NOTES sur MESNIL-SIMON – 14425
Archives du Calvados
Le Mesnil-Simon (Calvados)
Canton actuel : Mézidon-Canon
Arrondissement actuel :Lisieux
Collection De Répertoires Sommaires Des Documents Antérieurs A 1800 Conservés Dans Les Archives Communales.
LE MESNIL – SIMON
I. Dioc. de Lisieux. – Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. – Gr. å sel de Lisieux . Gén . et int. de Rouen ; él . et subd . de Pont- l’Évêque.
II. Distr. de Lisieux ; canton de Saint- Julien- le-Faucon (Arrêté du 1er mars 1790) .
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux) ; canton de Saint-Julien- le- Faucon (Loi du 28 pluviôse an VIII) ; canton de Lisieux (2 section) (Arrêté du 6 brumaire an X) . Pop.: 205 hab. (1911) . Sup.: 959 hect . 40 a . 53 c .
– ADMon Gale. Délibérations, depuis 1838 . Un registre antérieur remontant au 30 prairial an VIII , mentionné par l’inventaire arrêté le 29 novembre 1859, n’a pu être retrouvé.
ÉTAT- CIVIL ( ) . Baptêmes, depuis 1606. – Sépultures , depuis
octobre 1613.- Mariages . 1654-1654 et depuis 1668 .
Lacunes : sépultures de 1647-1650, actes de 1675-1678. Note sur la confrérie de Saint- Antoine. 1658-1663 . Voir les délibérations du Comité de surveillance de Mesnil-Simon. 5 nivôse- 18 prairial an II (Reg . ) ; tableau des citoyens et enregistrement des lois ( Reg . )
Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau.
Mesnil.-Simon (Le), canton de Lisieux (2° section).-Mesnil-Simont, 1148 (ch. de Sainte-Barbe, p. 7). – Mesnillum Symonis, XIV° s° (pouillé de Lisieux, p. 46).
Par. de Notre-Dame, patr. l’abbé du Bec.
Chapelle de Saint-Jean et de Saint-Marc.
Dioc. de Lisieux, doy. du Mesnil-Mauger. Génér. de Rouen, élect. de
Pont-l’Évêque , sergent, de Saint-Julien-le-Faucon.
Fief de la Maison-des-Douaires.
Chaule (Le), f. – Cour (La), h. – Cour-de-la-Croix-Blanche (La), h. – Croix-Blanche (La), h. – Douaires (Les), h. – Halottes (Les), h. – Héricourt (Le), h. – Lieu-Febgaud (Le), m. – Lieu-Lucas (Le), f.- Lieu-Morin (Le), h. – Lieu-Roulier (Le), h. – Maison-des-Douaires (La), f.-
1 – Bibliographie
2 – Notes Sur La Varende
3 – Pieces Justificatives
4 – Archives ShL.
1 – Bibliographie.
Arcisse de CAUMONT, Statistique monumentale du Calvados .
Georges BESNIER, Répertoire sommaire des documents antérieurs à 1800 – département du Calvados.
Jean-Michel BOUVRIS, « Une famille de barons de la Normandie moyenne au XIe sièclr »Annales de Normandie.
Philippe DETERVILLE, Le Mesnil-Simon, Le Manoir des Boves ou de Mesnil-Violaine – Le charme discret des manoirs du Pays d’Auge.
Editions Flohic: le patrimoine des communes du Pays d’Auge.
HIPPEAU, Dictionnaire topographique du département du Calvados.
Pierre LE FERON de LONGCAMP, « Une énigme éclaircie » – Bulletin des Amis de La Varende, n 18, Juin 1981.
Chanoine André POREE, Histoire de l’abbaye du Bec.
PANNIER Arthème: voir Archives SHL, NE12, 2e carton.
PAUMIER S. et H.: Le moulin de Rocques à Mesnil-Simon, Bulletin Du Foyer Rural Du Billot.
Henri Pellerin Le manoir des Boves [commune du Mesnil-Simon]
H. et S. Paumier Le Mesnil-Simon : le moulin de Rocques.
Revue Le pays d’Auge
– Floraine Poilleux-Guérin Promenade d’automne – Le Mesnil-Simon 1991-11-nov
– L. Leroy Le Mesnil Simon en 1790, 1952 10-déc
2 – Notes Sur La Varende.
Le Manoir de la Varenne [1], de La Varende[2] ou de la Varanne [3], est situé sur le territoire de la commune du Mesnil-Simon, en bordure d’un ruisseau dont il a tiré son nom. Cet hydronyme constitué sur le radical italo-celtique var a été identifié par M. BERTHOUD puis étudié par Albert DAUZAT [4] et selon cet auteur signifierait produit de l’eau, délaissé par l’eau.
Les fiefs du Mesnil-Simon
Sur cette paroisse existaient un certain nombre de fiefs ou de grandes propriétés, dont subsistent, outre celle-ci, les intéressantes constructions des Douaires, des Boves et le manoir situé à quelque distance de l’église [5]
Ceci peut s’expliquer par l’étude des mouvances féodales décelables dans les paroisses du Mesnil-Simon et avoisinantes où plusieurs grands seigneurs sont possessionnés: en premier lieu, le duc de Normandie, les Montfort, représentés par l’abbaye du Bec-Hellouin, mais aussi vraisemblablement les Stigand dont le prieuré de Sainte-Barbe-en-Auge dut recueillir quelques propriétés.
La baronnie de Saint Julien-le-Faucon
Par le contrat de vente de 1755 [6], nous savons que le fief de la Varende relevait de la seigneurie de Saint-Julien-le-Faucon [7]. Le premier possesseur connu Foulque d’Aunou (est-ce de lui que la paroisse tiendrait son nom ?) puis, par succession, cette terre passa aux du Merle. dont l’un, Foulque, donna son nom, selon la tradition, au bourg de Saint-Julien-sur-Vie.
Après eux, la baronnie passa aux d’Hallenvillers, aux d’Anisy, aux Baratte, et enfin aux Le Prévost dans la famille desquels elle resta jusqu’à la Révolution [8]
L’abbaye du Bec-Hellouin.
D’autre part, le patronage du Mesnil-Simon, de temps immémorial, appartenait à l’abbaye du Bec-Hellouin. La donation par Robert de Montfort de toutes ses églises d’Auge à cette abbaye[9] , est sans doute à l’origine de la présence de cet établissement dans notre région[10]. Aux XIIe et XIIIe siècles, les moines continuaient d’ailleurs à agrandir leur domaine, au dépens soit de particuliers[11] ou d’un établissement religieux.
Les biens de Sainte-Barbe-en-Auge
En troisième lieu, le prieuré de Sainte-Barbe-en-Auge fondé par Odon Stigand qui démembra une notable partie de son domaine, y est également possessionné. Si la charte de fondation du prieuré [12] est muette sur des donations dans la paroisse qui nous intéresse [13], une transaction passée au XIIe siècle avec l’abbaye du Bec au sujet des dîmes du fief de Turouff de Magny [14] suffirait pour témoigner de leur présence, d’autant qu’une charte de 1148 [15] la confirme. Au demeurant, cette paroisse se trouve située pratiquement au cœur du domaine concédé par Odon Stigand à Sainte-Barbe qui comprend entre autres : Saint-Pierre-ds-Ifs, La Motte, La Boissière, Lécaude, Les Monceaux, etc. [16]
Le plein fief de la Varenne.
C’est d’ailleurs dans la charte de confirmation des donations d’Odon Stigand par Henri Ier roi d’Angleterre que paraît pour la première fois le nom de la Varenne avec le signum de Guillaume de La Varenne.
Ce nom, sous cette forme ou celle de Guarenne, revient fort souvent, entre 1066 et 1141, dans l’Histoire ecclésiastique d’Orderic Vital [17]. Le berceau de la famille des deux premiers personnages de ce nom, paraît être Bellencombre [18], près de Saint-Saëns [19] mais les liens de Guillaumme III avec Galeran de Meulan, successeur d’Odon Stigand à Mézidon – Orderic Vital en fait le frère de Galeran de Meulan [20] fils de Robert de Meulan, lui-même fils de Robert de Beaumont [21] – nous rapprochent du Pays d’Auge où nous trouvons une famille de ce nom au XIVe siècle en la personne de Thibaut de La Varende, mentionné en 1393. Pour sa part, une Jeanne de La Varende est citée entre 1400 et 1490 [22]
Il faut bien entendu être fort prudent dans ce genre d’attributions, puisque, nous le savons par la présence du gisant qui se trouve dans l’église des Authieux-Papion – bien identifié par la longue inscription qui orne son enfeu.: « Cy devant repose le corps de noble homme Jean de la Varende escuier en son vivant seigneur dudit lieu de la Varende de Sassie et Bonneauville, patron de cette église lequel a eu la conduyte et faictz de guerre dont a eu charge continuelle en son vivant soubz nostre sire le Roy Charle septième lequel trespassa lan mil iiij lxiiij le xe jour de juillet. Priez Dieu pour luy pater nr. ave maria »- une famille de ce nom vivait dans cette paroisse [23]
Ce personnage, dont la fonction militaire ne fait pas de doute, peut vraisemblablement être confondu avec ce Jean de La Varende dont les biens, confisqués par l’occupant anglais furent donnés à Pierre Surreau, Receveur général de Normandie qui, entre 1423 et 1434 se fit confirmer par lettres royaulx à de multiples occasions, son envoi en possession [24]. Cette précaution n’était pas inutile, car il semblerait que les femmes des possesseurs spoliés aient tenté de récupérer les biens de leurs époux tandis que des groupes de brigands cachés dans les bois environnants mettaient en péril la vie et les biens des nouveaux propriétaires, qu’ils soient anglais ou ralliés[25]
Propriétaires du fief de La Varende.
En ce qui concerne ce fief de La Varende au Mesnil-Simon, il faut attendre le XVe siècle pour pouvoir établir avec certitude les premières filiations. et, à partir des documents qu’il avait pu étudier, M. FERON de LONGCAMP avait dressé la liste suivante des possesseurs du domaine :
– 1491 : Jean de Coursery
– 1534-1530 : Jean de la Fresnay époux de N. de Coursery
– 1531-1577 : Jean de Soubzmont à cause de sa femme
– 1577-1585 : Jean de La Luthumière à cause de Jeanne de Soubzmont, sa femme
– 1611 : Jean Lambert, Vicomte d’Auge et Robert Lambert, seigneur de Formentin, en vertu d’échange.
– 1658 : Charles Lambert.
– 1684 : Robert Lambert.
– 1734 : Adrien Lambert.
– 1755 Gabriel-Auguste de Lyée de Belleau et M.-Ch. Labbey de la Roque,
– 1775-1806 : Jean-Baptiste-Louis-Auguste de Lyée de Belleau.
– 1806 : Challemel de La Rivière.
– 1859 : Marie-Théodore Lasne des Hayes, à cause de sa femme.
– 1890-1906 : Joseph Lasne des Hayes.
– 1906 : Georges Lasne des Hayes.
– 1931 : Pierre de Longcamp, héritier de Georges Lasne des Hayes, son oncle.
Cette liste ne nous paraît pas devoir être remise en question. Tout au plus, en l’absence de la connaissance des sources de M. FERON de LONGCHAMP, doit-on reconstituer, et peut-être compléter, les notices concernant les différents possesseurs. Voyons donc cette liste dans le détail.
Famille de La Varende
Un aveu rendu à l’évêque de Lisieux, en 1452, par Jean de Heudreville [26] précise qu’il tenait un fief situé à Mesnil-Eudes qui avait appartenu à Jehan Osmond et à la veuve de Thibault de La Varende [27]. C’est la seule mention que nous connaissions de ce personnage, mais nous pouvons penser qu’il s’agit peut-être de la famille qui nous intéresse.
Nous ne pouvons par contre établir aucun lien entre ce Thibault et Jeanne de La Varende mentionnée comme femme de Jean de Coursery: est-elle sa fille ou une parente, nous ne pouvons le dire mais en raison des relations ayant existé ultérieurement entre les Courséry et Mesnil-Simon, nous nous trouvons probablement ici devant le premier jalon en rapport avec notre manoir.
