LAUNAY SUR CALONNE

NOTES sur LAUNAY SUR CALONNE

– Launey de Alneto
Launay-sur-Calonne (Calvados; jusqu’en 1860)
Histoire administrative : Launay-sur-Calonne est réunie pour une partie à Pont-l’Évêque et pour une autre partie à Saint- Julien-sur-Calonne par la loi du 26 mai 1860.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

voir:
Congrès archéologique 1848 p.103
Pottier – Histoire de la faïence de Rouen: p 137 article Dubois, P 145 article Legrys
Catalogue de ls Ste Historique 1872 p14 n°16
Extraits de la Ste Historique de Lisieux 46-50-112
Revue Le Pays d’auge.

Promenades et Excursions: Launay – Le Breuil – Reux-1961,11-nov.
Notre-Dame de Launay-1962,01-janv.
Docteur Jean Bureau L’église Notre-Dame de Launay et le souvenir de Jacqueline de Brucourt-1983,11-nov.

2 – Pièces Justificatives:

Collection de Répertoires Sommaires des Documents Antérieurs à 1800 Conservés dans les Archives Communales – Ministère de L’instruction Publique.
La commune actuelle de Pont- l’Évêque a été constituée par la réunion à la ville de Pont- l’Évêque de partie de la commune de Launay.
Launay ( ou Launay- sur- Calonne) appartint de l’an X à 1860 au canton de Blangy. L’autre partie de cette ancienne commune fut réunie à la paroisse de Saint-Julien- sur- Calonne.

ADMon Gale fol. et liasse). Délibérations du commun. 1641-1695 (Reg., 82 En assez mauvais état. de contrats. 1641-1669. complets ?) 1641-1664. – Lacunes : 1665-1673. Audiences Actes de baptêmes et mariages ( inDélibérations municipales, depuis l’an XIII. Un registre du 21 octobre 1787 au 20 novembre 1791, indiqué par l’inventaire préparé vers 1859, n’a pu être retrouvé.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures ( ) depuis 4666. Délibérations du commun. 1698-1719.
IMPOSITIONS. État des fonds. 1791 ? (Cah. ) États de sections ( Sections A- C, copie ?) ; – matrice foncière. An V (2 cah. ) Procès Drieu-Domin au sujet de la collecte du sel. 1784 (Liasse).
CULTES. Comptes du trésor. 1697-1787 (Liasse). Lacunes ? 1699-1701, 1703, 1705-1706, 1709, 1715, 1718-1720, 1726, 1732, 1755-1756, 1759-1760, 1762-1763, 1765, 1768, 1770-1771, 1779-1781.
Fondation Domin. 1660-1681 ( Liasse). Procédures du curé Pellerin, au sujet de la dime, contre l’Ordre de Saint-Lazare, puis contre le Bureau des pauvres de Lisieux. 1682-1694 (Liasse). Déclaration des revenus. 1723 (1 p.) – Bannie des bancs, élections de trésoriers. 1743 (2 p. ) Délibérations de la confrérie Notre-Dame. 1785-1790 (Cah., 4 fol.)
Voir aux Archives du Calvados les actes de catholicité de Launay. 1675, 1679, 1718-1719 (Série G, Launay-sur- Calonne, 4 cah.)

Dictionnaire topographique du département du Calvados, comprenant les noms de lieu anciens et modernes – Hippeau.
Launay-sur-Calonne, h. cant. de Blangy. — Alnelum , V. 1350 (pouillé de Lisieux, p. 36).
Dioc. de Lisieux, doy. de Touque, l’atr. la léproserie de Lisieux et le seigneur de Cléry.
Launay-sur-Calonne cède à Saint-Julien-sur-Calonne une portion de son territoire en 1860.
Calvaire (Le), h. – Chaussée (La), h. – Cour (La), h. – Grieux , h. – Long-Clos (Le), h.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes par M. Ch. Vasseur.
Launay-sur-Calonne, Alnetum.
L’église de Launay (Ancienne chapelle castrale construite sur la motte féodale, avec son curieux clocher-mur)
est supprimée, mais bien entretenue par son propriétaire. Elle présente cette singularité, qu’elle est bâtie sur une motte considérable et fort élevée, position d’autant plus importante qu’elle domine l’emplacement de l’ancien château féodal.
Le choeur ne forme point retraite sur la nef comme c’est l’ordinaire : les murs se continuent au même niveau. Cinq contreforts les soutiennent. Ils ne paraissent point antérieurs au XVIII. siècle, de même que les fenêtres, qui sont ogivales, cintrées et même carrées. Il y en a cinq au midi. Généralement étroites et élevées pour leur largeur, fortement ébrasées à l’intérieur, elles ne doivent probablement leur aspect relativement moderne qu’à des retouches, et pourraient avoir été pratiquées en même temps que la construction primitive, qui paraît pouvoir être fixée avec certitude au XIIIe siècle.
Le portail, à l’occident, accuse bien par son ordonnance et le mode de sa construction cette époque du XIIIe. siècle.
Deux contreforts, réunis à leur sommet par une ogive aiguë bien appareillée, soutiennent le pignon que surmonte un porte-cloche à deux baies, auquel on a ajouté, vers le XVII siècle, une petite charpente, partant du toit, destinée, sans doute, à protéger les cloches d’une manière plus complète.
Cette adjonction fut faite, à la même époque, dans un grand nombre d’églises de la contrée.
Deux autres contreforts moins élevés soutiennent les extrémités du portail. Sous l’arc de décharge s’ouvre une belle fenêtre ogivale, d’un travail soigné, subdivisée par un meneau avec tracerie flamboyante. La porte est aussi ogivale, avec moulures toriques. Le tympan est plein, et porte en saillie un petit cul-de-lampe sur lequel était sculpté un blason avec une grande fleur de lis. Le fond était peint en rouge.
Le chevet du choeur est à pans coupés avec contreforts sur les angles. La fenêtre orientale est bouchée en totalité. Les deux autres sont cintrées, subtrilobées.
L’intérieur, transformé en magasin, a perdu beaucoup de son intérêt. La nef n’a plus de voûtes; c’était vraisemblablement une carène en merrain: on voit encore les corbeaux destinés à porter les pièces horizontales de la charpente.
La nef se trouve séparée du choeur par une clôture de pierre, disposition qu’on rencontre bien rarement. L’arc triomphal, au lieu d’être flanqué de deux murs pleins, est accompagné de deux autres arcades plus étroites qui ne sont remplies, à leur partie inférieure, que jusqu’à la hauteur des petits autels. Ces deux arcs n’ont aucune ornementation; celui du centre est protégé par une moulure qui retombe sur deux têtes-plates. Cette mince partie d’architecture, jointe à la forme des ogives, permet d’attribuer cette décoration au XIIIe siècle.
Une litre funèbre pourtourne les murs de l’église. On y distingue un petit blason d’argent à trois battants de cloche de gueules, liés ensemble par un cordon de même.
L’autel de pierre est encore en place; au-dessus sont des traces de décoration datant du dernier siècle.
La voûte, qui a été plâtrée, était primitivement de bois, soutenue par des entraits visibles. Dans les intervalles sortent des sablières et des anges sculptés, soutenant des écussons armoriés.
Dans les deux murs du choeur, en regard, sont des arcs qui abritent de belles statues couchées du XVIII. siècle. Sur la bordure sont peintes des inscriptions en lettres gothiques qui indiquent que là se trouve la sépulture de Guillaume Vippart (1), chevalier, seigneur et patron de Launay et Brucourt, décédé en 1500, et de Jacqueline de Brucourt, son épouse, décédée en 1488.
Voici ces inscriptions:
Cu giste Vipart chlr en son vivant sr et patron de Launay et de Brucourt
leql trespassa en lan Mil ci cc le xxii jour de novembre priez Dieu pour
son ame.
Cy gist noble dame Jaquline … noble dame de Brucourt en son vivat
espouse de noble hoe … Guille Vipart chlr seigneur de Launay et
patron de ceste egle laqlle trespassa le mcredy xvi jour doctobre lan .
m. iiiicc iiiixx viii.

Ces statues ont conservé, en partie, leurs peintures primitives.
Je donne, à la page suivante, un dessin de celle qui représente Jacqueline de Brucourt.
La maison de Vippart était ancienne et illustre en Normandie, quoi qu’en ait dit Saint-Simon dans ses Mémoires.
On la trouve alliée à la maison d’IIarcourt et autres familles non moins puissantes. En 1435, Jean de Vippart, seigneur de Launay, mariait sa fille, Jeanne, à Jean II de Bétheville, seigneur de Bétheville et de Héritot, dont sortit une fille unique qui prit alliance dans la maison de Hantemer.
Plus tard, la terre de Launay passa dans la famille de Grente , par le mariage de noble dame Philippe de Vippart, dame de Launay et de St.-Vaast, avec Jean de Grente seigneur de St.-Pierre-Azif, Villerville, Bavent, Bénerville, Brucourt, etc. Mais, au bout de deux générations, cette nouvelle famille disparaît à son tour, et ses possessions se trouvent partagées entre les d’Oilliamson et les Longaunay, par suite du mariage de Marie et de Françoise de Grente avec des membres de ces deux familles.
Une sentence du 13 décembre 1619, relative aux dîmes de la paroisse de Launay, fait mention de noble dame Marie de Maineville, veuve de Nicolas de Clinchamps, en son vivant seigneur de ladite terre et sieurie de Launay, et patron de l’église dudit lieu.
Le patronage appartenait primitivement à la léproserie de St.-Clair de Lisieux; mais, vers la fin du XVe. siècle, les seigneurs de Launay, à force de procédures, finirent par en obtenir la possession, qu’ils conservèrent jusqu’à la fin du XVIIIe. siècle.
Cette église dépendait du doyenné de Touques et était sous l’invocation de Notre-Dame.
Launay-sur-Calonne faisait partie de l’élection de Pont-L’évêque, sergenterie de St.Julien-sur-Calonne. On y comptait 1 feu privilégié et 37 feux taillables.Cartulaires de Saint-Ymer-en-Auge et de Bricquebec.
(1)Jean Vipart l’ainé, fils de Guillaume Vipart, sieur de Launay, il laissa cinq enfants. Parmi ses descendants, on notera : Gilles Vipart-Silly, capitaine d’Evreux eu 1609, mort au siège de la Rochelle; Jacques-Joseph Vipart, marquis de Silly, lieutenant général en Normandie (1719) ; Suzanne Vipart, qui a été la mère du fantasque marquis de Lassay.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

455. — Le 20 mai 1713, vu l’attestation du sr Lelièvre, curé de Roncheville, et du sr Ameline, vicaire de Launay, dispense de bans pour le mariage entre Pierre De la Taille, marchand, fils de Pierre, de la parr, de Roncheville, d’une part, et Catherine de la Houssaye, fille de Charles et de Magdeleine Selot, de la parr, de Launay.
Dispense de parenté au 4e degré entre les deux futurs.

31. — Le 7 février 1715, Me Charles Périer, fils Charles, acolyte de Pont-l’Evêque, et Me Charles de la Houssaye, conser procureur du roy aux traites foraines de Dive, demeurant à Launay-sur-Calonne, constituent 150 livres de rente en faveur dud. acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

83. — Le 3 avril 1719, Me Jean Daubin, pbrë, desservant la parr, de N.-D. de Launay-sur-Calonne, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx. Idem le 22 février 1720. Idem Le 26 mars 1721,

387. — Le 28 janvier 1721, la nomination à la cure de Launay-sur-Calonne appartenant au seigr dud. lieu, « Monsieur Guillaume Lechevalier, Escr, conser du roy en ses Conseils et son avocat général au parlement de Rouen, seigr et patron de la parr, de Launay, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Pellerin, dernier titulaire, décédé le 3 de ce mois, la personne de Me Estienne de Lannoy des Barres, pbrë de ce diocèse.
Le 6 février 1721, le seigr évoque donne aud. sr de Lannoy des Barres la collation de lad. cure de Launay. Le 19 fév. 1721, le sr de Lannoy prend possession de la cure de Launay-sur-Calonne, en présence de Me Jean Daubin, pbrë, desservant lad. parr., et plusieurs témoins dud. lieu.

102. — Le 30 avril 1726, vu l’attestation du sr de Lannoy, curé de N.-D. de Launey, et du sr Bucailles, vicaire de Blangy, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste Leudet et Catherine Jourdain.

1583. — Le 9 août 1734, Mre Etienne de Lannoy, sr des Barres, pbrë, curé de Launey-sur-Calonne, constitue 150 livres de rente en faveur de son neveu, Me Jean-François de Lannoy, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Etienne de Pellegars, Escr, sr de Malortie, demeurant à Tourville-la-Forêt.

100. — Le- 4 juillet 1735, la nomination à la cure de Launey-sur-Calonne appartenant au seig r du lieu, Monsieur Guillaume Lechevalier, Escr, conser du roy en ses conseils et son premier avocat au Parlement de Rouen, scigr et patron de Launcy, demeurant à Rouen, nomme à lad. cure, vacante par le décès de Me Etienne De Lannoy des Barres, pbrë, dernier titulaire, la personne de M Jacques-Charles Lechevalier, pbrë du diocèse de Lx.
Le 5 septembre 1735, le seigr évêque donne aud. sr Lechevalier la collation dud. bénéfice.
Le 7 sept. 1735, le sr Lechevalier prend possession de la cure de Launey, en présence de Me Ollivier Jouvin, pbrë, curé de St-Julien-sur-Calonne ; Me Philippe Delamort, pbrë, desservant led. bénéfice de Launey, et autres témoins.

487.— Le 21 août 1735, Jean-Baptiste Leudet, marchand, demeurant à Launay-sur-Calonne, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Claude Leudet, acolyte, demeurant à Blangy et représenté par le sr Claude Leudet, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

160. — Le 6 janvier 1736, dispense de bans pour le mariage entre Jean Turpin, sr du Boiscertain, officier commensal de la Maison du roy, fils de Nicolas Turpin, sr de la Louterie, officier vétéran chez le roy, et de feue dame Anne Doisy, de la parr, de St-André-d’Echauffour, d’une part, etdlle Catherine-Madeleine Jourdain, fille du sr Nicolas Jourdain et de dame Madeleine De St-Pierre, de la parr. de Launey-sur-Calonne.

170. — Le 16 janv. 1740, Me Charles-Jacques Le Chevallier, pbrë, curé de N.-D. de Launey-sur-Calonne, remet purement et simplement led. bénéfice entre les mains de dame Catherine Robert, Vve de Mesre Guillaume Le Chevalier, conser du roy en tous ses conseils et premier avocat général au parlement de Rouen, dame et patronne d’icelle paroisse. Fait et passé au Hâvre-de-Grâce. Le 27 janv. 1740, lad. dame Le Chevallier, en sa qualité de douairière, dame et patronne dud. Launey, demeurant à Rouen, rue des Arsins, nomme à lad. cure la personne de Me François-Michel Lefebvre, pbrë du diocèse de Bayeux. Fait et passé à Rouen, en la demeure de lad. dame douairière.
Le 1er fév. 1740, le seigr évêque donne aud. sr Lefebvre la collation dud. bénéfice.Le 9 févr. 1740, le sr Lefebvre prend possession de la cure de Launey-sur-Calonne, en présence de Me Olivier Jouvin, pbrë, curé de St-Julien-sur-Calonne; Me Pierre Calbris, pbrë, vicaire dud. St-Julien, et autres témoins.

331. — Le 29 nov. 1742, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Charles Turpin, Escr, sr du Motte, gendarme ordinaire de la garde du roy, fils de Jean Turpin, sr du Motte, ancien lieutenant criminel de l’élection d’Alençon, et de dame Anne-Gabrielle Hersant de Boissalle, demeurant à Alençon, parr. N.-D., d’une part, et damlle Marie-Anne-Françoise Jourdain, fille de feu Nicolas et de dame Magdeleine-Catherine de St-Pierre, de la parr, de Launay-sur-Calonne.

LAUNEY – N.D
Curés. — Pellerin — E. de Lannoy des Barres.
Vicaire. — Ameline.

126. — Le 13 juin 1745, Jacques-Esprit Delaunay, clerc tonsuré de la parr, de Launey, reçoit les quatre ordres mineurs.

LAUNEY – N.D
Curés. – E. de Lannoy des Barres — Jq-C. Le Chevallier — F. -M. Lefebvre.
Prêtre desservant. — P. Delamort.
Clerc. — J.-E. Delauney.
Patron. — Le seig du lieu. — G. Le Chevallier — C. Robert.
Notables. — N.Jourdain.

315. — Le 10 mars 1754, Pierre Bourdon, marchand, demeurant à Quetteville, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Nicolas Le Bedel, acolyte de la parr, de Launey, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Honfleur.

33. — Le 28 janv. 1768, Louis Rebut, marchand, demeurant à St-André-d’Hébertot, constitue 150 livres de rente en faveur de son neveu, Me Jean-Baptiste Le Cordier, acolyte de Launey-sur-Calonne, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

LAUNEY – N.D
Curé. — P. -M. Lefebvre ou Lèfèvre.
Clercs. — N. Le Bedel — J.-B. Le Cordier.

102. — Le 9 mai 1775, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-Jacques-Philippe-Louis-Charles-François Isabel d’Ecots, avocat, fils de feu Jean-Jacques Isabel de Beaulieu, et de Françoise Le Normand, de la pafr. de Pont-l’Evêque, d’une part, et dlle Marie-Anne de Launey, fille de Jean et de Marie-Anne Durand, de la parr, de Launey-sur-Calonne.

335. — Le 27 oct. 1778, la nomination à la cure de N.-D. de Launey appartenant au seigr du lieu, Mesre Guillaume-Louis-Joseph Le Chevallier d’Ecaquelon, chevr, seigr et patron de Launey, conser honoraire de grande chambre au parlement de Normandie, demeurant à Pierrefitte, près Paris, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me François-Michel Lefèvre, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Alexandre-Marie Vyard, pbrë du diocèse de Paris et vicaire de St-Louis-en-l’Ile. Fait et passé à Paris, en l’étude de Me Dorfait, notaire. Le 3 déc. 1778, le seigr évêque donne aud. sr Vyard la collation dud. bénéfice.
Le 6 déc. 1778, le sr Vyard prend possession de la cure de Launey, en présence de Me François Normand, pbrë, desservant lad. parr., et autres témoins.

36. — Le 14 mars 1781, Me Michel-François Bardel, pbfë, vicaire d’Orbec, pourvu de la cure de N.-D. de Launay, diocèse d’Evreux, demeurant à Orbec, résigne purement et simplement led. bénéfice entre les mains du seigr évêque d’Evreux, pour qu’il y soit pourvu par Sa Grandeur. Fait et passé à Lx.

134. — Le 2 sept. 1783, dispense de bans pour le mariage entre Me Joseph-François-Guillaume Baudel, receveur des domaines du roy, fils de Guillaume-Antoine et d’Anne Bunel, originaire de la parr, de Pont-1’Evêque et demeurant en la ville de Gournay-en-Bray, parr. N.-D., diocèse de Rouen, d’une part, et demlIe Marie-Catherine Roussel-Le Pré, fille de feu Jacques et de Catherine Jourdain, de la parr, de Launay.

LAUNAY-SUR-CALONNE.
Curés. — F. -M. Lefèvre — A.-M. Vyard.
Prêtres desservants. — F. Normand — N.-D. Labbey
Patron. — Le seig. du lieu. — G.-L.-J b Le Chevallier d’Ecaquelon.
Seigr et notable. — J. de Lauriey — Jq Roussel-Le Pré.

Annuaire des cinq départements de la Normandie. 52
M. de Prémagny vers 1710, fut nommé correcteur à la cour des comptes de Rouen. Il avait épousé Marie-Marguerite Bunou, fille de Pierre Bunou, avocat à la cour des aides de Normandie, qui dut mourir vers 1728. Son gendre, rendit aveu, le 9 juillet 1729, au nom de Marguerite Bunou, sa femme, pour un tènement, dit le jardin Liotte, situé en la paroisse de Launey. Par cet aveu rendu à Guillaume Lechevalier, seigneur de Bosherout et de Launey-sur-Calonne, avocat général au parlement de Normandie, M. de Prémagny s’obligeait à payer audit seigneur, par chacun an, au terme de St-Michel, quatre sols cinq deniers, avec foi et hommage, reliefs et treizièmes quand ils échéent.

Recherches sur les léproseries et maladreries … qui existaient en Normandie – Léchaudé d’Anisy.
La chapelle léproserie de Notre-Dame-de-Launay-sur-Calonne, près de Pont-l’évêque, faisait partie du doyenné de Touques, diocèse de Lisieux. Elle paraîtrait avoir été, dans le XIV e. siècle, une dépendance de la léproserie de Lisieux, puisque, suivant le pouillé déjà cité , les administrateurs de cette maison en étaient alors les patrons. Il est présumable, qu’après la cessation de ce fléau , les fondateurs de cette léproserie, et sans doute seigneurs de cette paroisse, justifièrent de leurs titres et rentrèrent dans leurs biens, puisque, suivant ce même pouillé, ils en redevinrent les patrons dans le XVI e. et le XVIII e. siècles.

Répertoire Sommaire des Documents Antérieurs à 1800 Conservés dans les Archives Communales Département du Calvados.
– Revenus de la léproserie de Saint-Clair (Saint-Désir de Lisieux), consistant en la moitié de la dîme de Launay-sur-Calonne, 37 livres 10 sols.
– 1639-1780. — Launay-sur-Calonne. — Bail devant Jean Picquot et Jean Davy, tabellions à Lisieux, par André de Bigards, abbé de l’abbaye de Corneville, haut doyen en l’église cathédrale de Lisieux, à Charles Ango, prêtre, curé du bénéfice et église paroissiale de N.-D. de Launay-sur-Calonne, des 2 parts de la dime en grains de ladite paroisse, pour 6 années, moyennant 100 livres par an (1032).
– 1760-1762. Paiements à Mme de Brumény, supérieure de l’hôpital des malades ; 50 livres du fermage du tiers de la dime de Launay-sur-Calonne, affermée à Marguerite Hareng, veuve de Robert Vannier ; 100 livres pour fermage de la pièce de terre de la maladrerie de St-Clair, avec le trait de dîme en dépendant, etc.

– Les lépreux de Lisieux possédaient deux tiers des dimes de Launey-sur-Calonne, avec le droit de collation à la cure. Le seigneur temporel du lieu se permit, vers 1492, de disposer de la cure au bénéfice de l’un de ses parents. Une réclamation s’ensuivit et l’affaire s’instruisit judiciairement Le 17 novembre 1492, le vicaire-général au spirituel et temporel de l’évêché de Lisieux (l’évêque était Etienne Blosset de Carrouges) donna mandement d’informer « sur le droict de patronnage de l’esglise paroissiale de N.Dame de Launoy vacante par le decedz de M° Guillaume Leliepvre dernier pocesseur à laquelle noble hoe Guille Vippart, sieur dud. lieu de Launoy disoit auoir droict de patronnaige et y auroit presente par lad. vacaon Helye Vippart clerc. »
La procédure se poursuivit avec La lenteur alors habituelle, et qui ne doit pas nous étonner; car le XIX°. siècle n’a que bien peu progressé sur ce point. Les huit dernières années du siècle s’y trouvèrent absorbées, et ce n’est que le 11 février 1500, que le différend fut réglé par une transaction.
Robert Rouillon, seul ladre rendu en la Maladrerie de St.-Clair de Lisieux, abandonne le patronage à noble homme Robert Vippart, escuier, fils de feu mons. Guillaume Vippart, jadis chevalier, seigneur de la terre et seigneurie de Launey, moyennant la cession de deux rentes, l’une de 60 liv., l’autre de 20. C’est la date la plus ancienne, où nous ayons trouvé une mention sur le personnel de la Maladrerie.
En présence de ce document authentique, on se demande comment la ville aurait pu, avec quelque raison, ordonner neuf ans plus tard, ainsi que le prétend M. Louis Du Bois, «aux gardes de ses portes de ne laisser passer aucun lépreux sous peine d’une amende de dix livres.»

Bulletin of the Art Institute of Chicago 1926.
Les tombes de la collection Buckingham sont originaires de Launay-sur-Calonne, un petit village près de Pont-l’Evêque (Calvados) en Normandie. Bien que de tels monuments funéraires aient été nombreux au Moyen Age et subsistent encore en grande quantité, peu ont trouvé leur chemin vers ce pays, et donc l’Institut d’Art a la chance d’acquérir deux splendides exemples d’un type important pour compléter sa belle collection d’art français. sculpture du XVe siècle.
Figure funéraire du XVe siècle du comte Vipart, seigneur de Launay et de Brucourt, trouvée dans le nord de la France à Launay-sur-Calonne près de Pont l’Evêque. Il est en pierre calcaire, polychrome, et montre le gisant du chevalier avec des anges protecteurs de chaque côté et ses pieds reposant sur un lion couché.

English Episcopal acta.
Ralph de Alne, archevêque de Roger, était peut-être de Launay-sur-Calonne, situé à 3 kilomètres à l’est de Pont l’Evêque, ou peut-être d’Aunay même (voir ci-dessus, introduction p. xxviii n. 12). Il peut être le même homme que l’architecte Ralph de Cleveland; il est certainement devenu archiduc d’York (Fasti vi, liste 9). Il n’est pas ainsi décrit dans la charte de Roger, mais son titre a peut-être été omis car la subvention était essentiellement une transaction privée plutôt qu’officielle.

Revue catholique d’histoire, d’archéologie et littérature de Normandie.
Guy Chrétien parait être mort en 1415, âgé d’au moins quatre-vingt-cinq ans. Suivant de la Mare de Cliesnevarîn, cité par de la Roque, il aurait été inhumé à côté de sa femme, aux Cordeliers de Rouen. On verra d’après une pièce authentique, qu’il fut enterré dans l’église de Notre-Dame de Launay.
Nous n’avons pas rencontré son testament; mais on en trouve une sorte d’analyse dans un acte conservé aux archives du tabellionnage de Rouen, que M. Charles de Beaureparre a bien voulu nous communiquer…..Les manoir, jardins, terres et vignes du Hautmesnil, près Paris, qui furent vendus à Jacquet de Laie, bourgeois de Paris, moyennant le prix de 300 livres destinées à fonder en l’église Notre-Dame de Launay ou repose le corps dudit trépassé (Guy Chrétien).

Essai historique sur Honfleur et l’arrondissement de Pont-l’Evêque – A. Labutte.
Près du manoir seigneurial, ce sont les restes du château de Launay, vaste demeure féodale autrefois, et ayant appartenu à une famille noble du nom de Vipart.
L’église de Launay date du XIIIe siècle, c’est-à-dire, qu’elle présente, à l’exception des croisées, tous les caractères du gothique, avec quelques réminiscences romanes. Elle n’aurait rien de curieux si ce n’était deux tombeaux, sur chacun desquels est couchée une statue en pierre, sculptée avec un sentiment d’art assez remarquable. La première est la représentation d’un homme de guerre, armé de toutes pièces, comme l’étaient les chevaliers du moyen-âge. Les détails sont parfaitement traités, les proportions ne manquent point d’harmonie; malheureusement, un de ces collectionneurs stupides, pour lesquels rien n’est sacré, a coupé la tête de la statue et il n’en reste plus
que le tronc.
La seconde est la représentation d’une dame châtelaine, dans le costume du temps. L’artiste a traité le vêtement avec une perfection curieuse et une scrupuleuse fidélité. Ne fût-ce que sous ce rapport, il faudrait recommander à l’autorité locale de surveiller ce tombeau, afin de le préserver des mutilations de certains vandales, qui, sous le titre d’amateurs, se glissent partout et laissent souvent de tristes marques de leur passage.
La mutilation de la première statue doit être d’ailleurs un avertissement suffisant.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.

Launay-sur-Calonne (Commune de St-Julien-sur-Calonne. Eglise réduite à l’état de bûcher dans la nef et de séchoir dans le chœur. En plus du tombeau de C. Vippart (+ 1500) et de Jacqueline de Brucourt + 1488), il y a lieu (1) Cf. G. Le Hardy Ftude sur la baronnie et l’Abbaye d’Aunay-aurOdon dans B. S. A. N., t. XIX (1897) p. 61, 229, 321 cette verrière existait encore en 1747 (Archives dép. du Calvados, H 660, p. 56).
de remarquer dans cette église un groupe miniaturé étudié par Gab. Porte (Sainte-Barbe, groupe du XVe siècle dans l’église abandonnée de Notre-Dame de Launay-sur-Calonne. Extrait de la Revue de l’Art chrétien, année 1892). Lille, 1894, in-4° de 6 p. (Cf. Excursion de la Soc. Hist. de Lisieux du 17 sept. et séance du 19 nov.

Généalogie de la famille Le Cordier – Henry Le Court.
CHARLEMAGNE LE CORDIER, bourgeois de Pont-l’Évêque, était mort en 1691. « Il faisait valoir ses héritages et avait une ferme à Launey ». — Il est qualifié «fils de Me Jean et de Marguerite Ménard», dans son acte de mariage.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE : Touques. Dioc. de Lisieux.
Election de Pont l’Evêque, sergenterie de St Julien sur Calonne 1 feu privilégié et 37 feux taillables.
Sous l’invocation de Notre Dame

1F807 : 19e siècle ? : Launay sur Calonne (commune de)
1F870 : 19 juillet 1830 : LAUNAY SUR CALONNE : suppression de la ­commune.

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