NOTES sur REUX – 14534
de Rotis – de Ratis
1 – Bibliographie
2 – Pièces Justificatives
3 – Fonds ShL
4 – Historique.
1 – Bibliographie :
BILLY Jacques, Haras et élevages de Normandie, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1984, 319 p., ill.
BUREAU Dr Jean, « L’histoire monumentale de Pont-L’Evêque et de ses environs », Art de Basse-Normandie, n° spécial 10, Eté,pp. 3-29
Les Monuments Religieux, les maisons à pans de bois et les Hôtels de pierre. Les Prieurés: Beaumont-en-Auge, Saint-Himer. Châteaux des environs: Hébertot, Gassart, Reux, Le Breuil-en-Auge, Glatigny. à Tourgéville.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 217.
CHAPPET Alain : Avec ceux de Lisieux et alentours dans les Armées de premier Empire ; BSHL N°55, Décembre 2003 ( Jean-Charles DUBOIS )
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados page 1301.
DANDURANT Michel, Reux dans 145e Congrès de l’Association normande… », AAN, 1987 ( 1988), pp. 3-54.
DETERVILLE Philippe, Reux. Le château de Reux dans Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé-sur-Noireau, 1989, pp. 142-147
FOURNEE Dr Jean, « Reux, église », AAN, 145, 1987 (1988), pp. 44
FOURNEE Dr Jean, « Eglise du prieuré de Beaumont-en-Auge; Saint-André-d’Hébertot; Eglise de Gonneville-sur-Honfleur; Eglise de Saint-Martin-aux-Chartrains; Eglise de Saint-Pierre-Azif; Eglise de Reux; L’église de Saint-Etienne-la-Thillaye; Eglise de Pierrefitte-en-Auge; Formentin: églises de Saint-Martin et de Sainte-Eugène ».
FORMEVILLE Henri de, Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, I, lxvj-lxvij.
= dans le Pouillé du XVIe siècle: « capella fundata in castro de Rotis »
p. lxiij
Au XIIe siècle, Rob. de ROTIS (cartulaire de Troarn, nø 322). En 1309, Richard de Ratis, armiger, filius seu heres Hervei Ratis, militis. Dans le même acte, la paroisse est appelée S. Stephanus de ROTIS. (Voyez le cartulaire de Saint-Ymer, ch. XLVI). Il y avait alors dans la commune, un moulin de RICINEVYELLE (Richefontaine). Decimas… et de Rotis … (charte de 1221, vidimée en 1302)
De Radulfus de Rotis XL s. pro concordis ³ – X s. pro diffortiato ³ 96.
Tome II
ROLE DES FIEFS de la VICOMTE D’AUGE
1620-1640
p. 359
Sergenterie de HONFLEUR
Pour le traict de Touques
Le fief de Reux, quart de fief assis en la paroisse de Reux, possédé par Messire Laurence Marc, écuyer, conseiller du Roi en sa cour des aides de Normandie.
= Henri de FORMEVILLE, Rôle des fiefs de la Vicomté d’Auge. 1620 1640 dans Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, t. II.
GUIDECOQ Paul, « Les baillis de Bonneville-sur-Touques et la forêt », PAR ? 43, N° 3, mars 1993, pp. 3-17.
p. 4
» … Roesia Troussebout épousa Everard de Ros. Lui-même mourut peu avant 1184, elle en 1185. Deux fils leur sont connus dont Robert, l’aîné, auquel nous nous intéresserons sous le nom moderne de Robert de Reux.
p. 6
» En 1195, donc, Robert de Reux, le petit-fils de Guillaume Troussebout, est bailli de Bonneville-sur Touques et tient de plus pour 160 livres de ferme annuelle, la vicomté du lieu.
« Il vient de succéder au premier bailli de Bonneville signalé, Guillaume de Blosseville. Depuis quatre ans il est entré en possession des biens anglais hérités de ses parents et recueilli comme aîné, la majeure partie des terres de son oncle, décédé, Robert Troussebout.
« Un événement bien connu va soudain briser cette ascension prometteuse.
Le Roi de France, Philippe-Auguste envahit la Normandie en 1196. Richard Cœur-de-Lion réussit à le repousser et fait prisonnier Hugues de Chaumont, chevalier favori du roi de France. Le captif est remis à Robert de Reux, lequel le confie à la garde de Guillaume de l’Epinay, au château de Bonneville-sur-Touques.
« Or, une nuit, par dessus le mur, le prisonnier s’échappa. Colère de Richard Cœur-de-Lion ! Le roi fit pendre Guillaume de l’Epinay, qu’aurait soudoyé le captif, fit incarcérer le bailli, Robert de Reux jusqu’au paiement d’une rançon de mille deux cents marcs tandis que les biens de ce dernier étaient saisis temporairement et de hauts barons, tels le chambellan de Tancarville et Robert Mallet, tenus à garantir le règlement. La baillie de Bonneville fut mise en la garde d’un « forestier », Philippe Mimican.
« Mais voici qu’au printemps 1199, Richard Cœur-de-Lion disparaît, tué à la bataille de Chalus, en Limousin en assiégeant le château d’un vassal rebelle, le vicomte de Limoges.
« Le dernier fils d’Henri Plantagenêt, Jean sans Terre, monte sur le trône.
« Le bailli de Bonneville rentra en grâce près du nouveau souverain qui rendit visite au château de Bonneville dès le 5 juillet 1199.
« … En mai 1203, Hugues de Gournay et Pierre de Meulan livrent aux français la haute vallée de la Risle. Dès lors, assiégé, méfiant comme l’animal qui soupçonne la poursuite, le roi d’Angleterre erre dans notre région. » Mais ne croyez pas qu’il suivit le droit chemin: il avait trop peur des « tournées »(partisans de Philippe-Auguste) .Quand il quittait Verneuil, il passait par Laigle, ou Breteuil, par Lisieux, par Caen, par Bonneville, pour aller à Rouen » (Guillaume Le Maréchal, traduction de Paul Meyer, tome III.).
« Il songe à fortifier un réduit défensif en Basse-Normandie où la baillie forestière de Bonneville lui semble offrit=r un site possible de résistance. Robert de Reux apparaît dans ses mandements: dès juin 1202 il lui a demandé de saisir et d’incorporer dans sa baillie les biens de Notre-Dame de Chartres à Roncheville (Saint-Martin-aux-Chartrains), Englesqueville et alentours. Il fait fortifier l’année suivante Trianon, que nous nommons Malmains dont les ruines se dressent toujours dans la forêt (Dans les murs faits de moellons noyés dans le mortier on relève la trace profonde de poutres de bois, posées longitudinalement, poutres disparues qui assuraient la rigidité: technique courante à l’époque.). Il eut mieux fait de fortifier Beaumont-le-Roger, Brionne ou Montfort » pense son brave Guillaume le Maréchal.
« Jean sans Terre séjourne à Trianon le 22 août; le lendemain il est en son manoir d’Hébertot, revient quelques jours plus tard à Bonneville, fait don à « son estimé et fidèle Robert de Reux (Dedimus dilecto et fideli nostro Roberto de Ros » ,MSAN, XV, p. 125.) d’un domaine agricole.Il revient le 9 octobre et y commande sans doute de nouveaux travaux défensifs en ses bois puisqu’il s’inquiète le 29 du même mois du règlement de ceux-ci ( idem, p. 127.) Quinze jours plus tard, le voici de nouveau à Bonneville où, dit Guillaume le Maréchal » il alla coucher dans le château non pas dans le village, car il redoutait une trahison. On l’avait en effet averti que la plupart de ses barons s’étaient engagés par serment à le livrer au roi de France ».
« Ce fut son dernier séjour. N’ayant plus ni subsides, ni troupes, le roi d’Angleterre, à Domfront, ordonne que soient confiées à son toujours fidèle Robert de Reux, bailli de Bonneville, les demeures royales d’Hébertot et Trianon ainsi que la forêt (Idem, p. 128). Il séjourne quelques jours encore vers Cherbourg puis, en compagnie de sa chère Isabelle d’Angoulême, le 5 décembre 1203, s’embarque à Harfleur pour l’Angleterre.
Trois mois encore le château gaillard résista, puis Philippe-Auguste put achever sa conquête.
p. 13
a) Le « Clos de Beauvoir », au lieu-dit « les Beauvais », à l’est de la chapelle Saint-Philbert: le voyageur venant de Touques par Bonneville, sortant du bois à la chapelle, découvrait soudain sur sa droite l’étendue claire des blés et herbages, paysage désencombré, un « beauvoir » ou « beauvais ». Point de passage oblige, Saint-Philbert marquait le mi-parcours forestier (Le chapelain de Saint-Philbert, d’après le règlement de 1350 ‘Arch. nat. R4 1108.) devait faire sonner la cloche « chacune nuit suffisamment pour ceux qui se pouvaient égarer en la forêt ».)
b) Le » Clos au baillif », le nom précise bien la dépendance primitive envers le bailli. La vois de service subsiste toujours en impasse.
» Ces deux clos formèrent la « Fieffe de Mellemont », la famille de Mellemont ayant succédé à celle de Reux (Roes) dans ses possessions sur la basse-Risle (CHARPILLON,Dictionnaire, , I, p. 147; POREE,Histoire de l’abbaye du Bec, p. 344. Robert de Reux confirma en 1194 la donation de l’église de Neuville-sur-Authou, dont Guillaume Troussebout eut la présentation, nous l’avons vu. Registre du Trésor des Chartes nø 1345. juin 1331, Jean de Mellemont est autorisé à unir à son « fief Roies » des moulins situés au-dessus de Pont-Audemer, etc.) Les deux essarts devaient au duc chaque année « un chapeau de roses, redevance symbolique que complétaient des obligations dont nous découvrons l’existence dans le rôle de l’échiquier de 1198: à cause de son fief, Robert de Reux était tenu de faire et entretenir le pont sur le douet Lambert. Il s’agit là du ruisselet naissant au Vi-Lambert, lieu dit que nous avons déjà mentionné. Ce pont permettait donc, dès cette époque le passage du chemin de Pont-l’Evêque – Honfleur.
c) La » Terre de Reux » appelée au XVe siècle « terre à l’oir de Reux »; située à l’est du clos au baillif, ses tenants en furent une autre branche de la même famille, les seigneurs de Reux près Pont-l’Evêque: Geoffroy de Roes puis Renault de Reux à la fin du XIVe siècle (Au XVe siècle Hélix Muldrac, prêtre, seigneur de Reux est leur successeur (Arch. Calvados A 280)).
LE COURT Henry, Le Château de Reux in La Normandie monumentale et pittoresque – Calvados, Le Havre, 1895, t. II, p. 198
LE COURT Henry, « Reux en Auge et ses seigneurs », BSHL, N° 17, 1909, pp. 27-33
MANCEL Georges, Arrondissement de Pont-L’Evêque dans La Normandie Illustrée. Monuments, sites et costumes… du Calvados, Nantes, Charpentier, 2 vol. 1852, 340 x 475; t. II, pp. 52-58
Honfleur, Criquebeuf, Pennedepie, Saint-Gatien,
« Tout près de Pont-L’Evêque, on voit encore le château de Reux, construction de la fin du XVIe siècle, dont les solides murailles entourées de fossés et l’aspect sombre rappellent l’esprit méfiant des vieilles races féodales… »
A. de M. (Amable de Montaiglon), Palissy est-il venu en Normandie et y-a-t-il séjourné ? dans Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux, 1886, 19e année, col. 432.
copie texte
PALISSY Bernard, Oeuvres publiées par GOBET, Paris, 1777, p. LXIII,
= Signale la présence selon une information de M. de LAURAGAIS, d’une oeuvre de Palissy au Château de Reux.
RIDEL, Palissy est-il venu en Normandie ? dans L’Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux, 1886, 19e année, col. 326.
copie
Palissy est-il venu en Normandie et y a-t-il séjourné ?
» Le passage de Bernard Palissy en Normandie ne peut être mis en doute. Il y vint quand il parcourut, ouvrier du Tour de France, la plus grande partie du royaume, notamment les Ardennes, la Bourgogne, la Picardie. Il signale en Normandie le mauvais état des citernes, et raconte l’industrieuse prévoyance d’un père de famille normand qui, trouvant un jour dans un fossé une matière blanche dont la coloration lui parut singulière, en emplit son chapeau, l’apporta dans son champ et s’aperçut qu’à l’endroit où il l’avait répandue, le blé poussait plus dru qu’ailleurs. La marne était reconnue en Normandie (Voir Palissy, par M. Louis Audiat, p. 299.). Quand à son séjour, quant aux établissements qu’il y aurait pu faire, ou même ceux qu’il y aurait pu voir, c’est autre chose. Les érudits locaux sont plus compétents pour répondre à cette question
» Gobet dit bien dans son édition de Palissy, 1777, p. LXIII, d’après un renseignement verbal de M. de Lauragais que le « château de Reux, en Normandie, près de la ville de Pont-l’Evêque, était orné de la belle faïence de Palissy; mais pour établir que l’artiste ait été en Normandie, il faudrait des preuves formelles et documentaires qui n’ont pas encore été produites. Dans ses œuvres, Palissy parle d’un certain nombre de noms de lieu; en dehors de ceux des provinces de l’Ouest, il n’est question que du Midi, des environs de Paris, de la Lorraine et des Ardennes. Ce n’est qu’une raison négative; mais jusqu’à preuve du contraire, elle est fort considérable d’autant plus qu’on a fréquemment tort de tout mettre sur le compte d’un seul homme. Il y a eu au seizième siècle d’autres centres de poterie que la Saintonge et d’autres potiers que Palissy, avant lui et de son temps. Les potiers et poteries de la Vallée d’Auge doivent plus naturellement sortir, comme élèves ou comme émules, du centre rouennais, teinté d’imitation italienne.
« Quelques uns des collaborateurs de l’ Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux, pourraient-ils me donner quelques notes basées sur des documents établissant la présence en Normandie de Palissy, notamment dans le Pays situé entre Pont-l’Evêque et Lisieux, que l’on nomme la Vallée d’Auge, et où existait autrefois une grande quantité de fours de potiers situés communes de Manerbe et du Pré-d’Auge.
« Depuis trente ans, ayant pu recueillir une des plus complètes et des plus rares collections d’objets en terre émaillée de cette région, j’ai toujours pensé que ce grand céramiste n’avait pas été sans venir visiter notre pays qui déjà aux XIIIe et XIVe siècles produisait des poteries artistiques, ce qui appui fortement mon hypothèse de la venue de Bernard Palissy dans nos contrées, c’est non seulement la richesse d’ornementation en beauté des émaux et la diversité des couleurs dont ces poteries étaient dotées et qui arrivèrent à leur apogée vers le milieu du XVIe siècle, alors que ce grand potier était en plein talent; mais encore une légende qui dit que cet artiste est venu avec ses fils aux château de Reus près Pont-l’Evêque pendant un certain temps, et qu’il orna de ses figulines et la cour d’honneur et le parc.
RIDEL
(Vimoutiers-en-Auge)
=Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux, 1886, 19e année, col. 326.
A. de M.
(Amable de Montaignon).
=Intermédiaire des Chercheurs et des Curieux, 1886, 19e année, col. 432.
Bernard PALISSY, Oeuvres publiées par GOBET, Paris, 1777, p. LXIII,
= Signale la présence selon une information de M. de LAURAGAIS, d’une œuvre de Palissy au Château de Reux.
Madame de STAAL de LAUNAY, Mémoires, 1755
Cf. dans les Archives Le COURT (aux A.D. 14 ?) L’Etat du décret de la terre et châtellenie de Reux, en 1641
Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Reux, Rotoe, ecclesia de Rôtis.
L église de Reux doit appartenir, en grande partie, à la fin du XVe. siècle et au XVIe.
La nef montre d’abord un portail du XVIe. siècle ( probablement de la seconde moitié) décoré de colonnes, et une porte dont les panneaux accusent aussi le style de la Renaissance.
La nef est éclairée, du côté du sud, par deux fenêtres ogivales à deux baies, à moulures prismatiques. Du côté du nord, un collatéral autrefois éclairé par de petites fenêtres du XVIe. siècle qui ont été bouchées, communique avec la nef au moyen de quatre arcades portées sur des colonnes monocylindriques.
Le choeur, en retrait sur la nef, appartient au XVIe. siècle et est éclairé, du côté du sud, par deux fenêtres assez grandes, en regard desquelles, du côté du nord, on ne trouve que d’étroites ouvertures carrées, longues, tréflées au sommet.
Le choeur, qui se termine en pans coupés, est voûté en pierre avec arceaux prismatiques, au lieu que la nef n’a qu’un lambris en bois.
La partie la plus ancienne de l’église est la tour, appliquée contre le mur méridional, à raz de la façade : elle est carrée, et les ouvertures qu’on y voit, aussi bien que les modillons qui décorent la corniche, annoncent l’époque de transition ; c’est une tour qui a des rapports de forme et de style avec d’autres tours que nous avons précédemment décrites ; elle se termine par une pyramide en charpente.
L’escalier forme une espèce de tour cylindrique accolée au carré de la tour.
Deux autels sont placés entre le choeur et la nef, près de l’arc triomphal. Le tableau qui orne le retable de l’autel du nord est regardé comme une bonne peinture : c’est une figure de la Vierge et de l’Enfant-Jésus.
Les fonts baptismaux sont de forme cylindrique, d’une seule pierre.
L’église de Reux est sous l’invocation de saint Étienne, le seigneur nommait à la cure.
Nous voyons par le pouillé que, du XIVe. au XVIe. siècle, la seigneurie de Reux appartenait à une famille de Chambellenc.
Il a existé à Reux un temple protestant dont on montre la place.
Château.
— Le château de Reux se trouve à 1 kilomètre au nord-ouest de l’église.
11 y avait 3 feux privilégiés et 60 feux taillables à Reux.
2 – Pièces Justificatives.
1221
Robert Bertran confirme à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen les donations que Robert le Tort et Suzanne, femme de celui-ci, avaient faites pour doter le prieuré de Notre-Dame-de-Beaumont-en-Auge.
dont Reux.
=¸ EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°19, pp. 205-207
+ IND. AD 76 14 H 797 (1680) A revoir !!!!!
1255
Confirmation par Robert Bertran des biens appartenant à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen. (ce qui n’apparaît pas dans celle de 1221 est souligné)
=¸ EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°33, pp. 220-224,
+ Léopold DELISLE, Cartulaires de Briquebec, (n° 6 et 127)
1312 :
(43) D’uns esperons de fer délessiés au rey par Gieffroy de Roes que Jehan Le Flament tient, pour tout l’an. viij d (La famille noble de Reux a possédé un fief noble de ce nom, dans la sergenterie de Pont-L’Evêque jusqu’à la fin du XVIe siècle (Aveux au roi par Renaut de Reux en 1375 et 1386. Arch. nat. P 2771 ).
= Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de Gautier du Bois, vicomte d’Auge pour la Saint-Michel 1312 in Mélanges publiés par la Société de l’Histoire de Normandie, 15e série, p. 35.
1412, 10 mars – Lisieux
Information de Côme de Bavery, lieutenant de Jacques Poingnant, vicomte d’Orbec, pour la mise hors de garde noble de Jean de Bellemare, écuyer, né en mai 1391, et de Jeanne de la Quèze, qui est en la garde du roi à cause des fiefs de Bosguérard (Bosguérard-de-Marcouville), de Conches, au Thuit-Signol, de la Quèze et de Reux, à Duranville.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, p. 61
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 33.
1465, 29 février
Eliz de Murdrac, prêtre, seigneur de Reux, pour lui et son frère Jean de « Murdrac » donne quittance à Gilles Grieu, naguères commis de la vic. d’Auge de la somme de 200 l. t. représentant les revenus de la terre de Reux lorsqu’elle fut mise en la main du Roi. Sur ces 200 l.t. 100 sont imputées sur le compte de Saint-Michel 1457 de Pierre Courtois, vic. d’Auge et les 100 autres sur le compte de Saint-Michel 1458 de Pierre Feularde, son successeur.
Acte de Colin Rogeron, tab. à l’Hôtellerie pour la sergenterie de Moyaux et de son adjoint, Ernoult de Bavery.
= Bibl. mun. de Rouen. Y 29, t. II, n° 25
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, 3-4, p. 18, n° 660
1515-1768.- Reux
Chartrier de Reux
Famille
Carbonnel de Reux ( 1515, 3 pièces )
du Saussey de Reux (1577-1681, 5 pièces )
Ventes des du Saussey ( 1590-1641, 23 pièces : de Gillain de Boisguillaume, de Bouquetot ; de Longaunay de Franqueville )
Décret de la chatellenie de Reux ( 1631-1643, 9 pièces )
Marc de la Ferté. Titres d’acquêts et de propriété à Reux (1638-1742, 21 pièces )
Divers : épaves, 1544, 1770, 15 pièces
= AD 14 – Legs Engelhard. F 5561 ( liasse 102 pièces )
1620 – 1640
ROLE des FIEFS de la VICOMTE d’AUGE
Sergenterie de HONFLEUR
Pour le traict de Touques
Le fief de Reux, quart de fief assis en la paroisse de Reux, possédé par Messire Laurence Marc, écuyer, conseiller du Roi en sa cour des aides de Normandie.
= Henri de FORMEVILLE, Rôle des fiefs de la Vicomté d’Auge. 1620-1640 dans Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, t. II
1622 – 1725.- Reux
Chartrier de Reux
Famille Marc de la Ferté. Titres d’acquêts et de propriété à Reux
AD 14 – Legs Engelhard. F 5560
1626-1699 – Reux
Titres de propriété de fonds réunis au domaine du château de Reux ayant appartenu à la famille Roussel-Lepré.
= Arch. SHL. FL 694.
1629-1657 – Reux
Titres de propriété de fonds à Reux ayant appartenu aux familles du Sollier, Le Barbier, Coquet de Beuvrigny, Marc de La Ferté, et autres.
= Arch. SHL. FL 700. 9 pièces.
1629-1765 – Reux
Fief et seigneurie de Reux. Famille Marc de la Ferté.
Décret de la terre et châtellenie de Reux sur les du Saulcey ( 1641 , 1 reg. 234 p. )
Annonce de vente ( c. 1782, 3 p. + 1 impr. )
Gage-plège ( 1667, 1 reg. )
Service de prévôté ( s.d., début XVIIIe 1 cahier )
Déclaration seigneuriale Robert ( s.d. XVe, 1 pièce )
Registre des rentes seigneuriales ( 1666, 1 pièce )
Procédures seigneuriales ( saisies et ventes, 1675-1728, 10 pièces )
Recette du domaine seigneurial ( 1641-1772, 3 pièces et 1 cahier )
Famille Brière de Bretteville ( 1710, 2 pièces )
Reux, église de.- 1675-1704 : rôle de répartition paroissiale de la Réparation du presbytère et fonte d’une cloche )
= AD14 – Fonds LE COURT – F 5077
1641 – Reux
Extrait de la mise en décret de la terre et seigneurie de Reux.
= Arch. SHL. FL 69. 28 feuillets.
1644, 25 novembre – Reux
Vente par Etienne Houbard à noble seigneur Laurent-Marc de La Ferté, chastelain de Reux, d’un pré à Reux.
= Arch. SHL. FL 689.
1645, 28 novembre – Reux
Aveu rendu à Laurent-Marc de la Ferté, chastelain de Reux, par Jean Gamare, pour fonds à Reux en la châtellenie du lieu.
= Arch. SHL. FL 251.
1650, 9 mars – Reux
Franchissement de rente.
= Arch. SHL. FL 689.
1674, 3 juillet
extrait d’un rôle d’amortissement du droit de tiers et danger, concernant Charles Marc de La Ferté, seigneur de Reux.
= Arch. SHL. CB 698
1683 – Reux
Pièce de procès; noble dame Catherine Lucas, femme de Pierre Le Gouez, écuyer, sieur de Saint-Vaast, fils de Philippe Le Gouez, écuyer et de damoiselle Catherine Gosse, contre Charles -Marc de La Ferté, chevalier, seigneur de Frainville, châtelain de Reux, conseiller au Grand Conseil, poursuivant en décret.
= Arch. SHL. BC 565
1701, 12 mars – Reux
Le 12 mars 1701, la nomination à la cure de Saint-Etienne de Reux appartenant au seigneur du lieu, Messire Charles Marc de La Ferté, chevalier seigneur, châtelain et patron de Reux, la Salle, Canouville et autres Lieux, demeurant à Paris, nomme à la dite cure, vacante par la mort de Me Marguerin Thiron, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Baptiste Hurel, prêtre, actuellement vicaire de ladite paroisse.
Le 23 mars 1701, le seigneur évêque donne aud. sr Hurel la collation dudit bénéfice.
Le 5 avril 1701, le sr Hurel prend possession de la cure de Reux, en présence de Me Adrien Letellier, notaire à Beaumont, et de plusieurs autres témoins.
= abbé PIEL, Inventaire historique, t. I, p. 434, N° 70.
1715, 28 mars – Pont-L’Evêque, Reux
Vente par Louis-Gabriel Galliot d’Aigremont, subdélégué à Pont-L’Evêque, à François-Jacques Le Court, écuyer, sieur des Tourailles, d’une pièce de terre à Reux.
= Arch. SHL. FL 581.
c. 1770 – Reux
Tableaux des terres, d’une contenance quatre cent vingt acres, formant le domaine du château de Reux, avec indication d’origine et de tenure.
Doc. 1
Nø plan:3;
Nom des pièces de terre: Bosquets canal
Quantité:5 acres 1 vergée 28 perches 1/2
Qualité des terres: En bois herbu et eaux
Nø plan:4
Nom des pièces de terre: Le parterre où est la Pyramide au midi
Quantité:2 vergées 20 perches 1/4
Qualité des terres: En herbe et les eaux qui viennent du canal
Nø plan:5
Nom des pièces de terre: Château, fossés, parterre au nord Et potagers, cours
Quantité:1 acre 1 perche 15 vergées
Qualité des terres: Bastimens, Eaux, herbu, jardins.
Nø plan:6
Nom des pièces de terre: La basse cour, l’avant court du château, court, potager Bastimens du fermier
Quantité:12 acres 1 vergée 26 perches 1/4
Qualité des terres: Cours et bastimens.
Etc.
Doc. 2
Nø plan:5
Nom des pièces de terre: Le Château
Nature des pièces de terre: avec deux tours, La cour d’honneur, les fossés, le parterre et deux jardins potagers
Quantité en domaine non fieffé:1a. 2v. 15p 3/4
Quantité acquests réunis au domaine:
Totalité de chaque pièce:1a. 2v. 15p 3/4
Liasse des contrats:
Datte contrats:
Nom des vendeurs:
Observations:
Nø plan:4
Nom des pièces de terre: La pyramide
Nature des pièces de terre: En parterre où se trouve la cascade
Quantité en domaine non fieffé:2v. 39p. 1/4 p
Quantité acquests réunis au domaine:
Totalité de chaque pièce:2v. 39p. 1/4 p
Liasse des contrats:
Datte contrats:
Nom des vendeurs:
Observations:
Nø plan:3
Nom des pièces de terre: Le petit bois
Nature des pièces de terre: en bois et un grand canal
Quantité en domaine non fieffé:4a. 1v. 34p.
Quantité acquests réunis au domaine: 2a.
Totalité de chaque pièce: 6a. 1v. 34p.
Liasse des contrats:54
Datte contrats: 1644
Nom des vendeurs: richard Trihon
Liasse des contrats: 44
Datte contrats: 1688
Nom des vendeurs: M. de martinbos
Observations: pour deux acres représentant David Lecerf.
Nø plan:6
Nom des pièces de terre: La basse cour
Nature des pièces de terre: En cour herbage et plant, un colombier, La chapelle, écuries, remises, une maison de fermier, des Ecuries, bergerie, pressoir, caves, tasseries et fourny dessus Etant.
Quantité en domaine non fieffé:14 acres 3 vergée 3 perches 3/4
Quantité acquests réunis au domaine:
Totalité de chaque pièce:
Liasse des contrats:
Datte contrats:
Nom des vendeurs:
Observations:
Contenance totale du domaine:
Doc. 2. = c. 1763: env. 495 acres.
Doc. 3 = 420 a, 2v, 13p. 1/4
Du domaine du duc d’Orléans, de la seigneurie de Roncheville, religieux de Beaumont = 52 acres 2v. 21 perches 3/4.
= Arch. SHL. FL 692
1773, 27 août – Reux
Le 27 août 1773, la nomination à la cure de Saint-Etienne de Reux appartenant au seigneur du lieu, Messire François-Jean de la Myre, comte de Mory, d’Honneingheim, chevalier honoraire de l’Ordre de Malte, seigneur haut-justicier de Congis, Villers, Burignault, la Tourterelle, Monjay, Hinaucourt, Latrix, seigneur et patron de la châtellenie de Reux, la Salle, Canouville et autres Lieux, demeurant à Paris, en l’hôtel de S.A.Mgr le comte de la Marche, prince du sang, rue de Grenelle, paroisse Saint-Sulpice, et représenté par Me Jean-Charles Herval, Escuier, procureur général domanial de Mgr le duc d’Orléans en sa vicomté d’Auge, demeurant à Pont-L’Evêque, nomme à la dite cure, vacante par la mort de Me Jacques Gisey, prêtre, dernier titulaire, décédé le 9 mars de la présente année, la personne de Me Pierre Lemercier, prêtre du diocèse de Lisieux, habitué en la paroisse de Pont-L’Evêque. Fait et passé en ladite ville, au logis du sr Herval, en présence de Me François Delataille, avocat, et de Me Louis-Guillaume Train, bourgeois de Pont-L’Evêque, tous deux y demeurant.
Le lendemain, Mr Mery, vicaire-général donne aud. sr Lemercier la collation dudit bénéfice.
Le 31 août 1773, le sr Lemercier (M. Lemercier, originaire de Pont-L’Evêque, refusa de prêter le serment schismatique en 1791. L’année suivante il partit en exil et se réfugia d’abord à Portsmouth, puis à Portsea où il logea rue Glowcester, 20. Nous ne retrouvons plus son nom nulle part après la Révolution; il paraît certain qu’il mourut en Angleterre. (Archives du Calvados.- Mss. de Reux.)) prend possession de la cure de Reux, présence de Me Julien Morel, curé de Pont-L’Evêque, Me Jean-Baptiste Lalouette, curé de Valsemey, demeurant encore en ladite ville; Me Pierre Bottey, curé de Saint-Melaine et autres témoins.
= abbé PIEL, Inventaire historique, t. V, p. 150, N° 221.
1778, 4 février – Reux
Echange de fonds à Reux entre Jean de La Myre, comte de Mory, seigneur et patron de Reux, et Charles-François Le Carpentier des Jonquets, lieutenant particulier des Eaux et Forêts à Pont-L’Evêque.
= Arch. SHL. FL 687.
1780 – Reux
Aveu rendu à François-Jean de La Myre, comte de Mory, seigneur de Reux, par Simon Corneille, pour le tènement des Castelets à Reux.
= Arch. SHL. FL 688.
3 – Archives ShL :
11 FA – 37 – Divers. Région de Pont-L’Evêque, Bonnebosq, Clarbec, Reux,
Drubec, Beaumont, Villers, Manneville-la-Pipard, Manoir de
Pommereul à Sainte-Marthe (Eure) etc.
Imprimés :
II J 13 : Arrêt de la Cour d’Appel de Caen du 21 juillet 1807 réformant un jugement du tribunal de Pont-L’Evêque dans le procès opposant M. Desjardins au sieur A._J. Delamyre fermier à Reux ;
Carnets de Charles VASSEUR : « Doyenné de Beaumont ».
4 – REUX – de Rotis – de Ratis Voir : Bulletin de la Ste Historique n°5 p.56 Id 1874 p.17 n°52
Château Henry IV
Eglise chœur roman, nef du 13e
Charité de Surville
Charles de Bonnet, seigneur de Reux
A.Pottier Histoire de la Faïence de Rouen p.57
Normand 23 octobre 1869
Bulletin des Antiquaires 2e trimestre 1863 p.500 et 501.
Sous l’invocation de St Etienne
Patronage:
14e: Henricus de Chambellon
16e id 18e le seigneur
Curés:
Gisey 1764 le Mercier
1773/1787 Jehan Gringues (Charité de Surville p.33)
Capella fundata in castro de Rotis : patron le seigneur du lieu
En 1309, Richard de Ratis, écuyer Il y avait dans la paroisse un moulin de Richefontaine (Rienewelle ?)
La Roque : Ensuite du différent pendant tant à la cour qu’aux Assises de Pont l’Evêque entre Jean de Boileau, écuyer d’une part et Jean Murdrac dit Bobois, écuyer d’autre, touchant la succession de la terre de Reux, qui fut adjugée l’an 1459 audit Jean Murdrac comme issu en droite ligne de Marie de Reux, mariée Nicolas Grosparmy ( ?) duquel mariage était sorti une fille, mariée à Nicolas Murdrac, père et mère de Messire Robert Murdrac, chevalier, seigneur de Tubehon, dont était descendu ledit Jean et Maistre Helye Murdrac. Ledit Jean de Boileau, âgé de 22 ans, fut conseillé d’accommoder ce différent par l’avis de Jean de Betheville, écuyer, seigneur de Betheville, Richard d’Auge, seigneur de St Martin de la Lieue, Jean Vipart l’aisné, seigneur de Launay, Jean Vipard le jeune, seigneur du Val, Guillaume Vipart, seigneur d’Aubeuf, Taupin Vipart, seigneur de Fontaine, écuyer, Estienne du Fossé et Maistre Jasques le Corps, tous des parents ou amis par l’avis de Jean de Cordey, seigneur de Basoches, Ancelot de Neufville, seigneur de Courson, écuyer, et Nicolas Sandret, ses tuteurs.
En 1386 il n’était bruit devers Lisieux que de menaces, de rencontres sanglantes entre les seigneurs de Reux et les Du Mesnil. La famille de Reux ayant obtenu de la Reine des lettres de rémission (de joyeux avènement) l’Echiquier malgré tout ce qu’ont pu dire les plaignants pour faire ordonner le combat judiciaire, décide que, au cas présent, il n’y aura aucun gage Mais ce n’est point assez. A un jour fixé, tous ces gentilshommes irréconciliables, ennemis, comparaissent devant Messeigneurs de l’Echiquier, en l’Hostel de Monseigneur le Président. Là défense leur est intimée à tous qu’ils ne fassent faict de guerre … l’un contre l’autre. Et dit le registre, ainsi l’ont promis et juré sur peine de confiscation de corps et biens, en la main de Monseigneur le Président. Du reste les lettres de rémission ayant laissé entier le droit des parties plaignantes à une réparation civile, les de Reux (l’Echiquier le règle ainsi) devront payer aux Du Mesnil 600 livres tournoi, dont 200 livres à mectre en prières pour l’âme du mort, à l’ordonnance de Monseigneur l’Evêque de Lisieux. C’était une trêve comme parlait notre ancien coustumier ou mieux encore une paix conclue entre ces familles qui ainsi liées devant les juges, devant le Roy, devant Dieu, ne pouvaient sans parjure se faire mal, de s’en faire faire, ni par elles ni par d’autres.. Floquet – Echiquier I p. 160 etc.)
4 – Historique:
Au XIVe siècle le patron de l’église Saint-Etienne de Reux est le seigneur du lieu, Henricus Chambellenc; au XVI e: Henricus de Chambellan (Henri de FORMEVILLE, Histoire de l’évêché-comté de Lisieux, I, lxvij-lxviij.)
Nom des différents propriétaires:
Famille de Reux
Marie de Reux, veuve de Nicolas de Grosparmy
c. 1459: – Jean I er de Murdrac dit Bobois
1523 – François de Murdrac, issu au troisième degré de Jean I er
1551 – Jacques de Carbonel
Fin XVI e- Jacques du Saulcey, fils de Jean et de Marie de Thieuville; épousa Antoinette Le Marquetel, fille de Jean, écuyer, seigneur de Saint-Denis-du-Gast et de Marguerite Martel. Celle-ci, après la mort de son époux, convola une seconde fois avec Jean Le Thenneur, sieur de Quartemont, puis avec François de Borel, seigneur de la Vyparderye.
– Josué de Saulcey, fut décrété en 1641
– Marc de la Ferté
– 1668 Charles Marc de la Ferté
– famille La Myre-Mory
– 1868 vente par Madame de Wissel, née la Myre-Mory à M. BOREL d’une partie du domaine, l’autre étant aux mains à la fin du XIXe siècle du comte de Laurencin-Beaufort
c. 1894: Mme BOREL, fille de Henry de FORMEVILLE, épouse de M. BOREL, Ingénieur du Canal de Suez
D’après Henry LE COURT, Le Château de Reuxin La Normandie monumentale et pittoresque – Calvados, Le Havre, 1895, t. II, p. 198
DESCRIPTIF
L’Etat dressé vers 1770 donne une idée assez précise du domaine vers cette époque. Une première zone concerne les deux tours du château qui paraissent constituer le seul ensemble bâti. Au Nord se trouvent un parterre, une cour et le potager. Le tout est ceinturé d’un fossé, Au-delà, au midi l’on trouve un parterre où se trouvent les cascades et la pyramide ou obélisque
Dans la vaste basse cour, sont implantés la chapelle qui a été semble-t-il en grande partie reconstruite dans la seconde moitié du XVIe siècle. Un long bâtiment, occupé à l’époque par le fermier est accolé au chevet de la chapelle.