Famille de Courséry
La famille de Courséry est la première dont nous sachions avec certitude qu’elle posséda ce manoir, mais les grands ouvrages de recherches généalogiques[28] sont muets à son sujet. Il ne fait de doute cependant qu’il s’agisse d’une famille bien implantée dans notre région. Ainsi, Montfaut, en 1463 lors de sa Recherche des nobles, Montfaut releva dans la paroisse du Chesneun, un Michaut de Coursery, qui fut d’ailleurs renvoyé [29]
La première date rapportée par M. FERRON de LONGCAMP concerne Jean de Courséry signalé en 1491. Dans sa notice généalogique sur la famille Lambert, Henri de Frondeville[30] mentionne l’union de Pierre LAMBERT, fils de Guillaume, avocat au bailliage d’Orbec en 1503, élu de Lisieux, « ménager »de cette ville en 1516, 1517 et 1521 et receveur des deniers communs, assesseur des tailles en 1522, échevin de 1504 à 1530, avec Jeanne de Courséry, dont il eut trois fils. Là aussi, nous ignorons les liens entre ce Jean et cette Jeanne, mais c’est aussi la première fois que le nom des Lambert se trouve associé au Mesnil-Simon.
Le jalon suivant – 1534-1530 – est représenté par Jean de la Fresnay époux de N. de Coursery.
Famille de Soubzmont.
1531-1577 : Jean de Soubzmont à cause de sa femme
La famille de Soubmont nous est connue dans la région de Saint-Pierre-sur-Dives où elle possédait l’important fief de Mittois – il est taxé pour 800 livres – et semble-t-il une partie de l’honneur d’Ecajeul, un 1/4 de fief à Callevile.
Pour sa part, le fief du Mesnil-Simon est estimé à 100 livres. [31]
.- Jean de Soubmons, sieur de Mittoys, est tenant du dict fief et du fief appelé le Pontollain vallant huict cens livres tournois de rente, pour ce VIIIc l.t.
Item, d’un autre fief nommé l’Honneur d’Escageul, assis en ladicte paroisse, valant quarante cinq livre tournois de rente XLV l.t.
Item, du fief du Mesnil-Symon, en la vicomté d’Auge, vallant C l.t.
Item, d’un quart de fief appelé le fief de Saheurs, assis à Calleville, comté d’Harcourt, valant trente livres tournois de rente, pour ce XXX l.t.
Item, du fief de la Boullengière, paroisse de Couvrigny, bailliage d’Allençon, valant vingt livres tournois de rente XX l.t.
Item, est tenant du fief de Cricqueville, assis en la paroisse du (sic) Thaon, vicomté de Caen, vallant VII l.t.
Les dictz fiefs vallant ensemble mille deux livres.
Le dict de soubmons a été excusé par pierre Rozé, lequel a dict qu’il estoit mallade en ceste dicte ville où il estoit venu pour faire sa monstre et à luy commandé faire scavoir au dict de Soubmons de soy tenir pest pour faire le service en personne.
Famille de La Luthumière.
1577-1585 : Jean de La Luthumière à cause de Jeanne de Soubzmont, sa femme
Famille Lambert.
– Pierre LAMBERT, avocat au bailliage d’Orbec en 1503, élu de Lisieux, « ménager »de cette ville en 1516, 1517 et 1521 et receveur des deniers communs, assesseur des tailles en 1522, échevin de 1504 à 1530, marié à Jeanne de Courséry, dont il eut trois fils.
En fait, depuis fort longtemps, la famille de Lambert a des liens avec le Mesnil-Simon.
Famille de de Lyée de Belleau
1755 Gabriel-Auguste de Lyée de Belleau.
1755 Gabriel-Auguste de Lyée de Belleau et Marie Charlotte Labbey de la Roque, fille et héritière en partie de Catherine Lambert de La Janville, femme de Pierre-Elie Labbey de la Roque.
1775-1806 : Jean-Baptiste-Louis-Auguste de Lyée de Belleau.
1806 : Challemel de La Rivière.
1859 : Marie-Théodore Lasne des Hayes, à cause de sa femme.
1890-1906 : Joseph Lasne des Hayes.
1906 : Georges Lasne des Hayes.
1931 : Pierre de Longcamp, héritier de Georges Lasne des Hayes, son oncle.
Description Manoir de la Varende.
La maison manable
Manoir de pierre du même type que le soubassement du manoir de Malicorne
Partie de bois de l’école lexovienne à guettes entrecroisées fin XVe – début XVIe
Logis XVIIIe siècle avec panneaux d’allège à Y entrecroisés
Une grande campagne de transformation a considérablement modifié l’allure générale de cette partie du manoir
Bâtiments d’exploitation, colombier
Grâce au contrat de vente du 1756, nous avons quelques renseignements sur le colombier. celui-ci porte tous les caractères de l’extrême fin du XVIe siècle et du début du XVIIe siècle : tablette de couronnement portant sur des consoles, lucarnes à fronton triangulaire, typologie de la sculpture. Nous savons aussi par le contrat précité, qu’il possédait originairement un lanterneau dont le manque d’entretien entraînant la chute avait provoqué de grands désordres dans la toiture même. Il fut donc convenu que le nouveau propriétaire aurait la faculté, s’il le désirait, de ne pas le rétablir. Il laissa donc les choses en l’état, aveuglé, selon la terminologie ancienne Voir notre article sur la question, condamnant de ce fait son utilisation comme colombier. Débarrassé de ses boulins il fut transformé, vraisemblablement, en grenier [32]
Essais de datation
Au vu des différents éléments rassemblés pour tenter de reconstituer l’histoire de ce site, on constate qu’à certaines périodes, il ne fut nullement le lieu d’habitat de ses propriétaires: c’est le cas au XVIIIe siècle pour les Lambert qui, occupant d’importantes charges de judicature à Rouen, y demeuraient, passant la belle saison dans leur château de Formentin ou des Lyée de Belleau qui habitaient leur château de Notre-Dame de Courson.
Ceci explique les hiatus constatés dans l’ensemble de ces constructions.
La partie centrale est peut-être due à ce Jean de La Fresnay qui avait épousé une demoiselle de Coursery. Pour autant que la date de 1504 soit certaine, rien ne s’oppose à une telle datation.
Il existe sur le territoire de la paroisse du Mesnil-Simon, un lieu-dit la Cour Saint-Nicolas sur lequel se trouvait un manoir qui fut détruit lors des combats de la Libération en 1944. S’agissait-il d’un fief noble ? nous ne saurions provisoirement le dire. Les seuls personnages que nous ayons trouvé portant ce titre sont un membre de la famille de Brossard [33], un de la famille Le François [34] mais l’un et l’autre n’ont aucun rapport avec la paroisse du Mesnil-Simon.
Maladrerie du Mesnil-Simon – chapelle de St Jean et St Marc
Il y avait dans cette paroisse une chapelle de St Jean et St Marc qui probablement n’existait plus au moins comme bénéfice au XVIIIe siècle, peut-être était-ce celle de l’ancienne maladrerie de Mesnil Simon, touchant laquelle il existe des titres aux archives de l’Hôtel Dieu de Lisieux.
Messire Louis Armand de Scudéry, diacre du diocèse de Coutances, titulaire de la chapelle St Jean, dans le Mesnil Simon diocèse de Lisieux, député du Clergé en 1702.
Curé du Mesnil Simon: d’or à 3 cœurs enflammés de gueules (d’Hozier 336)
Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
Le Mesnil- Simon ( Maladrerie de ) . -L’ancienne maladrerie du Mesnil-Simon, sous le vocable de S. Jean et de S. Laurent , était assise dans le doyenné du Mesnil- Mauger , ancien diocèse de Lisieux , aujourd’hui diocèse de Bayeux . En 1698 , elle fut réunie à l’hôpital général de Lisieux . D’après un acte de 1724 , la chapelle n’existait déjà plus alors ,
et le terrain sur lequel elle avait été bâtie , après être resté longtemps en friche , fut fieffé , le 14 août 1756 , moyennant 12 livres de rente perpétuelle . De Caumont , Statistique monumentale du Calvados, t . V.
Collection de Répertoires Sommaires des Documents Antérieurs à 1800 Conservés dans les Archives Communales – Ministère de L’instruction Publique.
1556-1687 . Maladrerie De La Cande . Vente devant Michel Lailler et Yves Delaunay , tabellions royaux à Lisieux , par Jean Le Roullier, fils Christophe, du Mesnil- Simon , à Hamon Le Roullier , son frère , d’une pièce de terre nommée les Buttes des Castelets , assise en la paroisse du Mesnil- Simon , et bornée d’un côté par le chemin tendant à la maladrerie de la Cande (1556) Copie de 1687.
Le plus ancien texte où je la trouve mentionnée est l’Arrêt du Parlement de Normandie du 1er décembre 1698 qui enregistre l’édit de réunion des 11 maladreries ou léproseries à l’hôpital général de Lisieux.
Dans la déclaration des biens de cet établissement fourni à la Chambre des Comptes le 20 avril 1721, on lit cette seule mention :
Une déclaration des administrateurs au marquis de Saint-Julien, seigneur du Mesnil-Simon, nous apprend que la chapelle était sous l’invocation de Saint-Jean et Saint-Laurent. Elle dût disparaître peu de temps après le réunion. Le terrain resté longtemps inculte fut donné à fieffe, le 14 août 1756 à un nommé Martin
Par devant Jacques Louis Daufresne, acte donnant à fieffe au Sr Martin laboureur au Mesnil Simon une pièce de terre inculte dite la Maladrerie (Une pièce de terre en pâturage sur laquelle était une chapelle sur le chemin de Lisieux à Saint-Julien Il n’en restait plus rien alors.) à charge d’une rente perpétuelle de 12 livres et de charges et faisance seigneuriales, à savoir : en mouvance de la seigneurie de Saint-Julien : 12 deniers chaque année à la Saint-Michel de chaque année avec foi hommage, reliefs, treizièmes, service de prévôté, aides coutumières, comparance aux plaids et gage-plège, cours et usages de ladite Baronie, réparer la motte une fois pendant la vie du seigneur après qu’il en aura fait faire la première perche, corvées de bêtes tirantes à harnois; régissantes sur les fiefs deux fois l’an aux saisons accoutumées; aider à mener le tournant de la meule du moulin de ladite baronnie, suivre la banalité d’icelui, aider à réparer les deux grands ponts de la rivière de Vie. Témoins Pierre Guerniel huissier du Grenier à Sel Jacques Le Singlais praticien.
= Arch. SHL – Dossier Ch. Vasseur, Doyenné du Mesnil-Mauger
Un texte en latin extrait d’un feuillet d’un cartulaire du Bec retrouvé par Monsieur L. Metayer, servant de couverture à un livre en décembre 1859 (lu par M. Bordeaux)
Acte du 14 août 1756 donnant à fief au sieur Martin, laboureur à Mesnil Simon, une pièce de terre inculte, dite Maladrerie de Mesnil Simon, appartenant aux Hospices de Lisieux, représentés par les administrateurs:
Messire J.B Lambert, chevalier seigneur de Feauville et de Bellouet,
Monsieur François Mignot, écuyer, conseiller du Roy, auditeur en sa cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, a charge d’une rente perpétuelle de 12 livres et des charges et faisances seigneuriales, à savoir, en mouvance de la seigneurie de St Julien: 12 deniers à la St Michel de chaque année, avec foi, hommage, reliefs, treizième, service de prévôté, aides coutumiers, comparence aux plaids et gage plèges, cours et usages de ladite Baronie, réparer les mottes une fois pendant la vie du seigneur, après qu’il en aura fait faire la première perche, corvées de bêtes tirantes à harnois, régissantes sur les fiefs deux fois l’an aux saisons accoutumées, aider à mener la meule tournante du moulin à la dite Baronie, suivre la banalité d’icellui, aider à réparer les deux grands ponts de la rivière de Vie.
Par devant Jacques Louis Daufresne, notaire royal à Lisieux ; témoins: Pierre Guerniel, huissier du grenier à sel, Jacques le Singlois, praticien.
Accord fait entre les chanoines de Sainte Barbe et les moines du Bec au sujet des dîmes du fief de Turould de Magny dans la paroisse de Mesnil Simon, réglant que les moines percevront la dîme à charge de donner aux chanoines un septier de blé et deux d’avoine (XIIe siècle).
Il y avait dans cette paroisse une chapelle de St Jean et St Marc qui probablement n’existait plus au moins comme bénéfice au XVIIIe siècle, peut-être était-ce celle de l’ancienne maladrerie de Mesnil Simon, touchant laquelle il existe des titres aux archives de l’Hôtel Dieu de Lisieux.
Messire Louis Armand de Scudéry, diacre du diocèse de Coutances, titulaire de la chapelle St-Jean, dans le Mesnil Simon diocèse de Lisieux, député du Clergé en 17O2.
A peu de distance de l’église dans la vallée est une maison en bois du XVIe siècle construite en encorbellement et éclairée encore par une fenêtre cruciforme. Le toit est surmonté d’une grande lucarne festonnée. Cette vieille maison n’est pas sans intérêt; elle appartenait avant le Révolution à un ancien chanoine de Lisieux.
Il existe sur le territoire de la paroisse du Mesnil-Simon, un lieu-dit la Cour Saint-Nicolas sur lequel se trouvait un manoir qui fut détruit lors des combats de la Libération en 1944. S’agissait-il d’un fief noble ? nous ne saurions provisoirement le dire. Les seuls personnages que nous ayons trouvé portant ce titre sont un membre de la famille de Brossard [33], un de la famille Le François [34] mais l’un et l’autre n’ont aucun rapport avec la paroisse du Mesnil-Simon.
3 -PIECES JUSTIFICATIVES
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes de M. Pannier
Le Mesnil-Simon, Mesnillum Symonis.
L’église Notre-Dame du Mesnil-Simon s’élève sur le penchant d’une colline qui domine un charmant vallon, traversé par le chemin de grande communication de Lisieux à St-Pierre-sur-Dive.
La partie la plus ancienne de cette église est la nef, qui appartient au style roman. Le mur méridional est flanqué, vers l’extrémité orientale, de deux contreforts plats; à l’extrémité opposée s’élèvent deux contreforts saillants qui datent du XVe ou XVIe siècle. On remarque, de ce côté, une petite fenêtre romane sans moulures qui a été bouchée.
Une fenêtre en forme de lancette, à moulures rudimentaires, du XIIIe ou XIVe siècle, et une autre fenêtre sans caractère éclairent la nef.
Le mur septentrional ne présente qu’un seul contrefort plat. Deux autres contreforts, du XVI, ou XVIe siècle, sont placés vers l’extrémité occidentale. Ce mur est percé de deux fenêtres sans caractère. Il n’y avait primitivement aucune ouverture de ce côté.
Un porche en bois, du XVI, siècle, précède le portail occidental, soutenu par quatre contreforts dont les glacis sont très-inclinés. La porte qui donne accès dans la nef présente une ogive obtuse formée d’une moulure torique reposant sur une colonnette, dont le chapiteau simplement épannelé et la base indiquent les premières années du XVe siècle. Cette porte est surmontée d’un oculus du même temps.
Au-dessus du gable s’élève un clocher en charpente, recouvert en essente. Ce clocher renferme une cloche qui porte la date de 1805. Voici son inscription :
L’AN 1805 IAI ÉTÉ BENITE PAR Mr FRANÇOIS HUE DESSERVANT DU
MESNIL-SIMON, NOMMÉE LOUISE AIMÉE PAR Mr IEAN FRANÇOIS AMABLE
BARDEL LANOS ET Me LOUISE MARGtte SEVESTRE PIERRE AMABLE DUVAL
FRANÇOIS THERIOT FONDEUR.
Les murs de la nef offrent les vestiges d’une litre funèbre.
Le choeur est faiblement en retraite sur la nef. Deux contreforts saillants, du XVe ou XVI, siècle, soutiennent le mur méridional qui est percé de deux fenêtres ogivales dont l’une affecte la forme d’une lancette. Celle fenêtre, étroite
par rapport à sa hauteur, a probablement remplacé une autre fenêtre, du XIIIe siècle, ou peut-être cette dernière aura-t-elle été seulement retouchée. L’autre ouverture date de la dernière période ogivale.
Au mur septentrional du choeur est accolée une chapelle seigneuriale, dont la construction remonte au XVII, ou XVIIIe siècle. Plusieurs pierres, formant saillie, portent les traces d’un écusson armorié appartenant au seigneur qui a fait ériger cette chapelle. Le mur septentrional est percé de deux fenêtres cintrées. On remarque à l’intérieur de cette chapelle, qui sert actuellement de sacristie, une fenêtre carrée à tracerie flamboyante qui éclairait autrefois le choeur.
Le chevet est droit et percé d’une fenêtre ogivale trilobée, du XVe ou XVIe siècle. Deux contreforts du même temps sont placés aux extrémités.
L’arc triomphal qui sépare, à l’intérieur, le choeur de la nef est dans le style ogival tertiaire.
Les voûtes sont en merrain.
On remarque dans le choeur, du côté de l’épître, une piscine surmontée d’une accolade, qui date de la dernière période de l’ogive.
Le maître-autel est accompagné d’un beau retable et d’un élégant tabernacle dans le style Louis XIII.
A l’entrée du choeur s’élèvent deux petits autels dans le style Louis XIV.
Nous signalerons aussi une belle lampe, du XVIIe siècle (1ère moitié).
Et parmi les vases sacrés, un calice en argent massif, du siècle dernier.
On a relégué dans la sacristie un très-beau siège seigneurial à haut dossier, qui date de la fin du XVe siècle ou des premières années du XVII. Le dossier est formé de deux panneaux ornés de dessins flamboyants. Les montants du fauteuil se terminent par des espèces de clochetons.
Le patronage de l’église appartenait, au XIVe siècle, à l’abbé du Bec (abbas de Becco).
Sous le rapport administratif, le Mesnil-Simon faisait partie, avant la Révolution, de l’élection de Pont-l’Évêque.
On y comptait 4 feux privilégiés et 42 feux taillables.
La terre ainsi que le patronage de l’église appartenaient à l’abbaye du Bec, qui en avait été gratifiée par Foulques d’Aulney(…. Ex dono Fulconis de Alneto et hominum suorum , manerium de Mesnillo Simonis cum ecclesia et omnibus ecclesioe et manerii pertinentiis ). Aussi, pendant tout le cours du moyen-âge, ne trouve-t-on aucun seigneur du Mesnil-Simon.
Les moines finirent par aliéner, au moins en partie, leur domaine.
Au commencement du XVIIe siècle, la terre du Mesnil-Simon était possédée par le baron de La Luthumière, qui la vendit, par contrat passé devant les notaires de Valognes, le 28 novembre 1606, à M. Le Sens de Rucqueville.
Celui-ci n’en jouit pas un an. Par contrat du 25 novembre a 1607, il la revendit à Jacques Dunot, seigneur de Campigny-Berville. On ne voit point dans la généalogie de cette famille, ajoute M. Charles Vasseur, qu’il l’ait transmise à ses enfants.
Vers le milieu du XVIIIe siècle, continue M. Vasseur, Charles de Margeot était seigneur de St-Ouen-le-Hoult et du Mesnil-Simon. Il avait pour femme Françoise Le Normand, la septième des enfants de Gabriel Le Nomand, sieur du Buchet, et de Marie du Pommeret.
Quelques années après, Gabriel-Auguste de Lyée prenait le titre de seigneur de Belleau, du Mesnil-Simon, Cropus et la Crétinière. Il épousa en secondes noces, le 18 septembre 1749, Marie-Charlotte Labbey de La Rocque, qui lui donna quatre enfants. L’aîné, seul fils, Jean-Baptiste-Louis-Auguste de Lyée, chevalier mousquetaire du roi, fut seigneur de Belleau, Mesnil-Simon, la Crétinière et autres lieux. Il habitait ordinairement son château de Courson.
Maison des Douaires.
L’Armorial de d’Hozier mentionne Adrian Fréard, écuyer seigneur des Douayres: de gueules à un chevron d’or surmonté d’une étoile d’argent et accompagné de 3 fers de flèche de même 2.1. Il descendait probablement de Pierre Fréard, receveur des tailles au Pont-l’Évêque, anobli en 1597.
Adrian Fréard, écuyer, sieur des Douaires.
— Tout près de la route de St- Julien s’élève une maison, appelée dans le pays la Maison des Douaires.
La façade principale, qui regarde l’orient, est construite en pierre et brique et date de la fin du XVIII, siècle. Elle
est flanquée, à l’une de ses extrémités, d’un pavillon carré. Les arêtes du toit sont couvertes de corniers émaillés, jaunes et verts. L’autre pavillon a été détruit.
– La façade occidentale, construite en bois, paraît plus ancienne. M. Charles Vasseur ne pense pas que la maison des
Douaires ait été un fief noble. Elle a appartenu à des personnages assez notables.
Les registres de la paroisse de Lécaude font mention de honorable homme Jehan Mallet, sieur des Douayres, à la date du 20 décembre 1586. Il était procureur fiscal au bailliage vicomtal de Lisieux, ce qui lui valut plus tard des lettres de noblesse.
II paraît, dit M. Charles Vasseur, avoir laissé trois fils, dont l’aîné, nommé Jean comme son père, fut aussi sieur des Douaires. Le second fut sieur de Neufville et s’allia à la famille de La Reue; le troisième entra dans les ordres et devint chanoine de Lisieux.
Jean Mallet eut un fils, nommé Jean-Baptiste-Adrien, qualifié escuyer, sieur des Douaires, dans les actes de 1685. Jean Baptiste Adrien Mallet, sieur des Douaires, ci-devant conseiller en la cour des Aides, fut confirmé dans sa noblesse en 1700 (Farin)
Jehan Mallet était procureur fiscal du bailliage vicomtal de Lisieux et fut anobli. Il était décédé le 6 août 1647.Il paraît avoir laissé 3 fils.
Le premier Jehan Mallet sieur des Douayres
Le deuxième Jean Baptiste Mallet Seigneur de Neufville qui épousa Damoiselle Françoise de la Reue, veuve de Jacques Carrey seigneur de Firfol, président de l’élection de Lisieux.
Le troisième Messire Adrien Mallet, chanoine de Lisieux.
Jean Mallet, deuxième seigneur des Douaires, eut un fils nommé Jean Baptiste Adrien, écuyer, aussi seigneur des Douayres, qui vivait en 1685.
Au 18e siècle, la maison des Douayres vint en la possession de la famille Jamot. Jean Jamot seigneur des Douayres vivait entre 1745 et 1750. Il était tuteur de la fille de Guillaume de la Vigne et la mit en pension au couvent de Pont l’Evêque 4 juillet 1746. Il demeurait sur la paroisse d’Estrees. On ne le voit nulle part qualifié de noble homme ou d’écuyer. Il vivait encore en 175O.
On trouve dans l’Armorial de d’Hozier:
François Jamot, écuyer de la Garde du Roy, – d’azur à 3 fleurs de lys d’argent malordonnées au pied( ?) nourri et 1 épée de même en pointe couronnée d’or.
Ferme de la Varanne.
— Au fond d’un étroit vallon que domine la route de Lisieux à St-Julien, est située l’ancienne ferme féodale de la Varanne. Cette ferme appartenait, lorsque nous l’avons visitée, à M. Deshayes., alors conseiller à la Cour impériale de Caen.
La maison, construite en bois avec encorbellement, remonte au XVIe siècle.
A l’entrée de la cour s’élève un très beau colombier en pierre, dont le toit offre trois jolies lucarnes décorées de
sculptures variées.
A peu de distance de la maison se développe un magnifique étang. L’eau qui s’échappe de cet étang forme plusieurs cascades et fait mouvoir, un peu plus loin, la roue d’un moulin qui dépend aussi de la ferme.
Maladrerie.
– Le Mesnil-Simon possédait une maladrerie qui fut réunie, en 1698, à l’hôpital général de Lisieux. La chapelle était sous l’invocation de saint Jean et de saint Laurent. D’après un acte de 1721, elle n’existait déjà plus alors.
Le terrain sur lequel cette chapelle était bâtie, après être resté longtemps en friche, fut fieffé, le 1 4 août 1756,
à un sieur Martin, laboureur, moyennant 12 liv. de rente perpétuelle, outre les charges féodales parmi lesquelles figure celle de réparer les mottes, du château de St-Julien une fois pendant la vie du seigneur, après qu’il en aura fait faire la première perche.
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
En 1302, l’église de Notre-Dame du Mesnil-Simon devint vacante par la mort de son titulaire Robert Pagan. Le droit de présentation appartenait au chapitre du monastère de Notre-Dame du Bec. Le choix de celui-ci se porta sur un prêtre nommé Jean d’Aviron. On voit alors l’évêque de Lisieux accepter le prêtre proposé c’est-à-dire l’instituer canoniquement, et ensuite l’investir par l’anneau. Puis, il écrit au doyen rural du Mesnil-Mauger pour le prier de se conformer aux usages et de mettre le nouveau titulaire en possession effective de l’église, ses dépendances et de ses droits. (Le droit de propriété des laïques sur les églises et le patronage laïque au …- Paul Thomas).
388. – Le 28 décembre 1694. la nomination a la cure du Mesnil-Simon appartenant au seigr abbé du Bec, Messire Jacques-Nicolas Colbert, archevêque de Rouen et abbé commendataire de lad. abbaye du Bec, nomme à cette cure, vacante par la mort du sr Thomas Desgenestez), dernier titulaire, la personne de Me Jean-Baptiste Moullin diacre du diocèse de Lx.
Le 31 décembre 1694, led. sr Moullin ayant requis la collation dud. bénéfice, Mre Audran, vic. gl, refuse de la lui donner avant qu’il n’ait présenté ses lettres d’ordre « pour ensuite juger de ses capacité et suffisance. »
Le 30 mars 1695, le sr Moullin, diacre, présentement au séminaire de Lx, résigne tous les droits qu’il peut avoir sur la cure du Mesnil-Simon. Le 1 er avril 1695, led. seigr abbé du Bec nomme à lad. cure, ainsi vacante, la personne de Mc François Hue, pbrë, de la parr, de Tordouet. Le lendemain, le seigr évêque donne aud. sr Hue la collation dud. bénéfice.
Le 7 avril 1695, le sr Hue prend possession de la cure du Mesnil-Simon, en présence de MM Michel Poplu, pbfë, curé de Mailloc; Robert Pollin, pbfë, desservant la parr, du Mesnil-Simon, et autres témoins.
341 . – Le 25 juillet 1695, la nomination à la chapelle simple de St-Jean, en la parr, du Mesnil-Simon, appartenant au seigr du lieu, Mesre Tanneguy Le Prévost, chevr, marquis de St-Julian, Grandchamp, Mesnil-Simon et autres lieux, étant -présentement en son château de Grandchamp, nomme à lad. chapelle, vacante par la mort de Me Guillaume Nicolle, dernier titulaire, la personne de Me Pierre de Jort, pbfë, licencié en droit canon de la faculté de Paris, originaire de la parr. d’Estrées.
24. – Le 18 oct. 1695, vu l’attestation du sr Le Michaut, curé de Lacaulde (Lécaude), et celle de Me Isaïe Pôllin, vicaire duMesnil-Simon, dispense de bans pour le mariage entre Robert de Lespiney, Escr, sr de Creveuil, fils de Thomas de Lespiney, vivant Esc., sr des Garennes, et de damlle Marie de Mahiet, de lad. parr, de Lacaulde, d’une part, et damlle Magdeleine Lecavellier, fille de feu François Lecavellier, sr du Breuilj et de damlle Jacqueline Le Grand, de la parr, du Mesnil-Simon.
69. – Le 17 janv. 1695, Me Léonor-François Frérot, pbrë, du diocèse du Bayeux, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de Mesnil-Simon, vacante par la mort de Me Thomas Desgenestez, pbrë, dernier titulaire.
Le 30 décembre 1695, led. sr Frérot requiert du seig r évêque le visa desd. lettres de provision. Mre Pierre Audran, vic. gl, lui répond qu’il ne peut donner le visa, attendu que sa Sainteté n’a pas envoyé au seigr évêque de lettres de provision pour le sr Frérot. Le 11 janv. 1696, celui-ci expose à la cour de parlement de Rouen qu’il a été pourvu par le pape de la cure du Mesnil-Simon ; qu’il s’est présenté au seigr évoque pour obtenir la collation; qu’il a été examiné et trouvé capable ; mais que, pendant qu’on écrivait le visa, les srs grands vicaires trouvèrent de la difficulté à lui en donner l’expédition, parce que les lettres apostoliques avaient été adressées par erreur au seigr archevêque de Rouen, ce qui peut être arrivé à cause que led. bénéfice est à la nomination de l’abbé du Bec et que led. seigr archevêque est abbé du Bec. Comme il n’est pas juste que le sr exposant soit privé de sa cure pour une erreur de cette qualité, il prie la cour de l’autoriser à prendre possession ad conservationem jaris : ce qui lui est accordé.
Le 13 janvier 1090, en vertu de l’arrêt du parlement, le sr Frérot prend possession de la cure du Mesnil-Simon, en présence de Mre Guillaume de Courseulle, Esc., et de plusieurs autres témoins.
Le 10 janv. 1696, Mr. François Hue, pbrë, curé du Mesnil-Simon, déclare par devant le notoire apostolique « qu’il a appris que le nommé Me François Frérot, pbrë, se seroit fait mettre en possession duel, bénéfice cure de Mesnil Simon, le 13 de ce mois, fondé sur un prétendu arrest obtenu sur requeste au parlement de Rouen, ayant affecté de prendre l’occasion de l’absence duel . sr Hue qui est le véritable possesseur dicelluy bénéfice. » C’est pourquoi le sr Hue forme opposition à la prétendue prise de possession duel. sr Frérot: ce que le notaire signifie immédiatement « aud. sr Frérot trouvey sur le pavey de Lx. »
102. – Le 21 août 1697, Me Nicolas Madelaine, pbfë, curé de S’ Michel de Soquence, donne sa procuration pour résigner led. Bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de M Léonor-François Frérot, pbfë du diocèse de Baveux, prétendant droit à la cure du Mesnil-Simon.
173.- Le 19 sept. 1697, Me Léonor-François Frérot, pbrë du diocèse de Bayeux, prétendant droit à la cure du Mesnil-Simon, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de St-Michel de Soquence, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Nicolas Magdeleine, pbrë, dernier titulaire.
360. – Le 9 juillet 1700, vu l’attestation du sr Hue, pbrë, curé du Mesnil-Simon, dispense de bans pour le mariage entre Mesr Jean-Baptiste-Adrien de Collet, Escr, sr des Boves, fils de Jean de Collet, Escr, sr des Boves , et de damUe Hélène de Sevrey, demeurant au Mesnil-Simon, d’une part, et damlle Magdeleine de Mauduit, Vve de noble homme Pierre Merieult, vivant bourgeois de Lx, et fille de Guillaume de Mauduit, Escr, sr de la Rosière, conser du roy, maître ordinaire de la chambre des Comptes de Rouen, et de noble dame Marie de Fautereau, de la parr de St-Maclou de Rouen.
Le même jour, vu l’attestation du sr de Courseulles, pbrë, desservant la parr. d’Ouilly-le-Vicomte , le haut-doyen de la Cathédrale de Lx, juge ordinaire en la ville et banlieue de lad. ville de Lx, accorde aussi dispense de bans pour led. mariage entre Jean-Baptiste-Adrien Collet, el Madeleine de Mauduit
Le Mesnil-Simon – Notre-Dame
Curés. – T. des Genestestz – L. -F. Frérot – J.-B. Moulin – F. Hue
Vicaire. – I. Pollin.
Prêtre desservant. – R Pollin.
Patron. L’abbé du Bec. – J.-N. Colbert.
Seigneurs et notables. – P. Lecavellier du Breuil – Jean de Collet des Boves –
J.-B. -A Collet des Boves.
Chapelle Saint-Jean. – Chapelains : G. Nicole – P. de Jores – Patron. Le seigneur du lieu. – T. Le Prévost.
338. – Le 23 sept. 1710, vu l’attestation du sr Hue, curé du Mesnil-Simon, dispense de bans pour le mariage entre Robert-Louis Mallet de la Pennetierre, Escr,. sr des Douaires, fils de feu Jean-Baptiste Adrian Mallet, aussi Escr, et de noble dame Louise-Elisabeth Dufey, de la parr, du Mesnil-Simon d’une part, et damlle Marie-Anne-Thérèse Cauvin, fille de Guillaume, sr de Longchamp, et de feue damlle Marie de Chantelou, de la parr, de St-Pierre de Caen.
176. – Le 13 nov. 1712, Ambroise de Lespiney, fils de Meste Robert de Lespiney, chevr, et de Madeleine Le Cavelier, de la parr, du Mesnil-Simon, reçoit la tonsure.
278. – Le 2 sept. 1713, Jacques Hurel, marchand, de la parr, du Mesnil-Simon, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Gabriel Hurel, acolyte, natif de Ste-Marie-aux-Anglais, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en l’étude de Me Nicolas Formage, notaire à St-Julien-le-Foulcon (Faucon), en présence de Me Jacques Gervais, pbrë, curé de St-Julien.
302. – Le 3 mai 1715, dispense de parenté au 4e degré pour le mariage entre Charles de Margeot, Escr, sr de S’Ouen, demeurant au Mesnil-Simon, et damlle Françoise Le Normand, demeurant à Orbec.
Le 1 mai 1715, dispense de bans pour le mariage entre led. sr de Margeot, lils de Charles de Margeot, Escr, sr de S’Ouen, et de noble dame Marie des Acres, de la parr, du Mesnil-Simon, d’une part, et lad. damlle Le Normand, fille de Gabriel Le Normand, Escr, sr du Buchet, conser du roy et subdélégué au bailliage d’Orbec, et de noble dame Marie du Pommeret, de la parr. d’Orbec.
233. – Le 13 déc. 1715, Jacques Hurel, marchand, de la parr, du Mesnil-Simon, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Nicolas Hurel, acolyte, natif de Ste Marie-aux-Anglais, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
182. Le 17 mars 1717, Me Gabriel Hurel, diacre, demeurant au Mesnil-Simon, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.
Le Mesnil-Simon – Notre-Dame
Curé. – (F.) Hue.
Clercs. – A. de Lespiney – G. Hurel – N. Hurel.
Seigneurs. -J.-B. -A. Mallet -R.-L. Mallet de la Pennetière des Douaires – R. de Lespinay,-C. de Margeot de Saint-Ouen – C. de Margeot de Saint-Ouen, fils.
31 . – Le 26 février 1726, dispense de bans pour le mariage entre Paul de Grieu, Escr, sr d’Estimauville, fils de Pierre de Grieu, aussi Escr, et de noble dame Marie-Magdeleine de Graindorge, de la parr, de Sainte-Croix de Cormeilles, d’une part, et damlle Marguerite-Françoise de Margeot, fille de Charles de Margeot, Esc1, seigr de Saint-Ouen, et de noble dame Anne-Marie des Acres, de la parr, du Mesnil-Simon.
139. – Le 15 juin 1726, dispense de bans pour le mariage entre Claude de Lambert, Escr, seigr de Potigny, fils de Gabriel de Lambert, Esc, seigr de Potigny, et de noble dame Jacqueline de Collet, de la parr. de Manerbe, d’une part, et damlle Geneviève de Margeot, fille de Charles de Margeot, Escr, seigr de St-Ouen, et de noble dame Anne des Acres, de la parr, du Mesnil-Simon.
967. -Le 2 juin 1730, Me François Hue, pbfë, curé du Mesnil-Simon, donne sa procuration pour résigner led. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de son neveu, Me François Hue, pbrë du diocèse de Lx. Fait au manoir presbytéral du Mesnil-Simon, en présence de Me Pierre Questier, pbrë, curé de Lessard, et Me François Froment, pbrë, prieur curé de St-Michel des Monceaux. Le 16 juillet 1730, led. sr François Hue, le jeune, obtient en cour de Rome des lettres de provision de lad. cure. Le 30 oct. 1730, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 19 déc. 1730, le sr Hue prend possession de la cure du Mesnil-Simon, en présence de son oncle, dernier titulaire ; Me Pierre Questier, curé de Lessard ; Antoine-Alexandre de Collet, Escr, sr des Boves, et autres témoins.
1553. – Le 17 mai 1734, dispense de bans pour le mariage entre Mre Jean-François-Alexandre de Collet, Escr, seigr de Grainville, fils de Mre Charles de Collet, aussi Escr, en son vivant seigr de Grainville, et de noble dame Aimée-Louise de Blancard, de la parr, de Grainville et de présent demeurant en celle du Mesnil-Simon, d’une part, et damll°
Marie-Anne-Françoise de Collet, fille de Mre Antoine-Alexandre de Collet, Escr, sr des Boves, et de noble dame Marie-Anne de Margeot, aussi de la parf. du Mesnil-Simon.
-489. – Le 17 juillet 1743, vu l’attestation du sr Rosey, pbre, vicaire et desservant la pafr. du Mesnil-Simon, et du sr Le Prévost, pbrë, vicaire du Mesnil-Durand, dispense de bans pour le mariage de Pierre Desamaison et d’Anne Morel.
267. – Le 10 mars 1745, dame Anne Hurel, Vve de Guillaume Bardel, et Louis Bardel, son fils, demeurant au Mesnil-Simon, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Jean Bardel, autre fils de lad. veuve, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Nicolas-Aimable Hurel, officier de Madame douairière, duchesse d’Orléans, demeurant au Mesnil-Simon.
Le Mesnil-Simon – Notre-Dame
Curés. – F. Hue, oncle – F. Hue, neveu.
Vicaires. – F. Hue – Rosey (D).
Prêtre de la paroisse. – Jn Bardel.
Clerc. – Jn Bardel.
Seigneurs et notables. – A.-A. de Collet des Boves – C. de Collet de Grainville – J.-F.-A. de Collet de Grainville – N.-A. Hurel -C. de Margeot de Saint-Ouen.
