Annuaire du Lexovien de 1938 :Bouteiller (Rue du) Ainsi nommée à cause du séjour qu’y fit l’échanson de Henri II, duc de Normandie et roi d’Angleterre, lors de son mariage avec Eléonore de Guyenne, 18 Mai 1152.
Commence place Thiers, 17. Finit Grande-Rue, 142.
HISTORIQUE:
– Les textes des noms de rues proviennent du: Dictionnaire historique et étymologique des noms de rues et lieux-dits anciens et modernes de Lisieux, Société Historique de Lisieux, 4e édition revue, corrigée et augmentée, 2024 (inédite) Dominique Fournier. DRL.
Voir Sources des abréviations.
– Les photos, retouchées, sont extraites de la Collection de cartes postales de la ShL. Cliquez dessus pour les agrandir.
Vue depuis le milieu de la rue vers la rue Henry Chéron».
DEGRENNE (RUE DU DOCTEUR) : rue du Docteur-Degrenne 1961 BSHL, rue du Dr-Degrenne 1968 LPC, rue du Docteur Degrenne 1972 PCN, ~1973 PVLM, rue Doct Degrenne 1982 PTT, rue du Docteur Degrenne 1995 PVLPA, 2001 PVAN, 2004 PTT, 2019 LVL. — L’une des plus anciennes rues de Lisieux, initialement nommée rue du Bouteiller [→]; elle reliait au Moyen Âge le friche aux Chanoines (place Le Hennuyer) au bas de la Grande Rue (rue Henry Chéron). Elle fut débaptisée après la Seconde Guerre mondiale.
Le Docteur Albert Degrenne, qui habitait 5 boulevard Carnot, fut Premier adjoint au Maire pendant le mandat du Docteur Lesigne; le 29 mai 1936, il succéda à Henry Chéron à la Mairie de Lisieux où il resta jusqu’en 1945. Il mourut à la suite de blessures reçues en 1944. Son nom fut donné à la rue du Bouteiller vers 1960.
☞Le NF DEGRENNE doit représenter un surnom évoquant l’origine géographique, “d’Égrenne, de la vallée de l’Égrenne” (entre la Manche et l’Orne). Cf. également le NL la Degrennerie, attestée à Tinchebray (Orne), formé sur le NF.
Bouteiller (rue du) : in vico Pincerne [latin médiéval pincerna, “échanson”] 1210/1218 LXM, in vico Piscerne 1230, 1247, 1250/1251 LXM [lire pincerne], in vico aubotelier 1250/1251 LXM, vicum qui dicitur au Boutellier 1256 LXM, in vico auboutillier 1321 LXM, la rue au Bouteiller [graphie peut-être rajeunie]; la dicte rue au Bouteillier 1392 RGG 220 § 488, la rue au Boutellier 1451 NHL 51, la rue au bouteiller 1544 TLX, la rue du Bouteiller 1549 PVSP, 1685 MC, 1715 JL, rue du Bouteillier ~1770 LSL, rue du Boutelier 1782 PDC, Rue du Bouteiller 1785 PVFL, rue du Bouteiller 1818 PAV, 1820 AVL, Rue du Bouteiller 1825 CN, rue du bouteiller 1826 CN, 1845 PDD, Rue du Bouteillier 1869 PVLCa, rue du Bouteiller 1876 ALPE, rue de Bouteiller 1880 DC, Rue du Bouteillier 1896 NPLM, rue du Bouteiller 1899 PVLC, rue du Bouteillier 1902 AAL, rue du Bouteiller 1913 BSHL, rue du Bouteillier 1919 BSHL, 1921 AL, 1925 BSHL, Rue du Bouteiller 1927 PLBM, rue du Bouteiller 1930 BSHL, 1937 PLL, 1939 AL, rue Bouteillier ~1938 PCL, rue du Bouteillier 1944 PA, rue du Bouteiller 1954 PLRV, rue le Bouteiller 1955 LPDA 29, rue du Bouteiller 1959 LPA. — Nom primitif de la RUE DU DOCTEUR DEGRENNE. C’est l’une des plus vieilles rues de Lisieux, qui faisait communiquer au Moyen Âge le Friche aux Chanoines (PLACE LE HENNUYER) à l’extrémité ouest de la rue Saint-Germain (bas de la RUE HENRY CHERON). Voir également rue Neuve-Bouteiller.
On attribue l’appellation médiévale de cette rue au passage qu’y aurait fait en 1152 l’échanson [pincerne ou botiller, puis bouteillier en ancien français] de l’angevin Henri II Plantagenêt, duc de Normandie, à l’occasion du mariage de ce dernier, le 18 mai 1152, avec Éléonore d’Aquitaine ; Henri II allait devenir roi d’Angleterre deux ans plus tard. Ceci dit, il n’est pas absolument certain que le mariage ait eu lieu à Lisieux, ce qui rend cette interprétation traditionnelle plutôt fragile.
En l’absence de preuves formelles, il serait tout aussi possible de voir dans le vicus Pincerne ou rue au Botelier un simple nom de propriétaire, comme c’est très souvent le cas [→rue Cadoc, RUE AU CHAR, RUE D’OUVILLE]. Le nom de famille (le)BOUTEILLER et ses variantes sont bien attestés en Normandie, et depuis longtemps, sous leurs formes latinisées ou romanes; cf. par exemple Willelmus Pincerna de Albineio 1108/1135 CSE [= Guillaume (le) Bouteiller, d’Aubigny]; Hamo Pincerna 1198 MR; Galfridus Boteiller 1198 MR; Johannes le Boteleir 1247 QN [Beaumont-en-Auge, 14]; Font [?] Bouteiller et Colin le Bouteiller, de Saint [Denis] du val dorbec [= Saint-Denis-de-Mailloc, 14] 392 RGG 253 § 570, etc.
Malgré toute l’estime que l’on peut porter au Docteur Albert Degrenne, ancien maire de Lisieux mort à la suite de blessures reçues au cours des combats de la Libération, on ne peut que regretter qu’une autre voie n’ait pas été choisie pour honorer sa mémoire. Déjà durement affectée par les bombardements, la ville de Lisieux se vit ainsi privée de l’un de ses plus anciens liens avec le passé, lorsque la rue changea de nom vers 1960.
Neuve-Bouteiller (rue): rue Neuve-Bouteiller 1847 SL, rues Bouteiller et Neuve-du-Bouteiller 1849 SL. — Nom initial de la rue du Rempart [→], percée vers 1844 lors de la construction de la nouvelle Poissonnerie Municipale à l’emplacement de l’ancien Hôpital des Malades (ou Hôtel-Dieu), dans le prolongement de la rue du Bouteiller (rue du Docteur Degrenne). Roger Aini, chanoine de Lisieux au 12e siècle, fut un personnage assez influent, propriétaire de terres dans la rue du Bouteiller (rue du Docteur Degrenne). Il passe pour avoir fondé l’Hôtel-Dieu, ce qui n’est ni confirmé ni infirmé par les documents de l’époque ; la fondation elle-même semble avoir eu lieu dans le dernier quart du 12e siècle.
Noms des RUES et PLACES qui ont été modifiées dans la deuxième moitié du XIX° siècle ou dans les premières années du XX° siècles – Moidrey Baron de.
Cette rue se nommait dans le XIIe siècle Via Pincerne, rue du Bouteiller ou Echanson.
On doit présumer que le personnage qui exerçait cette charge à la cour de nos ducs avait une habitation dans cette rue, et qu’on la désignait sous le nom de ce dignitaire.
C’est dans cette rue qu’était le grand séminaire, occupé aujourd’hui par les Dames de la Providence et le couvent des Ursulines, occupé aujourd’hui par le Petit Séminaire , et ou sont encore les Frères de la Doctrine Chrétienne qui y furent établis en 1777, supprimés en 1791 et rétabli en 1811.Il existe une fontaine que la ville fit construire en l’honneur de Mgr Ferron de la Ferronnays, notre dernier évêque.
Voici à quelle occasion Mgr de la Ferronnays fut instruit que la ville s’apprêtait à faire des frais pour sa réception. Ce prélat remercia le corps municipal et manifesta le désir que le montant de ces frais fut employé à un objet d’utilité publique . Le corps municipal , pour remplir ces intentions, arrêta qu’il serait élevé une fontaine qui fut inaugurée le 9 janvier 1783.
Les armoiries et inscriptions qui la décoraient furent détruites pendant la Révolution. On n’a retrouvé que la suivante que l’on y replaça en 1819.
De la mairie
a M. Thillaye du Boullay, écuyer
De l’échevinage
a M.M. Riquier, négociant couture
écuyer, contrôleur des guerres
Desmares, docteur en médecine
Desbordeaux, ancien conseiller de l’élection
L’an MD.CC.L.XXX.IV
Notes : Le nom de rue du Bouteiller, ne blessant à aucune époque les opinions des administrateurs de la ville, a toujours été conservé. C’est sans doute le nom des rues de Lisieux qui remonterai à l’époque le plus lointaine. Elle a conservé l’esprit de ces rues habitées par la bourgeoisie et les maisons religieuses. En la parcourant, on peut la rétablir telle qu’elle était jadis.
Archives du Calvados. Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie. Année 1829, page 25.
N° 78-80 « Hugues le Vilain, du consentement d’Alix, sa femme, cède en mars 1250, à Hervé Clarebec, tous les droits qu’il avait sur une maison située dans la rue Pincerne, paroisse Saint-Germain de Lisieux »
N° 78-81 « Hervé de Clarebec donne et cède en avril 1250 à Guillaume Godrix, citoyen de Lisieux, une maison située dans la rue du Bouteiller, à charge de son service et d’hommage ainsi que d’une rente de cinq sols six deniers (5s 6d) monnaie courante »
Dans un acte de XIVe siècle, elle était nommée rue du Bouteiller.
Dans un acte des minutes de M. Delarue, notaire à Lisieux, il est fait mention en 1390, d’une rue de l’Hôtel-Dieu à Lisieux, près de la rue du Bouteiller. C’est sans doute l’allée du manoir Hauvel dont il est parlé dans la statistique monumentale, et qui est remplacé par la rue des Remparts qui fait suite à la rue du Bouteiller.
D’après un procès verbal d’expertise de 1784, l’officialité était à la place de la maison qui faisait l’angle de la rue au Cerf devant St Germain, et de la rue du Bouteiller. Il est probable que c’était en même temps la maison St Ursin , 2ème portion.
Après se trouvait le Bidet (1), petite maison dont on peut encore voir l’emplacement : elle était au Chapitre ; puis les maisons St Ursin 1ère portion (2) et Saint Yves (3). Elles ont été reconstruites en un seul corps de logis dans le commencement du XIXe siècle. Elle était habitée par M. Armand Besnard. C’est là que descendit le roi Louis Philippe lors de son passage par Lisieux.
Ensuite, la Communauté des Ursulines (4) qui devint propriété de l’Etat à la Révolution. Sous l’Empire, cet immeuble fut mis à la disposition de l’abbé Foubert Despallières pour y établir le Petit Séminaire qu’il avait reconstitué dans les bâtiments du Bon Pasteur, rue de Livarot. (La maison de Refuge nommée Bon Pasteur était de Livarot, là ou est aujourd’hui l’Abreuvoir).
Lorsque M. l’abbé Frémont eut fait construire un nouveau séminaire, vers 1876, rue de Rouen, l’état reprit l’immeuble et y établit la caserne Chazot.
Après se trouvait le collège (5). Il avait été d’abord établi au XVIe siècle dans l’allée de l’Image, puis il fut transféré dans le manoir de Coquainvillers qui était à la famille Bouquetôt rue du Bouteiller. A cette époque, on était moins exigeant sur le choix et la disposition des locaux scolaires, car la vieille construction fut démolie vers 1850.
Un souvenir de l’époque de la Révolution se rapporte à ce collège.
Au-dessous de la porte qui était où se trouve la porte de la cour de service de la Providence (6), on voyait sur une pierre encastrée dans la maçonnerie : quatre lettres. Un individu offusqué par un mot qu’il ne comprenait pas, voulu le faire disparaitre. Il dressa une échelle et armé d’un marteau, il se mit à frapper la pierre. Un passant lui demanda ce qu’il faisait : « je veux faire disparaitre –dit l’individu- ce souvenir de la féodalité, en quelque mot analogue ». mais lui dit le passant, « cela veut dire : Collège. » « Ah ! Ca veut dire collège ». alors l’homme descendit de son échelle, la mit sur son épaule et s’en alla. Depuis cette époque, jusqu’à la reconstruction du bâtiment, on voyait sur la pierre mutilée : C.O.L.L….
Ensuite, le Grand Séminaire (6) établi par Mgr de Matignon et dirigé, ainsi que le Collège avec lequel il communiquait, par les Eudistes. Après la Révolution, il n’y avait plus de Grand Séminaire à Lisieux. Il devint la propriété des religieuses de la Providence en 1807. La fontaine adossée à la Communauté rappelle le souvenir de Mgr de la Ferronnays, dernier évêques de notre ville. La municipalité de 1783, voulant lui faire une réception solennelle, ce prélat demande que la somme que l’on destinée à cette fête fut employée d’une manière à être utile aux habitants de la ville. L’administration décide d’élever une fontaine. A cette époque c’était un ornement dans les localités. Ce monument dans le goût du temps était orné des armes de l’évêque et d’inscriptions. Une seule a été replacé.
Ce monument n’est pas sans intérêt. Il avait été question de le restaurer ; les travaux sont tellement différés que le mauvais état augmentait, et l’on peut craindre qu’au lieu d’être restauré, il ne vienne à disparaitre.
L’inauguration de cette fontaine fut l’occasion d’une fête.
A peu près en face du Grand Séminaire était l’école des Frères de la Doctrine Chrétienne (7) fondée (par acte du 21 septembre 1776) par Mgr de Condorcet. L’ancienne construction , sur la rue, devait être du XVe ou XVIe siècle. Les fenêtres du rez-de-chaussée étaient basses et élevées au-dessus du sol. La porte à deux ventaux de forme cintrée comme celles de plusieurs anciennes maisons canoniales , l’étage supérieur en bois.
La maison n°10 est ancienne. En arrière, l’escalier est dans une tourelle octogone, surmontée d’un petit appartement carré plus large que l’escalier.
Plusieurs maisons de cette rue étaient habitées par des familles notables et ont été modernisées.
D’après les anciens titres de la maison n° ? de cette rue du Bouteiller, cette propriété a appartenu à plusieurs familles, à Mr Le Chevalier, procureur fiscal au baillage de Fauguernon et à sa femme Marguerite de Vaux. Elle fut aussi à M. de Laumosne, écuyer seigneur de saint Marc, et sa femme Madelaine de Rouffey. Egalement au XVIII e siècle, à la famille Mouroult, et dans un titre elle est nommée manoir Mouroult.
D’après un état de lieux de la fin du XVIIIe siècle, la maison sur la rue et celle entre la cour et le jardin étaient différentes. Elles ont été reconstruites.
D’après les anciens titres, elle était franche bourgeoisie et relevait de l’Evêque de Lisieux auquel elle devait Foy et hommage, et autres droits seigneuriaux.
L’hôtel Lambert, n°28 (9), était la demeure de la famille des Lambert de Frondeville.
Z.R.R Zacharie, capucin, prédicateur célèbre était de cette famille.
Il y avait aussi Mgr. Lamotte-Lambert, évêque de Bérythe, missionnaire du Siam au XVIIe siècle
Cette maison avait dû être aussi habitée (ou la maison d’après) par la famille de Boncherville. Les titres de ces maisons donnent des détails généalogiques intéressants.
Piletta Françoise. Les bourgs du sud du Pays d’Auge du milieu du XIe au milieu du XIVe siècle. In: Annales de Normandie, 30e année n°3, 1980. pp. 211-230.
En avril 1250, Hervé de Clarebec céda à Guillaume Godrix, citoyen de Lisieux, une maison située dans la rue au Bouteiller.
Notes d’histoire sur Lisieux et ses environs – DEVILLE, Étienne.
1392. – 3 février. Jehan Gerveise, chappellain de la chappelle de Toussains, et à ses successeurs, donne 3 sols tournois et 2 chapons de rente par chacun an sur une maison sise paroisse Saint-Germain, en la rue au Bouteiller, jouxte led. chappellain d’un côté, et d’autre côté à la maison que tenoit naguère messire Jehan Lesclenger, prêtre, haboutante d’un bout à la dicte rue au Bouteiller et d’autre aud. chappellain. Cette rente avait été constituée par un certain Raoul de Rocques.
1457. – 1er août. Accord entre Me Jehan Inger, sous-chantre de l’église Cathédrale de Lisieux et Gervais Toustain, de la paroisse Saint-Germain, à propos d’une maison et jardin sis en la rue au Bouteiller.
1504. – 15 décembre. Me Jehan de La Rivière, prêtre, curé de Clarmont, vend à noble homme Robert de La Rivière, écuyer sieur du Pré-d’Auge, un manoir et maison avec la cour et jardin à ce appartenant, sis paroisse Saint-Germain, en la rue au Bouteiller, jouxte d’un côté et d’un bout les hoirs de défunt Simon Dumanoir, d’autre côté les enfants de choeur de l’église cathédrale et d’autre bout la rue, moyennant 250 livres tournois.
1606. – 20 novembre. Robin Buchart, demeurant à Saint-Germain de Lisieux, vend à Robert Aragon, écuyer, de la paroisse du Coudray, une maison, place et arbres dessus, sise en la rue au Bouteiller, jouxte d’un côté Jehan Boscage ;d’autre, Philippe Liquet, Denis Baudouin, Robin Lelièvre et Guillaume Cheron ; d’un bout, la rue au Bouteiller et d’autre bout la muraille et clôture de la ville de Lisieux, moyennant 57 livres 10 sols tournois.
1509. – 4 juin. Dans un appointement survenu à cette date entre les religieux de l’Hôtel-Dieu et les exécuteurs testamentaires de Me Vincent Ligier, prêtre, nous voyons que ce dernier leur avait légué par testament « une maison assise sur la rue du Bouteiller, en laquelle demeurait icelui défunt » moyennant certaines prières à réciter sur sa tombe. Les héritiers n’ayant pas ratifié ce don, les religieux reçurent en échange une somme de 120 livres tournois une fois payée.
1513. – 24 juin. Me Jehan Percheval, chanoine de Lisieux, receveur général de l’évêque, prébendé de la prébende de Villers, baille pour trois ans, à Guillaume Hébert et Pierre son fils, une maison sise en la rue du Bouteiller, moyennant quatre livres tournois.
1513. – 6 octobre. Messire Henry Gruigier, prêtre, curé de Saint-Germain de la Campaigne, reconnaît avoir vendu à Me Vincent Ligier, prêtre, en son vivant sous-chantre en la cathédrale de Lisieux, une maison et héritage assis en la rue au Bouteiller, d’un côté Jehan Vippart, en son vivant escuier ;d’autre côté, de l’héritage de la chapelle Saint-Martin, et d’un bout la rue au Bouteiller et d’autre bout l’allée aux Jacobins. Cette maison était grevée d’une rente de 25 sols tourn. allant au chapelain de l’une des portions de la chapelle Saint Jean.
1517. – 11 mai. Sentence arbitrale de Richard Peullevey et Thomas Leloutrel, arbitres d’un procès meu et pendant ès pleds ordinaires de la chambre et comté de Lisieux, entre Jehan Sauvage, d’une part et Cardin Guesnon, tuteur des enfants de feu Guillaume Levesque, au sujet d’une maison rue au Bouteiller.
1519. – 29 décembre. Mahiet Henrion, bourgeois de Lisieux, vend à Me Jean Yvelin, prêtre, curé de Saint-Martin d’Escaulleville et chapelain de la chapelle Saint-Andrieu, fondée en la cathédrale, une maison avec le jardin, droitures, allée, prééminences et libertés à ce appartenant, le tout ainsi qu’il se pourporte, assis en la paroisse Saint-Germain dud. Lisieux, en la rue au Bouteiller, jouxte d’un côté led. Henrion et la dame de Maricorne, d’un bout la muraille de cette ville de Lisieux et d’autre bout led. Yvelin représentant le droit de Jehan Rachine, lad. maison, led. Henrion et défunt Jehanne, sa mère, avaient eue et acquise dud. prêtre le 12 décembre 1510. La vente est faite par le prix et somme de cent livres tournois.
1527. – 1er décembre. Perrette, veuve de Robin Sequot, de la paroisse Saint- Germain, baille, quitte, transporte et délaisse à Hamon Guérard, de lad. paroisse, tout et tel droit qu’elle pouvait avoir sur un corps de maison, dépendant de la succession de feu son mari, sis paroisse Saint-Germain, en la rue au Bouteiller, jouxte d’un côté Me Jehan Courvie, au lieu des hoirs Robert Delannoy, d’un bout Guillaume Huet et d’autre bout lad. rue.
1539. – Samedi 6 mars. Dans un acte de cette date, il est mentionné que André Gaudon, curé de Thiberville, avait donné, de son vivant, à ses neveux Jehan Desgrez, curé de Granval, et à Pierre Desgrez, leur vie durant, la jouissance de certain manoir, maisons, cour et jardin, sis en cette ville, paroisse Saint Germain, sur la rue au Bouteiller.
1539. – 2 mai. Me Guillaume Guéroult, prêtre, licencié en médecine, curé de Saint-Laurent des Grès, constitue, en faveur des prêtres de l’église Saint-Germain, en vue d’une fondation d’une messe basse le mercredi de chaque semaine, une rente de quarante sols tournois au terme de la Nativité Notre-Dame, sur sa maison sise en la rue au Bouteiller, par lui acquise de Michault Toustain.
1549. – Mardi 10 août. Me Pierre Delaporte, licencié en lois, avocat de court laie, vend à Jehanne Esnault, veuve de défunt Pierre Lambert, bourgeoise demeurant paroisse Saint-Germain, une maison ou portion de maison et l’héritage sur quoy elle siet, sis en l’enclos de cette ville de Lisieux, paroisse Saint Germain, en la rue au Bouteiller, jouxte d’un côté lad. rue, d’autre côté et des deux bouts, lad. veuve, laquelle portion de maison ledit Delaporte disait lui appartenir par héritage de feu Cardot Lambert, aieul de sa mère. La vente faite par 70 livres tournois.
1543. – Lundi 26 Novembre. Roger Guéroult, tanneur, demeurant en la paroisse de Chambrays, vend et transporte à Jehan Dupray, bourgeois de Lisieux, tout et tel droit sur la tierce partie d’une maison et héritage sis en la paroisse Saint-Germain, en la rue du Bouteiller, qui jouxte d’un côté et d’un bout la maison aux enfants de choeur de l’église Saint-Pierre, et d’autre bout la maison de la ville et d’autre côté lad. rue. Laquelle maison lui venait de son oncle Me Guillaume Guéroult, prêtre, en son vivant curé de Saint-Laurent-des-Grès. La vente faite moyennant 65livres tournois.
1544. – Samedi 26 Avril. Symon Sauvage, de Courtonne, baille par échange à Hamon Guérart, du mestier de mennoier, demeurant paroisse Saint-Germain, portion du haut d’une maison, une haulte chambre à chauffepied, le grenier dessus, avec un autre grenier estant en costé d’icelle chambre, jouxte d’un côté et d’un bout maistre Jehan Le Corvoisier, d’autre côté la rue du Bouteillier, et d’autre bout les mynistre et religieux de l’Hôtel-Dieu dud. Lisieux. Il reçoit en échange une rente de 22 sols, 6 deniers tournois.
