NOTES sur: MIRBEL
Mirebel, commune réunie à QUETIEVILLE en 1831.
de Mirebella – ou Mirbel
Mirebel, 1148 (ch. de Sainte-Barbe).
Dlirebellum, XVI siècle (pouillé de Lisieux, p. 48).
Mirbel, 1730 (temp. de l’év. de Bayeux).
Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau.
Mirebel, commune réunie à Quétiéville en 1831. – Mirebel, 1138 (ch. de Sainte-Barbe). – Mirebellum, XVI° s (pouillé de Lisieux, p. 48). -Mirbel, 1730 (temp. de l’év. de Bayeux).
Par. de Saint- Pierre, patr. le prieur de Sainte-Barbe. Dioc. de Lisieux, doy. du Mesnil-Mauger.
Génér. d’Alençon, élect. de Falaise, sergent, de Saint-Pierre-sur-Dive.
Archives du Calvados.
Mirbel (Calvados ; jusqu’en 1831)
Histoire administrative : Mirbel est réunie à la commune de Quetiéville par l’ordonnance du 4 décembre 1831.
EP Mirebel (Calvados).
1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.
1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Mirebelle, Mirebellum.
Sur la hauteur qui sépare le bassin de la Dive de celui de la Vie, au nord de Mézidon, s’élève l’église de Mirebelle.
Le choeur, par sa corniche garnie de modillons, par l’ordonnance de son chevet (V. la page suivante ), annonce une construction des premiers temps du XIIIe siècle ou de la fin du XIIe. Les églises rurales de cette contrée, comme nous l’avons souvent dit, ont, au XIIIe siècle, bien des caractères qui appartiennent au XIIe (modillons à figures, appareils en arêtes). Dans l’absence de documents, nous croyons devoir les attribuer plutôt au commencement du XIIIe siècle qu’au XII, mais il est possible que plusieurs soient un peu plus anciennes que nous ne l’avons pensé : c’est ce que des recherches ultérieures pourront éclaircir.
Quoi qu’il en soit, des fenêtres ont été repercées dans le choeur, et celles qu’on y voit sont bien postérieures aux premières ouvertures. Mais il existe, du côté du nord, une porte à colonnettes dont le style se rapporte à celui de la première construction.
La nef est d’une époque beaucoup moins ancienne que le choeur : je crois même qu’elle appartient à la période moderne, c’est tout ce que j’en puis dire; les fenêtres qu’on y voit sont carrées, larges, à linteau légèrement arqué.
Quant à la porte occidentale, on lit sur la clef qui en ferme le cintre le millésime 1766.
Une petite tour en bois couverte d’ardoise, conforme au type ordinaire, s’élève à l’extrémité occidentale de la nef.
Dans le cimetière est une croix dont la colonne cylindrique en pierre, porte une croix de bois qui paraîtrait du XVIIe
siècle. Si elle est restée depuis cette époque exposée à la pluie, elle montre quelle peut être la durée du bois de chêne.
L’église de Mirebelle est sous l’invocation de saint Pierre.
Le prieur de Ste-Barbe nommait à la cure.
La paroisse faisait partie de l’élection de Falaise; elle dépendait de l’intendance d’Alençon et de la sergenterie de St-Pierre-sur-Dive. On y comptait 32 feux au siècle dernier.
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
365. – Le 23 février 1718, vu l’attestation du sr de Bodinet, curé de Mirbel, dispense de bans pour le mariage entre Louis-François Groscol, sr de la Chapelle, bourgeois de Caen et demeurant présentement en la parr. de Mirbel, fils de feu Nicolas Groscol et de damlle Marie Leloup, d’une part, et Catherine Le Barbier, fille de Michel et de dame Marie Leroy, aussi de lad. parr.
Mirbel (Saint-Pierre)
Curé. – N. de Bodinet.
Notables. – L.-F. Groscol de la Chapelle – M. Le Barbier.
322. – Le 7 mai 1736, dispense de bans pour le mariage entre François de Blancard, Esc, sr de Montbrun, fils de feu Archange de Blancard, Escr, sr de Montbrun, et de noble dame Marguerite de la Sauvagère, de la parr. de Mirbel, d’une part, et damlle Marguerite-Françoise de Paisant, fille de Jean-Guillaume de Paisant, garde, Escr, sr de la Louterie, et de dame Agnès-Françoise de Formeville, de la parr. de Querville
Mirebel (Saint-Pierre et Sainte-Anne)
Curés. – N. Bodinet – J. Vitel -J.-B. Périgot.
Patron. – Le prieur de Sainte-Barbe.
Seigneurs. – J. Aubert de Boistonney – F. de Blancard.
