NOTES sur LES MONCEAUX
– Monceaulx.
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Les Monceaux (Calvados)
Canton actuel : Mézidon-Canon – Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14435
1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.
1 – Bibliographie:
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III, page 399.
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 1036.
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.
Revue Le Pays d’Auge:
– Jean Bergeret: L’inventaire de l’église Saint-Michel-des-Monceaux – 52e année, n° 6, nov.-déc., 2002, p. 15-18
– Armand GOHIER: Visite de la motte féodale du Pin-en-Lieuvin – Pays d’Auge 29 : 3 1979 :20-1
2 – Pièces Justificatives:
Collection de Répertoires Sommaires des Documents Antérieurs à 1800 Conservés dans les Archives Communales – Ministère de L’instruction Publique.
LES MONCEAUX
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. — Gr. å sel de Lisieux. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont- l’Évêque.
II. Distr. de Lisieux; canton de Saint- Julien- le-Faucon (Arrêté du 1er mars 1790). III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux); canton de Saint-Julien- le – Faucon (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Lisieux (2 section) (Arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 102 hab. (1911). Sup.: 371 hect. 70 a. 82 c.
ADMon Gale.- Délibérations. 13 février 1791-4 messidor an III (5 reg., 40, 47, 44, 41, 32 fol.)
Lacunes : septembre 1792-avril 1793, floréal an II-pluviôse an III. Reprise des actes et délibérations : 30 prairial an VIII.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1615.- Lacunes : baptêmes de 1627-1639. mariages de 1625-1641, 1688-1689, sépultures de 1627-1642. – Délibérations du commun, passim, après 1690.
IMPOSITIONS. Des états de sections de 1791 et de l’an VII (4 cah.), cote G.9 de l’inventaire arrêté le 5 janvier 1860, n’ont pu être retrouvés.
CULTES. – Délibérations paroissiales. 1771-1792 (Cah.. 10 fol.) Comptes du trésor. 1751-1793 (Cah., 36 fol.) En mauvais état.
DIVERS. Rôle de recette de la taille de La Houblonnière. (Cah.) Titres et procédures pour des familles : Aquart, à La Motte. 1606; Despériers; Graney, à Lisieux. 1628, 1638; Lamare-Bocage, à La Houblonnière. 1694-1780; Le Bailly, à Fauguernon. 1743-1747 (7 liasses).
Voir les délibérations du Comité de surveillance des Monceaux . 10 novembre 1793-1er messidor an II ( Reg . )
Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau.
Monceaux (Les), cant. de Lisieux (2° section). – Saint-Michel de Moncellis, 1244 (ch. de Sainte-Barbe-en-Auge, n° 76). – Sanctus Michael des Monceaulx, XVI° s° (pouillé de Lisieux, p. /|8). – Monceaux en Auge, XVIII° (Cassini).
Par. de Saint-Michel, parr, le prieur de Sainte-Barbe-en-Auge. Dioc. de Lisieux, doy. du Mesnil-Mauger. Génér. de Rouen, élect. de Pont-l’Evèque sergent, de Saint-Julien-le-Faucon.
Corne (La), h. – Justice (La), q. – Justice (La Petite-), h. – La forge Vallée – Lieu-Morin (Le), h. – Lieu-Roulier (Le), h. – Vaserie (La), h.
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes de M. Pannier. Les Monceaux, Monceaulx.
La commune des Monceaux est réunie, pour le culte, à celle de la Houblonnière. Elle tire son nom de la configuration du sol, qui est très-accidenté et formé d’un grand nombre de petits monts.
L’église, bâtie sur un monticule marneux, appartient au roman de transition.
Le mur méridional de la nef, soutenu par trois contreforts plats, présente l’appareil en feuilles de fougère. Il est percé de deux fenêtres ogivales trilobées, avec moulures prismatiques, du XVII, siècle, et d’une fenêtre à arc surbaissé du XVIII.
On remarque, de ce côté, les vestiges d’une porte à ogive de transition qui donnait accès dans la nef.
Le mur septentrional, primitivement roman, a été reconstruit.
Il offre un seul contrefort plat, vers l’extrémité occidentale. Une fenêtre ogivale trilobée a été pratiquée dans ce mur au XVIe siècle (1557). Il n’y avait dans l’origine aucune ouverture de ce côté.
La façade occidentale, soutenue par deux contreforts plats, présente l’appareil roman en arêtes de poisson.
La porte à plein-cintre, précédée d’un porche en bois, date seulement du siècle dernier.
Deux fenêtres ogivales, accolées, garnies d’un gros tore que l’on peut voir à l’intérieur du clocher, s’ouvraient dans le gable.
Le clocher, de forme carrée, est construit en charpente et couvert en essente, ainsi que la pyramide octogone qui le surmonte. La date de sa construction est gravée au trait sur une des poutres qui le supportent, à l’intérieur de l’église :
HAEC FIDELIUM CHARITATIS OPE TURRIS EXSURGEBAT AN. D. I. 1736.
Le choeur, construit en retraite sur la nef, est également roman. Il est éclairé au nord par une fenêtre primitive, étroite à l’extérieur, et très-ébrasée à l’intérieur de l’édifice.
Une petite fenêtre ogivale, avec moulures en chanfrein, du XVI, siècle, et une fenêtre à arc surbaissé, du siècle
dernier, s’ouvrent dans le mur méridional. Le chevet est droit et, en grande partie, masqué par la sacristie. Un cordon sur lequel s’appuyaient les fenêtres primitives règne autour du choeur.
Sur les murs latéraux se montrent les vestiges de deux arcades à plein-cintre, qui se correspondent et qui probablement supportaient la tour primitive, placée sur le choeur.
Une jolie piscine romane, à deux baies trilobées, séparées par une colonnette dont le chapiteau est orné de crossettes,existe à l’intérieur, du côté de l’épître.
La voûte du choeur et celle de la nef sont en bois. L’arc triomphal est de la dernière époque de l’ogive.
A l’extrémité de la nef sont placés deux petits autels.
L’un d’eux est décoré d’une statue représentant l’ange Gabriel. Cette statue, qui paraît remonter au XV, siècle, est très-bien miniaturée. La robe, d’un bleu d’azur, est semée de fleurons blancs; par-dessus est un manteau rouge couvert de gemmes affectant la forme de quatre-feuilles. Ce manteau est retenu par une agrafe. Les ailes de l’ange,
entièrement déployées, ont leurs pennes alternativement peintes en rouge et en bleu. L’ange Gabriel tient dans ses
mains un volumen sur lequel on lit l’inscription suivante, en lettres modernes :
AVE
MARIA
GRATIA
PLENA.
L’autre autel est consacré à Marie. La Vierge-Mère porte un manteau doublé d’hermine. Sa tête est surmontée d’une couronne ducale. Cette statue date du XVe siècle, comme la précédente.
Près de cet autel, dans une niche creusée dans l’angle de la fenêtre, est placée une petite statue, représentant la Sainte-Vierge foulant aux pieds un animal qui ressemble à un lion. Sa robe bleue, semée de gemmes, est retenue par une cordelière. Son manteau rouge est doublé de blanc.
Cette statuette et celle de l’ange Gabriel ont dû être réunies autrefois, pour former le groupe de l’Annonciation.
Dans le mur méridional de la nef est creusée une piscine trilobée, avec moulures en chanfrein, dont nous ne pouvons
préciser l’époque.
L’église des Monceaux est sous l’invocation de saint Michel, S. Michael.
Au XVIe siècle et au XVIIIe, le patronage de cette paroisse appartenait au prieur de Ste-Barbe.
Les Monceaux dépendaient, avant la Révolution, de l’élection de Pont-l’Évêque.
Sous le rapport ecclésiastique, cette paroisse, qui comptait 1 feu privilégié et-30 feux taillables, dépendait du doyenné de Mesnil-Mauger.
Au nord de l’église s’ouvrent, dans la marne, plusieurs grottes tapissées de lierre, d’un effet pittoresque.
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
117. – Le 20 sept. 1692, furent ordonnés prêtres: Jacques Cécire de la Croix, diacre, prieur-curé des Monceaux.
1 58. – Le 4 septembre 1693, vu l’attestation du sr Paisant, curé du Breuil, et du sr Lacroix, prieur-curé de Monceaux, dispense de bans pour le mariage de Pierre Fauchet et de Marie Verson.
334. – Le 14 juillet 1695, vu l’attestation du sr De la Croix, prieur-curé de Monceaux, et du sr Pollin, vicaire du Mesnil-Simon, dispense de bans pour le mariage entre François Guillaume et Marie Quesnel.
101 . – Le 13 août 1697, dom Jacques Cécire de la Croix, pbfë, chanoine régulier de St-Augustin, prieur-curé de St-Michel des Monceaux, diocèse de Lx, et aussi prieur de N.-D. de la Cambe, diocèse de Bayeux, demeurant en la parr. des Monceaux, donne sa procuration pour résigner entre les mains de N.-S.-P. le pape led. prieuré des Monceaux, en faveur de M° Guillaume Bosquet, sous-diacre du diocèse de Lx.
178. – Le 19 sept. 1697, Me Guillaume Bosquet, sous-diacre, obtient des lettres de provision de la cure de Monceaux, vacante par la résignation de dom Jacques Cécire de la Croix, pbrë, chanoine régulier de St-Augustin. Lesd. lettres de provision sont accordées à condition que le sr Bosquet fera profession dans led. Ordre.
186. – Le 6 nov. 1697, Me Guillaume Bosquet, sous-diacre, pourvu en cour de Rome du prieuré-cure des Monceaux, requiert de Mre Jean de Franqueville, pbfë, vicaire-général du seigr évêque, la collation dud. bénéfice. Le grand vicaire répond que le seigr évêque étant dans son diocèse, c’est à lui qu’il faut s’adresser. Sur cette réponse, led. sr Bosquet proteste se pourvoir devant qui de droit.
393. – Le 5 mars 1698, Me Guillaume Bosquet, sous-diacre, demeurant à Lx, requiert de nouveau de MM. les vicaires généraux de Lx la collation du prieuré-cure de St-Michel des Monceaux qui lui a été cédé par dom Jacques Cécire de la Croix, pbfë, chanoine régulier et dernier titulaire dud. bénéfice. Les grands vicaires lui répondent qu’ils ne peuvent lui donner lad. collation « parce que après l’avoir examiné, ils n’auraient pas trouvé sa capacité suffisante pour une cure. Veu laquelle réponse, icelle prise pour reffus, led. sr Bosquet proteste se pourvoir où il appartiendra. »
348. – Le 11 mars 1698, Me Guillaume Bosquet, sous-diacre du diocèse de Lx, après avoir exposé en la cour de Rouen que dom Jacques-Cécire delà Croix, pbfë, chanoine régulier, lui aurait résigné la cure des Monceaux dont il était titulaire, mais que les vicaires généraux, après l’avoir examiné, n’ont pas « trouvé sa capacité suffisante » et lui ont refusé le visa épiscopal, prie la cour de l’autoriser à prendre possession dud. bénéfice ad conservationem juris; ce qui lui est accordé. Le 16 mars 1698, le sr Bosquet, en conséquence de l’arrêt de lad. cour, prend possession de la cure des Monceaux, en présence de Me Antoine Bunel, pbfë, chapelain en lad. parr., et autres témoins.
531 . – Le 6 août 1698, Me Jacques Lachey, pbrë, chapelain de la 1re portion de la chapelle simple de N.-D. en la Cathédrale, obtient en cour de Rome des lettres de provision du prieuré-cure de St-Michel des Monceaux, de l’ordre des chanoines réguliers de St-Augustin, vacant par le refus de Me Guillaume Bosquet de faire profession dans led. ordre, condition imposée aux prêtres séculiers qui sont pourvus de ce bénéfice.
436. – Le 3 avril 1699, le sr Valtier, banquier expéditionnaire, demeurant à Rouen, atteste avoir envoyé en cour de Rome une commission en faveur de Me Louis Tragin, pbrë du diocèse de Lx, (parr. St-Jacques de Lx) aux fins de le faire pourvoir du prieuré-cure de St-Michel des Monceaux, vacant par la démission faite en sa faveur par le sr Lachey, dernier titulaire. Le 7 avril 1700, sur le certificat du sr Valtier, led sr Tragin requiert le visa du seigr évêque et la collation dud. bénéfice. Mre Audran, vic. gl., répond qu’il ne peut donner de visa au sr Tragin que sur des provisions de Rome et non sur le certificat d’un banquier. Le lendemain, le sr Tragin, dans une requête adressée au lieutenant du bailly de la ville de Rouen pour le siège de Pont-l’Evêque, expose que le prieuré-cure des Monceaux étant vacant par la démission de Me Jacques Lachey, dernier titulaire, il avait chargé Me Jean Valtier, conser du roy et banquier expéditionnaire en cour de Rome, de lui en faire expédier des lettres de provision; ce qu’aurait fait le sr Valtier le 31 janvier dernier. Mais le St-Père « ayant sursis d’en accorder l’expédition, ainsy quil y est obligé par l’article des privilèges de l’église gallicane, Tome II, page 7 », comme il est de l’intérêt du suppliant de prendre possession dud. prieuré, il s’est adressé au seig. évêque pour en obtenir la collation. Le grand vicaire a refusé de lui donner le visa. C’est pourquoi il prie M. le bailly de l’autoriser à prendre possession de ce bénéfice ad conservationem juris, s’engageant à faire profession dans l’ordre de St-Augustin dans le délai qui sera marqué dans les lettres de Rome.
Signé : Tragin de Launay. Le lieutenant du bailly autorise led. sr Tragin à prendre possession dud. prieuré ad conservationem juris, à condition « qu’aux termes de la déclaration de Sa Majesté, il ne pourra faire aucunes fonctions. » Le 27 mai 1699, en vertu de cette autorisation le sr Tragin prend possession de la cure des Monceaux, en présence de Me Pierre Formeville, chapelain en lad. parr., et autres témoins. Le 27 août 1699, le sr Tragin obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. prieuré-cure des Monceaux, à condition qu’il prendra l’habit des chanoines réguliers de St-Augustin et fera profession dans led. ordre. Le 17 décembre 1699, François Mallet de Graville, pbfë, prieur claustral de N.-D. de Beaulieu, diocèse de Rouen, atteste que, le 28 oct. dernier, Me Louis Tragin a pris l’habit de chanoine régulier dans lad. maison, a l’effet de posséder le prieuré-cure des Monceaux, et led. sr prieur l’envoie desservir son bénéfice pendant trois mois, selon l’usage de la maison. Le 22 décembre 1699, M. de Franqueville, vic. gl., donne aud. Sr Tragin des lettres de provision. Le 31 décembre 1699, le sr Tragin, chanoine régulier du couvent de Beaulieu, prend possession de la cure des Monceaux, en présence de Mesre Benjamin de Lambert, Escr, sr de Janville, et autres témoins. Le 29 oct. 1700, l’année de noviciat du sr Tragin étant accomplie, il demande aux religieux dud monastère de Beaulieu l’autorisation de prononcer ses voeux afin de pouvoir jouir de son bénéfice, actuellement vacant par la mort de Me Lachey. Les religieux lui répondent « qu’ils ne peuvent recevoir de confrères aux fins de posséder bénéfices, sans participation du sr Mallet, prieur claustral de Beaulieu; qu’il est absent; mais qu’à son retour led. sr Tragin pourra s’adresser à luy. » Celui-ci prenant cette réponse pour un refus, proteste de se pourvoir devant qui de droit.
LES MONCEAUX (Saint-Michel) Prieuré-cure
Curés. – J. Cécire de la Croix – G. Bosquet – J. Lachey – L. Tragin – Singulière prétention du sieur Tragin.
Prêtre chapelain. – A. Bunel – P. Formeville.
310. – Le 8 mars 1717, Noël Mordant, fils Noël, et Jean Quesnel, demeurant en la parr. des Monceaux, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jacques Quesnel, acolyte, fils dud. Jean, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
130. – Le 8 oct. 1722, Me Louis Tragin, pbfë, chanoine régulier de St-Augustin, prieur-curé des Monceaux, âgé de 56 ans, malade et ne pouvant plus desservir sond. bénéfice, le résigne entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Nicolas Greslebin, pbfë. vicaire de la Houblonnière, qui a dessein de prendre l’habit et de faire profession dans led. ordre de St-Augustin. Le sr Tragin se réserve la somme de 400 livres de pension sur les revenus de la cure des Monceaux qu’il a administrée pendant 25 ans. Led. sr constituant retient encore la chambre qui se trouve sur la cuisine et un cabinet donnant sur le jardin avec la moitié dud. jardin, du côté de ce cabinet.
165. -Le 28 oct. 1722, sur la résignation de Me Louis Tragin, dernier prieur des Monceaux, Me Nicolas Greslebin, pbrë, obtient en cour de Rome de lettres de provision dud. bénéfice, à condition qu’il prendra l’habit des chanoines réguliers et fera profession dans leur ordre après une année de noviciat. Le 8 janvier 1723, les vicaires généraux du seigr évoque donnent leur visa auxd. lettres de provision. Le 20 janvier 1723, led. sr Greslebin prend possession du prieuré-cure des Monceaux, en présence de Me Jean-Baptiste Lefrançois, curé de Putot; Me Pierre Bellière, acolyte, et Me Guy Capelles, architecte, tous deux de la Houblonnière et autres témoins.
198. – Le 19 février 1723, la nomination au prieuré-cure des Monceaux appartenant au prieur claustral de Ste Barbe, monsieur Guillaume Mignot, pbre, prieur de lad. abbaye, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Mc Louis Tragin , dernier titulaire, décédé le 14 de ce mois, la personne de monsieur Julien Ridé, chanoine régulier, actuellement curé de St-Pierre du Breuil, diocèse de Séez. Le 25 février 1723, le seigr évèque donne aud. sr Ridé la collation
dud. bénéfice. Le 18 mars 1723, le sr Ridé prend possession de la cure des Monceaux, en présence de Me Julien Laumaillé, pbfë, curé de la Boissière; M. Jean-Baptiste Cosnard, pbrë, demeurante La Motte, et plusieurs témoins de lad. parr.
193. – Le 2 mars 1723, Me Nicolas Greslebin, pbrë, pourvu du prieuré-cure des Monceaux , pour requérir des srs prieur et religx les raisons qui les ont portés à le faire sortir de leur couvent où il était entré le 17 février dernier, pour faire son noviciat et prononcer ses voeux, afin « de se mettre en estât de posséder le prieuré-cure des Monceaux. Le R. P. Augustin de Callouet, sous-prieur, répond « que feu led. sr prieur des Monceaux n’ayant pas passé pour profès, il est à propos que led. sr Gresbelin attende la conclusion du procès pour prendre l’habit. » Et il ajoute que les religieux de ste Barbe « sont prêts à le recevoir quand la difficulté, qui se trouve sur led. bénéfice, sera levée. » Ce dont led. sr Greslebin a requis acte.
989. – Le 3 oct. 1725, Me Nicolas Greslebin, pbfë, curé de St-Parr-du-Mont, diocèse de Bayeux, et pourvu du prieuré-cure des Monceaux, diocèse de Lx, donne sa procuration pour résigner led. prieuré entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me François Froment, pbfë dud. diocèse de Lx. Fait en présence de Mr. Jacques- Augustin Ledain, diacre du diocèse de Bayeux, et Jacques Le Belhomme, sous-diacre de St-Jacques de Lx.
LES MONCEAUX (Saint-Michel) Prieuré-cure
Curés. – L. Tragin – N. Greslebin – J. Ridé.
Clerc. – J. Quesnel.
32. – Le 22 octobre 1725, Me François Froment, pbrë du diocèse de Bayeux, obtient des lettres de provision en cour de Rome, du prieuré-cure de St-Michel de Monceaux, vacant par la résignation faite en sa faveur par Dom Nicolas Greslebin, pbfë, chanoine régulier de l’ordre de St-Augustin, à condition qu’il prendra l’habit et fera profession dans une maison dud. ordre. Le 22 février 1726, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision. Le 3 mars 1725, le sr Froment prend possession de la cure de Monceaux, en présence de Me Pierre Formoville, pbrë « fondé en lad. parr.»; Me Jean-Baptiste Dupont, pbrë desservant lad. parr., etc..
378. – Le 12 mars 1727, François Froment, originaire de la parr. de St-Michel des Monceaux, diocèse de Lx, et pbrè de la parr, de Cambremer, diocèse de Bayeux, fait profession dans la Maison-Dieu de Caen, entre les mains de Dom Louis-Odet de Clinchamps d’Anisy, prieur dud. monastère, en présence d’Hyacinthe Ledresseur, pbfë, chanoine régulier, et autres religx de lad. maison.
731 . – Le 30 août 1729, dispense de bans pour le mariage entre Mre Nicolas de Nollent, Esc, sr des Monceaux, fils de feu Mre Guillaume de Nollent, Escr, sr des Monceaux, et de noble dame Madeleine Bretocq, de la parr. de St-Etienne-la-Thillaye, d’une part, et demlle Marie-Anne Tiercelin, fille de Pierre et de Marie-Louise Leroux, de la parr. De St-Cloud.
LES MONCEAUX (Saint-Michel). – Prieuré-cure
Prieurs-curés. – N. Greslebin – F. Froment.
Prêtres de la paroisse. – P. Formeville – J.-B. Dupont.
Clerc. – F. Froment.
181. – Le 22 sept. 1754, Etienne Montier, fils de Jean et de Françoise Langlois, de la parr.de St-Mean-Le-Blanc, diocèse de Bayeux, reçoit à Bayeux la tonsure et les ordres mineurs. Le 28 juin 1769, le sr Montier est nommé sur l’abbaye de Ste Barbe, St-Cyr de Friardel, Mondaye et au lieux. Il avait pris l’habit et fait profession dans ce monastère. Il fut plus tard curé des Monceaux.
LES MONCEAUX (Saint-Michel). – Prieuré-cure
Prieur-curé. – F. Froment.
Prêtres de la paroisse. – P. Fleuriot – P. Formoville.
3. – Le 26 janv. 1770, sur la requête de Fr. Etienne Montier, pbrë, originaire de St-Jean-le-BIanc, diocèse de Bayeux, chanoine régulier de l’Hôtel-Dieu de Caen, Me ès-arts en l’Université de lad. ville, le R. P. Courayer, prieur claustral de l’abbaye de Ste Barbe, le nomme au prieuré-cure de St-Michel des Monceaux, vacant par la mort de Fr. François Froment, dernier titulaire, décédé lundi 22 du mois présent réservé aux gradués. Fait et passé à Ste Barbe. Le lendemain, le seigr évêque donne aud. sr Montier la collation dud.
bénéfice. Le 9 févr. 1770, le sr Montier (1) prend possession de la cure des Monceaux, en présence de Mre Alexandre Le Barbier, pbrë, conseiller clerc au parlement de Normandie, demeurant à Paris, rue des Prouvâmes, parr. St-Eustache; Me Philippe Fleuriot, pbrë, demeurant aux Monceaux; Me Louis Favard, chirurgien, demeurant à St-Julien-le-Foulcon, et autres témoins.
LES MONCEAUX (Saint-Michel). – Prieuré-cure
Prieurs-curés. – F. Froment -E. Moulier.
Prêtre de la paroisse. – P. Fieuriot.
Patron. – Le prieur de Sainte-Barbe – L.-C Le Courayer.
Promenades À Travers Les Communes Rurales Des Environs De Lisieux.
L’Eglise.
A l’intérieur, on remarque une charpente vénérable et monumentale, datée 1736; et le tronc le plus rustique et le plus cadenassé que nous ayons jamais vu.
Viollet-Leduc le croit du XIV° siècle et le décrit ainsi « C’est une seule pièce de bois, percée d’un trou à sa partie supérieure pour le passage de la monnaie ; le bloc est évidé et muni d’une petite porte fermée par deux barres en croix munies elles-mêmes de deux cadenas. Il fallait pour ouvrir ce tronc, le concours de deux personnes et deux clés différentes » . On est méfiant. Au Pays d’Auge.
Trois piscines romanes sont creusées dans la pierre et de curieuses statues anciennes garnissent le chœur, telle que la vierge foulant aux pieds un animal à face de lion ; mais les personnages des autels, surtout, sont originaux :
L’Ange Gabriel enluminé: robe bleu d’azur semée de fleurons blancs: manteau rouge, plumes des ailes alternativement rouges et bleues; coiffure… à I ‘ange » évidemment.
La Vierge mère (à profil de dame du Pays) avec son enfant raide et couronné.
Ces trois statues sont en pierre.
Le maître-autel est en bois sculpté. C’est une maîtresse Pièce du temps de Louis XIV, avec comme retable Peint, une Crucifixion d’artiste inconnu ; la Sainte Anne de gauche a l’air d’une bonne vieille Paysanne d’à-côté, mais le Saint-Michel empanaché de droite, terrassant le diable de sa lance, est absolument extraordinaire et le diable encore davantage : le plus noir, le plus sec et plus cornu de tous les diables, une expressive horreur grimaçante.
La restauration de l’église (elle fut bénite en 1930 par le Cardinal Suhard, alors évêque de Bayeux), son ameublement et son entretien sont, dûs à Ia générosité d’Américains, Propriétaires du récent domaine de grand luxe, le déjà célèbre (Haras des Monceaux ) qui couronne le Plateau: M. et Mme Strassburger.
Extrait des chartes, et autres actes Normands ou Anglo-Normands à Calvados- Léchaudé d’Anisy, Amédée Louis.
Nº. 357. Richard de Tilly donne à Sainte-Barbe tout ce qu’il possédait dans le fief des Charpentiers , paroisse de Saint-Michel du Moncelles. (Le sceau brisé.)
No. 358. Beatrix du Moulin donne à Sainte-Barbe, pendant sa viduité, le bois et le fond de terre qu’elle possédait
dans la paroisse de Saint-Michel du Moncelles.
Revue Le Pays d’Auge.
Pierre de Thilly, avait pris en 1204 le parti de Philippe Auguste contre Jean-sans-Terre. Il fut nommé bailli et gouverneur de Caen et reçut en récompense la terre de Saint- Loup de Fribois et les terres de Mesnil- Mauger, de Bailleul-la-Campagne et de Barneville, confisquées sur des seigneurs partisans du roi Jean-sans-Terre . Avec une partie de ces biens, Pierre de Tilly fonda le prieuré de Notre-Dame de Fribois et le donna à l’abbaye de Sainte-Barbe- en-Auge.
Son fils, Richard, de Tilly donna en 1244 à l’abbaye de Sainte-Barbe-en-Auge, fondée par Robert Stigand, seigneur de Mézidon au XI° siècle, tout ce qu’il possédait dans le fief des charpentiers, sur la commune de Moncellis (devenue les Monceaux), pour y fonder la paroisse Saint-Michel. Béatrix fait une donation dans la paroisse Saint- Michel des Moncellis (renseignements trouvés dans Notes de Charles Vasseur, dossier Les Monceaux, Société Historique de Lisieux).
Nicolas de Tilly , héritier du fief des charpentiers, vend, à l’abbaye de Sainte-Barbe-en- Auge en 1252, diverses redevances. En ce milieu du XIIIe siècle, l’abbaye était particulièrement prospère avec de nombreux chanoines réguliers de l’ordre de Saint-Augustin.
La paroisse des Monceaux est un prieuré-cure dépendant de l’abbaye de Sainte-Barbe-en-Auge du XIIIè jusqu’à la Révolution et est occupé par un religieux augustin, nommé par l’abbaye.
Si un prêtre séculier obtient un prieuré-cure, il s’engage à entrer dans l’ordre de Saint-Augustin. Aux Monceaux, le cas s’est produit en 1725 :
En 1725 Nicolas Gresbelin, prêtre séculier avait obtenu la cure des Monceaux du sieur Tragin, prêtre séculier, curé des Monceaux pendant 20 ans, mais Tragin n’avait pas rempli la promesse de prendre l’habit religieux dans les six mois en s’aidant d’un faux certificat (Archives du Calvados, Série S, année 1725).
Les prieurés-cures sont richement dotés, mais, à partir du milieu du XVIIIe, leurs revenus diminuent par suite de la mise en herbe ou couchage des terres.
Les prieurés-cures ont des bâtiments agricoles importants dont la présence tranche avec la modestie des manoirs presbytéraux normaux. Ces presbytères abritent quatre personnes, le curé, ses deux domestiques et le vicaire. Les aouterons sont recrutés sur place au moment de la récolte. Le prieur curé s’occupe de la gestion temporelle et de l’exploitation agricole, le vicaire a la charge spirituelle.
Histoire de l’église
L’église des Monceaux, construite à la fin du XII°, est dédiée à Saint Michel Archange et a été construite sur un massif calcaire creusé de grottes, qu’on appelle dans la région des boves.
