Paroisses de l’Evêché de Lisieux

Notes originelles de Michel Cottin – Mises à jour en cours.
Géographie de l’évêché de Lisieux. (selon Charles Vasseur.)

carte dressée par le géographe D’Anville

L’idée peut paraître saugrenue de venir à la Société Historique de Lisieux pour y parler de … géographie, mais pour cela deux bonnes raisons :

– Beaucoup de ceux qui arrivent sur notre site Internet y parviennent parce qu’ils ont recherché ce qu’ils  pouvaient trouver sur leur village ou sur une ancienne paroisse intégrée à leur commune. Pour leur répondre, il nous faut assez souvent, entre différentes possibilités, avoir recours à Charles Vasseur et à ses carnets, donc connaître l’organisation géographique de ces documents.
– En ce moment nous vivons une importante évolution de nos communautés locales. Nos paroisses  furent, lors de la Révolution française, transformées en communes administratives. Aujourd’hui, celles de ces communes qui ont subsisté sont en train de se fondre dans des communautés de communes et certains parlent d’une totale refonte de nos communautés locales ou régionales. On peut se demander ce qui subsistera dans quelque temps comme souvenir de certaines paroisses.

Au dix-neuvième siècle, certains de nos spécialistes de l’histoire locale se sont passionnés pour l’histoire de nos communes et de leurs monuments. Si Arcisse de Caumont [1] a choisi de le faire dans le cadre de la légalité impériale ( nous sommes sous Napoléon III ), en classant dans sa Statistique Monumentale, nos communes par arrondissement ( le Calvados en compte alors six ) et par canton, Charles Vasseur a lui réalisé un fascicule pour chacune de nos anciennes paroisses et regroupé ces fascicules par carnets à raison d’un carnet pour chacun de ces anciens doyennés GÉOGRAPHIE DE L’ÉVÊCHÉ DE LISIEUX de l’ancien diocèse de Lisieux. Une bonne utilisation des carnets de Charles Vasseur requiert donc une connaissance de la géographie de ces anciens doyennés.

PAYS D’AUGE.
Contrée comprise dans le département du Calvados. Algia,1082 (ch. de Saint-Etienne).
Alge, 1155 (Wace, t. I, p. 174).
Vallis Augioe, 1213 (cart. norm. n° 1109, p. 300).
L’archidiaconé d’Auge, archidiaconalus de Algia, comprenait les doyennés du Mesnil-Mauger, de Beuvron et de Beaumont, XIV° siècle (pouillé de Lisieux, p. 44).
Le pays d’Auge formait une vicomte ayant un siège royal à Honfleur; elle s’accrut, en 1726, de la baronnie de Roncheville, et rassortissait pour la justice seigneuriale à la seigneurie de Beaumont.
Cette vicomté, vendue en 1678 à Melle de Montpensier, était formée des sergenteries de Pont-L’évêque, Beuvron, Dive, Beaumont, Cambremer, Saint-Julien-le-Faucon, Saint-Julien-sur-Calonne, Honfleur, Touque, Bonneville et Canapville.
Vavassorie d’Auge, fief mouvant de la vicomté d’Orbec, 1518 (Brussel).

GÉOGRAPHIE de L’ÉVÊCHÉ de LISIEUX:

A l’évêché appartenaient les prébendes des Chênes, de Verson.(1°.partie), de la Chapelle-Harang, de Lieurrey, de Crèvecoeur (1°.partie), de Courtonne, de Saint-Hymer, de Formentin, d’Assemont de Saint-Germain et de Saint-Jacques de Lisieux, [de Pesnel. paroisse. Saint-Jacques], de Fains (ibid.), de Bourguignolles, de Villers, de Croisilles, de Surville, du Val-au-Vigneur,- de Deauville, des Vaux, de la Pluyère, de Saint-Pierre-Azif, du Val-Rohais du Pré, des Fresnes, d’Écajeul, du Faulq, de Roques, de Touque, d’Étrepagny (exemption de Saint-Cande de Rouen), de Nonant-sur-Seulle, de Verson, d’Ellon, de Juaye et Mondaye (exemption de Nonant), de Lasson et de Plumetot..

Sur les 31 paroisses ayant dépendu de l’évêché de Lisieux, 10, soit 32% ont cessé d’exister : Honfleur a perdu Saint Etienne et Notre Dame des Vases, Crémanville et Abbleville, toutes deux réunies à Ablon sont si peu importantes en 1859 que de Caumont traite des deux en 11 lignes [16]. Tontuit, rattaché au Theil, ne justifie que 5 lignes. En 1813, un Saint Martin le Vieux fut joint à Genneville, le diocèse connut 3 paroisses de ce nom, aucune ne subsiste.  Equainville et Fiquefleur forment Fiquefleur-Equainville et La Lande et Saint Léger de Bonneville forment La Lande-Saint Léger dans l’Eure. Herbigny connu aussi sous le nom de Mont-Saint-Jean s’est joint à Saint Gatien le 20 juin 1847. Enfin Vasouy a rejoint Honfleur le 1^er avril 1973.

L’existence du diocèse de Lisieux, dit M: Le Prévost dans sa préface du pouillé de ce diocèse, le sixième de la Seconde Lyonnaise dans la hiérarchie ecclésiastique comme dans la Notice des cités, n’est révélée qu’accidentellement par des faits postérieurs au V° siècle. Le siège épiscopal de Bayeux, bien plus ancien, et foyer principal du christianisme en basse Normandie aux V° et VI° siècles, avait pris possession, par suite d’antériorité de prédication, de l’exemption de Cambremer, composée des huit paroisses de Cambremer, Grand-Douet, Saint-Laurent-du-Mont, Manerbe, Saint-Ouen-le-Paing, Saint-Pair-du-Mont, le Pré-d’Auge, Saint-Vigor-de-Crèvecoeur, et qui, des bords de la Dive, s’étendait jusqu’aux portes de Lisieux. Celui-ci fut amplement dédommagé au XI° siècle par un autre empiétement bien plus considérable encore qu’à son tour il s’appropria du côté dé l’Hiémois; nous pensons que non seulement les doyennés de Gâcé et de Montreuil, mais encore la portion méridionale de celui de Vimoutiers, sont dus à cet agrandissement dont Orderic Vital nous a transmis les circonstances (Orderic Vital, éd. Le Prévost, t. II..).
Ce qu’il y a de certain c’est que, peu d’années auparavant, la paroisse des Autieux, qui, en 1063, s’appela les Authieux-en-Auge (Altaria que sunt in Alge), était encore signalée par Richard II comme appartenant à l’Hiémois (Ad domus et, Masnil qui dicitur Altaria’in pago Oximensi). Une exemption qui soumettait à l’évêché de Lisieux plusieurs paroisses de la ville et de la banlieue du Bessin paraît remonter à l’évêque: Gislebert Maminot, chapelain de Guillaume le Conquérant, et s’être composée pour la plus grande partie des églises comprises dans la circonscription du château et du parc de ce prince. Une seconde exemption dans le Bessin, composée des paroisses de Nonant-sur-Seulle, Ellon, Verson, Juaye, passe pour être le don de l’un de ses successeurs, Jourdain de Hommet, mais elle remonte, au moins en partie, jusqu’au XI° siècle.
Le diocèse de Lisieux comprenait tout le Lieuvin avec une partie du pays d’Ouche et du pays d’Auge.
Il était séparé du diocèse de Rouen par la Risle, de celui d’Évreux par la Carentonne, de celui de Bayeux :par. la. Dive. Vers le midi, il confinait avec le diocèse de Séez et s’étendait jusqu’à la distance de 5 à 6 kilomètres de la ville de Séez.

Avant d’examiner en détail chacun de ces doyennés voyons un peu ce que fut cet ancien diocèse de Lisieux.

Ce diocèse sera parmi les plus tardifs des évêchés normands. Louis Du Bois [2], Richard Seguin [3] et Charles Vasseur s’accordent sur un point : le plus ancien évêque de Lisieux serait  Thibaud ou  Theobald ou Theudobaud dont la présence au 3^e concile d’Orléans en 538 est reconnue par les trois. Les évêchés de Bayeux et d’Evreux auraient été créés vers 250, celui de Sées deux siècles plus tard vers 450, Lisieux n’apparaît qu’au 6^e siècle. Toutefois, il me paraît difficile de souscrire à l’affirmation de Du Bois qui déclare que l’évêché de Lisieux a du se contenter de la place laissée disponible par les autres. Comment admettre que l’évêché de Sées se soit arrêté à 8 km au nord de cette ville puisque celui de Lisieux s’étendait jusqu’à Marmouillé ?

Selon Du Bois, le territoire de ce diocèse mesurait dans sa plus grande longueur, du sud au nord, 8 myriamètres (1 myriamètre=10 km) de La Génevraie au sud à Conteville au Nord et 6 myriamètres et demi séparaient Serquigny à l’est de Saint Samson à l’ouest. Nous avons aujourd’hui abandonné ces myriamètres. Les cartes modernes (Michelin entre autres), semblent contester que La Génévraie soit la paroisse la plus au sud, ce serait alors Marmouillé, gros bourg entre Gacé et Sées, sur la nationale qui mène de Rouen au Mans. Quant à Conteville, il s’agit bien sûr du village du département de l’Eure proche de l’embouchure de la Risle et non de celui du Calvados, dans la plaine de Caen. Saint Samson est le village riverain de la Dives proche de Troarn que certains appellent, sans que cela soit le nom officiel, Saint Samson sur Dives, nous abordons le problème des très nombreuses paroisses homonymes sur lequel nous aurons à revenir. Selon nos cartes routières actuelles [4] ce diocèse mesurait bien 65 km à vol d’oiseau d’est en ouest, mais du nord au sud, il faut compter 87 km entre Berville sur Mer et Marmouillé.

La limite nord de ce diocèse est évidente, il s’agit de la baie et de l’estuaire de la Seine. A l’est, la Risle, de Berville ( il s’agit bien sûr de Berville sur Mer, dans l’Eure puisque le Berville calvadosien, portion actuelle de la commune de l’Oudon est extérieur au diocèse ) à Serquigny, puis la Charentonne séparent le diocèse de Lisieux de celui d’Evreux. A l’ouest, en partant de la mer, la Dives jusqu’à Ouville la Bien Tournée, puis l’Oudon, marquent la frontière entre l’évêché de Lisieux et ceux de Bayeux au nord et de Sées au sud. La limite vers le sud est beaucoup plus conventionnelle aucun obstacle naturel ne séparant les évêchés de Lisieux et de Sées, même si la limite est parfois marquée par des ruisseaux aisés à franchir.

Selon Du Bois, ( livre III, page 351 ) le diocèse de Lisieux, renfermait 4 archidiaconés, divisés en 14 doyennés. S’y ajoutaient Lisieux et sa banlieue et les exemptions de Saint Cande incluse dans le diocèse de Rouen et de Nonant incluse dans celui de Bayeux. Le tout représentant en 1789 et selon lui un total de 487 paroisses offrant 516 portions ou cures.  Richard Seguin parle lui de plus de 500 paroisses, mais l’abbé Piel ne trouve que 467 paroisses offrant 494 cures [5]. En recomptant les paroisses évoquées dans les fascicules de Vasseur, je trouve 491 paroisses dont  12  dans les exemptions  dépendant de l’évêque de Lisieux. S’y ajoutent les 9 paroisses de l’exemption de Cambremer qui dépendaient du diocèse de Bayeux.

Les documents divers dont dispose la Société Historique de Lisieux nous ont permis de localiser chacune de ces paroisses qu’elle soit  actuelle ou disparue. En particulier et aussi en dernier ressort, nous avons utilisé la Carte d’Anville au 18^e siècle. Si nous n’avons pu connaître la date exacte de cet important document, nous savons qu’il fut établi à la demande de Monseigneur Ignace de Brancas qui fut évêque de Lisieux de 1715 à 1761 [6].

Avant de nous livrer à l’inventaire des différents doyennés, il faut rappeler les nombreux problèmes que posent parfois aux historiens les homonymies de nom de lieu. Aujourd’hui, l’adjonction du code postal  permet de distinguer sans équivoque nos différentes communes; auparavant l’adjonction d’un complément (parfois non reconnu légalement d’ailleurs) a paru la meilleure solution. Pas toujours la plus évidente, s’il y a deux Canapville, ils sont tous deux « sur Touques » et « en Auge ». Un document concernant Villers peut concerner Villers sur Mer ou Villers en Ouche mais il y a de grandes chances pour que ce soit plutôt Villers sur Glos si vous consultez les archives de notre association.  Les noms composés désignent assez souvent une association de deux anciennes paroisses (exemples Cheffreville-Tonnencourt ou Hermival-Les Vaux) il arrive aussi qu’ils oublient la 3^e : Beaufour-Druval, c’est Beaufour, plus Druval, plus Saint Aubin Lebisay. Certains noms composés n’ont d’autre but que de permettre de reconnaître une commune d’une autre portant le même nom : Préaux-Saint Sébastien  permet de distinguer ce Préaux de Préaux-Bocage ou de Préaux, commune de l’Eure. Ces noms ne signalent pas la fusion de 2 communes. Nous allons tenter de nous y retrouver dans tout cela en demandant à Charles Vasseur d’être notre guide ce qui exige que nous acceptions de nous plier au classement qu’il a effectué et aux noms tels qu’il les a écrits.

Le 1^er mars 1790, le département du Calvados est divisé en 6 districts et en 71 cantons. A l’exception d’un tout petit nombre (certaines villes compteront 2 paroisses) nos 479 [8] paroisses vont devenir des communes ; ce n’est pas évident pour toutes, certaines vont connaître d’entrée de grosses difficultés. Dès le 1^er mai, 2 mois après être devenues communes, Saint-Pierre-de-Touques et Saint-Thomas-de-Touques fusionnent pour donner Touques. L’année suivante,  le 16 février 1791, Le Chêne et Lessard se regroupent pour former Lessard-Le-Chêne. De 1793  à 1868, les suppressions et fusions vont se succéder très régulièrement. La troisième république sera beaucoup plus conservatrice : Cheffreville et Tonnencourt s’uniront le 18 juillet 1882. Ce sera, à ma connaissance la seule fusion dans le Calvados.

Le 26 janvier 1960, bouleversement dans le secteur de Lisieux : la commune de Saint Jacques de Lisieux disparaît, les limites territoriales de Saint Désir, Beuvillers, Rocques, Glos, Ouilly le Vicomte et Lisieux sont modifiées.

La loi du 16 juillet 1971 entraîne une importante série de fusions dont la plus importante, en ce qui nous concerne, aboutira à la réunion de 10 communes dans la communauté de l’Oudon.

Au moins 106 des communes de 1790 ont aujourd’hui disparu, ont fusionné ou ont été absorbées, soit  22 % du chiffre initial [9].

Pour faire le tour de cet ancien évêché, nous allons partir  de Lisieux. La ville épiscopale ne saurait dépendre d’un des doyennés. Le secteur appelé « Lisieux et sa banlieue » dépend directement de l’évêché et comprend 11 églises. Il faut mettre à part le cas de La Pommeraie qui, selon Arcisse de Caumont  (III page 305) « n’a jamais eu d’autre rang que celui de succursale ou chapelle annexe »  et était « comprise dans les limites de la paroisse de Saint Désir ». La paroisse Saint Germain deviendra Saint Pierre après que l’évêché aie quitté Lisieux  et que le conseil municipal ait désaffecté l’église saint Germain. Saint Désir se partage toujours entre  la commune du même nom et la ville de Lisieux. Saint Jacques a cessé d’être une commune le 26 janvier 1960.

Beuvillers, Rocques, Ouilly le Vicomte, Les Vaux, Saint Hippolyte du Bout des Près, Saint Martin de la Lieue et Saint Germain de Livet  complètent ce secteur qui constitue le Comté de Lisieux [10]. L’évêque y cumulait le pouvoir temporel et le pouvoir spirituel.

Ouilly le Vicomte est alors sans Bouttemont qu’il absorbera le 21 septembre 1824, Les Vaux rejoindra Hermival le 22 juin 1825; lors de la parution de la Statistique Monumentale l’église est déjà rasée.  Saint Martin de la Lieue absorbera Saint Hippolyte du Bout des Prés le 8 janvier 1834. Cette dernière paroisse ne devait pas être bien riche, nous avons dans les archives de la S.H.L. un imprimé rempli sous l’ancien régime mais non daté dans lequel le curé déclare être à la portion congrue. Les imprimés de demande de subvention existaient déjà.

1319. MAI. – Philippe, Roi de France et de Navarre, réserve toutes les Eglises cathédrales, et notamment celle de Lisieux, fiefs, arrière-fiefs, libertés, usages, franchises, honneurs et tous autres droits, à icelles appartenant, à lui et à ses successeurs à la couronne de France, et les retient en sa protection et sauvegarde, et notamment par faveur spéciale l’Eglise de Lisieux.

– 4 ARCHIDIACONES divisés en 14 DOYENNES se partageaient l’ancien évêché.

ARCHIDIACONES: Dans l’Église catholique, un archidiaconé est une circonscription religieuse, subdivision d’un diocèse. Placée sous l’autorité d’un archidiacre nommé par l’évêque pour le représenter. Dans l’ancien diocèse de Paris, on disait archidiaconat.
C’est dans ce ressort que l’archidiacre effectuait ses visites archidiaconales dans les paroisses, accomplissant ainsi sa fonction de contrôle des curés par délégation de l’évêque.
(Wikipédia).

DOYENNES: Un doyenné est dans le christianisme une circonscription administrative qui regroupe plusieurs paroisses. Les doyennés sont eux-mêmes regroupés en archidiaconés, subdivisions d’un diocèse. Le doyenné a à sa tête un curé-doyen. (Wikipédia).

DIOCÈSE: Le diocèse est une circonscription territoriale de l’Empire romain conçue sous Dioclétien, à la fin du IIIᵉ siècle. Le terme a été adopté par l’Église catholique pour désigner le territoire canonique d’un évêché, qui était initialement appelé paroisse. C’est donc le territoire placé sous la responsabilité d’un évêque. Wikipédia

I) – Archidiaconé D’AUGE :

Trois doyennés: Beuvron, Mesnil-Mauger et de Beaumont en Auge.

De l’archidiaconé d’Auge dépendaient:
les abbayes de Saint-Pierre-sur-Dive, de Troarn, de Saint-Ouen de Rouen, de Sainte-Catherine-du-Mont, de Saint-Etienne de Caen, de Sainte Trinité de Caen, et les prieurés de Beaumont-en-Auge, de Sainte-Barbe-en-Auge, de la Motte, de Lécaude, de Fribois, de Dozulé, de Mont-Argis, de Rouville, de Basbourg (territoire d’Angoville) de Dive, de Biocottes et des Groiselliers.

I – a ) Doyenné de Beuvron.

Le doyenné de Beuvron 28 cures ou prieurés-cures; à ce doyenné appartenait le prieuré de Croisilles.

Ce doyenné atteint à l’ouest les limites de l’évêché, Goustranville, Basseneville et Saint Samson sont des villages riverains de la Dives. A l’est, de Notre Dame d’Estrées ( que Vasseur appelle Estrées ) à Formentin, il côtoie l’exemption de Cambremer. Il comptait en 1790, 35 paroisses devenant 35 communes. Aujourd’hui 12  de ces communes ont disparu : Pontfol à rejoint Victot mais Victot-Pontfol a avalé Les Authieux sur Corbon, Rumesnil a absorbé Les Groseilliers et Saint Gilles de Livet, Beaufour, uni à Druval, a accueilli Saint Aubin Lebisay.  Hotot, Le Ham et Brocottes ont fusionné en 1973, la charmante petite église de Saint Eugène dont l’if multi-centenaire a défrayé la chronique en 1999 et 2000 dépend de la commune de Formentin depuis 1868. Le Caudemuche est inclus dans Cresseveuille. Si Saint Clair de Basseneville est aujourd’hui inclus dans Goustranville, il faut rappeler que c’est cette paroisse qui est  citée dans les actes anciens sous le nom de Saint Clair en Auge. Dans ce doyenné il ne reste plus que 23 communes, pour combien de temps encore ?
Saint Samson – Saint Samson – Autieux Sur Corbon – Victot – Le Ham – Cresseveulle – Basseneville – Gerrots – Pontfol – Gaudemuche – Saint Aubin Lebisay – Rumesnil – Le Fournet – Bonnebosc – Leaupartie – Saint Clair De Basseneville – Beuvron –
Clermont – Auvillars – Estrees – Repentigny – Saint Eugene – Beaufour – Hotot – Corbon – La Roque – Goustranville – Saint Gilles De Livet – Saint Jouin – Druval – Dozuley – Formentin – Brocotte – Les Groseilliers –

I – b. Doyenné de MESNIL MAUGER.

Le doyenné du Mesnil-Mauger 5 cures, 3 prieurés (Fribois, l’Écaude et Sainte-Barbe-en-Auge).

Avec 51 paroisses, ce doyenné était le plus important du diocèse. Il s’étend sur 22 km du nord de Biéville au sud de Garnetot et sur 18 de l’ancien Mézidon à l’ouest à Saint Pierre des Ifs à l’est. Sa limite vers l’ouest est matérialisée par la Dives en aval, puis,  plus en amont, par l’Oudon. Il faut croire que cette frontière n’a pas été un obstacle aux relations humaines : Mézidon, petite paroisse, s’est agrandi du Breuil dit quelquefois sur Dives par l’ordonnance du 18 novembre 1827, puis de Canon en août 1972. C’est du Breuil sur Dives que nous entretient Charles Vasseur lorsqu’il nous parle de l’importante famille de Franqueville [11]. Les 10 communes de l’Oudon se répartissent par moitiés entre les 2 diocèses. L’actuel Mesnil-Mauger a gloutonnement avalé 8 de ses voisines : Doux-Marais, Sainte Marie aux Anglais, Saint Maclou, Saint Crespin, Cerqueux sur Vie, Soquence, Ecajeul et Plainville sont incluses dans le Mesnil-Mauger d’aujourd’hui.
Saint Georges en Auge – Biéville – Querville – Quétiéville – Fribois – Saint Loup de Fribois – Ecajeul et Prieuré de St Barbe – Ouville la Bien Tounée – Sainte Marie Aux Anglais – Saint Michel de Livet – Vieux Pont en Auge – Boissey – Mitois (Mittois) (Mithois) – Saint Martin de Fontenay – Garnetot – Montpinçon – La Gravelle – Le Tilleul en Auge – Montviette – Sainte Marguerite de Viette – Castillon en Auge – Heurtevent – Tortisambert – Mesnil-Durand – Le Chesne (Le Chêne) – Saint Julien le Faucon – Mesnil-Simon – La Boissière – La Houblonnière – Saint Aubin sur Algot – Livaye (Notre Dame de Livaye) – Monteille – Les Authieux-Papon – Grandchamp (Grandchamp le Château) – Mesnil-Mauger Carouges – Mézidon – La Motte – Saint Maclou en Auge – Saint Pierre des Ifs – Saint Martin des Noyers – Cerqueux (Cerqueux sur Vie ? et non Cerqueux la Campagne dans le Doyenné d’Orbec) – Saint Crespin sur Vie – Doux Marais – Mesnil-Oury (voir St Martin des Noyers) – Mesnil-Bacley – Mirebel – Soquence – Coupesarte – Les Monceaux -Lécaude (Lecaude)

I – c. Doyenné de BEAUMONT.

Le doyenné de Beaumont-en-Auge 35 cures, les prieurés de Beaumont-en-Auge et de Royal-Pré.

Le doyenné de Beaumont couvrait tout le terrain entre la Dives et la Touques, il avait la mer de la Manche comme limite nord. Il regroupait  41 paroisses, seules 5 ont disparu de la liste de nos actuelles communes. En 1865, La Chapelle Hainfray a été intégrée dans Valsemé, Trousseauville a rejoint Dives sur Mer le 19 juillet 1826, Saint Cloud s’est fondu dans Saint Etienne la Thillaye le 14 octobre de l’année suivante Angoville fut rattaché à Criqueville le 21 novembre de la même année et Roncheville, dépendance de Saint Ouen de Rouen et qui fut une Baronie n’est plus qu’un écart de Saint Martin aux Chartrains depuis le 1^er juin 1828. A son propos nous trouvons dans Charles Vasseur [13]: « en 1202 le seigneur de Roncheville possédait tout le canton d’Honfleur, les seigneurs de Roncheville élisaient les maires d’Honfleur après l’affranchissement de la charte vers 1205. » Comme quoi certains hauts lieux de notre histoire médiévale, ne laissent de nos jours que quelques traces sur le terrain.
Si vous craignez les homonymies, évitez ce doyenné. Je viens de parler de Plainville [12], il a son frère dans le doyenné de Bernay. Ne confondez pas Cerqueux sur Vie (aujourd’hui méconnu) avec Cerqueux la Campagne dit de nos jours Cerqueux ( tout court ), à l’ouest d’Orbec, Biéville-Quétiéville a absorbé Querville,  ce fut aussi le nom  d’un fief de la paroisse de Prêtreville ( Henri de Querville est né le 19 juin 1378, mais où ? ) Nous avons parlé du Breuil sur Dives,  vous connaissez Le Breuil en Auge et le bois du Breuil est à la périphérie de Honfleur.  Enfin Saint Pierre des Ifs est un petit bourg du doyenné de Cormeilles sis an nord-ouest du Bec-Hellouin, à moins qu’il ne soit question de cette commune proche de Lisieux qui a absorbé celle de La Motte le 21 février 1841.
Avant de clore cet archidiaconé, je dois vous signaler que notre actuel Saint Martin du Mesnil Oury résulte de la fusion de Saint Martin des Noyers avec La Trinité du Mesnil Oury survenue le 19 décembre 1831.
Enfin, Saint Pierre sur Dives, situé à l’ouest de l’Oudon, n’était donc pas dans l’évêché de Lisieux et dépendait de celui de Sées.
Ne cherchez pas Houlgate dans la liste des paroisses. Il faudra la mode des bains de mer, pour que la petite plage substitue son patronyme à l’ancien nom du village : Beuzeval devient Beuzeval-Houlgate le 15 décembre 1898 puis Houlgate le 21 janvier 1905.
Pont-l’Evêque se situe dans le doyenné de Beaumont mais Saint Melaine et Launay qui y furent rattachés en 1860 étaient eux dans le doyenné de Touques.
Coquainvilliers – Le Torquesne – Pierrefitte – Reux – Saint Ymer (Manque) – Drubec – Clarbec – Beaumont (Manque) – Valseme – Pont L’eveque – La Chapelle Infrey – Annebault – Saint Etienne La Thillaye – Saint Arnoul – Benerville – Tourgeville – Vauville – Saint Pierre Azif – Bourgeauville – Branville – Glanville – Danestal – Heuland – Saint Vaast – Villers Sur Mer – Auberville – Beuzeval – Gonneville Sur Dives.

II) – Archidiaconé de Pont-Audemer:

Trois doyennés: TOUQUES – HONFLEUR – PONT AUDEMER.

II – a. Doyenné de TOUQUES.

Le doyenné de Touques s’étendait de Trouville à la banlieue de Lisieux.
Le doyenné de Touque comprenait 33 paroisses, 1 chapelle, 1 léproserie et 1 prieuré.
Il regroupait 33 paroisses dont 9 ont disparu. Saint Pierre et Saint Thomas de Touques ont fusionné dès mai 1790 et sont devenues Touques qui absorbera Daubeuf le 14 octobre 1827 [14]. Coudray et Rabut fusionneront (13 avril 1828), Le Breuil devenu en Auge a absorbé Ecorcheville le 28 novembre 1827. Parcfontaines  a rejoint Fierville le 26 février 1853 pour donner notre actuel Fierville les Parcs. Launay et Saint Melaine ont rejoint Pont-l’Evêque et Roncheville Saint Martin aux Chartrains.
La façade maritime de ce doyenné se limitait à l’ancien Trouville qui n’avait pas encore avalé Hennequeville, La fusion se fera le 20 septembre 1863. Charles Vasseur a inclus Hennequeville dans le doyenné de Touques. Cette petite paroisse était une exemption qui relevait de l’abbé de Fécamp. L’exemption ne comptait qu’une paroisse.
Nous sommes jusqu’ici restés dans le département du Calvados. Lorsqu’ils ont tracé nos départements, le pont-épiscopien Thouret et ses amis ne se sont que très rarement souciés des anciennes formations territoriales Pour séparer le Calvados et l’Eure, ils ont suivi le cours de la Morelle.

Saint Julien Sur Calonne – Tourville – Touques – Bonneville Sur Touques – Englesqueville – Canapville – Saint Martin Aux Chartrains – Coudray – Rabut – Trouville – Launay-Sur-Calonne – Manneville La Pipard – Saint Melaine – Mesnil Sur Blangy – Blangy – Le Brevedent – Les Authieux Sur Calonne – Saint Philbert Des Champs – Fauguernon – Norolles – Escorcheville – Le Breuil – Parcfontaines – Saint Gatien Des Bois – Daubeuf – Surville – Saint André D’herbertot – Le Faulq – Fierville – Hennequeville – Bouttemont

II – c. Doyenné de HONFLEUR.
Le doyenné d’Honfleur comptait 36 cures ou prieurés-cures.
L’ancien doyenné de Honfleur est depuis 1790 à cheval sur les 2 départements. Le carnet de Charles Vasseur concerne 31 paroisses. Côté est, Vasseur y a inclus Conteville, village de l’Eure sur la rive gauche de la Risle. Conteville était partie de l’exemption du même nom. Ce serait lors du concile de Paris [15], en 557, que Samson alors évêque de Dol aurait obtenu l’autorisation de construire un monastère vers l’embouchure de la Risle. L’exemption s’étendait sur les deux rives.
Dans la liste de Charles Vasseur, vous ne trouverez pas La Rivière Saint Sauveur. Cette commune fut créée le 21 novembre 1831 par prélèvement du hameau  Saint Léonard de Honfleur et de celui de La Rivière sur Ablon.

Bois Hellain – St Leger Sur Bonneville – St Benoit D’hebertot – Conteville – Manneville La Rault – St Martin Le Vieux – Genneville – Ableville – Ablon – Equainville -Fiqueville – Cremanville – Honfleur – Pennedepie – Barneville – Fourneville – Le Teil – Gonneville Sur Honfleur – Ecquemauville – Criqueboeuf – Quetteville – La Lande – Tonnetuit – Vieux bourg – Vasouy – Bonneville La Louvet – Herbigny – Villerville.

II – b. Doyenné de PONT-AUDEMER.
Le doyenné  de Pont-Audemer  complète l’archidiaconé  du même nom. Les villes ayant un pont sur la Risle ne sont pas si nombreuses. Pont-Audemer est dans le diocèse de Lisieux et Brionne dans l’évêché d’Evreux. Le doyenné comptait 30 paroisses. Saint-Pierre du Chatel et Notre Dame du Val ont fusionné pour donner Saint Pierre du Val, Fatouville a épousé Grestain, Pont-Audemer a annexé Saint Germain dès le 25 juin 1791, il annexera aussi Saint Paul sur Risle en 1863 et la paroisse de Saint Aignan qui était située de l’autre côté du pont et avait donc dépendu de l’ancien évêché de Rouen. Nous retrouvons sans mal les 22 autres communes sur nos actuelles cartes routières. Toutefois, Saint Martin-Saint Firmin aurait été l’un des anciens Saint Martin le Vieil selon François Cottin [17]. La Risle semble avoir constitué une séparation et hors Pont-Audemer, nous ne trouverons pas trace d’union entre paroisses de rive différente.

Pont Audemer – Toutainville – Foulbec – St Pierre Du Châtel – Fatouville – Beuzeville – Boulleville – St Maclou La Campagne – Le Torp – Martainville – Formoville – Triqueville – Campigny – St Martin-St Firmin – Selles – Epaigne – Préaux – Tourville – Graimbouville – Berville – Carbec Grestain – Vanecrot – St Paul Sur Risle – St Siméon – St Symphorien.

III) – Archidiaconé du LIEUVIN :

– 4 Doyennés : CORMEILLES – MOYAUX – BERNAY – ORBEC.
De l’archidiaconé de Lieuvin dépendaient:
les abbayes de Bernay, de Cormeilles, du Bec, de Sainte-Catherine-du-Mont, de Lire, de Saint-Georges-de-Boscherville, de Saint-Taurin, de Saint-Sauveur, et les prieurés d’Ouillie à Saint-Léger-du-Houlley, de Saint-Philbert-sur-Risle, de Beaumont-le-Roger, de Saint-Lambert-de-Malassis, de Saint-Lô à Rouen, de Friardel, de Saint-Amand-de-Rouen à Meulles.

III – a. Doyenné de CORMEILLES.
Le doyenné de Cormeilles comptait 35 paroisses. Si Charles Vasseur n’a prévu que 31 fascicules,  c’est qu’il a regroupé Sainte Croix, Saint Sylvestre et Saint Pierre de Cormeilles en 1 seul, de même  pour Saint Georges et Saint Grégoire de Vièvre et pour Saint Jean et Saint Gervais d’Asnières, unies en 1854 et devenues Asnières. La Chapelle Becquet, à l’est d’Epaignes, n’existe plus, absorbée par St Siméon, Morainville et Jouveaux forment Morainville-Jouveaux  au sud-est de Cormeilles et un peu plus au sud Notre Dame de Fresne et Cauverville se sont unis dans Le Fresne-Cauverville. L’ancien doyenné fait donc preuve d’une certaine stabilité. Comme plus nord, la Risle le sépare du diocèse d’Evreux. Toutes ses paroisses sont aujourd’hui dans le département de l’Eure.

Notre-Dame d’Epine – Morainville – Noards – La Noe Poulain – Vièvre – Heudreville – Epreville – Cauverville – Jouveaux – St Victor d’Epine – Giverville – St Georges du Mesnil – Bailleul – Cormeilles -La Chapelle Bayvel – Neuville – St Etienne Lallier – Condé sur Risle – St Pierre des Ifs – La Chapelle Becquet – Freneuse -La Poterie Mathieu – Asnières — Lecqueraye -Lieurey – Livet sur Autou – St Benoît des Ombres – Autou – St Philbert sur Risle – St Christophe sur Condé – Notre Dame de Fresne.

III – b. Doyenné de MOYAUX.
Le doyenné de Moyaux, archidiaconé du Lieuvin, comprenait 38. cures ou prieurés cures, 3 chapelles, 3 prieurés simples.
Le doyenné de Moyaux est lui à cheval sur nos départements du Calvados et de l’Eure. Comme pour Cormeilles, le siège du Doyenné est très excentré. A l’exception de la paroisse du Pin, dit aussi Le Pin en Lieuvin, toutes ses paroisses sont au sud  de Moyaux, le doyenné s’étendant jusqu’à Courtonne autrefois « la Ville ». A Hermival et Glos, il côtoie la banlieue de Lisieux  Le doyenné de Moyaux comportait 35 paroisses, les 35 communes de 1790 ne sont plus aujourd’hui que 25, 28% ont donc disparu. Dans le Calvados, Marolles a absorbé Cirfontaine  en 1824, puis, en 1841, Saint  Hippolyte de Canteloup qui avait précédemment annexé Saint Pierre de Canteloup. Notre actuel Ouilly du Houlley a réuni, en 1825, Saint Léger du Houlley et Saint Martin d’Ouilly qui s’était aussi appelé Ouilly la Ribaude [18]. La même année, Villers, qui au Moyen-Age comportait au moins 5 fiefs [19], est réuni à Glos.  Petite rivière, la Courtonne, avait participé au nom de 4 paroisses : Courtonnel s’est joint à Cordebugle toujours en 1825. Vous avez connu Courtonne la Ville et Saint Paul de Courtonne qui ont fusionné en 1973 pour former Courtonne les Deux Eglises, mais en 1824, le 20 octobre, Saint Paul de Courtonne  avait absorbé Notre Dame de Livet. Ne confondez pas Notre Dame de Livet ( L,i,v,e,t ) avec Notre Dame de Livaye ( L,i,v,a,y,e ) et souhaitez que le chroniqueur de l’époque ait respecté l’orthographe. De même dans le département de l’Eure,  Fontenelle fut unie à Fontaine la Louvet en 1845 et il en fut de même de Glatigny. Cette paroisse de Glatigny fut, je crois, la seule de ce nom, nom très commun par contre lorsqu’il s’agit d’un lieu dit, pensez à celui proche de Lisieux.

Saint Aubin- de-Scellon – Fontaine-la-Louvet – Fontenelle – St Vincent-du-Bouley – Fumichon – Le pin – Basoques – Favril – Bournainville – St Hippolyte-de-Cantelou – St Pierre-de-Cantelou – St Martin-d’Ouillie – Hermival – Glos – Firfol – St Léger-du-Houlley – Marolles – Courtonne-la-Ville – St Paul-de-Courtonne – Courtonne-la-Meurdrac – Cirfontaine – Thiberville – Le Planquet – Drucourt – Moyaux – Villers – Cordebugle – Barville – L’Hotellerie – Les Places – Piencourt – Glatigny – La Chapelle-Hareng – Courtonnel – Notre Dame-de-Livet.

III – c. Doyenné de BERNAY.
Le Doyenné de Bernay. On trouve non seulement les paroisses du doyenné ancien mais d’autres communes de l’Eure. J’ai utilisé la carte de d’Anville pour vérifier l’appartenance au diocèse de Lisieux. La limite de ce diocèse est matérialisée par la Risle de Brétigny à Serquigny, puis par la Charentonne au sud de Serquigny. Le doyenné comptait 34 paroisses. 4 fusions ont modifié la toponymie : Saint Martin le Vieil et Le Tilleul Fol Enfant ont donné Saint Martin du Tilleul, Notre Dame du Fresne et Cauverville sont devenus Fresne-Cauverville, Caorches et Bosc l’Abbé ne font plus qu’un. Courcelles et Campfleur ont été rattachés à Fontaine l’Abbé. 6 paroisses ont quitté la liste des communes. Bernay comportait 2 paroisses : celle de  Sainte Croix et celle de Notre Dame de la Couture. Le fascicule n°13 n’existe apparemment plus, il doit s’agir du Theil Nolent.

Boisney – Carsix – Serquigny – Menneval – Bretigny – Hecquemauville – Morsan – Bernay – Valailles – Duranville – Tilleul-Fol-Enfant – Courbepine – Pas Trouvé. Pourrait Etre Le Theil Nolent Qui Selon François Cottin Est Dans Le Doyenné De Bernay. – Plasnes – Saint Leger Du Boscdel – Chretienville – Saint Martin Le Vieux (Saint Martin Du Tilleul)
– Salernes – Faverolles – Bertouville – Caorches Caorches – Franqueville – Malouy – Folleville – Rotes – Boissi-Lamberville – Aclou – Fontaine-La-Soret – Bosc-L’abbe Caorches Et Saint Nicolas De Bosc-L’abbé – Courcelles – Campfleur – Plainville

III – d. Doyenné d’ORBEC.
Le Doyenné d’Orbec. Il regroupait 34 paroisses selon Vasseur. Seules 2 d’entre elles ont cessé de figurer sur nos cartes routières : La Chapelle-Yvon a annexé Le Bennerey le 22 juin 1825 et Notre Dame d’Aulnay est devenu Saint Germain d’Aulnay. Ajoutons que La Halbourdière est aujourd’hui un hameau de Familly, que Bienfaite, devenu Saint Martin de Bienfaite, a profité de la loi de 1971 pour se joindre à La Cressonnière, que Abenon, au cours des mouvements de 1825, a été réuni à La Folletière  qui, quoique proche d’Orbec, était dans le doyenné de Montreuil. Saint Vincent la Rivière est rattaché à Broglie depuis 1845. Le doyenné s’étendait jusqu’à la Charentonne, son territoire est aujourd’hui partagé entre les trois départements du Calvados, de l’Eure et de l’Orne. Enfin ne cherchez pas sur nos cartes la paroisse que Vasseur appelle Chambrays : depuis 1742 cette paroisse porte le nom de Broglie [20].

Saint Sebastien De Preaux – Tordouet – Notre Dame D’aulnay – Bonneval – Cernay – Bienfaite – La Halleboudiere ou La Halboudiere – Le Besnerey – Saint Vincent De La Riviere – Abenon – La Vespiere – La Cressonniere – Friardel – Saint Sebastien De Preaux – Tordouet – Notre Dame D’aulnay – Bonneval – Cernay – Capelles Les Grands – Familly – Le Roncerey – La Chapelle Yvon – Saint Martin De Mailloc – Saint Pierre De Mailloc – Saint Denis De Mailloc – Saint Julien De Mailloc –
Le Sap – Le Mesnil-Guillaume – Saint- Mards- De- Fresnes – Saint Germain La Campagne – Grandcamp – Ferrieres – Orbec – Cerqueux-La-Campagne.

IV) – Archidiaconé du HIEMOIS :
L’archidiaconé d’Hièmois quittera ce nom pour devenir Archidiaconné de Gacé.
– 4 doyennés du sud de l’évêché : LIVAROT – VIMOUTIERS – MONTREUIL – GACE.

IV) – a. Doyenné de LIVAROT.
Le doyenné de Livarot 30 cures, 2 chapelles, le prieuré de Saint-Mathieu-de-Montgommery.
Le doyenné de Livarot est le plus  proche de Lisieux. Il sera totalement inclus dans le Calvados. Ce doyenné comptait 27 paroisses, 5 d’entre elles ne sont plus des communes. Pontallery a été absorbé par Mesnil-Durand, Saint Aubin sur Auquainville a rejoint Auquainville, Saint Basile sur Monne et Les Authieux sous Renouard donneront Les Autels Saint Basile. Sous la 3e république, Cheffreville s’unit à Tonnencourt. En 1831, les deux paroisses de Saint Pierre de Courson et de Notre Dame de Courson dont les églises, séparées de 20 pieds, partageaient le même cimetière [21] fusionnent dans Courson puis Notre Dame de Courson car le Calvados compte un autre Courson près de Saint Sever  Notons que Mesnil Bacley, limitrophe de Livarot est dans le doyenné de Mesnil-Mauger et que Saint Germain de Montgommery, limitrophe de Vimoutiers est dans celui de Livarot.

Montgommery St Germain Et Ste Foy – St Basile Sur Monne (Autels St Basile) – Mesnil-Imbert (Manque) – Bellou – La Breviere – Pontallery – Livarot – Mesnil-Germain – Mesnil-Eudes – Pretreville – Querville -Lisores – Bellouet (Bellou) – Ste Marguerite Des Loges -Courson – Moutiers-Hubert – Cheffreville -Fervaques – La Croupte – Auquainville – St Jean De Livet – St Ouen Le Hoult – St Aubin Sur Auquainville – Tonancourt (Cheffreville-Tonnencourt ) – La Chapelle Haute Grue – Les Autieux Sous Renouard.

IV) – b. Doyenné de VIMOUTIERS.
Appartiennent au département de l’Orne.
Du doyenné de Vimoutiers. Remarquons que sa limite nord, sauf au droit de St Aubin de Bonneval, correspond à la séparation entre le Calvados et l’Orne. Le fait est peu fréquent. Sur les 24  paroisses de ce doyenné, au moins 6 sont rayées de la liste des communes : Samesle que certains écrivent Sapmesle est inclus dans le Sap, Estrancourt est rattaché à Avernes Saint Gorgon, Les Astelles l’est à Mesnil-Hubert, Mesnil-Gonfrey à La Fresnaye-Fayel et Pont de Vie à Vimoutiers. Enfin Saint Martin de Pontchardon et Saint Georges de Pontchardon ont donné Pontchardon. Je dois ajouter que ce doyenné comptait peut-être une paroisse supplémentaire le fascicule n° 18 manque.

Le Mesnil-Hubert – La Fresnaye-Fayel – Aubry-Le-Panthou – Roiville – St Pierre De La Riviere – Neuville-Sur-Touques – Samesle (Ou Sapmesle, Rattaché A Le Sap) – Ticheville – Croutes – Le Bosc-Regnoult – Pontchardon ( Saint Martin De … Et Saint Georges De …) – Avernes (Avernes Saint Gorgon) – Vimoutiers – Le Renouard – Les Champeaux – Camembert – Guerquesalles – Estrencourt ( = St Cyr D’es. – Rattaché À Avernes St Gorgon) – Orville – Pont-De-Vie – Canapville (St Aubin) – Les Astelles – Mesnil-Gonfrei.

IV) – c. Doyenné de MONTREUIL.
Appartiennent au département de l’Orne.
Le doyenné de Montreuil comptait 23 paroisses. Lui aussi se répartit aujourd’hui sur 3 départements. Il s’étendait de La Folletière (alors sans Abenon) au nord, à Saint Evroult (devenu Saint Evroult Notre Dame du Bois par union de ces 2 paroisses ) au sud. Ce Saint Evroult est celui de l’abbaye. A l’est, ce doyenné compte une paroisse sur la rive droite de la Charentonne : Mesnil-Rousset cela mérite d’être signalé. Réville unit à La Trinité de Mesnil Josselin est devenu la Trinité de Réville. 5 paroisses ont disparu : Les Essarts en Ouche réuni à Verneusses, Ternant rattaché à Monnai, Notre Dame des Près absorbé par Anceins.  Saint Aquilin d’Augerons est rattaché à Broglie et Saint Laurent des Grès à La Chapelle-Gauthier.

St Germain d’Aulnay – La Goulafrière – St Laurent des Grès – La Folletière – Réville ( La Trinité de Réville = Réville + La Trinité de Mesnil Josselin ) – Montreuil l’Argillier (Montreuil l’Argilé) – St Denis des Augerons – St Aquilin des Augerons – Heugon – St Nicolas des Lettiers – Sap André – Doué Artus – Verneusse – Monnay ( réuni à Ternant ) – St Pierre des Essarts ( = Les Essarts en Ouche) – Bocquencé – Notre Dame des Prés – Notre Dame du Hamel – St Laurent du Tensement – Ternant ( absorbe Monnai ) – Villers en Ouche – Mesnil Rousset – St Evroult.

IV) – d. Doyenné de GACE.
Appartiennent au département de l’Orne.
Dernier doyenné, le plus au sud  et le plus éloigné de Lisieux, celui de Gacé.  Vasseur y recense 36 paroisses toutes situées dans l’actuel département de l’Orne. Au moins 8 ont disparu : Saint Aubin sur Cisey et Cisey sont devenus Cisey-Saint Aubin qui a absorbé Pomont, Montmarcé a rejoint Le Merlerault, Notre Dame du Tilleul est rattachée à Lignères, Noyer-Ménard à La Trinité des Laitiers et Talonnay à La Génevraie. Echauménil a été joint à Saint Pierre des Loges et Roche-Nonant qui se trouvait à l’ouest de Nonant le Pin a été rattaché à Cochères, paroisse du diocèse de Sées.

La Genevraie – Marmouillé – Nonant ( Le Pin ) – Godisson – Montmarcey ( rattaché au Merlerault – 12 janvier 1822) – Clairfeuille (Saint Germain de Clairfeuil ?) – Mesnil Roger (Nord de le Merlerault) – Croisilles (Croisilles en Exmes) – Coulmer – Mesnil Vicomte – Echaufour – Orgères – Ligneries ou Lignères – Le Tilleul – Le Merlerault – Le Noyer Menard – La Trinité des Lettiers, La Trinité des Laittiers – St Aubin sur Cisey – Cisey – Talonney – Gacé – Resenlieu – Le Sap – Beaufay – Touquette – Mardilly – Chaumont – Pomont (St Samson de ) – Les Authieux du Puits – Champhaut ( Nord-Est de Le Merlerault) – St Pierre des Loge – Grandval – Chapelle Mongenou – St Evroult de Montfort – Roche Nonant – Echaumesnil – Carnettes.

V – EXEMPTIONS:

Il faut pour terminer cet exposé vous parler des exemptions [22]. Deux exemptions dépendaient de l’évêque de Lisieux. Celle de Nonant est située dans l’ancien évêché de Bayeux, au sud-est de cette ville. Elle comprenait les paroisses de Nonant, Ellon, Juaye ( aujourd’hui Juaye-Mondaye ) auxquelles est jointe Verson,, commune à la sortie de Caen vers Rennes ; selon Du Bois, elle aurait été cédée volontairement par un évêque de Bayeux [23]. La seconde exemption située dans le diocèse de Rouen et partie dans Rouen comprenait  Saint Cande le Vieux [24], Saint Cande le Jeune, Sotteville, Petit-Couronne et Saint Etienne du Rouvray auxquelles était joint Etrépagny à 45 km à l’E.-S.-E. de Rouen et actuellement chef-lieu de canton de l’Eure. Selon Du Bois, cette exemption  daterait de 1050 et aurait souvent été contestée par les évêques de Rouen.

Trois exemptions étaient enclavées dans le diocèse de Lisieux : Hennequeville dépendait de Fécamp, Conteville dont l’exemption s’étendait sur les 2 rives de la Risle séparait les diocèses de Lisieux et de Rouen et dépendait de Dol de Bretagne, enfin l’exemption de Cambremer dépendait de l’évêque de Bayeux. Cette exemption comprenait 9 paroisses. Cambremer, Saint Laurent du Mont, Saint Pair du Mont, Grandouet, Manerbe, Le Pré d’Auge, Crévecoeur, Saint Ouen le Peingt ( Pin est écrit Peingt et non Pin ) et Montreuil en Auge que Vasseur n’a pas mise dans ce carnet mais dans un autre intitulé « paroisses diverses hors évêché de Lisieux ».

Grâce au travail de nos anciens membres, nous pouvons répondre aux demandes de renseignements concernant plus de 500 des anciennes paroisses des environs de Lisieux. Certes il en est sur lesquelles nous n’avons que peu de choses, mais savoir où le trouver est déjà important.

NOUVELLES DIVISIONS.
L’Assemblée constituante divisa la Normandie en cinq départements; celui du Calvados, nommé d’abord Orne-Inférieure placé au centre de la province, prit à la haute Normandie le Lieuvin; la basse le pays d’Auge, la campagne de Caen, le Bessin et le Bocage.

CANTONS DE L’ARRONDISSEMENT DE LISIEUX.

Le département du Calvados fut divisé en 6 districts, subdivisés en 86 cantons, dont les :
– District de Lisieux, 12 cantons Lisieux, Orbec, Moyaux, Notre-Dame-de-Courson, Courtonne-la- Ville, Fresné, Saint-Julien-le-Faucon, Saint-Pierre-sur-Dive, Sainte-Marguerite-de-Viette, Fervaques, Mézidon et Livarot.

– District de Pont-l’Évêque, 11 cantons Pont-l’Evêque, Honfleur, Blangy, Bonnebosq, Carabremer, Beuvron, Dive, Crèvecoeur, Touque, Beaumont et Annebaut.

La loi du 28 pluviôse an VIII divisa le département en 6 arrondissements et 72 cantons.
L’arrêté des consuls du 6 brumaire an x maintint les 6 arrondissements, mais il réduisit le nombre des cantons à 37.

– ARRONDISSEMENT DE LISIEUX –
– 6 cantons, 123 communes, 66701 habitants, 88993 hectares.

1° CANTON DE LISIEUX.(1° Section.)
(16 communes, 13055 habitants, 13681 hectares.)
Beuvillers, Courtonne-la-Meurdrac, Fauguernon, Firfol Fumichon, Glos, Hermival-les-Vaux, Hôtellerie (l’), Lisieux, Marolles, Mesnil-Guillaume (le), Moyaux, Ouilly-du-Houlley, Ouilly-le-Vicomte, Pin-(le), Rocques.

2° CANTON DE LISIEUX. (2° Section)
(15 communes, 19685 habitants, 13,29 hectares.)
Boissière (la), Houblonnière (la), Lessard-et-le-Chêne, Lisieux (2° sect.), Mesnil-Eudes (le), Mesnil-Simon (le), Monceaux (les), Pré-d’Auge (le), Prêtreville, Saint-Désir, Saint-Germain-de-Livet, Saint-Jacques, Saint-Jean-de-Livet, Saint-Martin-de-la-Lieue, Saint-Pierre-des-Ifs.

3° CANTON DE LIVAROT.
(23 communes, 8214 habitants, 17173 hectares.)
Auquainville, Autels-Saint-Bazile (les), Bellou, Brevière (là), Chapelle (la)[La Chapelle Haute-Grue?], Cheffreville, Fervaques, Heurtevent, Grue(la)[La Chapelle Haute-Grue?], Lisores, Livarot, Mesnil-Bacley (le), Mesnil-Durand (le), Mesnil-Germain (le), Moutiers-Hubert (les), Notre-Dame-de-Courson, Sainte-Foy-de-Montgommery, Saint-Germain-de-Montgommery, Sainte-Marguerite-des-Loges, Saint-Martin-du-Mesnil-Oury Saint- Michel-de Livet, Saint-Ouen-le-Houx, Tonnencourt, Tortisambert.