135. – Le 13 nov. 1775, dispense de bans pour le mariage entre Robert-René de Huldebert, fils de feu Robert et de feue Marie-Elisabeth Deshayes, de la parf . de Ste Croix de Bernay, d’une part, et Madeleine Lecavellier, fille de feu Louis, originaire de la parr, du Mesnil-Simon et demeurant en celle de St-Germain de Lx.
Le 9 juillet 1788, le sr Louis-François Le Rebours. prend possession de la cure du Tilleul. Mr Le Rebours, né à Lécaude le 10 avril 1737, fut ordonné prêtre en 1764 et nommé curé de N.-D. du Tilleul peu d’années avant la Révolution. Il y prêta le serment constitutionnel, ainsi que tous les autres serments qu’on lui demanda. Après le Concordat, il revint au Mesnil-Simon où il avait passé une partie de sa jeunesse. 11 est noté bien sévèrement dans les archives de l’évêché de Bayeux et ne rentra jamais dans l’état ecclésiastique. (Archives de l’Orne. – Archives de l’évêché de Bayeux.)
Recherches faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.
MESNIL-SIMON.
188. Guillaume et Pierre, dits de Cordey , pour justifier leur noblesse ancienne, ont produit une sentence des commissaires des francsfiefs, du 12 avril après Pâques 1472 , par laquelle Pierre et Jean, dits de Cordey, fils de Eustache, leur oncle, sont déchargés, comme nobles de toute ancienneté, du payement des dits francs-fiefs, avec plusieurs autres lettres anciennes et écritures. Le procureur du Roi, après les avoir vues, a requis qu’ils vérifiassent qu’ils sont fils de Jean de Cordey , frere du dit Eustache, ou, à leur refus ; qu’ils soyent assis.
189. Geoffroi Collet, Sr. des Bofves, a dit être noble d’ancienneté, et, pour le prouver, a produit plusieurs lettres sur le nom de Thomas, son pere, et de Guillaume, son ayeul, et la copie d’une information faite par les Elus de Lisieux à l’instance du dit Guillaume, sur sa noblesse. Mais parceque de la dite information ne s’étoit ensuivi aucune vuide ou sentence , et que par les autres lettres la noblesse du dit Collet n’étoit suffisamment fournie, le procureur du Roi à requis qu’il soit assis.
Recherches de Monfaut.
Montfaut trouva deux gentilshommes au Mesnil-Simon : Jacques de la Ceaule (ou de la Chaule) et Guillot Collet. Ce Guillot ou Guillaume Collet eut un fils du nom de Thomas, qui à son tour eut un fils nommé Geoffroy qualifié sieur des Boves, qui fut assis à la tailles par les Elus de Lisieux en 1540 faute de production suffisante.
Les Boves, marquées sur Cassini avec chapelle, doivent offrir de l’intérêt. En 1540 vivaient aussi noblement au Mesnil-Simon Guillaume et Pierre de Cordey fils de Jean de Cordey. Ils n’ont aucune qualification de terre.
Au commencement du XVIIe siècle, la terre du Mesnil-Simon appartenait au baron de la Luthumière qui la vendit par devant les notaires de Valognes, le 22 novembre 1608 à M. Le Sens de Rucqueville, qui n’en jouit pas un an, car par contrat du 25 septembre 1607, il la revendit à Jacques Dunot, seigneur de Campigny-Berville (69 g 2 )
On trouve vers le milieu du XVIIIe siècle Charles de Margeot, écuyer, seigneur de Saint-Ouen-Le Haut et du Mesnil-Simon. Il épousa Françoise le Normand, la 7e des enfants de Gabriel Le Normand, sr du Buchet, et de Marie du Pommeret (48 g 1 ).
Quelques années après, Gabriel-Auguste de Lyée (18 septembre 1749 ), mari de et de la Roque, prenait le titre de Seigneur de Belleau et du Mesnil-Simon, Cropus et lz Crétinière (76 g1 ). De son mariage sortirent sept enfants. L’aîné; seul fils; Jean-Baptiste-Louis-Auguste, chevalier, mousquetaire du Roi, fut seigneur de Belleau, Mesnil-Simon, la Crétinière et autres lieux (87 h ). Voir archives ShL – Charles VASSEUR.- Notes et documents – Portefeuille « Doyenné du Mesnil-Mauger )
Histoire de l’abbaye du Bec – Porée, Adolphe André, abbé.
Foulques d’Aunou, de Alneto avait donné en pure aumône à l’abbaye la dime de toutes les récoltes, proventuum, provenant des essarts de son parc de Saint-Julien-le-Faucon, et des autres essarts faits ou a faire sur retendue de la paroisse du Mesnil-Simon.(1) Mais bientôt une querelle s’éleva au sujet de ces novales entre Foulques d’Aunou, poussé par le curé de Saint-Georges de Saint-JuIien-le-Faucon, qui trouvait sans doute sa part trop amoindrie, et l’abbé du Bec auquel s’adjoignit le curé du Mesnil-Simon ; on sait que les religieux avaient le patronage de cette cure. Les parties convinrent, sons peine de 100 livres tournois de dédit, de s’en rapporter à l’arbitrage de G. de Saint-Aubin, chanoine de Lisieux, et de Guillaume de Rouvres, officiai de Séez. Il fut jugé par les arbitres que l’abbaye et le curé du Mesnil-Simon jouiraient dorénavant de toutes les dîmes des essarts ou novales du parc du seigneur Foulques, aussi bien que des autres essarts faits ou à faire dans l’étendue de la paroisse du Mesnil-Simon ; les religieux auraient Ies deux tiers de la dime, et le curé et ses successeurs un tiers. L’abbé et le couvent du Bec paieraient chaque année au curé de Saint-Georges de Saint-Julien-le-Faucon et à ses successeurs quatre setiers de blé terceil, tertionarii, et le curé du Mesnil-Simon deux setiers. Les arbitres et les parties scellèrent cet acte au mois de juillet 1250, en s*engageant à le faire confirmer par l’Evêque diocésain(2).
(1) Bibl. Niat., lat. 12884, f° 352. D. Thibault place cette donation an mois de juillet 1250; elle put bien être renouvelée à cette date, mais elle doit être antérieure, puisqu’elle donna lieu à un arbitrage qui eut précisément lieu en juillet 1250. L’abbaye présentait à la cure du Mesnil-Simon, canton de Lisieux, 2° section. Saint-Julien-le-Faucon, canton de Mézidon (Calvados). Au mois de juillet 1241, les religieux avaient acheté à Foulques d’Aunou, moyennant la somme de 60 livres tournois, les services, precarias, et la justice appartenant au manoir du Mesnil-Simon. (Bibl. nat, lat. 12884, f° 338 v°),
(2) Bibl. nat., lat. 12884, f° 352. L’Inventaire des titres du Bec fait mention de cet arbitrage en ces termes : « Traité fait entre l’abbaye du Bec et le curé du Mesnil-Simon, d’une part, et le curé de Saint-Julien-le-Faulcon de l’autre, par lequel il est dit que la dixme des bois essartés dans le parc du seigneur d’AInou appartiendra à ladite abbaye et audit curé du Mesnil-Simon qui percevront la dixme des grains et fruits qui croistront sur lesdits essarts, 1250 ». P. 1646.
De Foulque II d’Aunou nous savons assez peu de choses. Il est cité au nombre des bienfaiteurs du Bec, qu’énumère la grande charte confirmative délivrée par le Conquérant vraisemblablement en 1077. Foulque effectua quelques donations à ce monastère dans le Pays d’Auge : une charruée de terre et un moulin situés près de Saint- Julien [-le-Faucon], ainsi que l’église du Mesnil-Simon, avec une terre sise en ce domaine.
3 – Archives ShL.
Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940:
XIIe siècle – Mesnil-Simon
Accord fait entre les chanoines de Sainte-Barbe et les moines du Bec au sujet des dîmes du fief de Turouff de Magny, dans la paroisse du Mesnil-Simon réglant que les moines recevront les dîmes à charge de donner aux chanoines un septier de blé et deux d’avoine. = Arch. SHL – Charles VASSEUR, Notes et documents – Portefeuille « Doyenné du Mesnil-Mauger )
1134. « L »abbaye (du Bec-Hellouin) possédait de nombreux biens dans le diocèse de Lisieux, provenant en grande partie des dons de la famille Crespin. L’évêque Jean, dans une mettre donnée en 1134, du consentement de ses archidiacres et de son chapitre, les confirma solennellement. On remarque les églises suivantes: Saint-Philbert près Montfort, Saint-Etienne-l’Allier, Saint-Ouen-du-Bosc-Turstin [35], la chapelle Saint-Pierre [36], Saint-Georges-du-Vièvre, Beuvron, Blangy, Clermont-en-Auge, Livarot, Le Mesnil-Simon, Cernay, Drucourt, Bournainville, Folleville, Theuil-Nolent, Duranville, avec toutes les dîmes qui leur appartiennent, l’église du Bosc-Regnoult avec deux traits de dîme; la moitié de l’église du Feugueret, de Feuguereto [37], l’église de Cheffreville, avec la moitié de la dîme. Toutes ces églises étaient à la présentation de l’abbé et des religieux; la dîme du tonlieu d’Orbec [38], de Livarot, de Beuvron, de Blangy, du pont de l’évêque d’Avranches, de ponte Episcopus Abricensis, etc. L’évêque de Lisieux accorda en outre aux religieux le libre passage à Lisieux et sur la Touque de toutes les marchandises destinées tant à la nourriture qu’aux vêtement, quae ad victulm et vestitum pertinent . En reconnaissance de cette concession, Boson et sa communauté, s’engagèrent, à la mort des évêques de Lisieux, à faire le service funèbre comme à la mort d’un religieux; pour chacun des chanoines, un obit, et pour tous en général, un office complet, le deux janvier de chaque année. Les noms des évêques seront inscrits parmi les noms des frères afin que leur service soit fait à perpétuité [39].
Voluntate et assensu fratrum nostrorum archidiaconorum et canonicorum, placuit praesenti pagina notificare ecclesiae catholicae fidelibus cinctis praesentibus et futuris, quod ego Joannes, dei gratia Lexoviensis episcopus, rogatus a reverendo patre Beccensis coenobii Bosone et fratribus ejusdem loce, concedo quidquid Beccense coenobium habet in eleemosyna in episcopatu Lexoviensi, in ecclesiis et decimis et aliis rebus videlicet, … = B.N. lat. 12884, f° 188. Selon D. Jouvelin, cette charte serait de 1136 (lat. 13905, f° 18, v°)
EDIT.: partielle: POREE André, Histoire de l’abbaye du Bec-Hellouin, I, p. 353. + id°, pp. 352-354.
1260, 1er décembre – Mesnil-Simon. Guillaume dict Quesnel, de la paroisse du Mesnil-Simon vend aux religieux, abbé et couvent de Sainte-Marie du Bec-Hellouin, neuf sous et IIIIxx deniers (?) ts. sur le ténement qu’il a et tient par 8 deniers de rente annuelle avec les services dus en cette paroisse sur une masagio terra arabili et gardino contigu de cette masure contenant deux acres de terre bornée d’un côté le chemin et d’autre le doito qui dirinatur a molinendo eorum deum sitii ex utroque latera inter terras feodi domini de hotot pro quator libris turonensium
= Arch. SHL – Charles VASSEUR, Notes et documents – Portefeuille « Doyenné du Mesnil-Mauger « Extrait d’un feuillet 26e d’un cartulaire du Bec retrouvé par M. Z. Métayer servant de reliure à un livre en décembre 1859 – Lu par M. R. BORDEAUX »
1260, 1er décembre – Mesnil-Simon
Richard, dit Le Carre de la paroisse du Mesnil-Simon vend concède à l’abbé, religieux et couvent du Bec-Hellouin la maison et jardin contigu contenant une vergée entre le chemin et le douet du Moulin. Pour cette vente il reçoit six livres tournois. = Arch. SHL – Charles VASSEUR, Notes et documents – Portefeuille « Doyenné du Mesnil-Mauger « Extrait d’un feuillet 26e d’un cartulaire du Bec retrouvé par M. Z. Métayer servant de reliure à un livre en décembre 1859 – Lu par M. R. BORDEAUX »
1423, juin – « Item, une lettre royaulx, en double queue et cire jaune, données à Paris, le xxije jour de juing, l’an mil ccccxxiij, contenant que le Roy, nostre sire, avoit donné aud. feu Surreau, les terres desd. Jehan de la Varende, Colin le Viconte et Bouteiller, à la valeur de iijc l.t. = J. FELIX, Inventaire de Pierre Sureau, p. 142.
1423, juin – « Item, un vidimus, fait soubz le seel de la prévosté de Paris, l’an mil ccccxxiij, d’une lettres royaulx, donnée le xxxe jour de juing, l’an mil ccccxxiij, par lesquelles apparoit que le Roy, nostre sire, avoit donné aud. feu Surreau, les héritaiges desdits la Varende, le Viconte et Le Bouteiller, jusques à la valeur de iijc l.t. avec l’expédition de messieurs des comptes et finances, donnée le xxvije jour de juin et un mandement donné de Jehan Salvain, bailli de Rouen, le xe jour d’aoust ». = J. FELIX, Inventaire de Pierre Sureau, p. 142.
1424, 10 juillet – Les Authieux-Papion. Item, unes lettres certificatoires de messieurs des comptes du Roy, nostre sire, lors à Caen, données le xe jour de juillet mil cccxxxiiij, par lesquelles appert que iceulx srs certiffient que ilz ont fait chercher et quérir ès registres des chartes de restitucions et dons faiz par feu le, nostre sire et cellui qui à présent est, savoir se il y avoit aucunes restitucions faiz des héritaiges Roy qui furent à feue damoiselle Agnès de la Varende, Agnès de la Planque et à Marguerite de la Planque dont aucune chose n’avoit este trouvé. = FELIX J., Inventaire de Pierre Sureau, p. 144.
1424, 28 may – Ouilly-le-Vicomte, Authieux-Papion. Item ung vidimus, fait sous le seel de la viconté de Rouen, l’an mil ccccxxiiije jour de may, faisans mencion que le Roy, nostre d. sire avoit donné temps aud. deffunt Pierre Surreau de bailler son dénombrement et faire son aveu des héritages qui furent aud. de la Varende, le Vicomte et Bouteiller, avec l’expedicion des seigneurs des comptes attachée à icelles. = FELIX J., Inventaire de Pierre Sureau, p. 145.
1430, 28 décembre – « Item, un vidimus, fait soubz le seel de la viconté de Rouen, le xxviije jour de décembre ccccxxx, d’une lettres royaulx, faisans mencion que le Roy, nostre sire, avoit donné aud. feu Surreau, les héritaiges qui furent Jehan de la Varende, Colin le Vicomte et Jehan Le Bouteiller, en la valeur de vijc l.t. avec une attache à icellui, donné à messieurs des comptes et finances, l’an mil CCCCXXX, le xxije jour de février ». = J. FELIX, Inventaire de Pierre Sureau, p. 142.
1433, 23 septembre – « Item, un vidimus d’unes lettres royaulx, soubz le seel de la viconté de l’eau de Rouen, le xxiije jour de sept. mil ccccxxxiij, icelles lettrers royaulx données le xxiiije jour d’octobre ccccxxij, par lesquelles le roi avoit donné aud. Surreau temps et terme de faire sa prisée des terres d’Ouillie le Viconte, la Varende, la Bouteillerie, Sassie, Olendon, Beneauville, Bartoncelles, Montysembert [40] et Chereperigne jusques à ung an ensuivant avec une expédicion des srs des comptes et trésoriers. = FELIX J., Inventaire de Pierre Sureau, p. 142.
1458, 28 décembre – Mesnil-Simon. Bail à fieffe d’une pièce de terre sise en la paroisse du Mesnil-Simon, nommée loes Grands-Clos, consentie par l’abbaye du Bes-Hellouin à Jean Campion, de lad. paroisse de Mesnil-Simon, moyennant une redevance de 40 sols. rournois. = Arch. SHL. 9F Deville. Dossier Le Bec-Hellouin – Analyse Et. Deville.
1452, 24 octobre – Lisieux. « Cy ensuivent les fieux, baronnies, haultes justices que l’évêque de Lisieux tient du Roi notre sire et les arrières fieux qui dudit évêque sont tenus (Cart. lexov., f° 12, verso ) :
« Ledit Jehan de Heudreville tient en ladite paroisse de Mesnil-Eudes ung autre tiers de fieu de chevallier que soulloient tenir Jehan Osmont et la déguerpie Thibault de La Varende « . = Publié par H. de FORMEVILLE, Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux, t. I, pp. 453-458
1456, 28 décembre – Mesnil-Simon. Contrat de fieffe consenti par l’abbé et les religieuses (?) du Bec-Hellouin à un sieur Campion, du Mesnil-Simon = BSHL, 5, p. 57 « Document communiqué par M. Ch. BESNOU »
1458, 28 décembre – Mesnil-Simon. Bail à fieffe d’une pièce de terre sise en la paroisse du Mesnil-Simon, nommée les Grands-Clos, consentie par l’abbaye du Bec-Hellouin à Jean Campion, de lad. paroisse de Mesnil-Simon, moyennant une redevance de 40 sols. tournois. = Arch. SHL 9 FA. Fonds Et. Deville. Dossier Le Bec-Hellouin – Analyse Et. Deville.
1463, 10 juillet – Les Authieux-Papion. Inscription lapidaire sur l’enfeu de Jean de La Varende – Eglise
« Cy devant repose le corps de noble homme Jean de la Varende escuier en son vivant seigneur dudit lieu de la Varende de Sassie et Bonneauville, patron de cette église lequel a eu la conduiyte et faictz de guerre dont a eu charge continuelle en son vivant soubz nostre sire le Roy Charle septième lequel trespassa lan mil iiij lxiiij le xe jour de juillet. Priez Dieu pour luy pater nr. ave maria = Arcisse de CAUMONT, Statistique monumentale, t. V, p. 503
1517 – Mesnil-Simon Dans un acte de 1552, on trouve que Jacques Fleury était administrateur de la Malladrerie de Saint-Jean en 1517. = Tab. de Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville.
1544, lundi 29 décembre – Mesnil-Simon. Inventaire des biens meubles appartenant à Geoffroy Collet, escuier, demeurant en la paroisse de Mesnil-Simon, estant en sa garde et saisine sur ses héritages et maisons scituez aud. lieu, et vente de ces biens à noble homme François de Defedebry, seigneur du Buchet, demeurant en la paroisse du Chesne.
= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville. Minute papier, 2 ff. – Analyse Et. Deville.
1548 – Mesnil-Simon. Noble homme Jehan de la Chaulle, sieur du lieu, demeurant à Mesnil-Simon – Notes de Et. Deville extraites du Tab. de Lisieux
1552 – Mesnil-Simon. Dans un acte de cette date, on trouve mention que Jacques Fleury était administrateur de la Malladrerie de Saint-Jean en 1517.= Notes de Et. Deville extraites du Tab. de Lisieux.
1554 – Mesnil-Simon. Mention de Germain Amyot, curé. = Notes de Et. Deville extraites du Tab. de Lisieux.
1571 – Mesnil-Simon. Mention de Michel Piperey, curé. = Notes de Et. Deville extraites du Tab. de Lisieux.
1578 – Mesnil-Simon. Mention de Michel Piperey, curé, chanoine et pénitencier de la Cathédrale de Lisieux.
= Notes de Et. Deville extraites du Tab. de Lisieux.
1580 – Mesnil-Simon. Noble homme Me Guillaume Lusson, docteur régent en la Faculté de médecine en l’Université de Paris, conseiller et médecin ordinaire de Monseigneur, frère unique du Roi et Me Jehan Lusson, notaire du roi en son Châtelet de Paris, son frère, vendant à Lambert Hurel, de Saint-Julien-le-Faucon, tous les biens et héritages provenant de la succession de leur père Jehan Lusson, aux paroisses de Mesnil-Simon, Lessart et Grandchamp, moyennant 633 écus d’or sol. Passé aud. Lisieux, en la maison du Cheval Blanc. = Tab. de Lisieux – Analyse Et. Deville
1581, vendredi 23 juin – Mesnil-Simon. Vénérable personne Me Georges Leproulx, prêtre, curé du Chesne, demeurant aud. lieu, remet ès mains de Guillaume Huchon, du mestier de brouderye, et Nicolle Bourg, sa femme, de la paroisse de Saint-Germain-de-Lisieux, deux pièces de terre en un tenant, l’une nommée la Court et l’autre la Pepinière, assises en la paroisse de Mesnil-Simon, au Hameau ès Huchons, que led. curé avait acquise desd. mariés, par le prix de 80 livres, le 30 décembre 1574. = Tab. de Lisieux – Analyse Et. Deville.
1599, 30 juin – Mesnil-Simon. Jehan de Cordey, sieur de la Rocque, de Magny, demeurant au Mesnil-Simon, vend à Jacques Pipperey, chanoine pénitencier, la somme de 80 livres tournois de rente. = Arch. M.C. Fonds Et. Deville – Minute, 2 ff. papier – Analyse Et. Deville.
1601, 16 juillet – Mesnil-Simon. Michel Leproulx, du Mesnil-Simon, ayant acquis de Jacques Ricquier, deux pièces ou portions de terre aud. lie, s’engage à payer les rentes attachées à ces terres. = Tab. de Lisieux – Minutier 29 – Analyse Et. Deville.
1601, 18 septembre – Mesnil-Simon. Accord entre Guillaume Patey et Eustache Macquerel, bourgeois de Lisieux, au sujet d’un emparquement sur une pièce de terre au Mesnil-Simon. = Arch. M.C. – Fonds Et. Deville – Minute papier – Analyse Et. Deville.
1602, 14 novembre – Mesnil-Simon. Nicolas Pierre, marchand, bourgeois demeurant paroisse Saint-Jacques à Lisieuxvend à Denis Le Candemier, du Mesnil-Simon, trois pièces de terre aud. lieu. = Arch. M.C. – Fonds Et. Deville – Minute papier – Dossier Abbaye Notre-Dame-du-Pré – Analyse Et. Deville.
1607, 15 janvier – Mesnil-Simon. Accord entre Jacques Canu, Louis Ler Veneur, Michel Campion et Jacques Huard, tous de la paroisse du Mesnil-Simon, au sujet de la perception de la taille dans cette paroisse . = Arch. M.C. – Fonds Et. Deville – Minute papier – Analyse Et. Deville.
1607, 21 septembre – Mesnil-Simon. Richard Le Cavellier, sieur du Mesnil-Simon, et damoiselle Anne de Serres, sa femme, constituent leur procureur. = Arch. M.C. – Fonds Et. Deville – Minute papier – Analyse Et. Deville.
1609, 24 mars – Mesnil-Simon. Succession de Pierre Poullart, entre Marguerion Leprévost et Martin Nicolle, à cause de leurs femmes Marguerite et Héléne Poullart. = Arch. M.C. – Analyse Et. Deville
1611, 16 septembre – Mesnil-Simon. Accord entre Geoffroy Huard, receveur de la terre et sieurie du Mesnil-Simon, Jean Lambert, écuyer, Robert Lambert, sieur de Formentin, François Leproulx et Guillaume Huchon, au sujet des biens et aînesses au Mesnil-Simon = Arch. E.D. 2 ff. papier
1634, 8 mars – Mesnil-Simon
Henri et François Le Roullier, frères, de la paroisse des Monceaux, héritiers de feu Gilles Le Routier, leur père, vendent à damoiselle Charlotte de Mogères, veuve de Me Jehan Carrey, en son vivant conseiller du Roi, lieutenant en la vicomté d’Orbec, demeurant en la paroisse de Saint-Jacques de Lisieux, en qualité et comme tuteur et gardien de Antoinette Carrey, sa fille, unique héritière dud. défunt, plusieurs biens et héritages au Mesnil-Simon, tenus de la sieurie dud. lieu. = Arch. M.C. – Fonds Et. Deville – Minute papier 2 ff.- Analyse Et. Deville.
1655, juin – Mesnil-Simon. Jeanne Baptiste Dubois, veuve de François Pipperey, remet à François Collet, écuiyer, du Mesnil-Simon, une pièce de terre aud. lieu. = Tab. de Lisieux – Minutier n° 813 – Analyse Et. Deville.
1668-1676 – Mesnil-Simon. Généalogie des COLLET des BOVES présentée pour l’enquête de noblesse en 1676 . = AD14 – Fonds LE COURT. F 5065 (2 pièces )
1677-1683 – Mesnil-Simon. Plaids et gages-pleiges du fief du Mesnil-Simon, appartenant à l’abbé du Bec, tenus sous la porte du presbytère de Mesnil-Simon par le sénéchal de ladite seigneurie. Tenanciers: Jean-Baptiste Lambert, écuyer, sieur d’Argence et Robert Lambert, écuyer, sieur de Formentin, frères et héritiers de feu Charles Lambert, écuyer, sieur du Mesnil-Simon; François Le Cavelier, sieur du Breuil et Jean Le Cavelier, sieur de Launey; Thomas Desgenetz, curé du Mesnil-Simon; les héritiers de feu Richard Le Picard, sieur de Saint-Cosme, les représentants de Jean-Baptiste Mallet, écuyer, sieur de Neuville; Robert Mallet, écuyer, sieur des Douaires » = A.D. Eure . Fonds de l’abbaye du Bec-Hellouin – H. 57 – Analyse G. BOURDON in Inv. sommaire … série H, p. 11
1745, 31 janvier – Mesnil-Simon. Marc-Antoine Bertaut, chanoine de Rouen, remet à Louis Pommeraye, écuyer, la ferme de la Tosterie, sise à Grandchamp et Mesnil-Simon. = Arch. M.C. Fonds Et. Deville – Minute papier 2 ff.- Analyse Et. Deville.
1755, 8 janvier – Le Mesnil-Simon. Par devant Louis Questel Notaire, tabellion royal au Bailliage d’Auge pour le siège de Cambremer Crévecoeur.
Fut présent Messire Adrien Lambert Chevalier, Seigneur de Formentin et autres Lieux, Conseiller au Parlement de Normandie, demeurant à Rouen, Paroisse Saint Patrice, maintenant en son Château de Formentin.
Lequel a par ces Présentes Vendu et Promis GarantirA Messire Gabriel Auguste de Lyée, Chevalier Seigneur de Belleau, Cropus et la Christinière, demeurant En sa terre de Belleau, paroisse de Notre-Dame de Courson, acquéreur pour luy, ses hoirs ou ayant cause.
La terre Noble Du Mesnil-Simon qui Est un plein fief de haubert Entier, nommé le fief du Mesnil-Simon et S’étend ledit fief Tant en ladite Paroisse qu’en celle du Chesne De Lessard et des Monceaux, et Consiste tant en domaine fieffé, Rentes, Seigneuriales et droits seigneuriaux, qu’en domaine non fieffé, Sur lequel il y a Manoir Seigneurial, plusieurs autres maisons un Colombier et un Moulin à Bled.
La dite Terre Du Mesnil Simon en toutes Circonstances et Dépendances et et sans par ledit Seigneur vendeur S’en Rien Réserver ny Retenir. A la Charge par ledit Seigneur acquéreur De tenir ledit fief du Mesnil Simon a foy et hommage siuriaux de la Baronnie de saint Julien le Faucon et de Payer au Chapitre de Lisieux chaque année Six Livres et Trois Chapons de Rente en Deux Parties de la nature de quatre Sous, desquelles Rentes ledit seigneur acquéreur déchargera a l’avenir et dès les Premiers Termes à Echoir ledit Seigneur Vendeur En Sorte qu’il n’en soit Inquiété, et au surplus Ledit fief et Terre du Mesnil Simon franc et quitte de toutes autres Rentes.
Et Comme Ledit Seigneur Vendeur n’entend se Retenir aucune des Terres qu’il Possède dans ces dites Paroisses, si quelques Parties d’Icelles Se Trouvoient ne pas faire Partie du Domaine non fieffé dudit fief du Mesnil Simon, elles seroient également comprises dans la Présente vente.
Comme aussy sont Compris dans La Présente Vente Toutes les Tonnes et Tonneaux Etant dans les maisons de la dite Terre – Et même les meubles et matériaux actuellement repostés sur Icelle qui se Trouveront être de l’appartenance dudit Seigneur Vendeur a la Charge Par ledit Seigneur acquéreur de la tenir Relevante des Seigneurs qui Justifieront par titres Valables En avoir La Tenure.
Cette vente aux charges Cy dessus Est faite en outre par le Prix de quarante Cinq Mille Livres, francs, deniers Venant aux mains dudit Seigneur Vendeur.
Sur et en diminution de laquelle Somme ledit Seigneur acquéreur a Présentement Payé audit Seigneur Vendeur, à vue de mondit Tabellion et Tesmoins Cy après nommés en Espèces d’or et d’argent Et autres monnayes ayant Cours Celle de Vingt deux mille Livres.
Et S’oblige ledit Seigneur acquéreur de Payer les Vingt Trois mille livres Restant audit Seigneur Vendeur au plus tard dans un an de ce jour, avec l’intérêt au denier Vingt du jour de noël dernier Jusqu’au jour du Payement, à Ce moyen ledit Seigneur acquéreur Joüira des objets vendus Comme du jour de noël dernier, ledit Seigneur Vendeur devant Toucher les fermages, arrérages Treizièmes et autres Revenus des objets Vendus Jusques et Compris L’année Echue – Ledit jour de noël dernier et Mêmes les Rentes Reculées d’Icelle qui ne Seroient par alors exigibles.
Ledit Seigneur acquéreur Entrertiendra les Conventions faites avec les fermiers des Biens Vendus en sorte que ledit Seigneur Vendeur n’en soit Inquiété.
Convenu que la Clause de Garantie Cy-dessus Stipulée ne S’étend pas aux Rentes Seigneuriales, aux droits Seigneuriaux, ni à l’étendue dudit fief des quels Trois objets Seulement ledit Seigneur Vendeur ne Sera Point Garant.
Ledit Seigneur de Belleau a déclaré que la Somme de Vingt deux mille Livres par luy Cy dessus Payée provient des deniers qu’il a reçus pour la Dot de Noble dame Marie Charlotte Labbey de la Boissière Son Epouse par quittance Papier Devant les notaires de Cambremer Le Vingt avril mil Sept Cents Cinquante et le jour d’hier.
Et a pareillement ledit Seigneur acquéreur déclaré qu’en Considération du droit de Retrait qui appartient a ladite Dame Sa femme Sur lesdits Biens vendus à titre de Parenté avec ledit Seigneur Vendeur il Entend Retenir lesdits Biens en vertu du Droit de Retrait appartenant à la dite Dame son Epouse au Cas Seulement que la dite Terre fut Clamée par toutes autres Personnes dont le droit de Retrait ne Seroit pas Preferable à Celuy de Sa ditte femme,, Par ce quand i Cas Seulement, que Sa ditte femme Devienne Propriétaire de La dite Terre elle Confondra les deniers de Sa dot Employée à L’acquisition d’icelle.
Au moyen de tout Ce que dessus Leidt Seigneur Vendeur a Transporté audit Seigneur acquéreur Tous les droits de Propriété, qu’il avoit ou Pouroit avoir Sur lesdits Biens Vendus, dont il s’est en Sa faveur dessaisi, Le Subrogeant à tous ses droits, noms, Raisons et actions
Pour par lui En joüir, et Disposer a l’avenir comme Vray Propriétaire et a cet Effet il luy Remettra Toutes fois et quantesd Les Titres et Papiers Concernant les dits Biens
Et D’autant qu’il y a plusieurs réparations à faire aux maisons de ladite Terre et Notamment au Toît du Colombier dont ledit Seigneur Vendeur a fait démolir La Lanterne dans l’Intention de ne la pas faire Retablir attendu qu’elle Est Inutile et que C’est elle qui a Occasionné La Ruine dudit Toît, Ledit Seigneur acquéreur Est autorisé a faire faire lesdittes Reparzation et même à Retablir le Toît dudit Colombier Sans Replacer La ditte Lanterne et d’Employer aux dites Reparations Jusqu’à la Somme de Deux mille Livres Prendra pour Cet Effet Ledit Seigneur acquereur les Bois necessaires Sur le lieu au moins de dommage que faire Ce Pourra, parce qu’en Cas de Clameur, Icellui acquereur Seroit du tout Remboursé Sur mles quittances et mémoires qu’il Representeroit Tant d’achat de materiaux, que Du Travail des ouvriers, lesquelles Seroient Crues Sur Sa Simple affirmation, Sans quil Sois obligé de faire faire aucun devis, ni Procès Verbal pour Constater Letat actuel des dittes maisons et Colombier.
Sera Expedition du Present Dellivré par ledit Seigneur acquéreur a Ses frais et Depens En forme Executoire audit Seigneur Vendeur Toutes fois Et quantes.
Ainsi Sont les dittes Parties Convenues et Demeurés D’accord, Promettant Icelles Respectivement Tout le Contenu Cy dessus Tenir et Entretenir Sous L’obligation de tous leurs Biens meubles et Immeubles Presents Et avenir. Ce fut fait et Passé au Chateau de Formentin le dix huit janvier avant midi Lan mil sept Cens CinquanteCinqPresence de Pierre Vaullard demeurant Parroise de Glaus (sic) Sur Risle et farci Le Roy menuisier demeurant à Beaumont maintenant en ce lieu Tesmoins qui ont avec les Parties Et Ledit Me Quetel, Lecture faitte Signé La minute des Présentes, en marge de laquelle Est Ecrit Controlé et Insinué a Cambremer au folio Vingt Trois Verso article Premier et deux Ce vingt Trois Janvier mil Sept Cens Cinquante Cinq Recu Six Cens quarante Six livres sept Sols Sept deniers Signé fouquet avec Trait.
La Présente Expédition qui Seroit Parfaitement Conforme à Sa minute Sans les qualifications Nobiliaires En Matières féodales que nous avons Barrés au terme de la Loy du mois de Pluviose an huit a Eté Délivrée a Monsieur de la Rivière Propriétaire demeurant à Falaize qui La ainsu Requise, Par nous henry Noël notaire Impérial à Cambremer, arrondissement de Pont L’Evêque, département du Calvados Soussigné Ce Dix Juin mil huit cens neuf
Noël
Reçu de M Gosset Sept francs soixante six centimes
Pour Tous les droits de la Présente Exped.
= Arch. M. de Longcamp – MC photocopie.
1756, 14 août – Mesnil-Simon. Par devant Jacques Louis Daufresne, acte donnant à fieffe au Sr Martin laboureur au Mesnil Simon une pièce de terre inculte dite la Maladrerie … à charge d’une rente perpétuelle de 12 livres et de charges et faisance seigneuriales, à savoir : en mouvance de la seigneurie de Saint-Julien : 12 deniers chaque année à la Saint-Michel de chaque année avec foi hommage, reliefs, treizièmes, service de prévôté, aides coutumières, comparance aux plaids et gage-plège, cours et usages de ladite Baronie, réparer la motte une fois pendant la vie du seigneur après qu’il en aura fait faire la première perche, corvées de bêtes tirantes à harnois; régissantes sur les fiefs deux fois l’an aux saisons accoutumées; aider à mener le tournant de la meule du moulin de ladite baronnie, suivre la banalité d’icelui, aider à réparer les deux grands ponts de la rivière de Vie. Témoins Pierre Guerniel huissier du Grenier à Sel Jacques Le Singlais praticien. = Arch. SHL – Dossier Ch. VASSEUR, Doyenné du Mesnil-Mauger
1780, 29 juin – Mesnil-Simon. Nicolas Le Boucher, fils de feu Eustache et de Marie Leproux, demeurant à Beuvillers, donne en fieffe à rente à Thomas Le Boucher, son frère, demeurant à Mesnil-Simon, le quart à lui appartenant de la succession de ses. père et mère, consistant en quatre pièces de terre sises à Mesnil-Simon = Arch. M.C. Fonds Et. Deville – Parch. 2 ff.- Analyse Et. Deville.
1780, 29 juin – Mesnil-Simon. Jean Le Boucher, fils et héritier pour un quart de feu Eustache et de Marie Leproux, demeurant en la paroisse de Saint-Ymer (Saint-Hymer ), fieffe à rente à Thomas Le Boucher, son frère, demeurant à Mesnil-Simon, le quart à lui appartenant de la succession immobilière de ses. père et mère, moyennant une rente de 26 livres 2 sols 11 deniers à Noël = Arch. M.C. Fonds Et. Deville – Parch. 2 ff.- Analyse Et. Deville.
1783, 4 février – Mesnil-Simon. Charles et Joseph Perette, frères, demeurant tous deux en la paroisse de Mesnil-Simon, constituent une rente pour se libérer envers Gilles Guillaume Descretes, maître tailleur d’habits demeurant au Havre, paroisse Notre-Dame, époux de Marie-Madeleine Perette. = Arch. M.C. Fonds Et. Deville – Parchemin 2 ff. – Analyse Et. Deville
1792, Etat des biens séquestrés révolutionnairement dans les communes de Moyaux, Boutemont, la Chapelle-Hareng, Courtonnel, Courtonne-la-Meurdrac, Cordebugle, le Pin, Marolles, Saint-Michel-des-Monceaux, Mesnil-Simon, Ouilly-le-Vicomte, Saint-Germain-de-Livet, Saint-Hippolyte-de-Cantelou. = Arch. SHL. Ms. J 96
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FONDS CAILLAU SOUS-SÉRIE 2F
2F A 116-122 1737-1805
– Mesnil-Simon, Grandchamp, Nouards, Moyaux, Clérey-sur-Brevets : Séparation de biens, sentence, succession, affaires, lettres, acquisition, bail, revente, enquête, association, comptes, rentes: SIMON Françoise – BOUDARD Jacques – LENORMND jacqueline, veuve Maurice Boudard – BOUDARD Toinette – VASTEL Antoine époux Marie Boudard – BOUDARD Maurice fils jacques, frère Guillaume – LAMIDEY Philippe, prêtre, frère Marguerite épouse Boudard SAINT CYR (de) – VAUDICHON de LISLE – VUILLAUME, abbé – BRUNET de la TOUR – PIENCOURT (de) – JULLIENNE – FRAPPIER – NIARD Jean – VERGE Jean Baptiste
DAVID – BERNIERE (de) – CORDEY (de) – NEUVILLE (de)
Fonds Cartes Et Plans.
270 Lécaude & le Mesnil-Simon, extrait du plan parcellaire 1888 Cadastre 1/2.500
318 Mesnil-Simon (le), tableau d’assemblage 1955 Cadastre 1/10.000 3
Archives Famille COTTIN.
Boite archives couleur bleue. – 43
Études De F.Cottin
Société de Protection des vieux logis, monuments et sites lexoviens
château XVIé, Mesnil-Simon – [manoir]
Fonds Michel COTTIN Série 11F A1
11 FA – 34 – Divers – Roisrenoult, Delamare, à Beaumont-le-Roger. Imprimés.; Mesnil-Simon, Poussin, bouilleur de cru; Prospectus inauguration route du cidre, 1975.
Archives NEDELEC Communes.
com.50.2.1 Mesnil-Simon Le Eglise et vie de la paroisse
com.50.2.2 Mesnil-Simon Le Vie de la commune 1842-2008
com.50.2.3 Mesnil-Simon Le Manoir de la Valette
com.50.2.4 Mesnil-Simon Le Manoir de la Varende
com.50.2.5 Mesnil-Simon Le Presbytère (ancien)
com.50.2.6.1 Mesnil-Simon Le Notes historiques
com.50.2.6.2 Mesnil-Simon Le Registre du tabellionnage de Lisieux
com.50.2.7 Mesnil-Simon Le Le Vieux Moulin
2FA121 – 1786-1791 – terres des Douanes à Mesnil-Simon ayant appartenu à Monsieur de Saint Cyr1745 , 31 janvier – Mesnil-Simon
Marc-Antoine Bertaut, chanoine de Rouen, remet à Louis Pommeraye, écuyer, la ferme de la Tosterie, sise à Grandchamp et Mesnil-Simon.
= Arch. SHL. 9 FA – Minute papier 2 ff.- Analyse Et. Deville.
[1] Il s’agit là d’un toponyme assez courant dans le Calvados. On le rencontre sous cette forme à Bellou; sous celle de Varannes à Bourgeauville; sous celle de Varende, à Clécy, Saint-Lambert, Saint-Vigor-des-Mézerets, C. HIPPEAU .- Dictionnaire topographique du Calvados, Paris, Imp. Nationale, 1883, p. 291.
[2] Sur cet hydronyme devenu patronyme, voir : Albert DAUZAT .- Dictionnaire des noms de famille et prénoms de France, Paris, Larousse, 3e éd., 1951, p. 586.
[3] Arcisse de CAUMONT .- Statistique monumentale du Calvados – Arrondissement de Lisieux, t. V, Caen, 1867, pp. 396-397
[4] Albert DAUZAT .- La Toponymie française, Paris, Payot, 1946, pp. 155-156; François de Beaurepaire.- Les noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, Picard, 1979, p. 3.
[5] Il est plausible, au vu des chartes de 1261, que celui-ci était assis sur le fonds de l’abbaye du Bec. Voir ci-dessous.
[6] Cf. pièces justificatives.
[7] D’après Auguste GUILMETH .- Bourg de Livarot, s.l., s.d., pp. 10-11. au Xe siècle ce territoire aurait appartenu en propre au duc Richard Ier qui, en vue de doter sa nièce lors de son mariage avec Osmont de Centvilles, aurait détaché cette terre de son domaine avec celles d’Aunou et de Livarot. Cette assertion reprise par Camille Asse est formellement démentie par Stéphane LE TORTOREC, L’occupation du sol dans l’est du canton de Mézidon au Moyen Age à travers la toponymie et diverses sources anciennes Mémoire de Maîtrise sous la direction de M. André DEBORD, Université de Caen, 1987-1988.
[8] Camille ASSE .- En Pays d’Auge – Saint-Julien-le-Faucon et ses environs , rééd., s.l.s.d. (Saint-Pierre-sur-Dives, Bescond, 1981) ..
[9] Marie FAUROUX, Recueil des actes des ducs de Normandie – 911-1066, in MSAN, XXXVI, 1961, pp. 364-365.
[10] Selon la table de Henri de Formeville, Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, I, p. civ – cette abbaye aurait aussi possédé en Pays d’Auge, les cures de Beuvron, Hôtot-en-Auge, Druval, Saint-Ymer, Livarot, Les Mesnil-Germain, Cheffreville et les Bosc-Renoult. Reste à vérifier que toutes ces églises aient appartenu aux Montfort.
[11] Voir entre autres deux actes mentionnés dans un fragment de Cartulaire conservé aux A.D. de l’Eure – H. 91 cité par G. BOURDON, Inv. sommaire … série H, p. 15.
[12] Marie FAUROUX, op. cit., pp. 421-425.
[13] Dans le Répertoire numérique de la Série D. (Université de caen) – Prieuré de Sainte-Barbe-en-Auge, Collège des Jésuites de Caen, de Beaumont-en-Auge, etc. Académies des belles-lettres de Caen, Caen, Bigot, 1942, in-4°, 52 p., publié par R.N. SAUVAGE, il n’est fait aucune mention des biens du prieuré dans cette paroisse.
[14] = Arch. SHL – Charles VASSEUR, – Portefeuille « Doyenné du Mesnil-Mauger )
[15] Citée par C. HIPPEAU, op. cit.
[16] Henri de Formeville, op. cit. p. cv.
[17] Ed. Le Prévost
[18] Voir entre autres l’article de Melle Marie-Josêphe LECACHEUX, « Histoire de l’abbaye de Saint-Amand de Rouen – Des origines à la fin du XVIe siècle », BSAN, XLIV, 1936 (1937 ), pp. 5-289; pp. 23 .
[19] Ce Guillaume Ier est cité parmi les premiers personnages du duché, dans l’ordre laïc, entre le dapifer et le grand échanson, dans le cercle des familiers conseillant le duc Guillaume à l’occasion des préparatifs de la conquête – Orderic VITAL, op. cit., II, p. 121 – ou après Hugues de Grentemesnil, lors de la bataille d’Hasting – id°, p. 148 – Guillaume ayant confié le royaume nouvellement conquis à Guillaume fils d’Osberne et la ville de Douvres et tout le pays de Kent à son frère… le roi leur adjoignit Hugues de Grandmesnil, Hugues de Montfort, Guillaume de Varenne et d’autres braves soldats « – id°, 167 . Ce Guillaume de la Varende ayant épousé Gondrède soeur de Gherbod, se vit confier le comté de Surrey – id°, p. 221 – au temps de Guillaume le Roux – III, p. 317 note. Selon cette note, Gondrée ou Gondrède, son épouse aurait été la fille de la reine Mathilde.
[20] Orderic VITAL, id°, V, 128 .
[21] id°. op. cit. . III, 338, 427.
[22] Pierre LE FERON de LONGCAMP – « Une énigme éclaircie « , in Bulletin des Amis de La Varende, n° 18, Juin 1981, pp. 71-73, auquel nous ferons un certain nombre d’emprunts
[23] En novembre 1988, Madame O. GALLIER a présenté à ses collègues de la Société Historique de Lisieux, une communication – restée inédite à ce jour – sur cette famille
[24] Inventaire de Pierre SUREAU Publié par J. FELIX, Rouen-Paris, 1892, p. 142.
[25] Voir à ce sujet l’intéressant travail concernant tout particulièrement notre région dû à Louis de NEUVILLE.- « De la résistance à l’occupation anglaise dans le pays de Lisieux de 1424 à 1444 « , BSAN, t. XVI et t. à p. Caen, Delesques, 1893, in-4°, 48 p. et l’ouvrage de Henri de FRONDEVILLE, La Vicomté d’Orbec pendant l’occupation anglaise (1417-1449) – Compte de Jean Le Muet, vicomte d’Orbec, pour la Saint-Michel 1444 . Préface de M. le Chanoine Simon in Etudes lexoviennes, t. IV, 1936, Gr. in-8°, XIV-328 p., carte. .
[26] Celui-ci possédait également un fief à Formentin qui reviendra aux Lambert. Sur ce personnage voir notre article sur « Le Château de Formentin », à paraître. (note 12/2001: voir Formentin.doc)
[27] – 1452, 24 octobre – Lisieux:
« Cy ensuivent les fieux, baronnies, haultes justices que l’évêque de Lisieux tient du Roi notre sire et les arrières fieux qui dudit évêque sont tenus (Cart. lexov., f° 12, verso ) :
« Ledit Jehan de Heudreville tient en ladite paroisse de Mesnil-Eudes ung autre tiers de fieu de chevallier que soulloient tenir Jehan Osmont et la déguerpie Thibault de La Varende « .
= Publié de FORMEVILLE, Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux, t. I, pp. 453-458.
[28] DE LA CHESNAYE-DESBOIS ou, plus près de nous ARNAUD.
[29] Deux nobles sont signalés au Mesnil-Simon: Jean de la Ceaule – sans doute de la Chaule – et Guillot Collet. .
[30] Henri de FRONDEVILLE, Les Présidents du Parlement de Normandie 1499-1790,, Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1953.
[31] Cf. Emile TRAVERS, Rôle du ban et de l’arrière-ban du bailliage de Caen en 1552, Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1901, in-8°, xvij-399 p.; pp. 18-19:
[32] D’autres à la même époque, tel celui du Manoir du Bais, à Cambremer furent aménagés en demeure.
[33] 1666 – Montpinçon: Nicolas de Brossard, sr de Saint Nicolas; Olivier de Brossard, sieur de Rouval; Renvoyés au Conseil. = Recherche de de Marle.
[34] Jacques, sieur de Saint-Nicolas, à Echauffour, et Nicolas Le François, sieur de la Plesse, à Saint-Germain-de-Montgommery, portent d’argent à trois palmes de gueules (maintenus).
= GRAVELLE-DESULIS, « Recherche de la noblesse d’Alençon faite par de Marle », Annuaire de l’Orne, 1865, pp. 285-296; 1866, pp. 254-309; 1867
[35] C’est le nom ancien de la Noë-Poulain, canton de Saint-Georges-du-Vièvre.
[36] Sans doute la chapelle de Saint-Pierre-du-Vièvre. Nous n’avons pas retrouvé la trace de cette chapelle en l’église Saint-Pierre-du-Vièvre mentionnée dans la lettre d’Arnoul, en 1147.
[37] Est-ce la chapelle de la Feugerie, canton de Gacé (Orne) qui faisait autrefois partie du diocèse de Lisieux?
[37] Jacques, sieur de Saint-Nicolas, à Echauffour, et Nicolas Le François, sieur de la Plesse, à Saint-Germain-de-Montgommery, portent d’argent à trois palmes de gueules (maintenus).
= GRAVELLE-DESULIS, « Recherche de la noblesse d’Alençon faite par de Marle », Annuaire de l’Orne, 1865, pp. 285-296; 1866, pp. 254-309; 1867
[37] C’est le nom ancien de la Noë-Poulain, canton de Saint-Georges-du-Vièvre.
[37] Sans doute la chapelle de Saint-Pierre-du-Vièvre. Nous n’avons pas retrouvé la trace de cette chapelle en l’église Saint-Pierre-du-Vièvre mentionnée dans la lettre d’Arnoul, en 1147.
[37] Est-ce la chapelle de la Feugerie, canton de Gacé (Orne) qui faisait autrefois partie du diocèse de Lisieux?
[38] Il est à remarquer que d’après cette confirmation de 1134, l’abbaye n’a plus que 10 sols à recevoir sur l’église de Bienfaite et autant sur celle d’Orbec; cependantt, le patronage et la dîme entière lui avaient été donnés par Richard de Bienfaite, fils de Gilbert, comte de Brionne (lat. 13905, f° 11115). L’abbaye recouvra plus tard son droit de patronage sur l’église d’Orbec.
[39] Cette fondation est reprise par D. Jouvelin, B.N. lat. 1208, f° 108 v°..
[40] Bretonncelles, Montisembert.