NOTES sur EQUEMAUVILLE – 14
Archives du Calvados
Equemauville (Calvados)
Canton actuel : Honfleur-Deauville
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14243
Procès contre la paroisse d’Équemauville, au sujet des limites de la bourgeoisie d’Honfleur. 1689-1696, 1728, 1747-
1756. 3 liasses). Rôles de la taille d’Équemauville. 1747.
Titres féodaux. Aveux, etc. XV-XVIIIe s. (41 liasses): Équemauville. 1605-1733.
Equemauville:
I. Dioc. de Lisieux. Baill. de Honfleur. Maîtrise de Pontl’Évêque. Gr. à sel de Honfleur. Gén. et int. de Rouen; él. de
Pont-l’Évêque; subd. de Honfleur.
II. Distr. de Pont-l’Évêque: canton de Honfleur (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont-l’Évêque); canton de Honfleur (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X) .- Pop .: 631 hab. (1911 ). Sup.: 597 hect. 13 a. 90 c.
ADMO Gale. Délibérations et actes, depuis le 30 prairial an VIII.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes. mariages et sépultures ) depuis le 29 octobre 1662.
PROPRIÉTÉS COMMUNALES. Titres du presbytère: contrats pour la famille Guerrier. 1775-1789 7p vente nationale . An IV-.; an V (8 p. )
Les noms de lieux du Calvados – Jean Adigard des Gautries.
Equemauville (cant, de Honfleur) :
– Scabellivilla(sic:1). 1013 env.: Donation de Richard II à St-Riquier insérée dans hariulf, Chron. Sl-liiq.. p.185;
– Scabelvilla (a) (sic : 2). 1048 ou un peu avant (3) : Interpol, dans la chaine de dotation de Montivilliers par Robert le ) Magnifique (texte inséré dans la pancarte de Monttivilliers, 1068-1076 . (Vid. 1305 n. sl. : cop. collat. 1688, Arch. S.-Inf., 54 H, Titres gén. a; cop. collat. 1733, Bibl. Nat., nouv. acq. fr. 23056, fol. 59 r. b ; un certain nombre de graphies visiblement fautives;
– Cabelvilla (b) Stabelvilla (c) Magnifique (texte inséré dans la pancarte de Monttivilliers, 1068-1076. (Vid. 1305 n. sl. : cop. collat. 1688, Arch. S.-Inf., 54 H, Titres gén. a; cop. collat. 1733, Bibl. Nat., nouv. acq. fr. 23056, fol. 59 r. b; un certain nombre de graphies visiblement fautives;
– Gall. Christ., t.XI, Instr., col.327 A c; – Lemarignier, Privil. d’exempt, et de jurid. p.243. n. 25 Append. I; – c .
– SCAMELLI-VILLAE – SCABELLI-VILLAE (4). 1048: Continuation par Guillaume e Bâtard de la possession par St-Riquier de l’église d’Equemauville, insérée dans Hariulf. Chron.St-Riq., p. 224 (5).
(1) Forme manifestement erronée (pour Scamellivilla). On en trouvera l’explication dans nos Noms de personnes Scandinaves en Normandie de 911 à 1066, qui seront publiés prochainement. Voir également ci-après, n. 5.
(2) Formes manifestement erronées (pour « Scamelvilla). Voir la note précédente.
(3) Cf. Lemarignier, Privil. d’exempt, et de jnrid., p. 2-10.
(4) Deux leçons (ms. d’Amiens [2- quart du XVII s.] et d’Achery, Spicil., 1re éd.. t. IV, p. 574) portent Scamelli-villae. la 3 (d’Achery. Spicil.. 2 éd., t. 11, p. 341) Scabellivillae. Sur cette dernière forme, voir ci-dessus, n.1
(5) Notons que les références du XII siècle présentent les aspects Scamelvilla, Escamelvilla. etc., auxquels répond la forme moderne.
Ecquemauville – Esquemeauvilla – Scamelvilla – Escamelvilla – Eqmauville – Hecquemauvilla, Hecquemeauville – Heugmanville –
Equemauville canton d’Honfleur.
Scamelvilla, 1180;
Escamelvilla, 1198 (magni rotuli,p. 32).
Esquemelvilla, 1284 (cart. norm. n° 1028, p. 266).
Esquemauvilla, XIV° siècle (pouillé de Lisieux,p. 40).
Heugmanville 1579
Hecquemanville, 1683
Hequemauville; 1761 (état de la génér. de Rouen).
Esquemauville fiefferme de la sergent. d’Honfleur, 1620 (fiefs de la vie. d’Auge). Hecquemeauville,1683 (carte La Motte).
Eqmauville, 1723 (d’Anville, dioc. de Lisieux).
Par. de Saint-Pierre, auj. Notre-Dame. Chapelle de Notre-Dame-de-Grâce, à la nomination de l’abb. du Bec.
Dioc., de Lisieux,
doy. de Honfleuf.
Génér.de Rouen,
élect. de Pont-l’Évêque;
sergent. de Honfleur.
Plein fief mouvant de la vicomté d’Auge; baronnie de Roncherolles; ressortissant à la sergenterie de Honfleur et de Touque.
Équemauville, St-Pierre, prieuré, diocèse de Lisieux, auj. Bayeux, archidiaconé de Pont-Audemer, doyenné et cant. de Honneur, arrond. Pont-l’Évêque, Calvados.
BEAUNIER-BESSE, VII, 206. — LONGNON, II, 253.
