons et ediffices et consiste tant en plant et herbages que terres labourables qui peuvent contenir en tout le nombre de quarante p. 89 acres ou environ, dont comme dessus le revenu consiste seulement en grains, herbaiges et fruictaiges.
» L’aultre manoir est assis en la paroisse du Prieuré du Bosc-Morel, nommé le Coullombier, auquel y a manoir, ediffices, plant, jardinaiges et herbages, avec terres labourables jusqu’au nombre de quatre-vingt acres ou environ, tout compris, dont comme dessus le principal revenu est de grains, fruictaiges et herbaiges.
» L’aultre manoir qui est assis en la paroisse de Chambrais, jouxte mon chasteau dudit lieu, appelé le Montallard, auquel comme dessus y a manoir et ediffices, plain pasturages et terres labourables jusqu’au nombre de cinquante acres ou environ, dont comme dessus le revenu consiste en grains, fruictaiges et herbaiges, au comprins de laquele ferme y a une garenne à connins qui peut contenir six acres ou environ.
» A tous lesquels manoirs j’ai droicture de place de colombier, a present non ediffiez, prierres, corvées de bestes et droict de parc et de prison pour le soulagement de mes sujets, où ils peuvent emprisonner et emparquer toutes bestes treuvez en doumaige
91
« … Et en ma dite terre et seigneurie d’Aucquainville, qui est un membre deppendant et du corps de ma dicte baronnie, j’ay court et usage, justice et juridiction haulte, basse et moyenne, qui est exercée par mes officiers en ladicte baronnie de Ferrières. Toutefois à présent je n’en use que de basse et de moyenne, par protestation que ce présent ne pourra justifier au rétablissement de ma dicte haulte justice, jouxte mes chartes, titres et scriptures comme devant est dit; j’ai aussi en icelle terre d’Aucquainville, hommes, hommages, doumaines fieffé et non fieffé, rentes en deniers, grains, oeufs, oyseaulx, corvées de bestes et de gens, moullin à bleyd faisant à présent de bleyd farine, rivière, pescherie, place de moullin à draps et acquitz d’iceulx sur toute icelle sieurie. Ausquelz moullins, qui s’extendant à plusieurs paroisses, les habitants desquelles en tant qu’il y en a de reseantz sur ma dite baronnie, sont subjects et baoniers, et tenus venir moudre leurs grains aux dits moullins à bleyd, payer verte moutte sur le champ pour les non reseants, et habiller ou faire habiller leurs p. 92. draps et aultres manufactures de laine, le cas offrant audit moullin à dras, quand il est en estat deub, ou bien payer l’acquit pour ce deub, premier que de faire fouller ny habiller ailleurs sur le danger de la forfecture comme il a esté prédéclaré, avec reliefs et XIIIe.
» Item, au bourg et bourgeoisie du dict lieu d’Aucquainville, j’ay droict de prendre sur chacune masure douze deniers de rente nommée sens, par chacun an, au jour saint André, et est l’usage tel ainsy qu’il est au chef et bourgeoisie de Chambrais, que sy lesdites masures estoient separez et que d’icelles fussent faicts plusieurs lothz, partiages et separations, me seroit deu par chacun des tenantz d’iceulz lothz douze deniers de rente censive par chacune masure ou place assis à la dite bourgeoisie; au contraire, sy les dits lots ou divisions d’icelles masures divisez par partages ou autrement estoient reunys et remis à une ne me seroit deu que douze deniers de rente censive, tout ainsi qu’il est contenu en ladite bourgeoisie de Chambrais.
» M’est aussy deu par lesdits bourgeois d’Aucquainville pour chacune masure, une journée de fennaige à mon prey des Boys, à présent nommey les Hommes, à la semonce l’un de l’aultre lorsqu’il est faulché, pour réduire en foing, sur peyne de l’amende au cas appartenant. Item, sont tenus lesdits bourgeoys pour chacune masure à lever et charger le boys en ma charette pour tout ce que j’aurai à besongnier pour réedifier mon manoir et chasteau du dit lieu d’Aucquainville.
« Item, en la terre de Fervacques, tenue nuement de moy, par un plain fief de haubert, y a certain nombre d’hommes qui a raison de leurs masures assis au dict lieu de Fervacques et Courson, aussy tenus de moy en bourgeoisie, lesquelsz sont tenus de faire le guet la veille de la feste Nostre Dame Chandelleur et garder la foire dudict lieu d’Aucquainville seante audit lieu le dit jour et veille Notre dame par chacun an, depuys le midy veille d’icelle foire jusques a lendemein dicelle feste heure de vespres, et doibvent iceux hommes payer chacun un denier de coustume au dit jour de foire, et a raison de ce sont francs de coustume audit bourg et marché d’Aucquainville de vendre et achepter pour leur usage et d’estaulx, ainsy comme sont les bourgeois d’icelluy Aucquainville.
« Item ay aussy hommes subjects à amener les meulles de mon moullin d’Aucquainville et les aller quérir entre les quatre ports de Normandie et au lieu où il me plaist les acheter et à leurs despens, et dont j’en suis en possession.
« Item sont subjects à aultres faisances qui s’appelle baon de trois ans, qui est à entendre que chacun homme doit prendre à mon baon quatre potz de sildre au prix qu’il sera vendu toutefois que vouldray tenir mon dict baon et qu’il sera publié. Et sy chacune masure dont ilz sont tenantz sont subjectz entretenir les excluses de l’eaue, de per de meulles d’icelluy moullin d’Aucquainville, lesquelles subjections sont nommez et appelez per de meulles, et le tout amener et faire à leur dépens au moyen qu’ilz ont leur mouldre à mon dit moullin et demie moulture et à desguerner.
» D’avantaige, j’ai droicture de corvez de bestes trayantes à harnais et regessantes sur icelles masures bourgeoises et sur plusieurs aultres tennements tenus de moy.
» Item, ay terres labourables en plusieurs pièces le nombre de vingt acres ou environ.
» Item, j’ay en ladicte branche et membre d’Aucquainville du haut boys et atillis, comprins les desgatz desdits boys taillis, de présent estant en pasturaiges, le nombre de deux centz dix acres ou environ, en plusieurs pièces, letout assis en la paroisse du dict lieu d’Aucquainville, et sont iceulx boys hors du tiers et danger du roy nostre sire, parce qu’ilz sont subjectz payer dixme.
» Ausquels boyz boys ay droicture de panaige et arrière panaige, et ausquelz boys les hommes et subjectz du dit lieu d’Aucquainville ont droicture d’empanaiger leurs pourceaulx en payant pour chacun pourceau chacun an deux deniers, excepté les bourgeois qui ne paient que ung denier et ce sur le danger de forfecture, en cas que iceulx hommes et bourgeois seroient deffaillanttz d’empanaiger leurs pourceaulx et qu’ilz fussent trouvez sur la dicte terre, le dict panaige durant, dont la confiscation m’est adjugée par ma justice, ainsi qu’il est ci-devant contenu en l’article du dict panaige de ma dicte forest de Chambrais dépendante du chef de ma dicte baronnie.
» J’ay aussi en icelle terre d’Aucquainville p. 93, foire au dict jour de veille de Chandelleur et marché par chacune sepmaine au jour de samedy, auxquelz j’ay coustume, travers, droicture de gaulge, poix, marc et ballence, mesures, couraterye à poesson, languiage de pourceaulx, appréciation de vns et brevaiges, et pain vendu en détail, droict de pollice et aultres droictures, préminences et libertez sur mes dictz hommes, comme j’ay en ma dicte baronnie et lieu de Chambrays; le manoir sieurial et plazce et chasteau d’icelle terre d’Aucquainville est de présent en ruine, advenuz par les anciennes guerres, comme dict est, laquelle terre d’Aucquainville a esté de tout temps baillée à ferme, et encores y est de présent
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» Tenures nobles en la branche d’Aucquainville »
» Messire Guillaume de haultemer, chevallier des ordres du roi, mareschal de France,
» Tient de moy, par foy et hommaige de ma dicte baronnie de Ferrières, sous l’étendue de ladicte branche et membre d’Aucquainville, le fief, terre et seigneurie de Farvacques, par un plain fief de haubert, qui s’estend en ladicte paroisse de Farvacques, Aucquainville, Saint-Aubin-la-Croulte et aux environs, auquel fief il y a court, usaige, justice, jurisdiction, hommes, hommaiges, relliefs, XIIIemes, aydes coustumières, corvez de bestes, droit de fennaiges, prévosté et toutes aultres droictures, libertez et privillèges à fief de haubert appartenant.
» Auquel fief il y a manoir, maison, moullin à bleyd faisant de bleyd farine, auquel il y a moultes vertes et seiches, avec un moullin à pappier de présent en ruyne et à fondz, rentes et deniers, grains,oeufs, oyseaulz, cire, poyvre, pallettes à jouer à la paulme, et autres espèces de rentes et dignitez comme à plain fief appartiennent.
» Il consiste aussy en doumaine fieffé et non fieffé, en grand nombre d’héritages, tant en terres labourables que non labourables, preys, boys, tant de fustays que taillis, que pasturaiges.
» Du quel fief de Farvacques dépendent plusieurs fiefs et arrières-fiefz, scavoir:
» Le fief de Saint-Aubin, tenu par les héritiers et représentants le droict de damoiselle Maguerite Coullomp, héritière (?) de feu Robert Coullomp, en son vyvant écuyer, pour un plain fief.
» Les fiefs de Querville et la Rivière, assis à Prstreville, tenu par un demy fief de haubert, par hector de Querville, escuyer.
» Le fief de Granval, assis en la paroisse du Mesnil-Germain et aux environs, tenu par les représentants le sieur de Goupigny, tenu par un quart de fief.
» Le fief de Thenney, assis en ladicte paroisse, tenu par les représentants Richard Aufrey, tenu par un quart de fief.
» Le fief des Castellets, assis en la paroisse de Farvacques, Notre-Dame-de-Courson, Cernay et illec environ, tenu par les héritiers Denis de Pomollain par un quart de fief.
» Le fief du Verger, assis en la paroisse de Farvacques, tenuu par les représentants François de Louvières, esquyer, par un huitième de fief, dont les tenantz d’icellui fief me sont tenus faire par chacun an six livres de rentes et faisances et charges dessus dictes.
» A cause et raison duquel fief de Fravacques le dict de haultemer lm’est tenu par luy et ses soubz tenantz en foy et hommaige, garde noble le cas advenant, et en quarante jours de garde en mon château de Chambrais quand le roy nostre syre demnde son ost, avec relliefs, XIIIe, aydes féaux et coustumières quand ils eschient et le cas s’offre, et subjections, charges et subjections, ainsy que les aultres tenantz noblement en sa dicte branche d’Auquaincville.
» Item les hoirs Jouachyn Gosselyn, vivant escuyer, tiennent de moy, ung quart de fief nommey le Mesnil-Germain, assis en ladicte paroisse, à cause du quel ilz me sont tenus en foy et houmaige, relliefs, XIIIe, avec dix jours de garde en mon château de Chambrais en temps d’ost, ainsy que les aultres nobles de ma dicte baronnie, et aussy me font par chacun an unze livres de rentes sieurialle, à cause du dict fief, avec les p. 100. aydes coustumières, charges et subjections devant declarez.
» Item, Gabriel de Neufville tient de madicte baronnie un plain fief de haubert, nommey le fief de Courson, assis en la dicte paroisse et environs, en foy et houmaige, auquel fief y a justice et juridiction, homms, hommaiges, reliefz, XIIIe, rentes en deniers, grains, oyseaulx, relliefz, XIIIe, service de prévosté et aultres dignitez et privillèges à palin fief appartenant, au quel fief, y a domayne fieffé et non fieffé, manoir, maisons coullombier, terres labourables et non labourables, boys brières et pasturage de grand estendue.
» Item, du dict fief de Courson sont tenus plusieurs fiefz:
» Premièrement le fief de Poys, que tient à présnt le seigneur de Farvacques, mareschal de France, par un quart de fief.
» Le fief de la Cauvinière tenu par les hoirs de feu Gabriel des Hays, vivant escuyer, par un quart de fief.
» Le fief de Lortyer tenu par François Cuillyer, escuyer, par un quart de fief.
» Item, le fief des Hayes tenu par Me Jean Baptiste des Hayes, tenu par un sixiesme de fief, assis en la dicte paroisse Notre dame de Courson.
» Item,les représentants le roict des religieux, abbé et couvent du Val Richer y tiennent un quart de fief nommé le fief de Sedouet, assis en la dicte paroisse de Notre Dame de Courson.
» A cause et raison du quel plein fief de Courson, le dict de Neuville m’est tenu, pour lui et ses sous tenantz, en foy et hommaige, garde noble le cas advenant et en quarante jours de garde en mon chasteau de Chambrais, quand le roy nostre sire mande son ost, avecques relliefz, XIIIe, aydes feaulx et coustumières quand ils eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsy que les aultres tenantz noblement en ladicte branche et membre d’Aucquainville.
» Item, damoiselle Magdelaine de Bonnechose, veuve de feu David de Bernières, vyvant escuyer, sieur de Percy, tient de lmoy en ma dicte baronnie, branche et membre du dict Aucquainville, un quart de fief assis au dict lieu d’Aucquainville et aux environs, à cause du quel la dicte de Bonnechose m’est tenue pour elle et ses soubz tenantz en foy et hommaige, en garde noble le cas offrant, et en dix jours de garde en mon chasteau de Chambrais en temps d’ost, ainsy que les aultres tenantz noblement de ma dicte baronnie en la dicte terre d’Aucquainville, avecques relliefs, XIIIe, aydes féaulx et coustumières quand ilz eschient et le cs s’offre, et aultres charges et subjecions, ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte branche d’Aucquainville.
» Item, le dict sieur de Farvacques, mareschal de France, tient de moy, comme dessus ung huitiesme de fief assis en la dicte paroisse de Prestreville, nommé le fief de la Suhardière, qui fut François Louys, escuyer, à cause de quoi il m’est tenu en foy et hommaige, en garde noble, le cas advenant, et en cinq jours de garde en mon chasteau de Chambrais en temps de guerre ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avec reliefz, XIIIe, aydes feaulx et coustumières quant ilz eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenantz noblement en la dicte branche d’Aucquainville.
» Item, Charles de Belleau, escuyer, tient de moy, par foy et hommaige ung demy fief de haubert, nommé le fief de belleauqui fut Richard de Belleau, à court et usaige, assis en la dicte paroisse de Courson et aux environs; à cause du quel fief il m’est tenu pour luy et ses soubz tenantz, en garde noble, le cas advenant, et en vingt jours de garde en mon chasteau de Chambrais quant le roy nostre sire prend son ost ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avec reliefz, XIIIe, aydes feaulx et coustumières quant ilz eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenantz p. 101. noblement en la dicte branche d’Aucquainville.
» Item, Gabriel de Liéez, (de Lyée), escuyer, tient de moy, comme dict est, en la dicte branche d’Aucquainville, un demy fief de haubert nommey le fief de Belleau, assis en la dicte paroisse de Courson et m’est tenu faire, pour luy et ses soubz tenantz, foy et hommaige, et en garde noble, le cas offrant, et en vingt jours de garde en mon chasteau de Chambrais ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avecques reliefz, XIIIe, aydes feaulx et coustumières quant ilz eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenantz noblement en la dicte branche d’Aucquainville.
» Item, les héritiers de Adrien Le Boctey, vyvant escuyer, tiennent de moy ung huitiesme de fief de haubert nommey le fief de la Houssaye, assis en la paroisse de Courson et aux environs; à cause du quel ilz me sont tenus faire foy et hommaige, en garde noble, le cas advenant, et en cinq jours de garde en mon chasteau de Chambrais en temps de guerre ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avecques reliefz, XIIIe, aydes feaulx et coustumières quant ilz eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenantz noblement en la dicte branche d’Aucquainville.
» Item, les héritiers de feu Charles de Lyée, vyvant escuyer, tiennent de ma dicte baronnie en la branche d’Aucquainville, ung demy fief de haubert, nommey le fief de Thonnencourt, assis en la dicte paroisse de Thonnencourt et du Mesnil-Germain, à cause du quel ilz me sont subjectz en foy et hommaige, droict de garde noble, le cas offrant, avecques vingt jours de garde en mon chasteau de Chambrais en temps d’ost, ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avecques reliefz, XIIIe, aydes feaulx et coustumières quant ilz eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenantz noblement en la dicte branche d’Aucquainville.
» Je tiens en ma main le fief du Cardonnel, assis en la paroisse du Mesnil-Germain, le quel fief consiste seulement en doumaine fieffé, sans qu’il y ait aucun doumaine non fieffé, duquel fief je suis en procès avec les héritiers du sieur Thonnencourt qui veulent dire le dict fief estre du comprins dudit fief e Thonnencourt, ce que j’ay toujours contredist, comme soutenant qu’il m’appartient.
» Item, le dict sieur mareschal de Farvacques, tient comme dessus ung huitiesme de fief assis en la dicte paroisse de Prestreville, nommé le fief de Sedouet, qui fut aux religieux du Val Richer, subject de me faire rentee au terme Sainct Michel seize reez de bleyd et seize reez d’avoynne, avecques touttes les aultres charges et subjections dessus dictes, ainsi que les aultres hommes tenantz noblement en la dicte branche d’Aucquainville, comme dict est.
» Les héritiers ou représentantz le droict de la femme du sieur d’Enneval tiennent une portion de fief assis en la paroisse du Mesnil Rury (Mesnil-Oury), à cause de la quelle ilz me sont tenus faire foy et hommaige, reliefz, XIIIe, et aultres deubz et debvoirs sieuriaux quant ilz eschient et le cas s’offre, lesquelles foy et hommaiges le sieur de Cleres m’est tenu apporter; et s’y est subject envers moy icelluy fief en sa portion de l’ayde d’ost quant il plaist au roy nostre syre prendre ses services.
= Auguste LE PREVOST, Mémoires et notes…, t. II, p. 83 sq.
1625 – Survie
Titres justificatifs du droit qu’ont les décimateurs de Survie de percevoir la dîme pour les terres converties de labour en herbe – Accord entre François Dellyer (de Lyée), chevalier, seigneur de Tonnencourt-le-Couldrey et Heurtevent, Saint-Jean-de-Livet et Saint-Martin-de-la-Lieue, et François Hardy, prêtre, curé de Tortisambert, doyen de Mesnil-Mauger, au sujet de trois pièces de terre ci-devant en labour et depuis converties en herbage
= AD. 61 – H. 1756
1625 – Survie
Titres justificatifs du droit qu’ont les décimateurs de Survie de percevoir la dîme pour les terres converties de labour en herbe – Accord entre François Dellyer (de Lyée), chevalier, seigneur de Tonnencourt-le-Couldrey et Heurtevent, Saint-Jean-de-Livet et Saint-Martin-de-la-Lieue, et François Hardy, prêtre, curé de Tortisambert, doyen de Mesnil-Mauger, au sujet de trois pièces de terre ci-devant en labour et depuis converties en herbage
= AD. 61 – H. 1756 –
vers 1642-1743
Ressort judiciaire des paroisses
Bailliage d’Orbec
Vicomté de Moyaux [3]
Blangy
Breuil (Le)
Brèvedent (Le)
Cirfontaines
Chapelle-Hareng (La)
Cordebugle (Le)
Courtonne-la Meurdrac
Courtonne-la-Ville
Fauguernon
Faulq (Le)
Fierville
Fontaine-la-Louvet
Fontenelles
Fumichon
Hôtellerie
Marolles
Mesnil-Guillaume (Le)
Mesnil-sur-Blangy (Le)
Moyaux
Parcs-Fontaines (Les)
Piencourt
Pin (Le)
Places (les)
Planquay (Le)
Prêtreville
Saint-Denis-de-Mailloc
Saint-Gervais-d’Asnières
Saint-Hyppolite-de-Canteloup
Saint-Jean-de-Livet
Saint-Léger-de-Glatigny
Saint-Martin-de-la-Lieue
Saint-Martin-de-Mailloc
Saint-Philbert-des-Champs
Saint-Pierre-de-Canteloup
Thiberville
(Cette liste est fort incomplète: les vicomtés de Pont-Audemer, d’Orbec,
d’Auge, n’y figurent pas. Elle est constituée de l’assemblage de
documents d’époques très variées, entre 1642 et 1743 au moins. MC.)
= EDIT.: DROUAULT Jean, Les Vicomtés en Normandie au XVIIIe siècle, Caen, Jouan et Bigot, 1924. In-8°, 216 p.
= BU Caen 52694
1650 / Saint Jean de Livet
ARCHIVES SHL 1F6 – 1650 : Quittance donnée à Lefebvre, fermier des herbages de Saint-Jean-de-Livet par Gautier de Coste, sieur de la Calprenède, époux de Madeleine de Lyée dame de Saint-Jean-de-Livet.
1673, 5 août – Mesnil-Guillaume
Par devant François Delivet et François Rioult, Charles Amiot, demeurant au Mesnil-Guillaume, tuteur des enfants de feu Robert Amiot, fait remise à Pierre Chouard, sieur de La Ransonnière, écuyer, époux de Damoiselle Marie Amiot, tous les héritages de Robert Amiot, moyennant la somme de 900 livres.
Témoins: Jean Mourier, de Saint-Jean-de-Livet et Jacques Legrand.
= Arch. SHL – Parch. 2 ff. – Analyse Et. Deville
1739 – Archives SHL.
1F353 : 1739-1766 : Famille Jacquette : pièces relatives à une rente de 27 sols 9 deniers; (St Jean de Livet)
1750
– Archives SHL.1F416 :
21 octobre 1750 : Jean Despériers, sieur des Champs,marchand, paroisse St Germain, baille une ferme pour 6 ans à Jacques Mourier de St Jean de Livet.
1760, 6 septembre – Tordouet
Par devant Louis Horlaville, notaire pour le siège de Glos-sur-Lisieux, noble dame Marie-Anne de Bonnechose, veuve de Robert Hardy, sieur de la Roche, demeurant en la paroisse de Tordouet, donne à Pierre Faguet, de lad. paroisse de Tordouet, la somme de 220 livres de rente foncière perpétuelle et non rachetable pour le récompenser de ses services. Témoins: Jacques Mourier, praticien, demeurant en la paroisse de Saint-Jean-de-Livet, Jacques et Pierre Drouet, père et fils, laboureurs demeurant à Saint-Martin-de-Mailloc.
= Arch. SHL. Parch. 2 ff.
1760 et autres. Archives SHL.1F534 :
1760 et autres : parchemins se rapportant à diverses familles. (St Jean de Livet… ) documents portant le cachet de la Généralité d’Alençon.
– 5 février 1703 – 1707 : greffe des conseils, généralités de Paris et d’Alençon.
1767 Archives SHL 1F287 :
16 février 1767 : Jean Desperriers paroisse Saint Germain donne en fieffé à rente à Charles Dubois notaire à Glos une ferme sise à Saint Jean de Livet.
1769 – Archives SHL : Voir fonds BOUDARD :
2FA43 : 28 mai 1769 : Marché entre les sieurs BOUDARD et BELLIERE fabricant de tuiles et pavés (St Jean de Livet)
Archives SHL : 1F16 – 1769-1831
Quittances délivrées par J. Despériers, curé de Saint-Jean-de-Livet à Dubois, notaire à Glos au sujet d’une rente seigneuriale de 150 livres créée en 1748.
1772
– Archives SHL. 1F854 :
2 octobre 1772 : St Jean de Livet : Ténement des Câbles.
1773, 29 juin – Saint-Martin-de-Mailloc, Saint-Jean-de-Livet
Par devant Pierre-Charles Dubois, notaire, Marie Conard, fille de feu Jean, demeurant en la paroisse de la Chapelle-Yvon, vend à Michel Héribel, tisserand en frocs, demeurant à Saint-Martin-de-Mailloc, une pièce de terre et bâtiment audit lieu. Témoins: Marc Tabarie, huissier à Saint-Martin-de-Mailloc et Charles Renier, journalier à Saint-Jean-de-Livet.
= Arch. SHL. Parch. 3 ff.
1776
Archives SHL. 1F562 :
1776-1835 : Famille Dubois, (ancien notaire à Glos) 39 pièces : quittance de fermes de rente.(St Jean de Livet)
1781 – Saint-Jean-de-Livet
+ JAY ETE BENITE PAR Me ROBERT PROVOST CVRE DE CE LIEV ET NOMMEE MARIE JEANNE PAR MONSIEUR JEAN BAPTISTE DAVY BOIS LAURANS SEIGNEUR ET PATRON HONORAIRE DE CETTE PAROISSE ET DES FIEFS DE QUERVILLE LA RIVIERE DAUGE DOUVILLE ET PATRON PRESENTATEUR DE LA CHAPELLE DE Ste BARBE DES BOIS ET NOBLE DAME MARIE ANGELIQUE DE MAUDUIT DE BOIS LAURANS: JACQUES LE FEVRE TRESORIER.
= Inscription de la cloche, dans Arcisse de CAUMONT, Statistique monumentale, t. V, p.319.
1782, 15 juin – Lisieux
Par devant Guillaume Gabriel Daufresne, Licencié ès Loix, reçu provisoirement en Bailliage à Orbec à l’exercice et fonction de notaire du Roi à Lisieux, soussigné
Fut présent François Le Mercier, Ecuyer, Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis, ancien Commandant de l’artillerie du Canada, seigneur et patron du Mesnil-Guillaume, haut justicier de la dite paroisse et de celle de Saint-Jean de Livet, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Jacques,
Lequel a reconnu avoir par ces présentes vendu, quitté, cédé et délaissé avec promesse de garantie de tous troubles, dettes, hypothèques évictions et autres empeschemens quelconques
Au sieur Pierre Alleaume, marchand, demeurant en cette ville, paroisse Saint-Germain,à ce présent et acceptant acquéreur pour lui ses hoirs ou ayant cause, Scavoir:
Une maison neuve qui appartient au sieur Le Mercier, et qu’il vient de faire construire à la place de l’Auberge de la Levrette sise en cette ville, faubourg de Paris, paroisse Saint-Jacques, ainsi qu’elle se contient dans son enclos, et circonstances et dépendances bornée d’un côté au midy par la rue de faubourg de Paris, d’autre côté au Nord par la cour dudit sieur vendeur, d’un bout au Levant par la veuve Fontaine, et d’autre bout au Couchant par ledit sieur vendeur.
Pour de la dite maison, jouir, faire et disposer par ledit sieur acquéreur comme de son propre et de chose lui appartenant de ce jour jusqu’à l’avenir, aux conventions et conditions suivantes, savoir:
1° Les murs et parois d’entre ladite maison vendue et la maison qu’occupe ledit sieur Le Mercier, seront mitoyens entre lui et dit sieur Alleaume, et chacun d’eux aura la liberté d’y afficher de son côté à la charge de les réparer et entretenir à l’avenir, à frais communs.
2° Les Parties ne pourront de côté ni d’autre faire aucune bâtisse qui excède la hauteur du mur faisant séparation d’avec la cour ddit sieur Le Mercier.
3° Ledit sieur Alleaume pourra, s’il le juge à propos, faire reconstruire l’écurie dépendant de ladite maison vendue et il aura le droit d’avancer ladite écurie dans toute sa longueur d’un pied et demi en dedans de la cour dudit sieur Le Mercier Et encore, il aura la liberté de faire et ouvrir dans la muraille ou parois de ladite écurie, sur la cour dudit sieur Le Mercier deux ou trois jours à châssis dormant qui seront grillés de barres de fer à la hauteur d’homme, sans que cela puisse empêcher ledit sieur Le Mercier d’y afficher des crochets dans cette même muraille ou parois qui appartiendra audit sieur Alleaume.
4° Le sieur Alleaume supportera le tuyau de la fontaine depuis sa porte jusqu’au réservoir placé sur son terrain, lequel réservoir sera commun entre les parties, ainsy que ledit tuyau qui sera arrangé de façon à verser également de l’eau dans les bassins des dites parties, le tout, au moyen et parce que les réparations desdits tuyaux et réservoirs seront faits à frais communs, Et que la rente de dix livres, faite à l’Hôtel de Ville pour le droit de cette fontaine, sera payé et acquittée à l’avenir par lesdites parties, moitié par moitié.
5° Pour réparer et couvrir réciproquement sur leurs maisons, les parties auront le droit respectif du tour d’échelle sur leur terrains et d’y faire passer à cet effet les matériaux nécessaires, sans que ce droit puisse s’étendre plus loin que dans le cas de réparation de couverture.
6° Le dit sieur acquéreur tiendra ladite maison vendue, mouvante, en franche bourgeoisie, des seigneurs dont elle relève par foi et hommage seulement, les parties ayant déclaré ne point connaître nommément lesdits seigneurs.
La présente vente ainsi faite et en outre moyennant la somme de dix neuf mille livres de prix principal, francs deniers venant aux mains du dit sieur vendeur, de laquelle somme de dix neuf mille livres, ledit sieur vendeur reconnaît avoir reçu avant ce jour, du dit sieur acquéreur, celle de quatre mille livres en espèces ayant cours, dont il se tient content, satisfait et bien payé, en quitte et décharge d’autant le dit sieur acquéreur.
Et à l’égard des quinze mille livres restantes, le dit sieur acquéreur les a présentement soldées au dit sieur vendeur en deux billets de son fait au profit de ce dernier, payables sans intérêts, savoir l’un de six mille livres à la fin d’août prochain et l’autre, de cinq mille livres à Noël prochain Et en outre en un autre billet de quatre mille livres, payables au vingt pour trente août prochain, dans Paris, du fait de Bidault, à l’ordre du dit sieur Alleaume qui l’a passé à celui du dit sieur Le Mercier.
Le défaut de représentation desquels trois billets montant ensemble à la dite somme de quinze mille livres vaudra quittance de ladite somme, a dit sieur acquéreur sans qu’il ait besoin d’en justifier de particulière ni de requérir aucun émargement sur ces présentes à cet égard parce qu’à la sûreté et garanties desdits billets jusqu’à leur parfait acquit, l’objet vendu en demeure spécialement affecté et hypothéqué, et en outre ledit sieur Alleaume y oblige et affecte tous ses biens présents et à venir
…Fait et passé à Lisieux en l’étude, le samedy avant midy quinze juin mil sept cent quatre vingt deux, présence du sieur Michel Théodore Magloire Balleroy et Gille Le Peton, praticien, demeurant en cette ville…
= Arch. coll. Daniel Deshayes, Lisieux. Copie MC, 17.08.1992. Parchemin, 4 ff.
1778
– Archives SHL. 1F472 : 1778-1788 :
briqueterie et tuilerie de St Jean de Livet (papiers divers)
1779
Archives SHL. 1F707 :
1779 : délit de chasse sur les bruyères de Glos, commune de Saint Jean de Livet.
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de Charles VASSEUR.
St-Jean-de-Livet, Sanctus Jommes de Liveto.
CeTte paroisse était certainement une des moins importantes du doyenné de Livarot. Sa population a toujours été très-peu considérable, les dimensions de l’église sont là pour l ‘attester. Maintenant qu’on veut être au large et surtout rivaliser avec les paroisses voisines, sans égard pour les convenances réciproques, il est bien à craindre que l’église de St-Jean-de-Livet ne tombe quelque jour sous la sape.
Cet édifice n’est pas moins ancien que St-Martin-de-la-Lieue, qui l’avoisine. Le plan, les proportions sont identique; l’appareil est aussi semblable : moellon affectant la position du petit appareil romain et la disposition en feuilles de fougère. C’est ce que l’on peut constater au nord et à l’ouest ; car au midi un enduit impénétrable cache sous son épaisseur tout caractère utile. Il y a absence complète de contreforts, et l’on retrouve au chevet et au pignon occidental ces trous triangulaires, déjà vus à St-Martin, qui .existent aussi à Reuilly, dans le département de l’Eure; église que l’on peut considérer comme antérieure au XI° siècle.
Malheureusement aucune des ouvertures primitives n’a été épargnée : toutes les fenêtres sont modernes. La seule porte qui s’ouvre dans le mur méridional de la nef est romane, garnie de deux tores; les chapiteaux des colonnes sont sans sculptures ; un porche de charpente la protège. Dans le chevet était une étroite lancette ogivale, maintenant bouchée ; une autre se voit dans le mur du nord de la nef.
Le clocher, placé sur le pignon occidental, consiste en une pyramide octogone assez élancée, couverte d’ardoises.
L’intérieur n’offre aucun intérêt; la voûte est cintrée; les autels datent du dernier siècle. Deux statues d’évêques, saint Firmin et saint Lubin, peuvent remonter au moyen-âge. La chaire, les fonts, le bénitier sont modernes.
La cloche est ancienne et son inscription mérite être transcrite:
IAY ETE BENIE PAR Me ROBERT PROVOST CURE DE CE LIEU ET NOMMÉE
MARIE JEANNE PAR MONSIEUR JEAN BAPTISTE DAVY BOIS LAURANS SEIGNEUR
ET PATRON HONORAIRE DE CETTE PAROISSE ET DES FIEFS DE QUERVILLE
LA RIVIERE DAUGE DOUVILLE ET PATRON PRESENTATEUR DE LA CHAPELLE
DE Ste BARBE DES BOIS ET NOBLE DAME MARIE ANGÉLIQUE DE MAUDUIT
DE BOIS LAURANS : IACQUES LE FEVRE TRESORIER.
1781.
Le patronage appartenait au Chapitre de Lisieux, par suite de la donation qui lui avait été faite par Guillaume de Querville, prêtre, ratifiée, en 1204, par Guillaume de Mailloc, suzerain de Livet.
La chapelle de Ste-Barbe-des-Bois, mentionnée dans l’inscription de la cloche, existe encore. Elle est située sur les bruyères de Glos, à l’extrémité de la paroisse. Construite en blocage avec angles en pierre, et mesurant environ 30 pieds de long sur 15 de large, elle date tout au plus de la fin du XVIe siècle. Les ouvertures ont été refaites sous le règne de Louis XV. Le chevet est pentagonal. A usage d’étable, il ne reste rien du mobilier. La voûte est en merrain. Le clocher n’existe plus.
Avant la Révolution, on y disait la messe tous les dimanches, et il se tenait une sorte de marché sur une vaste friche qui borde son enclos.
Il est bon d’observer qu’elle est tout près de l’ancien chemin de Lisieux au Sap.
Manoir.
Le manoir de St-Jean, situé au-dessous de l’église, dans la vallée, appartenait à la même classe que celui de St-Hippolyte, mais n’en eut jamais l’importance. La maison manable est détruite. Le colombier existe encore ; il est hexagonal, en bois, et son toit est surmonté d’un reste d’épi en terre cuite.
En 1463, la terre de St-Jean-de-Livet appartenait à Jacques Labbey, seigneur d’Écots, Auvillers, Beauffy, Héroussart
et St-Jean-de-Livet; il était petit-fils de l’écuyer du connétable Du Guesclin. Il comparut, en 1469, aux montres de la noblesse du bailliage d’Évreux. En 1540, la famille Labbey possédait encore cette terre.
Au commencement du XVIIIe siècle, elle était passée à une autre famille. Les registres de l’église de la pommeraye nous apprennent qu’on y inhuma, le 29 août 1724, noble homme messire Gabriel de Coustin, sieur de Beaurepos et seigneur de St-Jean-de-Livet, âgé de 36 ans environ. Je n’ai retrouvé ce nom nulle part ailleurs.
La cloche nous parle, à son tour, de Jean-Baptiste Davy de Boislaurans. De plus amples détails seront donnés sur cette
famille, à l’occasion du fief de Querville, situé à Prêtreville.
St-Jean-de-Livet faisait partie de l’élection de Lisieux, sergenterie de Moyaux ; on y comptait 39 feux, c’est-à-dire
195 habitants. La population a peu varié : on compte encore 181 habitants.
Lorsqu’au siècle dernier Arcisse de CAUMONT écrivait sa Statistique monumentale, il redoutait de voir un jour l’église de cette commune « disparaître sous la sape ».
Est-ce en raison de l’intérêt qu’il y portait, mais force nous est de constater cent trente ans plus tard que les édiles de Saint-Jean ont pris conscience de leur patrimoine et consacrent tous leurs soins à sa conservation et sa mise en valeur.
Partie d’un domaine beaucoup plus grand qui englobait sans doute Saint-Germain et Saint-Jean, cette paroisse n’eut jamais une bien grande importance et ne posséda jamais de bourg. Située en bordure d’une de ces « routes martiniennes [1], elle est accolée à un manoir dont subsiste un petit colombier octogonal en pan de bois et un bâtiment.
DESCRIPTION
Depuis fort longtemps, la modeste église de Saint-Jean-de-Livet, l’une des plus petites du Pays d’Auge, avait retenu l’attention des archéologues. Voici la note d’Arcisse de CAUMONT:
A ces remarques toujours pertinentes, ajoutons quelques précisions. En effet, si l’on peut faire de nombreux rapprochements avec l’église de Saint-Martin-de-la-Lieue, les dimensions au sol et l’élévation, par contre, sont bien moindre ici. La disparition en quelques endroits de l’enduit sur le mur Sud, a fait apparaître les traces de l’appareillage antique et entre autres une petite pierre triangulaire qui laisse à supposer que des ouvertures du type de celle relevées sur le chevet, pouvaient exister également sur ce mur.
Quant à la charpente, elle se rattache à la technique du « chevron porteur » [2] étudiée par François COTTIN pour l’église de Sainte-Marie-aux-Anglais et relativement fréquente sur nos églises rurales puisque l’on retrouve le même système sur l’église toute proche de Prêtreville, de la Pommeraye – Voir notre étude sur cette église avec l’usage des charpentes mixtes chevrons porteurs et fermes et l’emploi systématique de la « ferme ».
Le « porche aux lecturés », ils deviennent bien rares de nos jours, remonte semble-t-il au XVIe siècle.
Enfin, cette église conserve un très intéressant mobilier cultuel et une statuaire, en grande partie des XVIe et XVIIe siècles, l’un et l’autre classés, homogène et miraculeusement conservés qui mériteraient, à eux seuls, une étude sérieuse.
3 – Archives ShL:
Notes de Charles VASSEUR.« Doyenné de Livarot » :
21 – SAINT JEAN DE LIVET – St Joannus de Liveto
Voir :
– Ferrière – Mémoires des Antiquaires de Normandie tome XXVI p.251-315-317
– Extraits de la Ste Historique de Lisieux
– Formeville II p.106, 115, et p.331 n°1
– Hippeau Gouvernement de Normandie VIII p.312.
– Election de Lisieux sergenterie de Moyaux 39 feux
– Patronage:
16e Dominus de Poix
18e Chapitre de Lisieux
– Curés:
Hébert 1764-1774
Prévost 1774-1787
– En 1204 le patronage de cette église fut vendu à Guillaume de Criqueville qui le donna au Chapitre dans le courant de la même année. Cette donation fur approuvée par Guillaume Maloc, seigneur du lieu.
– Description de l’église du 8 août 1853
– Description de la cloche
J’ai été bénie par Messire Robert Provost, curé de ce lieu et nommée Marie Jeanne par Monsieur Jean Baptiste Davy Boislaurans, seigneur et patron honoraire de cette paroisse et des fiefs de Querville, La Rivière d’Auge, Douville, et patron présentateur de la Chapelle Ste Barbe des Bois, et Noble Dame Marie Angélique de Mauduit de Boislaurens. Jacques le Fèvre, trésorier – 1781-
– A l’extrémité de la paroisse, sur les hauteurs qui joignent les bruyères de Glos était une chapelle actuellement à usage de bâtiment rural, elle appartenait au style ogival de la dernière époque avec corniche en doucine. Le chevet était pentagonal. Elle était orientée. Les voûtes sont en merrain avec entraits et poinçons. Le clocher n’existe plus. Elle a environ 30 pieds sur 15.
On y venait dire la messe le dimanche et s’y tenait un marché, elle était sous l’invocation de Ste Barbe. Avant le Révolution le seigneur de Livet en était patron présentateur.
– Description détaillée de la chapelle Ste Barbe du 2 avril 1856.
– Texte imprimé du curé Leroux pour solliciter des offrandes pour la réparation de l’église.
– Normand du 21 mai 1864 – Bénédiction d’un calvaire.
– Le manoir tout proche de l’église parut avoir eu une certaine importance.
Le corps principal a été démoli et remplacé par une maison couverte en ardoises.
Les bâtiments ruraux qui restent n’offrent pas d’intérêt ; le colombier seul est remarquable ; Il est hexagone avec toit également hexagone, surmonté d’un fragment d’épi. Construit en bois.
– Monstres de la Noblesse du Bailliage d’Evreux
Jaquet Labbé, seigneur de St….. de Livet, Lombellon et Bouessy se présenta en habillement d’homme d’armes.
– Recherche de Montfaut
Non nobles en ladite élection de Lisieux, sergenterie de Moyaux.
Jacques Labbey, à St Jean de Livet.
Ce Jacques Labbey était seigneur d’Ecos, d’Auvillers, assis à Hotot, de Beaufy, de Héroussart, de St Jean de Livet. Il continue à jouir de la noblesse sans aucun trouble. Il était fils de Etienne et de Marguerite de Buhot, fille de Jean, écuyer, seigneur de Boessay. Etienne était le second fils de Raoul et de Raoulette Vatier. Son père avait servi sous du Guesclin comme écuyer du connétable.
– Louis Gaillard, curé de St Jean de Livet :… d’azur au faucon les ailes étendues d’or, portant des grelots d’argent, liés de même. (d’Hozier 176)
– Recherche des Nobles de l’élection de Lisieux 1540
Etienne l’Abbé, seigneur dudit lieu, Jean l’Abbé, seigneur de Héroussart, et Jacques l’Abbé, seigneur de Beaufy ont dit être procréés de noblesse ancienne et que Pierre l’Abbé était leur bisaïeul, personne noble marié à Dame Marguerite de Buhot, vivant en l’an 1430 duquel ils ont fourni être procréés et descendus.
Claude et Grégoire dits l’Abbé, frères, sieurs du Boch, enfants du défunt Richard l’Abbé, seigneur du Fay, Yves l’Abbé et Nicolas l’Abbé ont dit qu’ils sont descendus de la même souche que les susdits.
– Archives du Calvados, Paroisse de St Jean de Livet n°6
Guillaume de Mailloc principal seigneur du domaine de Livet, ratifie en 1204, la vente du patronage de l’église que Bartholomé de Fenouvres, son homme, venait de faire à Guillaume de Kerqueville, prêtre, et la donation que ce dernier en a faite au Chapitre de Lisieux.
– Registre d’inhumations de la paroisse de la Pommeraye de l’an 1724.
Le corps de Noble Homme Messire Gabriel de Coustin, sieur de Beaurepos, seigneur de St Jean de Livet, âgé de 36 ans environ, a été inhumé dans cette église par nous prêtre curé de ce lieu le 29e jour d’août an que dessus en la présence de Jean Davi et Jean Baptiste Adam de la Pommeraye, témoins.
(Jean Davi – JB Adam- J Gravey – Archives de St Désir)
Précis pour le sieur Jacques Jean Davy, en son nom et comme tuteur de la fille mineure du feu sieur Louis Jacques Davy, son frère, et encore comme tuteur des enfants mineurs de feu Jacques Philippe Auguste Davy, seigneur de Bois-Laurent, tous cohéritiers aux propres paternels de feu François Guillaume Jouan, écuyer, seigneur d’Epouville, appelant contre les sieurs de Hurel, de Bellemare de St Cyr, et consorts, aussi héritiers du seigneur d’Epouville, quant aux propres venants de Dame Louis Desperiers, son aïeule..
– Renseignements généalogiques 35 pages Rouen, Vve Besangue 1767.
(communiqué par Pannier 9 novembre 1869)
Achat du 11-02-2003. Lot n° 7
83 / Saint-Jean-de-Livet (Calvados). 1) Transport de rente par les époux Rioult au sieur Bihorel, 1828 ; 2) titre nouvel par Jeanne-Françoise Armenoult, épouse Dubois au profit de Jeanne-Catherine Le Bas, épouse Rioult, 1826. 2 pièces papier, 8 pages, 1826-1828.
Lot n° 18.
55 / Saint-Jean-de-Livet (canton de Lisieux, Calvados). Famille Bihorel, 1756-1847. 1 pièce parchemin, 9 pièces papier. Quittance, donation entre vifs, partage, titres de rentes…
[1] Voir à ce sujet Jean FOURNEE, Le culte populaire de Saint Martin en Normandie « .
[2] A ce sujet, voir: Jean-Louis TAUPIN, La restauration des charpentes anciennes dans Compte-rendu synthétique du Stage « Charpentes et constructions en pans de bois » – Rouen 7-9 décembre 1988, multig. 21 x 30, p. 6.
[3] B.N. ms. 22.612, p. 62.