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BREVIERE La

NOTES sur BREVIERE La – 14105.

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Archives Calvados.
La Brévière (Calvados; jusqu’en 2015)
Histoire administrative: A partir du 1er janvier 2016, La Brévière forme avec Sainte-Foy-de-Montgommery, Saint-Gemain-de-Montgommery et La Chapelle-Haute-Grue la commune nouvelle de Val-de-Vie (chef-lieu dans l’ancienne commune de Sainte-Foy-de-Montgommery), par l’arrêté préfectoral du 22 décembre 2015.
LA BRÉVIERE
I. Dioc. de Lisieux. ― Baill. et maitrise d’Argentan. Livarot. – Gén. et int. d’Alençon ; él. et subd. d’Argentan. de Lisieux ; canton de Livarot (Arrêté du 1 mars 1790). – Gr. à sel de Livarot.
II. Distr. de Lisieux ; canton de Livarot (Arrêté du 1 mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux) ; canton de Livarot (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). 351 hect. 78 a. 75 c.
ADMon Gale. – ÉTAT- CIVIL.- Délibérations, depuis le 6 février 1812. Naissances, mariages et décès, depuis 1792. Les actes antérieurs auraient été brûlés anciennement.
IMPOSITIONS. Matrices foncières. 1791 , an V (3 cah.)
Voir aux Archives du Calvados les délibérations du commun et audiences de contrats de La Brevière. 1617-1650 (Série G., La Brevière , reg.)
(2) Indication donnée par l’inventaire du 4 janvier 1832.

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – X
491. — La Brévière (Livarot, C.) :
Labevrera [vers 1055 (D-1066] : Cartul. St-Martin de Sées, fol. 3 v.
Même racine : « lieu peuplé de castors ».

Du Bois, Louis-François – Histoire de Lisieux : ville,
diocèse et arrondissement. 1845.
BREVIÈRE. (LA). Du latin brevis, petit, parce que cette commune a peu d’étendue.

Annales de Normandie.
Les noms de lieux du Calvados attestés entre 911 et 1066

Brévière (La) (cant, de Livarot) :
La bevrera . 1060-1066 : 2e ch. de dotation de St-Martin de Sées.
(Cartul. St-M. Sées, cop. Bibl. Alençon, n° 6, fol. 8 [a], et cop. Arch.Orne, n° 5, fol. 3 v° [b]).

Bréviere (La), Canton de Livarot.
Briveria, 1216 (cart de Mondaye).
Breveria, 1245 (ch. de Saint-André-en-Gouffern, n° 780).
Bevreria, 1365 (ibid. n° 3o8 ).
Berreria, 1259 (pouillé de Lisieux, p. 54, note 3).
La Bréviaire, XVIII s° (Cassini).

la Bréviaire, Bevreria, prieuré bénédictin de St-Martin de Séez, diocèse et arrond. Lisieux, auj. dioc. de Bayeux, archidiaconé de Gacé, cant. Livarot, Calvados ; sur la Vie. LONGNON, II, 260.

Lieux-dits de la BREVIERE:
Bauginet, BOVE (LA), Butte-Cogent (LA), [Çhaquelière (La), fief assis sur la Brevière; il s’étendait sur la Chapelle-Haute-Grue et Montgommery.], Cour (LA), Cour-Beauginet (LA), COUR,-FORTIN (LA), Fellatière (LÀ), Finautière (LA), GRANDE-COUR (LA), Lieu-des-Bois (LE), Moulinière (La), PERRET (LE), Préaux (Les), Prevôtière (LA), Trotets (LEs),

Par. de Saint-Pardoul réunie auj. pour le culte à Saint-Ouen-le-Houx;
patr. l’abbé de Saint-Martin de Séez.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Livarot.
Génér.d’Alençon,
élect. d’Argentan, sergent. d’Auge.
Brèvedent, 45 feus.

Fiefs de la Chaquelière et de la Fanantière, s’étendant sur la Chapelle-Hautegrue et sur Montgommery.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III page 663.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1093.
Voir :
– La Brévière – Annuaire Normand 1867 p.521.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

La Brevière, Breveria.
Ma Statistique monumentale, dans les parties précédemment publiées, a pu conserver le souvenir de plusieurs monuments dont il n’existe déjà plus de traces aujourd’hui ; il en sera de même pour l’église de La Brevière : elle était, effectivement, en démolition quand je l’ai visitée et quand M. Bouet l’a dessinée il y a douze ou quinze ans. La vue qu’il en a faite montre cette église, lorsque déjà elle avait perdu son toit.
La forme de cette église était celle d’une croix, et sur le transept s’élevait une flèche en bois très-élancée, couverte d’essente, offrant sur chaque angle une lucarne trilobée.
Les murs étaient en grand appareil, et l’ensemble de l’édifice annonçait le XVIe siècle.
Les fenêtres de la nef et du choeur étaient à plein-cintre, mais deux fenêtres ogivales à traceries flamboyantes, et divisées en deux baies par un meneau, éclairaient le transept. Celle de ces fenêtres qui était ouverte dans le transept nord était ornée de vitraux; on voyait, dans le même transept, un support de statue,du XVI’ siècle, portant des armoiries.
M. Pannier, qui a vu cette église avant la destruction des toits, nous apprend que la voûte du choeur était peinte et semée de bouquets de fleurs, dans le style Louis XIII, et que celle du transept méridional était décorée de peintures dans le style de la Renaissance de François Ier.
Cette église était sous l’invocation de saint Pardoul ; l’abbé de St-Martin de Séez nommait à la cure.
Le presbytère, situé à peu de distance de l’église, était en bois avec remplis de tuiles formant des dessins, et le toit était surmonté de trois épis en terre cuite émaillée.
La Brevière faisait autrefois partie de l’élection d’Argentan.
Si le patronage de la cure appartenait à l’abbaye de St- Martin de Séez, c’était pourtant un autre établissement religieux, l’abbaye de St-André-en-Gouffern, qui y occupait le rôle prépondérant: les abbés de St-André y possédaient une mouvance étendue, et prenaient le titre de barons de La Brevière. Une autre portion des terres de cette paroisse relevait du comté de Montgommery, dont les seigneurs se qualifiaient aussi de barons de la Brevière ; ils y avaient, originairement, possédé des domaines et avaient disposé de quelques-unes de ces terres en faveur De l’abbaye de St- André. Celle-ci avait également reçu des bienfaits de la famille des seigneurs primitifs de la Brevière, dont l’existence ne paraît pas avoir dépassé le commencement du XIVe siècle : cette famille de La Brevière, dont plusieurs membres étaient chevaliers, était aussi connue sous le nom de Payen et n’était peut-être pas étrangère à celle des Paynel, barons des Moustiers-Hubert. Un grand nombre d’autres donateurs contribuèrent à augmenter les possessions de l’abbaye de St-André, dans le cours du XIIIe siècle : plusieurs d’entre eux appartenaient à des familles distinguées et, la plupart, attachées à la fortune des seigneurs de Montgommery. L’une des plus notables, du nom de l’Arbalestier, en latin, Balistarius, paraît avoir possédé fief à La Brevière : elle fut du nombre de celles qui suivirent Guillaume à la conquête de l’Angleterre. Mais il ne nous est pas possible de préciser le lieu qui lui servit de résidence.
Parmi les fiefs qui avaient une mouvance dans la paroisse de la Brevière, continue M. de Neuville, se trouvait celui de la Chaquelière, qui s’étendait aussi sur la Chapelle-Hautegrue et Montgommery. Les seigneurs de ce fief se qualifiaient aussi de sieurs de la Brevière. Philippe de Gourseulles, sieur de Capdehoulle, devint possesseur de cette terre par son mariage avec demoiselle Bonne Bonnet, en 1652. Il laissa dix enfants, dont l’aîné fut François de Courseulles, seigneur de la Brevière ; celui-ci épousa Toussainte-Philippe de Saint-Simon et périt d’une mort violente : il fut assassiné le 23 avril 1698; Depuis cette époque, cette branche de la maison de Courseulles a fort peu résidé à la Brevière : elle s’est éteinte à la fin du siècle dernier.
Une autre famille qui a porté le titre de seigneur de la Brevière est celle de Saint-Denis, qui avait pour armes : de sable fretté d’argent au chef d’argent chargé d’un léopard de gueules. Charles de Saint-Denis, sieur de Vaugoust, fit preuve d’ancienne noblesse en celte paroisse, dans la Recherche de 4666. Le 18 décembre 1685, Joachim de Saint-Denis, sieur de la Brevière, abjura la religion protestante, entre les mains de François Pollin, curé de cette paroisse, de même que Louis Costard, sieur de Belleau, Frédéric Costard, sieur des Manis, Judith du Val, veuve de Joachim Costard, sieur des Aunez, et deux de leurs domestiques. Cette conversion en masse se ressentait, sans doute, de la révocation de l’édit de Nantes.
La famille de Margeot a aussi porté le titre de seigneur de la Brevière. Elle y acquit une terre, située près du chemin de Livarot à St-Ouen-le-Hoult, par le même échange qui lui procura la seigneurie de celte dernière paroisse en 1604.
Étienne de Margeot, sieur de Noiremare, fit preuve de noblesse devant M. de Marie, à la Brevière, dans la Recherche de 1666. M. de Margeol, dernier seigneur de la Brevière, ayant émigré, vit ses biens confisqués: c’est le père de M. Maurice de Margeot, demeurant au château de St-Germain-la-Campagne; il a épousé Mlle de Margeot de Saint-Ouen, sa cousine.
Aucune des terres que nous venons de mentionner n’a conservé de manoir digne d’attirer l’attention. Sans offrir aucune particularité remarquable, le manoir de la Finantière, situé près de la nouvelle route de Livarot à Vimoutiers, frappe les regards du passant, par ses dimensions et sa bonne apparence. Une partie de la construction date du XVI° siècle et est bâtie en bois ; le reste, comprenant un corps de logis placé en marteau , est en pierre et ne remonte qu’à la première moitié du siècle suivant. Cet édifice paraît avoir été l’oeuvre de Marin Costard, sieur de la Finantière, riche négociant en draperie, ce qui ne l’empêcha point de combattre pour la cause royale, dans la guerre de la Ligue, comme homme d’armes de la compagnie de Robert de Calmesnil, sieur de Heuguemare. Ses enfants reçurent, en 1651, des lettres de noblesse, en vertu desquelles André Costard, sieur de la Finantière, comparut comme noble en 1666, en la paroisse de la Brevière. Cette famille a vendu la terre de la Finantière, dans le cours du siècle dernier, à MM. de Margeot ; ceux-ci l’ont revendue à la famille Sauvai. Elle appartient aujourd’hui à M. Deraine et à Mlle Sauvai Notes de M. le vicomte de Neuville).
Le manoir de la Finantière a été, en 1799, le théâtre d’un combat entre une centaine de chouans, détachés de la division que commandait M. de Verdun, et des forces, très-supérieures en nombre, accourues des villes voisines.

2 – Pièces Justificatives:

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

84 — Le 9 mars 1693, Msre. Christophe Le Nepveu, docteur de Sorbonne, grand archidiacre et vicaire général du seigr. évêque, donne à M. Jacques Aubin, pbre. du. diocèse de Séez, demeurant au bourg de St-Pierre-sur-Dives, la collation de la cure de St-Pardoul (S. Radulphi) de la Brevière, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me. Pierre Angerville, pbrë, dernier titulaire.

Curés. – P. Angerville. – J. Aubin —T. Renoult —T. Bellières.
Vicaire,—P. Buisson.
Patron. — Les religieux de Saint-Martin de Séez.
Seigneurs,— J.de Saint-Denis de la Brevière.

73. — Le 4 avril 1709, Me. Thomas Bellière, pbrë, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de la Brevière, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me. Théodore Regnoult, pbrë, dernier titulaire.
Le 14 juin 1709, le seig. évêque donne son visa auxd. lettres de provision.

78. — Le 2 juillet 1709, Me. Thomas Bellière, pbrë. pourvu de la cure de St- Pardoul de la Brevière, prend possession dud. bénéfice, présence de Me. Olivier Lelasseur, pbrë, curé des Loges et doyen de Livarot, Me. Charles Vattier, curé de St-Ouen-le-Hoult, et autres témoins.

380.— Le 20 sept. 1715, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Me. Antoine Bérard, de la parr, de la Brevière.

408. — Le 10 avril 1718, furent ordonnés sous-diacres:
Me. Antoine Bérard, acolyte de la parr, de la Brevière.

473. — Le 16 juillet 1718, vu l’attestation du sr. Gosset, curé de Coquainvilliers, dispense de bans pour le mariage entre Jacques de Mauduit, Esc. sr. du Regnouard, fils d’Alexandre de Mauduit, aussi Esc. et sr. du Regnouard, et de noble dame Claude de Pardieu, de la parr, de Coquainvilliers, d’une part, et damll. Elisabeth Lautour, fille de Pierre et de dame Marie Chapelle, de la parr, de la Brevière.

543. – Le 27 déc 1718, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Antoine Lautour, fils de Jacques et de Jeanne Vannier, de la parr. de la Brevière.

48. — Le 24 mars 1719, vu l’attestation du sr. Bellière, curé de la Brevière, et du sr. Leblanc, vicaire de St-Foy-de-.Montgomery, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Moullin et Catherine Thomas.

64. — Le 8 avril 1719, furent ordonnés sous-diacres :
Me. Antoine Bérard, sous-diacre de la Brevière.

