Archives de catégorie : Communes

MANNEVILLE LA RAOULT – 27




NOTES sur MANNEVILLE LA RAOULT – 27

Magnevilla Radulphi.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Montfaut p.31 4 suppléments
Recherche des nobles de Lisieux p 126-128
Voir Villerville, St Martin le Vieil
Mémoires des Antiquaires de Normandie tomeXXV p.295

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
MANNEVILLE-LA-RAULT.
341. Jacques Callaye, pour justification de sa noblesse et de l’extraction dont il a dit être descendu, a produit plusieurs lettres et écritures , dont la Ire. est sur le nom de Jean Callaye, qu’il a dit être son bisayeul , et datée de l’an 1400. Le procureur du Roi a requis qu’il vérifie plus amplement ou qu’il soit assis.

Insinuations

Manneville la Raoult – Le Duc Raoul y remporta un avantage signalé et pour en témoigner à Dieu sa reconnaissance il fit construire l’église et voulut que son nom fut joint à celui de la localité.
La seigneurie appartenait vers 1620 à la famille de Malortie par le mariage de Charlotte de Cassin avec François de Malortie, grand …. de Quillebeuf. A la Révolution c’était Monsieur de la Marche.
Il y avait encore dans la paroisse le fief de Cressanville, possédé par la famille d’Orieult.
(A.C)

Manneville la Raoult – A droite en entrant dans l’église une vaste cheminée était adossée contre la muraille du portail à l’intérieur. Elle à été détruite en 1832.

En 1389 Pierre de Malleville rendit aveu
En 1450 Jean Calais rend aveu
En 1490 Jacques Calais
En 1501 Louis Calais
En 1516 Jacques Calais
En 1565 Louis Calais

C’était un plein fief de haubert. En 1653 il appartenait à Claude de Malortie, chevalier seigneur de Roye.
Il y avait dans cette paroisse le fief de Cressanville possédé par la famille d’Orieult.
(Le Prévost)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE HONFLEUR – 14

Election de Pont Audemer Sergenterie du Mesnil
5 feux privilégiés, 120 feux taillables.

Sous l’invocation de St Germain

Patronage:
14e Dominus loci
16e
18e

Curé :
Le Bouteiller 1754/1787.

CONTEVILLE – 27




NOTES sur CONTEVILLE – 14

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – XV.
760. — Conteville (Beuzeville, E.) :
Conta villa [1059-1066] : A.d.G., NL Eure 911-1066, dans Ann. de
Norm., IV, 1954, p. 57.
Même origine que le n° 759. Malgré les formes surprenantes des latinisations de nos diverses Conteville, il ne saurait manifestement s’agir que de composés originels, la « villa », c’est-à-dire le domaine du comte.
Le nom, en dehors de la Normandie, se retrouve clans l’Oise, le Pas-de-Calais et la Somme.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

L. Delisle Catalogue des Ac. De Philippe Auguste n° 1261 et 1262

2 – Pièces Justificatives:

Insinuations

Description de l’Eglise de 2 mai 1863 et

Conteville, chef de lieu d’un comté, appartenait au commencement du 11e siècle à un chevalier nommé Herlouin, qui épousa la mère de Guillaume le Conquérant, après la mort du Duc Robert. Il avait à Conteville un manoir entouré de fossés et de retranchements qui subsistaient encore en 1778, au sud et fort près de l’église.
Son fils Robert de Mortain lui succéda. Il avait épousé Mathilde de Montgommery. Il mourut en 1090 et fut enterré à Grestain avec sa femme.
Son fils Guillaume posséda Conteville après lui. Il tient le parti du Duc Robert contre Henri d’Angleterre, fut fait prisonnier dans une bataille et Conteville réuni au domaine royal jusqu’au 18 janvier 1194 que Richard Cœur de Lion échangea avec les moines de Jumièges contre le Pont de l’Arche.
Ils l’échangèrent à leur tour en 1685 contre la seigneurie de Leudin avec Pierre Cousin, receveur des finances à Rouen. Ruiné, Monsieur Cousin, la vendit en 1719 à un Monsieur Morin, financier qui la revendit en 1775 à Monsieur Thiroux de Mauregard, fermier général des Postes. Son fils, le Colonel Thiroux de Medavy vendit son patrimoine. La terre fut démembrée et le château fut acquis par Monsieur de Foucaud, ancien garde du corps, chevalier se St Louis.
Conteville avait encore les fiefs de la Garenne, de la Vigne et des Bois.
Conteville dépendait de l’exemption de St Samson au diocèse de Dol. (A.C).

Baronnie de Conteville. Lettres en originaux de l’an 1700 contenant délai de dénombrement offert à Sa Majesté pour raison de la Baronnie d Conteville relevant de la Vicomté de Pontau de Mer.
Voyez à Normandie un Hommage de cette Baronnie rendu à Sa Majesté (Dictionnaire de Titres originaux – p.155 tome I)

Feuillets détachés de la Stat. Monumentale de Arcisse de Caumont et un croquis des Fonds Baptismaux.

Un acte de 1238 mentionne une vigne à Conteville (Grand Cartulaire de Jumièges n°252 L.Delisle – Classe Agricole).

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
CONTEVILLE : exemption du diocése de Dol
DOYENNE DE HONFLEUR – 14

Sous l’Invocation de St Maclou.
Patronage :
14e Abbas de Becca

Le Savant Rever avait été curé de Conteville.
Il était né à Dol en 1753 il est mort en 1828 (voir Lange Ephém. Norm.)

SAINT BENOIT D’HEBERTOT – 14




NOTES sur SAINT BENOIT D’HEBERTOT – 14

St.Benedictus de Hebertot
En 1827, Saint-Benoît-d’Hébertot absorbe Tontuit.

Le fief de Trianon, demi fief assis en la paroisse de Saint-Bénoist-d’Hébertot, possédé par Hélie de Sandré, Ecuyer.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Richard Nollent de St Benoît voir Montfaut.
Voir fichier FONDS CARTULAIRES année 1350
Voir FONDS CARTULAIRES… années : 1474.

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 338. et page 337 pour Tontuit.

BUREAU Dr Jean, « L’histoire munomentale de Pont -L’Evêque et de ses environs », Art de Basse-Normandie, n° spécial 10, Eté,pp. 3-29
Les Monuments Religieux, les maisons … pans de bois et les Hôtels de pierre. Les Prieurés: Beaumont-en-Auge, Saint-Himer. Château des environs: Hébertot, Gassart, Reux, Le Breuil-en-Auge, Glatigny. …Tourgéville.

DANDURAND Michel, « Saint-Benoît-d’Hébertot – Château », AAN, 145,1987 (1988), pp. 10-12

BUREAU Dr Jean, « Le Château de Saint-Benoît-d’Hébertot », PAR, 4, N° 6,Juin 1954

BUREAU Dr Jean, « Le Château de Saint-Benoît-d’Hébertot », Art de basse-Normandie, n° 10, (1958)

DALIPHARD Marc, « L’architecture militaire en Normandie … l’époque romane », Art de Basse-Normandie, N° 92, Printemps 1982, pp. 49-54 dans la forêt, construction en ruine de l’époque ducale

FOURNEE Dr. Jean, « Saint-Benoît-d’Hébertot – église », AAN, 145, 1987(1988), pp. 8-11

ROBERT M., Monographie de la commune de Saint-Benoît-d’Hébertot, Ms.1885, 21 p.
= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9468

DANDURAND Michel, « Saint-Benoît-d’Hébertot – Château », AAN, 145,1987 (1988), pp. 10-12

ROBLOT-DELONDRE, « Notes sur Hébertot », Revue catholique de Normandie,36e année, 3e livr., mai 1927, pp. 162-167; 37e année, 6e livr.,novembre 1928 (fin), pp. 321-331

SEYDOUX Ph., Le Château de Saint-Benoît-d’Hébertot in Château du Pays d’Auge et du Bessin

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados page 1302.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes par M. Ch. Vasseur.
St.-Benoît-d’Hébertot, S. Benedictus de Hebertot.
L’église de St.-Benoît-d’Hébertot est en plaine.
Le portail s’ouvre à l’ouest. C’était primitivement un mur droit flanqué de deux contreforts plats, et faisant partie de la construction romane.
Maintenant s’avance, au centre, en formant porche, une petite tour maigre, aux murs crépis, qui ne paraît dater que du dernier siècle, et porte le clocher. Elle est éclairée, au premier étage, par une petite fenêtre cintrée. La porte est également cintrée.
Les deux murs latéraux de la nef sont à peu près identiques.
Leur construction consiste en un blocage fort grossier.
Chacun est flanqué de trois contreforts plats en travertin. Au midi paraît encore la trace d’une petite fenêtre cintrée, très étroite,
peut-être du XIIe. siècle. Le jour est pris par trois fenêtres cintrées, assez larges, sans moulures, qui remontent au XVIe. siècle. Il en est de même au nord.
Le choeur forme retraite sur la nef. Ses murs en blocage, sans caractère particulier, sont partagés en deux travées par des contreforts plats et larges. Les murs sont symétriquement percés au nord comme au midi ; mais aucune des ouvertures n’est antérieure au XVII. siècle, et n’offre le moindre intérêt.
Le mur du chevet est droit et paraît contemporain du reste ; il est en grande partie masqué par une sacristie neuve très-considérable. On peut cependant apercevoir encore les traces d une fenêtre cintrée, assez large, qui occupait le centre du mur.
L’intérieur n’offre pas d’intérêt. La voûte du choeur est plâtrée ; elle était autrefois en merrain ; celle de la nef a
conservé ses douvettes ; l’une et l’autre ont perdu leurs entraits, et il en est résulté une déviation sensible de la verticale dans le mur du nord.
Les statues qui accompagnent le Christ de l’arc triomphal sont anciennes. Le reste du mobilier est moderne et insignifiant.
Dans le choeur est l’inscription suivante :



HENRY OSERAYE NATIF DE CET
TE PAROISSE Me BOULANGER PRI
VILEGIE DEMEURAT A PARIS A FODE
DAS L’EGLISE DE CE LIEU APERPte
2 MESSES BASSES PAR CHAQ’ SEMAIne
POr LE REPOS DE SO AME ET DE SES
PARENS ET AMIS ET LESD’ MESSES
SEROT DITES TO’ LES DIMANCHES
ET SAMEDIS DE L’AN ET SERA TINTÉ
33 COUPS AVANT LA MESSE DU DIMche
SEULnt EN L’HONeur DES 33 ANS Q’ N. S.
A VESCU SUR LA TERRE ET 2 DESD’.
MESSES SEROT CHANTEES LES 2
JOr DE St BENOIST ET POr SATISFAIre
A CE Q’ DESSUS LED. OSERAYE A
DONE A L’OEUVRE ET FABRIQ’ DE
CETTE EGLISE LA SOE DE 60 tt DE
RENTE PAR CHACn AN A PRENDRE
SUR GUILLAUME DE LA SALLES OU
SES REPRESENTAIS A RAISON DU
FOND DE TERRE QUI LUY A ESTÉ
FIEFFÉ MOYENnt LAD’. SOE PAR LED’.
OSERAYE ET TOUT CE QUI LUI AP
PARTIENT DANS LED. LIEU’ EST
DECEDE LE 14e 7bre 1688
INHUME EN LA PAROe St SULPICE
DE PARIS
PRIEZ DIEU POUR SON AME


SAINT-BENOIT-D’HÉBERTOT. – En face le château de Malmains, au-delà du ruisseau et sur la côte opposée, ont les vestiges d’un vaste retranchement (1).
(1) Robert, Monogr· de Saint-Benoit-d’Hébertot, s. d. (vers 1885), mss, Archiv du Calv.

Cette église est sous l’invocation de saint Benoît, son nom l’indique suffisamment. Elle dépendait du doyenné d’Honfleur. Le patronage était laïque.
Le portail est ombragé par un if qui mesure environ 7 pieds et demi de circonférence à sa partie moyenne.
La paroisse de St. -Benoît-d’Hébcrtot faisait partie de l’élection de Pont-l’Évêque, sergenterie de St.-Julien-sur-Calonne, et comptait au XVIIIe. siècle 7 feux privilégiés et 50 feux taillables.
Je ne connais point sur son territoire de demeure féodale.
Cependant Richard de Nollent y fit ses preuves, lors de la recherche de Montfaut en 1463.

2 – Pièces Justificatives:

c. 1350
Patronages appartenant à la famille Bertran et à quelques autres familles peut-être alliées:

– Saint-Benoît-d’Hébertot, Dominus R. Bertran (p. 254)
= LONGNON Auguste, Pouillés de la province de Rouen, Paris, Imprimerie nationale, 1903, In-4°, LXXV-600 p.

1474, 1478 et 1492 – Saint-Benoît-d’Hébertot
Titres de propriété à Saint-Benoît-d’Hébertot, faisant mention de Richard Nollent, seigneur de Bellengerville (Bellengreville ??) de Guillaume Vipart, seigneur de Launay, et de la maladrerie du Hutrel.
= Arch. SHL. FL 16. 3 pièces.

La léproserie de Hustel de Hébertot, au doyenne de Touques, diocèse de Lisieux , fut incorporée et réunie à l’hôpital de Pont-l’Evêque, en vertu de lettres patentes du Roi, datées.du 13 Juillet 1696.

Insinuations

Description de l’église du 25 mai 1859
Relevé d’une inscription concernant M. Henry Oseraye décédé le 14 septembre 1688

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE HONFLEUR – 14

Election de Pont l’Evêque – Sergenterie de StJulien sur Calonne
7 feux privilégiés , 50 feux taillables.

Voir : Ste Historique 1872 p.14 n° 16

Sous l’invocation de St Bénoît

Patronage : 14e Dominus R.Bertran
16e Dominus de Clériaco
18e le Duc d’Orléans

Curé : le Verger ou Verger 1748/1787.

– Richard Nollent de St Benoît voir Montfaut.

SAINT LEGER SUR BONNEVILLE – 27




NOTES sur SAINT LEGER SUR BONNEVILLE – 27

Leodegarnis de Bonavilla – St Leodegarum
St L.juxta Bonam Villetam – S. L. de Bonavillula – S. Leger de Bonnevillette

La Lande-Saint-Léger union avec St Léger de Bonneville en 1964.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Recherche des nobles de Lisieux p.104 et 138
Montfaut p.24
Gen. De Costard 32g1
Formeville

2 – Pièces Justificatives:

1540 –
Recherche des nobles
Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
SERGENTERIE DU PETIT-MOYEL.
PARROISSE DE SAINT-LÉGER SUR BONNEVILLE.
375. Pierre Costard, Sr. du dit lieu de St-Léger, a baillé sa généalogie et extraction de noblesse; et, pour la justifier, a produit plusieurs lettres et écritures, dont la Ire., datée de 1439, est la lettre du mariage de Jean Costard, écuyer, avec damoiselle Marguerite l’Abbé, fille d’Estienne l’Abbé (Labbey), écuyer , et les autres sont pour fournir sa descente du dit Jean. Le tout veu par le procureur du Roi, il a requis vérification être faite de sa dite descente , ou qu’il soit assis.

Insinuations

En 1475 Feue la Reine de Navarre, de Sicile et de Jérusalem, Duchesse d’Anjou, était Dame de Bonneville et de St Léger.
Plus tard, la baronnie de Bonneville la Louvet est citée au nombre des domaines qui faisaient partie de la temporalité de l’évêque de Lisieux. A la même époque St Léger avait ses seigneurs particuliers :les derniers furent MM. Duloir puis M. Costard.
Le fief de Mailloc assis à St André d’Hébertot avait des extensions sur St Léger. (A.C)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE HONFLEUR – 14

Election de Pont Audemer – Sergenterie du Petit Moyard.
Feux privilégiés 64 feux taillables.

Sous l’Invocation de St Léger

Patronage:
14e Decamus et Capitulum Lexoviense
16e Capitulum Lexoviense
18e

Curé:
Costé 1757/1787