Archives de catégorie : Communes

VENDEUVRE



NOTES sur VENDEUVRE – 14735
cf Escures sur Favières.

Ancien fichier VENDEUVR.SPR

1 – Notes.
2 – Bibliographie.
3 – Pièces Justificatives.

1 – Notes:

Le château de Vendeuvre est maintenant bien connu de tous ceux qui sensibles au charme du passé, collectionneurs ou épris de la nature viennent régulièrement en ce lieu de grand repos perpétuellement en mouvement.

Si la constitution du domaine fut l’œuvre de multiples générations, les monuments et leur environnement sont l’œuvre d’un homme qui en quelques années, à l’imitation d’un Fouquet à Vaux ou de Louis XIV à Versailles, bouleversa les ordonnances anciennes pour créer un cadre nouveau.

La tâche était d’envergure, mais commençons par le commencement.

1400 à 1414: Jean de Villiers
1470 à 1498 = François de la Tourbière époux de Marguerite de Beauveau
1505 = Marguerite de Beauveau épouse de François du Colombier
1527 Louis de Beauveau
1532 René de Beauveau
1578 Antoine de Beauveau
1585 Damoiselle Philippe

2 – Bibliographie:

BERTAIL Pierre: L’église de Grisy, Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 79, septembre 2002.

CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados réédition Floch, tome IV, page 644.

Editions FLOHIC: Le Patrimoine des communes du Calvados page 1211.

FOURNIER Dominique: les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie noirmandes ; BSHL n°61, décembre 2006. p 48.

PEPIN Dr Jean, « Notice sur la commune de Vendeuvre », Annuaire du Calvados pour 1872, Caen, Imp. Pagny, pp. 178-188

Paul LE CACHEUX.- Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8°.
Mesnil-Eudes, I, 28 – Mesnil-Guillaume, I, 15 – Mesnil-Mauger, I, 60 – Guillaume Le Mire, II, 67 ; Richard Le Mire, II, 382 ; Tellier Le Mire, I, 114 – Montgommery (château) II, 90 – Montreuil-l’Argillé, II, 79, 102 – Moyaux, I, 109; II, 69 – Neuville-sur-Touques, I, 382 – Notre-Dame-de-Fresnay, I, 53 – Orbec, II, 351, 3257 ; Guillaume d’Orbec, II, 372 – Périers, II, 336 – Le Pin, II, 172 – Pont-l’Evêque, I, 124, 137, 211 – Le Pré d’Auge (prêtre du personnage – personnat), I, 348 – Prêtreville, II, 16 – Querville, I, 28; II, 14 – Saint-Aubin-le Bisay, I, 210 – Saint-Clair, II, 317, 375 – Saint-Evroult, I, 333 – Saint-Evroult-de-Montfort, I, 253 – Saint-Germain-de-Livet, II, 68 – Saint-Gervais-des-sablons, I, 53 – Saint-Gilles-de-Livet, II, 379 – Saint-Marcouf, II, 389 – Saint-Martin-de-la-Lieue, I, 28 – Saint-Michel-de-Livet, II, 362 – Saint-Pierre-Azif, II, 368 – Saint-Pierre-de-Courson, II, 346 – Saint-Pierre-sur-Dive, I, 106; II, 261, 321, 332 – Le Sap, I, 141; II, 329 – Ticheville, I, 382 – Tordouet, II, 301 – Le Torquesne, I, 347 – Touques, I,131; II, 206, 389; Forêt de Touques, II, 357, 375 – Tourgéville, I, 131 – Guillaume de Trousseauville, I, 160; Jean et Vendeuvre, I, 55-57 –

PAUMIER Henri: Pour l’histoire du papier. Les moulins des papetiers du Pays d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°82, juin 2003.

ESCURES SUR FAVIERES
Escures sur Favières rattachée à Vendeuvre)
(Escures réunie à Favières – 8-03-1846)

PEPIN Dr Jean, « Notice sur les communes de Escures, Favières et ¬Morières », Annuaire du Calvados pour 1873, Caen, Imp. Pagny, pp.¬229-241

CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 637 (d° Favières)

3 – Pièces Justificatives:

c. 1181-1206 – Vendeuvre
R. d’Ivry (de Ivreio), et Hugues, archidiacre d’Evreux, font un accord (dont la date n’est pas indiquée) entre Alvarède, abbé de Saint-Pierre-sur-Dives, et Foulques de Vendeuvre, au sujet de deux gerbes de la dîme et du patronage de l’église de Morières, qui furent conservés audit Foulques, moyennant une redevance d’une livre d’encens, ainsi qu’une mine de froment, une d’orge, et trois autres d’avoine (Le sceau brisé)
= LECHAUDE d’ANISY, Abbayes du Calvados dans MSAN (Fonds de l’abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives), t. VII, 1834, N° 4, p. 252

1207 – Vendeuvre
Accord en 1207 entre l’abbé de Saint-Pierre-sur-Dives et Foulques de Vendeuvre, terminé par l’official de Lisieux, au sujet de la dîme et du patronage de Morières, en présence de Raoul Aioulf et de Guillaume de Séez, chanoine de Lisieux; de Guillaume de Livet, diacre, de Ranulf de Bretteville, prêtre, de Jean de Saint-Germain, moine; d’Estienne Risdebeuf; de Roger Dacvill, de Guillaume Neveu; de maître Gervais et autres.
LECHAUDE d’ANISY, Abbayes du Calvados dans MSAN, (Fonds de l’abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives) t. VII, p. 253. N° 8.

1217 – Vendeuvre
Richard de Vendeuvre, chevalier, donne en 1217 à Sainte-Barbe-en-Auge et à la chapelle Sainte-Marie-de-Fribois, une pièce de terre située à Percy.
= LECHAUDE d’ANISY, Abbayes du Calvados dans MSAN (Fonds de l’abbaye de Sainte-Barbe-en-Auge), t. VII, 1834, p. 108

1250 – Vendeuvre
N° 123.- Guillaume de Vendeuvre, fils de Richard, écuyer, donne, en 1250, à Robert de Jort, pour son service et son hommage, quatre deniers de rente, à prendre sur Guillaume de Vendoeuvre, son oncle. (Le sceau brisé)
LECHAUDE d’ANISY, Abbayes du Calvados dans MSAN (Fonds de l’abbaye Saint-Jean de falaise), t. VII, p. 338. N° 8.

1363, 14 septembre – Vendeuvre
Contrat (copie collationnée…) de vente fait par mademoiselle Marguerite de Brucourt fille aînée de Guy de Brucourt le 14 7bre 1363, à Arnoult d’Ouilly, écuyer, de la terre de Vendeuvre, avec toutes ses appartenances tant en fiefs, rentes, rentes, court, usage, reliefs, treizièmes, rentes en deniers grains, oeufs, oiseaux, labour, herbages, jardins, domaine, four, moulins, étang, rivières, près, bois, garennes, pâturages, patronage de l’église hommes, hommages, regard, justice, franchises, libertés, faisances et redevances et en toutes autres choses a ladite terre de Vendeuvre appartenant… sans nulle retenue et avec ce qu’elle peut avoir d’héritage soit de l’echese de M. Guy son Père que de M. jean de Brucourt, son frère ou autrement en la duché de Normandie sans en rien retenir ni excepter ; Par le prix de 1600 francs d’or Bons et de bon poids du Roy Jean.
= Arch. MC. Fonds de Vendeuvre. Etat des liasses…, p. 3

1511, 15 janvier – Vendeuvre et Crèvecoeur
A tous ceux qui ces lettres verrons & devant Raulin du Fresne et son adjoint, tabellions au siège de Saint-Pierre-sur-Dives audit lieu fut présent noble homme Louis de Beauveau seigneur de Silly le Guillaume, et de la terre et seigneurie de Vendeuvre lequel de son bon gré fait foy et hommage à Me Pierre Turmel écuyer, sieur de la Ruette maître d’hôtel et procureur duement fondé et établi quant a ce de haut et puissant seigneur Pierre de Ferrières, Baron de Thuri, vicomte hérédital de Bretheuil, sieur des Perreaux, La Rivière Thibouville, Gisors Crèvecoeur Thubeuf Malo & Pour et au nom dudit de Ferrières de ladite terre et seigneurie de Vendeuvre de lui tenue nuement et sans moyen par les dits foy et hommage a cause de sa dite sieurie de Crévecoeur a quoi ledit Louis de Beauveau fut reçu par ledit Turmel….fut présent ledit Louis Beauveau lequel confesse tenir nuement … la terre et seigneurie de Vendeuvre par un fief entier a cause de sa seigneurie de Crèvecoeur auquel fief de Vendeuvre il y a manoir, maison, moulin, colombier, près bois garenne, four à ban, droit de présenter au bénéfice en ce de l’église de St André de Vendeuvre et à la chapelle d’Entre Deux Eaux audit lieu de Vendeuvre, le cas offrant…
= Arch. MC. Fonds de Vendeuvre. Etat des liasses…, p. 17.

1569 – Vendeuvre et Crèvecoeur
(Autre aveu) De haut et puissant seigneur Messire François de Montmorency, chevalier, seigneur et châtelain des terres et seigneuries et châtellenies de Crèvecoeur en Auge, Je Regnier de Beauveau, chevalier, fils et héritier de Louis de Beauveau, en son vivant écuyer, seigneur de Vendeuvre, Baron de Silly, le Guillaume, de Gratmesnil et du Piprays confesse et avoue tenir de monseigneur de Crèvecoeur à cause de sa seigneurie et châtellenie de Crèvecoeur, C’est à savoir le fief et seigneurie de Vendeuvre qui est un plein fief de haubert assis en la paroisse de Vendeuvre, vicomté de Falaise, auquel fief il y a manoir, maisons, colombier, moulins à bled, Rivières, pêcheries, garennes, bois taillis et plusieurs terres tant en prés que labour, droit de présenter à la cure et bénéfice de Vendeuvre et pourvoir du chapelain de chapelain à la chapelle Notre-Dame d’Entre Deux Eaux, étant aux enclaves dudit manoir aussy droit de présenter aux écoles dudit lieu et droit de four à baon.
= Arch. MC. Fonds de Vendeuvre. Etat des liasses…, p. 18.

TROUVILLE sur MER



NOTES sur TROUVILLE-sur-MER – 14715
HENNEQUEVILLE – 14715.2

1 – Bibliographie.
2 – Références Historiques.
3 – Hennequeville.
4 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

BAROCHE Emile, Précis de la question relative à la création dans l’arrondissement de Pont-l’Evêque d’un canton dont Trouville serait le chef-lieu, Lisieux, E. Piel, 1871, 54 p.
= AD 14, Br. 16066

CARDON Christian, Préface dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 9-10

CASTELNAU L. de, « Le château d’Aguesseau parure de la Côte fleurie », Art de Basse-Normandie, n° 27, Automne 1962, pp. 38-41

CHENNEBENOIST Jean, M. DAVY, Trouville depuis les origines connues jusqu’en 1830, Mondeville

CHENNEBENOIST Jean, Trouville et Deauville vues par Charles Mozin, s.l.s.n.s.d. (Deauville, Chez l’Auteur, 1962), In-4° oblong, 71 p. ill. jaquette ill.

COLLET Isabelle, Charles Mozin et l’âge d’or de la lithographie de paysage dans Isabelle COLLET et Anne-Marie BERGERET-GOURBIN, dir. Charles Mozin 1806-1862, (1988), pp. 19-33

COLLET Isabelle, Charles Mozin et Trouville dans Isabelle COLLET et Anne-Marie BERGERET-GOURBIN, dir. Charles Mozin 1806-1862, (1988), pp. 81-87

COLLET Isabelle et BERGERET-GOURBIN Anne-Marie dir. Charles Mozin 1806-1862, Musée de Trouville. 28 mai-1er août 1988. Musée E. Boudin Honfleur. 6 août-3 octobre 1988, s.l.s.d. (Honfleur, Imp. Marie, 1988), 208×198, 116 p., ill. couv. ill.

Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d. (1992), 230×285, 190 p.

DAVY Michel, « Le Bras d’Or », Athéna sur la Touques, n° 122, Décembre 1994, pp.
14-15, ill.
= SHL. Nom donné à la vallée de la Touques

DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé–sur-Noireau, Corlet, 1989, 250 x 330, 301 p.; pp. 162-165

DEVILLARD Philippe: Quelques personnages civils normands du Premier Empire ; BSHL N) 55 décembre 2003. (Comte Marchand)

DOYENNEL Claude: Histoire des glaces Pompon 1919-1993. BSHL n°34 Déc. 1995

FAUROUX Marie, Actes des Ducs de Normandie in MSAN., XXXVI, 1961
Détail des biens des abbayes dans le Pays d’Auge, l’Hiémois et le Lieuvin: Fécamp: pp. 143-144.; Saint-Ouen de Rouen: Trouville, Airan, Branville, pp. 143-144

Hugues FIBLEC et Christophe PARANT, Les années 1910-1940, à Trouville-Deauville dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 19-51

Hugues FIBLEC, Maurice Vincent (1887-1956), architecte à Trouville dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 83-105

Hugues FIBLEC, La nouvelle poissonnerie de Trouville. 1935-1936 dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 175-185

Roland GODEFROY, « Le Quai Fernand-Moureaux réaménagé – Trouville soigne sa vitrine », O.F., 26 juillet 1990.

HERAUD Colette et Guy, « Les parisiennes à Trouville », Athéna sur la Touques, n° 122, Décembre 1994, pp. 9-13, ill.

LALUBIE Jacques, Randonnées et patrimoine en Pays d’Auge – 1. Cantons de Dozulé et Trouville.- 2. Cantons de Pont-l’Evêque et Honfleur.- 3. Le Canton de Cambremer. Tomes 1 et 2: Heimdal, s.l.s.d. (Imp. Alençonnaise, 1983), Edit. Heimdal; Tome3: Corlet, s.l.s.d. (Condé-sur-Noireau, Corlet, 1987), 150×208, 219-191-222 p.

LE CACHEUX Paul, Répertoire numérique des archives départementales antérieures à 1790. Seine-Inférieure. Archives ecclésiastiques. Série H. Tome III. Abbayes: Saint-Georges-de-Boscherville, Auchy-lès-Aumale à (Beaubec-la-Rosière, Bec-Hellouin, Bellozanne, Bonport, Notre-Dame-d’Eu, Fécamp, Foucarmont, Jumièges, Ouville) Saint-Etienne de Caen (Supplément), Rouen, Lecerf, 1931, in-4°, ix-94 p.

LE COURT Henry, Le Château d’Aguesseau à Trouville in La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Male et Cie.; Réédit. Corlet, t. II, pp. 223-225

Henry LE COURT, « Trouville et ses environs », BSHL, N°10, 1892, pp. 46-54

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS: HISTOIRE ET ARCHÉOLOGIE. Serv. dép. d’Archéologie. 1999. page 35, 144, 187, 252, 437.

Martin MEADE, Une perspective britannique dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 53-67

Claude MIGNOT, Les villas de la Belle Epoque aux Années Folles dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 141-143

Claude MIGNOT, La gare de Trouville-Deauville, 1930-1931 dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 165-173

MUSSET René, « Notes sur Trouville et son canton », Ann. de Norm, 4, mai 1954, pp. 181-186

NORMAND Charles, Cent promenades autour de Trouville, Paris, 1904,

PANNIER Arthème: voir Archives SHL, NE12, 2e carton. (Trouville et Hennequeville.)

SAINTE-CHAPELLE, Canalisation d’Orbec à Trouville par Lisieux et par… secrétaire du Mal de Saint-Cyr, Cambrai, 1839, J. Chanson, In-16, 31 p.
= A.D. Calvados – F. 5078. Papiers Le Court

SMITH Paul, Trouville-Deauville, les saisons de l’automobile dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 69-81

SMITH Paul, Georges Wibo (1880-1943), architecte à Deauville dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 125-139

TESTANIERE Geneviève et LEGOY Gaston, Sur les pas d’Eugène Boudin: Le Havre, Honfleur, Trouville et autres lieux. Musée des Beaux-Arts André MAlraux, Le HAvre. 15 septembre-4 décembre 1978, Le Havre, Atelier d’Impr. de la ville, 1978, 150×215, n.pag. ill. n.b., couv. ill.
Trouville, Honfleur,

THIEBAUD Eric, Les palaces balnéaires dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 155-163

THOMAS-MALEVILLE Agnès, « Hector Malot à Trouville », Athéna sur la Touques, n° 122, Décembre 1994, pp. 2-8
SHL

TOULIER Bernard, Littoral, villégiature et patrimoine dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 13-17

VIGATO Jean-Claude, Maurice Vincent et le régionalisme dans Maurice CULOT, Claude MIGNOT dir. La Côte normande des années folles. Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, Paris, Ed. Norma, s.d.(1992), pp. 107-123

VUAGNEUX Henri, A travers le Pays d’Auge, Paris, Dentu, 1889, In-8°, 243 p.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Trouville, Trouvilla.
Quand je travaillais à la Carte géologique du Calvados, en 1827, Trouville, où j’avais pris pour quelques jours mon quartier général, était un simple village composé de quelques maisons couvertes en paille. Au moment où j’imprime cette partie de la Statistique monumentale, c’est une ville de 6,000 habitants, avec de belles rues garnies de trottoirs, des maisons confortables et même quelques-unes splendides.
Comment cette métamorphose s’est-elle opérée ? PAR LA
MODE ; car il est de mode de venir de Paris prendre les bains de mer à Trouville.
Mais qui a décidé la mode à jeter son regard capricieux sur Trouville? La solution de cette seconde question est plus complexe et nous ne prétendons pas la traiter ex professo. Nous dirons seulement que les peintres parisiens ont commencé par donner à Trouville une certaine réputation, en venant en copier les sites. Les artistes attirèrent les littérateurs: ceux-ci, qui parlent beaucoup et qui écrivent de même, firent retentir au loin le nom de Trouville, et les touristes, les rentiers parisiens, les désœuvrés et les désœuvrées arrivèrent de tous côtés, suivis par les architectes qui bâtirent la ville telle que nous la voyons aujourd’hui. On a bâti à Trouville pour y venir chaque année; on a bâti par spéculation pour tirer parti de ses immeubles et les louer en garni aux nouveaux visiteurs.
Des villas se sont élevées à l’envi avec des jardins magnifiques.
Nous n’avons pas à décrire ces constructions, trop modernes pour figurer dans notre ouvrage, et dont on a composé un album. Qu’il nous soit permis seulement de citer, parmi ceux qui ont le plus contribué à la création du Trouville moderne, M. Vallée, M. le comte d’Hautpoul, M. Cordier, M. l’architecte de Gisors. membre de l’Institut; le docteur Oliffe, le baron Clary, Mme. Char, M. de Formeville, membre de la Société des Antiquaires.
Une vaste église a été construite sur le coteau ; elle domine la ville naissante. Trouville va s’étendre sur la rive gauche de la Touque, où sera placée la gare du chemin de fer, et une paroisse ne tardera probablement pas à se former de ce côté qui va se couvrir de maisons.
L’ancienne église de Trouville était sous l’invocation de saint Jean-Baptiste. Le chapitre de Cléry nommait à la cure
au XVIII. siècle ; c’était le roi qui nommait au XIVe.
La ville de Trouville s’étend aujourd’hui sur le territoire de Hennequeville.

Ancienne voie de Trouville à Montfort-sur-Rille.
— M. Frédéric de Cacheleu, membre de l’Association normande, m’a signalé depuis long-temps un ancien chemin qu’il regarde comme pouvant remonter jusqu’aux temps romains et que l’on connaît sous le nom de rue Moulière, probablement parce qu’il servait, de temps immémorial, au transport des moules à l’intérieur des terres, et que ces mollusques, aussi bien que les huîtres, fournissaient un élément à la nourriture de la population, à l’époque romaine. Le fait, d’ailleurs, est prouvé par les débris d’écailles trouvés en abondance partout où l’on rencontre des vestiges d’habitations romaines.
Cette voie, dit M. de Cacheleu, présente les caractères d’une voie romaine par son solide empierrement, mais elle ne paraît pas avoir été terminée : après 1,000 à 1,500 mètres de parcours, elle se trouve parfois interrompue par l’abaissement brusque du sol au niveau de la plaine, avec quasi-absence d’empierrement et irrégularité de largeur.
Le tracé, partout en ligne droite, sur un parcours de 6 à 7 kilomètres, paraît dirigé dans le but d’établir une communication directe entre Trouville et Montfort-sur-Rille. (D’après la note de M. Frédéric de Cacheleu, cette route, sur l’origine de laquelle je ne peux me prononcer, mais que je dois recommander aux explorations ultérieures des antiquaires, commence à se montrer à Fourneville, au hameau de Lépiney, passe sur le Theil, le long du cimetière, au nord de l’église, puis au carrefour appelé la Forge-Michaux ; de là près du cimetière et au midi de l’église dêtruite le Tonnetuit; ensuite elle sert de limite aux territoires de St-Benoil et de Quetteville, traverse l’ancien chemin royal de Pont-l’Évêque à Pont- Audemer, ou, pour mieux dire, de Caen à Rouen, au carrefour dit de la Gohaigne, et, passant sur le territoire d’Hébertot, se termine au village des Jonquets, où elle s’embranche sur plusieurs petits chemins ruraux très-mauvais et exempts d’empierrement. Au-delà de ces points, par l’un et l’autre bout, on n’en aperçoit point la continuation. Apparemment, dit M. de Cacheleu, les malheurs publics auront fait abandonner l’ouvrage après des travaux commencés par bouts, interrompus ainsi que cela se pratique encore de nos jours pour les grandes routes en construction.

2 – Références Historiques:

1006-1026 – Branville, Trouville.
Richard II souscrit la charte par laquelle Adèle, avec sa mère Lola donne à Saint-Ouen de Rouen (…) ses biens à Branville, Airan, Trouville, le Héron (76); toutes les terres achetées par elle, avec le bétail et les serfs des deux sexes…
« … et partem quam habeo in Brant villa, et terram que nuncupatur Airan et Turulfi villa et Hairun, cum carruca una et omnia que ibi possideo. Nec non insuper trado illas terras, quas emi auro et argento meo, cum peccoribus et equis et servis et ancillis ».
= FAUROUX M. (1961), n°39, p.144

1172-1173 – Vimoutiers, Crouttes, Thuit, Fourneville, Trouville.
Confirmation des biens de l’abbaye de Jumièges.
Henricus rex… salutem.
Sciatis me concessisse et presenti carta confirmasse ecclesie Beate Marie et sancti Petri de gemmetico…
Vimonasterium cum ecclesia et omnibus allis appendiciis, terram totam et nemero usque ad viam Asinariorum, Cruptas cum ecclesia et omnibus aliis ville pertinentiis, exceptis duabus vavassores, et quartam partum de Mesnillo Renuardi, boscum quod est inter Vimonasterium et Cruptas et terram iusque ad Pontem de Vie, sicut via dividit que vadit ad Montem Sancti Michaelis.
… Turovillam, cum ecclesia et omnibus aliis appendiciis, boscum a portu qui dicitur Twit usque ad Vallem Furneville… et quatuor salinas apud Huneflotum apud Divetam vel Waravillam, sedecim salis sextarios. Ex dono Roberti Bertranni septem sumnas salis.
= DELISLE et BERGER, Recueil des actes de Henri II, t.II, DXXVII, p.93

1809 -archives SHL.1F110 –
1809: Famille Lebourg de Trouville: quittances d’assurances.

1836. -archives SHL. 1F868:
1836: nouveau marché à TROUVILLE, doléances de TOUQUES.

1848. -Archives SHL. 1F802:
1848: Enquête commerciale, artisanale et industrielle concernant la région de Pont-l’Evêque (Bonneville, Canapville, Clarbec, Drubec, Englesqueville, Pont-l’Evêque, St Arnoult, St Hymer, St Etienne la Thillaye, St Martin aux Chartrains, Ste Melaine, Surville, Tourgéville, Touques, Tourville, Trouville, Villerville.

1860. -archives SHL.1F844:
1860: Trouville: demande d’annulation des élections municipales.

1876. -Archives SHL. 1F617:
1876: congé entre d’Auguste Guerrier de Trouville et Théodore Marais à Touques.

Autres archives SHL:
Fonds COTTIN:
11 FA – 20 – Divers IV – Plans lignes de chemin de fer Mesnil-Mauger -Sainte-Gauburge;
Lisieux / Trouville-Deauville. Documents divers sur les églises de Monteille etc.

Fonds IMPRIMES:
Jour 19: « La plage de Trouville », 3 mars 1868, diverses nouvelle locales, publicités..

III M 4: traité de remplacement au service militaire entre Pierre Guerrier de Trouvile et Wilfrid Duval de Caen 10 mars 1854.

III A 13: Observations contre le projet d’établir un marché dans la commune de Trouville, 1836, (comparaison entre Trouville et Touques).

Fonds STURLER:
28 D Mme BIAIS bar « Excelsior » à Trouville
1 pellicule.intérieur

29 I Représentation tableaux février 1964
Quai de Trouville 1 pellicule
Trouville vue du Parc aux Huitres 1 pellicule
Confluent du ruisseau de Collenville avec la Touques
1 pellicule

53 A Lisieux ZUP Hauteville avril 76
Giberville
Pont-l’Evêque
Trouville – Deauville – Honfleur
Reportage
1 pellicule 24/36
4 photos

57 J Ligne Pont-l’Evêque à Trouville juillet 68
Macrophotographies passage à niveau
10 pellicules

Archives SHL. Fonds 25 F LEMETAYER-DESPLANCHES:
I B 2: assistance judiciaire pour une séparation
III C 1: lettre de LM au sous préfet pour protester contre son attitude
III C 2: 23/03/1869:, réponse de LM, il restera candidat
LEMETAYER-DESPLANCHES: Voir Archives SHL, Fonds 25F 2e classeur.


3 – HENNEQUEVILLE

Hennequeville, St-Martin, prieuré, diocèse de Lisieux, auj. Bayeux, comm. Trouville, ch.-l. cant., arrond. Pont-]’Évêque, Calvados.
BEAUNTER-BESSE, VII, 208.

Cf. Trouville (communes réunies le 20-09-1863)

CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 245.

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS: HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. D’Archéologie 1999. page 36, 37, 38.

VALLEE, Observations à l’appui de la demande de réunion à Trouville, soit du hameau de la Chapelle de Hennequeville, soit de la totalité de cette commune, s.l.s.d. (Pont-l’Evêque, Dauge, 1845). In-4°, 32 p.
= Bibl. SHL. PA. N° 5.010.

– 1006, 30 mai. – Hennequeville
Richard II donne à Fécamp Aizier et Hennequeville.
« … super ripam sequane, Aschei villam et quicquid ibi Trostincus tenuit; Heldechim villam super Mare..
= FAUROUX M. 1961, n°9, p.79 – Donation complétée et confirmée en 1025

– 1025, août – Hennequeville
Richard II confirme les biens du monastère de Fécamp, et ajoute Hennequeville (…) les dîmes du tonlieu du bourg de Caen avec une hôtise; une autre hôtise à Dives sur Mer, toutes deux libres de tous les autres services qui lui sont dus.
… et heldechin villam supra mare et quicquid ad eam pertinet (…)
… do etiam decimas telonei de burgo qui vocatur Cadumus, et unum hospitium, et ad pontem Dive, hospitium unum, liberos omnibus nostris osequiis.
= FAUROUX M.1961, n°34, p.130

4 – Archives ShL:

Dossiers « Lieux » : 42 – TROUVILLE : Notre Dame de la Pitié.

Archives NEDELEC Communes

Carnets de Charles Vasseur.
« Doyenné de Touques »
10 -TROUVILLE –Tourvilla –Trouvilla

Voir:
Trouville, avant ses salines sous la domination normande. -Annuaire Normand 1840 p.388
Généalogie d’Harcourt
Annuaire Normand 1845 p 261
Normand 10 juillet 1869

Sous l’invocation de St Jean Baptiste

Patronage:
14e dominus rex
16e dominus loci
18e le chapitre de Cléry

Curé:
De Thunes (ou de Theunes) 1746-1787

Insinuations:

Description de Trouville septembre 1855
Trouville doit à sa vogue toute moderne, à ses fréquentes relations avec Paris, de n’avoir pas conservé le moindre monument qui puisse fixer l’attention. Quoiqu’elle vienne tout récemment d’être qualifiée du beau titre de ville, ce n’est pas moins une localité ancienne et qui dut à sa magnifique position à l’embouchure de la Touques, sur le versant d’un coteau verdoyant et fécond, d’avoir toujours formé une agglomération considérable.
Le touriste qui arrive à Trouville est surpris et presque étourdi par la variété des styles, de goût, de plans qui a présidé à la construction des différentes maisons qui garnissent le quai, mais vainement y chercherait-il le bon goût ou ce bon air extérieur qui accuse l’œuvre d’un architecte savant et consciencieux. C’est un chalet de la Suisse, mais dépourvu de sa rusticité primitive et qui du reste pittoresque dans la montagne pour héberger les troupeaux, se trouve singulièrement déplacé contre la brise de l’océan et au milieu des rues alignées d’une ville. C’est un salmigondis de tourelles en briques, de pignons en bois, de couvertures d’ardoises, de plâtre, de terre, tout cela lié ensemble avec plus de ridicule que de goût. On y voit même des pavillons empruntés et servilement copiés sur des potiches en porcelaine du Japon.
Une seule maison se présente avec quelque dignité, c’est celle de Monsieur d’Hautpoul, bâties en briques avec chaînes de pierres à refends, dans le goût du règne de Louis XIV. Elle est d’une forme ordinaire quoiqu’on y trouve encore le cachet du XIXe siècle si différent des monuments du Grand Siècle.
Il est en outre sur le sommet du coteau, dominant la vallée, le cours de la rivière et la mer, une œuvre inqualifiable que l’étranger de loin peut prendre à son gré pour un établissement industriel, un temple à Mercure ou, s’il remarque la croix qui domine le faîte, pour une église construite par un architecte parisien.
Suit une description, peu flatteuse de cette église accompagnée d’un commentaire de A.Piel.

Description de la cloche
L’an 1813 j’ai été nommée Pierre Delphine par Monsieur Jn Pre Ths Guerrier, propriétaire de cette commune et y demeurant, juge de paix de paix du canton de Pont l’Evêque, assisté de Mlle Delphine Pimbert de Druval, bénite par Monsieur Pre, Gael Augtn Lecourt, curé dudit Trouville, en présence de Messieurs Pre Gouley, Ths St Léger, Jqs Rouval, G.. génl de la fabrique et Ls Vr David, trésorier comptable.

Description du château
Le château est construit en briques, avec encadrements de pierre. Quatre petites tourelles en encorbellement flanquent le corps principal qui est un pavillon carré à toit rapide orné de trois hautes cheminées, et percé de nombreuses lucarnes à des hauteurs différentes. De chaque côté de ce corps central est un autre petit corps de bâtiment à toit plat avec galeries. Cette construction doit dater du XVIIIe siècle. La tradition dit qu’elle fut élevée par la famille d’Aguesseau.

Le patriotisme a parfois de singulières façons de sa manifester. Nous avons relevé chez un marbrier de la rue B… l’inscription suivante qui s’étalait en lettres d’or sur une plaque de marbre noir… » A la gloire de Notre Dame du Bon secours qui a préservé Trouville sur mer de l’invasion prussienne en faisant signer un armistice le 28 janvier 1871.
Signatures: le Maire de Trouville, l’Evêque de Lisieux, les Conseillers municipaux.
(Journal « L’Evénement » 1er mai 1872.

Robert de la Houssaye, écuyer, seigneur de Trouville: d’argent a un houx arraché de sinople chargé de trois oiseaux de sable (d’Hozier 296)

Chevillard donne dans son armorial un autre la Houssaye, seigneur du Coudray, élection de Lisieux, paroisse voisine de Trouville, auquel il attribue: d’azur à trois branches de houx de six feuilles chacune d’or.

Coupures de presse:
du 6 mai 1866 « La Plage de Trouville » concernant la façade de la chapelle de Notre Dame du Bon Secours.
Du 22 avril 1866 « La Plage de Trouville » concernant la trouvaille d’une pièce en argent de l’époque anglo-normande
Du 10 mars 1867 et du 17 mars 1867 « La Plage de Trouville » concernant Trouville en 1830.
Du 7 avril 1867 « La plage de Trouville » concernant la chapelle de Notre Dame de Pitié.
Coupure de presse « La plage de Trouville »du 14 avril 1867 relative à la Chapelle de Notre Dame de Pitié.
Coupure de presse « La plage de Trouville » du 28 avril 1867 relative à la route de la Corniche -Les creuniers.
Coupure de presse « La plage de Trouville » du 26 mai 1867 route de Villerville -les creuniers.

30 -HENNEQUEVILLE – Hennequevilla

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
HENNEQUEVILLE.
298. Girot Gobin, Sr. de Fréville, a baillé par écrit sa généalogie et extraction de noblesse , et a montré plusieurs lettres , tant sur son nom que sur le nom de Robert Gobin, son pere ; et pourcequ’elles ne suffisoient pas pour la justifier, il nous a presenté une commission donnée en là chancellerie du Roi, pour être reçu à justifier par témoins la dite généalogie ; sur quoi il est demeuré en procès vers le procureur du Roi.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Hennequeville, Hennequevilla.
L’église est située presque au sommet d’une falaise qui s’élève à 142 mètres au-dessus du niveau de la mer et d’où l’oeil embrasse un magnifique panorama.
Cette église, primitivement romane, n’offre aujourd’hui aucun intérêt. Les murs, construits en blocage, sont percés de fenêtres sans caractère. Le choeur. terminé par un mur droit, est flanqué, au nord-est, de deux contreforts qui paraissent remonter au XIIIe. siècle. Un cordon torique, du même temps, règne autour du choeur. On remarque, au midi, une petite porte à plein-cintre sans ornement, probablement romane.
Le portail occidental, du XVII. siècle, avec contreforts sur les angles, est surmonté d’un petit clocher en charpente, recouvert en ardoise.
Cette église est sous l’invocation de saint Martin. L’abbé de Fécamp nommait à la cure.
La commune de Hennequeville occupe une partie de la ville de Trouville. On voit encore près de la mer, au milieu de charmantes habitations, une ancienne petite chapelle en bois dans laquelle on remarque un joli retable décoré de deux colonnes torses, semblables à celles qui accompagnent le retable du maître-autel de Bénerville.
La nouvelle chapelle, bâtie sur une petite place, est dépourvue de tout intérêt. Sa façade ignoble ressemble à celle d’une grange.
On comptait 2 feux privilégiés et 40 feux taillables à Hennequeville.
Sur le penchant de la falaise s’élève un magnifique chalet entouré d’un parc dessiné à l’anglaise. Ce chalet, meublé avec beaucoup de luxe et en différents styles, appartient à M. Adolphe Cordier, ancien sous-préfet de Pont-l’Évêque et ancien représentant du peuple (en 1848).
Au pied de la falaise et le long du rivage, on a élevé de délicieuses villas (On trouve, sur plusieurs points de la commune de Hennequeville, le Vicia bythinica, plante très-rare, découverte en 1850 par M. Durand-Duquesnay, de Lisieux, savant botaniste. Cette plante n’avait été signalée jusqu’ici ni dans le nord, ni dans le centre de la France ; elle n’est pas indiquée dans la seconde édition de la Flore de Normandie, par M. de Brébisson. (Note de M. V. Palmier.)
Comme on le voit, Hennequeville se confond aujourd’hui avec Trouville, et ces deux communes forment maintenant une même ville.

Voir:
Les Creuniers à Hennequeville -Bulletin des Antiquaires de Normandie 4e trimestre de 1869 p.432-434.
Les Creuniers d’Hennequeville -E. le Hericher -Avranchin Monumental II p.161.

Election de Pont l’Evêque, sergenterie de Touques -2 feux privilégiés et 40 feux taillables.

Patronage:
16e abbé Fiscamensis
18e l’évêque

Description de l’église et d’une petite chapelle par A.Pannier

TOURGEVILLE


NOTES sur TOURGEVILLE – 14701

Tourgievilla – Tutgivilla – Torguevilla – Spetrus de Torgeville- Torgisvilla
Ancien fichier: TOURGEVI.SPR complété.

Le fief de La Poterie, assis en la paroisse de Tourgeville, possédé par les héritiers du feu sieur de Bléville Varinier.

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
SERGENTERIE DE BEAUMONT.
Le fief de Bénouville-Montcanisy, plein fief assis en la paroisse de Tourgeville et Saint-Arnoult, possédé par Guillaume Vippart, Ecuyer, sieur de Sainte-Croix.

    Dudit fief de Benouville-Montcanisy relève :

  • Le fief du Bosgouet, assis à Tourgeville, possédé par les enfants héritiers de feu M. Ezechiel Deschamps.
  • Le fief de Montcanisy, dit Benouville, assis aux paroisses de Tourgeville et Saint Arnoult, tiers de fief possédé par le sieur de Sainte-Croix.
  • Le fief Marmion ou Gonoville, tiers de fief assis à Saint-Pierre-Aziftz, possédé par Nicolas Dauge, Ecuyer.
  • Le fief de Geneville ou Estimauville, demi fief assis à Saint-Arnoult, possédé par Nicolas de Grieu, Ecuyer.
  • Le fief de Saint-Arnoult, demi fief assis en la paroisse dudit lieu de Saint Arnoult et Saint-Clou, possédé par Jacques Carrel, Ecuyer.
  • Le fief Aiguillon, quart de fief assis à Blonville, possédé par Anthoine de Billes,Ecuyer.
  • Le fief du Val, assis à Tourgeville, quart de fief possédé par Robert Dauge, Ecuyer.
  • Le fief de Glanville, autrement dit Hulline-la-Mare, 8° de fief assis à Glanville, possédé par Anthoine D’Emery, Ecuyer, sieur de Villers.
  • Le fief ou fiefferme de Blonville, autrement dit La Londe, assis à Blonville, demi-fief possédé par Sébastien Bréard, Ecuyer, sieur de Lisle.
  • Le fief de Crevecoeur, assis à Blonville, possédé par Guillaume Dauge, Ecuyer.
  • La vavassorie ou fief de la Brière, autrement nonmée Houllebracq, relevant par un tiers de fief, assise à Saint-Arnoult, possédée par Robert de Gaillardbois, seigneur de Marconville.
  • Le fief de L. Montagne. quart de fief assis à Branville, possédé par Réné d’Argeville, Ecuyer.
  • Le fief de Branville, quart de fief assis en ladite paroisse de Branville, possédé par les religieux Chartreux de Gaillon.
  • Le fief du Prieuré de Saint-Arnould, assis audit lieu, possédé par le Prieur titulaire dudit prieuré.
  • Le fief de Glatiny, quart de fief assis à Tourgeville, possédé par Gilles de Giverville, Ecuyer.
    • Du fief de Glatigny relève :
    • Le fief de Beaumonchet, 8 de fief, assis à Tourgeville, possédé par Nicolas de Grieu, Ecuyer.
    • Le fief de Barneville-la-Bertrand, plein fief de Chevalier, assis audit Barneville, possédé par Nicolas-Claude Le Jumel, Ecuyer

1 – Bibliographie.:
2 – Pièces justificatives.
3 – Archives ShL.
4 – Notes de Michel COTTIN.

1 – Bibliographie:

BUREAU Dr Jean, « Le Manoir de Glatigny », PA, 14, N° 11, Novembre 1964, pp. 15-20, ill.
BUREAU Dr Jean, « L’histoire monumentale de Pont-l’Evêque et de ses environs », Art de Basse-Normandie, n° spécial 10, Eté, 1958, pp. 3-29 Les Monuments Religieux, les maisons à pans de bois et les Hôtels de pierre. Les Prieurés: Beaumont-en-Auge, Saint-Himer. Châteaux des environs: Hébertot, Gassart, Reux, Le Breuil-en-Auge, Glatigny. à Tourgéville.

CAUMONT Arcisse de, Statistique monumentale du Calvados, t. IV, Caen, Le Blanc-Hardel, 1862, pp. 233-238, ill. (manoir de Glatigny)
« Sur la commune de Tourgéville, vers l’extrémité ouest, on trouve le château de Glatigny dont je donne l’esquisse, p. 238, et qui doit, en partie du moins, remonter au règne de Louis XIII ou aux premiers temps de l’époque Louis XIV. Il appartient à la famille Talaru ».
CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados réédition Floch, tome IV, page 229.

DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1989, 250 x 330, 301 p.; pp. 24-25 (ill.); 148-153, ill.
p. 153.-… « Suzanne Faulcon, dame de Glatigny avait épousé Gilles de Giverville, écuyer; Ce sont eux qui firent construire, en 1619, à l’arrière du manoir à pans de bois, deux imposants pavillons encadrant une petite cour intérieure. Cet espace réduit était jadis clos sur le quatrième côté par un mur perce de meurtrières, surmonté en son centre d’une tour qui s’ouvrait sur un pont enjambant les douves ».

DETERVILLE Philippe, Glatigny à Tourgéville dans Petits et Grands Manoirs du Pays d’Auge, pp. 148-149; partie bois à encorbellement, grille, portes avec accolades et pinacles, fenêtres à meneaux, lucarne pignon filière assemblée, personnages et flore sculptés; partie en brique à bandes verticales de pierre enserrées de panneaux de brique surmontées de lucarnes à fronton triangulaire

DINE Jean-Louis, Etude démographique de Tourgéville (1662-1836) et Englesqueville-en-Auge (1671-1736), Université de Caen, Mémoire de maîtrise, 1987

Editions FLOHIC: Le Patrimoine des communes du Calvados page 1603

FAUROUX Marie, Actes des Ducs de Normandie in MSAN., XXXVI, 1961, la dîme de Tourgéville, pp. 393-394;
Donation à l’abbaye de Saint-Ouen de Rouen, par Robert Bertran.

LE CACHEUX Paul, Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8°.
I, p. 131.

LE CLERC Léon,  » Chaumières normandes « , L’Illustration
(Saint-Hippolyte-du-Bout-des-Près – Préaux – Vauville – Vasouy – Manoir Conti près Honfleur – Conteville – Toutainville – Coquainvilliers – L’Aigle d’Or à Pont-l’Evêque – Saint-Arnoult – Blangy-le-Château – Tourgéville – Fierville – Gonneville)
rec. factice  » Pages de Tourisme de l’Illustration « )

 » Le manoir de la Pipardière quitte Livarot. C’est maintenant officiel: Jack Lang autorise le déménagement du manoir de la Pipardière. Cette vieille battisse livarotaise, classée monument historique, sera démontée pièce par pièce. Ce puzzle géant sera reconstitué à Tourgéville. Mais une fois restaurée et reconstruite, la Pipardière sera-t-elle toujours la même ? « , Eveil de Lisieux, 19 septembre 1991

NORTIER Michel, Contribution à l’étude de la population en Normandie au bas moyen âge (XIVe-XVIe siècles). Inventaire des rôles de fouage et d’aide. Sixième série: Rôles de fouage paroissiaux de 1518 à 1533 dans Répertoire périodique de documentation normande, N° 14; « , Cahiers Léopold Delisle, XXXIX, 1990, pp. 1-127
Tourgéville, 829.

PANNIER Arthème: voir Archives SHL, NE12, 2e carton.

QUENEDEY Raymond, Les provinces de l’ancienne France. La Normandie. Recueil de documents d’architecture civile de l’époque médiévale au XVIII° siècle. I.- Généralités, milieu, climat, sol, conditions humaines. Seine-Inférieure. II-III.- Calvados. IV.- Eure. V.- Manche et Orne, Paris, F. Contet, 1927-1931, 5 vol.
2e série, 1927; Pl. 2: Tourgéville: Manoir de Glatigny, bâtiments de ferme, lucarnes allongées à baies rectangulaires; charreterie: pan de bois largement espacé. Pl. 3: Tourgéville: Café-tabac et vieilles chaumières sur le bord de la route de Touques à Varaville.

SPALIKOWSKI Edmond, « Au pays des Manoirs. Quelques gentilhommières du Calvados », Revue du Touring Club de France, août 1937, pp. 235-245
Glatigny, à Tourgéville

Syndicat d’élevage et de Contrôle laitier de Lisieux. 3e vente publique aux enchères de 11 taureaux, 15 génisses, 2 vaches de race Normande pure. Dimanche 4 Octobre 1931 à 14 heures 30 très précises, Marché-aux-Bestiaux de Lisieux, s.l.s.d. (Lisieux, Imp. Morière), plaq. 135×212, 28 p., ill.
= Arch. SHL. Don Guimier 1992. p. 2: « Le Syndicat d’Elevage et de Contrôle Laitier de Lisieux » (historique et activités); Elevages présentant des animaux: Lepeudry, Tourgéville.

VASSEUR Charles-Modeste-Victor, « Notes sur le Martologue de la Charité de Tourgéville », MSAN, XXIX, 1re partie, Juin 1875, pp. 4-35

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Tourgéville, Torgevilla. Torguisvilia, Tourguyville.
Notes de M. V. Pannier.
Le village de Tourgéville est situé à trois kilomètres de Touques, sur le bord de la route de Trouville à Dives.
L’église offre l’assemblage de plusieurs styles.
Elle se compose d’une nef avec bas-côtés irréguliers et d’un choeur sans collatéraux.
La nef a été allongée d’une travée au XVIIIe. siècle. Le portail occidental a été construit à cette époque, ainsi que l’indique la date de 1751, gravée sur la porte. Cette porte est accompagnée de deux pilastres, avec refends, qui supportent un fronton circulaire. Elle est surmontée d’une fenêtre à arc surbaissé, décorée, dans la partie supérieure, de deux tètes d’ange. Deux fenêtres, l’une à plein-cintre, l’autre flamboyante, éclairent les extrémités des bas-côtés. Le portail est surmonté d’un large clocher, construit en charpente et recouvert en essente, terminé par une pyramide hexagone.
Ce clocher s’appuie, à l’intérieur, sur de larges arcades cintrées, formant une espèce de vestibule ou narthex.
La nef se compose de trois travées. La première travée est moderne ; les deux autres datent des XIIIe. et XIVe. siècles.
L’une des colonnes qui supportent les arcades est flanquée de quatre colonnettes, dont les chapiteaux sont composés de feuilles recourbées en volute. Cette colonne a été creusée pour y placer un bénitier. Les chapiteaux qui terminent les autres colonnes sont ornés de feuilles de chou frisé; sur l’un d’eux sont représentés des calices.
L’arc triomphal, formé de gorges peu profondes, repose sur de larges chapiteaux ornés de feuilles de chou frisé. Sur le tailloir de ces chapiteaux on a placé deux écussons enmarbre blanc.
De chaque côté de l’arc triomphal sont appliqués, contre le mur, de jolis panneaux en pierre tendre formant des dessins flamboyants très-variés.
Le bas-côté méridional est éclairé par trois larges fenêtres dans le style flamboyant et dans le style de la Renaissance.
Ces fenêtres, d’un travail grossier, sont partagées en plusieurs baies.
Contre le mur est placée une ancienne colonne, surmontée d’un écusson qui a pour tenants deux levrettes.
Près de l’autel, qui s’élève à l’extrémité de ce collatéral, est une piscine trilobée, à plein-cintre, entourée d’un large tore qui repose sur des colonnettes sans chapiteau.
La voûte, refaite sans goût, est plafonnée. Une partie seulement, près de la chapelle, est formée d’arceaux prismatiques.
Le mur, construit en grand appareil, présente à l’extérieur quelques chaînes horizontales en caillou noir. L’archivolte de la fenêtre qui éclaire la chapelle, du côté du midi, se termine par deux bustes d’anges, dont les ailes sont relevées; l’un de ces anges tient un écusson avec le mot, en lettres gothiques; l’autre tient également un écusson avec clefs disposées en sautoir. Cette chapelle est flanquée de deux contreforts, dont l’un’est prismatique
Le bas-côté septentrional est éclairé par une fenêtre cintrée, moderne, et par une petite fenêtre dont la baie, surmontée d’une ogive en accolade, est renfermée dans un plein-cintre.
Entre le choeur et la nef s’élève, au nord, une chapelle qui est éclairée par une belle fenêtre à compartiments flamboyants. Cette fenêtre, partagée en quatre baies, offre des fragments de vitraux, sur lesquels on remarque un écusson et les lettres gothiques D – H – S répétées plusieurs fois.
Sur l’un des contreforts qui soutiennent les murs de la chapelle est gravée l’inscription suivante, en caractères gothiques :
repossent
les corps dez seigneurs du hamel
du Sollie . dittes four eulx pater
noster
Ave Maria (1).
(1)( Le manoir du Hamel, entièrement démoli, était situé à peu de distance de l’église).

Le choeur, en retraite sur la nef, date de la fin du XIIe. siècle ou du commencement du XIIIe. Il est éclairé au nord par trois fenêtres entourées d’un tore, étroites à l’extérieur et ébrasées à l’intérieur. Les fenêtres du côté du midi ont perdu, à l’intérieur, leur forme primitive ; repercées pendant la dernière période ogivale, elles sont formées d’ogives aiguës et ornées de moulures en gorge; à l’extérieur, leur archivolte se termine par des têtes d’animaux.
Le mur septentrional, construit en grand appareil, est flanqué de trois contreforts peu saillants qui datent de la fin du XIIe. siècle ou du commencement du XIIIe.
Un chevet droit, masqué par une sacristie du XVIe. siècle, termine le choeur.
La voûte de la nef est en lambris, avec entraits et poinçons.
Celle du choeur est également en merrain.
Le maître-autel est décoré d’un beau rétable, dans le style Louis XIV, avec colonnes torses ornées de feuilles de vigne. Le tabernacle provient de l’église de St.-Arnoult. Le reliquaire est dans le style Louis XV.
On voit, du côté de l’Évangile, une statue de saint Pierre, second patron de la paroisse.
Le lutrin, dans le style Louis XV, présente une forme insolite.
A l’extrémité du bas-côté méridional de la nef est placé un autel orné d’un beau retable, d’ordre composite, avec colonnes torses couvertes de feuilles de vigne et de grappes de raisin. Le tableau représente l’Assomption, le cadre qui le renferme est couvert d’ornements en forme de cartouches. Sur le stylobate du rétable est représentée l’Annonciation : ce retable provient de l’église de St.-Arnoult.
Le tabernacle, décoré de colonnes torses, représente un joli pavillon. Il ornait autrefois le maître-autel.
Le tombeau offre un parement en toile peinte. Au centre est un joli médaillon, représentant l’Annonciation.
L’église de Tourgéville est sous l’invocation de saint Pierre et de saint Martin.
L’abbé de St. -Ouen de Rouen ou le prieur de Beaumont nommaient à la cure jusqu’au XVIe. siècle ; au XVIIIe. siècle, elle était à la nomination du seigneur.
C’est sur la commune de Tourgéville qu’est situé le quai au Coq sur la Touque, en face du bourg de ce nom. Ce quai fut élargi, en 1731, aux dépens du terrain appartenant au sieur de Clacy, auquel le roi accorda, comme indemnité, droit de passage sur chaque barrique de vin, etc., etc., à des conditions qui sont relatées dans les lettres-patentes qui furent données (Voir Collection de D. Le Noir, v. 67, p. 499).

Château de Glatigny.
— Sur la commune de Tourgéville, vers l’extrémité ouest, on trouve le château de Glatigny dont je donne l’esquisse, page 238, et qui doit, en partie au moins, remonter au règne de Louis XIII ou aux premiers temps decelui de Louis XIV ; il appartient à la famille de Talaru.

TOURGÉVILLE. – Hameau de « Becfort » à 4 kil. environ au S.-S.-E. de l’église (5).
(5) Carte E.M Caen, N.-E.

2 – Pièces Justificatives:

1051-1066 – Barneville
Guillaume le Bâtard souscrit une donation faite à Saint-Ouen (de Rouen) par Robert Bertran, Bertram. Cette donation comprend: le domaine de Saint-Cloud avec les foires, les vilains de Clarbec, une fosse à poisson dans la Touque; quatre acres de près à Saint-Cloud; la chapelle Saint-Nicolas de Burco; des biens à Saint-Georges; l’église Saint-Etienne d’Honfleur; l’église Notre-Dame de Magneville: l’église Notre-Dame du Vrétot; l’église Saint-Pierre et des dépendances à Surtainville; l’église Notre-Dame de Bricquebec, avec la dîme; une charruée à Fonteneit et l’église du lieu; les dîmes de ses forêts, foires, tonlieux, moulins; la dîme de son sel.
Il y ajoutait un fief à Barneville (-la-Bertrand), avec quarante acres de terre, deux vilains, deux chevaliers et la dîme de ses juments; enfin, la dîme de Tourgéville.
= AD. de la Seine-Maritime, 14 H 797.
+ EDIT. Marie FAUROUX.- Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), N° 205, pp. 393-394.

1204
Robert Bertran concède à Pierre Boschier trois vergées de terre avec le droit d’y établir un moulin à tan « le Doit Mortin ». Témoins: Guillaume de Blosseville, Richard le Foidre, Raoul de Bricquebec, Gislebert Trouel, Hugues de Barneville, maistre Guillaume Vuver
= Charles BREARD.- Cartulaires de Saint-Ymer-en-Auge et de Bricquebec, Rouen-Paris, 1908, pp. 193-193

1221
Robert Bertran confirme à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen les donations que Robert le Tort et Suzanne, femme de celui-ci, avaient faites pour doter le prieuré de Notre-Dame-de-Beaumont-en-Auge.

Omnibus sancte Matris eclesie filiis ad quos presens carta pervenerit, Robertus Bertran, salutem. Noverit universitas vestra quod ego dedi et concessi et presenta carta confirmavi ecclesie sancti Audoeni Rothomagensis pro salute anime mee et predecessorum meorum ea que Robertus Tortus et ejus uxor Susanna dederunt et concesserunt predicte ecclesie ad sustationem monachorum qui, apud sanctam Mariam de Bello Monte in Augia, auctoritate et dispensatione abbatis et conventus sancti Audoeni deservituri deputabantur, videlicet: ecclesiam sancte Marie de Bello Monte cum omnibus pertinentiis (Beaumont-en-Auge) et presentationem ejusdem ecclesie, ecclesiam Sancti Stephani de Tilleio (Saint-Etienne-le-Thillaye), et presentationem ejusdem ecclesie similiter; ecclesiam sancti Grorgi de Penna Pice (pennedepie), ecclesiam de Magnavilla similiter (Manneville-la-Pipard) (suivent des biens dans la Manche) (….) ecclesiam sancti Clodoardi similiter (Saint-Cloud), ecclesiam de Tourgisvilla similiter (Tourgeville) et in ecclesia Sancti Stephani de Honeflue quatuor libras annuatim, cujus presentatio michi et heredibus meis remanet (Honfleur) ; ecclesiam sancti Georgii de Flikeflue (Fiquefleur) cum omnibus pertinentiis que ibidem possident; ecclesiam sancte Marie de Veteri Hebertot (Vieux-Bourg) similiter. Preterea dono et confirmo predicte ecclesie sancti Audoeni ad sustentationem monachorum qui apud sanctam mariam de Bello Monte in Augia. Deo servituri deputantur, decimas de omnibus forestis meis et de pasnagiis, et in prefectura mea de Penna Pice (Pennedepie) quadraginta solidos, et in prefectura de Ronchevilla (Roncheville) quadraginta solidos, et in censibus de Penna Pice (Pennedepie) decem solidos, et in prefectura de Honeflue (Honfleur) octo libras, et de théloneo de Fausguernon (Fauguernon) decimam, et in granario de Fausguernon tria sextaria avene, et pratum de Alinetis (Launay-sur-Calonne) sicut dividitur, et unam fossam in Touca piscatoriam, et sallam de duabus fossis meis (salines); ibidem decimas de (…. biens de la Manche) Noerolei (Norolles) et de Rotis (Reux) et de Brancillze, sicut antecessores mei eas dederunt et prefati monachi eos possederunt; et duas garbas sancti Johannis de Barnevilla et sancti Philiberti de Campis (Saint Philbert de Champs) et sancti Renoberti de Fausguernon (Fauguernon), quarum ecclesiarum presentationes ad me et heredes meos pertinent.

Dedi etiam duos vavassores eis Goscelinum et Osbernum. Et sciendum est quod capelle sancti Nicholai de Ronchevilla et sancti Renoberti de Fausguernon (Fauguernon), michi remanent. Concessi etiam priori et monachis sancte Marie de Bella Monte, quod singulis diebus habeant in haya meo de Tilio (La Haye du Theil, canton de Honfleur) duos equos ligna deferentes ad suum manerium ardere, ligna etiam ad edificia domus sancte Marie de Bello Monte, et ad Molendinum faciendum, ad plaustrum et ad aratrum; et insuper fagum unam ad Natalem Domini, unam ad Pascham, unam ad Assumptionem Beate Marie, unam ad festum Omnium Sanctorum, et preterea decimam de Bernoubeth, et decimam molendini tanereth de Brikebeth etc… (…. Biens dans la Manche). Et ut supradicta, sicut ad me concessa sunt, robur perpetue firmitatis obtineant, presentem paginam sigilli mei munimine dignum duxi roborare. Anno Domini gratie M°CC° vicesimo primo.
¸ EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°19, pp. 205-207
+ IND. AD 76 14 H 797 (1680) A revoir !!!!!

1255
Confirmation par Robert Bertran des biens appartenant à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen.

Eisdem confirmo et concedo que ad majorem declarationem duxi propriis nomibus exprimenda, videlicet ecclesiam sancte Marie de Bello Monte in Algia cum omnibus pertinentiis suis et presentationem ejudem ecclesie; ecclesiam Sancti Stephani de Tilleio (Saint-Etienne-le-Thillaye), et presentationem ejusdem ecclesie; ecclesiam de Pemma Pice similiter (Pennedepie), ecclesiam de Magnavilla in Constantino similiter (50) (suivent des biens dans la Manche) (….) ecclesiam sancti Clodoardi similiter (Saint-Cloud), ecclesiam sancti Petri de Torgovilla similiter (Tourgeville) et in ecclesia Sancti Stephani de Honeflue quatuor libras annuatim, cujus presentatio michi et heredibus meis remanet (Honfleur); ecclesiam sancti Georgii de Fliqueflue (Fiquefleur) cum omnibus pertinentiis suis et presentationem ejusdem ecclesi, et in eadem villa census cum omnibus pertinentiise que ibidem possident; ecclesiam sancte Marie de Veteri Herbertot (Vieux-Bourg) similiter, et in prefectura mea de Penna Pice (Pennedepie) quadraginta solidos, et in prefectura de Ronchevilla (Roncheville) quadraginta solidos, et in censibus de Penna Pice decem solidos, et in prefectura de Honeflue (Honfleur) octo libras, et de theloneo de Fauguernon, decimam, et in granario de Fausguernon tres sextaria avene, et pratum de Alnetis (Launay-sur-Calonne) sicut dividitur, et unam fossam in Chosti (sic) (pour Touqua ?) piscatoriam, et sallam de duabus fossis meis (salines); ibidem decimas de (…. biens de la Manche) Noerolei (Norolles), cujus presentatio ad me pertinet et de Rotis (Reux) et de Branvilla et de Claro Becco (Clarbec), sicut antecessores mei eas dederunt et predicti monachi eas possiderunt; et duas garbas sancti Johannis de Barnevilla et sancti Philiberti de Campis (Saint Philbert de Champs) et sancti Renoberti de Fauguernon, quarum ecclesiarum presentationes ad me et heredes meos pertinent. Dedi etiam duos vavassores eis Gocelinum et Hosbertum. Et sciendum est quod capelle sancti Michaelis (le texte de 1221 dit: Nicholai) de Ronchevilla et de Fausguernon (Fauguernon), michi remanent. (suivent des biens dans la Manche)…. Cum autem contentio esset inter predictos abbatem et conventum et me super straminibus quarumdam decimarum, videlicet de Surteinville magnevilla, Ovritot Briquebec, Buschierville, (50) Sancti Philiberti de Campis, Sancti Renorberti de Fausguernon, Noeroles (Norolles), Bretteville (?), Bronville; quito eisdem et remitto simpliciter jus quod dicebam me habere in starminibus omnium decimarum quas habebant in locis proximis ductis, excepto stramine et foragio tricturato omnium decimarum suarum de parochia de Briquebec. Quod de voluntate ipsorum ad usus meos et heredum meorum retinui dequo stramine poterimus facere, donando vel vendendo, nostramù plenariam voluntatem. Ita quod nec ego nec heredes mei possumus in straminibus dictarum parochiarum, excepto stramine de Briquebec, in posterum aliquid reclamare. Volo et concedo quod ipsi percipiant decimas venditionis in nemoribus meis de Fauguernon, cum ea vendi contigerit,, et pasnasgii; sed in ceteris decimis eorumdem nemorum nichil poterunt reclamare, salvo jure suo quantum ad decimas bladi, si dicta nemora vel partem eorum redigi contigerit ad culturam. Concedo etiam priori et monachis Sancte Marie de Bello Monte in Algia quod singulis diebus habeant in haia meo de Tilleio (La Haye du Theil, canton de Honfleur) duos equos ligna deferentes ad suum manerium ardere, ligna etiam ad edificandum domum sancte Marie de Bello Monte, et ad molendinum faciendum, et ad plaustrum et ad oratrum (le texte de 1221 dit aratrum), ; et insuper fagum unam ad Natale Domini, et unam ad Pascham, unam ad Assumptionem Beate Marie, unam ad festum Omnium Sanctorum, et decimas hayarum de Tilleio et de Honefleu sicit percipere consueverunt, volens et concedens ut si forte predicti monachi vel successores eorumdem decimis, juribus redditibus non utantur vel aliter quam deuerint utantur minus inde recipiendo, nullum eis ex hoc prejudicium in jure suo vel possessione generetur, nec michi, nec heredibus meis jus aliquod adquiritur.Datum apud Cadomum, anno Domini M°CC°.L°. quinto.
= EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°33, pp. 220-224,
+ Léopold DELISLE, Cartulaires de Briquebec, (n° 6 et 127)

1374.
Archives SHL: carnets de Charles Vasseur « Analyses et transcriptions … » dans « aveux de fiefs: -Bénerville:
– 4 octobre 1374
Jehan de la TILLAYE à cause de sa femme Jehanne du MONT rend aveu du fief du MONT dans la vicomté d’AUGE (paroisses de TOURGEVILLE, DEAUVILLE et BENERVILLE de:
– Renoult de BAILLEUL
– Jehan MARMION
– 24 avril 1409
Jacques de BAILLEUL escuyer rend aveu du 1/3 du fief de HUMBERT (?)
sis à SAINT-ERNOUL (saint Arnoult ?) s’étendant à TOURGEVILLE, DEAUVILLE et BENERVILLE

1375, 22 janvier – Pont-l’Evêque
Information de Robert Assire, vicomte d’Auge, pour savoir si Jean de La Tillaie, écuyer, est bien au droit de sa femme héritier de Philippot du Mont, mort en 1374, alors qu’il était en la garde du roi à cause d’un fief assis à Tourgéville.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, p. 315.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 13.

1402, 2 septembre
Aveu de la seigneurie de la Bouteillerie rendu à Guy de La Roche, chevalier, seigneur de La Rocheguyon et de Roncheville, chambellan du roi, par Geoffroy Le Bouteiller.
La sergenterie s’étend sur Saint-Cloud (-sur-Touques), Roncheville, Honfleur, Briqueboe (?), Tourgéville et Saint-Etienne-la-Thillaye et est tenue par un 1/3 de fief de chevalier avec le Moulin Morel, moyennant le service de la bouteillerie du seigneur.
= B.N Fonds des Nouv. acq.fr. Ms. 1462, t. III, 108.
+ IND.: NORTIER Michel, « Les Sources… Le fonds des nouvelles acquisitions française du département des manuscrits », Suppl. Ann. de Norm, Juillet-Septembre 1973; p. 109.

1545, 31 août – Tourgéville
Aveu rendu aux enfants de Pierre Nollent, écuyer, sieur de Blosseville, par Jacques Faucon, pour le fief de Glatigny, à Tourgéville.
= Arch. SHL. FL 90.

1615, 14 juin – Tourgéville
Reconnaissance de contrat de mariage sous seing entre Jean Collette et Robine Duplessis, de Tourgéville.
= Arch. SHL. FL 214.

1630, 18 octobre – Tourgéville
Procuration donnée par Gilles de Giverville pour rendre aveu à Robert Mallet, chevalier de l’ordre du roi, gentilhomme ordinaire de sa chambre, capitaine de cent hommes au service des Etats de Hollande, à cause de son fief de Blosseville, pour le fief de Glatigny.
= Arch. SHL. FL 90.

1630, 23 octobre – Tourgéville
Aveu rendu à Robert Mallet, chevalier de l’ordre du roi, gentilhomme ordinaire de sa chambre, capitaine de cent hommes au service des Etats de Hollande, à cause de son fief de Blosseville, par Gilles de Giverville, écuyer, pour le fief de Glatigny.
= Arch. SHL. FL 90.

1640 – Archives SHL. IMPRIMES
I R 18: Documents concernant les taxes dues par le trésor de la paroisse de Tourgéville (1640, 1690, 1692)

1647 – 1674 – 1679 Tourgéville
Archives SHL – 1F506: 3 juin 1647: Tourgéville, contrat de mariage entre Jean Goguet et Jacqueline Le Carpentier.
– 1674: sentence de Jean Bouffard envers Jean Ronnay.
– 1679: Bannie et vendue par inventaire avec le répertoire concernant …..héritier et fils d’Elisabeth Le Carpentier.
– acte de tutelle (1694 ?) de Jean Le Carpentier fils.

1657-1664 et 1667 – Vicomté d’Auge
Minutes provenant de la juridiction concernant les localités de: Tourgéville, Surville, Saint-Vaast-en-Auge, Beaumont-en-Auge
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 664), Paris, 1976, p. 231

1673.
1F242: septembre 1673: vicomté d’Auge: Jacques Faulcon sieur des Barreaux trésorier de l’église de Tourgéville comparait devant Jean le Doulcet sieur des Isles Lieutenant général àpropos des revenus de l’église de Tourgéville et en vue de la levée et perception des droits de francs fiefs

1677, 6 septembre
Factum pour le cardinal de Bouillon, abbé de Saint-Ouen, contre M. de Bouthillier de Chavigny, prieur de Beaumont-en-Auge, au sujet de la présentation à la cure de Saint-Pierre-de-Tourgéville.
= AD. 76. 14 H 802.
+ IND. LE CACHEUX, 1938, p. 253.

1680 Tourgéville
Archives SHL: 1F794: 1680: Tourgéville: rente de 50 francs fondée par Jeanne Lecoq en faveur du trésor et des curés.

18e siècle:
Archives: 1F48 – 18e siècle – Tourgéville: testaments et actes divers:Talarn, Lemanissier etc… comptes rendus par les trésoriers de l’église St Pierre: Louis-Antoine, Sochon etc.

1711. – Archives SHL.1F851: 1711: Tourgéville: fermage ?

1720 – archives SHL ;
1F835: 1720 à Empire: Tourgéville: pièces diverses.

1730. janvier Archives SHL: 1F591:
1er janvier 1730: Louis Lemétayer curé de Tourgéville baille à Jean-Baptiste Hommet une place de banc dans la nef.

1741. Archives SHL.1F559:
1741: Jourdain Satis de Tourville, bail d’un pré appartenant à Jacques Le Houx de Tourgéville.

1773. Archives SHL: 1F98 –
1773-1775: Tourgéville. Procédure entre la veuve Deslandes et Satis Jacques prêtre.

1776. archives SHL. 1F816:
1776. Tourgéville: succession de Jean Satis.

1787. Archives SHL.1F783:
1787: Tourgéville: comptes du Trésor.

1788. Archives SHL: 1F108 –
1788 Trésor de Tourgéville, quittances

1848. – Archives SHL. 1F802:
1848: Enquête commerciale, artisanale et industrielle concernant la région de Pont-l’Evêque (Bonneville, Canapville, Clarbec, Drubec, Englesqueville, Pont-l’Evêque, St Arnoult, St Hymer, St Etienne la Thillaye, St Martin aux Chartrains, Ste Melaine, Surville, Tourgéville, Touques, Tourville, Trouville, Villerville.

LEMETAYER-DESPLANCHES: Voir Archives SHL, Fonds 25F, 1er classeur
I A1: extrait d’acte demandant l’annulation d’un mariage pour cause d’abandon depuis cinq ans
I A 3: reçu de150 livres (rente viagère trimestrielle)
I B 2: lettre de LM sur la défense de qui aurait applaudi des propos contre Napoléon. Condamnations à six mois de prison et 500f d’amende pour l’un et quinze jours de prison pour l’autre. Indulgence due au certificat du maire de St Pierre
II A: brouillon peu lisible sur le rôle des maires
II B 2: reçu de15 livres 6 sols 6 deniers; au dos reçu de 31 sols
II A 3: huit pièces en très mauvais état concernant les terres de Mont Canisy
LEMETAYER-DESPLANCHES: Voir Archives SHL, Fonds 25F 2e classeur.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR
« doyenné de Beaumont »
Voir:
Ste Historique – Publication de 1872 p.17 n°16
– Extraits 113, 112 et 111- Bibliothèque Nationale

Sous l’invocation de St Pierre

Patronage:
14e Abbas S. Andoemi Rothom
16e Sen prior de Bellomonte et patro laïcus alternative
18e le seigneur

Elie de Récusson – curé vers la fin du 15e siècle Maître Guillaume Sorel, prêtre, curé de Tourgéville 1687 (registre de l’état civil de Deauville)

Résignation par Maître Guillaume Sorel, prêtre, curé de Tourgéville en faveur de Maître Louis Le Mettayer, son neveu, sous diacre au séminaire de Lisieux – 25 juillet 1704 (Insinuations VII folio 145 2e
Bref du 7 des Ides de février 1705 – Présentation par le Roy pour le même à cause des litiges -24 octobre 1704 (id 298, 299) Collation du 23 juin 1705 (id 302 2e) Prise de possession 16 juillet 1705 (id 315 2e)
Monsieur le Métayer figure comme ayant procès sur le registre des présentations du greffe de la vicomté de Pont l’Evêque au 20 avril 1740.
Le 19 juillet 1742, Jean Baptiste Chipel, prêtre, curé de la première portion de Villers sur mer, étant pourvu de la cure de Colomby, au diocèse de Bayeux, résigne son premier bénéfice en faveur de Jacques Satis, prêtre, curé de Tourgéville, à charge de 100 livres de pension. (Insinuations XVIII f° 231). (Il n’y a pas de place pour ce curé parmi ceux de Tourgéville)
Louis Le Métayer, prêtre, curé de Tourgéville, âgé de 75 ans, infirme, résigne le 7 octobre 1755, en faveur de Michel Deshayes, vicaire de Blonville, son neveu, à charge de 500 livres de pension (Insinuations XXV f° 109 2e)
Brevet du Roy du 3 novembre 1755 autorisant ladite résignation
Collation du 15 mai 1756, prise de possession le 16 mai (id 193 2e – 194.)
Les officiers de la Cour de Rome avaient refusé d’expédier le bref faute de production d’un certificat de l’Ordinaire que le patronage appartenait au Roy ; mais un arrêt du Parlement de Rouen permit au sieur Deshayes, résignataire, de prendre possession par provision (?) du 13 mai 1756 (Id f° 192, 196 2e)
Monsieur Deshayes jouit sans trouble. Par suite de son décès, le Cardinal de Rochechouard, évêque-duc de Laon, abbé de St Ouen de Rouen, présenta le 29 octobre 1769, pour la cure de Tourgéville Jean Vesques, prêtre, qui obtint sa collation le 2 janvier 1770 et prit possession le 5 janvier (Insinuations XXXII 292, 293) Sur le désaccord des patrons le Roy présenta le 4 février 1770, Pierre Harou, curé de la Chapelle Infray, qui reçut sa collation le 19 mars 1770 (Insinuations XXXIII f° 37, 46) Il prit possession le 19 mai.(Id 75)
Monsieur Pierre Hérou, curé de la Chapelle Hinfray, nommé par le Roy, au bénéfice de la cure de St Pierre de Tourgéville, vacant par le décès de Maître Michel Deshayes, dernier pourvu, à cause de la discordance et litige entre les patrons dudit bénéfice en date du 4 février 1770, ne peut prendre possession par suite de l’opposition de Maître Vesques, prêtre desservant le bénéfice de Tourgéville. Procédure du 24 juillet 1770
(Papiers de Monsieur Frain)
Par surabondance de précaution, Pierre Hérou, sollicita une seconde collation de plein droit, motivée propter négligentiam patroni laici, constatant que la cure de Tourgéville était vacante depuis un an par le décès de Michel Deshayes (11 octobre 1770) Et il fit une nouvelle prise de possession le 31 octobre par abondance de droit, jura juribus addendo, sans se départir de son premier droit de nomination par le Roy à cause du litige.(Insinuations XXXIII f° 172, 174) Registre de la Charité de Tourgéville
L’an de grâce 1603, Honnête Homme Jehan Touroude, dit Caron, marchand bourgeois de Dieppe, a donné et aumosné à l’église de céans l’image de St Pierre et le crucifix avec la croix et fleur de lys où il est attaché.. Priez Dieu pour lui, et furent apportés dudit lieu de Dieppe en ladite église le mardi ….jour de ….audit an 1603 et furent posés en icelle église la veille de la Pentecouste …)

Description de l’église par Pannier
Dans une correspondance de M.Pannier à Charles Vasseur, du 25 juillet 1861, description du Manoir du Breuil appelé aussi manoir de Glatigny, puis de la Ferme du Mont St Jean, et de pièces de monnaie anciennes.
Echiquier de St Michel 1248 à Rouen – texte en latin
Echiquier de Normandie An 1195 – Robertus de Torgisvilla

Recherches de Montfaut 1463
Sergenterie de Dives
Drouet de Récusson de Tourgéville
Colin de Graterville de Tourgéville

Recherches des Elus de 1524 p.31
Recherches des nobles de Lisieux p.86

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
TOURGÉVILLE.
223. Jean de Récusson a fourni sa noblesse en la parroisse de Saint-Arnoul, n°. 214.
224. Jean de Varinieres, Sr. de Blainville et de la Poterie, pour justification de sa noblesse , a produit plusieurs lettres et écritures dont la copie est demeurée au greffe, par lesquelles il dit fournir sa descente de pere à fils, depuis Robert de Varinieres, son antebisayeul, qui fut pere de Robert, son bisayeul, comme il le montre par une lettre de lots , passés auxassises de Caen, le Ier. février 1430.

Dispense de ban pour Jacques Labbé, écuyer, seigneur du Moutier, fils d Thomas Pierre Labbé, escuyer, seigneur de Moutier et Dame Suzanne Françoise Dandel de Tourgéville et pour Demoiselle Anne Charlotte le Roy, fille de Maître Louis le Roy, seigneur de Livet et conseiller du Roy, lieutenant particulier honoraire au bailliage de Pont Audemer et de feue Dame Anne Collet de St Ouen de Pont Audemer- 8 août 1725 (Insinuation XIV f°360)
Certificat de notoriété de noblesse délivré à Maître Jean Baptiste de Gemare, prêtre, demeurant à Bourgeauville, par quatre gentilshommes, entre autres Joachim de Hébert, escuyer, seigneur de Bailleul, demeurant à Tourgéville – 21 mars 1718 (Insinuations XII f°270 2e) Ce M. de Bailleul était commandant de la Côte de Villers, le 26 août 1716, suivant un titre de pension cléricale, souscrit par lui en faveur de Pierre Ambroise de Hébert, escuyer, seigneur de Bailleul, son frère. (ib f°300 2e)
Jean de Varnières, seigneur de Blainville et de la Poterie qui remonte à 1430
Dispense de ban pour Maître Pierre Philippe Gille Alexandre de la Roque de Bernière, fils de feu M. Pierre de la Roque de Bernière, écuyer, conseiller du Roy, lieutenant général au bailliage d’Auge et de Noble Dame Jeanne Esther de Hébert de Bailleul, demeurant en sa terre des Barreaux, paroisse de Tourgéville, et ledit seigneur de Bernière à Pont l’Evêque – et pour Noble Demoiselle Charlotte Félicité de Brévedent, fille de Messire Jean Baptiste Esprit de Brévedent et Noble Dame Marie Anne de Manoury de la paroisse d’Ablon – 10 juillet 1781 (Insinuations XXXVIII f°134 2e) Jean Jacques Jolby, acolyte de la paroisse de Tourgéville, 3 novembre 1763 (Insinuations XXIV f°181)
Marie Marguerite Jolby, fille de Jean Jacques et de Marguerite Le Cerf, de la paroisse de Tourgéville épousa Jean Jamot des Douaires de la paroisse d’Estrées, suivant publication de bans du 17 février 1773 (Insinuations XXXIV 78)
Le Hamel du Sollier
Château fort dont on voit encore l’emplacement près de l’église suivant M. Labutte.
Singulière idée de M. Labutte sur le droit de regard de mariage qu’avait le seigneur de Tourgéville p.187.

Mont Canisy
1452 – Item à cause d’icelui fieuf de Montcanisy à Tourgiville en Auge à droit de prender chaque an pour la livrée de mars sur chacune vaque ou veel qui vient en la prairie de Bunouville, 10 deniers et pour chacune jument 15 deniers et pour chacun porc qui y est trouvé doit payer 5 sous. Item de chacune brebis ou mouton …deniers. (L. Delisle – Classe agricole)

Glatigny – autrement Le Breuil
Séance tenue à Falaise le 29 janvier 1847 – Bulletin Monumental Tome XIII p.165
Congrès théologique 1848 p.38 Suivant un aveu du 14 mars 1548, Jacques Faulcon, seigneur de Glatigny, avait acquis ledit fief moyennant ¼ de haubert, deniers de Noble Homme Jean d’Auberville.
Suivant aveu du 18 octobre 1630, il appartient à Gilles de Giverville, escuyer, seigneur du Breuil, Blangis, Vasouy etc.… à cause de Demoiselle Suzanne Faulcon, son épouse. En 1695 il est aux mains de Monsieur le Président d’Ocqueville

4 – Notes de Michel COTTIN:

4 – a Eglise.

Pierre de moyen appareil de belle couleur dorée.
Contreforts étroits à double ressauts
Ouvertures XVe siècle couverture d’un sourcil terminé par une figure ?
Sacristie à 5 pans et 2 travées droites.

4 – b Manoir au SE de l’église

Voir photographies

Bâtiment relativement épais de 5 travées deux baies ouvrantes encore garnies de leurs volets formés d’ais larges de 150 à 200 mm. En partie inférieure de ces baies, traverse d’allège reposant sur de courtes colombes d’une trentaine de centimètres. En partie haute, l’espace entre le linteau des baies et la sablière haute d’étage est occupé par une pièce de bois horizontale.

A la suite de la baie de gauche, il existait un passage qui a été fermé par une sablière régnant approximativement avec les autres. La marche de seuil a été retaillée, il n’existe plus aucune trace de circulation. Le mur de soubassement paraît avoir été fortement déchaussé déchaussée.

Construction en orme. Boutique. Le pignon Est couvert par un large débord du toit couvrant un escalier offre toutes les caractéristiques du XVIIIe siècle avec ses trois écharpes d’angle oblique.
L’entre colombage est en galet roulé, un seul galet remplissant l’intervalle.
Deux sommiers transversaux traversent et sont reliés aux poteaux par des liens.
Soubassement pierres variées, oolithique et pierre coquillière du Mont-Canisy avec nombreux fossiles ;
Pierres rubéfiées La sablière fermant le passage a été rapportée double chevillage à gauche, simple à droite.

Ce bâtiment était vraisemblablement plus long à l’origine. Le poteau cornier Est porte encore sur la face latérale, une entaille d’une cinquantaine de centimètres dont la destination ne peut être précisée.

La datation est difficile mais doit remonter au XVIIe siècle.
Largeur passage 0.88, baie ouvrante de gauche 1.87

Lisieux, le 25 septembre 1993

Monsieur et Madame LAFAY
Manoir de Glatigny
14800 TOURGEVILLE

Madame, Monsieur,

Je tiens tout d’abord à vous remercier pour l’accueil que vous m’avez réservé lors de mon passage avec l’équipe japonaise qui m’a permis de compléter mes notes collectées à l’occasion de visites antérieures ou relevées dans les travaux de mes prédécesseurs.

Depuis près de quarante ans je travaille – après mon père qui avait tout particulièrement étudié la technique de la charpenterie – sur le vaste sujet de la construction en Normandie. C’est une œuvre de grande ampleur car les monuments de notre région, nombreux et variés, réservent constamment des surprises, ouvrent de nouvelles perspectives, tandis que les recherches, menées à l’échelon de l’Europe, apportent sans cesse de nouvelles pistes qu’il est indispensable de confronter avec nos propres observations. C’est dire si les analyses doivent être de plus en plus pointues et le moindre oubli, les notations un peu floues sur le terrain, peuvent avoir des conséquences sur les synthèses si l’on ne suit pas une démarche rigoureuse de collecte des données. Faute de quoi, revenu chez moi, je m’en aperçois après les avoir transcrites, mes notes restent incomplètes. Or Glatigny, par l’homogénéité de ses deux parties – bois et brique/pierre – est un monument référence dont l’étude est trop importante pour être approximative. Me serait-il donc possible de revenir pour quelques renseignements complémentaires, indispensables pour clore mon dossier.

En vous priant d’excuser mon indiscrétion et en l’espoir d’une réponse favorable, je vous prie de croire, Madame, Monsieur, en l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Michel COTTIN
Président de la Société Historique de Lisieux
Membre du Conseil d’Administration de l’Association Le Pays d’Auge
Membre du collège Régional des Monuments et Sites (COREPHAE)
Membre de la Société Française d’Archéologie

C – MANOIR de GLATIGNY

Deux grandes campagnes de travaux avec quelques petites transformations intermédiaires correspondant à un premier bâtiment de bois, l’on a en effet accolé un ensemble de constructions en pierre et brique.

Manoir à pans de bois:

Le premier manoir présente un plan rectangulaire de 8 travées (Il faut entendre par travée l’espace compris entre deux poteaux porteurs. La largeur de ces travées peut considérablement varier. Les plus étroites, environ 1.00m à 1.20 m. correspondent généralement à des passages. Les autres peuvent mesurer de 1.30 m. à 2.50 m. sans qu’il soit possible jusqu’à présent de déterminer la raison de ces écarts). Au milieu des six premières, en partant de la droite, est implanté un puissant massif de cheminées adossées tandis qu’aux deux dernières correspond un second massif placé sur le pignon. On accède au premier de ces trois « aistres » par une porte située en extrémité du mur gouttereau tandis que l’accès aux deuxième et troisième se fait par deux portes géminées entre la sixième et la septième travée.

Ouvertures:

1.- Baies
2.- Menuiseries
3.- Grilles

Décoration:

Très riche avec de très nombreux bustes en ronde-bosse et de nombreuses sculptures aux motifs variés, religieux, profanes ou symboliques.
Logis de pierre et brique
Briques très variables dans leurs dimensions

TOUQUES


NOTES sur TOUQUES – 14699
A – Saint-Pierre de Touques et Saint-Thomas de Touques
B – DAUBEUF sur Touques.

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
TOUQUES, bourg et port de mer, à l’embouchure de la rivière de ce nom, est de la juridiction et élection de Pont-l’Evêque; il appartient à notre Evêque, qui nomme aux deux cures, dont l’une a pour patron saint Pierre, et l’autre saint Thomas de Cantorbéri. Il y a un siège d’amirauté, un château qui a un gouverneur; un marché le samedi, et une foire le 22 juillet.

BARONNIE DE TOUCQUE
Dont le chef est assis en la paroisse de Saint-Pierre-de-Toucques, dans le district et territoire dudit vicomte d’Auge, et possédée par l’Evêque de Lisieux, qui prétend ladite baronnie incorporée à son Evêché, lequel, par même moyen, relève du Roi.

    De ladite Baronnie releve :

  • Le petit fiefde Villerville, assis à Saint-Arnoult, possédé par les héritiers de Jehan Dauge, Ecuyer.
    • De ce fief relève le fief de Giverville, assis à Saint-Arnoult, 4 de fief,

SERGENTERIE de TOUQUES:

  • Ladite sergenterie temue par moitié d’un plein fief possédé par François de Belle hache, sieur de Longeval.
  • Le fief de Lespiney, plein fief, assis en la paroisse de Saint-Thomas de Toucques, possédé par Pierre de Boucquetot, écuyer, sieur de Rabu, à cause de la dame Catherine du Mesnil, son épouse.
    • Duquel fief (de Lespiney) sont tenus les fiefs qui ensuivent, à savoir :

    • Le fief de Lespiney-Surville, assis en la paroisse dudit lieu de Surville, possédé par François Eulde, sieur de Colney.
    • Le fief de Fleurigny, demi-fief, assis à Saint-Thomas de Toucques, possédé par Jehan Carrel, écuyer, sieur de Meautrix.
    • Le fief de Surville, assis en ladite paroisse, possédé par ledit sieur de Collené.
    • Le fief de Prestreville, assis à Gonneville-sur-Honfleur, possédé par Jacques Varrin, écuyer, sieur de Saint-Quentin.
    • Le fief de Reux, quart de fief, assis en la paroisse de Reux, possédé par messire Laurence Marc, écuyer, conseiller du Roi en sa cour des aides de Normandie.
    • Le fief de Meautrix, fief assis à Saint-Thomas de Toucques, possédé par Jehan Carrel, sieur de ladite sieurie de Meautrix, écuyer.
    • Le fief de Saint-Martin, assis à Villers, possédé par messire de Villers-Hemery.
    • Le fief de Criqueboeuf, plein fief, assis en la paroisse de Criqueboeuf, possédé par Robert Mallet, écuyer, sieur de Saint-Martin.
    • Les fiefs de Villerville et de Tilly ou Gilly, deux quarts de fiefs, assis en la paroisse de Villerville, possédés par Jacques Dolianson, écuyer, sieur de Villerville.
    • Le fief de Trouville, demi fief, assis à Trouville, possédé par Robert de Nollent, écuyer.
    • Le fief de Maillocq, quart de fief, assis en ladite paroisse de Trouville, possédé par Robert de Nollent, écuyer.
    • La sergenterie nommée Prentout(1), en la forêt, dont est propriétaire la dame veuve du feu sieur Président du Troncq, comme fille et héritière du feu sieur de Bapaulme, vivant conseiller au Parlement à Rouen, et de la dame Moges, son épouse ; lequel sieur de Bapaulme avait déguerpi ladite sergenterie et la suivante, pour raison de quoi il y a procès pendant et indécis au Parlement de Paris, d’autant que Mademoiselle maintient que ledit déguerpissement ne doit être admis qu’en remettant les choses en leur pristin état, que n’ayant été fait par ledit sieur de Bapaulme, attendu qu’il y avait ci-devant de grandes rentes auxdites sergenteries , qui en ont été aliénées.
    • La sergenterie qui fut Herier, en ladite forêt et celle ci-dessus, étaient possédées par ledit feu sieur de Bapaulme, et lesquelles ont été renoncées et déguerpies par ses héritiers, lequel déguerpissement Mademoiselle ne veut admettre, sur quoi il y a procès au Parlement de Paris.
    • La sergenterie qui fut au Chevalier, en ladite forêt. NOTA. – Cette sergenterie et celle employée au Chapitre de la sergenterie d’Arragon est une même sergenterie.

    (1)Persée: L’administration des eaux et forêts dans le domaine royal en France aux XIVe et XVe siècles. Mémoire posthume d’Edouard Decq
    Edouard Decq

    – A. N., P 305, n° 107 : aveu de Guillaume Prentout pour une sergenterie fieffée de la forêt de Touques, reconnaissant devoir « reliefs et 13 ème quant ilz echéent; et se led. advoant aloit de vie a trespassernent, le roy… auroit hommaige de son hoir, et, ce fait, son hoir auroit ung quesne et ung hestre par livrée dud. verdier ou son lieutenant, et le peut vendre et faire a sa voulenté, et paieroit led. hoir pour son relief cent solz; et se led. hoir estait soubzaagé, il seroit en la garde du Roy » (1408, 19 août). Cf. P 305, nos 113,224; 307, n° 138. 58, 68, 109, 121, 138, 196).
    5. A. N., P 305, n° 107 : Guillaume Prentout doit rendre au roi, pour sa sergenterie fieffée, un setier de froment, onze boisseaux d’avoine, six boisseaux d’orge, payables chaque année au vicomte d’Auge (1408, 19 août). Cf.P 305, n°s 13, 224; P 307, n05 37, 42, 46.
    P 305, n° 113 : Henri de Montessart et Robin de Longchamps, sergents fieffés de la forêt de Touques, doivent au roi le service « a cheval, montez et armez bien et souffisaument; et s’il avient que les chevaulx d’iceulx sergens l’eussent blessez ou tuez en faisant et exerçant led. office de sergenlerie, le roy notre s. est tenu de leur rendre et restituer » (1411, 18 juill.). Cf. P 305, n°s 107, 117, 134; P 307, n° 68.

    1 – Bibliographie :
    2 – Références historiques :
    3 – Archives ShL.

    1- Bibliographie:

    Archives SHL – Dossier « Lieux M à Z »
    40 – excursion association « Le Pays d’Auge » : Touques et Bonneville sur Touques.

    EGLISE DE TOUQUES :
    ARCHITECTURE NORMANDE AU MOYEN-AGE. COLLOQUE DE CERISY LA SALLE 1994 –
    2 volumes 24×32 – Ed Corlet 1997 – vol 2 p 76

    BRYE Hubert de, En flânant dans le Pays d’Auge – Vallées de la Tou¬ques et de la Dives, (c. 1958), p. 89

    BUREAU Dr Jean, « L’Hôtel de Montpensier, à Pont-l’Evêque », PAR, 9, N° 3, Mars 1959, pp. 3-7
    construit vers 1624 par Nicolas Chéron, écuyer, seigneur du fief de la Fontaine-Esmanguard, à Saint-Hymer et du Fresnay, à Cambremer, président des élus de Pont-l’Evêque. En 1710, dénommé « bâtiment du Frenay », vendu à Joseph Chauffer, conseiller du roi, receveur des tailles. Marie son fils Jean-Joseph, conseiller ordinaire en la cour des Comptes, Aides et Finances à Charlotte de Nollent qui lui apporte la terre de Lespiney et Fleurigny, à Touques. Plus tard, entre en possession de la seigneurie de Toutlaville à Saint-Marin-aux-Chartrains.

    BAYLE Maylise, « L’Eglise Saint-Pierre de Touques », Art de Basse-Normandie, N° 93bis 1986, 16 p.
    BAYLE Maylise, « L’Eglise Saint-Pierre de Touques », AAN, 145, 1987 (1988), pp. 30-33

    BUREAU Dr Jean et CHENNEBENOIST Jean, Touques, ses monuments, son passé. Le château de Bonneville-sur-Touques, Trouville, 1968

    CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados réédition Floch, tome IV, page 249 (Daubeuf et Touques).

    CHENNEBENOIST Jean et DAVY Michel, Trouville depuis les origines connues jusqu’en 1830, Mondeville, Graphitype, 1986). 16 x 22, 686 p.
    (vicomté d’Auge)

    CHEVREUX Paul et VERNIER Jules, Les Archives de la Normandie et de la Seine-Inférieure – Etat général des fonds, Rouen, Imp. Lecerf, 1911, album. 57 p. et 60 pl. h.t. avec texte de présentation.

    CLOULAS Annie, « En descendant la Touques avec Eugène Boudin », Athéna, N° 106-107, Décembre 1990 – Janvier 1991, pp. 35-43

    CLOULAS Ivan, « Le Manoir de l’Amirauté de Touques: essai de reconstitution de la généalogie d’une ancienne demeure », Athéna, N° 106-107, Décembre 1990-Janvier 1991, pp.48-54, ill.

    DAVY Michel, « En descendant la Touques », Athéna, N° 106-107, Décembre 1990-Janvier 1991, pp. 5-33, ill

    DETERVILLE Philippe, Manoir de Méautry dans Charme discret des Manoirs du Pays d’Auge, pp. 141-143; partie en pierre XVe et partie bois id°; Manoir du Mesnil-Saint-Germain dans CDMPA, pp. 144-146
    Manoir du Mesnil-Saint-Germain, CDMPA, pp. 144-146

    « Excursion du 20 août 1918 (Bonneville-sur-Touques, Touques, Saint-Arnoult) », BSHL, N° 23, 1918, pp. 14-15

    DORANLO Dr Raoul, « Essai de topographie rétrospective de la région d’Honfleur. Les voies antiques », A.A.N., 1941-1948

    Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page1601.

    FAUROUX Marie, Actes des Ducs de Normandie in MSAN., XXXVI, 1961

    FOURNEE Dr Jean, « ¬Eglise Saint-Thomas de Touques », AAN, 145, 1987 (1988), pp. 97-102

    GILBERT, « Les salines de Touques », BSAN., 1888-1891, pp. 563-583

    HUART Suzanne d’, Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 1 à 2634) – Inventaire, Paris, Archives Nationales, 1976. In-8°, 460 p

    HERIN R, Touques, de la cité médiévale à la ville de l’an 2.000 in La gestion d’un espace rural en voie d’urbanisation, Département de Géographie de l’Université de Caen, s.d. (1981)

    HUNGER Victor-René, « La chapelle du Château de Touques », BSHL, 1926-1930, N° 27, pp.176-182

    LAJOYE Patrice : notes archéologiques d’Arthème PANNIER, BSHL n°48, mai 2001-

    LE COURT Charles-Victor, Touques et le château de Bonneville ancienne résidence de Guillaume-le-Conquérant et des ducs de Normandie: description du château et notice historique sur ce château et le bourg de Touques, C. Delahais, 1868. In- 16, 32 p, planche et tableau

    LE COURT Henry, L’église Saint-Pierre, à Touques in La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Male et Cie., réédit. Corlet, t. II, pp. 229-232
    LE COURT Henry, « Découverte archéologique à Touques en 1911 », BSHL, n° 19, 1911, pp. 24-26

    L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 437.

    MANEUVRIER Christophe : Un acte oublié de Richard Cœur de Lion….BSHL n°40 Déc. 1997

    MUSSET Lucien, « L’histoire maritime des Scandinaves. 2.- Les sauniers », Heimdal, N° 17 (1975), pp. 13-19 (salines)
    MUSSET Lucien, « Foires et marchés de Normandie à l’époque ducale », Ann. de Norm., 26, mars 1976, p. 7
    MUSSET Lucien, « Le château ducal de Bonneville-sur-Touques dans l’histoire de la Normandie », AAN., 145, 1987 (1988), pp. 5-7; 89-92
    MUSSET Lucien, L’Eglise Saint-Pierre de Touques, in Dictionnaire des Eglises de France, IV D.

    PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton. (dossier « Touques » et dossier « Divers »)

    PELVILLAIN Hervé, « Les Monuments historiques à Touques », Athéna, N° 106-107, Décembre 1990 – Janvier 1991, pp. 45-47, ill.

    POUGHEOL Jacques, (Eglise Saint-Thomas de Touques) in Trésors d’Art religieux du Pays d’Auge, p. 24
    (confrérie de charité)

    REGNIER Louis, « L’Eglise Saint-Thomas de Touques », AAN, 1892

    TESTANIERE Geneviève et LEGOY Gaston, Sur les pas d’Eugène Boudin: Le Havre, Honfleur, Trouville et autres lieux. Musée des Beaux-Arts André Malraux, Le Havre. 15 septembre-4 décembre 1978, Le Havre, Atelier d’Impr. de la ville, 1978, 150×215, n.pag. ill. n.b., couv. ill.

    VINCENT A. in Toponymie de la France, p. 16

    STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
    Touques, Tolka, Tolca, Toucha, Tocca.
    Touques, port situé à 3 kilomètres de l’embouchure de la Touque, porte le même nom que la rivière sur laquelle il est situé, de même que le port de la Dive s’identifiait avec la rivière à laquelle il devait son existence et porte aussi le même nom qu’elle, Dives.
    Touques était le chef-lieu d’un doyenné dépendant de l’archidiaconé de Pont-Audemer. C’était en même temps une des sept baronnies relevant de l’évêché de Lisieux et le siége de deux prébendes du Chapitre.
    Le duc Guillaume-le-Conquérant est venu plusieurs fois à Touques, et au château de Bonneville qui en est voisin.
    Touques était certainement, sous les ducs de Normandie, rois d’Angleterre, une des bourgades les plus importantes de la contrée; c’était un port de commerce très-fréquenté, et j’ai prouvé, dans mon Histoire de l’architecture militaire (t. Ve. de mon Cours d’antiquités monumentales), que c’était souvent à Touques que nos ducs abordaient quand ils revenaient d’Angleterre en Normandie. Ils s’embarquaient souvent à Barfleur lorsqu’ils partaient pour l’Angleterre, mais ils descendaient habituellement à Touques quand ils en revenaient.
    Le château de Bonneville était effectivement une de leurs plus importantes places fortes, et la fertilité du pays devait les y rappeler souvent. L’accès du port de Touques était facile pour les vaisseaux venant d’Angleterre, ce port était plus central que les autres : de là, on pouvait se transporter rapidement dans les châteaux des frontières normandes sur lesquelles les rois d’Angleterre exerçaient continuellement leur surveillance.
    C’est à Touques que Guillaume-le-Roux vint en toute hâte, après la mort de Guillaume-le-Conquérant, s’embarquer pour aller se faire sacrer roi d’Angleterre en 1086.
    Plus tard, en 1099, ce fut à Touques qu’il débarqua quand il fut rappelé inopinément par la révolte des Manceaux contre son autorité

    (En 1099, les Manceaux s’étant révoltés contre l’autorité de Guillaume-le-Roux, le courrier qui alla lui porter cette nouvelle en
    Angleterre, le trouva à la chasse dans la forêt Neuve (où depuis il trouva la mort des mains de Tyrrel). Sans consulter personne, il tourna
    a bride aussitôt, et gagna rapidement la mer; eu vain lui conseilla-t-on de différer son départ à cause des vents contraires, rien ne put l’arrêter.
    Je n ‘ai pas ouï dire qu’il y ait eu des rois noyés, s’écria-t-il, je ne crains pas la tempête dont vous voulez me faire peur. Il se jeta dans un bateau et partit avec quelques matelots.
    Beaucoup de personnes qui se trouvaient à Touques, ayant vu un bâtiment faisant voile d’Angleterre, l’attendaient au rivage pour en
    apprendre des nouvelles: le roi ayant répondu en riant d’une manière inattendue, les curieux éprouvèrent beaucoup d’étonnement, puis une
    joie très-vive ; ensuite ayant monté la cavale d’un certain prêtre, il gagna Bonneville avec un grand concours d’ecclésiastiques et de paysans, qui le suivaient à pied avec de grands applaudissements. Sa présence jeta i effroi parmi ses ennemis qui exerçaient leurs fureurs sur les frontières de Normandie » ( Orderic Vital, Histoire de Normandie).
    ).

    Geoffroy Plantagenet, comte d’Anjou, se rendit à Touques en 1139 pour faire le siège du château de Bonneville.
    Le tableau, publié par M. Duffus-Hardy, antiquaire anglais, d’un certain nombre de lieux où Jean-sans-Terre a séjourné, depuis son couronnement en 1199 jusqu’à son expulsion de la Normandie, vers 1204, avec la date précise de ces diverses stations, prouve que Jean-sans-Terre débarqua à Touques le 2 juin 1201 : il revenait alors d’Angleterre où il avait passé huit mois; il y avait débarqué selon toute apparence l’année précédente, lorsqu’il vint d’Angleterre en Normandie,
    en juillet 1199, après son couronnement
    ( J ‘ai publié, dans l’Atlas de mon Cours d’antiquités monumentales, pl. LXXX, le fragment de l’itinéraire de Jean-sans-Terre qui concerne la Normandie et les autres provinces françaises alors dépendantes de l’Angleterre. Il a paru en entier dans le XXIIe. volume de L’Archoeologia.
    Ce tableau est d’une grande authenticité, car il résulte du dépouillement et du classement des mandats souscrits par le prince dans les diverses localités mentionnées, mandats déposés à la Tour de Londres.
    On peut voir ce que j’en ai dit dans le Ve. volume de mon Cours d’antiquités, pages 286, 287 et suivantes.

    En 1417, Henri V, roi d’Angleterre, débarqua à Touques avec une armée considérable et assiégea le château de Bonneville. Nous verions, dans le chapitre suivant, quel fut le sort de cette place.
    En 1565, François Ier. séjourna à Touques pour chasser dans la forêt.
    Enfin, lorsque Honfleur, Pont-l’Ëvèque et Lisieux eurent cédé aux armes de Henri IV, en 1590, Touques qui tenait encore fit une composition avantageuse que le roi accepta, pressé qu’il était de se trouver ailleurs (Essai historique sur l’arrondissement de Pont-L’Évêque, par M. La Butte..)

    Touques eut des gouverneurs jusqu’en 1789.
    Jusqu’à la Révolution de 89, Touques a été divisé en deux paroisses : St.-Pierre et St.-Thomas.
    L’église St.-Pierre, qui n’est plus consacrée au culte, a attiré, dans ces derniers temps, l’attention de 31. Ch. Le Normant, de l’Institut, et de quelques autres qui lui ont attribué des dates beaucoup trop reculées : je ne crois pas qu’il y ait rien d’antérieur au XIe. siècle dans cette église.
    D’après mes appréciations et celles de M. Bouet, les diverses parties de la nef seraient, avec les absidioles des transepts, ce qu’il y a de plus ancien dans cette église. Nous ne parlons que de quelques parties de la nef, car elle a été réparée et raccourcie au XVIIe. ou au commencement du XVIIIe. siècle, et tout récemment le Comité des monuments du ministère y a fait exécuter d’importants travaux de consolidation ; mais il est facile de distinguer ce qui est refait de ce qui est ancien.
    La porte occidentale appartient aux reconstructions du XVIII. siècle.
    La tour octogone à pans irréguliers, qui s’élève au centre du transept, appartiendrait à une époque moins ancienne que celle attribuée aux parties indiquées. Ce fut à cette seconde époque que furent élevés, à partir des chapiteaux des cotonnes, les quatre arcs en ogive qui supportent celte tour.
    Comme on le voit par mon dessin, deux fenêtres cintrées dans les quatre côtés les plus larges, et deux arcatures dans les quatre les plus étroits, occupent chacun des pans de la tour dont la corniche est décorée de modillons; une pyramide en bois couverte d’ardoises forme le couronnement.
    Je présente une vue de l’intérieur de l’église, prise de la nef et de manière à faire voir en même temps la partie la plus intéressante de celle-ci : le dessous de la tour avec les pendentifs qui supportent les pans coupés établis sur les angles du carré ; le choeur avec ses voûtes en wagon et son chevet droit percé de trois fenêtres de même hauteur ( Y. la planche ci-jointe).
    Enfin cette lithographie, que je dois au crayon de M. Bouet, indique que certaines parties des voûtes et des arcades du choeur et du transept étaient ornées de peintures.
    Ces peintures murales offrent les mêmes teintes et les mêmes dessins que celles dont on voit les traces dans un grand nombre d’églises du XIIe. et du XIIIe. siècle.
    La nef n’était pas voûtée. La vue que j’ai produite montre la disposition des lambris, disposition pareille à celle d’un grand nombre d’églises du pays.

    La cure de St.-Pierre était à la nomination de l’évêque de Lisieux.

    L’église de St.-Thomas:

    Aujourd’hui l’église paroissiale, montre deux époques bien distinctes ; le choeur appartient au style ogival flamboyant de la dernière époque.
    Ce choeur, terminé par une abside à pans garni de contreforts couronnés de frontons aigus, bordés de crochets et dont l’entablement est orné d’une guirlande de feuillage, est éclairé par des fenêtres à trois baies avec tracery à compartiments flamboyants.
    La tour, carrée et tronquée, flanquée sur les angles par des contreforts très-saillants et disposés avec des talus, paraîtrait avoir été destinée à porter un poids considérable : elle n’a pas été achevée, ou bien on a été obligé d’en démolir une partie. Les petites fenêtres cintrées qu’on voit dans les parties basses appartiennent au XIIe. siècle ; il serait possible que la partie supérieure datât du XIIIe. Aujourd’hui, l’étage en bois qui surmonte la construction de pierre est garni comme les hourds d’une forteresse et couvert d’un toit
    quadrangulaire, peu élevé.
    Le dessin que je présente montre ces disposition du choeur et de la tour de St. -Thomas. Nous retrouverons plusieurs fois, dans l’évêché de Lisieux, ce type de tours massives inachevées, surmontées de constructions en bois couvertes d’ardoises ou de bardeaux.
    La nef appartient au style roman de la 2e. moitié du XII,. siècle ; on y voit une jolie porte latérale, au sud, ornée de zigzags avec linteau couvert de moulures.
    La corniche a conservé ses modillons à figures très-élégantes, séparées par des arcatures géminées ; mais on a pratiqué des ouvertures et des reprises modernes dans ces murs.
    Trois énormes fenêtres cintrées en briques ont été percées dans chacun des murs latéraux.
    Le portail occidental est moderne, du temps de Louis XIV, je crois ; mais, au-dessus, on voit une charmante fenêtre ogivale de transition, garnie de deux archivoltes portées sur autant de colonnettes et séparées par un tore conduit élégamment en zigzag,
    depuis le haut de la fenêtre jusqu’à sa base. A l’intérieur de la nef, des colonnes romanes garnissent les murs et sont espacées comme si elles eussent dû porter des arceaux de voûte en pierre; il n’y a que des lambris en bois.
    La cure de cette église était, comme la précédente, à la nomination de l’évêché de Lisieux.
    Henri II, roi d’Angleterre et duc de Normandie, avait accordé une foire le jour de la Madeleine à l’évêque de Lisieux, Arnoult, baron de Touques, au droit de son siège épiscopal. Cette foire fut confirmée par Richard-Coeur-de-Lion.
    Au centre du bourg, sur une petite place, on voit encore les anciennes halles, moins importantes que celles de Dives, mais construites en bois avec toit revêtu de tuiles ; elles n’offrent pas de nef centrale entre deux ailes, comme celles de Dives et de Beaumont, mais bien deux nefs parallèles sous le même toit. Il y a onze travées dans la longueur.
    En entrant à Touques, du côté de Pont-L’évêque, j’ai remarqué un manoir dont la porte à bossage, un peu lourde, mais d’un style imposant, est accolée à un petit bâtiment percé de trous pour des armes à feu. Ce manoir, auquel est attenante une enceinte de murs assez considérable, s’appelle, m ‘a-t-on dit, le manoir de Montruit. Il peut dater du temps de Louis XIII ou de Henri IV.

    TOUQUES. – A noter le lien-dit « Le Parquet », à 3 kil. environ au N.-N.-E. de l’église (6).
    (6) Carte E. M., Caen, N.-E.

    2 – Références historiques:

    1021-1025 – Touques
    Richard II donne à St Père de Chartres…
    « … in comitatu Lesvin, piscatoriam in fluvio Tolca, per sabbati vesperum et diem dominicum integrum…(pêcheries sur la Touques)
    = FAUROUX M., 1961, n°32, p.122

    1022-1026 – Mesnil-Guéroult, Touques
    Richard II donne au chapitre de Lisieux une terre de son domaine du Mesnil Gueroult Mancelet (un ou deux lieux ?) l’église de Touques avec le marché à la Saint Léger.
    « … tardidi fratribus Lisiacensis ecclesiae quandam mei juris ac dominii terram cultam et incultam quae digitur Manilgyrot Mancelet, cum omnibus utensilibus, et ecclesiam de Toucqua, cum mercato in festivate Sancti leodegharii coadunando…
    S. Valselini militis Lisiacensis episcopi
    S. Rogerii, militis Sancti Petri Lisiacensis episcopi
    S. Gilberti, fratris Rogeri militis.
    = FAUROUX M. 1961, n°48, p.158

    1138
    « Malgré une trêve de deux ans, jurée entre le roi Etienne et le Comte d’Anjou, ce dernier vient de nouveau avec son armée, pour s’emparer de notre Basse Province.

    Le Comte d’Anjou les conduit à Touques, ville alors très riche, suivant les historiens du temps. A leur approche, les habitants fuient, les maisons sont désertes, et l’ennemi s’en empare. Après avoir pris quelques aliments, la troupe, excédée par la fatigue, se couche avec confiance; mais, pendant la nuit, Guillaume Troussebot, Gouverneur de la forteresse de Bonneville-sur-Touque, envoie quarante enfants mettre le feu à tous les coins de la ville. réveillé par le bruit des flammes et les cris des sentinelles, l’ennemi s’échappe, laissant chevaux, armes et bagages. Le Gouverneur s’avance à sa rencontre avec sa garnison; mais la fumée enveloppe amis et ennemis dans ses tourbillons. On ne se reconnaît pas. Le turbulent comte d’Anjou fuit et se réfugie dans un cimetière où il passe le reste de la nuit, et rassemblant les siens, autant qu’il peut, il part dès le point du jour pour aller cacher sa honteuse défaite dans Argentan. »
    = Abbé DE LA RUE, Nouveaux essais historiques sur la ville de Caen, 2 vol., Caen, Mancel, 1842, T. II, pp. 120-122.

    De 1338, 2 octobre à 1343, 31 juillet
    Compte de jean du Moustier, enquêteur des eaux et forêts de France et de Normandie, rendu par sa veuve le 2 octobre 1343. Concerne les hayes et garennes d’Arques et la forêt de Touques.
    = B.N Fr. 25997, 365. Deux peaux mutilées
    + IND.: NORTIER Michel,  » Les Sources… Le fonds français du département des manuscrits « , Suppl. Ann. de Norm, Octobre 1962, n° 171.

    1343, 13 novembre – Saint-Germain-en-Laye
    Jean, fils aîné du roi de France, duc de Normandie, comte d’Anjou et du Maine, demande au bailli de Rouen de verser à Gieffroy de Meullent, prieur de Montbotin (à Saint-Léger-du-Bosq), 20 l.t. pour la réparation du prieuré à prendre sur les marchandises de bois de « noz forez de Touque ».
    = Bibl. mun. de Rouen. Y 29, n) 14 et 17.
    + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XIII, fasc. 2, 1964, p. 30.

    1354, 22 septembre
    Inventaire fait par Robin Lescot, sergent de Touques, des biens meubles de Jehan de Maliavalla dit Bon Ami, qui s’était pendu, vendus pour 37 l. 7 s. 4 d. sans compter un écu de Philippe, deux de Jehan, deux gros tournois du temps de Saint Louis et 3 plombs à faire menu sel que le vicomte se proposait de faire fondre avec le vieux plomb des gouttières du château de Bonneville.
    = B.N Fr. 26000, 297.
    + IND.: NORTIER Michel,  » Les Sources… Le fonds français du département des manuscrits « , Suppl. Ann. de Norm, Juin 1963, n° 418.

    1357, 2 juillet
    1) Montre de 7 hommes d’armes et de 8 arbalétriers de la garnison du château de Touques servant sous Jehan Malet, sire de Plasnes, châtelain.
    2) Lettre d’envoi.
    = Bibl. mun. de Rouen. Martainville 198, n° 16.
    + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XIII, fasc. 2, 1964, p. 37.

    1362, 1er mars
    Robin Le Conte, dit Robinet donne quittance à Colart Decroix, connétable du château de Touques, de la somme de 30 florins d’or royaux pour des charrois de bois destinés à la fortification du château.
    Actes de Jehan Lengleis, curé de Saint-Mélaine, garde du sceau des obligations de la vic. d’Auge, passé devant Colin Enout, tabellion
    = Bibl. mun. de Rouen. Y 29 nos 196, 197.
    + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XIII, fasc. 2, 1964, p. 40.

    1379, 19 mai
    Jehaan Desuillot et Pierre de Cracint, maîtres des oeuvres de charpenterie et maçonnerie du roi en la vicomté de Rouen, attestent devant le bailli de ladite ville qu’à la requête du vicomte d’Auge ils ont vérifié les rôles et l’état des travaux faits au château de Touques et à la cohue de Danestal.
    = Arch. nat. KK 1338, n° 39.
    + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVII, fasc. 1-2, 1968, p. 42.

    1385, 16 décembre
    Information de Guillaume Le Dyacre, vicomte d’Auge, pour la mise hors de garde noble de Jean Le Chambellenc, de la paroisse de Saint-Thomas de Touques, né à Touques en 1365.
    = Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 193.
    + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 20.

    1395, 8 avril – Touques, Pont-l’Evêque
    Information de Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge, pour savoir si une maison et un pré sis à Pont-l’Evêque et qui avaient appartenu à feu Jean Guérin, ont été mis mal à propos en la main du roi.
    = Arch. nat. Dom Lenoir, 7, p. 81.
    + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 31.

    1395
    Information de Jean Le Lieur, vicomte de Pont-Authou et Pont-Audemer, pour faire savoir que le fief de Beaumont et la fiefferme de la Bataille, à Bourneville, sont échus en la garde du roi à cause de la minorité des enfants de Jean de La Heuse, chevalier, mort à Touques le 2 octobre 1391, après la mort à Rouen, le 1er mai 1393, de leur grand-père Le Baudrain de La Heuse.
    = Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 101.102.
    + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 33.

    1396, 2 mars – Touques
    Information de Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge, sur les sergenteries fieffées de la forêt de Touques pour savoir si celle que tient Colin Cavelier est entière ou seulement une portion de sergenterie.
    = Arch. nat. Dom Lenoir, 6, p. 279.
    + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 33.

    1397, 20 mars
    Guillaume Dabelon reçoit de Billart Lambert, receveur d’Harfleur, 35 s.t. pour avoir abattu avec ses compagnons charpentiers et bûcherons, 32 chênes en la forêt de Touques, ce bois devant être employé aux travaux du port et des écluses d’Harfleur.
    = Arch. nat. KK 1338, n° 46
    + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVII, fasc. 1-2, 1968, p. 43.

    1444
    Compte de Jean Le Muet

    Un Jehan de Saint-Germain, chevalier fit la montre de sa retenue à Touques, le 2 septembre 1415 (Clairambault, Titres LIII.n° 28.). Jehan de Saint-Germain, écuyer, fut un des défenseurs du Mont-Saint-Michel (O. de Poli, n° 450.)

    Un Jean Le Mire était parmi les hommes d’armes du Château de Touques qui obtinrent un sauf-conduit du roi d’Angleterre le 10 août 1417 (Magn. Rot., p. 216).

    = EDIT.: Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint-Michel 1444. Jean Le Muet, Vicomte et receveur dans Etudes lexoviennes, IV.

    1447, 24 mars – Lisieux
    Ordre donné par l’évêque et Durant de Thieuville, lieutenant particulier du bailli de Rouen, (en la vicomté d’Auge et de Pont-Audemer) à Me Pingrenon (ou Pigrenon), commis à la recette des deniers ordonnés pour les travaux faits en la rivière de Touques de Lisieux à Touques pour la rendre navigable, de payer à Jean Mouton et Jean Sautin, pionniers, les travaux de dragage qu’ils ont faits de l’ancien cours de la rivière d’Ouilly entre le pont de Laprée et le pont du Perroy au prix de 60 s.t. la perche.
    = B.N Mss. français 25968, 615.
    + IND.: NORTIER Michel, « Les Sources… Le fonds des nouvelles acquisitions française du département des manuscrits », Suppl. Ann. de Norm, Déc. 1959. p. 30.

    1452, 29 octobre – Lisieux
     » Cy ensuivent les fieux, baronnies, haultes justices que l’évêque de Lisieux tient du Roi notre sire et les arrières fieux qui dudit évêque sont tenus (Cart. lexov., f° 12, verso) :

     » Jean de Heudreville, escuyer, tant pour lui que pour messire Jehan de Mailloc, chevalier, et Pierre Baignard, escuyer, et ses parchonniers, tient ung fieu de chevalier assis ès paroisses de la Roque, Léaupartie et Formentin, au bailliage de Rouen, en la vicomté d’Auge et la chastellenie de Touques. Duquel fieu l’évêque de Lisieux soulloit tenir un quart de fieu, Jehan Osmont demy-fief et Guillaume d’Asnières, un quart  »

     » Le Prieur et le couvent de Sainte-Barbe tiennent dudit évêque un tiers de fieu de chevallier, assis en la paroisse du Mesnil-Eudes, en bailliage de Rouen, en la vicomté d’Auge, en la chastellerie de Touques.
    = Cartulaire lexovien f° 12, v°, publié par Henri de FORMEVILLE, dans Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux, I, ccccliij.p. cccclv

    1453 – Lisieux
    Gens de guerre de la grant ordonnance logés sus la mer tant à Touque, Dyve, Beaumont que ès parties d’environ.
    = Léopold DELISLE.-  » Notes sur une collection de titres normands « , Bull. mon. XX, 1854, p. 438

    1455, 1er août
    Quittance par les hommes préposés à la garde de Touque sur le commandement de Jean Carbonnel, à Thomas de Loraille commis à faire le paiement des gens de guerre, de la somme de 900 l. t. pour leurs gages et soldes du second trimestre de l’année 1455.
    = Victor HUNGER, Quelques actes normands des XIVe et XVe siècles, Troisième fascicule, Paris, Champion, 1911; p. 51.

    1459, 10 novembre – Chinon
    Ordre donné « De par le roi » au bailli de Rouen de faire convoquer six notables aux Etats de Normandie prévus pour le 1er décembre, soit une personne noble, une d’église et quatre de « l’estat commun ».
    Signé Charles, Chalignant. Copie dans une lettre adressée le 21 novembre par le bailli de Rouen au vicomté d’AUge pour lui demander de faire élire une personne de « l’estat commun ».
    Au dos quittance du 30 novembre donnée par Robin Le Masuyer et 4 autres messagers à Gilles Grieu, vicomte d’Auge, pour la somme de 10 s. donnée à chacun pour avoir porté les lettres dudit vicomte, aux sergents de Pont-l’Evêque, Dives, Cambremer, Touques et Honfleur (établie par Nicolas Sandret, tabellion en la vicomté d’Auge)
    = Bibl. mun. de Rouen. Y 29, t. V, n° 13

    1460 (n.st.), 29 mars – Touques,
    Thomas Basin, évêque de Lisieux, baille à rente à Colin de Viquesy, de Saint-Thomas de Touques, deux pièces de terre sises à Touques, la première contenant vergée et demie, chargée d’une rente de cinq boisseaux de froment, la seconde contenant une vergée, chargée d’une rente de huit boisseaux d’avoine, que soulloit tenir Richard Dallet, sise près du moulin de l’évêque. Pour la première pièce, lad. rente plus cinq boisseaux de froment, mesure de Touques, et la seconde pièce par huit boisseaux d’avoine payable chaque année en la recette de la baronnie de Touques.
    = Tabell. Lisieux (détruit)
    + IND. Analyse Et. Deville

    1460, 3 juin – Touques
    Girot Pirain, de Saint-Thomas de Touques, prend à rente de Thomas Basin, évêque de Lisieux, une pièce de terre, contenant une acre, sise à Saint-Pierre de Touques, moyennant 16 boisseaux d’avoine et 2 chapons.
    = Tabell. Lisieux. – Analyse Et. Deville

    1463 Recherche de Montfaut
    p. 22
    LISIEUX. NOBLES
    En l’élection de Lisieux, ensuivent les personnes qui ont esté,par le rapport des Elus, trouvés gens nobles et extraicts de noble lignée, et non assis à la taille, et par le rapport d’aultres, à leurs âmes et consciences.

    Sergenterie de Touques
    126. Robert du Mesnil, Manneville-la-Pipard
    127. Richard Nollent, Saint-Benoît-de-Hébertot
    128. Louis de Ségrie, du Mesnil sur Blangi
    129. Guillaume Carrel
    130. Jean Carrel, son neveu, Saint-Pierre-sur-Touques
    131. Robin Saint-Pierre, bâtard de la maison de Blosset, Saint-Pierre-de-Tou¬ques
    132. Jean du Mesnil, du Couldray
    133. Robert de Saint-Pierre, de Saint-Julien
    134. Jean de la Porte, Manneville-la-Pipart (En 1540, les Elus de Lisieux, trouvèrent au dit lieu de Manneville, un Richard de la Porte, petit-fils de Jean, anobli par les francs-fiefs, en 1470.).
    = P.A.M. LABBEY de LA ROQUE.- Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.

    1464, 18 mai
    Robert Violle, sergent en la forêt de Touques pour la garde de la Haye du Theil, donne quittance de 11 l. 12 s. 6 d. au vicomte d’Auge pour ses gages dus au terme de Pâques à raison de 15 d. par jour.
    = Bibl. mun. de Rouen. Y 29, t. II, n° 2, signé
    + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, 3-4, p. 14, n° 650.

    1489, 22 octobre
    Rôle des amendes et exploits de la forêt de Touques au terme de Saint-Michel 1489, taxés par Robin Gobin, verdier (gardes du Mont-Saint-Jean, de la Haye-du-Theil, Herier, de Jean de La Haye, du Breul et Helluin, de Dibdalle). Total: 334 l.t. 11 s. 7 d.
    = Bibl. mun. de Rouen. Y 29, t. V, n° 155
    + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 3-4, 1967, p. 47, n° 850

    1490, 13 juin – Troyes – Touques, La Haye du Theil
     » Charles, par la grâce de Dieu, roy de France au maistre des eaux et forests parch. mutilé… son lieutenant salut. humble supplication de notre bien amé Apparoc, escuyer, seigneur du fief de sainte Marie… avons recue contenant que à cause de son fief dont le manoir et principal hostel est situé et assis près de nostre forêt de Touque et Haye du Teil, il a droit de prendre et avoir certaines droictures, en lad. forest et Haye du Theil, et à cause de ce nous est redevable chacun an en dix sept sols de rente. Et combien que icelle rente ait esté toujours paiee par lui et ses prédécesseurs en encore continué chacun an a la recepte de la viconté d’Auge ce nonobstant pour ce que les propriétaires dudit fief capables de ledit de Compiengne qui tenoient le party et obéissance de notre tres cher seigneur et ayeul le roy Charles que Dieu absoille durant le temps que les Angloys nos anciens ennemys occupoient notre. pais et duché de Normandie avoient abandonné le pais et la joissance dud fief et droiz dicellui et depuis la reducion de notre pais et nont, sesd prédécesseurs, fait demeure ne residence aud. manoir jusques naguères que led. suppliant est venu à la jouissance dud. fief par quoy lesd. droictures ont esté discontinuées et pource que ledit suppliant doubtoit que nos officiers vousistent faire aucune difficulté de lui souffrir la jouissance de sesd. droictures pour le terme à venir soubz umbre de la discontinuité depuis aucun longtemps néanmoins et quil vous en face et paie a raion dicelle droicture lesd. xvij s. de rente…  » Le roi autorise le suppliant à user de ses droictures moyennant le paiement de la rente.= Arch. SHL 9FB – 3 Fonds Et. Deville – Copie, dossier Achats, échanges. Doc. vu par lui dans les Arch. du Manoir le Mire, à Canapville.

    1540 RECHERCHE DES NOBLES DE L’ELECTION de LISIEIUX
    Faite en 1540…
    Sergenterie de Touques
    p. 105
    Le Coudray
    279. David du Mesnil, Sr du lieu, a produit l’état de sa noblesse, sur la paroisse de Saint-Thomas-de-Touques, avec le Sr de Lépinay. N° 307.
    Saint-Martin-aux-Chartrains
    280. Jacques du Mesnil, a produit un annoblissement, donné en mai 1485, à Pierre du Mesnil, qu’il a dit être son père, pour 20 l. ts par lui payées, joûte la quittance; et il s’est submis vérifier être fils légitime du dit Pierre anobli. Ainsi requis par le procureur du Roi.
    p. 106
    Les Authieux-sur-Calonne
    281. des Christophe de Saint-Pierre, Me Jean, son père; et Aubert, Sr de Norolles, son frère, ont produit lots et autres écritures, dont la copie est demeurée au greffe, par lesquels ils ont dit justifier leur extraction de noblesse et descente par cinq degrès depuis Jean de saint-Pierre, seigneur de Norolles, et de Saint-Julien, vivant en 1360; ledit Christophe a été accusé de dérogeance, comme coutumier de acheter boeufs et vaches, les engraisser en ses herbages, et ensuite les revendre; et vu le rapport contre lui fait, a été requis qu’il soit assis (A Robert que porte l’ex. de Cairon, nous préférons Aubert, nom plus rare en Normandie, et que les copistes n’auroient probablement pas admis, s’ils ne l’eussent vu bien distinctement écrit.). V. le n° 289.
    Saint-Pierre-de-Touques
    282. Jean Carel, Sr de Meautrix et Jacques Carel, ont produit un arrêt de la Cour de nos seigneurs les généraux, le 5 décembre 1538, à leur profit, sur le fait de leur noblesse, dont la copie est demeurée au greffe.
    Elie Carel, demeurant à Saint-Thomas de Touques, s’est aidé de l’arrêt ci-dessus, et d’un semblable arrêt de la même cour, du 230 mars 1540, donné à l’entente de Henri Carel, qu’il a p. 107 dit être son père. Le procureur du Roi a requis qu’il vérifie sa descente, ou qu’il soit assis.
    Bonneville-sur-Touques
    293. Jean et Jacques du Mesnil, ont produit avec Guillaume, Sr de Lespinay, leur frère aîne, sur la paroisse de Saint-Thomas-de-Touques.
    p. 116
    Saint-Thomas-de-Touques
    307. Guillaume du Mesnil, Sr de Lépinay, Jean,et Jacques, ses frères, et David du Mesnil, Sr du Couldray, leur cousin, ont dit être procréés de noblesse ancienne, suivant la généalogie par eux baillée; pour laquelle justifier, p. 117 ils ont produit plusieurs lettres et écritures dont la copie est demeurée au greffe; desquelles la plus ancienne, date de 1406, est le traité de mariage de Jean du Mesnil, écuyer, Sr du Couldray, avec damoiselle Guillemette d’Aufresne, fille de messire Jean d’Aufresne, chevalier, seigneur de Saint-Cloud, et les autres justifient leur descente dudit Jean. Le procureur du Roi a requis qu’ils vérifient leur dite descente ou qu’ils soient assis. V. les nos 279, 283.
    = LABBEY de LA ROQUE.- Recherche faite en 1540, par les Elus de Lisieux des nobles de leur Election, Caen, Poisson, 1827, In-8°, 170 p.

    1545, 28 juin – Touques
    « A Toucques, Calvados, est attribuée par lettres patentes à « maistres Jacques Androuet, architecte » pour une période de trois ans, une complète protection contre la vente de copies non autorisées de ses « … ouvraiges et figures d’architectes, cornices, moresques et compartiments ».
    A.N. XIa, 1556, f° 124 r°. Cité: dans Jacques ANDROUET DU CERCEAU, Les plus excellents bâtiments de France. Présentation par David Thomson. Traduit de l’anglais par Catherine Ludet, Paris, Sand et Conti, s.d. (1988), p. 310.

    1570-1793 – Touques
    Copie des titres de Louis de Bourbon pour sa seigneurie de Touques et charges et conditions de l’adjudication.
    = Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 389), Paris, 1976, p. 175.

    1588, 16 juin – Courtonne-la-Meurdrac
    Par devant Robert Le Suent et Pierre Myorque, tabellions au siège de Touques, Jehan du Houlley, rend et remet à Gabriel du Houlley, son frère demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, un certain contrat de rente, moyennant le rembours d’une somme de 563 écus. Il est question dans cet acte, d’une maison « en la rue du Bouteiller », à Lisieux. Témoins: Guillaume Bréard, chandelier à Pont-l’Evêque, et Pierre Rémy, d’Orbec.
    = Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

    1620 – 1640
    FIEFS de la VICOMTE d’AUGE
    Pour le traict de Touques
    Le fief de Reux, quart de fief assis en la paroisse de Reux, possédé par Messire Laurence Marc, écuyer, conseiller du Roi en sa cour des aides de Normandie.
    = Henri de FORMEVILLE, Rôle des fiefs de la Vicomté d’Auge. 1620-1640 dans Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, t. II

    1664, 26 décembre.
    Devant les tabellions de Pont-l’Evêque et Touques, Jean de Carville, écuyer, demeurant à Ners, vicomté de Falaise et Olivier Guérin, écuyer, sieur de Saint-Léger, procèdent au partage de la succession de feu noble homme Guillaume Ballan. Le premier lot comprenant le lieu où ledit Ballan faisait sa demeure, comprenant 8 corps de logis et huit tonnes se trouvant dans la maison; 11 pièces de terre, le Moulin de Tacue (ou Tacul) avec ses droitures et dépendances.
    Le 2e lot 18 pièces de terre sises à Canapville, Englesqueville et Saint-Martin-aux-Chartrains et des rentes annuelles en argent et en nature s’élevant à la somme de 154 livres 10 sols 6 deniers, 6 poules et 1 chapon.
    Les héritiers devaient payer à Marie Corneille, chacun 400 livres pour sa part de la succession par chacun an. Jean de Carville, en qualité d’aîné choisit le premier lot. L’acte est passé à Canapville le vendredi après midi 26e jour de décembre 1664, en présence de Pierre Ballan, sieur de la Champaigne, demeurant à Honfleur et Jean Cavelier, demeurant à Canapville.
    = Arch. 9 FB – 6 – Familles. Notes ms. Et. DEVILLE. Parch. 16 ff.

    1684.- Touques
    Documents concernant un nommé Vattier
    = AD14 – F 5432

    1691, 24 mars
    Brevet d’huissier en l’amirauté de Touques délivré à Louis-Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse, amiral de France au sieur Vatier.
    = Arch. SHL. BC 710

    1741, 3 janvier – 1741, 17 juillet
    Procès concernant la Confrérie du Saint-Sacrement de Saint-Thomas de Touques, opposant Pierre le Febve, recteur de l’église Saint-Thomas et Germain Morin, curé de lad. paroisse.
    = Arch. SHL EE 456, 12 p. papier

    1780. – Archives SHL. 1F780 :
    1780 : navigation sur la rivière Touques.

    1780. archives SHL. 1F843 :
    1780 : Touques : chemin du moulin.

    1782. – Archives SHL.1F862 :
    7 août 1782 : forêt de Touques : demande de couper les ¬fougères.

    1787 – Archives SHL – Fonds BOUDARD
    2FM80 : 1787-88 : redevance de la Baronnie de Touques et de la Baronnie de Nonant.

    1793-1833 – Touques
    Liquidation des droits d’usage dans la forêt de Touques et pièces à l’appui
    = Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 435), Paris, 1976, p. 186.

    Révolution : Archives SHL : IMPRIMES.
    II A 5 : Tableau du district de Pont-l’Evêque, réduit à 93 paroisses et deux succursales, avec la liste des paroisses supprimées, noms des fonctionnaires publics et autres ecclésiastiques qui ont déféré à la loi du serment et l’indication des remplacements à faire par l’ordre de suppression proposé.
    (cantons de Pont-l’Evêque, Honfleur, Blangy le Château, Bonnebosq, Cambremer, Beuvron, Touques, Dives, Crévecoeur, Beaumont)

    1813. – archives SHL.1F585 :
    1813 : famille Hauvel marchand de bois, commune de ¬Touques.

    1822 – Forêt de Touques
    Pièces de procédures concernant la forêt de Touques vendue en 1793 par le duc d’Orléans. Partages, droits d’usages, etc…Jean-Ulrich Guttinger. Cantonnements
    = AD 14 F 6708

    1833 – Archives SHL – IMPRIMES.
    III A 23 : Convocation de M. Julien Sorel, de Touques, pour les élections des membres du conseil général et des conseils d’arrondissement, le 23 octobre 1833.

    1836. – archives SHL. 1F868 :
    1836 : nouveau marché à TROUVILLE, doléances de TOUQUES.
    Archives SHL – IMPRIMES.
    III A 13 : Observations contre le projet d’établir un marché dans la commune de Trouville, 1836, (comparaison entre Trouville et Touques).

    1839. – archives SHL 1F872 :
    1839 : Chemin de grande communication de TOUQUES ଠHONFLEUR

    1842 – Archives SHL – Fonds BOUDARD.
    2FM39 : 1842-44 : affaire Viellot avec la mairie de Touques.

    1848 – Archives SHL. 1F540:
    29 avril 1848 : certificat de soutien de famille (Heuzey)- Touques.

    1848. – Archives SHL. 1F802 :
    1848 : Enquête commerciale, artisanale et industrielle¬ concernant la région de Pont-l’Evêque (Bonneville, Canapville, ¬ Clarbec, Drubec, Englesqueville, Pont-l’Evêque, St Arnoult, St¬ Hymer, St Etienne la Thillaye, St Martin aux Chartrains, Ste¬ Melaine, Surville, Tourgéville, Touques, Tourville, Trouville,¬ Villerville.

    1871. – Archives SHL. 1F497 :
    29 avril 1871 : profession de foi de Jules Bessaux, ¬ adressée aux électeurs de Touques.

    1875. – archives SHL. 1F722
    : 1875 : lettre de Me Bidault notaire à Rouen au sujet de la¬ succession de Madame Flaubert (mère de Gustave ?) née Fleuriot.¬ (ferme de Touques).

    1876. – Archives SHL. 1F617:
    1876 : congé entre d’Auguste Guerrier de Trouville et Théodore Marais à Touques.

    1972 – Archives SHL – Fonds Sturler (photos)
    49 C Touques prise de vue Poste de transformation juill 72
    12 pellicules.

    Sans date – Archives SHL :
    1F377 : pièces relatives à Jacques Louis Daufresne tabellion à ¬Cambremer, Bonnebosq et Touques.

    Archives SHL. Fonds 25 F LEMETAYER-DESPLANCHES : 1er classeur :
    I B 2 : 1847 : reconnaissance de dette
    II C 2 b : 1848, proposition de demander pour lui le poste de Beaumont, le même s’indigne de ce qui se fait dans le pays d’Auge
    LEMETAYER-DESPLANCHES : Voir Archives SHL, Fonds 25F 2e classeur.

    3 – b Notes historiques :

    1034-1035 – Daubeuf
    Pierre, moine de Fécamp, richement pourvu, après avoir été profès à Fécamp, et après avoir vécu avec des frères dans la forêt de Bonneville à l’église St Martin de Flavile se rendit à Préaux pour y vivre reclus.
    « … in silva de Bonevile in ecclesia Sancti Martini Flaviville (sic), cum quibusdam fratribus habitavit. Inde vero ut reclusus sicut dictum est efficeretur, Pratellum venit ».
    = FAUROUX, n°88, p. 230

    1752 : archives SHL – carnets de Charles Vasseur : « Analyses et transcriptions … »
    H 1 EXTRAIT DE NOTES RECUEILLEES PAR MONSIEUR CATHERINE, INSTITUTEUR A GONNEVILLE SUR HONFLEUR.
    P.52
    Seigneurie d’Ablon
    Dans un aveu rendu à ladite seigneurie par le curé de Barneville Monsieur de Thieuville, le 8 mars 1752, on trouve :

    Noble Dame Marie Charlotte Cécile Ledoyen, dame et patronne des terres et seigneuries d’Ablon, Ableville, Esquainville, Fastouville-sur-la Mer, La Chapelle Saint-Clair, Saint-Laurent de Quetteville, aussi dame des nobles fiefs, terres, seigneuries de la Rûe, la Boulley, le Rozel, Dauboeuf, Manneville-au-Bouef, le Mesnil-Cordelier, Cormeilles, Lessard, Le Val-Richer, Les Gruaux, La Gohaigne, Chantereine, Laschyet autres terres et seigneuries, veuve de Messire Henry Eustache de Saint-Pierre, Marquis de Saint-Julien seigneur dudit lieu, Grangues, Mailloc, Heudreville et autres lieux, chevalier de l’Ordre militaire de Saint Louis
    (archives de Thieuville)
    page 53
    Dans un autre aveu rendu par Agnès Eudes, veuve de feu Jean de Thieuville escuyer, sieur d’Ableville, on trouve :Messire François Ledoyen vivant, chevalier seigneur et patron des bénéfices, terres et seigneuries d’Ablon, Ableville, Equainville, La Chapelle Saint-Clair près Honfleur, et des nobles fiefs, terres et seigneuries d’Auboeuf, Manneville, Dauboeuf, Dubosc etc..

    4 – Archives SHL:

    Carnets de Charles Vasseur. Doyenné de Touques.

    3 – TOUQUES –

    Voir :
    Hippeau – Gouvernement de Normandie tome I p.30
    Formeville II p.108
    Le Court -Article Historique sur Touques et le Château de Bonneville (Pays d’Auge des 31 août, 21 septembre et 5 octobre 1837)
    Annuaire normand 1850 p.331
    Château de Touques – Baronnie de Touques -Mémoire des Antiquaires de Normandie tome 23 p.110 n°675- p ;173 n°983 -p191 n°1065 – p.230 n°1317- p.249 n°1359
    Bulletin monumental 1864 p.426,438,447.
    Châtellenie : Ste Historique p.53 107-109
    Almanach de Lisieux pour 1870 p.179
    Catalogue de la Ste Historique 1874 p.19 n°7
    Violet-le-Duc Dictionnaire d’Architecture V p.172
    Amirauté de Touques : voir Honfleur
    Salines de Touques au 13e siècle A.2.538
    Bibliothèque de l’Ecole des Chartes 1ere table p.89
    Forêt de Touques – Maury -Forêts de la Gaule p.303
    Mémoires des Antiquaires de Normandie tome XXV p.402
    Léproserie de St Marc près Touques -Mémoires des Antiquaires de Normandie tome XXVIII p.144
    Fief d’Espinay à Touques – Bulletin de la Ste Historique n°5 p.54
    Manoir de Meautrix – Journal de Lisieux 1er mai 1875

    Catalogue Joursanvault
    Tome I 1545 : Guillaume de la Soullie reçoit 50 S.T pour avoir relié, recollé et couvert de deux couvertures avec 10 clous de cuivre de le messel du chastel de Touques 1399
    Tome II 3570 : Réparations au château de Touques 1390/1399 (Paris Techerier 1838)

    Insinuations:

    En 1402 on constata le droit de l’évêque de Lisieux de prendre dans la forêt de Touques du bois pour soutenir les vignes du manoir épiscopal de Touques (L.Delisle)

    Sous ce titre « Une légende historique du Moyen-Age » Monsieur l’Abbé Lecomte raconte la visite de Thomas Becket à Touques et la dédicace de l’église St Thomas de cette localité (Revue de la Normandie 31 mars 1868 p.173/175)

    Touques était une prébende du Chapitre de la cathédrale de Lisieux divisée en deux portions.
    Maladrerie de Touques : patron : le Roi

    Suivant le pouillé de Lisieux, publié par M. le Prévost, il existait dans le XVI siècle une léproserie à Heurtevelle, dans le doyenné dé Touques. Elle rentra probablement dans les mains du fondatetur, car
    elle ne figure pas dans l’état des léproseries réunies aux hôpitaux de ce diocèse.

    Chapelle en l’église de St Marc de Touques : patron : l’évêque
    (voir Almanach de 1787 p.31 – Procès-verbal de 1784 p 131à 135 – Salines Annuaire Normand 1840 p.387 à 400)

    Le château de Touques, place très forte au 14e siècle, donna à lui seul plus de mal à l’Echiquier que tous les autres grâce au zèle infatigable de son capitaine Jehan de Villiers dit Sauvage, chevalier, qui chargé par le Roi de garder cette place et en connaissant toute l’importance, prit à partie toutes les paroisses voisines en grand nombre qu’il voulait contraindre au guet et ne se donna point de repos qu’il n’ait obtenu des arrêts de l’Echiquier contre chacune d’elles. Elles étaient en si grand nombre ces paroisses que ce serait allonger ce récit que de les y vouloir nommer toutes. Aussi ne fut-ce pas l’affaire d’un jour, à la fin du 14e siècle ce n’était à chaque audience que de nouvelles instances entre ces villages récalcitrants et l’opiniâtre capitaine qui, à la fin, triompha de toutes ces égoïstes résistances. (Registre de l’Echiquier 1397) (Floquet : Echiquier I p.196)

    Mémoires de la Ste des Antiquaires tome 23 p.173
    Texte en latin du 3 avril 1421

    Touque possédait un château important où résidèrent souvent les Ducs de Normandie. On trouve cependant un sire de Touques qui assista à la conquête d’Angleterre
    Dans les Montres du Bailliage d’Evreux est mentionné Monseigneur Jehan d’Onnebault (Annebault), chevalier, seigneur de Messey, capitaine du château de Touques.
    Au 16e siècle Nicolas des Buats, capitaine du château de Touques eut de sa femme Vincente de Viennens, une fille nommée Catherine qui épousa en 1561 Jacques du Merle (Généalogie dressée par d’Hozier)
    Ce château existait encore au 18e siècle car on trouva Pierre François Thomas de Borel, comte de Manerbe, gouverneur et châtelain du Joux et de la ville Pontarlier en Franche-Comté, de la ville et château de Touques en Normandie, chevalier se St Louis etc.…Mort le 2 novembre 1762 dans sa 77e année. Il portait de gueules à la bande de vair accostée de deux lions d’or (Lachesnaye tome II p 657)
    En 1417 Henri d’Angleterre descendit à Touques et assiégea le château qui se défendit énergiquement et capitula d’égal à égal avec le Roi.
    En 1449 le sire de Blainville, maréchal des armées royales reprit le château de Touques sur les Anglais.
    Pendant les guerres de Religion il tint, pour la Ligue, et résista en 1590 à Henri IV
    Qui finit par lui accorder une composition avantageuse.

    Montfaut trouva nobles à Touques :
    Jean Carrel de St Pierre de Touques
    Robin de St Pierre, bâtard de la maison de Blosset sur la même paroisse
    Et rejeta comme non noble Jean de la Porte.

    Orderic Vital Livre XIII traduction Guizot tome IV p ;518 :
    Le Duc d’Anjou après avoir ravagé diverses places de la Normandie ……se rendit à Touques au commencement de novembre. Il y trouva une place opulente et voulut assiéger le lendemain Bonneville, forteresse du voisinage. Les ennemis trouvèrent à Bonneville des maisons considérables mais vides où ils s’établirent témérairement dans leur triomphe et se firent préparer de splendides festins.
    Sur ces entrefaites, pendant l’obscurité de la nuit, comme leurs agresseurs reposaient avec sécurité dans les maisons de leurs adversaires, Guillaume surnommé Troussebot, gouverneur de Bonneville, profita habilement de l’imprudence des angevins. Par des exhortations convenables il excita avec grande entreprise les habitants qu’il avait rassemblés autour de lui. Puis il envoya à Touques des jeunes gens débauchés et des filles publiques, et leur dit adroitement, après avoir bien réfléchi, ce qu’ils avaient à faire. Ces gens, d’après leurs instructions, se dispersèrent en cachette dans le bourg et dans ses quatre quartiers ils mirent hardiment le feu en quarante cinq endroits. Déjà les angevins avaient pris la place et fait prisonniers leurs hôtes dans leurs propres foyers et sur leurs chaises ; tout à coup, surpris par le grand bruit des flammes et les cris des gardes, ils furent excessivement effrayés et prirent la fuite en abandonnant leurs chevaux, leurs armes et même leurs effets les plus nécessaires. Alors Guillaume Troussebot se présenta en armes avec sa troupe devant les ennemis, mais l’épaisseur de la fumée les aveugla tellement de part et d’autre qu’ils ne purent ni se voir ni se reconnaître. Enfin le Comte Geoffroy, tout troublé, s’arrêta dans un cimetière et y rassembla ses soldats. Là, confus et tremblant, il attendit l’arrivée du jour. Aussitôt qu’il parut il s’enfuit au plus vite et ayant appris à connaître l’audace des normands il arriva tout honteux à Argentan.

    Echiquier de Normandie p.215
    Texte en latin « De salvo conductu Touque »
    Se terminant par la liste des 106 ou 108 gentilshommes qui défendirent le susdit château.

    Echiquier de Normandie p.263
    « Lappointement de Touque »
    Censuit lenpointement de traitéee et par lettres endentées prise et acccordez le Mardy le tierce jour d’August après que le siège fust mise devant le chastelle de Touque par lordenance du Trèshaut et trèspuissant prince, le trèsexcellent Roi de France et Dengleterre, a savoir pour la partie du trèsexcellent Roy commise de sa grâce audite traitée et appointement vaquer et entendre ses homes lieges Monsieur Jehan Cornevaille et Monsieur Guillem Porter chevalier.
    Et pour la partie de l’adversaire de susdit trèsexcellent Roy, Guillaume le Comte, lieutenant depar Messieurs Jean Daugere capitaine dudit chastelle et Jehan Bonenfant esquiers ladite appointement accordé en cest forme. Que sency n’est que ledit chastelle soit recussez ou succurrez oudeins lundy le noefisme jour du susdit mois proschien accompainez de gents darmes que à ycelle heure le lientenant rendra ledit chastelle de Touque en les mains du trèsexcellent Rou de France et Dengleterre ou a autre de sa noblesse à ces commis pour le recevoir. Et sur cest traitée et appointement à la Roy de sa benigne grâce attroyé a tous ceux soiantz dedens ledit chatselle leur vies avesques toutz leurs biens, hernois, montures, armures et autres choses quelconques hormis vitailles et artillerie appartenantz audit chastelle. Et pour y ceste traitée et appointement entretenir bien et loialement sanz fraude et male engyn ount les sus ditz deux esquiers faits serement solempnelle et sur peine de reprouche et avecque ce bailles et délivrés hors dudit chastelle sept hostages bones notables et suffisantss a la volonté e du Roy et après la délivrance dudit chastelle devreste renduz franchement et quietement come les autres qui sont demeures dedenspurvey que si ledit chastelle soit par forve come dit est socurrez adonques les hostages parailement devestre rendus. Et par y ceste desus contenuz plus véritablement approver et entretenir ount les parties susditz mises a cestes presentz leur scalx lesquelles furent escripts et scalez le sus dit tierce jour du cest present moys en lan nostre seigneur mille cccc xvii.
    (conferer le sauf conduit donné aux 106 ou 108 gentilshommes qui défendaient le susdit château)

    Capellle Castri de Touqua

    Patronage:
    16e et 18e Dominus Cleriaco

    Hôtel de Dieu de Touques
    Patron : les habitants

    Capelle léproserie St Marci

    Patronage:
    l’administrateur d’icelle
    Sur la paroisse St Thomas

    Adolphe, Jules, César Auguste Dureau de la Malle, né à Paris le 2 mars 1777, membre de l’Académie des Inscriptions et des Belles Lettres en remplacement de Millin le 16 octobre 1818.
    « Le goût qu’il avait pour le dessin lui fit entreprendre en 1792, avec trois artistes, le long des côtes de Flandre, de Normandie et de Bretagne, un voyage de paysagiste, à pied et sac au dos. Mais l’époque était peu favorable à ces studieuses excursions. Pris pour des émigrés et des ingénieurs anglais qui levaient le plan des côtes, nos artistes voyageurs furent tout près d’être mis à la lanterne à Touques ; déjà même ils avaient la corde au cou, c’en était fait d’eux, si le jeune Dureau de la Malle avec son éloquence de 15 ans n’eut obtenu un sursis. Garrotté avec ses compagnons et conduit à travers les malédictions de la populace jusqu’au tribunal du district. Ils eurent le bonheur d’y être délivrés. (Encyclopédie des Gens du monde tome VII p.775)

    Edit du Roy portant suppression des Verderies de Touques et de Landepourie et création d’un lieutenant dans les Maîtrises d’Auge et de Mortain, pour en tenir lieu, sur la demande du Duc d’Orléans, frère unique du Roy, comme légataire universel de Marie Anne Louise de Montpensier qui en était propriétaire par contrat d’échange fait entre ses prédécesseurs et François 1 le 11 avril 1529 – Décembre 1699 Versailles. (Recueil d’Edits Tome II p.821)

    SAINT THOMAS DE TOUQUES

    Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
    Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
    SAINT-THOMAS-DE-TOUQUES.
    307. Guillaume du Mesnil, Sr. de Lépinay, Jean et Jacques, ses freres, et David du Mesnil, Sr. du Couldray, leur cousin, ont dit être procréés de noblesse ancienne, suivant la généalogie par eux baillée; pour laquelle justifier, ils ont produit plusieurs lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe ; desquelles la plus ancienne, datée de 1406, est le traité du mariage de Jean du Mesnil, écuyer, Sr. du Couldray, avec damoiselle Guillemette d’Aufresne, fille de messire Jean d’Aufresne, chevalier, seigneur de St.-Cloud, et les autres justifient leur descente du dit Jean. Le procureur du Roi a requis qu’ils vérifient leur dite descente, ou qu’ils soient assis. T. les nos. 279, 283.
    308. Pierre le Chevalier a produit l’anoblissement à lui concédé en juin 1523, par le Roi, pour 400 liv., joûte la quittance, dont la copie est demeurée au greffe.
    309. Charles Deuve a produit une lettre d’anoblissement, concédé sans finance en mars 1469 , à Jean Deuve son ayeul, dont la copie est demeurée au greffe. Et il a voulu prouver sa descente du dit Jean. Ainsi requis par le procureur du Roi, ou qu’il soit assis.

    Voir :
    Catalogue de la Ste Historique de Lisieux 1872 p.19 n°34

    Sous l’invocation de St Thomas

    Patronage:
    14 e :épiscopus lexoviensis

    Lors de la déclaration des bénéfices le curé de St Thomas se nommait Jacques Charles de Brossard qui avait droit au tiers des grosses dîmes, aux vendanges et de plus en d‘autres revenus une somme de 574 livres.

    Curés:
    de Brossard 1764
    Roney 1774
    Magnan 1784-1787

    Description de l’église St Thomas par A. Pannier

    Description des cloches
    St Thomas
    J’ai été bénite par Messire Hérault ci-devant curé de St Pierre, ancien doyen de Touques pasteur de ce lieu et nommée Marie Louise par Monsieur Louis Pimpert et Dame Marie Anne veuve Saucisse et refondue par les soins de Monsieur Fils, trésorier comptable, et de Messieurs Goguet et Lehéricher foulon …curateurs de la fabrique sous la mairie de Monsieur Quatrhomme.
    Lavillette de Lisieux m’a faite en 1806.

    St Pierre
    IHS Marie Jésus nommée Marie par Jacques Carrel, écuyer, sieur de Meautrix et de St Arnoult et par Demoiselle Marie Thiron, femme de Noble Homme Pierre Ferey, seigneur du Pont, conseiller du Roy, lieutenant-es-loi, en l’élection de Pont l’Evêque plus Messire Pasquet Mareis trésorier – 1633-

    Petite cloche de Touques
    J’ai été bénite par Monsieur Charles Prieur, curé de Touques et nommée Victoire Alexandre par Monsieur Alexandre Abraham Leloup, avocat à la Cour royale de Paris et Madame Victoire Pouettre, veuve Sorel, Messieurs V.H Leboucher étant trésorier et Messieurs A. Cordier, J. Biette et A.Leloup marguilliers, sous la mairie de Monsieur Briard.
    Fondue en 1834 par JV et A.Langlois à Quetteville.

    SAINT PIERRE DE TOUQUES

    Saint-Pierre-de-Touques est une ancienne commune française du département du Calvados. Commune éphémère érigée à la Révolution française, elle est supprimée avant 1794 et rattachée à Touques.Wikipédia.

    Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
    Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
    SAINT-PIERRE-DE-TOUQUE.
    282. Jean Carel, Sr. de Meautrix et Jacques Carel, ont produit un arrêt de la Cour de nosseigneurs les généraux, donné , le 5 décembre 1538, à leur profit, sur le fait de leur noblesse, dont la copie est demeurée au greffe.
    Elie Carel, demeurant à Saint-Thomas de Touque , s’est aidé de l’arrêt ci-dessus , et d’un semblable arrêt de la même cour, du 20 mars 1540, donné à l’entente de Henri Carel, qu’il a dit être son pere. Le procureur du Roi a requis qu’il vérifie sa descente, ou qu’il soit assis.

    Voir :
    Congrès archéologique de 1867 p.513

    Sous l’invocation de St Pierre
    Patronage:
    14e siècle épiscopus lexoviensis

    Curés:
    Buchard 1764
    Etienne 1774
    Hérault 1782-1787
    Noble et discrète personne Messire Pierre Picquenot, prêtre curé du bénéfice de St Pierre de Touques 26 avril 1664

    Description de l’église St Pierre par A.Pannier

    Coupures de presse : promenades archéologiques
    22 août 1866 : Touques, Château de l’Epiney, Manoir Meautrix, Les Salines et Bonneville sur Touques
    16 septembre 1866 : Touques
    30 septembre 1866 : Touques suite
    7 octobre 1866 : Manoir de Meautrix
    11 et 18 novembre 1866 : les Salines
    Le Pays d’Auge jeudi 16 juin 1870


    DAUBEUF-sur-TOUQUES

    25 – DAUBEUF – Dambelium – Dambostrum – Auboeuf

    (Ancien fichier « DAUBEU14.SPR »)
    Commune réunie à Touques en 1827.

    Le fief d’Aubeuf, autrement dit le petit Manneville, à N. H. Robert Langlois, duquel la tenure est en litige entre ledit sieur de Thierville, à cause de sa dite seigneurie d’Abeville, et le sieur de Villerville par un quart de fief, 9 livres.

    3 – a Bibliographie :

    De CAUMONT Arcisse : Statistique monumentale du Calvados réédition FLOCH, tome IV, page 249
    (selon De CAUMONT, DAUBEUF se trouvait à 3 km de Touques et de Bonneville)

    C. HIPPEAU.- Dictionnaire topographique du Calvados, Paris, 1883, p. 97:

    DAUBEUF-sur-TOUQUES, Commune réunie à Touques en 1827 – Daubae, (1198) (magni rotuli, p. 9).- Dambolium, XIVe siècle (pouillé de Lisieux, p. 38).- Daubostum, 1571 (ibid. p. 39 note)._ Auboeuf, 1579, 1683, 1729 (ibid. p. 39 note).- Dobeuf, 1716 (carte de de Lisle)
    Par. de Saint-Just, patron l’abbé de Fécamp. Diocèse de Lisieux, doyenné de Touque. Généralité de Rouen, élection de Pont-l’Evêque, sergenterie de Touque.
    Daubeuf, fief de la baronnie de Blangy, s’étendait aux paroisses de Saint-Léonard et Notre-Dame de Honfleur, Ablon et Crémanville, 1620 (fiefs de la Vicomté d’Auge)

    Dr Jean BUREAU.- PA., 25, 1-1975,
    Paul GUIDECOQ.- « En forêt de Saint-Gatien. Notes historiques sur la fondation du Prieuré de Saint-Martin-du-Bosc », P.A., 35, 3-1985, pp. 3-13, ill.
    Claude PRIMOIS.- P.A., 31, 2-1981
    Lucien MUSSET.-

    STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
    Daubeuf, Dombolium, Daubostum.

    Daubeuf était une petite paroisse, à 3 kilomètres de Touques et de Bonneville, au fond d’une vallée dont le ruisseau vient à Touques se joindre à la grande rivière. L’église a été détruite, sauf une partie du choeur que l’on a convertie en chapelle et qui est à présent propriété privée.
    Les parties les plus anciennes de ce qui reste peuvent être rapportées à la fin du XIIe. siècle. On a incrusté l’inscription suivante dans le mur du chevet :


    ME . IEAN . DUCHEMIN
    CHIRURGIEN . DECEDE
    LE 12 JANVIER 1770
    PRIEZ DIEU POUR
    LUY.

    L’église de Daubeuf était sous l’invocation de saint Just.
    L’abbé de Fécamp nommait à la cure.
    On comptait 76 feux taillables dans la commune et 2 feux privilégiés.

    voir :
    Extrait de la St Historique de Lisieux – 49 –
    Sous l’invocation de St Just

    Patronage:
    16e abbas Fiscamensis
    18e ? ?

    Chapelle St Martin de Bosco
    Patronage:
    16e abbas Fiscamens
    18e ? ?

    Prior St Martini in Usto super Touquam in parrochia de Dambolio sur Hennequevilla

    Patron:
    16e abbas et couventus Fiscamensis
    18e ? ?

    Ce prieuré paraît avoir été réuni à la chapelle de St Martin du Bosc

    Curé :
    Duchemin 1764-1774
    Quevilly 1780-1787
    Guillaume Michault, curé de Daubeuf voir Charité de Surville.

    Chapelle en l’église de St Martin du Bois : patron l’abbé de Fécamp.

    St Martin du Bosc, prieuré simple de St Benoît à Daubeuf (Vies des Saints Patrons)

    Insinuation:

    L’ancienne commune de Daubeuf que traverse la nouvelle route d’Honfleur à Dives par Touques est réunie aujourd’hui à cette dernière localité pour le culte et pour l’administration civile.
    L’église a été en grande partie démolie il y a environ quinze ans (suit une description de l’église reconstituée d’après selon des renseignements recueillis sur place -A.Pannier

    Prieuré de St Martin du Bosc, diocèse de Lisieux, dépendant de l’Abbaye de Fécamp – 1 plan, 1 liasse, 3 chartes de 1421 à 1782 (Archives de la Seine Inférieure).