Archives de catégorie : Communes

VICTOT PONTFOL



NOTES sur:
A – VICTOT
B – PONTFOL

Ancien fichier VICTOT.SPR complété.


NOTES sur:
A – VICTOT

– La commune actuelle de Victot-Pontfol a été constituée par la réunion des communes de VICTOT – PONTFOL – Les AUTHIEUX SUR CORBON qui formaient chacune avant 1790 une paroisse et communauté (Décret du 28 mars 1858)

Michel COTTIN
Juin 1994

Manoir de Bouttemont
(vide dans le fichier original)

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

BOURRIENNE abbé, « Le dénombrement du Temporel de l’Eveschié de Bayeux (1460) », Baiocana, 2, 1910, pp. 3-15;49-56; 145-154
Crévecoeur: p. 145-146 (Victot, Pontfol, Castillon, Cambremer ; Honneur de Manerbe: pp. 147148 (Fief de l’Espée au Pré-d’Auge, Mont-Rosty, La Planque, Bers, Brette, Grandouet ; Saint-Laurent-du-Mont: pp. 148-149 (fieu Jean Gosse, Denis Guérin ; Montreuil (Cambremer, Saint-Ouen-le-Pin)

CAUMONT Arcisse de, Statistique monumentale du Calvados, t. IV, pp. 148-150
« Le château de Victot construit en brique et pierre de taille avec ses tourelles, ses toits garnis encore de tuiles vernissées nous montre ce qu’était à la fin du XVIe siècle l’architecture des châteaux de pierre dans cette région du Calvados. M. Bouet en a fait un dessin sur ma demande.

« Victot eut d’abord des seigneurs qui portèrent son nom. Colin Labbey, écuyer du connétable Du Guesclin, qui fait la tige de la maison de Labbey de la Roque, épousa Isabelle de Victot, fille de Jean de Victot, écuyer. A la fin du XIVe siècle, Robert Caperon était seigneur patron de Saint-Denis de Victot; au XVIe siècle, c’est une famille Boutin que nous trouvons en possession de la terre. En 1540 Michel Boutin fit ses preuves devant les élus de Lisieux. Philippe Boutin, seigneur de Victot, entra en partage avec Robert de Tournebu, seigneur de Pont-Mauvoisin et bailli de Lisieux, des biens du président de Croismare, le 15 mars 1595 comme ayant épousé Geneviève de Boutin. Les Boutin étaient encore en possession de Victot à la fin du XVIIIe siècle. Cette famille était originaire de la vicomté de Vire ».
CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados réédition Floch, tome IV, pages 144, 146 et 176.

COUZY Hélène, « Les châteaux de Cricqueville et de Victot et l’architecture polychrome en Normandie orientale », CAF, 132, 1974 (1978), pp. 118-138 (p. 130 ill.)
Victot, pp.131-135

DE LA RUE Abbé, Nouveaux essais historiques sur la ville de Caen, 2 vol., Caen, Mancel, 1842, t. II, p. 105 sq.
Odon Stigand, Rabel de Tancarville, Hugues de Montfort, seigneur de Saint-Laurent-des-Monts, Robert de Montfort, seigneur du Plessis-Esmangart (Dozulé), Guillaume de Tilly, Guillaume de Crèvecoeur, seigneur de Vendeuvre, Hugues de Victot et Guillaume de Pontfol, Alexandre de Bouttemont, Gouvis, Rupierre seigneurs de Frénouville, d’Ablon, d’Aigneuax, Chièvre, Canapville, de Prunelay, d’Angerville, de Tournebu, de sainte-Marie, de Percy, de Bonnenfant, de vaux, du Tremblay de Mesnil-Mauger, Poilvilain, de méheudin, de la Ferté de Courcy, Malherbe, Louvel de Bonneville-la-Louvet, Mallet de Graville, Saint-Loup-de-Fribois, vignobles de Lécaude, de Mézidon, de Bray d’Ecajeul, Etrehan-le-Pierreux

DETERVILLE Philippe, Le charme discret des Manoirs du Pays d’Auge, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1985, pp. 235-237
Victot-Pontfol, Le Manoir du Lieu-Collet, Manoir du Lieu-Collet, CDMPA, pp. 265-237; escalier monumental à jour carré avec volées droites, palier de repos et double départ avec balustres à arcades
DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1989, 250×330, 301 p.; pp. 250-255

DETERVILLE Philippe, Le Canton et son patrimoine dans Guide de Pays du Canton de Cambremer, Cambremer, Association pour le développement et la Promotion du Canton de Cambremer, 1992 (Caen, A.L.B.M.T.), pp. 23-34
Lieu Calice, Lieu Rousse, Manoir du Bais, Manoir de Castillon, Prieuré de Montargis, Manoir de Cantepie, auberge du Cadran, Manoir de l’Epinay, Manoir de la Planche, Le Mont-de-la-Vigne, Victot, Manoir du Lieu-Gervais, Beuvron, Lieu-Chartier, Lieu-Angot, Lieu-Hocquart, Manoir de la Hogue, Saint-Gilles-de–Livet, Manoir des Groisilliers, Manoir de Léaupartie, Auvillars, Manoir de la Bruyère, Presbytère, Manoir de Criqueboeuf, Manoir du Lieu du Vieux, Manoir de la Commanderie, Manoir du Champ-Versan, Formentin, La Roque-Baignard, La Morinière, Le Val-Richerh, Saint-Ouen-le-Pin; Manoir Gosset.

Editions FLOHIC: Le Patrimoine des communes du Calvados page 541.

FREGNAC Claude, Merveilles des châteaux de Normandie – Préface de Michel de Saint-Pierre, s.d. (Paris 1966), p. 327

HIRTZ Paul et DEROUARD Jacques, « En Pays d’Auge… excursion », Centre havrais de recherches historiques, bull.,n° 28, sept. 1989, pp. 5-8
= Châteaux de Mesnil-Guillaume et de Granchamp, manoirs de Coupesarte et de Victot-Pontfol, Saint-Pierre-sur-Dives, chalet Guttinger.

LA VARENDE Jean de, Châteaux de Normandie, Paris, 1958, pp. 130-131

LE COURT Henry, La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, 1895, 2, pp. 252-255
avril 1255, vidimus de saint Louis d’une charte datée du jour de l’Assomption Notre-Dame 1247 par laquelle le recteur de l’église de Viquetot Thomas Soleman en présence de Hugues de Viquetot et de l’évêque de Lisieux, donne à perpétuelle aumône à l’église de Saint Denis, une pièce de terre y située dite le Gardin chamois.

« Aux premières années du XVe siècle, les Caperon n’étaient plus à Victot, cette terre appartenait alors, il est vrai, à la famille Gosse et cette possession il est vrai paraît même un peu antérieure, ce qui rend les Caperon tout à fait éphémère, car le 16 août 1382, Me Jean Gosse, chanoine, et le 10 septembre 1390, Jean Gosse écuyer, rendent aveu au roi pour la terre de Victot (Note de monsieur le vicomte de Neuville.)

« Dans un acte fort intéressant, nous dirons bientôt à que point de vue, daté du 7 juillet 1463, par lequel le roi Louis XI intervient en faveur de Thomas Boutin, escuyer contre Thibault du Bois, pour le patronage de l’église de Victot, nous voyons que ce Thomas Boutin était alors seigneur et patron de la paroisse, du chef de sa mère Jeanne Gosse, dame de Victot qui habitait, en 1435, Villiers le Sec, près Bayeux, avec Guillaume Boutin son mari.

« Ce dernier avait lui-même pour père Thomas Ier Boutin, maintenu noble en la vicomté de Vire le 5 juin 1388 et Catherine de la Lande.

« Ceux-ci, outre Guillaume eurent un autre enfant, une fille, dont l’histoire n’indique pas le nom de baptême, mais qui épousa Jean Chartier, bourgeois de Bayeux.

« Elle fut la mère de Guillaume Chartier, le célèbre évêque de Paris, mort en 1472; du poète Alain Chartier, mort en 1450 et de leur frère Thomas Chartier, notaire et secrétaire du roi Louis XI.

« Le nom de la femme de Thomas II Boutin, l’impétrant des lettres de 1467, n’est pas indiqué, mais il avait un frère, Robert, qu’il nomma à la cure de Victot en 1463 et son fils, Jean Boutin, épousa en 1497, Marguerite Vipart, d’une famille illustre alliée aux Briqueville et aux Madaillan-Lesparre, dont la ruine célèbre de château de Lassay à Saint-Arnoult, rappelle le souvenir.

« Ce Jean Boutin rendit aveu de Victot, les 23 juin 1484 et 29 octobre 1498.

« En 1455, une branche de la famille Gosse était encore à Victot car nous trouvons à cette date Thomas du Bois jouissant du fief de Jean Gosse alors décédé.

« Lors de la recherche des élus de Lisieux, en 1540, Michel Boutin, escuyer, fils de jean… Dès le 28 mars 1515, il avait rendu aveu de son fief.

« Philippe Boutin, escuyer, marié vers 1560 à Catherine de Croixmare, qui était veuve en 1595.

« Outre une fille, mariée en 1579, à Nicolas II Costard, écuyer dont postérité (Recherche de 1666, généralité de Caen. t. I, p. 176.), ils eurent un fils Pierre, chevalier, bailli de Caen, le dernier seigneur de Victot de sa maison qui cessa de vivre le 13 décembre 1626.

« De ses deux femmes, Madeleine de Morand d’Eterville et Renée de Landois, dame d’Hérouville, Pierre Boutin laissa quatre filles, trois du premier lit, une du second. L’une Geneviiève resta sans alliance… Anne Boutin qui épousa, le 12 septembre 1624, Jacques de Vieux… Françoise Boutin, qui se maria deux fois, d’abord le 18 septembre 1628 à Richard de la Luzerne, du chef de sa femme, seigneur de Victot en partie, Pontfol, Léaupartie, etc., gouverneur du Mont-Saint-Michel où il fut inhumé le 1er août 1636; puis avec Jacques d’Oilliamson, chevalier seigneur et patron de Villerville, le 2 octobre 1640…
« … à la mort de leurs mère MM. de la Luzerne, d’Oilliamson et de Sainte-Marie, aliénèrent la terre de Victot pour sortir de l’indivision, car dès le 21 juin 1762, nous y trouvons une nouvelle famille en la personne de Thomas Le Normand, écuyer, seigneur du Val nommant à la cure comme seigneur et patron du lieu….
« Outre les deux filles entrées dans les familles de La Roque et Riquier de la Cauvinière, Thomas Le Normand eut un fils François-Claude Le Normand… qui de trois mariages laissa plusieurs enfants entre autres Thomas-François Le Normand, escuyer, seigneur et patron de Victot… »

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS: HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 397.

MAYER Jannie, Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine. Catalogue des Plans et Dessins des Archives de la Commission des Monuments Historiques – Tome I, Basse-Normandie: Calvados, Manche et Orne. Introduction de Françoise Berce, Caen, Lafond, 1980, 167 x 250, VII, 367 p., ill. couv. ill.
Sainte-Marie-aux-Anglais: église ; Grandchamp ; Livarot, La Pipardière; Mesnil-Mauger: Manoir du Coin ; Bellou; Beuvillers; Biéville-Quétiéville; Canapville; La Chapelle-Haute-Grue; Coudray-Rabut; Coupesarte; Crèvecoeur-en–Auge; Cricquebeuf; Criqueville-en-Auge; Deauville, chapelle Saint-Laurent; Dives-sur-Mer; Ecajeul; Equemauville: chapelle Notre-Dame-de-Grâce; Fauguernon: église; Manoir Brunel; Manoir du Pavillon; Firfol: Manoir Saint-Christophe; Friardel, ancienne église du Prieuré; Granchamp-le-Château; Heurtevent, église; Honfleur: église Sainte-Catherine; ancienne église Saint-Etienne; église Saint-Léonard; anciens greniers à sel; La Lieutenance; Bâtiment à pans de bois, quai de le Tour; Manoir Conti à Vasouy; Manoir du Désert; Pavillon de la Reine; Lisieux: église Saint-Jacques; Eglise Saint-Pierre; Palais épiscopal; Fontaine de La Ferronnays; Rue aux Fèvres: Manoir Carré, Maison dite de François Ier; Manoir de la Salamandre; Maison 38, rue de Caen; Maison, 47, Grande-Rue; Manoir d’Assemont; Manoir du Lieu-Binet; Ville; Méry-Corbon, église ; Mézidon-Canon; église du Breuil, Château de Canon, Notre-Dame-de–Courson, Manoir de Courson ; Orbec-en-Auge: Chapelle Saint-Rémy, Manoir, venelle Doissin; Maison à pans de bois, 97, Grande-Rue; Ouilly-du-Houlley: château ; Ouville-la-Bien-Tournée: église; Périers-en-Auge: église; Préaux: église; Putot-en-Auge: église; Rocques: église; Saint-André-d’Hébertot: ancien prieuré; Château d’Aguesseau; Saint-Germain-de-Livet: château; Saint–Hymer: église et bâtiments du prieuré; Saint-Jean-de-Livet: église; colombier; Saint-Michel-de-Livet: église; Saint-Pierre-Azif: Domaine du Thenney ; Saint-Pierre-sur-Dives: Eglise; ancienne abbaye; Halles; Château de Carel; Thiéville: église; Tordouet: église; Touques: Ancienne église Saint-Pierre; Tourgéville: Manoir de Glatigny; Victot-Pontfol: château; Vieux–Pont: église;

MONFRIN Jacques, Habitats ruinés et noms de lieux in Villages désertés et histoire économique – XIe – XVIIIe siècle, Paris, SEVPEN, 1965, pp. 103-124
Cite Le Vieux Conche à Victot et autres toponymes dans le Calvados

PELLERIN Henri, « Le Château de Victot », PAR, 7, N° 9, Septembre 1957, pp.1-9
PELLERIN Henri, « Le château de Victot (Calvados) », Vieilles maisons françaises, 1974, N° 61, pp. 15-22

POUGHEOL Jacques et RAULT Fernand, Promenade artistique dans le canton de Cambremer – Formentin in Canton de Cambremer, Art de Basse-Normandie, Numéro spécial, N° 42 (1967) p. 67

SEYDOUX Philippe, Châteaux du Pays d’Auge et du Bessin, s.l. (Paris), Edit. de la Morande, s.d. (1985), 15 x 22, 96 p. ill. couv. ill.
Le Bais; Beaumais; Bellou; Beuville; Biéville; Bretteville-sur-Laize; Canapville; Canon; Carel; Cesny-aux-Vignes; Coupesarte; Coutonne-la-Meurdrac; Crévecoeur; Cricqueville-en-auge; Fervaques; Firfol; Fumichon; Grandchamp; Grisy; Hermival; Honfleur, Le Désert; La Houblonnière; Courtonne-la-Meurdrac, Le Houlley; Mailloc (Saint-Julien-de-Mailloc); Manerbe; Le Pin; La Roque-Baignard; Saint-André-d’Hébertot; Saint-Germain-de-Livet; Saint-Hippolyte (Saint-Martin-de-la-Lieue); Le Val-Richer; Vendeuvre; Victot-Pontfol.

SIMON abbé Georges-Abel, Les Boutin, seigneurs de Victot et le château de Victot, Caen, 1926, 12 p.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Victot, Viquetot.

L’église de Victot n’offre rien de suffisamment caractérisé ; il paraîtrait pourtant qu’une partie des murs latéraux du côté
du nord remonteraient à l’époque romane ; mais ils ont été, en majeure partie, refaits quand on a percé les fenêtres modernes; d’ailleurs, ils ont été exhaussés et les parties que je crois anciennes ne s’élèvent pas au-dessus d’une certaine hauteur.
Le reste de l’église doit appartenir à plusieurs époques; mais beaucoup plus modernes. Le chevet, à pans coupés, peut dater du XVII. siècle ou de la fin du XVe. Dans la façade occidentale, on voit deux ouvertures en ogive qui peut-être ont renfermé les cloches anciennement. Le clocher actuel est en bois, recouvert d’ardoise, et se compose d’un carré et d’une flèche très-élancée. De petites lucarnes sont appliquées
sur quatre des angles de l’octogone, à sa base.
Un porche en bois précède la porte occidentale.
Cette église, qui se présente bien dans le paysage et qui est tout près du château, est sous l’invocation de saint Denis.
Le seigneur du lieu nommait à la cure.

Château.
-Le château de Victot, construit en brique et en pierre de taille, avec ses tourelles, ses toits garnis encore de tuiles vernies, ses fossés pleins d’eau, nous montre ce qu’était, à la fin du XVIe. siècle, l’architecture des châteaux en pierre dans cette partie du Calvados. M. Bouet en a fait un dessin, sur ma demande.
Victot eut d’abord des seigneurs qui portèrent son nom. Calin Labbey, écuyer du connétable Duguesclin, qui fait la tige de la maison de Labbey de La Roque, épousa Isabelle de Victot, fille de Jean de Victot, écuyer. A la fin du XIVe. siècle, Robert Caperon était seigneur patron de St.-Denis de Victot; au XVIe., c’est la famille Boutin que nous trouvons en possession de la terre. En 1540, Michel Boutin fit ses preuves devant les Élus de Lisieux. Philippe Boutin, seigneur de Victot, entra en partage avec Robert de Tournebu, seigneur de Pont-Mauvoisin et bailli de Lisieux, des biens du président de Croismare, le 15 mars 1595, comme ayant épousé Geneviève de Boutin.
Les Boutin étaient encore en possession de Victot à la fin du XVIIIe. siècle.
Cette famille était originaire de la vicomte de Vire.

Manoir du Vieux-Conches.
— Outre le château de Victot, il y a, sur le territoire de la paroisse, un manoir qui se nomme le Vieux-Conches ; on y trouve une chapelle fondée sous l’invocation de saint Martin.

2 – Pièces Justificatives:

1392, 15 septembre
Information de Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge, pour la mise hors de garde noble de Jean Gosse, écuyer, fils de Colin Gosse, écuyer, mort en 1377, et sur la valeur de son revenu: fief de Caudemuche (commune de Cresseveuille), de Victot et de Héroussard, à Saint-Jouin.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 47-48.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 27.

1402, 11 décembre
Information de Jean Monnet, lieutenant de Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge sur la valeur des fiefs de Boutemont et de Grandouet, pour lesquels Jean Servain, écuyer, est en la garde du roi comme héritier de sa mère Colette de Montfort, morte le 12 mai 1402.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 219-220.- Arch. nat. P 19091, 18929.
+ IND. M. LE PESANT, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 12.
(Bouttemont, commune de Norolles mais aujourd’hui Ouilly le Vicomte. Ou Boutemont de Victot ?))

1404, 15 décembre – Pont-l’Evêque
Information de Massot du Boulay, vicomte d’Auge pour la mise hors de garde noble de Jean Servain, écuyer, seigneur de Boutemont et de Grandouet, né vers la Saint-Michel 1384, fils de Colette de Montfort, dame de Boutemont, morte le 12 mai 1402.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 245.
+ IND. M. LE PESANT, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 15.

1444
Compte de Jean Le Muet
p.162. (126) – De la terre de Cirfontaine (ancienne paroisse partagée aujourd’hui entre les communes de Marolles et de Courtonne-la-Meurdrac.)
Jehan de Saint-Germain, écuyer, céda à l’évêque de Lisieux, le 20 novembre 1405, moyennant six sols, un pré sis « près de la Planche au Tremble », à Courtonne-la-Meurdrac (Cartulaire de Thomas Basin). C’est lui, sans doute, qui épousa avant 1417 une demoiselle de Béthencourt qui reçut en dot le fief d’Herbigny, à Victot (vicomté d’Auge) tenu de Dozulé (A.N., P. 305, Aveu de Dozulé du 4 février 1417). On voit dans les aveux de Friardel que Jehan de Saint-Germain possédait en 1406 un quart de fief à Courtonne, dit les Essards, et qu’en 1437, Olivier de Saint-Germain lui avait succédé. Celui-ci avouait tenir du seigneur de Friardel le fief d’Ouville, quart de fief à Friardel que tenait avant lui Colin de Béthencourt (A.N., P. 308.) Cf. l’art. 357.
Un Jehan de Saint-Germain, chevalier fit la montre de sa retenue à Touques, le 2 septembre 1415 (Clairambault, Titres LIII.n° 28.). Jehan de Saint-Germain, écuyer, fut un des défenseurs du Mont-Saint-Michel (O. de Poli, n° 450.)
Quant à Laurent de la Haie, il était (au moins depuis 1438) substitut du procureur du roi en la vicomté d’Orbec (Cf. Lesquier: L’administration des finances à Lisieux de 14213 à 1448 dans Etudes lexoviennes, t. II, pp. 37-175.). Cf. les arts. 195 et 421.
Il sollicita et obtint, suivant lettres des 22 octobre 1442 et 21 juillet 1447, modération de son fermage de la terre de Cirfontaine « pour ce que à l’occasion de la guerre les hommes et tenants d’icelle s’en sont allés ailleurs ». (A.N., P. 19132, n° 24.481 et B.N., F. fr. 26.1076, n° 5.780.)., que soulloit tenir messire Jehan Costard, chevalier et depuis Jehan de Saint-Germain. Et à présent en est tenant Laurent de la Haie. Pour deux tiers à ce terme xxij L.
= EDIT.: Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint-Michel 1444. Jean Le Muet, Vicomte et receveur dans Etudes lexoviennes, IV.

1771, 1er février – Lisieux
Par devant Jacques Louis Daufresne, notaire du Roy garde notes à Lisieux
Fut présent Messire Pierre René De La Rocque (Roque) Chevallier Seigneur et patron du Bourg et paroisse de Cerquigny En son Chateau de Cerquigny paroisse du même nom Etant ce jour à Lisieux Lequel a Reconnu avoir vendu quitté Cédé Et délaissé et promis garantie de tous troubles et évictions Et autres empêchements quelconques, à la Ville et Communauté de Lisieux, ce accepté Pour et au dit nom par Messieurs Noel Le Rat Lieutenant général au Bailliage vicomtal de la dite ville, maire Cristophe Grainville avocat au parlement de Cette province Pierre Loir négociant et Louis Nicolas Bullet Deslondes marchand, Echevins de La dite ville a ce duement autorisés par arrêt du Conseil d’état du Roy du six juin dernier et lettres patentes données sur icelui a Versailles le Seize juillet aussy dernier … et enfin par délibération arrêtée En l’assemblée des notables de ladite ville Le vingt huit Juilllet dernier… pour servir d’hôtel de commun de la dite ville C’est a Savoir: une maison avec la Cour Remises et Bûcher écurie Pavillon de devant La dite maison et enclos Comme Le tout est Le droit de fontaine y attaché Le Jardin étant derrière La dite maison et une place de terre vide Etant à Côté Le dit jardin et au delà du mur qui ferme ledit jardin du Côté de la Rue qui de la haute Boucherie Et autant que dans ladite Place de terre il En appartient au dit seigneur de La Rocque Le Tout situé En cette dite ville Grande rue de la Porte de Paris et Rue au Char Paroisse de Saint Jacques Bornée ensemble par un Côté de la dite Rue au Char, par L’autre Côté la maison Cy après Le sieur Blin perruquier Représentant Le nommé Hemery et autres chacun en partie Par un bout de La dite grande rue et Par L’autre Bout du dit seigneur de Cerquigny par acquêt de M. Le bas de Préaux receveur des tailles à Lisieux et tout et autant que ledit Seigneur en a acquis de messire François Claude Le Normand Seigneur et patron de Victot par contrat Passé devant nous dit notaire le vingt neuf mars mil sept cent cinquante trois….Plus une maison de fonds en comble au même lieu dite paroisse de saint Jacques tant sur le devant de La dite Rue porte paris que sur le derrière dicelle consistante En une cuisine deux chambres à feu, deux cabinets et un grenier Sur le devant Et sur le derrière une cave une Chambrée a feu et un grenier, le tout se tenant avec la galerie et la petite cour Et autre dépendances Le tout borné d’un côté et d’un bout partie des choses Cy dessus vendues d’autre côté Le dit sieur Blin perruquier et d’autre bout la dite grande Rue et autant que ledit Seigneur de Cerquigny en a acquis de maître Jean Duval Procureur en l’élection et grenier à sel de Lisieux Par autre contrat passé devant nous Le quatorze may mil Sept cent Cinquante quatre……. Lesdites maisons Et dépendances présentement vendues ainsy qu’elles se contiennent En circonstances et dépendances En ce compris Les droitures et Libertés qui peuvent y être attachées Plus la Tapisserie à personnage placée et tendue dans la grande salle de ladite première maison sans de tout ce que dessus vendu En rien excepter pas même Les sonnettes de métal attachées et scelles dans lesdits appartements de La dite maison qui sont aussy du Compris en la Présente vente Se réservant cependant ledit seigneur vendeur tous les meubles meublants Comme lits secrétaires, tables de marbres! avec leurs consoles trumeaux attachés a visse contre quelqu’une des cheminées et enfin tous meubles portables et non affichés a perpétuelle demeure en outre les armoires En Lambris se tenant les murs Les autres néanmoins sans corniches placées dans le Péristyle du deuxième étage de ladite première maison et toutes les autres tapisseries tendues dans les différents appartements de la dite première maison Pour par lui les enlever dans quatre mois de ce jour a laquelle fin il lui sera délivré un appartement pour y reposer Les dits meubles Se retient encore ledit seigneur vendeur l’auge en pierre seulement et le râtelier de la dite écurie Pour les faire enlever dans le susdit temps…..
= Arch. SHL. 11FA. Fonds Coquerel, papier, 10 p. incomplet de la 11°

3 – Archives ShL:

Voir Carnets de Charles VASSEUR,
Voir « Analyses et transcriptions…. »:
– p.37 – 6 mars 1631
Fief faite par Jean de LESPEE, escuyer, sieur des PARTZ-DES-AUSTIEULX-SOUS-CORBON, à Gilles ESTIENNE, d’une pièce de terre assise en la paroisse du BREUIL, bornée par Charles de BONNEFFANT, sieur de MAIGNY-LE -FREULLE, tenue des sieurs prieurs et religieux de SAINTE-BARBE
– p.38 – 8 mars 1631
Françoise d’AVERTON, dame de COULONCHES, veuve de feu Messire
François de VAUQUELIN, chevalier de l’ordre du Roy, gentilhomme ordinaire de sa chambre, conseiller en ces conseils d ‘Etat privé, seigneur de SACY, RU LA LOUCHE, SAINT-ANDRE-LE-LEPERRON, baron de BAZOCHES et garde hérédital des sceaulx, aux obligations de la vicomté de FALLAIZE.
Fieffé faite par Jean de LESPEE, escuyer, sieur des PARTZ-DES-AUSTIEUX-SOULZ-CORBON, à Gilles ESTIENNE du BREUIL, d’une demie vergée de terre close de murs, assise dans la paroisse du BREUIL, bornée d’un côté par le chemin du Maresq ou commune, d’autre côté par Charles de BONNENFFANT, sieur de MAGNY-LE-FREULLE, tenue des religieux et prieurs de SAINTE-BARBE.
– 3e fascicule – P.119 1757-1758
Procédure de nul intérêt relative à des réparations devant être exécutées au presbytère de Putot-en-Auge, par Me Louis Désert, prêtre des Authieux-sur-Corbon, comme héritier du dernier bénéficiaire de la première portion de la cure de Putot.
Suit une description du presbytère et autres bâtiments dépendant de la cure)
La sentence du vendredi 13 mai 1758 juge qu’il y a lieu d’admettre les travaux.

Ysaac de Maloysel, escuyer sieur de Bouttemont demeurant à Pontfol
Seigneurie de Bosquencé à Coupesarte

Sous l’invocation de Saint Denis

Noms des curés:
Le Vigneur 1764
Sevestre 1770-1787

Noms cités:
Bauquemare, sieur de Victot (1770)
Boutin
Saint Martin du Vieux Conches, chapelle


B – PONTFOL

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
PONTFOL.
190. Jean de Pontfol, Sr. du lieu et Louis son frere, pour preuve de leur noblesse ancienne, ont fourni leur descente depuis Jean de Pontfol, seigneur du dit lieu, et damoiselle Binette de la Planche, son épouse, vivants en 1405, leurs bisayeux, jusqu’à Guyot, leur pere. Le tout vû par le procureur du Roi, il a requis qu’ils vérifiassent être fils légitimes du dit Guyot de Pontfol, et, à leur refus, qu’ils soyent assis.
Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
VICTOT.
247. Michel Boutin, Sr. du lieu, a dit être descendu de Thomas Boutin, personne noble , et tenant plusieurs terres nobles ; et, pour le fournir, il a produit un acte du vicomte de Vire, du 5 juin 1388 , par lequel le dit Thomas fut témoigné noble, tant de père que de mère, par plusieurs personnes nobles dénommées au dit acte, et qu’il étoit apparu au dit vicomte de plusieurs lettres et écritures concernant la noblesse du dit Thomas ; lequel épousa damoiselle Catherine de la Lande. Et pour en fournir sa descente, il a produit plusieurs lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe. Néantmoins, le procureur du Roi a requis, qu’il vérifie sa descente, ou qu’il soit assis.
248. Ursin du Bois, Sr. de la Ruche, et Thibaud, son frere, pour justification de leur noblesse, ont produit plusieurs lettres et écritures, dont la Ire., datée du jeudi après la St.-Clair 1320, fait mention du mariage de Jean du Bois, écr., avec damoiselle Jeanne, fille de Henri des Loges, écr. Le procureur du Roi ayant vû les dites écritures et généalogie , a requis vérification de leur descente, ou qu’ils soient assis. V. le n°. 255.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Pontfol, ecclesia de Ponte stulto, ecclesia de Pontefoli,
Puntfol.

