PERCY EN AUGE




NOTES sur PERCY EN AUGE

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III, page 490.

DORANLO Dr R., « Note sur des sarcophages découverts en novembre 1921, à Percy-en-Auge », BSAN, XXXV, 1925; et t. à p.

Charles FOUQUES, « Les chanoines de Sainte-Barbe-en-Auge et les seigneurs de Soquence », PA, 38, N° 9, Septembre 1988, p. 26

Editions Flohic : Le Patrimoine des communes du Calvados, page 1172.

Mesnil Mauger
Annuaire Normand 1853 p.45 – 1865 p.137

2 – Pièces Justificatives:

1217 – Vendeuvre
Richard de Vendeuvre, chevalier, donne en 1217 à Sainte-Barbe-en-Auge et à la chapelle Sainte-Marie-de-Fribois, une pièce de terre située à Percy.
= LECHAUDE d’ANISY, Abbayes du Calvados dans MSAN, t. VII, 1834, p. 108

1484 – Soquence (rattaché à Ecajeul puis Mesnil-Mauger)
Aveu fait à la Cour des Comptes de Rouen
« Au Roi notre souverain seigneur à cause de sa vicomté de Falaise au bailliage de Caen je, Florentin de Chaumont, écuyer, confesse et avoue tenir en plein fief de haubert nomme le fief de Soquence assis en icelle paroisse de Soquence et illec environ et s’étend icelui fief es paroisses de Perchie (Percy) Vielfume (Vieux-Fumé) Mésidon (Mézidon) et Vieuville.

1604, 25 juin
Aveu par Charlotte des Ursins, de la baronnie de Ferrières…
 » Item, damoiselle Magdelaine de Bonnechose, veuve de feu David de Bernières, vyvant escuyer, sieur de Percy, tient de lmoy en ma dicte baronnie, branche et membre du dict Aucquainville, un quart de fief assis au dict lieu d’Aucquainville et aux environs, à cause du quel la dicte de Bonnechose m’est tenue pour elle et ses soubz tenantz en foy et hommaige, en garde noble le cas offrant, et en dix jours de garde en mon chasteau de Chambrais en temps d’ost, ainsy que les aultres tenantz noblement de ma dicte baronnie en la dicte terre d’Aucquainville, avecques relliefs, XIIIe, aydes féaulx et coustumières quand ilz eschient et le cs s’offre, et aultres charges et subjecions, ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte branche d’Aucquainville.
= Auguste LE PREVOST, Mémoires et notes, t. II, p. 83 sq.

Insinuations

Voie de Jort à Percy et à Mézidon
Une chaussée antique dont l’étendue est peu considérable aujourd’hui, mais qui mérite d’être signalée, est celle qui a été reconnue par Monsieur Legrand entre Jort et la campagne de Percy ; elle passait la Dive à Vendeuvre et se dirigeait vers Mézidon au N-NE laissant à droite l’église de Grizy et à gauche le village d’Escures, dans lequel Monsieur Galeron a trouvé des médailles romaines et les vestiges d’une enceinte retranchée. C’est depuis Grizy jusqu’au-delà d’Escures que cette chaussée m’a présenté le plus d’intérêt, elle conserve presque constamment dans cet espace, un niveau plus élevé que le sol environnant (1) et se compose de fragments de pierres calcaires d’une petite dimension comme le chemin Haussé de Vieux à Escures, dont elle n’est d’ailleurs qu’un embranchement.
(1) cette élévation est généralement de 1 pied ½ à deux ; et est de 3 pieds sur les hauteurs de Grizy, on trouvera dans ma Statistique Monumentale du Calvados une description détaillée de cette voir romaine.

Recherche de 1666
Jean Deschallon seigneur du Val, issu de Jean, ennobli en 1524
Laurens le Boucher, seigneur de Rougère issu de Jean, ennobli en 1571
Jullien de Picot, seigneur de Percy et François de Picot, son frère, anciens nobles.

16 août 1424 bataille de Verneuil où fut tué Jean de Morel, seigneur de Percy, du Mesnil etc ; c’était un guerrier distingué sous Charles VII et Charles VI. Il avait épousé en 1396 Jeanne de Touchet. (Lange)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE :
Diocèse de Seez, élection de Falaise, sergenterie de Jumel
40 feux
Le Mont Herault, fief à Percy sur Dives
Ban 1272 – Ricardus de Perciaco

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Percy, Perceium, Perceum, Percheum.
L’église de Percy présente un type très-simple et assez élégant d’église rurale du XIII, siècle ; elle a , sous ce rapport, intéressé tous les architectes et les antiquaires auxquels je l’ai montrée, notamment M. Parker, d’Oxford ;
Mr. Verdier, architecte du gouvernement, et M. A. de Blois, de Quimper, président de la Société archéologique du Finistère.
Cette église se compose d’une nef et d’un choeur du premier style ogival, au point de jonction desquels une tour a été édifiée au XVII siècle.
La façade occidentale de la nef offre aujourd’hui une porte en ogive dont l’archivolte, ornée de cannelures profilées comme au XIIIe siècle, repose de chaque côté sur une colonnette à chapiteau garni de feuilles ; une lancette bouchée occupe le centre du fronton au-dessus de la porte.
Du côté du nord, les murs latéraux sont couronnés d’une corniche taillée en biseau portant, en guise de modifions, des têtes de clous et autres figures ordinaires sur tes monuments du XIII, siècle. Des dents de scie garnissent d’autres parties de la corniche.
Le choeur est terminé par un chevet droit, percé de trois lancettes inégales, selon la disposition assez habituelle au XIIIe siècle dans le département : chacun des murs latéraux du choeur est aussi percé de trois lancettes Une sacristie moderne est appliquée sur le mur latéral nord, à proximité du sanctuaire.
La tour, très-lourde, est centrale, comme je l’ai dit, terminée en bâtière et probablement du XVle siècle; mais la base qui la supporte date du temps de l’église. Une chapelle appliquée au sud, entre choeur et nef, porte les caractères du XVe ou du XVIe siècle ; les arceaux de la voûte sont prismatiques et présentent au point de croisement, des écussons sans armoiries. C’était, selon toute apparence, une chapelle seigneuriale.
L’église avait une voûte en bois ornée de peintures appliquées; mais, depuis quelques années, on a plâtré cette jolie voûte du choeur et refait celle de la nef en bois neuf.
On a aussi empâté sous le badigeon les moulures très fines qui décoraient le poinçon de la voûte du choeur et qui peut-être dataient du XIIIe siècle, ce qui serait d’autant plus remarquable que les boiseries sculptées de cette époque sont bien rares.
M. Pépin a lu ainsi qu’il suit l’inscription de la cloche :
L’AN 1786 IAY ÉTÉ BÉNIE ET NOMMÉE JENEVIÈVE PAR Mire JEAN
BAPTISTE LE CRHIST CHANOINE RÉGULIER
DE LA CONGRÉGATION DE FRANCE, PRIEUR DE Ste BARBE EN AUGE
ET VISITEUR DE SON ORDRE ET NOBLE DAME
JENRViÈVE ALEXANDRINE HENRIETTE DUPARC ROZEY PATRONNE DE
PLAINVILLE. — PASTORE DNO ANTONIO REMIGIO
NOUVELET CANONICO REGULARE CONGREGATIONIS GALLICANE
LA VILLETTE DE LISIEUX M’A FAITE.

On conserve au presbytère une croix en bois entourée d’une lame de cuivre et ornée de dessins; elle a été trouvée
derrière le choeur.
On conserve aussi au presbytère un bas relief, en albâtre, trouvé dans l’église et que M. Pépin a dessiné. Il représente Jésus-Christ en croix. Deux anges reçoivent dans des coupes le précieux sang qui sort des mains.
Deux autres anges, au bas de la croix, reçoivent dans un calice le sang qui s’écoule des pieds.
L’église de Percy est sous l’invocation de saint Gervais.
L’abbaye de Ste-Barbe nommait à la cure. La paroisse faisait partie du diocèse de Séez.

Château:
— Tout près et à l’ouest de l’église, on voit le château de Percy, ancienne maison seigneuriale, qui conserve encore un certain caractère par son architecture, de la fin du XVI, siècle ou du commencement du XVIIe. Le toit est encore couronné de deux épis assez remarquables.

Voie romaine:
– Le chemin haussé, signalé par M. Le Grand comme venant de Vendeuvre par Escures, et que j’ai moi-même exploré plusieurs fois, passe au milieu de la rue de Percy et au pied du chevet de l’église. On a trouvé à plusieurs reprises, sur le bord de cette ancienne voie, des tombeaux dont quelques-uns renfermaient des armes (sabres) que je n’ai pas vues. Il y a lieu de penser que ces sépultures pouvaient remonter à l’époque carlovingienne ou mérovingienne.

Percy-en-Auge. – A l’ouest de la commune, une grande étendue de territoire porte le nom de « Castelet ». (Cad., B, 39-72 et 95-104).

CARTES POSTALES
Percy-en-Auge – Café Le Monnier – « où se retrouvaient des soldats du ‘camp de Percy’ (ERGM). » (Fillionédit. Lisieux)
Percy-en-Auge – La cantine (Schneider, édit. Cliché Fillion)
Percy-en-Auge – Souvenir de l’Inauguration du Monument, le 12 juin 1922 – Le Défilé (Fillion, édit. Lisieux)
Percy-en-Auge – Intérieur d’une ferme (Fillion, édit. Lisieux)
Percy-en-Auge – Le Haut du Bourg – « Encore un bistrot en 1936 » (Enseigne peinte: Café,cidre,vins E. Bohère) – (Edit. Soulé)

Voir le site: Mézidon-Canon et son Canton PERCY EN AUGE

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *