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LES ASTELLES – 61




NOTES sur LES ASTELLES – 61
de Astellis

rattaché à Mesnil-Hubert

– Ancien diocèse de Lisieux, archidiaconé de Gacé, doyenné de Vimoutiers. Dédicace saint Martin
– Con de …)

Sous l’invocation de St Martin

Patronage :
16e Abbatessa de Almeneschiis
18e le seigneur

Prioratus de Astellis

Patronage :
16e Prior de Regali Prato
18e …

Curés:
La Croix 1764
Boscher 1774
Brière 1786-1787

Prieuré des Astelles.
Patronage:
XVI e siècle: Prieur de Royal-Pré

ACLOU – 27

NOTES sur ACLOU – 27
Arclou – Ecclesia de Acloto – Aclou – Arcleu.

Dictionnaire topographique du département de l’Eure – Blosseville, Ernest Poret de.

ACLOU, canton » de Brionne. Arclou, vers 1171(ch. de Henri II); 1228 (bulle de Grégoire IX).Aclotum, XVI s (pouillé de Lisieux).
Champ-à-L’écuyer, lieu-dit – Chemin-Au-Daim (Le), lieu-dit – Cul-Rebours (Le), lieu-dit – Fosse-Au-Cure, lieu-dit – Fosse-Orageuse (La), lieu-dit – Friesches (Les), lieu-dit – Friescots (Les), lieu-dit.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Beaurepaire – Agriculture p.20-253-280-311-369.
Bulletin Monumental 1871 p.572
Notice Historique sur la commune d’Aclou par l’Abbé Lebeurrier – Annuaire du département de l’Eure 1862 p.233.
Lebeurier (l’abbé), Notices historiques sur Aclou, annuaires de l’Eure, de 1802 à 1807.

2 – Pièces Justificatives.

Mémoires et notes pour servir à l’histoire du département de l’Eure – Le Prévost, Auguste.
ACLOU.Arrond. de Bernai. Patr. S. Remi.- Canton. de Brionne. Sur la Risle.·Prés. le prieur de St.-Lo de Rouen.
Le nom primitif est: ARCLOU, mot d’origine évidemment celtique. On peut le faire dériver de ARKLEUZ, le fossé, la banque, la clôture de terre; ou de ARKLEUIL, la barrière, la claie, l’enceinte de claies ou de pieux. La première mention que nous ayons pu rencontrer de cette commune est du XIIe siècle. Par une charte donnée à Cherbourg en faveur du prieuré de Saint-Lo de Rouen, sans date précise, mais qui ne peut remonter plus haut que 1171 ni descendre plus bas que 1182, Henri II, roi d’Angleterre et duc de Normandie, donna ou confirma à cet établissement, entre-autres propriétés: « ARCLOU, cum ecclesia » et molendino”. Une charte de Robert, prieur de Saint-Lo, sous la date de 1202, porte: “In nostro” hospicio de ARCLOU; une de 1349: ARCLEU. Dans une bulle du pape Eugène III: « ACLOU. » Dans une de Grégoire IX, en1228: « villam ARCLOU. » (Chartul. gener. S. Laudi, nos 4 et 5.) Dans le pouillé de Lisieux du XIVe siècle on lit: « Ecclesia d’ARCLOU; prior Sancti-Laudi Rothomagensis; » et dans celui du XVI° e siècle: « Ecclesia de ACLOTO. » Ce fut vers la fin du XIV° e siècle que l’on commença à écrire: ACLOU. Une pièce des archives de Saint-Lo, sous la date de 1397, porte indifféremment ARCLOU et ACLOU. Á cette époque, il y eut un procès entre le comte d’Harcourt, réclamant la haute justice et juridiction du feu d’ARCLOU, assis près de sa ville de Briosne, et disant ques es prédécesseurs en avaient joui de temps immémorial, et le prieur de Saint-Lo répondant, mais sans production de pièces probantes à l’appui, qu’il tenait de la libéralité des ducs de Normandie, et relevant immédiatement du roi, un fié noble nommé ARCLOU, l’église, le moulin et appartenances. Ce procès était pendant en 1395et 1396. On n’en connaît pas l’issue. On a découvert sur le territoire d’Aclou, vers la fin du XVIIIe siècle, des débris d’armes, une grande quantité d’ossements humains, ainsi que de nombreuses pièces de monnaie de cuivre et d’argent du XVIe siècle. Il est probable qu’un combat a eu lieu sur le territoire d’ACLOU pendant les guerres de la Ligue. En 1590, le château de la Rivière-Thibouville, qui était voisin d’ACLOU, tomba au pouvoir des ligueurs. Les hameaux d’ACLOU sont au nombre de onze, savoir: la Boissaie (lieu où il croît des buis, et où, par conséquent, il ya des chances de rencontrer des vestiges de maçonneries antiques); le Busc (bois);les Fretelets (nous examinerons ce nomen même temps que celui de la commune des FRETILS, dont il est un diminutif);les Friches; la Mare-Abraham, la Mare-Pecquet (noms de propriétaires)); leMoulin-d’Aclou (nous venons de voir que son existence remonte au moins jusqu’au XIIe siècle); la Mouquetière (nom de propriétaire); la Pie (nom provenant probablement d’une enseigne de cabaret);-la Rue-Havard; la Rue Signol (noms de propriétaires; le premier est encore reconnaissable dans celui de HAVAS, famille existant dans le pays; le second est le même que celui qui a donné son nom au Tuit-Signol); enfin la ferme de la Haule.

Histoire du prieuré de Saint-Lô de Rouen. 2 – Glanville, Leonce de.
ACLOU
Arclou, 1171 à 1182, 1202. Arcleu, 1319. Aclou, 1397; Auclou;
Ecclesia de Acloto, xvIe siècle, pouillé de Lisieux.
SAINT-REMI.
Dans l’aveu au roi de 1462 des revenus du prieuré de Saint-Lô, on trouve :
« Item audict bailliage de Rouen, au ressort de la vicomté de Pontaudemer ils ont et leur appartient la ville et paroisse d’Aclou et tous les tenemens dicelle paroisse. Item un manoir et plusieurs terres labourables, le patronnage de la cure du dit lieu, les deux pars des dixmes, ung molin en la rivière la Risle ung gort pescherie prez et ysles avec certain nombre de bois appartenant audit hostel, rentes, cens en grains, deniers, oyseaulx, corvées, servage, court, juridiction et toute droicture telle que a basse justice peut appartenir et sont les hommes et resséans dudit fief subgiez à la haulte justice du comte de Harecourt excepté lostel desdicts religieux et les gens demourans en icelui duquel hostel les cas qui y eschient sont réservés à la viconté du pontaudemer en ressort pour le roy et fu par certain appointement pieca fait entre les officiers du roy et ledit conte de Harcourt lequel conte ny pouroit demander que la haulte justice desdicts hommes seulement et hommage et la haulte justice de lostel desdits religieux réservée au roy avec la droicture de leurs hommes comme dict est. »
Le fief noble d’Aclou devait être important; un inventaire déposé aux archives porte à 402 le nombre des tenants qui relevaient du prieuré. Les religieux en étaient seigneurs et patrons dès le XII° siècle, suivant de nombreuses chartes, bulles ou lettres de confirmation accordées par des évêques, des papes et des rois, et avaient le droit de basse justice sur toute la paroisse.
Henri II, roi d’Angleterre, confirma, en 1171, aux religieux ces différents avantages qui leur rapportaient un revenu 23 livres 15 sous 6 deniers angevins.
On voit aussi, dans une charte du prieur Robert, que les religieux, pour leurs droits sur le moulin d’Arclou, avaient à recevoir, par chaque année, 10 livres et 4 deniers, 1 oie, 2 chapons avec 2 deniers, 20 œufs et plusieurs autres redevances, qui sur la demande du meunier Roger Boutel, furent transformées en un revenu fixe de 13 livres 15 sous, 6 deniers, avec autorisation de faire moudre à son moulin le blé qui serait nécessaire pour « tous les gens de l’hôtel d’Arclou». Cette convention fut arrêtée dans la salle du chapitre de Rouen le V des calendes de l’année 1202.
En 1295, un débat sérieux s’éleva entre le prieur de Saint-Lô et le duc d’Harcourt, seigneur de Brionne, lequel prétendait que le fieu d’Arclou relevait de lui, et que, par conséquent, il devait être soumis à sa juridiction et à sa haute justice, s’appuyant d’une lettre de Charles VII, roi de France, du 23 octobre 1397, dans laquelle nous avons lu :
« Receue avons l’humble supplication de nostre très cher et amé cousin le comte de Harcourt disant entre autres chôses que de tout temps ses prédécesseurs et lui ont receu laveu et dénombrement des religieux prieur et couvent de S. Lo de Rouen a qui est et appartient ledit lieu d’Aclou. »
A ces prétentions le prieur de Saint-Lô répondait en produisant les chartes successives et notamment celle de Henri II, roi d’Angleterre et duc de Normandie, reconnue et ratifiée par Charles V, roi de France, donnant ou confirmant les propriétés qu’ils devaient à la libéralité des grands et entre autres le fief d’Aclou qui ne relevait que du roi.
Cette déclaration fut admise, et un arrêt de l’Échiquier, daté de 1406, termina le procès en confirmant les droits des religieux et reconnaissant que leur manoir et ses dépendances, les granges, le colombier et les serviteurs étaient exempts de la suzeraineté du duc et n’étaient soumis qu’au roi. A partir de cette époque, et longtemps après, les dîmes de la paroisse furent comprises dans l’avoir du prieuré.
C’est ainsi que, en 1659, Mgr de Simiannes de Gordes, prieur commendataire, fait bail du manoir seigneurial de la dite paroisse d’Aclou avec le colombier et toutes ses dépendances, les terres labourables, etc., ainsi que « le moulin où l’on a de coustume de mouldre le grain de ladicte seigneurie, lequel moulin est assis au bas des communes ou brières contigentes du bois d’icelle seigneurie et sur la rivière de Risle ensemble le droit de pesche sur ladicte rivière… rentes seigneuriales… les deux parts des grosses dimes» moyennant la somme de 2,000 livres de fermage, 18 chapons gras et une douzaine de poullets de grain.
Les dîmes furent toujours une source intarissable de contestations entre les seigneurs et leurs vassaux. Ceux-ci cherchant toujours à se soustraire à un usage qu’ils trouvaient vexatoire, employaient tous les moyens en leur pouvoir pour donner le moins possible de leurs produits.
En 1783 une contestation s’éleva entre les religieux de Saint-Lô, représentés par la personne de Mgr de Gascq, prieur commendataire, et les vassaux, sur la question de savoir quelle mesure devait être employée pour délivrer les rentes en grains, ces mesures variant à l’infini, suivant les localités. Ce qui compliquait encore la difficulté, c’est qu’il y avait la mesure du grenier et la mesure de la halle, qui différaient entre elles.
Les vassaux disaient que le boisseau, mesure de Brionne, contenant  » 12 pots du comté de Brionne « , devait être la mesure de la halle du dit lieu.
Le prieur prétendait, au contraire, que le boisseau devait se composer  » de 12 pots et demi et demiard du pot de Brionne « , revenant à 20 pots un seizième du pot d’Arques.
Cette difficulté ne pouvait être tranchée que par l’examen de titres anciens, établissant qu’elle était dans les temps reculés la capacité du boisseau de la halle de Brionne. Or, en remontant à l’année 1625, on pouvait prouver par une sentence que l’ancien boisseau de la halle de Brionne était bien composé de 12 pots et demi et demiard du pot étalon de Brionne. Même chose était prouvée par un autre arrêt de 1652, et enfin par un troisième de l’année 1768. Il fallait donc en conclure que telle était la véritable contenance de l’ancien boisseau, celle suivant laquelle les vassaux de la seigneurie d’Aclou devaient leurs redevances en grains.
Ainsi fut jugé en 1783. En 1658 les religieux, sans doute pour faire face à leurs dettes toujours croissantes, voulurent faire abattre, sans en prévenir personne, un bois de haute futaie qu’ils possédaient dans leur seigneurie d’Aclou. Le Parlement de Rouen, prévenu de cette intention, s’en émut et leur fit défense de continuer par un arrêté ainsi motivé :
« Ayant appris que les receveurs généraux du prieuré de Saint-Lô faisaient abattre un bois de haulte fultaye nommé le parc d’Aclou lès Brionne qui est un bois qui dépend et apartient audict prieuré d’une valleur fort considérable et qui est une entreprise sur notre authorité et du bien de l’église puisque par les ordonnances les ecclésiastiques ne peuvent vendre, coupper ny abattre aucuns bois de haulte fustaye qu’en vertu de lettres patentes, etc., » défense est faite de continuer.
Cependant, plus tard, en 1736, Mgr de Rochechouart, évêque d’Évreux et prieur commendataire de Saint-Lô, fit abattre à son tour et en son propre nom des bois de haute futaie dans ce même parc d’Aclou, sans doute après en avoir demandé l’autorisation, et prétendait avoir seul la totalité du prix de la vente en sa qualité de prieur commendataire.
Les religieux s’opposèrent à cette prétention et réclamèrent un arbitrage pour décider la question. Le procès fut porté au grand conseil; mais, avant le prononcé de l’arrêté, Monseigneur d’Évreux consentit à payer, par arrangement, aux religieux la somme de 1,750 livres, tiers du prix des bois abattus.
On lit dans l’Annuaire du département de l’Eure, année 1862, ouvrage très bien fait et très consciencieux : « L’absence de tout fief, autre que celui des prieurs de Saint-Lô, explique le peu d’importance historique d’Aclou.  » Nous trouvons cependant dans les notes que nous avons extraites des archives de la Seine-Inférieure, que, outre le fief libre d’Aclou appartenant aux religieux, il y avait encore en cette paroisse le fief ou aînesse de la Troussellée; le fief ou aînesse de la Pille et le fief de la Boissaie.
Les registres de la paroisse, qui ont été soigneusement conservés, nous apprennent que dès le commencement du XVIIe siècle une famille noble, du nom de Folleville, habitait Aclou sans y posséder de fief. En 1649, Jean de Folleville, escuyer, sieur de la Garenne, et trésorier en charge, rend ses comptes à la fabrique. On y voit qu’en cette année des réparations importantes furent faites à l’église, et cependant, le 20 mai 1714, les habitants s’étant réunis pour délibérer sur un exploit que leur avait fait signifier l’abbé de Choisy pour être payé des droits seigneuriaux qui lui étaient dus sur une fondation, il fut convenu que, pour répondre à cette demande, « l’un des habitants, le sieur Deshayes, serait prié de se rendre à Paris auprès de l’abbé de Choisy pour lui représenter l’estat de l’église et les besoins ou elle est de réparations et autres choses nécessaires pour chanter l’office divin » quelques années plus tard, en 1666, on fit refondre la cloche et ce travail coûta 57 livres 3 sous, dont 30 livres 3 sous furent payées par la fabrique et le reste par le curé.
En 1693 une profonde misère régnait par toute la France. Une délibération des habitants d’Aclou, datée du 1er avril de cette année, accorda 8 sous à chaque pauvre de la paroisse, en vertu d’un arrêt du Parlement qui statuait que cette dépense serait prise par voie de taxe sur tous les propriétaires de biens fonds. On trouva trente pauvres dans la paroisse et l’abbé de Choisy, prieur commendataire de Saint-Lô, et, comme tel, seigneur d’Aclou, fut mis en tête des propriétaires taxés.
Pierre-Jules-César de Rochechouart, prieur de Saint-Lô, fit tenir son gage pleige le 19 juin 1743 dans le manoir seigneurial d’Aclou, et le registre dressé à cet effet se trouve encore dans les archives de la paroisse.
Les revenus de la cure d’Aclou étaient estimés à 1,000 livres en 1577, 800 livres en 1636. En 1786 ils variaient entre 1500 et 1700 livres. La part du prieur commendataire à cette même époque était affermée par le prix de 800 livres.
Nous devons à l’obligeance de M. Charles de Beaurepaire communication d’un bail fait pour neuf ans par les religieux de Saint-Lô à Martin, dit Brunet, de la paroisse d’Auclou, de leur manoir appelé « la Haulle, du coulomber séant dedans, des pasturages du bust Mauger….. avec quarante-neuf acres de terres labourables, dixmes, campars a sainct-Remi d’Aclou jouxte Brionne avec le moulin et les herbages des illes dentour ledict moulin par six vings et dix livres tournois [130 livres].
Dans un autre bail, le dernier sans doute de tout l’ensemble du temporel du couvent, consenti en faveur d’un sieur Vermande, d’Évreux, à raison de 14,400 livres, pour en jouir à ses risques et périls pendant neuf années consécutives, à partir de 1788, nous avons trouvé que la terre d’Aclou, seule, entrait dans le prix total de location, avec sa pêche et ses dimes, pour la somme de 7,307 livres 7 sous, plus deux douzaines de truites, deux douzaines d’anguilles et trois cents écrevisses.
Le nom primitif de cette paroisse, suivant M. Auguste Le Prévost, serait Arclou et dériverait des mots celtiques : arcleuz, le fossé, la banque de terre, ou de : Arcleuil, barrière, enceinte de pieux.
On y a trouvé à plusieurs reprises des médailles romaines, des amas d’ossements humains et des armes du XVI° siècle.
Son église est fort ancienne; elle date des XII° et XIIIe siècles; toutefois le mur de la nef du côté du midi a dû être reconstruit dans le XVI°; les fenêtres qui s’y trouvent accusent les caractères de cette époque.
Vers 1860, des fouilles pratiquées dans cette église, sous une curieuse dalle tumulaire ( dont presque tous les détails ont disparu, et sur laquelle sont gravées cinq croix de consécration. ) du XIV° siècle placée au milieu du choeur, firent découvrir un squelette avec plusieurs fragments de vêtements sacerdotaux et quatre vases brisés contenant encore du charbon.
Nicolas de La Pille fut nommé curé d’Aclou en 1653 et mourut le 15 janvier 1693 après quarante années d’administration. Il fut inhumé dans le chœur de sa paroisse. Nous avons souvent rencontré son nom écrit au bas des délibérations capitulaires du prieuré.
L’aveu de 1419 nous apprend que Aclou dépendait à cette époque de la vicomté de Pont-autou et de Pont-eaudemer en ces termes :
« Item audit baillage de Rouen en la vicomté de Pont-autout et de Pont-eaudemer et es mettes denviron la ville d’Aclou un manoir assis en icelle, rentes et revenus appartenant a icelluy la presentation, etc. »
Avant la révolution de 1793, Aclou faisait partie du diocèse de Lisieux, élection et doyenné de Bernay; vicomté de Pont-Audemer, généralité de Rouen.
C’est aujourd’hui une paroisse du département de l’Eure, arrondissement de Bernay, canton de Brionne, qui compte 343 habitants.

Dictionnaire Historique De Toutes Les Communes Du Département De L’Eure.
ACLOU
Était avant la révolution une paroisse du dioc. de Lisieux.- Doy. et Elect de Bernay. – Vic. de Pont-Audemer.- Génér.de Rouen.
Le nom primitif est Arclou, qui dérive du celtique Ar-Kleuz, fossé, clôture de terre.
Au XI° siècle, la seigneurie et le moulin d’Aclou appartenaient.au prieuré de Saint-Lô de Rouen; Henri II, roi d’Angleterre, lui confirma cette possession en 1171.
Les religieux avaient le droit de basse-jus- tice sur toute la paroisse, avec une pêcherie sur la Risle et différentes redevances féodales, indépendamment du manoir et du moulin, qui leur payaient un revenu de 13 L. 15 s. 6 deniers. angevins.
L’église est fort ancienne; elle a été reconstruite aux XII° et XIII° siècles, et on y a fait de grandes réparations en 1649 et dans les années suivantes; elle était à la présentation du prieur de Saint-Lô et dédiée à saint Remi.
En 1093, la misère la plus profonde régnait par toute la France, les trente pauvres qui existaient à Aclou reçurent chacun 8 sous, qui furent pris sur les propriétaires de biens.
A la fin du XVIII° siècle, on a trouvé, sur cette commune, des débris d’armes et une grande quantité d’ossements humains, ainsi que des pièces de monnaie A l’effigie de Henri III, ce qui semblerait établir qu’un combat s’est livré à cet endroit, pendant les guerres de la Ligne.

En 1818, au triage de la Mouquetière, sur les bruyères communales, dans un terrain vierge, on trouva, à peu de profondeur, environ 50 monnaies romaines (bronzes sans doute) aux effigies de Néron , Domitien, Hadrien, Antonin le Pieux et Faustine I. Il paraît s’agir d’un trésor.
La plupart de ces pieces furent recueillies par M.Auvray, maire d’Aclou, qui les communiqua à l’abbé Lebeurier

ACLOU, canton de Brionne, sur la Risle. -343 hab.- Route imp. n° 13g. – A 144 m. d’alt. – Surf, terr, 370 hect. – Sol : craie glauconieuse et diluvium – Perc. de Berthouville.
Réunion d’école à Franqueville.
Agriculture : Céréales, plantes textiles. – 8,000 arbres à cidre.
Industrie : Moulin à blé. – Tissage.

Bulletin de la Société Normande d’Etudes Préhistoriques: 4. 1896
D’après le Dictionnaire historique de l’Eure, de l’abbé Carême et Charpillon, un menhir se trouvait jadis sur le penchant de la côte d’Aclou.

Essai De Bibliographie – Veuclin V.E.
– L’Antiquaire de Bernay – « Glane de notes historiques » : Aclou (1782).
1896 – Aclou, notes sur la Paroisse (1525 à 1741).

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

– Le 24 août 1719, titre clérical fait en faveur de Me Charles Delapille, acolyte de Boisney, par Charles Delapille, laboureur, demeurant à Aclou.

– Le 1 er juillet 1722, Me Jacques Delacour, pbrë, vicaire de St-Rémy d’Aclou, obtient en cour de Rome des lettres de provision de lad. cure, vacante par la résignation faite en sa faveur par M. Louis Fillocque, dernier titulaire. Le 5 oct. 1722, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision. Le 12 novembre 1722, le sr Delacour prend possession de la cure d’Aclou, en présence de plusieurs habitants de la parr.

Le 10 sept. 1738, la nomination à cure de St -Rémy d’Aclou appartenant au prieur de St-Lô de Rouen, Mgr Pierre-Jules César de Rochechouart, évêque d’Evreux et prieur dud. prieuré de St-Lô, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jacques Delacour, dernier titulaire, la personne de Me François Bullet, diacre du diocèse d’Evreux. Le 26 sept. 1738, le seigr évêque de Lx donne aud. sr Bullet la collation dud. Bénéfice. Le 5 octobre 1738, Me François Bullet, pbrë du diocèse d’Evreux, pourvu de la cure de St-Rémy-d’Aclou, prend possession dud. bénéfice en présence de Me Jacques Bérenger, pbfê, chapelain de M. Bullet, conseiller au parlement de Rouen, Me Pierre Lecomte, pbfë, vicaire de Franqueville et desservant la parr. d’Aclou, et plusieurs autres témoins.

ACLOU (Saint Rémi)
Curés. – N. Lapille . – J. Duchesne.- N. Desportes.- L. Filloques.
Vicaires. – T. Dubusc – M. Seney – J. Hudoux.
Patron. – Le Prieur de Saint-Lô de Rouen – F. T. du Choisy.
Notable. – J. Avisse.

ACLOU (Saint-Rémi)
Curés. – L. Fillocques – J. Delacour.
Vicaire. – J. Delacour.
Clercs. – P.-C. Gosson – C. Delapille.
Notables. – Jh Deshayes – J.-B. Deshayes.

– Le 21 août 1743, Françoise Avisse, Vve d’Adrien Loyseau, demeurant à Aclou, et son fils, Adrien Loyseau, laboureur, demeurant au même lieu et procureur d’Angélique Avisse, Vve d’Alexis Mourier, de la parr, de Fumichon, constituent 140 livres de rente en faveur de Me Thomas Legay, acolyte, originaire de la parr. d’Hecquemanville, doyenné de Bernay, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Aclou, en présence de Me Jean Le Sueur, vicaire du lieu. (V.

– Le 4 août 1747, Robert Haudard, marchand, demeurant à Aclou, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Robert Haudard, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Le 21 septembre 1748, Me Robert Haudard, sous-diacre de la parr. d’Aclou, diocèse de Lx, rite dimissus, est ordonné diacre dans la cathédrale de Bayeux.

ACLOU (Saint-Rémi)
Curés. – J. Delacour – F. Bullet.
Prêtre desservant. – P. Lecomte.
Clercs. – R. Haudard – J.-B.-F. Deshayes.
Patron. – Le prieur de Saint- Lô de Rouen. – P.-J.-C. de Rochechouart.

– Le 23 août 1749, Me Jean-Baptiste-Joseph Deshayes, officier de feu Son Altesse Royale, demeurant en la parr. d’Aclou, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-Baptiste- François Deshayes (1), acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Robert Rousselin, pbrë, demeurant à Bernay, pair, de N.-D. de la Couture. Fait et passé à Aclou en la maison dud. sr Deshayes.
(1) Deshayes était prêtre habitué à la paroisse de la Couture de Bernay en 1791. Il
prêta le serment schismalique et demeura dans celte ville pendant la Révolution. Il y recevait en 1704 la pension que la Nation servait aux prêtres assermentés. (Liste des pensionnés du district de Bernay en l’an II).

– Le 22 juillet 1749, Me Robert Haudard, diacre de la parr. d’Aclou, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen. Le 18 févr. 1750, led. sr Haudard, âgé de 23 ans accomplis, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les Chapitres de Paris, Rouen, Tours et Bourges ; sur les évêchés et les Chapitres d’Auxerre, Meaux, Chartres, Blois, Soissons, Orléans, Beauvais, Bayeux, Lisieux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez, Le Mans, Angers et Noyon. Le 28 mars 1750, M. Robert Haudard, diacre de la parr. d’Aclou, rite dimissus, est ordonné prêtre par Mgr de Simiane dans l’église abbatiale de St-Pierre-sur-Dives.
Le 18 avril 1753, Me Michel-Louis Haudard, pbrë, originaire de la parr. d’Aclou, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Paris, rue Geoffroy-Lasne, parr. St-Gervais, se trouvant présentement à St-Martin-du-Houlley et représenté par Me Louis-Jacques Haudard de la Grandière, avocat au parlement de Normandie, bailly haut-justicier du Houlley, demeurant à l’Hôtellerie, fait réitérer ses noms et grades
au seigr évêque et au Chapitre de Lisieux

– Le 7 août 1761, Jacques Harre, laboureur, demeurant à Carsix, et Jacques Aubert, marchand, demeurant à Aclou, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Jacques Harre, acolyte, fils dud. sr Jacques, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés Fait et passé au presbytère de Carsix.
Led. sr acolyte se trouvant alors au séminaire de Lx, fut représenté par Me Jean-Baptiste Drouet, pbrë, vicaire de Carsix.

– Le 9 févr. 1765, Guillaume Loyseau, laboureur, demeurant à Hecquemanville. et son frère, Adrien Loyseau, aussi laboureur, demeurant à Aclou, constituent 150 livres de rente en faveur de M. Nicolas Loyseau, fils dud. Guillaume, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Led. sr acolyte, étant alors au séminaire de Lx, fut représenté par François Loyseau, son frère, de lad. pair. d’Hecquemanville.

ACLOU (Saint-Rémi)
Curé. – F. Bullet.
Prêtres de la paroisse. – J.-B.-F. Dashayes – M.-L. Haudard.
Clercs. – J.-B.-F. Deshayes – R. Haudard.
Notable. – J.-B.-Jb. Deshayes.

– Le 9 févr. 1771, Thomas Bullet, laboureur, demeurant à Aclou, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, M. Pierre-Sébastien Bullet, acolyte, Me ès-arts en l’Université de Caen, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par le sr Louis Sèment, pbrë, vicaire d’Aclou, et par André Couppey, greffier,
demeurant à Brionne. Fait et passé aud. lieu de Brionne.

234. – Le 4 décembre 1781, Me Noel-Louis Miocque, pbrê, curé de St-Rémy d’Aclou, nouvellement pourvu de la cure d’Hermanville, diocèse de Bayeux, demeurant encore à Aclou, donne sa procuration pour résigner lad. cure d’Aclou entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Pierre-Sébastien Bullet, pbrê, vicaire de lad. pair. Fait et passé à Brionne, en présence de Me Jean-François-Xavier Bertrand, pbrê, docteur en théologie, curé de lad. parr., y demeurant, et de M. Aimable-Guy-Bertrand-Pierre Deshayes, conser du roy, rapporteur du point d’honneur au tribunal des maréchaux de France au département de Beaumont-le-Roger, demeurant à Aclou. Le 25 déc. 1781, led. sr Bullet obtient en cour de ^Rome des lettres de provision dud. bénéfice. Le 3 mai 1782, le seig r évêque donne son visa auxd. lettres de provision. Le 27 mai 1782, le sr Bullet (1) prend possession de la cure d’Aclou, en présence de six témoins.
(1) M. Bullet prêta serinent en 1791 et resta curé constitutionnel de cette paroisse. Apres l’an II, il continua de résider à Aclou et en 1803 l’évêque d’Evreux lui rendit sa cure. (Archives de l’Eure.)

ACLOU (Saint-Rémi)
Curés. – F. Bullet – X -L. Miocque -P.-S. Bullet.
Vicaires. – L. Sèment – P.-S. Bullet.
Clerc. – P.-S. Bullet.
Patron. – Le prieur de St-Lô de Rouen. – P.-J.-C. de Rochechouart.
Seigneurs. – A.-G.-B.-P. Deshayes.

Liste des immeubles protégés de l’Eure.
ACLOU
– Grange dîmière (rue), 8
Manoir de la haule -inscription partielle -inscription conservatoire le 13/12/2011
Logis et grange du manoir de la Haule, chacune en totalité (cad. A 232, 458)

3 – Archives ShL.

ACLOU, en Normandie, Diocèse de Lizieux, Parlement de Rouen, Intendance d’Alençon, Election de Bernay, Sergenterie de Montfort. On compte 61 feux. Cette Paroisse est située à un tiers de lieue de la rive gauche de la Rille, et à 2 lieues N. N. E. de Bernay.
Sous l’invocation de St Rémi
Patronage: XIVe, XVIe et XVIIIe prior S.Laudi Rothomagensis

Carnets de Charles Vasseur.- Doyenné de Bernay.
2e partie – Aclou.

ASNIERE 27




NOTES sur ASNIERE – 27

St Gervais d’Asnières – St Gervasuis de Asneriis
ASNIERE réunion de St Gervais et St Jean réunie en 1854

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – II.
93. — Asnières (Cormeilles, E.), formée en 1854 par la réunion de Saint-Gervais-d’Asnières et de Saint-Jean-d’Asnières, rétablissant l’unité primitive :
[AbL] Asneriis 1184 : Mag. Rot. Scacc. Norm., éd. Stapleton, p. 118.

Asnières, St-Jean, Asneriae, prieuré des Prémontrés de Belle-Etoile, peut-être par l’évêque Guillaume d’Asnières (1285-98), diocèse de Lisieux, auj. Evreux, cant. Cormeilles, arrond. Pont-Audemer, Eure (Normandie) ; sur la Colonne.
BEAUNTER-BESSE, VII, 205. — CHARPILLON, Dict, I, 150. — LONGNON, II, 24S. — STEIN, 240, chapelle St-Eustache.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.
4 – SAINT JEAN D’ASNIERE

1 – Bibliographie:

Voir :
St Gervais – St Jean – Formeville II pp.109

2 – Pièces Justificatives:

Asnières .- deux feuillets en latin suivis de :
En 1295, Guillaume d’Asnières, évêque de Lisieux, donna au prieuré de St Eustache situé dans cette commune et dépendant de l’abbaye de Belle-Etoile, le Patronage: et les grosse dîmes de la cure de St Jean d’Asnières.
Il ne reste rien de la chapelle St Eustache et d’une chapelle de St Ferreol, qui était jadis le but d’un pèlerinage considérable.
Le château d’Asnières était situé sur la rive gauche d’Asnières, c’est-à-dire sur le Pin.
En 1314 Gilles de Guiverville était recteur de l’église St Gervais d’Asnières.
On connaît en 1323 Robert d’Asnières, écuyer. (A. Le Prevost I p.135)

Le Fief de St Gervais était mouvant de la vicomté d’Orbec et plus tard du Vieux Palais de Rouen
(A.C)

Recherche des nobles de l’élection de Lisieux 1540
SAINT-GERVAIS D’ASNIERES.
74. Guillaume de Livet, Sr. de la Cour d’Asnieres, et Jean , son fils ; Jean de Livet, Sr. de la Poterie , cousin frereux du dit Guillaume, et Richard , son fils , ont déclaré être nobles d’ancienneté , et ont produit plusieurs lettres et écritures dont la copie est demeurée au greffe , la 1re desquelles est sur le nom de Jean de Livet, en 1388 , qui bailla aveu de la terre de Bonneville , et duquel ils ont dit fournir leur descente, jouxte le contenu aux dites lettres. Voy. les art. 143 , 149, 373.

André le Velain, curé de St Germain dd’Asnières : d’argent au chevron de sable accompagné de 3 trèfles de même (d’Hozier 104).

Recherche de 1666
Charles de Hally, seigneur de Lignères ancien noble.

François Bellenger, docteur de Sorbonne, né à St Gervais d’ Asnières, mort à Paris en 1749 à 61 ans. Traducteur des Antiquités romaines de Denys d’Halicarnasse.

Jean Carrey, seigneur de St Gervais et de Gouville, seigneur et patron de St Jean D’Asnières, maître des comptes à Rouen, anobli en 1651 (Volume 49 f°86 – Farin).

15 février 1715 vivait Alexandre François de Carrey de St Gervais, chevalier, seigneur de la Cour d’Asnières, conseiller au parlement et Anne Cécile de Martainville, fille de Roger de Martainville, seigneur de Faucon, Thionville, Claville etc. (Compte rendu de Louviers p.361)

de Carrey d’Asnières, conseiller en parlement de Rouen, exilé le 27 septembre 1771 à Asnières en Lieuvin. (Hippeau – le Gouvernement de Normandie V p.49)
Réintégré ( Id p.61)

L’Abbé Carrey de St Gervais, chanoine de Rouen (Magasin Normand février 1869 p.156)
Il avait des armes parlantes : elle consistent en une sorte de carré ou losange d’argent en champ d’azur, d’après la marque calquée sur un livre de son appartenance (Bibliothèque de Lisieux)
(en marge le calque de ces armes)

Pillage du château de St Gervais d’Asnières par le représentant Loucher (Moniteur 1793 2) tome 84) tandis que son propriétaire dans son exil, le chanoine Carrey de St Gervais, mourait de faim.
(Floquet Parlement VII p.700)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE CORMEILLES

Election de Lisieux, sergenterie de Moyaux
63 feux.
Sous l’invocation de St Gervais et St Protais

Patronage:
XIVe Johannes de Asneriis
XVIe et XVIIIe dominus loci

Curés:
J.-F.-A De Parfouru 1764/1774
C.Fontaine 1766/1787
Vicaire.— C.-N. Gaillard.
Clerc. — J.-B.-A. Bellenger.
Patron. — Le Seig. du lieu. — J.-F.-A de Carrey

Chapelle en l’église de St Gervais d’Asnières
Patron : l’Evêque

Chapelle de Ste Marie Madelaine au Manoir d’Asnières.

Le Pouillé de Lisieux de M. Auguste Le Prévost, nous fait connaitre une chapelle-léproserie sous le vocable de St.-Ferréol, assise en la paroisse d’Asnières, au doyenné de Cormeilles, dans le diocèse d’Evreux.



4 – SAINT JEAN D’ASNIERE.

St. Jean d’Asnières St Johanes de Asneriis
Prieuré-cure et non annexe St-Eustache.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir :
Hippeau – Gouvernement de Normandie VII p.31

PAUMIER Henri : Pour l’histoire du papier. Les moulins des papetiers du Pays d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°82, juin 2003.

2 – Pièces Justificatives:

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE CORMEILLES

Election de Lisieux, sergenterie de Folleville
74 eux

Sous l’invocation de St Jean

Patronage:
XVIe Abbas de Bella Stella

Curé:
Chastel 1767/1787
Vicaire. —J. Le Marchand.
Clerc. — P. Hunoult

Chapelle St Ferreol en l’église de St Jean d’Asnières
Patron:
l’abbé de Belle-Etoile

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
SAINT-JEAN D’ASNIERES.
136. Jean de Baudry, pour lui et ses neveux , s’est aidé de la charte des francs-fiefs , et a. dit, qu’alors Colin de Baudry, son ayeul, avoit été certifié anobli, moyennant la somme de 20 livres ts. ; mais parce qu’il n’a ni charte particulière, ni lettres des commissaires des francs-fiefs , mais seulement la quittance des dites 20 livres, le pr. du Roi a requis qu’il soit assis.

Asnières.- deux feuillets en latin suivis de :
En 1295, Guillaume d’Asnières, évêque de Lisieux, donna au prieuré de St Eustache situé dans cette commune et dépendant de l’abbaye de Belle-Etoile, le patronage et les grosse dîmes de la cure de St Jean d’Asnières.
Il ne reste rien de la chapelle St Eustache et d’une chapelle de St Ferreol, qui était jadis le but d’un pèlerinage considérable.
Le château d’Asnières était situé sur la rive gauche d’Asnsières, c’est-à-dire sur le Pin.
En 1314 Gilles de Guiverville était recteur de l’église St Gervais d’Asnières.
On connaît en 1323 Robert d’Asnières, écuyer. (A. Le Prevost I p.135)

St Jean d’Asnières St Johanes de Asneriis

Voir :
Hippeau – Gouvernement de Normandie VII p.31

Election de Lisieux, sergenterie de Folleville
74 feux

Sous l’invocation de St Jean

Patronage:
XVIe Abbas de Bella Stella

Curé:
Chastel 1767/1787

Chapelle St Ferreol en l’église de St Jean d’Asnières
Patron : l’abbé de Belle-Etoile

Les rôles des montres du Baillage d’Evreux en 1469 font mention « Jehan Danesy seigneur des fiefz de Tillars du Moustier, de Crulley la Table et Assnières assis au Pin »

Ailleurs : «Jehan Cadevalestre pour le fiefferme d’Asnières et Livet se présenta vougier suffisamment monté et armé »

En 1540 vivait noblement dans la même paroisse de St Jean d’Asnières : Jean de Baudry dont l’aïeul Colin de Baudry avait été anobli aux francs fiefs. »

Le prieuré de St Jean d’Asnières avait pour armoiries ; d’azur à un St Jean Baptiste d’or, avec son agneau d’argent (d’Hozier 221)

Recherche de 1666
François Louis seigneur de Claircy, filz François, ancien noble.

Arrêt du Grand Conseil du 16 juillet 1749 qui juge, en faveur de l’Ordre des Prémontés, contre un chanoine régulier de l’hôtel-Dieu de Caen, que le prieuré-cure de St Jean et de St Eustache dAsnières son annexe, affectés à l’abbaye et religieux de Belle-Etoile de la congrégation réformée de Prémontré, ne peuvent être possédés que par un religieux de cette abbaye. (Manuel du Canourste, Lucet p.642)

Le château est situé sur le Pin.
M.M Carré étaient seigneurs d’Asnières avant la Révolution ; ils avaient eu prédécesseurs M .M du Ménillet.
Outre le château, il y avait un autre manoir qu’on nommait Asnières-Loublon.
Prieuré de St Eustache d’Asnières de l’ordre de Prémontré, auquel en 1298 Guillaume d’Asnières, évêque de Lisieux, donna l’église de St Jean à ce prieuré.
Le prieuré, l’église et une chapelle de St Ferreol ont été détruits.
La fontaine St Ferreol est encore un lieu de pèlerinage. (A.C)

Le Prieuré d’Asnières – Prior de Asneriis

Sous l’invocation de St Eustache

Patronage:
XVIe : abbas de Bella-Stella

Prieur:
Daupley 1764.

Insinuations

CRESSEVEUILLE



NOTES sur: CRESSEVEUILLE

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

CRESSEVEUILLE absorbe CAUDEMUCHE par l’ordonnance du 15 août 1827.
Cresseveuille (Calvados)
Canton actuel : Cabourg
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14198
Histoire administrative : Cresseveuille intègre la commune du Caudemuche par l’ordonnance du 15 août 1827.
TA Le Caudemuche (Calvados ; jusqu’en 1827)
EP Cresseveulle (Calvados).
Chartier Guy. De l’étymologie de certains noms de communes normandes.
– Cresseveuille, et. de Dozulé, Calvados
– Cresseveula, 135017
Ce nom est l’équivalent exact du Cresswell du Derbyshire (Cressewell, 1176) et comme lui composé des deux appellatifs anglo-saxons Cress, cresson et wella, source, rivière, au sens de « rivière où pousse le cresson ».
Si l’anthroponyme germanique Crisso n’a certainement rien à voir avec Cresseveuille nous ne pensons pas non plus que cet anthroponyme rare (un seul exemple cité par Marie-Thérèse Morlet ) puisse se retrouver dans les dix Cristot / Crétot que nous avons relevés en Normandie.

Cresseveuille, cnt. de Dozulé,. réunie en 1837 à Caudemuche.
Cresseveula, Cresseveulla 1350 (pouillé de Lisieux, p. 48).
Cresseveulle, 1780 (temporel de Lisieux).
Cresseveule, XVIII siècle (Cassini).

Par. de Noire- Dame, aujourd’hui Saint-Martin;
patr. l’abbé du Val-Richer.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beuvron.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Evêque,
sergent. de Beuvron.

Lieux-dits de: CRESSEVEUILLE
Ancienne -Forge-du- Vannier (L’), – Chiquet (LE), h. – Forge-Moisy (LA), h. – Gémare, h. – Hélouin, q. – Lieu-Houlier ( LE), h. – Lieu-Dagonel (LE), – Longueval h – Néel, h. – Quartier-de-l’Église (Le). q –

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

BODIN Pierre Docteur: Les litres seigneuriales du Calvados, supplément au BSHL n°54 ou Litres Calvados .
CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 78 voir « Le Caudemuche »
CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 75.
Editions FLOHIC: Le patrimoine des communes du Calvados, page 710.
FOURNIER Dominique: Quelques traces franciques, anglo-saxonnes et scandinaves dans la toponymie augeronne.
BSHL N°55, Décembre 2003.

2 – Pièces Justificatives.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Cresseveuille, Cresceveulla.
Cresseveuille est situé dans une vallée d’une fraîcheur remarquable, arrosée par une petite rivière aux eaux limpides qui reçoit le tribut de plusieurs ruisseaux. L’église elle-même est bâtie sur une petite éminence au bord de la rivière et, près du chevet, un ruisseau tombe en cascade dans le lavoir de la commune.
La nef se compose de trois travées; c’est la partie la plus ancienne ; du côté du nord, le mur surplombe très-sensiblement, mais il a conservé son caractère : il est très-épais, composé de silex aux formes bizarres, que l’on a rangés le plus régulièrement possible dans un bain de mortier. Deux fenêtres correspondant à la 2°. et à la 3°. travée offrent des lancettes très-étroites, ébrasées à l’intérieur; elles me paraissent, comme le mur lui-même, annoncer le commencement du XIIIe. siècle. La corniche, que je crois du même temps, a la forme d’un quart de rond.
Le mur méridional a été percé de fenêtres arrondies, qui peuvent dater du siècle dernier ; quelques reprises y ont été faites et les contreforts réparés. Le corps de la muraille me paraît néanmoins de la même époque que le côté nord.
On voit, dans le mur méridional, une petite pierre décorée d’un fronton, qui paraissait avoir porté une inscription du XVIIe. siècle, peut-être ; elle ne montre aucune trace de lettres, mais je ne serais pas surpris qu’on eût retaillé cette pierre pour faire disparaître l’inscription.
La façade occidentale de la nef a été, en grande partie, refaite ; au-dessus s’élève une petite tour terminée, comme beaucoup d’autres du même pays, par une flèche couverte en ardoise.
Le choeur paraît du XVI[e. siècle; il a été réparé, regratté et rejointoyé à une époque très-récente. Il pourrait se faire pourtant que quelques parties des murs fussent plus anciennes. Les six fenêtres qu’on y voit sont carrées, avec linteau légèrement cintré.
Le choeur et la nef sont voûtés en planches, suivant l’usage qui était à peu près général autrefois dans le pays que nous parcourons.
L’église de Cresseveuille est sous l’invocation de Notre-Dame. L’abbé du Val-Richer nommait à la cure au XVIe. siècle. Cresseveuille dépendait de la sergenterie de Beuvron, élection de Pont-l’Évêque. On y comptait 3 feux privilégiés et 55 feux taillables.
BELVAL.
— L’élégante habitation de Belval, créée par M. de Roissy, inspecteur de l’Association normande, fait partie du territoire de Cresseveuille.
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.
– Le 29 août 1696, la nomination à la cure de St-Denis de Pierrefitte appartenant au seigr du lieu, Mesre Louis
François Le Conte de Pierrecourt, Nonant, seigr et patron de Pierrefitte, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Mre Jacques de Bellemare, pbfë, dernier titulaire, la personne de Mre Pierre de Gémare, pbre, curé de Cresseveulle.
Donné au château de la Pinterie, en la parr, du Pin.
Le 6 sept. 1696, le seigr évêque donne aud. sr de Gémare la collation dud. bénéfice.

– Le 25 juillet 1697, M Etienne de Mannoury, diacre, curé de la 2e portion de la cure de St-Pierre de Putot, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de Cresseveulle, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Pierre de Gémare, pbfë, dernier titulaire.
Le 13 décembre 1697, le seigr évêque donne aud. sr de Mannoury la collation dud. bénéfice de Cresseveulle.

– Le 13 janvier 1698, Mre Etienne de Mannoury, diacre, curé de la 2e portion de Putot, pourvu de la cure de N.-D. de Cresseveulle, prend possession de ce bénéfice, en présence de M. Nicolas de la Porte, pbfë, curé d’Auvillers et doyen de Beuvron; Guillaume Périer, pbre, curé de N.-D. de Beaufour ; Mesre Pierre de Gémare, pbfë, curé de Gerrots ; Me François Delisle, curé de Beuvron, et plusieurs paroissiens de Cresseveulle.

– Le 31 oct. 1698, Me Etienne de Mannoury, pbfë, curé des parr, de Cresseveulle et de Putot, 2e portion, remet purement et simplement led. bénéfice de Putot entre les mains de celui des seigrs-présentateurs qui est à son tour et rang d’y nommer et présenter, à savoir le sr Le Brun, et déclare opter pour le bénéfice de Cresseveulle.

– Le 18 février 1707, dispense de parenté au 4e degré pour le mariage entre Pierre Duquesne, Escr, et damlle Apoline de Conti, demeurant l’un et l’autre en la parr. de Cresseveulle.

Curés. – P. de Gémare – E. de Mannoury.
Seigneurs et notables. – P. Duquesne.

10.- Le 29 août 1711, vu l’attestation dusdit Vicaire, curé de St-Clair-de-Barneville, et du sr Lefebvre, desservant de Cresseveulle, dispense de bans pour le mariage entre Louis de Baillehache, Escr, fils de feu Robert Baillehache, aussi Escr, et de noble dame Hélène Patry, de la parr, de Cresseveulle, d’une part, et damlle Marie-Marguerite de Méflet, fille de Guillaume-François de Méflet, Escr, seigr d’Asseville, et de dame Marguerite Onfroy, de lad. parr, de St-Clair.
– Le 10 juin 1712, la nomination à la cure de St-Nicolas de l’Hôtellerie appartenant au seigr évêque, Sa Grandeur nomme à cette cure, vacante par la démission pure et simple de Me François Pouchin, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Nicolas Lefebvre, pbfë, vicaire de la parr, de Cresseveulle.
Le 5 juillet 1712, led. sr Lefebvre prend possession dud. bénéfice, en présence de Mes Jean-Baptiste et Adrian Combault, Jean Halbout, syndic de lad. parr. ; Louis Castel, maréchal ; Pierre Alabarbe, cabaretier; René Lucas, huissier, et Jean Thibout, boucher, tous demeurant à l’Hôtellerie.

– Le 15 février 1713, vu les attestations du sr Boudray, curé d’Annebault, du sr Jouen, curé de Darnestal, et du sr Bouet, pbre, desservant la parr, de Cresseveulle, dispense de bans pour le mariage entre Marin Amelot et Marie Néel.
– Le 20 oct. 1722, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-Joseph de Tollemer, Escr, fils de Jean de Tollemer, Escr, sr du Chastel, et de dame Marie-Anne Oignon, de la parr, de Danestal, d’une part, et damlle Anne Jacqueline, fille de feu Guillaume Jacqueline et de Barbe Pillon, de la parr, de Cresseveulle.

– Le 29 août 1711, vu l’attestation du sr Vicaire, curé de St-Clair-de-Barneville, et du sr Lefebvre, desservant de Cresseveulle, dispense de bans pour le mariage entre Louis de Baillehache, Escr, fils de feu Robert Baillehache, aussi Escr, et de noble dame Hélène Patry, de la parr, de Cresseveulle, d’une part, et damlle Marie-Marguerite de Méflet, fille de Guillaume-François de Méflet, Escr, seigr d’Asseville, et de dame Marguerite Onfroy, de lad. parr, de St-Clair.

Prêtres desservants. – N. Lefebvre – Bouet.
Seigneurs et notables. – L. de Baillehache – R. Baillehache – A. Combault – – J.-B. Combault – J. Halboui – G. Jacqueline.

961 . – Le 16 oct. 1730, dispense de bans pour le mariage entre M. Louis de Baillehache, Escr, seigr de Longueval, fils de feu Mre Louis de Baillehache, et de feu noble dame Marie-Anne de Mecflet, de la parr. de Cresseveulle, d’une part, et noble damlle Françoise-Catherine-Elisabeth d’Angerville, fille de Mre Marc-Antoine d’Angerville, chevr, seigr de Gonneville, patron de la l re et grande portion dud. lieu, et de noble dame Catherine Dandel, de la parr, de Gonneville-sur-Dives.

– Le 31 janvier 1741, Me Jean-Baptiste Gondouin, pbrë, originaire de Druval, Me ès-arts en l’Université de Caen, desservant actuellement la parr. de St-Pierre-des-Authieux, y demeurant en la maison presbytérale, requiert des religieux du Val-Richer, Ordre de Citeaux, sa nomination, en sa qualité de gradué, à la cure de N.-D. de Cresseveulle, vacante par la mort de Me Etienne de Mannoury, dernier titulaire, décédé dans le présent mois de janvier. Le sr requérant déclare qu’en cas de refus il est disposé à se faire pourvoir par qui il appartiendra.
Dom Charles Pierrat, prieur de lad. abbaye, répond « qu’il n’empêche que led. sr Gondouin ne se retire où il appartiendra pour se faire pourvoir dud. bénéfice de Cresseveulle ; ce que led. sr Gondouin a pris pour un refus et proteste s’en pourvoir, comme dit est. »
Le 1 er févr. 1741, en conséquence de la précédente réquisition, le seigr évêque donne aud. sr Gondouin la collation dud. bénéfice.

– Le 20 juillet 1741 , Me Jean-Baptiste Gondouin, pbrë, Me ès-arts en l’Université de Caen, pourvu, en sa qualité de gradué, de là cure de N.-D. de Cresseveulle, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Jean Chauhou, pbrë, desservant lad. cure, Me Antoine Turgis, pbrë, desservant à Caudemuche, et autres témoins.

– Le 23 février 1742, Louis de Baillehache, Escr, sr de Longueval, demeurant en la pair, de Cresseveulle, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Guillaume Férey, acolyte de la pair, de Caudemuche, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Dans cet acte led. sr acolyte est représenté par Jean-Baptiste Férey, son frère.

Curés. – E. de Mannoury – J.-B. Gondouin.
Prêtre desservant. – Y. Chauhou.
Patron. – Les religieux du Val-Richer. – C. Pierrart, prieur.
Seigneurs. – L. de Baillehache – I. de Baillehache de Longueval.
Curé. – J.-B. Gondouin.Seigneur. – L. de Baillehache de Longueval.

– Le 15 mars 1779, Me Jean-Baptiste Gondouin, pbfë, curé de Cresseveulle, étant devenu infirme, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Michel Vasseur, pbfë du diocèse de Lx, vicaire de lad. pafr. Il se réserve toutefois une partie du presbytère et du jardin et une pension viagère de 400 livres à prendre sur les revenus de ce bénéfice qu’il a possédé pendant trente-sept ans. Fait et passé au manoir presbytéral de Cresseveulle.

Le 5 avril 1779, led. sr Vasseur obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 10 juin 1779, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 6 sept. 1779, Me Michel Vasseur (1), pbrë du diocèse de Lx, pourvu de la cure de Cresseveulle, prend possession dud. bénéfice, en présence de plusieurs habitants de la parr.
(1)Mr Vasseur, né à St-Mards-de-Fresne en 1736, était curé de Cresseveulle en 1791.
Ayant toujours refusé positivement de prêter sans restrictions le serment constitutionnel, il se retira à Lisieux en 1792. Il avait alors 56 ans. Mais il fut bientôt obligé de s’exiler tout-a fait.
Il partit pour l’Angleterre et se retira a Londres. (Archives du Calvados. – Mss de Reux.)

La Normandie Monumentale
– Thomas de Conty – Famille de robe de l’élection de Pont-l’Évêque, qui habita successivement, aux XVIIe et XVIIIe siècles, Saint-Gatien, Saint-Pierre-Azif et Cresseveulles.
– CAREL, écuyer, sieur de Cresseveulle, élection de Pont-L’Evêque, maintenu le 7 avril 1668 : d’hermine, à trois carreaux de gueules

Bulletin De La Société Normande D’études Préhistoriques.
Cresseveuille – Une lame de silex noir a 6th trouvée dans le lit de la petite rivière l’Ancre; elle ne porte pas de retouches.

Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie
Le Martologe De La Charité De Tourgeville.
Dell. Anne de Baillehache.
Dell. Elizabetbh de Baillebache.
Dell. Àppoline de Baillebache: 1652.
Cette famille a possédé la seigneurie de Gonneville-sur-Dive.
57. Dell. Louise Hervieu , femme du sieur de Montaigu : 1653

Annuaire de la noblesse de France et d’Europe.
OCTOBRE.1873
– Mme Olivier de Boissy, née Pauline Chauvel, 66 ans, à Cresseveuille.

Recueil des historiens de la France; Documents financiers – Académie des inscriptions belles-lettres (France)
– Le Conte Gautier Du Bois, Visconte D’Auge, Fet Aveques Sire Pierre De Hangest, Baillif De Roan, Du Terme De La Saint Michel, L’an De Grace Mil CCC Douze.
– De la terre dudit Mons. Nicholas à Crisseveule, que Mons. Guillaume de Bruiecourt tient fé, pour tout l’an : 18 L.

Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 – Archives départementales du Calvados; Bénet, Armand.

– Reconnaissance de rente devant Jacques Brunet et Louis Senoze, tabellions en la vicomte d’Auge pour le siège de Beuvron, par Jean-Georges de Cavelande, écuyer, seigneur et patron de Caudemuche et Cresseveuille, conseiller en la Cour des comptes, aides et finances de Normandie, pour Henri et Joseph Brunet et les héritiers de Claude Brunet (1723).
– Reconnaissance d’amortissement de rente par Jean- Georges de Cavelande, écuyer, seigneur et patron de Caudemuche, Cresseveuille, du Belley, conseiller en la Cour des Comptes, aides et finances de Normandie, en son nom et pour Marie Gocquet, sa mère, pour Jean et Louis Le Grip, d’Auvillars et St-Aubin-Lebisey (1720).

DIVERS.

1392, 15 septembre Information de Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge, pour la mise hors de garde noble de Jean Gosse, écuyer, fils de Colin Gosse, écuyer, mort en 1377, et sur la valeur de son revenu: fief de Caudemuche (commune de Cresseveuille), de Victot et de Héroussard, à Saint-Jouin.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 47-48.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 27.

1493, 18 août – Bail fait par Richard de Saint-Gervais et Pierre Le Maignen, prieur et sous-prieur de l’abbaye du Val-Richer, à Jean Philipes, natif de « Criseveulle » (Cresseveuille).
Acte passé devant Jean et Louis Thorel, tabellions à Cambrmer.
= Bibl. mun. de Rouen. p 165, n° 6
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 3-4, 1967, p. 50, n° 873

3 – Archives ShL:

FONDS DUVAL Georges

2S – Pays d’Auge, bocage et plaine

2S377 – Cresseveuille

Archives NEDELEC Communes

com.19.1 Cresseveuille

Carnets de Charles VASSEUR:

Carnet « Analyses et transcriptions… »
– 1772 3 décembre: Maistre Jean Baptiste Gondouin curé de Cresseveuille
– 1774 28 juin: Maistre Guillaume Ferey, curé de Caudemuche (?)
– 1728 9 octobre – François Armand de Nollent, escuyer, sieur de Préaux, demeurant à Bonneville-sur-Touques
Messire Jean Georges de Cavelande, chevalier, seigneur et patron de Caudemuche, Cresseuveulle, et autres lieux, conseiller du Roy en sa cour des comptes aides et finances de Normandie, ancien maire de la ville de Rouen

– 1768 10 juin
Messire Jean Georges de Cavelande, seigneur et patron de Caudemuche, Cresseuveulle et du Belley, conseiller du Roy en sa cour des comptes, aides et finances de Normandie, ancien de Rouen
– 1766 20 novembre: Maistre Guillaume Ferrey, prestre curé de Caudemuche

– 1483, 23 octobre – Saint-Etienne-la-Thillaye, Clarbec, Cresseveuille
Titres concernant des fonds à Saint-Etienne-la-Thillaye, Clarbec, Cresseveuille et les familles Prunier, Gallot, Auber, Crevin, Le Cordier, Cordier de Genneville, et autres. Autres actes 18 novembre 1584; 4 août 1591; et 1723-1726.
= Arch. ShL. FL 483. 10 pièces.

– Achat du 11- 02-2003. Lot n° 82.
– CREUSSEVEUILLE, 1519, papier, vente de droits sur 2 pièces de terre.
« Doyenné de Beuvron. »
CRESSEVEUILLE (6)
– Sous l’invocation de Notre-Dame
– Curés:
Gondouin 1764-1774
Vasseur 1779-1787

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados