NOTES sur:
A – RUMESNIL
B – SAINT GILLES DE LIVET
C – GROSEILLERS Les
La commune actuelle de Rumesnil a été constituée par la réunion des communes de Rumesnil, Les Groseillers et Saint-Gilles-de-Livet, qui formaient chacune avant 1790 une paroisse et communauté (Ordonnance du 7 avril 1840)
1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.
A – RUMESNIL
1 – Bibliographie:
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, pages 179, 181,
DETERVILLE Philippe, Le Canton et son patrimoine dans Guide de Pays du Canton de Cambremer, Cambremer, Association pour le développement et la Promotion du Canton de Cambremer, 1992 (Caen, A.L.B.M.T.), pp. 23-34
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados page 537.
Eglise, Jacques HENRY, Sous la ramure des pommiers en fleurs. 1983, p.78-80, ill.
Voir fichier FONDS CARTULAIRES année 1350
IMPEY Edward, Seigneurial Domestic Architecture in Normandy, 1050-1350dans MEIRION-JONES Gwyn et JONES Micha‰l dir. Manorial Domestic Buildings in England and Northern France, Londres, 1993, pp. 82-120,ill.
Briquebec, Beaumont-le-Richard, Ticheville, Cernay
Rumesnil, Le Manoir des Groseilliers, CDMPA, pp. 246-248; bâtiments en T, l’un XVIe l’autre XVIIe-XVIIIe siècle alège … croix de Saint-André pattée
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHÉOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 171.
POUGHEOL Jacques et RAULT Fernand, Promenade artistique dans le canton de Cambremer – Formentin in Canton de Cambremer, Art de Basse-Normandie, Numéro spécial, N° 42 (1967) p. 70
« Le Manoir de Saint-Gilles-de-Livet conserve un joli bâtiment en colombage appelé « Grange aux dîmes »,
Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados
2 – Pièces Justificatives:
Noms cités :
Robertus III abbé du Val Richer (1366)
Girardum de Tournebu
Johannam de Brucourt
Louis de Mailly, seigneur de Rumesnil
G. de Brucourt
3 – Archives ShL:
Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEAUMONT – 14
Sous l’invocation de Saint Pierre
Noms des curés :
de la Hayes (1764-1774)
le Danois (1781-1787)
B – SAINT GILLES DE LIVET
Rattaché à RUMESNIL
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Livet, ecclesia Sancti Egidui de Liveto.
L’église de Livet est, comme un grand nombre de celles du Pays-d’Auge, difficile à dater, par la raison que l’appareil assez régulier, mais repris dans quelques parties, n’offre pas de caractères suffisamment indicatifs d’une époque particulière.
Les fenêtres de la nef ont toutes été refaites de forme carrée.
Le choeur paraît du XVIe. siècle, à en juger par ses ouvertures en accolade ; mais il est possible que les murs soient plus anciens. Des contreforts garnissent le chevet.
La tour, en bois, se termine en flèche aiguë comme la plupart des églises de la contrée ; elle est couverte d’ardoise.
Un if magnifique existe dans le cimetière.
L’église de Livet est sous l’invocation de saint Gilles.
Les pouillés indiquent ce patronage comme appartenant à l’abbé du Val-Richer. Cependant il existe aux archives du Calvados, deux pièces qui ne semblent pas confirmer cette assertion.
La première est une ratification, du 25 février 1389, d’une sentence arbitrale rendue entre l’évêque de Lisieux et dame Philippe Bertran, dame de Rays et Roncheville, relativement à la nomination à la cure de St.-Gilles de Livet.
La seconde est la sentence arbitrale elle-même, qui maintient Me. Jean de Launay, prêtre, nommé par l’évêque à la cure de St.-Gilles.
L’église de Livet est aujourd’hui une propriété particulière: Mme. veuve Brion l’a achetée de la commune et la fait entretenir. La paroisse est réunie à Rumesnil.
St.-Gilles de Livet faisait partie de l’élection de Pontl’Évêque,
sergenterie de Cambremer. On y comptait 2 feux privilégiés et 10 feux taillables,
– Sous l’invocation de Saint Gilles
– Noms des curés:
Sevestre 1764
Rozey 1772-1787
– Ratification de 1389 d’une sentence arbitrée rendue entre l’évêque de Lisieux et Dame Philippe Bertran,dame de Rays et Roncheville pour la nomination du curé de Saint Gilles de Livet.
C – LES GROSEILLERS
les Groseilliers, prieuré diocèse de Lisieux, auj.Bayeux, comm. Rumesnil, cant. Cambremer, arrond. Pont-1’Évêque, Calvados; sur le Doigt et un autre affluent de la Dives.
LONGNON, II, 257.
Prieuré des Groseilliers situé à Rumesnil, encore existant avec jardins entourés de douves et cour d’honneur a vendre par adjudication à Cambremer en 1857*
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Il ne reste plus de traces de l’église des Groseilliers, démolie depuis long-temps déjà : la paroisse est réunie à Rumesnil.
Cette église était sous l’invocation de Notre-Dame. L’abbé de Villedieu nommait à la cure.
On comptait aux Groseilliers 4 feux privilégiés et 7 feux taillables.
Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
RUMESNIL ET LES GROISELIERS.
255. Thibaud du Bois a fourni avec Ursin du Bois , Sr. du Vieil-Conches en la parroisse de Victot, de cette sergenterie, n°. 248.
– Insinuations
1364.
En 1364, Robert de Brucourt, évêque d’Evreux, donna à l’abbaye du Val-Richer la terre de Rumesnil et cette donation fut ratifiée par Jean de Brucourt, frère aîné dudit évêque, ainsi que par Jeanne de Brucourt, femme de Gérard de Tournebu, seigneur d’Auvillars (G. Dupont, Histoire de l’abbaye du Val-Richer, p. 128, et Ch. Fierville, Histoire de la Maison de Tournebu dans MSAN, XXVI, p. 211).
= Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de Gautier du Bois, vicomte d’Auge pour la Saint-Michel 1312 in Mélanges publiés par la Société de l’Histoire de Normandie, 15e série, p. 35.
c. 1350
Patronages appartenant à la famille Bertran et à quelques autres familles peut-être alliées:
– Rumesnil, G. de Brucourt (p. 258)
= LONGNON Auguste, Pouillés de la province de Rouen, Paris, Imprimerie nationale, 1903, In-4°, LXXV-600 p.
1573, 10 novembre – Lisieux
Accord entre Nicole Bynet, curé de Rumesnil, et Jacques et Denis Hastemelle, au sujet d’un mur mitoyen entre leurs maisons, rue d’Orbiquet, à Lisieux
= Arch. SHL. 9 FB. – 1 – LISIEUX – 3.13
1750 – Archives SHL. 1F381 :
14 janvier 1750 : Jean Villemin de Rumesnil reconnaît avoir reçu de Guillaume François Delavigne de Cambremer la somme de 48 livres.
Emplacement supposé de l’église détruite: