HISTORIQUE:
– Les textes des noms de rues proviennent du: Dictionnaire historique et étymologique des noms de rues et lieux-dits anciens et modernes de Lisieux, Société Historique de Lisieux, 4e édition revue, corrigée et augmentée, 2024 (inédite) Dominique Fournier. DRL.
Voir Sources des abréviations.
– Les photos, retouchées, sont extraites de la Collection de cartes postales de la ShL. Cliquez dessus pour les agrandir.
Rue Paul Banaston vers Bd Carnot. A gauche Pl. Le Hennuyer.
En 1938, la rue Paul Banaston commence rue du Bouteiller (actuelles rue du Docteur Degrenne) n°2. Finit place des Abattoirs, n°1.
BANASTON (RUE PAUL) : rue Paul Banaston 1899 PVLC, rue Paul-Banaston 1899 AAL, 1912 AAL, 1921 AL, rue Paul Banaston 1937 PLL, rue Paul Bonaston [sic] ~1938 PCL, rue Paul-Banaston 1939 AL, rue Paul Bonaston [re-sic] 1944 PA, rue Paul-Banaston 1952 BSHL, rue Paul-Banaston 1954 PLRV, rue Paul Bonaston [sic] 1955 LPDA 29, rue Paul Banaston 1972 PCN, rue Paul-Banaston ~1973 PVLM, rue Paul Banaston 1975 GVM, 1982 PTT, 1995 PVLPA, 2001 PVAN, 2004 PTT, 2019 LVL. — Nommée faubourg de la Chaussée au 18e siècle, cette rue permettait d’accéder à Lisieux par la porte du rempart nord appelée porte de la Chaussée, et se prolongeait intra muros par la rue de la Chaussée. Au 19e siècle, le faubourg de la Chaussée se nomme la rue de la Chaussée Prolongée. Ces deux sections prennent le nom de rue Paul Banaston en 1892, par décision du Conseil municipal.
Victor-Paul Banaston (1845-1892) naquit à Livarot; il fut élève au Collège de Lisieux , situé dans cette rue (auxquel se sont substitués les actuels Collège et Lycée Marcel-Gambier), puis étudia le droit à Caen et fit carrière dans la magistrature, pour devenir Conseiller à la Cour de Cassation. Il fut maire-adjoint de Lisieux (en 1873 et 1878), conseiller d’arrondissement et Président du Conseil Général. Ce fut également le premier président de l’Amicale des anciens élèves du Collège Marcel-Gambier, créée le 12 juillet 1884. Jeune avocat en 1876, il demeurait place de la Victoire (actuelle place Georges Clemenceau); il habita également rue de la Chaussée. Paul Banaston mourut à Pau le 1er juin 1892.
☞ Le 13 juin 1896, un buste de Paul Banaston fut inauguré en grande pompe dans le Jardin Public. Il fut ensuite confié au Musée de Lisieux, puis plus tard au Lycée Marcel-Gambier où il orna longtemps l’entrée des services administratifs donnant sur la rue Paul Banaston.
☞ Le nom de famille BANASTON est originaire du Sud-Ouest de la France, mais ne semble plus attesté nulle part à présent. Il dérive de l’ancien occitan banasta “panier, corbeille d’osier”, et représente vraisemblablement un surnom de fabricant ou de marchand de paniers.
Chaussée (rue de la) : Calceiam Lexov[iensem] 1279 LXM, in Calceia Lexoviensi 1289 AGA, Calceya 1321 LXM, rue de la Cauchie 1391 ARTL, la Cauchie; la rue de la Cauchie 1404 CTB, en la rue de la Cauchie 1454 NHL 42, in Calceia 15e s. PLXLP, la rue de la Cauchie 1501 TLX, la chaussee 1562 RCM, la rue allant à la porte de la Chaussée, la rue tendant à la porte de la Chaussée 1685 RC [orthographe sans doute remaniée], rue Porte de la Chaussée ~1770 LSL, 1782 PDC, Rue porte de la Chaussée 1785 PVFL, rue de la Chaussée 1794 ERD, rue de la chaussée 1818 PAV, rüe de la Chaussée 1820 AVL, Rue de la Chaussee 1825 CN, rue de la Chaussée 1826 CN, 1845 PDD, 1867 SMC, Rue de la Chaussée 1869 PVLCa, rue de la Chaussée 1876, 1879 ALPE, Rue de la Chaussée ~1882 PVLB, 1896 NPLM. — La rue de la Chaussée ou rue Porte de la Chaussée désigne jusqu’au début du 19e siècle la section sud de l’actuelle RUE PAUL BANASTON, de l’ancien friche aux Chanoines à la porte de la Chaussée, au-delà de laquelle s’étend le faubourg de la Chaussée. En 1794, le nom rue de la Chaussée est étendu à l’ensemble des deux tronçons, mais on relève en 1876 une rue de la Chaussée Prolongée (voir ci-dessous) qui doit désigner le tronçon nord. Elle reçut le nom de Paul Banaston en 1892.
La rue de la Chaussée conserve vraisemblablement la trace d’une voie antique, qui n’a pas été repérée avec exactitude . Toujours est-il qu’elle semble en relation avec l’une des voies de desserte de la nécropole du Grand-Jardin [NL 44].
☞La forme cauchie employée jusqu’au milieu du 16e siècle (au moins) représente le traitement dialectal normand régulier du gallo-roman CALCIATA < CALCEATA, qui aboutit d’autre part à chaussée en français moderne. Cette dernière se substitue à la première dans la deuxième moitié du 16e siècle.
Chaussée (faubourg de la) : le quartier de la Chaussee 1563 RCM, Fauxbourg de la porte de la Chaussée 1684 RTL, faubourg de la Porte-de-la Chaussée 1685 RC, faubourg de la Chaussée 1754 HEL, ~1770 LSL, Faubourg de la Chaussée 1782 PDC, fauxbourg de la chaussée 1785 PVFL, le F. B. de la Chaussée 1794 ERD. — Faubourg situé au nord de la porte de la Chaussée, correspondant à la section nord de la RUE PAUL BANASTON); elle comprend des enclaves de la Bourgeoisie dès le 17e siècle. Au siècle suivant, on y trouve l’hôtel de la Couronne, auberge servant de relais pour les carrosses et les coches de Paris à Caen. Elle prendra en 1794 le nom de rue de la Chaussée, appellation qui ne désignait auparavant que la section sud de l’actuelle rue Paul Banaston.
Chaussée (porte de la) : guichetum de Calceia 1289 AGA, la porte de la cauchie 1447/1448 FL, la porte de la Cauchie 1454 CEL, la porte de la Cauchee 1501 TLX, la porte de la Chaussaye 1564, 1567 RCM, la porte de la Chaussee 1572 RCM, la porte de la Chaussée 1684 RTL, la Porte de la Chaussée 1685 RC, la porte de la Chaussée 1782 PDC, Porte de la Chaussée 1785 PVFL. — Unique porte du rempart nord de Lisieux, elle faisait initialement communiquer le faubourg de la Chaussée avec la rue de la Chaussée (tronçon sud de l’actuelle rue Paul Banaston). Comme les autres portes de Lisieux, elle était formée de deux tours jointes par une porte assez étroite. Cette construction en pierre, mentionée dès 1423, est achevée vers 1427 ; mais la première mention d’un guichetum de Calceia “guichet (ou, pour parler normand, viquet) de la Chaussée” pourrait indiquer qu’il avait existé auparavant un autre élément de clôture à cet endroit. Le passage suspendu reliant les bâtiments modernes de l’Institution Frémont en marque approximativement le site. Cette porte fut détruite en 1797 [HEL I dlxij].
Chaussée Prolongée (rue de la) : rue de la Chaus[sée]-Pr[olongée] 1876 ALPE, rue Chaussée-Pr[olongée] 1879 ALPE. — Ancien faubourg de la Chaussée, appellation passagère de l’actuelle section nord de la RUE PAUL BANASTON.
Chaussée (Port de la) : ad portum calceye 1198/1222 LXM. — Cette mention semble indiquer la présence d’un ancien port fluvial sur la Touques près de la Porte de la Chaussée. Il est vraisemblable que le lit du fleuve devait être légèrement plus décalé vers l’est à cette époque.
Geay (chemin du) : chemin du Geay 1785 PGL. — Petit chemin en cul-de-sac reliant au 18e siècle le Faubourg de la Chaussée (rue Paul Banaston) à des terres le long de la Touques, face à l’angle est de l’Île Saint-Dominique; cette voie fut urbanisée, comme le Bouloir proche, au cours du 19e siècle. C’est aujourd’hui une étroite et tortueuse venelle anonyme qui se prolonge jusqu’au coude du fleuve .
MAUGIS (ALLEE) : allée Maugis 1991 PTT, 1995 PVLPA, 2001 PVAN, 2004 PTT, 2019 LVL. — Impasse au nord du Bouloir, menant de la rue Paul Banaston à la Touques, ainsi nommée d’après un ancien habitant du lieu.
GIRARDIN (ALLEE) : allée Girardin 1991 PTT, 1995 PVLPA, 2001 PVAN, 2004 PTT, 2019 LVL. — Allée en impasse tracée au 19e siècle entre les jardins du Bouloir et les Abattoirs Municipaux, reliant la rue de la Chaussée (rue Paul Banaston) à la Touques. Elle porte le nom d’un ancien propriétaire, sur le terrain duquel la cour du GROUPE SCOLAIRE MARIE CURIE a été partiellement construite.
Mallet (pré) : le Pré Mallet 1823 EDCM. — Ancien lieu-dit de Lisieux, choisi en 1823 par le Conseil Municipal pour devenir le site des futurs Abattoirs Municipaux. Le Pré Mallet était délimité au Sud par le Bouloir, à l’Ouest par la Touques, au Nord par une prairie qui formait alors la pointe extrême du territoire de la commune de Lisieux, et à l’Ouest par la limite de la commune (future place des Abattoirs); la rue de la Chaussée (rue Paul Banaston) prenait fin à cet endroit en cul-de-sac.
Noms des RUES et PLACES qui ont été modifiées dans la deuxième moitié du XIX° siècle ou dans les premières années du XX° siècles – Moidrey Baron de.
La rue de la chaussée, rue Paul Banaston. C’était un avocat qui prit part aux affaires de Lisieux, et devient procureur général à Paris. Il demeurait dans cette rue.
L’origine de ce nom vient probablement d’une chaussée (voie romaine) qui conduisait à la porte de ce nom. Mais les terrains sont tellement changés qu’il est impossible de porter un jugement certain sur ce chemin. On dit que, très anciennement le manoir de l’évêque était à la maison qui forme l’angle de cette rue et qui est actuellement le presbytère à la paroisse St Pierre : que l’évêque et son clergé vivait en commun dans un enclos que l’on nommait encore en 1789 « la Friche aux moines » et que des jardins ou places vident existaient depuis cet enclos jusqu’à la Cathédrale. Mais je pense que le palais de l’évêque a toujours été ou nous le voyons et qu’il a subi de grands changements.
Dans le faubourg de cette rue qui en fait partie aujourd’hui le prolongement jusqu’à l’entrée à l’Ouest, existait une chapelle renommée « La chapelle au Pauvres» et un cimetière où l’on inhumait les pauvres de la paroisse de St-Germain. On serait porté à croire que ce cimetière, est celui, dont il est fait mention dans le compte du receveur de la Ville pour 1525. On y trouve le dernier jour de mai de cette année Maitre Gabriel Jorps, vendit aux habitants « un certain héritage assis en la paroisse St-Germain près et joignant les murailles de ladite ville, pour faire établir un cimetière ». Cette vente fut faite moyennant 70 Lt (livres tournois) pour le principal, 100 sous pour le vin et 12 sous 6 deniers pour les frais de contrat. On voit par les délibérations du Corps municipal du 9 octobre 1534, du mois de juin 1536, et des fêtes de Pâques 1539 que le terrain qui avait été acheté pour inhumer les corps des personnes décédées à l’Hôtel Dieu, ne servait pas encore à cet usage.
Ce fut dans ce faubourg que Mgr. Léonor II de Matignon établit en 1704 le « Petit Séminaire » pour y élever 20 ecclésiastiques pauvres admis au concours.
A l’extrémité de ce faubourg, la ville a fait construire des abattoirs en 1839.
La première partie de la rue de la chaussée était fermée par une porte nommée Porte de la Chaussée et deux tours. L’ouverture avait neuf pieds de largeur et quatorze de hauteur. On commença à la démolir en 1797.
Visite des Tours de la Ville
Le jeudi 4 janvier en conséquence et pour l’exécution de l’arrêt du Conseil d’Etat du Roi du 15 novembre dernier , portant entre autre disposition celle qui permet à la ville de Lisieux d’employer s’il y a lieu les tours qui sont sur les portes et remparts au service des troupes à l’exception de ce qui est employé actuellement par les commis et employés des fermes.
– Tour de la porte de la Chaussée – également occupée par les commis du fermier dans laquelle il y a un corps de garde à droite , trois chambres et un grenier , le tout assez bon .
La rue de la Chaussée, dans des documents anciens se nomme suivant le langage du temps « rue de la Cauchie ». Son nom s’est modernisé. Elle le doit, surtout dans la partie nord au voisinage de la rivière, dont le cours fut modifié par l’évêque Pasquier de Vaux qui la fit reporter au pied du coteau jusqu’au bout du Grand Jardin, au lieu de passer à travers la prairie.
Aujourd’hui, elle se nomme rue Paul Banaston. M. Banaston était originaire de Livarot. Il fit ses études au collège de Lisieux, s’y fit une réputation comme avocat, prit une part active aux affaires de la municipalité. Il devint procureur de la République à Paris. Ayant laissé un bon souvenir, et désormais à Lisieux, son nom, après sa mort, fut donné à la rue qu’il habitait.
Dans la première partie, jusqu’à la porte de la ville, cette rue est bordée de maisons canoniales (voir aux insinuations du diocèse de Lisieux T.I.). Ces maisons ont été reconstruites ou modifiées. Plusieurs avaient des portes basses et cintrées, comme à la maison St Michel, place Hennuyer n° 1. Dans la maison des titres de St Laurent, il existe encore une tour carrée dont la base doit être fort ancienne : la partie supérieure est du XIV ou XVe siècle. Dans les deux larges arches plein cintre, il y avait des ouvertures divisées par des pierres verticales qui furent enlevées quoiqu’elles fissent une solide clôture. Il n’en reste qu’une seule qui est intéressante. La partie supérieure a subi des modifications. On y voit des tracés de fenêtres ornées. Une fenêtre qui avait des meneaux et des restes de gargouilles, indiquant qu’elle était autrefois terminée par une plateforme. Ce qui peut être confirmé par l’extrait d’un procès-verbal du Chapitre de la Cathédrale du 23 août 1741.
MONUMENTS:
Dominique Fournier. DRL.
FERRY (ECOLE JULES) : Ecole Jules Ferry et Michelet ~1910 Cp, Ecole Jules Ferry 1921 AL, Ecole Jules Ferry ~1938 PCL, 1944 PA, Ecole J. Ferry ~1973 PVLM, École Jules Ferry 1991 PTT. — École municipale de garçons, puis Collège d’Enseignement Secondaire établi en 1907, avec l’École Michelet, dans les locaux de l’ancien Petit-Séminaire de la route de Rouen (rue Joseph Guillonneau), devenu propriété de l’État à cette date. Ce dernier établissement était auparavant situé rue de la Chaussée (rue Paul Banaston). Les bâtiments du Collège abritent maintenant l’I.U.T. de Lisieux.
FRÉMONT (institution) : Instit.on Frémont ~1938 PCL, Institution Frémont 1952 BSHL, 1991 PTT, 1995 PVLPA, Institut [sic] Frémont 2001 PVAN, Lycée Institution Frémont 2004 PTT. — Établissement d’enseignement secondaire catholique, situé 12 rue Paul Banaston. Frémont (institution) : Instit.on Frémont ~1938 PCL, Institution Frémont 1952 BSHL, 1991 PTT, 1995 PVLPA, Institut [sic] Frémont 2001 PVAN, Lycée Institution Frémont 2004 PTT. — Établissement d’enseignement secondaire catholique, situé 12 rue Paul Banaston. L’établissement initial était l’École Fournet, école privée située rue d’Orival, à proximité de la manufacture de Jean-Lambert Fournet. Elle s’installa par la suite rue Paul Banaston, dans les locaux de l’école libre et du pensionnat des Dames de la Congrégation [→], créés par les religieuses de l’Hospice de Lisieux, au cours du 19e siècle. L’établissement prit le nom d’institution Frémont avant la Seconde Guerre mondiale, et absorba progressivement la plupart des bâtiments contigus (en particulier, la maison Saint-Georges, et toutes les maisons canoniales du côté est de la rue Paul Banaston, pour la plupart disparues). Il comporte actuellement des bâtiments anciens (maison canoniale Sainte-Catherine), du 19e siècle (en particulier une chapelle construite vers 1890) et modernes (construits sur les ruines des premiers locaux, après 1944). L’établissement commémore le nom de l’abbé et chanoine Frémont (1805-1878), supérieur du Séminaire de Lisieux.
Rue Paul Banaston, angle rue L’Abbey, vers la Pl. des Abattoirs. A droite le lycée Marcel Gambier..