1544. – Jeudi 5 Juin. Crespin Guéroult, demeurant à Chambroys, neveu et héritier en partie, de deffunct maistre Guillaume Guéroult, prêtre, en son vivant licencié en médecine, curé de Sainct Laurens des Grez, demeurant à Lisieux, vend et transporte à honorable homme et discret maistre Jehan Duprey, aussi licencié en médecine, demeurant aud. Lisieux, la tierce partie d’une maison, court et jardin, à ce appartenant, ainsy que le tout se pourporte, assis en l’enclos de cette ville de Lisieux, paroisse de St-Germain, sur la rue du Bouteillier, jouxte d’un côté et d’un bout la maison des enfans du coeur de l’église cathédrale dud. Lisieux, d’autre côté l’héritage et maison de la ville du Lisieux, en commun, et d’autre bout la rue du Bouteillier, laquelle maison, led. deffunct curé, avait acquise de Michel Toustain, estamyer, bourgeois de Lisieux, par lettres passées en ce tabellionnage le jeudi 28e jour de septembre1536, lesquelles led. Guéroult bailla présentement aud. Duprey pour estre en ses mains de force et vertu. La vente faite par 65 livres tournois et 60 sols de vin. Cette maison était grevée d’une rente de 41sols allant aux chappelains de la chapelle Saint-Thomas fondée en la cathédrale.
1544. – Samedi 14 Juin. Germain Legouez, frère et héritier de feu Jehan et Michel Legouez, vend et transporte à honorable homme maistre Pierre Le Camus, licencié ès droitz, advocat au Parlement, plusieurs maisons, logis et aeddifices, oles héritages sur quoy ils sont situez avec les libertés, droictures et prééminences, le tout assis en la paroisse de Saint-Germain de ceste ville de Lisieux, en la rue du Bouteiller, jouxte d’un côté les religieux de Sainte-Barbe, d’autre côté le seigneur de Cauquainvillier ou les représentants son droit, d’un bout Loys Lebourguignon et Pierre Le Roy et d’autre bout lad. rue du Bouteiller.
Lesquelles maisons et héritage led. Michel Legouez avait eus au décret des héritages de feu maistre Robert Godart, moyennant 135 livres tournois, Germain Legouez exerça le retrait de ces immeubles le 29septembre suivant.
1544. – Vendredi 27 Juin. Religieux hommes et honnestes frères Nicole Quesnel, docteur enthéologie, prieur du couvent des frères prescheurs de Lisieux, Robert Guéroult, par semblablement docteur et sous-prieur aud. couvent, Denis Deshais, Hamon Bouessieu, Christophe Deshaies, Jehan Chevreul, procureur d’icelluy couvent, Paul Lecarpentier, Jehan Bréard, Robert Heultes et Jehan Lecesne, tous religieux prof. aud. couvent, pour eulx et les autres religieux dud. lieu, baillent et fieffent à rente à Pierre Durant, du mestier de mennoier, bourgeois, demeurant paroisse Saint-Germain, tout et tel droit, comme ausd. religieux appartient, en une cour ou place vuyde estante en derrière de la maison, d’iceulx religieux, assise sur la rue du Bouteiller, icelle place ou court contenant demye vergée, jouxte d’un côté les murailles du jardin du Chapitre, que tient noble et discrète personne maistre Robert de Boucquetot, chanoine, d’autre côté ung autre jardin et maison de maistre Jehan Lecourvoisier, prêtre, curé de Sainct Mardz, d’un bout lad. maison d’iceulx religieux, d’autre bout les murailles de la ville, là où soulloit avoir ung pont pour lesd. religieux, sauf réserve par lesd. religieux de six pieds de large tout au long d’icelle pour server d’allée à aller et venir de leurd maison ausd. murailles ; et iceluy Durant aura son entrée et issue, à pied et à cheval, à la sortie de la rue au Bouteiller, par l’allée nommée l’allée des Jacobins, autrement nommée la Goullafrière, moyennant cinq sols tournois de rente foncière, payable annuellement au terme de Saint Jean.
1544. – Lundi 11 Août. Vénérable et discrète personne maistre Guillaume Criquet, chanoine de Lisieux, curé de Perrières, vend à vénérable et discrète personne maistre Nicole de Mailloc, prêtre, licencié en droitz, curé de Saint-Jehan-de-Thenney, un manoir sur quoy siet deux corps de maisons, avec les droitures, franchises et libertés, assis en la bourgeoisie de Lisieux, en la rue du Bouteillier, jouxte d’un côté maistre Adam Raissel, d’autre côté damoiselle Catherine Vippart, d’un bout lad. rue, et d’autre bout la vénelle ou allée tendant ès murailles de la ville, moyennant cinquante livres tournois. Passé à la maison des Trois Maries.
MONUMENTS:
Dominique Fournier. DRL.
Chazot (caserne) : Caserne 1896 NPLM, caserne Chazot 1899 HL, Caserne Chazot 1904 PVL, 1915 LSL, 1921 AL. — Caserne installée au 19e siècle dans les bâtiments de l’ancien couvent des Ursulines, situé rue du Bouteiller (rue du Docteur Degrenne), face à l’actuel immeuble du Crédit Agricole. Ils refermaient en particulier les bureaux de recrutement, frileusement ouverts de 8 heures à 10 heures et de 2 heures à 4 heures à la fin du siècle dernier . Dans les années 1920, la caserne Chazot, désaffectée. Elle fut rachetée par la ville en 1926 , au cours du mandat du docteur Arthur Lesigne, qui y fit aménager la salle de réunion dite salle de la Liberté. Le bâtiment devint par la suite la Maison de la Mutualité, où les sociétés lexoviennes pouvaient se réunir. Henry Chéron, maire de Lisieux pour la seconde fois de 1932 à 1936, rappelle son rôle dans la transformation du bâtiment dans son Compte rendu du mandat municipal de 1935.
« La précédente Municipalité avait acquis de l’État les anciens bâtiments de la Caserne Chazot et y avait installé la salle de la Liberté. Mais les grands bâtiments donnant sur la cour demeuraient à l’abandon. La couverture, seule, avait été refaite. Nous avons installé là une « Maison de la Mutualité ». Il a fallu, pour conserver l’édifice, accomplir un gros travail ; renforcer tous les planchers par des poutres en fer, construire des murs nouveaux, édifier un nouvel escalier, établir des cloisonnements, des installations sanitaires, faire d’importants travaux de peinture, de vitrerie, bref, restaurer entièrement l’ancienne Caserne. Aujourd’hui, diverses Sociétés locales, chaque jour plus nombreuses, trouvent un abri dans cet édifice.
Les locaux de l’ancienne caserne Chazot furent détruits par les bombardements alliés.
Notes ShL: L’ancien couvent des Ursulines devenu bien national à la Révolution avait été ensuite rendu au ministère des cultes, puis le décret du 15 Juillet 1878 (art 9 – 1 n°71) l’a réaffecté au ministère de la guerre pour les besoins du casernement.
Une petite portion a été remise aux domaines le 11 Octobre 1878 (art.6 – 1 n°7). Un autre le 18 Mai 1894 (art.6 – 166).
Source: Copies de plans Casernes Delaunay et Chazot – ShL.
Écoles Chrétiennes. — a) rue du Bouteiller : Ecolles chrétiennes 1785 PVFL, écoles chrétiennes des frères Saint-Yon 1791 ES, les sintions (freres ignorantins) 1818 PAV, Ecole Chrétienne 1845 PDD, Ecoles Chrétiennes 1869 PVLCa, Ecole communale des Frères des écoles chrétiennes 1876, 1879 ALPE, Ecoles Chrétiennes ~1882 PVLB, [Ecoles Mles 1896 NPLM, Ecoles Municipales 1899 PVLC, Ecole de Garçons 1904 PVL]. — b) rue de la Paix : Ecole Chrétienne 1921 AL. — Établissement de l’École Congréganiste ou Congrégation des Frères de l’École Chrétienne, anciennement situé rue du Bouteiller (rue du Docteur Degrenne).
L’institution des Écoles Chrétiennes fut fondée à Reims en 1680 par Jean-Baptiste de La Salle, à Paris en 1688, et à Rouen en 1718; les frères possédaient également une maison à Saint-Yon [Essonne], d’où leur noms de frères Saint-Yon [→les Sintions].
Ces derniers furent appelés à Lisieux par l’évêque Caritat de Condorcet [→RUE JACQUES DE CONDORCET], afin qu’y soit fondée une École de la Doctrine chrétienne pour l’instruction gratuite des jeunes garçons. L’école fut fondée le 21 septembre 1776 dans les locaux de la rue du Bouteiller, et commença à fonctionner le 1er avril 1777. Elle fut supprimée sous la Révolution (25 octobre 1791) et rétablie sous l’Empire (16 janvier 1811), et servit d’école communale jusqu’au 1er juin 1881 , époque à laquelle elle fut remplacée par une École Laïque. Les Frères émigrèrent en 1884 dans les bâtiments du HAUT-DOYENNE. La congrégation est aujourd’hui représentée à Lisieux par l’ECOLE SAINT-JEAN-BAPTISTE DE LA SALLE [→]. Dans le premier tiers du 20e siècle, le bâtiment de la rue du Bouteiller devint la maison du Peuple, puis maison des Syndicats, et aujourd’hui MAISON DES COMBATTANTS [→].
Peuple (maison du). — a) rue Fleuriot : Université Populaire ~1900 SP, Maison du Peuple 1904 PVL. — b) rue du Bouteiller : Maison du Peuple ~1938 PCL, s.d. SP. — Université populaire créée au début du 20e siècle, présidée par Henry Chéron à cette époque. D’abord établie au coin des rue Duhamel et Fleuriot, elle fut par la suite transférée rue du Bouteiller, dans les anciens locaux de l’École Chrétienne, devenue École Municipale. L’inscription sur la façade est toujours visible. Elle devint ensuite la maison des Syndicats et la maison du Combattant [→].
GAMBIER (COLLEGE ET LYCEE MARCEL). — a) rue du Bouteiller : College 1570 RCM, École Secondaire 1804 [LMG]. — b) rue de la Chaussée / rue Paul Banaston : Collège de Lisieux 1811 [LMG], Collège 1820 AVL, Collège de Lisieux 1835 SL, Collège 1845 PDD, 1869 PVLCa, Collège communal de Lisieux 1876, 1879 ALPE, Collége ~1882 PVLB, Collège 1896 NPLM, 1899 PVLC, Collège de Lisieux 1921 AL, Collège Marcel-Gambier 1926 GI, 1932 FEL, Collège Marcel Gambier ~1938 PCL, Collège Marcel Gambier et Ecole Primaire Supérieure 1939 AL 217a, Lycée Mixte Marcel-Gambier 1966 [LMG], Lycée Gambier 1972 PCN, Lycée M. Gambier 1995 PVLPA, Lycée Marcel Gambier 2001 PVAN, 2004 PTT, Cité Scolaire Marcel Gambier 2015 PTT.
Le 21 mars 1570, la ville envisagea de fonder un collège dans le manoir de l’Image [→], propriété des prêtres de Saint-Germain :
A esté desliberez que led[ict] Lefebvre [Robert Lefebvre, conseiller] et Beauffy [= Guillaume Beauffy, procureur des habitants de Lisieux, receveur des deniers communs] se transporteront vers les pretres de l’Image pour sçavoir s’ilz voulaient consentir bailler [= donner] la maison de l’Image en les rescompensant [=dédommageant] pour y faire ung college .
Les prêtres refusèrent, et l’on trouva un autre bâtiment : une maison de la rue du Bouteiller (aujourd’hui rue du Docteur Degrenne), proche de l’ancien Hôtel de ville, appartenant à Me Jeuffrin de Valsemey; la maison fut acquise par un contrat daté du 3 mai 1570 . Les locaux furent agrandis par l’achat d’une autre maison (moyennant 1500 livres) à noble homme Jacques de Bouquetot, Sieur de Coquainvilliers en 1571.
[Note Shl: M. Dingremont nous apprend (Annonces de Lisieux:16 décembre 1819) que « le 4 mai 1571 qui suivit la transaction Jacques de Boucquetot, seigneur de Coquainvilliers et sa mère vendirent aux habitans de Lisieux une maison nommée le Manoir de Coquainvilliers, située dans la rue du Bouteiller, pour en jouir à partir de Noël suivant (25 décembre 1571)». Cette maison fut destinée à faire un collège.]
Le Collège lui-même fut fondé en 1572 par Jean Le Hennuyer, 46e évêque.
En 1653, l’évêque-comte Léonor 1er de Matignon établit près de cet endroit le Grand-Séminaire [→], dirigé par les Eudistes. Ces derniers prirent en main le Collège en 1693, et l’établissement prospéra rapidement : il compta bientôt 400 élèves, qui y étudiaient non seulement le latin et le grec, mais aussi la philosophie, et quelques éléments de mathématiques et de physique.
À l’époque de la Révolution, les Eudistes furent chassés de l’établissement, et le Collège fermé. Sa réouverture eut lieu sous l’Empire, en 1804, sous le nom d’École Secondaire, avant de reprendre son nom primitif de Collège de Lisieux.
Il fut transféré rue de la Chaussée (aujourd’hui rue Paul Banaston) en 1811, dans les locaux du Petit-Séminaire [→] , avec lequel il fusionna partiellement jusqu’en 1877. En 1897, à l’initiative d’Henry Chéron, les bâtiments furent étendus et la façade prolongée jusqu’à la rue Sainte-Marie.
Les locaux servirent d’hôpital militaire pendant la Première Guerre mondiale. La paix revenue, le Collège prit le nom de Collège Marcel Gambier, honorant ainsi la mémoire de l’un de ses anciens élèves mort au front (voir ci-dessous) . Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’établissement servit de casernement pour les troupes allemandes (curieusement, le Collège fut installé pendant ce temps dans une ancienne caserne proche). Après la Libération, le Collège devint un Lycée Mixte en fusionnant avec le Lycée de Jeunes Filles Guizot, et l’établissement prit alors le nom de Lycée Mixte Marcel-Gambier.
Les locaux actuels furent construits à partir de 1966; les derniers bâtiments anciens (à l’exception du portail monumental face à la rue Labbey) furent détruits en 1974.
Grand-Séminaire (le). — a) premiers locaux : Grand Seminaire 1785 PVFL, Grand Séminaire 1790 PLE, grande mission aujourd’hui la providence 1818 PAV. — b) locaux des Ursulines : Seminaire 1825 CN, Séminaire 1845 PDD, 1869 PVLCa, Séminaire de Lisieux 1876 ALPE, Séminaire (Ancien) ~1882 PVLB, Caserne (Ancien Séminaire) 1899 PVLC. — La décision de créer un Collège à Lisieux fut prise par le Corps municipal en 1570. On envisagea de l’installer initialement dans le manoir de l’Image [→], mais les prêtres dont il était la propriété refusèrent, et l’on trouva d’autres locaux dans la rue du Bouteiller, proche de l’ancien hôtel de ville; ceux-ci furent acquis en 1570 et 1571. Le Collège lui-même fut fondé en 1572 par Jean Le Hennuyer, 46e évêque de Lisieux.
Le Grand-Séminaire fut établi à cet endroit en 1653 par l’évêque-comte Léonor 1er de Matignon [→COUR MATIGNON], légèrement à droite de la fontaine monumentale dite fontaine de La Ferronays; la direction de l’établissement en fut confiée aux Eudistes. En 1807, leurs locaux furent attribués aux Sœurs de la Providence [→LA PROVIDENCE] chassées de leurs bâtiments primitifs à l’époque de la Révolution; le Grand- Séminaire se replia alors dans le bâtiment contigu, l’ancien couvent des Ursulines, elles aussi chassées de Lisieux à cette époque. Il deviendra la caserne Chazot à la fin du 19e siècle. Voir également Petit-Séminaire.
Mutualité (maison de la) : Maison de la Mutualité ~1938 PCL. — Établissement créé rue du Bouteiller (rue du Docteur Degrenne) entre la Première et la Seconde Guerre mondiale (après 1921) dans les locaux de l’ancienne caserne Chazot désaffectée (auparavant, couvent des Ursulines, puis Grand-Séminaire). La Maison de la Mutualité permettait aux diverses sociétés lexoviennes de se réunir (rôle actuellement dévolu à L’ESPACE VICTOR HUGO).
Liberté (salle de la) : la salle de la Liberté ~1926 CRMM. — Ancienne salle de réunion utilisée par les associations lexoviennes. Elle fut aménagée vers 1926 ou peu après dans les locaux de la caserne Chazot[→] désaffectée, et rachetée par la municipalité à cette époque . Elle était située rue du Bouteiller (actuelle rue du Docteur Degrenne).
Les Ursulines.
Ursulines (les) : les religieuses Ursulines 1685 ME, les Ursulines 1760 ERB dxxjx, 1782 PDC, les religieuses Ursulines de cette ville 1783 NCL, Ursulines 1785 PVFL, 1790 PLE, Urselines, aujourd’hui grande mission, ou seminaire 1818 PAV. — Les Ursulines (ou Urselines) sont des religieuses de l’ordre de Sainte-Ursule, dont la légende fut élaborée au cours du 12e siècle. Cet ordre fut fondé en 1537 par Angèle Merici; ses membres suivent la règle de saint Augustin, et se consacrent à l’instruction des jeunes filles. Le monastère lexovien des Ursulines fut initialement fondé faubourg de la Chaussée, le 11 décembre 1628 (sous l’épiscopat de Guillaume Alleaume, et avec son accord) par Nicolas Le Myre, baron d’Angerville; ce dernier donna 63.000 livres pour l’établissement d’une école gratuite pour les jeunes filles. L’établissement reçut également un don important de messire Jacques de Piperey, chanoine de la cathédrale et Grand-Pénitencier [HEL II 254]. Au 18e siècle, les Ursulines étaient installées rue du Bouteiller, dans un bâtiment qui faisait face à la maison Saint-Michel (site de l’actuel Crédit Lyonnais). Elle avaient en outre racheté, pour plus de 200.000 livres, la quasi-totalité de l’ancien Hôtel de Ville, contigu à leur établissement; elles firent également acquisition de quatre maisons rue d’Orbec, dont le manoir des Pavements, et de neuf autres dans la Grande Rue [LSL 159-160].
La Révolution les chassa de Lisieux. Les locaux de la rue du Bouteiller servirent un temps de garnison, puis abritèrent le Séminaire, avant de devenir à la fin du 19e siècle la caserne Chazot, et enfin la Maison de la Mutualité entre les deux Guerres Mondiales (après 1921). Ils furent entièrement détruits par les bombardements.
Providence (clinique de la) : Clinique de la Providence 1921 AL 98a, Maison de santé chirurgicale de la Providence 1939 AL 173a. — Clinique anciennement située au n° 11 de la rue du Bouteiller, à côté de l’établissement des Sœurs de la Providence dont il dépendait.
Jacobins (maison des) (8) : endroit les Jacobins 15e s. PVSHL 50, M. des Jacobins 1790 PLE. — Propriété des Jacobins située rue du Bouteiller (actuelle rue du Docteur Degrenne), face à l’ancien bâtiment des Ursulines et du Collège (site de la fontaine de La Ferronays). Jusqu’au 15e siècle, elle était reliée à l’Île Saint-Dominique par la voie des Jacobins [→].
Lambert (maison) : la maison Lambert 1563, la tour estant pres la maison de Lambert 1571 RCM. — Ancienne maison du 16e siècle, sise au 19e siècle au n° 32 de la rue du Bouteiller (rue du Docteur Degrenne), non loin de la tour Lambert (quai des Remparts). Elle comportait une intéressante lucarne dont la dentelure figurait des profils humains. Elle avait été construite pour Maître Pierre Lambert, conseiller au présidial d’Évreux, et ligueurue notoire de la fin du 16e siècle [SMC III 287].
☞Nom attesté à Lisieux dès le 16e siècle : Pierres Lambert, qui avoit esté commis en la recepte des deniers communs 1521 RDL, Me Lambert, conseiller; maistre Pierre Lombert [lire Lambert] et Davy Herichon, conseiller pour le Roy Nostre Sire au siege presidial d’Evreux 1562 RCM; Guillaume Lambert 1537 RDL, conseiller de ville; Jehan Lambert de Formentin 1593 HEL I dlxxiij, garde du scel à Lisieux. En 1637 LCEL, on trouve également mentionnée la veuve d’un feu sieur Conseiller Lambert [sans doute père du suivant]. En 1644 [MDM 68], de nouveau un Pierre Lambert, écuyer, sieur de Saint-Marc , fils et héritier de feu Me François Lambert, conseiller du roi, sieur d’Herbigny. En 1684 RTL, les seuls lexoviens de ce nom sont des artisans : Georges Lambert, tellier; Jacques Lambert fils Pierre, careleur; Robert Lambert fils Estienne, filacier. Mais en 1747, on retrouve un Jean-Baptiste Lambert, chevalier, seigneur de Jeanville, Bellouet et autres lieux, parmi les administrateurs de l’Hôtel-Dieu [MDM 69]. — NF issu d’un nom de baptême médiéval Lambert< NP germanique Landberht, combinaison des éléments land- “pays” et -berht “brillant”. Saint-Michel (maison) : la maison canoniale du titre de Saint-Michel 1685 RC, [la maison] du titre de St-Michel 1759 CCCL, Maison Saint-Michel ~1770 LSL, [maison canoniale du titre de] Saint Michel 1788 CCCL, M[ais]on St Michel 1790 PLE. — Maison canoniale autrefois située au coin du Friche aux Chanoines (actuelle place Le Hennuyer) et de la rue du Bouteiller (actuelle rue du Docteur Degrenne), à l’emplacement du Crédit Agricole. En 1876, la maison Saint-Michel abritait le commerce de M. Huchon, artisan tapissier (à la même époque, deux autres Huchon, père et aîné, pratiquent le même métier, l’un dans la Grande Rue et l’autre rue du Bouteiller); la maison Huchon était toujours attestée en 1915 [LSL 153]. Saint-Yves (maison) : [la maison] du titre de St-Yves 1759 CCCL, Maison Saint-Yves ~1770 LSL, [maison canoniale du titre de] Saint Yves 1788 CCCL, M[ais]on St Yves 1790 PLE. — Maison canoniale anciennement située rue du Bouteiller (rue du Docteur Degrenne), face au Friche aux Chanoines (place Le Hennuyer). Teillard (Fief) : feodum Tellardi in vico Pincerne 1210/1218 LXM. — Ancien fief jadis situé rue du Bouteiller (rue du Docteur Degrenne), nommé d’après un ancien tenancier, non identifié.
Fontaine de la Ferronays.
LA FERRONAYS (FONTAINE DE) : la fontaine de la rue du Bouteiller 1919 PVSHL 22, la fontaine de la Ferronnays 1955 LPDA 48, fontaine de la Ferronays 1955 LPDA 93, fontaine de La Ferronays 1982 RL. — Fontaine monumentale construite rue du Bouteiller (actuelle rue du Docteur Degrenne) à la porte du Grand-Séminaire [→] par Jules-Basile Ferron de la Ferronays, dernier évêque de Lisieux. Ce dernier avait en effet émis le souhait que l’argent destiné à célébrer sa réception (lors de son intronisation en 1784) fût employé à des travaux d’utilité publique. On éleva donc cette fontaine dans un quartier jusqu’à cette époque privé d’eau courante; l’eau était tirée du grand canal de conduite de la Grande Rue, grâce à un embranchement dit du Séminaire [LSL 141-142 n. 6]. La fontaine, dont le fronton était orné des armes de l’évêque et de diverses inscriptions élogieuses, fut inaugurée le 9 janvier 1785, et consciencieusement mutilée en 1792; les armoiries que l’on peut y voir aujourd’hui sont une restauration moderne. La fontaine, après avoir failli disparaître en 1853 à la demande des dames de la Providence installées dans le Grand-Séminaire, fut classée monument historique en 1919, à l’initiative de la Société historique de Lisieux.
Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement. Tome 2 – M. Louis Du Bois 1845.
LE GRAND-SÉMINAIRE, fondé dans la rue du Bouteiller, en 1653 par Léonor I de Matignon, fut confié par lui aux Eudistes, congrégation religieuse enseignante créée récemment par Eudes, frère ainé de l’historien Mézerai. Les bâtiments actuels ne furent commencés qu’en 1700 sur les plans de l’eudiste Jagan, qui en remit la conduite à son confrère André: les frais de ces travaux considérables furent faits par Léonor II.
En 1789 on construisait sur la rue du Bouteiller une belle église qui fut démolie avant d’avoir été terminée.
Le dernier supérieur de la maison fut l’abbé Martin, et le dernier préfet des ordinans, l’abbé Duval. Ce bel et vaste édifice est maintenant occupé par les nouvelles religieuses de la Providence auxquelles il fut, ainsi que l’ancien collège, cédé en 1807.
ÉCOLES CHRÉTIENNES. Les Frères des Écoles Chrétiennes sont connus à Lisieux sous le nom de Frères de Saint-Yon. Cette institution est due à l’abbé J.-B. de La Salle qui l’essaya d’abord à Reims en 1679. Il mourut en 1719 à Saint-Yon (près d’Arpajon)maison professe de son ordre. C’est de cette maison et de celle qu’ils possédaient à Rouen que les frères ont tiré leur surnom depuis 1718.
L’évêque Condorcet les établit à Lisieux, dans la rue du Bouteiller, par acte du 21 septembre 1776: ils y ouvrirent leurs classes le 1er avril 1777. Les lettres-patentes pour leur établissement sont du mois de février 1778; le parlement de Rouen les enregistra le 25 juin suivant. Jusqu’en 1790 ces instituteurs enseignèrent aux jeunes garçons la lecture, le catéchisme du diocèse, l’écriture, l’orthographe, et l’arithmétique. Ces écoles remplacées le 25 octobre 1791 ont été rétablies le 16 janvier 1811, et continuent d’enseigner dans la
rue du Bouteiller.
LE PETIT-SÉMINAIRE. A l’imitation de son prédécesseur, Léonor II de Matignon fonda en 1704, dans le faubourg de la Chaussée, le Petit Séminaire pour l’éducation de vingt ecclésiastiques appartenant à la classe indigente et qui au concours devaient faire preuve de capacité. Cette maison fut confirmée par lettres-patentes du roi en date du mois de juillet 1711. Le dernier supérieur fut l’abbé Roussel. Le 17 février 1811 un décret impérial ayant mis les bâtiments du Bon-Pasteur, rue de Livarot, à la disposition de M. Foubert Dépallières, cet ecclésiastique y réorganisa le Petit Séminaire qui y subsista jusqu’en 1816, époque à laquelle il fut transféré dans les bâtimens de l’ancien couvent des Ursulines, rue du Bouteiller, concédés pour cet effet à l’évêque de Baïeux.
LES URSULINES. Fondées en Italie en 1357 par Angèle de Brescia, les Ursulines durent en 1611 leur établissement en France à Marie L’Huillier de Sainte-Beuve. Elles étaient consacrées à l’éducation de jeunes filles, et suivaient la règle de Saint-Augustin. Celles de Lisieux y furent fondées le 11 décembre 1628, par Nicolas Le Myre, baron d’Angerville, qui fit pour les établir un don de soixante-trois mille livres. Elles furent d’abord logées dans le faubourg de la Chaussée. Après le consentement de l’évêque Guillaume Aleaume, donné le 16 avril 1629, l’établissement fut confirmé par des lettres-patentes de Louis XIII, datées du mois de décembre suivant, mais qui ne furent enregistrées au parlement de Rouen que le 28 novembre 1630. Elles ne furent vraisemblablement constituées qu’en 1631. En 1789, la maison comptait vingt-huit religieuses de chœur et huit sœurs converses; leur supérieure s’appelait Le Forestier, nom auquel elle joignait le surnom religieux de Sainte-Ursule.
A cette époque elles jouissaient de seize mille neuf-cent-soixante-quatre livres de revenu: leurs charges n’étaient que de deux mille vingt-neuf livres quatre sous.
Ce couvent bien bâti, au haut de la rue du Bouteiller, était attenant au collège d’alors. Il est devenu le Petit Séminaire actuel.
HOSPICES. Il existe dans les archives de l’hospice une charte latine, sans date, mais qui nous paraît être du XIIIe siècle, dans laquelle on lit que le chanoine Fulcon Tallefer, et Robert, chevalier, et vicomte de Lisieux, avaient fait don dans la rue du Bouteiller (vicus pincerna) de deux maisons, et qu’un autre chanoine nommé Laurent Aini, fils de Roger Aini, fondateur de l’hôpital, avait fait d’autres donations entre le pourpris d’Aini et les maisons du fief Tellard dans la même rue du Bouteiller jusqu’à la Touque.
La rue du Bouteiller reçut sa dénomination du séjour qu’y fit le bouteiller ou échanson de Henri Ier.
En 1256 l’évêque Fulcon d’Astin confirma la donation faite par Gosselin, chapelain de Saint-Martin, d’un passage pour communiquer de l’île Putangle à une maison que les religieux possédaient dans la rue du Bouteiller, passage que l’évêque Guillaume de Chermont fut depuis obligé de faire fermer lors des réparations des murs de la ville vers 1345.
Notes d’histoire sur Lisieux et ses environs – DEVILLE, Étienne
Dans ses « Notes d’histoire sur Lisieux et ses environs », Étienne DEVILLE cite le « Manoir du Petit Roy », rue du Bouteiller.
François Lambert, écuyer, sieur d’Herbigny, conseiller du roi, lieutenant civil et criminel du bailli de Rouen en la vicomté d’Auge, demeurant au Pont l’Evêque le vend le 28 Octobre 1606 à Michel Poret, marchand, bourgeois, demeurant paroisse Saint-Germain. Ce manoir et maisons, vulgairement appelés le manoir et maisons du Petit Roy, est borné d’un bout par le Collège de Lisieux, moyennant le prix de 1050 livres tournois.
Aux lendemains des Bombardements:
Vue depuis l’emplacement des Ursulines vers la rue Henry Chéron.
Les Ursulines et vue depuis la rue Henry Chéron.
Fontaine de la Ferronays.
ARCHÉOLOGIES:
FONDS Claude LEMAITRE – 2017 -66 – Classeur tricolore
Articles de journaux sur des ossements découverts rue du Dr Degrenne 1961.
La Revue Illustrée du Calvados.
22 Octobre 1849. L’administration des Ponts-et-Chaussées fait remplacer le caniveau qui traversé la chaussée, à la hauteur des rues Bouteiller et Neuve-du-Bouteiller, par un aqueduc qui conduit les eaux sous terre.
En creusant pour ces travaux, les ouvriers ont trouvé, enfouie à un mètre de profondeur, près des fondations de la maison faisant l’encoignure de la rue du Bouteiller, une pierre portant l’inscription suivante:
I
II IS – M. IOPH
† 1682
Le voisinage du couvent des Mathurins et la nature de l’inscription fait supposer que cette pierre, qui est parfaitement conservée, avait été posée avec solennité par les religieux de cette congrégation.
Archives ShL:
FONDS STURLER – PHOTOS ET PELLICULES
BOITE 31 – 31 H
Lisieux rue du Dr Degrenne mai 1964 -Bâtiment des allocations familiales
1 photo et 5 pellicules.
BOITE 42 – 42 C
Agencement de boulangeries rue Dr Degrenne Lisieux octobre 1967.
FONDS Claude LEMAITRE – 2017
66 – Classeur tricolore
Nécropole Saint-Aignan, articles de journaux sur des ossements découverts rue du Dr Degrenne 1961.
Inventaire Coopérative de Reconstruction de Lisieux.
CARTON 22.
Réparations et travaux de reconstruction 14 rue Paul Banaston et 27 Bd Carnot et 21 rue du Bouteiller.
Bulletin de la Société historique de Lisieux.
N° 89 Daniel Deshayes – La fontaine Ferron de la Ferronnays rue Docteur Degrenne (anciennement du Bouteiller) à Lisieux.
N° 24, 1919, pp. 16-18 1549, mardi 15 mai – Lisieux
Maison rue du Bouteiller
Fonds Erudits NE 09 MOISY Alexandre
– EPITOME – XIII –
Fontaine rue du Bouteiller.
Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940.
– BUON XL 1230 , 1er décembre
G. fils d’Evrard vend à Laurent Aini, chanoine de Lisieux, une rente sur des masures de la rue Au Bouteiller. Laurent donne ce revenu aux chanoines et aux clercs de choeur de la cathédrale.
– BUON LVIII1 1247 , septembre
Hugues Le Villain, avec l’accord de sa femme Alice, affieffe à Guillaume Godriz, bourgeois, une moitié de place rue Au Bouteiller.
– BUON LXIV 1250 ou 1251 , mars
Hugues Le Villain et sa femme Alice abandonnent tout leurs droits sur une masure de la rue Au Bouteiller, en faveur de Hervé de Clarbec.
– BUON LXV 1250 ou 1251 , avril
Hervé de Clarbec affieffe à Guillaume Godriz une masure et un hébergement rue Au Bouteiller.
– BUON LXXIII 1256 , juillet
Guillaume d’Asnière, chanoine, et Gosselin, chapelain de l’autel Saint-Martin dans la cathédrale autorisent les Jacobins à construire une allée vers la rue Au Bouteiller, à travers leur propriété. L’évêque Foulques donne son accord.
INVENTAIRE COOPERATIVE DE RECONSTRUCTION DE LISIEUX
CARTON 5:
ILOT 7 : 7 D Devanture Bouteiller Ent. Miroiteries de l’Ouest et Labigne
CARTON 28:
Ilot 44 Dommages de guerre Mme Rouillard, 12 rue du Bouteiller, lieu du sinistre 3 rue de Paris
Ilot 50 C Bouvel appel d’offres du 18 mai 1956 Gros-œuvre Langlois rue Henry Chéron angle rue du Bouteiller Plans
Ilot 50 A Beuve 25, rue du Bouteiller maison refaite en colombages à l’initiative de François Cottin
CARTON 29:
ILOT 50 : Ilot 50 A XX Beuve 25, rue du Bouteiller, plans restauration, avec intervention M. Huet pignon à pans de bois
CARTON 31:
Dossiers à l’identique Lemessier 4-6 rue de Bouteiller
CARTON 34 :
Ilot 8 – 8 A Dossiers à l’identique François Berthelot 28 rue du Bouteiller
CARTON 35 :
– 7D Dossiers à l’identique – Bouteiller 49 ter et 51 place Victor Hugo
CARTON 36
Dossier destruction
Devis identiques – Permis de construire Fontaine rue du Bouteiller maison de Jean Alain Cairon
CARTON 37
ILOT 50 A – Devis à l’identique
Mme Beuve 25 rue du Bouteiller avec plan de la maison en pans de bois restaurée par François Cottin
ILOT 50 B – Devis à l’identique
Réparations et travaux de reconstruction 14 rue Paul Banaston et 27 Bd Carnot et 21 rue du Bouteiller
Pensionnat Notre Dame, devis à l’identique, Permis de Construire n° 23 Bd Duchesne Fournet et nouveau bâtiment avant guerre c’était Place Le Hennuyer et rue du Bouteiller. Il y a eu transfert dommages de guerre pour le Bd Duchesne Fournet
La Providence : Sté Civile Immobilière Lexovienne, devis à l’identique N° 50 bat. 1b cour
bat. détruit rue du Bouteiller, la clinique reconstruite chemin de Rocques, la clinique du Docteur Marie,
CARTON N°39
Pilet, 10 rue du Bouteiller,
CARTON n°41:
Morière Imprimerie, 24 rue Bouteiller.
Fonds Etienne Deville .
Carton n° 08
X – rue du Bouteiller (1392-1606) n°17 et 18 (13 et 20 sept.1919)
Fonds Etienne DEVILLE Série 9 F
9 FA – 5 – Lisieux – 19 Rue du Bouteiller.
BIBLIOGRAPHIE LISIEUX .
– Le vieux Lisieux. Photogravure Besnier, s.l. (Lisieux), Lith. Morière, 1899), album de 35 photogravures en portef., couv. ill. Louis Payret-Dortail 99.
34.- Fontaine rue du Bouteiller. Don de Monseigneur Ferron de la Ferronnays, dernier évêque de Lisieux (1784)
– DEVILLE Etienne, « Lisieux, la fontaine de la rue du Bouteiller », Journal de Rouen, 13 décembre 1922.
HISTOIRE ECCLESIASTIQUE DE LISIEUX
18e fascicule: CHANOINES (de Lisieux)
Vicaires Généraux
Le Mercier rue du Bouteiller
Noms des chanoines suivant leur rang de réception
1729 Le Dorey Pommeraye rue du Bouteiller
Chanoines distributifs
1741 Le Mercier Saint Germain rue du Bouteiller
1771 Bouteiller 2e portion de Touques, cure de Manneville la Raoult
BIBLIOGRAPHIE LEXOVIENNE Archéologie
LLL – Fouille rue du Bouteiller, site de la ville gauloise à l’emplacement de l’actuelle – discussion entre M. l’abbé Loir et M. Louis de Neuville – ShL, p-v., 4 juillet 1871
Cartulaire ShL du XVI au XVII Siècles
= Arch. SHL. 9F. Deville. B. Copie dossier Fondations.
1527 – Lisieux – Maison rue du Bouteiller
Arch. M.C. – NOTES et DOCUMENTS – FONDS Et. DEVILLE – 1 – LISIEUX – 3.14
– 1588, 15 avril – Lisieux, Alleu entre Geoggroy de Valsemé, avocat et Pierre Le Roux, charpentier à Lisieux, pour travaux de construction à Lisieux, rue du Bouteiller.
– À propos de l’achat par la Ville de la Caserne Chazot (ancien Couvent des Ursulines) », Journal de Rouen, 26 octobre 1926.
Fonds Etienne DEVILLE Série 9 F
9 FB – 2. LISIEUX
24 – Et. DEVILLE et divers – Fontaine de la Ferronnays
Archives ShL Fonds des érudits NE 26.
NEDELEC Yves : les Ursulines à Lisieux.
FONDS DUVAL Georges 2S.
Bâtiments communaux
2S79 – Fontaine de la Ferronnays
F 17 – FONDS GASTELIER.
Carton 1
02 – Photos Imprimerie Morière avant et après bombardements 1944 et photos d’élus.
04 – Cession Mr LEFEVRE à MM CHOPPE et MORIERE 16 Septembre 1891 du Journal LE LEXOVIEN
06 – Liquidation CHOPPE – MORIERE.
Carton 3
18 – Quittances électricité – PTT Morière 1937
20 – Papiers Militaire MORIERE Emile.
Inventaire des enveloppes
Enveloppe n°363 Don de Mr de Russé – Devis de l’imprimerie Morière du 21 juin 1950
Enveloppe n° 234 Photographies début du XXème – don de Mr Martin (janvier 2012)
16 photographies, début du XXème siècle, dont Emile Morière (directeur de l’imprimerie « le Lexovien » à Lisieux) et Robert Salles (artiste peintre Lexovien)
Laisser un commentaire