Archives de catégorie : Communes

MIRBEL

NOTES sur: MIRBEL
Mirebel, commune réunie à QUETIEVILLE en 1831.
de Mirebella – ou Mirbel
Mirebel, 1148 (ch. de Sainte-Barbe).
Dlirebellum, XVI siècle (pouillé de Lisieux, p. 48).
Mirbel, 1730 (temp. de l’év. de Bayeux).

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau.
Mirebel, commune réunie à Quétiéville en 1831. – Mirebel, 1138 (ch. de Sainte-Barbe). – Mirebellum, XVI° s (pouillé de Lisieux, p. 48). -Mirbel, 1730 (temp. de l’év. de Bayeux).
Par. de Saint- Pierre, patr. le prieur de Sainte-Barbe. Dioc. de Lisieux, doy. du Mesnil-Mauger.
Génér. d’Alençon, élect. de Falaise, sergent, de Saint-Pierre-sur-Dive.

Archives du Calvados.
Mirbel (Calvados ; jusqu’en 1831)
Histoire administrative : Mirbel est réunie à la commune de Quetiéville par l’ordonnance du 4 décembre 1831.
EP Mirebel (Calvados).

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie.

2 – Pièces Justificatives.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Mirebelle, Mirebellum.
Sur la hauteur qui sépare le bassin de la Dive de celui de la Vie, au nord de Mézidon, s’élève l’église de Mirebelle.
Le choeur, par sa corniche garnie de modillons, par l’ordonnance de son chevet (V. la page suivante ), annonce une construction des premiers temps du XIIIe siècle ou de la fin du XIIe. Les églises rurales de cette contrée, comme nous l’avons souvent dit, ont, au XIIIe siècle, bien des caractères qui appartiennent au XIIe (modillons à figures, appareils en arêtes). Dans l’absence de documents, nous croyons devoir les attribuer plutôt au commencement du XIIIe siècle qu’au XII, mais il est possible que plusieurs soient un peu plus anciennes que nous ne l’avons pensé : c’est ce que des recherches ultérieures pourront éclaircir.
Quoi qu’il en soit, des fenêtres ont été repercées dans le choeur, et celles qu’on y voit sont bien postérieures aux premières ouvertures. Mais il existe, du côté du nord, une porte à colonnettes dont le style se rapporte à celui de la première construction.
La nef est d’une époque beaucoup moins ancienne que le choeur : je crois même qu’elle appartient à la période moderne, c’est tout ce que j’en puis dire; les fenêtres qu’on y voit sont carrées, larges, à linteau légèrement arqué.
Quant à la porte occidentale, on lit sur la clef qui en ferme le cintre le millésime 1766.
Une petite tour en bois couverte d’ardoise, conforme au type ordinaire, s’élève à l’extrémité occidentale de la nef.
Dans le cimetière est une croix dont la colonne cylindrique en pierre, porte une croix de bois qui paraîtrait du XVIIe
siècle. Si elle est restée depuis cette époque exposée à la pluie, elle montre quelle peut être la durée du bois de chêne.
L’église de Mirebelle est sous l’invocation de saint Pierre.
Le prieur de Ste-Barbe nommait à la cure.
La paroisse faisait partie de l’élection de Falaise; elle dépendait de l’intendance d’Alençon et de la sergenterie de St-Pierre-sur-Dive. On y comptait 32 feux au siècle dernier.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

365. – Le 23 février 1718, vu l’attestation du sr de Bodinet, curé de Mirbel, dispense de bans pour le mariage entre Louis-François Groscol, sr de la Chapelle, bourgeois de Caen et demeurant présentement en la parr. de Mirbel, fils de feu Nicolas Groscol et de damlle Marie Leloup, d’une part, et Catherine Le Barbier, fille de Michel et de dame Marie Leroy, aussi de lad. parr.

Mirbel (Saint-Pierre)
Curé. – N. de Bodinet.
Notables. – L.-F. Groscol de la Chapelle – M. Le Barbier.

322. – Le 7 mai 1736, dispense de bans pour le mariage entre François de Blancard, Esc, sr de Montbrun, fils de feu Archange de Blancard, Escr, sr de Montbrun, et de noble dame Marguerite de la Sauvagère, de la parr. de Mirbel, d’une part, et damlle Marguerite-Françoise de Paisant, fille de Jean-Guillaume de Paisant, garde, Escr, sr de la Louterie, et de dame Agnès-Françoise de Formeville, de la parr. de Querville

Mirebel (Saint-Pierre et Sainte-Anne)
Curés. – N. Bodinet – J. Vitel -J.-B. Périgot.
Patron. – Le prieur de Sainte-Barbe.
Seigneurs. – J. Aubert de Boistonney – F. de Blancard.