333. – Le 6 févr. 1766 1766, Me Jean Boulard, pbrë du diocèse de Rouen, curé de St-Pierre et Ste Anne de Mirebel, et, depuis, pourvu de la cure de Bray-en-Cinglais, diocèse de Baveux, résigne purement et simplement lad. cure de Mirebel entre les mains du seigr évêque deLx. Le 10 févr. 1766, la nomination à la cure de Mirebel appartenant au prieur de Ste Barbe-en-Auge, R. P. Louis-Claude Le Courayer, prieur claustral dud. monastère, nomme à lad. cure, ainsi vacante, la personne de Me Etienne Lemesle, pbrë du diocèse de Séez, chanoine et trésorier de la collégiale de Croissanville.
Le 20 févr. 1766, Mr Mery, vie. gl, donne aud. sr Lemesle la collation dud. bénéfice.
Le 10 août 1766, le sr Lemesle prend possession de la cure de Mirebel, en présence de Guillaume Le Duc, Escr, demeurant en lad. parr.,et autres témoins.
MIREBEL (Saint-Pierre)
Curés. -J.-B. Périgot – P. Viquesney – J. Boullard – E. Le Mesle.
Prêtres desservants. – R. Lecerf.- Réveillé.
Patron. – Le prieur de Sainte-Barbe. – L.-C Le Courayer.
Notables. – G Leduc-Basly – C. Routier.
111. – Le 4 juin 1783, la nomination à la cure de ST-Pierre de Mirebel appartenant au sous-prieur de Ste Barbe-en-Auge,M. François-Antoine Cacqueret, (1) sous-prieur dud.monastère, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Etienne Le Mesle, chanoine régulier et dernier
titulaire, la personne de M. Jean-Louis Feray, pbrë du diocèse de Bayeux, vicaire de Mutrécy aud. diocèse. Le 6 juin 1783, le seigr évêque donne aud. sr Feray la collation dud. bénéfice. Le 13 juin 1783, le sr Feray (2) prend possession de la cure de Mirebel, en présence de plusieurs habitants de la parr.
(1) M. Cacqueret avait été vicaire de Mézidon. Il était en 1791 prieur du Plessis-Grimoult et prieur-curé de le paroisse du Plessis. Il refusa le serment et s’exila en Angleterre. Il s’embarqua au Havre au mois de septembre 1792. Il se réfugia à Gosport, rue du sud, chez sir Chiles. Après la Révolution, il fut nommé curé de Vieux-Fumé et reçut le titre de chapelain de Madame la dauphine. Il mourut à Vieux-Fumé en 1829, à l’âge de 77 ans. (Mss de Reux. Revue cath. de Normandie 1892. – Archives de l’évêché de Bx. – Ordo de Bx.)
(2) Mr Feray refusa le serment schismatique le 27 févr. 1791. Il fut destitué ; mais il ne quitta sa paroisse qu’au mois de mars 1792. Il partit pour l’Angleterre et se retira à Common, chez Mr Cokes, rue Pondslane, 2. Il avait été remplacé en 1791 par M de Brotonne, religieux assermenté de Sainte- Barbe. Après le Concordat, MR Feray ne rentra pas dans le ministère pastoral. Il mourut à Caen en 1818. (Archives du Calvados. -Mss de Reux. – Ordo de Bx).
MIREBEL (St Pierre)
Curés – E.Lemesle – L. Feray.
Patron.-Le sous-prieur de Sainte-Barbe.-P.-A.Cacqueret.
Sous l’invocation de St Pierre
Curés : Viquesney 1764 – Mesle 1774 – Ferey 1783.1787
Noble Damoiselle Jean de Montjean demeurait à Mirebel le 16 mai 1771.
3 – Archives ShL.
Revue Le Pays d’Auge.
Charles Fouques – Restauration de la chapelle Sainte-Anne de Mirebel – Biéville-Quétiéville 1991-10-oct.
Charles Fouques – Les chapelles de Soquence,Mirebel et Mézidon. Succursales de Sainte-Barbe-en-Auge – 1992 – 03-mars.
Fond Cailliau Sous-série 3 F.
Monstier Thomas du sieur de Mirebel, contrôleur des fiances à Caen – 136.
Carnets de Charles Vasseur.
Mirebel.
– Le fief p.p les abbés et relligieux de Sainte-Barbe(en-Auge).
– Le fief p.p Thomas du Moustier, escuyer.
– La franche vavassorie led. sieur du Moustier.
Par. de Saint-Pierre,
patr. le prieur de Sainte-Barbe.
Dioc. de Lisieux,
doy. du Mesnil-Mauger.
Génér. d’Alençon,
élect. de Falaise,
sergent. de Saint-Pierre-sur-Dive.
Voir :
Bulletin monumental 1866 p.14
Election de Falaise, sergenterie de St Pierre sur Dives
32 feux.
Sous l’invocation de St Pierre
Patronage: XVIe : Prior St Barbara
Il y avait au XIIe siècle une chapelle de Hec
Insinuations – Noble Damoiselle Jean de Montjean demeurait à Mirebel le 16 mai 1771.