L’église de Pontfol est peu intéressante. La façade moderne, ajoutée à l’église ancienne, offre un portail toscan surmonté d’une tour carrée avec fenêtres en ogives, mais de ces ogives comme essayaient de les faire les maçons de campagne il y a quelques années, c’est-à-dire qu’elles sont disgracieuses.
Le reste de la nef et le choeur sont peu caractérisés; des fenêtres modernes arrondies ont été repercées.
Le choeur est en retraite sur la nef, et le chevet à pans.
La sacristie forme un appendice, du côté du nord.
Un cèdre du Liban a été planté dans le cimetière, en guise d’if.
L’église de Pontfol est sous l’invocation de saint Martin.
L’abbé de Ste,-Barbe nommait à la cure. C’est, dit M. Le Prevost, sur la demande de Hugues de Victol que le patronage de Pontfol fut donné par Arnoul, évêque de Lisieux, au prieuré de Ste.-Barbe-en-Auge.

MANOIR DE LA VIGAGNERlE.
— Le manoir de la Vigagnerie était un fief sur Pontfol. Ce manoir, construit en bois, avait une chapelle, et probablement des fossés ; le tout a été démoli, il y a quelques années, et reconstruit par le propriétaire, M. Goupil de Pontfol, membre de l’Association
normande. On y voyait deux magnifiques épis en terre cuite : ces deux épis occupaient les deux extrémités du toit du manoir.
M. Goupil, forcé de les démonter quand il a détruit l’édifice dont ils formaient le couronnement, les a fait déposer sur des tablettes. Là, on peut les examiner de près et voir comment les pièces creuses, posées les unes au-dessus des autres, et maintenues au centre par une longue tige de fer formaient l’élégant assemblage dont le dessin ci-joint offre l’image parfaitement exacte. C’est, comme on le voit, un
vase élégamment monté sur un piédestal et duquel sortent quatre tiges qui s’inclinent et se terminent en fleur d’artichaut.
Le tout est surmonté d’une pomme sur laquelle un pélican se saigne pour nourrir ses petits de son sang. Le bleu, le vert, le blanc et le jaune sont les couleurs dominantes de la couverte métallique qui a conservé tout son éclat après deux ou trois siècles : tout porte à croire, en effet, que cet épi date de la fin du XVII. siècle. Le manoir sur lequel il se trouvait paraissait en effet de cette date.
On lit dans le procès-verbal de la Recherche de la Noblesse par les Élus de Lisieux, page 73 : « Jean de Pontfol, seigneur du lieu, et Louis, son frère, pour preuve de leur noblesse ancienne, ont fourni leur descente depuis Jean de Pontfol, seigneur dudit lieu, et damoiselle Binette de La Planche son épouse, vivants en 1405, leurs bisaïeux jusqu’à Guyot, leur père. Le tout vu par le procureur dudit Roi, il a requis qu’ils vérifiassent être fils légitimes dudit
Guyot de Pontfol. »

PONTFOL (10)

Sous l’invocation de Saint Martin
Noms cités:
Hugues de Pontfol
Richard de Fulligny
Robert de Rue, chevalier
Raoul le Maisnier

Noms des curés:
Dumont (1764)
Miquignon (1765-1785)

Insinuations:

Archives SHL: Achat du 11- 02-2003.
Lot n° 71
7) PONTFOL, 1/ 1632, parchemin (mauvais état), haute justice de Hotot ; 2/ vicomté d’Auge, papier, mauvais état.
Lot n° 83:
VICTOT PONTFOL, 1 pièce papier, acte en mauvais état ; intéressante, transcrite en 2 pages jointes.

Voir « Doyenné de Beuvron ».

VENDEUVRE



NOTES sur VENDEUVRE – 14735
cf Escures sur Favières.

Ancien fichier VENDEUVR.SPR

1 – Notes.
2 – Bibliographie.
3 – Pièces Justificatives.

1 – Notes:

Le château de Vendeuvre est maintenant bien connu de tous ceux qui sensibles au charme du passé, collectionneurs ou épris de la nature viennent régulièrement en ce lieu de grand repos perpétuellement en mouvement.

Si la constitution du domaine fut l’œuvre de multiples générations, les monuments et leur environnement sont l’œuvre d’un homme qui en quelques années, à l’imitation d’un Fouquet à Vaux ou de Louis XIV à Versailles, bouleversa les ordonnances anciennes pour créer un cadre nouveau.

La tâche était d’envergure, mais commençons par le commencement.

1400 à 1414: Jean de Villiers
1470 à 1498 = François de la Tourbière époux de Marguerite de Beauveau
1505 = Marguerite de Beauveau épouse de François du Colombier
1527 Louis de Beauveau
1532 René de Beauveau
1578 Antoine de Beauveau
1585 Damoiselle Philippe

2 – Bibliographie:

BERTAIL Pierre: L’église de Grisy, Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 79, septembre 2002.

CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados réédition Floch, tome IV, page 644.

Editions FLOHIC: Le Patrimoine des communes du Calvados page 1211.

FOURNIER Dominique: les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie noirmandes ; BSHL n°61, décembre 2006. p 48.

PEPIN Dr Jean, « Notice sur la commune de Vendeuvre », Annuaire du Calvados pour 1872, Caen, Imp. Pagny, pp. 178-188

Paul LE CACHEUX.- Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8°.
Mesnil-Eudes, I, 28 – Mesnil-Guillaume, I, 15 – Mesnil-Mauger, I, 60 – Guillaume Le Mire, II, 67 ; Richard Le Mire, II, 382 ; Tellier Le Mire, I, 114 – Montgommery (château) II, 90 – Montreuil-l’Argillé, II, 79, 102 – Moyaux, I, 109; II, 69 – Neuville-sur-Touques, I, 382 – Notre-Dame-de-Fresnay, I, 53 – Orbec, II, 351, 3257 ; Guillaume d’Orbec, II, 372 – Périers, II, 336 – Le Pin, II, 172 – Pont-l’Evêque, I, 124, 137, 211 – Le Pré d’Auge (prêtre du personnage – personnat), I, 348 – Prêtreville, II, 16 – Querville, I, 28; II, 14 – Saint-Aubin-le Bisay, I, 210 – Saint-Clair, II, 317, 375 – Saint-Evroult, I, 333 – Saint-Evroult-de-Montfort, I, 253 – Saint-Germain-de-Livet, II, 68 – Saint-Gervais-des-sablons, I, 53 – Saint-Gilles-de-Livet, II, 379 – Saint-Marcouf, II, 389 – Saint-Martin-de-la-Lieue, I, 28 – Saint-Michel-de-Livet, II, 362 – Saint-Pierre-Azif, II, 368 – Saint-Pierre-de-Courson, II, 346 – Saint-Pierre-sur-Dive, I, 106; II, 261, 321, 332 – Le Sap, I, 141; II, 329 – Ticheville, I, 382 – Tordouet, II, 301 – Le Torquesne, I, 347 – Touques, I,131; II, 206, 389; Forêt de Touques, II, 357, 375 – Tourgéville, I, 131 – Guillaume de Trousseauville, I, 160; Jean et Vendeuvre, I, 55-57 –

PAUMIER Henri: Pour l’histoire du papier. Les moulins des papetiers du Pays d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°82, juin 2003.

ESCURES SUR FAVIERES
Escures sur Favières rattachée à Vendeuvre)
(Escures réunie à Favières – 8-03-1846)

PEPIN Dr Jean, « Notice sur les communes de Escures, Favières et ¬Morières », Annuaire du Calvados pour 1873, Caen, Imp. Pagny, pp.¬229-241

CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 637 (d° Favières)

3 – Pièces Justificatives:

c. 1181-1206 – Vendeuvre
R. d’Ivry (de Ivreio), et Hugues, archidiacre d’Evreux, font un accord (dont la date n’est pas indiquée) entre Alvarède, abbé de Saint-Pierre-sur-Dives, et Foulques de Vendeuvre, au sujet de deux gerbes de la dîme et du patronage de l’église de Morières, qui furent conservés audit Foulques, moyennant une redevance d’une livre d’encens, ainsi qu’une mine de froment, une d’orge, et trois autres d’avoine (Le sceau brisé)
= LECHAUDE d’ANISY, Abbayes du Calvados dans MSAN (Fonds de l’abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives), t. VII, 1834, N° 4, p. 252

1207 – Vendeuvre
Accord en 1207 entre l’abbé de Saint-Pierre-sur-Dives et Foulques de Vendeuvre, terminé par l’official de Lisieux, au sujet de la dîme et du patronage de Morières, en présence de Raoul Aioulf et de Guillaume de Séez, chanoine de Lisieux; de Guillaume de Livet, diacre, de Ranulf de Bretteville, prêtre, de Jean de Saint-Germain, moine; d’Estienne Risdebeuf; de Roger Dacvill, de Guillaume Neveu; de maître Gervais et autres.
LECHAUDE d’ANISY, Abbayes du Calvados dans MSAN, (Fonds de l’abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives) t. VII, p. 253. N° 8.

1217 – Vendeuvre
Richard de Vendeuvre, chevalier, donne en 1217 à Sainte-Barbe-en-Auge et à la chapelle Sainte-Marie-de-Fribois, une pièce de terre située à Percy.
= LECHAUDE d’ANISY, Abbayes du Calvados dans MSAN (Fonds de l’abbaye de Sainte-Barbe-en-Auge), t. VII, 1834, p. 108

1250 – Vendeuvre
N° 123.- Guillaume de Vendeuvre, fils de Richard, écuyer, donne, en 1250, à Robert de Jort, pour son service et son hommage, quatre deniers de rente, à prendre sur Guillaume de Vendoeuvre, son oncle. (Le sceau brisé)
LECHAUDE d’ANISY, Abbayes du Calvados dans MSAN (Fonds de l’abbaye Saint-Jean de falaise), t. VII, p. 338. N° 8.

1363, 14 septembre – Vendeuvre
Contrat (copie collationnée…) de vente fait par mademoiselle Marguerite de Brucourt fille aînée de Guy de Brucourt le 14 7bre 1363, à Arnoult d’Ouilly, écuyer, de la terre de Vendeuvre, avec toutes ses appartenances tant en fiefs, rentes, rentes, court, usage, reliefs, treizièmes, rentes en deniers grains, oeufs, oiseaux, labour, herbages, jardins, domaine, four, moulins, étang, rivières, près, bois, garennes, pâturages, patronage de l’église hommes, hommages, regard, justice, franchises, libertés, faisances et redevances et en toutes autres choses a ladite terre de Vendeuvre appartenant… sans nulle retenue et avec ce qu’elle peut avoir d’héritage soit de l’echese de M. Guy son Père que de M. jean de Brucourt, son frère ou autrement en la duché de Normandie sans en rien retenir ni excepter ; Par le prix de 1600 francs d’or Bons et de bon poids du Roy Jean.
= Arch. MC. Fonds de Vendeuvre. Etat des liasses…, p. 3

1511, 15 janvier – Vendeuvre et Crèvecoeur
A tous ceux qui ces lettres verrons & devant Raulin du Fresne et son adjoint, tabellions au siège de Saint-Pierre-sur-Dives audit lieu fut présent noble homme Louis de Beauveau seigneur de Silly le Guillaume, et de la terre et seigneurie de Vendeuvre lequel de son bon gré fait foy et hommage à Me Pierre Turmel écuyer, sieur de la Ruette maître d’hôtel et procureur duement fondé et établi quant a ce de haut et puissant seigneur Pierre de Ferrières, Baron de Thuri, vicomte hérédital de Bretheuil, sieur des Perreaux, La Rivière Thibouville, Gisors Crèvecoeur Thubeuf Malo & Pour et au nom dudit de Ferrières de ladite terre et seigneurie de Vendeuvre de lui tenue nuement et sans moyen par les dits foy et hommage a cause de sa dite sieurie de Crévecoeur a quoi ledit Louis de Beauveau fut reçu par ledit Turmel….fut présent ledit Louis Beauveau lequel confesse tenir nuement … la terre et seigneurie de Vendeuvre par un fief entier a cause de sa seigneurie de Crèvecoeur auquel fief de Vendeuvre il y a manoir, maison, moulin, colombier, près bois garenne, four à ban, droit de présenter au bénéfice en ce de l’église de St André de Vendeuvre et à la chapelle d’Entre Deux Eaux audit lieu de Vendeuvre, le cas offrant…
= Arch. MC. Fonds de Vendeuvre. Etat des liasses…, p. 17.

1569 – Vendeuvre et Crèvecoeur
(Autre aveu) De haut et puissant seigneur Messire François de Montmorency, chevalier, seigneur et châtelain des terres et seigneuries et châtellenies de Crèvecoeur en Auge, Je Regnier de Beauveau, chevalier, fils et héritier de Louis de Beauveau, en son vivant écuyer, seigneur de Vendeuvre, Baron de Silly, le Guillaume, de Gratmesnil et du Piprays confesse et avoue tenir de monseigneur de Crèvecoeur à cause de sa seigneurie et châtellenie de Crèvecoeur, C’est à savoir le fief et seigneurie de Vendeuvre qui est un plein fief de haubert assis en la paroisse de Vendeuvre, vicomté de Falaise, auquel fief il y a manoir, maisons, colombier, moulins à bled, Rivières, pêcheries, garennes, bois taillis et plusieurs terres tant en prés que labour, droit de présenter à la cure et bénéfice de Vendeuvre et pourvoir du chapelain de chapelain à la chapelle Notre-Dame d’Entre Deux Eaux, étant aux enclaves dudit manoir aussy droit de présenter aux écoles dudit lieu et droit de four à baon.
= Arch. MC. Fonds de Vendeuvre. Etat des liasses…, p. 18.

