Archives de catégorie : Communes

EQUAINVILLE – 27




NOTES sur EQUAINVILLE – 27

Esquevilla – esquainvilla.

Equainville a été réuni à FIQUEFLEUR en 1844.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 306

Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 917.

MUSSET Lucien, « Un curieux épisode de l’histoire ecclésiastique du ¬Pays d’Auge au XI° siècle: Equemauville et les reliques de¬ Saint-Vigor », AAN, 145, 1987 (1988), pp. 93-95
(cf. bibliographie)

Montfaut 31
Recherche des nobles de Lisieux p.124
Chevillard 106
Antiquaires de Normandie VIII – 14
Formeville I
Delisle – Echiquier p.134 n°586
Catalogues de la Ste Historique de Lisieux 1872 p.16 n°8, 1874 p.8 n°29
Extraits id7

2 – Pièces Justificatives:

Insinuations

Equainville fiefs du Faveril, de la Loge, de la Chignaie et des Mares, le dernier appartenant aux religieuses de Honfleur.
En 1613, Louis le Terrier était seigneur d’Equainville.
Michel de Tonnetot, écuyer, sieur du Faveril et de Berville-Tonnetot.
François Droulin, écuyer, seigneur de la Loge.
Pierre le Terrier, sieur de la Chignaie.
Les derniers seigneurs d’Equainville ont été Messieurs de Brévedent qui possédaient aussi Fatouville, plein fief de haubert, Ablon et Ableville. (AC)

Selon Le Prévost
Equainville, sur la Morel, la fontaine Cabot et la fontaine Perier
(suit texte en latin).
La paroisse d’Equainville contenait les seigneuries d’Equainville, le Favrel, La Loge, La Chignaie, Les Mares.
Dans les grands rôles de l’Echiquier de Normandie on trouve un Gilbert des Mares.
Equainville a été réuni à Fiquefleur en 1844.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE HONFLEUR – 14

Election de Pont Audemer – Sergenterie du Mesnil
6 feux privilégiés 85 taillables.

Sous l’invocation de St Pierre

Patronage:
14e dominus de Tibouvilla
16e dominus de Jerrariis
18e le seigneur.

Curés:
le Monnier 1764/1774
Le Paulmier 1783/1787.

ABLEVILLE – 14

NOTES sur – ABLEVILLE 14


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ABBLEVILLE
HABLOVILLA, 1277 (Catul.norm.n°905 P 219)
Alba Villa, XIV (pouillé de Lisieux, p 38)
Abbeville, 1589 (ibid. note 12)
Abbevilla, 1589 XVI° (ibid.)
Ablevilla
Cette paroisse est réunie à ABLON– 14 octobre 1809, l’église est entièrement détruite.

Saint-Sauveur-des-Vases chapelle sur le territoire d’Ableville. Capella Sancti Salvatoris de Vasiis, XIV° s° (pouillé de Lisieux, p. 85).

ABLEVILLE, commune supprimée en 1809 et réunie à Ablon.
– Hablovilla, 1277 (cartul. norm. n°905, p. 219).Alba Villa, XIV s* (pouillé de Lisieux, p. 38)..
– Abbeville, 1589 (ibid. note 12). -Abbevilla, XVI se (ibid.).
Par. de Saint-Martin, patr. le seigneur du lieu.
Dioc. de Lisieux, doy. d’Honfleur.
Génér. de Rouen, élect. de Pont-Audemer, sergent. du Mesnil. Fief relevant de la baronnie de Blangy.
Chapelle de Saint-Sauveur des Vases.

Archives Calvados:
Ableville (Calvados jusqu’en 1809)
Histoire administrative : Commune réunie à Ablon par le décret du 13 octobre 1809.
Etat civil – Ableville. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1646. Quelques lacunes.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Montres du bailliage d’Evreux n°37
Extrait de la Ste Historique de Lisieux 49

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
ABLEVILLE, Alba villa, Abbevilla, avait la sienne sous l’invocation de saint Martin. Le seigneur nommait à la cure :
c’était au XIVe. siècle Philippus Medici, d’après le Pouillé.
Jusqu’en 1589, dit M. Le Prevost dans une de ses notes, Ableville s’appelait Abbeville.
On y comptait 3 feux privilégiés et 44 feux taillables.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux
98. — Le 6 févr. 1696, la nomination à la cure de St-Martin d’Ableville appartenant au seigr du lieu, noble dame Charlotte de Fatouville, Vve de Mesr. Henry Le Doyen, vivant chevalier, seigr et patron d’Ablon, Ableville et Fatouville-sur-la-Mer, demeurant en son manoir seigneurial de la Rue, pair. d’Equainvillo, nomme, en sa qualité de douairière, à lad. cure d’Ableville, vacante par la mort de M. Nicolas Letertier, dernier titulaire, la personne rio 31′ » Pierre Lambert, pbrë du diocosode Rouen, habitué en l’Eglise majeure’Aa S’ Ouen rio Ponlaudomér. Fait et passé en présence do M » Robert Fossarri, pbrë, vicaire rie Conteville, et de Jean-Baptiste Le Bourgeois, Sr de Belloys, demeurant à Pontaudemer.
Le 11 févr. 1090, le seig. évêque donne aud Sr. Lambert la collation dud. bénéfice.
Le 13 févr. 1090, le Sr. Lambert prend possession de la euro d’Ableville, on présence de M. Michel de Queudeville, pbrë, curé de Manneville-la-Raoult; M. Robert Luisney, curé de N.-D,-riii-Proy rie Pontaurieiner et doyen riuri, Heu; 31″ Joseph Briet, pbrë rio Pontaudemer, et autres témoins.

93. — Le 2 juin 1714, vu l’attestation du Sr Thommeret, curé de Quetteville, et du Sr. Gallois, curé d’Ableville, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Deschamps, Escr., Sr dee la Guérie, fils de Jacques Deschamps, Escr, Sr. de la Gruelle, et de noble Dame Marie Le Grip, de la parr. d’Ableville, d’une part, et dame Marie-Claire Orieult, fille de François Orieult, Escr., Sr de Grandmare, et de noble dame Marie Duquesne, de la parr. de Quetteville.

220. — Le 21 avril 1717, vu l’attestation du Sr. Jeulin, curé de Quetteville et du Sr. Lefebvre, vicaire de St-Etienne-Lallier, dispense de bans pour le mariage entre Francis Le Nantier, Esc., Sr. de St-Laurent, fils de Louis Le Nantier, Esc., Sr. de Quetteville, et de dame Marie de Nollent, de lad. parr, de Quetteville, d’une part, et damll. Catherine-Thérèse Deschamps, fille de feu Jacques Deschamps, Esc., Sr. de la Gruelle, et de dame Marie LeGrip, de la parr. d’Ableville, et demeurant présentement à St-Etienne-Lallier.

193. — Le 9 février 1720, vu l’attestation du Sr. Gallois, curé d’Ableville, et du Sr. Courcy, vicaire de Fourneville, dispense de ban pour le mariage entre François Lecornu et Marie Lemarié.

511. — Le 21 juillet 1721, dispense de bans pour le mariage entre François de Chéron, Escr., fils de feu François de Chéron, Escr., et de feu dame Marie Leloup, de la parr. de Crémanville, d’une part, et dame Françoise Pattin, fille de M. Thomas Pattin, cons. de Son Altesse Royale, et de dame Marie Aubert, de la parr. d’Ableville.

122. — Le 25 mai 1726, dispense de bans pour le mariage entre Gabriel Le Raistre, fils de feu Jacques et de dlle Catherine de Bonnechose, de la parr. d’Ableville, d’une part, et damlle Françoise-Placide Descorches, fille de feu Georges Descorches et de feue Madeleine de Brasdefer, de la parr. de Garnetot.

18O. — Le 29 janv. 1789, la nomination à la chapelle simple de St Sauveur-des-Vases, sise en la parr. d’Ableville, appartenant au seigr du lieu, Mes Léon-Jean-Baptiste de Brèvedent, chev, seig et patron des parr. d’Ablon, Ableville, Equainville, Fatouville, Crémanville, des chapelles de .St Clair et de St Sauveur-des-Vases, seigr des fiefs et seigneuries de Dauboeuf, Manneville-Dauboeuf, Le Rozel, La Houssaye, Le Bois, Les Mares et le Noyer, demeurant en son château d’Ablon, nomme à lad. chapelle de St-Sauveur, vacante par la mort de Mr Richard-Robert Delafosse, pbre, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Vastel, pbre du diocèse de Lx, parr. de St André-d’Hébertot précepteur des enfants dud. seigr, demeurant à Ablon. Donné aud. château.
le lendemain, le seigr évêque donne aud. Sr Vastel la collation dud. bénéfice.
le 4 mars 1789, le Sr Vastel prend possession de la chapelle de St Sauveur, en présence de deux témoins.

363. — Le 23 oct. 1710, la nomination à ta cure de St-Martin d’Ableville appartenant au seig. du lieu, Mesr.Louis-François-Nicolas Le Doyen, seig. et patron d’Ablon, Ableville, Fatouville, Equainville, la chapelle St- Clair et autres lieux, demeurant à Rouen, nomme à lad. cure, vacante par la démission de Me Pierre Lambert, pbre, dernier titulaire, la personne de M. Guillaume Le Gallois, pbre, curé de Fiquefleur.
Le 21 nov. 1710, M. Pierre Du Mesnil, pbrë, vicaire général, donne la collation dud. bénéfice aud. Sr. Le Gallois qui y avait déjà été nommé par noble dame Charlotte de Fatouville.

128. — Le 12 juin 1726, dispense de bans pour le mariage entre André-Joseph de Brèvedent, Escr., Sr. de Valbrun, fils de Jean-Baptiste de Brèvedent, Escr., et de feu dame Magdeleine de Léguillon, de la parr. de N.-D. d’Honfleur, d’une part, et damll. Anne Halley, fille de Louis Halley, Escr., et de dame Françoise Patin, de la parr. d’Ableville.

1071. — Le 29 oct. 1730, Pierre-Francois-Paul de Maquaire, fils de Mre Pierre-Louis et de Marie-Madeleine-Thérèse Lagnel, de la parr. d’Ableville, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

1327. — Le 13 fév. 1733, dispense de bans pour le mariage entre Charles Le Grix, Escr, Sr. de Neuville, fils de feu Hercule-Bernard Le Grix, Escr, et de noble dame Françoise de Houel, de la parr., de Berville, d’une part, et damll. Elisabeth de Maquaire, fille de Pierre-Louis de Maquaire, Escr, seig. de Bailleul, et de noble dame Marie-Thérèse de Laignel, de la parr. d’Ableville.

2. — Le 30 septembre 1738, M.Michel Quesnel, pbfë, pourvu de la cure d’Ableville, prend possession dud. bénéfice, en présence de Mesr Abel-Toussaint de Thiville, chev, comte de Bapaume, seig. et patron de Manneville-la-Rault, Criqueboeuf et autres lieux, François Claude de Baignault de Bussy, Sr de la Motte, demeurant aud. Manneville, M. Guillaume le Gallois, pbfë, curé d’Equainville et précédemment curé d’Ableville et autres témoins.

43. — Le 16 juin 1741, la nomination à la cure d’Ableville appartenant au seig. du lieu, noble dame Marie-Charlotte-Cécile Le Doyen, dame et patronne d’Ablon, Fatouville, Equainville, Ableville, Quetteville, la chapelle St-Clair, Dauboeuf, Blanneville-la-Raoult, le Boulby, Chantereine, la Gohaigne, le Mesnil-Cordelier, épouse, nom commune en biens, de Mesr. Henry-Eustache de St-Pierre, marquis de St-Julien, seig. patron dud. St-Julien, Grengues, Heudreville, Mailloc et autres lieux, chevalier de l’ordre militaire de St-Louis, lad. dame, demeurant à Rouen, rue des Chatenailles, parr. Ste-Croix-des-Pelletiers et se trouvant maintenant en son château du Mesnil-Cordelier, parr. de Quetteville, nomme à lad. cure d’Ableville, vacante par la mort de M. Michel Quesnel, décédé le 28 décembre dernier, la personne de Me. Nicolas Cavelier, pbrë, vicaire de Morsan. Fait et passé aud. château, en présence de M. Mathurin-Pascal Hue, pbrë, vicaire d’Equainville, et autres témoins.
Le 19 juin 1741, le seig. évêque donne aud. Sr. Cavelier la collation dud. bénéfice.
Le 5 juillet 1741, le Sr. Cavelier prend possession de la cure d’Ableville, par le ministère de M. Eustache Le Bas, notaire royal de Pontaudemer, y demeurant parr. St-Ouen, dûment autorisé à cause de la maladie du Sr. Duhamel, notaire royal-apostolique. Cette prise de possession eut lieu en présence de M. Jacques Le Comte, pbrë, demeurant à Beuzeville : Jacques Deschamps, Esc, sr de la Guerrie : M. Jacques Toustain, pbrë, desservant le bénéfice d’Ableville, et autres témoins.

141. — Le 4 mars 1744, Jacques Deschamps, Esc, Sr de la Guerrie, demeurant en sa terre, parr. d’Ableville, constitue 150 livres de rente en faveur de M. Jacques Langlois, acolyte, originaire de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mesr. Jean-Baptiste de Brèvedent, Esc, seig. de St- Nicole, demeurant en sa terre, parr. d’Ableville, et André-Joseph de Brèvedent, Esc., seig. du Plessis, demeurant en sa terre, parr. de Genneville. Fait et passé au logis dud. seig. de St-Nicole, pair. d’Ableville.

101. — Le 4 mars 1780, François Hérault, bourgcois de Honfleur, y demeurant rue Bourdet, parr. St-Léonard, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, le Sr. Guillaume-Charles-Laurent Hérault, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une ferme, appelée la ferme du Noyer, sise à Ableville, hameau du Noyer, et, de plus, elle est garantie par M. François-Marguerin Voizard, pbfë habitué en l’église St Léonard, demeurant en icelle parr., et autres cautions. Fait et passé à Honfleur, en l’étude de M. Guillaume-Noel Mallet, notaire royal.

147. — Le 11 oct. 1781, la nomination à la cure de St-Martin
d’Ableville appartenant au seig. du lieu, Mes. Jean-Baptiste-Esprit de Brèvedent d’Ablon, chev, seig et patron d’Ablon, Fatouville, Equainville, Ablevillo et des chapelles St-Clair et St-Sauveur, seir. des fiefs de la Rue, du Boulley, du Bois, des Mares, du Noyer, de Dauboeuf, de Manneville, du Rosel et de la Houssaye, demeurant en son château d’Ablon, nomme à lad. cure d’Ableville, vacante par la mort de M. Nicolas Cavelier, pbrë, dernier titulaire, la personne de M. Jean-Jacques-Michel-Thomas Buret, pbr. du diocèse de Bayeux, originaire de la parr, de St-Sauveur de Caen et demeurant depuis plusieurs années en celle de St-Pierre-du-Chàtel. Donné aud château d’Ablon.
Le 16 oct. 1781, M. Despaux, Vic.Gl du seig. évêque, donne aud. Sr. Burot la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le Sr. Burot prend possession de la cure d’Ableville, en présence de M. Jean-Baptiste Pépin, pbfë, desservant lad. parr., et autres témoins.

180. — Le 29 janv. 1789, la nomination à la chapelle simple de St-Sauveur-des-Vases, sise en la parr. d’Ableville, appartenant au seig. du lieu, Mesr. Léon-Jean-Baptiste de Brèvedent, chev, seig. et patron des parr. d’Ablon, Ableville, Equainville, Fatouville, Crémanville, des chapelles de St- Clair et de St-Sauveur-des-Vases, seig. des fiefs et seigneuries de Dauboeuf, Manneville-Dauboeuf, Le Rozel, La Houssaye, Le Bois, Les Mares et Le Noyer, demeurant en son château d’Ablon, nomme à lad. chapelle de St-Sauveur, vacante par la mort de M. Richard-Robert Delafosse, pbfê, dernier titulaire, la personne de M. Pierre Vastel, pbfe du diocèse de Lx, parr. de St-André-d’Hébertot

91. – Le 15 avril 1790, la nomination à la cure de Sr Martin d’Ableville appartenant au seigr du lieu, Mesrs. Louis-Jean-Baptiste de Brèvedent, chevr, seigr et patron présentateur d’Ablon, Ableville, Equainville, Fatouville, Crémanville, St-Sauveur des Vases, nomme à la cure d’ Ableville, vacante par la mort de Me Jean-Jacques-Michel-Thomas Burot, dernier titulaire, la personne de Me Louis-François Lacatey, pbrë, originaire de la parr, de Selles, vicaire de Fatouville, Fait et passé au château d’Ablon.
Le 16 avril 1790, le seigr évêque donne aud. sr Lacatey la collation dud. bénéfice.
Le 18 avril 1790, le sr Lacatey prend possession de la cure d’Ableville, en présence de Mesre Jean-Baptiste de Brévedent, seigr. de St-Nicol, maire de lad. parr.; François Langlois, trésorier en exercice; Jacques-André-Charles-Nicolas Langlois, ancien trésorier, tous troisdomiciliés à Ableville, et autres témoins.

Curés.- N. Cavelier – J.J.M. T. Burot. – L.F. Lacatey.
Prêtre desservant. – J.-B. Pépin.
Patron – Le seigneur du lieu. – J.B.E. de Brèvedent d’Ablon – L.J.B. du Brèvedent d’Ablon.
Seigneurs et notables. – J.-B. de Brèvedent de St-Nicol – J.-B. de Brèvedent de St-Nicol, fils – P. Langlois – J.-A.-O.-N. Langlois
91 . – Le 15 avril 1790, la nomination à la cure de Sr Martin d’Ableville appartenant au seigr du lieu, Mesrs. Louis-Jean-Baptiste de Brèvedent, chevr, seigr et patron présentateur d’Ablon, Ableville, Equainville, Fatouville, Crémanville, St-Sauveur des Vases, nomme à la cure d’Ableville, vacante par la mort de Me Jean-Jacques-Michel-Thomas Burot, dernier titulaire, la personne de Me Louis-François Lacatey, pbrë, originaire de la parr, de Selles, vicaire de Fatouville, Fait et passé au château d’Ablon.
Le 16 avril 1790, le seigr évêque donne aud. sr Lacatey la collation dud. bénéfice.
Le 18 avril 1790, le sr Lacatey (2) prend possession de la cure d’Ableville, en présence de Mesre Jean-Baptiste de Brévedent, seigr. de St-Nicol, maire de lad. parr.; François Langlois, trésorier en exercice ; Jacques-André-Charles-Nicolas Langlois, ancien trésorier, tous trois domiciliés à Ableville, et autres témoins.

Curés.- N. Cavelier – J.J.M. T. Burot. – L.F. Lacatey.
Prêtre desservant. – J.-B. Pépin.
Patron – Le seigneur du lieu. – J.B.E. de Brèvedent d’Ablon – L.J.B. du Brèvedent d’Ablon.
Seigneurs et notables. – J.-B. de Brèvedent de St-Nicol – J.-B. de Brèvedent de St-Nicol, fils, – P. Langlois – J.-A.-O.-N. Langlois
Le 30 mars 1732, le Sr. Le Prévost prend possession de la chapelle St-Sauveur, en la parr. d’Ableville.

Cahiers de doléances du bailliage de Honfleur pour les Etats généraux de 1789 – Blossier Albert
ABLEVILLE
Population: en 1774 (Archives de Honfleur, subdélégation), 218 habitants (2 prêtres, 45 hommes, 43 femmes, 19 garçons maj., 32 garçons min. 23 tilles maj., 33 filles min., 12 valets et 9 servantes); en 1789, 70 feux.
Gabelle, en 1789 (Archives, nationales, G1 100), 57 feux et 177 personnes imposés; 3 feux et 14 personnes privilégiés. Sel d’impôt, [450 1.] (Archives de la Seine-Inférieure, C. 610),
Vingtièmes (Archives du Calvados, C. 7430) montant du rôle en 1790, 1.090 1. 3. s. 4 d. — Propriétaires dont le revenu (en 1881) est au moins de 500 l. :
De Brèvedent de Saint-Nicol, seigneur de la paroisse : 10 acres de prairies, 400 1. ; une ferme, 470 1., et une demi-acre de masure médiocre, 20 1., total 890 1.
— Pierre-Paul de Maquaire, une ferme, 1.100 l. ; un petit jardin de 10 perches et un moulin à eau pour blé, 120 l. ; total, 1.220 l.
— Les sieurs de Bonnechose et de Saint-Martin : une ferme, 755 l.
Privilégiés (Archives du Calvados, C. 7430).
— Le curé : presbytère, jardin, 3 vergées de masure (pour mémoire); une demi-acre de pré, 50 l. ; une vergée et demie d’herbage, 25 1. ; dîmes évaluées, année commune, 1.200 l. (le tout tenu par lui); total, 1.275 l.
— Vatel, titulaire de la chapelle Saint-Sauveur : dîmes de toute espèce dépendant de la chapelle, louées, en 1789, à Jean-Pierre Quesney fils, 400 l. ; maisons et herbages loués, compris les charges, à Morin (12 l. à déduire pour les réparations), 234 l. ; une pièce de terre louée à Rebut, curé, 30 l. ; total, 664 l. — Le trésor d’Ablon : deux acres environ de terre en herbe, loué à Laurent Langlois, 230 l.
— Les demoiselles de Neuville pour ce qu’elles font valoir, 40 l.
— La paroisse relève directement de M. de Brèvedent, dont le fief relève du roi.

Les archives de la ville de Honfleur- Bréard, Charles.
– Fief D’Ableville.
1594,21 juil. Aveu rendu à Charles de Thieuville, seigneur de la Houssaye, Ableville, Bailleul et le Plessis, par Pierre Fresmont, bourgeois de Honfleur, pour le fief ou aînesse nommé le fief Paves assis sur la paroisse d’Ableville et contenant 22 acres de terre,
– Fief De Bailleul.
1619, 25 mars. Aveu rendu à Robert Le Doyen, écuyer, par Philippe Hérault pour une pièce de terre assise en la paroise d’Ableville au lieu dit le Noyer.
– 1649, 19 mai. Aveu rendu à Jean Morin, sieur du Parc, par Robert Hérault pour une pièce de terre assise en la paroisse d’Ableville, faisant partie du tènement des Roquettes et tenue du fief de Bailleul.
– 1742, 20 juin. Aveu rendu à Pierre-Louis de Maquaire, écuyer, par Robert-François Hérault, bourgeois de Rouen, pour trois pièces de terre assises en la paroisse d’Ableville, relevantes du tènement des Brosses nommé la Batterie et tenues du fief de Bailleul.

Cartulaires de Saint-Ymer-en-Auge et de Bricquebec – Saint-Ymer-en-Auge.
Henri -Emmanuel -François -Raymond de Roquette d’Armades, d’une famille originaire du Languedoc, était né, le 23 novembre 1699, à Blangy-en-Auge, dans la maison de Mme de la Huguerie, sa tante, sur L’ainesse des Grandes-Coutures. il était le troisième enfant d’Emmanuel de Roquette, premier écuyer de la princesse de Conti, fille de M. le Prince, et de Marie-Françoise de Maquaire, mariée en l’église de Brévedent en 1694, morte en 1740. Le nom de sa mère se rencontre fréquemment à Bailleul près Saint-Ymer et à Ableville près Honfleur. C’est à Ableville que son grand-père, Louis-Christophe de Roquette, l’ancien intendant des Conti et maître des comptes, vivait retiré à la fin du XVII° siècle, après avoir vécu dans la domesticité dite de cour.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR.

Par. de Saint-Martin,
patr. le seigneur du lieu.
Dioc. de Lisieux,
doy. d’Honfleur.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-Audemer,
sergent, du Mesnil.
Fief relevant de la baronnie de Blangy,
Chapelle de Saint-Sauveur des Vases,
3 feux privilégiés et 44 feux taillables

ABLEVILLE (Saint-Martin)
Curés.— P. Lambert.
Patron. —Le seigneur du lieu.— C. de Fatouville,
Le Doyen, Seigneurs et notables. — J. Deschamps,
Chapelle Saint-Sauveur-des-Vases.— CHAPELAINS. — G. de Giverville.

Sous l’invocation de St Martin

Patronage:
14e Philippus Médici
16e Dominus temporalis loci
18e le Seigneur

Curés: le Cavelier 1764/1774 – Barot 1781/1787

Insinuations
Sur son territoire se trouve la chapelle de St Sauveur des Vases : ad praesentationem domini abbatis et conventus de Grastano ; elle valait 25 livres.
Monsieur de Caumont dans sa Statistique lui a consacré un article spécial comme si elle était paroisse, sous le titre de la Rivière St Sauveur.

Extraits du Journal de Honfleur des 15 mars, 22 mars et 29 mars 1865 sur la Rivière St Sauveur, signé Pannier.

GENNEVILLE – 14

NOTES sur GENNEVILLE – 14

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Saint Martin le Vieil ou Saint Martin le Vieux ou Saint-Martin-près-Honfleur, réuni à GENNEVILLE en 1813.

Archives du Calvados.
Genneville (Calvados)
Canton actuel : Honfleur-Deauville
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14299
Histoire administrative : Genneville intègre la commune de Saint- Martin-le-Vieux par l’arrêté préfectoral du 1er septembre 1813.
GENNEVILLE
I. Dioc. de Lisieux. Maîtrise de Pont-l’Évêque. – Baill. de Honfleur. Gr. à sel de Honfleur. Pont-Audemer; subd. de Honfleur. – Gén. et int. de Rouen; él. de Pont-Audemer; subd. de Honfleur. – Gén. et int. de Rouen;
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Honfleur (Arrêté du 1º mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Honfleur (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). – Pop : 547 hab. (1911). – Sup.: 936 hect. 8 a. 40 c. La commune actuelle de Genneville a été constituée par la réunion des communes de Genneville et Saint-Martin-le- Vieux (3), qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté (Arrêté du 1° septembre 1813).
ADMon Gale. Délibérations, depuis 1829.
ÉTAT-CIVIL : Genneville.- Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1658. Lacunes : 1667, 1789, 1791.

Guynevilla – Genequevilla – Gennevilla – Guignevilla – Gnigneville – Gyneville

Genneville canton de Honfleur.
Cette commune s’est accrue de Saint-Martin-près-Honfleur en 1813.
Guinequevilla, 1215 (ch. de Jourdain du Hommet).
Gesnerville,
Gennevilla, 1257 (magni rotuli,p.191).
Guynevilla,
Sanctus Audoenus de Guignevilla, XIV° s°;
Gynevilla, XVI s° (pouillé de Lisieux, p. 38, et note).

Par. de Saint-Martin,
patr. le prieur du Plessis- Grimoult.
Dioc. de Lisieux,
doy. d’Honfleur.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-Audemer,
sergent. du Mesnil.

Lieux-dits de: GENNEVILLE.
Bassin-de-l’Est (LE), quart. – Beaux-Champs (Les), f. – Bouley (LE), h. – CAVELOT (LE), h. – CHAMPS (LES), h. – Côte (LA), h. – Côte-Vassale (La), .h. – Forge-Michaux (LA), h. – Goubaud, h. – Griserie (LA), h. – Maharu .(Le), h. – Mont-Chaudet, h. – Moulins-des-Prés (LES), h. – Perrée (LA), h. – Rocquerie (LA), h. – Saint-Martin h. – Taveau ou Taviau, f – VAL (LE), h. – VILLAGE-DE-L’ÉGLISE (LE), h. – Village-Goubaud (LE), h. –

Vavassorie relevant de la baronnie de Blangy, demi-fief de là vicomté d’Auge, ressortissant la sergenterie de Beaumont.
BOULEY (LE), Fief mouvant de la baronnie de Roncheville, ayant son chef assis à Genneville.

1. Bibliographie.
2. Pièces Justificatives.
3. Archives ShL.

1. Bibliographie.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 331.
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 921
Devillard Philippe : Des cotentinais devenus augerons : les Coquet de Genneville
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET¬ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Genneville, Gynevilla, Guynevilla.
L’église de Genneville a subi dernièrement une restauration complète, c’est dire qu’elle offre peu d’intérêt. De nouvelles fenêtres en ogive percées dans les murs, une tribune établie à l’extrémité ouest de la nef, et d’autres travaux ont considérablement rajeuni cette église; elle est en forme de croix, mais il est facile de reconnaître que les chapelles du transept à pans coupés sont une addition à l’église primitive: celle-ci était rectangulaire, sans transept et c’est au XVI°. siècle (2e. moitié), je crois, que l’addition a eu lieu.
La date de la nef principale est difficile à déterminer, surtout depuis les derniers travaux. J’inclinerais à la croire en partie du XIIIe. siècle ou du commencement du XIVe.
Le travertin y a été employé.
Le grand-autel du sanctuaire occupe tout le chevet. Le tableau du retable est accompagné d’un portique à colonnes corinthiennes, garnies de pampres conduits en spirale, surmonté d’une niche à fronton coupé, au centre de laquelle est Notre-Seigneur debout tenant la croix. Deux niches cintrées, surmontées de frontons et de vases, accompagnent ce retable monumental. C’est au-dessous de ces deux niches d’accompagnement que sont percées deux portes accédant à la sacristie. Cette ordonnance est une de celles qui ont été presque généralement suivies à la fin du XVIe. siècle, au XVIIe. et au XVIIIe. par les architectes.
Deux autels placés au fond des transepts, au nord et au sud, sont aussi assez élégants, l’un est plus ancien que l’autre.
Il me reste à parler d’une cuve baptismale qui, par suite de travaux faits il y a deux ans, a été jugée indigne de rester dans l’église et jetée dans le cimetière, où on la voit encore près de la porte du jardin du presbytère. Elle se rapproche de la forme de celle d’Ablon : rétrécie comme elle par le bas, elle était décorée d’arcades cintrées, séparées les unes des autres par une moulure terminée par un tore à la partie supérieure. Le bord, au-dessus des arcades, portait quelques étoiles. Un trou cylindrique, au centre de la cuve, permettait d’en faire écouler l’eau au besoin. Il est fâcheux que l’on n’ait pas conservé ce font de la fin du XIIe. siècle. On lui a substitué un font pédiculé octogone en pierre de Caen avec couvercle en bois, qui peut être plus élégant que l’autre, mais qui offre peu d’intérêt, puisque c’est un pastiche.
L’église de Genneville est sous l’invocation de saint Ouen.
Le Chapitre de Lisieux nommait à la cure. La paroisse dépendait de la sergenterie du Ménil, élection de Pont-Audemer ; on y comptait 3 feux privilégiés et 90 feux taillables.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

Le 22 sept. 1694, Mre Emond Jean, pbrë, cure de Genneville, chanoine prébende de Touques en la Cathédrale, bénéfice qui ne requiert pas la résidence, résigne led. canonicat entre les mains du seigr évêque en faveur dud. sr. Jourdain ; et le sr Jourdain résigne la chapelle St-Taurin en faveur dud. sr Jean.

285. — Le l9 nov. 1694, Me Emond Jean, pbfë, curé de Genneville et titulaire de la chapelle St-Taurin en la Cathédrale, donne sa procuration pour résigner lad. chapelle entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Antoine Morin, pbrë de la parr, de N.-D. de Honfleur, en présence de Me Robert Boessel, pbrë, vicaire de St- Germain de Pontaudemer, et autres témoins.
Le 21 décembre 1694, led. sr Morin obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice simple.
Le 6 avril 1695, Mr. François Louchant, diacre, chanoine prébendé de Villers, donne, en qualité de chanoine de semaine, son visa auxd. lettres de provision.
Le lendemain, le sr Morin est mis en possession de la chapelle St-Taurin par le ministère de M. le doyen.

453. — Le 21 sept. 1697, Me. Jacques Leduc, acolyte de la parr, de Genneville.

500. — Le 17 sept. 1698, furent autorisés à recevoir à Evreux la tonsure et les ordres mineurs :
Durand Duval, fils de Gabriel et de Madeleine Barbel, de la parr de Genneville.

507. — Le 17 sept. 1698, furent autorisés à recevoir le diaconat à Evreux :
Me Jacques Leduc, sous-diacre, de la parr . de Genneville.

153. — Le 26 août 1699, vu l’attestation du sr Jean, curé de Genneville, et du sr Pèlerin, curé d’Orbec, dispense de bans pour le mariage entre André Champagne, valet, et Françoise Levavasseur, servante.

383. — Le 18 sept. 1699, Me Jacques Leduc, diacre de la parr, de Genneville, est ordonné prêtre.

364. — Le 10 avril 1700, furent ordonnés sous-diacres :
Me Durand Duval, acolyte de Genneville, cy-devant de la parr, de St-Léonard de Honneur.

243. — Le 26 mars 1701, Me Durand Duval, sous-diacre de la parr, de Genneville, est ordonné diacre.

600. — Le 15 avril 1702, Me Durand Duval, diacre de Genneville, est ordonné prêtre.

656. — Le 19 fév. 1703, Me Edmond Jean, pbrë, curé de parr St-Ouen de Genneville, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Antoine Morin, pbrë de ce diocèse. Il se réserve 300 livres de pension attendu qu’il a desservi lad. paroisse pendant quarante-cinq ans. Fait en présence de Me Louis Angomare, pbrë, curé d’Ablon, et de Guille Deslier, de lad. parr, de St-Ouen de Genneville.

791. — Le 9 mars 1703, Me Antoine Morin, pbrë, obtient de Sa Sainteté des lettres de provision de la cure de Genneville, vacante par la résignation de M Edmond Jean.
Le 4 juin 1703, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 6 juin 1703, le sr Morin prend possession de la cure de St- Ouen de Genneville, en présence de Me Louis Angomare, pbrë, curé d’Ablon ; Me Durand Duval, pbrë, vicaire de Genneville, et autres témoins.

Mesre Charles de Boislevesque, Escr, seig.et patron de St-Martin-le-Vieil et seigr de Genneville,

Curés. — E. Jean — A. Morin.
Vicaires. – E. Commely — D. Duval.
Prêtre de la paroisse. — J Levavasseur.
Clercs. — Jacques Leduc — D. Duval.
Seigneur. — J.-B. de Brèvedent du Plessis.

64. — Le 25 nov. 1711, vu l’attestation du sr Plouin, vicaire de Genneville, dispense de bans pour le mariage entre Thomas Levieil et Jeanne Baudry.

336. — Le 8 juin 1712, la nomination à la cure de St-Ouen de Genneville appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, et la présentation étant le droit du Chapitre tout entier, Mre Jacques de Setz, pbrë, chanoine prébende du Pré, se trouvant chanoine de semaine, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Antoine Morin, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Nicolas Jardin, pbrë de Lx, que le Chapitre présente au seigr évêque.
Le 10 juin 1712, le seigr évoque donne aud. sr Jardin la collation dud. bénéfice.
Le 25 juin 1712, le sr Jardin, pbrë, pourvu de la 1re portion de la chapelle St-Etienne en la Cathédrale et de la cure de Genneville, prend possession de lad. cure, en présence de Me Alexandre Odienne, curé de St-Désir de Lx ; Me Nicolas Odienne, pbrë, bachelier de Sorbonne, curé d’Equainville ; Mesre Léon de Brèvedent, Esc., sr du Plessis, de lad. parr. de Genneville, et autres témoins.

411 . — Le 28 mars 1713, vu l’attestation du sr Madelaine, pbre, desservant la parr, de Genneville, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Legrix et Gabriel Boissel.

418. — Le 5 avril 1713, dispense de parenté du 3e au 4e degré, pour le mariage entre Mre Jean-Baptiste de Brèvedent, Escr, et damlle Françoise Le Doyen, de la parr, de Genneville. — Suit la dispense du temps de carême pour la célébration dud. mariage, accordée sans la condition accoutumée, qu’il n’y aura pas de fêtes ni assemblée.
Le 13 avril 1713, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste de Brèvedent, Escr, sr du Plessis, fils de feu Mre Gabriel de Brèvedent, Escr, sr de Valbrun, et de damlle Marie Duval, delà parr. de Genneville, d’une part, et damlle Françoise Le Doyen, fille de feu Mesre Henry Le Doyen, Escr, sr d’Aubeuf, et damlle Marie Haguelon, de la parr, de Crémanville.

35. — Le 16 juillet 1716, vu l’attestation du sr Laugeois, curé du Faulq, et du sr Delarue, vicaire de Clarbec, dispense de bans pour le mariage entre Hélie-Gabriel Cocquet, Escr, sr de Genneville, fils de feu Gabriel Cocquet, Escr, sr de Genneville, et de noble dame Jeanne Le Cordier, de la parr, de Clarbec, d’une part, et damlle Dorothée de Clinchamps, fille de Mre Gabriel de Clinchamps-Donnay, et de noble dame Elisabeth Racine de Bocharville, de la parr, du Faulq.

71 . — Le 29 sept. 1716, Me Nicolas Jardin, pbrë, curé de Genneville et titulaire de la 1re portion de la chapelle St- Etienne en la Cathédrale, donne sa procuration pour résigner entre les mains de N.-S.-P. le pape lad. chapelle en faveur de Me Thomas Jardin, acolyte de ce diocèse.

539. — Le 6 déc. 1718, Me Nicolas Jardin, pbre, curé de St-Ouen de Genneville, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N. -S. -P. le pape en faveur de Me Louis Levavasseur, diacre de la ville de Lisieux.

49. — Le 30 déc. 1718, Me Louis Levavasseur, diacre du diocèse de Lx, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de St-Ouen de Genneville, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Nicolas Jardin, pbrë, dernier titulaire, Le 18 mars 1719, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 27 mars 1719, le sr Levavasseur, diacre de St- Jacques de Lx, prend possession de la cure de Genneville, en présence de plusieurs habitants de la parr.

124. — Le 22 juillet 1719, dispense de bans pour le mariage entre Louis-Gabriel Galliot, sr d’Aigremont, conser du roy, subdélégué de Mr l’Intendant de Rouen pour l’élection de Pont-l’Evêque, fils de feu Me Jean Galliot et de damlle Marguerite Crévin, de la parr. de St-Etienne-la-Thillaye, d’une part, et damlle Marie-Madeleine Coquet, fille de feu Gabriel Coquet, sr de Genneville, Escr, et de noble dame Jeanne Le Cordier, de la parr. de St-Michel de Pont-l’Evêque.

311. — Le 17 août 1720, vu l’attestation du sr Merlier, vicaire de Genneville, et du sr Duhault, curé de St- Martin-le-Vieil, dispense de bans pour le mariage entre François Leduc et Marie Le Paon.

368. — Le 26 novembre 1720, vu l’attestation du sr Thillaye, vicaire de Gonneville-sur-Honfleur, et du sr Le Merlier, vicaire de Genneville, dispense de bans pour le mariage entre Charles Chardey et Marguerite Paisant.

493. — Le 30 mai 1724, dispense de bans pour le mariage entre Mre Joachim de Hesbert, Escr, fils de feu Mre Renaud de Hesbert, Escr, d’une part, et damlle Marie-Anne Coquet, fille de feu Mesre Gabriel Coquet, Esc., sr de Genneville, et de noble dame Jeanne Lecordier, demeurant à Pont-l’Evêque.

Curés. A. Morin — N. Jardin — L. Levavasseur.
Vicaires. — Le Merlier.
Prêtre de la paroisse. — Madelaine.
Patron. — Le chanoine de semaine en la Cathédrale. — J. de Setz.
Seigneurs. — G. de Brèvedent de Valbrun — J.-B. de Brèvedent, fils — L. de Brèvedent du Plessis.

510. — Le 6 avril 1728, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Eustache de Neufville, Escr, seigr du Mesnil, originaire delà parr, de Norrey, demeurant depuis trois ans en celle de Montreuil, diocèse de Séez, fils de feu Mre Léonor-César de Neufville, Escr, sr du Mesnil, et de noble dame Suzanne de Neufville, d’une part, et noble dame Marie-Magdeleine Coquet, veuve de Gabriel Galliot, sr d’Aigremont, officier chez le roy, originaire de la parr, de Clarbec et demeurant à Pont-l’Evêque, fille de Mre Gabriel Coquet, Escr, sr de Genneville et de noble dame Jeanne Le Cordier, d’autre part.

533. — Le 16 juin 1728, le seigr évêque donne son visa aux lettres de provision de la chapelle simple de St-Blaise, sise en la parr, de Genneville et vacante par la mort du dernier titulaire, obtenues en cour de Rome par Me Nicolas Guerbette, pbrë de ce diocèse, demeurant à Genneville.
Le 21 juin 1728, le sr Guerbette prend possession dud. bénéfice avec toutes les cérémonies accoutumées, en présence de Louis-César de Brèvedent, Esc-; Charles-Borromée de Brèvedent, Esc-, et autres témoins de la parr, de Genneville.
Le 4 août 1728, Me Charles-Jacques Lechevalier, pbfë, Me ès-arts en l’Université de Paris, demeurant à Honfleur, Haute-Rue, parr. Ste Catherine, requiert, en sa qualité de gradué, de Dom Pierre Descalles, prieur de l’abbaye de Grestain, trouvé dans l’enclos d’icelle, sa nomination à lad. chapelle de St-Blaise, vacante par la mort de Me Nicolas Guerbette, dernier titulaire, décédé au mois de juillet. Led. sr Descalles répond « que tous les bénéfices dépendants de lad. abbaye sont de la nomination de M. l’abbé », et que le sr requérant pourra agir ainsi qu’il le jugera bon. Fait en présence de Me Pierre Lailler, pbrë, curé de Grestain.
Le 6 août 1728, en conséquence de cette réquisition, le seigr évêque donne aud. sr Lechevalier la collation dud. bénéfice.
Le 9 août 1728, le sr Lechevalier prend possession de la chapelle St-Blaise, en présence de Me François Duval, pbfë, et de Me Nicolas Buchère, demeurant à Honfleur.

686. — Le 10 mars 1729, Jean-Baptiste de Brèvedent, Escr, seigneur de St-Nicol, Le Plessis et autre lieux, demeurant en sa terre de Genneville, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Mre Léon de Brèvedent, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Cette rente, hypothéquée sur une pièce de terre, située près du chemin de la Croix Horron, et sur plusieurs autres terrains, est encore garantie par Charles Thierry, Escr, sr du Puits, garde du corps de feu Mgr le duc d’Orléans, demeurant en sa terre, parr. d’Ablon, et par Jean-Baptiste Duval, bourgeois d’Honfleur. Fait à Genneville, en présence de Me Louis Levavasseur, pbfê, curé du lieu, et Me Jean Lespiney, pbfë, vicaire de lad. parr. — Led. sr acolyte se trouvait actuellement au séminaire de Lx.

766. — Le 18 oct. 1729, dispense de parenté au 4e degré pour le mariage entre Gabriel-Joseph de Brèvedent, Esc-, sr du Mont-Chaudet, demeurant à Genneville, et damlle Françoise Cécire, demeurant à Gonneville-sur-Honfleur.

857. — Le 1er avril 1730, Me Charles-Jacques Lechevalier, pbrë, Me ès-arts en l’Université de Paris, titulaire de la chapelle St-Biaise, située en la parr. de Genneville, demeurant à Honfleur, parr. Ste Catherine, et représenté par Me Arnoult Lepetit, acolyte, demeurant à Lx, parr. St-Germain, fait réitérer ses noms et grades aux religx de Grestain.

1002. — Le 4 fév. 1731, vu l’attestation du sr. de Lespiney, vicaire de Genneville, dispense de bans pour le mariage de Pierre Deshayes, fils Thomas.

1058.— Le 17 mars 1731, Me Charles-Jacques Le Chevalier, pbrë, Me ès-arts en l’Université de Paris, titulaire de la chapelle St-Biaise, située en la parr, de Genneville, demeurant à Honfleur, parr. Ste Catherine, fait réitérer ses noms et grades aux religx de Grestain.

1329. — Le 14 fév. 1733, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste de Brèvedent, fils de Jean-Baptiste et de Marie-Magdeleine d’Esguillon, de la parr. de Genneville, d’une part, et Marie Halley, fille de feu Louis, de la parr, de St-Léonard d’Honfleur. — Le père du futur s’opposa à ce mariage autant qu’il le put.

1438. — Le 20 août 1733, Jean Duval, sr du Petitmont, demeurant à Genneville, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-Baptiste-Charles Duval, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Jean Letailleur de Boncourt, pbrë, Me ès-arts en l’Université de Paris, demeurant à Honfleur, parr. St-Léonard.

310. — Le 15 nov. 1745, dispense de bans pour le mariage entre Mre Esprit-Jean-Baptiste de Brèvedent, Escr, ancien chevau-léger de la garde ordinaire du roy, fils de l’eu Mre Jean-Baptiste de Brèvedent, Escr, chevalier de l’Ordre militaire de St-Louis, capitaine-général des gardes-côtes de la capitainerie d’Honfleur, et de feue noble dame Françoise Le Doyen, de la parr, de Genneville, d’une part, et noble damlle Marie-Anne de Mannoury, fille de feu Mesre Guillaume de Mannoury, Esc, conser et procureur du roy en bailliage et vicomte à Pont-l’Evêque, et de noble dame Marie-Thérèse Lesueur, de lad. parr, de Pont-l’Evêque.

Curé. — L. Levavasseur.
Vicaire. — J.-H. Lespiney.
Prêtres de la paroisse. — N. Guerbette — L. de Brèvedent.
Clercs. — L. de Brèvedent — J.B. C. Duval.
Seigneurs. — L.-C. de Brèvedent — C.-B. de Brèvedent — J.-B. de Brèvedent — J.-B. de Brèvedent,
fils — E.-J.-B. de Brèvedent — A.-J. de Brèvedent — G.-J. de Mannoury.
Chapelle St- Blaise. — Chapelains. — N. Guerbette — C.-J. Le Chevallier — Patron. — L’abbé de Grestain.

Me Marin- Antoine Amory: Mr. M-A. Amory remplissait, en qualité de vicaire de son frère, les fonctions du saint
ministère dans la paroisse de Genneville quand la Révolution éclata. Il avait soixante-deux ans en 1791. Il refusa, comme son frère, le serment à la Constitution civile du clergé.
Obligé d’abandonner la paroisse de Genneville, il se retira à Rouen où il vécut quelque temps, rue Ecuyère, n° 66. Mais bientôt ce séjour ne lui fut même plus possible et il se vit forcé de partir pour l’Angleterre. Il revins après la Révolution; son frère était mort : il fut nommé pour le remplacer et mourut curé de Genneville en 1806. (Registres de la mairie de Genneville. — Registres de l’Hôtel-de-Ville de Rouen et Ordo de Bayeux).

343. — Le 22 novembre 1752, vu l’attestation du sr Le Bouteiller, vicaire de Genneville, et du sr Le Monnier, vicaire de Beuzeville, dispense de bans pour le mariage de Pierre Mégret et de Catherine Feugère.

198. — Le 22 nov. 1757, vu l’attestation du s r Amory, vicaire de Genneville, dispense de bans pour le mariage de Guillaume Bégin.

45. — Le 5 mars 1759, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Henri de Cécire, sr de Grainville, ancien chevau-léger de la reine, fils de feu Mesre Robert de Cécire, sr de Beaulieu, capitaine de milice, garde-du-corps, et de noble dame Marie Haguelon, précédemment veuve de Mes. Henry Le Doyen, seigr d’Auboeuf, demeurant à Genneville, d’une part, et damlle Catherine Le Jurael d’Equemauville, fille de Mesr. Claude Le Jurael, chevr, seigr d’Equemauville, major en la capitainerie de Touques, et de noble dame Catherine de Varin, demeurant en lad. parr. d’Equemauville.

Curé. — L. Levavasseur.
Vicaires. — L.-J. Le Bouteiller — A. Amory.
Seigneurs. — R. de Cécire de Beaulieu — H. de Cécire de Grainville — J.-B. de Brèvedent.

231. — Le 18 avril 1770, M6 Louis Levavasseur, pbre, curé de St-Ouen de Genneville, doyen d’Honfleur et titulaire du canonicat distributif de Touques, étant devenu infirme, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Antoine Amory, pbrë de ce diocèse et vicaire de lad. parr. depuis 14 ans. Il se réserve toutefois la moitié du presbytère et une pension annuelle de 600 livres à prendre sur les revenus de cette cure qu’il a desservie pendant 50 ans. Fait et passé au manoir presbytéral de Genneville, en présence de Monsieur François-André Thierry, conser du roy, contrôleur ancien du receveur-payeur des gages de la cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, demeurant à Rouen, rue des Ramassés, parr. St-Vincent, et résidant présentement à Ablon, et de Me Louis-Guillaume Opoix, pbfë, vicaire de St-Germain de Manneville-la-Raoult.
Le 7 mai 1770, led. sr Amory obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 21 mars 1771, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 1 er avril 1771, le sr Amory (l) prend possession de la cure de Genneville, en présence dud. sr Thierry du Puits et autres témoins.
(1) Mr Amory fut curé de Genneville jusqu’à la Révolution. En 1791, il prêta d’abord le serment à la Constitution civile du clergé. Mais reconnaissant la faute qu’il avait commise, il se rendit au district de Pont-l’Evêque et se rétracta : il fut de titué. Il partit pour l’Angleterre au mois de septembre 1792 avec son vicaire et s’établit à Londres. Il mourut en exil. [Archives du Calvados. — Mss de Reux .)

327. — Le 20 févr. 1772, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Léon-Jean-Baptiste de Brèvedent, Escr, seigr du Plessis, officier de la Légion royale, fils majeur de feu André-Joseph et de feue noble dame Anne Halley, d’une part, et noble dame Catherine Le Jumel d’Equemauville, (originaire d’Equemauville), Vve de Mesre Henri Cécire de Grainville, ancien chevau-léger de la reine, et fille de feu Claude-Jean Le Jumel, Escr, et de noble dame Catherine de Varin, tous deux demeurant en la parr, de Genneville.

153. — Le 6 janv. 1776, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Alexandre-François de Brèvedent, seigr du fief et seigneurie du Bocage, fils de feu Joseph-André et de feue noble dame Anne Halley, de la parr, de Genneville, d’une part, et demlle Marie-Anne-Suzanne Guérin, fille de M. Jacques-Alphonse Guérin, bourgeois de Rouen, et de feue dame Antoinette Desperroys, de la parr. de Ste Marie-la-Petite, de la ville de Rouen. Les bans furent aussi publiés à Toutainville.

131 . — Le 28 janv. 1778, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Charles-Adrien de Cheux, fils de Me Jean-François-Louis de Cheux, seigr du Boullay, et de noble dame Françoise-Renée de Corday, de la parr. de Genneville, d’une part, et noble demlle Anne-Marie-Gabrielle de Cheux, fille de Mesre François Gabriel de Cheux et de noble dame Marie-Anne Angot de Loisel, de la parr. du Repos, diocèse de Séez.

Curés. — L. Levavasseur — A. Amory.
Vicaire. — A. Amory.
Seigneurs. — A.-J\ de Brèvedent du Plessis — L.-J.-B. de Brèvedent du Plessis — A. -F. de
Brèvedent du Bocage — H.Cécire de Grainville — J.-F.-L. de Cheux du Boullay — J. C.-A. de Cheux du Boullay.

Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux : par H. de Formeville.
Sergenterie Du Mesnil.
N° 115. — Le fief du Boscaige, 8° de fief assis à Genneville, tenu par M. Pierre Cécire.
N° 116. — Le fief de la Haye-Bertren, quart de fief, et le fief de Gonnonville, assis à Genneville, tenu par les hoirs Jacques de Brézé.

Recherche faite en 1540, parles élus de Lisieux des nobles de leur élection – L’abbé de la Roque.
GENNEVILLE.
– 337. Robert Langlois, pour justifier sa noblesse, Fondée sur la charte des francs-fiefs, a produit un arrêt de nos dits sieurs les généraux, donné à son entente le 28 janvier 1519.
– 338. Roger Toutsage, pour justifier sa noblesse, fondée sur la charte des francs-fiefs, a produit un arrêt de la cour des dits généraux, donné à l’entente de Pierre, son pere, le 20 février 1519.
– 330. Jean Toutsage s’est aidé de semblables généalogie, lettres et écritures que Roger Toutsage, sur la parroisse de Genneville, en cette sergenterie.

État des anoblis en Normandie, de 1545 à 1661 – P.-F. Lebeurier.
Robert Langlois, paroisse de Guideville (Genneville ), descendu de Jacques, annobli par les francs fiefs à cause du fief de Manneville par arrest de 1549. El. de Lisieux.
Jean Langlois, paroisse de Quineville (Genneville), annobli par les francs fiefs par arrest de 1475. El. de Lisieux.

Nobles ou Vivant Noblement à Pont-L’evesque – Par Henry LE COURT.
La famille Coquet dans laquelle était entrée Mme de La Brunerie fut maintenue dans sa noblesse en 1463,
en Cotentin, où ses premiers auteurs possédaient les terres de Beuvrigny et Montroch, puis au Pays-d’Auge
en 1668, où ses membres étaient seigneurs de La Busnelière, La Brunerie, Tontuit, Tolleville et Genneville.
Le plus ancien auteur connu de cette maison est Jean Coquet, vivant en 1412, d’où descendait au 5e degré
M. Vincent Coquet, Esc, que ses fonctions de conseiller assesseur en la vicomte d’Auge fixèrent à Pont-l’Évêque.
Son fils, Hélie Ier , Esc, s r de Beuvrigny, épousa Madeleine Chéron de Montcheron.
Ils eurent deux fils:
– Gabriel Coquet, Esc, sr de Tolleville, dont la postérité a fini au 2e degré par deux héritières entrées dans les familles de Prie et d’Esmalleville.
– François Coquet, Esc, sr et patron de Tontuit, dont Nicolas, sr de La Brunerie, était le troisième fils et dont la postérité masculine par Hélie-Gabriel Coquet l’aîné, Esc., sr de Genneville, marié à Jeanne Le Cordier, existe encore de nos jours.

La Déportation du Clergé Orthodoxe Pendant La Révolution.
Registre Des Ecclésiastiques Insermentés Embarqués à Dieppe (Seine-Inferieure)
– 13 septembre 1792. Amory (Marin), cure de Genneville, Calvados, 63 ans, passeport delivre par le district de Rouen, le 12 septembre.

Annuaire des cinq départements de la Normandie – l’Association normande.
1457. — Cardinet de Brèvedent.
Appelé aussi Cardin de Brèvedent, vivant en 1440. Les Brèvedent étaient originaires de la paroisse de ce nom, près Blangy. Jehan de Brèvedent, arrière-petit-fils de Cardin, épousa Jeanne Chaudet, fille du capitaine Hélie Chaudet. Leurs descendants furent seigneurs d’Ablon, du Plessis et du Bocage, à Genneville; de Saint-Nicol, à Honfleur.

Précis analytique des travaux de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen.
Gabriel de Brévedent, sieur de Valbrun, a épousé Marie Duval, de bonne bourgeoisie honfleuraise, et vit noblement dans son modeste manoir de Genneville, encore debout, à trois lieues et demie de ce Honfleur, et toujours aux mains de la famille. Il a deux filles et cinq fils, dont l’avantdernier, né le 25 mai 1659, sera missionnaire et le dernier Jean-Baptiste, officier de vaisseau, sieur du Plessis, d’Ablon et de Saint-Nicol, sera l’ancêtre de tous les Brévedent vivants.

État des argenteries d’églises transmises au district de Pont-Charlier (Calvados).
Commune Genneville. Date de l’apport 2 Ventôse.
Désignation De L’argenterie 2 calices, 2 patènes, 1 soleil, 1 ciboire, 1 custode

Mélanges Documents – Ch. De Beaurepaire, Abbé F. Blanquart, Ch. Brêard, Ph. Barrey, Léopold Delisle, P. Le Cacheux, L. Régnier, L’abbé A. Tougard.
– Antoine de Lastre. dit Cauwart se maria dans le pays d’Auge et par son alliance, il devint propriétaire des fiefs de Gassart et de Genneville, assis dans les sergenteries de Pont-l’Evêque et de Beaumont. Les comptes de l’église Saint-Michel de Pont l’Evêque font mention de plusieurs donations faites par Antoine de Lastre à cette église. Farin (Hist. de Rouen, II,436), signale son épitaphe dans l’église de Saint-Maclou. Un Jean de Lastre, son parent, a été abbé de Sainte -Catherine de Rouen ou Sainte-Trinité-du-Mont.
– Pierre Cecire, procureur, à Honnefleu, de monseigneur l’Amyral, bourgeois de Honfleur en 1518; « tenant le fief du Bocage, à Genneville », en 1522.

La Noblesse Française – Arnaud CLEMENT.
Coquet de Genneville (1997-) (Normandie) : citée 1412, maintenue noble en 1668. [GAF n°11085, WNS]. Edmond-René-Arthur (1894-1973) d’où Bernadette-Edmondine-Angèle, Thérèse-Marguerite-Paulette et Yvonne-Louise-Geneviève d’où Annick-Simone-Renée (1952-1992). // Emile-Constant-Louis (1898-1974) d’où Simone (1930, encore en vie en 2015). En extinction.
D’azur à dix rocs d’échiquier d’or, posés 4, 3, 2 et un.

Les Archives de la Ville de Honfleur – Charles Bréard.
– 1668, 1° août. Aveu rendu au prieur de Beaumont-en-Auge pour le fief ou aînesse de la Madeleine située sur la paroisse de Genneville.
– 1714, Aveu rendu au prieur de Beaumont-en-Auge pour le fief ou aînesse Richard Labé, assis en la paroisse de Genneville et contenant 6 acres de terres.
– DIMES DE GENNEVILLE – D. 21 . I pièce .
1771, 9 octobre . Bail des deux tiers de la grosse dîme des grains escroissants sur les fiefs de Beaumont, Tonnetuit, le Plessis, le Boscage et le Boulley « autant que lesd . fiefs s’étendent dans la parroisse de Genneville, » fait par le chapitre de Lisieux à Louis Durand et à Jean Ridel moyennant le prix annuel de 1450 livres .
1690, 1 er janvier . Aveu rendu aux abbé et religieux de Grestain, seigneurs des fiefs de Maharu, du Bouffey et du Theil, par Guillaume Frémont pour l’aînesse nommée le fief de la Mare Haynel situé à Genneville et tenu du fief de Maharu (fief ayant appartenu en partie à l’abbaye de Gestrain).
Fief de Tontuit – 1720, 5 novembre . Acte d’appel signifié par Jean Néel, écuyer, aux aînés et puinés de l’aînesse de Prime Denier située sur la paroisse de Genneville et dépendant du fief de Tonnetuit ou Tontuit.
Fief De Fiquefleur – 1665, 4 juillet . Aveu rendu au prieur de Beaumont-en-Auge, seigneur de Genneville et de Fiquefleur, par Louis Chouquet, pour une pièce de terre située à Fiquefleur et tenue dud . fief.

Recherche de Montfaut – 1463.
En l’élection de Lysieux , ensuivent les personnes qui ont esté , par le rapport des. Eleus trouvés gents nobles et extraicts de noble lignée ,et non assis à la taille , et par le rapport d’aultres , à leurs ames et consciences .
Sergenterie du Mesnil.
– Rogier , Vitard , R. et d . a y . , Genneville .

Canel, Alfred: Essai historique archéologique et statistique sur l’arrondissement de Pont-Audemer.
Guillaume Charlemaine, le premier de sa famille qui soit qualifié du titre de noble homme. En 1615 ,il était seigneur du Bouley. Le Bouley est situé à Genneville ( Calvados ).

États détaillés des liquidations faites par la Commission d’Indemnité, à l’époque du 31 décembre 1827 – Ministère Des Finances.
– Propriétaire dépossédé: Coquet De Genneville ( Antoine-Thomas ) , émigré
– Ayant-droit réclamans: Coquet De Genneville ( Félicité ) , soeur et légataires universelle de l’ancien propriétaire, oct . 1827.

Extrait des chartes, et autres actes Normands ou Anglo-normands à Calvados – Léchaudé d’Anisy, Amédée Louis.
Robert Bertrand et Robert de Tybouville, chevalier, déclarent, en octobre 1229, que, lorsqu’un différent s’était élevé entre eux et le chapitre de Lisieux, en la cour de l’échiquier du roi , au sujet du patronage des églises de Saint-Denis de Nerolles, de Saint-Ouen de Genneville et de Sainte-Marie d’Esquainville, l’évêque de Lisieux , ainsi que plusieurs autres chevaliers présens audit échiquier ,avaient fait une transaction à l’amiable entre les parties,etc., etc. (Le sceau brisé.).

Généalogie de la famille Le Cordier – Henry Le Court.
Jeanne Le Cordier, baptisée à St-Julien, le 12 mars 1654.
Marié à : Me Gabriel Coquet, Esc., Sr de Genneville, fils de François, Esc., Sr de la Bignetière, seigneur et patron de Thonnetuit, Genneville et Ficquefleur, et d’Antoinette Athinas.
Elle était veuve, le 10 février 1705.
De ce mariage vinrent quatre enfants : trois filles, dont une, Marie-Anne, ne laissa pas de postérité de Samuel III Le Cordier (V. p. 26), et les deux autres mariées à MM. Hébert de Bailleul et Galliot d’Aigremont, et Hélie-Gabriel Coquet, Esc., Sr de Genneville et de Thonnetuit, qui laissa, de Dorothée-Thérèse de Clinchamp-Villeneuve, une postérité qui existe encore. Jean Ier Coquet, Esc., vivant en 1412, était seigneur de Beuvrigny et de Montroch, en Cotentin, où sa postérité fut maintenue noble par Montfaut, en 1463.
Une branche de cette famille, venue au Pays-d’Auge par des charges, y contracta de nobles alliances et y occupa d’importantes fonctions judiciaires. Le rameau de Tolleville a fini dans les familles des M. de Prie et des M. d’Esmalleville (actuellement les Mis de Cairon) (Archives de Lierremont et Nobles de Pont-l’Évêque, loc. cit. p. 7).

Armorial général de France (édit de novembre 1696) – C. d’Hozier.
48. — Nicolas Coquet, écuier, sr de la Brunerie. D’azur à dix rocs d’échiquier d’or posez 4, 3, 2 et 1.
49. — Gabriel Coquet, écuier, sr de Genneville. Porte de même.
67. — Guillaume De Varin, écuier, sr de Genneville. Tiercé en face au Ier d’azur à un besan d’or, accosté
de deux croissans d’argent ; au 2d d’argent; et au 3e d’or à trois flames de gueules mal ordonnées.
259. — Thomas Le Fournier, sr de Genneville, trésorier de France.

Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle – C. d’E.-A.Chaix d’Est-Ange.
La branche de la famille de Coquet qui s’est perpétuée jusqu’à nos jours joint à son nom celui de la seigneurie de Genneville qu’elle a possédée aux environs de Pont-l’Évêque, dans le pays d’Auge. Elle descend de Vincent Coquet qui, dans les premières années du XVII° siècle, fut nommé conseiller assesseur en la vicomté d’Auge et qui vint alors se fixer à Pont-l’Évêque. Ce magistrat fut père d’Hélie Coquet, écuyer, sieur de Beuvrigny, en Cotentin, avocat du Roi en Auge, qui épousa le 31 janvier 1613 Madeleine Chéron de
Montcheron. Celui-ci laissa deux fils:
1° Gabriel Coquet, sieur de Tolleville, dont la descendance s’éteignit après quelques générations.
2° François Coquet, Sgr et patron de Tontuit, dont le fils, Nicolas Coquet, sieur de la Brunerie, continua la descendance. Cette branche fut maintenue dans sa noblesse, le 4 juin 1668, par jugement de M. de la Gallissonnière, intendant de Rouen. Elle compte encore des représentants. Elle n’est pas titrée.
Nicolas Coquet, écuyer, sieur de la Brunerie, et Gabriel Coquet, sieur de Genneville, firent enregistrer leur blason à l’Armorial général de 1696 (registre de Pont-l’Évêque).
– Gabriel de Brévedent, Sgr du Valbrun et du Plessis, fils de Charles, demeurant à Genneville, dans l’élection de Pont-Audemer, furent, lors de la grande recherche des faux nobles commencée en 1666, renvoyés devant le Conseil d’Etat par jugement du 19 juillet 1667 de M. de la Gallissonnière, intendant de Rouen; sur le vu de leurs titres ils furent maintenus dans leur noblesse le 12 janvier 1668 par arrêt du Conseil d’Etat.

Dictionnaire des figures héraldiques – Théodore de Renesse.
Dix rocs d’Echiquier
COQUET DE GENNEVILLE Or.s.az. Semé de rocs d échiquier.

Les demoiselles de Saint-Cyr (1686-1793) – Fleury Vindry.
Marie-Elisabeth de Brevedent du Plessis, née 26, baptisée 27 février 1750, à (Saint-Ouen) Genneville (Calvados), fille d’André-Joseph de Brévedent et d’Anne-Françoise Halley. – Pr. 23 février 1761. B. S.
6 mars 1770.— Dot 23 mai 1770. Elle épousa Gédéon de Myr et était morte au 13 messidor an XIII (renseignement fourni par M. le Commandeur Henri Le Court).

Panthéon de la Légion d’honneur. 12 – T. Lamathière.
André-Joseph de Brèvedent du Bocage est mort à Genneville, au mois de novembre 1848. La famille des Brèvedent descend de Robert de Brèvedent qui suivit Godefroid de Bouillon en Terre-Sainte, et plus nouvellement encore, de Morel-Robert de Brèvedent qui, avec son frère Valérien de Brèvedent, suivit aussi Philippe- Auguste dans sa Croisade. — Cette maison est originaire du Duché de Cologne et ce ne fut qu’après Philippe-Auguste qu’elle prit le nom de Brèvedent et qu’elle vint s’établir en Normandie, dans une commune près de Lisieux, à laquelle elle a donné son nom ; puis, il y a environ quatre cents ans, à Genneville et Ablon, communes situées près d’Hon- fleur. Cette famille est aujourd’hui représentée par M. Alexandre de Brèvedent, au château de Gomesnil, par Bretteville-sur-Laize (Calvados), son parent.

Archives du Calvados.
– 1799 XVIIIe siècle – Genneville – Livre servant d’indication aux Plans des Fiefs situés sur la Paroisse de Genneville et sur lesquels Messieurs de l’Illustre Compagnie du Vénérable Chapitre de Mizieurx ont droit de percevoir les deux tiers des grosses dîmes  » = A.D. Calvados G 378.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles Vasseur.
– doyenne Honfleur – 14 élection Pont-Audemer sergenterie du ménil – 3 feux privilégiés – 90 taillables. Sous l’invocation St-Ouen patronage: 14e dominus lexoviensis 16e capitulum lexoviense 18e curés: le vavasseur 1764 amory 1771 1787
– 1749 15 avril. Procédure entre Jean Baptiste Laurent le Cordier, héritier en partie de Philippe le Cordier, son père, lequel était héritier aussi en partie de Maistre Samuel Lecordier.
Hélie Gabriel Coquet, escuyer, sieur de Genneville, et Eustache de Neuville, escuyer, héritiers de la dame Lecordier de Genneville.
– 1772 8 juillet. Jean Baptiste Elie Coquet escuyer, sieur de Genneville, contre Dame Marie Catherine Françoise De Mire, veuve de feu Elie Gabriel Coquet, escuyer sieur de Genneville.

Archives NEDELEC Bibliographies.
3.12. 1, Coquet de Genneville Robert Décès 31/081997
3.12. 2, Coquet de Genneville Robert Remerciements 10/09/1997
3.12. 3, Coquet de Genneville Yvonne Remerciements 15/01/1999

Archives NEDELEC Communes.
com.27.2 Genneville.

Notes Michel COTTIN. -Societe Historique De Lisieux.
Ces notes ont été rassemblées de 1989 à 1995.
– 1799 XVIIIe siècle – Genneville – Livre servant d’indication aux Plans des Fiefs situés sur la Paroisse de Genneville et sur lesquels Messieurs de l’Illustre Compagnie du Vénérable Chapitre de Mizieurx ont droit de percevoir les deux tiers des grosses dîmes » = A.D. Calvados G 378 .
– 1483 , 23 octobre – Saint-Etienne-la-Thillaye, Clarbec, Cresseveulle
Titres concernant des fonds à saint-Etienne-la-Thillaye, Clarbec, Cresseveulle et les familles Prunier, Gallot, Auber, Crevin, Le Cordier, Cordier de Genneville, et autres. Autres actes 18 novembre 1584; 4 août 1591; et 1723-1726. = Arch. SHL. FL 483. 10 pièces.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

SAINT MARTIN LE VIEUX – 14




NOTES sur SAINT MARTIN LE VIEUX – 14

S.Martinus Vetus – S.Martinus Veter
Saint Martin le Vieil ou Saint Martin le Vieux ou Saint Martin des Chesnées ou Saint Martin du Thilleul
réuni à GENNEVILLE 1813

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir Recherche des nobles de Lisieux p.129
Montfaut p.28
Genneville et Quetteville

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
ST.-MARTlN-LE-VIEUX.— La paroisse de St.-Martin-le- Vieux est supprimée. L’église démolie était sous l’invocation de Saint Martin ; la cure à la nomination du seigneur.

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
SAINT-MARTIN-LE-VIEUX.
349. Nicolas, Jacques, Me. Guillaume et Benoist, dits Bissot, ont dit que Robin Bissot, leur ayeul, avoit été anobli par la charte des francs-fiefs, à cause du fief de Tenney, assis à St.-Martin-du-Val, pour 30 liv. tournois, par lui payées, joûte la quittance. Le procureur du Roi a requis qu’ils vérifient leur descente ou qu’ils soient assis.

Insinuations

A quelques centaines de mètres de la station de Quetteville, s’ouvre sur la gauche la gorge profonde de deux vallons. Une petite rivière y serpente, elle est l’âme et la vie d’un moulin, le Moulin de St Martin le Vieil.
St Martin le Vieux est une ancienne paroisse supprimée et dont l’église détruite de fond en comble n’a point laissé de vestiges. Son emplacement séparé par un chemin creux et arbré de la cour du manoir, se connaît encore aux ronces qui croissent au pied d’un vieux mur qu’un lierre soutient.
Le manoir qui date tout au plus du 17e siècle n’offre rien de remarquable quant à son architecture. Il est construit en briques et couvert en ardoises. Maison de campagne d’un gentilhomme du 17e siècle, ses portes sont à pilastres, son toit aigu, elle avait un colombier près d’elle, un étang à quelques pas et son moulin convertissant en farine les dîmes de froment dues par les terres qui en relevaient.
Vers le milieu du 18e siècle le manoir appartenait à Messire Thomas Bernard de Bois l’Evêque, écuyer seigneur de St Martin le Vieil et par un acte passé à Honfleur par devant le tabellion royal, Guillaume Noël Mallet, ce fief fut vendu à Guillaume Jean Charles Cécire, écuyer seigneur du fief et seigneurie de Bellot, demeurant en sa terre du Bocage, paroisse de Gonneville sur Honfleur.
Voici un passage de l’acte de vente :…. « Auquel fief de St Martin qui est ¼ de fief de haubert, est attaché le patronage de ladite paroisse avec droits de juridiction, de basse justice, de colombier, de pèche dans la rivière de St Martin et tous droits utiles, honorifiques, casuels à noble fief appartenant, duquel fief est tenu et mouvant le noble fief terre et seigneurie de Cremanville, situé es paroisses de Manneville la Raoult, Genneville, Quetteville et environs appartenant à Monsieur d’Orieult, à cause duquel fief de St Martin il est dû par les vassaux : rentes seigneuriales en argent, grains, œufs, corvées, reliefs , treizièmes, amendes, confiscations et tous autres droits et devoirs seigneuriaux à nobles fiefs appartenant. »
« Plus tous les biens qui composent le domaine dudit fief et seigneurie de St Martin lesquels biens consistent du manoir seigneurial avec l’étang, le colombier, moulin à blé avec droit de banalité attaché audit moulin etc. …
Le seigneur acquéreur tiendra et relèvera lesdits fiefs et héritages à lui présentement vendus de la seigneurie du Coudray appartenant à Messire de Jeffosse, conseiller au Parlement de Normandie, par foi, hommage, reliefs, treizièmes etc…
Quelques années plus tard les terres composant ce fief furent expropriées sur le seigneur de Bellot pour défaut de paiement de rentes imposées par Monsieur de St Martin et qui étaient dues 1) à noble Demoiselle Louise Françoise de Bois l’Evêque, seconde fille de Monsieur de St Martin, épouse de Monsieur de St Flix, demeurant à Bayeux ; 2) à noble Demoiselle Rosalie Marguerite de Bois l’Evêque, fille puînée dudit seigneur de St Martin et sur l’expropriation Monsieur Langlois se rendit adjudicataire. Ce sont ses petits fils qui possèdent aujourd’hui ce domaine. (Extrait d’une lettre de M. Bréard de Honfleur à M. Pannier 11 octobre 1863).

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE HONFLEUR – 14

Sous l’invocation de St Martin
Patronage:
14e Johannes Tourgot
16e Dominus de Tournetuyt
18e le seigneur

Curés:
Duhaut 1764
Pépin 1757/1787
Clerc. — J.-B. Brontin –

26 mai 1813 réunion de la commune de St Martin le Vieux à celle de Gonneville, canton de Honfleur, arrondissement de Pont Audermer (ou de Pont l’Evêque selon LANGE).