333. – Le 6 févr. 1766 1766, Me Jean Boulard, pbrë du diocèse de Rouen, curé de St-Pierre et Ste Anne de Mirebel, et, depuis, pourvu de la cure de Bray-en-Cinglais, diocèse de Baveux, résigne purement et simplement lad. cure de Mirebel entre les mains du seigr évêque deLx. Le 10 févr. 1766, la nomination à la cure de Mirebel appartenant au prieur de Ste Barbe-en-Auge, R. P. Louis-Claude Le Courayer, prieur claustral dud. monastère, nomme à lad. cure, ainsi vacante, la personne de Me Etienne Lemesle, pbrë du diocèse de Séez, chanoine et trésorier de la collégiale de Croissanville.
Le 20 févr. 1766, Mr Mery, vie. gl, donne aud. sr Lemesle la collation dud. bénéfice.
Le 10 août 1766, le sr Lemesle prend possession de la cure de Mirebel, en présence de Guillaume Le Duc, Escr, demeurant en lad. parr.,et autres témoins.

MIREBEL (Saint-Pierre)
Curés. -J.-B. Périgot – P. Viquesney – J. Boullard – E. Le Mesle.
Prêtres desservants. – R. Lecerf.- Réveillé.
Patron. – Le prieur de Sainte-Barbe. – L.-C Le Courayer.
Notables. – G Leduc-Basly – C. Routier.

111. – Le 4 juin 1783, la nomination à la cure de ST-Pierre de Mirebel appartenant au sous-prieur de Ste Barbe-en-Auge,M. François-Antoine Cacqueret, (1) sous-prieur dud.monastère, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Etienne Le Mesle, chanoine régulier et dernier
titulaire, la personne de M. Jean-Louis Feray, pbrë du diocèse de Bayeux, vicaire de Mutrécy aud. diocèse. Le 6 juin 1783, le seigr évêque donne aud. sr Feray la collation dud. bénéfice. Le 13 juin 1783, le sr Feray (2) prend possession de la cure de Mirebel, en présence de plusieurs habitants de la parr.
(1) M. Cacqueret avait été vicaire de Mézidon. Il était en 1791 prieur du Plessis-Grimoult et prieur-curé de le paroisse du Plessis. Il refusa le serment et s’exila en Angleterre. Il s’embarqua au Havre au mois de septembre 1792. Il se réfugia à Gosport, rue du sud, chez sir Chiles. Après la Révolution, il fut nommé curé de Vieux-Fumé et reçut le titre de chapelain de Madame la dauphine. Il mourut à Vieux-Fumé en 1829, à l’âge de 77 ans. (Mss de Reux. Revue cath. de Normandie 1892. – Archives de l’évêché de Bx. – Ordo de Bx.)
(2) Mr Feray refusa le serment schismatique le 27 févr. 1791. Il fut destitué ; mais il ne quitta sa paroisse qu’au mois de mars 1792. Il partit pour l’Angleterre et se retira à Common, chez Mr Cokes, rue Pondslane, 2. Il avait été remplacé en 1791 par M de Brotonne, religieux assermenté de Sainte- Barbe. Après le Concordat, MR Feray ne rentra pas dans le ministère pastoral. Il mourut à Caen en 1818. (Archives du Calvados. -Mss de Reux. – Ordo de Bx).

MIREBEL (St Pierre)
Curés – E.Lemesle – L. Feray.
Patron.-Le sous-prieur de Sainte-Barbe.-P.-A.Cacqueret.
Sous l’invocation de St Pierre
Curés : Viquesney 1764 – Mesle 1774 – Ferey 1783.1787
Noble Damoiselle Jean de Montjean demeurait à Mirebel le 16 mai 1771.

3 – Archives ShL.

Revue Le Pays d’Auge.
Charles Fouques – Restauration de la chapelle Sainte-Anne de Mirebel – Biéville-Quétiéville 1991-10-oct.
Charles Fouques – Les chapelles de Soquence,Mirebel et Mézidon. Succursales de Sainte-Barbe-en-Auge – 1992 – 03-mars.

Fond Cailliau Sous-série 3 F.
Monstier Thomas du sieur de Mirebel, contrôleur des fiances à Caen – 136.

Carnets de Charles Vasseur.
Mirebel.
– Le fief p.p les abbés et relligieux de Sainte-Barbe(en-Auge).
– Le fief p.p Thomas du Moustier, escuyer.
– La franche vavassorie led. sieur du Moustier.

Par. de Saint-Pierre,
patr. le prieur de Sainte-Barbe.
Dioc. de Lisieux,
doy. du Mesnil-Mauger.
Génér. d’Alençon,
élect. de Falaise,
sergent. de Saint-Pierre-sur-Dive.

Voir :
Bulletin monumental 1866 p.14
Election de Falaise, sergenterie de St Pierre sur Dives
32 feux.
Sous l’invocation de St Pierre
Patronage: XVIe : Prior St Barbara
Il y avait au XIIe siècle une chapelle de Hec
Insinuations – Noble Damoiselle Jean de Montjean demeurait à Mirebel le 16 mai 1771.

QUETIEVILLE


C – QUETIEVILLE:

réunie à BIEVILLE

– Capravilla – Quiervilla – Kervilla – Chevrevilla – Capravilla – Caravilla – Kiervilla – Guiervilla – Quetevilla – Quetienvilla – Ketevilla – Ketelvilla – Chetivilla.

Quéthièville. Le fief dud. lieu, p.p Jacques de Sant-Laurens, escuyer.

Quétiéville, canton de Mézidon.
Chetivilla 1137 (charte de Sainte-Barbe, 9).
Ketelvilla,
Keteuvilla, 1203 (magni roluli p. 91, 2).
Quetevilla 1277 (cartul. norm. n°900 , p. 214).
Sanctus Martinus de Quetienvilla, XVI °s°(pouillé de Bayeux).
Quiethieuville, 1585 (papier terrier de Falaise).
Quiéteville, 1586 (ibid.).

Par.de Saint-Martin, aujourd’hui Saint-Pierre.
Dioc. de Lisieux,
doy. du Mesnil-Mauger.
Dioc. d’Alençon,
élect. de Falaise,
sergent. de Saint-Pierre-sur-Dive.

Lieux-dits de QUETIEVILLE:
Beaumesxil (LE), h. – Cour-au-Seigneur (LA), maison isolée, – Cour-aux-Demoiselles (La), f, – COUR-CAIRON(La), maison isolée, – COUR-DE-BAS (La), maison isolée, – Cour-du-Lami-Fort (La)., h. – Cour-Gattier (LA), f. – Cour-Marcel (LA), f – Mare (LA), h – Parc-Berjot (LE), h. – Ruyer, h. – TUILERIE(LA), h. –

Voir :
Montres du Baillage d’Evreux p.36
St Etienne Lallier
Ste Barbe
d’Hozier 79.268
Statistique Monumentale Tome 1 p.27
Annuaire Normand 1853 p.52
Bulletin Monumental 1866 p.16
Bulletin des Antiquaires de Normandie Tome V p.85

Election de Falaise, sergenterie de St Pierre dur Dive
Sous l’invocation de Saint Pierre

Patronage:
XIVe Johannes de Vallibas
XVIe Abbas de Barbery
XVIIIe le seigneur
Curé:
Manchon 1763 – 1787
Insinuations
1751 – Patro:
Pierre Fergant, comme seigneur du fief de Vaux en Querville

Curé:
G. Labbey 1751
Manchon 1763 – 1787
Revenu 404 livres 15 sols

Sous l’invocation de Saint Martin

Patronage:
XIVe Abbas St Katherina
XVIe Dominus de Clery
XVIIIe le seigneur

Noms des curés:
Paris 1764 – 1774
Moulin 1784 – 1787

Insinuations
Recherche de 1666
Jacques et Charles de St Laurens, père et fils, régent au Conseil

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Quetiéville, Quetevilla, Quetienvilla.

L’église de Quetiéville, dans la maçonnerie de laquelle on remarque quelques pierres disposées en arêtes de poisson, appartient pourtant au style ogival primitif. Au chevet sont trois ouvertures en lancettes ; celle du centre aiguë et plus élevée que les deux autres qui, comme à Vieux-Fumé et dans quelques autres églises, sont arrondies extérieurement et tréflées à l’intérieur.
Les fenêtres latérales du choeur étaient vraisemblablement pareilles à ces dernières, car on en voit une semblable du côté du nord ; mais on a percé des fenêtres plus larges, de forme ogivale, sans caractère. On a toutefois ménagé la corniche primitive, très-élégante et composée d’arcatures portant, de deux en deux, sur des têtes grimaçantes dont l’une est sculptée de trois quarts et regarde de côté.
Cette corniche à modillons se rencontre encore très-souvent dans les monuments de style ogival, dans nos campagnes du
Calvados à l’époque de transition (fin du XIIe siècle ou commencement du XIIIe).
La nef n’offre d’intéressant que la porte latérale, au sud, dont l’archivolte à plein-cintre est garnie de fleurs crucifères. Une arcature trilobée orne le tympan.
Le côté sud est percé de fenêtres ogivales peu anciennes, qui ont été substituées aux fenêtres primitives.
Le mur latéral du nord est sensiblement penché et appuyé par des contreforts en briques, vraisemblablement peu anciens ; le mur occidental a été refait.
La tour, en essente, occupe l’extrémité du toit de la nef, comme dans beaucoup d’autres églises du diocèse de Lisieux.
La sacristie est une addition moderne placée au nord du sanctuaire.
Nous ne dirons rien des décorations en plâtre faites à l’extérieur de l’église : elles sont d’assez mauvais goût pour être passées sous silence.
L’église est sous l’invocation de saint Martin. Au XVI, siècle, l’abbaye de Cléry nommait à la cure ; mais, au XVIIIe, le seigneur était en possession du patronage.
On voit, dans le cimetière, plusieurs épitaphes appartenant à la famille de Montbrun, notamment celles de M. Le Maistre de Montbrun, membre de l’Association normande, et celle de son épouse, née Fergant de Vaux, décédée en 1860.

Château.
— Il y avait au XIVe siècle, à Quetiéville, un château-fort bâti par la famille de Bonenfant, dont il sera amplement question à l’article de MAGNY-LE-FREULE. En 1363, dit M. l abbé De La Rue dans ses notes manuscrites, tirées
du volume V, p. 121, de la Collection de Dom Lenoir, les Anglais l’assiégèrent et ne purent le prendre; mais Guillaume du Merle, gouverneur de la Basse-Normandie, et le bailli de Caen le firent raser, afin que les Anglais, déjà maîtres de Livarot, ne pussent s’en emparer et s’y fortifier.
Ce château se trouvait, à ce qu’il paraît, sur la terre habitée par M. Ernest de Montbrun, à Quetiéville.

QUÉTIÉVILLE. – Emplacement d’un ancien château-fort (9).
(9) Caumont, Stat. Mon., V, p. 427. – Doranlo, Camps, p.809.

115. – Le 1 er octobre 1694, dispense de parenté pour le mariage entre Pierre de Lespée, Escr, sr des Authieux, demeurant aux Authieux-sur-Corbon, et damlle Marguerite de la Lande, demeurant à Querville.
Vu les attestations du sr Bellière, curé des Authieux, et du sr Guesdon, curé de Querville, dispense de bans pour led. mariage.

130. – Le 3 oct. 1694, reçurent la tonsure et les ordres mineurs dans l’église paroissiale de Courbépine :
Robert Bretteville, fils de Louis et de Marie Cachet, de la parr, de Querville.
Robert Delamare, fils de Jean et Jeanne Aubert, de la parr, de Querville.

203. – Le 6 avril 1694, furent autorisés à recevoir le sous-diaconat à Evreux :
Me Jean-Jacques Caillot, acolyte de Querville.

119. – Le 2 mars 1696, vu l’attestation du sr Guesdon, curé de Querville, et du sr Nicolle, vicaire de St-Loup-de-Fribois, dispense de bans pour le mariage entre Jean Dufresne et Jacqueline Drieu.

74. – Le 10 juillet 1697, Me Jacques Guesdon, pbfë, curé de St-Pierre de Querville, « infirme à cause de son vieil âge et néanmoins sain d’esprit et d’entendement, remet purement et simplement, soubz le bon plaisir du roy, nostre sire, entre les mains de noble dame Genefviefve de Chaumontel, Vve de feu Charles de St-Laurent, vivt. Escr, seigr et patron honoraire de Quettiéville, seigr de Vaux, de Querville et patron dud. St-Pierre de Querville, comme tutrice et gardienne de ses nobles enfans, en ayant obtenu la garde-noble de Sa Majesté, led. bénéfice cure de Querville avec tous ses fruits et revenus sans aucune réserve, pour lad. dame de Quettiéville y nommer telle autre personne capable que bon luy semblera.
Le 18 juillet 1697, led. sr Guesdon « déclare qu’il entend révoquer et révoque toute démission qu’il a faite de son bénéfice cure de Querville, ayant été surpris à raison de son vieil âge, et requiert le notaire de signifier la présente révocation à lad. dame de Quétiéville et partout où besoin sera ; ce qui a été fait à l’instant, et le notaire a offert à lad. dame de la part dud. sr Guesdon la somme de trente livres pour les deniers qu’elle aurait pu débourser à cette occasion. Lad. dame proteste de nullité lad. révocation et refuse les trente livres qui sont remises aud. sr curé de Querville.

163. – Le 15 sept. 1697, la nomination à la cure de Querville appartenant au seigr du lieu et en ce moment au roy, à cause de la garde-noble des enfants mineurs de Mr de St-Laurent, patron de lad. parr. sa Majesté nomme aud. bénéfice, vacant par la démission de
Me Jacques Guesdon, pbrë, dernier titulaire, la personne de M. Alexandre de Fourneaux, pbfë du diocèse de Séez.
Ce 21 sept. 1686, Alexandre de Fourneaux, fils de François et de Marie Gallet, de la parr. Ste-Trinité de Falaise, diocèse de Séez, rite dimissus, reçoit la tonsure et les ordres mineurs à Evreux.

414.- Le 7 mars 1724, vu l’attestation du r .Massue (?), vicaire de Quetiéville, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Lefebvre et Marie Puchot.

M. MOURDON, des bifaces, déposés à l’Université de Caen, auraient été découverts dans les sablières de Quétiéville (14)
Inf. orale Juillet 1993.

QUERVILLE QUIERVILLE



Note sur QUERVILLE ou QUIERVILLE

réunie en 1840 à BIEVILLE (Lisieux)

    Querville.

  • Le fief de Querville le sieur dud. lieu.
  • Le fief de Brucourt Corberan Jacques, escuyer.
  • Le fief des Vaux Jacques de Saint-Laurens, escuyer.
  • Le fief de Larche (ou de Lorche) Marc Noel.

Querville, ecclesia de Caprea de Quevilla.

Querville ou Quierville, .
Kierreville, 1150 (ch. de Sainte-Barbe, n° 16).
Kievrevilla,
Chevrevilla,
Ketevilla, XII° siècle (pouillé de Lisieux, p. 46).
Caproevilla XIV° siècle (ibid.).
Quierville 1484 (arch. nat. P. 272, n° 132).

Par. de Saint-Pierre,
patr. le seigneur; prieuré dépendant de Sainte Marguerite-du-Mont.
Dioc. de Lisieux,
doy. du Mesnil-Mauger.
Génér. d’Alençon,
élect. de Falaise,
sergent. de Saint-Pierre-sur-Dive.

Le fief de Vaux, assis à Querville, mouvait du prieuré de Sainte-Barbe-en-Auge. Il était, en
1538 revendiqué par la baronnie d’Annebecq.

L’ancienne paroisse de Querville, réunie à Biéville, était de l’élection de Falaise, sergenterie de St-Pierre-sur-Dive,
et comptait 76 feux, environ 380 habitants.
Les deux paroisses réunies n’en possèdent plus que 276.
C’était au fief de Vaux, situé sur le territoire de Querville, qu’appartenait le patronage.
L’Armorial de d’Hozier nous fait connaître le nom de Jacques de La Lande, seigneur de Querville. Il portait d’argent au sautoir de gueules.
Au XVIIIe siècle, Querville appartenait à la famille de Fergant, comme beaucoup d’autres terres des environs (Voir les notes historiques de M. Ch. Vasseur sur l’arrondissement de Lisieux).

SAINT AUBIN D’AUQUAINVILLE


Notes sur SAINT-AUBIN-sur-AUQUAINVILLE.

SAINT AUBIN D’AUQUAINVILLE, réunie en 1831 à AUQUAINVILLE.
– S.Albinus super Auquainville – S Albinus

Saint-Aubin-sur-Auquainville, réunie en 1831 à Auquainville.
Sanctus Albinus super Auquainvillam, XVI° s° (pouillé de Lisieux, p. 56).
Patr. le seigneur du lieu.
Dioc. de Lisieux,
doy. du Mesnil-Mauger.
Génér. d’Alençon,
élect. de Lisieux,
sergent. d’Orbec.

Le fief de St Aulbin, tenu par les héritiers de Damoiselle Marguerite Coullomp, héritière de feu Robert Coullomp, en son vivant, pour un plein fief.
Les fiefs de Querville et de la Rivière.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie.

Voir :
Ferrière
Extraits de la Ste Historique de Lisieux 39
Election de Lisieux, sergenterie d’Orbec 9 feux

2 – Pièces Justificatives.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

264. — Le 7 mars 1695, François Caboulet, marchand, demeurant à St-Aubin-sur-Auquainville, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Jean Caboulet, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. Sr. acolyte, se trouvant présentent au séminaire, fut représenté par Mr Thomas Delamare, pbrë, vicaire do Fervaques.

287. — Le 30 mars 1694, Guillaume Cauchois, cordonnier, demeurant à Auquainville, fait son testament, en faveur de M. Gabriel Lemonnier, pbrë, vicaire d’Auquainville, à charge de divers services religieux.

264. — Le 1 mars 1695, François Caboulet, marchand, demeurant à St-Aubin-sur-Auquainville, constitue 150 livres de rente en
faveur de son fils, Me. Jean Caboulet, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. Sr. acolyte, se trouvant présentement au séminaire, fut représenté par Me. Thomas Delamare, pbrë, vicaire de Fervaques.

68.— Le 10 décembre 1695, la nomination à la cure de St-Aubin-sur-Auquainville appartenant au seigr du lieu, noble dame Marie de Belleau
Vve. de Mre. Gabriel de la Haye, chev. seigr et patron de Couloncel et de St-Aubin, nomme à lad. cure, vacante par la démission de Me Etienne Le Camus, pbrë, curé de Grandchamp, dernier titulaire, la personne de Me Jean Caboulet, diacre de lad. parr.
Le même jour, Me. Christophe Le Nepveu, vic. Gl, donne aud. Sr Caboulet la collation dud. bénéfice.
Le 27 décembre 1695, le Sr. Caboulet, pbrë, prend possession de la cure de St-Aubin, en présence de Mr. Pierre Hurel, pbrë, desservant lad,
parr. ; Jean Lepetit, Sr. de Granchamp, capitaine lieutenant au régiment de cavalerie de Sostreville (?), et autres témoins.

537. — Le 15 avril 1702, François-Nicolas Caboulet, acolyte de la parr. de St-Aubin-sur-Auquainville, est ordonné sous-diacre.

23. — Le 5 oct. 1703, vu l’attestation du Sr. Cantel, curé de Canapville, et du Sr. Caboulet, curé de St-Aubin-sur-Auquainville,
dispense de bans pour le mariage entre Antoine Hardouin et Catherine Pigis.

Le Sr. Caboulet-Deslandes avait été baptisé, le 23 août 1677, dans l’église de St-Aubin-sur-Auquainville.

254. — Le 17 avril 1710. Me. Jean Caboulet, pbfë, curé de St-Aubin-sur-Auquainville, icelle cure étant d’un revenu modique, Mesr. arts
en l’Université de Paris, ayant élu domicile en la maison de son frère Charles Caboulet, Me. de l’hostellerie où pend pour enseigne
Le More, faubourg de la porte d’Orbec, parr. St-Jacques de Lx, fait signifier ses noms et grades au seig. évêque et aux sieurs chanoines de Lx.

480. — Le 31 mars 1711, Me. Jean Caboulet, pbfë, curé de St-Aubin-sur-Auquainville, de revenu très modique, et pourvu de la chapelle de la Magdeleine en la Cathédrale, Me. ès-arts eu l’Université de Paris, demeurant en lad. pair, de St-Aubin, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

192. — Le 24 mars 1712, Me. Jean Caboulet, pbfë, curé de St-Aubin-sur-Auquainville. étant d’un revenu très modique, pourvu de la chapelle de la Magdeleine en la Cathédrale, Me.es-arts en l’Université de Paris, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre
de Lx.

431. — Le 13 avril 1713, Me. Jean Caboullet, pbrê, curé de St-Aubin-sur-Auquainville, d’un revenu très-modique et chapelain de là
Madeleine en la Cathédrale, aussi de peu de revenu, Me. ès-arts en l’Université de Paris, demeurant à St-Aubin, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au chapitre de Lx.

51. — Le 29 mars 1714, Me Jean Caboullet, pbrë, curé de St-Aubin-sur-Auquainville, d’un revenu très-modique et chapelain de la
Madeleine en la Cathédrale, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au chapitre de Lx.

290. — Le 7 avril 1715, Me. Jean Caboulet, pbrë, curé de St-Aubin-sur-Auquainville, d’un revenu très-modique, Me ès-arts en l’Université
de Paris, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

239. — Le 31 mai 1717, Me Jean Caboulet, pbrë, curé de St-Aubin-sur-Auquainville et de plus pourvu de la cure de Royville, donne sa
procuration pour résigner sa cure en faveur de M. Louis Decaux, pbrë, chapelain de la chapelle St-Gatien en la cathédrale de Séez, demeurant en la parr. de Gasprée aud. diocèse de Séez, de présent logé à Lx en l’hôtellerie où pend pour enseigne Le More, faubourg de la Porte d’Orbec, parr. St-Jacques ; et led. Sr. Decaux donne également sa procuration pour résigner lad. chapelle entra les mains du seig. évêque de Séez en faveur dud. Sr. Caboulet, pour cause de mutuelle permutation, fait en présence de M. Jean Vigne, pbrë, présenté à la cure de Carsis, et de M. Jean Seney, vicaire de St-Germain de Lx.
Le même jour, le seig. évêque donne aud. Sr Decaux la collation de la cure de St-Saturnin de Royville.

26. — Le 17 mars 1722, le seig. évêque donne à M.Jean Caboulet, pbrë. la collation de la cure de Piencourt. vacante par la mort de M. François Formage.
Le dimanche 12 avril 1722. Led. Sr. Caboulet. curé de St-Aubin-sur-Auquainville, prend possession du bénéfice-cure de Piencourt en
présence d’un grand nombre de paroissiens réunis pour entendre la messe et parmi lesquels Germain Farain, marchand, qui a empêché les
autres de dire leur nom et de signer, et qui est sorti de l’église avec eux.
Après cette prise de possession se sont présentés. Me. Pierre-Alexandre Motaillé, pbrë. curé de la lère portion, et Louis Grieu, pbrë, curé de la 2ème portion de Piencourt, qui ont déclaré qu’ils s’opposent formellement à lad. prise de possession, attendus qu ils sont eux-mêmes pourvus de lad. cure. Le Sr. Caboulet proteste de nullité lad. opposition.

420. — Le 26 octobre 1727, Nicolas-Charles Caboulet, fils de Charles et de Magdeleine Vallée, de la parr. de St-Aubin-sur-Auquainville, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

1405. — Le 10 mars 1734, la nomination à la cure de St-Aubin-sur-Auquainville appartenant au seig. du lieu, haut et puissant seig.
Mesre Auguste-Léon de Bullion, chev., marquis do Bonnelles, baron d’Auquainville, seig. et patron de Fervaques, Prètreville, la Croupte,
St-Aubin-sur-Auquainville et autres lieux, consr. du roy en ses conseils, lieutenant-général pour Sa Majesté de la province de Guyenne, demeurant en son hôtel, à Paris, rue Neuve du Luxembourg, parr. Ste-Madelaine de la Ville-L’Evêque, nomme à lad. cure de St-Aubin, vacante par la démission de Me. Jean Caboulet, dernier titulaire, la personne de Me. Guillaume-Pierre .Milcent, pbre du diocèse de Lx.
Le 17 mars 1734, les vicaires généraux du seig. évêque donnent aud. Sr. Milcent la collation dud. bénéfice.
Le 5 avril 1734, le Sr. Milcent prend possession de la cure de St-Aubin, en présence de Me. Jean-Baptiste Graindorge, pbrë, curé du
Mesnil-Guillaume; Me. Michel-Charles Bardel, pbrë, curé de Tonnencourt; Me Charles Clopée, pbrë, curé de St-Aubin de Cernay; Me Nicolas
André Piel, pbrë, curé de Cerqueux, et autres témoins.

438.— Le 30 déc. 1742, Nicolas Caboullet, laboureur, demeurant à St-Aubin-sur-Auquainville, et Pierre Blondel,aussi laboureur, demeurant
à Ste-Marguerite-des-Loges, constituent 150 livres de rente en faveur de Me. Jean-Nicolas Caboullet, acolyte de lad. parr. de St-Aubin,
afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

140 Le 28 Mai 1751, Me Guillaume-Pierre M……, pbr, curé de St-Aubin-sur-Auquainville et aussi pourvu de la cure de Meulles remet purement et simplement led. bénéfice de St-Aubin entre les mains de Mrs. Auguste-Léon de Bullion, chev, marquis de Bonnelles et de Galardon, baron d’Auquainville, châtelain du Coudrey, seig. du Bullion, les Bordes, Esclimont, St-Symphorien, Pruney, Bleure, .Montlouelt, Bailleau, Ecrosnes, Serqueuses, Fervaques, Prétreville, Chefreville, la Croupte, St-Aubin et autres lieux, cons. du roy en ses Conseils,lieutenant général pour Sa Majesté en sa province de Guyenne et patron dud. bénéfice de la Croupte.

71. — Le 23 févr. 1785, Jean-Baptiste Deshayes, laboureur, demeurant à Cernay, et Simon Deshayes, son frère, aussi laboureur, demeurant à St-Aubin-sur-Auquainville, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Simon Pierre Deshayes, acolyte, leur autre frère, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Orbec, en l’étude de Me Gueslin.
Led. acolyte absent fut représenté dans cet acte par Me Thomas Perinne, pbre, curé de Cernay.

146 — Le 15 nov. 1783, dispense de bans pour le mariage entre Me Nicolas Caboulet du Parc, chirurgien, fils de François et de dame
Suzanne Rosey, originairo de la parr. de St-Aubin-sur-Auquainville et demeurant en celle de Fervaques, d’une part, et de Dmell Charlotte-Félicitè-Aimée Pain, fille mineure de Me Charles-Nicolas Pain et de dame Marie-Louise Vimont, de lad. parr. de Fervaques.

279. — Le 6 janv. 1766, Nicolas Caboulet et Pierre Le Mière, laboureurs, demeurant à St-Aubin-sur-Auquainville,constituent 150 livres
de rente en faveur de Me. Michel Le Mière, acolyte, frère dud. Pierre, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Prétreville, en l’étude de Me. Louis Horchville, notaire pour le siège d’Auquainville.
Led. Sr. acolyte absent fut représenté dans cet acte par son autre frère, Jacques Le Mière, laboureur,demeurant aussi en lad. part-, de St-Aubin.
Louis Jourdain, acolyte do la pair. d’Auquainville

THESE Emilie CAVANNA : Spatialisation des élites rurales médiévales et modernes dans le Bassin parisien. Pour une approche archéogéographique des pratiques sociales de distinction. le 15 Septembre 2016

Aubin, à St-Aubin-sur-Auquainville

Rôle des taxes Évreux, 1562 (P-F Lebeurier 1861)
« Jehan de Belleau, escuyer, seigneur du lieu et pour le fief
de Sainct Aulbin (XL l.) »
Synthèse des données disponibles (cf. Fiche-Inventaire):
Disparu au cours du XIXe s. (comme la paroisse de St-Aubin, annexée à Auquainville), il est daté du XVIe s. par A. de Caumont qui note un grand nombre de pavés émaillés. Les archives ne font mention du fief de St-Aubin qu’à partir du milieu du XVIe s., en la personne du « défunt Robert Coulomb » (1548) et de son héritière « Marguerite Coullomp, héritière de feu Robert Coullomp, en son vivant écuyer pour un plein fief » (citée en 1606). C’est pourquoi le doute est permis quant à l’affiliation d’un Jehan de Belleau à ce même fief, en 1562 (cf. Rôle des taxes) – à moins que ce dernier ait épousé l’héritière Coullomp.

Insinuations

Recherche de 1666
Gabriel de la Haye seigneur de Coulonces ancien noble.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
SAINT—AUBIN—D’AUQUAINVILLE.
Notes de M. Ch. Vasseur.
St-Aubin-d ‘Auquainville, Sanctus Albiniis super Auquainville.
Petite paroisse d’une quarantaine d’habilants, St-Aubin n’a pas conservé son autonomie : elle a été réunie à Auquainville.
On y trouve un manoir du XVIe siècle, n’offrant de remarquable qu’un grand nombre de pavés émaillés de la même époque; manoir que menace une prochaine destruction, et une petite église, qui doit sa conservation au choix qu’en avait fait M. le marquis de Custine, comme chapelle funéraire pour sa famille.
Tous les membres caractéristiques de l’architecture accusent le XVI° siècle. La plupart des ouvertures ont été repercées sous le règne de Louis XV.
Un petit clocher en charpente, assez obtus, est assis sur le pignon occidental.
Les trois autels sont en chêne et peuvent dater du règne de Louis XV. La chaire, de même style, est assez élégante.
Au milieu du choeur, sur deux tables de marbre, on lit les inscriptions suivantes :

ICI REPOSE
DAME LOUISE DELPHINE ELEONORE MELANIE DE SABRAN
VEUVE DE MONSIEUR
AMAND PHILIPPE LOUIS FRANÇOIS MARQUIS DE CUSTINE
NÉE A PARIS LE 18 MARS 1770
DECEDEE A BEX EN SUISSE.
LE 13 JUILLET 1826.


ICI REPOSENT
DAME AIMÉE LEONTINE DE S. SIMON DE COURTOMER
NEE LE 12 FEVRIER 1803
MARIÉE LE 15 MAI 1821 A
ASTOLPHE LOUIS LEONOR MARQUIS DE CUSTINE
PoT
LOUIS PHILIPPE ENGUERRAND DE CUSTINE LEUR FILS UNIQUE
NÉ LE 19 JUIN 1822
DÉCÉDÉ Le 2 JANVIER 1826.

M. de Custine, dont les ouvrages littéraires sont connus de tous ceux qui lisent, est décédé en octobre 1857, à son château de St-Gratien, près d’Enghien. Je ne crois pas qu’on ait réalisé le projet qu’il avait formé de partager la sépulture du reste de sa famille.
La cloche de St-Aubin est déjà ancienne ; l’inscription est ainsi conçue :

† LAN 1719 GVILLAVME PIERRE MILLECENT DE LA BEVVINNIÈRE CVRE
DVDIT LIEV † HAVT ET PVISSANT SEIGNEVR MESSIRE AVGVSTE LEON DE
BVLION CHEVALIER MARQVIS DE BONNELLES, SEIGNEYR ET PATRON DE St-
AVBIN ET AVTRES LIEVX. JACQVES LEMIÈRE TRESORIER EN CHARGE.

C’est seulement au XVIII°, siècle que les pouillés attribuent le patronage de St-Aubin au seigneur laïque : auparavant, il appartenait au chapitre de Lisieux. Je suis porté à voir là une confusion entre St-Aubin et Notre-Dame d’Auquainville, l’un et l’autre du doyenné de Livarot. St-Aubin faisait partie, pour le civil, de l’élection de Lisieux, sergenterie d’Orbec.
Cette ancienne paroisse, de l’élection de Lisieux, était fort peu peuplée. En 1720 on n’y comptait que 9 feux. Elle parait avoir donné son nom à une famille de St-Aubin, qui a existé dans les environs, jusqu’au XVIe siècle. A cette époque, les seigneurs de cette paroisse étaient les de Belleau, possesseurs du fief de ce nom, à Notre-Dame-de-Courson.
La seigneurie de St-Aubin, acquise depuis par les seigneurs de Fervaques, est restée réunie à cette dernière terre jusqu’à l’époque de son démembrement. L’ancienne église paroissiale est devenue la sépulture de la famille de Custine.
Gabriel de La Haye, sieur de Çoulonces, fit en 1666, preuve d’ancienne noblesse, en la paroisse de St-Aubin-d’Auquainville.
Il demeurait au manoir de Villaunay, devenu, au commencement du siècle suivant, la propriété de Jean-Louis Rioult, sieur de Marencourt, père d’Isaïe-Louis Rioult, sieur de Villaunay et d’Avenay, aïeul, lui-même, de Mme de Caumont et de Mme du Moncel, née de Magneville.
Cette terre appartient aujourd’hui à M. le comte du Moncel, connu par d’importants travaux scientifiques.

3 – Archives ShL.

Sanctus Albinus super Auquainvillam, XIV° s (pouillé de Lisieux, p. 56).
Patr. le seigneur du lieu.
Dioc. de Lisieux.
doy. du Mesnil-Mauger.
Génér. d’Alençon
élect. de Lisieux,
sergent. d’Orbe.

Sous l’invocation de St Aubin
Patronage: 14e – 16e Capitulum lexovienne – 18e le seigneur

Curé: Levavasseur 1751-1787

Description de l’église du 9 septembre 1853
Description de la cloche

L’An 1739 Guillaume Pierre Millecent de la Bervinnier, curé dudit lieu, Haut et Puissant Seigneur Messire Auguste Léon de Bulion, chevalier, marquis de Bonnelles, seigneur et patron de St Aubin et autres lieux.
Jacques Lemière, trésorier en charge.

Inscriptions de sépultures
– Ici repose Dame Louise Delphine, Eléonore, Mélanie de Sabran, veuve de Monsieur Armand louis Philippe François, marquis de Custine, née à Paris le 18 mars 1770, décédée à Bex en Suisse le 13 juillet 1826.

– Ici reposent : Dame Aimée Léontine de Saint Simon de Courtemer née le 12 février 1803, mariée le 15 mai 1821 à Astolphe Louis Léonor, marquis de Custine, décédée le 7 juillet 1823 – Et Louis Philippe Enguerrand de Custine, leur fils unique, né le 19 juin 1822 et décédé le 2 janvier 1826

– Fonds NEDELEC: Archives NEDELEC Communes