Lieux-dits d’EQUEMAUVILLE:
Grâce (LA), h. – Mesnil (LE), h – Mont-Joly (LE), h. – Moulineaux (Les), q. –
1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.
1 – Bibliographie:
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 306
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 917.
MUSSET Lucien, « Un curieux épisode de l’histoire ecclésiastique du Pays d’Auge au XI° siècle: Equemauville et les reliques de Saint-Vigor », AAN, 145, 1987 (1988), pp. 93-95
(cf. bibliographie)
Recherches des Nobles de Lisieux p.113 Montfaut p.26
Histoire d’Honfleur -anonyme- p.7
2 – Pièces Justificatives:
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
L’église d’Équemauville se composait, je crois, dans l’origine, d’une nef romane et d’un choeur du XIIIe. siècle.
J’en juge, pour la nef, par quelques restes d’appareil formé de silex irréguliers disposés en arête de poisson, et par deux arcades dont les traces se voient du côté du nord et qui communiquaient à un collatéral qui devait exister de ce côté.
La nef actuelle a été reprise; on y a percé des fenêtres carrées dans les murs latéraux : la porte occidentale, dans la façade refaite à l’époque moderne, est carrée et légèrement cintrée. Au-dessus est une fenêtre carrée comme celles qui ont été pratiquées dans les murs latéraux.
L’appareil du choeur est conservé en partie, du côté du sud ; on y voit des contreforts et une petite porte qui annoncent le XIIIe. siècle. Quant aux fenêtres, elles sont modernes, cintrées.
Du côté du nord, un collatéral règne depuis la nef jusqu’au chevet. Je crois, à en juger par l’appareil et les matériaux employés, qu’il ne remonte pas au-delà du XVIe. ou du XVe. siècle. C’est aussi à cette époque que j’attribuerais la chapelle formant transept, du côté du sud.
La tour carrée, en bois, revêtue d’ardoises, avec pyramide terminale à quatre pans, est moderne.
La cloche porte l’inscription suivante :
IAY ESTÉ BÉNITE PAR DISCRETTE PERSONNE Me IACQVES DAMEMME ptre
CVRÉ D’ECQVEMEAVVILLE ET NOMMÉE IEANNE LOVISE LE PARREIN MRE CLAVDE
IRAN LE IVMEL ESCVYER SEIGr D’ECQVEMEAVVILLE BARNEVILLE ET AVTRES
LIEVX LA MARREINE NOBLE DAME CLAVDE LOVISE LE MVSNIER VEVVE DE Mre
PHILIPPE LOVIS LE IVMEL ESCVYER SEICNr DE CE LIEV GVILLEAVME TROVRET
TRÉSORIER IACQVES GABRIEL BVRET M’A FAITE L’ANNÉE 1732.
On voit dans le cimetière d’Équemauville les tombeaux de deux curés de cette commune.
Sur la première de ces dalles tumulaires on lit :
M. V. LE SÉNÉCAL NÉ A HONFLEUR EN 1777
DÉCÉDÉ LE 9 AVRIL 1833
APRÈS AVOIR ÉTÉ CURÉ 17 ANS.
La seconde porte l’inscription suivante :
M. L ABBÉ VIVIOT NÉ A HONFLEUR EN 1806
ET DÉCÉDÉ LE 4 DÉCEMBRE 1858 A ÉQUEMAUVILLE
APRÈS AVOIR ÉTÉ CURÉ PENDANT 25 ANS.
Le tuf ou travertin a été employé dans les murs et les contreforts de l’église, dans les parties que je rapporte au XIIIe. siècle.
L’église d’Équemauville est sous l’invocation de saint Martin.
Le roi nommait à la cure dans le XIVe. siècle; au XVIe., le patronage avait été donné au Chapitre de Cléry.
On comptait 3 feux privilégiés et 55 feux taillables à Équemauville.
Au XIIe. siècle, les ducs de Normandie avaient une porcherie à Équemauville.
NOTRE-DAME-DE-GRACE.
— La chapelle Notre-Dame-de-Grâce, capella Beatoe Mariæ de Gracia prope Honefleuctum (Pouillé du diocèse de Lisieux) est très-vénérée des marins et s’élève au sommet de la falaise qui domine la mer, à l’ouest d’Honfleur, sur le territoire d’Équemauville; on jouit, de là, d’une vue magnifique.
La chapelle actuelle n’est pas ancienne, elle date de 1606; elle en a remplacé une autre qui fut détruite par un éboulement de la falaise en 1538 ( Une tradition rapporte que la chapelle Notre-Dame-de-Grace avait été fondée par un des premiers ducs de Normandie, lequel, ayant été accueilli en mer par une tempête, aurait fait voeu d’édifier plusieurs chapelles à la Suinte Vierge, s’il échappait au danger).
L’abbaye du Bec nommait le chapelain de Notre-Dame.
D après une note de M. Le Prevost, depuis 1620 jusqu’à la Révolution de 89, cette chapelle aurait appartenu aux Capucins d’Honneur.
Voir: NOTRE-DAME-DE-GRACE
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
62. – Le 10 avril 1694, sous-diacres du diocèse de Lx qui, rite dilimissi furent ordonnés diacres, à Evreux:
– Me Jean Cordoën, de la parr. d’Equemauville.
106. – Le 21 avril 1694, la nomination à la cure de St-Pierre d’Equemauville appartenant au Chapitre de N.-D. de Cléry, les srs chanoines nomment à lad. cure vacante, par la mort de Mre Constantin d’Aufresne, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Louis Le Roux, pbrë du diocèse d’Orléans, habitué en la collégiale et chapelle royale de Cléry.
Le 27 avril 1694, Mre Pierre Audran, vic. gl., donne aud. sr Le Roux la collation dud. bénéfice.
Le 28 avril 1694, le sr Le Roux prend possession de la cure d’Equemauville, en présence de Me Robert Anglement, desservant lad. parr.; Guillaume Langin, marchand, bourgeois d’Honfleur, lesquels ont déclaré qu’ils ne pourraient signer « à cause de la crainte du sr de Lisores. »
Le 20 juillet 1694, la nomination à lad. cure d’Equemauville appartenant au seig du lieu, Mesre Philippe Le Jumel, chevr, marquis de Lisores, seig et patron de la parr. d’Equemauville et autres lieux, nomme à lad. cure, vacante par la mort dud. sr d’Aufresne, la personne de M. Pierre Le Rat, pbre, vicaire de la parr, depuis l’année 1681.
Le lendemain. Mers. Pierre Audran, vic g1, donne aud. sr Le Rat la collation dud. bénéfice.
Le 25 juillet 1694, le sr Le Rat prend possession de la cure d’Equemauville adeonservationem juris, en présence du seigr marquis d’Equemauville et de plusieurs autres témoins.
Le 10 août 1694, la nomination à la cure d’Equemauville revenant au roy à cause u litige qui s’est élevé entre les chanoines de Cléry et le sr de Lisores, Sa Majesté nomme à lad. cure, vacante par la mort dud. sr d’Aufresne, la personne dud. sr Le Rat, et enjoint au seigr évêque de lui en donner les provisions , « car, dit le brevet, tel est nostre bon plaisir. »
Le 27 sept. 1694, le seig r évêque donne aud. sr Le Rat de nouvelles provisions dud. bénéfice.
Le 30 sept. 1694, le sr Le Rat (1) prend de nouveau possession de la cure d’Equemauville, en présence de Me Jean Cordoën, pbrë de lad. parr., Charles Simon et Pierre Langin, paroissiens dud. lieu.
(1) Me. Le Rat, qui avait le titre de desservant du déport de la parr., fut alors remplacé par M. Jean Cordoën, nouveau prêtre; et ce n’est que le 4 oct. 1696 qu’on le trouve avec le titre de curé. (Registres paroissiaux).
174. – Le 18 sept. 1694, furent ordonnés prêtres dans l’église de Courbépine:
M. Jean Cordoën, diacre de la parr. d’Equemauville.
477.- Le 2 sept. 1698, vu l’attestation du sr. Le Rat, curé d’Equemauville, dispense de bans pour le mariage entre Mesr Philippe-Louis Le Jumel, chever, seigr d’Equemauville et autres lieux, fils de feu Mes. Philippe Le Jumel et de feue dame Geneviève de Verton, de lad. parr. d’Equemauville, d’une part, et damlle. Claude-Louise Le Musnier, fille de feu Mesre. Louis Le Musnier, chevr, seig de Moulineuf, cons. au parlement de Paris, et de dame Jeanne Randot, demeurant à Paris.
167. – Le 15 juillet 1701, « Me François Saintier, pbrê du diocèse de Paris, chapelain de la chapelle de Ste-Barbe et de résidence en l’église royale de N.-D. de Cléry, diocèse d’Orléans, et aussi chapelain de la chapelle de St-Fiacre en la même église, demeurant aud. Cléry », requiert des srs chanoines, en sa qualité de plus ancien habitué, sa nomination à la cure d’Equemauville, vacante par la mort de M. Pierre Le Rat, dernier titulaire; ce qui lui est accordé.
Le 23 juillet 1701, le seigr évêque donne aud. sr Saintier la collation de ce bénéfice.
Le 25 juillet 1701, le sr Saintier prend possession de la cure d’Equemauville en présence de Me Antoine Ballargeau, vicaire de St- Gatien, et autres témoins.
Curés. – C. Daufresne – L. Leroux – P.Lerat. – F. Saintier.
Prêtres de la paroisse. – R. Anglement. – J. Cordoen.
Clerc- J. Cordoën.
Patron. – Litige entre le Chapitre de Cléry et le seigneur du lieu, P. Le Jumel – Le roi, ob litem.
Seigneurs. – P. Lejumel d’Equemauville – P.-L. Lejumel.
129. – Le 22 déc. 1716, la nomination à la cure de St-Pierre d’Equemauville appartenant au chapitre de Cléry, les srs chanoines nomment à cette cure, vacante par la mort de Me François Saintier, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Robert-François Fondimare, pbrë du diocèse de Rouen, habitué en lad. collégiale.
Le 22 janvier 1717, le seigr évêque donne aud. sr Fondimare la collation dud. bénéfice.
Le 24 janvier 1717, le sr Fondimare, demeurant à Cléry, prend possession de la cure d’Equemauville, en présence de Mre Pierre Fourey, pbrë, demeurant à Honfleur et desservant lad. parr.; Robert Le Roux, chapelain de St-Thomas de Touques, demeurant à Lx; Nicolas Paulmier, syndic d’Equemauville; François Helliot, capitaine de navire, demeurant à Honfleur, et plusieurs habitants dud. lieu d’Equemauville.
322. – Le 31 oct. 1717, reçurent les ordres mineurs:
Charles-Jacques Lechevallier, clerc de la parr. d’Equemauville:
258. – Le 12 avril 1720, la nomination à la cure de St-Pierre d’Equemauville appartenant au chapitre de Cléry, les sieurs chanoines de lad. collégiale nomment à cette cure, vacante par la mort de Me Robert-François Fondimare, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me François Guilmet des Fontaines, pbrë du diocèse de Bayeux.
Le 27 avril 1720, le seigr évêque donne aud. sr Guilmet des Fontaines la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr des Fontaines prend possession de la cure d’Equemauville, en présence de Me Pierre Fourey, pbrë, vicaire de lad. parr; Me Jacques Gilfard, pbrë, demeurant à Honfleur, et plusieurs autres habitants du lieu.
602. – Le 27 janv. 1722, dispense de bans pour le mariage entre Mre Claude-Jean Le Jumel, Escr, seigr d’Equemauville et de Barneville, fils de feu Mre Louis-Philippe Le Jumel, Escr, et de noble dame Claude-Louise Le Munier, de la parr. d’Equemauville, d’une part, et damlle Catherine de Varin, fille d’Alexandre de Varin, Escr, seigr de Prêtreville et autres lieux, et de noble dame Françoise-Henriette Ollivier de Prélabbé, de la parr, de Gonneville-sur-Honfleur.
1000. – Le 26 oct. 1725, la nomination à la cure d’Equemauville, appartenant au Chapitre de Cléry par induit royal, les srs chanoines nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me François Guillemet Des Fontaines, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Damemme, pbrë du diocèse de Coutances.
Le 10 novembre 1725, les vicaires généraux du seigr évêque donnent aud. sr Damemme la collation dud. bénéfice.
Le 13 novembre 1725, led. sr Damemme, chapelain habitué en la collégiale de Cléry, prend possession de la cure d’Equemauville, en présence de Me François Jouen, curé de St-Gatien-des-Bois, Me Pierre Fourey, pbrë, vicaire d’Equemauville, etc.
Curés. – F. Sainfier – R.-F. Fondimaro – F. Guilmet des Fontaines – Jq Damemme.
Vicaires. – P. Fourey.
Prêtres de la paroisse. – J. Gordoën, X. 101. – P. Fourey.
Clerc. – C.-J. Le Chevallier.
Patron. – Le Chapitre de Cléry.
Seigneurs et notable. – L.-P. Le Jumel – C.-J. Le Jumel.
165. – Le 19 juin 1744, la nomination à la cure de St-Pierre d’Equemauville appartenant au chapitre de Cléry, les srs chanoines nomment à cette cure, vacante par la mort de Me Jacques Damemme, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Heudier, pbrë du diocèse de Lx, l’un des habitués de l’église de Cléry.
Le 7 juill. 1744, les vicaires généraux du seigr évêque donnent aud. sr. Heudier la collation dud. bénéfice.
Le 20 juillet 1744, le sr Heudier prend possession de la cure d’Equemauville, en présence de Me Michel Aubinne, pbrê, vicaire de la parr.; Jacques Deschamps, Escr, sr de la Guerrie, demeurant à Ableville; Barnabé Damemme, sr du Hamel, marchand drapier, demeurant en la ville de Vire, parr. N.-D., et autres témoins.
62. – Le 4 août 1747, vu l’attestation du sr « Maubinne » (M. Aubinne), pbre, vicaire de la parr. d’Equemauville, et celle du sr Amiel, curé de Dozulé, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Jacques Collet, Escr, secrétaire du roy, demeurant ordinairement à Paris, parr. de la Magdeleine de la Ville-Evêque, et de présent en lad. parr, de Dozulé, fils de feu Jacques Collet et de feue dame Marie Le Bret, en leur vivant de la parr, de Victot, d’une part, et de Louise-Catherine Le Jumel d’Equemauville, fille de Mesre Claude-Jean Le Jumel, chevr, seigr d’Equemauville, et de de Catherine de Yarin, de lad. parr. d’Equemauville.
Curés. – Jq Damemme – P. Heudier.
Vicaire. – M. Aubinne.
Patron. – Le chapitre de Cléry.
Seigneurs et notables. – G. Ameline – M. de la Croix. – M. de la Croix, fils – C.J. Le Jumel d’Equemauville – A.J. de Naguet – H. de Naguet.
950. – Le 20 septembre 1730, dispense de bans pour le mariage entre Me Michel de la Croix, fils de feu Michel et d’Anne Alexandre, de la parr. d’Equemauville, d’une part, et damlle Catherine d’Autouière de Barneville, fille de feu Pierre d’Autouière de Barneville et de Marie Thierry, de la parr. de St-Léonard d’Honfleur.
1003. – Le 5 févr. 1731, dispense de bans pour le mariage entre Alexandre-Joseph de Naguet, Esc1, sr de Hélins, fils de feu Henry de Naguet et de noble dame Anne de Varin, de la parr. d’Equemauville, d’une part, et damlle Henrie-Angélique Le Bourguois, vve de Me Guillaume Mérieult et fille de Me Jean-Baptiste Le Bourguois, conser et procureur du roy de police de Honfleur, et de damlle Henrie-Léonore de Laumône, de la parr, de Fatouville.
Curés. – Jq Damemme – P. Heudier.
Vicaire. – M. Aubinne.
Patron. – Le chapitre de Cléry
Seigneurs et notables. – G. Ameline – M. de la Croix – M. de la Croix, fils – C.J. Le Jumel d’Equemauville
– A.-J. de Naguet – H. de Naguet.
75. – Le 15 avril 1749, la nomination à la cure de St- Pierre d’Equemauville appartenant au Chapitre de N.-D de Cléry, les srs chanoines nomment à lad. cure, vacante par la mort de M. Pierre Heudier, pbrë. dernier titulaire, la personne de M Jacques Bazin, pbrë du diocèse de Lx. l’un des habitués de lad. collégiale.
Le 16 mai 1749, le seig évêque donne aud. sr Bazin la collation dud. bénéfice.
Le 21 mai 1749, le sr Bazin prend possession de la cure d’Equemauville, en présence de Me Jean-Julien Meheut, pbrë, curé du Breuil; Me.Michel Aubine, pbrë, desservant la parr. d’Equemauville, et autres témoins.
15. – Le 29 janv. 1753, dispense de bans pour le mariage entre Gentien Le Chevallier, Escr, fils de Gentien et de feue Marie Vata, de la parr, de Ste Catherine d’Honfleur, d’une part, et damlle Louise-Thérèse Le Jumel, fille de Jean-Claude Le Jurael, Escr, seigr d’Equemauville, et de Catherine de Varin, de lad. parr. d’Equemauville.
340. – Le 9 oct. 1758, vu l’attestation du sr Roques, vicaire d’Equemauville, dispense de bans pour le mariage de Marie-Magdeleine Bultey.
45. – Le 5 mars 1759, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Henri de Cécire, sr de Grainville, ancien chevau-léger de la reine, fils de feu Mesre Robert de Cécire, sr de Beaulieu, capitaine de milice, garde-du-corps, et de noble dame Marie Haguelon, précédemment veuve de Mesre. Henry Le Doyen, seigr d’Auboeuf, demeurant à Genneville, d’une part, et damlle Catherine Le Jumel d’Equemauville, fille de Mesre Claude Le Jumel, chevr, seigr d’Equemauville, major en la capitainerie de Touques, et de noble dame Catherine de Varin, demeurant en lad. parr. d’Equemauville.
236. – Le 11 mai 1762, dispense de bans pour le mariage de Me Charles-François-Damien de Launoy, fils de feu Mesre Charles-François de Launoy et de damlle Marie-Anne de Vaumorel, originaire de la parr, de Coudray et demeurant en celle d’Equemauville, d’une part, et damlle Marie-Anne Duprey, fille de feu Pierre, de la parr, de Bonneville-sur-Touques.
16. – Le 28 janv. 1763, dispense de bans pour le mariage entre Me Michel De la Croix, avocat en parlement, fils de feu Michel et de dame Anne-Catherine d’Authoyère, originaire de la parr. d’Equemauville et demeurant depuis plusieurs années en celle de Ste Croix-St- Ouen de Rouen, d’une part, et damIle Anne-Catherine Lion, fille de feu Nicolas-Thibaud Lion et de dame Catherine Dubost, de la parr, de Ste Catherine d’Honfleur.
170. – Le 2 nov. 1765, dispense de bans pour le mariage entre Me Jacques Postel, docteur en médecine, fils de Jacques et de feue dame Marie Troussel, originaire de la parr. de St-Hymer et demeurant en celle de Pont-l’Evêque depuis plusieurs années, d’une part, et damlle Anne-Catherine de La Croix, fille de feu Michel et de Catherine d’Autoyère, originaire de la parr. d’Equemauville et demeurant en celle de Pont-l’Evêque.
314. – Le 22 juill. 1766, dispense de bans pour le mariage entre Michel-Jacques de Brossard, Escr, lieutenant des vaisseaux au service de la Compagnie des Indes, fils de Jean-Charles de Brossard, Escr, sr de Vaux, et de feue noble dame Anne-Michelle Alexandre, originaire de la parr, de Tortisambert et demeurant depuis temps de droit en la ville de Lorient, d’une part, et damlle Marie-Anne Le Jumel, fille de Claude-Jean Le Jumel d’Equemauville, lieutenant de Messieurs les maréchaux de France au bailliage d’Auge, et de noble dame Catherine de Varin, de la parr. d’Equemauville.
155. – Le 10 juin 1767, la nomination à la cure de St-Pierre d’Equemauville appartenant au seigr du lieu, Mesre Nicolas-Jean-Baptiste-Charles Le Jumel, chevr, seigr et patron d’Equemauville et autres lieux, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jacques Bazin, pbrê, dernier titulaire, décédé le 9 de ce mois, la personne de M. Jean-Etienne de Pellegars de Malortie, pbrë, (originaire de Tourville) curé de St-Léger du Gennetey, diocèse de Rouen. Fait et passé au manoir seigneurial d’Equemauville, en présence de Mesre Jean-Alexandre de Costard, chevr, seigr de St-Léger, du Plain-Chesne, de là Rançonnière et autres lieux, demeurant en son château du Plain-Chesne, parr. St- Gatien: Mesre Jean-Alexandre-Dominique de Charlemaine, chevr, seig. de Boulleville, demeurant à Honfleur, parr. Ste Catherine; Mesre Nicolas de Filliette, ancien capitaine de cavalerie, demeurant à Versailles, et Mesr Marc-Ambroise-Pascal de Brossard, chevr, seigr de St-Marc, demeurant au Tortisambert. – Déposé à Lx le 11 juin.
Le 11 juin 1767, Mr Mery, vic. gl., donne aud. sr Pellegars de Malortie la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr Pellegars de Malortie prend possession de la cure d’Equemauville, en présence de M. Jacques Roques, pbfô, vicaire de lad. parr., led. sr de Charlemaine, led. sr de Filliette, led. sr de Costard
et led. sr de Brossard.