GAMBIER (COLLEGE ET LYCEE MARCEL). — a) rue du Bouteiller : College 1570 RCM, École Secondaire 1804 [LMG]. — b) rue de la Chaussée / rue Paul Banaston : Collège de Lisieux 1811 [LMG], Collège 1820 AVL, Collège de Lisieux 1835 SL, Collège 1845 PDD, 1869 PVLCa, Collège communal de Lisieux 1876, 1879 ALPE, Collége ~1882 PVLB, Collège 1896 NPLM, 1899 PVLC, Collège de Lisieux 1921 AL, Collège Marcel-Gambier 1926 GI, 1932 FEL, Collège Marcel Gambier ~1938 PCL, Collège Marcel Gambier et Ecole Primaire Supérieure 1939 AL 217a, Lycée Mixte Marcel-Gambier 1966 [LMG], Lycée Gambier 1972 PCN, Lycée M. Gambier 1995 PVLPA, Lycée Marcel Gambier 2001 PVAN, 2004 PTT, Cité Scolaire Marcel Gambier 2015 PTT. Le 21 mars 1570, la ville envisagea de fonder un collège dans le manoir de l’Image [→], propriété des prêtres de Saint-Germain : A esté desliberez que led[ict] Lefebvre [Robert Lefebvre, conseiller] et Beauffy [= Guillaume Beauffy, procureur des habitants de Lisieux, receveur des deniers communs] se transporteront vers les pretres de l’Image pour sçavoir s’ilz voulaient consentir bailler [= donner] la maison de l’Image en les rescompensant [=dédommageant] pour y faire ung college . Les prêtres refusèrent, et l’on trouva un autre bâtiment : une maison de la rue du Bouteiller (aujourd’hui rue du Docteur Degrenne), proche de l’ancien Hôtel de ville, appartenant à Me Jeuffrin de Valsemey; la maison fut acquise par un contrat daté du 3 mai 1570 . Les locaux furent agrandis par l’achat d’une autre maison (moyennant 1500 livres) à noble homme Jacques de Bouquetot, Sieur de Coquainvilliers en 1571. Le Collège lui-même fut fondé en 1572 par Jean Le Hennuyer, 46e évêque. En 1653, l’évêque-comte Léonor 1er de Matignon établit près de cet endroit le Grand-Séminaire [→], dirigé par les Eudistes. Ces derniers prirent en main le Collège en 1693, et l’établissement prospéra rapidement : il compta bientôt 400 élèves, qui y étudiaient non seulement le latin et le grec, mais aussi la philosophie, et quelques éléments de mathématiques et de physique. À l’époque de la Révolution, les Eudistes furent chassés de l’établissement, et le Collège fermé. Sa réouverture eut lieu sous l’Empire, en 1804, sous le nom d’École Secondaire, avant de reprendre son nom primitif de Collège de Lisieux. Il fut transféré rue de la Chaussée (aujourd’hui rue Paul Banaston) en 1811, dans les locaux du Petit-Séminaire [→] , avec lequel il fusionna partiellement jusqu’en 1877. En 1897, à l’initiative d’Henry Chéron, les bâtiments furent étendus et la façade prolongée jusqu’à la rue Sainte-Marie. Les locaux servirent d’hôpital militaire pendant la Première Guerre mondiale. La paix revenue, le Collège prit le nom de Collège Marcel Gambier, honorant ainsi la mémoire de l’un de ses anciens élèves mort au front (voir ci-dessous). Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’établissement servit de casernement pour les troupes allemandes (curieusement, le Collège fut installé pendant ce temps dans une ancienne caserne proche). Après la Libération, le Collège devint un Lycée Mixte en fusionnant avec le Lycée de Jeunes Filles Guizot, et l’établissement prit alors le nom de Lycée Mixte Marcel-Gambier.
Les locaux actuels furent construits à partir de 1966; les derniers bâtiments anciens (à l’exception du portail monumental face à la rue Labbey) furent détruits en 1974.
MISERICORDE (LA). — a) rue Paul Banaston / place Le Hennuyer : la maison des Dames de la Miséricorde 1867 SMC, Sœurs de la Miséricorde 1869 PVLCa, ~1882 PVLB, 1896 NPLM, 1899 AAL, 1921 AL, la Miséricorde ~1938 PCL, 1944 PA. — b) rue du Docteur Lesigne : Communauté Notre Dame de la Miséricorde 1997 PTT. — a) Établissement des religieuses de Notre-Dame de la Miséricorde, fondé en 1873 par l’abbé Rolland, aumônier de l’hospice; il était initialement situé aux n° 9 et 11 du Friche aux Chanoines (place Le Hennuyer, à l’emplacement des anciennes maisons canoniales Saint-Leu et partiellement Saint-Laurent). Contraint de s’agrandir, il acquit en 1879 le site du REFUGE [→]. Le bâtiment principal du Friche aux Chanoines datait du 17e siècle [SMC III 294]. Les locaux de la place le Hennuyer hébergent maintenant le C.C.A.S. (Centre Communal d’Action Sociale), sis 1 rue Paul Banaston. — b) Le siège de la Communauté Notre Dame de la Miséricorde est aujourd’hui rue du Docteur Lesigne.
Pauvres (chapelle aux) : chapelle aux pauvres 1785 PVFL, place de la chapelle aux pauvres 1818 PAV. — Ancienne chapelle située faubourg de la Chaussée (rue Paul Banaston), à l’emplacement de l’immeuble sis au coin de cette rue et du boulevard Pasteur (côté ouest). Elle fut sans doute construite vers le 13e ou le 14e siècle, comme en atteste un élément de chapiteau retrouvé à cet endroit en 1969 [LVU 60], et détruite au début de la Révolution. Elle était desservie par les prêtres de l’église Saint-Germain, et flanquée d’un petit cimetière où pouvaient se faire inhumer les personnes les plus défavorisées de la paroisse Saint-Germain.
Petit-Séminaire (le). — a) rue de la Chaussée : Henry-Ignace de Brancas, conseiller du roy en ses conseils, évesque et comte de Lisieux, supérieur né et seul administrateur du petit séminaire de Notre-Dame de Lisieux 1758 ANDG, le petit Séminaire 1782 PDC, Petit Seminaire 1785 PVFL, le petit séminaire de Lisieux 1790 ANDG, Petit séminaire occupé par Mr Labbé Despalieres 1818 PAV, Petit Séminaire 1826 CN. — b) route de Rouen : Séminaire (Nouveau) ~1882 PVLB, Nouvu Séminaire 1896 NPLM, Nouveau Séminaire 1899 PVLC, l’abbé Jouenne, directeur au Séminaire, rue de Rouen 1903 BSHL. — Établissement fondé en 1704, faubourg de la Chaussée (actuelle rue Paul Banaston), par l’évêque-comte Léonor II de Matignon, qui légua 2000 livres en sa faveur; la fondation fut approuvée par Louis XIV en 1711. Dans l’acte de fondation, l’évêque déclare le créer et l’établir en faveur de vingt étudiants pauvres, se destinant par vocation à la prêtrise. Les candidats devaient attester de leur pauvreté par un certificat, et passer un concours d’entrée [VL]. L’établissement, supprimé à la Révolution, reprit vie quelques années plus tard, et fusionna en 1811 avec le Collège de Lisieux (également fermé, puis rétabli en 1804). En 1826, les bâtiments étaient toujours la propriété de l’évêché de Bayeux. En 1877, conséquence de la séparation de l’Église et de l’État, le Petit-Séminaire fut transféré route de Rouen (aujourd’hui rue Joseph Guillonneau); les nouveaux bâtiments du Petit-Séminaire furent bénis en grande pompe par l’Évêque de Bayeux le 7 novembre 1877. Les locaux de la rue de la Chaussée n’abritèrent à partir de cette date que le Collège Communal de Lisieux, futur COLLEGE et LYCEE MARCEL-GAMBIER. Quant à ceux de la route de Rouen, ils deviendront en 1907 propriété de l’État, et se transformeront en Écoles Michelet et Jules Ferry, avant d’être temporairement désaffectés, puis restaurés afin d’accueillir l’I.U.T. de Lisieux.
Saint-Pierre (pensionnat) : Ecole libre et pensionnat Saint-Pierre 1899 HL, Pensionnat Saint-Pierre 1921 AL. — Ancien pensionnat de jeunes filles créé au 19e siècle rue de la Chaussée (rue Paul Banaston), près de la place le Hennuyer. Il était initialement dirigé par une demoiselle Dufaitelle (en activité en 1876 et 1879), puis une demoiselle Morel. Il fut repris en mains par les religieuses de la Communauté de Blon (près de Vire) en 1898.
Maison Saint-Laurent..
Saint-Laurent (maison). — [la maison] du titre de St-Laurent 1759 CCCL, Maison Saint-Laurent ~1770 LSL, [maison canoniale du titre de] Saint Laurent 1788 CCCL, M[ais]on St Laurent 1790 PLE. — Maison du début du 14e siècle, considérée comme la plus ancienne de Lisieux; ancien manoir canonial autrefois nommé domus dicta Turris au 14e siècle, c’est-à-dire la maison à la Tour [→], situé entre les maisons Saint-Georges et Saint-Leu, du côté ouest de la rue de la Chaussée (rue Paul Banaston, entre l’institution Frémont et la place Le Hennuyer, ancien Friche aux Chanoines). Cette tour en pierre, siège actuel de la SHL, a dû servir de tour de guet, mais ne faisait pas partie des fortifications extérieures.
SAINTE-CATHERINE (MAISON) : Sancta Katherina ~1550 OCL, [la maison] du titre de Ste-Catherine 1759 CCCL, Maison Sainte-Catherine ~1770 LSL, [maison canoniale du titre de] Sainte Catherine 1788 CCCL, Mon Ste Catherine 1790 PLE. — Maison canoniale située rue de la Chaussée (aujourd’hui rue Paul Banaston), composée de deux bâtiments contigus, sis entre la maison Sainte-Marie et la Juridiction des Prébendes, face à la MAISON SAINT-LAURENT. Elle est ainsi décrite vers 1550 : domus quam inhabitat magister Philippus de Nocy, sita in introitu Frichei [OCL], “la maison qu’habite maître Philippe de Nocy, sise à l’entrée du Friche [aux Chanoines]”. Représentant une seule propriété à cette époque, elle fut par la suite partagée en deux portions. Le dernier propriétaire ecclésiastique de la deuxième partie (au sud de la première) fut le chanoine Pichon de Prémeslé. Le bâtiment fut vendu comme bien national le 20 juin 1791 à un certain Jacques-Pierre Le Bailly ; il appartient actuellement à l’Institution Frémont.
Sainte-Marie (maison) : la maison canoniale du titre de Sainte-Marie 1685 RC, [la maison] du titre de Ste-Marie 1759 CCCL, Maison Sainte-Marie ~1770 LSL, [maison canoniale du titre de] Sainte Marie 1788 CCCL, M[ais]on Ste Marie 1790 PLE. — Maison canoniale anciennement située du côté est de la rue de la Chaussée (rue Paul Banaston), entre la maison de la Chapelle Notre-Dame et la maison Sainte-Catherine. Elle correspond à l’emplacement de la communauté de la Congrégation en 1915 [LSL 153].
Notre-Dame (maison de la chapelle) : la maison du Chapelain de Sainte-Marie 1685 RC, M[aison] de la Ch[apelle] N[otre] D[ame] 1790 PLE. — Maison occupée par le chapelain de Notre-Dame [→chapelle Notre-Dame], autrefois située du côté est de la rue de la Chaussée, entre la maison Saint-Taurin et la maison Sainte-Marie (site des bâtiments de l’Institution Frémont, un peu après le passage suspendu).
M[ais]on St Taurin 2 1790 PLE. — Maison occupée par le chapelain de Saint-Taurin, autrefois située du côté est de la rue de la Chaussée (site des bâtiments de l’Institution Frémont, à l’endroit du passage suspendu).
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
Maisons canoniales rue Banaston et place Le Hennuyer.
Maison Saint-Georges. 9 — Cette maison se trouvait au côté occidental de la rue, près du rempart de la ville, et touchait au midi la maison Saint-Laurent. Au moment où les biens du clergé lurent confisqués, en 1789, elle était habitée par Mre Alexis-Toussaint Nicolas, chanoine prébende de la 2e portion de Deauville. Elle fut vendue le 25 juillet 1791.
BSHL : La maison Saint-Georges se trouvait rue de la Chaussée prés la porte de ce nom, en face la maison Saint-Ouen et bornée par le rempart, vers le sud par la maison Saint-Laurent et par la rue au levant.
Cette maison avait été reconstruite peu d’années avant la Révolution, elle fut habitée en dernier lieu par M. Alexis Toussaint Nicolas, chanoine prébendé de Deauville 2em portion. Le 25 juillet 1791 elle fut adjugée pour 11,600 livres.
Maison Saint-Laurent . 10 — Cette maison était bornée an nord, par la maison Saint-Georges et, faisant retour sur le friche, avoisinait par l’autre côté la maison Saint-Leu. On remarque encore sur la rue une tour carrée, ancienne, qui faisait partie de cette maison. Elle était habitée en 1790 par Mre Charles-Louis Fontaine, chanoine prébende de la 2° portion de Verson. Elle fut vendue le 20 avril 1791.
Cette importante maison située rue de la Chaussée a conservé en grande partie sa physionomie, elle était bornée au nord par la maison Saint-Georges, au levant par la rue, au midi par le Friche aux Chanoines, et vers l’est par la maison Saint-Leu. M. de Caumont dans la Statistique monumentale consacre une étude à celte construction fort ancienne.
Cette maison était habitée par M. Ch.-Louis Fontaine, chanoine prébendé de Verson 2° portion.
Cette maison payait 6 livres de pension ancienne et 18 livres de pension nouvelle. Au moment de la spoliation des biens du Chapitre elle fut vendue le 20 avril 1791 12,100 livres payables en douze annuités 12,826 livres.
Cette importante maison situé rue e la Chaussée a conservé une grande partie de sa physionomie, elle était bornée au nord par la maison Saint-Georges, au levant par la rue, au midi par le Friche aux Chanoines et vers l’est par la maison Saint-Leu. M. de Caumont dans la Statistique monumentale consacre une étude à cette construction fort ancienne.
Cette maison était habitée (en 1790) par Mre Charles-Louis Fontaine, chanoine prébendé de Verson [2 e portion].
Cette maison payait 6 livres de pension ancienne et 18 livres de pension nouvelle. Au moment de la spoliation des biens du Chapitre, elle fut vendue le 20 avril 1791 12.100 livres payables en 12 annuités 12.826 livres. »
Maison Saint-Leu. 11 — Cette maison se trouvait entre la maison Saint- Laurent et le manoir cantoral, à l’angle N. 0. du Friche. Elle est occupée aujourd’hui par les soeurs de la Miséricorde. Mre Jean-Baptiste Lerat, chanoine prébende du Pré, y résidait quand elle fut vendue le 19 mars 1791.
Cette maison était situe à l’extrémité du nord-ouest du Friche aux Chanoines, et bornée vers le nord et l’est par la maison Saint-Laurent, au midi la maison du Grand-Chantre et en arrière le rempart de la ville. Cette maison est aujourd’hui occupée par les religieuses de la Miséricorde.
L’architecture de celle maison dénote Le XVIIe siècle, l’inscription suivante se trouve sur la façade :
Etium, niger in puritate
Constans coronatur
Ignoninia sacerdotis
Propriis studere
Divitiis, Haro a Nero.
Celle inscription à fait attribuer la reconstruction de cette
maison au chanoine Binot Le Paulmier de Gonneville, descendant
d’un chef indien.
Le dernier chanoine qui demeura dans celle maison fut
M. l’abbé Lerat : il appartenait à une famille de Lisieux ; il fit
exécuter plusieurs travaux décoratifs dans la cathédrale, malheureusement
dans le goût de son temps.
Cette maison payait 2 livres de pension ancienne et 18 livres
de pension nouvelle.
Elle fut vendue le 19 mars 1791 ainsi qu’une autre maison, «ci-devant dépendant du corps du Chapitre de la Cathédrale»
l’une 7,350 livres payées en douze annuités 7,958 livres 11 s. 8 d. ou 18,900 livres.
Les minutes indiquent la vente de ces deux immeubles du Chapitre le même jour sans indiquer d’une façon précise quel
était le prix de la maison Saint-Leu.
Maison Saint-Ouen. 1 — Cette maison, sise, d’un côté, près des remparts de la ville, touchait par l’autre côté une maison dépendant de la chapelle Saint-Taurin. A l’époque de la Révolution la maison Saint-Ouen était habitée par Mre Mathieu-Simon La Chaume, archidiacre du Lieuvin, chanoine prébende de Bourguignolles. Elle fut vendue le 25 juillet 1791 et démolie vers le commencement de ce siècle pour faire place à une autre.
BSHL: Cette maison était rue de la Chaussée, vers l’est, elle était bornée au nord par la porte et le mur de la ville, au levant par les jardins de la maison Saint-Romain, au sud par la maison Saint-Taurin et à l’ouest par la rue.
En juillet 1654 elle était habitée par M. Gosset, chanoine.
Avant elle était la demeure de M. de Bellemare-Carrey, chanoine. Elle fut aussi la demeure de M. Paulmier, prébendé de la Pluyère, A l’époque de la Révolution celle maison était habitée par M. Mathieu Simon de la Chaume, archidiacre du Lieuvin, chanoine prébendé de Bourguignolles. Elle fut vendue en 1791, la somme de 12,200 1. payables par annuités 13,210 1. 3s.3d
Maison Sainte-Marie. 3 — Après la maison appartenant au titulaire de la chapelle Saint-Taurin se trouvait une autre maison dépendant de la chapelle N.-D., première portion, et, après cette dernière, venait la maison canoniale du titre de Sainte-Marie. Elles furent remplacées, vers le milieu de ce siècle, par l’établissement actuel de la Congrégation des Orphelines installées déjà depuis longtemps dans les vieux bâtiments. La partie de la maison Sainte-Marie, opposée a la rue, donnait sur les jardins de la maison Saint-Romain. La maison Sainte-Marie fut vendue le 31 mai 1791. Le dernier chanoine qui la posséda fut Mre Jean-Baptiste Monpellier, prébende de Courtonnelle.
BSHL: Cette maison était rue de la Chaussée où se trouve le couvent de la Congrégation, elle était bornée vers le nord par la maison Saint-Taurin, au levant par les jardins de la maison Saint-Romain, au midi par la maison Sainte-Catherine 1er portion, à l’ouest par la rue.
Cette maison fut habitée par M. de Nossy ou de Nocey, prébendé de Saint Germain, ensuite par son neveu M. Gaspard de
Nocey, archidiacre du Lieuvin, elle fut habitée en dernier lieu par M. Jean-Baptiste Montpellier, prébendé de Courtonnel. Cette maison payait 8 livres de pension ancienne et 20 livres de pension nouvelle. Elle fut vendue en 1791 au prix de 9,000 L, payées 9,500 L, en douze ans.
Maison Sainte-Catherine. 4 , première portion. —Cette maison était bornée, au Nord, par la maison Sainte-Marie, et, de l’autre côté, par la maison Sainte-Catherine, deuxième portion 5 . Le 20 avril 1791, quand elle fut vendue, elle était aux mains de Mre Philippe-François de Sausin, chanoine prébende de Saint-Germain, vicaire-général de Lisieux.
Maison Sainte-Catherine, deuxième portion.— Cette maison faisait suite à la première portion et touchait, de l’autre côté, au moins par ses jardins, à la maison Sainte-Barbe et à la Juridiction du Chapitre. Elle fut possédée en dernier lieu par Me Jacques-Charles Pichon de Prémeslé, chanoine prébende de Surville, et vendue le 20 juin 1791.
BSHL: MAISON SAINTE-CATHERINE 1er PORTION.
Cette demeure canoniale était rue de la Chaussée vers l’est, bornée au nord par la maison Sainte-Marie, au levant par les dépendances de la maison Saint-Romain, au sud par la maison Sainte-Catherine 2 portion et à l’ouest la rue.
Antérieurement à 1654, M. Ch. Le Marchand, prébendé de Bourguignoles, jouissait de cette maison, avant d’être nommé
Doyen. Elle fut habitée par M. Ch. du Thiron, chanoine prébendé de Saint-Pierre-Adifs. En 1789, elle était occupée par
M. Ch. Simon de Grimouville-Larchant, il la quitta pour la maison Saint-Romain et le 20 octobre 1791 elle était la demeure de M. Ph.-F, de Sausin, chanoine prébendé de Saint-Germain, décédé vers 1840, évêque de Blois. Celle maison payait 3 livres 40 sols de pension ancienne et 18 L. de pension nouvelle, elle fut adjugée pour 15,900 L. payées 17,216 L. 10 s. 5 d. en douze annuités du 20 avril 1792 au 20 avril 1803.
MAISON SAINTE-CATHERINE 2em PORTION.
Cette maison était située rue de la Chaussée, bornée au nord par la maison Sainte-Catherine {re portion, à l’est par le jardin pour le déterminer à exécuter les réparations-qui étaient à la charge des héritiers du Chanoine. En 1655 il la donna à bail à M. de Boutemont, Le dernier Titulaire fut M. l’abbé de Créquy, chanoine, grand vicaire, abbé de Saint-Maur. Cette maison n’existe plus, elle a été remplacée dans le commencement du XVIIIe siècle par une maison dans le goût moderne. Cette maison fut vendue le 19 octobre 1791 « une maison, cour et jardin, située place d’Armes, ci-devant le Friche, » fut adjugée 14,600 livres.
ENTREPRISES – COMMERCES:
Dominique Fournier. DRL.
Lion d’Or (le) : le Lion d’Or 1622 CCL [Lisieux, C]. — Ancienne hôtellerie située faubourg de la Porte de la Chaussée (aujourd’hui rue Paul Banaston) au 17e siècle, tenue par Marin Halley en 1622 [CCL, tableau VI]. Nom d’enseigne traditionnel, utilisant un élément héraldique [→] animalier (le lion) associé à un métal ou une couleur (ici, l’or, cas le plus fréquent) .
Croix Verte (la) : la Croix Verte 1596 CCL. — Ancienne hôtellerie, située faubourg de la Chaussée (aujourd’hui rue Paul Banaston) au 16e siècle [CCL 65]. Nom d’enseigne traditionnel, utilisant un élément héraldique [→] de la croix associé à un métal ou une couleur (ici, le sinople ou couleur verte).
Porchonnets (les) : les Porchonnets 1622 CCL. — Ancienne hôtellerie située faubourg de la Porte de la Chaussée (aujourd’hui rue Paul Banaston) au 17e siècle, et tenue par Pierres Rebouet en 1622 [CCL, tableau VI]. Nom d’enseigne traditionnel, utilisant un élément animalier (ancien français porchonnet, dérivé diminutif de porchon “pourceau”). L’enseigne des Porchonnets est l’équivalent des Petits Cochons, avec peut-être une valeur informative (“ici on mange de la viande de porc”) aussi bien que distinctive. L’héraldique [→] ne connaît en principe que le sanglier (ou porc sauvage), mais l’adaptation de ce meuble en porcelet n’est pas à exclure absolument.
Aux lendemains des Bombardements:
Vue depuis l’angle du Bd.Carnot sur la rue P. Banaston vers la Pl. Le Hennuyer. A gauche ruines du lycée Frémont.
ARCHEOLOGIES:
FONDS Claude LEMAITRE – 2017.
N° 67. Antiquités Gallo-Romaines trouvées à divers endroits de Lisieux
Classeur tricolore – rue Paul Banaston.
Fonds GRAPPA.
– LISIEUX (I.N.S.E.E. n0366) Rue Pau Banaston, au niveau du passage clouté devant l’institut Frémont: un tronçon d’aqueduc ou d’égout.
Archives ShL:
Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux – H. de Formeville.
No 7 f° 74, 1454. 1er Mar. – Id. Pierre Durant prit et fieffa de Mgr. de Lisieux un jardin et héritage, sis on la rue de la Cauchée (la Chaussée), pour 70 sols de rente, deux capons et 20 d., avec drois de ville.
No 34 – f° 93. 1454. 15 Mars. – M. Jean Pimont prit et fieffa de Mgr. de Lisieux une place et masure assise hors la porte de la Cauchie (la Chaussée), qui fut Jean Gohart et depuis à Henri Douville, par 12 sols de rente.
Fonds Cailliau 3F1 – 3F201.
3F 20 1681 – Lisieux, Porte de la Chaussée : vente de terrain. GUIRARD Jean fils Nicolas, toilier, vendeur ALABARBE Michel, bourgeois, acquéreur
3F 21 1796-1806 – Lisieux, Porte de la Chaussée : pièces d’un terrain. BECQUEMONT Armand Georges Pacôme, avocat 1751-1858 – Saint-Martin-de-Mailloc
Pièces diverses: constitutions de procureurs; bail; inventaire de meubles; quittances, etc. se rapportant à la famille de Philippe.
Y sont cités: Charlotte de Philippe de Beaumont, demeurant à Lisieux, porte de la Chaussée, Charles de Philippe, écuyer, sieur de Phisemont, Catherine Dufour, dame de Montreuil, veuve de Christophe de Guerpel.
= Arch. SHL. 3F Cailliau. 2 p. parch. et 14 p. pap.
Fonds Cartes et plans.
151 Lisieux plan des chemins entre les faubourgs de la Chaussée et de Paris 1780.
Fonds Erudits NE 09 MOISY Alexandre.
Archeologie – 1 – Chapelle aux Pauvres (rue de la Chaussée)
Fonds Etienne DEVILLE Série 9 F.
9 FA – 6 – Lisieux
29 – Faubourg de la porte de la Chaussée
Fonds Erudits NE 16 RAULT Fernand.
Boite 3 – Lisieux. Porte de la Chaussée
Fonds Famille Cottin.
2 DIVERS. Dossier à sangle rouge – Maison (la) Saint-Laurent, rue Paul Banaston, études sur la tour comprenant plans et photos à l’occasion de la réfection de la façade.
Fonds Ancien 1F.
1F726 : époque révolutionnaire : plan géométrique d’un terrain planté à usage de promenade, sis à Lisieux, rue de la Chaussée.
Bulletin Société Historique de Lisieux.
N°13, 1901.
N° 23, 1918, pp. 9-10.
Fond Duval 2S: (Saint Désir)
Manoirs et Monuments Historiques:
2S73 – Tour rue Banaston, communauté de la Miséricorde. 1966-1978.
2S243 – SCI rue Paul Banaston: 43 logements.
Inventaire Coopérative de Reconstruction de Lisieux.
CARTON 22.
Isolés propriétaires réparties devis à l’identique, Robert Paul, Gosset et Jardin rue Paul Banaston, dommages de guerre.
CARTON 25: ILOT 36 :Parcelles A et O Gros-œuvre Laurent – pièces écrites appels d’offres et devis dont Sté Lauren 43 rue P. Banaston.
CARTON 34 : Ilot 8 : Doucet vide mais avec une photo du 5 rue Paul Banaston.
CARTON 36 : Fontaine 5 rue de Falaise – 37 rue Paul Banaston programme de réparation accéléré.
CARTON 37 : Docteur Marie, 51 rue Paul Banaston, pour Cabinet Médical et agrandissement de sa maison
ILOT 50 B : Institution Frémont Association Augeronne d’Education Populaire, Enseignement et Loisirs, 3 rue Paul Banaston, immeuble propriété de Madame La Comtesse de Becci de Marolles, qui devait louer à l’institution
Réparations et travaux de reconstruction 14 rue Paul Banaston et 27 Bd Carnot et 21 rue du Bouteiller
CARTON n°42 : Frémont, rue P.Banaston.
Fonds Sturler.
Boites:
27 N – Institution Frémont juillet 1963 – Travaux extension rue Paul Banaston. 2 pellicules.
42 I – Immeuble angle rue P.Banaston et Bd Carnot Lisieux mars 1968. 2 pellicules.
56 M – Reportage Lisieux, octobre 79 – Coin place Thiers et rue Paul Banaston. 2 bandes négatifs 24/36.
Fonds Enveloppes.
Enveloppe n°417 – 5 papiers rouleau de pièces de 25 NF ou 2500 F dont 1 avec l’adresse de la boulangerie Durand 38 rue Paul Banaston à Lisieux.
Annuaire de Lisieux 1938.
Ces numéros (de 1938) correspondent toujours aux actuelles emplacements.
n° 1 – Ecole libre de filles et Patronage de la Paroisse Saint-Pierre.
n° 15 – Recette des contributions Indirectes et Entrepôt des Tabacs.
n° 47 – Sauvage Boucherie.
n° 12 – Institution Frémont.
n° 22 – Planchet Épicerie.
n° 24 – Maurice Épicerie – Café.
n° 26 – Féret Cordonnier.
n° 34 – Collège Marcel Gambier.
n° 38 – Taburet Boulangerie