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SAINT PIERRE DU BREUIL




NOTES sur SAINT PIERRE DU BREUIL

ou Le BREUIL SUR DIVES

BREUIL-SUR-DIVE (LE). Ce mot est la traduction du Broilum des capitulaires de Charlemagne. où il signifie un bois-taillis : sens
dans lequel il est employé par les Eaux-et-Forêts.
Cette expression est romane, ainsi que Breil, Broil, Broillot, d’où nous avons fait broussailles, et tiré au figuré notre verbe brouiller et ses dérivés.
Au surplus M. Hase dérive Broilum du grec classique periboliôn, dont les Grecs modernes ont fait brivoliôn, terme qui en Orient désigne
un verger, un jardin cultivé devant la maison.
L’église du Breuil est du XIIe ou XIIIe siècle. Le savant M. de Caumont y a remarqué « deux jolies portes de forme ogive, ornées de zigzags, de tores, et d’une bordure de tête-de-clous, qui s’ouvraient dans le choeur, l’une devant l’autre, au sud et au nord, immédiatement après les chapelles du transept. Il ajoute: L’église du Breuil était en forme de croix avec une tour carrée au centre du transept. Le corps de l’église est ancien. On y a ajouté au XVe siècle un porche en avant de la porte principale de la nef, qui s’ouvrait dans le mur méridional près de l’extrémité occidentale. Probablement au siècle dernier, deux petites chapelles symétriques ont été ajoutées
près du sanctuaire au nord et au sud, de manière à former un second transept.

Archives Calvados
Le Breuil (Calvados ; jusqu’en 1848)
Histoire administrative :
La commune est réunie à Mézidon par l’ordonnance du 25 janvier 1848 et l’arrêté du pouvoir exécutif du 17 juin 1848.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

voir:
Mentions secondaires D’Hozier 393
Annuaire Normand 1852 p.48
Bulletin Monumental 1866 p.6
Annuaire Normand 1865 p.137
Dictionnaire de Viollet le Duc V p.172
Le Breuil sur Dives – Notice sur Pépin – Normand 6 janvier 1872.
BODIN Pierre Docteur: Les litres seigneuriales du Calvados, supplément au BSHL n°54 ou Litres Calvados.Doc (église Saint Pierre du Breuil)

2 – Pièces Justificatives:

Livre État des anoblis en Normandie, de 1545 à 1661,
– Jean de l’Espée, parroisse de St Pierre du Breuil, annobli par arrest de 1477. El. de Falaise.

Insinuations
Description de l’église du 16 juin 1863

Description de la cloche communiquée par Billon – fort difficile à lire
J’ai été bénie par Vénérable personne Maistre Estienne Picquot, prieur de ce lieu, noommée Elizabeth Theréze par Messire Laurens Eustache Heudine, écuyer, seigneur et patron honoraire du Breuil, Brucourt, conseiller du roy, trésorier Général des Finances à Caen et Noble Dame Elisabeth Thereze Vausmelle, éspouse de Noble Robert de Ronchamps éscuier sieur de Fierville en 1710.

Guillaume Bacon donne à l’abbaye d’Ardenne, les patronages de ses deux paroisses du Breuil et de Blay ;
Robert, évêque de Bayeux, confirme à l’abbaye d’Ardenne le patronage des deux églises de Blay et du Breuil qui lui fut donné par Jean de Saint Lô.
Roger Bacon, chevalier, seigneur de Molay, confirme en 1260, la donation que Guillaume Bacon de Molay, son aïeul, fit à Ardenne du patronage et des dîmes des paroisses du Breuil et de Blay. (Extrait des Chartes)
Marie Anne de Piedoüe, veuve e Messire de Brucourt, écuyer, seigneur du Breuil et autres lieux – 18 juillet 1730.
de Grieu, seigneur du Breuil, chevalier, seigneur et patron de Fontenelles, Grandouet, le Breuil … 30 novembre 1769

En 1541 Ravend Morel, esleu pour le Roy notre Sire à Fallaize, était seigneur du Breuil et du Teilleul. Il est qualifié noble homme. On le voit faire de nombreuses acquisitions dans la paroisse. Il avait acquis ce fief de Guillaume de Falaize et de sa femme le12 avril1535 (avant Pâques). On voit dans le document qui relate ce fait que ce fief était tenu du Roy à cause de sa vicomté de Fallaise. Il fut assassiné par les Huguenots.
A Ravend Morel succéda Jehan Morel mentionné dans des actes du 30 juin 1574 et 4 novembre 1578.
Il est probable que Jehan Morel eut un fils, lequel  ne laissa qu’une fille, Damoiselle Hellaine de Morel, qui épousa Maistre Nicollas Lemaignen, écuyer, sieur de Bretheville le 5 octobre 1636.
Après cette dame, le Breuil passa aux Bonenfant. En 1606, on trouve Charles de Bonenfant, seigneur et patron de Magny, le Breuil, la Morinière, Biéville, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roy. Il vivait encore en 1637.
Jacques de Bonenfant seigneur du Breuil, figure dans d’Hozier.
Philippes de Bonenfant, escuier, seigneur de Magny le Freule (il avait épousé Noble Dame Jehanne de Beaurepaire, et ils vivaient encore en 1657) le vendit à Pierre de Cauvigny, sieur de Bernières, qui en fit aveu au roi, comme nouveau possesseur le 30 mai 1670. On voit dans cet acte que le fief s’étendait sur les paroisses de Quattrepuits, Croissanville, Cesny aux Vignes et Percy. Le domaine fieffé était de 150 acres dont les charges féodales, c’est-à-dire le revenu du seigneur, étaient peu de choses. Mais il y avait 110 acres de domaine non-fieffé, droits de pêche, de colombier, basse justice. En outre, il y avait 400 acres de marais, dont le revenu ne pouvait être fixe. (Pierre de Cauvigny vivait encore en 1653).

En 1673 Louis François de Cauvigny était seigneur du Breuil et de Clinchamp. Néanmoins, d’après un arrêt du Grand Maître Enquesteur des Eaux et Forêts du 24 juillet 1674, il n’était pas seul propriétaire de la seigneurie, il la possédait conjointement avec Messire François de Cauvigny, chevalier, seigneur de Boutonvilliers.
Louis François de Cauvigny figure encore dans des actes de 1678 et de 1682.

En 1727, le Breuil était aux mains de Messire François de Grieu, escuyer, seigneur de Grandouet, seigneur et patron de Fontenelles et du Breuil sur Dives, demeurant à Caen.
Il épousa Noble Dame Marguerite Julie Heudine de Brucourt, fille d’Eustache Laurens Heudine, écuyer, sieur de Brucourt, trésorier général de France au bureau des finances de Caen et de Noble Dame Marie Anne Piedoue.
Il était mort le 7 septembre 1764 car un aveu de cette date est rendu à sa femme, veuve de Messire François de Grieu en son vivant chevalier, seigneur et patron de Fontenelle, Grandouet, seigneur des nobles fiefs et seigneurie de Fontenelle, Grandouet, Borel et Rosé, le Breuil et Bellengreville et autres seigneuries.

On trouve en 1728: Gabriel Auguste de Bonchmps, escuyer, sieur du Bretheuil, demeurant paroisse du Breuil sur Dive.

Un acte de vente du 13 novembre 1783 parle de Noble Dame Marie Anne Piedoüe, veuve de feu Messire Laurent Heudine, escuyer, vivant conseiller du Roy et son trésorier général au bureau des finances à Caen, seigneur et patron du Breuil et autres lieux et de Monsieur de Grieu, escuyer, seigneur et patron du Breuil et autres terres et seigneuries. Comment expliquer cette double énonciation d’accord du reste avec l’inscription de la cloche qui est de 1710.

Recherche de 1666
Odet de Bonchamp, seigneur de la Londe, R au Conseil
Robert de Cordey, seigneur du lieu ancien noble
Ysac Anthoine et Ysac de Lespées anciens nobles.

Messire François de Grieu, chevalier, seigneur de Grandouet, seigneur et patron de Fontenelles et du Breuil-sur-Dive, reçut des aveux en 1729.
Messire Joseph-Laurent de Grieu, chevalier, seigneur de Grandouet, Fontenelles et autres terres, vivait en 1736.
La seigneurie du Breuil-sur-Dive a passé, par héritage, à la famille de Revilliasc.
Le château du Breuil, dont nous parlerons plus tard, appartient encore à Mme. la comtesse Du Moncel, née de Revilliasc.

