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CERQUEUX

NOTES sur CERQUEUX – 14148

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CERQUEUX LA CAMPAGNE.
La commune de Cerqueux a été réunie à FRIARDEL.

Saint-Pierre, « huit » de fief à Saint-Pierre-des- Cercueils. — Saint-Pierre-des-Cerqueux (L. P.).
Cerqueuilx (Les); Cerqueux (Les). Saint-Pierrc-des-Cercueils.

624. – Cerqueux (Orbec, C.) :
[Abl.] Sarcofagis 1272(73) : Cartul. de Friardel, n » 186. fol. 33 r°.
Il s’agit sans doute d’une allusion à un sarcophage trouvé à une époque indéterminée dans la localité. Paul Lebel (/ intervocalique, dans Mél. Dauzat, p. 180), pense qu’il peut s’agir dans les dénominations de ce genre d’allusions anciennes à des dépôts ou fabriques de sarcophages de pierre. Dans le cas présent, le singulier ne favorise pas cette supposition.
V. Vincent, Topon. de la Fr., n° 801, p. 307, qui mentionne de nombreux aspects assez répandus en Gaule romane, dont Cerqueux, n° 624, [et hameau de Saint-Crespin (G.)]» Serqueux (S. -M.), ainsi que Saint-Pierre-des-« Cercueils », aujourd’hui Saint-Pierre-des-Fleurs (E.). En dehors de la Normandie, v. Dauzat et Rostaing, Diet. NL de Fr., p. 161.

Archives du Calvados.
Cerqueux (Calvados ; jusqu’en 2015)
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel : Lisieux Code INSEE : 14148
Histoire administrative : A partir du 1er janvier 2016, Cerqueux forme avec Auquainville, Les Autels-Saint-Bazile, Bellou, Cheffreville-Tonnencourt, La Croupte, Familly, Fervaques, Heurtevent, Livarot, Le Mesnil-Bacley, Le Mesnil-Durand, Le Mesnil-Germain, Meulles, Les Moutiers-Hubert, Notre-Dame-de-Courson, Préaux-Saint-Sébastien, Saint-Martin-du-Mesnil-Oury, Saint-Michel-de-Livet, Saint-Ouen-le-Houx, Sainte-Marguerite-des-Loges et Tortisambert, la commune nouvelle de Livarot-Pays d’Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Livarot), par l’arrêté préfectoral du 24 décembre 2015.

CERQUEUX (9)
I. Dioc. de Lisieux. – Baill. d’Orbec. Maîtrise d’Argentan. — Gr. à sel de Bernay. Gen. et int. d’Alençon; él. de Lisieux; subd. d’Orbec.
II. Distr. de Lisieux; canton d’Orbec (Arrêté du 1er mars 1790).
III . 4° arr. communal (Arr. de Lisieux) : canton d’Orbec (Loi du 28 pluviose an VIII et arrêté du 6 brumaire an X) .
hab. (1911). Sup.: 565 hect. 86 a. 20 c.

ADMO Gale. Délibérations depuis 1838.
Le déficit de deux registres antérieurs, depuis le 7 septembre 1788 (139-116 fol.) , mentionnés par l’inventaire arrêté le 26 mai 1860, a été constaté par l’inspection de 1891 .

ÉTAT-CIVIL.— Naissances, mariages et décès, depuis 1793. Le déficit des actes de catholicité de 1611 à 1792, avec lacune de 1631-1635, mentionnés audit inventaire, a été constaté par la même inspection .
IMPOSITIONS. Matrice foncière . 1793 (Cah. )
Des états de sections de 1791 ? ( 2 cah. , 51 fol . ) , cote G. 9. de l’inventaire, n’ont pu être retrouvés.
CULTES. Deux registres de la fabrique (1744-1806), cote P. 1. du même inventaire, n’ont pu être retrouvės.

Cerqueux (ou Cerqueux-en-Auge, Cerqueux-sur-Vie) appartint, dès l’arrêté du 1er mars 1790, au canton de Mézidon.
ADMINISTRATION GÉNÉRALE – Cerqueux. depuis 1838.
Délibérations du commun. 1672-1756 (Reg., 65 fol.
Délibérations municipales. 7 octobre 1787-10 germinal an VII (Reg., fol. 1-15, 31, 40, 92-93). Reprise des délibérations : 23 fructidor an VIII.
ÉTAT-CIVIL: Cerqueux. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1654.
Abjurations. 1686. Délibérations du commun. 1714-1715. –
Comptes du trésor. 1740-1775.
IMPOSITIONS: Cerqueux. Matrices des contributions foncière. An III; personnelle-mobilière. An V. an VII- an VIII (4 cah. )
CULTES: Cerqueux. Comptes des trésoriers de la fabrique. 1617-1657 (Reg., 23 fol.)
Voir aux Archives du Calvados les délibérations des Comités de surveillance Cerqueux. 23 frimaire-« fervidor » an II ( Reg.): — affaires diverses ( Liasse).
Voir Ibid., des actes de catholicité de Cerqueux. 1683 (Série G, Cerqueux-en-Auge, cah.)
Voir aux Archives du Calvados des affaires diverses du Comité de surveillance de Cerqueux . An II ( Liasse) .

Par. de Saint-Pierre,
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. du Mesnil-Mauger.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Évêque,
sergent. de Saint-Julien-le-Faucon.

Lieux-dits de CERQUEUX:
BAILLEUL, BOULAYE (LA), BOULET (LE), .Channevotte (LA), Chenevotte (LA), COUR-DE-LA-LOUVETIERE(LA), Croix-Rouge (LA), Haranguerie(La), LANDE(La Grande et La Petite), Losière (La), Minerette (Les), Mouteilles (Les), Ponière (LA), Val-Linger (LE), Vavasseurs (Les), [SAUSSAY (LA), La Sauchaie, 1397 (parv. lib. rub. Troarn. p. 11)].

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

– CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III page 779.
– Cerqueux, Manoir de Cerqueux, PGMPA, pp. 76-77; allège.
– Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page1222.
– Nouvelle statistique monumentale du Calvados : Canton d’Orbec (suite) Cerqueux-la-Campagne / Henri Pellerin.
– RAULT Fernand, « Une famille de notables augerons », PAR, 31, N° 7, Juillet 1981, pp. 24-30 – Fervaques, Auquainville Cerqueux, Lisieux, charité de Meulles, routoir, perré.
– Revue Le Pays d’Auge-La Statistique monumentale du Calvados, par Henri Pellerin – Canton d’ Orbec: Cerqueux la Campagne 1959,1960.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de M. Pannier.
Cerqueux, Sarcophugi, Sarcophagi.
L’église de Cerqueux est placée sous le vocable de saint Pierre.
La nef, dont les ouvertures ont été refaites au XVIe siècle, était primitivement romane et dépourvue de contreforts. Un seul contrefort saillant, du XVIe siècle, est placé vers l’extrémité orientale. La corniche a été détruite. Le mur méridional, en cailloutis, laisse voir un appareil grossier en feuilles de fougère.
Quatre fenêtres, deux grandes et deux petites, dont une du XVIe siècle, éclairent la nef de ce côté. L’une des grandes fenêtres est ogivale et formée d’une seule baie trilobée ; l’autre a été refaite anciennement.
Le mur septentrional, recrépi, offre des chaînages en pierre indiquant une reconstruction. Il est percé seulement de deux fenêtres dont une ogivale trilobée, est entourée d’une large gorge ou scotie. Il était primitivement roman, sans ouvertures et dépourvu de contreforts. Un porche élancé, du XIVe siècle, précède le mur occidental qui est sans caractère. Sur l’un des montants ou pieds-droits du porche est sculpté l’écusson de la famille de Lalande, composé de trois étoiles.
Le clocher, revêtu d’essente et percé d’ouvertures, présente une base carrée en charpente surmontée d’une pyramide octogone, garnie sur les faces principales de lucarnes cintrées, avec abat-sons, et couronnées d’un fronton triangulaire correspondant aux angles de la base (commencement du XVIe siècle).
Le choeur, en retraite sur la nef, est construit en grand appareil et date du XVIe siècle. Il se termine, à l’orient, par un chevet droit percé d’une longue fenêtre cintrée, masquée par une petite sacristie en bois. Aux extrémités du mur oriental s’élèvent deux contreforts saillants à glacis très inclinés.
Une grande fenêtre ogivale géminée, partagée en deux par un meneau prismatique, s’ouvre dans le mur septentrional.
Deux larges compartiments en forme de flammes décorent le tympan.
Le mur méridional est percé de deux larges fenêtres semblables à la précédente. L’une de ces fenêtres a perdu son meneau et sa tracerie flamboyante: ils auront probablement été coupés afin de laisser pénétrer plus de jour dans le choeur.
L’arc triomphal, de forme ogivale, date du XVIe siècle.
Les chapiteaux qui terminaient les colonnes sur lesquelles il s’appuyait ont été détruits.
La voûte du choeur est en merrain. Elle repose sur une jolie sablière, décorée de losanges garnis de feuillages et d’entrelacs.
La voûte de la nef est également en merrain.
Une piscine, surmontée également d’une ogive en accolade, se voit aussi dans la nef.
Au midi se dresse un bel if.
La commune de Cerqueux a été réunie à Friardel.
Cerqueux-la-Campagne avait pour patron, aux XIVe et XVIe siècles, le prieur de St-Cyr-de-Friardel; au XVIIIe, le seigneur. » (A de Caumont 5-781)

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

189 – Le 18 sept. 1699, reçurent la tonsure et les ordres mineurs:
Jacques Morin, fils de Jacques et d’Anne Poullain, de la parr, de Cerqueux (Orbec).

84. – Le 20 avril 1706, le seig. évêque de Lx donne à Msr. André-Achille de Houel, clerc tonsuré de la parr. du Mesnil-sur-Blangy, la collation de la chapelle de St-Thomas de la Planche en la parr. d’Estrées, vacante par la mort de Me. Descalles, curé de Cerqueux et chapelain de lad, chapelle.
Le 21 avril 1706 led. sr. de Houel prend possession de la chapelle de la Planche, en présence de Me. Gabriel Desmarest, pbrë, curé du Mesnil-sur-Blangy; Me. Réné Basin, notaire en la parr. de Corbon.

Curés. – N.Descalles – Jean Andrieu.
Patron.-Le seigneur du lieu.- G.du Val de Bonnéval.
Seigneur.-J. du Bourget – G. .du Val de Bonnéval.

117. – Le 22 janvier 1712, la nomination à la cure de St-Pierre de Cerqueux appartenant aux religieux de Friardel, les chanoines réguliers dud. monastère nomment à l’une des portions de lad. cure de Cerqueux, vacante parla démission pure et simple de dom Jean Gallot, pbrë, chanoine régulier, dernier titulaire de lad. portion, la personne de Dom Jean Marye, pbrë, chanoine régulier de lad. abbaye.
Le 29 janvier 1712, Me. Pierre du Mesnil, vic. gl, donne aud. sr. Marye la collation dud. bénéfice.
Le 12 férrier 1712, le sr. Marye, pourvu de l’une des portions de la cure de Cerqueux, en prend possession en présence de dom Robert-Dominique Moullin, pbrë, chanoine régulier de Friardel ; Me. Jean Deschamps, pbrë, curé de l’autre portion de lad. cure de Cerqueux; Me. René de Champeron, demeurant en lad. abbaye, et André Ferté, laboureur de lad. pair.

615. – Le 28 fév. 1714, Dom Jean-Baptiste Marie, pbfë, chanoine régulier, prieur-curé de l’une des deux portions de St-Pierre de Cerqueux, demeurant en lad. parr., donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Dom Nicolas-André Piel, aussi chanoine régulier de Friardel et prieur-curé de Bois-L’Evêque au diocèse de Rouen. Fait en la maison de Me. Jean-Baptiste Moullin, pbfê, chanoine et archidiacre en la Cathédrale de Lx.

94. – Le 29 mars 1714, Me. Nicolas-André Piel, pbfë, chanoine régulier de l’ordre de St-Augustin, obtient en cour de Rome des lettres de provision du prieuré-cure de St-Pierre de Cerqueux, vacant par la démission faite en sa faveur par Me. Jean-Baptiste Marie, pbfë, chanoine régulier dud. ordre et dernier titulaire.
Le 30 mai 1714, Me. Léonor de Matignon, vic. gl, donne son visa auxd, lettres de provision.
Le 2 juin 1714, le sr. Piel, prieur-curé de N.-D. du Bois-l’Evêque, diocèse de Rouen, pourvu de là 2° portion de la cure de Cerqueux, prend possession de lad. cure, en présence de Me. Jean Deschamps, curé de la 1° portion, et de Jean Drouin, trésorier de l’église de Cerqueux.

142. – Le 7 nov. 1722, dispense de bans pour le mariage entre Me. Pierre Andrieu, fils de feu Me. Philippe Andrieu, en son vivant tabellion, et de Jeanne Pollin, de la parr, de Cerqueux, d’une part, et Catherine Gosset, fille de François Thomas, de la parr. de Pierrefitte.

494. – Le 7 mars 1723, titre clérical fait en faveur de Me. Jacques Jobey, acolyte de Cerqueux, par Marie Capentier, Vve de Nicolas Jobey, marchand.

Curé de la 1° portion. – J. Deschamps.
Curé de la 2° portion. – J. Gallot, X. 117. – J.B Marie – N.A. Piel.
Clercs.- J.-B.F. de Brucourt – J. Jobey.
Patron de la 1° portion. – Les religieux de Friardel.
Seigneurs et notables. – L. de la Lande – A. Ferté.

881. – Le 17 avril 1730, la nomination à la cure de St-Crespin appartenant au seig. du lieu, Me. Léon-Thomas-Charles du Val, Esc, seig. de Lécaude et patron de St-Crespin, demeurant à Rouen, rue St-Patrice, représenté par Jean Amiot, marchand, bourgeois de Lx, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Nicolas Hurel, dernier titulaire, la personne de Me. Jean Andrieu, pbrë, curé de Cerqueux-en-Auge.

921. – Le 26 août 1730, noble dame Dieudonnée Maillard, Vve.de Pierre de Brucourt, Esc. demeurant en sa terre et parr. de Cerqueux, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Louis-Antoine de Brucourt, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me. Michel de Chanu, chev. seig. de St-Marc, de Cerqueux et autres lieux, demeurant en sa terre de la Lande, parr. de Cerqueux, et Jean-Baptiste-François de Brucourt, Esc. demeurant aussi en sa terre, parr. dud. Cerqueux. Dans cet acte, led. accolyte était représenté par Me. Deschamps, pbrë, curé de Cerqueux.

1145. – Le 31 mars 1731, Me. Jean Andrieu, pbrë, curé St-Pierre de Cerqueux-en-Auge, pourvu du bénéfice-cure de St-Crespin, remet purement et simplement lad. cure de Cerqueux entre les mains de Me. Guy du Val de Bonneval, chev. seig. et patron de Iad. parr.
Le 23 sept. 1731, led. seig. représenté par Me. Pierre Eude, pbre, professeur en théologie au séminaire de N.-D. de Lx, nomme aud. bénéfice, ainsi vacant, la personne de Me. Jean Gabrie, pbrë de la parr. de St-Crespin.
Le même jour, le seig. évèque donne aud. sr. Gabrie la collation de lad. cure.
Le 27 sept. 1731, le sr. Gabrie prend possession de la cure de Cerqueux, en présence dud. seig. patron, dud. sr. Andrieu, dernier titulaire, de Jean du Bourget, Esc. sr. de la Saunerie, demeurant en lad. parr. et autres témoins.

59. – Le 10 mars 1735, Louis Deshayes, sr. de la Radière, cons. du roy, assesseur ancien civil et criminel au bailliage d’Orbec, demeurant en sa terre de la Radière, pair, de Cerqueux, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Louis-GabrieI Deshayes de la Radière, Me. ès-arts, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me. Pierre Deshayes, cons. du roy, lieutenant-général en la vicomte d’Orbec, et premier assesseur en bailliage, et Louis-Jean Deshayes, Esc. sr.de la Radière, gendarme de la garde du roy, tous deux demeurant à Orbec. Fait et passé en présence de Me. Pierre Petit, avocat, demeurant à Orbec, et Pierre Petit, sr. de la Hérisonnière, de la parr, de Bienfaite.

156. – Le 24 déc. 1735, Louis-Gabriel Deshayes de là Radière, sous-diacre, Me. es-arts et bachelier en théologie de l’Université de Caen, demeurant à Cerqueux, doyenné d’Orbec fait signifier ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

204. – Le 10 sept. 1730, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Réné de Baudot, Esc. sr. de Baujon et de Maisons-Rouges, brigadier des gardes du corps, fils de …. de Baudot, Esc. et de feu noble dame Marie Delorme, de la parr. d’Ambenay, diocèse d’Evreux, d’une part, et damll. Elisabeth Deshayes, fille de Me. Louis Deshayes, sr. de la Radière,cons. du roy, assesseur ancien civil et criminel aux bailliage et vicomte d’Orbec, et de noble dame Marie de Mailloc. lad. damlle. originaire d’Orbec et demeurant présentement à Cerqueux.

445. – Le 11 oct. 1737, Me. Louis-Gabriel Deshayes de la Radière, diacre, Me. ès-arts en l’Université de Caen et bachelier en théologie de la méme Université, demeurant en la parr. de St-Pierre de Cerqueux, ayant fait élection en la maison de Me. Louis Deshayes de la Radière, cons. du roy au bailliage d’Orbec, demeurant en lad. parr. de Cerqueux, fait signifier ses noms et grades aux religieux de Friardel.

5. – Le 3 avril 1742, Me. Jean-Baptiste Durai, diacre, pourvu de la cure de St-Pierre de Cerqueux, 1° portion, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me. André-Nicolas Piel, pbrë, curé de Cerqueux pour l’autre portion; Me. Roger Fortin, pbrë, curé de la Cressonnière; Mesr. Philippe de Mailloc, pbrë, seig. de Bailleul, de la Motte, et en partie de Cerqueux ; Me. Jacques Petit du Boulley, pbrë, demeurant à Orbec ; Me. Guillaume Toutain, sous-diacre de Cerqueux ; Alexandre Dumont, acolyte de lad. parr. ; Me. Jacques Quesney, diacre de la Chapelle-Hareng et autres témoins.

453. – Le 4 mai 1743, dispense de bans pour le mariage entre Msr. Jean-Baptiste-François de Brucourt, Esc. sr. de la Motte, cy-devant lieutenant au régiment de Choiseul-Infanterie, fils de feu Msr. Pierre de Brucourt, sr. de la Motte, lieutenant de cavalerie, et de noble dame DieuDonnée Maillard, de la parr. de Cerqueux, d’une part, et noble dame Genevière Jouvin, veuve de Jean-Jacques de Mannoury, Esc. sr. des Alleurs, cons. du roy, auditeur en la chambre des Comptes, à Rouen, et fille de feu Jean-Bernard Jouvin, seig. du Plessis-Coigny, cons. du roy, président en l’élection de Bernay, bailly de Ferrières, et de noble dame Louise de Mainteterne, de la parr. d’Anceins, diocèse d’Evreux.

45. – Le 14 juin 1747, la nomination au prieuré-cure de St-Pierre de Cerqueux, 1° portion, appartenant au prieur commendataire de Friardel, Mesr. Charles Chastelain, licencié en théologie de la faculté de Paris, aumônier du roy, « abbé commendataire du prieuré deSt-Cyr de Friardel », diocèse de Lx, et de St-Pierre de Lyre, diocèse d’Evreux, et chanoine de Soissons, demeurant ordinairement aud. lieu, représenté par Dom Jacques de la Rue, prieur claustral du monastère du Friardel, nomme à lad. cure de Cerqueux, vacante par La mort de Msr. Jean-Baptiste Duval, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Charles-François Delauney, pbrë du diocèse de Lx. Fait et passé au prieuré de Friardel , en présence de Pierre le Prévost, pensionnaire, et de Mesr. Jacques-Charles-Nicolas Cocquerel, sr. du Rosey, demeurant tous deux auxd. monastère.

284. – Le 26 mai 1747, Me. Paul Loysel, pbrë, curé de St-Sylvain de Glos, âgé de 76 ans, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Jean-Baptiste Duval, pbrë, curé de la 1° portion de Cerqueux, près d’Orbec……. Le 13 juin 1747, led. sr. Loysel ayant appris que le sr. Duval, curé de Cerqueux, était mort ; qu’il était inhumé du jour d’hier, donne une autre procuration pour résigner la cure de Glos….

Curés de la 1° portion.- J. Deschamps – J.-B. Duval – C.-F. Delauney.
Curé de la 2° portion. – N.-A. André Piel.
Clercs. – L.-A. de Brucourt – L.G. Deshayes – A. Dumont – G. Jobey – Jq. Jobey – G. Toutain.
Patron de la 1° portion. – Le prieur commendataire de Friardel. – C. Chastelain.
Seigneurs. -J.-B.-F. de Brucourt – P. de Brucourt – M. de Chanu – L. Deshaye,

51. – Le 19 janv. 1753, Dom Nicolas-André Piel, pbfë, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin, prieur-curé de Cerqueux, 2° portion, étant devenu infirme, donne sa procuration pour résigner sad. cure entre les mains de N.-S.-P. le Pape en faveur de Dom Nicolas Godet, pbfë, chanoine régulier de St-Cyr de Friardel. Le sr. résignant se réserve toutefois une rente de 200 livres sur les revenus dud. bénéfice, et « la chambre où il couche, le caveau qui est à côté et une place pour mettre son bois. » Le 8 févr. 1753, led. sr. Godet obtient en cour de Rome des lettres de provision de lad. cure.
Le 20 mars 1753, le seig. évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 31 mars 1753, le sr. Godet prend possession du prieuré-cure de Cerqueux, 2° portion, en présence de Me. Jacques Delauncy, pbfë, curé de là 1° portion ; Me. Guillaume Toustain, sous-diacre; Jacques Jobey, écolier étudiant, demeurant tous deux à Cerqueux, et autres témoins.

345. – Le 10 sept. 1754, vu l’attestation du sr. Godet, pbfë, prieur-curé de Cerqueux, et du sr. Le Moine, pbfë, desservant de Bonneval, dispense de bans pour le mariage entre Yves-Gabriel Deshayes, Esc. sr.de Marcère, ancien lieutenant du régiment de Grassin, fils de feu Msr. Yves Deshayes, en son vivant Esc. seig. et patron honoraire de Bonneval, cons. du roy, lieutenant particulier civil et criminel au bailliage d’Orbec, lieutenant général de police dud. lieu, et de noble dame Rénée Marguerite de St-Martin-de-Cerceaux, originaire de la parr. de Bonneval et demeurant depuis temps de droit en celle de Cerqueux, d’une part, et damll. Françoise Petit, fille de François Petit, en son vivant Esc. sr.de Mounivel, garde du roy, et de Marie-Barbe Jobey, de lad. parr. de Bonneval.

370. Le 30 oct. 1734. – Nicolas Jobey, fils de Nicolas et de Marie Charpentier, de la parr. de Cerqueux, reçut la tonsure et les ordres mineurs.

284. – Le 10 oct. 1759, Me. Jacques Delauney, pbrë, curé de la 1° portion de Cerqueux, étant en son lit, malade, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Guillaume Marquand, pbrë de ce diocèse. Il se réserve une pension annuelle de 230 livres.
Le 31 oct. 1759, le sr. Marquand obtient des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 16 avril 1760, les vicaires généraux du Chapitre donnent leur visa auxd. lettres de provision.
Le 18 avril 1760, le sr. Marquand prend possession de lad. cure de Cerqueux, en présence de Me. Nicolas Godet, pbrë, chanoine régulier, prieur-curé de la 2° portion ; Mesr. Louis-Jean Deshayes, Esc. seig. de Bailleul et de la Motte-Cerqueux, brigadier des gens d’armes de la garde ordinaire du roy, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, demeurant à Cerqueux, et autres témoins.

101. – Le 6 févr. 1709, la nomination à la cure de St-Pierre de Cerqueux, doyenné du Mesnil-Mauger, appartenant au seig. du lieu, Mes. Pierre-François-Claude-Guy du Val, chevr. seig. et patron de St-Pierre de Cerqueux, seig. des fiefs de Bonneval, Myhareng et autres lieux, demeurant à Rouen, rue de l’Aumosne, parr. St-Martin-sur-Renelle, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jean Gabrie, pbrë du diocèse de Lx, demeurant à Lécaude. Fait et passé à Rouen.
Le 13 févr. 1709, le seig. évèque de Lx donne aud. sr. Bardel la collation dud. bénéfice.
Le 19 févr. 1709, le sr. Bardel prend possession de la cure de Cerqueux, en présence de Pierre Bienassez, marchand, de lad. parr. et autres habitants.

113. – Le 27 déc. 1768, Jean-Baptiste Paisant, sr.de Valencourt, marchand, demeurant à Cerqueux (Mesnil-Mauger), constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Julien Nicolas, acolyte de Lécaude, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une pièce de terre, nommée la Fillière, appartenant aud. sr. Paisant, sise à St-Crespin, sur le chemin tendant de St-Crespin à Carrouge. Elle est de plus garantie par le sr. Julien Nicolas, père dud. acolyte, et autres cautions. Fait et passé à Lécaude, en présence de Me. Nord-Jean-Baptiste Desgenetez, pbrë, vicaire de Lécaude, et Me. Jacques Bardel, pbrë, demeurant en lad. parr.

Curés de la 1° portion. – F.-C. Delauney – J. Delauney – G. Marquant.
Curés de la 2° portion. – N.Godet.
Prêtre de la paroisse – N. Jobey.
Clercs. – C. Jobey – N. Jobey – G. Toustain.
Patron — Le prieur commendataire de Friardel. C.Chastelain
Seigneurs. – L.J. Deshayes de la Radière-Bailleul – Y.G. Deshayes de Marcère.

236. — Le 10 déc. 1778, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Louis-Joseph-Etienne Dirlande, Escr. fils de feu M. Louis-Jacques-Mathieu Dirlande, Esc. et de feue noble dame Marie-Barbe de la Vigne, demeurant en la parr. de Grandcamp, d’une part, et noble demll. Marie-Anne Deshayes, fille de M. Louis-Jean Deshayes, Esc., Sr. de la Radière, et de noble dame Anne-Marie de Rocq, de la parr, de Cerqueux.

237. — Le 25 mai 1778, M. Jean-Baptiste Lecouteur, pbre du diocèse de Lx, (parr. de St-Philbert-des-Champs), obtient en cour de Rome des lettres de provision per obitum et en commende du prieuré cure de St-Pierre de Cerqueux, 2° portion, vacante par la mort de Fr.Nicolas Galet, pbre, religieux de l’Ordre de St-Augustin et dernier titulaire.— La mise en commande s’explique par le mauvais état dans lequel se trouvaient alors les bâtiments de la cure.
Le 30 Nv. 1778, M. de b Baume, vic. Gl, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 2 décembre 1778, le Sr. Lecouteur prend possession de la 2° portion du prieuré cure de Cerqueux, en présence de M. Guillaume Marquand, curé de la I° portion ; M.Etienne Jouen de Bornainville, curé de la Vespière et doyen d’Orbec ; Mesr. Louis-Jeao Deshayes de la Radière, seig. de la Motte, Bailleul et en partie de Cerqueux, seig. haut-justicier des Pintières, ancien Maréchal-des-logis des gendarmes de la garde du roy, demeurant l’un et l’autre à Cerqueux.

342. — Le 24 août 1778, Fr. Charles-François Géfrotin, pbfe, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin en l’abbaye de St-Cyr de Friardel, obtient en cour de Rome des lettres de provison dites de per obitum, de la cure de St-Pierre de Cerqueux, 2° portion, dépendant de lad. abbaye et vacante par la mort du F.Nicolas Godet, en son vivant chanoine régulier dud. Ordre.
Le 4 avril 1779, led. Sr. Géfrotin, curé de St-Martin de Friardel, requiert du seig. évêque le visa desd. lettres de provision. Sa Grandeur répond «qu’elle se croit obligée, par le devoir de sa place de supérieur et par le précepte de la charité, de représenter paternellement aud. Frère Géfrotin, curé de Friardel et encore prieur du prieuré de Buzot, de son ordre, diocèse d’Evreux, qu’en requérant par un acte juridique le visa sur laditte signature de provision per obitum qu’il a demandée et obtenue en cour de Rome du bénéfice cure de Cerqueux, il agit directement contre le serment et le voeu solennel qu’il a fait et signé le jour de sa profession religieuse. » et le seig. évêque lui lit l’article des constitutions de son ordre auquel il fait allusion. (Const. 2° part.Cap. IX.) D’où il suit que led. Fr. Géfrotin ne peut, sans manquer à son voeu, persister dans sa réquisition, ni Sa Grandeur lui accorder licitement le visa par lui demandé.
Led. Sr. Géfrotin, prenant cette réponse pour un refus de visa, déclare qu’il est prêt à se pourvoir, pour cause dud. refus, partout et quand il le jugera bon.

344. — Le 10 mai 1779, la nomination à la cure de St-Pierre de Cerqueux, doyenné de Mesnil-Mauger, appartenant au seig. du lieu, Mesr. Pierre-François-Claude-Guy du Val de Bonneval, chev., seig. et patron de Cerqueux-en-Auge, nomme à lad. cure, vacante par la mort de M. Jean Bardel, dernier titulaire, la personne de Me Jacques-François Duval, pbre, chapelain de Lécaude, y demeurant. Fait au manoir seigneurial dud. seig. Signé : « Du Val de Cerqueux. »
Le 15 mai 1779, M. Despaux, vic. Gl, donne aud. Sr. Duval la collation dud. bénéfice.
Le 29 août 1779, le Sr. Duval prend possession de la cure de Cerqueux, en présence de Jean-Baptiste et de Jean-Auguste Paisant, père et fils, marchands, Pierre Bienassez, Pierre-Nicolas, marchand, et Jean-Pierre Bienassez, toilier, demeurant tous en lad. pair.

84. — Le 21 mai 1781, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Augustin-Gabriel Deshayes de la Radière, Escr. fils de Mes.Louis-Jean Deshayes de la Radière et de noble dame Anne-Marie deRocq, demeurant à Cerqueux, doyenné d’Orbec, d’une part, et noble demlle. Anne-Julie Harel, fille de Mesre. Jean Harel, Esc. et de dame Julie-Aimée-Renée Piquefeu, de la parr. de Ste- Croix-des-Pelletiers de Rouen.

154.— Le 15 nov. 1781, Fr. Charles-François Géfrotin, pbre. chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin en la maison et communauté de Friardel et pourvu per obitum en cour de Rome du prieuré cure de St-Pierre de Cerqueux, obtient de la cour de parlement de Rouen un arrêt d’Exequatur pour lesd. provisions par lui obtenues.
Le 26 nov. 1781, il se rend au palais épiscopal de Lx avec le notaire apostolique et requiert du seig. évêque de lui accorder le visa de la signature de cour de Rome, afin qu’il puisse prendre possession de lad. cure de Cerqueux, ainsi qu’il l’en avait déjà prié le 24 avril 1770. Sa Grandeur dit qu’elle persiste dans la réponse qu’elle a faite à la première réquisition, à savoir qu’elle est obligée par sa place de supérieur et par le précepte de la charité de représenter paternellement aud. Sr. Géfrotin qu’en requérant par un acte juridique le visa pour la cure de Cerqueux, il agit directement contre le serment et le voeu solennel qu’il a fait et signé le jour de sa profession religieuse : qu’en conséquence Sa Grandeur ne peut licitement lui accorder le visa par lui demandé, le Sr. Géfrotin proteste contre ce refus de visa et déclare qu’il entend se pourvoir « la où, quand et ainsy qu’il appartiendra. » Copie de lad. protestation est laissée au seig. évêque.
Le 27 nov. 1781, le Sr. Géfrotin expose au lieutenant-général civil et criminel du bailliage d’Orbec qu’il a obtenu des provisions en cour de Rome du prieuré-cure de Cerqueux, le 24 août 1778; qu’après avoir sollicité longtemps un visa de Monsieur l’évêque de Lx pour pouvoir prendre possession de ce bénéfice, il a été dans la nécessité de lui faire faire une sommation par le ministère d’un notaire apostolique, laquelle sommation a été suivie d’un nouveau refus contre lequel il se réserve, de prendre la voye au cas appartenant.» Mais comme il pourrait arriver qu’un autre eût pris possession dud. bénéfice et en acquit la possession triennale sans trouble, le suppliant a recours à l’autorité dud. Sr. lieutenant- général pour qu’il lui soit permis de prendre possession civile de ce prieuré, aux termes de l’article VII de l’Edit de 1095, à l’effet de pouvoir percevoir les fruits de ce bénéfice.
Le Sr. Desperiers de Fresne, lieutenant-général au bailliage d’Orbec, communique la requête au procureur du roy, et le lendemain le Sr. Courtin, avocat, « fongeant pour l’absence de MM. les gens du roy », autorise « le suppliant aux fins de la présente (requête) à ses risques et périls et aux charges de droit ».
Le 29 nov. 1781, en conséquence de lad. autorisation, le Sr.Géfrotin se rend à Cerqueux avec le notaire apostolique pour prendre possession du prieuré-cure. Ayant trouvé les portes de l’église fermées, ils vont au manoir presbytéral dud. prieuré-cure et demandent à Me Jean-Baptiste Lecouteur, pbre séculier, desservant lad. parr. de leur remettre les clefs de l’église, afin de prendre possession civile de ce bénéfice. Le Sr Lecouteur répond qu’il est titulaire, ainsi qu’il l’établira quand il en sera temps, et refuse de remettre les clefs. De plus il proteste contre toute prise de possession qui serait faite de ce bénéfice.
Alors le Sr. Géfrotin et le notaire retournent à la porte de l’église; et la prise de possession a lieu par la prière à Dieu, faite à genoux, sous le portail, et par le toucher des murs qui font le pourtour de l’église, en présence de plusieurs témoins venus de Friardel.

Curé de la 1° portion. — G. Marquand.
Curés de la 2° portion. — N. Godet — J.B Lecouteur,
Seigneurs.— J. Deshayes de la Radière.

Le régime de la liberté des cultes dans le département du calvados pendant la première séparation – Raoul Patry.
– « Je regarde comme schismatiques et séparés de ma communion les prêtres qui ont adopté la dite Constitution [la Constitution civile du clergé], avec lesquels je ne pourrai être forcé d’avoir des Temples communs, » déclare Le Couteur, prieur-curé de Cerqueux, tout en se soumettant aux lois ( 1 ) .
(1) Arch. dép. Lm. Police. Extrait du registre des délibérations de la commune de Cerqueux, 2 fructidor.
– Mais certaines municipalités n’exercent cette surveillance qu’avec la plus grande mollesse, quelques agents pactisent avec les réfractaires : à Meulles, le curé de Cerqueux Le Couteur, remarie et rebaptise, les fidèles viennent en foule des communes environnantes, « tout le canton s’y porte » (3)
(3) Arch. dép. Lm. Police. Lettre du citoyen Dumont à Cordier, agent national du district de Lisieux, 22 floréal. Dumont ajoute à sa lettre un post-scriptum : « Lacère ma lettre, car s’il fût su que je t’écrive une pareille chose je ne serais pas 24 heures existant. »

Recherche faite en 1540, parles élus de Lisieux des nobles de leur élection…L’abbé de la Roque
CERQUEUX.
– 49. Jacques de la Lande a produit plusieurs lettres, contrats de mariage et autres écritures, qui prouvent que lui et Julien, son frère, sont issus au 6e. degré de Jean de la Lande, vivant en 1381 et tenant propriétairement le dit fief de la Lande. V. le n°. 121.
– 121. Jean de la Lande, Roger, Jean, Guillaume et Charles, dits de la Lande, dénommés comme nobles, se sont aidés de semblables généalogie, lettres et écritures, que les Srs. de la Lande, sur la paroisse de Cerqueux, en la sergenterie d’Orbec, n°. 49.
– 197. Guillaume de la Planche, Sr. du lieu, et Henri, Sr. de Cerqueux, ont baillé leur généalogie et extraction de noblesse, et produit plusieurs lettres et écritures, la Ire. desquelles, datée du mercredi après la St.-Samson l’an 1349, fait mention de Mre. Robert de la Planche, chevalier, et par les autres ils fournissent leur descente de père à fils du dit Robert; desquelles lettres la copie est demeurée au greffe.
– Recherches de 1666:
Jean de Brucourt, seigneur de La Motte, ancien noble.
Robert Chanu, seigneur de Cantepie.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.
Pierre de la Lande, écuyer, pour rentrer en jouissance de son fief de la Lande, à Cerqueux, était tenu d’y faire procéder à une prisée judiciaire mais la chose était reconnue impossible « pour ce que les sergens, ne autres, n’oseraient accéder sur les lieux, ne en la dite paroisse de Serqueux, pour avoir au vray la déclaration des dis héritages, à l’occasion de la guerre et pour la crainte des brigans et adversaires du Roy nre sgr, qui y sont et fréquentent comme chacun jour et aussi le dit fief ne vault au dit escuier aucune chose, et est très povre personne ». Nul ne voulait prendre cette terre à ferme « pour le fait de la guerre ».

Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement – Du Bois, Louis-François
– 5°. La Congrégation des religieuses de Saint-Joseph établies en 1632 tant à Orbec qu’à Cerqueux, à Coquainvilliers et à Meules.

Rôle des taxes de l’arrière-ban du bailliage d’Evreux en 1562 – Pierre François Lebeurier

170. Maistre Jehan de Brencourt, assis à Serqueux – Cerqueux (Calvados), canton d’Orbec. On a oublié dans cet article le nom du fief. Le rôle de 4567 porte : Philippe de Breancourt , escuyer, seigneur de la Motte, assis en la paroisse de Cerqueux.

Promenade dans le canton d’Orbec-en-Auge – R.GUIBLAIS.
L’église de Cerqueux relevait autrefois du prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel , auquel elle avait été donnée au Moyen-âge, par le seigneur du lieu, nommé de la Lande. C’était donc le Prieur de Friardel qui nommait les curés de Cerqueux dont beaucoup d’entre-eux furent des chanoines réguliers de son monastère.
Il y eut rivalité entre les de la Lande et les religieux de Friardel, il s’ensuivit des procès qui durèrent pendant plus d’un siècle et qui aboutirent à la condamnation des seigneurs du lieu.
Quelques années avant la Révolution, le curé et l’église de Cerqueux relevaient toujours du prieuré de Friardel, aussi appelait-on cette paroisse « Cerqueux-la-Campagne » en raison des nombreux labours qu’on y trouvait.
La famille de la Lande devait son nom à un fief nommé La Lande, qui se trouvait dans la partie Est de la communes.
Au XVII° siècle, cette famille vendit une partie de ses terres pour aller se fixer dans la région de Conches. Ces biens alors aliénés , prirent le nom de « Grande Lande » et les biens qui restèrent la propriété de la famille de La Lande furent appelés « La Petite Lande ».
La famille de La Lande, qui conservera toujours des propriétés à Cerqueux (1959), eut pour dernière représentante une Melle de La Lande qui épousa M. de Vigan. Elle avait été la filleule de Mme de Pompadour et s’éteignit à Orbec au début du XIX° siècle. Ses enfants et petits-enfants continuèrent à habiter Cerqueux, au château de la Lande qu’ils transformèrent et modifièrent il y a 80 ans (dans les années 1870).
Au début de ce siècle, la famille de Vigan vendit « La Lande » c’était la première fois, dans son histoire, que cette propriété passait en d’autre mains. Le château de la Lande, demeure de la famille Fauchille , est actuellement (1959) la propriété de M.Farcy.
De nombreuse voies antique traversaient la commune de Cerqueux et notamment celle d’Orbec à Vimoutiers, qui passait non loin du château de Montfort (commune de Meulles).

DIVERS :
– 1653, 19 décembre – Préaux-Saint-Sébastien
Dans l’aveu rendu par Laurent-Jacques de Chanu, pour le fief de La Lande, à Cerqueux: « A cause duquel fief de Préaux, Messire François de Moges, écuier, seigneur dudit lieu de Préaux, conseiller du Roi et maître ordinaire en sa Chambre des Comptes de Normandie, a droit de présenter au bénéfice du dit lieu de Préaux.
= AN P. 329, 46. Aveu du fief de la Lande. Cité par Henri PELLERIN, PA, 10, N° 11, Novembre 1960, p. 19.
-1412, 18 août – Préaux-Saint-Sébastien
Dans l’aveu rendu par Jean de La Lande pour son fief de la Lande, à Cerqueux, il déclare que Jean de Saint-Aubin tient le fief de Saint-Sébastien-de-Préaux, tenu à cour et usage de la seigneurie de Lande.
= AN P. 308, LXXIX. Cité par Henri PELLERIN, PA, 11, N° 10, p. 11.
– 1656, 9 mars – Préaux-Saint-Sébastien
Aveu rendu par Laurent-Jacques de Chanu pour son fief de la Lande, à Cerqueux:  » le fief de Préaux s’étendait sur Préaux et paroisses voisines.
= AN P. 929, 46. Aveu du fief de la Lande. Cité par Henri PELLERIN, PA, 11, N° 9, Septembre 1961, p. 9.

Insinuations:
La cloche de l’église de très petit diamètre mais pourtant munie d’une inscription se trouve au presbytère de Mesnil-Mauger.

3 – Archives ShL:

FONDS CAILLIAU SOUS-SÉRIE 3 F.
3F 64 1600-1699 – Cerqueux et Bienfaite : partage de biens

FONDS DES ERUDITS – PANNIER Arthème :
Archives ShL, NE12, 1er carton.

FONDS COTTIN 2019
39 ACTES NOTARIÉS ORIGINAUX
Boîte archives Cerqueux (le) Cerqueux (le)

Archives NEDELEC COMMUNES:
Com.11.5 Cerqueux-la-Campagne

Carnets de Charles Vasseur : voir : Doyenné d’Orbec.
– Election de Pont l’Evêque, sergenterie de St Julien le Faucon
– 2 feux privilégiés
– 10 feux taillables
CERQUEUX LA CAMPAGNE (de Sarcophagis Sarcophagis)
– Sous l’invocation de Saint Pierre
– Divisée en deux portions au 16e siècle

Seigneurs. I.J. Deshayes de la Radière – A.B Deshayes de la Radière.

– Insinuations
– Historique
Cerqueux : il ne paraît point qu’il ait existé un fief du nom de Cerqueux, ou si originairement la paroisse de Cerqueux a donné la dénomination à un fief, il se trouvait vers la fin du Moyen-âge réuni avec un autre fief appelé La Motte.
En 1463, Montfaut trouva noble à Cerqueux Pierre de La Lande, dont les descendants subsistaient encore dans la même paroisse lors de la recherche des élus de Lisieux en 1540. Alors Jacques de La Lande produisit plusieurs lettres, contrats de mariage, etc. … qui prouvent que lui et Julien son frère sont issus au 6e degré de Jean de La Lande, vivant en 1381 et tenant propriétairement ledit fief de La Lande.

Au XVIIIe siècle, Gabriel de Chanu, prenait le titre de seigneur de Cerqueux. La maison de Chanu est aussi originaire des environs d’Orbec et elle semble être entrée en possession du fief de Cerqueux par suite de l’alliance de Claude de La Lande qui épousa en deuxième noce Charles de Chanu sous le règne d’Henri IV ou à peu près. La famille porte d’azur à trois besons(?) d’or.
A la même époque Jean Gabriel de Mailloc, écuyer, sieur de Bailleul, prenait aussi le titre de seigneur de La Motte Cerqueux. Le sieur de Mailloc paraît être décédé sans héritier direct et avoir cédé ses biens à Noble Dame Marie de Mailloc qui avait épousé Louis Deshays de la Radière, conseiller du Roy, assesseur, ancien civil et criminel au bailliage d’Orbec. En 1740, le magistrat était décédé et sa veuve prend les titres de Dame de La Motte Cerqueux. De son chef elle avait eu un fils Jean Louis Deshays se titrant écuyer seigneur de la Radière, gendarme de la Garde du Roy dès cette année 1740, bien qu’il ne paraisse pas avoir été anobli au mois de janvier 1769 par lettres patentes datées de Versailles. Alors sa mère étant morte, il cumulait ses titres avec les siens. La Chesnaye lui consacre un article et le qualifie de seigneur de Bailleul, La Motte, patron honoraire de Cerqueux.

    Il épousa Anne Marie de Roch qui lui donna cinq enfants :

  • Louis Guillaume Servais, militaire
  • Augustin Gabriel aussi militaire
  • Marie-Anne
  • Louise Agathe Suzanne
  • Marie Catherine.

Ses armoiries sont de gueules à un lion rampant et armé d’une épée d’argent. L’écu timbré d’un casque de profil orné de ses lambrequins d’or de gueules et d’argent.

– Bailleul
Fief situé à Cerqueux. Ce fief était possédé au commencement du 18e siècle par une branche de la famille de Mailloc, qui prend son nom de quatre paroisses situées à moitié chemin entre Orbec et Lisieux.
Philippe de Mailloc, écuyer, seigneur de Bailleul, était mort en 1722.
En 1735, Jean Gabriel de Mailloc, écuyer, avait succédé à son titre et était frère de Marie de Mailloc qui avait épousé Louis Deshays de la Radière, conseiller du Roy, assesseur, ancien civil et criminel au bailliage d’Orbec. La Dame de la Radière hérita de toutes les terres de son frère, qui passèrent ensuite à ses enfants, dont les descendants furent dépossédés à la Révolution de 1790

– Description de la cloche
En 1674, j’ai été bénite par ….. Lesage, prêtre curé de ce lieu ….et noble Michelle …..
Philippe de Mailloc, écuyer, seigneur de Bailleul, conseiller du Roy, lieutenant assesseur à Orbec et Demoiselle Michelle de Bellemare, femme de Laurens … de Chanue (?) seigneur de Saint Marc et de La Lande.
(Croix formée de jolis rinceaux – lue par M: Pannier)

« Analyses et transcriptions : »
3e fascicule, page 205 : Messire Pierre François Claude Guy Duval, chevalier seigneur et patron de Cerqueux, Bonneval et autres lieux demeurant à Rouen.

CARTULAIRES:

– 1F355 : 14 mai 1603 : Mathieu Jobbay de Cerqueux vend à Léonard Le Roy de Notre Dame d’Orbec une pièce de terre.
– 1F288 : 5 février 1626 : Isaac Charpentier de la paroisse de Cerqueux vend à Guillaume Bunel bourgeois d’Orbec la moitié d’une pièce de terre en jardin à Cerqueux.
– 1F325 : 3 août 1726 : contrat de mariage de Thomas Hue de Cerqueux et de Marie Le Guay de Meulles.
– 1F827 : 1794 : Cerqueux : administration communale.
– 1830. – archives ShL
– 1F804 : 1830… : Cerqueux : papiers divers.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

HOTOT EN AUGE

Notes sur HOTOT EN AUGE.
HOTOT EN AUGE – 14335.


Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Archives du Calvados.
Hotot-en-Auge (Calvados)
Canton actuel : Mézidon
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14335
Histoire administrative : Le complément « en-Auge » ne semble pas avoir été officiellement autorisé. Hotot-en-
Auge fusionne avec les communes de Brocottes et du Ham par l’arrêté du 26 décembre 1972 sous le nom de Hotot-en-
Auge. EP Hôtot-en-Auge (Calvados) Hotot (Calvados)
HOTOT-EN-AUGE
I. Dioc. de Lisieux. sel de Danestal. l’Évêque. Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. Gr. à sel de Danestal. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont-l’Évêque.
II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Beuvron (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont-l’Evêque); canton de Beuvron (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Cambremer (Arrêté du 6 brumaire an X).) – Pop.: 306 hab (1911). – Sup. 1.202 hect. 56 a. 51 c.
ADMon Gale – Pop.: 306 hab. Délibérations du commun. 1658-1695 (2 reg. 110, 49 fol.)
Lacune : 1675-1682. 1694-1695. Audiences de contrats. 1662-1674.
Délibérations municipales et enregistrement des lois et décrets. 1er août 1788-20 germinal an V (Reg., 233 fol.) Reprise des délibérations : 15 pluviose an IX.
ÉTAT-CIVIL. – Baptèmes, mariages et sépultures, depuis 1586. Lacunes : 1602-1628, 1656. Audiences de contrats. 1586- 1601, passim, et 1630-1655. Délibérations du commun. 1696- 1755 et passim. Compte du Trésor. 1723. Visites de l’archidiacre.
PROPRIÉTÉS COMMUNALES. Arrêt de règlement de juges entre la paroisse de Hotot et la maîtrise de Pont-l’Évêque, au sujet du marais commun. 1688 (2 p., copies modernes informes). DIVERS. 1781 (4 p.) Contrats entre particuliers, à Cléville, etc. 1746- Copies de lois et décrets. 1791 – an VIII (15 p.)
Voir aux Archives du Calvados les actes de catholicité de Hotot. 1717- 1719 (Série G. Hotot-en- Auge, 3 cah.)

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL .

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados.
Editions FLOHIC: le patrimoine des Communes du Calvados page 526.
LE CHERBONNIER Yannick: L’architecture fromagère en Pays d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot n° 91 Septembre 2005.
PANNIER Arthème: voir Archives SHL, NE12, 1er carton.
PAYSANT A., « Découverte de monnaies féodales faite en mai 1862 dans les démolitions de l’église de Hotot-en-Auge », BSAN, II, 1862, pp.188-190
CHAUTARD (J.). Notice sur une découverte de petites pièces de monnaie à Hotot-en-Auge.
L. Musset Hotot-en-Auge : église paroissiale.
MUSSET Lucien, 1992 – Un site gallo-romain inédit à Hotot-en-Auge (Calvados). Bulletin de la Société des
Antiquaires de Normandie, 1992, t. LX (1967-1989), p. 237-238.
CDMPA, Hotot-en-Auge, Le Manoir du Lieu-Gervais(1), pp. 238-240 – Le Manoir du Lieu Gervais, Manoir de Langle ou le Vieux Manoir se trouve sur l’ancienne paroisse de Brocottes, voir celle-ci.
Revue Le Pay d’Auge:
– Henri Pellerin Les complications de la Famille Turpin à Hotot en Auge au XVIII° siècle 1971
– Françoise Dutour : Hotot-en-Auge. 200

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Hottot-en-Auge, Hottot.
On entre maintenant dans l’église de Hottot par une porte cintrée, placée sous un portail en pierre du XVIII.- ou du XVII. siècle placé à l’ouest; mais il est probable que dans l’origine l’église n’avait pas d’ouverture de ce côté, qui était occupé par cinq grands contreforts romans. La nef se compose de trois travées séparées par des contreforts; les deux premières percées de fenêtres flamboyantes à deux jours. La seconde travée du nord était, en outre, percée d’une petite porte en accolade qui maintenant est bouchée.
La troisième travée est occupée, au nord, par la base d’une très-grosse tour de la Renaissance ornée de modillons, et qui porte la date de 1534. Cette base ne s’élève qu’à la hauteur des murs de l’église, et se termine par une construction en bois revêtue d’essente.
Au midi, une chapelle, probablement seigneuriale, servant maintenant de sacristie, est appliquée à cette travée; elle est de style gothique peu caractérisé. La partie la plus rapprochée de l’arc triomphal est éclairée par une fenêtre un peut plus petite que les autres, et dont le meneau a ete détruit.
Le choeur roman se compose de deux travées, il est percé de petites fenêtres cintrées assez étroites, séparées par des contreforts plats; des fenêtres du sud ont été élargies, celles du chevet, de forme ogivale, ne sont pas les primitives ( Voir page 444). Dans la première travée du nord, on voit une assez belle porte romane ornée de zigzags; une autre a dû exister au sud. Les murs latéraux sont couronnés par une corniche à modillons (Le mur méridional surplombe considérablement, par suite de l’affaissement de la charpente causé par la suppression d’une poutre.
II entre beaucoup de briques dans la construction de la nef et du choeur de cette église. Mais ces briques ne sont pas de grande dimension. Il en existe dans la base des contreforts romans de l ‘ouest, placées verticalement entre quelques joints et dans les murs romans du choeur. Elles se voient en bien plus grand nombre dans les murs de la nef; elles y sont placées par trois assises, de distance en distance, et paraissent n’avoir pas été dérangées par le percement des fenêtres flamboyantes.
Dans le mur du sud de la nef on rencontre aussi un grand nombre de fragments de l’archivolte extérieure d’une porte, disséminés au milieu du moellon et des briques.
L’église de Hottot est sous l’invocation de saint Georges; le seigneur nommait à la cure.
Le maître-autel est décoré de colonnes corinthiennes, il n’offre de remarquable qu’une belle Descente de croix.
De chaque côté de l’autel sont des statues de saint Georges et de saint Roch; à la fenêtre du chevet un reste de vitrail représente saint Pierre et une sainte. Les fenêtres placées au nord du choeur sont bouchées; dans la plus voisine de l’autel on a placé un fragment de sculpture d’environ un mètre de haut, représentant une forteresse avec plusieurs personnages, entr’autres un roi et une reine regardant par-dessus les murs; au-devant était autrefois un saint Georges combattant le dragon, qui maintenant est détruit. Les habitants disent que cette sculpture représente le Mont-St.-Michel, auquel, du reste, elle ne ressemble nullement, et qu’elle a été placée par un des seigneurs de Hottot, qui était au nombre des défenseurs de cette forteresse. Dans le pavé du sanctuaire est une pierre tombale, de la fin du XVII. siècle, très-fruste, dont l’écusson, la figure et l’inscription sont effacés, mais qui a conservé quelques restes de la décoration au trait qui l’encadrait.
L’arc triomphal est ogival, très-simple.
Dans la nef, il y a quelques restes de vitraux de la Renaissance (blanc et or).
Une chapelle de la Renaissance occupe le dessous du clocher.
L’ancien clocher était à la même place, et s’ouvrait de même sur la nef, à en juger du moins par quelques restes de l’ancienne arche d’entrée de cette chapelle.
La chapelle servant de sacristie, en face de la précédente, est voûtée en planches; dans une crédence est une statue de sainte Apolline, de style gothique, dont le manteau est couvert de peintures représentant des fleurs. Cette statue était autrefois sur une console à la porte de la chapelle. Les deux autels de St.-Sébastien et de la Sainte-Vierge, de chaque côté de l’arc triomphal, ont des devants-d’autel en soie blanche avec bandes formées de broderies venant probablement d’anciens orfrois, et représentant les douze apôtres et un tronc brodé sur velours noir et entièrement semblable à celui publié par M. Parker, dans le Médiéval embroidery (Notes de M. G. Bouet, membre de la Société française d’archéologie).
Auprès de l’autel de la Vierge est une petite crédence flamboyante.
Le confessionnal est très-laid, mais des plus singuliers.
Belle statue du XIIIe. siècle. —Sous la chaire, on a déposé une des plus belles statues tombales que l’on connaisse en Normandie : elle représente une femme couchée, couronnée de fleurs et tenant une espèce de boule dans ses mains jointes; elle a les pieds sur un dragon et paraît du commencement du XIIIe. siècle.
On la nomme sainte Luce, et l’on dit que, jetée à la porte pendant la Révolution, cette statue rentra toute seule dans l’église. Luce de Coulonges, femme du seigneur de Hottot, vivait en 1246; elle a laissé une grande réputation de sainteté et de bienfaisance, et tout porte à croire que cette statue est la sienne.

Château.
— A cent cinquante pas au sud-est de l’église est une ancienne motte qui, plus tard, fut remplacée par un château bâti à une centaine de pas plus au nord et tout près de l’église; ce nouveau château se compose d’une très grande cour carrée, entourée de quelques bâtiments dont aucun ne paraît antérieur au XVII. siècle. L’entrée principale, assez bien conservée, est placée au nord et se compose d’un bâtiment flanqué de petites tours circulaires; une autre tourelle existe auprès de l’église à l’angle sud-ouest. Le bâtiment principal, à l’ouest, a des fenêtres de la fin du XVIe. siècle.
Pour revenir à l’emplacement du château primitif, la motte s’élève à 25 ou 30 pieds environ au-dessus du niveau de l’herbage dans lequel elle existe; elle est à peu près ronde, d’un diamètre de 40 à 50 pieds; on n’y voit pas de constructions, mais on y a trouvé, m’a-t-on dit, en 1828, quelques pierres et un assez grand nombre de tuiles.
Cette éminence arrondie, faite de main d’homme, était défendue par un large fossé. On a trouvé, dit-on, un certain nombre de squelettes enterrés à un pied de profondeur seulement autour de cette motte.
Elle se reliait à une enceinte de fossés s’étendant assez loin vers l’ouest, et qui formait la grande cour du château.
Une tradition, répandue dans le pays, rapporte que très anciennement Hottot était un port sur la Dive, et qu’on y a vu le long du fleuve, près de l’endroit où était le bac, des crocs en fer destinés à attacher les navires ou plutôt les barques.
Il ne faut pas ajouter foi à toutes les traditions de ce genre : souvent elles ne reposent que sur des faits dont on a tiré des conséquences exagérées; mais on doit admettre que les eaux couvraient une plus grande étendue de terrain dans la vallée de la Dive, et que les communications par eau étaient beaucoup plus importantes autrefois qu’aujourd’hui, car les routes devaient être impraticables pendant la moitié de l’année.
Hottot-en-Auge était de l’élection de Pont-l’Évêque et de la sergenterie de Beuvron; on y comptait 6 feux privilégies et 92 feux taillables.
La famille de Hottot, qui posséda la première la terre de ce nom, florissait dès le XIIe. siècle. Les listes données par La Roque, dans son Traité du ban et de l’arrière-ban, citent les noms de Pierre, Guillaume et Robert de Hottot, qui firent la guerre dans l’ost du Roy pendant le cours du XIIIe. siècle.
M. de Courcelles, dans son Dictionnaire, t.I, dit que cette famille avait pour auteur Roger de Hottot qui, en 1247, vivait avec sa femme, Luce de. Coulonges.
Le Recueil des Olim du Parlement renferme un arrêt de l’an 1260, où il s’agit d’un seigneur-de Hottot (t. l, p. 485). Reste à savoir si. c’est celui dont nous nous occupons.
La famille de Hottot était encore en possession de cette paroisse au XIVe. siècle.
En 1540, elle appartenait à Jean de La Haye, valet tranchant ordinaire du Roy. Le 10 octobre 1545 décéda Jeanne de La Haye, qui avait porté la terre de Hottot dans la famille de Breaulté.

HOTOT-EN-AUGE. – Au S.-E. et à 150 m. environ de l’église, dans un herbage, se dresse une haute éminence circulaire, en partie détruite, dite « Le Château Gris ». Elle domine toute la vallée de la Dives qui se développe au Sud. Au pied de cette motte se voient les vestiges des fossés aujourd’hui presque comblés, Sur le côté Ouest, très entamé, se trouve l’ouverture d’un souterrain. Le tableau d’assemblage du cadastre porte l’Indication : «Ancienne place de guerre» (Son C, 106). L’aspect du terrain qui environne cette butte montre qu’une plus vaste enceinte dépendant de la motte s’étendait primitivement vers le Nord où se remarquent les vestiges d’anciens fossés (1). A 400 m. à l’Ouest de l’église se trouve le hameau du ….let », emplacement probable d’une autre forteresse (Cad. D, 44-49).
(1) Caumont, Ibid., p. 147; Cours, V, p. 111-112; A.N, 1853, p. 56; C. A. F., 1870, p. 102.

Annuaire des cinq départements de l’ancienne Normandie.
Hotot-en-Auge.
Une tradition, répandue dans le pays, rapporte que, très-anciennement, Hotot était un port, et qu’on y a vu des anneaux ou des crocs en fer destinés à attacher les navires près de l’endroit où l’on passait la Dive dans un bac. Il ne faut pas ajouter foi à ces traditions qui, comme beaucoup d’autres, ne reposent que sur des suppositions ou sur des faits dont on a tiré des conséquences beaucoup trop larges. Cependant on ne peut contester l’ancienneté du lieu; l’église, qui a été reprise en sous-œuvre presque dans toutes ses parties, présente, dans ses murs latéraux, des briques et des fragments d’archivoltes qui paraîtraient provenir d’une église précédente.
Les fenêtres actuelles appartiennent au style flamboyant, et la tour latérale, au nord, présente le style de la renaissance le mieux caractérisé. Elle porte, d’ailleurs, la date 1534, en très-grands chiffres.
Près de l’église est une motte en terre, évidemment faite de main d’homme, ayant environ 15 mètres d’élévation et un diamètre de 17 à 20 mètres. On n’y a pas vu de constructions; mais le sommet a présenté des pierres et plusieurs squelettes enterrés à peu de profondeur. Cette éminence arrondie, qui était défendue par un large fossé, offre beaucoup de rapport avec d’autres forteresses qui existent dans plusieurs localités de la Basse-Normandie, et qui
peuvent remonter aux premiers temps de la féodalité.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque
HOTOT.
249. Jean de la Haye, Sgr., vicomte et châtelain hérédital du dit lieu de Hotot, valet tranchant ordinaire du Roi, s’est presenté par Jean, son frere, Sr. d’Iberon, qui nous a remontré qu’il a été convenu à son domicile, depuis son partement, pour aller à la cour du Roi; et que du depuis il n’avoit fait retour par deçà; à cause de quoi il n’avoit connoissance du dit ajournement; et que lui Sr. d’Iberon n’étoit saisi des écritures concernant leur noblesse; se soumettant, justement après le retour du dit Sr. de Hotot, son frere, obéir au vouloir et commandement du Roi; nous requérant son excuse être employée au present procès-verbal.
250. Jean le Gentil a fourni en la parroisse de Piencour, vicomté d’Orbec, n°. 98.
251. Claude et Grégoire l’Abbé, Ives l’Abbé, Nicolas l’Abbé, ont fourni avec les sieurs de Héroussart, de St.-Jean de Livet et de Beaufy, ainsi qu’il a été déclaré sur l’article et parroisse de Saint-Jean de Livet, sergenterie de Moyaux, vicomté d’Orbec, n°. 84.
252. Sébastien du Fresnay, Marin le Chevalier et Me. Michel Herpin, dénommés comme nobles et éxempts à la fin du rôle, ont dit que ils ne se veulent aider du dit privilege de noblesse, ni autre exemption, fors que, passés sont 20 ans, ils étoient, et sont encore à present serviteurs louatifs du dit seigr. de Hotot.

Collection de Répertoires Sommaires des Documents Antérieurs à 1800 Conservés dans les Archives Communales – Ministère de L’instruction Publique.
Hotot-en-Auge
I. Dioc. de Lisieux. – Baill. et maitrise de Pont-l’Evêque.- Gr. à sel de Danestal. – Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont l’Evêque. = II. Distr. de Pont-l’Evêque; canton de Beuvron (Arrête du 1er mars 1790). = III. 3° arr. communal (Arr. de Pont-l’Evêque); canton de Beuvron (Loi du 28 pluviôse an VIII); – canton de Cambremer (Arrête du 6 brumaire an X). – Pop.: 306 hab. (1911). – Sup.: 1.202 Hect. 56 a. 51 c.
ADMon Gén,. – Délibérations du commun. 1658-1695 (2 reg, 110, 49 fol.
Lacune: 1675-1682 – Audiences de contrats. 1662-1674. 1694-1695
Délibérations municipales et enregistrement des lois et décrets. 1 Août 1788.
Germinal an V (Reg. 233 fol).
Reprise des délibérations : 15 pluviôse an IX.

Etat-Civil.- Baptêmes, mariages et sépultures, depuis1586. Lacunes: 1602-1628. 1656. – Audiences de contrats. 1586- 1601, passim, et 1630-1655. — Délibérations du commun. 1696-1755 et passim. – Compte du Trésor-. 1723. – Visites de l’archidiacre.
Propriétés Communales. Arrêt de règlement de juges entre la paroisse de Hotot et la maitrise de Pont- l’Évêque, au sujet du marais commun. 1688 (2 p. copies modernes informes.
Divers. – Contrats entre particuliers, à Cléville, etc. 1746-1781 (4 p.) – Copies de lois et décrets. 1791-an VIII (15p.)

Notes du Premier Président Pellot sur la Normandie.
Gentilshommes et Terres Principalles De Ladite Vicomte du Pont L’évêque
Le marquis de Bréauté; sa terre de Hotot a valu 40,000 l. t. de rente, ne vaut que 2 5 m. 1.t.; s’est accommodé avec ses créanciers qui luy laissent à jouir 1 2 m. 1. t. par an; a payé ses créanciers en herbage au denier vingt Pierre, sire de Bréauté, châtelain de Néville et Hottot, seigneur de Corbon?, lui, ou son père, aurait épousé Françoise-Marie Arbaleste. (La Galiss., Elect. de Pont-l’Evêque.) Charles-Claude de Bréauté, comte de Bréauté, qui s’était battu avec un seigneur d’Atteville, au sortir de la Comédie-Française, en i685, bénéficia du privilège de Saint-Romain. (Floquet, Privil., t. II, p. 494.) « Ces Bréauté étoient d’une fort ancienne maison de Normandie,
illustrée par les alliances et les emplois, et dont plusieurs étoient pour aller loin qui furent tués jeunes ». (Saint-Simon, t. IV, p. 2 53.) — Il semble qu’il s’agit ici de celui dont parle Saint-Simon, « qui avoit très peu servi et qui, avec fort peu d’esprit, n’avoit pas laissé d’être mêlé à la cour autrefois. Il se maria médiocrement et se ruina en plein. On prétendit que ce fut à souffler… La dévotion suivit la misère; il se retira à Saint-Magloire d’où il fallut sortir quelque temps après, faute d’y pouvoir payer sa pension. Le duc de Foix, dont il étoit parent, le retira généreusement chez lui. Mais lui et Mme de Foix… dinoient rarement chez eux et n’y soupoient jamais. Bréauté, qui étoit de grand appétit et gourmand, ne s’accomodoit pas de la nourriture du domestique. Il alloit chercher à vivre aux tables du voisinage où il ennuyoit souvent par ses sermons. Il étoit tout occupé de piété et de bonnes oeuvres. » (Id., ib.).

Le Cabinet historique.
BRÉAUTÉ (Adrien-Pierre, sire de), vicomte hérédital de Hotot en Auge, baron de Cani-Caniel, premier écuyer dela reine Marie de Médicis, fut tué devant Bréda au mois d’octobre 1624, en allant reconnoître un détachement de lagarnison de cette ville.
BRÉAUTÉ (Pierre, sire et marquis de), vicomte hérédital de Hotot en Auge, mestre de camp du régiment dePicardie, puis sergent de bataille, tué à la prise d’Arrasen 1640. Célèbre maison de Normandie qui a encore des représentants.

Bulletin monumental. 37.
Le Manoir de Hottot-en-Auge (Calvados).
Au nord de l’église de Hottot se développe une vaste cour carrée, entourée de bâtiments d’exploitation. Dans l’angle nord­ouest de cette cour s’élève l’ancien manoir féodal, long bâtiment dont la façade principale, construite en bois, est ornée de tuiles entre les colombages formant des dessins variés. Le toit offre encore deux grandes lucarnes, autrefois surmontées d’épis, et deux petites lucarnes cintrées.
La façade opposée, qui regarde le couchant, est construite en moëllon et percée de fenêtres carrées, autrefois cruciformes. Des fenêtres plus petites, aujourd’hui bouchées, étaient placées entre les grandes. Quatre belles lucarnes en pierre, à plein-cintre, ornées de consoles et terminées par un gracieux couronnement dans le style de la Renaissance, font saillie sur le toit. De petites lucarnes existent entre les grandes. Au-dessous de la belle lucarne du milieu est sculpté un double écusson presque entièrement fruste. Les fenêtres du rez-de-chaussée ne présentent plus aucun caractère.
On remarque à l’intérieur une magnifique cheminée en pierre, avec incrustations en marbre.
Le manteau est supporté par deux pilastres cannelés qui se rétrécissent dans la partie supérieure et sont terminés par deux statuettes qui remplacent le chapiteau. Le trumeau est décoré de consoles qui supportent deux statues, représentant : l’une, le châtelain sous le costume d’un guerrier; l’autre, la châtelaine avec le costume de Diane chasseresse. Le fronton coupé, qui couronne l’entablement, est orné d’un écusson fruste que soutiennent deux petits Amours, assis sur les rampants. Les retours de la cheminée sont décorés de pilasters ioniques autour desquels s’enroulent des guirlandes de fleur et de fruits.
Le salon dans lequel cette belle cheminée est placée s’étendait jusqu’à l’escalier.
Sur les panneaux d’une armoire qui fait face à la cheminée, on lit l’inscription suivante :
PAROISSE DE HOTOT
CHARTRES DE LA UICOMTÉ
CHATELAINIE ET HAUTE IUSTICE
DE HOTOT DONT EST PROPRIÉTAIRE
HAUT ET PUISSANT SEIGNEUR
MESSIRE GILLES FRANÇOIS
DE MEAUPEOU CHEVALIER
UICOMTE HÉRÉDITAIRE
CHATELAIN ET HAUT IUSTICIER
DE HOTOT
EN AUGE DANS LESQUELLES
CHARTRES SONS PORTées TOUS
LES TITRES D’YCELLE
CHATELAINIE ANNO
MDCCXLVII.

Sur l’un des panneaux supérieurs, on lit: Fief de Héribel. Les nombreuses cases que renferme cette armoire, qui contenait toutes les archives du château, portent les inscriptions suivantes :
UAVASSORIE BERRI-GIRARD
UAVASSORIE TURPIN
UAVASSORIE UADEMARE
ETC., ETC.

Au fond de la cour, vers le nord, s’élève la poterne, flanquée de deux tourelles. Le rez-de-chaussée présente deux larges arcades à plein cintre, construites en pierre. L’arcadequi donne sur la cour est surmontée d’un étage percé dedeux fenêtres carrées, cruciformes.il yLes bâtiments en pierre et en bois qui se trouvaient à gauche,entre cette construction et le manoir, ont été démolis,a une vingtaine d’années.Le long bâtiment en pierre, flanqué de contreforts, qui setrouve sur le bord du chemin, du côté du midi, était la prison.Ce manoir, l’un des plus considérables du pays, étaitentouré de douves. Il appartenait, avant la Révolution, à lafamille de Meaupeou. M. Desroquettes, avocat à Louviers,en est aujourd’hui propriétaire.Au midi de l’église s’élève une motte de terre sur laquellese dressait autrefois une potence. En déblayant le terrain ona trouvé beaucoup d’ossements humains.
A. PANNIER.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
505. Le 9 juillet 1702, François, sire de Bréauté, chevalier, marquis dud. lieu, seigr de Hotot, Neuville, Corbon et autres lieux, demeurant à Paris, nomme à la cure de Hotot, vacante par la mort de Me Jean Doublet, dernier titulaire, la personne de Me Charles Gouche, pbfë du diocèse de Rouen Le 21 juillet 1702, le seigr évêque donne aud. sr Gouche la collation dud. bénéfice. Le 30 juillet 1702, le sr Gouche prend possession de la cure de Hotot, en présence de Me François Duquesne, pbfë, vicaire du lieu, et plusieurs autres témoins.

302. – Le 5 août 1704, « hault et puissant seigr, Mre François, sire de Bréauté, chevalier, marquis seigr et patron de Hotot, doyenné de Beuvron, demeurant à Paris », nomme à lad. cure de Hotot, vacante par la démission de Me Charles Gouche, pbre du diocèse de Rouen, la personne de Me Thomas-Louis de la Garde, pbrë, bachelier de Sorbonne. Le 22 août 1704, le visa épiscopal est donné aud. sr de la Garde, pbrë du diocèse de Quimper, pour sa nomination à lad. cure de Hotot. Le 27 août 1704, le sr de la Garde prend possession de la cure de Hotot, en présence de Me Charles Maurey, pbrë de Lx, y demeurant.

HOTOT (Salnt-Georges)
Curés. – J. Doublet – C. Gouche – T.-L. de la Garde.

95. – Le 2 mai 1701, vu l’attestation du sr Ameline, pbrë, curé de Biéville, et du sr Doublet, curé de Hottot, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Labbey, Escr, sr des Couldrayes, fils de feu Adrian Labbey, Escr, sr de Billy, et de damlle Anne Bénard, de la parr, de Hottot, d’une part, et damlle Charlotte Jean, fille de Archange Jean, Escr, sr de Montison, et de dame Marie Lhermitte, de la parr. de Biéville.

73. – Le 27 avril 1707, Pierre de là Rue, fils de Robert et de Geneviève Le Roux, de la parr, de Hotot, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 13 nov. 1711, il est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen. Le 17 février 1712, Pierre de la Rue, acolyte du diocèse de Lx (parr. de Hotot), reçoit des lettres de quinquennium du recteur de l’Université de Caen. Le même jour il est nommé par icelle sur les archevêchés et les chapitres de Paris et de Rouen; sur les évêchés et les chapitres de Bayeux, Lisieux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez, Chartres et Le Mans, et sur la plupart des abbayes et prieurés de ces divers diocèses.

493. – Le 23 février 1713, damlle Marie de Montjoie, épouse de Charles Gosse, Escr, sr des Casteaux, et précédemment vve de feu Me Jean-Auguste Collet, avocat, les srs Jean-Auguste et Jacques Collet, ses fils, demeurant en la parr. de Hotot, constituent 150 livres de rente en faveur de Me François-Auguste Collet, acolyte, étudiant à Lx, fils de lad. veuve, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente sera garantie et servie d’abord par les biens personnels dud . sr acolyte qui ont une valeur supérieure à 150 livres de revenu.

58T. – Le 17 janvier 1714, dispense de bans pour le mariage entre Jean Colmiche, fils de Me Nicolas, bourgeois de Caen, et de dame Marguerite Morin, d’une part, et damlle Marie-Thérèse Le Gentil, fils de Charles-Rémy Le Gentil, Escr, sr de Toutteville, et de noble dame Barbe de Cavelande, de la parr, de Hotot, d’autre part.

335. – Le 15 déc. 1717, dispense de parenté au 2e degré pour le mariage entre François-Alexandre-Auguste Turpin, Escr, sr de Morel, et damlle Marie-Françoise-Dorothée Turpin, fille de feu Gabriel Turpin, Escr, sr de Caillouet, tous deux de la parr. de Hotot.

352. – Le 3 fév. 1718, M. Guillaume Tirard, pbfë du diocèse de Bayeux, demeure à Hotot, diocèse de Lx.

110. – Le 7 sept. 1722, vu l’attestation du sr Odienne, curé de St-Désir, et du sr Halley, vicaire de Hotot, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Montjoye, sr du Bosc, fils de feu Jean de Montjoye et de feu dame Louise L demeurant à Hotot, d’une part, et Jacqueline-Charlotte de Boissey, fille d’Ollivier de Boissey et de dame Charlotte Carrey, demeurant à St-Désir de Lx.

38G. -Le 27 juillet 1723, vu l’attestation du sr Halley, vicaire de Hotot, dispense de bans pour le mariage entre Louis-François Patry, Escr, fils de Pierre Patry, Escr, sr de Precommun, et de feu noble dame Gabrielle d’Osmont, demeurant à Hotot, d’une part, et dame Françoise Hamel, fille de feu Jean Hamel, sr des Fontaines, et de feue Françoise Perrier, de la parr, de Pont-l’Evêque.

535. – Le 14 août 1722, titre clérical fait en faveur de Me Jean-Baptiste Hoisbel, acolyte, par Pierre Hoisbel, marchand, demeurant à Hotot.

746. – Le 30 janv. 1724, titre clérical fait en faveur de Me Jean-Baptiste Doublet, acolyte, par Jean Doublet, marchand, demeurant à Hotot.

965. – Le 1 er sept. 1725, Me Pierre Delarue, professeur de philosophie, demeurant à Caen, et Charles Delarue, marchand, demeurant à Hotot, constituent 150 livres de rente en faveur de leur frère, Me Nicolas Delarue, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

HOTOT (Saint-Georges).
Curé. – (T.-L.) de la Garde.
Vicaires. -G. Tirard – Halley.
Prêtre de la paroisse. – G. Tirard.
Clercs. – P. Delarue – N. Delarue – F. -A. Collet – J.-B. Hoisbel – J.-B. Doublet.
Seigneurs et notables. – J. -A. Collet – C. Gosse des Casteaux – C.-H. Le Gentil d’Estouteville – C.-H. Le Gentil d’Estouteville, fils – J q de Montjoie du Bosc – L.-F. Patry – P. Patry – F. -A. -A. Turpin de Morel – G. Turpin de Caillouet.

1460. – Le 3 oct. 1733, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Charles-Guillaume de Picquot, Escr, seigr et patron de Magny-la- Campagne, fils de feu Jacques-Charles de Picquot, Esc., seigr dud. lieu, capitaine au régiment de Vivarais, et de noble dame Marie-Marguerite de Bourgais de lad. parr, de Magny, d’une part, et damlle Marie-Françoise-Charlotte de Vauborel, fille de feu Mre Anne-Charles de Vauborel, Escr, seigr d’Auvillers, et de noble dame Charlotte-Ravenne Patry, de la parr, de Hotot.

366. – Le 11 sept. 1736, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Guillaume-Archange-Charles de VauboreI,Escr, seigr d’Auvillers, fils de feu Anne-Charles de Vauborel, Escr, seigr d’Auvillers, et de noble dame Charlotte- Ravène Patry, de la parr, de Hotot, d’une part, et damlle Louise-Anne de St-Gilles, fille de Jean-Baptiste de St-Gilles, Escr, chevalier de l’Ordre militaire de St-Louis et pensionnaire du roy, et de feue noble Françoise du Bosc de Beaupré, de la parr, de Brocottes et demeurant à Lx, parr. St-Germain.

137. – Le 12 janv. 1742, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume de Turpin, Escr, sr de Condé-Morel, fils de feu Alexandre de Turpin, Escr, sr de Morel, et de noble dame Françoise Le Riche, de la parr. de Hotot-en-Auge, d’une part, et damlle Marie-Madeleine-Elisabeth Daragon Rumesnil, fille de feu Thomas Daragon-Rumesnil, garde-escuyer de Mgr le duc d’Orléans, et subdélégué en titre de Lisieux, et de feue dame Elisabeth Le Monnier, de la parr, de St- Germain de Lx.

517. – Le 16 sept. 1743, dispense de bans pour le mariage entre Jean Sauvegrain, sr de Beauval, chirurgien, fils de François, de la parr, de Méry, diocèse de Bayeux, d’une part, et nob]e damlle Marie-Anne de Fouqueville, fille de feu Georges de Fouqueville, Escr, et de noble dame Magdeleine Gosselin, de la parr, de Hotot.

131 . – Le 1 er juillet 1745, dispense de bans pour le mariage entre François-Auguste de Picquot, Escr, fils de feu Jacques-Charles de Picquot, seigr et patron de Magny-la-Campagne, pensionnaire du roy, et de noble dame Marie-Marguerite Le Bourget, de la parr . d’Ouésy, diocèse de Séez, d’une part, et noble dame Charlotte-Ravanne Patry, Vve de Mre Jean-Baptiste de St-Gilles, Escr, chevalier, de l’Ordre militaire de St-Louis, fille de feu Pierre Patry, Escr, sr de Précommune, et de noble dame Gabrielle Dodeman, de la parr, de Hotot.

19. – Le 10 janv. 1747, Louis Guesnet, demeurant à Hotot, et Michel-Claude de Piédoux, Escr, sr des Chapelles, demeurant ordinairement à Caen, rue des Carmes, et se trouvant présentement en sa terre
de Brocottes, constituent 150 livres de rente en faveur de Me André Guesnet, acolyte, fils dud. Louis, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Brocottes, en la maison du sr de Piédoux, en présence de Me Jean-Baptiste Richer, pbrë, curé du Ham.

327. – Le 5 févr. 1769, vu l’attestation du sr Gallot, pbrë, vicaire de Hottot, dispense de bans pour le mariage entre Léonor Le Harivel, Escr, seigr haut-justicier et patron honoraire de Ste Honorine-du-Fay, Longchamp, La Londe, Verney, Mondreville et autres lieux, et de noble dame Françoise Gueroult, de la parr. de Maizet, diocèse de Bayeux, d’une part, et noble damlle Françoise-Gabrielle de Turpin, fille de feu François de Turpin, Escr, sr de Callouet, et de noble dame Charlotte Desjardins, de la parr, de Hottot.

HOTOT (Saint-Georges)
Vicaire. – Gallot
Clerc. – A. Guesnet.
Seigneurs. – G. de Fouqueville – P. Patry – F.-A. de Picquot – J.-B. de Saint-Gilles – J. Sauvegrain – A de Turpin – F. de Turpin – G. de Turpin – A.-C. de Vauborel – G.-A.-C. de Vauborel.

293. – Le 2 avril 1750, la nomination à la cure de St-Georges de Hotot appartenant au seigr du lieu, Mesre Charles-Gilles-Félix de Maupeou, chevr, seigr-comte d’Ableiges, conser du roy en son Grand Conseil, agissant au nom et comme tuteur de ses enfants mineurs, et, en cette qualité, usufruitier de la terre et vicomte de Hotot et patron de la cure dud. lieu, nomme à ce bénéfice, vacant par la mort de Me Thomas-Louis de la Garde, pbrë, dernier titulaire, décédé au mois de janvier dernier, la personne de Me Georges Coustil, pbrë, curé de Villeneuve-Sl Martin en Vexin français, diocèsede Rouen. Fait et passé au château des Ableiges, en présence de Me Marin Prunier de la Forest, pbrë, prieur de Lasseville et curé des Ableiges, et Me Nicolas-Denis Hardy, avocat en la cour, demeurant à Paris, cul-de-sac des Blancs- Manteaux. Le 18 avril 1750, le seig. évêque donne aud. sr Coustil la collation de la cure de llotot. Le 5 août 1750, le sr Coustil, demeurant toujours à la Ville-Neuve-Saint-Martin et représenté par Me Pierre Gallot, pbrê du diocèse de Lx, prend possession de lad. cure de Hotot, en présence de Pierre Bonnement, trésorier servant de lad, Eglise, et autres témoins.

73. – Le 22 mars 1751, dispense de bans pour le mariage entre Philippe-Auguste Turpin, Escr, sr dé Morel, fils de feu Alexandre-Auguste Turpin, Escr sr de Morel, et de noble dame Marie-Françoise Dorothée de Turpin, de la parr. de Hotot et Corbon, d’une part, et damlle Jeanne-Marguerite-Marie-Michelle Roussel, sr de Limage, officier de la connétablie de France, et de noble dame Magdeleine de la Roque, de la parr. d’Estrées. Lad. dame Turpin avait d’abord mis opposition a ce mariage; mais elle finit par donner son consentement. Suit la dispense de temps.

96. – Le 2 juin 1755, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Guillaume-Charles-Archange de Vauborel, Escr, chevalier seigr d’Auvillers, veuf de noble dame Anne-Françoise de St-Gilles et fils de feu Mesre Aimé-Charles de Vauborel, et de noble dame Charlotte-Ravène Patry, de la parr. de Hotot, d’une part, et noble damlle Françoise de la Cour de Grainville, fille de feu Mesre Marin de la Cour, seigr honoraire de Grainville, et de noble dame Cécile Fredelle, de la parr, de St-Etienne de Caen.

351 . – Le 5 oct. 1758, la nomination à la cure de St-Georges de Hotot appartenant au seigr du lieu, Mesre Charles-Félix de Maupeou, chevr, seigr d’Ablèges-la-Villeneuve, St-Martin Ws, Courcelles, les Authieux-Papionet du fief du Loudel, et, à cause de dame Françoise-Anne Le Monnier, son épouse usufruitière du vicomte héréditaire de Hotot, demeurant ordinairement à Paris, rue St-Lazare, près la Barrière-Blanche, parr. de Montmartre, et se trouvant présentement en son château d’Ablèges, nomme à lad. cure de Hotot, vacante par la mort de Me Georges Coutil, dernier titulaire, la personne de Me Philippe-Thomas Le Monnier, pbrê de la ville de St-Lo, diocèse de Coutances. Le 19 oct. 1758, le seigr évêque donne aud. sr Le Monnier la collation
dud. bénéfice. Le lendemain, le sr Le Monnier prend possession de la cure de Hotot, en présence de Me Jean-Baptiste Le Vigueur, pbrê, desservant lad. parr.; Jean-Charles Herval, Escr, conser secrétaire du roy, Maison et Couronne de France, procureur domanial de Mgr le duc d’Orléans, premier prince du sang, en sa vicomte d’Auge, demeurant à Pont-l’Evêque, et autres témoins. Mr de Maupeou avait fait cette nomination par devant le tabellion d’Ablèges qui n’était pas notaire apostolique et par suite n’avait pas qualité pour recevoir de tels actes; le sr Delivet, notaire apostolique de Lx, se réserve de faire condamner ce tabellion à l’amende et autres peines de droit.

202, – Le 19 déc. 1759, la nomination à la cure de Hotot appartenant au seigr du lieu, Mesre Gilles-Charles-Félix de Maupeou, chevr, seigr d’Ableiges et seigr et patron de Hotot-en-Auge, demeurant à Paris, Vieille rue du Temple, parr. St-Nicolas-des-Champs, nomme a lad. cure, vacante par la mort de Me Philippe-Thomas Lemonnier, pbfë, dernier titulaire, décédé après avoir pris possession, la personne de Me Claude-François Dernier, pbfë du diocèse de Rouen. Le24 déc. 1759, Mr Mery, vic. gl, donne aud. sr Dernier la collation dud. bénéfice. Le 25 déc. 1759, le sr Dernier prend possession de la cure de Hotot, en présence de Me Jean-Maurice Hervieu, pbfë, desservant lad. parr., et autres témoins.

37. – Le 12 janv. 1761, vu l’attestation du sr Anger, curé d’Estrées, et du sr Héribel, vicaire de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Regnault, Escr, sr des Perrots, fourrier des logis de Madame la dauphine, fils de feu Pierre Regnault, conser du roy et référendaire en la chancellerie de Rouen, et de noble dame Marie-Magdeleine Manchon, de la parr. d’Estrées, d’une part, et noble damlle Marie Magdeleine-Françoise de Turpin de Condé, fille de feu Mesre Guillaume de Turpin de Condé de Morel, et de feue noble dame Marie-Magdeleine-Elisabeth Daragon de Rumesnil, de la parr . de Hotot-en-Auge et demeurant en celle de St-Germain de Lx.

46. – Le 29 janv. 1761, Jacques-Joseph Colmiche, officier vétéran de Mgr le duc d’Orléans, demeurant à Hotot- en-Auge.

44. – Le 10 sept. 1766, Mre Claude-François Dernier, pbrë, prieur du prieuré simple de Lesseville, curédeSt-Martin d’Ablèges, au diocèse de Rouen, et de St-Georges de Hotot, diocèse de Lx, demeurant au presbytère d’Ablèges, résigne purement et simplement lad. cure de Hotot entre les mains du seigr évêque de Lx. Fait et passé à Pontoise. Le 31 oct. 1765, la nomination à la cure de Hotot appartenant au seigr du lieu, Mesre Gilles-Charles-Félix de Maupeou, chev, seigr comte d’Ablèges, La Villeneuve-St-Martin, vicomte de Hotot-en-Auge, nomme à lad. cure la personne de Me Charles Jobey, pbrë du diocèse de Lx. Fait et passé au château des Ablèges. Le 23 décembre 1766, le seigr évêque donne aud. sr Jobey la collation dud. bénéfice. Le 30 décembre 1766, le sr Jobey prend possession de la cure de Hotot, en présence de Me Guillaume Brou, pbrë, desservant lad. parr. Me François-Jean Léonard, avocat au parlement de Paris et au bailliage de Caen, bailly haut-justicier de Hotot, demeurant à Caen, parr. St-Jean, et autres témoins.

44. – Le 10 sept. 1766, Mre Claude-François Dernier, pbrë, prieur du prieuré simple de Lesseville, curédeSt-Martin d’Ablèges, au diocèse de Rouen, et de St-Georges de Hotot, diocèse de Lx, demeurant au presbytère d’Ablèges, résigne purement et simplement lad. cure de Hotot entre les mains du seig. évêque de Lx. Fait et passé à Pontoise. Le 31 oct. 1765, la nomination à la cure de Hotot appartenant au seigr du lieu, Mesre Gilles-Charles-Félix de Maupeou, chev, seigr comte d’Ablèges, La Villeneuve-St-Martin, vicomte de Hotot-en-Auge, nomme à lad. cure la personne de Me Charles Jobey, pbrë du diocèse de Lx.
Fait et passé au château des Ablèges. Le 23 décembre 1766, le seigr évêque donne aud. sr Jobey la collation
dud. bénéfice. Le 30 décembre 1766, le sr Jobey prend possession de la cure de Hotot, en présence de Me Guillaume Brou, pbrë, desservant lad. parr.; Me François-Jean Léonard, avocat au parlement de Paris et au bailliage de Caen, bailly haut-justicier de Hotot, demeurant à Caen, parr. St-Jean, et autres témoins.

188. – Le 15 sept. 1707, vu l’attestation du sr Brou, desservant la parr, de Hotot, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jacques de la Lande, Escr, garde du corps du roy, fils de Mesre Louis-César de la Lande, Esc.-, chevr, seigr et patron de la parr, du Détroit etd’Ouillie-le-Basset, et de noble dame Anne de Vambes de Florimont, de lad. parr, du Détroit, diocèse de Séez, d’une part, et noble damlle Louise-Jeanne-Marguerite de Vauborel, fille de Guillaume-Charles-Archange de Vauborel, Escr, chev, seig. d’Auvillers, et de feue noble dame Louise-Françoise-Anne de St-Gilles, de la parr, de Hotot.

201. – Le 29 oct. 1707, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jacques-Louis de Trémansois, ancien garde du roy, de la parr. de Bréville, diocèse de Bayeux, fils de feu Mesre Louis de Trémansois, officier d’infanterie, et de feue Anne Champin, en leur vivant demeurant à Caen, parr. St- Gilles, d’une part, et noble dame Marie-Françoise-Elisabeth Turpin de Condé, veuve de Pierre Ravallet, Escr, sr des Perrois, fourrier des logis de madame la dauphine, fille de Mesre Guillaume Turpin de Condé, et de feue noble dame Marie Daragon, de la parr, de Hotot, et lad. dame veuve demeurant en celle d’Estrées.

HOTOT (Saint-Georges)
Curés. – T. -L de la Garde – G. Coustil ou Coutil – P. -T. Lemonnier – C -F. Dernier – C. Jobey.
Vicaires. – Le Vigneur – G. Brou.
Prêtres desservants. – J.-B. Le Vigneur -J.-M.Hervieu.
Patron. – Le seigneur du lieu. – C -G. -F. de Maupeou.
Seigneurs et notables. – P. Bonnement – Jn-Jq Colmiche – J.-J. Estienne de la Sauvagerie – F.-J. Levrard [et non pas Léonard) – A. -A. Turpin – P. -A.Turpin – G. de Turpin de Condé – A.-C. de Vauborel – G.-C.-A. de Vauborel.

64. — Le 5 juin 1770, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François-Léonor Le Duc, chevr Henry-Jean-Robert Le Duc, chev, seigr de Bernières, et de feue noble dame Marie-Anne-Charlotte de Jean, de la parr, de Mery, diocèse de Bayeux, d’une part, et noble demlle Louise-Léonore de Vauborel, fille de Mesre Guillaume-Charles-Gabriel-Archange de Vauborel, chev, seigr d’Auvillers, et de feue noble dame Louise-Françoise-Anne de St-Gilles, de la parr. de Hotot.

21 . — Le 11 avril 1772, dispense de parenté au 4° degré accordée, pour cause de pauvreté, par le seigr évêque pour le mariage entre Michel Labbé, Escr, de la parr, de Druval, et de Marie-Anne-Catherine Labbé d’Héroussard, de la parr, de Hotot.

39. — Le 14 avril 1772, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Michel -Joseph Labbey, fils de feu Michel-Joseph Labbey, Escr, seigr de Druval, et de feue noble dame Marie-Barbe de Percaval, de la parr. de Druval, d’une part, et noble damlle Marie-Anne-Catherine Labbey d’Heroussard, fille de feu Jacques Labbey, Escr, seigr d’Heroussard, et de noble dame Anne-Louise Le Pelley, de la parr. de Hotot.

343. — Le 18 avril 1784, Thomas Vassal, marchand, demeurant en la parr, de Hotot-en-Auge, et Me Jean-Baptiste Le Remois, avocat, demeurant à Paris, rue de Touraine, faubourg St-Germain, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Thomas-Augustin Vassal, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une cour, sise en lad. parr, de Hotot, que led. sr Vassal, père, avait acquise, le 2 mai 1737, de dame Marie-Françoise-Elisabeth Turpin de Condé (de la parr. de N.-D. d’Estrées), vve de Mr Renault des Perreaux, Escr, fourrier du logis de Madame la dauphine. De plus cette rente est garantie par Charles Vallée, syndic de la parr, de Bonnebosq, y demeurant, et par Me Jean-François Martin, notaire royal au siège de Bonnebosq, y demeurant aussi. Fait et passé à Bonnebosq, par devant Jean-Baptiste Pouchin, notaire aud. siège pour la branche du Torquesne. Led. sr acolyte était fils du sieur Thomas Vassal et neveu dud. sr Le Remois.

HOTOT (St Georges)
Vicaire. — J.-B. Nicolle.
Prêtre de la paroisse. — A. Guesnet.
Clerc. — T. -A. Vassal.
Seigneurs. — Jq Labbey d’Héroussard — G. -G. -G -A. de Vauborel d’Auvillers.

Histoire civile et ecclesiastique du Comte d’Evreux – Le Brasseur, Pierre.
On reconnoît dans la Maison de Villiers la moitié de la Baronie du Hommet; dans celle de Hotot (1)
l’autre moitié, avec les Terres de Beaumont-le-Richard, de la Riviere de Grand Camp.
(1) C’est la Maison de Hotot en Auge. Elle portoit d’argent à une salle d’azur , accompagnée de quatre aiglettes de sable, il la faut distinguer de celle de Horot en Caux.

Le Grand dictionnaire historique ou Le mélange curieux de l’histoire sacrée et profane – Mre Louis Moreri. <
DE BREAUTÉ . La Chesnaye des Bois parle de cette famille, originaire du château de Breauté, près Saint-Omer, depuis N. de Breauté, qui accompagna le duc Guillaume à la conquête de l’Angleterre en 1066 . Ses descendants possédèrent la baronnie de Hotot en Auge, à partir d’Adrien 1er , sire et châtelain de Néville, vicomte de Hotot-en-Auge, en 1518, époux de Jeanne de la Haye. (dont le mariage avec François d’Harcourt*, Baron de Beuvron , avoit été cassé. Elle étoit fille héritière de Jacques de la Haye, Seigneur de Hotot, de Jeanne ou Joffìne de Moüy. Elle mourut sans enfants.
*François d’Harcourt, Baron de Beaufou, de Beuvron, etc. fut accordé l’an 1510. étant fort jeune, avec Jeanne de
la Haye, fille unique et présomptive héritière de Jaques de la Haye, Seigneur de Hotot, de laquelle il fut sépare ; et épou­sa l’an 1516. Françoife de Gaillon.
Alexandre- Charles de Breauté, marquis de Hotot , maître de la garde-robe du duc d’Orléans dès 1696, fut le dernier de son nom . (Nobiliaire de Normandie – Gabriel O’gilvy)

Mémoires Pour Servir à L’état Historique et Géographique du Diocèse de Bayeux – Michel Béziers.
– Jonquay ( Saint- Pierre du ) . Sergenterie au Verrier , élection de Caen , 24 feux, notariat de Méry – Corbon . Les dîmes appartiennent au curé, conjointement avec le curé de Hotot- en – Auge, diocèse de Lisieux , les religieuses de Villers – Canivet et les chanoines de Croissanville.

Dictionnaire de la Noblesse – De La Chenaye-Desbois et Badier.
Famille de Normandie, originaire du Bailliage de Rouen où la terre de Hotot est située, près de la Vallée de Corbon dans le pays d’Auge, entre Pont-l’Evêque la ville de Caen. Ceux de ce nom ont été reconnus par Montfaut, Chamillard, pour être de noble race. Voici ce que nous avons pu en recueillir.
Le Sire de Hotot, en Auge, est nommé parmi les Chevaliers qui assistoient leur Duc Guillaume le Bâtard, à la conquête de l’Angleterre en 1066.
Jean de Hotot portoit : d’argent, à une fasce d’azur, 4 aiglettes des, dit Gabriel de Moulin.
Thomas de Hotot brisoit d’un lambel de gueules; d’autres ont aussi brifé d’une fasce de fable, dit la Roque; ils vivoient à la fin du XIV siècle.
Pierre de Hotot vivoit en l’an 1214, est nommé témoin dans une charte de ce tems-là.
Roger de Hotot, Chevalier, vivoit en 1247; il eut pour femme Luce de Coulonces, fille de Thomas, Seigneur de Coulonces, de Luce de la Ferriére, dont il eut :
Thomas, Seigneur de Hotot, qui s’est marié à Jeanne de Clère, fille de Georges, I° du nom. Sire; Baron de Clère, de Mahaut d’Estouteville, sa troisième femme.
Il en eut :
Guillaume, qui suit; Pierre.
Guillaume de Hotot, Baron de Clère, fut père de Jeanne de Hotot, qui s’est mariée à Gauvin de la Haye, Sire d’Eroudeville, de Vauville, auquel elle porta la Terre de Hotot, qui depuis est tombée, par l’héritière de la Maison de la Haye, dans celle de Breauté, éteinte.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection.
98. Thomas le Gentil, et Jean, son frère , demeurant à Hotot en Auge, pour justifier qu’ils estoient descendus et procréés de noblesse ancienne, ont produit plusieurs lettres et écritures, dont la 1re datée du 12 mars 1424, est sur le nom de Colin le Gentil, leur ayeul. Après les avoir veues, le procureur du Roi a requis qu’ils vérifiassent plus amplement, ou autrement qu’ils fussent assis.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.
– HOTOT-EN-AUGE. – Au S.-E. et à 150 m. environ de l’église, dans un herbage, se dresse une haute éminence circulaire, en partie détruite, dite « Le Château Gris ». Elle domine toute la vallée de la Dives qui se développe au Sud. Au pied de cette motte se voient les vestiges des fossés aujourd’hui presque comblés, Sur le côté Ouest, très entamé, se trouve l’ouverture d’un souterrain. Le tableau d’assemblage du cadastre porte l’indication : « Ancienne place de guerre» (Son C, 106). L’aspect du terrain qui environne cette butte montre qu’une plus vaste enceinte dépendant de la motte s’étendait primitivement vers le Nord où se remarquent les vestiges d’anciens fossés (1). A 400 m. à l’Ouest de l’église se trouve le hameau du .xxLt.let », emplacement probable d’une autre forteresse (Cad. D, 44-49).
– Hotot-en-Auge. Motte conique, à 100 mètres au sud-est de l’église, sur le bord d’un chemin allant à Beuvron; sa hauteur est de 10 mètres et son diamètre au sommet de 15 mètres. Elle est entourée de fossés; un très grand nombre de squelettes furent trouvés dans les terres de cette motte. (De Caumont: Stat. mon., t. IV, p. 147, et Cours d’antiq., t. V, p. 111-112.)

Les fortifications circulaires isolées en France – Annales de Normandie
HOTOT-EN-AUGE (Calvados). — Feuille Caen. Petit bois rond dans un pré au sud du village. Mission Caen – Brionne 1955, n° 179-180.

Inventaire Sommaire des Archives Départementales Antérieures à 1790
8 novembre, baptême de Nicolas, fils de Guillaume de St-Martin et Marie GosseIin, de Hotot; parrain, Nicolas Cottart, sieur de Hotot; marié à, Jeanne Le Vaillant; Jean Guérout, curé (2° portion).

Dictionnaire Topographique du Département du Calvados.
Hotot ou Hotot-en-Auge, canton de Cambremer. — Huldeslot, 1269 (cart. norm. N° 767, p. 173).
Par. de Saint-Georges, patr. le seigneur du lieu.
Dioc. de Lisieux, doy. de Beuvron. Génér. De Rouen , élect. de Pont-l’Evêque , sergent, de Beuvron.
La vicomte héréditaire d’Hotot, avec haute justice, relevait du bailliage de Conches, comté d’Alençon.
Dans cette paroisse, le Fief d’Auvillars relevait de la châtellenie de ce nom. Un autre fief nommé Héribel
relevait de Bonnebosq, mouvant de la vicomte d’Auge.

POP : la plateforme ouverte du patrimoine.
Hotot-en-Auge; église paroissiale Saint-Georges.
Statue : gisant dit de Luce de Coulonges – Nef, mur sud.
Gisant sur dalle funéraire. Le visage est traité en aplat. Aux pieds, un dragon. De nombreux détails sculptés apparaissent sur le vêtement : cordons, fibule, et décor de fleurs sur la ceinture; un léger reste de polychromie verte apparaît sur celui-ci. Un dragon cantonne les pieds du gisant, dont les mains se joignent sur le buste. Le front est ceint d’une couronne de fleurs. Usure de la pierre; l’état actuel du visage laisse difficilement présumer de la qualité initiale de la sculpture; manque la tête du dragon.
Selon la tradition, cette effigie serait celle de Luce de Coulonges, réputée pour sa bonté et sa sainteté. Epouse de Roger, seigneur de Hotot, son nom est mentionné dans les textes en 1242. La légende veut que jetée à la porte pendant la Révolution, cette statue rentra toute seule dans l’église (Caumont A., de., 1859, vol. IV, p. 142). Le gisant a dû être placé dans la niche actuelle lors des travaux de réfection de la nef en 1860-63.

Les Remparts de Normandie
Hotot-en-A. Beuvron-en-A. (Calvados)
Par Gilloudifs dans Accueil le 5 Novembre 2018.
La motte féodale de Hotot-en-Auge date du 11e siècle; à proximité, se dressent les vestiges du château de la Haute Justice du 15e siècle en grande partie détruit en 1944.
Un château, dont les restes sont visibles (…), fut érigé au 13e siècle, reconstruit à la fin du 15e siècle ou au début du 16e siècle, vendu comme bien national à la Révolution, bombardé en 1944. Telles sont les étapes principales de ce bâtiment dont il ne reste que la poterne d’entrée, avec une tourelle entière et une autre, étêtée, du côté de l’église. La tourelle, encore en place, comporte un escalier, comme il arrive souvent dans ce type de poterne. Complètement à gauche, on distingue la toiture de dépendances agricoles remaniées et transformées pour partie en fromagerie au 19e siècle. »
Hotot ou Hudelstot est un nom d’origine danoise dont le suffixe tot lissu de toft signifie enclos. Le bourg d’Hotot-en-Auge est posé en bordure des marais de la Dives, assis sur un éperon calcaire formant un site défensif naturel a 30 m d’altitude.
Le village se rassemble en une ligne bordière au plateau; à ses pieds, la motte féodale (datée de l’an 1000), bien indiquée sur le cadastre du 19e siècle par la mention « d’ancienne place de guerre » est toujours visible. Parfaitement ronde, elle a un diamètre de 20 m environ et une hauteur voisine de 10 m, une futaie pousse sur la levée de terre, bordée par un fossé défensif. Le site fut un lieu d’affrontement confirmé par des fouilles qui ont mis au jour des ossements et des pièces d’armes (casques et fers de lances). Il ne reste aucune trace de construction, car un tel site défensif n’était le plus souvent constitué que d’une palissade en rondins de bois.
Le fief a appartenu à la famille de Hotot dès le 12e siècle, il s’agit d’une vicomté héréditaire avec haute justice. Au 15e siècle, un puissant château fortifié est construit en limite de l’éperon calcaire. Il comportait des tours encadrant une puissante poterne d’entrée. Le vaste manoir fut détruit lors des bombardements de 1944. Une grange dîmière subsiste ainsi que quelques bâtiments, vestiges d’une exploitation concentrée et organisée autour d’une grande cour. A partir du 16e siècle les terres appartiennent à la famille de La Haye, puis à la famille de Bréaulté.

État des anoblis en Normandie, de 1545 à 1661 – Abbé P.-F. Lebeurier..
Pierre Turpin, sieur de Condé, du Fief Morel, demeurant a Hotot en Auge, a obtenu l. d’an, du roy Henry 4e don. a Mantes en may 1593 en conséquence dud. edit, moyennant 700 l, ver. ch. le 1 2 octobre 1593, a la charge d’indemnité a la somme de 300 l, constituez par luy en 30 l. de rente; et porte pour ses armes 3 pommes de pin avec un chevron d’or en champ d’azur.

Nouvelle biographie normande – par N.-N. Oursel.
LE BRET (Arsène- Alexandre.) Né à Caen, .18 Novembre .1814 Mort à Hotot-en-Auge, 28 Août 1885. Curé d’Equemauville, de Vaubadon et de Hotot-en-Auge.
La Divinité du Christ dans l’Hist des origines chrétiennes, Honfleur, 1S.70-.71, 2 yol.. in -8 (Anon.)

Dictionnaire des communes de la France – Joanne, Adolphe.
HOTOT-EN-AUGE, Calvados, c. de 318 hab., cant. de Cambremer (9 kil.), arr. de Pont-l’Evêque (25 kíl.),
à 25 kil. de Caen, de Dozulé. Eglise de plusieurs époques – porche en pierre du XVII° s. – chapelle seigneuriale du style ogival au S. (statue de sainte Apolline) – dans la première travée du N. belle porte romane – dans la nef, restes de vitraux de la Renaissance – au maître-autel, belle descente de croix – dans une des fenêtres bouchées du choeur fragment de sculpture d’environ 1 mèt. de hauteur – chapelle de la Renaissance – au-dessous du du clocher sous la chaire, magnifique statue tombale de sainte Luce (XIII s.) – aux autels de la Vierge et saint Sébastien, devants d’autel ornés de broderies anciennes – Château du XVIe s., flanqué de tourelles.

3 – Archives ShL .

Archives NEDELEC Bibliographies
Paturel Gérard Potier céramiste à Hotot en Auge 3 art. 2003-2007

Archives NEDELEC Communes.
Com.33.2.1 Hotot-en -Auge Manoir dit dela Gare ou Petit manoir
Com.33.2.2 Hotot-en -Auge Motte féodale
Com.33.2.3 Hotot-en -Auge Lieu Calice
Com.33.2.4 Hotot-en -Auge Motte et manoir de la Haute Justice
Com.33.2.5 Hotot-en -Auge Haras de la Vallée d’Auge
Com.33.2.6 Hotot-en -Auge Notes historiques
Com.33.2.7 Hotot-en -Auge Vie de la commune

Fonds Enveloppes.
Enveloppe n° 63 Photos de Porches des Églises du Pays D’auge Hotot en Auge

Carnets d’Arthème Pannier.
Carnet 108
012 à 023 – Hotot en Auge. Eglise, description
050 à 052 – Hotot-en-Auge. Noblesse.
064- Hotot-en-Auge, château.

Fonds Madame Goncalves.
Carton 2 – Iv A2 – Quittance Morin – Hottot.

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940.
13.. ?
Rôle d’exploit de justice où il est fait mention de messire Jehan de Bailleul, Richard d’Houdetot, Pierre de Hotot, Pierre de Sintot, Jean de Varenne, Robert de Fresne, etc. (Pièce sans date – XIVe siècle)= Catalogue des Archives du Collège héraldique de France – Normandie – N° 109.

1694, 1719. 1737-1754 – Manerbe – Testament et acte de sépulture du comte de Manerbe: donation de Marie, duchesse d’Orléans à sa mère, Anne de Mouchy; testament d’Anne de Mochy. Dossier concernant sa soeur, Marie-Elisabeth de Borel, veuve de Jean-Claude Costard, sieur de Hotot.= AD 14. 77 F 429

1744, 26 décembre – Formentin
Guillaume Surrirey, demeurant à Hotot, reconnaît avoir reçu de Toussaint Lhermitte, demeurant à Formentin, la somme de 11 livres 2 sols pour deux années de rente. = Arch. SHL- 1 pièce papier – Analyse Et. DEVILLE

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

CERNAY 14

NOTES sur CERNAY – 14147.

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Cernai, Cerneium. Cernay, Cyerneium, Sernayum, Serneium,

Archives du Calvados.
Cernay (Calvados)
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel : Lisieux
Code INSEE : 14147
CERNAY
I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbec. Maîtrise d’Argentan. – Gr. à sel de Livarot. Gén. et int. d’Alençon; él. de Lisieux ; subd. d’Orbec.
II. Distr. de Lisieux; canton d’Orbec (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux) ; canton d’Orbec (Loi du 28 pluviose an VIII et arrêté du 6 brumaire an X) . Pop.: 137 hab. (1911). Sup.: 580 hect. 61 a. 61 c .
ADMon Gale. Délibérations. Août 1788-4 frimaire an VI 3 reg., 37, 136, 146 fol.; 4 reg., fol. 1-91 ) .
Reprise des actes et délibérations : 30 prairial an VIII. Lacunes : 1810-1813.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1665.
IMPOSITIONS. États de sections ( Sections A-B) . An VI (2 cah.56 fol.). Matrice foncière . An V (Cah.)
État des changements à effectuer. An VII (Cah.)
Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Cernay, 6 brumaire-30 fructidor an II (Reg.)

CERNAY, canton d’Orbec.
Cyrneium, i a34 (lib. rnb. Troarn. p. 96). Sernayum, XIV° siècle (pouillé de Lisieux, p. 8/1).
Cerneium, i3io (cb. de l’abb. de Fontenay, n° 199).
Serneyum, 1671 (chambre des comptes de Rouen). Cernai, 1589 (pouillé de Lisieux, p. 84).

623. — Cernay (Orbec, C.) :
[Abl.] Sernai (varte Sernaio) [1034-1035] : A.d.G., NL Calu.911-1066, dans Ann. de Norm., II, 1952, p. 224 ;
[Ace] Sarnaium [1070 env. ou 1077] : cop. xvne s., Bibl. Nat., ms. lat. 13905, fol. 115 r° ; — M. Fauroux, RA Ducs de Norm. 911-1066, n° 98 D, p. 254.

Lieux-dits de CERNAY:
Antignac, Bisson(LE), Buisson (Le); Campagne-Malvaudrine (LA), Castelets (LES), Charbonnière (LA), Chenay (LE), CHENET(LE), Cour-Neuville (LA), [Frouctière (LA), vill. de Cernay. Fronctière, 1847 (stat. post.). Froctiére, 1848 (Simon).], Herrier (LE), MANOIR (LE), Mercerie (LA), Petit-Clos ( Le), [RACÉ, Rassé (LE), mon isolée, Rassey, 1867 (stat. post.)], Rue (LA), Tautignière (LA), Toutinière (LA), VAL (LE), Verrier (LE);

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de, Statistique monumentale du Calvados, Caen, Hardel, 1867, t. V, p. 803.
CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III page 801.
DETERVILLE Philippe, Cernay dans Charme discret des manoirs du Pays d’Auge, pp. 74-75.
Editions FLOHIC: Le patrimoine des communes du Calvados, page 1221
IMPEY Edward, Seigneurial domestic architecture in Normandy, 1100-1350 prepared for Domestic Buildings of England and Northern France dans Society of Antiquaries Occasional Paper, 15, 1991 photoc.
IMPEY Edward, Seigneurial Domestic Architecture in Normandy, 1050-1350 dans MEIRION-JONES Gwyn et JONES Michaël dir. Manorial Domestic Buildings in England and Northern France, Londres, 1993, pp. 82-120, ill.
Papeteries:
Saint-Martin-de-Bienfaite: Etienne Bonhomme, 5 avril 1597
La Cressonnière, Marie Périer, veuve de Jean Autin, papetier, 27 janvier 1602;
Mesnil-Guillaume: Nicollas Bonhomme, 26 janvier 1581

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Cernay, Cernaium, Sarnaium, Serneium.

L’église de Cernay, dans son état actuel, peut se décomposer en constructions de différents âges, par suite des reprises qui ont été faites à diverses époques.
La partie occidentale de la nef, si l’on excepte quelques portions refaites du mur de la façade et des murs latéraux, appartient au style de transition, caractérisé dans les campagnes de Lisieux par des lancettes étroites et courtes, dans lesquelles se dessine l’ogive. On voit dans le mur du nord, qui a conservé ce caractère, près de l’extrémité occidentale, une de ces fenêtres primitives intacte dans sa forme, mais bouchée ; le contrefort voisin montre des joints de mortier assez épais et un appareil se rapportant aussi à la deuxième moitié du XIIe siècle ou au commencement du XIIIe. Le mur latéral sud, en regard, renfermait la porte principale, dont on distingue très-bien les traces dans la maçonnerie recrépie de chaux.
La porte occidentale actuelle ne doit effectivement dater que du siècle dernier, d’après sa forme ; le mur avait été auparavant percé d’une fenêtre qui pourrait appartenir à la deuxième moitié du XVIe siècle et qui surmonte cette porte moderne. Si nous revenons au mur latéral de la nef, côté nord, nous y voyons vers le centre une partie moderne en briques avec fenêtres modernes, puis, à l’extrémité qui avoisine le choeur, une maçonnerie de grand appareil en craie, qui nous paraît du XVIe siècle, aussi bien que la fenêtre et le contrefort qui s’y trouvent.
Du côté du sud, le mur latéral a été refait en grande partie et toutes les fenêtres appartiennent à la période moderne.
Le choeur, en retrait sur la nef. devait être aussi primitivement du XIIIe siècle ou de la fin du XII, ; mais il a subi les mêmes transformations que la nef, par suite de reprises dans les murs dont quelques parties cependant montrent l’appareil ancien, et par suite du remplacement des fenêtres par des ouvertures modernes plus larges; le chevet a été complètement masqué par l’application d’une sacristie; on voit, sur une porte moderne à pilastres ouverte près du chevet du côté du sud, la date 1678.
La tour quadrangulaire en bois, revêtue d’ardoise, s’élève à l’extrémité occidentale de la nef ; un assez bel if, remarquable surtout par sa forme régulière, existe dans le cimetière au nord de la nef.

Intérieur.
— A l’intérieur, celle-ci a conservé sa voûte en bois, une partie avec traverses et poinçons, le reste sans entraits; celle du choeur a été plâtrée. Dans la nef, on a figuré des pilastres modernes le long des murs; enfin, dans le choeur, l’autel est couronné d’un entablement en fer-à-cheval porté par des colonnes, comme quelques églises en ont eu au siècle dernier. C’est, à ce qu’il paraît, un don de l’abbaye du Bec, qui nommait à la cure, percevait les dîmes et possédait à Cernay un manoir dont nous allons parler tout à l’heure. Le patron de la paroisse est saint Aubin.
L’église et la terre de Cernay faisaient partie du domaine d’Ansgot, père d’Herluin de Conteville. Ce dernier, en fondant l’abbaye du Bec, l’aumôna à son monastère, et depuis cette ,époque jusqu’à la Révolution, les moines du Bec en ont conservé la possession.
Cernay faisait partie de l’élection de Lisieux, de la sergenterie d’Orbec ; on y comptait 90 feux ; la population actuelle est de 250 habitants environ.

Manoir.
— A six ou sept cents mètres environ au nord de l’église existe le manoir de Cernay, qui offre un certain intérêt, parce qu’il est construit complètement en pierre et qu’il remonte, je crois, du XIVe siècle, peut-être même à la fin du XIIIe.
Ce manoir montre encore aujourd’hui un corps-de-logis principal, dont toutes les fenêtres étaient à croisées de pierre surmontées d’un tympan et d’une voûte surbaissée ; les croisées de pierre ont été coupées, mais les traces en sont toutes apparentes. La porte d’entrée, du côté de la cour, était couronnée d’un cordon dessinant aussi un cintre surbaissé.
Du côté de l’est, un bâtiment un peu moins élevé fait suite au précédent; il est garni, à son extrémité, de contreforts étagés qui ont le galbe des contreforts du XIIIe siècle, et me paraît, du reste, du même temps que le précédent.
Un bâtiment moderne accompagne, du côté opposé (côté de l’ouest), le bâtiment central; il est très-possible qu’il n’ait fait que remplacer une construction ancienne ; quelques restes de maçonnerie, sur lesquels on paraît avoir soudé les murs modernes en briques, sembleraient l’indiquer.
Ce manoir appartenait à l’abbaye du Bec, et devait être habité, au XIV » siècle et longtemps après, par les religieux qui administraient le prieuré ; ils y avaient. m’a-t-on dit, une chapelle. Le jour où je suis allé visiter ce manoir, les fermiers étaient absents, et il ne m’a pas été possible de visiter l’intérieur; la distribution ancienne a, d’ailleurs, été modifiée pour approprier les pièces à l’exploitation rurale qui dépend du manoir.
Les granges dimères du prieuré s’élèvent au nord du manoir et servent, de ce côté, de clôture à la cour. Elles ont été reconstruites nouvellement.
Cernay est au milieu d’une plaine qui a dû, anciennement comme aujourd’hui, produire des céréales et la dîme devait être assez importante, si l’on en juge par l’étendue des bâtiments qui remplacent les anciens.
Ce fief étant purement ecclésiastique, peu de gentilshommes s’établirent sur son territoire. Montfaut y trouva , en 1463, Cardin Le Forestier; mais les Recherches faites par les élus en 1524 et 1540 restent muettes. Un titre authentique donne le nom de Charles d’Autigna, écuyer, sieur de Courlon demeurant à Cernay, en 1651. En 1666, Julien de La Londe résidait aussi dans cette paroisse.

– Le fief des Castelets, qui se trouve à l’extrémité du territoire de Fervaques, du côté de Cernay, était possédé, en 1469, par Jean du Vieu, aussi seigneur de la Cauvinière.-
– Le fief de la Cauvinière appartenait, en 1469, à Jean du Vieu; il entra dans la famille Deshayes, en 1520, par le mariage d’Alix du Vieu avec Pierre Deshayes, seigneur de la Chapelle-Yvon : celui-ci est l’auteur des Deshayes de Forval, de Gassart et de Launay : c’est l’aînée de ces branches, celle de Forval, qui a possédé la terre de la Cauvinière jusqu’au milieu du siècle dernier, et a porté le titre de baron de la Cauvinière. Cette terre a appartenu depuis à la famille Riquier, puis à la famille Ribard, qui en est encore propriétaire.

– CERNAY – Le hameau des « Catelets », à. 2 kil. au N.O. de l’église, a sans doute possédé une enceinte défensive (12).
(12) Carte E M. Bernay, N-O. (Cad., Sec A, 86, 91-95).

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

146. – Le 5 mars 1696, François Brière, marchand, demeurant à Cernay, constitue 150 livres de rente en faveur son fils, Me. François Brière, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

125. – Le 16 sept. 1697, Me. Jacques Duval, pbrë, curé de St-Aubin de Cernay, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.-S.-P le pape en faveur de Me. Charles Gueroult, pbrë de ce diocèse

239. – Le 16 janvier 1698, Msr. de Franqueville, vic, gl, donne à Me. Charles Gueroult, pbre, la collation de la cure de Cernay,

541. – Le 11 oct. 1698, Me. François Brière, pbre de la parr, de Cernay, Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait signifier ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

145. – Le 21 février 1704, Me. François Brière, demeurant présentement à St-Aubin-en-Brie, près Gournay, Me. ès-arts en l’Université de Caen, représenté par Pierre Brière, son frère, demeurant à Cernay, fait réitérer sos noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

Curé, – J. Duval – C. Guéroult.
Prêtre de la paroisse. – F. Brlères.
Clercs. – F. Brlères – L.Thomas, – C. Vattier.
Seigneur.-T. de Bonnechose.

72. – Le 30 mars 1709, Me. Guillaume Vattier, sous-diacre de la parr, de Cernay, est ordonné diacre.

139. – Le 1 er sept. 1714, vu l’attestation du sr. le Filleul, curé de St-Jean-de-Thenney, et du sr. Gueroult, curé de Cernay, dispense de bans pour le mariage entre Me. Pierre Varin, avocat, fils de Philippe et de damll. Marie de la Londe, de la parr. de Cernay, d’une part, et damll. Anne-Bonne de Boscquencey, fille de feu Guillaume de Boscquencey, Esc’, sr.de Thenney, et de dame Charlotte de la Vallée, de lad. parr. de St-Jean-de-Thenney.

179. – Le 8 nov. 1714, Me. Jacques Duval, pbfë, ancien curé de Cernay et titulaire de la chapelle St-Gabriel en la parr.. de Préaux, «demeurant au bourg et parr. de N.-D. d’Orbec, considérant son grand âge et son infirmité de maladie de la goutte qui l’empesche de faire aucunes fonctions ecclésiastiques» remet lad. chapelle entre les mains de .Mesr. Gabriel Deshayes de Gassart, Esc. possesseur en partie de la terre des Hayes, cy-devant appartenant à Me. de la Lande. Fait à Orbec, en la maison dud. sr. Duval, en présence de Me. Jacques
Bédouin, pbfë, vicaire d’Orbec, et autres témoins.
Le même jour, led. sr. de Gassart, demeurant en son manoir segneurial des Hayes, en la parr. de Préaux, et ayant droit de nommer à la chapelle St-Gabriel, «à cause de l’acquêt qu’il a fait de partie des terres de la terre des Hayes, sur laquelle portion acquise est située lad. chapelle» nomme à ce bénéfice, vacant comme, il vient d’être dit, la personne de Me. Jacques Denis, pbfë demeurant à Meulles.
Le 21 nov. 1714, les vicaires généraux du Chapitre donnent aud. sr Denis la collation de ce bénéfice.
Le lendemain, le Sr. Denis prend possession de la chapelle St-Gabriel.

525. – Le 16 nov. 1718, Me. Charles Gueroult, pbrë, curé de Cernay, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Charles Jean, pbrë de la parr. d’Orbec. Il se réserve toutefois cent livres de rente à prendre sur
les revenus dud. bénéfice. Fait à Orbec, en la maison de Me. Jacques Gueroult, procureur au bailliage d’Orbec, frère dud. sr. curé de Cernay, en présence de Msr. Charles de Monthuchon, pbrë, curé d’Orbec et doyen du lieu, et Pierre Simon, pbrë, demeurant aussi à Orbec.

543. – Le 27 déc.1718, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
François-Etienne Villette, fils d’lsaac et de Pétronille Varain, de la parr, de Cernay.

585. – Le 9 mars 1721, titre clérical fait en faveur de Me. François-Etienne Villette, acolyte de Cernay, par Péronne Varin, Vve. d’lsaac Villette, par Pierre Villette, fils de lad. veuve, et par Pierre Varin, avocat. – Passé devant Jean de la Croix, notaire d’Orbec.

Curés. – C. Gueroult – C. Jean de Clopée.
Clerc. – F.-E. Villette.
Notables. – Ph. Varin – P. Varin.

341. – Le 28 avril 1727, dispense de bans pour le mariage entre Adrian-Jean-Baptiste Desperrois, Esc. sr. du Bouchereau, fils de feu Adrian Desperrois, Esc. sr. du Bouchereau, et de noble dame Charlotte Le Prévost, de la parr. de St-Désir de Lx et demeurant depuis dix-sept
ans à Brétigny, d’une part et damll. Barbe BruIard, fille de feu Jacques et de dame Barbe Fosse, de la parr. de Cernay.

414. – Le 12 octobre 1727, François-Etienne Villette, fils d’Isaac et de Pétronille Varin, de la parr. de Cernay, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

934 .- Le 1er juillet 1730, Robert Delamare, laboureur demeurant à Cernay, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Marin Grosdhomme, acolyte de lad. parr. afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

1279.- Le 8 août 1732, Me. Charles Jean de Clopée, pbrë, curé de Cernay, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Jean Thomas, acolyte de la Cressonnière, fils de Robert Thomas, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait au presbytère de Cernay, devant les
notaires d’Orbec.

357. – Le 21 fév. 1737, Me. Pierre Varin, avocat aux bailliage et vicomte d’Orbec, demeurant en sa terre du Buisson, parr. de Cernay, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Pierre Varin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me. Eustache Lesueur, sr. des Orgeries, cons. du roy, vicomte du Sap et avocat au bailliage d’Orbec, demeurant en cette ville, et par d’autres cautions.

321.- Le 8 nov. 1740, le seig. évêque donne la collation de la cure de N.-D. du Mesnil Guillaume à Me.Marin Grosdhomme, pbrë de ce diocèse (parr. de Cernay), nommé à ce bénéfice par Mesr. Joseph Durey de Sauroy, Esc. seig. et patron du Mesnil-Guillaume, en conséquence de la mort de Me. Jean-Baptiste Graindorge, dernier titulaire. – (L’acte de présentation ne se trouve pas dans le registre des Insinuations).
Le 17 nov. 1740, led. sr. Grosdhomme prend possession de la cure du Mesnil-Guillaume, en présence de Me. Pierre Férey, pbrë, curé de Fervaques ; Me. Guillaume-Pierre Milcent, pbrë, curé de St-Aubin-sur-Auquainville, et autres témoins.

12. – Le 30 décembre 1740, Pierre Petit, sr. de la Hérissonnière, demeurant en la parr, de Bienfaite, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Varin, acolyte de St-Aubin de Cernay, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me. Pierre Varin et Me. Pierre Le Petit, sr. du Boullay, avocats au bailliage d’Orbec.

Curé. – C. Jean de Clopée.
Prêtre de la paroisse. – M. Grosdhomme.
Clercs. – C. Burel – M. Grosdhomme – P. Varin – F K. Vilette.
Notables. – P. Varin – J. Brulard.

180. – Le 2 févr. 1750. dispense bans pour le mariage entre Msr. Olivier-Jean-Baptiste de Pecqueult fils de feu Jean-Baptiste de Pecqueult Esc. et de Marie-Anne L’e Portier, de la parr, de St-Philbert-des Champs, d’une part, et damll. Barbe-Charlotte-Jeanne Desperroys, fille de feu Jean-Baptiste Desperroys, Esc, et de feue dame Barbe Bruslard, originaire de la parr, de Cernay et demeurant à Orbec depuis plus de six mois.

136. – Le 5 mai 1750, Me. Charles-Jean de Cloppée, pbrë, curé de St-Aubin de Cernay, étant en son lit, malade, donne sa procuration pour résigner sad. entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Thomas Perinne, pbrë, vicaire de lad. parr. Il se réserve toutefois une rente annuelle de quarante boisseaux de blé, mesure d’Orbec, à prendre sur les revenus de lad. cure qu’il a desservie pendant 40 ans.
Il se réserve en outre «« cinq tonneaux d’excellent et bon cidre par chacun an, trente-cinq boisseaux d’avoine, quinze boisseaux de vesse, le tout livrables chaque année en deux termes; enfin une partie des maisons du presbytère et la moitié du jardin, etc. Fait et passé à Cernay.
Le 22 mai 1750, led. sr. Perinne obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 4 août 1750, Mre. Gérard vic. gl, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 16 août 1759, le sr. Perrinne prend possession de la cure de Cernay, en présence de Me. Guillaume Tulou, pbrë, curé de Tordouet, et autres témoins.

182. – Le 18 nov. 1763, Charles Toustain, marchand, demeurant à Cernay, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Charles Toustain, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

202. – Le 3 mars 1761, Pierre-Isaac Villette, ancien bourgeois d’Orbec, résidant en la parr. de Cernay, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. François Villette, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me. Jean-Baptiste-Etienne Asselin, premier huissier audiencier au bailliage d’Orbec, y demeurant.
Led. sr. acolyte, étant actuellement au séminaire de Ste-Irénée de Lyon, s’était fait représenter, en vertu d’une procuration, datée de St-Laurent-de-Chamousset en Lyonnais, par Me. Ambroise Varin, pbrê, curé de Couvains, diocèse d’Evreux.

160. – Le 17 juin 1769, dispense de bans pour le mariage entre Louis Le Boucher, sr. de la Rue, fils de feu Me. Louis Le Boucher, sr. du Parc, avocat, et de feue Anne Brulanl, de la parr, de Cernay, d’une part, et dlle. Marie Deshayes, fille mineure d’Etienne Deshayes, maître de postes, et de feue Marie Dufour, de la parr, de Vimoutiers.

179. – Le 15 avril 1780, furent ordonnés diacres :
Me. Simon-Pierre Deshayes, de la parr. de Cernay.

288. – Le 7 août 1782, Pierre Lecesne, marchand, demeurant à Cernay, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Pierre Lecesne, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Orbec.
Led. sr. acolyte fut représenté dans cet acte par Me. Thomas Perinne, curé de Cernay.

71. – Le 23 févr. 1785, Jean-Baptiste Deshayes, laboureur, demeurant à Cernay, et Simon Deshayes, son frère, aussi laboureur, demeurant à St-Aubin-sur-Auquainville, constituent 150 livres de rente en faveur de Me. Simon Pierre Deshayes, acolyte, leur autre frère, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Orbec, en l’étude de Me. Gueslin.
Led. sr. acolyte absent fut représenté dans cet acte par Me. Thomas Perinne, pbrê, curé de Cernay.

Curés.- C. Jean de Clopée. – T. Perinne.
Vicaire. – T. Perinne.
Clercs. – C. Tousain – F. Villette.
Notables.-J.-B. Desperrois – L. LeBoucher du Parc – L. LeBoucher de la Rue – P.L Vilette.

177. – Le 15 avril 1786, furent ordonnés sous-diacres :
Me. Simon-Pierre Deshayes, de la parr. de Cernay.

52. – Le 22 mars 1788, furent ordonnés prêtres :
Simon-Pierre Deshayes, diacre de la parr. de Cernay.

100. – Le 26 févr. 1788, Me. Thomas Perrinne, pbrë, curé de St-Aubin de Cernay, étant devenu infirme, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de M. Guillaume Bourlet, pbrë du diocèse de Lx, parr. de St. Germain-la-Campagne, vicaire de lad. parr. de Cernay. Il se réserve toutefois chaque année : 1° boisseaux de bled, 35 boisseaux d’avoine et 15 boisseaux de vesce, le tout mesure de la petite halle d’Orbec ; 2°, cinq tonneaux de cidre ; 3° le tiers de la dime des bois taillis ; 4° la moitié d’un herbage ; 5° une partie du presbytère et de ses dépendances.
Fait et passé aud. manoir presbytéral de Cernay.
Le 18 mars 1788, led, sr. Bourlet obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 15 mai 1788, M. de Collignon, vic. gl, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 22 mai 1788, le sr. Bourlet prend possession de la cure de Cernay, en présence le M. Georges Robert-Michel Delaneville, vivant de son bien, demeurant à St-Aubin-sur-Auquainville, et de Pierre Grosd’homme, tisserand en froc, demeurant à Cernay.

52. – Le 22 mars 1788, furent ordonnés prêtres :
Simon-Pierre Deshayes, diacre de la parr. de Cernay.

Curés. – T. Perrine – G. Bourlet.
Vicaire.- G. Bourlet.
Clercs.- P. Lecesne – S.P. Deshayes.
Notable. – P. Grosdhomme.

Notices sur diverses localités du département du Calvados – A.Guilmeth – VILLE D’ORBEC.
– Orbec demeura réuni au domaine ducal jusque vers l’an 1030, époque où Robert Ier, dont nous venons de parler, le donna avec toutes ses dépendances et appartenances à Gislebert, comte de Brionne. Ce Gislebert était fils du prince Godefroy, enfant naturel de Richard-sans-Peur. Godefroy possédait les comtés d’Eu et de Brionne, mais à l’époque de sa mort, son fils, encore fort jeune, s’était vu enlever le premier de ces domaines par le duc Richard II, qui en fit don à un autre fils naturel de Richard Ier, c’est-à-dire à ce fameux Guillaume d’Exmes que sa révolte avait fait dépouiller, en 998, du riche apanage dont il portait le nom. Ce fut donc pour l’indemniser de la perte du comté d’Eu, que le duc Robert abandonna au fils de Godefroy la terre d’Orbec. Cette terre (terra) se composait alors de trois châtellenies fort importantes, savoir: 1° celle du Sap, ayant des extensions sur un grand nombre de paroisses du pays d’Ouche et de l’ancien pays d’Exmes;
2° Celle de Bienfaite, étendant sa ju ridiction sur Tordouet et sur la majeure partie de la vallée d’Orbec, notamment sur les quatre fiefs dits de Mailloc;
3° enfin, celle d’Orbec proprement dite, comprenant, outre cette ville et ses appendances, la riche et puissante seigneurie de Meulles, le fief de Cerqueux ou des Cercueils, un autre fief qui, en mémoire de Gislebert, porta depuis le nom de Brionne [6], et enfin le droit de suzeraineté sur la seigneurie de Cernay ou Sernay (de Sernaio), assise, ainsi que les précédentes, aux portes mêmes d’Orbec.(1)
– On sait que les comtes d’Eu, de même que les possesseurs d’Aumale, de Gournay, de Gisors, etc, étaient obligés, en temps de guerre, de défendre à leurs risques et périls la frontière du duché. C’est donc en sa qualité de comte d’Eu, que, au mois de juillet 1033, Gislebert reçut du prince l’ordre d’aller, à la tête de trois mille hommes, ravager le Ponthieu, alors soumis au comte Ingelran…………. Parmi les chevaliers que Gislebert avait traînés à sa suite, on remarquait Herluin, seigneur de Cernay, fils de ce fier Ansgot. Plusieurs fois, dans les combats, ce chevalier s’était couvert de gloire, et son nom était devenu illustre parmi les plus illustres noms. Mais, ayant failli, dans cette dernière affaire, perdre inutilement la vie, il fit voeu, s’il échappait au danger, de ne se consacrer désormais qu’au service du Christ…… et ce fut pour accomplir sa promesse, qu’il jeta en 1034, dans le vallon du Bec près Brionne, les fondements de cette célèbre abbaye qui, durant la barbarie du moyen-âge, devint à la fois le sanctuaire de toutes les vertus et l’asile sacré des sciences, des lettres et des arts. Or, par sa charte de fondation, on voit que Herluin possédait en propre, outre la terre de Cernay ou Sernay, qui lui était venue par héritage de son père et à titre de droit d’aînesse, deux autres terres situées dans le département actuel du Calvados, et appelées l’une Tavilleio et l’autre Surceio (probablement Tassilly dans le canton de Coulibeuf, et Curcy dans le canton d’Evrecy). C’est de ces deux terres, réunies à celles de Cernay près Orbec et de Bournainville près Bernay (Burnevilla), que le pieux Herluin forma le principal fonds de dotation pour le monastère qu’il créait Gislebert, ce prince la création de cet établissement, et, en qualité de châtelain d’Orbec, consentit, ainsi que les deux frères d’Herluin, Odon et Roger, à l’aliénation perpétuelle de la terre de Cernay. Lui-même ajouta à ces dons le patronage et les dîmes de l’église paroissiale d’Orbec, qui, dédiée alors à saint Denis, martyr, fut rebâtie depuis par les moines sous le vocable de la vierge Marie, mère de Dieu. En 1764, cette église, ainsi que celle de Cernay, dédiée à saint Aubin, et celle de Bournainville, dédiée à saint Remy, appartenait encore à l’abbaye du Bec ; il en était de même de plusieurs autres églises du voisinage, telles que celles de Notre-Dame de Cheffreville, Notre-Dame de Drucourt, Saint-Ouen de Duranville, Sainte-Colombe du Theil-Nollent, Notre-Dame de Folleville, etc, etc, qui, toutes, avaient également été données à cette abbaye, soit par Herluin lui-même, soit par le comte Gislebert ou ses fils.
(1) A cette époque, la seigneurie de Cernay ou Sernay appartenait au fier Ansgot, qui, par ses aïeux, descendait de ces terribles hommes du nord dont les pas, dès le règne de Charlemagne, avaient foulé le sol que nous habitons aujourd’hui, et par Helloïs, sa femme, était devenu parent des comtes de Flandre. Il possédait un grand nombre de terres aux environs de Bernay et de la ville de Brionne ; il fut le père du chevalier Herluin, qui fonda la célèbre abbaye du Bec, et sur le compte duquel nous aurons bientôt l’occasion de revenir.

Promenade dans le canton d’Orbec-en-Auge – R.GUIBLAIS.
La commune de Cernay remonte à une très haute antiquité. Il s’agit d’un ancien domaine rural remontant à l’époque gauloise. Au XI° siècle, la terre de Cernay appartenait à la mère du Bienheureux Helloin fondateur de l’abbaye du Bec. Helloin, donna à Cernay à son abbaye avec les terres qu’il y possédait et l’église paroissiale. C’est pourquoi au XI° siècle, les moines du Bec firent construire dès le moyen-âge un manoir dont on voit aujourd’hui encore les vestiges (propriétaire actuel M. Serge Bréard, (avant 1959).
Au XVIII° siècle, les religieux du Bec firent édifier dans l’église un maître-autel.
Manoir d’Antignac, du nom de M. d’Antignac qui vint se fixer au XVII° siècle.

Monstres générales de la noblesse du bailliage d’Évreux en 1469.
Extraits:
AUTRES nobles, noblement tenans, et officiers du Roy notred. seigneur, en la viconté de Beaumont, estant en l’ordonnance et service du Roy notred. seigneur. Robert Dancy, escuier, seigneur de Cernay, de la charge Monsseigneur le Connestable.

Société des antiquaires de Normandie. Les barons D’Orbec.
Extraits:
Hellouin avait pour père un chevalier nommé Ansgot; le fief de Cernay, peu éteigne d’Orbec, faisait partie de son patrimoine.

1463 Recherche de Montfaut
p. 23 LISIEUX. NOBLES – En l’élection de Lisieux, ensuivent les personnes qui ont esté, par le rapport des Eleus, trouvés gens nobles et extraicts de noble lignée, et non assis à la taille, et par le rapport d’aultres, à leurs âmes et consciences.
19. Cardin le Forestier, Sernay (Cernay) = P.A.M. LABBEY de LA ROQUE.- Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.

1604, 25 juin
Aveu par Charlotte des Ursins, de la baronnie de Ferrières…
« Le fief des Castellets, assis en la paroisse de Farvacques, Notre-Dame-de-Courson, Cernay et illec environ, tenu par les héritiers Denis de Pomollain par un quart de fief. = Auguste LE PREVOST, Mémoires et notes, t. II, p. 83 sq. = voir « XVIe et XVIIe siècles » à 1604

1723 – Cernay
Déclaration à Auguste-Léon de Bullion, chevalier, marquis de Bonnelles, colonel d’un régiment de dragons, seigneur de Fervaques, Prêtreville, Cheffreville, La Croupte, Saint-Aubin, etc., par Philippe Le Prévost, fils Jean, bourgeois de Honfleur en sa noble seigneurie des Castelets, de terres à Cernay, affermée devant Pierre Hébert, procureur fiscal en la haute-justice de Fauguernon, sénéchal, assisté de François Le Front, greffier.
= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144

Chemin de fer de Lisieux à Orbec : petit guide du promeneur et du touriste – par Amédée Tissot.
ETIENNE (Jean d’), né à Cernay, le 25 mars 1725, officier du génie au service du comte de Schaumbourg-Lippe, auteur de deux ouvrages, intitulés : l’un, Traité des Mines, à l’usage des jeunes militaires; l’autre, Mémoire sur la découverte d’un Ciment impénétrable à l’eau. Mort le 22 juin 1798.

3 – Archives ShL:

Fonds COTTIN 2019.
39 ACTES NOTARIÉS ORIGINAUX – Boîte archives – Le chêne : Jacques de Serres /François Vallée – 1602 Cernay – 1514

Archives NEDELEC Communes.
Com.11.4 Cernay

FONDS CAILLIAU – Sous-série 3 F.
3F 62 1685-1726 – Cernay : échange de biens
LEMERCIER François, Lisieux
BONNECHOSE (de) Olivier,
HAUBERT Noël
3F 63 1792 – Cernay : vente piéce de terre
HARDY François, vendeur
DESHAYES Simon, acheteur

Carnets de Charles VASSEUR:
« Analyses et transcriptions »
-p.43 – 9 juin 1734
aveu baillé à Haut et puissant Jacques Anthoine de CHAUMONT par Charles Jean de CLOPPEE curé de CERNAY à droit de succession de feu Messire Robert Jean de CLOPPEE, son père.
-2e fascicule, p.39 – 27 septembre 1635
Vente par Honnête homme Geffrey POETTEVIN, sieur du VAL de la paroisse de CERNAY, à Honnête homme Noël LE MERCIER demeurant à LISIEUX, d’une pièce de terre assise en la paroisse de FERVACQUES et sieurie de CASTELETZ, bornée d’un côté par Jean le SEUREY, escuyer.
– 3e fascicule: P.50
1727 18 septembre
Vente d’une maison et dépendances situées au bourg de la Jeune Lyre à Sébastien Bucaille, maître meunier, par Jean Baptiste Le Pesceuil, escuyer, sieur de Boisville demeurant à Saint-Philbert-des-Champs, et Maître Pierre Lange, prêtre curé de la paroisse de Cernay, y demeurant, comme fondé de pouvoirs de Noble Dame Marie Anne Le Portier, épouse dudit sieur de Boisville
(communiqué par Raymond à Lyre octobre 1861)

« Doyenné d’Orbec »
22 – CERNAY (Sarnaium)
– Insinuations
– Sous l’invocation de Saint Aubin.
– Curé:
T.Perrinne 1759/1787
G. Bourlet
Vicaire.— G. Bourlet
Clercs. P. Lecesne – S.-P. Deshayes
Notable. P. Grosdhomme

Sarnaium appartint à Ansgot, père d’Herluin de Conteville
Le Danois de Cerany, maréchal de camp mort en 1734
François Louis, lieutenant général 1743
François Marie 1749

Par. de Saint-Aubin,
patron. l’abbé du Bec.
Dioc. de Lisieux,
doy. d’Orbec.
Génér. d’Alençon,
élect. de Lisieux,
sergent. d’Orbec.

Cernay, près d’Orbec, est mentionné dans la charte d’Herluin, fondateur et premier abbé du Bec, qui l’aumône à son abbaye comme une terre de son domaine lui venant de ses ancêtres.
Cette charte est antérieure à 1035. Cependant on ne la trouve point dans la charte de confirmation donnée par Henri II (suit un texte en latin)…
Sarnay ne figure que dans la seconde charte de ce prince avec des donations et son propre et la suivante … texte en latin.

– Recherches de Montfaut
– Montfaut inscrit comme noble à Cernay: Cardin le Forestier
– Les recherches de 1524 et 1540 restent muettes, aucun gentilhomme n’y résidait alors.
– Charles d’Antignat, escuyer, sieur de Courlon, demeurait à Cernay en 1651.
– Recherches de 1666
Julien de la Lande, seigneur du lieu, ancien noble
Charles de la Lande, seigneur de Cerqueux

CABOURG

NOTES sur CABOURG – 14117.

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Archives du Calvados
Cabourg (Calvados)
Canton actuel : Cabourg
Arrondissement actuel :Caen
Code INSEE : 14117
CABOURG
I. Dioc. de Bayeux. Caen. Baill. et maîtrise de Caen. Gr. à sel de Caen. Gén. et int., él. et subd. de Caen.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Dives (Arrêté du 1er mars 1790). Distr. de Caen; canton de Ranville (Loi du 12 mai 1792).
III. 2 arr. communal (Arr. de Caen); canton de Ranville (Loi du 28 pluviose an VIII); de Troarn (Arrêté du 6 brumaire an X). Sup.: 576 hect. 55 a. 30 c. – canton Pop.: 1.957 hab. (1911). –
ADMon Gale. (1) Délibération, depuis le 15 février 1832.
ÉTAT- CIVIL.- Baptêmes, mariages et sépultures, depuis le 28 novembre 1679. Délibérations du commun, passim, 1679-1731.
PROPRIÉTÉS COMMUNALES. Copies de la fieffe consentie aux paroissiens de Cabourg par leur seigneur, Mathieu du Châtel. 1569. Procédure sur l’affectation des revenus du marais au paiement de la taille. 1675, 1699; sur le péage de la Dive. 1720; – diverses. 1729, 1752. Règlements du droit de pàture. 1771, 1791. Procès-verbal de la marque des animaux. 1774. Procédures contre M. de Persan. 1775, an IV- an V ; contre le concessionnaire Simon. 1777 (20 p.)
CULTES. Procès du curé Poret sur la dîme des foins. 1788 (2 p.) ; au sujet d’une jument. 1789 (4 p.)
(1)Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Cabourg. 26 ventose an II-16 vendémiaire an III (Reg.)

Les noms des communes de Normandie – VII
Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
531. — Gabourg (Troarn, C.) :
[Ace] Cathburgum [1066-1079] : 2 originaux, Arch. Calv., H 1830
(donation de Guillaume le Conquérant à St-Etienne de Caen [ch. « Quisquis Deo »]) ; — Gall. Christ., t. XI, Instr., col. 66 c.
Ce nom semble devoir se rattacher à un peuplement prénormannique par des immigrants issus des rivages de la Mer du Nord, trop souvent confondus sous la dénomination ambiguë de « Saxons », plutôt qu’à un apport francique. Le radical burg, « forteresse », est très anciennement attesté dans les diverses
langues germaniques. Le premier terme reste obscur.
On remarquera l’existence en Normandie centrale et occidentale de divers hameaux du nom de Cabourg sans formes anciennes attestées : à Saint-Georges-du-Vièvre (E.), à La Bigne et Saint-Georges-d’Aunay (C), à Colleville-sur-Mer et Sainte-Honorine-des-Pertes (C), à Hamars et Saint-Martin-de-Sallen (C).

CABOURG, canton de Troarn.
Cadburgus, Cathburgus (1077 (ch. de Saint-Étienne de Caen). Cadburg, 1082 (ch. de la Trinité).
Caborc, 1155 (Wace, Roman de Rou). Cadborc, 1169 (ch, de la Trinité).
Caburgus, 1172 (ch. de Henri, évêque de Bayeux).
Cadburgus, 1190 (ch. de Saint-Étienne).
Cabourc, enquête de 1297 (arch. du Calvados).
Cabourt, XIV° siècle (livre pelut de Bayeux, p. 43).
Cabbourg, 1554 (aveux du temporel de Saint-Etienne de Caen).

Fief et seigneurie appartenant à l’abbaye de Saint-Étienne de Caen.

Lieux-dits de : CABOURG
Bas-Bourg (BUTTE DE), Cabourg (LE PETIT-), Dunes (LEs), Ferme-du-Petit-Cabourg (LA), Maison-de-la-Fauconnerie (La), Maison-Villiers(La), [OSSEVILLE, chat. Osevilla, 1198 (magni rotuli, p. ,69).], Petit-Cabourg (LE), POINTE DE CABOURG(LA), promontoire de la côte à Cabourg,

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

INVENTAIRE SOMMAIRE DES ARCHIVES DÉPARTEMENTALES ANTÉRIEURES A 1790 CALVADOS – Armand BENET.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 364.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome I page 435
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 394
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome I page 8
J.SEVRETTE, Cabourg et ses environs.
SENECAL Christophe, Zéro-France : vie et mort d’un réseau de résistance à Dives-Cabourg
QUAGLIA M, Historique de l’église Saint-Michel de Cabourg
Revue Le pays d’Auge.
– P. Jeanjean-Un essai d’ hydravion à Cabourg-1966
– R. Lavoix-Cabourg-1974
– J. Guérin-Proust et Cabourg-1975
– Floraine Poilleux-Guérin-Romantisme d’hier, Romantisme d’aujourd’hui, à Cabourg-1984
– Jean Bayle-Le Casino de Cabourg-1990
– Colette et Guy Héraud Adolphe d’Ennery, père des « Deux Orphelines », lance Cabourg-1994
– Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790)
Sous-série 1B – 1 B 5685 Années 1787-1788. Arrêts isolés : corvée. Secours aux orphelins et aux vieillards à
la charge des familles. Terrains vagues et vaines pâtures (683) (1787). Louis Guilbert contre Nicolas Deslandes, avocat, (683) L’un concerne Cabourg, l’autre Gilles Pierre Auguste de Cauvigny, sieur de Clinchamps

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
CABOURG.
Cabourg, Cathburgus, Cadburgus, Catburgus.
L’église de Cabourg est de deux époques. Le choeur appartient au style ogival de la fin du XVI. siècle ; il se termine par une abside à pans coupés, éclairée par des fenêtres assez grandes, divisées en deux baies. La partie supérieure de ces ouvertures est décorée de compartiments flamboyants. Il y a 5 fenêtres pareilles dans le pourtour dus sanctuaire.
La nef, moins élevée et plus longue que le choeur, n’offre pas de caractère et fort peu d’intérêt. Une seule partie mérite d’attirer un instant l’attention, c’est la façade occidentale couronnée d’un tourillon à deux baies : deux contreforts encadrent la porte d’entrée et s’élèvent pour affermir ce tourillon qui résulte, comme beaucoup d’autres du même genre, de l’exhaussement du gable. Deux contreforts ont aussi été établis du côté opposé, en-dedans de la nef. Cette partie occidentale de l’église m’a paru du XVIe. siècle, au plus de la fin du XIIIe. On y a percé, il y a déjà longtemps au-dessus de la porte, une fenêtre carrée ; sans cette altération regrettable, la façade aurait conservé son caractère primitif.
On voit à l’extrémité de la nef, près de l’entrée du choeur, deux arcades pratiquées dans les murs du nord et du sud, comme si l’on eût eu l’intention d’établir un transept. On y a placé des autels.
J’ai remarqué dans le choeur, en face du maître-autel, une pierre tumulaire sur laquelle est gravée une grande croix ; elle porte une inscription en lettres gothiques, disposées, selon l’usage , autour de la pierre ; cette inscription est en français, il serait facile de la lire si elle était lavée :
j’y ai lu mil Vc (mil cinq cents) et un dernier nombre que je n’ai pas déterminé. Elle se termine par ces mots : Priez Dieu pour elle.
Une autre tombe, mais qui n’est plus entière, se voit près du lutrin. Elle porte également une inscription en lettres gothiques: une croix en occupe le centre.
Le font baptismal placé près de la porte de la nef du côté gauche, est ce qu’il y a de plus ancien dans l’église de Cabourg, je le crois du XIIe. siècle. Sa forme est pentagonale probablement, parce que la pierre dont on a fait la fontaine était de cette forme. Sur chacun des angles, on remarque une tête. La cuve est ronde à l’intérieur : quatre des parois extérieures sont unies; un seul côté offre un entrelacs gravé légèrement au trait, formant une sorte de rose. Cette cuve est élevée sur un pédicule formé de plusieurs colonnettes groupées.
L’église de Cabourg est sous l’invocation de St.-Michel.
Le patronage était laïc, l’abbaye de St.-Etienne percevait les dîmes, par donation de l’évêque de Bayeux Odon.
Henri II, roi d’Angleterre, confirma en ces termes la donation de l’évêque de Bayeux : Concedo et confirmo quod Odo Bajocensis antistes dedit caenobio sancta Stephani….
In toto Catburgo, de burgo Divcae cum antiqua capella, usque ad pontellum qui dividit Bajocensem episcopatum a Lexoviensi.

Ces détails très-précis nous paraissent bons à noter.
En 1170, l’archevêque de Rouen confirma à l’abbaye de St-Etienne la possession de l’église de Cabourg. La même confirmation fut donnée par l’évêque de Bayeux, en 1172.

Croix du cimetière.
On voit dans le cimetière une croix de pierre qui peut remonter au commencement du XVIII siècle, et qui n’est pas sans intérêt. D’un côté est sculpté le Christ en croix ; de l’autre St.-Michel, patron de la paroisse, foulant aux pieds le dragon et brandissant son glaive.

2 – Pièces Justificatives.:
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.
1712.
Me. Marc-Antoine Dupuis, pbfë, curé de Cabourg.
1742.
Me. Pierre Pesville, pbrë, curé de Cabourg
89. — Le 8 avril 1752, Charles Mauger, demeurant à Cabourg, diocèse de Bayeux, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Antoine Mengeant, acolyte de St-Benoit-d’Hébertot, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. sr. acolyte habitait alors à Rouen, rue des Jésuites. — Il était probablement au collège de Joyeuse.
1785.
Me. Jacques Patin, pbfë, curé de Cabourg, diocèse de Bayeux.

Bulletin monumental dirigé par M. de Caumont.
Extraits:
– CABOURG, village de Normandie (Calvados). Son antique église détruite possédait une cloche portant la date de 1553 XXVI, 710.
– M. Billon signale ensuite plusieurs cloches plus précieuses encore; ce sont celles à inscriptions gothiques……….. Il y en avait une à Cabourg dont l’inscription gothique était fort curieuse on l’a fondue dernièrement.
– M. Pelfrêne donne d’utiles renseignements sur le prix d’exécution de deux églises nouvelles l’une de ces églises, dans le style du XV. siècle, celle de Cabourg, a coûté 30 à 32,000 francs; elle est destinée à une population d’environ trois cents habitants.
– Cabourg. Le clocher-arcade de l’antique église, détruite en 1851. contenait une modeste cloche dont nous avons relevé l’inscription avant qu’elle soit refondue
Ian M.D.LIII ie fus faite pour la paroisse de cabourg.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.
Extraits:
– Hérouvillette
Cette disposition du sol (Hérouvillette) a permis d’ouvrir à ciel ouvert un certain nombre de carrières d’où l’on a tiré presque toute la pierre de petit appareil ( le moellon ) employée à la construction des édifices de Cabourg et des localités voisines.
– En 1402, vivait un « Compagnon de Cabourg, ecuier », qui devait être Raoul de Guiberville, écuyer, seigneur de Cabourg, fils de Raoul vivant en 1397(Bibl. de Caen, ms. in-40 220).
– Pour cet effect, on fit bastir en 1678 un pont, par ordre du Conseil, tel qu’il paroist présentement sur la rivière, à l’extrémité des dunes et garennes de Cabourg, pour aller à Dives, au lieu, qu’avant cela, tous les hommes et les bestiaux traversoient cette rivière dans de petits basteaux dont se servoient les parroissiens de Cabourg, qui pour la plus part ne s’occupoient qu’à cela seul. Mais le pont n’a pas esté plustôt fait et basti qu’on y a mis un commis préposé pour y recevoir les droits de passage, qui sont d’un revenu considérable et qui s’y perçoivent pour Monsieur Colbert, par l’ordre duquel, et suyvant les advis de Monsieur Berrier, afin de rendre Colombelles et le pont de Cabourg plus fréquentez.
– Il s’agit du pont en charpente qui, jusqu’en 1869, a donné passage sur la Dives, entre Cabourg et Dives.
Un nommé Couzin, grand propriétaire sur les deux rives de la rivière avait, en 1(i74, construit un pont, au même emplacement, pour ses besoins personnels. Cet ouvrage, entré dans le domaine public, était affermé 1.800 livres par an comme pont à péage. En 1707, il était en ruines. L’ingénieur en chef Viallet fit un projet de reconstruction dont le devis montait à 37.000 livres; il fut repoussé, l’Administration préféra dépenser 22.000 livres en réparations. En 1780, ce qui avait été conservé du vieil ouvrage tombant en poussière, tout s’effondrait l’intendant de Brou interdit le passage; de son autorité, Le Febvre, en réduisant de moitié la largeur du tablier avec 700 livres de réparations, le rendit praticable encore pour quelques mois; il présenta un projet de reconstruction de Brou refusa. Le Febvre insistant, de Brou ordonna l’établissement d’un bac de 3.600 livres; l’ingénieur fit remarquer qu’un bac portant voitures coûte 9.000 livres, qu’il lui faut un câble à remplacer bous les ans, des amarrages assez chers et des rampes d’accès pavées fort dispendieuses, une maison pour le passeur, en somme, plus de 40.000 livres grevées annuellement de 10 d’entretien et perte des 1.800 livres que produisait net le péage du pont.
De Brou ne veut rien entendre; il correspond avec Versailles et son correspondant et lui trouvent que les bois pourris du vieux pont se vendront cher dans ce marais sans arbres, que les vieilles ferrures ont une grande valeur et que, finalement, les produits de la démolition payeront le bac de 3.600 livres, l’indemnité de résiliation au fermier du péage et qu’il restera encore une soulte pour les travaux de l’avenir Mais Le Febvre avait sa tête, son bon sens et aussi son ami Fourqueux, adjoint au surintendant des finances. Il fit son pont, au grand dépit de Brou. « L’ingénieur, écrivait celui-ci, tient à faire un pont et pour y « arriver, enfle à 38.000 livres la dépense d’un bac « évalué d’abord à 3.600 livres. Il faut bien en passer « par la volonté des employés des Ponts et Chaussées, « puisque les intendants n’ont pas le droit d’en employer d’autres ».
Les travaux des ponts étaient payés sur les fonds du Roi, les transports et les terrassements exécutés par corvées, payées bien entendu.
A quoi tient-il que les devis sur lesquels l’exécution des travaux d’art était décidée se trouvaient toujours dépassés de 25 à 40 °/o Probablement au désir d’emballer le Trésor royal au profit du bien public ? c’est un sentiment tellement louable que je ne veux pas chercher d’autre explication, quoi que laissassent entendre certaines mauvaises langues

Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
– Cabourg se disait Cathburgus. Ce mot, dans le sens de passage étroit, existe dans le détroit de Danemark, le Waigat, le Cattegat.
– Les salines normandes sont très-anciennes; quand, au Xe siècle, Harold, roi des Danois, voulut ravager le Bessin et le Cotentin il débarqua sur le rivage des salines de Courbon, aujourd’hui Cabourg(1).
(1) – Guill. de Jumiéges, liv. IV, ch. vil.

Archives nationales.
– Cotes : MC/ET/XLVI/657
7 janvier 1806 – Vente de la terre de Cabourg et Varaville par Godefroy Charles Antoine Doublet de Persan à Jean-Baptiste Cierlans.
– Cotes : MC/ET/XLVI/664
30 avril 1807Bail de la terre de Cabourg par Jean-Baptiste Cierlans à Armand François Olivier Duhamel-Wailly

Mémoires pour servir à l’état historique et géographique du diocèse de Bayeux – Michel Béziers , Gaston Le Hardy.
Cabourg (Saint-Michel et Saint-Nicolas de]. Sergenterie de Varaville, élection de Caen, 44 feux, 130 communiants, notariat de Varaville.
Cette paroisse, appelée dans les vieilles Chartres Cadburgus, Caburgus, Cathburgus, est à l’extrémité du diocèse de Bayeux, du côté de l’est. Son territoire consiste presque tout en herbages, n’y ayant que 25 ou 30 acres de terres à labour. La plus grande partie des habitants sont pécheurs. Leurs maisons, situées sur le bord de la route de Caen à Dives, et près de la grande rivière, forment une espèce d’équerre ; au milieu des terres qui se trouvent entre ces maisons, on voit l’église qui est à 4 ou 6 portées de fusil loin d’elles. Elle est de l’exemption de l’abbaye Saint- Etienne de Caen. M. Doublet, marquis de Persan, seigneur de Cabourg de Monts, Cantelou, etc., conseiller du roi en ses conseils, maître des requêtes ordinaires de son hôtel, intendant du commerce présente à la cure; l’abbé de Caen donne la collation; le curé perçoit la dîme en intégrité. On distingue dans cette paroisse deux villages qu’on appelle le Bas-Cabourg, et le Petit-Cabourg. Le premier, composé de plusieurs maisons, est au bout d’une grande commune du côté de Caen. L’autre n’a que deux maisons, et se trouve sur le bord de la rivière neuve du côté de Varaville.
Elle est à un quart de lieue du bourg de Dive, et à 4 lieues de Caen.

3 – Archives ShL:

Par, de Saint-Michel,
patr. le seigneur.
Dioc. de Bayeux,
doy. de Troarn.
Génér. et élect. de Caen,
sergent. de Varaville.
Curé. Me Jacques Patin, pbre, curé de Cabourg.

Arthème Pannier.
– Archives ShL, NE12, 1er carton.
– Dossier n.10 EXCURSIONS 2 – CABOURG (31 août 1856)
Eglise : impressions, construction, détail, ameublement croquis

ARCHIVES NEDELEC.
9.69 Meunier Laurence « Madame Jumping » de Cabourg 21/06/2005
ARCHIVES NEDELEC COMMUNES.
Com.12. 1. 1 Cabourg Notes historiques
Com.12. 1. 2 Cabourg Vie de la commune 1984-2008

FONDS DUVAL GEORGES 2S
Pays d’Auge, bocage et plaine – Cabourg – 21 logements – 1970-1971

INVENTAIRE DES ENVELOPPES.
Enveloppe n° 254 Cabourg – don de Mr Catherine (février 2012)
Mairie de Cabourg : arrêté réglementant le service des vidanges des fosses d’aisances et des puisards (23 juin 1917)
Etude de Me Doucet (notaire) : vente sur folle enchère du Grand Hôtel de Cabourg le vendredi 6 septembre 1889
Etude de Me Le Bouteillier (notaire) : vente du casino et du Grand Hôtel de Cabourg le jeudi 24 novembre 1887
Article d’Alfred Piat (extrait de la Société de Géographie) sur le projet de création d’un port de guerre et de commerce à Cabourg – 4ème trimestre 1888 (don de Mr Corblin)

FONDS STURLER – PHOTOS ET PELLICULES
54 F
HLM du Pays-d’Auge juillet – août 1977
Reportage réalisations HLM Bonnebosq, Cabourg, Carentan; Carpiquet, Dozulé, Falaise, Fervacques, Isigny, Lisieux, Livarot, Mézidon, Orbec, Port-en-Bessin
Pellicules 24/36

CHARLES VASSEUR – Dossier n.10 – EXCURSIONS
2 – CABOURG (31 août 1856) – Eglise : impressions, construction, détail, ameublement, croquis

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados