Bissieres, canton de Mézidon, réuni pour le culte à Croissanville.
Bisserioe, XIV siècle.(livre petit de Bayeux).
Fief mouvant de la baronnie de Méry et Cléville, s’étendant à Croissanville, 1571 (Brussel)
Archives du Calvados
Bissières (Calvados ; jusqu’en 2016)
Canton actuel : Mézidon-Canon
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14075
Histoire administrative : A partir du 1er janvier 2017, Bissières forme avec Méry-Corbon, la commune nouvelle de Méry-Bissières-en- Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Méry-Corbon), par l’arrêté préfectoral du 8 septembre 2016.
Les noms des communes de Normandie – VII – Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
330. — Bissières (Mézidon, C.) :
Busseres 1277 : orig.. Arch. Calv., 2 D 16 ; — Delisle, Cartul.
norm. Philipve Auguste, etc., dans Mém. Soc. Ant. Norm.,
t. XVI, n° 9ÔÔ. p. 214).
Lieu planté de buis. Cf. La Bissière (Deux-Sèvres) et les nombreux
Bussière(s), La Boissiere (voir plus loin, nos 371 et 372), etc.
HISTOIRE DE LISIEUX PAR M. LOUIS DU BOIS
BISSIÈRES. Probablement pour Buissières:
Buissons, Broussailles. Dans le pays on supprime habituellement l’u dans buisson, bruyère etc.
Dictionnaire topographique du département du Calvados
Fiefs de Bissières, de la Verge et de la Butte, arrière-fiefs de Croissanville, 1 685 (aveux de la vie. de Caen, p.19).
Bulletin Monumental 1866 p.23
Antiquaires de Normandie XII p.71.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III pages 434
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1145.
LANGLOIS André , Mézidon-Canon et ses environs.
Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790) Sous-série 1B – Bissières (Calvados) : école, 1 B 5518. –
2 – Pièces Justificatives:
Mémoires pour servir à l’état historique et géographique du diocèse de Bayeux – Michel Béziers , Gaston Le Hardy.
Bissière (Sainte-Croix de). Sergenterie d’Argences, élection de Caen, notariat de Méry-Corbon, 36 feux.
C’est une petite paroisse située sur le bord du nouveau grand chemin de Caen à Lisieux. L’église a pour premier patron l’Exaltation de Sainte-Croix, et pour seconds saint Côme et saint Damien. Les P. P. Jésuites de Caen présentent à la cure, au droit du prieur de Sainte-Barbe en Auge. M. de Bailleul, marquis de Croissanville, en est seigneur honoraire. La dîme appartient au curé. Les paroissiens jouissent en commun d’une bruyère qu’ils tiennent à fief du domaine.
Elle est à une lieue des bourgs d’Argences, et de celui du Mézidon au diocèse de Séez.
Bulletin monumental Arcisse de Caumont
Bissières. En revenant de Croissanville à Magny-le-Freule, on passera par l’église de Bissières qui est moderne.
Tout annonce, dans l’ordonnance de l’édifice, une construction du XVIII siècle.
Depuis quelque temps, les terrains communaux de Bissières ont été partagés et cultivés.
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
De 1464 à 1472, la seigneurie de Magny appartenait à noble homme Richard de Caourches, et qu’en 1502 elle était aux mains de noble homme Picot, prestre, curé de Bissières, qui prenait aussi le titre de seigneur temporel de Norey.
Bissières, Bisserice, ecclesia de Bisseriis.
L’église de cette commune, située entre la Dive et le Laizon, près de Croissanville, au sud de la- route impériale de Caen à Paris, est moderne.
Une tour, en forme de dôme, surmonte la façade occidentale. Tout annonce, dans l’ordonnance de l’édifice, une construction du XVIII, siècle.
Deux vases en pierre garnissent la base du rampant de la façade, comme à Vimont, autre église du même style décrite dans le t.II de la Statistique monumentale.
L’église de Bissières faisait partie du diocèse de Bayeux et du doyenne de Vaucelles ; l’abbaye de St-Barbe nommait à la cure.
Quoique supprimée, cette église est entretenue et en bon état.
Au siècle dernier, on comptait 36 feux à Bissières, qui faisait partie de la sergenterie d’Argences.
Aujourd’hui, la population de la commune est de près de 200 habitants.
Depuis quelques années, les terrains communaux de Bissières ont été partagés et cultivés.
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.
178. — Le 16 févr. 1756, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Louis-Charlemagne Le Vaillant, fils de François et de feue dame Marie-Magdeleine de Formond de Cleronde, originaire de Douvres, diocèse de Bayeux, et demeurant à Bissières, même diocèse, d’une part, et damlle Marie-Louise de Bonchamp, fille de feu Gabriel-Auguste et de feue dame Marie-Anne Estard, originaire de la parr. de St-Désir de Lx et demeurant en la parr. St-Jacques.
1790.
Mémoire pour les XI municipalités de Méry, Croissanville, Bissières, Magny- le-Freule, Canteloup, Héritot, St-Ouen-le-Mesnil-Oger, Rupierre, St-Pierre-du-Jonquet, Cléville, assemblées en l’église de Méry le 31 octobre 1790 – A ce qu’il plaise à l’Assemblée nationale les distraire du district de Pont- L’Evêque, et les annexer au district de Caen, les -distraire également du district de Crève-Coeur, et leur accorder un canton dont le chef-lieu soit l’église et bourg de Méry , Caen. In-4,5 p.
( B.M. Pont-Audemer )
3 – Archives ShL:
Carnets de Charles Vasseur « Analyses et transcriptions … »
p.8/179 – 12 février 1622
Vente faite par Nobles Hommes Edmes de BERNIERES, sieur du Doul-Maresq, Jacques de COUREY sieur de MAGNY-la-CAMPAGNE, Jean de COUREY, sieur de VALLEE et Jacques POUTREL, à Noble Homme Pierre COSTANT, sieur de BISSIERES, de 100 livres de rente constituée sur eux par le capital de 1400 livres.
Témoins : Noble Homme Jean PICOT, sieur de PERCY, etc. …..
Beaufour, canton de Cambremer.
Belfou,Belfo,Beaufou, 1100 (liv. blanc de Troarn).
Bellefaie, v. 1160 (Benoît de Sainte-More).
Bella Fagus, 1195 (magni rotuli, p. 48))..
Par. de Notre-Dame,patr. le seigneur.Dioc.de Lisieux,
doy.de Beuvron.
Génér.de Rouen,
élect. de Pont-l’Evêques,
Sergent de Beuvron.
Beaufou, ancien fief de la maison de Tilly, passa dans la maison d’Harcourt; il mouvait de la vicomté d’Auge, 1382 (Brussel). La baronnie de Beaufou avait des annexes dans les châtellenies de Falaise, de Caen et de Bayeux
Archives Calvados:
Beaufour (Calvados ; jusqu’en 1972)
Histoire administrative :
La commune fusionne avec Druval et Saint-Aubin-Lébizay par l’arrêté du 26 décembre 1972 sous le nom de Beaufour-Druval.
Beaufour-Druval (Calvados ; à partir de 1973)
BEAUFOUR
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. Gr. à sel de Danestal. • Gén. et int. de Rouen ; él. et subd. de Pontl’Évêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque ; canton de Bonnebosq (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque) ; canton de Bonnebosq (Loi du 28 pluviose an VIII) ; canton de Cambremer (Arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 166 hab. (1911). Sup.: 524 hect. 73 a. 67 c.
ADMon Gale. Délibérations, depuis le 20 thermidor an VIII.
ÉTAT- CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures (1) , depuis le 31 octobre 1624. – Lacunes : janvier 1692-mars 1708.
Audiences de contrats. 1625-1667. Délibérations du commun. 1657 , 1716-1719.
IMPOSITIONS. États de sections (Sections A- D) et matrice foncière. 9 brumaire an VI (Cah. , 46 fol.)
INSTRUCTION PUBLIQUE.
Un acte de fondation d’école, du 28 avril 1713 , cote M. 3 de l’inventaire arrêté le 5 novembre 1861 , n’a pu être retrouvé.
BEAUFOUR : l’acte de fondation d’école du 28 avril 1713 a été retrouvé, ce n’est qu’une copie moderne ;
PROPRIÉTÉS COMMUNALES. – Vente du presbytère. 27 prairial an V (1 p.) ― (Note de M. Collet).
(1) Voir les actes de catholicité de Beaufour. 1668, 1717-1718 (Série G, Beaufour, 3 cah.)
Beaufour-Druval (Calvados ; à partir de 1973)
Canton actuel : Mézidon-Canon
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14231
Histoire administrative : La commune est issue de la fusion-association de Beaufour, de Druval et de Saint-Aubin-Lébizay par l’arrêté du 26 décembre 1972.
Beaufour (Calvados ; jusqu’en 1972)
Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – V.
230. — Beaufour (Cambremer, C.) :
Belfou 1040 env. – 1066 : A. d. G., NL Calv., dans Ann. de Norm ,
IL 1952, p. 218.
« Beau hêtre » (cf. n° 227). L’adjonction tardive d’un r est due a une francisation erronée, fou ayant été considéré comme l’équivalent dans la phonétique locale de «four». Elle est très regrettable, conduisant à une fausse etymologie.
Pour les autres Beaufour de l’Eure et de la Manche, l’origine est selon toute apparence la même, comme c’est indiscutablement le cas pour ceux de l’Eure-et-Loir et de la Seine-et-Marne.
Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
BARONNIE DE BEAUFOUR ET BEUVRON.
La Baronnie de Beaufour et Beuvron, mouvant directement du vicomte d’Auge, dont le chef est assis en la paroisse de Beaufour, est à présent possédée par Messire François d’Harcourt, Chevalier des Ordres du Roi, et son Lieutenant-général, en son bailliage de Rouen.
La baronnie , de Beaufour et Beuvron , relévent les fiefs ci-après nonms, à savoir:
– Le fief de Guérost, plein fief de Haubert, assis en la paroisse dudit lieu de Guérost à présent possédé par Guillaume Vippard, Ecuyer, seigneur de Sainte-Croix.
– Le fief de Cantelou, plein fief de Haubert, assis au bailliage de Caen, en la paroisse le Cantelou, possédé par les héritiers de noble dame Françoise d’Auberville, qui sont les sieurs de la Louppe. –
– Le fief de Sallenelle, ou plein fief d’Espreville et de la Chapelle, assis au bailliage de Caen. possédé par les héritiers de noble seigneur Jacques Lebrun.
– Le fief de Beuvronnet, assis à Brocotte et Bray, est un quart de fief assis en la paroisse de Bray, bailliage de Caen, possédé par Philippe Deschamps, héritier de demoiselle Marguerite de Courseulles.
– Les fiefs de Boutelain et Marguerie, assis à Varaville, bailliage de Caen, possédés par les héritiers du feu sieur Président du Troncq, par acquisition des héritiers deJacques Saffrey, Ecuyer.
– Le fief de Brucourt-d’Ancre, assis à Brucourt.
– Le fief de Putot, plein fief assis à Putot, possédé par le seigneur de Beuvron.
– Le fief de Victot, dit du Bois, 8° de fief assis à Victot, possédé par Jacques Dolleansom, à cause de dame Françoise de Bouttin, son épouse.
– Le fief de Bavent, assis au bailliage de Caen, possédé par le sieur Dolleanson.
– Le fief de la Franche-Ausmosne, assis em la paroisse de Beaufour, possédé par le sieur Curé dudit lieu.
– Le fief de Beaufour, fief entier, assis en la paroisse d’Ecouves, bailliage d’Alençon, possédé par André Amesgo, Ecuyer.
– Le fief de Béneauville, quart de fief assis à Béneauville, bailliage de Caem, possédé par Louis du Touchet, Ecuyer.
– Le fief de Harenville, tiers de fief assis à Duranville, vicomté d’Orbec.
– Le fief de Bénouville, quart de fief assis au pays Bessin, possédé par Jacques Gillain, Ecuyer, sieur Duport.
– Le fief de la Chapelle-Bayvel, quart de fief assis en la vicomté de Pont-Audemer.
Hameaux de BEAUFOUR
Forge (LA), Forge-à-Denis (LA), [Franche-Aumône (LA), fief de la baronnie de Beaufour et Beuvron, 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge)], Grande-Ferme (LA), Hameau-aux-Romains (LE), Hellerie. (La), Lieu-Gallet (LE), Romains (Les), Ruelle (LA), Taille (LA),
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 506.
De CAUMONT Arcisse :Statistique monumentale du Calvados réédition FLOCH, tome IV, pages 129, 198 et 200.
POUGHEOL Jacques et RAULT Fernand, Promenade artistique dans le canton de Cambremer-Formentin in Canton de Cambremer Art de Basse-Normandie, Numéro spécial, N° 42 (1967) p. 67
LE CACHEUX Paul, Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435) Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol. In-8°. Beaufour, I, 210
FOURNEE Dr Jean, Une ancienne famille normande: de Beaufour 1961, 42 p. multig.
Eglise, Jacques HENRY, Sous la ramure des pommiers en fleurs. 1983, p. 60.
Le Vieux-Manoir, Jacques HENRY, Sous la ramure des pommiers en fleurs. 1983, p. 60-61, ill.
PETITJEAN Anne-Marie : Une affaire qui fait couler beaucoup d’encre. (Décès abbé Galle). Bulletin de la Société Historique de Livarot. N° 14 – 2e semestre 2005.
2 – Pièces Justificatives:
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Beaufour, Belfou, ecclesia de Bellofago,
L’église de Beaufour se compose d’une nef et d’un choeur rectangulaire, sur le chevet duquel on a appliqué une sacristie.
Le choeur me paraît remonter au XIIIe. siècle, à en juger par la corniche en dents de scie qui forme l’entablement, par la fenêtre en lancette tréflée que l’on voit dans la partie supérieure du chevet, au-dessus du toit de la sacristie, et par la porte latérale qui se voit du côté du nord. Toutes les fenêtres ont été élargies et sont modernes.
Les murs de la nef, dans leurs parties anciennes, paraissent du même temps que ceux du choeur, quoique l’entablement soit différent et se compose de pierres taillées en quart-de-rond; mais une grande partie de ces murs a été refaite.
Cette nef paraîtrait même avoir été allongée d’une travée, du côté de l’ouest ; du moins, l’appareil ancien s’arrête des deux côtés pour faire place à l’appareil moderne. Dans la façade occidentale s’ouvre une porte carrée, surmontée d’un fronton porté par des pilastres.
La tour, avec flèche en bois, repose sur une charpente établie à l’extrémité de la nef et produisant, entre celle-ci et le choeur, un barrage horizontal d’un effet désagréable.
Une partie des bancs du choeur me paraît remonter au XVIe. siècle ou à la fin du XVe.
L’autel est moderne, avec colonnes corinthiennes. Le tabernacle est garni de colonnettes torses et de figurines : il est surmonté d’une exposition dont la couronne est portée par deux anges. Le devant-d’autel présente de grands rinceaux bleus sur un fond entièrement garni de perles de nacre.
L’église de Beaufour est sous l’invocation de Notre-Dame.
La cure était à la nomination du seigneur, qui était un Mortemer au XIVe. siècle, D. de Mortuomari (Voir le PouiLlé du diocèse de Lisieux).
Mais, en 1382, Philippe d’Harcourt, chevalier, possédait celte terre du chef de Jeanne de Tilly, sa femme.
Beaufour faisait partie du doyenné de Beuvron. On y comptait 2 feux privilégiés et 56 feux taillables. La population actuelle est d’environ 280 habitants.
Raoul de Beaufour suivit le duc Guillaume à la conquête de l’Angleterre en 1066. Sa fille, Agnès, épousa le second fils de Hubert de Ryes, qui avait sauvé Guillaume, comme nous l’avons vu dans le tome Ille. de la Statistique, article RYES (Voir la page 577 de ce volume).
William de Beaufour fut évêque en Angleterre et chancelier de Guillaume-le-Conquérant.
La seigneurie de Beaufour fut, dans la suite, érigée en baronnie.
Je ne sais où était situé le château des anciens seigneurs de Beaufour. M. le Curé et les personnes que j’ai interrogées n’ont pu me donner de renseignements à ce sujet. Je suis porté à croire qu’il se trouvait dans le voisinage de l’église, près de laquelle existe une agglomération de maisons formant une petite bourgade.
Extrait des chartes: et autres normands ou anglo-normands, qui se trouve … par Léchaudé d’Anisy
N°. 46 — 31- Guillaume, comte d’Evreux, ainsi qu’Helvise, sa femme, donnent et cèdent à perpétuité l’église, la terre et les paroissiens du bourg de Varaville, ainsi que les terres qu’il avait échangées avec Robert Baron, de Beaufou. Enfin, ils confirment toutes les donations qui dépendent de l’honneur de Bavent. Cette charte, sans date, et dont les sceaux sont brisés, est souscrite par Henry, roi d’Angleterre, ainsi que par ledit Guillaume, comte d’Evreux, et la comtesse Helvise.
N°. 47. Robert Baron, de Beaufou (Belfou), donne à l’abbaye de Troarn tous les droits qu’il avait sur le patronage et la dîme de Varaville. ( Le sceau brisé et sans date.)
État des anoblis en Normandie, par l’abbé P.-F. Lebeurier.
Jean de Gouet, sieur de la Gosseliere, parroisse de Beaufou, vicomté d’Auge, a obtenu l. d’an. don. a Rouen en janvier 1597, ver. ch. le 11 avril 1623, a payé suplement, registré c. le 28 juin 1648.
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux
458. — Le 29 avril 1696, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Jean Dossin, fils de Jean et de Charlotte Advenel, de la parr, de N.-D.-de-la-Couture.
316. — Le 27 sept. 1696, vu l’attestation du sr Périer, curé de Beaufour, dispense de bans pour le mariage de Nicolas De Lavigne et de Jeanne de Vatteville..
Curé.— G. Périer.
Vicaire. — M. Sonnet.
Prêtre de la paroisse. — F. Dossin.
Seigneurs et notables. — N. de là Vigne.
17 — Le 26 sept. 1703, vu l’attestation du Sr. Perrier, curé de Beaufour, et du Sr. Thiron, curé de St-Pierre-des-Authieux, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Avenel et Benoiste Duverger.
685.— Le 24 nov. 1705, vu l’attestation du Sr. Perrier, curé de Beaufour, et du Sr. Leneveu, vicaire de St-Aubin-Lébisey, dispense de bans pour le mariage entre Jean Drieu et Anne Lesauvage.
408 — Le 3 fév. 1711, dispense de parenté au 3° degré pour le mariage entre Laurent Le Villain. Esc, demeurant à St-Léser-du-Bosc, et damll. Geneviève Labbey, de la parr, de Beaufour.
375. — Le 24 janvier 1713, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Romain, fils Pierre, de la parr. de Danestal, et damll. Catherine Férey, fille de Pre. Férey. Esc, Sr. de St-Paul. Gendarme du roy, et de noble dame Marie de Beaurepaire, de là parr. de Beaufour.
173 — Le 22 nov. 1714, vu l’attestation du Sr. Perrier, curé de Beaufour, et du St-Jouen, curé de Danestal, dispense de bans pour le mariage entre David Fossey, fils de feu Me. David Fossey et de feue Marguerite Périer, de la parr, de Beaufour, d’une part, et damll.
Suzanne de Tollemer, fille de Robert de Tollemer, Escr, Sr, des Champs et de damll. Anne .Menard. de la parr.de Danestal.
349 – 16 juin 1717, vu l’attestation du Sr. Lallemand, vicaire de Beaufour, et du Sr. Lebarbey, desservt. de St-Aubin-le-Bisey, dispense de bans pour le mariage entre Jean Roussel et Magdeleine Thommeret.
443. — Le 11 avril 1721, vu l’attestation du Sr. Hellouin, curé de St-Ouen de Pontaudemer, et du Sr. Lallemant, vicaire de Beaufour, dispense de bans pour le mariage entre Me. Anne-François Lebourg, conse. et avocat du roy au bailliage et vicomte de Pontaudemer, fils de Me. Pierre Lebourg, conse. et avocat du roy honoraire, et de dame Barbe Harou, de lad. parr. St-Ouen, d’une part, et damll. Marie-Catherine Collet, fille de Me. Guillaume Collet, Sr. des Cours, exempt de la maréchaussée et connétablie de France, et de dame Catherine de Colmiche, de lad. parr. de Beaufour.
1O. — Le 26 mars 1722, Me Romain Mindorge, pbfë, curé de St-Mathurin de Branville, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le Pape en faveur de Me Guillaume Lallemand, pbfë, vicaire de Beaufou.
Curé. — G. Périer.
Vicaires. — M. Sonnet — J. Bazin — C. Lallemant
Notable.—Guill. Collet des Cours.
236. — Le 9 nov. 1726, dispense de bans pour le mariage entre Thomas Foucques, fils de Me Jean Foucques et de dell. Joachime Marcel, de la parr. de St-Gilles de Caen, d’une part, et damll. Marie-Anne Collet, fille de Guillaume Collet, Sr. des Cours, et de dll. Catherine Colmiche, de la parr. de Beaufour.
1260 — Le 30 oct. 1729, Pierre Poëte, fils de Michel et d’Anne Cullier, de la parr, de Beaufou, reçoit la tonsure et les ordres
mineurs.
Le 23 sept. 1723, il est ordonné sous-diacre.
Le 22 sept. 1731, il est ordonné diacre.
911. — Le 4 août 1730, vu l’attestation du Sr. Delataille, vicaire de Beaufour, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Marguerite et Marie Patey.
945. — Le 18 juillet 1730, Jacques Patey, marchand, demeurant à Beaufour, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. François Patey, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux SS. ordres.
946.— Le 27 juin 1730, Guillaume Collet, Sr. des Cours, demeurant en sa terre parr, de Beaufour, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Pierre Poète, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
1302. — Le 4 nov. 1732, la nomination à la cure do N.-D. de Beaufou (Beaufour) appartenant au marquis de Beuvron, haut et puissant seig, Mesr. Louis-Abraham de Harcourt, marquis de Beuvron, abbé commendataire de l’abbaye de N.-D. de Silly, de présent au château d’Harcourt, diocèse de Bayeux, représenté par Mesr. François Le Grand, chanoine de Lx, nomme à lad. cure de Beaufou, vacante par la mort de Me. Guillaume Périer, décédé le 28 juin dernier, la personne de Me. Zacharie Lebailly, pbrë, curé de St-Julien-sur-Calonne.
Le même jour, le seig. évêque donne aud. Me. Lebailly la collation dud. bénéfice.
Le 13 nov. 1732, led. Sr. Lebailly prend possession de la cure de Beaufou, en présence de Me. Pierre Poëtte, diacre ; Me. François Patey, aussi diacre, tous deux de lad. parr. de Beaufou, et autres témoins.
66. — Le 1er févr. 1744, vu l’attestation du sr Farcy, vicaire de Beaufour, dispense de bans pour le mariage de Marie Mioque.
325. — Le 19 sept. 1752, vu l’attestation du Sr. Farcy, vicaire de Beaufour, et du Sr. Hébert, pbfë, curé d’Angerville, dispense bans pour le mariage entre Jacques de Perceval, Esc, Sr, de la Bo-?-lière, fils de feu Guillaume de Perceval, Esc, et de feue noble dame Anne-Aimée de Courseulles, de la parr. de Beaufour, d’une part, Marie-Françoise Clémence, fille de feu Jean Clémence et de Marie Moulin, de la parr. d’Angerville.
urés. — G. Périer — Z. Le Bailly.
Vicaires.— Delataille — N. Dollé – J.-B. Farcy.
Clercs. — F. Patey — P. Poète.
Patron. — Le marquis de Beuvron. — L.-A. de Harcourt.
Notable. — G. Collet.
325. — Le 19 sept. 1752, vu l’attestation du sr Farcy, vicaire de
Beaufour, et du sr Hébert, pbrê, curé d’Angerville, dispense de bans
pour le mariage entre Jacques de Perceval, Esc., sr de la Bouffardière, fils de feu Guillaume de Perceval, Escr, et de feue noble dame Anne-Aimée de Courseulles, de la parr, de Beaufour, d’une part, et Marie-Françoise Clémence, fille de feu Jean Clémence et de Marie Moulin, de la parr. d’Angerville.
66. — Le 4 févr. 1755, vu l’attestation du sr Farcy, pbre, vicaire de Beaufour, dispense de bans pour le mariage d’Anne Desmares.
158. — Le Ier janv. 1762, Mre. Etienne de Lisle, pbrë, docteur en théologie, abbé commendataire des abbayes royales de N.-D. de Claqsonne(?) et de St-Maur-sur-Loire, vicaire général et official de l’évêché de Lx, accorde dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Labbé, Esc, Sr. de St-André, fils de Mesr. Jacques Labbé, chev, seig de Druval, et de feue noble dame Marie-Barbe Dauge, demeurant à Beaufour, d’une part, et damll. Charlotte de Guérin de Marcouville, fille de feu Mre. François de Guérin, chev, seig, et patron de Marcouville, et de noble dame Magdeleine Thibert de Siglas, demeurant à Marcouville, diocèse de Rouen.
122. — Le 2 mai 1767, vu l’attestation du sr Vasseur, vicaire de St-Jouin, dispense de bans pour le mariage entre Louis de Perceval,
Escr, sr du Mesnil, fils de feu Charles-Louis de Percaval, Escr, sr du Mesnil, et damlle Geneviève Labbé, demeurant en lad. parr, de St-Jouin, d’une part, et damll. Marie-Magdeleine- Marguerite Callet, fille de feu Me Guillaume-Nicolas Callet, doyen des référendaires en la chancellerie près le parlement de Rouen, et de dame Marguerite de La Vigne, de la parr. de Beaufou.
173. — Le 3 août l767, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste Le Mazurier, marchand, fils de feu Nicolas, demeurant à
St-Clair-en-Auge, d’une part, et Marie-Anne-Félicité Callet, demeurant à Beuvron, Vve de Simon Julienne, sr de la Couture, et fille de Me. Guillaume-Nicolas Callet, conser du roy, référendaire en la chancellerie du parlement de Normandie, et de dame Marguerite de La Vigne, de la parr, de Beaufou.
198. — Le 23 oct. 1767, dispense de bans pour le mariage entre Me. Jacques-Louis Louvet, tabellion, fils de feu Me. Jacques Louvet, aussi tabellion, et de feue dame Françoise Le Courtois, originaire de la parr, de Glanville, et demeurant depuis temps de droit en celle de Beaufour, d’une part, et damll. Marie-Anne-Jacqueline Dagomel, fille de Jean-Auguste Dagomel, Sr. de la Close, et de feue dame Anne-Barbe Fleury, originaire de la parr, de Dozulé et demeurant en celle de Beaufour.
Vicaire. — J.-B. Farcy.
Seigneurs et notables. — G.-N. Callet — Jq Labbé de Druval — G. Labbé de Saint-André — J.-L. Louvet — .J. Marguerite, XXIV. 129.— Jn Marionnet — G. de Perceval — Jq. de Perceval.
250. — Le 10 févr, I768. vu l’attestation du Sr. Gallouin, vicaire de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Me. François-Jacques-Jean Maillet du Jonquoy, cons. du roy, président en l’élection de Lx, y demeurant, parr. St-Germain, fils de Me. François Maillet, cons. du roy, élu en lad. élection, et de feue dame Marie-Magdeleine Aubert, d’une part, et dll. Catherine-Thérèse Collet, originaire de la parr. de Beaufour et demeurant, depuis tant de droit, en celle de Beuvron, fille de Me. Guillaume-Nicolas Collet, en son vivant cons. du roy, référendaire en la chancellerie près le parlement de Rouen, et de dame Marguerite Delavigne.
350. — « Paris, le 26 févr. 1776. — Je consens, Monsieur, à la résignation que vous désirez faire de votre cure en faveur de votre vicaire actuel, persuadé que vous ne me le proposeriés pas si vous n’étiés pas assuré qu’il peut remplir dignement les fonctions de cet état, et qu’il est appelé, comme vous le mandés, par les voeux de vos paroissiens.
Je désire qu’il entretienne la paix, qu’il soulage les pauvres et me rende compte de leurs besoins pour y subvenir. On ne peut rien ajouter, Monsieur, à mes sentiments. » Signé : le duc d’Harcourt. » Et plus bas « à M. Le Bailly, curé de Beaufou. »
Le 12 mars 1776, Me Zacharie Le Bailly, curé de N.-D. de Beaufou depuis environ quarante ans, donne sa procuration pour résigner lad. cure en faveur de Me Michel Galle, pbrë du diocèse de Lx, (originaire d’Aubry-le-Panthou) et vicaire de Beaufou, depuis neuf ans. Il se réserve toutefois une rente viagère de 800 livres à prendre sur les revenus de ce bénéfice et une partie du presbytère et de ses dépendances.
Fait et passé à Beaufou, dans la cuisine du presbytère, en présence de Me Jean Marionnet, huissier royal, demeurant en cette parr., et autres témoins.
Le 2 avril 1776, le sr Galle obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 28 mai 1776, le seigr évoque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 24 juin 1776, le sr Galle prend possession de la cure de Beaufou, en présence de M. Guillaume-Charles-Gabriel-Archange de Vauborel, Esc, seigr d’Auvillers, demeurant en la parr. de Hottot-en-Auge; Mr Guillaume-Denis Poussin, Escr; seig. et patron de Clermonten-Auge, capitaine d’infanterie, demeurant à Clermont ; Me. Michel-Joseph Labbey, Esc., seig. d’Heroussard, demeurant à St-Jouin ; Mr Charles-Louis de Percaval, Escr, sr du Mesnil, demeurant à Beaufou ; Mr Gabriel Gamare, seig. du fief de Dozulé, demeurant à Druval, led. sr Jean Marionnet, huissier en l’amirauté de Dives, et autres témoins.
108. — Le 20 févr. 1781, Mes. Charles-Louis de Perceval, Esc. Sr, du Mesnil, M. Jean Marionnet, huissier en l’amirauté de France, pour le siège de Dives, et Françoise Desmares, son épouse, demeurant tous trois à Beaufour, constituent 150 livres de rente en faveur de M. Jean-François-Denis Marionnet, acolyte, dud. Sr.Jean, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une pièce de terre, nommée le Tremble, appartenant aud. Sr. du Mesnil, située à Beaufour, près du chemin tendant de la forge d’Héroussard à la Taille de Beaufour, et sur une autre pièce de terre nommée les Fiefs, sise en la même parr. et appartenant au même. Fait et passé en la maison dud. Sr. Marionnet par le ministère de M. Jean-Jacques Leperchey, notaire à Beuvron, en présence de M. Michel Galle, curé de Beaufour; M. Jacques-Jean Lesage, curé de Clermont ; M. Guillaume Monsaint, vicaire de Beaufour; M. Charles-Pierre Delasalle, pbfë, demeurant à Beuvron; M. Léon-Ambroise Baivel, diacre, demeurant à Boissy ; M. Guillaume- Denis Pouchin, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, seig. de Clermont, y demeurant; dame Marguerite-Françoise du Bois, Vve.de Mesr. Joseph Labbey, Esc, seig, de Druval; Me Jacques-Michel Soyer, vie-tire de ST-Jouin ; Jacques-François Dagommel, Sr. de la Closture, et Marie-Anne Bellenger, sa femme; et Marie-Anne Marionnet, soeur dud. acolyte.
Led. Sr. acolyte, présentement au séminaire de Lx, fut représenté par son frère, Jacques-Auguste Marionnet, demeurant aussi à Beaufour.
297. — Le 2 sept. 1783, Jacques Gondouin, demeurant en la parr. de Druval, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Jacques-Denis-Colomban Gondouin, acolyte afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Pierre Gondouin, marchand, demeurant à la Chapelle-Hainfray, et par Jean Marionnet, huissier en l’amirauté de France, au siège de Dives, demeurant à Beaufour. Fait et passé au domicile dud. sr constituant par le ministère de Me Jean-Jacques Leperchey, notaire pour le siège de Beuvron,
Dozulé et autres lieux, en présence de Me Jacques-Augustin Maris, curé de Druval ; Me Charles-Pierre Delassalle, vicaire de Beaufour ; Jean-Pierre Quesnel de Bernières, Escr, conseiller du roy référendaire en la chancellerie de Normandie; noble dame Anne-Marie-Marguerite du Bois, vve de Mesre Michel-Joseph Labbey, en son vivant seigr et patron honoraire de Druval ; Marie Delatour, mère dud. sr acolyte, et autres parents et amis de la famille.
Led. sr acolyte était originaire de Beaufour et demeurait présentement à Druval.
Curés. — Z. Le Bailly — M. Galle.
Vicaires. — M. Galle — G. Monsaint — C.-P. Delasalle.
Prêtre de la paroisse. — J.-F.-D. Marionnet.
Clercs.— Jq-C. Mariolle, XLI. 24.— J.-F.-D. Marionnet — J.-D.-C. Gondouin.
Patron. — Le marquis de Beuvron. — Le duc d’Harcourt.
Seigneurs et notables. — J.-F. Dagomel — F. Desmares — Jq Gondouin — Jh Labbey de Druval — J. Marionnet — C -L. de Percaval du Mesnil.
Notice sur l’église de Notre-Dame de Dozulé, ci-devant Le Plessis-Esmangard.
4° BEAUFOUR: M. DURAND (Amand),curé depuis 1833.—Sacristie neuve et beau clocher en construction; principal autel neuf;
25° Ecclesia DE BELLAFAGO, Belfou, Beaufou, Beaufour; patronne, N.-D. ; Seigneur, de Mortemer, au XIV° siècle ; de Beurnes, au XVI°.
Histoire généalogique de la maison Touchet….par Théodore Courtaux et le marquis de Touchet
– Vers 1210, Robert de Belfou (Beaufou), pour le salut de son âme et de celles de ses ancêtres et successeurs, donne aux moines de Saint-Martin de Troarn l’église Saint Germain de Varaville, que Raoul son fils avait donnée aux mêmes moines; Guillaume, comte d’Evreux, confirma cette donation qui fut aussi consentie par Herbert, le plus jeune frère dudit Robert de Belfou. (Copie authentique du 20 janvier 1699. Archives nat.
– L’aveu de la baronnie de Beaufou, rendu au Roi, le 7 juin 1455, par Jean d’Harcourt. mentionne Philippe de Touchet dont le prénom est écrit par erreur Regnaut, et son. quart de fief de Béneauville.
3 – Archives ShL.
Voir Charles VASSEUR : « Analyses et Transcriptions … » ou
« Transcriptions.doc »
– aveux de fiefs.
– P.127, 1771 16 mai
– 5 septembre 1382
Noble et puissant seigneur Philippe de HARCOURT à cause de sa femme Jehanne de TILLI rend aveu de la seigneurie de BEAUFOUR tenue en baronnie, de :
– Raoul de GINERROS
– Guil de COURCEILLE, escuyer
– Jehan POUCHIN, escuyer
– Renouf POUCHIN, escuyer
– Jehan de TROUSSEAUVILLE, escuyer
– Guillaume LE BRUN
– Robert RIOULT, chevalier
– Jehan GOSSE
– Guillaume de HEROUVILLE
– Jehan de VENOIS, escuyer
– Ricaut de TOUCHET
– Nobles personnes de GARENCHIERES et Marie BERTRAN sa femme
– Monseigneur Roger de HARENVILLER
– Monseigneur Raoul de GUILENVILLE
– 7 juin 1455
– Jehan d’HARCOURT, escuyer rend aveu de la baronnie de BEAUFOUR-LA-BEUVRON de :
– Raoul de GERROS,chevalier
– Guillaume de COURSEULLE, escuyer
– Jehan POUCHIN
– Hoirs de Regnault POUCHIN
– Jacques LABBE, escuyer
– Hoirs de Jehan de TROUSSEAUVILLE, escuyer de Guillaume ESTRES
– Hoirs de Jehan GOSSE
– Hoirs de Guillaume de HEROUVILLE
– Jehan de VENOIX
– Hoirs de Regnault du TOUCHET
– Hoirs de Monseigneur de GARANCIERES et de Marie BERTRAN sa femme
– Hoirs de Roger de HARENVILLE
-Raoul de GUIBERVILLE, chevalier
-24 juin 1486
Jacque de HARCOURT rend aveu de la baronnie de BEAUFOUR ET BEUVRON
– 8 novembre 1498
Noble et puissant seigneur Charles de HARCOURT rend aveu de la baronnie de BEAUFOUR et BEUVRON
– 1771 16 mai
Demande de paiement de rente sieuriale par Haut et Puissant Seigneur Henry François d’Harcourt, comte de Lillebonne, marquis de Beuvron et autres lieux, lieutenant général des armées du Roy et de la province de Normandie, gouverneur du Vieux Palais de Rouen
Contre Jacques François Jean Sieur de Malleville, Pierre et Anthoine de la Rue, pour des héritages situés à Beaufour dépendant du marquisat de Beuvron
Opposant Guillaume Duvieu, Nicolas Le Carpentier, sieur des Isles domicilié à Cricqueville, Jacques le Baron et Jean Romain, fils Pierre et Demoiselle Ferey de Saint Paul, Damoiselle Jean de Monjean demeurant à Mirbel.
– 1761 17 juillet
Aveu rendu à très haut et puissant seigneur Messire Louis Abraham de Harcourt, marquis de Beuvron, abbé commendataire de l’Abbaye royale de Preully par François de Souning, escuyer pour diverses pièces de terre et maisons de la vavassorie de Gion de Montfort, en tout 28 acres, situées en la paroisse de Beaufour, sujettes à payer à la Saint Michel 8 gerbes de froment, 1 boisseau battu et 4 boisseaux d’avoine, mesures dudit marquisat et 35 sols d’argent, à Pâques 8 œufs et 9 deniers, aux Rogations un mouton né de l’année, ou 30 sols etc..
– 1762 17 juillet Jacques François Jean, sieur de Malleville demeurant à Beaufour
– Page 151 : 1762 Messire Michel Joseph Labbé, escuyer, seigneur de Druval
– Page 221 : 1763 18 juin Monsieur Quesnel de Bernière de Druval, Monsieur Tenneguy Dubois, escuyer seigneur du Bais
– Causes dont sera chargé Me LE SUEUR…
– 1766 1 octobre
Messire Joseph Labbey, escuyer seigneur de Druval
M. de Druval fils
1F269 : 16 mars 1742 : bail de Nicolas Delatour de Beaufour à Gabriel Gamare de Druval l’herbe d’une pièce de terre à Beaufour.
Archives Nédélec – Communes: 3 – Archives ShL:
Com.4. 7. 1 Beaufourt-Druval Vie de la commune
Com.4. 7. 2 Beaufourt-Druval Haras de Beaufour
Com.4. 7. 3 Beaufourt-Druval Notes historiques
Com.4. 7. 4 Beaufourt-Druval Les Câtelets
Com.4. 7. 5 Beaufourt-Druval Manoir de Druval
Com.4. 7. 6 Beaufourt-Druval Presbytère de Beaufour
Com.4. 7. 7 Beaufourt-Druval Château d’Héroussant à St Jouin
Voir Charles VASSEUR « Doyenné de Beuvron »
Doyenné de Beuvron
Sous l’invocation de Notre-Dame
1692 – 1790
Noms des curés:
Curés. — G. Perrier – Z. Le Bailly
Vicaires. – De Labataille – N. Dollé
Clercs. – F- Patey – P. Poète
Patron.— Le marquis de Beuvron. — L.-A. de Harcourt.
Vicaire. – J.-B. Farcy
Seigneurs et notables: G.-N. Gallet – Jq Labbé de Druval – G. l.abbé de Saint-André – J -L. Louvet – J. Marguerite – G. de Perceval
Curés:
Le Bailly (1764-1774)
Galles (1776-1787)
Archives Calvados:
Benerville-sur-Mer (Calvados)
Canton actuel : Pont-l’Évêque
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14059
Histoire administrative :
Le complément « sur-Mer » est ajouté par décret du 17 mars 1949.
BÉNERVILLE
I. Dioc. de Lisieux. – Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. – Gr. A sel de Danestal. Gén. et int. de Rouen ; él. de Pont- l’Évêque et subd. d’Honfleur.
II. Distr. de Pont- l’Évêque ; canton de Touque (Arrêté du 1 mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont-l’Evêque) ; canton de Touque (Loi du 28 pluviose an VIII) ; canton de Pont-l’Évêque (Arrêté du 6 brumaire an X).- Pop.: 259 hab. (1911). Sup.: 297 hect. 62 a. 65 c.
ADMon Gale. Délibérations et actes, depuis le 3 messidor an VIII. Lacune : 1810-1818.
ÉTAT- CIVIL.- Baptêmes, mariages et sépultures (1) , depuis 1697.
Délibérations du commun, passim. 1756-1783.
– Visites de l’archidiacre. 1745-1773.
PROPRIÉTÉS COMMUNALES. Procès-verbal et plan de partage. 19 ventôse an II (Cah.) (1) actes de catholicité de Bénerville. 1682-1683, 1716-1717, 1719-1720 , 1770 (Série G, Bénerville, 6 cah.)
Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – V
269. — Benerville-sur-Mer (Trouville, C.) ; -sur-Mer depuis 1949 :
Bernevilla [vers 1350] : Longnon, Pouil. Prov. Rouen, p. 259 f.
L’absence de références suffisamment anciennes ne permet pas d’identifier avec certitude le n. h. qui constitue le premier élément. Il pourrait éventuellement s’agir du n. h. francique Bernhari (d’où Bernier).
Bénerville, canton de Pont l’Évêque.
Bernevilla, XIV (pouillé de Lisieux, p. 51)
Beneruilla, XIV (ibid.).
parr.le. seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beaumont.
Génér. de Rouen
élect. de Pont -l’Évêque
sergent. de Beaumont.
Fief mouvant de la vicomté d’Auge.
Jacques de BAILLEUL escuyer rend aveu du 1/3 du fief de HUMBERT (?) sis à SAINT-ERNOUL s’étendant à TOURGEVILLE, DEAUVILLE et BENERVILLE
Hameaux de BENERVILLE:
Cour-de-la-Grange (LA), Cour-Gillet (LA), Cour-Neuve (LA), Enclos (Les), Lieu-Thouret (LE), Mesnil (Le), Noury, h – Manoir (Le), h.
Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
Le fief de La Haulle, 4° de fief, assis à Bénerville, possédé par Etienne Grente, escuyer, tenu de la baronnie de Caly-en-Caux.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 240
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1591
NORTIER Michel, Contribution à l’étude de la population en Normandie au bas moyen âge (XIVe-XVIe siècles). Inventaire des rôles de fouage et d’aide. Sixième série: Rôles de fouage paroissiaux de 1518 à 1533 dans Répertoire périodique de documentation normande, N° 14; « , Cahiers Léopold Delisle, XXXIX, 1990, pp. 1-127
Anciens, 11; Annebault, 19; Auquainville, 34; Authieux-sur-Calonne, 36; Beaumont-en-Auge, 75; Bénerville-sur-Mer; Le Bennerey (Le Besneray), 85;
ROESSLER C : « Découvertes de sépultures de l’époque franque à Bénerville », Bull. de la Commission Archéologique de la Seine-Inférieure, t. III, 1876, pp. 76-78
LAURENT Jean: Mont-Canisy à Bénerville-sur-Mer : un passé militaire récent mais chargé.
Dr Jean Bureau: Les Enclos : [domaine du conseiller Bicherel au début de la Révolution, sis à Bénerville, commune Pont-L’Evêque].
Annales de Normandie Année 1989 39-4 pp.369-390: Le Livre de Raison » du cy-devant Conseiller Bicherel (1795-1801)Pierre-Jean Pénault.
2 – Pièces Justificatives:
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux
Curé. — P. Simon.
593. — Le 5 janvier 1714 , la nomination à la cure de Bénerville, appartenant au seig. de Madaillan, Mesr. Armand de Madaillan de Lesparre, chev, marquis de Lassay, lieutenant général des provinces de Bresse, Bugey, Valromey et Gex, comte de Madaillan, seig. de Bénerville et autres lieux, nomme à lad. cure de Bénerville, vacante par la mort de Me. Pierre Simon, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Guillaume Bayeux, pbrë, vicaire de Pierrefitte.
Le 13 janvier 171 S, Me. de Matignon, vic. Gl, donne aud. Sr. Bayeux la collation dud. bénéfice.
Le 24 janvier 1714, le Sr. Bayeux prend possession de la cure de Bénerville, en présence de Me. Louis-Bernard Lebourg, pbfë, curé de Pierrefite; Me. Louis Lemétayer, curé de Tourgéville: Me. François de Lessard, curé de St-Arnoult; Me. Chimie Lepecq, cons. du roy, élu en l’élection de Pont-L’Evêque, et plusieurs paroissiens dud. lieu.
Curés. — P. Simon — G. Bayeux.
Patron. – Le seigneur du lieu. — A. de Madaillan.
704. — Le 8 juillet 1729, Me. Guilbume Bayeux, pbrë, curé de Bénerville et pourvu de la cure de Bourgeauville, remet led. bénéfice de Bénerville entre les mains de Mesr. Armand de Madaillan de Lespar, marquis de Lassay, comte de Madaillan, baron de Boisfroux, Le Horps, Lambourg et autres seigneuries, chevalier des Ordres du roy, et son lieutenant général dans les provinces de Haute et Basse Bresse, Bugey, Valromey, Gex, seig. et patron de Bénerville, demeurant ordinairement en son hôtel à Paris, et se trouvant présentement en son château de Madaillan, parr. St-Arnoult.
En conséquence de cette démission, led. seig. de Madaillan nomme à la cure de Bénerville la personne de Me. Robert Mioque, pbrë du diocèse de Lx.
Le 9 août 1729, le seig. évêque donne aud. Sr. Mioque la collation dud.bénéfice.
Le 10 oct. 1729, le Sr. Mioque prend possession de la cure de N.-D. de Bénerville, en présence dud. Sr. Bayeux, curé de Bourgeauville; Jean Hommet, marchand, greffier au grenier à sel de Danestal, demeurant à Bourgeauville.
237. — Le 16 juin 1736, la nomination à la cure de St-Christophe de Bénerville appartenant au seig. du lieu, haut et puissant seig. Mesr. Armand de Maidaillan, baron de Lespare, marquis de Lassay, comte de Madaillan, baron du Bois-Froust, Lehorp et Lamboux, chevalier des Ordres du roy, lieutenant-général des provinces de Haute et Basse-Bresse, Bugey, Valromey et Gex, seig. et patron de Bénerville, Tourgéville, St-Arnoult, Deauville et autres lieux, nomme à lad. cure de Bénerville, vacante par la mort de M. Robert Mioque, pbrë, dernier titulaire, la personne de M. Charles Hébert, pbrë, vicaire de St-Martin-aux-Chartrains. Fait et passé à Paris, en l’hôtel dud. seig. marquis de Lassay, rue de Seine.
Le 25 juin 1736, le ser. évèque donne aud. Sr.Hébert la collation dud. bénéfice.
Le 3 juillet 1736, le Sr.Hébert prend possession de la cure de Bénerville, en présence de M. Louis Le Métayer, curé de Tourgéville; Sébastien Laisney, pbrë, curé de St-Arnoult ; Claude Rouelle, pbrë, curé de Deauville ; Jean-Pierre Collard, pbrë, desservant lad. pair, de Bénerville.
280. — Le 31 août 1742, Jean Leneveu, marchand, demeurant à Bénerville, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Jacques-Michel Le Roy, acolyte, fils de Jacques Le Roy, de lad. parr. afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé au manoir presbytéral de Bénerville, en présence de Me. Charles Hébert, curé dud. lieu, et autres témoins.
764. — Le 8 juillet 1729, Me. Guillaume Bayeux, pbrë, curé de Bénerville et pourvu de la cure de Bourgeauville, remet led. bénéfice de Bénerville entre les mains de Mesr. Armand de Madaillan de Lespare, marquis de Lassay, comte de Lespare, baron de Boisfroux, Le Horps, Lambourg et autres seigneuries, chevalier des Ordres du roy, et son lieutenant général dans les provinces de Haute et Basse Bresse, Bugey, Valromey, Gex, seig. et patron de Bénerville, demeurant ordinairement en son hôtel à Paris, et se trouvant présentement en son château de Madaillan, parr. St-Arnoult.
En conséquence de cette démission, led. seig. de Madaillan nomme à la cure de Bénerville la personne de Me. Robert Mioque, pbrë du diocèse de Lx.
Le 9 août 1729, le seig. évêque donne aud. Sr. Mioque la colation dud. bénéfice.
Le 10 oct. 1729, le Sr .Mioque prend possession de la cure de N.-D. de Bénerville, en présence dud. Sr. Bayeux, curé de Bourgeauville; Jean Hommet, marchand, greffier au grenier à sel de Danestal, demeurant à Bourgeauville.
237. — Le 16 juin 1736, la nomination à la cure de St-Christophe de Bénerville appartenant au seig. du lieu, haut et puissant seig. Mesre. Armand de Maidaillan, baron de Lespare, marquis de Lassay, comte de Madaillan, baron du Bois-Froust, Lehorp et Lamboux, chevalier des Ordres du roy, lieutenant-général des provinces de Haute et Basse-Bresse, Bugey, Valromey et Gex, seig. et patron de Bénerville, Tourgéville, St-Arnoult, Deauville et autres lieux, nomme à lad. cure de Bénerville, vacante par la mort de M. Robert Mioque, pbrë, dernier titulaire, la personne de M. Charles Hébert, pbrë, vicaire de St-Martin-aux-Chartrains. Fait et passé à Paris, en l’hôtel dud. seig. marquis de Lassay, rue de Seine.
Le 25 juin 1730, le seig. évèque donne aud. Sr. Hébert la collation dud. bénéfice.
Le 3 juillet 1730, le Sr. Hébert prend possession de la cure de Bénerville, en présence de M. Louis Le Métayer, curé de Tourgéville; Sébastien Laisney, pbrë, curé de St-Arnoult ; Claude Rouelle, pbrë, curé de Deauville ; Jean-Pierre Collard, pbrë, desservant lad. pair, de Bénerville.
289. — Le 31 août 1742, Jean Leneveu, marchand, demeurant à Bénerville, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Jacques-Michel Le Roy, acolyte, fils de Jacques Le Roy, de lad. parr. afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé au manoir presbytéral de Bénerville, en présence de Me. Charles Hébert, curé dud. lieu, et autres témoins.
369. — Le 19 sept. 1746, Me Charles Hébert, pbrë, curé de Bénerville et, depuis, pourvu de la cure de Villers, 2° portion, demeurant en son manoir presbytéral de Bénerville, résigne purement et simplement led. bénéfice de Villers entre les mains de Mesre Jean Paris de Montmartel, chevr, seig. et patron de Villers et de Brunoy, du marquisat de Thanney et autres lieux, conser du roy en ses conseils, garde de son Trésor royal, demeurant à Paris, en son hôtel. Fait et passé à Lx.
Curés. — G. Bayeux — R. Mioque.
Prêtre desservant. — J.-P. Collard.
Clerc. —Jq-M. Leroy.
Patron. — Le seigneur du lieu. — A. de Madaillan de Lespare.
18 .— Le 1er déc. 1754, la nomination à la cure de N.-D. de Bénerville appartenant au seig. du lieu, le roy, par droit de garde royale, nomme à Lad. cure, vacante parr la mort de Me. Charles Hesbert pbrê, dernier titulaire, Ia personne de Me. Jean Boisard, pbrê du diocèse de Lx.
Le 10 janv. 1755, le seig. évêque donne aud. Sr. Boisard la collation dud. bénéfice.
Le 14 janv. 1755, le Sr. Boisard prend possession de Lad. cure de Bénerville, en présence de Me. Michel Grainville, pbrë, curé de St-Léger-du-Bosc; Me. Guillaume Ferey, pbfë, curé de Caudemuche; Me. Etienne Le Hoult, pbfë, demeurant aud. St-Léger; Pierre de Voisvenel, Esc, gendarme de la garde ordinaire du roy, demeurant aussi à St-Léger; Me. Nicolas-Guillaume-Justin Cambremer de Croixmare, avocat au Grand Conseil du roy, demeurant à Pont-l’Evêque ; Me. François Elie, chirurgien juré, demeurant à Dozulé, et plusieurs autres témoins.
Curés. — C.hébert. — Jean Boisard.
Patron.— Le seigneur du lieu. Leroy
– Insinuations:
– Description de l’église Inscription de la cloche : 1596 Frère Martin Dallibet et Chenollie à l’ordre Clochettes de procession : l’une d’un beau timbre a été fondue par Jean Aubert, sur l’écusson on lit : Jean Aubert m’a faite. L’autre clochette a été fondue par Dubois, neveu, sur l’un des faces on lit « Au Roy » – A un kilomètre environ de l’église de Bénerville se trouve le château de Monsieur d’Arnouville Cette habitation qui n’a rien de remarquable est située au pied d’un coteau boisé, sur le penchant duquel on a tracé de jolies allées et ménagé de charmantes échappées de vue. Dans le jardin qui précède le château, on remarque un bel épi de faïence émaillée, posé sur un piédestal. Cet épi est orné de deux beaux vases bleus d’inégale grandeur, superposés et deux jolies têtes d’anges avec draperies tombant sous le cou. La base garnie d’anses est également décorée de têtes d’anges munies de collerettes. La corniche qui termine la tige supporte une boule bleue, posée elle-même sur un support entouré de croissants et surmontée d’un pigeon. Cette girouette serait bien mieux placée à l’un des angles de la toiture du château. Elle provient d’un ancien manoir des environs qui a été démoli. (Pannier) – Suivant Monsieur La butte, Bénerville posséda autrefois deux églises, l’une fut enlevée par la mer qui envahit sans cesse les côtes du Calvados, l’autre qui subsiste est romane, elle est dédiée à St Christophe, dont on voit à la porte la colossale statue en bois. – En 1711, Erection en Comté sous le nom de Madaillan des fiefs de Benouville et Bénerville, Mont Canisy, Duval et St Arnoul, en considération de l’illustre naissance et ancienne noblesse de Lespare de Lassay, et en récompense des services d’Armand de Madaillan de Lespare, maquis de Lassay, sur le consentement de Philippe d’Orléans, seigneur domanial desdits fiefs à cause de sa vicomté d’Auge. (Labutte p.172) – Marie Catherine, jumelle de Bénerville, comtesse d’Aulnoy, née à Bénerville vers le milieu du 17e siècle, a laissé des mémoires historiques de ce qui s’est passé de plus remarquable depuis 1672 jusqu’en 1679 – Mémoires sur la Cour d’Espagne – Contes de Fées – Jean de Bourbon, Prince de Careney, Roman Historique – Aventures d’Hippolyte, comte de Duglas. – Gilbert de Bénerville : trouvère normand (voir Boisard) –
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Bénerville, Benervilla.
La petite église de Bénerville s’élève sur une falaise escarpée qui s’avance dans la mer comme un promontoire. La vue dont on jouit du sommet de cette falaise, au-dessus de l’église, est magnifique : en face apparaît la mer couverte de barques de pêche ; au nord se dresse le cap de la Hève couronné des deux phares qui éclairent l’entrée du Havre ; à l’est s’étend le marais de Deauville, au-delà duquel on aperçoit Trouville ; l’oeil plonge, à l’ouest, sur la vallée de Villers; plus à l’ouest se déroulent les falaises d’Auberville, si connues des géologues, et dans un lointain brumeux apparaissent les côtes basses du littoral de Caen.
L’église de Bénerville, une des plus anciennes de l’arrondissement de Pont-l’Évêque, date du XII. siècle et pourrait même remonter, en partie, au commencement de ce siècle.
Le mur septentrional de la nef, flanqué d’un contrefort roman et de deux ignobles contreforts moins anciens, n’offre aucune ouverture ; les pierres sont disposées en arêtes. Le mur méridional, recrépi, est percé de deux fenêtres carrées dont une, ornée de moulures, paraît dater du XVIe. siècle. La porte qui donne entrée dans la nef n’est pas ancienne et remplace probablement une porte romane. Quant au mur occidental, il est en partie roman et en partie moderne; on a élevé au milieu un contrefort pour le soutenir. Le gable tronqué, est surmonté d’un petit clocher , sans caractère, dont les quatre faces sont revêtues de planches imbriquées.
La cloche est ancienne : elle porte la date de 1596.
Le choeur, en retraite sur la nef, se termine par une abside circulaire. Il est éclairé, au midi, par deux fenêtres carrées, sans caractère. Le mur du nord, recrépi, est flanqué de deux contreforts saillants avec glacis, datant du XVIe. siècle. Un cordon, garni de dents de scie, règne autour de l’abside dont la corniche, comme celle du mur septentrional, est décorée de modillons romans très-détériorés.
On remarque à l’intérieur le retable du maître-autel dans le style Louis XIV. Ce retable est surmonté d’un fronton circulaire, supporté par deux colonnes torses en bois de chêne offrant chacune l’image de deux serpents entrelacés.
L’arc triomphal, orné de billettes, est roman et pourrait remonter au XIe. siècle.
Le choeur et la nef offrent une voûte en lambris.
L’une des clochettes de procession a été fondue par Jean Aubert. Sur l’écusson du fondeur on lit : IEAN. AVBERT. MA.FAITE. 16
L’autre clochette a été fondue par Dubois, neveu.
Un tableau appendu à un des murs de la nef représente saint Christophe, portant le Christ sur ses épaules et traversant un torrent.
On voit aussi dans la nef une statue du même saint.
L’église de Bénerville est effectivement sous l’invocation de saint Christophe.
Château.
— A 1 kilomètre environ de l’église de Bénerville se trouve le château, appartenant à M. d’Arnouville.
Cette habitation, qui n’a rien de remarquable, est située au pied d’un coteau boisé, sur le penchant duquel on a tracé de jolies allées et ménagé de charmantes échappées de vue.
Dans le jardin qui précède le château on remarque un bel épi en faïence émaillée, posé sur un piédestal. Cet épi, formé de-deux beaux vases bleus superposés, est décoré de deux jolies têtes d’ange avec draperies en forme de collerette.
La base, garnie d’anses, est également ornée de têtes d’ange. Le pigeon qui couronne la tige est posé sur une boule bleue dont le support est entouré de croissants. Cet épi, qui serait bien mieux placé à l’une des extrémités de la toiture du château, provient d’un ancien manoir des environs, qui a été démoli.
Il y avait à Bénerville 1 feu privilégié et 24 feux taillables.
BÉNERVILLE. — L.Fallue a signalé sur « La Butte » un antique retranchement (9) ; on sait, d’autre part, que Valette et Savalle y ont reconnu des habitats préhistoriques (10). Non loin de là un cimetière franc a été exhumé (11).
(9) L. Fallue, . Mém S.A.N., IX, 1835, p. 313-314.
(10) L. Coutil, Bulletin S.N.E.P, II, 1894, p. 123.
(11) Roessler, Bull. Comm. A. S.-I., III, 1873, p. 76-78. – Abbé Cochet, R.A XXIX, 1875, p. 148.
Raoul Doranlo – Essai d’inventaire des camps, retranchements, mottes et fortifications antiques du Lieuvin.
Extrait :
Nous sommes encore moins renseignés en ce qui concerne les enceintes peu connues et insuffisamment décrites du Mont-à-la-Vigne, de Benerville ( Signalé par Fallue sur « La Butte ». Cf, p. 13, note 9).
Généalogie de la famille Le Cordier, par le Cr. Henry Le Court.
Extraits:
– Madame BICHEREL, née POUCHIN Dame des ENCLOS, à Benerville (Calvados), 1727-1815
– JEANNE LE CORDIER. Elle fut inhumée le 27 août 1642.
Mariée à : Me JEAN BICHEREL.
Leur fils, Me Jean-Pierre Ier Bicherel, conseiller du Roi à Pont-l’Évêque, eut, de son mariage avec Marie-Anne de Semilly, un fils unique, Me Jean-Pierre II Bicherel, écuyer, conseiller-auditeur en la Cour des Comptes de Rouen, mort sans enfants, en 1801, de Marie-Louise-Catherine Pouchin, son épouse, qui lui survécut jusqu’en 1815 et réunissait, en sa propriété des Enclos, à Benerville, toute la noblesse et la haute bourgeoisie de la contrée.
– FRANÇOIS LE CORDIER, Sr de la Noë.
Marié à Pont-l’Évêque, le 22 décembre 1654, à : MARIE BICHEREL, soeur de Me Jean et fille de Me Christophe, avocat et procureur domanial de Mademoiselle de Montpensier, et de Madeleine Rioult, dame des Enclos, à Benerville
– NICOLAS IV LE CORDIER, Sr de la Noë ou des Noës. — Il fut inhumé à Benerville, dans l’église, le 12 décembre 1733. — Il avait été tuteur, ainsi que le constate un acte du 31 mars 1736, de son cousin, Me Jean-Pierre Bicherel, conseiller-auditeur en la Cour des Comptes de Rouen. Marié à : MARIE THILLAYE, qui donna une procuration, le 31 mars 1736, étant alors veuve.
Dictionnaire de la noblesse – par de La Chenaye-Desbois et Badier.
ETIENNE LABBEY, Seigneur d’Ecots, près de Saint-Pierre-sur-Dives, & d’Héricourt, second fils de RAOUL, & de Raoulette Vattier, acheta, le 23 Mars 1429, de Michelle Dussy, veuve de Jean Gosse, la Terre & Seigneurie de Héroussart, située dans la Vicomte d’Auge, Paroisse de Saint-Jouin. Il acquit encore, le 22 Octobre 1453, la Seigneurie de Bénerville-sur-Mer, près de Pont-l’Evêque, de Jean de Grente, Seigneur de Saint-Pierre-Azif, Villerville, &c. Il épousa Marguerite du Buchot de Gerponville de Boissiey.
Bulletin de la Société normande d’études préhistoriques.
Extraits:
– M. Savalle a trouvé, en 1882 et 1887, sur la butte et en arrière de l’église, une trentaine de grattoirs et divers autres instruments néolithiques.
Près de la chapelle de Saint-Christophe, notre collègue a trouvé, dans un dépôt de cardium edule provenant d’un fond de cabane néolithique, quelques instruments dont la taille était assez grossière.
– Fouilles de Bénerville (Calvados). – Cimetière franc de Bénerville, près Deauville – M. Roessler.
Dans le cimetière communal, situé sur la déclivité de la colline du Mont-Canisy, au bord de là route de, Deauville à Villers-sur-Mer, je trouvai trois sarcophages, dont l’un très bien conservé, tous trois parfaitement semblables et en pierre tendre, reconnue par M. Certain, entrepreneur
au Havre, pour être de là pierre du pays dite de Caen. Les couvercles étaient prismatiques et des sarcophages offraient la forme bien connue des tombeaux de l’époque franque; ils étaient d’un seul morceau, plus étroits aux pieds qu’à la tête……il était évident qu’il s’agissait de sépultures n’ayant jamais été violées.
Ainsi; M. le curé de Bénerville citait la rencontre d’une fiole en verre, d’une monnaie sans épitaphe et sans effigie; un habitant du pays nous parlait d’un rond de bouclier et d’une agrafe. ….. Tout ce qui avait pu être préservé, pour le musée de Caen, par le maire de la localité, comprenait. deux, grands sabres ou scramasaxes en fer, semblables à ceux de la vallée de l’Eaulne, mais peut-être un peu plus longs, plus plats; et de forme un peu plus flamboyante.
Tout cela indique …… un cimetière franc, sûr lequel l’église de Bénerville a été bâtie, comme celles.de Martin-Eglise, de Colleville, près Fécamp de Saint-Aubin-des-Cercueils, et tant d’autres……. l’aspect des objets préservés fait, penser à l’époque des Charles-Martel, ou des Pépin plutôt-qu’à celle des fondateurs de la monarchie.
– S’il faut en croire le témoignage unanime des pécheurs des environs, on voit distinctement, à basse mer, dans les plus fortes marées de vive eau, les restes d’une vieille église qui n’émerge plus du fond de l’abîme où elle s’est engloutie. Ses vestiges doivent se trouver à une distance de trois ou quatre cents mètres environ du rivage actuel…… plusieurs circonstances certaines tendent cependant à le confirmer. Il est hors de doute que l’église paroissiale de Saint-Christophe de Bénerville, quoique en partie construite au XI° siècle, sur le site d’une église mérovingienne, ou du moins sur le sol d’un cimetière mérovingien, n’a été cependant, du XI° au XVI° siècle, qu’une simple chapelle de dévotion.
Il existait une autre église, nommée Notre-Dame de Bénerville, et ce n’est qu’après la destruction de celle-ci que la paroisse fut transférée à la chapelle Saint-Christophe, remaniée et agrandie alors par une construction des plus grossières et des plus dépourvues de style….ne peut pas remonter au-delà des dernières années du XVI° siècle. Où était située l’église de Notre-Dame de Bénerville ? Si une tradition constante nous assure que son emplacement a été envahi par la mer, un document écrit nous permet d’ajouter qu’il formait l’extrémité des dunes ou marais situés entre la rivière de Touques et la pointe de Bénerville, et se trouvait par conséquent au nord-est et à une notable distance de la chapelle Saint-Christophe.
C’est ce qui résulte d’un aveu du fief de Bénouville au Mont-Canisy, rendu au roi par Guillaume de Recusson, le 2 août 1530. L’église de Notre-Dame a donc péri après cette date et avant la fin du même siècle.
Essai historique sur Honfleur et l’arr de Pont-l’Évêque, par A Labutte.
Extraits:
– Le Mont-Canisy, au pied duquel se trouve le village de Bénerville, est, en partant de Trouville, la première de ces collines qui présentent à l’Océan leurs crêtes arides et ravagées: au bord même de la falaise, protégée par d’énormes contre-forts, à la fois contre les éboulements et contre les vigoureux assauts des orageuses marées, s’élève l’église paroissiale de Bénerville, qui naguère n’était qu’une simple chapelle.
La véritable église paroissiale dédiée à la Vierge, était N.-D. de Bénerville; mais depuis de longues années, la mer l’a dévorée, et il ne reste plus d’elle qu’une tradition confuse.
– En 1711,il a plu à Sa Majesté Louis XIV, de glorieuse mémoire, dit un ancien titre, de créer et ériger en nom, titre, dignité et prééminence de comte, sous le nom de Madaillan, les deux fiefs de Bénouville et de Benerville avec les trois autres fiefs, Mont-Canisy, Duval, Saint-Arnould.
– Bénerville est aussi la patrie de la comtesse d’Aumoi, Marie-Catherine de Bénerville, morte vers 1705
Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
SAINT-CHRISTOPHE DE BENERVILLE.
– Blanche, veuve de feu Me Jehan Rioult: 26 juillet 1596, Jehan Rioult, fils Me. Jehan, et Marie Le Gouez. Jacques et Magdalleine Rioult, leurs enfants 20 novembre 1616 ou 1626.
Ils étaient sans doute seigneurs du Val, fief situé à Benerville qui devint, en 1711, un des membres du marquisat de Lassay. Dmell. Françoise de Lespée 26 juillet 1653.
– Me Robert Davy prb, curé de Benerville 7 juin 1611.
– M° Jean Blancard, prb, curé dud. lieu 163S.
– M. Me Dominique Bouet, prb curé de Benerville 18 janvier 1660.
NOBLES OU VIVANT NOBLEMENT A PONT-L’EVESQUE. Extrait de L’ Annuaire Normand.
Me Richard Bicherel, procureur de Mme la duchesse de Montpensier, mort à Pont-l’Évêque le 17 juin 1721, qui, d’une alliance qui nous est inconnue, laissa, entre autres enfants, M. Christophe, qui occupa les mêmes fonctions que son père.
Il épousa noble dame Madeleine Rioult, dame des Enclos, à Benerville, morte veuve en 1683, fille de Jean, Esc, sieur des Enclos, et de Madeleine Le Gouez; elle était de la famille des Rioult de Vaudoré et d’Ouilly, devenus marquis de Neuville et pairs de France sous la Restauration.
3 – Archives ShL:
CATALOGUE DES ARCHIVES DE LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE DE LISIEUX
823. — Dix-huit pièces. Aveux de plusieurs tènements des fiefs de Bénerville et du Mont-Canisy, et procédures y relatives, concernant les familles Faucon, du Sollier, Ferey, et autres; 1512-1708.
Fonds NEDELEC Communes.
Com.5.1. 1 Bénerville Notes historiques
Com.5.1. 2 Bénerville Vie de la commune 1997-2006
Com.5.1. 3 Bénerville Eglise St Christophe
Com.5.1. 4 Bénerville Le Mont Canisy
Com.5.1. 5 Bénerville Le Parc des Enclos ou Cabouste-Gulbenkian
Excurtion en Baronnie d’Orbec ShL Charles VASSEUR.
– 4 octobre 1374
Jehan de la TILLAYE à cause de sa femme Jehanne du MONT rend aveu du fief du MONT dans la vicomté d’AUGE (paroisses de TOURGEVILLE, DEAUVILLE et BENERVILLE de :
– Renoult de BAILLEUL
– Jehan MARMION
– 24 avril 1409:
Jacques de BAILLEUL escuyer rend aveu du 1/3 du fief de HUMBERT (?) – sis à SAINT-ERNOUL s’étendant à TOURGEVILLE, DEAUVILLE et BENERVILLE
1F90 – 1754-56 : reçus de rentes seigneuriales dues à la seigneurie du Mont Canisy pour les terrements du Grand Buisson et de l’Aumône.
1F445 : 13 décembre 1719 : procès à propos de la succession de Pierre Simon curé de Bénerville.
Carnets de Charles Vasseur :
« Analyses et transcriptions… » ou « Transcriptions.doc » : – aveux de fief.
– p.241 1744 30 juin: Maistre Robert Miocque curé de Bénerville
« Doyenné de Beaumont » ou « Doyenné de Beaumont.doc »
Voir : Delisle : Echiquier p.114 n°473 –
Election de Pont l’Evêque, sergenterie de Beaumont –
1 feu privilégié, 24 feux taillables – Sous l’invocation de Notre Dame
Patronage:
14e Johannes Malsigny
16e dominus loci 18e
Curé:
Boisard 1762/1787
Par. de Notre-Dame, auj. Saint-Christophe;
Archives du Calvados.
Grandouet (Calvados ; jusqu’en 1972)
Code INSEE : 14315
Histoire administrative : Grandouet fusionne avec les communes de Cambremer, Saint-Aubin-sur Algot et Saint-Pair-du-Mont par l’arrêté du 26 décembre 1972 sous le nom de Cambremer.
1 – Bibliographie:
Histoire du Val Richer p.65, 167 et 187
Bulletin des Antiquaires de Normandie 8e année Tome IV p.380
Catalogue du Musée des Antiquaires à Caen p.91 n°487
CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 171.
MANEUVRIER Jack :La sortie manoirs du 12 octobre 2007 Bulletin Foyer rural du Billot n°100, Décembre 2007.
RAULT Fernand, Découverte préhistorique à et , Communication¬ SHL, 23 mai 1961.
Revue le Pays d’Auge, J. des Dunes – Dans l’église de Grandouet 1962.
2 – Pièces Justificatives:
Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados – C. Hippeau.
Grandcam, Grandcamp, Grandis, Campus. Grand-Champ, Grand Doit, Grand Doits, Grand Douit, Grand Douyt, Grandis Ductus, Grandouet.
Grandouet, Cant. de Cambremer. – Granddoits, 1125 (ch. de l’abb. du Val). – Magnum Doytum, 1234(lib. rub. Troarn. 148).- Grandoit, v. 1250(magni rotuli, p. 200). – Grand Douit, Grand Douyt, 1460 (aveux de l’év. de Bayeux).
– Grandis Ductor, XIV° s. (livre pelut de Bayeux).- Grand Douet, 1703 (d’Anville, dioc. de Lisieux). – Gi-and Ouet, 1716 (cart. de l’Isle).
Par. de Saint-Martin, patr. l’abbé du Val-Richer.
Dioc. de Bayeux, exempt, de Cambremer. Génér. De Rouen, élect. de Pont-l’Évêque, sergent, de Cambremer. Quart de fief mouvant de la vicomté d’Auge, ressortissant à la sergenterie de Cambremer. Huitième de fief relevant de la Houblonnière (1620, fiefs de la vicomté d’Auge).
Bruyères (Les), h – Cour-Verdelet (La), h. – Lieu-Collet – Lieu-Marie (Le), h. – Lieu-Portebosq (Le), h. –
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Grandouet, Grandis ductus, ecclesia de Grandi ductu.
L’église de Grandouet appartient au premier style ogival des campagnes du Pays-d’Auge. La nef et le choeur se composent chacun de deux travées; les murs sont couronnés d’une corniche en pierre et de modillons à figures qui, tous, ont été mutilés intentionnellement au marteau à une époque qui ne paraît pas ancienne. Le choeur est en retrait sur la nef. Le chevet, droit, était percé de trois lancettes étroites et longues, dont une, celle du milieu, est plus élevée que les autres; elles ont été bouchées par suite de l’établissement de l’autel, mais on les voit très-bien dans la sacristie, addition moderne à pans appliquée sur ce chevet. Les fenêtres primitives des murs latéraux étaient toutes en forme de lancettes, étroites comme des meurtrières; plusieurs existent encore dans le mur septentrional; d’autres, quoique bouchées, peuvent encore être reconnues dans le mur du midi. De ce dernier côté, quatre fenêtres ont été substituées aux anciennes: deux pour la nef, deux pour le choeur. Trois de ces fenêtres sont ogivales, subtrilobées au sommet, et paraissent de la fin du XIVe. siècle ou du XVI. La quatrième est moins ancienne, probablement du XVII., et arrondie au sommet.
On accède au choeur, du côté du sud, par une porte à plein-cintre, garnie de moulures toriques. Cette archivolte reposait, de chaque côté, sur une colonne à chapiteaux allongés du XIIIe. siècle.
Le portail occidental, ou entrée principale de l’église, est précédé d’un porche dont la charpente est intéressante, et probablement du XVI. siècle. Les panneaux de la porte sont eux-mêmes de cette époque ; ils occupent une baie à cintre surbaissé, surmonté d’un arc de décharge de forme ogivale : le tout sans ornements ni colonnes.
La tour, en bois et couverte en ardoise, se compose, comme la plupart de celles du pays, d’une flèche à base octogone reposant sur un carré.
Le pignon occidental de la nef a dû être réparé à diverses époques ; le pyramidion en pierre qui le surmonte porte la date 1700.
A l’intérieur on remarque, en entrant, une cuve baptismale de forme octogone.
Deux colonnes cylindriques engagées accompagnent la porte, et l’on ne se rend pas bien compte de leur objet ; elles ont dû supporter quelque chose qui a disparu.
On distingue dans la nef quelques pavés émaillés blancs et bleus.
Une crédence tréflée à deux piscines existe dans le choeur.
Les boiseries de l’autel doivent dater du siècle dernier.
Deux autres autels se trouvent placés en regard, entre le choeur et la nef.
Le choeur et la nef ont un plafond en bois, divisé par des traverses eu compartiments réguliers- et établi du même jet d’un bout à l’autre de l’église.
La charpente de la nef repose sur des poteaux verticaux, plantés le long des murs. J’ai vu souvent dans le Pays-d’Auge
des supports de ce genre, destinés à alléger pour les murs le poids des charpentes et de la tour en bois.
Dans la sacristie j’ai remarqué un encensoir en cuivre jaune qui me paraît de la fin du XVIe. siècle ou du commencement du XVIIe. ; le couvercle est d’une forme très-élégante, orné de feuilles découpées, de têtes et de moulures diverses.
La navette existe aussi, elle est elliptique et s’ouvre en deux parties. Cet encensoir est absolument pareil à un autre qu’a figuré dernièrement M. l’abbé Barraud dans le Bulletin monumental(V. la page 525,t. XXVI ).
Le bénitier, en cuivre, doit être du même temps, mais il est moins intéressant.
L’église est sous l’invocation de saint Germain et de saint Sébastien, dont on voit les statues près de l’autel et qui se retrouvent sur la bannière.
La cure dépendait de l’évêché de Bayeux, doyenné de Cambremer.
Le patronage appartenait à l’abbaye du Val-Richer.
Grandouet dépendait de l’élection de Pont-l’Évêque, sergenterie de Cambremer. On y comptait 3 feux privilégiés et 30 feux taillables.
Château.
— Le manoir seigneurial, occupé par des fermiers, se voit tout près de l’église, au sud ; il se compose d’un groupe de bâtiments en bois, et l’on voit encore des douves pleines de roseaux qui servaient de clôture.
Hugues de Grandouet, chevalier, vivait en 1196.
Il faut passer au XVIIe. siècle pour retrouver les noms des seigneurs de Grandouet.
Pierre de Grieu, seigneur de Grandouet, vivait en 1642 et 1651, suivant des aveux originaux.
Il eut pour successeur un autre Pierre de Grieu, escuyer seigneur de Grandouet, Fontenelles, Savières et autres terres, qui vivait en 1685.
Messire François de Grieu, chevalier, seigneur de Grandouet, seigneur et patron de Fontenelles et du Breuil-sur-Dive, reçut des aveux en 1729.
Messire Joseph-Laurent de Grieu, chevalier, seigneur de Grandouet, Fontenelles et autres terres, vivait en 1736.
La seigneurie du Breuil-sur-Dive a passé, par héritage, à la famille de Revilliasc.
Le château du Breuil, dont nous parlerons plus tard, appartient encore à Mme. la comtesse Du Moncel, née de Revilliasc.
GRANDOUET. – Tout près de l’église, motte entourée de fossés sur laquelle était bâti le manoir seigneurial détruit récemment (Renseignement de M. l’abbé Simon. Cf Caumont, Stat. mon IV,p. 177.).
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
Le diocèse de Bayeux possédait à son tour dans le diocèse de Lisieux l’exemption de Cambremer. Cette exemption comprenait les paroisses de Cambremer, Saint-Vigor de Crèvecœur, Grandouet, Saint-Laurent-du-Mont, Manerbe, Montreuil, Saint-Ouen-le-Peint, Saint-Pair-du-Mont et le Pré-d’Auge.
On appelait Exemption une portion de territoire, plus ou moins étendue, appartenant à un diocèse et située dans un autre diocèse.
Me Pierre-François de la Vigne, bailly de Hotot, demeurant à Grandouet.
220. – Le 30 décembre 1693, Me Sébastien Pépin, pbre de N.-D. du Val, y demeurant, remet et rétrocède à Me François Guilloche, pbfe, curé de Grandouet, diocèse de Bayeux, exemption de Cambremer, lad. cure de Grandouet que le sr Guilloche avait résignée en sa faveur.
141. – Le 4 février 1696, Me François Guilloche, pbrë, curé de Grandouet en l’exemption de Cambremer, diocèse de Bayeux, se trouvant infirme et ne pouvant plus faire ses fonctions comme à l’ordinaire, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Jean Londé, pbfë, vicaire de Cambremer.
Il se réserve toutefois 100 livres de pension sur les revenus dud. bénéfice qu’il a possédé dix-sept ans. Fait et passé en présence de M Nicolas Chesnot, pbrë de St-Aubin-sur-Algot.
Le 3 avril 1696, led. sr Guilloche déclare qu’il révoque l’acte de résignation qu’il avait passé au mois de janvier 1694 en faveur de son frère, Me Thomas Guilloche, pbrë, demeurant dans le diocèse de Lx, (pair, de Querville), lad. résignation n’ayant pu avoir son effet jusqu’à présent.
361. – Le 27 mars 1698, par devant Me Morel, notaire royal apostolique à Lx, Me François Guilloche, pbre, curé de Grandouet, diocèse de Bayeux, déclare qu’ayant ci-devant résigné sad. cure de Grandouet en faveur de Me Jean Londe, vicaire de Cambremer, avec la réserve de cent livres de pension, « comme estant malade et infirme lors de lad. résignàon ; que depuis, ayant appris que lad. résignàon avoit esté receue en cour de Rome sans aucune pension, cela l’avoit obligé de revocquer » led. acte. Depuis ce temps, led. Sr. Guilloche, ayant recouvré la santé et desservant actuellement sond. bénéfice, déclare de nouveau qu’il révoque tout ce qui a été fait touchant lad. résignation et prétend continuer à desservir son bénéfice. De plus il requiert que la présente déclaration soit signifiée aud. Sr. Londe, a ce qui fait a esté en parlant à sa personne trouvé sur le pavey dud. Lisieux. »
408. – Le 29 mars 1743, Me Michel Groult, pbrë du diocèse de Bayeux, curé de Grandouet, (valeur de 300 livres de revenu annuel), Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx. Idem le 28 Mars 1744. Idem Le 30 mars 1746. Idem en Mars 1747. Idem Le 4 avril 1748, Me Michel-François Groult, pbrê du diocèse de Bayeux, curé de Grandouet et Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, en parlant pour les srs chanoines a Me Jean-Baptiste Guérin, pbrê, haut-vicaire secrétaire du chapitre. Idem Le 27 mars 1749. Idem Le 29 mars 1752.
314. – Le 19 mars 1750, Me Michel-François Gueroult, pbrë du diocèse de Bayeux, curé de Grandouet, aud. diocèse, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au chapitre de Lx. Idem Le 30 mars 1751.
192. – Le 12 Févr. 1776, Pierre Réville, originaire de la pair, de Grandouet et demeurant à Cambremer, constitue 150 livres de rente en faveur de son cousin-germain, Me Nicolas-Aubin Réville, acolyte de la pair, de St-Aubin-de-Scellon, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mesre Jacques-Louis de Larcher, Escr, sr de Dreux, par François Réville, frère dud. sr acolyte, et par plusieurs autres cautions, demeurant tous à St-Aubin. Fait et passé aud. lieu, par le ministère de Me Louis-Henry Frary, notaire en la vicomte de Folleville. Led. sr acolyte absent fut représenté par Jean-Baptiste Cassé, laboureur, demeurant à St-Aubin.
M. Réville était vicaire de Bournainville en 1731. Il prêta serment à la Constitution avec des restrictions si insignifiantes que son serment fut accepté. Il fut élu curé de St-Aubin-de-Scellon et y passa la Révolution. Après le Concordat il fit sa soumission à l’évêque d’Evreux. Il mourut curé de Folleville le 1er mars 1809, à l’âge de 63 ans. (Archives de l’Eure. – Ordo d’Evreux.)
245. – Le 24 sept. 1775, Guillaume Delavigne fils de Charles et de Marie Delaroque, de la parr, de Cambremer, diocèse de Bayeux, ritédimissus (?), reçoit la tonsure et les ordres mineurs à Lx, au château des Loges.
M. Delavigne était en 1791, curé de Grandouet, exemption de Cambremer. Il refusa le serment schismatique et partit en exil en 1792. Il se réfugia à Portsmouth ou à Portsea. Après la Révolution il revint à Grandouet, y resta quelques années et fut nommé, en 1809, curé-doyen du Mesnil-Mauger. Il administra cette paroisse jusqu’à sa mort arrivée le 28 septembre 1825. Il était âgé de 70 ans. (Archives de l’église du Mesnil-Mauger. – Mss de Reux. – Ordo de Bx.)
Mémoires pour sevir à l’état historique et géographique du diocèse de Bayeux – Michel Béziers – Gaston Le Hardy
Grandouet (Saint-Martin de). 3 feux privilégiés, 30 taillables, 120 communiants.
L’abbaye du Val-Richer perçoit les dîmes et nomme à la cure. M. de Grieu de Caen est seigneur temporel. C’est le lieu natal de Simon de la Vigne, bachelier en théologie, curé de Saint-Pierre de Caen, recommandable par sa rare piété, et par la conversion d’un grand nombre d’hérétiques, qu’il gagna à L’église. Il mourut le 2 juin 1684, âgé de 64 ans. Son éloge a été imprimé à Caen. Elle est à 7 lieues de Caen et 3 lieues de Lisieux
Société des antiquaires de Normandie Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
89. Noble homme Jean de Grieu 1663.
Noble dame Jeanne Ferrey 1679.
Ces deux noms sont dans la même case il s’agit en effet des deux époux. Ils eurent un fils, Nicolas de Grieu, chevalier, seigneur de Beaumouchel, mort sans postérité, car un règlement amiable du 17 janvier 1758, sous-seing privé, fait le partage de ses propres paternels et maternels entre Me. Joseph Laurens de Grieu, Chev. De l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, sgr et patron de Fontenelles, Grandouet, etc. et Philippe-François Ferrey de la Chasse, officier chez le Roi, demeurant Touques. Déjà dans le Registre de Surville, il se trouvait un des ascendants de Jean de Grieu. Dlle Marie-Jeanne Ferrey était fille de Michel Ferrey, écr, conseiller du Roy et nièce de Me. Pierre Ferrey, curé de St-Arnoult en 1671. Elle était encore à cette date en minorité.
Nobles ou Vivant Noblement à Pont-L’evesque – Henry LE COURT.
M. de GRIEU de BEAUMOUCHEL.
– Un Domestique.
– Une espèce de Dame de charge (Elle s’appelait Marguerite Bréard et M. de Grieu lui légua 100 fr. de rente viagère.).
– Une Cuisinière.
Messire Nicolas de Grieu, chevalier, seigr de Beaumouchel, major et commandant de la ville de Pont-l’Évêque, était mort
sans postérité en 1754 (Il vivait encore, le 14 mars 1753. – Règlement S.S.P de la SSon – Archives de la Société historique de Lisieux et notes de M. Le Court père.).
Il était fils de Messire Jean de Grieu, chevalier, seigr de Beaumouchel, et de Marie-Jeanne Ferey, qui était veuve et habitait St-Pierre-de-Touques en 1696 (Minutes de Beaumont : Ils figurent en 1679, à la Charité de Tourgeville : elle était fille de M. Michel, conseiller du roi, Esc, et nièce de Pierre Ferey, curé de St-Arnoult, en 1671 – Martyrologe de la Charité de Tourgeville, par M. Ch. Vasseur.
Il laissa pour seul héritier à ses propres paternels, Messire Joseph-Laurent de Grieu, son cousin au septième degré, chevalier, marquis de Fontenelle et Grandouet. que nous retrouvons plus loin.
Cette famille de Grieu, une des plus nombreuses et des plus considérables du Pays-d’Auge, a pour auteur Gilles de Grieu, anobli en avril 1467, moyennant 30 écus d’or (Recherche des Élus de Lisieux, 1540, Mss.).
Jean de Grieu, lieutenant au bailliage d’Auge, petit-fils de Jean et marié à Marie ou Isabeau, dame d’Estimauville, paroisse de St-Arnoult-en-Auge, a formé le rameau des seigneurs d’Estimauville, d’où sont issus ceux de Beaumouchel et de Grandouet : le premier s’est éteint en la personne de notre Nicolas, et le second en celle de Joseph-Laurent, dont les deux filles sont entrées dans les maisons d’Estièvre de Trémauville et d’Erneville.
Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux – par H. de Formevill.
– Baronnie De Cambremer.
Du fief de Basse-Manerbe relèvent:
Le fief de Grandouet, tiers de fief assis à Grandouet, possédé par Pierre de Grieu, Ecuyer.
– Sergenterie De Cambremer.
Le fief du Chastel, autrement de la Houblonnière, plein fief assis en la paroisse dudit
lieu de la Houblonnière, possédé par François Le Biorgelier, Ecuyer.
Duquel relève :
Le fief de Lozier, quart de fief assis à la Houblonnière.
Le fief ou fiefferme de Grandouet, 8° de flef assis en la paroisse dudit lieu, possédé par Pierre de Grieu, Ecuyer.
Mémoires pour Servir à L’état Historique et Géographique du Diocèse de Bayeux – Michel Béziers.
Grandouet (Saint-Martin de). 3 feux privilégiés, 30 taillables, 120 communiants. L’abbaye du Val-Richer perçoit les dîmes et nomme à la cure. Mr. De Grieu de Caen est seigneur temporel.
C’est le lieu natal de Simon de la Vigne, bachelier en théologie, curé de Saint- Pierre de Caen, recommandable par sa rare piété, et par la conversion d’un grand nombre d’hérétiques, qu’il gagna à l’église. Il mourut le 2 juin 1684, âgé de 64 ans. Son éloge a été imprimé à Caen.
La Déportation Du Clergé Orthodoxe Pendant La Révolution – Emile Sevestre.
Ecclésiastiques Embarques A Dieppe.
2882 Delavigne, Guillaume, curé de Grandouet [L’ex-curé de Grainguet, Calvados].
Annuaire des cinq départements de la Normandie. 27. 1861.
ENCENSOIR de la fin du XVI°. SIÈCLE a Grandouet.
J’ai trouvé, dans la sacristie de l’église de Grandouet, décrite dans le t. IV de ma Statistique monumentale, et qui n’est pas sans intérêt, un encensoir en cuivre jaune qui me paraît de la fin du XVI. siècle ou du commencement du XVII. Le couvercle est d’une forme très élégante, orné de feuilles découpées, de têtes et de moulures diverses. La navette existe aussi, elle est elliptique et s’ouvre en deux parties. Cet encensoir est absolument pareil à un autre qu’a figuré dernièrement M. l’abbé Barraud, dans le tome XXVII du Bulletin monumental.
J’ai vu, dans divers musées, d’autres encensoirs absolument semblables à celui que je figure ici, et c’était un type adopté vers la fin du XVI. siècle.
Le vase à eau bénite que j’ai trouvé à Grandouet m’a paru du même temps que l’encensoir ; quoique moins bien conservé, il mérite encore l’intérêt. DE CAUMONT.(Statistique monumentale du Calvados.)
Cartulaire de l’Abbaye de la Saint-Trinité de Tiron.
Don par Hugues de Grandouet au prieuré de Montargis d’une pièce de terre à Froidmont.
(1252/3, 6 janv.)
Sciant omnes presentes et futuri quod ego Hugo de Grandoit (¹) dedi et concessi, pro salute anime mee et antecessorum meorum, Deo et Sancto-Antonino de Monte-Hargis et monachis ibidem morantibus totam pechiam terre quam habebam in Foidremont, sicut porrigitur in longum et in latum, quam videlicet terram emi a Roberto Arquis, habendam et in perpetuam elemosinam possidendam dictis monachis et suis successoribus bene et in pace, per unum par cerothecarum
trium denariorum capitali domino pertinens. Et ut hanc donationem ego dictus Hugo et heredes mei teneamur garandizare dictis monachis et suis successoribus, presentem cartam sigilli mei testimonic roboravi. Actum anno Domini M° CC quinquagesimo II°, die Epiphanie Domini. Testibus: P. presbitero de Cambremer; Rogerio presbitero; Johanne de Grandoit; Petro Anglico; Jordano dicto Magistro ; Herberto Wimunt; Billart; Gaufrido Selle et pluribus aliis.
(¹) M. de Caumont Stat. mon. du Calvados, t. IV) dit que l’on ne connait parmi les seigneurs de Grandouet que Hugues de Grandouet, chevalier, qui vivait en 1196, et qu’il faut ensuite passer au XVIIe siècle pour retrouver les noms des seigneurs de Grandouet. La charte que nous publions fournit, comme on le voit, le nom d’un seigneur jusqu’ici inconnu.
Institut historique et géographique brésilien : Journal de l’Institut historique et géographique brésilien.
1613. 3 octobre. – Luiz Aparoc, écuyer, seigneur de Santa Maria de Theil, et João de Grieu, (Une des familles les plus réputées du pays d’Auge. Voir dans le Normand Annuaire 1888, p. 264, un article de M. H. Le Court.) seigneur de Grandouet, donnent procuration pour poursuivre les capitaines Bras de Fer et la Chesnée (de Diepe) et le capitaine Duhamel (de la ville d’Eu) et découvrez les conventions qu’ils ont célébrées avec Tiago Le Lièvre, capitaine de la péniche Bonne-Aventure, pour savoir quelles marchandises leur ont été remises pendant leur voyage, quel trafic et quel commerce ils ont fait.
Répertoire Sommaire Des documents Antérieurs A 1800 Conservés dans les Archives Communales Département Du Calvados.
GRANDOUET
I. Dioc . de Bayeux (Exemption de Cambremer ). – Baill . et maîtrise de Pont – l’Évêque. Gr . å sel de Danestal . Gén . et int. de Rouen ; él . et subd . de Pont- l’Évêque. II . Distr . de Pont- l’Evêque ; canton de Cambremer ( Arrêté du 1er mars 1790 ) . III . 3 ° arr . communal ( Arr . de Pont-l’Évêque); canton de Cambremer (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X) . – Pop .: 67 hab . (1911 ) . — Sup :299 hect. 37 a . 77 c .
ADMon Gale. — Délibérations, depuis 1843 . Un registre antérieur, de 124 fol. Indiqué par l’inventaire arrêté le 15 juin 1859, n’a pu être retrouvé.
Etat-Civil (Voir Ibid . , les actes de catholicité de Grandouet. 1670 , 1681-1682, 1700 ,
1717-1718 , 1771 ( Série G , Grandouet, 7 cah .) Lacunes ? 1683, 1685, 1687, 1752, 1764, 1784, 1788, 1790. Notice d’un procès contre l’abbaye du Val-Richer au sujet de la dîme.
La céramique du pays d’Auge : l’art de terre à Manerbe et au Pré-d’Auge – Étienne Deville.
– Saint Sébastien. Église de Grandouet.
Statues en terre du Pré-d’Auge. -. Saint Martin, église de Grandouet – La Vierge et l’Enfant, église de Grandouet.
Généalogie des branches normandes et percheronnes de la maison Du Buat – Henri Le Court.
La famille de Grieu est originaire du Pays d’Auge, où elle possédait la terre de Grandouet, dès 1400; une de ses branches s’est éteinte dans la maison Estièvre de Trémauville; Louis-Charles de Grieu. prieur de Saint-Himer, de la branche de Montval, fut député aux Etats Généraux en 1789 ; la branche d’Estimauville est encore représentée : armes : d’argent à 3 grues de sable, leurs vigilances d’or ; alias de sable à 3 grues d’argent.
Armorial général de France – G.-A. Prévost.
N…, curé de Grandouet.
D’or à une bande de sable chargée de trois coquilles d’argent.
Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Calvados : archives ecclésiastiques. Série H, Calvados.
– Il y a dans la paroisse de Grandouet, une ferme appartenant à l’œuvre des Captifs ; elle est louée 750 livres, mais ce revenu est envoyé à la caisse générale des Captifs, à Paris.
– Grandouet. — Vente de la terre nommée le lieu Collet, sise à Cambremer et Grandouet, au couvent de la Trinité et Hôtel-Dieu de Lisieux, par Jacques Labbey, écuyer, sieur du Moutier, demeurant à Pont-l’Évêque.
– Grandouet. — Vente de la terre nommée le lieu Collet, sise à Cambremer et Grandouet, au couvent de la Trinité et Hôtel-Dieu de Lisieux, par Jacques Labbey, écuyer, sieur du Moutier, demeurant à Pont-l’Évêque, époux de demoiselle Charlotte Le Roy, fille de Louis Le Roy et de demoiselle Anne Collet, Jeanne-Thérèse Collet, épouse de Henri de Neuville, écuyer, sieur d’Échauffour, seigneur et patron de Bavent, Robert d’Épaigne, assesseur honoraire aux bailliage et vicomté de Pont-Audemer, porteur de la procuration de Jacques-Philippe d’Épaigne, écuyer, sieur d’Épiney, fils de lui el de Marie-Anne Collet, et Jean-Charles Thirel, écuyer, sieur de Siglas, demeurant à Pont-Audemer, au nom de Jean-Charles-Philippe Thirel, fils de lui et de Marie-Marguerite Collet, tous héritiers de Marguerite Collet, veuve de Jacques Lebrun, écuyer (1729).
— Procuration de François de Grieu, chevalier, seigneur de Grandouet, seigneur et patron de Fontenelle et du Breuil, à Robert Verdelet, pour percevoir les droits seigneuriaux dus pour ladite vente ( 1729 ). Quittance de treizièmes et du droit d’indemnité donnée par Armand de Matharel (1729). — Accord sur procès au bailliage de Pont-l’Évêque entre Nicolas Hain, de St Eugène, François Porlebos, de Grandouet, et les Trinitaires, au sujet du droit d’un fossé en dedans d’une pièce de terre de l’appartenance dudit Hain, sise à Cambremer, nommée la Boulaye, dans l’exercice duquel ledit Hain avait troublé les Mathurins (1768). —— Vente par Pierre Vaudoré, de Grandouet, audit Guillaume Collet, de la pièce de terre de la Couture, sise à Grandouet (1646). — Bail de terres sises à Grandouet et Cambremer fait moyennant 380 livres par dame Jacqueline Grieu, veuve de Guillaume Collet, à Pierre Lecorney, fils de Guillaume de Grandouet (1667).
— Cession faite du lieu dit de Grandouet, par Philippe Collet, procureur domanial de Mademoiselle, demeurant à Pont-l’Evêque, à Marguerite Collet, sa sœur, séparée civilement de biens avec Jean-Jacques Triquet, écuyer, sieur de Triquerville, gendarme du Roi, demeurant à St-Gilles de Livet, pour sa légitime, avec 50 livres de rente foncière de retour à cause de sa plus- value (1681). — Aveux rendus à Pierre de Grieu (1642-1685) et Joseph-Laurent de Grieu (1736), seigneurs de Grandouet, pour le tènement de la Rebourserie, pour le jardin Fresnel, pour cinq pièces de terre, Les Boulots, Les Perrelles, Le Baiilt, Le Val et La Hague, pour le fief du Mire Becquet, par les Mathurins et par leurs devanciers Guillaume Marguerite et Philippe Collet et par Louis Michel et François Le Vingneur, frères. H. Suppl. 494. — II. B. 8. (Liasse.) — 61 pièces, parchemin; 54 pièces, papier. 1521-1788.
– Mémoires et quittances relatives à la ferme de Grandouet.
Catalogue et description des objets d’art de l’antiquité, du moyen âge, de la Renaissance et des temps modernes – M. Gervais.
– Deux carreaux émaillés ; au centre, une rose cruciforme ; aux angles , des fleurs de lis. Église de Grandouet.
Documents relatifs à la marine normande et à ses armements aux XVIe et XVIIe siècles pour le Canada, l’Afrique, les Antilles, le Brésil et les Indes – par Charles et Paul Bréard.
1613, 3 octobre. — « Louis Apparoc, écuyer, sieur de Sainte-Marie du Theil, et Jean de Grieu (1), sieur de Grandouët, passent procuration pour poursuivre en justice les capitaines Bras-de-Fer et la Chesnée (de Dieppe), et le capitaine Duhamel (de la ville d’Eu), et connaître leurs conventions avec Jacques Le Lièvre, commandant la barque la Bonne-Adventure, savoir quelles marchandises il leur a baillées pendant son voyage, quels trafics et prises de marchandises, etc. »
1613, 11 octobre. — « Vente à Etienne de la Roque, gouverneur de Honfleur, du demi-quart du navire la Bonne-Adventure, de 80 tonneaux, de retour de la côte de l’aval
(1) Une des plus considérables familles du pays d’Auge. Voy. Annuaire normand (1888), p. 264, un article de M. H. Le Court.. »
A travers le passé du Calvados : glanes, traditions souvenirs – G. Lesage.
Reprise d’un terrain communal par les habitants du Breuil.
Le jeudi, 10 juin 1784, jour de la Fête-Dieu, sur les quatre heures du .soir, on entendit battre le tambour dans les environs du marais du Breuil. C’était une troupe de 30 à 40 personnes, armées de bêches et de houes, ayant à leur tête le sieur de Beaumont l’aîné, armé lui d’un fusil à deux coups.
Ils arrivèrent, précédés d’un tamlbour et d’un fifre qui jouaient, au fossé de l’herbage des vallées, le long du marais, appartenant à messire Joseph-Laurent de Grieu, chevalier, seigneur et patron de Fontenelles, le Breuil, Grandouet et autres lieux, ancien capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis. Cet herbage avait fait partie autrefois du marais, le sieur de Grieu l’avait fait enclore par un fossé (1).
Le sieur de Beaumont dit: « Allons, messieurs, à l’ouvrage, travaillons » et aussitôt les hommes abattirent le fossé sur une longueur de quatre perches, dans le bout vers l’étang. Ensuite, le tambour ayant battu, la troupe se porta au milieu du fossé, où elle en abattit encore « la passée d’une charrette » et puis, se portant à l’autre bout, elle en abattit encore autant.
Alors, ces hommes, Qui étaient tous de la paroisse de Percy, ayant rassemblé une partie des bestiaux qui pâturaient dans le marais du Breuil, les firent passer dans l’herbage par les brèches qu’ils venaient de faire, puis ils battirent en retraite, au son du fifre et du tambour.
(1) Le sieur de Grieu demeurait habituellement à Caen, dans son hôtel de la rue Saint-Jean. Il possédait au Breuil deux herbages : le premier était dit l’herbage contre le marais. D’une étendue de 15 acres, il était borné à l’orient par le marais et à l’occident par la cour du manoir seigneurial, et de l’autre côté par la pièce de la Crotte, buttant sur le chemin de Percy. L’autre pièce, appelée l’herbage des Vallées, de 3 acres et demi, jouxtait la pièce de la Crotte.
Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Calvados : archives ecclésiastiques. Série H, Calvados.
– Il y a dans la paroisse de Grandouet, une ferme appartenant à l’œuvre des Captifs ; elle est louée 750 livres, mais ce revenu est envoyé à la caisse générale des Captifs, à Paris.
– Grandouet. — Vente de la terre nommée le lieu Collet, sise à Cambremer et Grandouet, au couvent de la Trinité et Hôtel-Dieu de Lisieux, par Jacques Labbey, écuyer, sieur du Moutier, demeurant à Pont-l’Évêque.
– Grandouet. — Vente de la terre nommée le lieu Collet, sise à Cambremer et Grandouet, au couvent de la Trinité et Hôtel-Dieu de Lisieux, par Jacques Labbey, écuyer, sieur du Moutier, demeurant à Pont-l’Évêque, époux de demoiselle Charlotte Le Roy, fille de Louis Le Roy et de demoiselle Anne Collet, Jeanne-Thérèse Collet, épouse de Henri de Neuville, écuyer, sieur d’Échauffour, seigneur et patron de Bavent, Robert d’Épaigne, assesseur honoraire aux bailliage et vicomté de Pont-Audemer, porteur de la procuration de Jacques-Philippe d’Épaigne, écuyer, sieur d’Épiney, fils de lui el de Marie-Anne Collet, et Jean-Charles Thirel, écuyer, sieur de Siglas, demeurant à Pont-Audemer, au nom de Jean-Charles-Philippe Thirel, fils de lui et de Marie-Marguerite Collet, tous héritiers de Marguerite Collet, veuve de Jacques Lebrun, écuyer (1729). — – – Procuration de François de Grieu, chevalier, seigneur de Grandouet, seigneur et patron de Fontenelle et du Breuil, à Robert Verdelet, pour percevoir les droits seigneuriaux dus pour ladite vente ( 1729 ). Quittance de treizièmes et du droit d’indemnité donnée par Armand de Matharel (1729). — Accord sur procès au bailliage de Pont-l’Évêque entre Nicolas Hain, de St Eugène, François Porlebos, de Grandouet, et les Trinitaires, au sujet du droit d’un fossé en dedans d’une pièce de terre de l’appartenance dudit Hain, sise à Cambremer, nommée la Boulaye, dans l’exercice duquel ledit Hain avait troublé les Mathurins (1768). —— Vente par Pierre Vaudoré, de Grandouet, audit Guillaume Collet, de la pièce de terre de la Couture, sise à Grandouet (1646). — Bail de terres sises à Grandouet et Cambremer fait moyennant 380 livres par dame Jacqueline Grieu, veuve de Guillaume Collet, à Pierre Lecorney, fils de Guillaume de Grandouet (1667).— Cession faite du lieu dit de Grandouet, par Philippe Collet, procureur domanial de Mademoiselle, demeurant à Pont-l’Evêque, à Marguerite Collet, sa sœur, séparée civilement de biens avec Jean-Jacques Triquet, écuyer, sieur de Triquerville, gendarme du Roi, demeurant à St-Gilles de Livet, pour sa légitime, avec 50 livres de rente foncière de retour à cause de sa plus- value (1681). — Aveux rendus à Pierre de Grieu (1642-1685) et Joseph-Laurent de Grieu (1736), seigneurs de Grandouet, pour le tènement de la Rebourserie, pour le jardin Fresnel, pour cinq pièces de terre, Les Boulots, Les Perrelles, Le Baiilt, Le Val et La Hague, pour le fief du Mire Becquet, par les Mathurins et par leurs devanciers Guillaume Marguerite et Philippe Collet et par Louis Michel et François Le Vingneur, frères. H. Suppl. 494. — II. B. 8. (Liasse.) — 61 pièces, parchemin; 54 pièces, papier. 1521-1788.
– Mémoires et quittances relatives à la ferme de Grandouet.
Documents inédits relatifs aux affaires religieuses de la France 1790 à 1800.
VIGNE (GUILLAUME DE LA), curé de Grandouet, diocèse de Bayeux, à Bologne.
Armorial général de France – G.-A. Prévost.
N…, curé de Grandouet. D’or à une bande de sable chargée de trois coquilles d’argent.
Catalogue et description des objets d’art de l’antiquité, du moyen âge, de la Renaissance et des temps modernes – M. Gervais.
– Deux carreaux émaillés ; au centre, une rose cruciforme ; aux angles , des fleurs de lis. Église de Grandouet.
Pavés et plates-tombes. Collections de la Société des Antiquaires de Normandie.
Eglise de Grandouet
Dans son état actuel, l’église date pour les parties les plus anciennes, des XIVe-XVe siècles excepté une porte en plein cintre donnant dans le chœur qui semble être du XIIIe siècle. Le portail principal est précédé d’un porche du XVe siècle et la nef a été remaniée à la fin du XVIIe siècle.
A l’intérieur, le sol de la nef est encore couvert de pavés en terre cuite.
Ces pavés devaient tous être décorés mais seuls les rangées le long des murs et une petite partie située sous la chaire ont conservé leur décor. Ce sont des pavés faïences aux décors variés.
3 – Archives ShL:
Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940 :
– 1402 , 11 décembre – Information de Jean Monnet, lieutenant de Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge sur la valeur des fiefs de Boutemont (Bouttemont, canton de Blangy, commune de Norolles) et de Grandouet, pour lesquels Jean Servain, écuyer, est en la garde du roi comme héritier de sa mère Colette de Montfort, morte le 12 mai 1402.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 219-220.- Arch. nat. P 19091, 18929. + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle , XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 12.
– 15 décembre 1404 – Pont-l’Evêque – Information de Massot du Boulay, vicomte d’Auge pour la mise hors de garde noble de Jean Servain, écuyer, seigneur de Boutemont (Bouttemont, canton de Blangy, commune de Norolles) et de Grandouet, né vers la Saint-Michel 1384, fils de Colette de Montfort, dame de Boutemont, morte le 12 mai 1402. = Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 245. + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle , XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 15.
– 29 février 1716 – Lettres de nomination de François de GRIEU escuyer sieur de GRANDOUET et de FONTENELLE comme scribe ou greffier de l’Université de CAEN.
– 2 août 1727 – Vente d’une place où il y avait ci-devant un pressoir qui fut consumé par le feu, faite par Demoiselle Margueritte LEMOUTON, veuve de Henry de LEPEE, en son vivant escuyer , sieur de ROUILLY, comme héritière aux meubles et acquêts de défunt Anthoine de LEPEE, vivant escuyer , sieur de ROUILLY, son fils, demeurant en la paroisse du BREUIL, à Messire François de GRIEU, escuyer , seigneur de GRANDOUET, seigneur et patron de FONTENELLES et du BREUIL, demeurant à CAEN .
– 21 novembre 1733 – Amortissement de 20 livres de rente venant d’un fieffe fait à Gabriel Auguste de BONCHAMPS escuyer, sieur de BRETHEUIL, de ladite paroisse du BREUIL, par Noble Dame Margueritte Julie HEUDINE, veuve et héritière de Messire François de GRIEU, seigneur et patron de FONTENELLE, GRANDOUET et autres lieux.
– 28 janvier 1739 – Maistre Michel Chesnot, prestre curé de Grandouet
– 17 juillet 1741 Maistre Michel Chesnot prestre ancien curé de Grandouet.
-17 janvier 1754 – Règlement amiable entre Messire Joseph Laurens de GRIEU chevalier, seigneur et patron de FONTENELLES, GRANDOUET et autres lieux et Philippe François de la CHASSE demeurant à TOUQUES des propres paternels et maternels de la succession de Nicolas de GRIEU chevalier et seigneur de BEAUMOUCHEL fils de Messire Jean de GRIEU et de noble dame Marie Jeanne FERREY. Fortune peu considérable. Pas d’immeubles acertainés mais épousé Mademoiselle CROQUET (ou COQUET) de TOLLEVILLE.
– 7 septembre 1764 – Aveu baillé par André LE CAGNIEUX à Noble Dame Margueritte Julie HEUDINE de BRENCOURT, dame et patronne honorée du BREUIL, veuve de Messire François de GRIEU, en son vivant chevalier et patron de FONTENELLE, GRANDOUET et autres lieux, pour un sillon (?) situé au BREUIL.
– 1791 – Divers Grand-Séminaire collégial de Lisieux. Mense conventuelle de Grandouet et Cormeilles. Comptes de l’année = Arch. SHL. 27 F.
Carnets de Charles Vasseur :
Exemption de Cambremer:
Evêché de Bayeux, exemption de Cambremer, élection de Pont l’Evêque, sergenterie de Cambremer. 3 feux privilégiés – 30 feux taillables.
Le Val Richer nommait à la cure.
La Commune de Grandouet est réunie pour le culte à celle de Montreuil.
Description de l’église et du Manoir de Grandouet par A.Pannier septembre 1860.
Cloche de Grandouet
L’an 1782 j’ai été bénite par Messire Antoine Noël Devaux, curé de Grandouet, Maître George Lemonnier, trésorier en charge.
F.Lavillette de Caen m’a faite.
Fonds Lemaitre Claude 2017.
27 ÉLÉMENTS EN TERRE DU PRÉ-D’AUGE
Classeur rouge – Statues en terre églises du Pré d’Auge et de Grandouet.
Fonds divers inventaire des enveloppes.
– Enveloppe n° 63 Photos De Porches Des Églises Du Pays D’auge.
Grandouet (4).
– Enveloppe n° 97 – Sous chemise n° 3
23 novembre 1749 : diverses mutations d’une rente foncière de 30 livres créée le 23 novembre 1749 par Jacques CASTCLAIN, sieur des champs, marchand demeurant à Manerbe, héritier de Jacques, son frère sur Guillaume LEMOINE pour fieffe du pré Girot ou Ferrot (?) sis à la Roque Baignard et relevant de la sieurie du Val Richer. En 1869, cette rente est toujours due mais elle a changé de mains.
On cite dans cet acte : en 1762, Martin LEVALLOIS, marchand à Manerbe
En 1780, Jean GOSSET, marchand, maréchal à Manerbe
En Floréal an X, autre Jean GOSSET demeurant à Grandouet
En 1818, la rente est due par les VITET à Gabriel GOSSET, de Grandouet
En 1858, la rente est passée aux créanciers de Mr LEBLAY DE LA ROCQUE
8 feuillets sur papier timbré concernant une rente de 30 livres
FONDS Arthème PANNIER :
NE 12.1 – 1er carton « Communes ». Grandouet.
GRANDOUET
1F893 : 1791 : Divers grand séminaire de Lisieux. Mense conventuelle de Grandouet et Cormeilles.
Archives NEDELEC Communes.
com.12.4. 1 Cambremer Eglise de Grandouet.
com.27.15 Grandouet La Ferme.
com.45.9 Manerbe I de Grieu – Grandouet – La Closetterie.
Non noble imposé à la taille : Thomas Harel de Grandouet
Hugues de Grandouet, chevalier en 1196 (Montfaut p.31)
Beaudouin, seigneur de Grandouet vers 1770.
Depuis la Révolution le Manoir de Grandouet appartenait à la Famille de Trémauville. (voir le Breuil sur Dives)