3 – Archives ShL:

HH 1 -Parchemins trouvés chez la brocanteur, intéressant pour la plupart le fief du BREUIL-SUR-DIVES et la famille de FRANCQUEVILLE.

p.13 – 11 janvier 1541
Vente faite par Jehan RIVIERE de la paroisse de CANON à Noble Homme Rouend MOREL sieur du BREUIL d’un acre de terre situé dans la paroisse du BREUIL, tenu par les religieux de SAINTE-BARBE.
Etaient présents : Jehan GRIMOULT escuyer et deux autres.

p. 14 – 28 septembre 1542
Vente par Philippe de LESPEE escuyer de la paroisse du BREUIL à Noble Homme Rouend MOREL , de vergée et demi de terre située au BREUIL tenue de la seigneurie du dit lieu et de BERENGREVILLE.
Présents : Guillaume de LESPEE et Roulland MOURETE (?)

p.15 – 4 juin 1548
Rouend MOREL escuyer s’est présenté devant Vincent EUDE et a dit avoir acquis de Guillaume de FALAIZE et de sa femme le fief du BREUIL tenu du Roy à cause de sa vicomté de FALAIZE par 28e de fief par devant de SAINT-LAURENS.

p.17 – 28 mai 1570
Echange fait par Rouend CAPPEL bourgeois de MEZIDON, avec Gaston CHILLARD, de la paroisse de SAINT-PHILLIBERT-DES-CHAMPS de :
– une pièce de terre en pré assise en la paroisse du BREUIL près le HAMELET (Ex Saint Pierre du Breuil). Réserve de la jouissance pour 3 mois au bénéfice du Noble Homme Maistre Georges DELESPEE, sieur de la BRIERE.
– contre un herbage assis en la paroisse de BLANGY.

p.18 – 26 novembre 1571
Vente par Honorable Homme Gaston CHILLARD de SAINT-PHILLIBERT-DES-CHAMPS à Noble Homme Georges de LESPEE absent, stipulé par damoiselle Gonffine NEEL, sa femme, d’une pièce de terre en pré située en la paroisse du BREUIL (Probablement Ex Saint Pierre du Breuil) , près SAINTE-BARBE-EN-AUGE bornée en partie par la commune du dit lieu et d’un bout de la rivière de DYVE.
Témoins : Noble Homme François NEEL, sieur DESCORCHEVILLE et un autre.

p.19 – 30 juin 1574
Vente d’un pré faite à Noble Homme Jehan MOREL sieur du BREUIL et de la Cour BONNET par Maistre Georges de LESPEE, escuyer, sieur de LA BRUYERE lequel reçoit pour partie du paiement une obligation souscrite par son fils Ollivier de LESPEE à cause du fermage de grains pour la dîme du BREUIL que Bercherand AUZEREY avait sous baillée au dit Ollivier.

p.20 – 4 novembre 1578
Vente faite par Georges de LESPEE escuyer de la paroisse du BREUIL, à Noble Homme Jehan MOREL seigneur du BREUIL de la CORBONNET DAUMESNIL et vicomte de FALAIZE, de diverses pièces de terre situées en la dite paroisse et seigneurie du BREUIL.
Témoins : Maistre Guillaume BLANCHARD escuyer et deux autres.

p.34 – 12mai 1628
sentence rendue entre :
– Noble Homme Charles de BONNENFFANT seigneur et patron de MAGNY-LE-FREULLE et du Breuil opposant au décret fait par Damoiselle Marie CAPPEL veuve de feu François de BONCHAMPS, de son vivant escuyer sieur de la GUILBERDRIE aux héritages du défunt Jacques CAPPEL, assis au BREUIL, et le fermier des religieux de SAINTE-BARBE relativement à la tenure de ces héritages.

p.38 – 8 mars 1631
Françoise d’AVERTON, dame de COULONCHES, veuve de feu Messire François de VAUQUELIN, chevalier de l’ordre du Roy, gentilhomme ordinaire de sa chambre, conseiller en ces conseils d ‘Etat privé, seigneur de SACY, RU LA LOUCHE, SAINT-ANDRE-LE-LEPERRON, baron de BAZOCHES et garde hérédital des sceaulx, aux obligations de la vicomté de FALLAIZE.

Fieffé faite par Jean de LESPEE, escuyer, sieur des PARTZ-DES-AUSTIEUX-SOULZ-CORBON, à Gilles ESTIENNE du BREUIL, d’une demie vergée de terre close de murs, assise dans la paroisse du BREUIL, bornée d’un côté par le chemin du Maresq ou commune, d’autre côté par Charles de BONNENFFANT, sieur de MAGNY-LE-FREULLE, tenue des religieux et prieurs de SAINTE-BARBE.

p.42 – 14 juillet 1637
Décharge donnée aux habitants du BREUIL par les Commissaires au franc fief et nouveaux acquets en la province de Normandie pour les 400 acres de marais déclarés par les dits habitants, faire parie du domaine non fieffé de la seigneurie du BREUIL, appartenant à Charles de BONNENFFANT , escuyer seigneur de MAGNY-LE-FREULLE.

p. 51 – 32 février 1653
Contrat par lequel Damoiselle Renée DUBOIS veuve en premières noces de feu Jean de LESPEE , de son vivant escuyer , sieur des PARS et en secondes noces veuve de feu René de BONNECHOSE vivant escuyer , sieur de VAUDEMENT, ratifie et confirme un contrat de vente fait par Pierre DUBOIS escuyer , sieur du PARQ et Pierre de LESPEE escuyer, sieur du BREUIL, fils dudit feu sieur des PARS, et de la dite Damoiselle à Pierre de CAUVIGNY, escuyer , sieur de BERNIERES et du BREUIL, des héritages appartenant auxdits sieurs de LESPEE et à eux échus assis en la paroisse du BREUIL par contrat du 4 novembre 1652.

p. 52 – 5 avril 1653
Vente par Pierre ESTIENNE de la paroisse du BREUIL,à Messire Pierre de CAUVIGNY, chevalier seigneur de BERNIERES et du BREUIL, de cours et maisons sises en la dite paroisse du BREUIL tenues de la seigneurie du BREUIL.

p. 62 – 1670, 30 mai
Aveu au Roy, par Pierre de Cauvigny, sieur de Bernières et du Breuil, d’un demi fief de haubert relevant de la vicomté de Falaise, lui appartenant par acquisition de Philippe de Bonenfant, écuyer, sieur de Magny-le-Freusle, assis en ladite paroisse, et s’étendant sur Quattrepuits, Croissanville, Cesny aux Vignes, Percy et environs, domaine fieffé et non fieffé ( 240 acres) et 400 acres de prés, marais submergés, etc.

P.63 – 28 juillet 1673
Subrogation de biens décrétés sur un nommé du CHEMIN du BREUIL à la requête de Damoiselle Hellainne de MOREL veuve de Maistre Nicollas LEMAIGNEN vivant escuyer , sieur de BRETHEVILLE , faite par un sieur BOURGET au profit de Messire Louis François de CAUVIGNY , chevalier seigneur du BREUIL et de CLINCHAMP, représenté par Messire Anthoine de BEAUREPAIRE , chevalier seigneur et chastelain de PONT, de JORD et de PIERREFITTE .

p. 64 – 24 juillet 1674
Requête présentée par François de CAUVIGNY, chevalier seigneur de BOUTONVILLIER et Louis François de CAUVIGNY chevalier seigneur tresfoncier de la paroisse du BREUIL au sujet des marais dudit lieu relevant entièrement d’eux en qualité de seigneurs tresfonciers .Ils auraient souffert que les vassaux de leur dite seigneurie du BREUIL missent leurs bestiaux à pasturer dans ces marais sans avoir pour ce exiger d’eux aucun tribut d’autant qu’aux termes des ordonnances du Roy ils doivent partager lesdits marais avec leurs vassaux. Ils ont recours à la justice dudit siège pour accorder un mandement pour faire assigner à bref jour en ce dit siège général les habitants de ladite paroisse, usagers des marais, pour voir dire qu’ils seront tenus de faire lots pour être procédé au partage des dits marais et en être délivré le tierce partie aux sieurs de CAUVIGNY.
Requête accordée aux Sieurs de CAUVIGNY.

p. 66 – 22 août 1678
Vente par Guillaume LEGRAND, à Messire Louis François de CAUVIGNY, chevalier seigneur de CLINCHAMPS , curateur de Messire Pierre de CAUVIGNY escuyer , seigneur de BERNIERE et du BREUIL, d’un demi acre de terre situé au BREUIL, solée de la CHESNEE, bornée d’un côté le sieur de CORDAY, tenue de la sieurie de SAINTE-BARBE-EN-AUGE.

p. 67 – 15 octobre 1678
Vente par Robert de CORDAY, escuyer , sieur de CORDAY, de la paroisse du BREUIL, à Jean DECHALLON, escuyer , sieur du VAL, de 2 pièces de terre sises au BREUIL , une située sur le chemin tendant de ROUILLY à la CHAMPAGNE, tenue de Pierre de CAUVIGNY, escuyer , sieur de BERNIERE en sieurie du BREUIL, l’autre …. des PIGEONNIERS , bornée par Pierre de CAUVIGNY, le grand chemin de FALLAIZE, la terre du Trésor du BREUIL et les héritiers de feu Isaac de LESPEE, escuyer.

p. 69 – 26 septembre 1682
Reconnaissance par Damoiselle Suzanne DAULGE, veuve de feu Nicollas NOEL, vivant escuyer , sieur de la HOUSSELIERE tutrice de ses enfants mineurs du consentement d’Alexandre NOEL escuyer , sieur de CORCHES, tuteur desdits mineurs et leur oncle, à l’instance de Noble Dame Catherine LEBAS, veuve de feu Messire Louis François de CAUVIGNY, chevalier et seigneur de CLINCHAMP et du BREUIL, d’un écrit en forme de vente faite par la première à la deuxième, d’un acre de terre nommé LES HANNELETS situé au BREUIL.

p. 77 – 2 août 1727
Vente d’une place où il y avait ci-devant un pressoir qui fut consumé par le feu, faite par Demoiselle Margueritte LEMOUTON, veuve de Henry de LEPEE, en son vivant escuyer, sieur de ROUILLY, comme héritière aux meubles et acquets de défunt Anthoine de LEPEE, vivant escuyer , sieur de ROUILLY, son fils, demeurant en la paroisse du BREUIL, à Messire François de GRIEU, escuyer , seigneur de GRANDOUET, seigneur et patron de FONTENELLES et du BREUIL, demeurant à CAEN .

p.80 – 21 novembre 1733
Amortissement de 20 livres de rente venant d’un fieffe fait à Gabriel Auguste de BONCHAMPS escuyer, sieur de BRETHEUIL, de ladite paroisse du BREUIL, par Noble Dame Margueritte Julie HEUDINE, veuve et héritière de Messire François de GRIEU, seigneur et patron de FONTENELLE, GRANDOUET et autres lieux.

p. 85 – 7 septembre 1764
Aveu baillé par André LE CAGNIEUX à Noble Dame Margueritte Julie HEUDINE de BRENCOURT, dame et patronne honorée du BREUIL, veuve de Messire François de GRIEU, en son vivant chevalier et patron de FONTENELLE, GRANDOUET et autres lieux, pour un sillon (?) situé au BREUIL.

p.91 -13 septembre 1783
Vente par Gabriel FROGER, bourgeois de CAEN, à Noble Dame Marie Anne PIEDOUE, veuve de feu Messire Laurent HEUDINE escuyer, de son vivant conseiller du Roy et son trésorier général au bureau des finances à CAEN, seigneur et patron du BREUIL et autres lieux, d’un acre de terre en 2 pièces situées au BREUL village du Poirier, bornées en partie par Monsieur de GRIEU, escuyer seigneur et patron du BREUIL et autres terres et sieuries, par le sieur des TENIERES LE COQ, les sieurs religieux de SAINTE-BARBE-EN-AUGE.
Témoins : Henry LEFRANC, escuyer, sieur de BREVILLE demeurant à QUATREPUITS, et Denis de PICQUOR , escuyer , sieur de PERCY.

Carnets de Charles VASSEUR
DOYENNE DE :

Election de Falaise
Sergenterie de Jumel

52 feux

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

St-Pierre -du-Breuil, Bruillium, Brolium.
L’église de St-Pierre du-Breuil offre encore ce style de transition dont les campagnes de Caen et de Falaise fournissent tant d’exemples, et dont on ne saurait préciser absolument la date : si j’adopte pour horizon chronologique de la plupart de ces églises le commencement du XIIIe siècle, je conviens qu’on pourrait souvent tout aussi bien les rapporter à la fin du XIIe siècle.
L’église du Breuil était en forme de croix, avec une tour carrée au centre du transept terminée par une toiture en bois. Le corps de l’église est ancien. On y a ajouté, au XVe siècle, un porche en avant de la porte principale de la nef qui s’ouvrait dans le mur méridional, près de l’extrémité occidentale.
Plus tard, probablement au siècle dernier, deux petites chapelles symétriques ont été ajoutées près du sanctuaire, au nord et au sud, de manière à former un second transept, ce qui donne au plan de l’église une forme insolite; mais, en faisant abstraction de ces additions modernes, on retrouve bientôt la forme ordinaire.
Le choeur et les transepts sont voûtés en pierre ; des lambris en bois forment la voûte de la nef.
Deux jolies portes en ogive ornées de zig-zag, de tores et d’une bordure de têtes de clous, s’ouvraient dans le choeur, l’une devant l’autre, au sud et au nord, immédiatement après les chapelles du transept : l’une d’elles (celle du nord) est murée et cachée par un lierre ; l’autre est toujours fermée d’une porte en bois.
A cet aperçu, j’ajouterai quelques observations de détail.
Le mur droit du chevet me paraît avoir été refait au XIVe siècle ; plusieurs fenêtres ont été refaites à des époques peu anciennes.
Les corniches extérieures présentent le mélange des modillons et des dents de scie, combinaison que l’on trouve dans nos églises de transition : on y voit aussi des modillons portant des arcatures géminées.
Les chapiteaux intérieurs appartiennent au style ogival le plus ancien.
Il n’y a point de porte à l’ouest. La porte sud-occidentale, précédée d’un porche, est ornée de cannelures, et les archivoltes reposent de chaque côté sur trois colonnes.
En face, du côté du nord, est aujourd’hui une porte sans caractère et qui peut-être n’a été faite que pour les processions, le chemin passant le long du mur occidental de la nef : je n’oserais pourtant affirmer qu’il n’y en a pas eu une dès l’origine, à laquelle aurait succédé celle que nous voyons.
Les toits de l’église du Breuil, qui est réunie à Mézidon, étaient dans le plus triste état quand la Société française d’archéologie a voté une allocation pour aider à les réparer. Une demande.de secours a été alors adressée à M. le Ministre de l’intérieur. Les habitants ont ouvert une souscription qui a été fructueuse. Des travaux de consolidation ont été exécutés par M. l’architecte Vérolles. Le toit de la tour a été reconstruit en entier : le plus pressant est fait, mais il reste à faire encore.
L’église du Breuil élait sous l’invocation de saint Pierre.
Une statue assez barbare de ce prince des apôtres se voit encore dans une niche, au milieu du fronton du porche.
L’abbaye de Ste-Barbe possédait le patronage.
On voit dans le cimetière un obélisque élevé à la mémoire du dernier prieur de cette maison religieuse, lequel est mort curé de Mézidon.

Château.
— Le château du Breuil, sur le bord de la voie ferrée, est moderne, comme le montre l’esquisse suivante, gravée d’après le dessin de M. Pépin; il n’est pas d’une grande importance, mais l’ensemble des bâtiments se présente bien et la tour cylindrique à toit conique lui donne un certain cachet; il appartient à Mme la comtesse du Moncel, née de Revilliasc.

Gare du chemin de fer.
— Je viens de parler de la voie ferrée : c’est au Breuil qu’est établie la gare près de laquelle s’embranche, sur la voie de Paris à Cherbourg, le chemin de fer du Mans, Tours, etc. , etc. Cette station (station de Mézidon) est assez importante.

Voie romaine. –
Une voie romaine ou chemin haussé, que nous avons citée tome II, page de la Statistique monumentale, venait aboutir près du Breuil et passait peut-être sur le territoire de la commune. Les traces n’en sont plus visibles à partir de Percy.

Vente faite par Jehan VOYSIN de la paroisse de MONTEILLE à Noble Homme Rouend (?) MOREL, sieur du BREUIL et du TEILLEUL, d’une pièce de terre située au BREUIL, celle du POERIER et dépendant de la sieurie du BREUIL.
p.13 – 11 janvier 1541
Vente par Philippe de LESPEE escuyer de la paroisse du BREUIL à Noble Homme Rouend MOREL, de vergée et demi de terre située au BREUIL tenue de la seigneurie du dit lieu et de BERENGREVILLE.
Présents : Guillaume de LESPEE et Roulland MOURETE (?)
p.15 – 4 juin 1548
Rouend MOREL escuyer s’est présenté devant Vincent EUDE et a dit avoir acquis de Guillaume de FALAIZE et de sa femme le fief du BREUIL tenu du Roy à cause de sa vicomté de FALAIZE par 28e de fief par devant de SAINT-LAURENS.
p.17 – 28 mai 1570
Echange fait par Rouend CAPPEL bourgeois de MEZIDON, avec Gaston CHILLARD, de la paroisse de SAINT-PHILLIBERT-DES-CHAMPS de :
– une pièce de terre en pré assise en la paroisse du BREUIL près le HAMELET. Réserve de la jouissance pour 3 mois au bénéfice du Noble Homme Maistre Georges DELESPEE, sieur de la BRIERE.
– contre un herbage assis en la paroisse de BLANGY.
p.18 – 26 novembre 1571
Vente par Honorable Homme Gaston CHILLARD de SAINT-PHILLIBERT-DES-CHAMPS à Noble Homme Georges de LESPEE absent, stipulé par damoiselle Gonffine NEEL, sa femme, d’une pièce de terre en pré située en la paroisse du BREUIL, près SAINTE-BARBE-EN-AUGE bornée en partie par la commune du dit lieu et d’un bout de la rivière de DYVE.
Témoins : Noble Homme François NEEL, sieur DESCORCHEVILLE et un autre.
p.19 – 30 juin 1574
Vente d’un pré faite à Noble Homme Jehan MOREL sieur du BREUIL et de la Cour BONNET par Maistre Georges de LESPEE, escuyer, sieur de LA BRUYERE lequel reçoit pour partie du paiement une obligation souscrite par son fils Ollivier de LESPEE à cause du fermage de grains pour la dîme du BREUIL que Bercherand AUZEREY avait sous baillée au dit Ollivier.

p.20 – 4 novembre 1578
Vente faite par Georges de LESPEE escuyer de la paroisse du BREUIL, à Noble Homme Jehan MOREL seigneur du BREUIL de la CORBONNET DAUMESNIL et vicomte de FALAIZE, de diverses pièces de terre situées en la dite paroisse et seigneurie du BREUIL.
Témoins : Maistre Guillaume BLANCHARD escuyer et deux autres.
p.34 – 12mai 1628
sentence rendue entre :
-Noble Homme Charles de BONNENFFANT seigneur et patron de MAGNY-LE-FREULLE et du Breuil opposant au décret fait par Damoiselle Marie CAPPEL veuve de
feu François de BONCHAMPS, de son vivant escuyer sieur de la GUILBERDRIE aux héritages du défunt Jacques CAPPEL, assis au BREUIL, et le fermier des religieux de SAINTE-BARBE relativement à la tenure de ces héritages.
p.37 – 6 mars 1631
Fief faite par Jean de LESPEE, escuyer, sieur des PARTZ-DES-AUSTIEULX-SOUS-CORBON, à Gilles ESTIENNE, d’une pièce de terre assise en la paroisse du BREUIL, bornée par Charles de BONNEFFANT, sieur de MAIGNY-LE -FREULLE, tenue des sieurs prieurs et religieux de SAINTE-BARBE.
p.38 – 8 mars 1631
Fieffé faite par Jean de LESPEE, escuyer, sieur des PARTZ-DES-AUSTIEUX-SOULZ-CORBON, à Gilles ESTIENNE du BREUIL, d’une demie vergée de terre close de murs, assise dans la paroisse du BREUIL, bornée d’un côté par le chemin du Maresq ou commune, d’autre côté par Charles de BONNENFFANT, sieur de MAGNY-LE-FREULLE, tenue des religieux et prieurs de SAINTE-BARBE.
p.42 – 14 juillet 1637
Décharge donnée aux habitants du BREUIL par les Commissaires au franc fief et nouveaux acquets en la province de Normandie pour les 400 acres de marais déclarés par les dits habitants, faire parie du domaine non fieffé de la seigneurie du BREUIL, appartenant à Charles de BONNENFFANT, escuyer seigneur de MAGNY-LE-FREULE.
p. 52 – 5 avril 1653
Vente par Pierre ESTIENNE de la paroisse du BREUIL,à Messire Pierre de CAUVIGNY, chevalier seigneur de BERNIERES et du BREUIL, de cours et maisons sises en la dite paroisse du BREUIL tenues de la seigneurie du BREUIL (Breuil sur Dives ??)
p. 62 – 1670, 30 mai
Aveu au Roy, par Pierre de Cauvigny, sieur de Bernières et du Breuil, d’un demi fief de haubert relevant de la vicomté de Falaise, lui appartenant par acquisition de Philippe de Bonenfant, écuyer, sieur de Magny-le-Freule, assis en ladite paroisse, et s’étendant sur Quattrepuits, Croissanville, Cesny aux Vignes, Percy et environs, domaine fieffé et non fieffé (240 acres) et 400 acres de prés, marais submergés, etc.
P.63 – 28 juillet 1673
Subrogation de biens décrétés sur un nommé du CHEMIN du BREUIL à la requête de Damoiselle Hellainne de MOREL veuve de Maistre Nicollas LEMAIGNEN vivant escuyer, sieur de BRETHEVILLE, faite par un sieur BOURGET au profit de Messire Louis François de CAUVIGNY, chevalier seigneur du BREUIL et de CLINCHAMP, représenté par Messire Anthoine de BEAUREPAIRE , chevalier seigneur et chastelain de PONT, de JORD et de PIERREFITTE.
p. 64 – 24 juillet 1674
Requête présentée par François de CAUVIGNY, chevalier seigneur de BOUTONVILLIER et Louis François de CAUVIGNY chevalier seigneur tresfoncier de la paroisse du BREUIL au sujet des marais dudit lieu relevant entièrement d’eux en qualité de seigneurs tresfonciers.Ils auraient souffert que les vassaux de leur dite seigneurie du BREUIL missent leurs bestiaux à pasturer dans ces marais sans avoir pour ce exiger d’eux aucun tribut d’autant qu’aux termes des ordonnances du Roy ils doivent partager lesdits marais avec leurs vassaux. Ils ont recours à la justice dudit siège pour accorder un mandement pour faire assigner à bref jour en ce dit siège général les habitants de ladite paroisse, usagers des marais, pour voir dire qu’ils seront tenus de faire lots pour être procédé au partage des dits marais et en être délivré le tierce partie aux sieurs de CAUVIGNY.
Requête accordée aux Sieurs de CAUVIGNY.
p. 66 – 22 août 1678
Vente par Guillaume LEGRAND, à Messire Louis François de CAUVIGNY, chevalier seigneur de CLINCHAMPS, curateur de Messire Pierre de CAUVIGNY escuyer, seigneur de BERNIERE et du BREUIL, d’un demi acre de terre situé au BREUIL, solée de la CHESNEE, bornée d’un côté le sieur de CORDAY, tenue de la sieurie de SAINTE-BARBE-EN-AUGE.
p. 69 – 26 septembre 1682
Reconnaissance par Damoiselle Suzanne DAULGE, veuve de feu Nicollas NOEL, vivant escuyer, sieur de la HOUSSELIERE tutrice de ses enfants mineurs du consentement d’Alexandre NOEL escuyer, sieur de CORCHES, tuteur desdits mineurs et leur oncle, à l’instance de Noble Dame Catherine LEBAS, veuve de feu Messire Louis François de CAUVIGNY, chevalier et seigneur de CLINCHAMP et du BREUIL, d’un écrit en forme de vente faite par la première à la deuxième, d’un acre de terre nommé LES HANNELETS situé au BREUIL.
p. 77 – 2 août 1727
Vente d’une place où il y avait ci-devant un pressoir qui fut consumé par le feu, faite par Demoiselle Margueritte LEMOUTON, veuve de Henry de LEPEE, en son vivant escuyer, sieur de ROUILLY, comme héritière aux meubles et acquets de défunt Anthoine de LEPEE, vivant escuyer, sieur de ROUILLY, son fils, demeurant en la paroisse du BREUIL, à Messire François de GRIEU, escuyer, seigneur de GRANDOUET, seigneur et patron de FONTENELLES et du BREUIL, demeurant à CAEN.
p.80 – 21 novembre 1733
Amortissement de 20 livres de rente venant d’un fieffe fait à Gabriel Auguste de BONCHAMPS escuyer, sieur de BRETHEUIL, de ladite paroisse du BREUIL, par Noble Dame Margueritte Julie HEUDINE, veuve et héritière de Messire François de GRIEU, seigneur et patron de FONTENELLE, GRANDOUET et autres lieux.
p. 82 – 7 avril 1735
Vente de terres situées au BREUIL, par divers à : Noble Marie Anne PIEDOUE, veuve de Eustache Lurens HEUDINE escuyer,sieur de BRUCOURT, trésorier général de France au bureau des finances de CAEN, y demeurant paroisse et grande rue Saint Jean. Lesdites terres relevant des fiefs du BREUIL. (??)
p. 85 – 7 septembre 1764
Aveu baillé par André LE CAGNIEUX à Noble Dame Margueritte Julie HEUDINE de BRENCOURT, dame et patronne honorée du BREUIL, veuve de Messire François de GRIEU, en son vivant chevalier et patron de FONTENELLE, GRANDOUET et autres lieux, pour un sillon (?) situé au BREUIL.
p.91 -13 septembre 1783
Vente par Gabriel FROGER, bourgeois de CAEN, à Noble Dame Marie Anne PIEDOUE, veuve de feu Messire Laurent HEUDINE escuyer, de son vivant conseiller du Roy et son trésorier général au bureau des finances à CAEN, seigneur et patron du BREUIL et autres lieux, d’un acre de terre en 2 pièces situées au BREUL village du Poirier, bornées en partie par Monsieur de GRIEU, escuyer seigneur et patron du BREUIL et autres terres et sieuries, par le sieur des TENIERES LE COQ, les sieurs religieux de SAINTE-BARBE-EN-AUGE.
Témoins : Henry LEFRANC, escuyer, sieur de BREVILLE demeurant à QUATREPUITS, et Denis de PICQUOR, escuyer, sieur de PERCY.
Page 198 : …..
Guillaume Bacon donne à l’abbaye d’Ardenne, les patronages de ses deux paroisses du Breuil et de Blay ;
Robert, évêque de Bayeux, confirme à l’abbaye d’Ardenne le patronage des deux églises de Blay et du Breuil qui lui fut donné par Jean de Saint Lô.
Roger Bacon, chevalier, seigneur de Molay, confirme en 1260, la donation que Guillaume Bacon de Molay, son aïeul, fit à Ardenne du patronage et des dîmes des paroisses du Breuil et de Blay. (Extrait des Chartes)

Marie Anne de Piedoüe, veuve e Messire de Brucourt, écuyer, seigneur du Breuil et autres lieux – 18 juillet 1730.

de Grieu, seigneur du Breuil, chevalier, seigneur et patron de Fontenelles, Grandouet, le Breuil … 30 novembre 1769

En 1541 Ravend Morel, esleu pour le Roy notre Sire à Fallaize, était seigneur du Breuil et du Teilleul. Il est qualifié noble homme. On le voit faire de nombreuses acquisitions dans la paroisse. Il avait acquis ce fief de Guillaume de Falaize et de sa femme le12 avril1535 (avant Pâques). On voit dans le document qui relate ce fait que ce fief était tenu du Roy à cause de sa vicomté de Fallaise. Il fut assassiné par les Huguenots.
A Ravend Morel succéda Jehan Morel mentionné dans des actes du 30 juin 1574 et 4 novembre 1578.
Il est probable que Jehan Morel eut un fils, lequel ne laissa qu’une fille, Damoiselle Hellaine de Morel, qui épousa Maistre Nicollas Lemaignen, écuyer, sieur de Bretheville le 5 octobre 1636.
Après cette dame, le Breuil passa aux Bonenfant. En 1606, on trouve Charles de Bonenfant, seigneur et patron de Magny, le Breuil, la Morinière, Biéville, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roy. Il vivait encore en 1637.
Jacques de Bonenfant seigneur du Breuil, figure dans d’Hozier.
Philippes de Bonenfant, escuier, seigneur de Magny le Freule (il avait épousé Noble Dame Jehanne de Beaurepaire, et ils vivaient encore en 1657) le vendit à Pierre de Cauvigny, sieur de Bernières, qui en fit aveu au roi, comme nouveau possesseur le 30 mai 1670. On voit dans cet acte que le fief s’étendait sur les paroisses de Quattrepuits, Croissanville, Cesny aux Vignes et Percy. Le domaine fieffé était de 150 acres dont les charges féodales, c’est-à-dire le revenu du seigneur, étaient peu de choses. Mais il y avait 110 acres de domaine non-fieffé, droits de pêche, de colombier, basse justice. En outre, il y avait 400 acres de marais, dont le revenu ne pouvait être fixe. (Pierre de Cauvigny vivait encore en 1653).
En 1673 Louis François de Cauvigny était seigneur du Breuil et de Clinchamp. Néanmoins, d’après un arrêt du Grand Maître Enquesteur des Eaux et Forêts du 24 juillet 1674, il n’était pas seul propriétaire de la seigneurie, il la possédait conjointement avec Messire François de Cauvigny, chevalier, seigneur de Boutonvilliers.
Louis François de Cauvigny figure encore dans des actes de 1678 et de 1682.
En 1727, le Breuil était aux mains de Messire François de Grieu, escuyer, seigneur de Grandouet, seigneur et patron de Fontenelles et du Breuil, demeurant à Caen.
Il épousa Noble Dame Marguerite Julie Heudine de Brucourt, fille d’Eustache Laurens Heudine, écuyer, sieur de Brucourt, trésorier général de France au bureau des finances de Caen et de Noble Dame Marie Anne Piedoue.
Il était mort le 7 septembre 1764 car un aveu de cette date est rendu à sa femme, veuve de Messire François de Grieu en son vivant chevalier, seigneur et patron de Fontenelle, Grandouet, seigneur des nobles fiefs et seigneurie de Fontenelle, Grandouet, Borel et Rosé, le Breuil et Bellengreville et autres seigneuries.
On trouve en 1728 : Gabriel Auguste de Bonchmps, escuyer, sieur du Bretheuil, demeurant paroisse du Breuil sur Dive.
Un acte de vente du 13 novembre 1783 parle de Noble Dame Marie Anne Piedoüe, veuve de feu Messire Laurent Heudine, escuyer, vivant conseiller du Roy et son trésorier général au bureau des finances à Caen, seigneur et patron du Breuil et autres lieux et de Monsieur de Grieu, escuyer, seigneur et patron du Breuil et autres terres et seigneuries. Comment expliquer cette double énonciation d’accord du reste avec l’inscription de la cloche qui est de 1710.

SAINT CRESPIN



NOTES sur:
A – SAINT CRESPIN
B – CERQUEUX-SUR-VIE

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir : L’Ecaude D’Hozier 339

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

St-Crespin, Sanctus Stephanus de Laillier ( V. le pouillé du diocèse de Lisieux, publié par MM. Le Prevost et de Formeville)

L’église de St-Crespin est une des plus insignifiantes de la contrée. Elle se compose d’une nef rectangulaire et d’un choeur terminé en demi-cercle.
La nef paraîtrait la partie la plus ancienne, à en juger par l’appareil et les contreforts ; mais toutes les fenêtres sont carrées et refaites. Le mur de l’ouest paraît être du XVIIe siècle, aussi bien que la porte arrondie et sans style qui s’ouvre au centre.
Le choeur, bâti en brique avec chaînages en pierre, paraît dater du XVII, siècle. Plusieurs pierres tombales existent
dans le sanctuaire.
La tour, en bois, conforme à toutes celles que nous avons déjà décrites, couronne l’extrémité occidentale de la nef. Elle renferme une cloche dont l’inscription, que voici, a été relevée par M. Pépin :

J’AI ÉTÉ BÉNITE PAR Me JEAN HENRY DU CELLIER ET NOMMÉE PAR Me LÉON
THOMAS CHARLES DUVAL DE LÉCAUDE, SGr ET PATRON DE St CRESPIN, HODENY
ET AUTRES LIEUX, ANCIEN MAIRE DE LA VILLE DE ROUEN, ET PAR HAUTE ET
PUISSANTE DAME MADAME CÉCILE HENRIETTE DUMESNIL, FEMME DE HAUT ET
PUISSANT SEIGNEUR GUY CLAUDE NICOLAS DUVAL DE BONNEVAL, CHATELAIN
SGr ET PATRON DE LA HOUBLONNIÈREET AUTRES LIEUX, PRÉSIDENT A MORTIER
AU PARLEMENT SÉANT A ROUEN. 1763.

Avant la Révolution, l’église était sous l’invocation de saint Etienne ; l’abbé du Bec nommait à la cure.

2 – Pièces Justificatives:

1204 – Pontoise
Remise par Jean de « Montchevrel » à Jean de « Blakencort » de sa terre de « Johiel » et de ses droits sur la grange de « de Sancto Crispino » (Saint-Crespin), en dédommagement de la cession de la dîme de « Blakencort » faite à sa demande à l’abbaye du Bec par Jean de « Blakencort ».
= Arch. nat. Latin – 9211, n° 12.
+ E.-G. LEONARD, « Les plus anciennes chartes originales d’histoire normande ou anglaise de la Bibliothèque Nationale », Normannia – 8, 4-1935, p. 452, n° 139.

Insinuations
18 mai 1609 mourut âgé de 56 ans à Rouen, Henri d’Ambray, escuyer, conseiller et maître d’hôtel ordinaire du Roy, seigneur de St Crespin, Montigny, Bosc-Théroude etc..

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE :

Election de Pont l’Evêque
Sergenterie de St Julien le Faucon
10 feux taillables
pas de feu privilégie
Sous le vocable de St Crespin

Patronage :
XVIe : Abbas de Grestano
XVIIIe : le seigneur

Curé :
Hemery 1755/1787

Archives SHL :
FONDS STURLER (photos)
33 C Manoir Saint-Crespin  nov 1964 – extérieur 2 pellicules noir et 2 pellicules couleur



B – NOTES sur CERQUEUX-SUR-VIE

CERQUEUX-SUR-VIE, réuni à Saint-Crépin-sur-Vie par ordonnance royale du 28 sept. 1815.
Cerqueux-sur-Vie (Calvados) – Cerqueux-en-Auge (Calvados) Saint-Crespin
Cerqueux (Calvados ; jusqu’en 1815)
Histoire administrative :

Cerqueux, Sarcophagi.
L’église de Cerqueux a été complètement démolie; elle était située près d’un manoir, bâti sur une éminence au pied de laquelle passe le chemin de fer de Caen à Paris etqui n’offre rien de remarquable. On distingue encore l’emplacement du cimetière. Le nom latin de cette commune, Sarcophagi, semblerait annoncer qu’on y a trouvé des cercueils en pierre.

SAINT MACLOU




NOTES sur SAINT MACLOU EN AUGE

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

St-Maclou, Sanctus Machutus, Sanctus Macutus in Algia.
L’église de St-Maclou est située sur une éminence argileuse qui sépare le bassin de la Dive de celui d’un des affluents de la Vie ( V. ma Carte géologique du Calvados).
Solitaire et abandonnée, car la paroisse est réunie pour le spirituel à celle d’Écajeul, il sera probablement difficile de la conserver.
Le choeur peut dater du XIIe siècle ; il offre encore, du côté du nord, des modillons à figures et une porte à plein cintre avec archivolte ornée de tores et d’une garniture de têtes de clous; les modillons supportent une arcature bilobée. Le côté sud a subi plusieurs reprises : une ouverture à plein-cintre qui s’y trouvait a été bouchée.
La nef a été refaite en grande partie et n’offre que bien peu d’intérêt ; les contreforts et les murs qui approchent de la partie occidentale sont les seules parties qui puissent être considérées comme anciennes de ce côté.
La tour, assise sur l’extrémité occidentale de la toiture, est de la forme usitée le plus habituellement dans le pays d’Auge.
L’église était sous l’invocation du saint dont elle porte le nom. Le patronage était laïque.

Château moderne.
— MM. Duval, de Caen, ont fait construire un château avec tourelles qui produit un certain effet dans le paysage. Feu M. Yérolles, architecte du département du Calvados, en avait donné le plan.

2 – Pièces Justificatives:

Insinuations:
Description de l’église 16 juin 1863
Le château de St Maclou était situé un peu au dessous de l’église ; il est remplacé par une maison moderne genre de celle de Mme Dubois ; mais moins bien bâtie. Les bâtiments qui l’environnent doivent être du XVIIe ou du XVIIIe siècle. Ils n’ont rien de remarquable.
On doit jouir d’une belle vue de l’emplacement du château. On nous dit qu’il appartient à Monsieur Duval, marchand de soiries à Caen.
La terre de St Maclou appartenait au XVIIIe siècle à la famille Dunot sur laquelle on trouve des détails intéressants dans un article de M. de Formigny de la Londe (Bulletin des Antiquaires de Normandie 1862). Leurs armes se trouvent sur la litre funèbre de l’église de Vieux Pont.
Cézar Auguste de Mathan, chevalier né vers 1637 ayant épousé en 1661 Madeleine de Drosey dont la mère Madeleine de Bernières-Percy lui avait donné le Doux Marais, il est probable que son titre de seigneur de St Maclou lui venait aussi de la même famille.
Il le transmit à son fils Jean Joseph de Mathan qui ayant eu deux enfants de Anne le Lacesseur, dame de la Coquardière le laissa à son fils aîné Pierre Auguste.
Mais celui-ci, mort sans enfants, elle fit retour à son frère Claude, seigneur de Pierrefitte et du Tilleul, marié en 1726 à Renée Françoise Anne Marguerite Fauche, dame de Cordey et de Neuilly.
Son fils Pierre Claude René Henry épousa en 1752 Marie Henriette Jeanne le Berceur de Fontenay. (Lachesnaye)

– Pièces historiques:

1407 – 11 septembre
Information de Guillaume Le Diacre, vicomte de Falaise, sur l’âge de Guillaume Le Gras, né à Sainte-Marie-aux-Anglais vers 1378, pour la mise hors de garde noble de sa femme Perrote de Forges,née vers 1382-1383, fille de Roger de Forges, dit Becquet, chevalier mort au dernier voyage de Flandres, qui est en la garde du roi comme héritière de ses frères et possède les fiefs d’Olendon, de sassy, de Ranville, de Launay (commune de Blangy-le-Château), une fiefferme à Banneville (canton de Villers-Bocage), deux vavassories à Rouvres et une maison à Caen.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 5, pp. 359-360.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle – XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 21.

1604 – 3 février – Sainte-Marie-aux-Anglais
Jehan de Drosay – écuyer – sieur de Sainte-Marie-aux-Anglais – reconnaît être tenu faire à Jacques Dastin – sieur de Saint-Laurent-du-Bois-Normand – 167 livres 7 sols de rente
= Arch. M.C. Fonds et analyse Et. Deville – minute papier

1610   15 janvier
Archives SHL 1F621 : 15 janvier 1610 : Avis du Garde des sceaux de la vicomté­ de Falaise : contrat entre Jehan de Drosey de Ste Marie aux­  Anglais et Jacques de Courcy patron de Magny pour une rente à­  Julien de Beaurepère, sieur de Jort et de Pierrefitte.

1610
Carnets de Charles Vasseur : « Analyses et transcriptions… » HH 2
Parchemins destinés à la destruction, provenant de chez CHATELET père,
paraissant provenir de chez Monsieur BOUDARD, receveur de l’Evêque (février 1860)

101- 15 janvier 1610
Quittance donnée par Noble Homme Jean de DROSEY, sieur et patron de SAINTE-MARIE-AUX-ENGLOIS à Noble Homme Jacques de COURCY, sieur et patron et MAGNY, pour la somme de 1400 livres, moyennant laquelle il reste chargé de 100 livres de rente envers Noble Homme Julien de BEAUREPERE, sieur de JORT et de PIERREFITTE.
Témoins : Noble Homme Charles DUROUIL, sieur de LAROULLIERE, Messire Isaac CHARLOT, escuyer, licencié en loys, avocat, sieur de BOISSET.

107 – 26 août 1638
Acte par lequel Esmes de BERNIERE escuyer, sieur de DOUMARESQ, Jean de
BERNIERE, escuyer – sieur de VAUX, et Messire Salomon MANCHON; sieur de la NOE, s’obligent envers Jean de PAULMIER, escuyer – sieur de VENDEUVRE, Jean de PAULMIER, escuyer – sieur de TILLY et Damoiselle Anne de PAULMIER, veuve de feu Roulland de COUREY, vivant escuyer, sieur et patron de MAGNY, de les décharger envers Renée de la HAYE, veuve de feu Messire Jacques LE BOUCHER vivant – sieur de MENILLE – de 50 livres de rente constituée par contrat de…….
HH 6    172 à 180

p.8/179 – 12 février 1622
Vente faite par Nobles Hommes Edmes de BERNIERES, sieur du Doul-Maresq, Jacques de COUREY sieur de MAGNY-la-CAMPAGNE, Jean de COUREY, sieur de VALLEE et Jacques POUTREL, à Noble Homme Pierre COSTANT, sieur de BISSIERES, de 100 livres de rente constituée sur eux par le capital de 1400 livres.
Témoins : Noble Homme Jean PICOT, sieur de PERCY, etc…..

1616
H 1 PARCHEMINS ET PAPIERS ACHETES PAR MONSIEUR PANNIER CHEZ LA FEMME GRANDVAL FRIPIERE  PROVENANT DE LA FEMME HARDOUIN DE PRESTREVILLE

1616 13 juin, page 117
Noble Homme Jehan Leprévost, sieur des Partz de la paroisse de Mesnil-Mauger et Noble Homme François Leprévost, sieur des Petitz Prais au Douls Marescq.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE :

Election de Falaise, sergenterie de St Pierre sur Dives
17 feux
Sous l’invocation de St Maclou.

Patronage :
XVIe : Dominus de Foix
XVIIIe : le seigneur

Curés :
Travers 1764
Traver de Roquen 1774
Chatel 1774/1787

DOUX MARAIS

NOTES sur DOUX MARAIS

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La commune de SAINT MACLOU est réunie en 1836 à Doux-Marais, qui prend le nom de SAINTE-MARIE-aux-ANGLAIS.

Bulletin des lois de la République Française.
N° 6700. ORDONNANCE DU Roi portant : 6° Les communes de Sainte Marie-aux-Anglais, de Saint-Maclou et de Doux-Marais, arrondissement de Lisieux (Calvados), sont réunies en une seule, qui prendra le nom de Sainte-Marie-aux­-Anglais, et dont le chef-lieu sera fixé à Doux-Marais. A Paris, le 1er Février 1837, C. PERSIL.

DOUX-MARAIS, dour-mariscus, marais de la rivière. Supplément aux étymologies – L. C. de Dulci Mareco – Odonariscum – Odonis Mariscum – Odonis-Marisco.
Doumarais, Odonis Mariscus, 1150 (ch. de, l’abb. de Sainte-Barbe, n° 81). Odomariscus, 1160 (pouillé de Lisieux, p. 48, note).
Dommaresc, 1232 (ch.de Sainte-Barbe, n° 138).
Dulcis Marescus, XVI° siècle (pouillé de Lisieux, p. 118).

Archives du Calvados.
Doux-Marais (Calvados; jusqu’en 1836)
Histoire administrative : Doux-Marais intègre les communes de Sainte-Marie-aux-Anglais et Saint-Maclou et prend alors le nom de Sainte-Marie-aux-Anglais par l’ordonnance du 14 décembre 1836.

  • Le fief p.p les relligieux de Sainte-Barbe.
  • Le fief de Doux-Maresq ou Maretz, p.p Exmes de Bernières.
  • Le fief p.p Pierre Drossey, escuyer.

Doux-Marais. – Délibérations , depuis 1826 .
ÉTAT- CIVIL : Doux-Marais. Baptêmes. Août 1546-1583. Baptêmes, Testaments. mariages et sépultures, depuis 1638 . Lacunes : 1577, 1654-1667, 1669-1671, 1681-1686. 1546-1563.
IMPOSITIONS. Des états de sections pour Doux -Marais, dressés en l’an VII (4 cah.), indiqués par l’inventaire, n’ont pu être retrouvés .

Doux-Marais. — La commune de Saint-Maclou est réunie en 1836 à cette commune, qui prend le nom de Sainte-Marie-aux-Anglais. — Doumarais, Odonis Mariscus, ii5o (ch.de l’abb. de Sainte-Barbe, n° 81). — Odomariscus , 1160 (pouillé de
Lisieux, p.18, note). — Dcmmarcsc, 1282 (ch.de Sainte-Barbe, n° i38). — Dukis Marescus, XVI° siècle (pouillé de Lisieux, p. 18). •

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:
FOURNIER Dominique : les noms de Sainte Marie aux Anglais, Doux Marais et Saint Maclou. Bulletin du Foyer rural du Billot n°77.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Doux-Marais, Odonis Mariscvs, Dulcis Mariscus.
L’église de Doux-Marais n’a pas d’intérêt architectonique; elle est de forme rectangulaire; toutes les fenêtres sont modernes et carrées; la porte occidentale est cintrée; les murs ont été enduits de mortier et l’appareil n’est pas facile à étudier; quelques contreforts montrent que la maçonnerie date de l’ère ogivale: à l’ouest, ils sont appliqués sur les angles, ce qui annoncerait le XVe siècle.
La tour en bois est terminée par une flèche à six pans couverte d’ardoise, que couronne une croix fleurdelisée.
L’inscription de la cloche est ainsi conçue, d’après la copie de M. Pépin:
L’AN 1773 IAY ÉTÉ BÉNITE PAR ANDRE DESGENETTES CVRÉ DV
DOVX MARAIS ET NOMMÉE BARBE MARIE
MAGDELAINE PAR GILLES GABRIEL DE LA ROCQUE DE BVTANVAL
CHEVALIER SEIGNEVR ET PATRON HONORAIRE
DV DOVX MARAIS, DE BERNIÈRE , VIETTE , GRESTAIN ET AVTRES
LIEVX, CONSEILLER DU ROY, RECEVEUR ANCIEN
ET ALTERNATIF DES TAILLES DE L’ÉLECTION DE PONTEAVDEMER.
BARBE MARIE AIAGDELAINE DE LA ROCQVE
EPOVSE DE MESSIRE PAVL HENRY DE PELLEGATS ÉCVYER SEIGNEVR
DE LA RIVIÈRE , LIEVTENANT DE NOS
SEIGNEVS LES MARÉCHAVX DE FRANCE.
LAVILLETTE A LISIEVX.

L’église est voûtée en bois. Le tabernacle est orné de statuettes assez bien exécutées.
Cette église, qui est supprimée, mais entretenue en assez bon état, était sous l’invocation de Notre-Dame. L’abbaye
de Ste-Barbe nommait à la cure.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL Léopold Ferdinand Désiré.

331. – Le 9 mai 1704, la nomination à la cure de N.-D. du Doux-Marais, desservie par des séculiers, appartenant au prieur-claustral de Ste Barbe-en-Auge, Dom Louis Davy, prieur claustral dud. prieuré, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Jean-Louis de la Rivière, pbfë, dernier titulaire, la personne de M. Edmond Daguin, pbfë, curé de la Boissière et doyen du Mesnil-Mauger. Le 10 mai 1704, le seigr évêque donne aud. sr Daguin la collation dud. bénéfice, toujours à la condition qu’il passera six semaines au séminaire avant d’entrer en fonctions.

262. – Le 4 juin 1704, Me Edmond Daguin, pbrë, curé de la Bossière et doyen rural du Mesnil-Mauger, pourvu de la cure du Doux-Marais, vacante par le décès de Me Jean-Louis de la Rivière, pbrë. dernier titulaire, prend possession dud. bénéfice, en présence de M. Nicolas Accard, pbre, curé de St-Maclou; Paschal Mesnier, pbrë (de St-Germain de Lx), curé de Vaux, diocèse de Séez; Jacques Letanneur, sr. du Longpré, syndic de Ste Marie-aux-Anglais.

666. – Le 18 nov. 1705, vu l’attestation du sr. Lecoq, curé de Vieux-Pont, et du sr. Morel du Butel, desservant au Doux-Marais, dispense de bans pour le mariage entre Mathurin Lefebvre et Charlotte.

32. – Le 17 févr. 1706, Me Edmond Daguin, pbfë, pourvu de la cure du « Doulx Marest » (Doux-Marais), dépendant de la nomination du prieuré de Ste Barbe et dont il a pris possession, donne sa procuration
pour résigner led. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Jean Delahaye, pbfë, vicaire de Corbon au Perche, diocèse de Séez. Le 12 mars 1706, led. sr Daguin, curé de la Boissière et aussi curé du Doulx-Marest, « déclare que, le 17 février dernier, il auroit passé une procuration ad resignandum dud. bénéfice-cure de N.-D. du Doulx-Marest en faveur de Me Jean Delahaye, pbfë du diocèse de Setz, lequel il a cru estre d’une santé à luy permettre de posséder et desservir led. bénéfice-cure, mais led. sr Daguin ayant appris, depuis, que led. sr. Delahaye estoit infirme et que son infirmité le mettoit hors d’estat de pouvoir desservir lad. cure, pourquoy et pour ces raisons â déduire en temps et lieu, led. sr. Daguin déclare qu’il révocque lad. prétendue résignation, et tout ce qui pourroit avoir esté fait en conséquence.

216. – Le 26 oct. 1706, le seigr évêque donne à Me Jacques Héroult, pbrë de la Houblonnière, la collation de la cure du Doux-Marais, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Edmond Daguin, pbrë, dernier titulaire.
Le 17 nov. 1706, le sr Héroult prend possession dud. bénéfice, en présence dud. sr Daguin, curé de la Boëssière; Me Nicolas-François Morel, pbrë, desservant la parr. du Doux-Marais, et autres témoins.

Curés – J.-L. de la Rivière – F. Daguin – J. Delahaye .- J. Héroult.
Prêtre desservant. – Morel du Butel.
Patron, Le Prieur de Sainte-Barbe. – L. Davy.

403. – Le 9 nov. 1712, Me Vincent Leboullenger, diacre du diocèse de Lx, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure du Doux-Marais, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Jacques Héroult, pbfê, dernier titulaire. Le 12 mars 1713, Mre de Matignon, vie. gl, donne aud. sr Leboullenger la collation dud. bénéfice.
Le 1 er avril 1713, le sr Leboullenger, demeurant en la parr, de N.-D.-de-Courson, prend possession de la cure du Doux-Marais, en présence de Me Edmond Daguin, pbre, curé de la Boissière, et doyen du Mesnil-Mauger; Me Nicolas Bellière, pbrê, vicaire de N.-D.-de-Courson; Me Louis Féron, pbfê, desservant la parr, du Doux-Marais, et y demeurant, et autres témoins.

451 . – Le 10 mai 1713, vu l’attestation du sr Duthrosne, curé de Vieux-Pont, et du sr Féron, desservant la parr. du Doux-Marais, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François Le Vallois, Escr, fils de Rolland Le Vallois, Esc, sr de Coconville, et de noble dame Léonore de Picquot, de lad. parr, de Vieux-Pont, d’une part, et damlle Marguerite Lemarinier, fille du sr Nicolas et d’Anne Colliboeuf, de la parr, du Doux-Marais.

Curés. – J. Héroult, X. 322, 402. – V. Le Boullenger.
Prêtre de la paroisse. – L. Féron.
Notables. – F. Auger – X. Lemarinier.

331 . – Le 18 fév. 1741, dispense de bans pour le mariage entre Joseph Letenneur, Escr, gendarme de la garde, fils de feu François Letenneur et de feue Suzanne Louvet, originaire de la parr. du Doux-Marais, et demeurant présentement en la parr, de St-Loup-de-Fribois, depuis un an, d’une part, et damlIe Jeanne-Magdeleine-Angélique Pesquet, fille de feu Jean Pesquet, sr des Champs, et de feue dame Marie-Angélique Manchon, de lad. parr, de St-Loup. – Suit la dispense de temps.

131 . – Le 22 janv. 1742, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-Gabriel Le Vallois, fils de feu François Le Vallois, Esc, sr de Coconville, et de dame Marguerite Le Marinier, de la parr, du Doux-Marais, d’une part, et demlle Angélique Paris, fille du sr Michel Paris et de dame Marie-Magdeleine Noël, de la parr . de St-Etienne de Caen.

Seigneurs. – F. Letenneur – F. Le Vallois de Coconville – J.-G. Le Vallois.

138. – De 31 août 1759, vu l’attestation du sr Leloup, desservant la parr, du Doux-Marais, dispense de bans pour le mariage de Marie Candavoine.

171 . – Le 3 sept. 1759, la nomination à la cure de St-Fiacre du Doux-Marais appartenant au prieur de Ste Barbe, Dom Louis-Claude Le Courayer, pbrë, prieur duel, monastère, nomme à lad. cure, vacante par la mort de M. Vincent-Adrien Le Boullenger, dernier titulaire, la personne de Me Julien Hamard, pbrë du diocèse de Bayeux, originaire de la parr. de la Lande-Patry. Le 7 sept. 1759, led. sr Hamard se présente à l’évêché de Lx pour obtenir l’institution canonique; mais Mr Mery,.vic. gl, lui répond qu’elle ne lui sera accordée que lorsqu’il aura montré son acte de baptême, ses lettres de prêtrise et un créai de son évêque. Le 5 oct. 1759, Mr de Cheylus, vic. gl, donne aud. sr Hamard la collation dud. bénéfice. Le 17 oct. 1759, le sr Hamard prend possession de la cure du Doux-Marais, en présence de Me Philippe Fouet, pbre, curé des Authieux-Papion; Me François Ouzouf, pbrë, curé de Ste Marie-aux-Anglais; Me Jacques Hubert, pbrë, curé de St-Loup-de-Fribois; Me Michel Fromage, pbrë, curé de la 2e portion du Mesnil-Mauger; Me Charles-Pierre Travers, pbrë, curé de St-Maclou; M° Philippe Lecherpin, pbrë, vicaire des Authieux-Papion; M9 Gabriel Le Roux, pbrë, chapelain de la Chanté de Vieux-Pont; Me Pierre Lebourgeois, pbrë, chapelain de Lécaude, demeurant à St-Julien-le-Faucon, et autres témoins.

160. – Le 8 sept. 1765, la nomination à la cure de St-Fiacre du Doux-Marais appartenant au prieur claustral de Ste Barbe-en-Auge, Louis-Claude Le Courayer, prieur dud. monastère, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Julien Hamard, dernier titulaire, la personne de Me André Desgenetez, pbre, curé de la Pommeraye. Le 14 sept. 1765, Mr Regnault, vie. gl, donne aud. sr Desgenetez la collation dud. bénéfice. Le 1er oct. 1765, le sr Desgenetez prend possession de la cure du Doux-Marais, en présence de Me François Ouzouf, pbrë, curé de Ste Marie-aux-Anglais; M Michel Vasseur, pbrë, desservant lad. parr, du Doux-Marais, et autres témoins.

Le Doux-Marais – ou Saint Fiacre.
Curés. – V.-A. Le Boullenger – J. Hamard – A. Desgenetez.
Prêtres desservants. – Leloup – M. Vasseur.
Patron. – Le prieur de Sainte Barbe. – L.-C. Le Courayer.

14. – Le 4 décembre 1782, la nomination à la cure de St-Fiacre du Doux-Marais appartenant au prieur claustral de Ste Barbe-en-Auge, M. Jean-Baptiste Le Christ, prieur de ce monastère, nomme à lad. cure, vacante par la mort de M. André Desgenetz, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Louis Godet, pbrë de ce diocèse, vicaire d’Ecajeul. Le 6 décembre 1782, le seigr évêque donne aud. sr Godet la collation dud. bénéfice. Le 16 décembre 1782, le sr Godet prend possession de la cure du Doux-Marais, en présence de Me Nicolas Chastel, pbre, curé de St-Maclou-en-Auge, et autres témoins.

31 9. – Le 24 mai 1784, la nomination à la cure de St-Fiacre du Doux-Marais appartenant au prieur de Ste Barbe-en-Auge, Mr Jean-Baptiste Le Christ, prieur dud. monastère, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jean-Louis Godet, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Rault, pbrê, vicaire de Neuville. Le lendemain, M. Collignon, vie. gl., donne aud. sr Rault la collation dud. bénéfice. Le 21 juin 1784, le sr Rault (1) prend possession de la cure du Doux-Marais, en présence de plusieurs habitants du pays.
(1) Mr Rault, né à Littry, diocèse de Bayeux, en 1743, fut appelé le 13 févr. 1791, à prêter le serment constitutionnel. Il y mit des réserves qui furent jugées injurieuses pour la Constitution et on le destitua. Mais le 20 avril suivant, se voyant forcé de quitter sa cure, il finit par prêter le serment schismatique. A partir de ce jour, il roula de chute en chute presque jusqu’au fond de l’abîme du vice. Vers 1800, il demeurait sans fonctions à St-Germain-de-Montgommery et le grand vicaire Ce Bayeux inscrivait sur ses registres la note la plus sévère sur sa personne. Toutefois il mourut aux environs de Pont-l’Evêque. en 1811, après s’être rétracté et réconcilié avec Dieu. (Archives du Calvados. – Archives de l’évêché de Bx. – Ordo de Bx. 1812.)

Curés. – A. Descendez – J.-L. Godet – Jq Rault.
Patron. – Le prieur de Ste-Barbe. – J.-B. Le Crist.

L’Abbaye de Notre-Dame de Grestain … l’ancien diocèse de Lisieux – Bréard Charles.
Donations faites à l’abbaye de Grestain – 1253 à 1436.
– Foulques Villon ou Billon, bourgeois de Saint-Pierre-sur-Dives, donne à l’abbaye de Sainte-Marie-de-Grestain une pièce de terre située à Doux-Marets et qu’il avait achetée de Hugues Papion qui confirme également cette donation. La charte, datée du mois d’avril 1253, était revêtue de leurs sceaux, mais tous les deux sont brisés.

Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), extraits des registres du Trésor des chartes aux Archives nationales – England. Sovereign.
– Paris, 7 août 1433. Rémission à Yvon Frigault, de Doux-Marais, qui, en allant aux plaids à Saint-Pierre-sur-Dives, se mêla d’ une rixe survenue entre deux passants, un homme et une femme, et son fils qui, avec deux compagnons, conduisait un tonneau de cidre, rixe au cours de laquelle la femme fut battue et l’homme tué. (JJ 175, n. 260, fol. 87 verso.)

Catalogue général des manuscrits des bibliothèques publiques de France – Ministère de l’instruction publique.
Collection Mancel à Caen.
26. Aveu à Jean de Drosay, seigneur de Sainte-Marie-aux-Anglais, pour une terre sise à Doux-Marais (6 janvier 1473).

Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 – Archives départementales du Calvados.
Quittances d’arrérages et reconnaissance de rentes dont une de 3 livres 10 sols, par Louis Desgennetés, toilier, demeurant à Lisieux, et André Desgennetés, son frère, curé de Doux-Marais, représentant par acquêt Nicolas Bouvier, fils Henry, lequel représentait Pierre Coltin (1553-1777).

Nobiliaire de Normandie – E. de Magny.
BAILLIAGE DE FALAISE – Du Parc, seigneur du Doux-Marais.

Congrès archéologique de France – Société́ française d’archéologie Séances Générales Tenues à Caen en 1883.
Caen : Rue du Moulin, construction importante (Hôtel du Thon), qui paraît avoir été élevée à la fin du XVI° siècle par la famille Quesnay du Thon de Doux-Maresq (Doux Marais??).

Les Seigneurs de Mélicourt et leurs alliances – M. l’abbé A. Baboin.
– Jacques Le Prévost, escuier, sieur de la Entière, fief qu’il tenait de sa mère, Catherine d’Aureville, partagea avec ses trois frères la succession de son oncle Jean Le Prévost ; elle consistait en des fouis situés au Mesnil-Mauger, St-Loup-deFribois, le Doux-Marais et St-Julien-le-Faucoa.

Histoire de Vassy – Camille Cautru.
Claude de Marguerie (1), qualifié Comte de Vassy dans les écrits du temps, était capitaine garde-côtes pour le Roy en Basse-Normandie lorsqu’il épousa Demoiselle Louise Marguerite Le Prévost, dont le père Louis Le Prévost, était seigneur de Reviers, Doux-Marais, Coupesarte, les Authieux et autres lieux.
(1)Claude-François Marguerye, marquis de Vassy, châtelain de Villiers et de Neuville-sur-Port, épousa par contrat du 5 juin 1692 Louise Le Prevost, dame de Reviers, fille aînée et héritière en partie de Louis, seigneur de Reviers de Dou­marais, Coupesarte, les Authieux, et de Susanne Castel de St.-Pierre. ARCISSE DE CAUMONT.

Jean, seigneur de Vendeuvre, fils de noble homme Jean Le Paulmier sei­gneur de Vendeuvre demeurant à Paris rue Neuve-Saint-Merry, passa sa jeunesse à la Cour et fut chambellan de Henri de Bourbon, prince de Condé. Il épousa, le 14 juillet 1602, Marie de Ber­nières, fille de Jean de Bernières de Fontenai, seigneur de Doux­-Marais et de Vaux, et d’Anne du Chesne. Société de l’Histoire de Paris et de l’Île-de-France.

Institutions de la Normandie ducale – Musset Lucien.
Dans la vicomte de Falaise, on enregistre des survivances du bernage (héritier du fodruin carolingien) sur la môme terre, celle de Doux-Marais, de 1080 environ jusqu’en 1615.

L’abbaye de Grestain et la famille d’Herluin – David Bates.
– Au Doux-Marais sur la Dives, le monastère exploite une terre de deux charruées, possède trois chevaliers et la franchise de toutes les coutumes et du bernage que possédait le roi d’Angleterre, franchise qu’il avait accordée à Saint-Etienne de Caen. [ Ces trois chevaliers sont peut-être des vavasseurs, comme le suggère le Professeur L. Musset qui relève la rareté d’un tel emploi, dans L’aristocratie normande au XIe siècle, dans La noblesse au moyen âge, XIe- XVe siècles. Essais à la mémoire de Robert Boutruche, réunis par Ph. Contamine, Paris, s.d. [1976], p. 89 et note 6.]
– Au Doux-Marais, la terre, les chevaliers, les coutumes et le bernage accordés par Robert relevaient du roi d’Angleterre.

3 – Archives ShL:

Archives Nédélec- Communes.
com.50.1.9-Mesnil-Mauger Le Presbytère (ancien) de Doux-Marais.

Carnets de Charles VASSEUR.
Insinuations
Description de l’église 16 juin 1863
Hugues Papion donne à Ste Barbe et à Grestain une pièce de terre de son domaine au Doux Marais.
Les dîmes de cette même paroisse appartiennent aussi à ces deux couvents et Arnoult, évêque de Lisieux, fit entre eux un accord à ce sujet.
Noble Homme Edmes de Bernières, sieur du Doul Maresq se constitue en une rente de 100 livres avec d’autres seigneurs, le 12 février 1622; il prend part à un acte le 26 août 1638.
César Auguste de Mathon, décédé le 19 février 1693, devint seigneur du Doux Marais, il avait épousé en 1661 Madeleine de Drozey fille de Pierre de Drosey seigneur de Ste Marie aux Anglais et de Madelène de Bernières; c’est sans doute par cette dernière dame que se fit la transmission d’une famille à l’autre.
Au XVIIIe siècle, une autre famille possédait le Doux Marais : la famille d’Orglandes. Elle lui était échue encore par les femmes.
Antoine Louis Camille d’Orglandes né le 21 novembre 1712 comte de Briouze épousa en secondes noces le 22 août 1750 Marie Hélène Gautier de Montreuil, dame de Montreuil, La Cambe, Louvières, Ouville, Doux Maraix et Beaunnais et Bernières., fille de feu Jean François Gautier et feue Françoise Gabrielle Geneviève Le Verrier, dame de Trezesaints, Notre Dame de Boucey, Le Desert, Beaunnais, Ouville, Doux Marais et Hauteville
On ne doit donc pas rapporter à cet article la mention suivante de d’Hozier… Anne Dhouetteville, femme de Guy d’Aché, seigneur de Domarais: d’or au chef de sable.
Noble Homme François Leprévost, sieur des Petitz-prais au Doulx Maresq – 13 juin 1616.

Recherche de 1666 :
Louis Leprévost, sieur de Rivered, ancien noble.

DOYENNE DE : MESNIL-MAUGER
Election de Falaise.
Sergenterie de St Pierre sur Dives -34 feux
Sous l’invocation de Notre Dame.
Patronage:
XVIe: Prior S. Barbara
Curés :
Hamard 1764
Desgonotez 1774
Rault 1784/1787

En 1751 – Présentateurs: Ste Barbe – Monsieur de St Germain, et Madame de Montreuil, héritiers de Madame de Rouvre, seigneur et dame de ladite paroisse

Curé :
Vincent Adrien Le Boullenger
Jean Louis de la Rivière, curé du Doux Maraix: d’azur à une fasce vahuée d’argent et en pointe, un canard d’argent nageant sur une mer de même (d’Hozier 265)