DOZULE

NOTES sur DOZULE

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Archives Calvados
Dozulé (Calvados)
Canton actuel : Cabourg
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14229
Bulletin des lois du Royaume de France.
Le chef – lieu du canton de Dives est transféré Dozulé . ( O. du 3 décembre 1831, sér.9, t.III, p. 587. )
DOZULÉ – Le chef- lieu du canton avait été fixé à Dive par l’arrêté du 6 brumaire an X.
I. Dioc. de Lisieux . Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. Gr. à sel de Danestal Gén. et int. de Rouen; él . et subd. de Pontl’Évêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Beuvron (Arrêté du 1er mars 1790).
III . 3º arr. communal (Arr. de Pont-l’Évêque); canton de Beuvron (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Dive (Arrêté
du 6 brumaire an X); – ch . – 1 . de canton ( Ordonnance du 3 décembre 1831 ). Pop.: 834 hab. ( 1911 ) . Sup.: 522 hect. 78 a . 2 c.
ADMon Gale. Délibérations, depuis le 15 prairial an VIII. Lacunes 1813-1814.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1647. Audiences de contrats . 1664-1691.
IMPOSITIONS. États de sections (Sections A-C). An VII (3 cah., 35 fol.) – Matrices des contributions: foncière . An VI;
personnelle -mobilière. 1794 , an VI-an VII ( 4 cah. )

Dozulé, ch.-Lieu. de canton, arrond. de Pont L’Evêque.
Villa de Cul-Uslé, 1198 (magni rotuli scaccarii, p. 31).
Dorsum Ustum, Dortum Uslatum (ibid.).
-Osuley, 1451
Dozulay, 1619;
Dosulley, 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge).

Dozulé, Dorsum ustum, N.-D., prieuré augustin de Ste-Barbe-en-Auge, diocèse de Lisieux, auj. Bayeux, archidiaconé d’Auge, ch.-l. cant., arrond. Pont-L’évêque, Calvados.
Par. de Sainte-Barbe en Auge.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beuvron.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-L’évêque,
sergent. de Beuvron.

Le fief de Dosulley, plein fief assis en la paroisse dudit lieu, possédé par JehanLucas, Ecuyer.

Plein fief de la vicomté d’Auge, ressortissant à la sergenterie de Beuvron.

Silly, fief de Dozulé, a été érigé en marquisat (martologe de Tourgéville).
Silleium ecclesia Sancti Leonardi de Silleio, v.1130 (ch. de Saint-Pierre-sur-Dive).

Autre fief, dit Tréhan, 1620 (fiefs .de la vicomté d’Auge).
Autre plein fief relevant du fief de Putot (ibid.).

Lieux-dits de DOZULE:
Bois (Le), b. – Chemindu-Bois-de-Dozulé (LE), h. – Chemin-du-Lieu-Moinville (LE), q. – Clos-Hue (Le) f, – Clôture-Maingot (LA), f. – Commune (LA), h. – Costil-Chollière (LE), h – LANDES (LES); f. – Lieu-au-Berger (LE); h – LIEU-BARON (LE), f – Lieu-de-la-Lachée (Le),h. – Lieu-de-l’Enclave (Le),h. – Lieu-Jazu (LE), h. – LIEU-MASSUROT (LE), h. – LIEU-PETIVILLE (Le), Mont-Canu (LE), f. – Prés-du-Val (Les), f.- Route-de-Cambremer (LA), q. – Route-du-Mesnil-Do (LA), q.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados.
CHEVALLIER J.-B., Le Chemin de fer de Dozulé-Putôt à Pont-l’Evêque.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados.
HOPE Brig. Général Maurice, D.S.O., « Opérations près de Dozulé ».
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE.
DURAND Pierre-Jérôme: Notice sur l’église de Notre-Dame de Dozulé.
DUTOUR F L’église de Dozulé .
PELLERRIN Henri Le manoir des Quatre Nations et les foires de Dozulé.
Revue Le pays d’Auge:
– Henri Pellerin-Le manoir des Quatre Nations et les foires de Dozulé-1972.
– Brig. gén. M. Hope D.S.O.-Opérations près de Dozulé – 20-21 août 1944-1990.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Dozulé (Plessitium Ermengardis, Le Plessis-Ermengard), Dorsus ustus.

Le bourg de Dozulé se développe avec régularité sur le bord de la route impériale de Caen à Rouen qui le traverse; il forme une belle rue dont les maisons se touchent comme à la ville. Il y a, chaque semaine, à Dozulé un marché considérable (le vendredi) et des foires (les foires de St-Jean et de St-Samson ).
Dans un aveu rendu en 1382 par Jean de Silly, seigneur de Dozulé, il est dit qu’anciennement cette paroisse s’appelait Le Plessis-Ermengard : c’est sous ce nom qu’il en rend aveu; dans un autre aveu de 1400, il l’appelle encore Notre- Dame-du-Plessis-Ermengard.
Le bourg actuel est désigné, sur la Carte de Cassini, sous le titre de Marché de Dozulé, et l’agglomération considérable qui forme à présent le bourg doit probablement son origine au marché qui fut établi sur ce point.
La paroisse ancienne de Dozulé était à près de 2 kilomètres de là, au sud, sur la rive gauche du ruisseau qui sépare Dozulé de St-Léger-du-Bosq.
Il était indispensable de transférer le culte au centre du bourg, et M. Vérolles, architecte à Caen, fut chargé, il y a vingt ans, d’y construire une église en rapport avec l’importance de la localité. Il choisit lé style ogival du XIIIe siècle pour cet édifice, et ce fut une des premières constructions ogivales entreprises dans nos contrées. Elle est placée sur le bord même de la rue principale-du bourg, qui se confond avec la route impériale de Caen à Rouen; elle se compose d’une nef avec triforium et clérestory, et d’un choeur avec abside à pans coupés dont l’ordonnance est la même que celle de la nef. Une tour carrée, en pierre, terminée par une plate-forme; surmonte la façade occidentale éclairée par une rosace.
Si cette église n’est pas sans défaut, il est juste de dire qu’elle produit un effet satisfaisant : il ne faut pas oublier, d’ailleurs, la date à laquelle elle a été élevée.
Les ravalements et les sculptures n’étaient pas commencés quand M. Vérolles est mort. Son gendre, M. Pelfrêne, a fait sculpter les arcades et les colonnes du choeur. C’est à lui que l’on doit aussi la sacristie.
Le choeur de l’ancienne église, que j’avais visitée en 1828, paraissait du XIV. siècle ou du commencement du XVe.; les fenêtres, de forme ogivale, étaient extérieurement ornées de colonnettes; la nef était refaite, en partie, et toutes les ouvertures en étaient modernes.
La tour était en bois.
Cette église, sous l’invocation de Notre-Dame et autrefois à la nomination du prieur de Ste-Barbe-en-Auge, a été démolie quand le culte a été transféré dans la nouvelle église.
Dozulé faisait partie de la sergenterie de Beuvron; on y comptait 5 feux privilégiés et 28 feux taillables.
La population actuelle est de 750 habitants environ.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL Léopold Ferdinand Désiré.

294. – Le 29 nov. 1701, Fr. Louis Davy, prieur claustral de Ste-Barbe-en-Auge, nomme au bénéfice prieuré-cure de St-Jean de Dozulé (de Dorso urso), qui dépend de l’abbaye de Ste Barbe et est desservi par les chanoines réguliers, la personne de Fr. François-Jacques Allain, pbfë, chanoine de lad. abbaye, en remplacement de Fr. Claude Coeurdoux, dernier titulaire.
Le 31 déc. 1701, led. sr Allain, résigne purement et simplement les droits qu’il peut avoir aud. prieuré, sans en avoir pris possession.
Le 1 er janv. 1702, led. sr Davy, prieur claustral, nomme à ce prieuré-cure, ainsi vacant, la personne de Fr. Louis Hotton, pbrë religieux de l’abbaye de Ste Barbe.
Le lendemain, le seigr évêque donne aud. sr Hotton la collation dud. bénéfice.
Le 9 janv. 1702, le sr Hotton prend possession de la cure de Dozulé, en présence de Me Jean-Baptiste Mouton, vicaire de lad. paroisse, et autres témoins.

451. – Le 30 mai 1702, vu l’attestation du sr Fouques, pbre, curé de Clermont, et du sr Haton, pbre, curé de Dozulé, dispense de bans entre Nicolas Capelles et Jeanne Lucas.

474. – Le 26 mars 1705, la nomination au prieuré-cure de N.-D. et St-Jean de Dozulé (de dorso uslo) appartenant au prieur de Ste Barbe, dom Louis Davy, prieur claustral, nomme à cette cure, vacante par la mort de Fr. Louis Hatton, pbre, dernier titulaire, la personne de Fr. Joseph de Montaut de Brassac, chanoine régulier de la congrégation de France.
Le 8 avril 1705, le seigr évêque donne aud. sr de Montaut la collation dud. bénéfice.

533. – Le 11 mai 1705, dom Joseph de Montaut de Brassac, pbrë, chanoine régulier de St-Augustin, pourvu de la cure de N.-D. et de St-Jean de Dozulé, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Gabriel Parquet, pbrë, Louis de la Motte, Escr, sr de Noailles, Gabriel de Tholmer, Esc, et autres témoins.

Curés. – C. Coeurdoux – F.-J. Allain – L.Hatton – Joseph de Montaut de Brassac.
Vicaire. – J.-B. Mouton.
Patron. – Les religieux de Sainte-Barbe – L. Davy.
Seigneurs et notables. – G. de Tholmer – L. de la Motte de Noailles – J. Vipart de Silly – N. Gassel.

214. – Le. 2 avril 1723, dispense de bans pour le mariage entre Joseph-François Le Vellain, Esc., fils d’Alexandre et de noble dame Barbe Thiboult, de la parr, de Dozulé, d’une part et dame Françoise Goupil, Vve de Gui Trollé, sr de Bourjeancière, fille de feu Jean Goupil, et de noble dame Françoise Viallot, de la parr, de St-Pierre-sur-Dives.

Curé. – J. de Montault de Brassac.
Prêtre de la paroisse. – G. Thillaye.
Seigneurs. – A. Le Vellain – Jn-P. Le Vellain.

375. – Le 20 août 1727, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Gazel, fils François, de la parr. de Dozulé, d’une part, et damlle Suzanne de Thollemer, fille de Robert de Thollemer, Escr, sr des Champs, et de damlle Anne Menard, de la parr. de Beuvron.

585. – Le 1 er oct. 1728, dispense de bans pour le mariage entre Gabriel de Thollemer, Escr, fils de feu Gabriel de Thollemer, sr dé la Montagne, et de damlle Auger, d’une part, et damlle Marie Bataille, fille de feu Thomas, tous deux de la parr. de Dozulé.

79. – Le 2 mai 1735, M6 Marin Amiel, pbfë, chanoine régulier de l’Hôtel-Dieu de Caen, Me ès-arts en l’Université de lad. ville, ayant fait élection de domicile, pour le présent seulement, en la maison de Me Guillaume Labbey, Escr, sr de Billy, pbre, curé de Querville, requiert des religieux de Ste Barbe, en sa qualité de gradué, sa nomination au prieuré-cure de N.-D. de Dozulé, dépendant de leur nomination et vacant par la mort de Me Joseph de Montault de Brassac, pbfë, dernier titulaire.
Le 4 mai 1735, les, vicaires généraux du seigr évêque, en conséquence de la précédente réquisition, donnent aud. sr Amiel la collation dud. bénéfice.
Le 10 mai 1735, le sr Amiel prend possession de la cure de Dozulé avec toutes les cérémonies ordinaires. Mais Dom François Chaillou, pbfë, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin, prieur-curé de St-Michel de la Motte et pourvu de lad. cure de Dozulé dont il a pris possession, s’oppose formellement à la prise de possession faite par led. sr Amiel. Celui-ci proteste de nullité lad. opposition. Fait en présence de Mre Jacques-Charles de Heudey de Pommainville, pbfë, abbé commendataire de Royal-Pré; Me Jean Pépin, curé de Grangues; Me Nicolas Herrier, pbfe, curé de St-Jouin; Me Pierre Dubosc, pbfê, curé d’Angoville, et autres témoins.

84. – Le 2 mai 1735, la nomination à la cure de N.-D.-du-Plessis autrement dit Dozulé, appartenant au prieur claustral de Ste Barbe-en-Auge, Dom Guillaume Mignot, prieur claustral dud. monastère, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Fr. Joseph Montault de Brasssac, pbrë, chanoine régulier et dernier titulaire, la personne de Me François Chaillou , pbrë, chanoine régulier de Ste Barbe et prieur-curé de Michel de la Motte.
Le 3 mai 1735, les vicaires généraux du seigr évêque donnent aud. sr Chaillou la collation dud. bénéfice.
Le 4 mai 1735, le sr Chaillou prend possession de la cure de Dozulé en présence de Mre Gabriel de Thollemer, Escr, et autres habitants dud. lieu.

301. – Le 16 oct. 1742, vu l’attestation du sr Chaillou, pbrë, prieur de Dozulé, et du sr Chausson, pbfë, desservant la parr, des Gerrots, dispense de bans pour le mariage entre Pierre de Lannoy de Montdavid, Escr, fils de feu Pierre et de damlle Marie Le Mazurier, de la parr, de Dozulé, d’une part, et damlle Marie Quesnel, fille de feu Louis Quesnel de Bernière et de damlle Marie de Semilly, de la parr, de Druval et demeurant en celle de Gerrots.

43. – Le 3 fév. 1745, vu l’attestation du sr Amiel, pbrë, prieur curé de N.-D. de Dozulé, dispense de bans pour le mariage entre Pierre De Lannoy, Escr, sr de Maricourt, fils de Mre Guillaume de Maricourt, chevr, seigr de Norron, et de noble dame Marie de Vassy, de la parr, de Norron, diocèse de Séez, d’une part, et noble dame Louise-Marie-Rénée de Gouez, Vve de Jean-François Legouez, Esc, seigr de Gerrots, fille de feu René de Gouez, chevr, seigr de la Montre, et de noble dame Marie-Claire-Angélique de Maulne, demeurant à Dozulé.

119. – Le 11 mai 1745, vu l’attestation du sr Amiel, pbre, prieur curé de Dozulé, dispense de bans pour le mariage entre Joseph-Olivier Le Vellain, Escr, sr de Granville, fils de Joseph-François Le Vellain, Esc, sr de Ranville, et de noble dame Marie-Magdeleine Roussel, de la parr, de Dozulé, d’une part, et Marie-Anne Le Baron, fille de feu Jean-Georges-Pierre Le Baron et de Catherine Jean de Préauville, de la parr de St-Pierre de Caen.

355. – Le 10 oct. 1746, dispense de bans pour le mariage entre Augustin Thomas, sr de la Croix, marchand, veuf de feue noble dame Marie-Anne d’Astin, de la parr, de Dozulé, fils de feu Jean Thomas et de feue damlle Elizabeth Aubry, d’une part, et noble dame Marie-Catherine Lecerf, veuve de Jean-Baptiste Bossard, Escr, sr de Launey, et fille de feu Pierre Lecerf, bourgeois de Caen, et de feue Marie-Anne Sandret, de la parr, de St-Julien de Caen.

396. – Le 3 févr. 1747, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-David Bouet, marchand, fils de Me David Bouet, contrôleur des Actes, et de feue Catherine Protais, de. la parr, de Criqueville, d’une part, et Marie Lechevallier, fille de feu Guillaume, de la parr, de Dozulé.

– Le 4 août 1747, vu l’attestation du sr « Maubinne » (M. Aubinne), pbre, vicaire de la parr. d’Equemauville, et celle du sr Amiel, curé de Dozulé, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Jacques Collet, Escr, secrétaire du roy, demeurant ordinairement à Paris, parr. de la Magdeleine de la Ville-l’Evéque, et de présent en lad. parr, de Dozulé, fils de feu Jacques Collet et de feue dame Marie Le Bret, en leur vivant de la parr, de Victot, d’une part, et de Louise-Catherine Le Juinel d’Equemauville, fille de Mesre Claude-Jean Le Jumel, chevr, seigr d’Equemauville, et de Catherine de Yarin, de lad. parr. d’Equemauville.

Curés. – .J de Montault – M. Amiel – F. Chaillou.
Patron. – Le prieur claustral de Sainte-Barbe. – G. Mignot.
Seigneurs. – P. de Launoy. – P. de Launoy de Montdavid – P. de Launoy de Maricourt – J h -F. Le
Vellain – J h-. Le Vellain – F. Pierres – A.Thomas – M.-C. Lecerf – G. de Thollemer.
123. – Le 15 mars 1763, M6 Jean-Baptiste Férey, receveur des droits du roy à Dives et demeurant aud. bourg, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Robert-François Jehenne, acolyte de Dozulé, afin
qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Robert de Thollemer, Escr, sr des Champs, et Augustin Thomas, sr de fille de Jacques d’Epaigne, Escr, sr du Coudray, et de feue noble dame Marie-Magdeleine-Louise de Crémanville, de la parr. St-Ouen de Pontaudemer.

184. – Le 21 août 1753, Philippe-François Férey, sr de la Chasse, garde du roy en la prévôté de son hôtel et grande prévôté de France, demeurant à Touques, parr. St-Pierre, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jean-Antoine de Jasu (1), Esc, acolyte, demeurant à Dozulé, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Dozulé, en présence de Me Jean Le Comte, pbre, curé de Clermont, et de Robert Jehenne, demeurant à Dozulé.
(1) M. de Jasu naquit à Dozulé. Il devint plus tard titulaire de l’une des chapelles fondées dans l’église de Criqueville. Ce bénéfice ayant été supprimé par le décret de 1790, M. de Jasu cessa d’être considéré comme fonctionnaire public et par suite ne fut pas astreint à prêter serment à la Constitution civile du Clergé. Il passa la révolution dans sa propriété de Dozulé, ne faisant plus de fonctions ecclésiastiques. Quand la paix fut rétablie et le culte réorganisé, il se mit prêtre habitué à Dozulé; mais ce fut pour peu de temps, car il mourut le 6 germinal an XI (27 mars 1803J, âgé d’environ soixante-deux ans. (Archives de la mairie de Dozulé.)

383. – Le 29 novembre 1754, Robert de Thollemer, Esc, et Françoise Ferry, de la parr. de Dozulé, ayant exposé au seigr évêque qu’en 1737, ils s’étaient mariés ensemble sans savoir qu’ils étaient alliés du 3e au 4e degré, que de ce mariage étaient nés cinq enfants; et qu’ils ont connu cet empêchement il y a un mois seulement; Sa Grandeur leur accorde la dispense nécessaire pour revalider leur union, à condition qu’ils se présenteront devant le curé de leur paroisse, mais sans nouvelle publication de bans.

173. – Le 20 août 1759, Fr. Pierre Desaulnés, pbre, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin de la maison de Caen, obtient en cour de Rome des lettres de provision du prieuré-cure de N.-D. de Dozulé, vacant par la résignation faite en sa faveur par Fr. Marin Amiel, pbrë, chanoine régulier dud. ordre et dernier titulaire de ce bénéfice.
Suit l’approbation de la rente de 350 livres réservée par le sr Amiel. Celui-ci avait encore retenu quelques appartements et dépendances du presbytère.
Le 16 oct. 1759, Mr de Cheylus, vic. gl, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 22 oct. 1759, le sr Desaulnés prend possession de la cure de Dozulé, en présence de Me Marin Rosey, vicaire d’icelle; Pierre Toustain, directeur des postes, et plusieurs autres témoins.

346. – Le 26 févr. 1761, Me Jean-Baptiste Richer, pbrë, curé du Ham, obtient en cour de Rome des lettres de provision, dites de per obitum de la chapelle du château de Silly, en la parr.de Dozuley, vacante depuis plus de quatre mois par la mort du dernier titulaire.

198. – Le 23 oct. 1767, dispense de bans pour le mariage entre Me Jacques-Louis Louvet, tabellion, fils de feu Me Jacques Louvet, aussi tabellion, et de feue dame Françoise Le Courtois, originaire de la parr, de Glanville, et demeurant depuis temps de droit en celle de Beaufour, d’une part, et damlle. Marie-Anne-Jacqueline Dagomel, fille de Jean-Auguste Dagomel, sr de la Close, et de feue dame Anne-Barbe Fleury, originaire de la parr, de Dozulé et demeurant en celle de Beaufour.

242. – Le 15 décembre 1769, la nomination à la cure de N.-D. du Plessis-Esmengard, autrement dit de St-Jean-Baptiste de Dozulé, appartenant au prieur claustral de Ste Barbe, Fr. Louis-Claude Le Courayer, prieur Claustral dud. monastère, nomme à lad. cure vacante par la mort de Me Pierre Des Aulnes, dernier titulaire, la personne de Fr. Jean-Baptiste Le Christ, pbre, chanoine régulier de Ste Barbe.
Le 20 décembre 1769, led. sr Le Christ, ne pouvant se présenter devant le seigr évêque à cause d’une blessure qu’il a reçue, lui fait présenter ses lettres de nomination et le prie de l’autoriser à différer son examen pour obtenir ses provisions; ce qui lui est accordé.
Le 19 janv. 1770, Sa Grandeur donne aud. sr Le Christ la collation dud. bénéfice.
Le 29 janv. 1770, le sr Le Christ prend possession du prieuré-cure de Dozulé, en présence de Mre Jean-Antoine de Jasu, pbre; Me Pierre Reveillé, desservant; Mre Robert de Thollemer, Me Pierre Cambremer des Aulnées, receveur général des domaines et terres de Mr le comte de Brancas, seigr de ce lieu; Me Pierre Senoze, contrôleur des actes, demeurant en lad. parr, du Plessis-Esmengard, autrement St-Jean-Baptiste de Dozulé.

Dozulé (Saint-Jean ou N.D) – Prieuré-Cure. Allias N.D du Plessis-Esmangard.
Prieurs-curés. — M. Amiel – P. Desaulnès -J.-B. Le Christ.
Vicaires. -G. Féret – M. Poser.
Prêtres de la paroisse. – J.A. Jasu – P. Réveillé.
Clercs. – R.-F. Jéhenne – J.A. de Jasu.
Patron. – Le prieur de Sainte Barbe. – L.-C. Le Courayer.
Seigneurs et notables. – P. Cambremer des Aulnes – J-A. Dagomel de la Close – F.Elie – R. Jéhenne. – J. de Launoy de Montdavid – L. de Launoy du Hamel – P. Lecarpentier de Bellemare – P. Senoze – R. de Thollemer – P. Toustain.

42. – Le 29 avril 1772, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Thomas de Thollemer, fils de Robert-Thomas et de Françoise Féret de la Chasse, de la parr, de Dozulé, d’une part, et dlle Monique Quesnel, fille de feu Me Jean Quesnel, sr de Bernière, et de feue dame Anne Deschamps, de la parr, de Druval.

145. – Le 27oct. 1772, Pierre Senoze, marchand, demeurant à Dozulé, constitue 150 livres de rente en faveur de Me François Delarue(1, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé par le ministère de François Pierre, notaire royal au bailliage d’Auge, demeurant à Criqueville.
Led. sr acolyte était fils de Pierre-François Delarue et de Françoise Godefroy.
(1) Mr F. Delarue, originaire de Dozulé, avait été officier douze-livres en la Cathédrale, puis chapelain de N.-D. de la Couture, à Ferrière. Il se trouvait en 1791 curé des Jonquerets, au diocèse d’Evreux. Ayant refusé le serment constitutionnel, il partit pour l’exil. Son passeport est du 5 septembre 1792. Il se réfugia en Angleterre, à Londres d’abord, puis à Winchester. (Archives de l’Eure. – Mss de Reux.)

391 . – Le 23 avril 1774, M9 Jean-Baptiste Le Christ, pbrë, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin, Congrégation de France, prieur-curé de N.-D. du Plessis-Esmengard, autrement dit St-Jean-Baptiste de Dozulé, et, depuis, pourvu du prieuré-cure de Mézidon, remet purement et simplement la cure de Dozulé entre les mains du. seigr évêque de Lx, pour qu’il y soit pourvu par les présentateurs ordinaires.
Fait et passé au prieuré de Ste Barbe.
Le 23 avril 1774, la nomination au prieuré-cure de Dozulé appartenant aux religieux de Ste Barbe, Messieurs Jean-Baptiste Le Christ, prieur de Ste Barbe; Claude-Nicolas-Louis Josset, prieur-curé de Bonneville-la-Louvet; Romain-Bruno-Barnabé Ancquetin, prieur de Manneville; Jean-Fulcran Caylard, prieur de Cesseville , Hubert-Simon Hurcé, sous-prieur; Michel-Pierre Dabon, professeur; Jean-Pascal Delorme, procureur, et Louis Nestier, tous pbrës, chanoines réguliers, composant le chapitre du prieuré de Ste Barbe-en-Auge, donnent leur procuration à Révérendissime Père Raymond Revoir, abbé de l’abbaye royale de Ste Geneviève-au-Mont de Paris, supérieur général des chanoines réguliers de l’Ordre de St-Augustin, Congrégation de France, afin de présenter en leur nom un titulaire à lad. cure de Dozulé.
Le 30 avril 1774, led. sr Revoir, demeurant en lad. abbaye de Ste Geneviève, nomme aud. prieuré-cure la personne de Fr. Antoine Turge, pbrë, chanoine régulier dud. ordre et prieur-curé de St-Germain de Dollot, diocèse de Sens.
Le 30 juin 1774, le sr Turge ayant donné sa démission pure et simple dud. bénéfice, le sr Le Christ, en sa qualité de prieur de Ste Barbe, y nomme à sa place la personne de Fr. Jean-Baptiste Olivier, chanoine régulier de la même congrégation, prieur-curé du Breuil, diocèse de Séez.
Le 20 sept. 1774, le seigr évêque donne aud. sr Olivier la collation dud. bénéfice.
Le 27 sept. 1774, le sr Olivier prend possession de la cure du Plessis-Esmengard ou Dozulé, en présence de Me Michel Grainville, curé de St-Léger-du-Bosc; Mre Philippe-Sébastien-Claude de Nocey, pbfë, demeurant au Torquesne; Me Jacques Rault, vicaire de Dozulé; Me Marin-François Le Têtu, diacre, et Jean Laubé, trésorier servant, tous trois demeurant en lad. parr.

– Mr Gabriel Gamare, seig. du fief de Dozulé, demeurant à Druval.

300. – Le 17 mars 1775, M. Jean-Baptiste Olivier, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin, Congrégation de France, prieur-curé de St-Pierre du Breuil, diocèse de Séez, et, depuis, pourvu du prieuré-cure de N.-D. du Plessis-Esmengard, autrement St-Jean-Baptiste de Dozulé, résigne purement et simplement lad. cure de Dozulé. Fait et passé à Lx.
Le 28 mars 1775, en conséquence de lad. résignation, M. Jean-Baptiste Le Christ, prieur claustral de Ste Barbe-en-Auge, nomme aud. bénéfice la personne de Fr. Pierre Bobée, pbrë de la même congrégation, vicaire de Nanterre, près Paris. Donné en l’abbaye de Ste Barbe.
Le 10 avril 1775, le seigr évêque donne aud. sr Bobée la collation dud. bénéfice.

139. – Le 24 août 1781, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Le Mercher, feudiste et receveur de M. le comte de Brancas, fils de feu Michel et de Suzanne Bigain, originaire de la parr, de Dampierre, diocèse de Rouen, et demeurant en la parr, de Dozulé, d’une part, et dlle Marie-Anne-Thérèse Pongnon, fille d’Antoine et de Marie-Louise-Thérèse Marguerite, originaire de la parr. de Douville et demeurant en celle de Caudemuche.

3. – Le 25 nov. 1782, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Thomas de Tholmer, Escr, veuf de demlle Geneviève-Monique Quesnel de Bernières, fils de feu Robert et de demlle Françoise Férey de la Chasse, de la parr, de Dozulé, d’une part, et demlle Marie-Françoise-Henriette de Guerpel, fille mineure de Mesre Henry-Robert-Réné de Guerpel, seigr et patron de Montreuil, Beauvais, du Buisson, etc., et de noble dame Marie-Françoise-Geneviève Le Normand d’Artois, de la parr, de la Cambe, diocèse de Séez.

34. – Le 2 mars 1785, Jacques-Charles Mariolle, marchand, demeurant à Beaufour, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, le sr Jacques-Charles Mariolle (1), acolyte, de la parr, du Fournet, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
(1) Mr Mariolle, vicaire de Cheffreville en 1791, prêta serment d’abord avec restrictions; puis se voyant révoqué, il supprima ses restrictions. Après le Concordat, il fut nommé, en 1803, curé de Dozulé. Cette paroisse n’avait pas alors l’importance qu’elle possède aujourd’hui. Il y mourut en 1832, à l’âge de 73 ans. Voici la note que nous trouvons à son sujet dans les archives de l’évêché de Bayeux : « Bon pour les moeurs; médiocre pour la science. » (Archives du Calvados. – Archives de l’évêché de Bx. – Ordo de Bx. 1833).

183. – Le 6 août 1788, M. Pierre Bobée (1), pbrë, chanoine régulier et prieur-curé de St-Jean-Baptiste de DozuLé, autrement dit N.-D. du Plessis-Esmengard, révoque la procuration qu’il avait donnée, le 31 juillet dernier, pour résigner sad. cure, pour cause de mutuelle permutation, en faveur de Me François Fourneaux, pbrë, prieur-cure de Château-Thierry au diocèse de Soissons. Fait et passé à Lx.
Le 24 oct. 1788, led. sr Bobée donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de M. Ignace-François Boussu, chanoine régulier, prieur-curé de la parr, de Montsecret, diocèse de Bayeux; et led. sr Boussu donne aussi sa procuration pour résigner sond. prieuré en faveur dud. sr Bobée. Fait et passé à Caen.
(1) Il ne fui pas donné suite à cet acte de résignation; car nous voyons M. Bobée, prieur-curé de Dozulé, prêter, en 1791, le serment pur et simple à la Constitution civile du clergé et rester cure constitutionnel de celte paroisse. L’abbé Bobée partit après le 15 août de cette année pour une destination qui nous est inconnue. Son absence dura neuf mois pendant lesquels il fut remplacé à Dozulé par M. Allix, ex-religieux de Ste Barbe. Il revint plus ardent patriote que jamais. Le 28 juillet 1792, il fit dans son église le baptême de l’enfant du commandant de la garde nationale de Dozulé et, à celte occasion, il prononça un discours des plus exaltés. Ce discours mérita les applaudissements de l’assistance qui en demanda l’insertion dans le Registre des baptêmes, où nous l’avons lu. Quand le culte constitutionnel lui-même eut cessé, M. Bobée disparut sans que l’on sache de quel côté il dirigea ses pas. Mort à 88 ans. (Archives du Calvados.).

Dozulé (Saint-Jean ou N.D) – Prieuré-Cure.
Allias N.D du Plessis-Esmangard.
Prieurs-curés.- J. B. Le Christ .- A. Turge – J.-B. Olivier – P. Bobée – F Fourneaux – I.-F. Boussu.
Vicaire. – Jq Rault.
Prêtre de la paroisse. – M. -F. Le Têtu.
Clercs – F. Delarue – M.-F. Le Têtu.
Patron. – Les religieux de Ste-Barbe.
Seigneurs et notables. – J.Laubé – Jq Le Mercher – R.-T. de Thollemer – J.-T. de Thollemer.

Camps, enceintes, mottes et fortifications antiques du Calvados, par M. le Dr Doranlo – GRAPPA.
DOZULE. – Guilmeth parle d’une butte fortifiée, dite  » Butte de l’Hermitage « , entre Dozulé et Putot.
(I. N. S. E. E. n° 229 ) « La Haute Butte » Clx: 426.05 x 1171.95
Emplacement même des « apparitions » un magnifique éperon barré protohistorique. La fortification est défendue par un talus haut de près de deux mètres et par un fossé très profond. Prospection M. Batrel, 1990.

Essai historique sur Honfleur et l’arrondissement de Pont-l’Évêque – A. Labutte.
Les Brancas, qui avaient d’immenses domaines dans le Pays d’Auge, possédaient à Dozulé un manoir seigneurial qui est encore debout, c’est une très-vieille construction. Ce manoir, que l’on appelle dans le pays Château de Silly.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…Labbey de La Roque
DOSULEY.
26 1. Robert Vipart, Sr. du dit lieu dé Dosuley et de Silly , a fourni avec le Sr. de Drumare, parroisse de Beaumont, sergenterie de Dive, n°. 211.

Histoire Généalogique de la Maison d’Harcourt – Gilles André de la Roque.
1575 – Christophe Tibout de Dozuley.
Robert Vipare aiant la garde-noble du fief de Dozuley.

La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados – 1895.
– Hugues de Montfort eut pour successeurs un fils, du même nom, qui se signala à la conquête de, l’Angleterre, et deux petits-fils, Hugues et Robert, connétable de Normandie, dont il ne resta pas de postérité.
Leur soeur Alix, ayant épousé Gislebert de Gand, transmit l’héritage et le nom de sa famille à ses descendants. Cette seconde maison de Montfort s’éteignit sous le règne de Louis XI, n’ayant conservé de ses anciens domaines que la seule seigneurie de Dozulé.
Toustain y fonda, en 996, une église collégiale dont il ne reste plus vestige. Ce seigneur établit sa résidence au château de Montfort-sur-Rille, qui, à sa mort, fut le partage de son fils aîné, Hugues dit à la Barbe, avec les fiefs de Coquainvilliers et de Dozulé;

Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie – L. Rioult De Neuville.
– Robert de Montfort, dépouillé de l’héritage paternel et réduit aux fiefs que la maison de Montfort possédait dans la vicomté d’Auge, comme Coquainvilliers et Dozulé, obtint à son tour le don de l’honneur d’Orbec.
– Robert resta en possession de ses deux grands fiefs pendant la plus grande partie du règne d’Henri II. Mais les honneurs d’Orbec et de Montfort furent de nouveau confisqués. Robert mourut en 1178; ses enfants, restés mineurs ne purent jamais rentrer dans les grands fiefs que leur père venait de perdre. La seconde maison de Montfort, réduite aux domaines de Coquainvilliers et de Dozulé, ne recouvra point sa première splendeur et s’éteignit assez obscurément dans le Cours du XVe siècle ( Les anciens registres de la Cour des Comptes conservés aux Archives nationales contiennent des aveux de la terre de Dozulé rendus au roi par Galot de Montfort, le 17 novembre 1389, P. 307,n4 S6, folio Sa ; par Jean de Montfort dit le Beaudrain, escuier, le 3 février 1390, P. 307, n° 911 et par Robin de Montfort, escuier, le 1e février 1410, P. 277-2. Robert de Montfort, seigneur de Dozulé, mourut en Angleterre sous le règne de Charles.

Société des antiquaires de Normandie – Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
90. Noble dame Diane de Vipart 1669. Damoiselle Marie Le Jumel, sa fille 1671.
Le principal établissement des Vipart fut Silly, parr de Dozulé, érigé en marquisat. Les Jumel habitaient Lizores sur la pare d’Hecmauville.

Biographie universelle ou dictionnaire historique.
SILLY ( JACQUES Joseph VIPART , marquis de ), né au château de Silly, prés Dozulé, en Normandie, l’an 1671, entra dans les mousquelaires en 1688, obtin l’année suivante une compagnie dans le régiment dauphin – étranger, fit toutes les campagnes dans ce temps j’jusqu’en 1713 et fut nommé colonel du régiment de cavalerie d’Orléan. Il servit ensuite sous les ordres du marechal de Berwick, qui, dans ses Mémoires, parle de lui comme d’un officier très-distingué, fut employé en 1718 en qualité de lieutenant-général en Normandie, sous le duc de Luxembourg. Mort en 1727.

L’ ami de la religion. 119. 1843.
M. l’évêque vient de faire une troisième visite pastorale. Elle a commencé le 14 octobre et s’est terminée le 30 (Année ?). Après avoir officié pontificalement le dimanche 15 à la fête patronale de Pont-l’Evêque, le prélat est allé, le 17, à Dozulé, où il a, en présence des autorités locales et d’un nombreux concours de fidèles, béni et posé la première pierre d’une église que l’on va élever dans ce bourg important. L’ancienne église paroissiale, trop éloignée aujourd’hui du centre de la population, étoit d’ailleurs dégradée et devenue insuffisante pour les besoins de la localité .

3 – Archives ShL:

Fonds 25 F LEMETAYER-DESPLANCHES.:
1er classeur:III B 2 – 1851: Etat des contingents de la région, les sympathisants.
I – VIE PRIVEE: 1 C 2 –

Fonds Studio Sturler.
54 F – HLM du Pays-d’Auge – juill/août 77
reportage réalisations HLM. Dozulé – pell 24/36.

Sommaire des Carnets d’Alexandre MOISY.
– EPITOME – XIV – Dozulé – (arrond. Pont-l’Evêque)

Vasseur Charles – NE 23.
Carton 02 – 19 – Canton de Dozulé.

Inventaire Des Enveloppes.
Enveloppe n°303 Gournay en Bray et autres lieux pour Dozulé – don de Sylvie et Michel Catherine (octobre 2012)
Amusante série d’enveloppes timbrées, variétés de papiers et pliages, monogrammes et sceaux de cire et une jolie histoire d’affaire florissante de papeterie-imprimerie au « tournant du siècle » (54 pièces)

FONDS BOUDARD SOUS-SERIE 2F M
2FM255 – 1789-92 – famille de Brancas, accord pour vente de biens sur St Léger du Bosc, Blangy, Dozulé et Hébertot.

Archives Nedelec Communes.
com.20.6 Dozulé.

Notes historiques :
1242 – Royal-Pré
Voir le cartulaire de cette abbaye dont les pièces les plus anciennes semblent remonter à 1242. Il se trouve dans le fonds des archives de l’Hôpital de Honfleur : Cricqueville, Mesures : perches, pâturages, Angoville, Bastebourg, Dozulé, Clos du Mont-Gargan à Cambremer, Nicolas Jean, sieur de Bellengreville et de Crèvecoeur, Roncheville, Putôt, La Cressonnière, Fief du Mesnil, à Brucourt; famille Bence, Cricqueville et le Breuil; Mardilly, Royville -Roiville; etc.
= Archives Hôpital de Honfleur Série H. Suppl. 1607.- B. 34

1631 – 22 mai – Lécaude
Me Jean Grégoire, sieur de la Montagne avocat, bourgeois demeurant à Caen paroisse Saint Jean représentant le droit de Ursin Vattier, sieur de Fournerel par contrat passé à Vaucelle de Caen le 26 septembre 1624 et 23 février 1625 et autre contrat à Saint Pierre sur Dives le 23 avril 1627 reçoit de Thomas Duval, écuyer, sieur de Bonneval demeurant à Rouen, paroisse Saint Nicolas, à l’acquit de Charles Lambert, sieur de la Chapelle suivant le contrat d’acquêt fait par le sieur de Bonneval dud. sieur de la Chapelle du fieffe terre et sieurie de Lacaulde et autres droits passé à Rouen le 7 du présent mois verse 2.800 livres pour se rembourser des héritages et maisons assis aux paroisses de Bray la Campagne et de Fierville que ledit feu sieur Guillaume Lambert écuyer, sieur de la Chapelle, père dud. Charles Lambert aurait délaissé aud. Ursin Vattier par contrat à Dives et Dozulé le 28 février 1623 sous condition de retrait toutes fois et quantes, maisons que led. Grégoire a rétrocédé aud. sieur de la Chapelle.
= Tabellionnage royal de Lisieux exercé par Me Picquot et Hayn du 1er mai 1630 au 29 avril 1631 – Héritages, f° 37 (détruit)
+ IND. Arch. SHL. Notes Ch. Hugonin – Cahier N° 12 –

1F801 : 1815 et ensuite : mutations dans la gendarmerie (Honfleur, Dozulé et Dives/Mer)

Carnets de Charles VASSEUR.
DOZULEY (33)
– Indication sur la généalogie de la maison de Vipart
– Note sur Jacques Joseph de Vipart
– Description des armes de Jean de Scelly

– Insinuations
« Analyses et transcriptions … » 3e fascicule :
– p 205 – 1766: Maistre Pierre Desaulnes, prêtre prieur de Dozulé
– registre de Me LE SUEUR : 1766 1 septembre : Maistre Pierre Desaulnez, prêtre prieur curé de Dozuley
1768 17 juin : Maistre Esprit Gabriel Gamare seigneur du fief, terre et seigneurie de Dozuley
1768 20 juin : Maistre Charles Louis Labbey, escuyer, seigneur de Druval contre Maistre Esprit Gabriel Gamare sieur de Dozuley
1782 25 mai : Maistre Esprit Gabriel Gamare, licencié es lois seigneur du fief de Dozuley.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

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