4° CANTON DE MÉZIDON.
(26 communes, 7617 habitants, 14430 hectares.) Authieux-Papion (les), Biéville, Bissières, Canon, Castillon, Coupesarte, Crèvecoeur, Croissanville Écajeul, Grandchamp, Lécaude, Magny-le-Freule, Méry-Corbon, Mesnil-Mauger (le), Mézidon, Mouteille, Notre-Dame-de-Livaye, Percy, Quétiéville, Saint-Aubin-sur-Algot, Saint-Crespin, Saint-Julien-le-Faucon, Saint-Laurent-du-Mont, Saint-Loup-de-Fribois, Sainte-Marie-aux-Anglais Saint-Pair-du-Mont.

5°. CANTON D’ORBEC.
(22 communes, 10722 habitants, 15874 hectares.)
Cernay, Cerqueux, Chapelle-Yvon (la), Cordebugle, Courtonne-ia-Ville, Cressonnière (la), Croupte (la ), Familly, Folletière-Abenon (la), Friardel, Meulles, Orbec (ville), Préaux, Saint-Cyr-du-Ronceray, Saint-Denis-de-Mailloc, Saint-Julien-de-Mailloc, Saint-Martin-de-Bienfaite Saint-Martin-de-Mailloc, Saint-Paul-de-Courtonne, Saint-Pierre-de-Mailloc, Tordouet, Vespière(la).

6° CANTON DE SAINT-PIERRE-SUR-DIVE.
(22 communes, 7611 habitants, 14481 hectares.)
Ammeville, Berville, Boissey, Bretteville-sur-Dive, Écots, Garnetot, Grand-Mesnil, Hiéville Lieury, Mittois, Montpinçon, Montviette, Notre-Dame-de-Fresnay, Ouville-la-Bien-Tournée, Saint-Georges-en-Auge, Sainte-Marguerite-de-Viette, Saint-Martin-de-Fresnay, Saint-Pierre-sur-Dive, Thiéville, Tôtes, Vaudetoges, Vieux-Pont.

CANTONS DE ARRONDISSEMENT DE PONT-L’ÉVÊQUE.
(6 cantons, 107 communes, 57682 habitants, 74980 hectares.)

1° CANTON DE BLANGY-LE-CHÂTEAU.
(15 communes, 6999 habitants, 14251 hectares.)
Authieux-sur-Calonne (les), Blangy, Bonneville-la-Louvet, Breuil (le), Brèvedent (le), Coquainvilliers, Faulq (le ) Fierville-les-Parcs, Manerbe, Manneville-la-Pipard, Mesnil-sur-Blangy, Norolles, Saint-André-d’Hébertot, Saint-Philbert-des-Champs, Torquesne (le).

2° CANTON DE CAMBREMER.
(24 communes, 6523 habitants, 14878 hectares.)
Auvillars, Beaufour, Beuvron, Bonnebosq, Brocottes, Cambremer, Corbon, Druval, Formentin, Fournet (le), Gerrots, Grandouet, Ham (le), Hotot, Léaupartie, Montreuil, Notre-Dame-d’Estrées, Repentigny, Roque-Baignard (la), Rumesnil, Saint-Aubin-Lébizay, Saint-Ouen-le-Pin Valsemé, Victot-Ponfol.

3° CANTON DE DOZULÉ.
(26 communes, 8847 habitants, 15874 hectares.)
Angerville, Annebault, Auberville, Basseneville, Beuzeval, Bourgeauville, Branville, Brucourt, Cresseveuille, Cricqueville, Danestai, Dive, Douville, Dozulé, Gonneville-sur-Dive, Goustranville
Grangues, Heuland, Périers, Putot, Saint-Jouin, Saint-Léger-du-Bosq, Saint-Pierre-Azif, Saint-Samson,
Saint-Vaast, Villers-sur-Mer.

4° CANTON D’HONFLEUR.
(16 communes, 15862 habitants, 12642 hectares.)
Ablon, Barneville, Cricqueboeuf, Équemauville, Fourneville, Genneville,Gonneville-sur-Honfleur,
Honfleur, Pennedepie, Quetteville, Rivière-Saint-Sauveur (la), Saint-Gatien, Theil (le), Vasouy.

5° CANTON DE PONT-L’ÉVÊQUE.
(23 communes, 9841 habitants, 14727 hectares.)
Beaumont, Bénerville, Blonville, Bonneville-sur-Touque, Canapville, Clarbec, Coudray-Rabut,
Drubec, Englesqueville, Glanville, Pierrefitte, Pont-1’Évêque, Reux, Saint-Benoît-d’Hébertot, SaintÉtienne-
la-Thillaye, Saint-Hymer, Saint-Julien-sur-Calonne, Saint-Martin-aux-Chartrains, Surville, Tourgéville; Tourville, Vauville, Vieux-Bourg (le).

6° CANTON DE TROUVILLE.
(5 communes, 9610 habitants, 2608 hèctares.)
Deauville, Saint-Arnoult, Touque, Trouville, Villerville.

[1] Arcisse de CAUMONT : Statistique Monumentale du  Calvados, Arrondissement de Pont-l’Evêque 1859, Arrondissement de Lisieux, 1867. Réédition Floch 1977. Les références données concernent cette réédition.
[2] Louis DU BOIS : Histoire de Lisieux, 1845, Réédition Editions Culture et Civilisation, Bruxelles 1977.
[3] Richard SEGUIN : Histoire du Pays d’Auge, 1842, réédition SEPEC 2000.
[4] Michelin n°54, n°55 et n°60.
[5] Abbé Piel, Insinuations ecclésiastiques. Introduction
[6]   Selon Richard Seguin : « ce prélat officiait  avec majesté, le front doublement ceint de la mitre épiscopale et de la couronne de comte » et  «  comme les femmes du Pays d’Auge chantaient bien, elles chantaient les cantiques à l’église » Histoire du Pays d’Auge pages 107 et 108.
[7] Voir Bulletin de la Société Historique de Lisieux N°4.
[8] Selon Vasseur : 491 paroisses dont 12 dans les exemptions.
[9] Voir pour le Calvados : Pierre GOUHIER : Liste des Communes avec leurs modifications depuis 1789. Archives départementales du Calvados.1973. 54 pages.
Voir pour l’Orne : GAUTIER-DESVAUX Elisabeth, Répertoire numérique de le série 3^E. Registres paroissiaux, Etat-Civil, Tables décennales, Collection départementale, Alençon  1985, 795 pages. (Communiqué par Catherine Cottin )
Voir pour l’Eure : CHARLES  Jacques : Eglises et Chapelles de l’Eure, Edition : Les Nouvelles de l’Eure n°68, 1978.
[10] Fernand Rault, Art de Basse Normandie n° 89-90-91 page 62
[11] Carnet « Analyses et transcriptions ».
[12] Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, III page 476.
[13] Carnet « Analyse et transcriptions : notes recueillies par M. Catherine …. »
[14] Ce Daubeuf risque parfois d’être confondu avec son homonyme de l’Eure appelé Daubeuf la Campagne, ce qui avait conduit Michel Cottin a établir un fichier pour chacun d’eux.
[15] Du Bois, Histoire de Lisieux, tome III, page 255.
[16] Statistique monumentale, réédition Floch, tome IV, page 331.
[17] Les fiches de François Cottin sont déposées à la SHL.
[18] Arcisse de Caumont, Statistique monumentale, III page 77.
[19] Voir les notes informatiques de Michel Cottin. Actuel fichier « Glos ».
[20] Chambrais fut acquis le 6 septembre 1716 par François comte de Broglie (d’origine piémontaise) et  Thérèze Gillette Locquet de Granville, sa femme.
[21] A. de Caumont – livre précité, III page 730.
[22] L’abbé Piel définit ainsi l’exemption : « une portion de territoire, plus ou moins étendue, appartenant à un diocèse et située dans un autre diocèse. »
[23] Pour les exemptions, voir Du Bois : Histoire de Lisieux, tome III, pages 355 à 359.
[24] Rue de la Savonnerie à Rouen. (Abbé Piel – Insinuations ecclésiasriques, page XXXIII.