TROUVILLE sur MER



NOTES sur TROUVILLE-sur-MER – 14715
HENNEQUEVILLE – 14715.2

1 – Bibliographie.
2 – Références Historiques.
3 – Hennequeville.
4 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

BAROCHE Emile, Précis de la question relative à la création dans l’arrondissement de Pont-l’Evêque d’un canton dont Trouville serait le chef-lieu, Lisieux, E. Piel, 1871, 54 p.
= AD 14, Br. 16066

CARDON Christian, Préface dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 9-10

CASTELNAU L. de, « Le château d’Aguesseau parure de la Côte fleurie », Art de Basse-Normandie, n° 27, Automne 1962, pp. 38-41

CHENNEBENOIST Jean, M. DAVY, Trouville depuis les origines connues jusqu’en 1830, Mondeville

CHENNEBENOIST Jean, Trouville et Deauville vues par Charles Mozin, s.l.s.n.s.d. (Deauville, Chez l’Auteur, 1962), In-4° oblong, 71 p. ill. jaquette ill.

COLLET Isabelle, Charles Mozin et l’âge d’or de la lithographie de paysage dans Isabelle COLLET et Anne-Marie BERGERET-GOURBIN, dir. Charles Mozin 1806-1862, (1988), pp. 19-33

COLLET Isabelle, Charles Mozin et Trouville dans Isabelle COLLET et Anne-Marie BERGERET-GOURBIN, dir. Charles Mozin 1806-1862, (1988), pp. 81-87

COLLET Isabelle et BERGERET-GOURBIN Anne-Marie dir. Charles Mozin 1806-1862, Musée de Trouville. 28 mai-1er août 1988. Musée E. Boudin Honfleur. 6 août-3 octobre 1988, s.l.s.d. (Honfleur, Imp. Marie, 1988), 208×198, 116 p., ill. couv. ill.

Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d. (1992), 230×285, 190 p.

DAVY Michel, « Le Bras d’Or », Athéna sur la Touques, n° 122, Décembre 1994, pp.
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= SHL. Nom donné à la vallée de la Touques

DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé–sur-Noireau, Corlet, 1989, 250 x 330, 301 p.; pp. 162-165

DEVILLARD Philippe: Quelques personnages civils normands du Premier Empire ; BSHL N) 55 décembre 2003. (Comte Marchand)

DOYENNEL Claude: Histoire des glaces Pompon 1919-1993. BSHL n°34 Déc. 1995

FAUROUX Marie, Actes des Ducs de Normandie in MSAN., XXXVI, 1961
Détail des biens des abbayes dans le Pays d’Auge, l’Hiémois et le Lieuvin: Fécamp: pp. 143-144.; Saint-Ouen de Rouen: Trouville, Airan, Branville, pp. 143-144

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Hugues FIBLEC, Maurice Vincent (1887-1956), architecte à Trouville dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 83-105

Hugues FIBLEC, La nouvelle poissonnerie de Trouville. 1935-1936 dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 175-185

Roland GODEFROY, « Le Quai Fernand-Moureaux réaménagé – Trouville soigne sa vitrine », O.F., 26 juillet 1990.

HERAUD Colette et Guy, « Les parisiennes à Trouville », Athéna sur la Touques, n° 122, Décembre 1994, pp. 9-13, ill.

LALUBIE Jacques, Randonnées et patrimoine en Pays d’Auge – 1. Cantons de Dozulé et Trouville.- 2. Cantons de Pont-l’Evêque et Honfleur.- 3. Le Canton de Cambremer. Tomes 1 et 2: Heimdal, s.l.s.d. (Imp. Alençonnaise, 1983), Edit. Heimdal; Tome3: Corlet, s.l.s.d. (Condé-sur-Noireau, Corlet, 1987), 150×208, 219-191-222 p.

LE CACHEUX Paul, Répertoire numérique des archives départementales antérieures à 1790. Seine-Inférieure. Archives ecclésiastiques. Série H. Tome III. Abbayes: Saint-Georges-de-Boscherville, Auchy-lès-Aumale à (Beaubec-la-Rosière, Bec-Hellouin, Bellozanne, Bonport, Notre-Dame-d’Eu, Fécamp, Foucarmont, Jumièges, Ouville) Saint-Etienne de Caen (Supplément), Rouen, Lecerf, 1931, in-4°, ix-94 p.

LE COURT Henry, Le Château d’Aguesseau à Trouville in La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Male et Cie.; Réédit. Corlet, t. II, pp. 223-225

Henry LE COURT, « Trouville et ses environs », BSHL, N°10, 1892, pp. 46-54

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS: HISTOIRE ET ARCHÉOLOGIE. Serv. dép. d’Archéologie. 1999. page 35, 144, 187, 252, 437.

Martin MEADE, Une perspective britannique dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 53-67

Claude MIGNOT, Les villas de la Belle Epoque aux Années Folles dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 141-143

Claude MIGNOT, La gare de Trouville-Deauville, 1930-1931 dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 165-173

MUSSET René, « Notes sur Trouville et son canton », Ann. de Norm, 4, mai 1954, pp. 181-186

NORMAND Charles, Cent promenades autour de Trouville, Paris, 1904,

PANNIER Arthème: voir Archives SHL, NE12, 2e carton. (Trouville et Hennequeville.)

SAINTE-CHAPELLE, Canalisation d’Orbec à Trouville par Lisieux et par… secrétaire du Mal de Saint-Cyr, Cambrai, 1839, J. Chanson, In-16, 31 p.
= A.D. Calvados – F. 5078. Papiers Le Court

SMITH Paul, Trouville-Deauville, les saisons de l’automobile dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 69-81

SMITH Paul, Georges Wibo (1880-1943), architecte à Deauville dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 125-139

TESTANIERE Geneviève et LEGOY Gaston, Sur les pas d’Eugène Boudin: Le Havre, Honfleur, Trouville et autres lieux. Musée des Beaux-Arts André MAlraux, Le HAvre. 15 septembre-4 décembre 1978, Le Havre, Atelier d’Impr. de la ville, 1978, 150×215, n.pag. ill. n.b., couv. ill.
Trouville, Honfleur,

THIEBAUD Eric, Les palaces balnéaires dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 155-163

THOMAS-MALEVILLE Agnès, « Hector Malot à Trouville », Athéna sur la Touques, n° 122, Décembre 1994, pp. 2-8
SHL

TOULIER Bernard, Littoral, villégiature et patrimoine dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 13-17

VIGATO Jean-Claude, Maurice Vincent et le régionalisme dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 107-123

VUAGNEUX Henri, A travers le Pays d’Auge, Paris, Dentu, 1889, In-8°, 243 p.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Trouville, Trouvilla.
Quand je travaillais à la Carte géologique du Calvados, en 1827, Trouville, où j’avais pris pour quelques jours mon quartier général, était un simple village composé de quelques maisons couvertes en paille. Au moment où j’imprime cette partie de la Statistique monumentale, c’est une ville de 6,000 habitants, avec de belles rues garnies de trottoirs, des maisons confortables et même quelques-unes splendides.
Comment cette métamorphose s’est-elle opérée ? PAR LA
MODE ; car il est de mode de venir de Paris prendre les bains de mer à Trouville.
Mais qui a décidé la mode à jeter son regard capricieux sur Trouville? La solution de cette seconde question est plus complexe et nous ne prétendons pas la traiter ex professo. Nous dirons seulement que les peintres parisiens ont commencé par donner à Trouville une certaine réputation, en venant en copier les sites. Les artistes attirèrent les littérateurs: ceux-ci, qui parlent beaucoup et qui écrivent de même, firent retentir au loin le nom de Trouville, et les touristes, les rentiers parisiens, les désœuvrés et les désœuvrées arrivèrent de tous côtés, suivis par les architectes qui bâtirent la ville telle que nous la voyons aujourd’hui. On a bâti à Trouville pour y venir chaque année; on a bâti par spéculation pour tirer parti de ses immeubles et les louer en garni aux nouveaux visiteurs.
Des villas se sont élevées à l’envi avec des jardins magnifiques.
Nous n’avons pas à décrire ces constructions, trop modernes pour figurer dans notre ouvrage, et dont on a composé un album. Qu’il nous soit permis seulement de citer, parmi ceux qui ont le plus contribué à la création du Trouville moderne, M. Vallée, M. le comte d’Hautpoul, M. Cordier, M. l’architecte de Gisors. membre de l’Institut; le docteur Oliffe, le baron Clary, Mme. Char, M. de Formeville, membre de la Société des Antiquaires.
Une vaste église a été construite sur le coteau ; elle domine la ville naissante. Trouville va s’étendre sur la rive gauche de la Touque, où sera placée la gare du chemin de fer, et une paroisse ne tardera probablement pas à se former de ce côté qui va se couvrir de maisons.
L’ancienne église de Trouville était sous l’invocation de saint Jean-Baptiste. Le chapitre de Cléry nommait à la cure
au XVIII. siècle ; c’était le roi qui nommait au XIVe.
La ville de Trouville s’étend aujourd’hui sur le territoire de Hennequeville.

Ancienne voie de Trouville à Montfort-sur-Rille.
— M. Frédéric de Cacheleu, membre de l’Association normande, m’a signalé depuis long-temps un ancien chemin qu’il regarde comme pouvant remonter jusqu’aux temps romains et que l’on connaît sous le nom de rue Moulière, probablement parce qu’il servait, de temps immémorial, au transport des moules à l’intérieur des terres, et que ces mollusques, aussi bien que les huîtres, fournissaient un élément à la nourriture de la population, à l’époque romaine. Le fait, d’ailleurs, est prouvé par les débris d’écailles trouvés en abondance partout où l’on rencontre des vestiges d’habitations romaines.
Cette voie, dit M. de Cacheleu, présente les caractères d’une voie romaine par son solide empierrement, mais elle ne paraît pas avoir été terminée : après 1,000 à 1,500 mètres de parcours, elle se trouve parfois interrompue par l’abaissement brusque du sol au niveau de la plaine, avec quasi-absence d’empierrement et irrégularité de largeur.
Le tracé, partout en ligne droite, sur un parcours de 6 à 7 kilomètres, paraît dirigé dans le but d’établir une communication directe entre Trouville et Montfort-sur-Rille. (D’après la note de M. Frédéric de Cacheleu, cette route, sur l’origine de laquelle je ne peux me prononcer, mais que je dois recommander aux explorations ultérieures des antiquaires, commence à se montrer à Fourneville, au hameau de Lépiney, passe sur le Theil, le long du cimetière, au nord de l’église, puis au carrefour appelé la Forge-Michaux ; de là près du cimetière et au midi de l’église dêtruite le Tonnetuit; ensuite elle sert de limite aux territoires de St-Benoil et de Quetteville, traverse l’ancien chemin royal de Pont-l’Évêque à Pont- Audemer, ou, pour mieux dire, de Caen à Rouen, au carrefour dit de la Gohaigne, et, passant sur le territoire d’Hébertot, se termine au village des Jonquets, où elle s’embranche sur plusieurs petits chemins ruraux très-mauvais et exempts d’empierrement. Au-delà de ces points, par l’un et l’autre bout, on n’en aperçoit point la continuation. Apparemment, dit M. de Cacheleu, les malheurs publics auront fait abandonner l’ouvrage après des travaux commencés par bouts, interrompus ainsi que cela se pratique encore de nos jours pour les grandes routes en construction.

2 – Références Historiques:

1006-1026 – Branville, Trouville.
Richard II souscrit la charte par laquelle Adèle, avec sa mère Lola donne à Saint-Ouen de Rouen (…) ses biens à Branville, Airan, Trouville, le Héron (76); toutes les terres achetées par elle, avec le bétail et les serfs des deux sexes…
« … et partem quam habeo in Brant villa, et terram que nuncupatur Airan et Turulfi villa et Hairun, cum carruca una et omnia que ibi possideo. Nec non insuper trado illas terras, quas emi auro et argento meo, cum peccoribus et equis et servis et ancillis ».
= FAUROUX M. (1961), n°39, p.144

1172-1173 – Vimoutiers, Crouttes, Thuit, Fourneville, Trouville.
Confirmation des biens de l’abbaye de Jumièges.
Henricus rex… salutem.
Sciatis me concessisse et presenti carta confirmasse ecclesie Beate Marie et sancti Petri de gemmetico…
Vimonasterium cum ecclesia et omnibus allis appendiciis, terram totam et nemero usque ad viam Asinariorum, Cruptas cum ecclesia et omnibus aliis ville pertinentiis, exceptis duabus vavassores, et quartam partum de Mesnillo Renuardi, boscum quod est inter Vimonasterium et Cruptas et terram iusque ad Pontem de Vie, sicut via dividit que vadit ad Montem Sancti Michaelis.
… Turovillam, cum ecclesia et omnibus aliis appendiciis, boscum a portu qui dicitur Twit usque ad Vallem Furneville… et quatuor salinas apud Huneflotum apud Divetam vel Waravillam, sedecim salis sextarios. Ex dono Roberti Bertranni septem sumnas salis.
= DELISLE et BERGER, Recueil des actes de Henri II, t.II, DXXVII, p.93

1809 -archives SHL.1F110 –
1809: Famille Lebourg de Trouville: quittances d’assurances.

1836. -archives SHL. 1F868:
1836: nouveau marché à TROUVILLE, doléances de TOUQUES.

1848. -Archives SHL. 1F802:
1848: Enquête commerciale, artisanale et industrielle concernant la région de Pont-l’Evêque (Bonneville, Canapville, Clarbec, Drubec, Englesqueville, Pont-l’Evêque, St Arnoult, St Hymer, St Etienne la Thillaye, St Martin aux Chartrains, Ste Melaine, Surville, Tourgéville, Touques, Tourville, Trouville, Villerville.

1860. -archives SHL.1F844:
1860: Trouville: demande d’annulation des élections municipales.

1876. -Archives SHL. 1F617:
1876: congé entre d’Auguste Guerrier de Trouville et Théodore Marais à Touques.

Autres archives SHL:
Fonds COTTIN:
11 FA – 20 – Divers IV – Plans lignes de chemin de fer Mesnil-Mauger -Sainte-Gauburge;
Lisieux / Trouville-Deauville. Documents divers sur les églises de Monteille etc.

Fonds IMPRIMES:
Jour 19: « La plage de Trouville », 3 mars 1868, diverses nouvelle locales, publicités..

III M 4: traité de remplacement au service militaire entre Pierre Guerrier de Trouvile et Wilfrid Duval de Caen 10 mars 1854.

III A 13: Observations contre le projet d’établir un marché dans la commune de Trouville, 1836, (comparaison entre Trouville et Touques).

Fonds STURLER:
28 D Mme BIAIS bar « Excelsior » à Trouville
1 pellicule.intérieur

29 I Représentation tableaux février 1964
Quai de Trouville 1 pellicule
Trouville vue du Parc aux Huitres 1 pellicule
Confluent du ruisseau de Collenville avec la Touques
1 pellicule

53 A Lisieux ZUP Hauteville avril 76
Giberville
Pont-l’Evêque
Trouville – Deauville – Honfleur
Reportage
1 pellicule 24/36
4 photos

57 J Ligne Pont-l’Evêque à Trouville juillet 68
Macrophotographies passage à niveau
10 pellicules

Archives SHL. Fonds 25 F LEMETAYER-DESPLANCHES:
I B 2: assistance judiciaire pour une séparation
III C 1: lettre de LM au sous préfet pour protester contre son attitude
III C 2: 23/03/1869:, réponse de LM, il restera candidat
LEMETAYER-DESPLANCHES: Voir Archives SHL, Fonds 25F 2e classeur.


3 – HENNEQUEVILLE

Hennequeville, St-Martin, prieuré, diocèse de Lisieux, auj. Bayeux, comm. Trouville, ch.-l. cant., arrond. Pont-]’Évêque, Calvados.
BEAUNTER-BESSE, VII, 208.

Cf. Trouville (communes réunies le 20-09-1863)

CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 245.

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS: HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. D’Archéologie 1999. page 36, 37, 38.

VALLEE, Observations à l’appui de la demande de réunion à Trouville, soit du hameau de la Chapelle de Hennequeville, soit de la totalité de cette commune, s.l.s.d. (Pont-l’Evêque, Dauge, 1845). In-4°, 32 p.
= Bibl. SHL. PA. N° 5.010.

– 1006, 30 mai. – Hennequeville
Richard II donne à Fécamp Aizier et Hennequeville.
« … super ripam sequane, Aschei villam et quicquid ibi Trostincus tenuit; Heldechim villam super Mare..
= FAUROUX M. 1961, n°9, p.79 – Donation complétée et confirmée en 1025

– 1025, août – Hennequeville
Richard II confirme les biens du monastère de Fécamp, et ajoute Hennequeville (…) les dîmes du tonlieu du bourg de Caen avec une hôtise; une autre hôtise à Dives sur Mer, toutes deux libres de tous les autres services qui lui sont dus.
… et heldechin villam supra mare et quicquid ad eam pertinet (…)
… do etiam decimas telonei de burgo qui vocatur Cadumus, et unum hospitium, et ad pontem Dive, hospitium unum, liberos omnibus nostris osequiis.
= FAUROUX M.1961, n°34, p.130

4 – Archives ShL:

Dossiers « Lieux » : 42 – TROUVILLE : Notre Dame de la Pitié.

Archives NEDELEC Communes

Carnets de Charles Vasseur.
« Doyenné de Touques »
10 -TROUVILLE –Tourvilla –Trouvilla

Voir:
Trouville, avant ses salines sous la domination normande. -Annuaire Normand 1840 p.388
Généalogie d’Harcourt
Annuaire Normand 1845 p 261
Normand 10 juillet 1869

Sous l’invocation de St Jean Baptiste

Patronage:
14e dominus rex
16e dominus loci
18e le chapitre de Cléry

Curé:
De Thunes (ou de Theunes) 1746-1787

Insinuations:

Description de Trouville septembre 1855
Trouville doit à sa vogue toute moderne, à ses fréquentes relations avec Paris, de n’avoir pas conservé le moindre monument qui puisse fixer l’attention. Quoiqu’elle vienne tout récemment d’être qualifiée du beau titre de ville, ce n’est pas moins une localité ancienne et qui dut à sa magnifique position à l’embouchure de la Touques, sur le versant d’un coteau verdoyant et fécond, d’avoir toujours formé une agglomération considérable.
Le touriste qui arrive à Trouville est surpris et presque étourdi par la variété des styles, de goût, de plans qui a présidé à la construction des différentes maisons qui garnissent le quai, mais vainement y chercherait-il le bon goût ou ce bon air extérieur qui accuse l’œuvre d’un architecte savant et consciencieux. C’est un chalet de la Suisse, mais dépourvu de sa rusticité primitive et qui du reste pittoresque dans la montagne pour héberger les troupeaux, se trouve singulièrement déplacé contre la brise de l’océan et au milieu des rues alignées d’une ville. C’est un salmigondis de tourelles en briques, de pignons en bois, de couvertures d’ardoises, de plâtre, de terre, tout cela lié ensemble avec plus de ridicule que de goût. On y voit même des pavillons empruntés et servilement copiés sur des potiches en porcelaine du Japon.
Une seule maison se présente avec quelque dignité, c’est celle de Monsieur d’Hautpoul, bâties en briques avec chaînes de pierres à refends, dans le goût du règne de Louis XIV. Elle est d’une forme ordinaire quoiqu’on y trouve encore le cachet du XIXe siècle si différent des monuments du Grand Siècle.
Il est en outre sur le sommet du coteau, dominant la vallée, le cours de la rivière et la mer, une œuvre inqualifiable que l’étranger de loin peut prendre à son gré pour un établissement industriel, un temple à Mercure ou, s’il remarque la croix qui domine le faîte, pour une église construite par un architecte parisien.
Suit une description, peu flatteuse de cette église accompagnée d’un commentaire de A.Piel.

Description de la cloche
L’an 1813 j’ai été nommée Pierre Delphine par Monsieur Jn Pre Ths Guerrier, propriétaire de cette commune et y demeurant, juge de paix de paix du canton de Pont l’Evêque, assisté de Mlle Delphine Pimbert de Druval, bénite par Monsieur Pre, Gael Augtn Lecourt, curé dudit Trouville, en présence de Messieurs Pre Gouley, Ths St Léger, Jqs Rouval, G.. génl de la fabrique et Ls Vr David, trésorier comptable.

Description du château
Le château est construit en briques, avec encadrements de pierre. Quatre petites tourelles en encorbellement flanquent le corps principal qui est un pavillon carré à toit rapide orné de trois hautes cheminées, et percé de nombreuses lucarnes à des hauteurs différentes. De chaque côté de ce corps central est un autre petit corps de bâtiment à toit plat avec galeries. Cette construction doit dater du XVIIIe siècle. La tradition dit qu’elle fut élevée par la famille d’Aguesseau.

Le patriotisme a parfois de singulières façons de sa manifester. Nous avons relevé chez un marbrier de la rue B… l’inscription suivante qui s’étalait en lettres d’or sur une plaque de marbre noir… » A la gloire de Notre Dame du Bon secours qui a préservé Trouville sur mer de l’invasion prussienne en faisant signer un armistice le 28 janvier 1871.
Signatures: le Maire de Trouville, l’Evêque de Lisieux, les Conseillers municipaux.
(Journal « L’Evénement » 1er mai 1872.

Robert de la Houssaye, écuyer, seigneur de Trouville: d’argent a un houx arraché de sinople chargé de trois oiseaux de sable (d’Hozier 296)

Chevillard donne dans son armorial un autre la Houssaye, seigneur du Coudray, élection de Lisieux, paroisse voisine de Trouville, auquel il attribue: d’azur à trois branches de houx de six feuilles chacune d’or.

Coupures de presse:
du 6 mai 1866 « La Plage de Trouville » concernant la façade de la chapelle de Notre Dame du Bon Secours.
Du 22 avril 1866 « La Plage de Trouville » concernant la trouvaille d’une pièce en argent de l’époque anglo-normande
Du 10 mars 1867 et du 17 mars 1867 « La Plage de Trouville » concernant Trouville en 1830.
Du 7 avril 1867 « La plage de Trouville » concernant la chapelle de Notre Dame de Pitié.
Coupure de presse « La plage de Trouville »du 14 avril 1867 relative à la Chapelle de Notre Dame de Pitié.
Coupure de presse « La plage de Trouville » du 28 avril 1867 relative à la route de la Corniche -Les creuniers.
Coupure de presse « La plage de Trouville » du 26 mai 1867 route de Villerville -les creuniers.

30 -HENNEQUEVILLE – Hennequevilla

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
HENNEQUEVILLE.
298. Girot Gobin, Sr. de Fréville, a baillé par écrit sa généalogie et extraction de noblesse , et a montré plusieurs lettres , tant sur son nom que sur le nom de Robert Gobin, son pere ; et pourcequ’elles ne suffisoient pas pour la justifier, il nous a presenté une commission donnée en là chancellerie du Roi, pour être reçu à justifier par témoins la dite généalogie ; sur quoi il est demeuré en procès vers le procureur du Roi.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Hennequeville, Hennequevilla.
L’église est située presque au sommet d’une falaise qui s’élève à 142 mètres au-dessus du niveau de la mer et d’où l’oeil embrasse un magnifique panorama.
Cette église, primitivement romane, n’offre aujourd’hui aucun intérêt. Les murs, construits en blocage, sont percés de fenêtres sans caractère. Le choeur. terminé par un mur droit, est flanqué, au nord-est, de deux contreforts qui paraissent remonter au XIIIe. siècle. Un cordon torique, du même temps, règne autour du choeur. On remarque, au midi, une petite porte à plein-cintre sans ornement, probablement romane.
Le portail occidental, du XVII. siècle, avec contreforts sur les angles, est surmonté d’un petit clocher en charpente, recouvert en ardoise.
Cette église est sous l’invocation de saint Martin. L’abbé de Fécamp nommait à la cure.
La commune de Hennequeville occupe une partie de la ville de Trouville. On voit encore près de la mer, au milieu de charmantes habitations, une ancienne petite chapelle en bois dans laquelle on remarque un joli retable décoré de deux colonnes torses, semblables à celles qui accompagnent le retable du maître-autel de Bénerville.
La nouvelle chapelle, bâtie sur une petite place, est dépourvue de tout intérêt. Sa façade ignoble ressemble à celle d’une grange.
On comptait 2 feux privilégiés et 40 feux taillables à Hennequeville.
Sur le penchant de la falaise s’élève un magnifique chalet entouré d’un parc dessiné à l’anglaise. Ce chalet, meublé avec beaucoup de luxe et en différents styles, appartient à M. Adolphe Cordier, ancien sous-préfet de Pont-l’Évêque et ancien représentant du peuple (en 1848).
Au pied de la falaise et le long du rivage, on a élevé de délicieuses villas (On trouve, sur plusieurs points de la commune de Hennequeville, le Vicia bythinica, plante très-rare, découverte en 1850 par M. Durand-Duquesnay, de Lisieux, savant botaniste. Cette plante n’avait été signalée jusqu’ici ni dans le nord, ni dans le centre de la France ; elle n’est pas indiquée dans la seconde édition de la Flore de Normandie, par M. de Brébisson. (Note de M. V. Palmier.)
Comme on le voit, Hennequeville se confond aujourd’hui avec Trouville, et ces deux communes forment maintenant une même ville.

Voir:
Les Creuniers à Hennequeville -Bulletin des Antiquaires de Normandie 4e trimestre de 1869 p.432-434.
Les Creuniers d’Hennequeville -E. le Hericher -Avranchin Monumental II p.161.

Election de Pont l’Evêque, sergenterie de Touques -2 feux privilégiés et 40 feux taillables.

Patronage:
16e abbé Fiscamensis
18e l’évêque

Description de l’église et d’une petite chapelle par A.Pannier

TOURGEVILLE


NOTES sur TOURGEVILLE – 14701

Tourgievilla – Tutgivilla – Torguevilla – Spetrus de Torgeville- Torgisvilla
Ancien fichier: TOURGEVI.SPR complété.

Le fief de La Poterie, assis en la paroisse de Tourgeville, possédé par les héritiers du feu sieur de Bléville Varinier.

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
SERGENTERIE DE BEAUMONT.
Le fief de Bénouville-Montcanisy, plein fief assis en la paroisse de Tourgeville et Saint-Arnoult, possédé par Guillaume Vippart, Ecuyer, sieur de Sainte-Croix.

    Dudit fief de Benouville-Montcanisy relève :

  • Le fief du Bosgouet, assis à Tourgeville, possédé par les enfants héritiers de feu M. Ezechiel Deschamps.
  • Le fief de Montcanisy, dit Benouville, assis aux paroisses de Tourgeville et Saint Arnoult, tiers de fief possédé par le sieur de Sainte-Croix.
  • Le fief Marmion ou Gonoville, tiers de fief assis à Saint-Pierre-Aziftz, possédé par Nicolas Dauge, Ecuyer.
  • Le fief de Geneville ou Estimauville, demi fief assis à Saint-Arnoult, possédé par Nicolas de Grieu, Ecuyer.
  • Le fief de Saint-Arnoult, demi fief assis en la paroisse dudit lieu de Saint Arnoult et Saint-Clou, possédé par Jacques Carrel, Ecuyer.
  • Le fief Aiguillon, quart de fief assis à Blonville, possédé par Anthoine de Billes,Ecuyer.
  • Le fief du Val, assis à Tourgeville, quart de fief possédé par Robert Dauge, Ecuyer.
  • Le fief de Glanville, autrement dit Hulline-la-Mare, 8° de fief assis à Glanville, possédé par Anthoine D’Emery, Ecuyer, sieur de Villers.
  • Le fief ou fiefferme de Blonville, autrement dit La Londe, assis à Blonville, demi-fief possédé par Sébastien Bréard, Ecuyer, sieur de Lisle.
  • Le fief de Crevecoeur, assis à Blonville, possédé par Guillaume Dauge, Ecuyer.
  • La vavassorie ou fief de la Brière, autrement nonmée Houllebracq, relevant par un tiers de fief, assise à Saint-Arnoult, possédée par Robert de Gaillardbois, seigneur de Marconville.
  • Le fief de L. Montagne. quart de fief assis à Branville, possédé par Réné d’Argeville, Ecuyer.
  • Le fief de Branville, quart de fief assis en ladite paroisse de Branville, possédé par les religieux Chartreux de Gaillon.
  • Le fief du Prieuré de Saint-Arnould, assis audit lieu, possédé par le Prieur titulaire dudit prieuré.
  • Le fief de Glatiny, quart de fief assis à Tourgeville, possédé par Gilles de Giverville, Ecuyer.
    • Du fief de Glatigny relève :
    • Le fief de Beaumonchet, 8 de fief, assis à Tourgeville, possédé par Nicolas de Grieu, Ecuyer.
    • Le fief de Barneville-la-Bertrand, plein fief de Chevalier, assis audit Barneville, possédé par Nicolas-Claude Le Jumel, Ecuyer

1 – Bibliographie.:
2 – Pièces justificatives.
3 – Archives ShL.
4 – Notes de Michel COTTIN.

1 – Bibliographie:

BUREAU Dr Jean, « Le Manoir de Glatigny », PA, 14, N° 11, Novembre 1964, pp. 15-20, ill.
BUREAU Dr Jean, « L’histoire monumentale de Pont-l’Evêque et de ses environs », Art de Basse-Normandie, n° spécial 10, Eté, 1958, pp. 3-29 Les Monuments Religieux, les maisons à pans de bois et les Hôtels de pierre. Les Prieurés: Beaumont-en-Auge, Saint-Himer. Châteaux des environs: Hébertot, Gassart, Reux, Le Breuil-en-Auge, Glatigny. à Tourgéville.

CAUMONT Arcisse de, Statistique monumentale du Calvados, t. IV, Caen, Le Blanc-Hardel, 1862, pp. 233-238, ill. (manoir de Glatigny)
« Sur la commune de Tourgéville, vers l’extrémité ouest, on trouve le château de Glatigny dont je donne l’esquisse, p. 238, et qui doit, en partie du moins, remonter au règne de Louis XIII ou aux premiers temps de l’époque Louis XIV. Il appartient à la famille Talaru ».
CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados réédition Floch, tome IV, page 229.

DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1989, 250 x 330, 301 p.; pp. 24-25 (ill.); 148-153, ill.
p. 153.-… « Suzanne Faulcon, dame de Glatigny avait épousé Gilles de Giverville, écuyer; Ce sont eux qui firent construire, en 1619, à l’arrière du manoir à pans de bois, deux imposants pavillons encadrant une petite cour intérieure. Cet espace réduit était jadis clos sur le quatrième côté par un mur perce de meurtrières, surmonté en son centre d’une tour qui s’ouvrait sur un pont enjambant les douves ».

DETERVILLE Philippe, Glatigny à Tourgéville dans Petits et Grands Manoirs du Pays d’Auge, pp. 148-149; partie bois à encorbellement, grille, portes avec accolades et pinacles, fenêtres à meneaux, lucarne pignon filière assemblée, personnages et flore sculptés; partie en brique à bandes verticales de pierre enserrées de panneaux de brique surmontées de lucarnes à fronton triangulaire

DINE Jean-Louis, Etude démographique de Tourgéville (1662-1836) et Englesqueville-en-Auge (1671-1736), Université de Caen, Mémoire de maîtrise, 1987

Editions FLOHIC: Le Patrimoine des communes du Calvados page 1603

FAUROUX Marie, Actes des Ducs de Normandie in MSAN., XXXVI, 1961, la dîme de Tourgéville, pp. 393-394;
Donation à l’abbaye de Saint-Ouen de Rouen, par Robert Bertran.

LE CACHEUX Paul, Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8°.
I, p. 131.

LE CLERC Léon,  » Chaumières normandes « , L’Illustration
(Saint-Hippolyte-du-Bout-des-Près – Préaux – Vauville – Vasouy – Manoir Conti près Honfleur – Conteville – Toutainville – Coquainvilliers – L’Aigle d’Or à Pont-l’Evêque – Saint-Arnoult – Blangy-le-Château – Tourgéville – Fierville – Gonneville)
rec. factice  » Pages de Tourisme de l’Illustration « )

 » Le manoir de la Pipardière quitte Livarot. C’est maintenant officiel: Jack Lang autorise le déménagement du manoir de la Pipardière. Cette vieille battisse livarotaise, classée monument historique, sera démontée pièce par pièce. Ce puzzle géant sera reconstitué à Tourgéville. Mais une fois restaurée et reconstruite, la Pipardière sera-t-elle toujours la même ? « , Eveil de Lisieux, 19 septembre 1991

NORTIER Michel, Contribution à l’étude de la population en Normandie au bas moyen âge (XIVe-XVIe siècles). Inventaire des rôles de fouage et d’aide. Sixième série: Rôles de fouage paroissiaux de 1518 à 1533 dans Répertoire périodique de documentation normande, N° 14; « , Cahiers Léopold Delisle, XXXIX, 1990, pp. 1-127
Tourgéville, 829.

PANNIER Arthème: voir Archives SHL, NE12, 2e carton.

QUENEDEY Raymond, Les provinces de l’ancienne France. La Normandie. Recueil de documents d’architecture civile de l’époque médiévale au XVIII° siècle. I.- Généralités, milieu, climat, sol, conditions humaines. Seine-Inférieure. II-III.- Calvados. IV.- Eure. V.- Manche et Orne, Paris, F. Contet, 1927-1931, 5 vol.
2e série, 1927; Pl. 2: Tourgéville: Manoir de Glatigny, bâtiments de ferme, lucarnes allongées à baies rectangulaires; charreterie: pan de bois largement espacé. Pl. 3: Tourgéville: Café-tabac et vieilles chaumières sur le bord de la route de Touques à Varaville.

SPALIKOWSKI Edmond, « Au pays des Manoirs. Quelques gentilhommières du Calvados », Revue du Touring Club de France, août 1937, pp. 235-245
Glatigny, à Tourgéville

Syndicat d’élevage et de Contrôle laitier de Lisieux. 3e vente publique aux enchères de 11 taureaux, 15 génisses, 2 vaches de race Normande pure. Dimanche 4 Octobre 1931 à 14 heures 30 très précises, Marché-aux-Bestiaux de Lisieux, s.l.s.d. (Lisieux, Imp. Morière), plaq. 135×212, 28 p., ill.
= Arch. SHL. Don Guimier 1992. p. 2: « Le Syndicat d’Elevage et de Contrôle Laitier de Lisieux » (historique et activités); Elevages présentant des animaux: Lepeudry, Tourgéville.

VASSEUR Charles-Modeste-Victor, « Notes sur le Martologue de la Charité de Tourgéville », MSAN, XXIX, 1re partie, Juin 1875, pp. 4-35

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Tourgéville, Torgevilla. Torguisvilia, Tourguyville.
Notes de M. V. Pannier.
Le village de Tourgéville est situé à trois kilomètres de Touques, sur le bord de la route de Trouville à Dives.
L’église offre l’assemblage de plusieurs styles.
Elle se compose d’une nef avec bas-côtés irréguliers et d’un choeur sans collatéraux.
La nef a été allongée d’une travée au XVIIIe. siècle. Le portail occidental a été construit à cette époque, ainsi que l’indique la date de 1751, gravée sur la porte. Cette porte est accompagnée de deux pilastres, avec refends, qui supportent un fronton circulaire. Elle est surmontée d’une fenêtre à arc surbaissé, décorée, dans la partie supérieure, de deux tètes d’ange. Deux fenêtres, l’une à plein-cintre, l’autre flamboyante, éclairent les extrémités des bas-côtés. Le portail est surmonté d’un large clocher, construit en charpente et recouvert en essente, terminé par une pyramide hexagone.
Ce clocher s’appuie, à l’intérieur, sur de larges arcades cintrées, formant une espèce de vestibule ou narthex.
La nef se compose de trois travées. La première travée est moderne ; les deux autres datent des XIIIe. et XIVe. siècles.
L’une des colonnes qui supportent les arcades est flanquée de quatre colonnettes, dont les chapiteaux sont composés de feuilles recourbées en volute. Cette colonne a été creusée pour y placer un bénitier. Les chapiteaux qui terminent les autres colonnes sont ornés de feuilles de chou frisé; sur l’un d’eux sont représentés des calices.
L’arc triomphal, formé de gorges peu profondes, repose sur de larges chapiteaux ornés de feuilles de chou frisé. Sur le tailloir de ces chapiteaux on a placé deux écussons enmarbre blanc.
De chaque côté de l’arc triomphal sont appliqués, contre le mur, de jolis panneaux en pierre tendre formant des dessins flamboyants très-variés.
Le bas-côté méridional est éclairé par trois larges fenêtres dans le style flamboyant et dans le style de la Renaissance.
Ces fenêtres, d’un travail grossier, sont partagées en plusieurs baies.
Contre le mur est placée une ancienne colonne, surmontée d’un écusson qui a pour tenants deux levrettes.
Près de l’autel, qui s’élève à l’extrémité de ce collatéral, est une piscine trilobée, à plein-cintre, entourée d’un large tore qui repose sur des colonnettes sans chapiteau.
La voûte, refaite sans goût, est plafonnée. Une partie seulement, près de la chapelle, est formée d’arceaux prismatiques.
Le mur, construit en grand appareil, présente à l’extérieur quelques chaînes horizontales en caillou noir. L’archivolte de la fenêtre qui éclaire la chapelle, du côté du midi, se termine par deux bustes d’anges, dont les ailes sont relevées; l’un de ces anges tient un écusson avec le mot, en lettres gothiques; l’autre tient également un écusson avec clefs disposées en sautoir. Cette chapelle est flanquée de deux contreforts, dont l’un’est prismatique
Le bas-côté septentrional est éclairé par une fenêtre cintrée, moderne, et par une petite fenêtre dont la baie, surmontée d’une ogive en accolade, est renfermée dans un plein-cintre.
Entre le choeur et la nef s’élève, au nord, une chapelle qui est éclairée par une belle fenêtre à compartiments flamboyants. Cette fenêtre, partagée en quatre baies, offre des fragments de vitraux, sur lesquels on remarque un écusson et les lettres gothiques D – H – S répétées plusieurs fois.
Sur l’un des contreforts qui soutiennent les murs de la chapelle est gravée l’inscription suivante, en caractères gothiques :
repossent
les corps dez seigneurs du hamel
du Sollie . dittes four eulx pater
noster
Ave Maria (1).
(1)( Le manoir du Hamel, entièrement démoli, était situé à peu de distance de l’église).

Le choeur, en retraite sur la nef, date de la fin du XIIe. siècle ou du commencement du XIIIe. Il est éclairé au nord par trois fenêtres entourées d’un tore, étroites à l’extérieur et ébrasées à l’intérieur. Les fenêtres du côté du midi ont perdu, à l’intérieur, leur forme primitive ; repercées pendant la dernière période ogivale, elles sont formées d’ogives aiguës et ornées de moulures en gorge; à l’extérieur, leur archivolte se termine par des têtes d’animaux.
Le mur septentrional, construit en grand appareil, est flanqué de trois contreforts peu saillants qui datent de la fin du XIIe. siècle ou du commencement du XIIIe.
Un chevet droit, masqué par une sacristie du XVIe. siècle, termine le choeur.
La voûte de la nef est en lambris, avec entraits et poinçons.
Celle du choeur est également en merrain.
Le maître-autel est décoré d’un beau rétable, dans le style Louis XIV, avec colonnes torses ornées de feuilles de vigne. Le tabernacle provient de l’église de St.-Arnoult. Le reliquaire est dans le style Louis XV.
On voit, du côté de l’Évangile, une statue de saint Pierre, second patron de la paroisse.
Le lutrin, dans le style Louis XV, présente une forme insolite.
A l’extrémité du bas-côté méridional de la nef est placé un autel orné d’un beau retable, d’ordre composite, avec colonnes torses couvertes de feuilles de vigne et de grappes de raisin. Le tableau représente l’Assomption, le cadre qui le renferme est couvert d’ornements en forme de cartouches. Sur le stylobate du rétable est représentée l’Annonciation : ce retable provient de l’église de St.-Arnoult.
Le tabernacle, décoré de colonnes torses, représente un joli pavillon. Il ornait autrefois le maître-autel.
Le tombeau offre un parement en toile peinte. Au centre est un joli médaillon, représentant l’Annonciation.
L’église de Tourgéville est sous l’invocation de saint Pierre et de saint Martin.
L’abbé de St. -Ouen de Rouen ou le prieur de Beaumont nommaient à la cure jusqu’au XVIe. siècle ; au XVIIIe. siècle, elle était à la nomination du seigneur.
C’est sur la commune de Tourgéville qu’est situé le quai au Coq sur la Touque, en face du bourg de ce nom. Ce quai fut élargi, en 1731, aux dépens du terrain appartenant au sieur de Clacy, auquel le roi accorda, comme indemnité, droit de passage sur chaque barrique de vin, etc., etc., à des conditions qui sont relatées dans les lettres-patentes qui furent données (Voir Collection de D. Le Noir, v. 67, p. 499).

Château de Glatigny.
— Sur la commune de Tourgéville, vers l’extrémité ouest, on trouve le château de Glatigny dont je donne l’esquisse, page 238, et qui doit, en partie au moins, remonter au règne de Louis XIII ou aux premiers temps decelui de Louis XIV ; il appartient à la famille de Talaru.

TOURGÉVILLE. – Hameau de « Becfort » à 4 kil. environ au S.-S.-E. de l’église (5).
(5) Carte E.M Caen, N.-E.

2 – Pièces Justificatives:

1051-1066 – Barneville
Guillaume le Bâtard souscrit une donation faite à Saint-Ouen (de Rouen) par Robert Bertran, Bertram. Cette donation comprend: le domaine de Saint-Cloud avec les foires, les vilains de Clarbec, une fosse à poisson dans la Touque; quatre acres de près à Saint-Cloud; la chapelle Saint-Nicolas de Burco; des biens à Saint-Georges; l’église Saint-Etienne d’Honfleur; l’église Notre-Dame de Magneville: l’église Notre-Dame du Vrétot; l’église Saint-Pierre et des dépendances à Surtainville; l’église Notre-Dame de Bricquebec, avec la dîme; une charruée à Fonteneit et l’église du lieu; les dîmes de ses forêts, foires, tonlieux, moulins; la dîme de son sel.
Il y ajoutait un fief à Barneville (-la-Bertrand), avec quarante acres de terre, deux vilains, deux chevaliers et la dîme de ses juments; enfin, la dîme de Tourgéville.
= AD. de la Seine-Maritime, 14 H 797.
+ EDIT. Marie FAUROUX.- Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), N° 205, pp. 393-394.

1204
Robert Bertran concède à Pierre Boschier trois vergées de terre avec le droit d’y établir un moulin à tan « le Doit Mortin ». Témoins: Guillaume de Blosseville, Richard le Foidre, Raoul de Bricquebec, Gislebert Trouel, Hugues de Barneville, maistre Guillaume Vuver
= Charles BREARD.- Cartulaires de Saint-Ymer-en-Auge et de Bricquebec, Rouen-Paris, 1908, pp. 193-193

1221
Robert Bertran confirme à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen les donations que Robert le Tort et Suzanne, femme de celui-ci, avaient faites pour doter le prieuré de Notre-Dame-de-Beaumont-en-Auge.

Omnibus sancte Matris eclesie filiis ad quos presens carta pervenerit, Robertus Bertran, salutem. Noverit universitas vestra quod ego dedi et concessi et presenta carta confirmavi ecclesie sancti Audoeni Rothomagensis pro salute anime mee et predecessorum meorum ea que Robertus Tortus et ejus uxor Susanna dederunt et concesserunt predicte ecclesie ad sustationem monachorum qui, apud sanctam Mariam de Bello Monte in Augia, auctoritate et dispensatione abbatis et conventus sancti Audoeni deservituri deputabantur, videlicet: ecclesiam sancte Marie de Bello Monte cum omnibus pertinentiis (Beaumont-en-Auge) et presentationem ejusdem ecclesie, ecclesiam Sancti Stephani de Tilleio (Saint-Etienne-le-Thillaye), et presentationem ejusdem ecclesie similiter; ecclesiam sancti Grorgi de Penna Pice (pennedepie), ecclesiam de Magnavilla similiter (Manneville-la-Pipard) (suivent des biens dans la Manche) (….) ecclesiam sancti Clodoardi similiter (Saint-Cloud), ecclesiam de Tourgisvilla similiter (Tourgeville) et in ecclesia Sancti Stephani de Honeflue quatuor libras annuatim, cujus presentatio michi et heredibus meis remanet (Honfleur) ; ecclesiam sancti Georgii de Flikeflue (Fiquefleur) cum omnibus pertinentiis que ibidem possident; ecclesiam sancte Marie de Veteri Hebertot (Vieux-Bourg) similiter. Preterea dono et confirmo predicte ecclesie sancti Audoeni ad sustentationem monachorum qui apud sanctam mariam de Bello Monte in Augia. Deo servituri deputantur, decimas de omnibus forestis meis et de pasnagiis, et in prefectura mea de Penna Pice (Pennedepie) quadraginta solidos, et in prefectura de Ronchevilla (Roncheville) quadraginta solidos, et in censibus de Penna Pice (Pennedepie) decem solidos, et in prefectura de Honeflue (Honfleur) octo libras, et de théloneo de Fausguernon (Fauguernon) decimam, et in granario de Fausguernon tria sextaria avene, et pratum de Alinetis (Launay-sur-Calonne) sicut dividitur, et unam fossam in Touca piscatoriam, et sallam de duabus fossis meis (salines); ibidem decimas de (…. biens de la Manche) Noerolei (Norolles) et de Rotis (Reux) et de Brancillze, sicut antecessores mei eas dederunt et prefati monachi eos possederunt; et duas garbas sancti Johannis de Barnevilla et sancti Philiberti de Campis (Saint Philbert de Champs) et sancti Renoberti de Fausguernon (Fauguernon), quarum ecclesiarum presentationes ad me et heredes meos pertinent.

Dedi etiam duos vavassores eis Goscelinum et Osbernum. Et sciendum est quod capelle sancti Nicholai de Ronchevilla et sancti Renoberti de Fausguernon (Fauguernon), michi remanent. Concessi etiam priori et monachis sancte Marie de Bella Monte, quod singulis diebus habeant in haya meo de Tilio (La Haye du Theil, canton de Honfleur) duos equos ligna deferentes ad suum manerium ardere, ligna etiam ad edificia domus sancte Marie de Bello Monte, et ad Molendinum faciendum, ad plaustrum et ad aratrum; et insuper fagum unam ad Natalem Domini, unam ad Pascham, unam ad Assumptionem Beate Marie, unam ad festum Omnium Sanctorum, et preterea decimam de Bernoubeth, et decimam molendini tanereth de Brikebeth etc… (…. Biens dans la Manche). Et ut supradicta, sicut ad me concessa sunt, robur perpetue firmitatis obtineant, presentem paginam sigilli mei munimine dignum duxi roborare. Anno Domini gratie M°CC° vicesimo primo.
¸ EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°19, pp. 205-207
+ IND. AD 76 14 H 797 (1680) A revoir !!!!!

1255
Confirmation par Robert Bertran des biens appartenant à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen.

Eisdem confirmo et concedo que ad majorem declarationem duxi propriis nomibus exprimenda, videlicet ecclesiam sancte Marie de Bello Monte in Algia cum omnibus pertinentiis suis et presentationem ejudem ecclesie; ecclesiam Sancti Stephani de Tilleio (Saint-Etienne-le-Thillaye), et presentationem ejusdem ecclesie; ecclesiam de Pemma Pice similiter (Pennedepie), ecclesiam de Magnavilla in Constantino similiter (50) (suivent des biens dans la Manche) (….) ecclesiam sancti Clodoardi similiter (Saint-Cloud), ecclesiam sancti Petri de Torgovilla similiter (Tourgeville) et in ecclesia Sancti Stephani de Honeflue quatuor libras annuatim, cujus presentatio michi et heredibus meis remanet (Honfleur); ecclesiam sancti Georgii de Fliqueflue (Fiquefleur) cum omnibus pertinentiis suis et presentationem ejusdem ecclesi, et in eadem villa census cum omnibus pertinentiise que ibidem possident; ecclesiam sancte Marie de Veteri Herbertot (Vieux-Bourg) similiter, et in prefectura mea de Penna Pice (Pennedepie) quadraginta solidos, et in prefectura de Ronchevilla (Roncheville) quadraginta solidos, et in censibus de Penna Pice decem solidos, et in prefectura de Honeflue (Honfleur) octo libras, et de theloneo de Fauguernon, decimam, et in granario de Fausguernon tres sextaria avene, et pratum de Alnetis (Launay-sur-Calonne) sicut dividitur, et unam fossam in Chosti (sic) (pour Touqua ?) piscatoriam, et sallam de duabus fossis meis (salines); ibidem decimas de (…. biens de la Manche) Noerolei (Norolles), cujus presentatio ad me pertinet et de Rotis (Reux) et de Branvilla et de Claro Becco (Clarbec), sicut antecessores mei eas dederunt et predicti monachi eas possiderunt; et duas garbas sancti Johannis de Barnevilla et sancti Philiberti de Campis (Saint Philbert de Champs) et sancti Renoberti de Fauguernon, quarum ecclesiarum presentationes ad me et heredes meos pertinent. Dedi etiam duos vavassores eis Gocelinum et Hosbertum. Et sciendum est quod capelle sancti Michaelis (le texte de 1221 dit: Nicholai) de Ronchevilla et de Fausguernon (Fauguernon), michi remanent. (suivent des biens dans la Manche)…. Cum autem contentio esset inter predictos abbatem et conventum et me super straminibus quarumdam decimarum, videlicet de Surteinville magnevilla, Ovritot Briquebec, Buschierville, (50) Sancti Philiberti de Campis, Sancti Renorberti de Fausguernon, Noeroles (Norolles), Bretteville (?), Bronville; quito eisdem et remitto simpliciter jus quod dicebam me habere in starminibus omnium decimarum quas habebant in locis proximis ductis, excepto stramine et foragio tricturato omnium decimarum suarum de parochia de Briquebec. Quod de voluntate ipsorum ad usus meos et heredum meorum retinui dequo stramine poterimus facere, donando vel vendendo, nostramù plenariam voluntatem. Ita quod nec ego nec heredes mei possumus in straminibus dictarum parochiarum, excepto stramine de Briquebec, in posterum aliquid reclamare. Volo et concedo quod ipsi percipiant decimas venditionis in nemoribus meis de Fauguernon, cum ea vendi contigerit,, et pasnasgii; sed in ceteris decimis eorumdem nemorum nichil poterunt reclamare, salvo jure suo quantum ad decimas bladi, si dicta nemora vel partem eorum redigi contigerit ad culturam. Concedo etiam priori et monachis Sancte Marie de Bello Monte in Algia quod singulis diebus habeant in haia meo de Tilleio (La Haye du Theil, canton de Honfleur) duos equos ligna deferentes ad suum manerium ardere, ligna etiam ad edificandum domum sancte Marie de Bello Monte, et ad molendinum faciendum, et ad plaustrum et ad oratrum (le texte de 1221 dit aratrum), ; et insuper fagum unam ad Natale Domini, et unam ad Pascham, unam ad Assumptionem Beate Marie, unam ad festum Omnium Sanctorum, et decimas hayarum de Tilleio et de Honefleu sicit percipere consueverunt, volens et concedens ut si forte predicti monachi vel successores eorumdem decimis, juribus redditibus non utantur vel aliter quam deuerint utantur minus inde recipiendo, nullum eis ex hoc prejudicium in jure suo vel possessione generetur, nec michi, nec heredibus meis jus aliquod adquiritur.Datum apud Cadomum, anno Domini M°CC°.L°. quinto.
= EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°33, pp. 220-224,
+ Léopold DELISLE, Cartulaires de Briquebec, (n° 6 et 127)

1374.
Archives SHL: carnets de Charles Vasseur « Analyses et transcriptions … » dans « aveux de fiefs: -Bénerville:
– 4 octobre 1374
Jehan de la TILLAYE à cause de sa femme Jehanne du MONT rend aveu du fief du MONT dans la vicomté d’AUGE (paroisses de TOURGEVILLE, DEAUVILLE et BENERVILLE de:
– Renoult de BAILLEUL
– Jehan MARMION
– 24 avril 1409
Jacques de BAILLEUL escuyer rend aveu du 1/3 du fief de HUMBERT (?)
sis à SAINT-ERNOUL (saint Arnoult ?) s’étendant à TOURGEVILLE, DEAUVILLE et BENERVILLE

1375, 22 janvier – Pont-l’Evêque
Information de Robert Assire, vicomte d’Auge, pour savoir si Jean de La Tillaie, écuyer, est bien au droit de sa femme héritier de Philippot du Mont, mort en 1374, alors qu’il était en la garde du roi à cause d’un fief assis à Tourgéville.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, p. 315.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 13.

1402, 2 septembre
Aveu de la seigneurie de la Bouteillerie rendu à Guy de La Roche, chevalier, seigneur de La Rocheguyon et de Roncheville, chambellan du roi, par Geoffroy Le Bouteiller.
La sergenterie s’étend sur Saint-Cloud (-sur-Touques), Roncheville, Honfleur, Briqueboe (?), Tourgéville et Saint-Etienne-la-Thillaye et est tenue par un 1/3 de fief de chevalier avec le Moulin Morel, moyennant le service de la bouteillerie du seigneur.
= B.N Fonds des Nouv. acq.fr. Ms. 1462, t. III, 108.
+ IND.: NORTIER Michel, « Les Sources… Le fonds des nouvelles acquisitions française du département des manuscrits », Suppl. Ann. de Norm, Juillet-Septembre 1973; p. 109.

1545, 31 août – Tourgéville
Aveu rendu aux enfants de Pierre Nollent, écuyer, sieur de Blosseville, par Jacques Faucon, pour le fief de Glatigny, à Tourgéville.
= Arch. SHL. FL 90.

1615, 14 juin – Tourgéville
Reconnaissance de contrat de mariage sous seing entre Jean Collette et Robine Duplessis, de Tourgéville.
= Arch. SHL. FL 214.

1630, 18 octobre – Tourgéville
Procuration donnée par Gilles de Giverville pour rendre aveu à Robert Mallet, chevalier de l’ordre du roi, gentilhomme ordinaire de sa chambre, capitaine de cent hommes au service des Etats de Hollande, à cause de son fief de Blosseville, pour le fief de Glatigny.
= Arch. SHL. FL 90.

1630, 23 octobre – Tourgéville
Aveu rendu à Robert Mallet, chevalier de l’ordre du roi, gentilhomme ordinaire de sa chambre, capitaine de cent hommes au service des Etats de Hollande, à cause de son fief de Blosseville, par Gilles de Giverville, écuyer, pour le fief de Glatigny.
= Arch. SHL. FL 90.

1640 – Archives SHL. IMPRIMES
I R 18: Documents concernant les taxes dues par le trésor de la paroisse de Tourgéville (1640, 1690, 1692)

1647 – 1674 – 1679 Tourgéville
Archives SHL – 1F506: 3 juin 1647: Tourgéville, contrat de mariage entre Jean Goguet et Jacqueline Le Carpentier.
– 1674: sentence de Jean Bouffard envers Jean Ronnay.
– 1679: Bannie et vendue par inventaire avec le répertoire concernant …..héritier et fils d’Elisabeth Le Carpentier.
– acte de tutelle (1694 ?) de Jean Le Carpentier fils.

1657-1664 et 1667 – Vicomté d’Auge
Minutes provenant de la juridiction concernant les localités de: Tourgéville, Surville, Saint-Vaast-en-Auge, Beaumont-en-Auge
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 664), Paris, 1976, p. 231

1673.
1F242: septembre 1673: vicomté d’Auge: Jacques Faulcon sieur des Barreaux trésorier de l’église de Tourgéville comparait devant Jean le Doulcet sieur des Isles Lieutenant général àpropos des revenus de l’église de Tourgéville et en vue de la levée et perception des droits de francs fiefs

1677, 6 septembre
Factum pour le cardinal de Bouillon, abbé de Saint-Ouen, contre M. de Bouthillier de Chavigny, prieur de Beaumont-en-Auge, au sujet de la présentation à la cure de Saint-Pierre-de-Tourgéville.
= AD. 76. 14 H 802.
+ IND. LE CACHEUX, 1938, p. 253.

1680 Tourgéville
Archives SHL: 1F794: 1680: Tourgéville: rente de 50 francs fondée par Jeanne Lecoq en faveur du trésor et des curés.

18e siècle:
Archives: 1F48 – 18e siècle – Tourgéville: testaments et actes divers:Talarn, Lemanissier etc… comptes rendus par les trésoriers de l’église St Pierre: Louis-Antoine, Sochon etc.

1711. – Archives SHL.1F851: 1711: Tourgéville: fermage ?

1720 – archives SHL ;
1F835: 1720 à Empire: Tourgéville: pièces diverses.

1730. janvier Archives SHL: 1F591:
1er janvier 1730: Louis Lemétayer curé de Tourgéville baille à Jean-Baptiste Hommet une place de banc dans la nef.

1741. Archives SHL.1F559:
1741: Jourdain Satis de Tourville, bail d’un pré appartenant à Jacques Le Houx de Tourgéville.

1773. Archives SHL: 1F98 –
1773-1775: Tourgéville. Procédure entre la veuve Deslandes et Satis Jacques prêtre.

1776. archives SHL. 1F816:
1776. Tourgéville: succession de Jean Satis.

1787. Archives SHL.1F783:
1787: Tourgéville: comptes du Trésor.

1788. Archives SHL: 1F108 –
1788 Trésor de Tourgéville, quittances

1848. – Archives SHL. 1F802:
1848: Enquête commerciale, artisanale et industrielle concernant la région de Pont-l’Evêque (Bonneville, Canapville, Clarbec, Drubec, Englesqueville, Pont-l’Evêque, St Arnoult, St Hymer, St Etienne la Thillaye, St Martin aux Chartrains, Ste Melaine, Surville, Tourgéville, Touques, Tourville, Trouville, Villerville.

LEMETAYER-DESPLANCHES: Voir Archives SHL, Fonds 25F, 1er classeur
I A1: extrait d’acte demandant l’annulation d’un mariage pour cause d’abandon depuis cinq ans
I A 3: reçu de150 livres (rente viagère trimestrielle)
I B 2: lettre de LM sur la défense de qui aurait applaudi des propos contre Napoléon. Condamnations à six mois de prison et 500f d’amende pour l’un et quinze jours de prison pour l’autre. Indulgence due au certificat du maire de St Pierre
II A: brouillon peu lisible sur le rôle des maires
II B 2: reçu de15 livres 6 sols 6 deniers; au dos reçu de 31 sols
II A 3: huit pièces en très mauvais état concernant les terres de Mont Canisy
LEMETAYER-DESPLANCHES: Voir Archives SHL, Fonds 25F 2e classeur.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR
« doyenné de Beaumont »
Voir:
Ste Historique – Publication de 1872 p.17 n°16
– Extraits 113, 112 et 111- Bibliothèque Nationale

Sous l’invocation de St Pierre

Patronage:
14e Abbas S. Andoemi Rothom
16e Sen prior de Bellomonte et patro laïcus alternative
18e le seigneur

Elie de Récusson – curé vers la fin du 15e siècle Maître Guillaume Sorel, prêtre, curé de Tourgéville 1687 (registre de l’état civil de Deauville)

Résignation par Maître Guillaume Sorel, prêtre, curé de Tourgéville en faveur de Maître Louis Le Mettayer, son neveu, sous diacre au séminaire de Lisieux – 25 juillet 1704 (Insinuations VII folio 145 2e
Bref du 7 des Ides de février 1705 – Présentation par le Roy pour le même à cause des litiges -24 octobre 1704 (id 298, 299) Collation du 23 juin 1705 (id 302 2e) Prise de possession 16 juillet 1705 (id 315 2e)
Monsieur le Métayer figure comme ayant procès sur le registre des présentations du greffe de la vicomté de Pont l’Evêque au 20 avril 1740.
Le 19 juillet 1742, Jean Baptiste Chipel, prêtre, curé de la première portion de Villers sur mer, étant pourvu de la cure de Colomby, au diocèse de Bayeux, résigne son premier bénéfice en faveur de Jacques Satis, prêtre, curé de Tourgéville, à charge de 100 livres de pension. (Insinuations XVIII f° 231). (Il n’y a pas de place pour ce curé parmi ceux de Tourgéville)
Louis Le Métayer, prêtre, curé de Tourgéville, âgé de 75 ans, infirme, résigne le 7 octobre 1755, en faveur de Michel Deshayes, vicaire de Blonville, son neveu, à charge de 500 livres de pension (Insinuations XXV f° 109 2e)
Brevet du Roy du 3 novembre 1755 autorisant ladite résignation
Collation du 15 mai 1756, prise de possession le 16 mai (id 193 2e – 194.)
Les officiers de la Cour de Rome avaient refusé d’expédier le bref faute de production d’un certificat de l’Ordinaire que le patronage appartenait au Roy ; mais un arrêt du Parlement de Rouen permit au sieur Deshayes, résignataire, de prendre possession par provision (?) du 13 mai 1756 (Id f° 192, 196 2e)
Monsieur Deshayes jouit sans trouble. Par suite de son décès, le Cardinal de Rochechouard, évêque-duc de Laon, abbé de St Ouen de Rouen, présenta le 29 octobre 1769, pour la cure de Tourgéville Jean Vesques, prêtre, qui obtint sa collation le 2 janvier 1770 et prit possession le 5 janvier (Insinuations XXXII 292, 293) Sur le désaccord des patrons le Roy présenta le 4 février 1770, Pierre Harou, curé de la Chapelle Infray, qui reçut sa collation le 19 mars 1770 (Insinuations XXXIII f° 37, 46) Il prit possession le 19 mai.(Id 75)
Monsieur Pierre Hérou, curé de la Chapelle Hinfray, nommé par le Roy, au bénéfice de la cure de St Pierre de Tourgéville, vacant par le décès de Maître Michel Deshayes, dernier pourvu, à cause de la discordance et litige entre les patrons dudit bénéfice en date du 4 février 1770, ne peut prendre possession par suite de l’opposition de Maître Vesques, prêtre desservant le bénéfice de Tourgéville. Procédure du 24 juillet 1770
(Papiers de Monsieur Frain)
Par surabondance de précaution, Pierre Hérou, sollicita une seconde collation de plein droit, motivée propter négligentiam patroni laici, constatant que la cure de Tourgéville était vacante depuis un an par le décès de Michel Deshayes (11 octobre 1770) Et il fit une nouvelle prise de possession le 31 octobre par abondance de droit, jura juribus addendo, sans se départir de son premier droit de nomination par le Roy à cause du litige.(Insinuations XXXIII f° 172, 174) Registre de la Charité de Tourgéville
L’an de grâce 1603, Honnête Homme Jehan Touroude, dit Caron, marchand bourgeois de Dieppe, a donné et aumosné à l’église de céans l’image de St Pierre et le crucifix avec la croix et fleur de lys où il est attaché.. Priez Dieu pour lui, et furent apportés dudit lieu de Dieppe en ladite église le mardi ….jour de ….audit an 1603 et furent posés en icelle église la veille de la Pentecouste …)

Description de l’église par Pannier
Dans une correspondance de M.Pannier à Charles Vasseur, du 25 juillet 1861, description du Manoir du Breuil appelé aussi manoir de Glatigny, puis de la Ferme du Mont St Jean, et de pièces de monnaie anciennes.
Echiquier de St Michel 1248 à Rouen – texte en latin
Echiquier de Normandie An 1195 – Robertus de Torgisvilla

Recherches de Montfaut 1463
Sergenterie de Dives
Drouet de Récusson de Tourgéville
Colin de Graterville de Tourgéville

Recherches des Elus de 1524 p.31
Recherches des nobles de Lisieux p.86

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
TOURGÉVILLE.
223. Jean de Récusson a fourni sa noblesse en la parroisse de Saint-Arnoul, n°. 214.
224. Jean de Varinieres, Sr. de Blainville et de la Poterie, pour justification de sa noblesse , a produit plusieurs lettres et écritures dont la copie est demeurée au greffe, par lesquelles il dit fournir sa descente de pere à fils, depuis Robert de Varinieres, son antebisayeul, qui fut pere de Robert, son bisayeul, comme il le montre par une lettre de lots , passés auxassises de Caen, le Ier. février 1430.

Dispense de ban pour Jacques Labbé, écuyer, seigneur du Moutier, fils d Thomas Pierre Labbé, escuyer, seigneur de Moutier et Dame Suzanne Françoise Dandel de Tourgéville et pour Demoiselle Anne Charlotte le Roy, fille de Maître Louis le Roy, seigneur de Livet et conseiller du Roy, lieutenant particulier honoraire au bailliage de Pont Audemer et de feue Dame Anne Collet de St Ouen de Pont Audemer- 8 août 1725 (Insinuation XIV f°360)
Certificat de notoriété de noblesse délivré à Maître Jean Baptiste de Gemare, prêtre, demeurant à Bourgeauville, par quatre gentilshommes, entre autres Joachim de Hébert, escuyer, seigneur de Bailleul, demeurant à Tourgéville – 21 mars 1718 (Insinuations XII f°270 2e) Ce M. de Bailleul était commandant de la Côte de Villers, le 26 août 1716, suivant un titre de pension cléricale, souscrit par lui en faveur de Pierre Ambroise de Hébert, escuyer, seigneur de Bailleul, son frère. (ib f°300 2e)
Jean de Varnières, seigneur de Blainville et de la Poterie qui remonte à 1430
Dispense de ban pour Maître Pierre Philippe Gille Alexandre de la Roque de Bernière, fils de feu M. Pierre de la Roque de Bernière, écuyer, conseiller du Roy, lieutenant général au bailliage d’Auge et de Noble Dame Jeanne Esther de Hébert de Bailleul, demeurant en sa terre des Barreaux, paroisse de Tourgéville, et ledit seigneur de Bernière à Pont l’Evêque – et pour Noble Demoiselle Charlotte Félicité de Brévedent, fille de Messire Jean Baptiste Esprit de Brévedent et Noble Dame Marie Anne de Manoury de la paroisse d’Ablon – 10 juillet 1781 (Insinuations XXXVIII f°134 2e) Jean Jacques Jolby, acolyte de la paroisse de Tourgéville, 3 novembre 1763 (Insinuations XXIV f°181)
Marie Marguerite Jolby, fille de Jean Jacques et de Marguerite Le Cerf, de la paroisse de Tourgéville épousa Jean Jamot des Douaires de la paroisse d’Estrées, suivant publication de bans du 17 février 1773 (Insinuations XXXIV 78)
Le Hamel du Sollier
Château fort dont on voit encore l’emplacement près de l’église suivant M. Labutte.
Singulière idée de M. Labutte sur le droit de regard de mariage qu’avait le seigneur de Tourgéville p.187.

Mont Canisy
1452 – Item à cause d’icelui fieuf de Montcanisy à Tourgiville en Auge à droit de prender chaque an pour la livrée de mars sur chacune vaque ou veel qui vient en la prairie de Bunouville, 10 deniers et pour chacune jument 15 deniers et pour chacun porc qui y est trouvé doit payer 5 sous. Item de chacune brebis ou mouton …deniers. (L. Delisle – Classe agricole)

Glatigny – autrement Le Breuil
Séance tenue à Falaise le 29 janvier 1847 – Bulletin Monumental Tome XIII p.165
Congrès théologique 1848 p.38 Suivant un aveu du 14 mars 1548, Jacques Faulcon, seigneur de Glatigny, avait acquis ledit fief moyennant ¼ de haubert, deniers de Noble Homme Jean d’Auberville.
Suivant aveu du 18 octobre 1630, il appartient à Gilles de Giverville, escuyer, seigneur du Breuil, Blangis, Vasouy etc.… à cause de Demoiselle Suzanne Faulcon, son épouse. En 1695 il est aux mains de Monsieur le Président d’Ocqueville

4 – Notes de Michel COTTIN:

4 – a Eglise.

Pierre de moyen appareil de belle couleur dorée.
Contreforts étroits à double ressauts
Ouvertures XVe siècle couverture d’un sourcil terminé par une figure ?
Sacristie à 5 pans et 2 travées droites.

4 – b Manoir au SE de l’église

Voir photographies

Bâtiment relativement épais de 5 travées deux baies ouvrantes encore garnies de leurs volets formés d’ais larges de 150 à 200 mm. En partie inférieure de ces baies, traverse d’allège reposant sur de courtes colombes d’une trentaine de centimètres. En partie haute, l’espace entre le linteau des baies et la sablière haute d’étage est occupé par une pièce de bois horizontale.

A la suite de la baie de gauche, il existait un passage qui a été fermé par une sablière régnant approximativement avec les autres. La marche de seuil a été retaillée, il n’existe plus aucune trace de circulation. Le mur de soubassement paraît avoir été fortement déchaussé déchaussée.

Construction en orme. Boutique. Le pignon Est couvert par un large débord du toit couvrant un escalier offre toutes les caractéristiques du XVIIIe siècle avec ses trois écharpes d’angle oblique.
L’entre colombage est en galet roulé, un seul galet remplissant l’intervalle.
Deux sommiers transversaux traversent et sont reliés aux poteaux par des liens.
Soubassement pierres variées, oolithique et pierre coquillière du Mont-Canisy avec nombreux fossiles ;
Pierres rubéfiées La sablière fermant le passage a été rapportée double chevillage à gauche, simple à droite.

Ce bâtiment était vraisemblablement plus long à l’origine. Le poteau cornier Est porte encore sur la face latérale, une entaille d’une cinquantaine de centimètres dont la destination ne peut être précisée.

La datation est difficile mais doit remonter au XVIIe siècle.
Largeur passage 0.88, baie ouvrante de gauche 1.87

Lisieux, le 25 septembre 1993

Monsieur et Madame LAFAY
Manoir de Glatigny
14800 TOURGEVILLE

Madame, Monsieur,

Je tiens tout d’abord à vous remercier pour l’accueil que vous m’avez réservé lors de mon passage avec l’équipe japonaise qui m’a permis de compléter mes notes collectées à l’occasion de visites antérieures ou relevées dans les travaux de mes prédécesseurs.

Depuis près de quarante ans je travaille – après mon père qui avait tout particulièrement étudié la technique de la charpenterie – sur le vaste sujet de la construction en Normandie. C’est une œuvre de grande ampleur car les monuments de notre région, nombreux et variés, réservent constamment des surprises, ouvrent de nouvelles perspectives, tandis que les recherches, menées à l’échelon de l’Europe, apportent sans cesse de nouvelles pistes qu’il est indispensable de confronter avec nos propres observations. C’est dire si les analyses doivent être de plus en plus pointues et le moindre oubli, les notations un peu floues sur le terrain, peuvent avoir des conséquences sur les synthèses si l’on ne suit pas une démarche rigoureuse de collecte des données. Faute de quoi, revenu chez moi, je m’en aperçois après les avoir transcrites, mes notes restent incomplètes. Or Glatigny, par l’homogénéité de ses deux parties – bois et brique/pierre – est un monument référence dont l’étude est trop importante pour être approximative. Me serait-il donc possible de revenir pour quelques renseignements complémentaires, indispensables pour clore mon dossier.

En vous priant d’excuser mon indiscrétion et en l’espoir d’une réponse favorable, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Michel COTTIN
Président de la Société Historique de Lisieux
Membre du Conseil d’Administration de l’Association Le Pays d’Auge
Membre du collège Régional des Monuments et Sites (COREPHAE)
Membre de la Société Française d’Archéologie

C – MANOIR de GLATIGNY

Deux grandes campagnes de travaux avec quelques petites transformations intermédiaires correspondant à un premier bâtiment de bois, l’on a en effet accolé un ensemble de constructions en pierre et brique.

Manoir à pans de bois:

Le premier manoir présente un plan rectangulaire de 8 travées (Il faut entendre par travée l’espace compris entre deux poteaux porteurs. La largeur de ces travées peut considérablement varier. Les plus étroites, environ 1.00m à 1.20 m. correspondent généralement à des passages. Les autres peuvent mesurer de 1.30 m. à 2.50 m. sans qu’il soit possible jusqu’à présent de déterminer la raison de ces écarts). Au milieu des six premières, en partant de la droite, est implanté un puissant massif de cheminées adossées tandis qu’aux deux dernières correspond un second massif placé sur le pignon. On accède au premier de ces trois « aistres » par une porte située en extrémité du mur gouttereau tandis que l’accès aux deuxième et troisième se fait par deux portes géminées entre la sixième et la septième travée.

Ouvertures:

1.- Baies
2.- Menuiseries
3.- Grilles

Décoration:

Très riche avec de très nombreux bustes en ronde-bosse et de nombreuses sculptures aux motifs variés, religieux, profanes ou symboliques.
Logis de pierre et brique
Briques très variables dans leurs dimensions