Le 12 juin 1767, la norninatton à la cure de St-Pierre d’Equemauville appartenant au Chapitre de N.-D. de Cléry, les Sts chanoines de lad. collégiale nomment à cette cure, vacante par la mort du sr Bazin, la personne de Me Adrien Leperchey, pbfë du diocèse de Lx, l’un des habitués de lad. église de Cléry.
Le 17 juin, Mr Despaux, vic. gl, donne aud. sr Leperchey la collation dud. bénéfice.
Le 19 juin 1767, le sr Leperchey (1) prend possession de la cure d’Equemauville en présence de Me Jacques Salley, pbrë, curé de Drubec, et autres témoins.
(1) M. Leperchey prêta d’abord le serment schismalique: mais bientôt, comprenant la faute qu’il avait commise, il se rétracta devant le Directoire de Pont-l’Evêque; il fut destitué. Il resta cependant encore dans la paroisse jusqu’au mois de septembre 1792. Mais à cette époque, il lui fallut partir. Il se réfugia en Angleterre et mourut sur la terre étrangère. Il fut remplacé par François-Melchiade-Elisée Lofel, prêtre du diocèse de Rouen, déjà élu curé constitutionnel de N.-D. de Préaux. En l’an II. il cessa ses fonctions et se fit instituteur à Equemauville. Il y était encore en 1805 – (Archives du Calvados. – Archives de la mairie d’Equemauville).
Curés. – P. Heudie – Jq Bazin – A. Leperchey.
Vicaire. – M Roques.
Prêtre desservant. – M. Aubinne.
Patron. – Le chapitre de Cléry – Prétentions de J.-B.-C. Le Jumel, seigneur du lieu.
Seigneurs et notables. – M de la Croix – M. de la Croix – C.-F.-D. de Launoy – C.-Jn Le Jumel d’Equemauville.
327. – Le 20 févr. 1772, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Léon-Jean-Baptiste de Brèvedent, Escr, seigr du Plessis, officier de la Légion royale, fils majeur de feu André-Joseph et de feue noble dame Anne Halley, d’une part, et noble dame Catherine Le Jumel d’Equemauville, (originaire d’Equemauville), Vve de Mesre Henri Cécire de Grainville, ancien chevau-léger de la reine, et fille de feu Claude-Jean Le Jumel, Escr, et de noble dame Catherine de Varin, tous deux demeurant en la parr, de Genneville.
287. – Le 22 novembre 1784, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Pierre-Louis-Alexandre de Bonnechose, Escr, veuf de noble dame Thérèse Le Nantier, fils de feu Mesre Pierre-Alexandre de Bonnechose, Esc., et de feue Marie-Marthe-Marguerite Lucas, originaire de la parr, de Ste Croix de Cormeilles et demeurant en celle de N.-D. d’Honfleur, d’une part, et noble dlle Geneviève Le Jumel, fils de feu M. Claude-Jean Le Jumel, Esc, et de noble dame Catherine de Varin, originaire de la parr. d’Equemauville et demeurant depuis temps de droit en celle de St-Léonard d’Honfleur.
138. – Le 3 févr. 1786, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Baptiste-Elie Cocquet de Genneville, officier des grenadiers du régiment de Champagne, fils de feu Mesre Nicolas-Elie-Gabriel et de dame Marie-Françoise-Catherine de Mire, de la parr, de Clarbec, d’une part, et Félicité Binet, fille de Pierre et de Marie-Catherine Heudier, de la parr. d’Equemauville.
115. – Le 30 juin 1790, dispense de bans pour le mariage entre M. Pierre-Jean-Baptiste Thibout d’Anisy, Escr, fils de Pierre-Charles-Antoine et de Catherine-Guillemette Pasquier, originaire de la parr. d’Equemauville et demeurant en celle de St- Thomas do Touques, d’une part, et Marie-Madeleine Picard, fille de feu Jacques et d’Anne Caen, de la parr, de Carbec-Grestain.
Seigneurs et notables. – P. Binet – C.-J. Le Jumel – M. Naguet des Portes – J.-P. de Naguet des Portes, – P.-O.-A. Thibout d’Anisy – P. -J.-B. Thibout d’Anisy.
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.
ESQUEMEAUVILLE.
301. Jean le Cerf, Sr. du lieu, a produit un anoblissement, donné en février 1449, à Pierre le Cerf, son ayeul, pour 4° écus d’or, par lui payés; duquel il a dit fournir sa descente par lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe.
Les archives de la ville de Honfleur – Bréard, Charles.
FIEF D’ÉQUEMAUVILLE . Scamelvilla; Escamelvilla; Esquemeauvilla ; Hequemauville ; Esquemauville ; Hecquemeauville; plein fief mouvant de la vicomte d’Auge. Canton de Honfleur. D.17. 7-7 pièces.
1605, 3 juillet. Copie d’un aveu rendu à Pierre Le Jumel, chevalier, seigneur de Lisores, Equemauville, Barneville et Pennedepie, président en la cour du parlement de Rouen, par Martin Nivelet pour quatre pièces de terre situées sur la paroisse d’EquEmanville.
1673-1699. Quatre aveux rendus à Philippe Le Jumel, chevalier, par François Langlois sieur de L’Espine, Louis Le Grand, Robert Thierry et les filles de Vincent Bernon pour plusieurs pièces de terre situées à Equemauville et faisant partie du fief Paulmier et du tènement au Bas.
1700-1733. Deux aveux rendus à Louis-Philippe Le Jumel, chevalier, pour le fief Roger et le tènement Bosquain, assis à Equemauville.
La Sainte Vierge: études archéologiques et iconographiques – Rohault de Fleury, Charles,
Notre-Dame-De-Grace.
Dans l’arrondissement de Pont-l’Évêque, parmi les dix-neuf églises paroissiales sous le patronage de la Vierge, la plus célèbre est Notre-Dame-de-Grâce, à Ecquemauville, près de Honfleur, dont l’origine remonte à l’an 1034, à la suite d’un vœu fait par Guillaume le Conquérant. La chapelle, élevée par le duc Robert, disparut le 1er r septembre 1538, dans un éboulement subit du roc sur lequel elle était assise, occasionné par un tremblement de terre qui désola la Normandie. Elle fut successivement reconstruite, d’abord fort modestement, puis plus magnifiquement, puis décorée de marbre. Les miracles éclatants que répandait Notre- Dame-de-Grâce sur tous ceux qui l’invoquaient, de loin comme de près, n’empêchèrent pas les révolutionnaires de 93 de piller la sainte chapelle. Actuellement réparée, elle est plus fréquentée que dans ses plus beaux jours. Cette chapelle est située sur un plateau assez élevé, couverte d’arbres de haute tige, dont les plus vieux ont plus de deux cents ans de plantation, ayant été donnés en 1630 aux pères capucins par l’abbesse de Montivilliers.
Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Calvados.
I70I-I754. — Dons et legs; fondations. — Dépôt au notariat de Lisieux par Léonor de Matignon, évèque de Lisieux. Léonor « Gojon » abbé de Matignon, grand vicaire, et les députés pour l’administration du bureau des pauvres de Lisieux, exécuteurs du testament de Madeleine Brunon du 3 juin 1711, dud. testament portant legs aux pauvres de la paroisse Ste-Catherine de Honfleur, aux pauvres de l’hôpital, et, aux hospitalières, de la terre d’Équemauville, de la terre de Beauchamp. située à la Pierre-Blanche, d’une terre situé en la prairie commune de Pennedépie; legs au bureau des pauvres de Lisieux,ect..(1712). Comme ainsi soit que feu Madeleine Brunon eut fait de son vivant plusieurs libéralités aux hospitalières, même souhaité leur en continuer des témoignages jusqu’après sa mort, leur ayant par son testament du 3 avril 1711 donné une somme et fonds d’héritage à Equemauville, à charge d’offices et prières, laquelle donation étant contraire à la disposition de la coutume de Normandie, lad. ferme et héritage tenant lieu de propre dans les biens de la succession, pour quoi Cécile Brunon, veuve de François Le Doyen, chevalier, seigneur et patron d’Ablon, de la chapelle St-Clair-lès-Honfleur, d’Ableville. Equainville et Fatouville-sur-Mer, seigneur du Bosc Moyaux et autres terres, sœur et unique héritière de lad. demoiselle, n’a pas voulu agréer lad. donation et s’est mise en possession de la ferme d’Equemauville, ce qui a donné lieu aux religieuses d’employer des personnes de considération auprès de M. d’Ablon pour obtenir d’elle quelque part dans ses libéralités : donation par lad. dame, voulant aucunement se conformer aux intentions de sa soeur, en considération qu’elle est inhumée dans le chœur du monastère, dont elle a payé une partie de la dépense des constructions, auxd. religieuses, de 3.000 livres, à charge de services religieux (1714);
Annuaire des cinq départements de la Normandie / publié par l’Association normande.
– La famille Le Cerf posséda le fief d’Equemauville, qui passa en 1566 aux Le Jumel. Une branche des Le Cerf s’établit alors à Vasouy
– 1532. Hèlie Le Jumel.
– Lieutenant général en la vicomte d’Auge, seigneur de Lisores, père de Pierre Le Jumel, qui fut seigneur d’Équemauville, président au Parlement de Rouen et l’un des trois réformateurs de la Coutume de Normandie.
– A. de Caumont a omis de mentionner, dans sa Statistique monumentale, les curieux fonts baptismaux d’Equemauville. Ces fonts, qui datent de l’époque romane, consistent en une cuve circulaire légèrement évasée et ornée d’arcatures méplates en plein cintre, formant des arcs brisés par leur croisement. A la partie supérieure règne une ornementation également très méplate, formée d’ondulations. Le piédestal est octogonal. Dimensions : hauteur totale, 95 cent, diamètre, 57 cent. On voit au sud du choeur une fenêtre contemporaine de la construction, qui remonte au XIIIe siècle, et dont la disposition se rencontre beaucoup plus souvent dans les monuments civils que dans les édifices religieux. L’arc en tiers-point de cette fenêtre encadre un tympan plein, et la partie comprise entre les pieds-droits est seule ouverte, de manière à donner une baie rectangulaire. Des biseaux décorent les pieds-droits, le linteau et l’archivolte.
– Equemauville ont révélé la présence d’instruments de silex accusant une station préhistorique. Une hache polie a été trouvée au lieu dit la Croix-Rouge. M.Romain a trouvé aussi sur ce point des silex néolithiques.
A la briqueterie Vivien et dans les champs voisins, surtout à la naissance d’un vallon qui aboutit à Vasouy, M. Savalle a recueilli, en 1884,quelques beaux instruments néolithiques.