On sait que les lieux de culte à saint Michel occupaient toujours des promontoires, le Mont Gargan, dans les Pouilles, Saint-Michel du Puy, le Mont Saint-Michel.
Elle a été aménagée au XVIII° par François Froment.
François FROMENT, prêtre, prieur-curé, présenté par l’abbaye de Ste-Barbe-en-Auge dispose d’un montant de revenus de 502 livres. Il a trouvé, en y entrant, la maison presbytérale tombant en ruine totale. Il l’ a fait réédifier à ses frais tant pour les grosses que menues réparations, se montant à plus de 800 livres (Archives départementales, série S).
Il possède un cheval, une vache, deux domestiques.
Il réside aux Monceaux de 1725 à sa mort en 1770. Il tint longtemps son bénéfice et c’est pendant ce temps qu’il réalisa la transformation de l’église des Monceaux dans l’esprit du concile de Trente. La porte occidentale de l’église est percée permettant l’entrée des fidèles par l’ouest avec, à l’entrée, les fonts baptismaux. On lui doit le confessionnal, la chaire à prêcher, le retable et le clocher, daté de 1736, est érigé par la générosité des paroissiens.
Le décor du chœur, le chancel, incombe au curé. C’est donc François Froment qui fit boucher la fenêtre romane d’axe pour installer un retable boiserie qui occupe tout le mur du fond du chœur. La toile centrale qui représente la Crucifixion est datée de 1627. Elle n’était pas faite pour cet emplacement et, pour l’adapter, on l’a agrandie.
En 1770, un dernier curé, le frère Etienne Montier, occupe la cure. Il refusa de prêter serment à la Constituante et fut démis de ses fonctions. Il se retira, fit croire qu’il partait pour l’Angleterre mais il reparaissait dans la contrée pour administrer les sacrements. Il mourut en 1800.
En 1793, le prieuré de Saint-Michel des Monceaux devient la paroisse Saint-Michel des Monceaux, rattachée pour le culte à la Houblonnière, ce qui ne convenait pas aux paroissiens très attachés à leur église. Pour se rendre à la Houblonnière, ils devaient effectuer un long trajet à pied, sans chemin praticable. Pour améliorer le trajet, ils firent les frais de la moitié du chemin, mais les habitants de la Houblonnière ne firent jamais l’autre moitié. De plus, ils réclamaient des frais d’entretien de l’église de la Houblonnière aux Monceois. Pour cette raison, les Monceois demandèrent leur rattachement à Saint-Pierre-des-Ifs qui fut effectif de 1929 à 1982. Par la suite, la paroisse fut rattachée successivement à Sant-Julien-le-Faucon et au Pré d’Auge. Actuellement, l’église des Monceaux fait partie de la paroisse Saint-Paul en Vallée d’Auge et dépend de Livarot.
Depuis 2007, date de sa fondation, l’association Eglise des Monceaux adhère à la Fondation du Patrimoine et a financé la restauration du maitre autel, des autels latéraux, et du tableau de la Crucifixion daté de 1627. Ces travaux ont été inaugurés le 10 septembre 2010, jour de la messe de la Saint Michel, par le Maire Didier Pellerin.
Lieux et monuments
Église Saint-Michel (fin XIIè), restaurée en 1930 par Ralph Strassburger.
Avec trois retables en bois polychrome du XVIIIè, restaurés en 2010 avec la Fondation du Patrimoine.
Vestiges de peintures murales du XIIIe sous le tableau du chœur.
Manège à chevaux du haras de Ralph Strassburger (début XXe).
La Mairie
FOND CAILLIAU – Sous-série 3 F, 3F1 – 3F201
LES MONCEAUX : – QUESNEL famille aux Monceaux- n°dossier : 5 – 194
1790-1815 – Les Monceaux – Famille Quesnel, aux Monceaux. Inventaires, contrats de mariage, etc.
= Arch. SHL 3F 194 – Fonds Cailliau. 4 p. parch., 2 p. papier.
Fonds Cartes Et Plans.
Ordre 328 – Désignation Monceaux (les), tableau d’assemblage – Année Auteur(s) 1933 Cadastre – Échelle 1/5.000 – Étagère 3
Inventaire des enveloppes.
– Enveloppe n° 14 Promenades À Travers Les Communes Rurales Des Environs De Lisieux
2ème série : Les Monceaux, Le Pré d’Auge, Hermival-les-Vaux, Fauguernon, Marolles.
– Enveloppe n° 345 Saint Michel des Monceaux.
Notice sur la paroisse Saint Michel des Monceaux par A. Balley, curé de Mesnil-Simon.
FONDS Arthème PANNIER.
NE 12.2 – 2e carton – Monceaux (Les) : église.
Archives NEDELEC Communes.
com.51.2.1 Monceaux Les L’épicerie Tabac
com.51.2.2 Monceaux Les Manoir-Haras
com.51.2.3 Monceaux Les Manoir des Boves
com.51.2.4 Monceaux Les Notes historiques
com.51.2.5 Monceaux Les Collet des Boves Famille
com.51.2.6 Monceaux Les Vie de la commune 1843-2007
Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940.
1526, 22 mai – Le Pré-d’Auge
Pierre BOSCAIGE, du Pré d’Auge, fils et héritier en partie, de Jehan BOSCAIGE; Jehan Guillart, de la paroisse de la MOTTE, fils de feu Nicolas, représentant le droit de Andrieu BOSCAIGE, frère dudit Pierre et de Regnault BOSCAIGE, fils de Robin, de la paroisse des MONCEAUX, font quatre lotz et partages des héritages, maisons, rentes et revenus qui furent et appartindrent à Thomas LEGENDRE
= Arch. SHL. 9F Deville. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap. 2 ff.
1634, 8 mars – Mesnil-Simon
Henri et François Le Roullier, frères, de la paroisse des Monceaux, héritiers de feu Gilles Le Routier, leur père, vendent à damoiselle Charlotte de Mogères, veuve de Me Jehan Carrey, en son vivant conseiller du Roi, lieutenant en la vicomté d’Orbec, demeurant en la paroisse de Saint-Jacques de Liseux, en qualité et comme tuteur et gardien de Antoinette Carrey, sa fille, unique héritière dud. défunt, plusieurs biens et héritages au Mesnil-Simon, tenus de la sieurie dud. lieu. Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute papier 2 ff.- Analyse Et. Deville.
1748 Archives SHL : 1F40 :
dates diverses(1748, 1808….)
SAINT AUBIN SUR ALGOT : dossier FORMEVILLE
Dossier concernant les biens d’Adrien Benjamin Formeville à Saint-Aubin-sur-Algot. Réclamations au sujet des portes et fenêtres. Débouché du Chemin de Formeville de l’église à la Grande Route par suite de la construction du Pont du Coupe-Gorge(1808-1809) dont 1 plan, 1 pétition, un accord et l’avis de l’Ingénieur; Lettre de l’abbé Méthaine, curé de Saint-Aubin-sur-Algot à M. de Formeville: Fief Lendrie, fief Bauderesse, chapelle des Monceaux, la Vierge Noire, la léproserie. Fermiers de M. de Formeville: relevé cadastral, an V.Echange d’héritage Madame Formeville et M. Leveneur, inclus accord relatif à la construction d’une grange, d’une étable et d’une tasserie au village de l’Eglise. Arch. SHL. 1F40, 52 pièces papier.
1755, 8 janvier – Le Mesnil-Simon
Par devant Louis Questel Notaire, tabellion royal au Bailliage d’Auge pour le siège de Cambremer Crévecoeur
Fut présent Messire Adrien Lambert Chevalier, Seigneur de Formentin et autres Lieux, Conseiller au Parlement de Normandie, demeurant à Rouen, Paroisse Saint Patrice, maintenant en son Château de Formentin.
Lequel a par ces Présentes Vendu et Promis Garantir A Messire Gabriel Auguste de Lyée, Chevalier Seigneur de Belleau, Cropus et la Christinière, demeurant En sa terre de Belleau, paroisse de Notre-Dame de Courson, acquéreur pour luy, ses hoirs ou ayant Cause La terre Noble Du Mesnil-Simon qui Est un plein fief de haubert Entier, nommé le fief du Mesnil-Simon et S’étend ledit fief Tant en laditte Paroisse qu’en celle du Chesne De Lessard et des Monceaux, et Consiste tant en domaine fieffé, Rentes, Seigneuriales et droits seigneuriaux, qu’en domaine non fieffé, Sur lequel il y a Manoir Seigneurial, plusieurs autres maisons un Colombier et un Moulin à Bled.
= Arch. M. de Longcamp – MC photocopie.
1790-1815 – Les Monceaux
Famille Quesnel, aux Monceaux. Inventaires, contrats de mariage, etc. Arch. SHL 3F 194 – Fonds Cailliau. 4 p. parch., 2 p. papier.
c. 1792
Etat des biens sequestrés révolutionnairement dans les communes de Moyaux, Boutemont, la Chapelle-Hareng, Courtonnel, Courtonne-la-Meurdrac, Cordebugle, le Pin, Marolles, Saint-Michel-des-Monceaux, Mesnil-Simon, Ouilly-le-Vicomte, Saint-Germain-de-Livet, Saint-Hippolyte-de-Cantelou. Arch. SHL. Ms. J 96
Carnets de Charles VASSEUR.
Description de l’Eglise du 27 juillet 1863
DOYENNE DE LE MESNIL MAUGER.
Election de Pont l’Evêque, sergenterie de St Julien le Faucon
1 feu privilégié
31 feux taillables
Sous l’invocation de St Michel
Patronage:
XVIe et XVIIIe : Prior de St Barbara.
Cure Monceaux : d’argent à la fasce de gueules accompagné de 3 étoiles de même (d’Hozier 340)