621. — Le 16 février 1722, vu l’attestation du sr. de Migneray, vicaire de Lisores, et du sr. Bellières, curé de la Brevière, dispense de bans pour le mariage entre Noël Marie et Geneviève Tuillier.

387. — Le 4 août 1717, titre clérical fait en faveur de Me. Antoine Berard, acolyte de la Brevière, par les St- Jean Bérard et Guillaume Lestournier, marchands, du la parr. de St-Foy-de-Mongommery.

Curés. — T. Regnoult — T. Bellière.
Clercs. — A. Berard — A. Lautour.
Seigneur et notable. — D.-F. de Saint-Denis — P. Lautour.

193. — Le 17 août 1734, Me. Nicolas Patin, pbrë, vicaire de Ste-Marguerite-des-Loges, et le sr. Claude Patin, son frère, demeurant à la Brevière, constituent 150 livres de rente en faveur de leur frère, Me. Pierre Patin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Cette rente est garantie par Charles Cousin, Esc. sr. de la Rivière, et David Patin, oncle desd. srs. Patin. — Leur père se nommait Guillaume Patin, et parait avoir demeuré à St-Pierre-des-lfs où se trouvaient ses biens.

351. — Le 2 mars 1737, Pierre Blondel, marchand, demeurant à Ste-Marguerite-des-Loges, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère-en-loi, Me. Jean Rame, acolyte de la parr. de la Brevière, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Michel et Pierre Rame, frères dud. sr. acolyte.
558. — Le 5 nov. 1737, Me. Thomas Bellière, pbfë, curé de St- Pardoul de la Brevière, donne sa procuration pour résigner sad. cure, dépendant de la nomination des religieux de St-Martin de Séez, entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Nicolas Bellière, pbfê du diocèse de Lx. Led. sr. résignant se réserve une rente de 200 livres à prendre sur les revenus dud. bénéfice qu’il a desservi pendant vingt six ans. Fait et passé au manoir presbytéral de la Brevière, en présence de Me. Pierre Hardrey, pbfë, curé de Lisores, et autres témoins.
Le 25 novembre 1738, led. sr. Nicolas Bellière obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.

229. — Le 20 mai 1740, le seig. évêque donne son visa aux lettres de provision en cour de Rome de la cure de la Brevière, vacante par la résignation faite par Me.Thomas Bellière, pbrë, dernier titulaire, en faveur de Me. Nicolas Bellière, pbrë de ce diocèse.
Le 21 mai 1740, led. sr. Nicolas Bellière prend possession de lad. cure, en présence de Me.Jean Rame, diacre, Me. Michel Duroy, acolyte, demeurant tous deux en lad. parr. et autres témoins.

8. — Le 27 fév. 1741, Pierre Duroy, marchand, demeurant à la Brevière, et Jean Lallemant, aussi marchand et demeurant à Ste- Foy-de-Montgommery, constituent 150 livres de rente en faveur de Me. Michel Duroy, acolyte, fils dud. Pierre, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Vimoutiers.

178. — Le 2 sept. 1745, Pierre Rame, marchand, demeurant à la Brevière, constitue 150 livres de rente en faveur de son neveu, Me. Pierre Duroy, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. sr. acolyte absent était représenté par Me. Nicolas Bellière, pbrë, curé de la Brevière.
Fait et passé à livarot, en présence de Me. Pierre Martin, acolyte, demeurant en lad. parr. de là Brevière, et de Me. François Petit, employé dans les gabelles, demeurant à Livarot.

255. — Le 17 févr. 1746, Me. Nicolas Bellière, pbrë, curé de la Brevière, constitue 150 livres de rente en faveur de son neveu, Me. Pierre Martin, acolyte de lad. parr, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé devant Me. François Manson des Londes, notaire au siège du Mesnil-Durand, en présence de Me. Pierre Duroy, sous-diacre, demeurant à la Brevière, et autres témoins.
Cette rente est hypothéquée sur des pièces de terre que led. sr. Bellière avait achetées de Charles de Margeot, Escr. en la parr. de la Brevière.

Curés.— T. Bellière — X.Bellière.
Prêtre de la paroisse. — X. Bellière.
Clercs.—M. Duroy — P. Duroy. — P. Martin — Je. Rame.
Seigneurs. — P. Costard du Bosc-Renoult — P. Costard, fils.

335. — Le 22 juill. 1754, dispense de bans pour le mariage entre Pierre-Louis de .Mannoury, Esc. sr. de la Brunetière, gendarme de la garde du roy, fils de Charles de Mannoury, Esc. sr. de la Brunetière, ancien gendarme de la garde du roy, chevalier de l’Ordre militaire de St-Louis, et de feue noble dame Marie-.Magdeleine Le Roux, originaire de la parr. de Heurtevent et demeurant en celle de St-Ouen-Ie-Hoult depuis sept ans, d’une part, et damll. Marie-Angélique de Margeot, fille de feu Etienne-Charles de Margeot, Esc. sr. de St-Ouen, la Rocque, Mesnil-Simon et autres lieux et de noble dame Marie-Françoise Le Normand, de la parr. de la Brevière.
Le même jour, entérinement de la dispense de l’empêchement de parenté du 3° au 4° degré existant entre lesd. parties.

380. — Le 6 janv. 1755, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Etienne-François-Jean de Margeot, Esc. chev. sr. de St-Ouen, gendarme de la garde du roy, fils de feu Mesr. Etienne-Charles de Margeot, seig. de St-Ouen, la Roque et autres lieux, et de noble dame Françoise Le Normand, de la parr. de la Brevière, d’une part, et noble damll. Françoise de Gautier, fille de feu Mesr. Jacques de Gautier, seig. des Authieux et de Menneville, et de noble dame Marie Labbey, originaire de la parr. des Authieux et demeurant depuis plusieurs années en celle de Heurtevent.

369. — Le 4 nov. 1757, Me. Jacques Hubert, pbrë, curé de St-Pardoul de la Brevière, présenté à la cure de St-Loup -de-Fribois, donne sa procuration pour résigner lad. cure de la Brevière entre les mains de N.-S.-P. le Pape en faveur de Me. Louis Lepinard, pbrë du diocèse de Séez, vicaire de Courcy aud. diocèse. Fait et passé à Falaise.

312. — Le 13 juill. 1760, en vertu de la collation à lui accordée, le 28 avril 1758, par le seig. évêque de Lx, Me. Louis Lepinard, pbrë du diocèse de Séez, prend possession de la cure de la Brevière, en présence de Mesr. François-Gabriel-César de Margeot, chev. seig. de St-Ouen-le-Hoult, seig. et patron alternatif de St-Georges-du-Mesnil, demeurant à Bernay, parr. de N.-D. de la Couture ; Me. Louis Sauvalle, pbrë, demeurant à la Brevière, et autres témoins.

178. — Le 9 mars 1761, Jean Duchesne, marchand, demeurant à Montviette, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Etienne Duchesne, acolyte, originaire de Mesnil-Bascley, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Celle rente est garantie par Pierre Sauvalle des Rivières, marchand, demeurant au Mesnil-Bacley, et par son frère, Me. Louis Sauvalle, pbrë, demeurant à la Brevière. Fait et passé au Mesnil-Bacley en la maison de Simon Sauvalle, par le ministère de Me. Louis Manson, notaire à la résidence de Ste-Marguerite-de-Viette, en présence de Me. Armand Sevestre, pbrë, curé de Montviette, et de Me. Jean-Jacques-Cyr Couespel, vicaire dud. lieu.
Led. sr. acolyte demeurait alors à Caen au séminaire des Eudistes ; il fut représenté par Pierre Duchesne, fermier, demeurant au Mesnil-Bacley.

Curés. – N. Belliere — Jq. Hubert – L Lépinard.
Prêtre de la paroisse. — L. Sauvalle.
Clerc. — P. Moulin.
Patron — L’abbé de Séez. — P.-F. Bondier.
Seigneurs.— E.C. de Margeot – F. Le Normand, — F.-C. de Margeot – E.F.J de Margeot.

290. — Le 4 mai 1770, M. Louis Lepinard, pbre, curé de S’ Pardoulde la Brevière, donne sa procuration pour résigner lad. cure en faveur de M. Antoine de Bernard, Sr. de Rozière, Esc., pbre, originaire de la parr. de la Bellière, diocèse de Séez, et curé de St-Martin des Moutiers aud. diocèse, constituant se réserve toutefois une rente viagère de 300 livres. Fait et passé à Falaise par devant le notaire apostolique du lieu.
Le 10 juin 1770, led. Sr. Lepinard révoque la précédente procuration et en donne une nouvelle pour résigner sad. cure, aux mêmes conditions, entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de M. Pierre Le Rat, pbre, originaire de Heurtevent. Fait et passé à Falaise.
le 12 août 1770, led. Sr. Le Rat obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.

119. — Le 30 mai 1783, M. Pierre-Jacques-Louis Le Rat, pbre, curé de St-Pardoul de la Brevière, titulaire de la chapelle St-Gatien en
la Cathédrale et curé de N.D. de Criqueboeuf au diocèse d’Evreux, demeurant en cette dernière parr., donne sa procuration pour résigner
lad. cure de la Brevière entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de M. Thomas-Just Poullard, pbre, originaire de la parr. de St-Jacques de Dieppe, diocèse do Rouen, et habitué en l’église de St-Martin-sur-Renelle en la ville de Rouen. Fait et passé à Rouen.
Le 16 juin 1783, led. Sr. Poullard obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 11 août 1783, le seig. évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le lendemain, le Sr. Poullard prend possession de la cure de la Brevière, en présence de M.Jean Le Rat, pbre, desservant lad. pair., et autres témoins.

56. — Le 24 mars 1785, Mr. Thomas-Just Poullard, pbre, curé de St-Pardoul de la Brevière, étant malade de la fièvre depuis plusieurs
années, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Mrs Claude-Florent Bouchard de la Poterie, pbre du diocèse d’Angers, pronotaire apostolique, comte palatin et vicaire de la Brevière. Fait et passé à Rouen, rue des Charettes, en l’hôtel de Londres.
Le 11 avril 1785, led. Sr Bouchard de la Poterie obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 25 mai 1185, Me de Sausin, vic. gl, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 21 mai 1785, le Sr dle la Poterie prend possession de la cure de la Brevière, on présence de plusieurs habitants du pays.

51. — Le 30 déc. 1786, M Claude-Florent Bouchard de la Poterie, pbre du diocièse d’Angers, curé de la Brevière, représenté par Me Louis-Jacques Girard, notaire royal-apostolique, demeurant à Lx, rue Pont-Mortain, fait signifier par le ministère de Jean-François Boulin, sergent royal pour la sergenterie de Moyaux et le bailliage vicomtal de Lx, demeurant en lad. ville, rue du Doyenné, à M. Jean-Baptiste Verger, directeur et receveur des Economats du dwcèse de Lx, demeurant à Lx, parr. Jacques, et aux religieux de l’abbaye de St Andrê-en-Gouffern, diocèse de Séez, qu’il opte par le présent, pour lui et ses successeurs en la cure de la Brevière, pour la potion congrue et, qu’à partir du 1er janvier prochain, il cessera de payer pension de 300 livres créée en faveur de Me Lépinard, ancien curé dud. lieu.

62. — la 30 oct. I786, Me Claude-Florent Bouchard de la Poterie, pbre, curê de la Brevière, diocèse de Lx, se trouvant actuellement à Rouen, rue de l’Estrade, parr, de St-Etienne-des-Tonnelliers, révoque la procuration qu’il avait précédemment donnée pour résigner sa cure en faveur de Me Jean Le Rat, pbre, vicaire de lat parr, de Ste-Foy-de-Montgommey. Fait et passé à Rouen.

Le 22 oct 1786 led Sr. Bouchard, demeurant dans un aître batiment, appartenant à la veuve Lautor, en attendant la reconstruction du manoir presbytéral de lad. parroisse (d la Brevière), present en personne, se transporte avec le notaire au presbytère de Ste-Foy pour signifier au Sr le Rat lad. rêvocation. Celui-ci se retire avant la lecture et délivrance de l’acte de signification qui est alors laissé au Sr. curé de Ste-Foy arec prière de le remettre à son vicaire, le Sr. Bouchard s’offre à payer tous les frais qui ont pu être faits en conséquence de la procuration ad resignata qu’il avait donné.

196 — Le 9 août 1787, le pape ayant refusé d’accorder des provisions de la cure de la Brevière à Me.Jean Le Rat, pbre du diocèse de Lx, celui-ci expose au parlement de Rouen qu’il a été pourvu de ce bénéfice par la résignation du sr. Bouchard, dernier titulaire ; que pareil refus est une atteinte évidente portée à l’article 48 des libertés de l’Eglise Gallicane. C’est pourquoi il appelle comme d’abus de ce refus.
La cour de parlement déclare qu’elle tient led. appel comme fondé et autorise le Sr. Le Rat à demander des provisions au seig. évêque de Lx.

1. — Le 24 septembre 1787, la cour de parlement de Rouen ayant déclaré abusif le refus fait par la cour romaine de donner des lettres de provision de la cure de St-Pardoul de la Brevière à M. Jean Le Rat, pbre du diocèse de Lx, et l’ayant renvoyé à l’évêque du diocèse pour obtenir l’institution de ce bénéfice, M. de Pointis, vic. gl, lui donne la collation de lad. cure.
Le 20 sept. 1787, led. Sr. Le Rat prend possession de la cure de la Brevière avec toutes les cérémonies ordinaires, en présence de M. Louis Pigis, curé de la Chapelle-Haute-Grue; M. Nicolas-Philippe Jamot, curé de Pontalery; M. Jean-louis-Alexandre Follin, curé de la Gravelle : Mes. François-Gabriel de Margeot, seig. de St-Ouen-le- Hoult, demeurant en son château de lad. parr., et autres témoins.
Le 28 sept. 1786, M. Claude-Florent Bouchard de la Poterie, pbre. curé de S-Pardoul de la Brevière, avait donné sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur dud. Sr. Le Rat, vicaire de Ste-Foy-de-Montgommery et ancien desservant de la parr de la Brevière. Fait et passé à Rouen. — Nous avons vu qu’il avait rétracté sa résignation.

8 – Le 22 août 1787, Mes. Claude-Florent Bouchard de la Poterie, pbre, curé de St-Pardoul de la Brevière, se trouvant présentement au Havre, logé à l’hôtel de la Marine, « cul-de-sac de la rue du Grand Croissant, parr. St. François, » donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de M. Jean- Baptiste-Silvestre Rousselin, pbre du diocèse de Rouen, habitué en lad. parr, de St-François du Havre, demeurant rue Percauville. Fait et passé au Havre.
Le 10 sept. 1787, Led. Sr. Rousselin obtient en cour de Rome des lettres le provision dud. bénéfice.
Le 10 nov. 1787, M. de Gruel, vic. gl, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 12 nov 1787, le Sr. Rousselin prend possession de la cure de la Brevière, en présence de plusieurs témoins du pays.

Curés.L. Lépinard – P.-Jq Le Rat – —T.-J. Poullard – C.-F. Bouchard de la Poterie – J. Le Rat.
Prêtres de la paroisse. Ja. Le Rat – P. Moulin –
Clerc. F.-P.Thomas
Seigneurs. E.-F.Ja. de Margeot – J. de Margeot.

Nicolas Moulin, prêtre, demeurant en la paroisse de La Brevière en Normandie, diocèse de Lisieux, actuellement logé au faubourg Saint-Jacques lez Paris, paroisse Saint-Jacques et Saint-Philippe : donation à Philippe Moulin, voiturier par terre, demeurant audit faubourg Saint-Jacques, son frère, d’une somme de 12000 livres tournois.
Notice n° 2886 – Châtelet de Paris. Y//191-Y//193. Insinuations (10 mars 1654 – 22 février 1657)

AUTRES:

1364 – Montgommery
Robert Du Roy, de la paroisse de la Brévière, reconnaît en 1364, qu’il doit à l’abbaye de Falaise dix boisseaux de froment de rente, mesure de Vimoutiers, pour des héritages situés à Montgommery.
= LECHAUDE d’ANISY – in MSAN, VII, 1835, p. 348

1602, Ammeville
Bail à ferme par les religieuses de Sainte-Claire d’Argentan, à Louis Costard, de la Brévière, de la terre du Houlme, pour six ans au prix de 266 écus 2 livres, plus, sous forme d’étrennes le 1er janvier, une douzaine d’écuelles d’étain pesant une livre chacune, avec deux pains de sucre, du poids de 4 livres chacun, et d’autres honnêtetés à discrétion.
= Arch. départ. Orne, H 4.397

1616 8 août – Contrat de mariage de Jehan Gosselin marchand drappier, bourgeois de St Jacques de Lisieux, fils de Guillaume et Catherine Lieury et Isabel Costard, fille de Marin sieur de la Finetière et de Françoise Damye de la Brévière.

1690 – La Brévière
Devant nous, Jean Ler Prévost escuyer, sieur de la Porte Conseiller du Roi, Lieutenant général antien Civil et Criminlau Bailliage Dallençon pour les Vicomtés d’Exmes et Trun enquêteur et Commissaire examinateur auxdits sièges Le dix sept Iesmee jour de novembre mil six centz quatre vingt dix aud lieu de Trun.
S’est présenté Jouaquin de Saint Denis Escuyer sieur de la Brévières lequel assisté de Me Chazrles Callix son procureur nous a remontre que suivant contrat passé devant les notaire du Pont de Livarot le trois Iesme jour davril mil six cents quatre vingt sept Isac de Brossard Escuyer sieur Du Val de la Paroisse de Moneu..(?) luy avoit fait vente et transport de la somme de Cent cinquante quatre livres a avoir et prendre sur François Morel de la paroisse de heurtevent son fermier lequel transport il auroit fait signiffier dès le seiziesme jour d’avril de laditte année mil six cents quatre vingt sept audit François Morel neanmoings avec deffences de sen dessaisir et ce par exploit de Jean Roussel huissier Comme a livarot le dix sept iesme jour dudit mois et an neanmoings damoiselle Charlotte de Mannoury femme civilement séparée davec ledit sieur Dunot se seroit fait adjuger les prix et fermages deües par ledit Morel par sentence rendue en la juridiction de vicomté dud lieu le sixiesme jour de may en suivant comme étant lesdits héritages a fermes aud Morel de la succession de ses père et mère de sa dite femme par conséquent a elle appartenant et ledit Morel condamner luy en passer Bail et faire les payment ce que ledit Morel fermier auroit fait notiffiér aud sieur de la Brévière par exploit de louis Goudon sergnt royal en ce viconté du vingt huit iesme jour de may mil six cents quatre vingt sept ce qui a obligé ledit sieur de la Brévière se voyant ainsy… de mettre en action ledit sieur Dunot par devant nous pour voir dire que ledit transport sera sur lui revalidé et quil sera condamné par corps au payment de ladityte somme de cent cinqte quatre livres transportées avec despens….
= AD Orne – 1E 2425 – 1 p. parchemin.

Inventaire sommaire des archives départementales antérieures a 1790 – Armand Bénet.
1783-1790. Droits. Lettres adressées de La Brévière, près Livarot, par Thouret, de Pont-l’Évêque, et M. de Margeot-Saint -Ouen, à Camusat, prieur ministre de l’Hôtel-Dieu, et à Loyer, prieur de St-Christophe, relatives à des paiements de sommes dues par M. de Margeot d’Ecaquelon.

Inventaire des sceaux de la Normandie recueillis dans les dépôts d’archives etc. – par Demay Germain.

Sanson (Robert) de la Brévière 1264 – 1510

633 ARBALÉTRIER (PIERRE L’). 1226.
Sceau rond, de 40 mill. — Arch. du Calvados; abbaye de Saint-André-en-Gouffern.
Une plante à trois branches fleuries.
E TRI BALISTARII
(Sigillum Pétri Balistarii.)
Donation d’un tènement, à la Brevière. — Mars 1226.

1101 HAIS (GUILLAUME). 1232
Sceau rond, de 3o mil). — Arch. du Calvados; abbaye de Saint-André-en-Gouffern.
Une fleur de lys.
SP WILLII • HAIS :
(Sigillum Willermi Hais.)
Donation d’un pré sis à la Brévière. — 1232.

1363 PAYEN (RENOUF). 1367.
Sceau rond, de 30 mill. — Arch. du Calvados ; abbaye de Saint-André-en-Gouffern.
Une étoile à six rais, cantonnée de six points.
S’ RONOVT : PAIEN :
( Seel Renout Paien.)
Transport d’une rente sur une terre, à la Brévière. — Mai 1247.

PAYEN (MARTIN), Prêtre. — 1247.
Sceau ogival, de 37 mill. — Arch. du Calvados; abbaye de Saint-André-en-Gouffern.
Une fleur de lys fleuronnée.
S ‘ MARTINI PAGANI PRESBITERI
(Sigillum Martini Pagani, presbiteri.)
Transport d’une rente sur le moulin de la Brévière. — Novembre 1947.

Etat de la généralité d’Alençon sous Louis XIV – par Louis Duval.
– Le fief de la Brevière, qui est un quart de fief, appartenant au sieur de Courseulles, écuyer.
– La Brevière. — Sébastien Margeot.
– La Brevière. — Estienne Margeot.
– La Breviêre. — Frédéric Coslard. — André Costard.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles Vasseur : « Doyenné de Livarot »
5 – LA BREVIERE – Parrochia de Berreria – Breveria -Breveria
– Sous l’invocation de St Pardoul
– Patronage:
4e, 16e et 18e : Abbas Sagiensis

– Curé:
Lépinard 1764-1774
– Lors de la déclaration des bénéfices en 1751, le curé C. Dubois percevait les deux tiers des dîmes. L’Abbé de St André de Gouffern, patron, percevait l’autre tiers.

– Insinuations
– Description de l’ancienne église de la Brévière détruite en 1849, par A. Pannier.
– Cloche de la Brévière : Dubois et Alexandre nous ont faites en 1757 (communiqué par l’Abbé Jumeaux)
– Anne de Villars-Malhortie, veuve de Joachim de St Denis seigneur de la Brévière : d’azur à deux chevrons d’or, accompagnés de trois flèches d’argent la pointe en bas (d’Hozier 84)
Jacques Aubin, curé de la Brévière : d’azur à la fasce d’or accompagnée de trois croisettes pattées de même (d’Hozier 144)
Guillaume de la Bréviaire en 1268.
– Recherche de 1666
Pierre de la Rue, seigneur du Fort, issu de Nicollas ennobli en 1482.
Jacques de Cordey, seigneur du lieu, ancien noble, André Costard, seigneur de la Furantière (ou Turantière), issu de Roger ennobli en 1651, rétabli en 1665.
Messire Estienne Margeac, seigneur de Noire-Mare, ancien noble.
Charles de St Denis, seigneur des Vangoier, ancien noble

Archives NEDELEC: COMMUNES
Com.9.6. 1 La Brévière Notes historiques
Com.9.6. 2 La Brévière Vie de la commune
Com.9.6. 3 La Brévière La Cour ou Ferme Blin
Com.9.6. 4 La Brévière Saint Pardoux

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

BRETTEVILLE sur DIVES

NOTES sur BRETTEVILLE sur DIVES – 14099

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Plein fief de haubert, mouvant de la vicomté d’Auge, (Brussel).
Brettheville-sur-Dive. Le grand fief de Brettheville , p.p les abbé et relligieux de Saint-Pierre-sur-Dive.
Le fief de Basset, p.p Jean de La Flèche, escuyer.
Les fiefs de Castillon et d’Orléan, p.p le sieur de Brettheville, advocat.
Le fief de percy, p.p le sieur de Percy.
Le fief de la Quièze, p.p Guillaume de Rupière.

Archives du Calvados
Bretteville-sur-Dives (Calvados ; jusqu’en 2016)
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14099
Histoire administrative : A partir du 1er janvier 2017, Bretteville-sur-Dives forme avec Boissey, Hiéville, L’Oudon, Mittois, Montviette, Ouville-la-Bien-Tournée, Saint-Georges-en-Auge,Saint-Pierre-sur-Dives, Sainte-Marguerite-de-Viette, Thiéville, Vaudeloges et Vieux-Pont-en-Auge.
La commune nouvelle de Saint-Pierre-en-Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Saint-Pierre-sur-Dives), par l’arrêté préfectoral du 8 septembre 2016.

BRETEVILLE-sur-DIVES
I. Dioc. de Séez. Baill. de Falaise. Maîtrise d’Argentan. Gr. à sel de Falaise. – Gén. et int. d’Alençon ; él. et subd. de Lisieux.
II. Distr. de Lisieux ; canton de Saint- Pierre- sur- Dive (Arrêté du 1 mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux) : canton de Saint-pierre sur – Dive (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêtè du 6 brumaire an X). – Pop.: 138 hab. (1911). – Sup.: 428 hect. 53 a. 35 c.
ADMon Gale. Délibérations. 30 mars 1790-4 nivòse an VIII (1er reg. , 110 fol.; 2 reg. , fol. 1-71).
Reprise des actes et délibérations : 30 prairial an VIII.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1668. Lacunes : 1669, 1675-1693 , 1712.
IMPOSITIONS. Matrice foncière. An V (1 p.)
BIENS COMMUNAUX. Arpentage et estimation. (30 nivôse an II 4 p.) Ventes de terres provenant de l’abbaye de Saint-Pierre- sur- Dive. 1791 , 1793 (2 p.)

Bretteville- sur-Dive, canton de Saint-Pierre-sur-Dive.
Par. de Notre-Dame, réunie aujourd’hui pour le culte à Thiéville;
patr. l’abbé de Saint-Pierre-sur-Dive.
Dioc. de Séez,
doy. de Saint-Pierre-sur-Dive.
Génér. de Caen,
élect. de Falaise,
sergent de Saint-Pierre-sur-Dive.

Hameaux de BRETTEVILLE sur DIVES:
Angoville, Belle-Cour (LA), Glatigny, Grande-Cour (LA), LIEU-SAINT-MARTIN (LE ), Loudon, Quaize (La)*, Sapin (LE), JUSTICE (LA), q.
*Un certain nombre de fiefs de Normandie portent ce nom de QUAIZE qui s’orthographie d’ailleurs de multiples manières, et la proximité de certains a tendance à compliquer particulièrement les recherches. Relevons: La Quaize – Hameau de Bretteville-sur-Dives.

Les noms des communes de Normandie – . Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
481. — Bretteville-sur-Dive (Saint-Pierre-sur-Dive, C.) :
Bretevilla 1108 : vid. 1270 n. st., Arch. Calv., H 7033 ; — R.-N.
Sauvage, Dipl. de Henri Ier pour St-P.-s-D., dans Mél. Soc. Hist.
Norm., 12e série, p. 126. , V. n° 475.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

BULLETIN du FOYER RURAL du BILLOT n°59 Sept. 1997 – Petite chronique judiciaire année 1897.
BUFFET Michel Bretteville-sur-Dives sous l’occupation allemande.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III page 530.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1369.
HAVIN F. : l’école de Bretteville sur Dives : le registre matricule – – Bulletin Foyer du Billot n° 11 page 33.
LE CHERBONNIER Yannick : L’architecture fromagère en Pays d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot n° 91 Septembre 2005.
MANEUVRIER Jack : le cahier de doléances de Saint Pierre sur Dives- Bulletin Foyer du Billot n° 4, page 44.
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton.
SEIGNEURIE R. : l’école de Bretteville a 130 ans – Bulletin Foyer du Billot n° 17 page 33.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Bretteville-sur-Dive ,
BrittaviiLa super Divam.

L’église de Bretteville, sur la rive droite de la Dive, est réunie à Thiéville. Elle date en grande partie du XIIIe siècle, ainsi que l’attestent les deux fenêtres en forme de lancette qui éclairent le choeur du côté du nord, et celle qu’on voit du même côté dans la nef ; la plupart des autres ouvertures ont été élargies ou refaites à diverses époques du côté du sud: les unes au XIVe ou au XVe siècle (choeur), les autres à l’époque moderne (nef) ; une fenêtre bouchée au chevet pouvait remonter au XIVe siècle.
La distribution des contreforts montre que, selon l’usage le plus ordinaire, la nef se composait de trois travées, et le choeur de deux seulement.
Le mur occidental paraît avoir été retouché, car la porte en ogive surbaissée est bordée de moulures en zigzags, que je présume provenir d’une porte antérieure, dont on aura ainsi utilisé les débris.
Une chapelle moderne est accolée au choeur du côté de l’Évangile: c’était probablement une chapelle seigneuriale; le choeur et la nef sont voûtés en merrain. La tour, en bois, appartient au type que nous avons déjà tant de fois décrit; elle est placée entre choeur et nef.
L’église de Bretteville est sous l’invocation de saint Martin.
Bretteville-sur-Dive faisait partie du diocèse de Séez, de l’élection de Falaise, de la sergenterie de St-Pierre-sur-Dive; on y comptait 66 feux ; la population actuelle n’est que de 200 habitants.

2 – Pièces Justificatives:
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

30. — Le 22 août 1710, Me Jacques Aubin, pbre, curé de Bretteville-sur-Dives, constitue 150 livres de rente en faveur de Me François Aubin, acolyte du diocèse de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me François Duthrosne, pbrë,
demeurant à Donville, diocèse de Séez.

574. — Le 1er août 1724, Me François Aubin, pbrë de la parr, de Heurtevent, demeurant à Bretteville-sur-Dives, diocèse de Séez, fait signilier ses noms et grades aux relig. de N.-D. de Cormeilles.

_ 26 mars 1734
aveu rendu à Jacques Anthoine de CHAUMONT par acquets du sieur de SIGLAS d’une maison située en la Franche Baronnie d’Orbec bornée par Charles François Dominique LE NORMAND écuyer sieur de BRETTEVILLE

Le 22 mai 1720, Me. Pierre Beaubley, clerc tonsuré de Bretteville-sur-Dives, diocèse de Séez.
Histoire evêché tome 1

574. — Le 1er août 1724, Me. François Aubin, pbrë de la parr. de Heurtevent, demeurant à Bretteville-sur-Dives, diocèse de Séez, fait signifier ses noms et grades aux religr. de N.-D. de Cormeilles.

553.— Le 12 févr. 1738, Me. Jacques Roussel pbfë, curé de la 1er portion de Mesnil-Germain, et pouvu de la cure de Bretteville-sur-Dive, au diocèse de Séez, donne sa procuration pour résigner sad. cure de Mesnil-Germain entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Nicolas Patin, pbfë du diocèse de Lx. Fait et passé à Lx.

— Le 28 janvier 1741, baptême, et, le 13 juin suivant, cérémonies du baptême par Jacques Roussel, curé de Bretteville-sur-Dives, d’Hippolyte-André Hue, fils d’Henri Hue de Lérondel, sieur de Navarre, écuyer, et de Marie-Amie Janiot de Moncarel; par., Jean-Hippolyte
Jamot, sr. de Moncarel ; mar., Andrée-Thérèse Reslout de Lérondel.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.
De son premier mariage, Jean de La Flèche avait laissé deux enfants en bas âge : une fille, Jeanne, qui épousa un d’Assy, seigneur de Saint-Léger et d’Ouilly-le-Tesson, et un fils nommé Jean. Ce dernier se constitua un vaste domaine. Il posséda, outre la sieurie de Grisy, les fiefs d’Ecajeul, Basset à Bretteville-sur-Dive, de la. Potherie à Sainte-Marguerite-de-Viette, du Coudray à Donville, du Bu à Lougé (Orne), celui-ci par décret (42).
(42) Rôles des fiefs du Grand Baillage de Caen en 1610.

Role du ban et de l’arriere-ban du bailliage de caen en 1552 – EMILE THAVERS
58. Demi-f. de chevalier, ass. en la par. de Bretheville-sur-Dyve. Bretteville-sur-Dive, cant. de S.-Pierre-sur-Dive. En 1450, pl f. de haubert, mouv. de la vic. d’Auge.

3 – Archives ShL:

Charles Vasseur : « Paroisses hors évêché de Lisieux »
11 – Bretteville sur Dive

Arthème PANNIER – Dossier NE12 :
NE 12.1 : 1er carton « Communes ». Bretteville sur Dives.

Voir :
Histoire de l’abbaye de St Pierre sur Dives par Denis p.181
Election d’Argentan, sergenterie de St Pierre sur Dives
66 feux

Insinuations:

Recherche de 1666
Jacques et Gabriel le Magnen R. au conseil
Charles de Bernières, seigneur de Percy, ancien noble.

Mademoiselle le Normand de Bretteville, née en 1770 instruite à St Cyr (Lavallée Histoire de St Cyr)
Mademoiselle le Normand de Bretteville, chanoinesse de Bavière décédée à Lisieux en …..

François Charles Dominique le Normand, escuyer sieur de Bretteville 23 janvier 1733.

Description de l’église du 5 novembre 1857.

(Pas de Bretteville sur Dives dans les fichiers de pièces historiques, mais des Bretteville non précisés)

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

BRANVILLE

NOTES sur BRANVILLE – 14093


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Archives du Calvados.
Branville (Calvados)
Canton actuel : Cabourg
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 1409
BRANVILLE
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque. Gr. à sel de Danestal. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pontl’Évêque.
II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Beaumont (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3º arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Beaumont (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Dive- (Dozulé) (Arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 159 hab. (1911). – Sup.: 639 hect. 9 a. 7 c. ADMon Gale, Délibérations, depuis le 2 novembre 1831.
ÉTAT-CIVIL. – Baptêmes, mariages et sépultures(1), depuis 1709. Délibérations du commun. 1760-1789. dimes. 1742.
(1) Voir aux Archives du Calvados les actes de catholicité de Branville. 1716-1717, 1720. (Série G, Branville , 3 cah.)

Les noms des communes de Normandie.Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
458. – Branville (Dozulé, C.) :
[Gén.] Brande ville (1) 1030 : A.d.G., NPSN, p. 445-446.
Formé sur n. h. vx-scand. Brandi ou francique Brando (v. A.d.G.,
NPSN, p. 199-200).

Branville, canton de Dozulé.
Branda Villa, 1030 (pouillé de Lisieux, p. 44 note 2).
Branvilla,
Brandevilla, XIV siècle (ibid.)

Doyenné de Beaumont
Par. de Saint-Germain ou Saint-Mathurin.
(aujourd’hui Saint-Martin ?)
patr. l’abbé de Sainte-Catherine-du-Mont, puis les Chartreux de Gaillon.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beaumont.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Evêque,
sergent. de Beaumont.

Manoir dit de la Montagne, 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge).
Fief de la vicomté d’Auge, ressortissant à la sergenterie de Dive.
Le fief de La Montagne quart de fief assis à Branville, possédé par Régné d’angerville Ecuyer.
Le fief de Branville, quart de fief assis en ladite paroisse de Branville, possédé par les religieux Chartreux de Gaillon.

Hameaux de BRANVILLE:
BELLE-EPINE (LA), BLOC (LE), BLOT, Chartreux (Les), CLOSETS (Les), Coudray (Le), Croix (LES), Douet-Champion (LE), FRICHE (LE), Hameau-aux-Lièvres (LE), Hamel (LE), Hamel-aux-Blancs ( Le), Jourdain (LE), Laurent, LIEU-BLOCHE (LE), Lieu-Blot (LE), LIEU-DU-PONT, Lieu-Héron (LE), LIEU-ROCQUE(LE), Lieu-Thomas (LE), Lièvres. (LES), Maison-aux-Lions (LA), [Maison-Bazinier.(La), éc], [Mare-aux-Pois (Là), La Mare-aux-Poids, 1848 (état-major).], MONTAGNE(LA), PONT (LE),

Le fief de L. Montagne. quart de fief assis à Branville, possédé par Régné d’Argeville Esc.
Le fief de Branville, quart de fief assis en ladite paroisse de Branville, possédé par les religieux Chartreux de Gaillon.

BRANVILLE, prieuré bénédictin de Ste-Catherine-du-Mont, diocèse de Lisieux, auj. Bayeux, archidiaconé d’Auge, cant. Dozulé, arrond. Pont-L’évêque, entre la Dive et la Tourques. LONGNON, II, 256.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 62
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 708.
DEVILLE Etienne: Un historien normand : Jean le Blond, sieur de Branville.
FOURNIER Dominique : BRANVILLE. Notes de toponymie normande. Autour du Vaucery. Bulletin du Foyer rural du Billot n°99, septembre 2007. page 55.
PAREYN Cl.Exploration de la marnière du lieu-dit Cour Jean Bart à Branville
Bibliothèque ShL Inventaires 654 -BR -402:

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de M. Ch. Vasseur.

Branville, Branvilla, Brandavilla, Braanvilla,
Branville est une grande et belle église, située tout la route de Lisieux à Dives.
Elle appartient, dans sa plus grande partie, au style du XIIIe. siècle, et en est un des plus beaux spécimens pour un édifice rural. Elle se compose d’un choeur, d’une nef et d’une tour placée en saillie entre les deux, au nord.
Le principal portail ne paraît point avoir été placé à l’ouest.
Cette partie est un mur droit, à pignon, dont l’appareil est un petit blocage, flanqué de trois contreforts, celui du milieu beaucoup plus élevé que les deux autres. Ces trois contreforts divisent le mur en deux parties égales. La plus voisine du nord est percée d’une belle porte ogivale, à deux voussures composées de moulures toriques portées par des colonnettes cylindriques, avec charmants chapiteaux à crossettes, tailloirs carrés et bases de la première moitié du XIIIe. siècle.
Le tympan a toujours dû être plein ; du reste, la baie est actuellement bouchée. Elle est certainement inachevée, car à droite et à gauche, dans les angles formés par le plat du mur et les saillies des contreforts, on trouve des massifs de maçonnerie inachevés, peu élevés au-dessus du sol, portant des bases et des fûts de colonnettes de même diamètre entr’elles et semblables à celles qui supportent les archivoltes de la porte, et qui certainement étaient destinées à porter d’autres archivoltes restées à l’état de projet par une cause quelconque.
Les deux murs latéraux sont aussi du commencement du XIIIe, siècle, bien qu’ils aient, dans certaines parties, une ornementation usitée dès le XIIe. siècle. Les murs sont construits en petit blocage et en partie recrépis au midi. De ce même côté, cinq contreforts les flanquent. Les deux premiers, vers l’ouest, sont larges, peu saillants, et seraient peut être les restes d’une construction antérieure remontant au XIIe. siècle; les trois qui suivent sont du XIIIe. La corniche est à dents de scie, portée par des modillons à figures grotesques d’hommes et d’animaux. Un cordon semi-torique court sur les murs, à la hauteur de la première retraite des contreforts.
La première travée est éclairée par une fenêtre moderne, au dessus de laquelle on voit les traces d’une ogive maintenant bouchée. Dans la deuxième travée est pratiquée une porte ogivale, à voussures composées de quatre grosses moulures toriques qui retombaient sur quatre colonnettes, maintenant détruites, dont les chapiteaux sont à crossettes et à feuillages.
Malgré quelques commencements de restaurations modernes, ce travail est de la belle exécution du XIIIe. siècle.
Cette porte était abritée par un large larmier sur lequel on voit des traces d’un porche qui n’existe plus, et dont les eaux devaient se déverser dans une gargouille en pierre qui est encore restée accrochée au contrefort voisin.
Les trois travées visibles de la nef, vers le nord, sont soutenues par trois contreforts en pierre de taille, semblables à ceux du midi, et qui datent aussi du XIIIe. siècle ; même cordon torique ; même corniche à dents de scie avec modillons grotesques. Seulement, une seule fenêtre s’ouvre de ce côté, dans la travée la plus voisine de la tour ; elle est formée d’une assez étroite lancette épannelée, protégée par une archivolte que soutient, de chaque côté, une petite colonnette avec bases du XIIIe. siècle et chapiteaux à crossettes, dont les tailloirs sont carrés et épais. Sur la travée supérieure s’attache la tour, formant avant-corps. C’est une masse carrée, peu élevée, construite en très-petits moellons taillés régulièrement, et flanquée, sur chaque face libre, de deux contreforts. Elle est divisée, à peu près à moitié de sa hauteur, par un larmier ; elle a, pour toute ouverture, au levant et au couchant, une petite lancette fort étroite, percée au rez-de-chaussée; et au premier étage, une troisième baie semblable, qui prend le jour au nord. Toute cette construction date du XIII. siècle. Au-dessus s’élève une pyramide en charpente, recouverte d’ardoise, ajourée de petites lucarnes, et qui date seulement du XVe. siècle.
Le choeur n’est que très-légèrement en retraite sur la nef; chacun de ses murs latéraux est construit en moyen appareil, soutenu par trois contreforts à deux larmiers. La corniche est formée d’une série de petites arcatures ogivales, disposées par deux entre chaque modillon. Ces modillons sont à figures grimaçantes, comme ceux de la nef. Un cordon semi-torique continu, entre les contreforts, servait d’appui aux fenêtres primitives.
Ces fenêtres, distribuées une dans chaque travée étaient d’étroites lancettes dont l’angle était , simplement taillé en biseau, et qui encadrait une sorte de voussure composée d’un larmier dont une colonnette du XIIIe, siècle, avec sa base et son chapiteau à crossettes, recevait chacune des retombées.
Les tailloirs des chapiteaux étaient épais et se prolongeaient en cordon sur le plat des murs. Le chevet était droit, construit, comme les murs latéraux, en moyen appareil; soutenu par deux contreforts également du XIIIe. siècle, et percé de trois jolies lancettes semblables, pour le galbe et l’ornementation, à celles des côtés latéraux ; mais celle du milieu s’élevant d’un tiers à peu près au-dessus de ses compagnes, bien que son archivolte n’ait, pour soutenir ses retombées, que deux colonnettes arrêtées, comme toutes les autres, au niveau du larmier continu. Les ravages du temps ont fait disparaître ce bel ensemble que nous avait laissé le XIIIe. siècle.
Actuellement, au midi, une seule fenêtre date de l’époque primitive, celle de la deuxième travée. Celle qui occupait la première travée a fait place à une espèce de trou carré. On a pourtant conservé, au-dessous, une petite porte ogivale du XIIIe. siècle, à moulure torique, avec deux colonnettes. A la troisième travée, des restaurations, encore inachevées, ont pour but de rétablir l’harmonie primitive.
Le côté du nord a moins souffert des mutilations ; avec un contrefort réparé simplement en briques, il n’a perdu que la fenêtre de sa dernière travée.
Au-dessous de cette fenêtre moderne était ouverte, comme au midi, une toute petite porte ogivale, fort basse, actuellement bouchée.
Contre le chevet est adossée une sacristie polygonale assez vaste.

Intérieur.
— Ce choeur n’était pas moins remarquable à l’intérieur. Ses trois travées sont voûtées en pierre, avec arceaux croisés et arcs-doubleaux de forme torique, reposant, à chaque retombée, sur des colonnes semi-cylindriques engagées dont les chapiteaux, surmontés de tailloirs très-épais, sont garnis de deux rangs de feuillages variés. Les clefs de voûte sont ornées de fleurons.
L’établissement d’un lambris avait fait mutiler les fûts et les bases de ces colonnettes jusqu’à une certaine hauteur.
On vient de les rétablir. On avait mutilé, par le même motif, une belle piscine ogivale, à deux baies trilobées surmontées d’un trèfle, que portaient trois colonnettes trapues. Une seule, avec son chapiteau à crossettes, a survécu ; le reste est une restauration moderne.
Les belles lancettes primitives sont posées, comme à l’extérieur, sur un tore continu, et une archivolte semblable leur sert d’ornement.
La nef a beaucoup moins d’intérêt : la voûte est en merrain, avec six entraits et poinçons grossiers que M. Vérolles, architecte, regardait comme la charpente primitive du XIIIe. siècle.
Cependant une voûte de pierre a dû couvrir aussi, dans l’origine, toute la nef, ainsi que l’atteste une amorce encore visible à l’angle sud-ouest.
La base de la tour a dû servir de chapelle ; elle communiquait avec la nef par une large ogive sans moulures, maintenant bouchée. Cette chapelle n’offre rien de caractéristique à l’intérieur.
Dans l’étage supérieur est une cloche ancienne, dont voici l’inscription :

MAITRE NICOLAS LE FEBVRE PRETRE BACHELIER EN THEOLOGIE DE
PARIS CURE DE BRANVILLE ASSISTE DE MADAME ANNE DE LA PLACE Ve.
DE M. LECARPENTIER EN SON VIVANT CONSEILLER LIEUTENANT EN ELECTION
DE PONTLEVEQUE MA NOMMEE ET BENIE EN LHONNEUR DE ST. GERMAIN ET
DE Ste. ANNE FRANCOIS DU BOS TRESORIER EN CHARGE.
ALEXIS LAVILLETTE. DE LISIEUX MA FAITE EN 1773.

L’église de Branville est sous l’invocation de saint Germain, et faisait partie du doyenné de Beaumont. Le patronage a toujours été ecclésiastique : dans l’origine, il appartenait à l’abbé de Ste.-Catherine de Rouen; au XVIIIe. siècle, les Chartreux de Gaillon en avaient la possession.
Au civil, Branville dépendait de l’élection de Pont-l’Évêque, sergenterie de Beaumont, et comptait, au XVIIIe. siècle, deux feux privilégiés et quarante feux taillables.
Branville a figuré dans l’histoire dès le commencement du XIIIe, siècle. Après la conquête de la Normandie, par le roi de France Philippe-Auguste, Branville était un tiers de fief, dont le nouveau souverain fit généreusement hommage à un nommé Baudri de Nonchamp (Apud Branvillam tercium unius feodi quod Baudri de Nonchamptenet ex dono Regis,- Apud Andr, Duchesne, Reyestr. Feod.).

Je ne connais point de château ou de motte féodale; le manoir, la Montagne, se trouve peu éloigné de la grande route, au nord de l’église. C’est une vieille maison en bois, peu considérable, peu ancienne ( elle remonte, tout au plus, au règne d’Henri IV); elle n’a de remarquable que ses trois lucarnes cylindriques, qui montrent au loin des fragments d’épis en terre cuite, et surtout sa tourelle d’escalier, avec un énorme toit conique couvert d’ardoise.

En 1540, lors d’une recherche de la Noblesse, faite par les Élus de Lisieux, le fief de la Montagne appartenait à Robert Tollemer, qui, avec Charles, son frère, produisit un anoblissement concédé par le roi, en décembre 1313, à Jean Tollemer, leur père, pour 300 livres.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

591. – Le 18 sept. 1700, Philippe Le Bard, acolyte de Branville, est ordonné sous-diacre.

310. – Le 27 sept, 1704, vu l’attestation de AF Jacques Gasline, pbrë, desservant la parr. de Branville, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Exmelin et Aladeleine Bard.

Curés.- J. Legrand. – R.Mindorge.
Vicaire,-P. Grieu.
Prêtre desservant.- J. Gastine.
Clerc -P. Le Bard.
Patron, – Les religieux de Sainte-Catherine-du-Mont, puis les Chartreux de Gaillon.
Notable. – Z. Bard.

291. – Le 18 août 1711, Jean Lallemand, fils de feu Guillaume et d’Antoinette Brézé, de la parr. de Branville, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me. Guillaume Lallemand, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

339. -Le 28 déc. 1717, vu l’attestation du sr. Mindorge. curé de Branville, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Robert d’Angerville, fils de feu Mesr. Louis d’Angerville et de feu noble dame Anne Bellair, de la parr, de Branville, d’une part, et damll. Marie-Geneviève de Clacy, fille de Mesr. Guillaume de Clacy et de noble dame Geneviève de Nollent, de la parr. du Mesnil-Toulfrey, diocèse de Bayeux.

10. – Le 26 mars 1722, Me. Romain Mindorge, pbrë, curé de St-Mathurin de Branville, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le Pape en faveur de Me. Guillaume Lallemand, pbrë, vicaire de Beaufou.

73- – Le 15 avril 1722, Me. Guillaume Lallemand, pbrë, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de St-Mathurin de Branville, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me. Romain Mindorge, pbrë, dernier titulaire.
Le 13 juin 1722, le seig. évêque donne aud. sr. Lallemand la collation dud. bénéfice.
Le 16 juin 1722, le sr. Lallemand prend possession de la cure de Branville, en présence de Me. Philippe Bard, sous-diacre de lad.parr. et autres habitants du lieu.
Curés.- R. Mindorge. – G. Lallemant.
Clercs. – P. Le Bard. – G. Lallemant.
Seigneurs.- L. d’AngervilIe. – R.d’AngervilIe

292. – Le 1er oct. 1730, la nomination à la cure de St-Mathurin de Branville appartenant aux chartreux de Gaillon à cause de la réunion de l’abbaye de Ste-Catherine, les prieurs et religieux dud. couvent nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me Guillaume Lallemant, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me. Louis-Jacques-lsaac Vattier, pbfë du diocèse de Rouen.
Le 9 oct. 1736, Mre. Jean-Louis le Chappelain, pbfë, chanoine de Lx et vicaire général du seig. Évêque, donne aud. sr. Vattier la collation dud. bénéfice.
Le 13 octobre 1730, le sr. Vattier prend possession de la cure de St-Mathurin ou St-Germain de Branville, en présence de Me Jean Du Lys, pbfë, curé de Heulland ; Me. Adrien Maugard, pbfë, curé de la 1er portion de Gonneville-sur-Dives ; Me. Jean-Baptiste Morin, pbfë, vicaire dud. Heulland ; Me. Robert Ameline, pbfë, desservant lad. parr. de Branville, et autres témoins.

387. – Le 28 mai 1737, dispense de bans pour le mariage entre Me. Louis-Gabriel Coullard, docteur en médecine, fils de Me. Gabriel Coullard, sr. patron de Branville, cons. du roy en bailliage et vicomte de Bayeux et assesseur en la maréchaussée générale de Caen, et de feue damll. Marie Dumouchel, demeurant à Lx, parr. St-Germain, depuis dix-huit mois, d’une part, et damll. Catherine-.Marguerite de Vaumesle, fille de feu Me. Gilles-Raoul de Vaumesle, sr. des Parcs, et de dll. Catherine Pollin, de la parr. de St-Germain-de-Livet.

1740 22 mars
Feu Maistre Guillaume Lallemand vivant prestre curé de Branville

25. – Le 3 mai 1741, la nomination à la cure de Mittois appartenant au seig. du lieu, Mesr. Guy-Augustin-Henry de Couvert, chev, seig. de Coulon, Branville, Belleville, Mittois et Clibec, gouverneur pour le roy des ville et château de Bayeux, escuyer ordinaire de la reine, demeurant à Versailles, au Grand Commun, parr. St-Louis, ayant épousé dame Marie-Magdeleine Georges, dame de Mittois, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Pierre le Vannier, dernier
titulaire, la personne de Me. Georges Marie, pbrë du diocèse de Bayeux.
Fait et passé à Paris.
Le 24 mai 1741, le seig. Évêque donne aud. sr. Marie la collation dud. bénéfice.
Le 29 mai 1741, le sr. Marie prend possession de lad cure de Mittois par le ministère de Me. Nicolas Gallot, notaire de St-Pierre-sur-Dives, dûment autorisé. Fait en présence de Me. Guillaume Leroy, pbrë, desserrant lad. parr, et autres témoins.

44. – Le 4 mars 1741, la nomination à la cure de St-Mathurin de Branville appartenant aux Chartreux de Gaillon, à cause de l’abbaye de Ste-Trinité du Mont-Ste-Catherine qui est réunie à leur monastère, le prieur et les religieux de lad. Chartreuse nomment a lad. cure de vacante par la mort de Me. Louis-Jacques Vattier, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Nicolas Le Courtois, pbrë du diocèse de Rouen, vicaire de St-Martin de Canéhan, diocèse de Rouen et doyenné d’Eu.
Le 11 mai 1741, le seig. Évêque donne aud. sr. Le Courtois la collation dud. bénéfice de St-Germain de Branville.
Le 12 mai 1741, led. sr. Le Courtois se trouvant à Lx, laisse sa procuration pour faire prendre en son nom possession de lad. cure.
Le 13 juillet 1741, le sr. Le Courtois, représenté par Me. Joseph Debuney, pbrë habitué en l’église St-Jacques de Lx. prend possession de lad. cure de Branville, en présence de Me. Jean-Baptiste Louvet, pbrë, pourvu de la cure de Criqueville ; Me. Marin Hue, pbr, desservant led. bénéfice de Branville, et plusieurs autres témoins.

217. – Le 7 mai 1742, la nomination à la cure de St-Germain de Branville appartenant aux Chartreux de Bourbon, à cause de la réunion de l’abbaye de Ste-Catherine à leur couvent, les religieux dud. monastère nomment à cette cure, vacante par la mort de Me. Nicolas Le Courtois,
dernier titulaire, la personne de Me. Salomon-Jules-Cesar Girard, pbrë de la parr. de Sr. François du Havre-de-Grace, diocèse de Rouen.
Le 9 mai 1742, Ici. sr. Girard, requiert du seig. Évêque de Lx des lettres de provision dud. bénéfice; mais Sa Grandeur les lui refuse, parce qu’il ne présente pas de certificat de baptême, des lettres de tonsure et prêtrise, ni une attestation de bonnes vie et moeurs.
Le 18 mai 1742, le seig. évêque donne aud. sr. Girard la collation dud. bénéfice.
Le 19 mai 1742, le sr. Girard prend possession de la cure de Branville, en présence de Me. Guillaume Cerisier, pbrë, curé de Darnetal : Me. Guillaume Bazin, acolyte de la parr. de Branville, et autres témoins.

157.— Le 20 sept. 1785, Froncis-Gabriel Dubost, marchand, demeurant à Danestal, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, M. Gilles Dubost, acolyte de laparr de Branville, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur un herbage nommé les Cours Bloche, sis à Branville. Fait et passé en lad. parr. par le ministère de M* Jean Durai, notaire pour les sièges de Dives et de Branville, en présence de M.Nicolas Lefrère, curé de Branville; M. Nicolas-Martin de Mire, pbre, vicaire de St-Jacques de Lx, et autres témoins.
Led. Sr acolyte était fils de feu François Dubost et de dame Marie-Jeanne Gobin.
M. Gilles Dubost, acolyte de la parr. de Branville ; Gilles Dubost, sous-diacre de Branville.

299. — Le 22 juillet 1771. la nomination à la cire de St- Germain de Branville appartenant aux chartreux de Bourbon. autrement dit de Gaillon, à cause de l’union de l’abbaye de Ste Catherine à leur monastère, les Srs religieux nomment à lad. cure, vacante par la mort de Mr Salomon Girard, dernier titulaire, la personne de Mr Nicolas Lefebvre, pbre du diocèse de Rouen et vicaire du Thil aud. diocèse.
Le 27 nov. 1771, le seig. évêque donne aud. Lefebvre la collation dud. bénéfice. Daté au château des Loges.
Le lendemain, le Sr Lefebvre prend possession de la cure de Branville, en présence de Mr Pierre Lopee, curé de Danestal : Me Jacques Bertot, pbre, desservant la pair, de Branville. et autres témoins.

177. – Le 15 avril 1786, furent ordonnés sous-diacres :
M. Gilles Dubost, acolyte de la parr. de Branville.

98. – Le 6 avril 1787. Vendredi-Saint, après midi. Reçurent la tonsure dans la chapelle de l’évêché :
Gilles Dubost, sous-diacre de Branville.

M. Duval était, en 1791, vicaire de Branville et aidait dans ses fonctions le cure de Glanville, en sorte qu’on lui donnait indifféremment le titre de vicaire de Branville ou de Glanville. N’ayant voulu prêter serment qu’avec restriction, il fut obligé de partir pour l’exil.
Il se réfugia en Angleterre, à Gosport?. Revenu après le Concordat, il fut nommé cure de Glanville et mourut au mois de décembre 1822, à l’âge de 66 ans. (Arch.Calvados. — Arch. Evêché Bayeux).

Curés.— S. Girard
Vicaire. —Jq. Bertot – N.Lefebvre et non Lefrère.
Clerc. — G. Dubosq
Patron — Les chartreux de Gaillon.
Notable. — F. Pierre

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…

BRANVILLE.
216. Robert Tollemer, Sr. de la Montagne et Charles, son frère , ont produit un anoblissement concédé par le Roi Louis, en décembre 1513, à Jean Tollemer, leur père, pour 300 liv. par lui payées, jouxte la quittance. Le procureur du Roi a requis qu’ils vérifient être fils légitimes du dit Jean, ou qu’ils soient assis. V. le n°. 221.

DANESTAL. 221. Charles Tollemer a fourni en la paroisse de Branville.

État des anoblis en Normandie, de 1545 à 1661 par l’abbé P.-F. Lebeurier.
1345. Robert et Charles de Tollemer, paroisse de Branville, déclarés nobles comme enfants de Jean anobli par le roy Louis douze et par arrest de 1524 . El. de Pont-l’Evêque.

– Registres de Philippe Auguste fin du 13e – note en latin. –
Recherches des nobles de 1540
Robert Tollemer seigneur de la Montagne et Charles, son frère, ont produit un anoblissement concédé par le Roy Louis en décembre 1513 à Jean Tollemer, leur frère pour 300 livres –

La déportation du clergé orthodoxe pendant la révolution
Registres des « Ecclésiastiques insermentés embarqués dans les principaux ports de France
Aout 1792 — Mars 1793 – Emile Sevestre
Dieppe.
– Lefebvre (Nicolas), cure de Branville, Calvados, passeport délivre par la municipalité de Vely, le 9 septembre, vise par le district des Andelys, le 9 septembre.
Bennières (Calvados)
– 15 septembre 1792 – Duval, Jean-Baptiste-Robert, vicaire de Branville [Calvados).

Nobiliaire universel de France – par m. de saint- allais.
– AUGE, écuyer, seigneur de Brumare, Soquence, Benneval, des Ifs, Branville, etc., élection de Pont-l’Evêque, maintenu le 25 janvier 1668 : d’argent, semé de billettes de gueules, au lion de même, brochant sur le tout.

D’Hozier n°349
N curé de Branville : d’azur à trois tours d’or. –

Bulletin Monumental Tome XX p.68 –

La Montagne
La Montagne est un vieux manoir construit en bois, peu considérable, peu ancien qui n’a rien pour attirer l’archéologue, que ses trois lucarnes cylindriques avec leurs toits coniques qui montrent au loin les fragments d’épis en terre cuite et surtout sa tourelle d’escalier avec aussi un énorme toit conique couvert d’ardoises. Cette construction remonterait tout au plus au règne d’Henry IV et dans tous les cas n’offre aucun intérêt. Elle appartient à Monsieur Radou, employé des Télégraphes, petit fils de feue Madame Granvallée de Lisieux à laquelle elle appartenait avant lui.

1030 – Cartulaire de l’Abbaye de la Ste Trinité du Mont de Rouen texte en latin

1006-1026 – Branville, Trouville.
Richard II souscrit la charte par laquelle Adèle, avec sa mère Lola, donne à Saint-Ouen de Rouen (…) ses biens à Branville, Airan, Trouville, le Héron (76); toutes les terres achetées par elle, avec le bétail et les serfs des deux sexes…
« … et partem quam habeo in Brant villa, et terram que nuncupatur Airan et Turulfi villa et Hairun, cum carruca una et omnia que ibi possideo. Nec non insuper trado illas terras, quas emi auro et argento meo, cum peccoribus et equis et servis et ancillis ».
= FAUROUX M. (1961), n°39, p.144

1030 – Branville
Robert le Magnifique confirme les donations faites à la Trinité du Mont de Rouen.
« …in pago Lisiacensi, mediatem Brande Ville et dimidiam ecclesiam; (…) et in pago lisiacensi Martin villam cum omnibus appenditiis suis »
= FAUROUX M. 1961, n° 61, p.187
= Adigard des Gautries.

1255
Confirmation par Robert Bertran des biens appartenant à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen.(voir Xe au XVe siècles)¸ EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°33, pp. 220-224,
+ Léopold DELISLE, Cartulaires de Briquebec, (n° 6 et 127)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles Vasseur : « Analyse et transcription… » fascicule III :
-page 197 : Noble dame Françoise Hurel, veuve de feu Maistre Jacques le Neuf, vivant escuyer, sieur de Tourneville et Branville, conseiller et procureur du Roy aux juridictions du Havre-de-Grâce, fait son testament le 11 avril 1686. Voir fichier Transcrisptions.doc
– page 248 !

Election de Pont l’Evêque, sergenterie de Beaumont –
2 feux privilégiés – 40 feux taillables –
Sous l’Invocation de Saint-Germain (ou Saint-Mathurin).

Patronage:
14e Abbas S.Kath Rothom
16e 18e les chartreux de Gaillon

Curés:
Girard 1764
Le Febvre 1771/1787 –

Guillaume Lebarbier : charité de Surville
Guillaume Lallemand, curé de Branville

– Insinuations: – Description de l’église du 5 septembre 1856 –
Inscription sur la cloche
Maître Nicolas Le Febvre prêtre bachelier en théologie de la faculté de Paris, curé de Branville, assisté de Madame Anne de la Place, veuve de Monsieur Lecarpantier, en son vivant conseiller lieutenant en l’élection de Pont l’Evêque, m’a nommée et bénie en l’honneur de St Germain et de Ste Anne.
François Du Bos trésorier en charge.
Alexis Lavallette de Lisieux m’a faite en 1773.

Archives Nédélec Communes.
Com.9.1 Branville

BOURG DE A à K
– BRANVILLE.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

BOURGEAUVILLE

NOTES sur BOURGEAUVILLE – 14091


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Archives du Calvados.
Bourgeauville (Calvados)
Canton actuel : Cabourg
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14091
BOURGEAUVILLE
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. Gr. à sel de Danestal. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont-l’Evêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Beaumont (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3º arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Beaumont (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Dive- (Dozulé) (Arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 236 hab. (1911) – Sup.:614 hect. 29 a. 54 c.
ADMO Gale. Délibérations, depuis 1819.
ÉTAT-CIVIL. – Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1668. les actes de catholicité de Bourgeauville. 1690, 1716, 1718 (Série G, Bourgeauville, 3 cah.)

Bourgeauville, canton de Dozulé.
Borguealvilla, Borguelvilla,
Borgelvilla, 1198 (magni rotuli, p.86, 2).
Burgeelvilla 1269 (cart. norm. n° 767, p 175).
Burgevilla, 1270 (livre blanc de Troarn, 5° ch. de fondation).
Bolgevilla, Bourgeauvilla
Bourgueauvilla, XIV siècle (pouillé de Lisieux, p. 53).

ANNALES DE NORMANDIE:
Les Noms des Communes de Normandie.
440. — Bourgeauville (Dozulé, C.) :
Burgeelvilla [1155-1157 : Chartrier blanc Troarn, n° 3, fol. 6 v° ;
— Delisle et Berger, R.A. Henri II, n » 28, t. I, p. 128.
Le premier élément semble bien être le surnom roman (dérivé de bourg) du premier ou de l’un des premiers seigneurs.

Hameaux de BOURGEAUVILLE:
BELLE-EPINE (LA), CALVAIRE (LE), Côte-Hieuville (La), Courais (LE), Fontaine-Hue (La), Grainvilliers (Les), Hameau-de-l’Église (LE), Herbage-du-Colombier (L’), Quartier-de-l’Église (LE), VALLÉE (La), Varannes (Les),

Par. de Saint-Martin,
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beaumont.
Gêner, de Rouen
élect. de Pont-1’Evêque,
sergent, de Beaumont

Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux : par H. de Formeville
Bourgeauville, quart de fief, assis en la paroisse de Bourgeauville, relevant des fiefs de la Chapelle-Bayvel, vicomté d’Orbec, bailliage d’Evreux, possédé par la puis sante dame Aimée de Chastemay, comtesse de Montgommery, dame dudit Bourgeauville.

Dudit fief de Bourgeauville relève :

  • – Le fief de Clairmont, 8e de fief, assis à Clermont, appartenant aux héritiers de Jehan Lucas, écuyer.
  • – Le fief de Barneville.
  • – Le fief de La Roque-Baignard, plein fief, assis audit lieu de la Roque, tenu du comté de Lisieux, appartenant aux héritiers de feu Labbey.

Dudit fief de la Roque relève : voir LA ROQUE BAIGNARD

Quart de fief relevant de la vicomté d’Orbec.
Autre quart de fief relevant de la Chapelle-Bayvel, 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge).

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 68
Editions FLOHIC: Le patrimoine des communes du Calvados, page 706.
HUET A., « Annebault et Bourgeauville aux XVII° et XVIII° siècles. Contribution à l’étude démographique du Pays d’Auge. Préface de Pierre Chaunu », Ann. de Norm., 22, N° 4, 1972, pp. 277-300, cartes, graphiques
CHRETIEN B., Monographie communale de Bourgeauville, Ms. 1885, 15 p.= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9359

2 – Pièces Justificatives.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Bourgeauville, Bourgeauvilla, Borgauvilla, Burgevilla.

L’église de Bourgeauville est d’une certaine importance, en forme de croix.
La nef, la partie la plus ancienne, doit dater du XIIe. siècle; les murs latéraux, assez épais, sont couronnés d’une corniche à modillons dont le style est parfaitement caractérisé; une porte cintrée servait autrefois d’accès à cette nef, du côté du midi; elle a été bouchée, mais on peut toujours en voir l’archivolte. Le mur le mieux conservé est celui du nord. Du reste, on a percé partout des fenêtres modernes carrées.
La tour, dont la partie inférieure forme la façade occidentale de la nef. est évidemment une addition que je crois du XVIe. siècle. Cette tour, flanquée de contreforts très—saillants, s’élève jusqu’au-dessus du toit de la nef; elle sert de support à un étage en bois, lequel est couronné d’une flèche en charpente très-élancée, couverte en ardoise.
Le transept, entre le choeur et la nef, forme deux chapelles éclairées l’une et l’autre par une fenêtre ogivale. La fenêtre méridionale offre des compartiments flamboyants ; celle de la chapelle du nord paraîtrait un peu plus ancienne : rien ne prouve cependant qu’elle ne soit pas contemporaine. Les voûtes en bois de ces deux chapelles ont été remplacées par des voûtes en plâtre établies sur des lattes, et l’on distingue très-bien les traces des sablières et des entraits. Plusieurs statues de grandeur naturelle, ornant les autels de ces deux chapelles, devraient être conservées ; je crains qu’on n’ait le projet de les remplacer par d’autres.
Le choeur, terminé par un chevet à pans et éclairé par huit fenêtres carrées légèrement arquées au sommet, appartient à la période moderne aussi bien que la porte occidentale, sous la tour, qui a peut-être été refaite et agrandie en même temps qu’on a refait le choeur.
Toute l’église (sauf les chapelles des transepts) a des voûtes en bois qui ont été blanchies à la craie et n’offrent aucun intérêt.
L’église de Bourgeauville est sous l’invocation de saint Martin. Le seigneur du lieu nommait à la cure (Voir le Pouillé du diocèse de Lisieux, publié par MM. Le Prevost et de Formeville).
Bourgeauville faisait partie de l’élection de Pont-l’Évêque et de la sergenterie de Beaumont. On y comptait 4 feux privilégiés et 68 feux taillables.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

664. — Le 19 fév. 1703, vu l’attestation du sr Piédoux, curé de Bourgeauville, et du sr Perchey, vicaire de Pierrefitte, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Ameline et Marie De la Taille.

226. — Le 12 mai 1704, vu l’attestation du sr Piédoue, pbfë, curé de Bourgeauville, dispense de bans pour le mariage entre Me Olivier de la Place, chirurgien royal, fils de M* François de la Place et de Barbe Blot, d’une part, et Charlotte Bréard, tous deux de lad. parr.

292. — Le 9 août 1704, vu l’attestation du sr Pouchin, vicaire de Bourgeauville, dispense de bans pour le mariage entre Jean Letellier et Charlotte Couraye.

383. — Le 23 juin 1704, noble et discrète personne, Me Pierre-Daniel Piédoue, pbre, chanoine prébende de St-Martin en la Cathédrale de Bayeux et curé de Bourgeauville, diocèse de Lx, résigne led. bénéfice de Bourgeauville entre les mains de Mesr.Gilles Clément, chevr, seigr et patron de Bourgeauville.
Le 9 doc. 170 rt, led. seigr. nomme à cette cure, ainsi vacante, la personne de Me Pierre de Gémare, pbrë, curé de Pierrefitte.
Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr de Gémare la collation dud. bénéfice.

543. — Le 29 mars 1705, Mesre Pierre de Géniare, pbrë, curé de Pierrefitte, pourvu de la cure de Bourgeauville, prend possession de ce bénéfice, en présence de Me François Pouchin, pbrë, desservant lad. parr.

37. — Le 17 mars 1706, Me Pierre de Gémare, pbrë. curé de Pierrefitte « et encore curé de la parr. de Bourgeauville », remet purement et simplement led. bénéfice de Pierrefitte entre le mains de Mr Le Conte de Nonant de Pierrecourt, seigr de Pierrefitte et autres lieux ; seigneur présentateur dud. bénéfice-cure de Pierrefitte.

Curés. — D. Piédoux – P. de Gémare.
Vicaire. — Pouchin.
Patron. — Le seigneur du lieu. — G. Clément.
Notables. — P. de la Place. — O. de la Place.

355. – Le 29 mars 1709, reçurent la tonsure et les ordres mineurs:
François Halley, fils de Martin et d’Elisabeth Thillaye, de la parr. de Bourgeauville

258. – le 18 oct. 1711, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
François Halley, fils de Martin et d’Elisabeth Thillaye, de la parr. de Bourgeauville ;

352. – Le 20 août 1712, Me. Georges de Gémare, demeurant à Heulland, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me. Jean de Gémare, Esc, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Cette rente est cautionnée par la dame Vve de Gémare, sa mère, et par Me. Pierre de Gémare, Esc, pbfë et curé de Bourgeauville.
Led. acolyte était fils de feu Me. Robert-Bertrand de Gémare, Esc, et de noble damll. Anne de Cavelande.

152.- Le 23 sept. 1713, Me. François Halley, acolyte de Bourgeauville, rité dimissus, reçoit le sous-diaconata à Evreux.
Le 20 avril 1715, i! est ordonné diacre à Lx.
Le 19 sept. 1716, il est ordonné prêtre.
Le 28 fév. 1716, il est reçu Me. ès-arts en l’Université de Caen.
Le 4 mars 1716, il obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les chapitres de Paris et de Rouen, sur les évêchés et les chapitres de Bayeux, Lisieux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez et Chartres, ainsi que sur un grand nombre des abbayes et prieurés de ces divers diocèses.
Le 8 mars 1717, led. sr. Halley, vicaire de Danestal, fait signifier ses noms et grades aux religr. de Beaumont, en parlant à Dom Thomas Lefebvre, prieur claustral dud. prieuré.

180. – Le 17 mars 1717, Me. François Halley, pbrë, originaire de Bourgeauville et vicaire de Danestal, Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait signifier ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

65. – Le 30 avril 1722, Me. Pierre-Augustin Lenoir, pbrë, demeurant à Bourgeauville, Me. ès-arts en l’Université de Paris, fait signifier ses noms et grades aux dames de St-Léger de Préaux en parlant à Madame la princesse de Montbazon, abbesse de lad. abbaye.

445. -Le 4 avril 1724, Mesr. Jean-Baptiste de Gémare, pbfë du diocèse de Lx, demeurant à Paris, représenté par Me. Pierre de Gémare, pbrë, curé de Bourgeauville, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque de Lx, en parlant au Sr.Scelles, son secrétaire, trouvé au secrétariat dans le palais épiscopal.

Curé. – P. de Gémare.
Vicaire. – R. Mioque.
Prêtres de la paroisse. – J.-B. de Gémare – F. Halley.
Clerc. – F. Halley.

651. – Le 10 mars 1729, la nomination à la cure de St-Martin de Bourgeauville appartenant au seig. du lieu, noble dame Marie-Anne Senot de la Pintrerie, dame de Morsaline et autres lieux, héritière en partie de feu Mesr. Gilles Clément, chev, seig. et patron de Bourgeauville, Me. Pierre-Augustin Bosran, cher, seig. et patron de Castilly, Liste, Mestry, la Bretonnière et autres lieux, ayant épousé noble dame Thérèse-Elisabeth Senot, soeur de lad. damlle. Marie-Anne et aussi héritière en partie dud. seig. de Bourgeauville, agissant de l’agrément de noble dame Hélène de Lescours, veuve dud. seig. de Bourgeauville, nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me. Pierre de Gémare, Esc, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Guillaume Bayeux, pbrë, curé de St-Christophe de Bénerville.
Le 17 mars 1729, les vicaires généraux du seig. évêque donnent aud. sr. Bayeux la collation dud. bénéfice vacant par la mort dud. sr. de Giemare.

764. – Le 8 juillet 1729, Me Guillaume Bayeux, pbrë, curé de Bénerville et pourvu de la cure de Bourgeauville, remet led. bénéfice de Bénerville entre les mains de Mesr. Armand de Madaillan de Lespar, marquis de Lassay, comte de Madaillan, baron de Boisfroux, Le Horps, Lambourg et autres seigneuries, chevalier des Ordres du roy, et son lieutenant général dans les provinces de Haute et Basse Bresse, Bugey, Valromey, Gex, seig. et patron de Bénerville, demeurant ordinairement en son hôtel à Paris, et se trouvant présentement en son château de Madaillan, parr. St-Arnoult.
En conséquence de cette démission, led. seig. de Madaillan nomme à la cure de Bénerville la personne de Me Robert .Mioque, pbrë du diocèse de Lx.
Le 9 août 1729, le seig. évêque donne aud. sr. Mioque la collation dud. bénéfice.
Le 10 oct. 1729, le sr .Mioque prend possession de la cure de N.-D. de Bénerville, en présence dud. sr. Bayeux, curé de Bourgeauville; Jean Hommet, marchand, greffier au grenier à sel de Danestal, demeurant à Bourgeauville.

1527. – Le 27 mars 1734, François Ameline, marchand, demeurant à Bourgeauville, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Robert Ameline, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

5. – Le 10 nov. 1744, vu l’attestation du sr. Bizey, vicaire de Bourgeauville, dispense de bans pour le mariage de Jean-Pierre Durozey.

209. – Le 13 novembre 1745, vu l’attestation de Me. Jean-Baptiste Pillon, pbrë, vicaire de St-Etienne-b-Thillaye, et du sr. Bizey, pbrë, vicaire de Bourgeauville, dispense de bans pour le mariage entre Michel Thorel et Marie Benard.

Curés. – P. De Gémare – G. Bayeux.
Vicaire. – Bizey.
Clerc.- R. Ameline.
Patron.- Leseigneur du lieu. – M.-A. Senot. – P.-A Rosran.
Notable.- J. Hommet

174 – Le 16 déc. 1761, la nomination à la cure de Bourgeauville appartenant au seig. du lieu, Mesr. Jean Paris de Montmartel, cons. d’Etat, marquis de Brunoy, comte de Sampigny, baron de Dagonville, seig. de Châteaumeillan, seig. et patron de Bourgeauville et autres lieux, demeurant à Paris, rue Neuve-des-Petits-Champs, parr. St-Roch, nomme à lad. cure de Bourgeauville, vacante par la mort de Me. Guillaume Bayeux, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Jacques
Bizey, pbrë du diocèse de Bayeux, vicaire de bd. parr. Fait et passé à Paris un la demeure dud. seig.
Le 22 déc. 1761, le seig. évêque donne aud. sr. Bizey la collation dud. bénéfice.
Le 28 janv. 1762, le sr. Bizey prend possession de la cure de St-Martin de Bourgeauville, en présence de Me. Salomon-Jules-César Girard, curé de Branville ; Me. Jean-Baptiste Badouis, pbrë, demeurant à Villers sur-la-.Mer ; Me Jean-Pierre Girot, curé de Glanville; Me. Jean-Baptiste Feral, receveur de Me. de Montmartel, demeurant à Villers, et autres témoins.

Curés. – G.Bayeux- Jq. Bizey.
Vicaire. – Jq. Bizey.
Patron.- le seigneur du lieu. J.P. Paris de Montmartel.
Notable. – Jn. de Hommet.

66. — Le 10 janv. 1775, dame Framboise Bayeux, Vve de Me Jean
Hommet, en son vivant greffier en chef au grenier à sel de Danestal, demeurant à Bourgeauville, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Louis-François Trinité, acolyte de la pair, de St-Nicolas-de-Bosc-L’abbé, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Bourgeauville, par le ministère de Me Jean-François Pérat, notaire à Beaumont, et en présence de Me Jacques Bizet, curé dud. lieu de Bourgeauville, et de .Me Jean-Pierre Giret, curé de Glanville.

84. — Le 7 mars 1780, la nomination à la cure de St-Martin de Bourgeauville appartenant au seigr. du lien, Mes. Nicolas-Antoine de Giverville, seig. et patron des parr. du Torpt et de Bourgeauville, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jacques Bizey, dernier titulaire, décédé la veille, la personne de M. Pierre-François Brette, pbre du diocèse de Lx et vicaire du Torpt. Donné à la Chapelle-Bayvel, au château dud. seig.
Le lendemain, le seig. évêque donne aud. Sr Brette la collation dud. bénéfice.
Le 5 avril 1780, le Sr Brette (1) prend possession de la cure de Bourgeauville, en présence de M. Pierre Foulon, pbre, desservant lad. parr. M.Jean-Baptiste Morin. vicaire du lieu, et autres témoins.

25. — Le 10 décembre 1782, Marin Cardinne, marchand et laboureur, demeurant à Bourgeauville, constitue 150 livres de rente en faveur
de son fils, le Sr Jean-Jacques-Philippe Cardinne, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Bourgeauville par le ministère de M. Jean-Baptiste Ferai, notaire royal à Beaumont.
(1) M. Cardînne était en 1791 chapelain de la Charité de St. Loup-de-Fribois. Il prêta le serment schismatique et fut élu curé constitutionnel de Mouteilles le (?) mai suivant. Mais le corps électoral de St Loup l’avant aussi choisi pour son curé, il opta pour cette dernière paroisse. C’était un joyeux compagnon que les viveurs de ce pays-la se disputaient. En l’an II, il remit ses lettres de prêtrise et renonça à l’état ecclésiastique. Il fut nommé, en 1803, percepteur de Crèvecoeur et remplit cette fonction jus’qu’à la chute de l’Empire. Avant fait sa soumission a l’évêque de Bayeux vers 1817, il resta à St Loup-de-Fribois en qualité de prêtre habitué. Il demeurait dans le bourg de Crévecoeur et il y mourut le 27 avril 1811, à lâge de 81 ans. [Arch du Calvados. — Archives de la mairie de Crévecoeur.)

200. — Le 14 avril 1785, Me Pierre Foulon, pbre du diocèse de Lx (parr. de Daubeuf), Me ès-arts en l’Université de Caen, vicaire de Bourgeauville, fait réitérer par procureur ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

101. — Le 3 avril 1790, M.Pierre Foulon, pbre, Me ès-arts en l’université de Caen, vicaire de Bourgeauville, fait réitérer par procureur ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

BOURGEAUVILLE (St Martin)
Curés—J. Bizet — P.-F. Brette.
Vicaires. —J.-B. Morin — P. Foulon.
Clercs. — J.J.-Ph. Cardine — J.G. Roques.
Patron. — Le seigneur du lieu. — N.A de Giverville.
Notables. — J.Hommet.

Biometrika Vol-XXI (1929).
– Le premier ascendant certain de Laplace est Olivier de Laplace, qui vivait à Bourgeauville en 1645, et qui appartenait certainement à une famille notable, car nous le voyons, en cette même année, 1645, assister à Bourgeauville, au mariage de Pierre Lambert…. avec Angélique de Montgommery.
– Olivier de Laplace avait épousé Anne Follebarbe, qui appartenait à une vieille famille du Pays d’Auge, toujours représentée. Ils moururent l’un et l’autre en 1680. De ce mariage naquirent an moins six enfants.

La Maison de Faudoas, Gascogne, Maine et Normandie – par l’abbé Ambroise Ledru et Eugène Vallée…
– 1679, 27 juillet, Caen. — Contrat de mariage entre François-Taneguy Senot, chevalier, seigneur de la Pintrerie, Morsalines, Montmirel, etc., fils et héritier de feu René Senot, chevalier, seigneur de la Pintrerie, et de dame Barbe d’Emery, d’une part; et d lle Anne Clément, fille de Philippe Clément, écuyer, seigneur de Bourgeauville, Saint-Clément et Fontenay-le-Marmion, et de dame Anne Graindorge, d’autre part.
– 1698, 15 août, Francfort-sur-le-Mein. — Contrat de mariage entre Gilles Clément, chevalier, seigneur de Bourgeauville, trésorier de France à Caen, ci-devant envoyé extraordinaire de Sa Majesté en Allemagne, fils de feu Philippe Clément et d’Élisabeth Graindorge, d’une part, et dlIe Hélène de Lescours, fille de feu Louis de Lescours, seigneur de Chastenet, et de dame Hélène Le Coq. 1700, 9 janvier. — Vente de 200 livres de rente par François de Boran, abbé de Castilly, conseiller au parlement de Rouen, comme procureur de Philippe de Boran, chevalier, marquis de Castilly, son frère, aux religieuses de l’abbaye de Saint-Laurent-de-Cordillon.
– Dlle Marie-Anne Senot de la Paintrerie, dame de Bourgeauville, tante maternelle de la future, (Marie-Thérèse de Boran de Castilly, fille de messire Pierre-Augustin de Boran, chevalier, marquis de Castilly, et de dame Thérèse-Élisabeth Senot de la Paintrerie, marquise de Castilly) lui assure la tierce partie de sa succession comme elle se trouvera lors de son décès ou 8.000 livres à prendre sur ladite succession.
– 1740, 1 er novembre. — (A. C. Pap.) Partages en trois lots des immeubles restés du décès de dlle Marie-Anne Senot de la Paintrerie, dame de Bourgeauville, échus à messire Pierre-Augustin de Boran, marquis de Castilly, seigneur et patron de Maistry etc., héritier de ladite dlle au droit de dame Thérèse-Elisabeth Senot, son épouse, sœur de ladite dlle de la Paintrerie, et à messire Marie-Charles-Antoine de Faudoas, marquis de Canisy, seigneur de Tripehou, Pont-de-Varennes, en Anjou, et autres lieux, capitaine-lieutenant des chevau-légers de Bretagne, lieutenant de roi en Basse-Normandie, gouverneur d’Avranches, à cause de dame Marie- Thérèse de Boran, son épouse, donataire, par son contrat de mariage, de la tierce partie de la succession de ladite demoiselle.

Armorial général de France : … vertu de l’édit royal du 20 novembre 1696. – Charles d’Hozier.
– Gilles Clément, chevalier, seigneur de Bourgeauville, conseiller du Roy en ses conseils, et son envoyé extraordinaire en Allemagne, PORTE: de gueules; à un chef dantelé d’or.

Recherches nobiliaires en Normandie – A. Du Buisson de Courson.
Extrait:
Suzanne Lamendey, mariée en premières noces, selon contrat du 10 mai 1581, avec Gilles ou Guillaume Angot, conseiller assesseur eu la vicomte de Caen, dont Robert Angot, sieur de La Drouinière, qui épousa, le 16-21 novembre 1621, noble damoiselle Marguerite de Trihan,
fille de noble Jean de Trihan, sieur de Bourgeauville, et de delle Françoise de Grente ; — mariée en secondes noces avec Me. Guillaume Bosquet, avocat à Caen.

Monographie communale – Archive Calvados.
Il y avait à Bourgeauville un château qui a été rasé il y a 150 ans (vers 1735) il ne reste plus que les fossés assez profond qui entouraient et qu’on a moitié remplis. C’est un grand jardin qui en occupe l’emplacement. On a bâti un peu plus loin une maison de maître qu’on appelle le château.

Les témoins normands du procès de réhabilitation de Jeanne d’Arc – article – Michel Mollat du Jourdin.
Le curé de Bourgeauville, Pierre Bouchier, exagère manifestement quand il parle de 10.000 personnes en larmes.

Etat nominatif des pensions sur le trésor royal, septième classe, en annexe de la séance du 21 avril 1790.
BOURGEAUVILLE (Demoiselle Louise-Marie Goupil de Préfelne, veuve du sieur de), 59. G. 1780 – 200 Sans retenue; en considération des services de feu son mari, brigadier des mousquetaires.

Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790. Calvados. Archives civiles. Série E supplément – Archives du Calvados.
– 8 déc. 1687. bapt. de Marie-Daniel-Eulalie, fille de Pierre-Louis Le Petit, sgr des Ifs, née le 6, parr. : Pierre-Daniel de Piédoue, licencié aux droits, c. de la paroisse de Bourgeauville, marr. : Marie-Madeleine Blondel de Tilly, en présence d’Eustache-Laurens Eudine, de Brucourt, de J.-B.- Josepli de Piédoue.
– 1689. Philippe Clément, éc, sgr. de Bourgeauville et de Fontenay, cons, .sec. Du Roi et président au Bureau des Finances de Caen.
– 1697. — Quittance donnée devant Jacques Andrev et Pierre Cauvet. notaires à Caen, par Gilles Clément, chevalier, seigneur de Bourgeauville, héritier d’Élisabeth de Graindorge, sa mère, fille de Charles de Graindorge, a Pierre Esnault, bourgeois de Caen, fondé de procuration de Paul Février, bourgeois de Paris, tuteur onéraire des enfants mineurs de Philippe de Vallois, comte de Mursay. seigneur d’Hérouvillette et autres lieux, lieutenant général des armées du Roi, inspecteur général de la cavalerie, de la somme de 386 livres 13 sols 4. deniers pour amortissement de 40 livres de rente au denier 14 et prorata de la constitution des frères Eve envers led. Graindorge.
– 1649 – Copie du contrat de mariage fait devant Drieu et Jelianne, tabellions à Annebault, de Jacques Lépée, fils de Guillaume et d’Antoinette Lépée, de la paroisse de Bourgeauville avec Jeanne Tautet, fille de Jean et de Jeanne Bellot.
– 1697 – Marie-Anne Le Chevallier, partie de 60 L. de rente et jouissance d’une petite terre à Bourgeauville, et partie de 10 L. de rente sur Guillebert, en tout 103 L. de rente viagère.

Dictionnaire de la noblesse. – Aubert de La Chesnaye-Desbois, François-Alexandre.
Gabriel des Hais, Seigneur desdits lieux fut Capitaine au Régiment de Saint- Denis, ensuite Guidon des Gendarmes de M. de Montpensier, & fut tué au siège de Bernay. Il épousa, en 1581, Ambroise de Trihan, fille de Jean, Seigneur de Bourgeauville.

Recherche de 1540.
40. — On trouve des Georges, à cette époque, à Bourgeauville, dans le Pays-d’Auge. Cette famille paraît originaire des Moutiers-Hubert, paroisse où elle possédait le fief des Maignans.

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection

BOURGEAUVILLE.
218. Jean Georges, Sr. de Hieuville, a dit être descendu de noblesse ancienne, et que Guillaume Georges , son bisael, vivoit noblement en 1436, et étoit Sr. du dit lieu de Hieuville , à cause de damoiselle Jeanne Pigache, sa femme , selon qu’il a fait apparoir par plusieurs lettres et écritures justificatives de sa descente, dont la copie est demeurée au greffe. Le procureur du Roi a requis qu’il vérifie être fils légitime de … . Georges et de damoiselle Jeanne de Port, qu’il a dit être ses père et mère, autrement qu’il soit assis.

Cette famille paraît avoir occupé un rang très notable dans la noblesse normande; car, outre Douville, les Trihan étaient encore seigneurs de la paroisse voisine de Bourgeauville, et y ont conservé leurs propriétés jusqu’au XVIIIe siècle.
En 1540, les élus de Lisieux maintinrent noble Jean 1er de Trihan, escuyer, seigneur et patron de Douville et Bourgeauville, qui déclara descendre par plusieurs degrés de Nicolas Trihan, seigneur de Douville en l’an 1306.

François Labbey fit bâtir, en 1577, le château de la Roque-Baignard. Huit ans après, il épousa Aime de Trihan, fille du seigneur de Bourgeauville. Il en eut quatre enfants.(CAUMONT Arcisse de).

Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement.
Tome 1. par M. Louis Du Bois.
1547:17 mars. Le même grand-vicaire (Michel Labbey) en prononça une autre contre quatre individus, accusés aussi d’hérésie et qui furent livrés aux bras séculier pour être brûlés vifs: c’étaient un cordonnier d’Anglêqueville-la-Forêt, un meunier de Heurtevant, un maréchal de Bourgeauville nommé Jean Labbé, et un particulier de Glos-sur-Orbiquet, nommé Bence.

3 – Archives ShL:

Archives PANNIER Arthème:
– NE12, 1er carton Communes.
– Carnet Non Numéroté C 128 – Bourgeauville. Notes de Mlle Morin.

Archives NEDELEC COMMUNES.
Com.8.7 – Bourgeauville

An IV, 9 thermidor (1796, 26 juillet) – Beaumont-en-Auge
Procès-verbaux des visites des moulins du canton de Beaumont-en-Auge:
Bourgeauville: andré le houx
= A.D. Calvados – L Administration IV Police 41

Archives SHL:
1F439: 12 mars 1742: Elie Le Coq de Houlland (Heuland) et François Godefroy de Bourgeauville; se désistent du bail passé entre eux au sujet d’une ferme sise à Bourgeauville moyennant 27 livres.

1F582: 4 vendémiaire An XII: Duval prêtre de Glanville achète à Bougon Cordonnier à Annebault une pièce de terre à Bourgeauville.

1763 – 1768 – Formentin
Pièces relatives à des baux à ferme de pièces de terre à Formentin, Le Fournet, Saint-Eugène et Saint Ymer (Saint-Hymer), consentis par Jean Labbé, demeurant à Bourgeauville et François Hauvel, à Jean-Baptiste Bellanger, laboureur à Formentin.
= Arch. ShL. 9F Deville. A. Dossier Formentin – 12 pièces papier

Archives SHL: carnets de Charles Vasseur:
– carnet « Analyses et transcriptions… »:
p.10 -7 mai 1485
Acte par lequel Jacques de FRANCQUEVILLE et sa femme reconnaissent avoir reçu la somme de 100 livres tournois pour capital d’une rente de 20 livres tournois constituée par contrat de mariage du 17 septembre 1481 par Maistre….. MYEE (?) seigneur de GUYESPREE curé de BOURGEAUVILLE chanoine de LISIEUX au profit de sa sœur Guillemette MYEE devant épouser Noble Homme Jacques de FRANCQUEVILE escuyer seigneur de COLLANDON, plus reçu par le même au droit de sa femme de 100 livres tournois remis au traité de mariage par défunt Guillaume MYEE oncle de la dite demoiselle.
– page 218, n° 616, 26 octobre
Madame de Giverville, représentant Madame de Brevedent d’Ablon, née Decourseulles
Monsieur Gabriel François Léonor DeTholmer d’Allicourt, 26 janvier 1741 Annnebault et Bourgeauville
– page 225: 1768 11 janvier
Maistre Bizey, curé de Bourgeauville
– page 245: 1743 7 octobre
Maistre Guillaume Bayeux, prestre curé de Bourgeauville
– page 246: 1739 7 janvier
Damoiselle Senot de la Peinterie dame et patronne de Bourgeauville
– page 250: 1743 30 janvier
Messire Pierre Augustin de Boreng, chevalier, seigneur marquis de Castilly et autres lieux, demeurant à Bayeux, héritier de la damoiselle de la Painterie, dame et patronne de Bourgeauville à cause de la dame son épouse.
1743 23 octobre
Maistre Guillaume Bayeux, prestre curé de Bourgeauville

Document n°5 : fonds ShL 6F3 Acte authentifiant une signature en 1740.
Cet acte authentifie la signature de Jacques Bizey, prêtre vicaire de la paroisse de Bourgeauville, le 12 avril 1740. Ce vicaire signa l’extrait mortuaire de Maître Jean Hommet.
Cet écrit est au dos de l’extrait mortuaire, daté du 11 avril 1740, du registre de Baptêmes, Mariages et Sépultures de la paroisse de Bourgeauville concernant le décès de M. Hommet de Danestal.
La chronologie d’exécution des actes fut la suivante, le 11 avril rédaction de l’extrait mortuaire, le 12 celle de l’acte d’authentification.
Les apports sont, la transcription de cet acte par Mme de la Bretèche, Mme Coëffic-Pesin et M. Raveaux, et de nous apprendre cette authentification ne fut rédigée que pour valider cet extrait.

Voir: Montfaut p 26
Recherches des nobles de Lisieux p 85 et 88
D’Hozier 347
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXVI p.247

La Roque Baynard, fief relevant du fief de Bourgeauville, 1620 (av. dela vicomté d’Auge).

Sous l’invocation de St Martin
Patronage:
14e dominus loci

Curés:
Bisey 1764/1774 Brette 1780/1787

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados