Archives de catégorie : Communes

SAINT MICHEL DE LIVET



NOTES sur SAINT MICHEL DE LIVET.- 14634.

Ancien fichier SMICLIVE.SPR complété.

1 – Bibliographie:
2 – Pièces Justificatives
3 – Archives ShL
4 – Notes sur LOUIS RIOULT de NEUVILLE

2 – Bibliographie :

CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados réédition Floch, tome 3, page 617.

DETERVILLE Philippe: Saint-Michel-de-Livet, Le Manoir presbytéral,  CDMPA, pp. 194-196

DUVAL Jean: (propos de M. Lemazurier recueillis par) Bayard, cheval de ferme à Saint Michel de Livet. Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°11,  juin 2004.

Editions FLOHIC: Le Patrimoine des communes du Calvados page 1125,

FOURNIER Dominique: les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie normandes; BSHL n°61, décembre 2006. p.56.

DESCHAMPS Y. : Le manoir de Carel à Saint Michel de LIVET :, Bulletin du Foyer rural du Billot n°16, page 69

LE CHERBONNIER Yannick: L’architecture fromagère en Pays d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot n° 91 Septembre 2005.

MANEUVRIER Jack : La ferme Demay à Saint Michel de Livet., Bulletin du Foyer rural du Billot n°31, page 15

MANEUVRIER Jack : Sortie SHL de juin 1996. Manoir de Carel, Presbytère, Eglise, ferme Demay. BSHL n°36 Sept 1996

MANEUVRIER Jack : Le manoir de Livet à Saint Michel de Livet. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 99, septembre 2007

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dép. d’Archéologie 1999. page 144.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

St-Michel-de-Livet, Sanctus Michael de Lyveto., Sancius Michael de Liveio.
D’après la description de l’église de St-Michel-de-Livet faite par M. Ch. Vasseur, elle consiste en un choeur, une nef et une chapelle accolée au nord, entre les deux.
La porte s’ouvre dans le pignon occidental, flanqué de deux contreforts. C’est un arc surbaissé accompagné de deux petits pilastres. Les vantaux sont à panneaux plissés. Un porche protège cette entrée. Les murs latéraux, divisés en quatre travées par des contreforts, datent du XVIe siècle, comme le portail.
Les fenêtres du sud sont en accolade ou en ogive avec un meneau. Celles des deux travées restées visibles au nord ont été refaites sous Louis XV. La chapelle, avec deux contreforts sur les angles, doit appartenir aussi à la dernière époque ogivale; mais toutes les ouvertures ont été refaites.
Le choeur remonte au XIIIe siècle : il est divisé en deux travées avec chevet droit. L’unique fenêtre du nord est moderne : les fenêtres du sud sont modernes aussi; mais l’appareil et les contreforts sont bien caractérisés.
A l’intérieur, la voûte de la nef mérite l’attention. Elle est en merrain avec charpente apparente. Les trois entraits sont ornés de rageurs, et des blasons occupent la base des poinçons : des anges soutiennent les écussons, malheureusement mutilés pour la plupart. Sur l’un d’eux, pourtant, on reconnaît la trace des trois fleurs de lis de France; sur un autre un dauphin. Les sablières sont garnies d’une série de mascarons et d’emblèmes funèbres.
Le maître-autel date du règne de Louis XV. Le retable est soutenu par quatre colonnes classiques, entre lesquelles
sont des niches contenant une statue de saint Michel, et une statue de saint Louis. Le tabernacle peut remonter au règne précédent : il est orné de colonnettes torses accouplées et trois statuettes occupent l’entrecolonnement : le Sauveur du monde, saint Pierre et saint Michel. Le dôme qui servait de couronnement a disparu.
L’autel de la chapelle montre, comme celui du choeur, les caractères de la fin du XVIIIe siècle. La frise de l’entablement porte un blason dont le champ est chargé de l’écusson du donateur, qui était un Bonenfant (Voir la page
621).
Au mur opposé est appendu un tableau contenant les Noms des Pèlerins de cette paroisse qui ont fait le voyage du Mont-St-Michel, 22 juillet année 1753; ce sont:
Me Nicolas Peulevé, vicaire de Livet.
MM. Desfontaines-Beloeil roy.
Jean Peulevé.
Mathieu Peulevé.
Pierre Lindel.
Jean de Montreuil.
François Fleuriot.
Pierre Pinel.
Pierre Jouanne.
Philippe Messan.
Nicolas Doublet.
Gabriel Perrine.
Jean Pigis.
François Doublet.
Au moment où les pèlerinages au Mont vont recommencer avec une nouvelle ardeur, dit M. Ch. Vasseur, il nous a semblé curieux de transcrire cette liste.
St-Michel-de-Livet a hérité d’une partie du mobilier de l’église de la Trinité-du-Mesnil-Oury. Ce sont quelques tableaux dont on n’a rien à dire et une Trinité en pierre du XVIe siècle, savoir : le Père-Éternel, assis sur un trône, soutenant des deux mains la croix sur laquelle le Fils est attaché, tandis que le Saint-Esprit sort de sa bouche, sous la forme d’une colombe planant dessus du Crucifié. Cette sculpture n’est pas sans mérite (Notes manuscrites Se M.ch. Vasseur).
St-Michel-de-Livet faisait partie du doyenné du Mesnil-Manger. Le patronage appartenait à l’abbé de St-Pierre-sur- Dive.
Au civil, la paroisse dépendait de l’élection de Falaise, sergenterie de St-Pierre-sur-Dive, et comptait 413 feux, soit 565 habitants. La population est réduite à 255.

Anciens fiefs.
— D’après les recherches de M. L. de Neuville, St-Michel-de-Livet renfermait plusieurs circonscriptions féodales. Le fief de Livet, dont te manoir était situé à l’extrémité nord de la paroisse, non loin de la rivière de Vie, était dans la mouvance du comté de Montgemmery; il appartenait, au XVIe siècle, à la famille des Le François, qui portaient pour armes: d’argent deux pafô de sable au chef de gueules. Vers 1520, Jean Le François, écuyer, était seigneur de St-Michel-de-Livet, d’Advenel, situé aux Quatre-Faverils, et de la Plesse. François Le François, son arrière-petit-fils, était encore seigneur de Livet en 1615; mais, peu après, ce fief était passé entre les mains de la famille Vaumesle. Jean de Vaumesle, trésorier de France à Alençon, était seigneur de Livet vers 1650. Ses descendants ont conservé cette terre et en ont porté le nom jusqu’à leur extinction, survenue il y a une trentaine d’années. Le manoir, encore subsistant, paraît dater du XVIIe siècle et n’offre pas d’intérêt.
A l’autre extrémité de la paroisse était situé le fief de Mezet qui, au XVIe siècle, était possédé par la famille de Neufville. Robert de Neufville, écuyer, mort en 1539, était qualifié seigneur de Belleau, Mesnil-Bacley, Mezet et Mesnil-Durand. Sa postérité conserva la terre de Meiet jusqu’en 1688, époque où elle fut vendue par Gabriel de Neufville, seigneur de Mezet et St-Martin, à Pierre Le Menant, sieur de GrandvaL De cette dernière famille Mezet a passé par succession ou donation aux familles Moulin, Deshayes, Gondeau et Le Myre de Villars. Mme Alexandre, née Le Myre de Villers, a vendu cette terre en 1859 à M. le vicomte Louis de Neuville, qui vient d’y faire construire un château en brique dans le style du XVIIe siècle. Il n’y subsistait, de temps immémorial, aucune trace d’ancien manoir.
Le fief de Carel, situé partie sur St-Michel-de-Livet, partie sur le Mesnil-Bacley, paraît être échu vers 1620 à Philippe de Neufville; l’un des fils de Gabriel de Neufville seigneur du Mesnil-Bacley. Anne de Neufville, fille aînée de Philippe. ayant épousé, en 1645, Georges de Bonenfant, lui apporta le fief de Carel et fut la souche d’une branche de là famille de Bonenfant qui a résidé pendant plus d’un siècle à St-Michel-de-Livet, où son écusson, de gueules à la fasce d’argent accompagnée de six roses d’or, décore les boiseries d’un autel latéral dans l’église de la paroisse. En 1789 M. Gossey, seigneur de Livarot, était devenu acquéreur du fief de Carel, comme de plusieurs autres terres. L’ancien manoir a été défiguré par des travaux récents; une partie à pourtant conservé son Caractère et peut dater du XVe siècle.
Quelques terres de St-Michel-de-Livet dépendaient autrefois de la seigneurie de Plainville, appartenant à la famille d’Assy. Plusieurs membres de la famille Duuot de Saint-Maclou ont résidé depuis deux siècles dans cette même paroisse, mais ils n’y possédaient ni fief ni manoir important.

Saint-Michel-de-Livet. – Deux noms de lieux sont à retenir : « Le Chemin des Casteaux » et « La Cour à Motte» (Cad., C, 177-195).

2  – Pièces Justificatives:

1650 – Saint Jean de Livet
ARCHIVES SHL 1F6 – 1650 : Quittance donnée à Lefebvre, fermier des herbages de ­Saint-Jean-de-Livet par Gautier de Coste, sieur de la Calprenède, ­époux de Madeleine de Lyée dame de Saint-Jean-de-Livet.

1695 – Saint-Michel-de-Livet
Reconnaissance au notariat d’Auquainville, par Henri de Bonanffans (Bonnenfant), écuyer, seigneur de Carrel, demeurant en son manoir, à Saint-Michel-de-­Livet, Jean Le Prévost, sieur de La Daugerie, et Marie de Bonnenfant, son épouse, demeurant à Fervaques, du traité de mariage desdits Le Prévost, fils de feu Jean et de Madeleine Dauge, et Marie, fille de feu Georges de Bonnenfant, écuyer, et d’Anne de Neufville, de Saint-Michel-de-Livet, en présence d’Eustache Le Mercier, curé de Saint-Michel-de-Livet, d’Anne Morin, épouse de Messire Costentin Allard, etc.
= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144

1770, mars-juin – La Chapelle-Haute-Grue
 » Le 14 mars 1770, la nomination à la cure de Saint-Pierre de la Chapelle-Haute-Grue appartenant au seigneur du lieu, noble dame Elisabeth Gautier, veuve de Messire Emmanuel Le Paulmier, sgr de la Livarderie, dame et patronne de la Chapelle-Haute-Grue, demeurant à Séez, paroisse Saint-Gervais, nomme à ladite cure vacante par la mort de Me Lean-Laurent Gautier, dernier titulaire, la personne de Me Louis-Achille Pigis-Prémont, prêtre, originaire de la paroisse de Saint-Michel-de-Livet, vicaire de Neuville-sur-Touques. Fait et passé à Séez, rue des Veuves(?), en la maison de la dame de la Livarderie.

31 mars 1770, collation de l’évêque
26 juin 1770, prise de possession  »
= Abbé PIEL.- Insinuations, t. V, pp. 27-28, XXXIII-84

3 – Archives ShL:

Charles Vasseur : doyenné de Mesnil-Mauger.
SAINT MICHEL DE LIVET (10)
Election de Falaise, sergenterie de St Pierre sur Dives
113 feux

Patronage:
XIVe, XVIe et XVIII : abbas de S. Petri super Dyvam

Curés:
le Prévost 1764
Le Noir 1774
Coeffin 1774/1787.

Insinuations:

Description de l’église du 10 août 1853
Description succincte de l’église du 16 septembre 1869 et dessin au crayon d’un blason

Description des cloches
L’an 1844 j’ai été bénite par Mr Mourier Stanislas, curé de St Michel de Livet et nommée modeste par Mr Peulevey … modeste, âgé de 64ans et Rosalie jus femme Vincent âgée de 33 ans, tous deux propriétaires, Mr Vincent louis fortuné, maire, Mr Tabari baptiste président, Mr Erni Pierre,  trésorier, Mr allaire louis, Peulevey, Mr Jouanne pierre, tous propriétaires audit lieu.
Collart et Robert fondeurs à Falaise.

L’an 1844 j’ai été bénite par Mr Mourier Stanislas, curé de St Michel de Livet et nommée Mélaine Elise par Mr Tabari Baptiste marc, propriétaire et percepteur âgé de 49 ans et Melle Mélanie Mourier, âgée de 45 ans, Mr Vincent louis fortuné propriétaire et maire, Mr Tabarie Baptiste président, Mr Ernie pierre Victor trésorier et propriétaire, Mr allaire, mr Peulevey et Mr Jouanne Pierre tous membres de la fabrique.
Collard et Robert fondeurs à falaise.

Waroquier :
Waumesle, maison noble de Normandie originaire de Liège, qui remonte à Jean de Waumesle ou Wamele, né à Liège en 1524, fut reçu docteur en droit en l’Université de Louvain, mourut en cette ville en 1590 et l’âge de 66 ans, et fut inhumé dans l’église collégiale, il épousa Henriette Hill veuve de Pierre Ruthger, docteur de ladite université dont il eut Jean de Waumele, écuyer, sieur de Livet, seigneur et patron de St Michel de Livet, diocèse de Lisieux, naquit à Louvain, passa au service d’Angleterre où il fut officier en la 2e compagnie du Régiment des Gardes à pied, il passa ensuite en France avec le secours que la reine Elisabeth envoya à Henri IV en 1590, y acquit la terre de St Michel, fut gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi ; il épousa le 9 janvier 1591 Marie Anne Geneviève de la Cigonne, fille de Robert, écuyer, seigneur de Bois de Mayenne et de noble Dame Marie Anne de Gores de Lamberville dont :
1 – Jean qui suit,
2 – Anne de Waumele de Livet, née à Vimoutiers le 7 juin 1594, mariée le 25 mai 1613 à Joachim de Malherbe, écuyer, seigneur du Buisson, fils de Jacques.
Jean de Waumele, écuyer, seigneur de Survie, chevalier seigneur  et patron de St Michel de Livet, servit utilement le roi dès 1621 et 1622 sous la cornette blanche, lors du passage du Comte de Mensfeld en Champagne en 1623, fut du ban et arrière ban les 5 août et 1er septembre 1639, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi et anobli par Lettres données à Paris en avril 1625, registrées en la Chambre des Comptes et Cour des Aides de Rouen les 31 juillet et 29 novembre suivant. Il épousa Françoise Thieulin de Paris laquelle fut marraine avec M. Deshayes de Marie Bonne de Waumele en 1634, il eut de son mariage :
1 – Jean qui suit,
2 – Guillaume, cornette de la compagnie du Maréchal de Mirepoix, mort sans alliance,
3 – René, sieur de Survie, gendarme de la compagnie de Monsieur Frère du Roi, marié à Marie Marescot, mort sans enfants,
4 – Françoise, mariée le 17 juillet 1620 à Pierre des Hayes, écuyer, sieur des Parcs, fils de Jean seigneur de la Bucellerie et de Jacqueline Jehan,
5 – Catherine, mariée le 13 juin 1630 à Philippe de Neuville, écuyer, sieur de Cares et du Mesnil Baquelay, avocat au grand conseil, fils de Gabriel et de Madeleine Piquot de Magny.
Jean de Waumele, chevalier seigneur et patron de St Michel de Livet servit à l’arrière ban en 1636 et capitaine de carabiniers, se retira du service le 29 juin 1667, fut pourvu de la charge de Lieutenant civil et criminel au baillage d’Alençon et mourut en 1674, il avait épousé par contrat du 11 juillet 1630 Bonne Bourgouin, morte en 1688 âgée de 80 ans, fille d Daniel, seigneur de la Grange Batelière et de Marie Vivien, d’où :
01 – Jean suit
02 – Guillaume qui suivra,
03 – Elisabeth mariée en 1675 à Robert Bonchamp, seigneur de Fierville,
04 – Catherine née le 24 septembre 1635, morte fille,
05 – Susanne née le 16 novembre 1636, mariée le 10décembre 1662 à Pierre Pigace, seigneur de Lambrière, fils d’Antoine seigneur de Raffeton et de Françoise Malherbe,
06 – Marguerite née le 14 avril 1638, bénédictine à Vimoutiers, morte le 20 avril 1707,
07 – Henri, sieur de Livet, né le 14 janvier 1639, mort garçon,
08 – Philippine, née le 3 mai 1646, morte fille,
09 – Pierre, sieur Dubourg, né en mars 1641, mort garçon,
10 – Michel, sieur de Survie, mort garçon,
11 – Madeleine née le 31 (?) novembre 1652, morte fille,
12 – François, chevalier de Livet, né le 16 avril 1645, tué en Hollande en 1672,
13 – Charles Yves qui suivra.

1 -Jean, sieur de Survie, seigneur et patron de St Michel de Livet, fut maintenu dans sa noblesse et en l’anoblissement de son père par arrêt du Conseil donné à St Germain le 1er février 1666, né le 9 avril 1631, mort le 5 avril 1674, trésorier de France à Alençon, avait épousé le 16 juillet 1661 Anne Morin d’où :

1a – Jean Baptiste Jacques qui suit,
2 – Bonne, née le 19 décembre 1662, morte sans enfant et une autre fille,

1a – Jean Baptiste Jacques, sieur de Livet, seigneur et patron de St Michel de Livet, épousa premièrement N. Dubois et en second Madeleine Geneviève Deauga d’où :

1a1  – Jean Baptiste Jacques
2 – 2 filles.

Jean Baptiste Jacques, seigneur et patron de St Michel, marié à Marguerite Catherine Jeanne de Guibert, d’où :
1 – Marie Alexandrine Rosalie, née le 23 octobre 1779,
2 – Louis Jean Baptiste né le 14 mai 1783,
3 – Jean Baptiste Jacques né le 23 octobre 1758.

02 – Guillaume, sieur de Beaupart, seigneur de la Fosse, né le 4 juillet 1632 épousa le 23 mars 1652 Elisabeth Fortin de Pracontat d’où :

02a – Jean Baptiste qui suit,
2 – Marie née en 1670, morte à 80 ans en 1750, épouse en 1695 de Louis Dufresne sieur de la Roque.
Jean Baptiste sieur de Survie né le 6 avril 1654 épousa le 5 octobre 1692 Marguerite de Huldebert de Lamiltière et de Blancbuisson d’où :

02a1 – Louis Guillaume qui suit,
2 – Jean Baptiste, sieur de Survie,
3 – Anne Marguerite, née en 1706,
4 – André,
5 – Constantin.

02a1 – Louis Guillaume, sieur de Beaupart, seigneur de Lafosse épousa Marie Thérèse Bichot, veuve de Jacques Pierre Alexandre de Huldebert, fils de Jacques sieur de Lamiltière (Lalmitière) et de Marie Charlotte de Tanqueray, mort sans enfants.

Charles Yves, sieur d’Esneval, seigneur de Lisores, Lamiltière né le 29 mars 1662, épousa :
1) le 10 février 1680 Marie Deshayes de Chiffretot, morte le 1er janvier 1682, fille de Pierre et Françoise de Waumele,
2) le 14 décembre 1695, Jeanne Gauthier, morte le 19 juin 1696, héritière de Maurice, seigneur de St Basile et Lisores et de Philippine Viel,
3) le 16 mai 1699 Marie Anne Catherine de Fresnel, fille de César, seigneur de la Pipardière et de Marie de Saffrey, mourut le 26 janvier 1705, laissant du 1er lit :
1 –  Marie, Bonne née à Tesson court le 1 mai 1683,
du 2° lit :
2 – Anne Elisabeth, née le 18 mars 1696+, religieuse, morte en 1752,
du 3° lit :
3 – César, Charles, Yves, sieur d’Esneval, seigneur de Lisores, La Fontaine, Paperotte, Neuville, le Champ Granes, né le 26 mai 1701, mort le 1 août 1767 sans enfants de Anne Madeleine de Grieu de Papperotte, sa femme en 1734 le 12 mars,
4 – Jean Charles Marc Antoine,
5 – Guillaume Alexandre, sieur d’Esneval né le 27 mai 1704, mort le 12 mai 1705.
Jean Charles Marc Antoine, seigneur de Lisores, Lamiltière, Couvey, la Blachère, né le 28 septembre 1702, épousa le 6 mai 1730 Jacqueline Marguerite de Malherbe morte le 24 octobre 1762 à 43 ans, héritière d’Isaac, sieur de Prédemonne et de Marguerite de Rouxelle de Gavanlière, d’où :
1 – Jean François qui suit,
2 – César François, chevalier d’Esneval.
Jean François, seigneur de Lisores né le 8 mars 1734, marié le 30 mars 1762 à Périne Charlotte Marguerite Morel d’Aché, fille de Pierre Hector Alexandre et de Périne de Moloré St Paul d’où :
Pierre né le 26 décembre 1768
Et Marie Périne Sophie née le 3 mars 1764.

15 septembre 1869
Vu deux manoirs en bois de la famille des Bonenfant, l’un du XVe siècle à date certaine, nommé Carrel, aux deux tiers modernisé, l’autre tiers semblable à la grande maison qui fait l’angle de la rue de la Paix et de la Grande Rue.
L’autre, bâti par un puîné de la même famille après partage, de la fin du XVe siècle, moins nerveux, plus plat, plus régulier, les sablières simplement biseautées pour être, peut être, ornées de peintures.

Recherche de 1666
Georges de Bonenfant, sieur du lieu ancien noble
Louis Dunot, issu de Thomas ennobli en 1622

4 – Notes sur LOUIS RIOULT de NEUVILLE:

Michel COTTIN
23 Juin 1991


La visite de la Société Historique dans le canton de Livarot fut l’occasion d’une visite au château de Saint-Michel-de-Livet, berceau familial de l’un de nos membres les plus prestigieux, Louis-Auguste-Alfred Rioult de Neuville. Collaborateur fidèle d’Arcisse de Caumont, avec l’abbé LOIR, l’abbé Niquet, Lecourt, Léonce de Glanville, Arthème Pannier, de Toulmon, Charles de Beaucourt et Charles Vasseur, il fut l’un des fondateurs de notre société le 15 juillet 1869.
Pour rappeler ses attaches augeronnes, il nous faudrait reproduire la notice qu’il consacra à sa famille. Nous nous limiterons à en reproduire quelques lignes.
Son père, Léon-Alfred Rioult, comte de Neuville naquit au château de Neuville, le 22 août 1802. Gentilhomme honoraire de la chambre du roi de 1826 à 1830 et membre de l’Assemblée législative du 28 mai 1849 au 2 décembre 1851, il avait été en même temps membre du Conseil général et maire de Livarot. Il avait épousé le 7 août 1824, Louise-Augustine de Villèle, fille aînée de Joseph de Villèle, président du Conseil des ministres sous les rois Louis XVIII et Charles X, chevalier du Saint-Esprit et de la Toison d’Or. Il mourut dans son château le 23 novembre 1894.

Louis-Auguste-Alfred Rioult de Neuville, vicomte puis, à partir de 1895, comte de Neuville, naquit à Paris le 2 mars 1832. Le 12 décembre 1854, il épousait à Toulouse, Mélanie-Marie-Caroline de Villèle, sa cousine germaine. Elle était née à Toulouse, le 12 janvier 1832; elle est morte au château de Livet, le 198 septembre 1890, laissant une mémoire chérie et vénérée de tous. Elle avait pour père Louis-Henri, comte de Villèle, et pour mère Louise-Marie-Renée de Fite-Pelleport, fille de Jean-Bernard-Tristan, comte de Fitte-Pellepore, et d’Henriette-Louise-Marie-­Gabrielle de Chalvet-Rochemonte lx.

Son œuvre historique est d’importance non pas par le volume des ouvrages imprimés, mais par leur qualité et la masse considérable des documents qu’il fut amené, avec son cousin De Lyée de Belleau, à réunir pour son ouvrage sur les Rioult. La modestie de l’ouvrage s’efface devant la somme des registres de tabellionnages dépouillés et il faut avoir consulté ses innombrables cahiers brochés, remplis de son écriture minuscule, pour saisir la somme que représente un tel travail [1] qui dépasse largement le cadre familial et le conduisit par exemple à transcrire le Cartulaire de Thomas Bazin.

Au sein de la Société historique, il apporta des vues nouvelles sur un grand nombre de points : c’est à lui que nous devons le rapprochement de la structure du Castelier de Saint-Désir de Lisieux avec celle d’un murus gallicus observé dans le Sud-ouest [2].
A partir d’un certain nombre de documents, Il a avancé l’hypothèse de l’existence d’une paroisse suburbaine à l’emplacement de l’actuelle Maison des Jeunes de Lisieux et précisé l’extension de la cité lexovienne à l’époque du Haut Empire [3].
Enfin, au cours des séances, il ne manquait pas d’apporter sa contribution en documents [4]  ou en ouvrages rares.
Sa vaste culture historique et son sens aigu de l’analyse lui permettaient de tirer parti des travaux de ses contemporains et c’est ainsi que partant de l’édition toute récente du Cartulaire de Saint-Père de Chartres par Guérard, il reconstitua d’une manière très précise les péripéties de l’installation dans la vallée de la Basse-Dives, des premières dynasties des pirates normands qui se perpétuèrent dans les Bastembourg ancêtres des Montfort et des Bertran [5]
Ses recherches dans les études notariales le conduisirent dans les archives du tabellionnage de Montpinçon où il eut le bonheur de découvrir un curieux poème d’un scribe du XVe siècle, Raoul Le Front, poème qu’il publia avec des notes précieuses sur l’état de la société de cette époque [6]
Sa curieuse étude sur l’occupation anglaise [7] complète parfaitement les travaux de Siméon Luce [8] et préfigure ceux de Paul LE CACHEUX [9], du marquis de FRONDEVILLE [10], de Roger VAULTIER [11]  ou de Roger JOUET.
Outre sa participation à la Statistique monumentale de Arcisse de CAUMONT auquel il fournit une bonne partie des matériaux historiques du canton de Livarot, il est également l’auteur de nombreuses notices de très grande qualité parues dans La Normandie Monumentale et Pittoresque [12]. A peu de détails près, ces notices n’ont jamais été dépassées dans leur précision et leur ampleur.
Enfin, bibliophile avisé, il fut l’un des piliers de la Société des Bibliophiles normands qui réédita tant de textes rares  et importants pour notre histoire.
C’est à lui, que nous devons l’édification de ce château après qu’il en eut acheté la terre en 1859, à Madame Alexandre, née Le Myre de Villers, pour y faire construire, vers 1867, nous dit de CAUMONT,  » un château de brique dans le style du XVIIe siècle  »
La construction, dans un très beau site surplombant la vallée de la Vie et le vallon du Mont-Audin, comprend un corps central et deux ailes formant saillie vers le coteau. L’inspiration du XVIIe siècle est bien dans l’esprit des constructions de l’époque du Second Empire, et correspond dans sa masse et ses détails, dont certains sont de belle qualité, aux œuvres de cette époque.

[1] Louis RIOULT de NEUVILLE.- Généalogie de la famille de Rioult avec les preuves à l’appui, Besançon, Joseph Jacques, 1911, in-8°, 90 p.
[2] Louis de NEUVILLE.-  » Extrait d’une lecture sur une étude sur le Camp du Castellier par Monsieur de Neuville, dans la séance du 8 avril 1879, sous la présidence de Monsieur de Clausade « , Bull. de la Soc. Arch. du Midi de la France, (1878-1879), pp. 14-17 ; Louis de NEUVILLE.- (Camp du Castellier) – S.H.Lx., p-v., I, f° 74 r°, 75 v°, 87 v°, 88, 90, 92.
[3] Fouille rue du Bouteiller, site de la ville gauloise à l’emplacement de l’actuelle – discussion entre M. l’abbé Loir et M. Louis de Neuville) – S.H.Lx., p-v., 4 juillet 1871.
[4] L. de NEUVILLE ; Plainte au gouverneur de Normandie par les habitants de Lisieux contre leur évêque – 12 août 1704, abbé LOIR (Copiée de HIPPEAU) pp. 56-57 ; pp. 1-14 table des noms d’hommes et de lieux des documents ci-dessus), BSHL, Nos 1-2, 1869
[5] Louis de NEUVILLE.- La bataille de Dive (888), Paris, 1902 (Extrait de la Revue des questions historiques – Juillet 1902, in-8°, 15 p.
[6] Louis RIOULT de NEUVILLE.-  » Raoul le Front, poète normand du règne de François Ier « , BSAN, t. XV ; et t. à p. : Caen Delesques, 1889, in-8°, 25 p.
[7] Louis RIOULT de NEUVILLE.-  » De la résistance à l’occupation anglaise dans le pays de Lisieux de 1424 à 1444 « , BSAN, t. XVI et t. à p. Caen, Delesques, 1893, in-4°, 48 p.
[8] Siméon LUCE.- La France pendant la guerre de Cent Ans, épisodes historiques et vie privée, Paris, 1890, 2 vol. in-12.
[9] Paul LE CACHEUX.- Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), 2 vol., Rouen et Paris, Lestringant et Picard, 1907-1908, In-8°, XX-407-436
[10] Henri de FRONDEVILLE.- La Vicomté d’Orbec pendant l’occupation anglaise (1417-1449) – Compte de Jean Le Muet, vicomte d’Orbec, pour la Saint-Michel 1444. Préface de M. le Chanoine Simon in Etudes lexoviennes, t. IV, 1936, Gr. in-8°, XIV-328 p., carte.
[11] Roger VAULTIER.- Le folklore pendant la guerre de Cent-Ans d’après les Lettres de Rémission du Trésor des Chartes, préface d’Albert Mirot, Paris, Guénégaud, 1965, 4 ff. n. pag. XXIII-243 p. 5 p. de table non pag.
[12] La Normandie Monumentale et Pittoresque. Edifices publics, Eglises, Châteaux, Manoirs, Etc., Héliogravures de P. Dujardin d’après les photographies de Paul Robert et de Henri Magron. Calvados – Texte par MM. Ch.-A. de Beaurepai­re, G. de Beaurepaire, Boscroger, Léon Braquehais, Charles Bréard, D.D. Abel Decauville-Lachénée, Paul de Farcy, Armand Gasté, André Gilbert, Ch. Hettier, l’abbé L. Huet, le Commandeur Henry Le Court, Charles Le Goffic, Paul de Longuemare, l’abbé Marie, Alfred Monod, Albert Pellerin, le Vte L. Rioult de Neuville, Elie de Soudierne, Emile Travers et G. Vanel. Le Havre, Le Male et Cie., réédit. Corlet., 2 vol. 250 x 350, 369-286 : Le Château d’Ouillye-du-Houlley, t. II, pp. 120-124 ; Le Château de Mesnil-Guillaume, t. II, pp. 125-127 ; Le Château de Livet, t. II, pp. 129-131 ; Le Château de la Houblonnière, t. II, pp. 131-134 ; Le Château de Mailloc, t. II, pp. 143-149 ; Le Moulin de Fauguernon, t. II, pp. 138-142 ; Le Château de Mervilly, t. II, pp. 142 ; Le Château de la Cauvinière, t. II, p. 152 ; Le Château de Fervaques, t. II, pp. 153-158 ; L’église de Vieux-Pont, t. II, pp. 169-171

SAINT MARTIN du MESNIL OURY



NOTES sur SAINT-MARTIN-du-MESNIL-OURY – 14633

Fusion de:
SAINT MARTIN DES NOYERS et de
La TRINITE DU MESNIL OURY
par décret du 19 décembre 1831.)
Ancien fichier SMARTMOU (4 pages) complété.

Le fief, les abbé et relligieux de Saint-Pierre-sur-Dive.

1 – Bibliographie.
2 – Eglise.
3 – Bibliographie.
4 – Archives ShL.

1- Bibliographie :

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados réédition Floch, tome 3, page 615, voir Saint Martin des Noyers)
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 1122.
GADRAT Jean-Michel : église de Saint Martin du Mesnil Oury BSHL n°32 1990-1991
L’Eglise de Sant Martin du Mesnil Oury. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°97, mars 2007
MANEUVRIER Jack : La cour de la Vallée. La cour aux Grives à Saint Martin du Mesnil-Oury. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 87, septembre 2004.
RICHER Serge : SAINT MARTIN DU MESNIL OURY Petits aperçus de l’histoire de la commune et des deux anciennes communes qui l’ont précédée ; 1 brochure 21×29, 7 134 pages. SHL NE62.
RICHER Serge : Saint Martin du Mesnil Oury, la commune et son histoire. BSHL n°56, juin 2004.
RICHER Serge : Saint Martin du Mesnil-Oury, Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 87, septembre 2004.
RICHER Serge : Saint Martin du Mesnil-Oury, Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 88, décembre 2004.
RICHER Serge : Quand le conseil municipal délibérait à la belle époque. Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°9, juin 2003 et Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°10, décembre 2003.
RICHER Serge : La cloche de Saint Martin et la famille Jourdain. Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°9, juin 2003
RICHER Serge : Histoire et actualité dans une commune du canton ; Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°10, décembre 2003.
RICHER Serge : Les amis du Mesnil-Oury ; Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°10, décembre 2003.
RICHER Serge : une histoire de fou(s) chez les Jourdain de Saint Martin.) Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°12, décembre 2004.
TRAMBLAIS Jean : François-Xavier de MAISTRE. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 87, septembre 2004.
TRAMBLAIS Jean Après l’exposition (1933-1944) (dont Résistance, F.-X de Maistre) Bulletin de la Société Historique de Livarot. N° 14 – 2e semestre 2005.

2 – Eglise:

L’église possède sans doute une structure en bois autoporteuse. Le chœur paraît plus ancien que la nef. Le pan de bois non apparent de la nef pourrait-être de la même époque que le portail, soit XVIe ou XVIIe siècle. Les poteaux que l’on voit dans la nef sont en relation avec une reprise contemporaine de l’époque de construction du clocher (XVIe siècle). Les deux poteaux qui soutiennent le clocher sont des bois de réemploi qui portent des queues d’aronde.

1 – 1 Porche:
Sur le portail occidental, joli porche en charpente avec poteau d’angle sculpté d’anges musiciens.

1 – 2 Autels:
En retour des deux autels secondaires, il reste des fenestrages ajourés. Ces boiseries proviennent ou subsistent d’une clôture qui devait se trouver entre chœur et nef. Le retour droit de l’autel côté épître provient également d’une boiserie gothique.

L’autel majeur est en bois. Le retable ressemble beaucoup à celui de NOROLLES ; le tabernacle, construit sur un plan hexagonal comporte trois niches abritant les statues de Sainte Barbe, Christ bénissant et Saint Pierre. L’ensemble date de la fin du XVIIe siècle. Le tombeau, de la première moitié du XVIIIe siècle, a pris la place d’un autel beaucoup lus ancien dont une partie en charpente subsiste.
Au centre du retable, peinture représentant Saint Martin, l’Annonciation et Saint Pierre.

1 – 3 Statues:
– Saint Martin, pierre – XVIe siècle
– Sainte Barbe, pierre –
– Vierge à l’Enfant – pierre – XVIe siècle

1 – 4 Mobilier:
L’église conserve un intéressant mobilier liturgique dont :
– un lutrin à vis
– un porte cierge, l’un et l’autre en bois.
– un bénitier, pierre, époque Louis XIV
– fonts baptismaux, pierre, époque Louis XIV

1 – 5 Livres Liturgiques:
Dans une commode de la sacristie, se trouvent quelques livres liturgiques :

Antiphonarius//Minus//Lexoviense//Illustrissimi et Reverendidissimi// in Christo Patris D.D. Henrici-Ignatii-de Brabncas, Episcopi et Comitis// Lexoviensis auctoritate, ac venerabilis ejusdem// ecclesiae Capituli consensu editum // Venit XX libris non compactum // [armes de Brancas], LEXOVIIS, excudebat Jacobus Aulney du Roncerey// Typographus Episcopatus//MDCCLIII.//Cum privilegio Regis, In-fol. 1 f. n. chiff. contenant le titre, « regumae quaedam e ceremoniali…, 152 et cxij p. Musique notée –
Deville 55 = Lx. Bib. mun. et église Saint-Jacques – Eglises de Courtonne-la-Meurdrac – Léaupartie – Rocques.

Missale / Lexoviense / Illustrissimi et Reverendissimi in Christo Patri / D.D. Henrici-Ignatici / de Brancas / Episcopi et Comitis Lexoviens / Auctoritate / ac Venerabilis ejusdem ecclesiae capituli consensu / editum venit XIV Libris non compactum / (armes de Mgr. de Brancas) Lexoviis excudebat Jacobus Aulney du Roncerey / episcopatus typographus / MDCCLII / Cum Privilegio Regis / in-f° de 3 f° n. chiff. + 584 et CXVI p.
Deville 47

1 – 6 Pèlerinage:
Il existe dans cette église, dans le chœur, du côté de l’Evangile, un groupe en bois sculpté représentant Saint Martin à cheval. Ce travail malhabile, mal proportionné, est de facture très populaire. D’après le vêtement du saint, le groupe peut remonter au XVIe siècle.

On y remarque de nombreuses marques de clous. Un ruban attaché sur la base, en avant des pattes avant du cheval. Une photo prise en 1959 montre qu’on y attache des vêtements. Dans la sacristie, sur la table, nombreux vêtements d’enfant, principalement en laine et blancs. Sur le poteau proche du groupe, se trouve une boite à demandes.

L’on voit sur le mur du fond du chœur, une fresque représentant Saint Martin en évêque (Cf. la statue de Saint Martin de Fresnay)

M.C. Visite de 1959

La cloche décrite par A. de CAUMONT a été remplacée en 1929. Elle porte l’inscription suivante :
REFONDUE EN 1929 – Mr GEORGES MOTTES MAIRE DE SAINT-MARTIN DU MESNIL OURY – L’ABBE FRENEE DESSERVANT – CORNILLE-HAVARD A VILLEDIEU // NOMMEE LOUISE MARIE PAR Me LE Bon EDGARD DE LOYNES DE FUMICHON ET MME DESIREE GARAULT.

ANNEXES
Cette commune est formée par la réunion des communes de Saint-Martin-des-Noyers et de la Trinité-du-Mesnil-Oury, réunies par ordonnance royale du 19 décembre 1831.

3 – Pièces Justificatives :

1604, 25 juin
Aveu par Charlotte des Ursins, de la baronnie de Ferrières…
 » Les héritiers ou représentantz le droict de la femme du sieur d’Enneval tiennent une portion de fief assis en la paroisse du Mesnil Rury (Mesnil-Oury), à cause de la quelle ilz me sont tenus faire foy et hommaige, reliefz, XIIIe, et aultres deubz et debvoirs sieuriaux quant ilz eschient et le cas s’offre, lesquelles foy et hommaiges le sieur de Cleres m’est tenu apporter; et s’y est subject envers moy icelluy fief en sa portion de l’ayde d’ost quant il plaist au roy nostre syre prendre ses services.
= Auguste LE PREVOST, Mémoires et notes, t. II, p. 83 sq.

1819 – archives SHL. 1F456 :
1819 ?
dossier Leroy-Beaulieu.
mémoire de dépenses
bail d’un herbage, St Martin des Noyers
bail ferme de Beaulieu : Ste Marguerite des Loges
reconnaissance de dette
factures et quittances
mémoire pour M. le curé de la chapelle.

L’église de Saint Martin du Mesnil Oury Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 98 Juin 2007.

4 – Archives ShL:

MESNIL OURY

Mesnillum Orrici
La Trinité du Mesnil Oury
Voir :
Ferrières

Election de Falaise, sergenterie de St Piere sur Dive
39 feux
Sous le vocable de la Sainte Trinité

Patronage:
XVIe et XVIIe : dominus loci

Curés:
du Pendant 1764/1774
Allaire 1762/1787

Insinuations
L’église dédiée à la Sainte Trinité, faisait partie du doyenné de Mesnil Mauger, archidiaconé d’Auge, le seigneur du lieu nommait à la cure d’un revenu de 600 livres (Archives du Calvados – Bénéfices)

Article du Moniteur du Calvados du 13 décembre 1862 concernant le vente d’un herbage nommé le Champ du Pont au Mesnil-Oury.

Recherche de 1666
Jean Torel, sieur de Bosquencey, condamné.

SAINT MARTIN DE LA LIEUE



NOTES sur:
A – SAINT MARTIN DE LA LIEUE.
B – SAINT HIPPOLYTE DU BOUT DES PRES.

A – SAINT MARTIN DE LA LIEUE.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Saint Martin de la Lieue :

Archives SHL, dossier « Lieux M à Z » :33 : manoir et carrière Saint Hippolyte (Société d’archéologie et d’histoire de la Manche – Mélanges multigraphiés, 11e série, 1982 et journal Le Lexovien de 1869.

Archives SHL : Achat du 11-02-2003
Lot n° 24 LISIEUX (Calvados). (1 DOCUMENT, n° 205), Cinq « cahiers de lectures » : audiences de contrats de ventes (terres et rentes) passés par Jacques Daufresne, notaire à Lisieux, à la sortie des grands-messes paroissiales de Saint-Désir de Lisieux, Saint-Jacques, Saint-Germain, Beuvillers, Saint-Martin-de-la-Lieue, Les Vaux, Ouilly-le-Vicomte, Rocques. (1783-1790).
Titre clérical aux Vaux (25 février 1787).

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, pages 509 et 512.

CAVANNA Émile : Spatialisation de la petite élite rurale dans la vallée de la Touques – Xve-XIXe siècles. Mémoire de maîtrise d’Archéologie médiévale. Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – Juin 2005. Archives SHL. BSHL n°59, décembre 2006. p 45.
Absent des documents imprimés des XV-XVIe s., il est daté dans la bibliographie de la fin du XVIe s. Le manoir présente par ailleurs un cadran solaire qui porte la date de 1643.

CHAPPET Alain : Avec ceux de Lisieux et alentours dans les Armées de premier Empire ; BSHL N°55, Décembre 2003 (Gilles-François Guéret) (J.-P.-N. Porte)
Manoir des Sables, PGMPA, pp. 102-103; pavillon carré de pierre avec couronnement de pan de bois, épis de faîtage (?), escalier extérieur

Eglise de St MARTIN DE LA LIEUE :
ARCHITECTURE NORMANDE AU MOYEN-AGE. COLLOQUE DE CERISY LA SALLE 1994 –
2 volumes 24×32 – Ed Corlet 1997 – Vol 2 p 18…

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page, 1080.

Augustin de Laporte : découverte de pièces anciennes à St Martin de la Lieue. (SHL NE000)

Manoir du Mont-au-François, PGMPA, pp. 106-107; traverse d’allège et croix de Saint-André pattées, feuilles de fougères, chronogrammes 1742 sur tuileaux et 1749 sur pan de bois

PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.

RUPRICH-ROBERT V., L’architecture normande aux XI° et XII° siècles en Normandie et en Angleterre, Paris, Lib. des imprimeries réunies, 1884-1889; Réimpression par Gregg international Publisher LTD, 1 Westmead Farnborough, Hants, G-B., 2 vol., in fol. 340 et 176 pl. 36 £
(Beaumais; Ecajeul: p. 72; Friardel p. 59 abside semi-circulaire; Jort, Ouilly-le-Vicomte, p. 72; Saint-André-d’Hébertot, p. 99; Saint-Jean-de-Livet: p. 105, 112 – ouvertures triangulaires; Saint-Martin-de-la-Lieue: p. 105, 112, ouvertures triangulaires; Vieux-Pont: p. 72, 89, 100.

DETERVILLE Philippe, « Lisieux – Rocade ou Patrimoine ? », PAR, 40 – N° 8, Août 1990, pp. 7-16
Lisieux: Manoir des Pavements – Le Lieu-Binet – Saint-Martin-de-la-Lieue: Saint-Hippolyte-du-Bout-des-Près – Saint-Désir-de-Lisieux: La Ferme de la Loie

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. pages 162, 170.

2 – Pièces Justificatives:

St MARTIN DE LA LIEUE.
Curé. — K.-P. Crètey
Clerc. — P.-F. Daubichon

c. 1370
Sergenterie de Mouard (Moyaux ?)
Fierville, Le Fauq, Saint-Jean-de-Lyvet (Saint-Jean-de-Livet), Brévedent, Esparfontaines (Eparfontaines), Saint Ligier d’Ouillie (Saint-Léger-d’Ouilly), Fierfol (Firfol), Fumichon, Hermival, Saint Martin d’Ouillie, Asnières, Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, Saint Pierre, Saint Hippolyte de Canteloup, Saint Léger de Glatigny, Fontenelles, Fauguernon, Nouerolles (Norolles), Saint-Philbert-des-Champs, Escorcheville, Sainte-Croix de Cormeilles, Saint-Seveistre de Cormeilles, Mouard (Moyaux), Le Pin, L’Ostellerie (L’Hôtellerie), Saint-Martin-de-la-Lieue
= BN Fr. 26.010, N° 1087
+ IND. AD 76 16 F 7. Fonds de FRONDEVILLE.

1463 Recherche de Montfaut
p. 22
LISIEUX. NOBLES
35. Cardin d’Auge, Saint-Martin-de-la-Lieue
= P.A.M. LABBEY de LA ROQUE.- Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.

1534, mercredi 6 mai – Prêtreville
Noble homme Henri Filleul, seigneur de Saint-Martin-de-la-Lieue et Christophe Filleul, son frère, vendent à noble, vénérable et discrète personne Me Pierre de Haultemer, prêtre, curé de Prêtreville et du Fournet, demeurant à Lisieux, cinquante livres tournois de rente à prendre tous les ans, en deux termes sur leurs biens, à la Toussaint et à la Saint-Jean, moyennant, cinq cents livres touernois.
= Tabell. Lisieux. Analyse Et. Deville.

1540 RECHERCHE DES NOBLES DE L’ELECTION de LISIEIUX
Faite en 1540…
Saint-Martin-de-la-Lieue
85.- Henri Filleul, Sr du lieu, a produit un anoblissement à lui donné en mars 1522, moyennant 400 livres par lui payées joute la quittance, dont du tout copie est demeurée au greffe. V. le n° 129.
= LABBEY de LA ROQUE.- Recherche faite en 1540, par les Elus de Lisieux des nobles de leur Election, Caen, Poisson, 1827, In-8°, 170 p.

1556, 18 novembre – Prêtreville
Contrat de mariage de noble homme Hector de Querville, fils de deffunt Jehan de Querville, en son vivant écuyer, seigneur dud. lieu, et de Magdelaine Labbé, fille de feu noble homme Robert Labbé, en son vivant seigneur de Saint-Germain-de-Livet et de Saint-Martin-de-la-Lieue, d’une part et damoiselle Avoye Le Roy fille aînée de noble homme Robert Le Roy, seigneur du Boys, Heudreville et de Beaufay et de damoiselle Barbe Moignet.
= Arch. SHL. 9F Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. 2 ff. papier.

156925 juin 1569
archives SHL : 1F77 – 25 juin 1569 :
Aveu rendu à noble homme Guy d’Arces, Seigneur de Saint-Jean-de-Livet, Héricourt et Saint-Martin-de-la-Lieue par Guillemin Guillaume etc, pour une pièce de terre nommée la Cour Saint-Jean, à Saint-Jean-de-Livet.
= Document confié par M. Réautey, 9 nov. 1869. Copié par F.Rault.

1597, 6 juillet – Prêtreville
Jacques de La Reue, sieur de Saint-Martin, vend à Jehan de Querville, demeurant à Prêtreville, une condition de trois ans sur une vente.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier famille De La Reue. Papier 2 ff.

1625 – Survie
Titres justificatifs du droit qu’ont les décimateurs de Survie de percevoir la dîme pour les terres converties de labour en herbe – Accord entre François Dellyer (de Lyée), chevalier, seigneur de Tonnencourt-le-Couldrey et Heurtevent, Saint-Jean-de-Livet et Saint-Martin-de-la-Lieue, et François Hardy, prêtre, curé de Tortisambert, doyen de Mesnil-Mauger, au sujet de trois pièces de terre ci-devant en labour et depuis converties en herbage
AD. 61 – H. 1756 –

1764. juin Archives SHL : 1F589 :
7 juin 1764 : Nicolas Leroux demeurant à Glos donne à ferme à Jean Bellière tuilier (St Martin de la lieue) une tuilerie sise à Glos.

Autres archives SHL : Imprimés :
III J 16 : Consultations de M. Barbel de St Martin de la Lieue contre M. Dupin,
Réplique pour M. Dupin contre MM Barbel père et fils.
Précis pour M. Dupin contre MM Barbel père et fils. (M. Dupin a perdu un œil suite à un coup de feu reçu à la chasse)

Jour 20 : « Le Normand »
N° 48 du 27-11-1835 : affaire Fieschi, suppression des ‘’pentoirs’’ à Lisieux, départ de M. Pichon, maire de Glos, Cour d’assises (Montviette, Courtonne la Ville, St Martin de la Lieue, Lisieux…)

Archives SHL, dossier « Lieux M à Z » :33 :manoir et carrière Saint Hippolyte (Société d’archéologie et d’histoire de la Manche – Mélanges multigraphiés ,11e série, 1982 et journal Le Lexovien de 1869.

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, page 312.

DETERVILLE Philippe, Petits et Grands Manoirs du Pays d’Auge, pp. 108-111.

+ abbé Blanchard, Petite église, opposée au Concordat Pont-Mauvoisin, Tournebu, Pillois,
= Bibl. SHL. Lisieux. N° 243

VASSEUR Charles : Le Manoir Saint Hippolyte ou Manoir du Pont-Mauvoisin -BSHL n°39 Sept 1997.

1321
BUON CXXIII1321, 17 juillet
L’évêque, pour mettre fin aux litiges, acquiert toutes les rentes qu’avait en commun le chapitre dans la ville et la banlieue de Lisieux. En échange, il leur assigne 165 livres 26 deniers tous les ans à prendre sur la prévôté de Lisieux.
Voir « Xe au Xve siècles.doc »
= Cartulaire de Thomas Basin, ff. 16-20; AD. 14, G. 312 (copie XVIIIeme siècle d’un exemplaire conservé à l’abbaye de Saint-Désir); AD. 14, G 303 (vidimus de 1447 de la confirmation faite par Charles IV en août 1322)

1340
BUON CXXXIV1340, 5 juillet
Traduction et résumé d’un texte pris sur une transcription moderne. L’évêque Guillaume cède au chapitre des propriétés aux Vaux, à Saint-Hyppolite et à Ouilly, promises par Guy de Harcourt, son prédécesseur pour son obit.
Voir « Xe au Xve siècles.doc »
= AD 14. Chapitre, G 305

1452, 29 octobre – Lisieux
 » Cy ensuivent les fieux, baronnies, haultes justices que l’évêque de Lisieux tient du Roi notre sire et les arrières fieux qui dudit évêque sont tenus (Cart. lexov., f° 12, verso) :
 » Jehan Bonnenffant (Bonnenfant), escuier, tient à cause de sa femme, fille de Pierre Bazire en ladite haulte justice, un demi fieu de chevallier nommé le Pont-Mauvoisin assis en la paroisse de Saint-Yppolite (Saint-Hyppolite) en environs, et le soulloit tenir feu Symon Bazire.
= Cartulaire lexovien f° 12, v°, publié par Henri de FORMEVILLE, dans Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux, I, ccccliij.p. cccclv

1584, 14 juillet – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Olivier Carrey et Jehan Debray, tabellions à Lisieux, Jacques Halleboult, fils de Pierre, de Courtonne, vend à Gabriel du Houlley, bourgeois de Lisieux, une partie d’une pièce de terre nommée « Le Jardin de la Fontaine », en lad. paroisse de Courtonne. Témoins: Pierre Surlemont, de Saint Ypolitte-du-Bout-des-Près, Jehan Vaddel de Courtonne.
= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1559, mercredi 20 septembre – Lisieux
Noble et discrète personne Me Jean De Nocy, chantre et chanoine de Lisieux, désirant l’augmentation du bien et revenu de lad. chantrerie, baille et fieffe à rente à Me Pierre Le Petit, avocat en cour laie, plusieurs pièces de terre en un tenant nommé les Vallotz assis en la paroisse de Saint Hippolyte du Bout des Preys, jouxte d’un côté le rue Aubert tendant à la rivière de Touques, d’autre côté, François Hellouin, d’un bout,le chemin des Bruères tendant à Lisieux et d’autre bout Pierre Gontier à cause de sa femme. Ce bail est fait par quatre livres tournois de rente à payer par an à lad. chantrerie.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville

1639, dimanche 13 février – Lisieux
Le dimanche 13 février 1639 honnête homme Me Robert Herier fils Adrien de la parr. de saint Jacques de Lisieux et honnête fille mary Chardey fille de Me Nicolas de la parr. de saint Germain de Lisieux ont contracté mariage en la présence de moy.. herier prestre et cure d’Escorcheville noble homme Me Robert de la porte prêtre Archidiacre et chanoine en l’église cathédrale de Saint Pierre dudit Lisieux Me Olivier Le Doulx prêtre et cure de St Ypolitte …
AM Lisieux, GG 9éèn – Paroisse Saint-Germain – Mariages 1627-1667, Registre 5, p. 48 (de Paysant)

1736 – Archives SHL. 1F404 :
19 septembre 1736 : contrat de mariage de Pierre Bonhomme de St Désir et Anne Guéroult paroisse St Hippolyte.

1787, 27 juin – Lisieux
Mémoire pour les communs et habitants de Lisieux, des paroisses Saint-Jacques, Ouilly-le-Vicomte, Roques, Les Vaux, St.-Hyppolite, opposants à l’enregistrement de l’arrêt du Conseil et des lettres des 9 janvier et 27 juin 1787, contre J.-F. Kalendrun et les sieurs Maire et échevins de Lisieux.
(Il s’agit d’un arrêté défendant d’établir aucun magasin de marchandises soumises au droit d’octroi, à moins d’une lieue de la ville, de changer les droits d’entrée en droits de vente).
= Arch. SHL. Imprimés, N° 8. (?)

Archives SHL : Imprimés :
I R 16 : Questionnaire sur l’état des cures à portion congrue
Réponse de la paroisse de Saint Hippolyte.
Archives SHL : Achat du 11-02-2003. Lot n° 14 n° 200
11) Fondation de procession à Saint-Germain de Lisieux, le jour de la fête Saint-Ypollite par Me Marin Le Roulx, prêtre, bourgeois, demeurant à Saint-Germain de Lisieux, natif de Saint-Germain, curé de « Sainct Ypollite du Boult des Prays », octobre 1577 ;

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

St-Martin-de-la-Lieue, S. Martinus de Leuca.

L’église St-Marlin-de-la-Lieue, sur le bord de la route de Fervaques, appartient au style roman ; le choeur, assez court, est en retrait sur la nef. Elle a conservé son petit appareil régulier, remplacé dans quelques parties par des pierres disposées en arêtes ; il reste encore plusieurs fenêtres primitives dans les murs de la nef.
Le choeur est voûté en wagon, sans nervures; mais le badigeon ne permet guère de se prononcer absolument sur l’âge de cette voûte, qui doit néanmoins être ancienne.
Ce choeur est fort bas et très petit. L’église, elle même, de petite dimension et presque sans moulures, parait appartenir à peu près à la même époque que celle d’Ouillie-le-Vicomte, que nous décrivions précédemment. La brique n’a pas été employée dans les appareils à l’église de St-Martin, comme à l’église d’Ouillie; mais les deux églises peuvent être contemporaines.
La façade occidentale a été relevée au XVe siècle. Sur le tympan de la porte on distingue deux écussons, probablement ceux des seigneurs qui l’ont fait construire.
Le clocher, carré, en charpente, est établi sur le choeur.
On voit, à la partie supérieure du gable de l’église St-Martin, des ouvertures triangulaires formées de deux pierres inclinées l’une vers l’autre. Un petit nombre d’églises anciennes offrent de pareilles ouvertures, et cette disposition se voit dans l’église de Savenières-sur-Loire. M. le comte de Soultrait l’a, de son côté, signalée dans les églises les plus anciennes du Nivernais.
Le seigneur temporel nommait à la cure de St-Martin; mais, au XVIIIe siècle, ce patronage était passé au Roi, d’après le pouillé du diocèse.

3 – Archives ShL:

Archives NEDELEC Communes

Carnets de Charles VASSEUR : Banlieue de Lisieux.

VI – SAINT MARTIN DE LA LIEUE
(Saint Martinus de Leuca – Saint Martin du Val)

4 dessins de l’église
1 plan
détail d’une applique, d’une fenêtre
croquis broderie d’un chaperon de Charité

– Curés:
Pierre Toustain 1751/1764
Crétey 1767/1787

– Insinuations:

– Lettre d’un oncle à son neveu… illisible!

– Document inédit concernant les triangles dans le pignon des églises romanes

– Trois descriptions de l’église

– Description des 2 cloches
La première de 1806, bénie par Médéric Foubert Despalliers assisté de Monsieur le Curé de Grisy François Nicolas Lecesne, et de Monsieur François Labbey, curé de Venoix, est nommée Marie Félix Antoinette Jeanne par Monsieur Felix Victor Constantin Daisy et Dame Marie Antoinette Jeanne de Neuville,épouse Etienne François Louis Bessin
Faite par Lavillette de Lisieux

Le deuxième de 1819 bénie par Thomas de la Fosse curé de la paroisse

– Aveu rendu à Noble Homme Guy Darces, seigneur de Saint Jean de Livet et de St Martin de la Lieue par Guillemin Guillaume, Guillé Godart, Olivier Berthault, Colin Godart, Pierre Mares à cause de sa femme fille et héritière et Hector Godart pour une pièce de terre d’un acre nommée la Cour St Jehan, dépendant la sieurie de St Jehan de Lyvet aux conditions ordinaires.

– Devant Olivier et François Poullain, tabellions à Lisieux
Adrien Dénuga, escuyer, sieur de Montaufrançois et de Saint Martin de la Lieue, quitte et décharge Honneste Homme François Regnault, marchand bourgeois de Lisieux, de toutes les rentes, services, subjestions et faisances sieuriales que devaient 6 pièces de terre qu’il possède à St Martin de la Lisieux – Lecturé par le Curé le 27 avril 1649.

– La plus ancienne famille en possession de St Martin de la Lieue est la famille d’Auge.
En 1463, Montfaut trouva à St Martin, Cardin d’Auge.Richard d’Auge figure dans un conseil de famille qui ménagea une transaction en 1459 entre Jean de Boileau et Jean Murdrac relativement à la terre de Reux près Pont l’Evêque.
En 1540 Henri Filleul était seigneur de St Martin, il fut anobli en 1522.
Vers la fin du 16e siècle, on trouve Jehan de Bonnechose comme seigneur de St Martin, qui décède le 11 octobre 1566. Ses 6 enfants font partage de ses biens et de ceux de Madeleine Coulombes, leur mère, on ne voit pas qui hérita de la terre de St Martin..
On trouve dans des actes du 17eS. quelques membres de la famille de la Reue, qualifiés de seigneurs de St Martin de la Lieue, cela pourrait être une erreur, une confusion avec St Martin du Manoir, seigneurie, qui était depuis le fin du 15eS. dans cette famille.

Manoir ou Pavillon d’Argences ou Manoir de Saint-Martin.
Il est probable que ce petit domaine ait jamais été un fief ; il ne date que du siècle dernier et tire son nom d’une dame d’Argences qui l’avait fait bâtir. Cette dame figure deux fois dans les registres du bailliage d’Auge.
Noble Dame Charlotte Couture, veuve et héritière de Messire Jean Baptiste Lambert, écuyer, seigneur d’Argences dans son vivant, demeurant en son château, paroisse de St Martin de la Lieux (11 avril 1760) Cette dame était fille et héritière de Michel Couture, marchand. (27 avril 1777) Elle n’eut pas d’enfant.

THESE Emilie CAVANNA :

Recherche de Montfaut, 1465 (P-E-M Labbey de la Roque, 1818)
Cardin d’Auge à St-Martin-de-la-Lieue, certifié noble (sans précision du fief)

Recherche Lisieux, 1540 (P-E-M Labbey de la Roque, 1827
Henri Filleul : « seigneur du lieu (St-Martin-de-la-Lieue, sans précision du fief), a produit un anoblissement à lui donné en mars 1522, moyennant 400 livres par lui payées joûxte la quittance  »

Synthèse des données disponibles (cf. Fiche-Inventaire):
Nous ne disposons de pas plus d’information et celles-ci sont peu précises, si ce n’est que le fief (dit « d’Auge ») est à la fin du XVIe s. dans la famille Bonnechose (cf. manoir de Caudemone et de la Boulaye) et peut-être avant dans celle des Querville (cf. Rôle des taxes et manoir de Querville.

– Nombreuses pièces à reprendre au chapitre des litres funèbres.

B – SAINT HIPPOLYTE DU BOUT DES PRES.
St-Hippolyte subsista avec le titre de commune jusqu’en 1834

(Saint-Hippolyte-du-Bout-des-Près), Manoir de Pont-Mauvoisin, PGMPA, pp. 108-111; tourelle arrière, pierre et brique en arases, fenêtres de pierre moulurées, lucarnes à pignon (modernes), cheminées à colonnes engagées, colombier octogonal

14625.2 Saint-Hippolyte-du-Bout-des-Prés
Archives SHL NE000 2e carton : Extrait du registre des collectivités (St Hippolyte du Bout des Prés)

NEDELEC Yves, Le Manoir de saint-Hippolyte-du-Bout-des-Prés dans Société archéologique de la Manche. Mélanges, XIe série, 1962, pp. 27, ill. (est à SHL)

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes de M. Charles Vasseur.

St-Hippolyte-du-Bout-des-Prés, Sanctus Ypolithus, St-Ypolile du boult des Preys.

Cette paroisse, comprise dans la banlieue de Lisieux au spirituel et au civil, avait un territoire très restreint; sa population se composait de 18 feux, environ 90 habitants.
L’église correspondait, par ses petites dimensions, à ces besoins modérés. Elle se composait seulement d’un choeur et d’une nef. Le choeur était en retraite sur la nef. Le clocher s’élevait à l’extrémité orientale de la nef, près de l’arc triomphal. Cette disposition, fondée sur les lois liturgiques, que l’on tend à supprimer de nos jours partout où on la rencontre, indique généralement une haute antiquité.
L’intérieur, malgré son état de délabrement, avait conservé un certain prestige, grâce à ses voûtes de merrain peintes en azur avec des étoiles Manches, et aux grands écussons d’argent à la bande d’azur, qui tranchaient sur les murs au milieu de la ligne noire de la litre funèbre.
Malgré son peu d’importance, St-Hippolyte subsista avec le titre de commune jusqu’en 1834. Alors une ordonnance royale l’annexa à St-Martin-de-la-Lieue. Ce fut le signal de la destruction de l’église, dont le petit clocher d’ardoise animait le paysage, et se découpait sur le coteau qui borde la rive gauche de la Touque.
Le mobilier fut partagé comme une dépouille opime.
Beuvilliers recueillit les fonts baptismaux : ils dataient seulement du dernier siècle. La chaire se trouve à l’église de Lessard, et la clochette surmontait encore, il n’y a pas longtemps, le comble du presbytère de St-Martin-de-la-Lieue.
Le patronage appartenait à l’évêque de Lisieux. Le dernier curé fut l’abbé Pierre-Louis Blanchard, qui émigra pendant la Révolution en Angleterre, où il écrivit son Histoire du pontifical de Pie VI (Londres, 1800). Ce livre est curieux et véridique.
L’abbé Blanchard fut l’auteur du schisme que l’on a appelé la Petite-Église.

Manoir.
Le manoir de St-Hippolyte, ou mieux de Pont-Mauvoisin, dont voici une vue, est assis sur la rive gauche de la Touque, à l’orient, et à peu de distance de l’enclos où s’élevait l’église. Il appartient à une classe de constructions féodales plus particulière aux environs de Lisieux qu’aux autres parties de la Normandie. C’est un groupe de bâtiments d’exploitation disséminés dans une vaste enceinte dessinée par des fossés et par la rivière, au milieu desquels s’élève, sur une terrasse, la demeure du maître.
Une tête de pont à tourelles défendait autrefois l’entrée sur la rivière.
Les bâtiments d’exploitation, la plupart en bois, sont sans valeur architecturale, à l’exception du colombier.
Ce colombier est placé à l’angle sud-est de l’enceinte. Il est de petite dimension, de forme hexagonale et construit en bois. Les entre colombages sont remplis par des briques inclinées.
Sur chacun des colombages est sculpté un fort joli potelet, en forme de contrefort, terminé par un petit pinacle garni de feuilles frisées. La baie de la porte, carrée, entourée d’une torsade, est surmontée d’une accolade que terminait un large panache de feuillage. Cette accolade s appuie sur deux contreforts accompagnant la porte, se terminant, comme les potelets des colombages, par des pinacles avec feuillages frisés, Sur chacun, comme au centre de l’accolade, était posé un écusson bûché au vif par la doloire républicaine. On voit par cette description que ce colombier date du XVIe siècle.
Le corps de logis principal est construit en pierre de taille, avec des chaînes de briques horizontales régulièrement espacées. Il date de la fin du XVe siècle ou du commencement du XVIe. En plan, c’est un carré long flanqué par derrière, au centre, d’une tourelle carrée qui renferme l’escalier, et près de chaque angle, d’une autre petite tourelle carrée.
La tourelle centrale, couverte d’un toit en ardoise, se termine, au niveau de la corniche du corps principal, par un hourd de bois qui donne du mouvement à l’ensemble.
Cette partie du bâtiment, qui donnait sur le fossé, est très peu ajourée. Les principales fenêtres sont protégées par de fortes grilles annelées.
La façade qui regarde la vallée est éclairée, au premier étage, par cinq fenêtres carrées, entourées de moulures prismatiques et divisées autrefois par une croisée de pierre, également moulurée. Les deux baies des extrémités sont beaucoup plus étroites et grillées.
Les ouvertures sont identiques au rez-de-chaussée, sauf que la fenêtre du centre est remplacée par une porte en accolade, sans aucune sculpture, entourée seulement d’un gros tore. II est probable que, primitivement, deux lucarnes de pierre plus ou moins sculptées coupaient le comble de cette façade ; il est permis de tirer cette conclusion de l’arrangement des deux fenêtres intermédiaires. Aujourd’hui, deux grandes lucarnes de bois mouvementent le toit. Elles sont contemporaines du colombier, par conséquent un peu postérieures au reste de la construction. Des potelets sculptés décorent les colombages, et aux poteaux corniers sont des blasons, au nombre de six, dont deux seulement portent encore la bande des Tournebu. Les salamandres qui décorent les poinçons fixent pour date de ce remaniement le règne de François Ier.
L’intérieur a été successivement modifié et mis en rapport avec le goût de chaque siècle. Une porte à panneaux plissés, une vaste cheminée dont la hotte repose sur des colonnes à chapiteaux gothiques, quelques pavés émaillés, sont les seuls vestiges de l’époque primitive.
La terre de St-Hippolyte appartient à Mme la comtesse de Foucault, chanoinesse de SI,-Anne de Munich, et à Mlle de Foucault, sa soeur. Ces dames la tiennent, par héritage, de la famille de Tournebu, qui s’est éteinte en 1810 dans la personne de noble dame Mme Marie-Pierre de Tournebu, baronne de Tournebu, dame de Moulines, Fontaine-Halbout, Caumont, St-Germain-de-Livet, le Mesnil-Eudes, St-Hippolyte et autres lieux, veuve, en premières noces, de messire Pierre François-Jean-Baptisle de Bernières, chevalier de l’ordre royal et militaire de St-Louis, seigneur et patron de Mondrainville, Gavrus, Tourville, Baron, Tournauville, etc., et, en secondes noces, de M. Louis-François-Pierre Louvel de Janville, président à la Chambre des comptes, aides et finances de Normandie.
Afin de ne pas nous répéter, nous renvoyons tout ce qui concerne la famille de Tournebu à l’article de ST-GERMAIN DE- LIVET. C’est là qu’étaient le centre de leurs possessions et leur résidence habituelle : il semble logique d’y concentrer les notes qui les concernent.
Le Pont-Mauvoisin est entré dans la famille de Tournebu dans la première moitié du XVI, siècle, par suite du mariage de Jacques de Tournebu avec Geneviève Pillois de Montigny, fille et héritière de Pillois de Montigny, sieur de la Prevosterie et du Pont-Mauvoisin. J’ignore depuis combien de temps et comment celui-ci en avait la possession.

– Curés:
Nicolas le Bugle
Jacques Bense 1574
Jacques Soyer 1687
Bouques 1764
De Toy 1772/1787
Pierre Louis Blanchard 179O (émigré en Angleterre)

SAINT HIPPOLYTE DU BOUT DES PRES
Curés. — F. Bauquet – N. Detoy – P.-L Blanchard.
Patron. L’évêque de Lx – M. Despaux, vic. Gl. – Mgr. de La Ferronnays.

– Insinuations
– Croquis du manoir et détail
Dessin d’un pavé du Pré d’Auge

– Description d’une église qui a été démolie entre 1831 et 1833

– Beuvillers a recueilli les Fonts Baptismaux, la chaire se trouve en l’église de Lessart et la clochette sur le toit du presbytère de St Martin de la Lieue

– Description du Manoir.

– La terre de St Hippolyte faisant partie des immenses domaines des Tournebu.

– Le Pont-Mauvoisin est entré dans la famille de Tournebu par le mariage de Jacques de Tournebu avec Geneviève de Pillois de Montigny suivant contrat du 14 mai 1533. De ce mariage sortit un fils Jean de Tournebu qui épousa Marie Croismare. Leur fils Robert de Tournebu, bailli de Lisieux ; il épouse Madeleine de Seguise en 1586, et ont 6 enfants :
– 1) Anne de Tournebu, seigneur de Livet
– 2) Antoine, seigneur de Bouges
– 3) Madeleine, mariée au seigneur de Serquigny
– 4) Catherine, mariée au seigneur de la Pipardière
– 5) Charlotte, mariée au seigneur de Morainville
– 6) Geneviève, épouse de Jacques de Saint Laurent.

C’est Antoine qui eut en partage le Pont-Mauvoisin. il se maria deux fois ; premièrement à Jeanne de Coutallevel de Pezey, et deuxièmement à Jacqueline Gruel de la Frette.
Sa première femme lui donna trois fils : François, Pierre et Jacques. De la seconde il eut un quatrième fils Tanneguy
C’est François qui a hérité de Pont Mauvoisin. Décédé en 1779 et il donne la garde de ses enfants à Noble Dame Marie de Guitton, sa veuve.

Messire Pierre François Jean Baptiste de Bernières, chevalier de l’Ordre Royal et Militaire de St Louis, seigneur et patron de Mondrainville, Gavrus, Tourville, Baron, Tournanville, Deux Jumeaux, Longueville, Fierville-la-Campagne, Camilly le Fresne, Camet, Bredy, baron de Tournebu, Moulines, Fontaine Halbout, Caumont, Livet, Mesnil-Eudes, St Hippolyte et autres lieux.(Mémoires des Antiquaires de Normandie p.173 en 1863)

– Il y a des pièces à reprendre au chapitre des Litres funèbres.

THESE Emilie CAVANNA : Spatialisation des élites rurales médiévales et modernes
dans le Bassin parisien. Pour une approche archéogéographique des pratiques sociales de distinction. le 15 Septembre 2016

Manoir de Pont-Mauvoisin – St-Hippolyte du-Bout-des-Prés.
Synthèse des données disponibles (cf. Fiche-Inventaire):
Chose surprenante, le manoir de Pont-Mauvoisin dit aussi « de St-Hippolyte » (paroisse absorbée par St-Martin-de-la-Lieue) n’apparait pas dans les recherches des XV-XVIe s. Pourtant, il est relativement bien documenté par la très grande succession de ses propriétaires, sans doute à cause de confiscations, affermages
durant l’occupation anglaise (non mentionnées dans le compte de Jean Le Muet en 1444). Les parties les plus anciennes de la construction sont datées de la seconde moitié du XVe s.; alors qu’en 1311, le fief est cité comme appartenant à Richard Gaïn (source non citée), puis il passe à la famille Basire, acquise à l’occupant anglais. Jean de Bonenfant récupère le fief entre 1433 et 1437, puis le cède finalement aux Nouvelet qui occupent le site entre 1437 et 1504. C’est d’ailleurs pendant ces 6 décennies de stabilité, après la Guerre de Cent Ans, que le manoir actuel doit vraisemblablement son édification. Car le domaine revient à nouveau aux Bonenfant entre 1504 et 1511, puis est transmis aux Bernières jusqu’en 1526, pour finalement être cédé à Jacques Le Pillois. Le mariage de sa
fille, Geneviève avec Jacques de Tournebu, seigneur et cadet de Livet (cf. château de Livet) en 1533, fait entrer le fief dans cette puissante famille (cf. Rôle des taxes) qui le conservera jusqu’au début du XIXe s.

SAINT MARTIN DE BIENFAITE


NOTES sur:
SAINT MARTIN DE BIENFAITE

La CRESSONNIERE est réunie à SAINT MARTIN DE BIENFAITE

1 – Bibliographie
2 – Références historiques.
3 – Archives ShL.
4 – Mémoire de Johannes Rosenplänter

1- Bibliographie:

LOQUET A., Monographie communale de Saint-Martin-de-Bienfaite, Ms. 1887, 57 p.
= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9478

Le Château de Bienfaite in La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Male et Cie., réédit. Corlet, t. II, p. 150

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, page 804. et page 796.

DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé–sur-Noireau, Corlet, 1989, 250 x 330, 301 p. – pp. 68-70

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 1247

FOURNIER Dominique : les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie noirmandes – BSHL n°61, décembre 2006. p34.

PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton. (La Cressonnière), 2e carton.

PAUMIER Henri: Pour l’histoire du papier. Les moulins des papetiers du Pays d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°82, juin 2003. (ST Martin de B. et Cressonnière)

ROSENPLÄTER Johannès : Trois villages du Sud Pays d’Auge : (La Chapelle Yvon, La Cressonnière et La Croupte), étude démographique, sociale et économique. Mémoire de Maîtrise CAEN, 1999.
Archives SHL.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Bienfaite, Benefacta, Bonefacta, Bienfaicte.

Bienfaite est une localité ancienne et importante. Si elle ne compte plus aujourd’hui que 690 habitants, malgré ses établissements industriels, elle en avait au milieu du dernier siècle plus de 800 ; et les documents anciens qui la concernent portent à croire qu’au moyen-âge ses paroissiens étaient encore plus nombreux.
L’église, comprise dans le doyenné d’Orbec, était dédiée à saint Martin. C’est un édifice assez vaste, bâti d’un seul jet, au XVe siècle, sur la pente du coteau, presque en face du château.
Le plan, régulier, comprend un choeur et une nef en pierre de taille. Des contreforts indiquent les travées. Six belles fenêtres flamboyantes éclairent la nef. La porte d’entrée principale s’ouvrait autrefois dans la première travée, au nord. C’était une baie cintrée à moulures toriques, qu’abritait un porche en charpente. Une petite niche en accolade était pratiquée au-dessus, sans doute pour recevoir une statue du saint patron.
Cette porte a été bouchée à une époque moderne, et on a pratiqué une nouvelle entrée, sans caractère, dans le pignon occidental, qui surplombe le chemin. Ce pignon, flanqué de quatre contreforts puissants, lance son rampant de pierre à une grande hauteur contre la tour, qui est assise sur l’angle méridional. Cette tour se termine par une flèche en charpente, octogone , avec lucarnes surmontées d’épis en plomb dans le style de l’époque.
Le choeur, en retraite sur la nef, n’a que deux travées. Ses fenêtres sont également flamboyantes. Dans la première travée, toujours au nord, s’ouvrait une porte cintrée, garnie de moulures toriques, dont le tympan est couvert d’une légère tracerie en creux. Deux petits pilastres, surmontés de pinacles, lui servent d’accompagnement.
L’intérieur offre un vaisseau large et élevé, mais un peu froid comme c’est l’ordinaire dans l’architecture de cette époque. Des plâtrages regrettables viennent, en outre, causer une impression encore plus désagréable. Les voûtes étaient en carène, avec douvettes en merrain et charpentes apparentes.
Le choeur a conservé un de ces magnifiques retables richement taillés, sous le règne de Louis XIV, par les huchets du Pays-d’Auge. Quatre colonnes torses à chapiteaux composites, dont le fût est entouré de vignes au milieu desquelles jouent des petits anges ou des amours, portent un entablement à fronton brisé en volute. Le centre est occupé par un tableau enveloppé d’un cadre, circulaire dans sa partie supérieure, sculpté de feuilles de chêne. Au-dessus est un médaillon d’où sort un buste du Père-Éternel en haut relief.
A droite et à gauche, dans l’entrecolonnement, sont pratiquées des niches, dont l’entourage consiste en paquets de fleurs, et que surmontent deux médaillons, semblables au précédent, occupés par un Christ et une Sainte-Vierge. Des culs-de-lampe, formés de deux têtes de chérubins, portent les statues : saint Martin et saint Maur.
Sur les volutes de l’entablement sont assis deux anges tenant les instruments de la Passion. Quatre beaux vases drapés formaient amortissement au-dessus des colonnes ; deux ont disparu.
L’attique offre une corniche à forts ressauts supportée par deux anges cariatides. Dans la niche est le Christ, debout, tenant la croix de Résurrection.
Le tabernacle a malheureusement été arraché et il gît dans les greniers du clocher. C’est un demi-hexagone, garni aux angles de colonnettes torses ornées de ceps de vigne. Sur chaque face est une niche pour des statuettes. L’une est vide; les deux autres abritent le Sauveur et un Évangéliste. Les panneaux du second étage sont sculptés d’arabesques à jour.
Deux panneaux, formant contretable, s’ajustaient au tabernacle.
Sous leur petit fronton en trapèze, porté par des pilastres et des anges cariatides, on avait peint des anges adorateurs.
Les deux petits autels n’offraient rien de particulier à signaler. A l’un d’eux on voyait un parement brodé de soie et de perles dans le goût du XVIIe siècle; et une statue de Vierge, probablement de la Renaissance. L’un de ces autels a été remplacé depuis par un travail dans le style Louis XIV, dû à M. Léonard, sculpteur à Lisieux.
La cuve baptismale, octogone, avec des arcatures dessinées au trait, doit être contemporaine de l’église.
L’une des deux cloches est ancienne. Comme elle ne porte pas de nom de fondeur, il est à présumer qu’elle n’était pas la plus grosse de la sonnerie. On lit, au pourtour :
IAY ESTE BENITTE PAR Mre THOMAS BOISSEL PBre CVRE DE CE LIEV
ET NOMMEE PAR LOVIS DV VAL Sr DV BESNERÉ ET ANNE RIGNOVLT FEMME
DE IEAN LE VAVASSEVR Sr DV BVISSON ECHEVIN DE LA CHARITE LAN 1672.
FLEVREN(T} LE BVGLE TRESORIER.

Château.
Le château de Bienfaite offre une grande façade sans ressauts, construite en briques avec chaînages de pierre à refends et toits brisés à la Mansard. Cependant, à l’angle sud-ouest se trouve une tour ronde, de diamètre moyen, qui m’a paru, de loin, avoir les caractères du règne d’Henri III. Ce serait donc le reste d’un édifice antérieur, construit au XVIe siècle, lorsque le château-fort fut définitivement
abandonné.

Motte de L’ancien château.
— De ce château-fort, il reste une motte assez élevée, de forme ovale irrégulière, dont l’esplanade peut mesurer 50 pieds dans son grand diamètre.
Au-dessous paraît avoir été l’enceinte du château, à peu près carrée. Ces vestiges occupent l’extrémité du cap formé par le vallon de la Cressonnière, à sa jonction avec la vallée, au sud de l’église ; ils ont été décrits dans mon Cours d’antiquités, Ve volume.
Les seigneurs de Bienfaite, qui assistèrent à la conquête de l’Angleterre et à la croisade de Robert II, avaient pour auteur Gilbert, comte d’Eu et de Brionne, fils de Geoffroy, enfant naturel du duc Richard Ier de Normandie. Ils sont la souche de la famille de Clare et contractèrent les plus belles alliances.
Vers 1450, Marie de Bienfaite porta cette terre dans la famille d’Orbec, branche collatérale, issue aussi des comtes de Brionne. Ce que l’on pourrait dire de cette maison se rattache naturellement à l’histoire d’Orbec, dont Bienfaite ne fut plus qu’un membre dépendant jusqu’à la Révolution.
Disons, toutefois, que le château de Bienfaite fut la résidence des seigneurs d’Orbec, et qu’un grand nombre de leurs actes sont datés de ce château ( Notes de M. Ch. Vasseur)

2 – Références historiques:

LA CRESSONNIERE :

1242 – Royal-Pré
Voir le cartulaire de cette abbaye dont les pièces les plus anciennes semblent remonter à 1242. Il se trouve dans le fonds des archives de l’Hôpital de Honfleur : Cricqueville, Mesures : perches, pâturages, Angoville, Bastebourg, Dozulé, Clos du Mont-Gargan à Cambremer, Nicolas Jean, sieur de Bellengreville et de Crèvecoeur, Roncheville, Putôt, La Cressonnière, Fief du Mesnil, à Brucourt – famille Bence, Cricqueville et le Breuil – Mardilly, Royville -Roiville – etc.
= Archives Hôpital de Honfleur Série H. Suppl. 1607.- B. 34

1407, 9 juin
Information de Jacques Poingnant, vicomte d’Orbec, pour la mise hors de garde noble de Jean de Bienfaite, écuyer, seigneur de Bienfaite, né en aoûtt 1386 et baptisé au Mesnil-Guillaume, fils de Robert de Bienfaite, chevalier, mort en août 1390, qui est en la garde du roi à cause de ladite seigneurie et possède aussi les fiefs de la Halboudière et de la Chaussière (Eure, canton de Rugles, commune de Juignettes)
= Arch. nat. Dom Lenoir, 5, pp. 351-352.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 19.

Recherche des nobles de l’élection de Lisieux 1540
30. Louis d’Orbec, Sr. du lieu d’Orbec et de Bienfaite, pour lui et ses frères, ont déclaré; par leur généalogie, être anciennement descendus de M. Guilbert d’Orbec , comte de Tresme, depuis lequel ils faisoient le 13e. dégré ; laquelle descente ils ont dit estre justifiée par les dites chartes, lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe. V. le n°. 42.

1463 Recherche de Montfaut
NOBLES PERSONNES
Sergenterie d’Orbec
* 17. Colin Le Sec, la Cressonnière
= P.A.M. LABBEY de LA ROQUE.- Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.

1721 – Bienfaite
Cession par Pierre Burel, employé à la Régie des Fermes à Honfleur,, à Philippe Le Prévost, son oncle, demeurant à Honfleur, de terre à Bienfaite
= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144

Autres archives SHL : Imprimés :
III R 7 : Lettre circulaire du curé de Saint Martin de Bienfaite : réparation de son église.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles Vasseur :
« Doyenné d’Orbec »

23 – BIENFAITE. (Benefacta ou Bonefacta) (aujourd’hui Saint Martin de Bienfaite)
sous l’invocation de Saint Martin

Curés:
C.F.Gosselin 1764/1774
F.Bouillye 1780/1787
Jehan des Jardins, prêtre, curé de Bienfaite 23 mai 1608
Vicaires. L.-A. Lorette – F. Bouillie – Donnet.
Clercs. Jq Bénit – P.-G.-D. Leprétre
Patron. le roi.— Monsieur frère du roi apanagiicausa.

Promenade dans le canton d’Orbec-en-Auge – R.GUIBLAIS.
La commune de Saint-Martin-de-Bienfaite dont le nom en latin se lit  » Bene-Fecta » ou « Bene-Ficta », devrait son origine à une pierre druidique, qui aurait été « bien-planté » « Bene-Ficta » ou qui aurait d’un modèle particulièrement beau « Bene-Facta ».
Dans le choeur de l’église, on remarque un retable d’époque Louis XIV . Il possède une ampleur, une harmonie de proportion et une richesse de décoration qui a rarement été dépassé.
Ce retable doit également une partie de son charme au fait qu’il a gardé sa peinture ancienne et ses dorures à l’or fin. On lit sur l’autel, du côté de l’évangile, l’inscription suivante : En 1776, cette contretable a été dorée par la munificence de Maître César, François Gosselin, curé de ce lieu. Ce maître-autel comporte, dans la partie centrale, un tableau d’un coloris agréable, qui a été restauré il y a quelques années (avant 1959). De chaque côté l’on peut voir les deux statues de St-Martin, patron de la paroisse et de St-Maur, auquel était dédiée une chapelle qui s’élevait jadis sur le territoire de la commune (village St-Maur).
Au chevet de l’église on peut apercevoir l’ancienne Motte féodale, emplacement du château primitif qui été considéré dans le haut Moyen-âge comme l’une des places fortes les plus importantes de Normandie.
Au XV° siècle, les seigneurs de Bienfaite transportèrent leur habitation en bordure du petit ruisseau qui arrose le bourg de Bienfaite à l’emplacement du château actuel; Il comportait une cour intérieure défendue par un certain nombre de tourelles, dont quelques unes se voient encore dans le parc (1959).
Au XVII° siècle, on démolit une partie du château du XV° pour reconstruire un corps de logis, en briques et pierres. Un grand pavillon dans le style renaissance fut ajouté vers le nord.
Au Moyen-âge, la famille de Bienfaite n’est qu’un rameau de la famille d’Orbec. Au début du XVII°, la terre de
Bienfaite appartenait à Estère d’Orbec; elle passa ensuite par mariage, à la famille de Chaumont-Quitry qui resta à Bienfaite jusqu’aux premières années du XIX° siècle. Le château fut alors acheté par le conte de Noinville dont les descendants occupèrent successivement cette demeure jusqu’à nos jours (1959).

Insinuations:

Description de l’église 16 octobre 1853 et 18 mai 1865

Description de la première cloche : J’ai été bénite par Messire Thomas Boissel, prêtre, curé de ce lieu et nommée par Louis du Val, sieur du Besneré et Anne Regnoult, femme de Jean le Vavasseur, sieur du Buisson, échevin de la Charité, l’an 1672. le Bugle, trésorier.
Deuxième cloche : l’an 1819 j’ai été bénite, nommée et donnée par Monsieur François Boullie, né à St Germain d’Aulnay, département de l’Orne, ancien curé de Saint Martin de Bienfaite.
L. Maire et P.Cartenet, fondeurs.

Description du château

Recherches de 1524
La paroisse de Bienfaite :
Me Guy d’Orbec, seigneur du lieu et de Bienfaite, noble

Recherches de 1540
Louis d’Orbec, seigneur du lieu d’Orbec et de Bienfaite, pour lui et ses frères, ont déclaré par leur généalogie être anciennement descendus de Guilbert d’Orbec, comte de Tresmes, depuis lequel ils faisaient le 13e degré, ladite descente ils ont dit être justifiée par lesdites chartes, lettres et écritures dont la copie est demeurée au greffe.

Jehan d’Orbec, escuyer, seigneur de Bienfaite à cause de Mademoiselle Marie de Bienfaicte, sa femme 1454
Davy d’Orbec, fils aîné des précédents, 1473.
Davy d’Orbec, chevalier-seigneur d’Orbec et du fief de Bienfaite 1480
Guy d’Orbec, chevalier-seigneur du lieu, Bienfaite et Halleboudière 4 février 1405
11 juillet 1517
16 juillet 1520
13 juillet 1521
1527
Louis d’Orbec, seigneur et baron du lieu et de Bienfaite, Beauvoyr, La Halleboudière etc…
chambellan du Roy, capitaine d’Evreux 23 novembre 1557 et 19 juin 1563

Jehan d’Orbec, seigneur et baron du lieu, Bienfaite, Beauvoyr, le Plessis, le Prey, le Couldrey,
novembre 1571 et 3 octobre 1577. 15 juillet 1578 il avait épousé Catherine de Lhospital, dame d’honneur de la reine-mère, veuve de lui le 3 octobre 1580.
La même 1581, 17 novembre 1583, 17 novembre 1588 et 7 août 1591.

Messire Régné de Laval, chevalier, gardien par autorité royale des nobles enfants mineurs de feu Messire Jehan d’Orbec 6 mai 1591.

Loys d’Orbec, chevalier de l’Ordre, sieur et baron du lieu, Bienfaite, Beauvoir, le Plessis, le Prey etc…26 avril 1603, 27 juillet 1605, 28 juillet 1608.

Gédéon, sire de Magneville, baron de la Haye du Puits, à cause d’Esther d’Orbec, son épouse, seigneur et baron d’Orbec et de Bienfaite 22 juillet 1626, 4 janvier 1632.

Estienne de Bienfaite, chevalier 1282

Loys d’Orbec, seigneur et baron dudit lieu,17 juin 1544

Catherine de Lhospial, veuve de Messire Jehan d’Orbec, seigneur et baron dudit Orbec et Bienfaite etc…30 octobre 1580

Loys d’Orbec, baron du lieu, Bienfaite etc…24 juillet 1596, 7 décembre 1602.

Esther d’Orbec, veuve de Jehan de Boucquetot, héritière en partie de feu Loys d’Orbec 18 octobre 1612, 2 mars 1613.

Gédéon de Magneville, à cause d’Esther d’Orbec son épouse, baron d’Orbec et de Bienfaite 3 juillet 1627, 3 juillet 1632.

Henry de Chaumont, chevalier-seigneur et baron de Lecques,etc… à cause de Louise de Boucquetot son épouse, seigneur baron d’Orbec, Bienfaite et la Chapelle-Yvon 18 juillet 1639, 14 novembre 1647, 9 décembre 1649, 7 janvier 1664, 8 février 1666, 5 décembre 1647.

Guy de Chaumont, chevalier, baron d’Orbec, Bienfaite et autres lieux, 10 septembre 1673, 19 septembre 1673, 15 avril 1696, 2 décembre 1699, 2 décembre 1700 et 18 décembre 1700.

Jacques Anthoine de Chaumont, seigneur, marquis de Guitry, baron d’Orbec, Bienfaite etc …2 juillet 1722, 3 juillet 1723, 19 décembre 1732, 7 mai 1734, 26 mars 1734, 3 septembre 1739 et 22 avril 1745.

Jacques, Guy, Georges Henry de Chaumont, marquis de Guitry, baron d’Orbec, Bienfaite etc…25 juin 1571.

Henry de Chaumont, à cause de Louise de Boucquetot son épouse, seigneur baron d’Orbec et de Bienfaite 22 mai 1652, 1647 à 1650, 29 juillet 1648, 21 janvier 1661.

Guy de Chaumont, 21 juin 1673, 1er décembre 1673, 13 mars 1676.

Jacques Antoine de Chaumont, 28 novembre 1720, 9 avril 1721, 25 novembre 1722, 7 décembre 1722, 10 août 1722, 20 mai 1728, 4 février 1734, 17 février 1734 et 12 février 1734.

Jacques Guy Georges Henry de Chaumont 12 août 1771.

Recherche de 1666
Gentilhomme d’illustre famille : Monsieur le Baron de Lesques

Motte assez élevée au sommet de laquelle est une esplanade de forme ovale irrégulière ayant 50 pieds sur 25, placée tout près et au sud de l’église, à l’extrémité d’un cap flanqué de deux vallons. Au-dessous une place carrée qui paraît avoir été l’enceinte du château, maintenant plantée de sapins (de Caumont Bull. tome 2 p.247 et Statistique routière)

25 septembre 1585
Fragment d’adjudication des revenus des terres et seigneuries de Bienfaite et appartenant aux enfants mineurs de Jehan d’Orbec.
La terre de Bienfaite est ainsi décrite : maison manable, colombier, grange, étable, pressoir, jardins, étangs, rivières, 2 moulins etc…

Le Sire de Bienfaite accompagne le Duc Robert II en Terre Sainte. Dumoulin lui donne les armes suivantes dans le catalogue des seigneurs qui suivirent le Duc Robert à Jérusalem Messire Jean de Bienfaite.. » de vert à un aigle d’or »

Montfaut 1463
Jean d’Orbec de Bienfaite

Baudry, dit le Teutonique, souche de la Maison de Courcy, venu en Normandie sous Richard II, épouse Alix, petite fille de Gilbert, comte de Brionne, et fille de Richard, seigneur de Clere et de Bienfaite et de Rohès Giffart.

Etienne de Bienfaite rendit aveu en 1306 de ses terres de Bienfaite et de Halembauderie.
En 1312, Monseigneur Jean de Bienfaite, chevalier et Monseigneur Jean du Plessis, firent leur montre sous l’autorité de Monseigneur Godefroy d’Harcourt, gouverneur de Normandie.

Le Seigneur de Bienfaite portait : « de sinople à l’aigle d’or »

Etienne de Bienfaite, chevalier, maître des Eaux et Forêts du Roy de 1294 à 1312, fut l’un des seigneurs qui tinrent à l’Echiquier de Normandie à Pâques 1299 et en 1301.
Paya au Roy le 26 août 1301, 1885 livres 11 sols pour plusieurs fiefs héréditaires qu’il avait en vicomté d’Orbec. Le Roy lui donna en 1308 les droits de corvées et charriées e n la baronnie d’Orbec avec la simple justice sur les habitants de cette baronnie, suivant les lettres qu’il en avait des rois ses prédecesseurs.

Jean de Bienfaite, chevalier, servit sur les frontières de la mer en 1347.
Son sceau était un aigle, cimier, une tête d’aigle dans un val, est qualifié de seigneur de Bienfaite dans une quittance du 10 mars 1367, de 30 frs d’or à lui ordonnés par le Roi de Navarre sur la recette d’Orbec pour lui aider à avoir guet sur la Maison de Bienfaite.

Jean, écuyer, seigneur de Bienfaite fit foi et hommage au Roy de sa terre et obtint délai d’en faire aveu le 5 mars 1407.

30 mai 1418
texte en latin concernant Jean de Bienfaite (Mémoire de la Ste des Antiquaires tome 23)

Jehan Belin, prêtre, garde pour le Roy du scel des obligations de la Vicomté d’Orbec, certifie que devant Robinet Duhamel clerc tabellion juré, pour Jehan Duhamel en ladite vicomté, Massot Chartain, confesse faire à Jehan de Bienfaite, escuyer, « dis et oict soulz de rentes lesquiex » il faisant à Jehan Chartrain : – 9 sols à la St Roumy, 9 sols à Noël, à cause de 4 pièces de terre assises sur la paroisse de Bienfaite.
L’an 1340 le mercredi après la Saint Philippe (juin) est-il écrit au dos.
Parchemin original d’une bonne écriture, le sceau arraché, provient des Archives de la Baronnie d’Orbec. (communiqué par Ch. Vasseur le 3 août 1869)

Robert Ogier, prêtre, garde du scel des obligations de la Vicomté d’Orbec, atteste que devant Esber Lecuer, clerc tabellion juré de ladite vicomté, Robert de Bienfaite, escuyer, accorde à Jacqueline Deguerpie de Thomas Dorengo « tant comme elle vivra tant seulement le moitié d’une maison qui fut audit Thomas son mari, … qui audit escuyer et échue de la succession dudit Thomas en la paroisse de Bienfaite en faisant la moitié de la rente dont elle est chargée »
L’an 1376 le … jour de mars
Parchemin originel sceau arraché, des Archives de la Baronnie d’Orbec.(communiqué par Ch. Vasseur le 3 août 1869)

Jehan Gloriant, bourgeois de Bernay, garde pour le Roy du scel des obligations de la Vicomté d’Orbec, certifie que, par devant Jehan Dubuisson, clerc tabellion juré, établi en ladite Vicomté en siège de Livarroult, Colin le Duc, de la paroisse de Bienfaite, constitue au profit de Noble Homme Messire Robert de Bienfaite, chevalier, 12 sous tournois de rente sur tous ses biens à payer en 3 termes : päques, Mi-août et Noël –
Le 20e jour de novembre l’an 1389
Original sans sceau des Archives de la Baronnie d’Orbec (communiqué par Ch. Vasseur)

21 mai 1326
Arrêt condamnant à 15000 livres d’amande l’Evêque de Lisieux et ordonnant la saisie de son temporel pour différents excès. le lieutenant du Vicomte d’Orbec, tabellion royal et procureur spécial du Roy, pour les comptes de patronage que le Roy pouvait avoir dans ladite vicomté, contre l’Evêque, homme laïque, avait été cité devant l’official de Lisieux pour certains jours où il devait tenir les assises à l’Hostellerie. Il se présenta devant le juge d’église en costume civil sans tonsure, et demanda remise de la cause. L’officila refusa, le fit arrêter, jeter dans une basse-fosse, et torturer de telle sorte qu’il eut les pieds brûlés jusqu’aux chevilles. Le prélat avait aussi excommunié Etienne de Bienfaite, chevalier, pour avoir pratiqué sur l’ordre du Roy, à la capture de Guiot de la Saussaye, faux monnayeur. Le Bailli de Rouen, le Vicomte d’Orbec et autres agents du Roy avaient été solennellement excommuniés, le Bailli avait même été violenté.
Ce n’est pas tout. l’Evêque faisait tenir illégalement un échiquier où l’on jugeait des appels. Il avait usurpé la juridiction royale à Thiberville, il établissait indûment des tabellions, il percevait le produits des biens des pupilles etc… Le procès était intenté par le procureur du Roy (Archives… Actes du Parlement tome2 page 620)

1382
Fieffe faite à Guillomin Duboys par Monseigneur Guille d’Orbec, chevalier, d’une terre à courtil assise en la paroisse d’Orbec, moyennant 6 fers à cheval, chaque an à la Toussaint. Ce fut fait en l’an de grâce 1382 11e jour de mars.

20 novembre 1389
Fieffe ou constitution de rente faite par Colin Leduc, de la paroisse de Bienfaite, au profit de Noble Homme Messire Robert de Bienfaite, chevalier et ses hoirs. Ledit contrat certifié par Jehan Gloriant, bourgeois de Bernay, garde pour le Roy du scel des obligations de la Vicomté d’Orbec.

1454
Aveu de plusieurs pièces de terre situées en seigneurie de Bienfaite, sujettes à diverses rentes avec refiefs, trezièmes, aides……Fermes de Noble Homme Jehan d’Orbec, escuyer, seigneur de Bienfaite à cause de Mademoiselle Marie de Bienfaite, sa femme.
es ples dudit lieu tenus à Orbec de par Johan des Planches, sénéchal dudit. Ce fut fait l’an 1454.

1454
De Noble Homme Johan Dorbec, escuyer, seigneur de Bienfaite. A cause de Mademoiselle Marie de Bienfaite, sa femme, Johan Esmont tient et advoue tenir en ladite seigneurie par foy et par hommage nument (?) plusieurs pièces de terre, la première pièce contenant une acre ou environ, jouxte le pré Damaze d’un côté et d’autre le clos Guimot et à mon dit Seigneur à cause de sa femme et d’un bout la voie commune ……faire à mon dit seigneur au terme de Saint Rémy 12 deniers. Item une autre pièce de pré contenant une acre ou environ jouxte le chemin du Roy tendant d’Orbec à Lisieux d’un côté et d’autre côté la rivière et d’un bout Anthaut Tronney alias Le Carpentier et ensuite tenir faire à mon dit Seigneur au terme de Saint Rémy 4 deniers. Item une autre pièce contenant une vergée ou environ en l’aînesse Genret dont le chef de l’aînesse est en la seigneurie, laquelle pièce jouxte la Perelle Jennot Lorenz d’un côté et d’un bout Jouen Poctenin et en suis tenu faire au terme de Saint Johan deux deniers. Item une autre pièce en pré contenant 2 acres ou environ, jouxte la voie commune des 2 côtés et d’un bout les Dupoins (?) et en suis tenu faire à mondit Seigneur au terme de Saint Rémy 2 deniers. Pour toutes rentes, sauf les reliefs, treizièmes, aides coustumes, veoirez de bestez (?) des registres quand il eschet de droit et le cas ….. baillée et avouée à tenir par Johan Esmont es plés dudit fief tenus à Orbec le 3e jour de juillet l’an 1454 es ples d’Orbec tenus par Johan Desplanches, sénéchal dudit lieu qui fut reçu sauf à blâmer si le cas le demande.
signé Desplanches.

1473
Franchissement fait par Monseigneur Davy d’Orbec, chevalier-seigneur dudit lieu et de Bienfaite, au profit de Guille Perier demeurant au hamel de la Linetière de 14 sols et 4 chapons le tout de rente que ….. engagée Noble Homme Jehan d’Orbec, escuyer, père dudit chevalier, et Damoiselle Marie de Bienfaite, sa mère, et laquelle rente ledit Perier lui était tenu faire par ……. à cause de l’aînesse Quentin.
Il résulte de ce rachat que le sieur Perier redevient sujet à servir ladite rente à ses termes qui sont la Saint Michel pour l’argent et lesdits chapons à Noël.
Ce fut fait le 7e jour d’août en l’an de grâce 1473

1480
Aveu de l’aînesse Quentin assise à Bienfaite et relevant par 14 sols de rente, 4 chapons evecx reliefs, treizièmes, aides coustumières et sujette au bain du moulin, corvées de bêtes quand il en sera, sur le fief rendu à Noble Davy Dorbec, chevalier-seigneur d’Orbec en son fief de Bienfaite le.. janvier 1480.

1480
Remboursement de 20 sols tournois de rente fait par Noble Homme Messire Davy Dorbec, chevalier, fils aîné de Noble Homme Jehan d’Orbec, escuyer, et de défunte Damoiselle Marie de Bienfaite, sa femme, à Vénérable et Discrète Personne Maistre Nicolle Huet, prêtre curé de Beaufay, ladite rente précédemment cédée par les père et mère du seigneur Davy Dorbec, fait le 28e jour de juin 1480 – présents Maistre Anthoine Myée, escuyer, et Maistre Robert Aupoys, prêtre.

22 juin 1504
Aveu d’une demie acre de terre en l’aînesse Janvrot, sise au fief de Bienfaite.
Baillé à Noble Homme Monseigneur Davy Dorbec, chevalier-seigneur du lieu et d’Orbec, de Bienfaite et du Plessis.

1505
Aveu rendu le 10e jour de juillet au même seigneur qui y est qualifié en outre de seigneur du Prey.

4 février 1505
Fieffe d’une pièce de terre située à Bienfaite, faite à Jehan, fils Marin Jean, par Noble et puissant seigneur, Monseigneur Guy d’Orbec, chevalier-seigneur du lieu, Bienfaite et la Halleboudière.

1517
Déclaration d’une pièce de terre en cortil, contenant 4 perches, assise en la paroisse de Bienfaite, baillée par Johan Collombel à Noble et Puissant Seigneur Monseigneur Guy d’Orbec, chevalier-seigneur dudit lieu. Le 10e jour de juillet 1517.

1520
Aveu de l’aînesse Quentin contenant 6 acres, tenue en la seigneurie de Bienfaite moyennant 14 livres tournois et 4 chapons.
De Noble Messire Guy d’Orbec, chevalier-seigneur du lieu et du fief, terre et seigneurie de Bienfaite, rendu le 16 juillet 1520.

12 juillet 1521
Aveu de deux pièces de terre assises en la baronnie d’Orbec, tenues par 5 sols de rente de Noble et Puissant Seigneur Monseigneur Guy d’Orbec, chevalier et seigneur du lieu.

1527
Aveu de plusieurs pièces de terre tenues par foy et hommage en la branche de Bienfaite nument (?) de Noble et Puissant Seigneur Guy d’Orbec, chevalier, seigneur du lieu, sujette à diverses rentes seigneuriales, en une journée de fermage es preys dudit seigneur, chacun en corvées de bêtes, au cas où il y aurait bestes tirantes à harnoys et regesantes sur le fief, service de prévosté, regard de mariage, reliefs, treizièmes et aides coustumières ;

1553
L’an 1553 le 15e jour d’août, A Orbec devant nous François Hamel avocat de cour, Laye et Noël collect commis esleuz pour l’exécution de l’édit et commission du Roy et adressant aux maire et échevin de ce lieu d’Orbec, pour les franchissements et amortissements des rentes des villes et bourgades est comparu Robert Delanoy pour les hoirs Belot Guernet lequel signant l’édit du Roy Notre Sire, donné à Compiègne le … jour de juillet dernier……. baille déclaration d’une maison et héritage sur quoi elle scied tant haut que bas, assise en cette bourgeoisie, qui jouxte d’un côté Robert Deschamps, d’autre côté les Hoirs Robert Symon, d’un bout le Pavement du Roy, Notre Sire, et d’autre bout Maistre Nicolle Monteilles, enquesteur, laquelle maison et héritage il a dit être sujet faire et payer de rente pour chacun audit seigneur et baron d’Orbec 10 sols tournois de rente seigneuriales payables au terme de Saint Jehan Baptiste. Signé … façon de pelle à four sans noms, faict comme dessus Hamel

1554
Aveu de l’aînesse Quentin dépendante de la sieurie de Bienfaite, à 14 sols et 4 chapons de rente annuelle, rendu à Haut et Puissant Seigneur Loys d’Orbec, chevalier, seigneur et baron dudit lieu d’Orbec et de Bienfaite, la Halleboudière, Beauvoyr et Vatteville en Caux, conseiller et chambellan du Roy notre sire, capitaine d’Evreux.
Fait le 2e jour de juillet 1554

1557
Aveu de 17 pièces de terre, situées à Bienfaite, tenues en ladite sieurie de Bienfaite, de Haut et Puissant Seigneur Loys d’Orbec, seigneur et baron du lieu et de Bienfaite, Beauvoyr, La Halleboudière, Lamotte de Montfort, Vatteville en Caux et Livet, conseiller chambellan du Roy notre sire, bailli et capitaine d’Evreux.
par diverses rentes seigneuriales avec reliefs, treizièmes, service de prévoté, regard de mariage, subject au baon du moulin fossard, aides coustumières quand le cas s’offre et ils échoient.
Baillié et advoué le 23e jour de novembre 1557.

19 juin1563
Aveu de 3 pièces de terre en pré assises en la paroisse de Bienfaite et tenues nommement de ladite seigneurie par foy, hommage, rentes seigneuriales, reliefs, treizièmes, service de prévoté et aultres deulz et devoirs sieuriaux quand ils échoient, lesdites 3 pièces tenues de Haut et Puissant Seigneur Messire Loys d’Orbec, chevalier, seigneur et baron dudit lieu Orbec, de Bienfaite, Beauvoyr, La Halleboudière, Les Perriers, Lamare Hesbert, Vatteville en Caux, conseiller et chambellan du Roy notre sire, bailli et capitaine d’Evreux.

1563
Aveu de trois pièces de terre assises à Bienfaite, tenues par 8 sols 9 deniers de rente et un chapon avec reliefs, treizièmes, service de prévoté, corvée de bêtes au cas qu’il y en aura de
régésantes sur le fief, de … à harnoys, regard de mariage et autres deulz et devoirs sieuriaux quand ils échoient et le cas s’offre. Baillé au plez d’ycelle baronnie tenu le 11e jour de septembre 1563 à Haut et Puissant Seigneur Messire Loys d’Orbec, chevalier, seigneur et baron dudit lieu d’Orbec, de Bienfaite et Beauvoyr, bailli et capitaine d’Evreux.

1571
Aveu de 4 pièces de terre en pré, assises en la paroisse de Bienfaite en lladite sieurie de Bienfaite, membre dépendant d’ycelle baronnie d’Orbec, tenues de Noble et Puissant Jehan d’Orbec, seigneur et baron du lien, Bienfaite, Beauvoyr, Le Plessis, le Prey et le Couldrey pour rentes sieuriales payables au terme de Saint Rémy avec reliefs, treizièmes, regard de mariage, corvées de bêtes, tirantes et régesantes sur ycelles pièces et autres, deulz et devoirs seigneuriaux, le tout quand ils échoient et les cas offrant suivant l’usage. Rendu le 6 septembre 1571

1577
Aveu de 5 pièces de terre assises en la terre et seigneurie de Bienfaite, tenues de Noble et Puissant Seigneur Messire Jehan d’Orbec, chevalier de l’Ordre du Roy, gentilhomme ordinaire de sa chambre, seigneur et baron d’Orbec, Bienfaite, de Beauvoyr, du Plessis et du Couldrey.
L’une d’elles est bornée d’un côté la Rynière de Monseigneur et Noble Homme Thomas Le Sec, chevalier, seigneur de la Cressonnière. Le 3 octobre 1577

12 juillet 1578
Remboursement fait à Noble Homme Messire Hugues Formaget, conseiller du Roy, greffier des requêtes du Palais, trésorier et garde général de chartes, titres et papiers de sa Majesté au nom et comme procureur de Maître Estienne Falaize, bailli de Puiseaulx, de 1200 écus d’or soleil pour le rachat et extinction de 100 écus d’or soleil de rente, faisant partie de 500 livres tournoi. Ladite somme comptée, nombrée et délivrée audit sieur Fromaget en 630 escus sol, 306 pistolets, 43 ducatz de Portugal, 3 doubles henry, 490 testons, 310 francs d’argent et 5 sols monnaie, le tout bon et ayant de présent cours
par Noble Puissant Seigneur Messire Jehan d’Orbec, chevalier de l’Ordre du Roy, seigneur et baron dudit lieu d’Orbec, Beauvoyr, Bienfaite, Le Plessis et du Prey, demeurant audit Bienfaite, pour et en l’acquit tant dudit seigneur baron que de Vénérable et Discrète Personnne Messire Nicolas Luillier, chantre et chanoine de la Sainte Chapelle du Palais à Paris et de Noble Homme Messire Gaston de Grieu, sieur de Saint Aubin, conseiller du Roy notre sire, en sa cour de parlement.

1580
Déclaration d’un corps de logis assis en la franche bourgeoisie d’Orbec, baillée à Noble Dame Catherine de Lospital, dame d’honneur de la Reine Mère, veuve de feu Messire Jehan d’Orbec, en son vivant chevalier de l’Ordre du Roy, notre Sire, gentilhomme ordinaire de sa Chambre, seigneur et baron dudit lieu Bienfaite, Beauvoyr, Leplessis, Lepray, Le Coudray et la Halleboudière, comme tutrice de ses enfants mineurs – Le 3e jour d’octobre 1580

1581
Aveu d’un bois taillis d’une acre tenu par 10 deniers de rente, de Noble et Puissante Dame Catherine de Lospital, veuve de feu Messire Jehan d’Orbec, viveant chevalier de l’Ordre du Roy, gentilhomme ordinaire de sa Chambre, seigneur baron d’Orbec, de Bienfaite, Beauvoir,Leplessis, la Halleboudière, Leprey et le Coudray, gardienne de ses enfants mineurs. Ledit bois situé en ladite terre et sieurie de Bienfaite, sujet à 10 deniers de rente sieuriale au terme de Saint Rémy avec reliefs, treizièmes, regard de mariage, de service, de prévosté, cornes de bestes et tous autres dus et devoirs sieuriaux.
Ainsi baillié à Orbec devant Nicolas de Grieu, escuyer, lieutenant de Monseigneur le Bailly d’Evreux en la vicomté dudit Orbec, commissaire en cette partie suivant les lettres patentes obtenues à cette fin par ladite Dame ce jourd’hui le 9e jour de janvier 1581.
Lequel a été reçu par Thomas Thyesse, escuyer, sieur du Tremble, procureur de Madame sauf à blâmer.

1583
Déclaration d’une pièce de terre en jardins à porez et maisons dessus étant assises en la paroisse et franche bourgeoisie d’Orbec, jouxte d’un côté la rue des Moulins de ce lieu et d’un bout Noble Homme Maistre Jehan Leportier, conseiller du Roy, sa cour de parlement à Paris et général provincial en ce pays de Normandie.
Tenue envers le seigneur baron d’Orbec à la somme de 3 sols 11 deniers le tout de rente pour chaque an au terme de Saint Rémi.
La présente déclaration baillée par divers à Noble Dame Catherine de Lhospital veuve de feu Messire Jehan d’Orbec, vivant chevalier de l’Ordre du Roy, gentilhomme ordinaire de sa Chambre, seigneur baron dudit Orbec, Bienfaite….. la Halleboudière, Leprey et le Coudray, comme titrice de ses enfants bas âges et reçue par Nicolas de Grieu, lieutenant de Monseigneur le Bailli le 17 novembre 1583.

1588
Aveu rendu par Charles de Grosseuille, en qualité de tuteur naturel et légitime de Jehan et Michel dits de Grosseuille, frères, ses fils, héritiers de défunte Charlotte Perier leur mère, d’un corps de logis assis en la bourgeoisie d’Orbec, sujet à 20 sols au terme de Saint Rémi avec foy et hommages, tenue de Haute et Puissante Dame Catherine de Lospital, dame d’honneur de la Reine Mère, veuve de feu Noble Seigneur Jehan d’Orbec, en son vivant chevalier de l’Ordre du Roy, notre sire, gentilhomme ordinaire de sa maison, seigneur et baron d’Orbec, Bienfaite, la Halleboudière, Beauvoir, LePrey et Le Coudray, tutrice de ses enfants mineurs.
Baillé devant le sénéchal de ladite baronnie le 17e jour de novembre 1688, reçu par Charles du Rozey, procureur et receveur de ladite baronnie.

1591
Déclaration en forme d’aveu de deux pièces de terre assises à Bienfaite, baillé à Noble Dame Catherine de Lhospital, veuve de feu Messire Jehan d’Orbec, vivant chevalier de l’Ordre du royy, seigneur et baron du Lieu, Bienfaite, Beauvoir, Leplessis, Leprey, Le Coudray, la Halleboudière, Livet et Vatteville, tutrice de ses nobles enfants mineurs, le 7e jour d’août l’an 1591.

6 mai 1591
Aveu d’une pièce de terre située en la baronnie d’Orbec, rendu à Noble seigneur Messire Régné de Laval, chevalier, sieur de Vuille la Fesne, Bouiller et Ancrebellener, capitaine de 50 hommes d’armes, gardien par autorité royale des nobles enfants mineurs de feu Messire Jehan d’Orbec, vivant chevalier de l’Ordre du Roy, seigneur et baron dudit Orbec, Bienfaite,Beauvoir, la Halleboudière, Leplessis, Leprey, le Coudray, Livet et Vatteville.

1603
Aveu d’une maison et jardin situés en la noble et franche bourgeoisie d’Orbec, tenus moyennant 4 sous de rente et un chapon de Noble Seigneur Loys d’Orbec, chevalier de l’Ordre du Roy, seigneur et baron du lieu, Bienfaite, Beauvoir, Leplessis, Leprey, le Coudray et la Halleboudière.
Rendu au plés de ladite baronnie le 26e jour d’avril 1603.
1605
Aveu d’une pièce de terre en pré, assise en ladite paroisse Bienfaite, contenant 2 acres une vergée, sujette en foy et hommages, reliefs, treizièmes et autres devoirs sieuriaux quand ils échaient le cas s’offre.
Baillé et avoué par Louyse Lesec, damoiselle, dame de la Cressonnière, Glos, Surville, La Pillette et Friardel, veuve de feu François de Rupière, vivant écuyer, sieur de Surville et de La Pillette
à Noble seigneur Loys d’Orbec, chevalier et seigneur et baron dudit Orbec, Bienfaite Beauvoir, Leplessis, La Halleboudière, Leprey et Le Coudray. le 27e jour de juillet 1605

28 janvier 1608
Reconnaissance faite devant notaires par Maître Guille Hélix, conseiller secrétaire de Monseigneur du Prince de Condé de
la déclaration des bouts et côtés de plusieurs maisons assises en ce lieu et bourgeoisie d’Orbec, dont la première est celle de laquelle défunt Guille Helix faisait de son vivant sa demeure.
Baillé à Noble seigneur Lye d’Orbec, chevalier sieur et baron du lieu, Bienfaite, Beauvoir, Leplessis, Leprey, le Coudray et la Halleboudière

1612
Déclaration des bouts et côtés d’un manoir assis en ce lieu et bourgeoisie d’Orbec,
baillée par plusieurs à Noble Dame Esther d’Orbec, dame et baronne dudit Orbec, veuve de feu Messire Jehan de Boucquetot, vivant chevalier sieur du Breul. Le 20 octobre 1612

1612
Déclaration d’une maison, située en la franche bourgeoisie d’Orbec, faite par Collas Desperiers aux droits de défunt Jehan Desperiers, son père
à Noble Dame Esther d’Orbec, dame et baronne dudit lieu, veuve de feu Messire Jehan de Boucquetot, vivant chevalier, sieur du Breul. Le 13 novembre 1612

1626
Aveu d’une pièce de terre assise en la paroisse de Bienfaite en la seigneurie dudit lieu contenant ½ acre bornée d’un côté Messire Mathieu Neufville, prêtre, curé du Besneray, tenue de Haut et Puissant Messire Gédéon, sire de Magneville, chevalier, seigneur baron et haut justicier de La Haye du Puits, sous-lieutenant de la compagnie de Monseigneur le Prince et à cause de Haute et Puissante Dame Esther d’Orbec, son épouse, seigneur et baron d’Orbec et de Bienfaite
ainsi baillé le 26e jour de juillet 1626.

1632
Déclaration de 2 maisons et un jardin, sis en la franche bourgeoisie d’Orbec que baille Vincent Siquet, sieur Demanville, héritier en partie de Sébastien d’Auge, à cause de Charlotte Varin, sa femme,
à Haut et Puissant seigneur Gédéon, sire de Magneville, seigneur et baron et Haut Justicier de La Haye du Puits, à cause de Haute et Puissante Dame Esther d’Orbec, son épouse, seigneur et baron d’Orbec et de Bienfaite. Le 4e jour de janvier 1632.

1639
Déclaration des bouts et côtés des maisons et jardin, situés en la bourgeoisie d’Orbec
baillée à Haut et Puissant Seigneur Messire Henry de Chaulmont, chevalier, seigneur et baron de Lecques, Saint Michel et Tordouet, Maître de Camp en ses armées d’un régiment de 20 compagnies, entretenu dans les Cévennes, et à cause de Haute et Puissante Dame Louise de Boucquetot, son épouse, seigneur baron d’Orbec, Bienfaite et La chapelle Yvon. 18 juillet 1639

1647
Déclaration de bouts et côtés d’une maison assise en la bourgeoisie d’Orbec, baillée à Haut et Puissant Seigneur Messire Henry de Chaumont, chevalier, seigneur et baron de Lecques, Saint Michel et Tordouet, Maître des camps des armées du Roy et à cause de Noble Dame Louise de Boucquetot, son épouse, seigneur et baron d’Orbec et de, Bienfaite. le 14e jour de novembre 1647

1649
Déclaration des bouts et côtés d’une cour, maisons, situés en la bourgeoisie dudit lieu de Bienfaite que baille François Labbey à Haut et Puissant Seigneur Messire Henry de Chaumont, chevalier, seigneur et baron de Lecques, Maître de Camp aux Armées de Roy, notre sire, et à cause de Noble Dame Louise de Boucquetot, son épouse, seigneur baron d’Orbec, de Bienfaite et autres sieuries. 9 décembre 1649

1664
Déclaration des bouts et côtés d’un corps de logis assis en la bourgeoisie d’Orbec, baillée par Jacques Siméon
à Haut et Puissant Seigneur Messire Henry de Chaumont, chevalier, seigneur et baron du Lecques, Tordouet, la Chapelle Yvon, lieutenant général aux armées du Roy et à cause de Noble Dame Louise d’Orbec, son épouse, seigneur baron dudit Orbec, Bienfaite et autres lieux. le 7 janvier 1664..

1666
Déclaration d’une maison assise et située en la baronnie d’Orbec et tenue de la franche bourgeoisie et baronnerie dudit lieu Orbec, proche le fossé et cours d’eau de la ville, baillée par Etienne Houlley à Haut et Puissant Seigneur Henry de Chaumont, chevalier, seigneur baron de Lesques, lieutenant général aux armées du Roy, et à cause de Noble Dame Louise de Boucquetot, son épouse, seigneur et baron d’Orbec, Bienfaite, Tordouet, La Chapelle Yvon et autres seigneuries, aux plés de ladite baronnerie, devant Jean Lebourgeois, escuyer, sieur de la Guetière, avocat, sénéchal de ladite baronnerie, le 8e jour de février 1666.

1667
Déclaration des bouts et côtés d’une maison située et assise en la bourgeoisie d’Orbec, et tenue de la baronnie dudit lieu, bornée par Pierre Poulain à la représentation de Toussaint Esmont, sieur de la Rossière, Messire Jacques du Houlley, escuyer, seigneur de Firfol, conseiller du Roy, civil et militaire au bailliage de Rouen,
baillée à Haut et Puissant Seigneur Messire Henry de Chaumont, chevalier, seigneur de Lesques, et à cause de Noble Dame Louise de Boucquetot, son épouse, seigneur et baron dudit Orbec, Bienfaite et autres lieux. Le 5e jour de décembre 1667

1673
Déclaration des bouts et côtés de deux corps de logis et d’un jardin à porrée assis et situés en cette bourgeoisie d’Orbec, bornées d’un côté Messire Anthoine Hélix, seigneur de la Villaye, d’un bout le fossé et cours d’eau de la ville, et d’autre bout le pavé du roy et grande rue de ce lieu d’Orbec, baillés à Messire Guy de Chaumont, chevalier, seigneur baron d’Orbec, Bienfaite et autres lieux.
Devant Jean le Bourgoys, escuyer, seigneur de le Guertièrre, licencié aux lois, avocat, sénéchal de ladite baronnie. Ce jour d’hui 10e jour de septembre 1673.

19 septembre 1673
Aveu rendu à Messire Guy de Chaumont, chevalier, seigneur et baron d’Orbec, Bienfaite et autres terres et seigneuries, de maisons et boutiques situées en la bourgeoisie d’Orbec.
Baillé devant Jean Lebourgeois, escuyer, seigneur de la Gueretière, avocat, sénéchal de ladite baronnie.

15 avril 1696
Aveu de six pièces de terre tenues de la baronnie de Bienfaite, baillé à Haut et Puissant Seigneur Messire Guy de Chaumont, chevalier, seigneur marquis d’Orbec, Bienfaite, Quitry, Tordouet et autres terres et seigneuries, par François Esmont, sieur de la Rosière, officier en la vénerie royale.

1699
Déclaration d’une maison située en la franche bourgeoisie et baronnie d’Orbec, baillée par Estienne Houlley à Haut et Puissant Seigneur Messire Guy de Chaumont, chevalier, seigneur et marquis d’Orbec, Bienfaite, Quitry, Tordouet, Comte de Castri, baron de Peirat et autres terres et seigneuries. Devant Isaye du Clos, sieur de Prévostière, conseiller rapporteur, vérificateur des « deffauts » aux sièges de bailliage d’Orbec et Bernay et sénéchal de ladite baronnie. Ce jour d’hui 2 décembre 1699.

2 décembre 1700
Aveu rendu à Haut et Puissant Seigneur Messire Guy de Chaumont, chevalier, seigneur marquis d’Orbec, Bienfaite, Quitry, Tordouet, Comte de Castes, baron de Peyrat et autres terres et seigneuries, par Charles Grivel, sieur de la Brière, bourgeois d’Orbec, au nom at comme procureur fondé de François Billon, seigneur de la Gastellerie, ayant épousé Damoiselle Suzanne Duval, fille de feu Jean Duval, vivant escuyer, sieur de la Corbelière et sa présomptrice héritière.

A la suite est la copie de la procuration donnée à Alençon par le seigneur de la Gastellerie en présence de Ollivier de Choisne, sieur du Mesnil et un autre témoin, datée du 7 mai 1700.

18 décembre 1700
Aveu d’une partie d’un jardin, situé en la franche bourgeoisie d’Orbec faisant environ la 8e partie du jardin du Seigneur de la Hélinière, baillé à Haut et Puissant Seigneur Messire Guy de Chaumont, chevalier, seigneur baron d’Orbec, Bienfaite, Guitry, Tordouet, Comte de Castes, baron de Peyrat, et autres terres et seigneuries, par Michel Louis Lefilleul, chevalier, seigneur de la Hellinière, gouverneur pour le Roy de la ville d’Orbec.

4 juin 1714
d’Orbec, village de la Tréhardière Vente faite par Adrian Dirlande, escuyer, sieur du lieu demeurant en la paroisse à Isaye Lebourgois, escuyer, sieur de la Guertière, capitaine des gardes de Sa Majesté catholique étant de présent en ce dudit lieu, de quatre pièces de terre en labours et maisons dessus, étant assises en la paroisse de Bienfaite, tenues et relevantes de la seigneurie dudit lieu, par rentes, charges et faisances seigneuriales et autres dus et devoirs seigneuriaux.
Ladite vente faite par 1443 livres tournoi 12 sols en principal dont 800 livres ont été payées à Messire Charles Dassy, prêtre, escuyer, curé du Besnerey, lesquelles feu Gabriel de la Moudière, escuyer, sieur de Belleville, beau-père dudit sieur Dirlande, était redevable à Damoiselle Marie Catherine Dassy, en qualité de fille et héritière, de feu Louis Dassy, escuyer, pour la part qui lui appartenait dans l’abandon de la terre de la Tréhardière, fait au seigneur de Belleville le 21e jour de mars 1692 et qui se trouvaient à la charge tant du sieur Dirlande que de Damoiselle Marie Charlotte de la Moudière, veuve de Pierre Barey, escuyer sieur de Mongoubert.
Le surplus reste aux mains de l’acquéreur jusqu’à concurrence de 200 livres pour servir une rente de 10 livres au sieur des Hautoières et le reste a été payé au sieur Dirlande qui s’en est trouvé content.
Fait en présence de Messire Pierre du Merle, chevalier, seigneur de Beauvilly, et Pierre Derbigny, escuyer, sieur de Saint Mars, demeurant en la paroisse de Saint Pierre des Ifs.

1722
Aveu d’une maison sise en la ville et franche bourgeoisie et baronnie d’Orbec, joignant à l’hospital dudit lieu d’Orbec. En outre un jardin construit en trois terrasses avec le canal et bâtiments dessus étant. Baillé à Haut et Puissant Seigneur Jacques Anthoine de Chaumont, chevalier, seigneur marquis de Guitry, baron d’Orbec, Bienfaite, Tordouet, Lecques, Saint Michel en Languedoc, Coudehards, La Chapelle Yvon et autres lieux par Jacques Michel Desperiers, escuyer, seigneur de Saint Marcs, conseiller du Roy, lieutenant général civil et criminel au bailliage d’Orbec, représentant par acquet Monsieur Jacques André Guenet, escuyer, sieur de Saint Juste, seigneur et patron des Jourez et a Faitière et autres lieux, conseiller au Parlement de Normandie, héritier de feu André Guenet, sieur de Saint Just, son Père, aussi conseiller du Roy, lieutenant général civil et criminel du baillaige d’Orbec. Baillé le 25e jour de juillet 1722 devant Isaye Duclos, sieur de la Prévostière, licencié aux lois, sénéchal de ladite baronnie.

3 juillet 1723
Aveu rendu à Haut et Puissant Seigneur Jacques Anthoine de Chaumont, chevalier, marquis de Guitry, baron d’Orbec, seigneur de Bienfaite, Tordouet, Lecques, Saint Michel en Languedoc, La Chapelle Yvon, le Roncerey, et autres terres et seigneuries, par Jean Baptiste Esmont, sieur de la Bucardière, fils héritier en partie de feu Messire François Esmont, sieur de la Rosière, avocat, d’une pièce de terre sise en la paroisse de Bienfaite, village du Couldrey.

3 juillet 1729
Aveu de trois pièces de terre situées en la noble terre et seigneurie de Bienfaite, bailllé à Haut et Puisant Seigneur Messire Jacques Anthoine de Chaumont, chevalier, marquis de Guitry, baron d’Orbec, Bienfaite, Tordouet, Lecques, Saint Michel, La Chapelle Yvon, et autres terres et seigneuries, par Jean Baptiste Esmont, sieur de la Bucardière, fils et héritier en partie de feu François Esmont, sieur de la Rosière.

19 décembre 1732
Aveu rendu à Haut et Puissant Seigneur Messire Jacques Anthoine de Chaumont, chevalier, seigneur marquis de Guitry, baron d’Orbec et Bienfaite, seigneur et patron des paroisses de Tordouet, Le Roncerey, La Chapelle Yvon et autres lieux, par Catherine Doublet, veuve de Nicolas Hesbert, représentant Philippe de Mailloc, escuyer, sieur des Esteux, d’un manoir, cour et maisons de plusieurs édifices avec un jardin à porée, et « hie » à pigeons, édifiés sur un puits, situés et assis en la paroisse duddit lieu d’Orbec rue du Cable au mont au ban, appelée le guillotin, situé près des fossés du vieux châteur dudit lieu, dépendante de la noble pure et franche bourgeoisie d’Orbec moyennant 10 livres de rente au terme de Saint Rémi et deux chapons, avec foy, hommage comparant aux plés et gages pleges de ladite baronnie

Voir le même carnet à ORBEC pour la famille de Bienfaite.