Esclaves à Lorient et Port-Louis au XVIIIe siècle – Bulletin annuel de la Société d’Archéologie et d’Histoire du Pays de Lorient.2
– Liste des actes paroissiaux et d’état-civil concernant des esclaves, trouvés dans les registres de Lorient et du Port-Louis.
I – Baptêmes et naissances. Année: 1752
Prénoms, Nom: Philippe Julien
Age, origine, …12 ans – Madagascar
Propriétaire: Jean-Baptiste Le Jumel d’Equemauville, Enseigne des vaisseaux de la Compagniedes Indes, originaire de Normandie.
État Nominatif Des Pensions Sur Le Trésor Royal.
– Le Jumel D’equemauville. ( Nicolas ) 53. F. 1771 . 150 Sans retenue; pour récompense de ses services en qualité de ci-devant Enseigne de vaisseau de la compagnie des Indes.
État Militaire De France Pour L’année 1763.
– 48 Gouvernements De Provinces.
M. le Jumel d’Equemauville , à Pont-l’Evêque. Lieutenant de 1762-1771.
DIVERS
FAUROUX M.
– 1961, p.104, n°20 – 1010-1017 ou 1016-1017 – Equemauville – Richard II donne à St Riquier, à la requête de l’abbé Angelrannus l’église d’Equemauville. « Consilio ergo et sggestu nostrorum fidelium, decrevemus tradere perpetuo praedicto sancto et servis ejus ecclesiam quae sita est in Scabelli villa.
– 1961, n°90 p. 234. – 1035 – Vasouy, Lisores – Robert le magnifique restaure le monastère de Montivilliers, jadis concédé à St-Philibert par le duc Warato (maire du Palais après Ebroïn vers 680 ou 683-686 environ) restaure les biens enlevés et confirme les donations faites par lui ou son père.
« … inprimis eamdem…. Hee igitur sunt aliae eclesia (…) ecclesia de Washuic (…) medietatem villae quae vocatur Luxorial….
– 1961, 90 bis, p.237 – Autre version falsifiée de la charte précédente. Interpolations entre parenthèses:… La Haye du Theil, la moitié de domaine de Lisores, les terres d’Ansgot (le Mesnil Galchiae de Conteville, l’église de Vasouy et l’église d’Equemauville)…. »La haya de Teilled medietatem terrae de Luisourez cum medietate ecclsiae necnon et molendini sylvaeque et prata, terras cujusdam Ansgoti (le Maisnil Galchiae de Comitevilla et ecclesiam de Guasvic et ecclesiam de Stabelvilla »
– 1961, n° 115, p. 278- 1048 – Equemauville – Guillaume le Bâtard confirme par jugement à Saint-Riquier l’église d’Equemauville, qu’il prend sous sa garde. La possession en avait été contestée par l’abbesse de Montivilliers mais avait été revendiquée par l’abbé Gervin I qui avait invoqué la donation de Richard II et de Robert.
AD. Calvados. Série H. Suppl. Hôpital de Honfleur 1830.- H. 112.
– 1623 – Barneville-la-Bertrand – Transport par Hiéronime Le Jumel, écuyer, seigneur des terres et seigneuries de Lisores et Equemauville, à Etienne Le Lou, sieur de La Garde, bourgeois de Honfleur, de rente en quoi Jacques de Varin, écuyer, sieur de saint-Quentin, s’était obligé en 1616 vers feu Madeleine Eude, veuve de Pierre Le Jumel, président au Parlement de Normandie, seigneur de Lisores, Equemauville, Barneville-la-Bertrand et Pennedepie.
3 – Archives ShL:
Carnets de Charles VASSEUR.
DOYENNE DE HONFLEUR – 14
Election de Pont l’Evêque, sergenterie d’Honfleur
3 feux privilégiés – 55 feux taillables.
Sous l’invocation de St Pierre
Patronage:
14e Dominus Rex
16e Rex Vel Dominus de Clery
18e le chapitre de Cléry
Curés:
Bazin 1764
Le Perchey 1767/1787.
En 1751 Patron : le chapitre de Cléry, curé Bazin.
Insinuations.
Description de la cloche.
J’ai été bénite par Discrète personne Messire Jacques Damemme, prêtre curé d’Ecquemauville et nommée Jeanne Louise, le parrain Messire Claude Jean le Ivenel, écuyer seigneur d’ Ecquemauville, Barneville et autres lieux, la marraine Noble Dame Claude Louise le Musnier, veuve de Messire Philippe Louis le Ivenel, escuyer, seigneur de ce lieu, Guillaume Thouret, trésorier.
Jacques Gabriel Buret m’a faite l’année 1732.
Archives NEDELEC Bibliographies.
10.6-Nédellec Gérard Dédicace de son 3è livre à Equemauville-06/09/2006.
Fonds des Enveloppes.
Enveloppe N° 52 Faire-Part De Décès – Don De Mr De Russé.
Mr le curé d’Equemauville Jean-Baptiste Agnès.
Inventaire Des Imprimés Anciens – Ancien régime.
7e Carton : JOURNAUX :
Jour 15 : Nouvelles locales : Equemauville, Fierville, Mesnil-sur-Blangy.
Fonds imprimés.
Jour 15 : Journal et petites affiches de Pont-l’Evêque et de Lisieux.
21-02-1808 : nouvelles étrangères : Angleterre, Autriche, Bavière.
Nouvelles locales : Equemauville, Fierville, Mesnil sur Blangy.
24-03-1811 : Turquie, Transilvanie, Autriche, Empire Français et nouvelles locales : Méry-Corbon, Pont-l’Evêque, valeur des monnaies.
Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados