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PENNEDEPIE – 14




NOTES sur PENNEDEPIE – 14

de Penapisce

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

  • Les fiefs de Blosseville, deux pleins fiefs de Chevalier, assis en la paroisse de Pennedepie, possédés par Robert Mallet, Ecuyer, sieur de Saint-Martin.
  • Duquel fief sont tenus les fiefs ci-après :
    • Le fief de la Fontaine-Esmanguard, assis à Saint-Ymer, qui sont deux tiers de fiefs possédés par Nicolas Cheron, Ecuyer.
    • Le fief de Glatiny, quart de fief assis à Tourgeville, possédé par Gilles de Giverville, Ecuyer.
1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV, page 301..

Editions Flohic: Le Patrimoine des communes du Calvados, page 937.

LEMETAYER-DESPLANCHES : Voir Archives SHL, Fonds 25F 2e classeur.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes par M. V. Pannier.
Pennedepie, Pennapisce, Sanctus Georgius de Pennapice,

L’église de Pennedepie, bâtie sur un monticule, à peu de distance de la mer, domine un charmant vallon que traverse le chemin de moyenne communication de Trouville à Honfleur.
Les parties les plus anciennes de cette église, qui présente aujourd’hui peu d’intérêt, remontent au XIIe. siècle.
Le portail occidental, précédé d’un grand nombre de degrés, est construit en travertin. Les deux contreforts peu saillants, placés aux extrémités, s’élèvent presque jusqu’au sommet du gable qui est tronqué. Une porte cintrée, en pierre, donne entrée dans la nef. Cette porte, qui date seulement du siècle dernier, est flanquée de deux contreforts, à double glacis, élevés au XIIIe. siècle. Au -dessus se montrent les vestiges d’une fenêtre ogivale, dont la forme accuse aussi le XIIIe. siècle.
Un petit clocher, en forme de campanile, couronne le portail. Il renfermait, au commencement de ce siècle, une ancienne cloche qui provenait, dit-on, de la vieille église Notre-Dame d’Honfleur.
Le mur méridional de la nef présente une décoration sévère dans le genre de celle de l’antique chapelle du prieuré du Mont-Argis, située près de Cambremer. De grandes arcatures à plein-cintre, aujourd’hui défigurées, encadraient les fenêtres primitives, remplacées par des ouvertures sans caractère.
Le choeur, reconstruit en grande partie, est placé sur la même ligne que la nef, à l’exception de la dernière travée qui est ancienne. Il est éclairé de chaque côté par des fenêtres cintrées, modernes, semblables à celles de la nef.
A l’intérieur, une épaisse couche de badigeon, d’une blancheur irréprochable, couvre les anciens murs ainsi que la voûte.
Le maître-autel offre un joli retable, dans le style Louis XIV, décoré de deux colonnes torses, d’ordre corinthien, autour desquelles s’enroulent des ceps de vigne, chargés de grappes de raisin.
Au XIVe. siècle, l’église de Pennedepie dépendait de la célèbre abbaye de St.-Ouen de Rouen ; elle est sous l’invocation de saint Georges.
Avant la Révolution, le présentateur à la cure était le prieur de Beaumont-en-Auge, d’après l’Almanach de Lisieux pour l’année 1774, imprimé par Mistral.

Moulin.
— Au fond du vallon coule un ruisseau qui fait mouvoir un ancien moulin dont la construction remonte au XVIe. siècle. Le rez-de-chaussée, bâti en travertin, est surmonté d’un étage en charpente avec tuiles entre les colombages.
Une jolie lucarne en bois, à deux baies cintrées, fait saillie sur le toit.
On comptait 2 feux privilégiés et 61 feux taillables à Pennedepie.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
PENNEDEPIE.
296. Les héritiers de Pierre Nollent n’ont été aucunement approchés , parcequ’il n’est notoire de leur demeure, et ne sçait-on s’ils sont en âge.
297. Louis Naguet a fourni avec son frere, en la ville de Honfleur, n°. 312.

1221
Robert Bertran confirme à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen les donations que Robert le Tort et Suzanne, femme de celui-ci, avaient faites pour doter le prieuré de Notre-Dame-de-Beaumont-en-Auge.
Omnibus sancte Matris eclesie filiis ad quos presens carta pervenerit, Robertus Bertran, salutem. Noverit universitas vestra quod ego dedi et concessi et presenta carta confirmavi ecclesie sancti Audoeni Rothomagensis pro salute anime mee et predecessorum meorum ea que Robertus Tortus et ejus uxor Susanna dederunt et concesserunt predicte ecclesie ad sustationem monachorum qui, apud sanctam Mariam de Bello Monte in Augia, auctoritate et dispensatione abbatis et conventus sancti Audoeni deservituri deputabantur, videlicet: ecclesiam sancte Marie de Bello Monte cum omnibus pertinentiis (Beaumont-en-Auge) et presentationem ejusdem ecclesie, ecclesiam Sancti Stephani de Tilleio (Saint-Etienne-le-Thillaye), et presentationem ejusdem ecclesie similiter; ecclesiam sancti Grorgi de Penna Pice (pennedepie), ecclesiam de Magnavilla similiter (Manneville-la-Pipard) (suivent des biens dans la Manche) (….)
=¸ EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°19, pp. 205-207
+ IND. AD 76 14 H 797 (1680) A revoir !!!!!

1255
Confirmation par Robert Bertran des biens appartenant à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen.
=¸ EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°33, pp. 220-224,
+ Léopold DELISLE, Cartulaires de Briquebec, (n° 6 et 127)

1312
p. 52.
(165) De la prévosté de Pennedepie, pour tout l’an…………… C s. (La fieffe de cette prévôté est sans variation de 1266 à 1461 (Strayer, p. 219). En 1461, elle est au seigneur de la Rocheguyon et de Roncheville au nom de la dame de Rais, comme successeurs de Robert Bertran, chevalier. L’année suivante, elle est tenue par Michel d’Estouteville, chevalier, à cause de sa femme Marie de la Rocheguyon et en 1476 par Bertin de Silly, second mari de cette dame.).
= Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de Gautier du Bois, vicomte d’Auge pour la Saint-Michel 1312 in Mélanges publiés par la Société de l’Histoire de Normandie, 15e série, p. 35.

1623 – Barneville-la-Bertrand
Transport par Hiéronime Le Jumel, écuyer, seigneur des terres et seigneuries de Lisores et Equemauville, à Etienne Le Lou, sieur de La Garde, bourgeois de Honfleur, de rente en quoi Jacques de Varin, écuyer, sieur de Saint-Quentin, s’était obligé en 1616 vers feu Madeleine Eude, veuve de Pierre Le Jumel, président au Parlement de Normandie, seigneur de Lisores, Equemauville, Barneville-la-Bertrand et Pennedepie.
= AD. Calvados. Série H. Suppl. Hôpital de Honfleur 1830.- H. 112

1706 – Archives SHL.
1F468 : 17 février 1706 : Delamorinière de Pennedepie a fieffé ¬une rente foncière à Thomas Letailleur passementier à Lisieux.

1779, 5 février – Englesqueville
Aveu rendu à Alexandre-Anne-Gabriel-Augustin de Cairon, chevalier, marquis d’Esmalleville, seigneur de Penneville, Fréville, Carville, Rabu, Monney, Ter¬nant, Cani, le Vuy, Gruchet, Vaudain, Baudissart, Caniel, Vasouy, Château-Bau¬dry, Caltôt, la Rivière, Beuzebosc, le Reu, les Roches, les Retailles, Bonne¬ville-sur-Touques, Cavelot, etc., à cause de Marie-Madeleine-Gabrielle d’Es-malleville, son épouse, par Louis Martin, pour terre à Englesqueville, tenue du fief Cavelot.
= Arch. SHL. FL 324.

Insinuations

L’église de Pennedepie a pour patron St Georges. Cette église bâtie sur un monticule à peu de distance de la mer domine un charmant vallon que traverse le chemin de moyenne communication de Honfleur à Trouville.
Au 14e siècle elle dépendait de la célèbre abbaye de St Ouen de Rouen. En Janvier 1400 dit Toussaint Duplessis (Description géographique et historique de la Haute Normandie 1740) l’abbé et les religieux de St Ouen arrêtèrent entre eux qu’ils présenteraient conjointement aux bénéfices de leur dépendance à la réserve de ceux qui composaient l’exemption du monastère auxquels l’abbé seul pourvoirait de plein droit.
Aux 16e et 18e siècle, le patronage appartenait au seigneur.
Avant la Révolution, le présentateur à la cure était le prieur de Beaumont en Auge( Alùanach de Lisieux pour l’année 1774)
Suit la description de l’église

Monsieur Labutte dans son Essai historique sur Honfleur et l’arrondissement de Pont l’Evêque nous apprend qu’il existait à Pennedepie au 12e siècle un couvent de Templiers. On sait que cet ordre célèbre fondé à Jérusalem en 1118 par Hugues de Payens de la Maison des Comtes de Champagne, fut supprimé en 1312 par le Pape Clément V dans un consistoire secret tenu à Vienne en Dauphiné. La plus grande partie des biens des Templiers fut donnée aux Chevaliers de St Jean de Jérusalem, l’autre partie rentra dans le domaine de l’Etat ou passa en mains séculières.
Il y a quelques années des fouilles conduites pour un but d’utilité privée, dans une cour qui servait de cimetière aux religieux et qui porte encore le nom de Cour du Cimetière, firent découvrir un énorme cercueil en pierre contenant des restes humains parfaitement conservés, que tout fit présumer être ceux d’un templier. Le cercueil ne portait trace d’aucune inscription.
Au fond d’un vallon coule un ruisseau qui fait mouvoir un ancien moulin dont la construction remonte au 16e siècle. Le rez-de-chaussée, bâti en travertin et surmonté d’un étage en charpente avec tuiles entre les colombages. Une jolie lucarne en bois a deux baies cintrées fait saillie sur le toit.
La commune de Vasouy a été annexée pour le culte à celle de Pennedepie. (A.Pannier)

Essai historique sur Honfleur et l’arrondissement de Pont-l’Évêque / par A. Labutte
A commune de Pennedepie possédait au XIIe siècle un couvent de templiers : l’église qui en faisait partie, et qui existe encore aujourd’hui, a été défigurée par de nombreux travaux de démolition et de reconstruction, qui l’ont réduite enfin à n’être qu’un édifice sans caractère.
Il y a quelques années que des fouilles conduites pour un but d’utilité privée , dans une cour qui servait de cimetière aux religieux , et qui porte encore le nom de Cour du cimetière, firent découvrir un énorme cercueil en pierre : on eut quelque peine à le briser : il contenait des restes humains parfaitement conservés, que tout fit présumer être ceux d’un templier. Au surplus, le cercueil ne portait les traces d’aucune inscription.
Rien autre chose à Pennedepie, qui réveille le souvenir de cet ordre célèbre, qui s’était voué à la défense des lieux où s’accomplirent les grandes scènes du christianisme ; rien autre chose, qui rappelle sa chute héroïque et cet ajournement solennel donné à un pape et à un roi par son chef vénérable, du haut de son bûcher ! Un tombeau retrouvé par hasard par un obscur ouvrier! un ancien champ de mort, dont l’antique dénomination a persisté à travers les siècles! voilà tout ce qui subsiste dans notre contrée de ce grand ordre religieux et militaire, qui remplit l’Europe du moyen-âge du bruit de ses exploits et de sa fin terrible et mystérieuse!

Deuxième description de l’église du 12 septembre 1868.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE HONFLEUR – 14

Sous l’invocation de St Georges

Patronage:
14e, 16e et 18e siècle:
Abbas S. Andoeni Rothomagenisi

Curé:
Le Monnier 1756/1787

CREMANVILLE – 14



NOTES sur CREMANVILLE – 14

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Cremanvilla
Crémanville (Calvados ; jusqu’en 1809)
Histoire administrative : Crémanville est réunie à la commune d’ ABLON par le décret du 13 octobre 1809.

Par. de Notre-Dame,
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. d’Honfleur.
Génér. de Rouen,
élect.de Pont-Audemer,
sergent. du Mesnil.
Fief de la baronnie de Blangy.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Revue Le Pays d’Auge.
Docteur Jean Bureau Les ambitions de Fouet de Crémanville-1983.
Voir : St Martin le Vieil – Montfault p.25

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Cremanville et Ableville sont des paroisses supprimées dont les églises n’existent plus.
CREMANVILLE, Cremanvilla avait son église sous l’invocation de Notre-Dame. Le seigneur nommait à la cure.
On y comptait 4 feux privilégiés et 33 feux taillables.

LES ARCHIVES DE LA VILLE DE HONFLEUR par Charles BRÉARD.

– Fief DE CRÉMANVILLE – D. 16. — 2 pièces.
1611, 11 octobre. Aveu rendu à Jacques de Courseulle, par Thomas Deglos pour une pièce de terre assise en la parroisse Saint-Léonard et tenue du fief de Crémanville.
1638, 12 juillet. Aveu rendu à Robert de Courseulle, par Thomas Deglos pour une pièce de terre située sur la paroisse Saint- Léonard.
– Commune réunie à Ablon en 1807.
– Fief DE LA HOUSSAYE. Fief s’étendant aux paroisses de Crémanville, Notre-Dame et Saint- Léonard de Honfleur
D. 29. — I pièce.
1642, 16 juillet. Aveu rendu à Charles de Thieuville, écuyer, sieur de la Houssaye et de Quetteville, par Philippe Vanier pour une place de terre située à Crémanville et tenue de la sieurie de la Houssaye.

Le vieux Honfleur et ses marins: biographies et récits maritimes. Ouvrage … par Charles BRÉARD.

On trouve, dans une donation faite à la charité de Notre-Dame et Saint-Léonard de Honfleur, noble homme Richard de Thieuville, écuyer, seigneur de Gonneville, de Créman ville et delà Haye-Bertran, vivant en 1417(2); Jacques de Thieuville vivant en 1493.
Des de Thieuville, la terre de Gonneville passa à François Féron de Prestreville, qui bailla son état de noblesse aux Elus de Lisieux en l’année 1340.

Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790. Calvados.
XVIII° siècle. — Motard. — Livre contenant l’extrait de tous nos papiers. — Biens de Cremanville et St-Sauveur (remis à la veuve Le Thiou et ses deux fils, à qui le bien a été vendu par Motard aîné) : aveux à la sieurie de la Houssaye (1659), à la sieurie de Manneville et Daubeuf (1600), à la seigneurie de Cremanville au fief au Bout (1668), au fief ou aînesse nommé le fief Tiphagne, dépendant de la seigneurie de Manneville-Daubeuf (1772), à la seigneurie d’Ableville (1772), etc.

Cahiers de doléances du Bailliage De HONFLEUR pour les États Généraux de 1789.

– Crémanville et Ableville réunies à Ablon (décret du 13 octobre 1809) ;
– Nous n’avons pas retrouvé le cahier de Crémanville dont le tiers état ne s’est probablement pas réuni et n’a pas rédigé de doléances ; pour cette paroisse nous croyons utile, néanmoins, de joindre une courte notice.
Impositions ordinaires en 1785 (Archives de la Seine-Inférieure C. 251).
Taille.. 960 L.
Imposition accessoire. 574 L.
Capitation. . 616 L.

L’ABBAYE NOTRE-DAME DE GRESTAIN par Charles BRÉARD.

Guy de Thieuville : Leur ancien manoir delà Houssaye existe encore sur la commune d’Ablon (autrefois paroisse de Cremanville). C’est une très vieille maison construite en pierres de tuf qui a été ruinée, incendiée peut-être dans la partie supérieure. Sur la façade, au sud, sont deux écus, mais ils ne sont chargés d’aucunes pièces héraldiques. On remarque en outre, au rez-de-chaussée, une salle décorée d’une cheminée à colonnettes dont le manteau porte des traces de peintures. Les poutres équarries ont aussi été peintes. Sur un poteau sont sculptées et en bonne conservation des armoiries: deux bandes ou cotices et neuf coquilles. Ce sont les armes des de Thieuville.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux. Par M. l’Abbé PIEL.

Le 21 avril 1693, la nomination à la cure de N.-D. de Bonne-Nouvelle de Crémanville appartenant au seigr. du lieu, Mesr Robert Gravois, seigr. et patron de Crémanville, nommant pour la seconde fois à lad. cure, vacante par la désertion de Me. Jacques de Conty, pbfë, curé de Hautot, diocèse de Rouen, dernier titulaire, présente la personne dud. sr. Collet, pbfë de la parr. de Boissy.
Le lendemain, led. sr. Collet requiert du seigr. évêque la collation dud. bénéfice; mais Mre. Le Nepveu, vicaire général, la lui refuse par la raison qu’il n’a justifié par aucun acte « de la désertion et abandonnement de lad. cure » par le sr. de Conty.
Le 23 juin 1693, le sr. Collet en ayant appelé au métropolitain, Msr. Pierre Clément, pbfë, docteur en théologie de la Faculté de Paris et vicaire général du seigr. archevêque de Rouen, déclare qu’ayant examiné lui-même les lettres de la nomination faite par le seigr. du lieu à la cure de Crémanville, et ayant vu que deux fois le sr. Le Nepveu, vic. gl. , avait refusé la collation dud. bénéfice, sous prétexte que le sr. Collet n’avait pas suffisamment justifié de la désertion du sr. de Conty, donne au sr. Collet, en vertu de l’autorité métropolitaine supérieure, la collation de lad. cure de Crémanville ad conservationem juris, à condition toutefois qu’il passera deux mois au séminaire de Rouen pour se former à la discipline ecclésiastique.
Le 30 juin 1693, en vertu de cette collation, le sr. Collet, demeurant présentement en la parr. de Fouqueville, diocèse d’Evreux, prend possession de la cure de Crémanville. – Le notaire royal-apostolique avait intimé à Me. Nicolas de Bernières, pbfë, desservant lad. parr. de s’y trouver présent; mais celui-ci sommé de remettre aux mains du sr. Collet les clefs de l’église et celles des maisons presbytérales aux fins de lad. prise de possession, refuse de s’en dessaisir, en sorte que la cérémonie se passe a l’extérieur en présence de Me. Jacques Falaise, pbfë de la parr. de Crémanville, de Charles Thierry, aussi pbrë, de la parr. d’Ablon, et dud. sr. Gravois, seigr. du lieu.

427. – Le 16 févr. 1697, vu l’attestation du sr. Testu, pbrë, desservant la parr, de Crémanville, dispense de bans pour le mariage de Pierre Drieu et de Marie Homo.

60. – Le 17 juin 1694, dispense de bans pour le mariage entre Louis-Henri de Crémanville, Escr, sr. de la Pinellière, fils d’Adrian de Crémanville, Escr. et de dame Anne Dubosc, de la parr. du Torpt, d’une part, et damlle. Barbe Guérin, fille de Jacques de Guérin, Escr, sr. de Vaujours, et de dame Madeleine de Rivet, du diocèse de Chartres.

249. – Le 2 février 1698, Mesr Nicolas de Bernières, pbrë, curé de Crémanville, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le Pape en faveur de Mesr. Jacques Desperroys, pbrë, curé en portion de St-Germain-de-la-Campagne ; et led. sr. Desperroys donne aussi sa procuration pour résigner entre les mains de Sa Sainteté sad. portion de cure de St-Germain en faveur dud. sr. de Bernières, pour cause de mutuelle permutation.

393. – Le 26 mai 1698, Me. Jacques Desperroys, pbrë, pourvu de la cure de Crémanville, prend possession dud. bénéfice, en présence de M. Adrian Lepetit, pbrë, curé des Vaux.

[N.B]. En 1671, M. Gravois, curé de Crémanville, étant tombé malade, fut abandonné des médecins parce qu’ils ne connaissaient rien à sa maladie. Dans ces circonstances, il eut recours à Notre-Dame-de-Grâce, et, à un mieux marqué succéda bientôt une guérison complète, ce qu’il a attesté et signé.

Curés. – J. de Conty – A. Collet – N. de Dernière – J. Deperroys.
Prêtre de la paroisse. – N. de Bernière – J. Fâtaize – Testu.
Patrons. – Le seigneur du lieu. – R. de Gravois – J.-B. Despériers.

418. – Le 5 avril 1713, dispense de parenté du 3 e au 4 e degré, pour le mariage entre Mre Jean-Baptiste de Brèvedent, Escr. et damlle. Françoise Le Doyen, de la parr. de Genneville. Suit la dispense du temps de carême pour la célébration dud. mariage, accordée sans la condition accoutumée, qu’il n’y aura pas de fêtes ni assemblée.
Le 13 avril 1713, dispense de bans pour le mariage entre Jean- Baptiste de Brèvedent, Escr. sr. du Plessis, fils de feu Mre Gabriel de Brèvedent, Escr. sr. de Valbrun, et de damlle. Marie Duval, delà parr. de Genneville, d’une part, et damlle. Françoise Le Doyen, fille de feu Mesr Henry Le Doyen, Escr. sr. d’Aubeuf, et damlle. Marie Haguelon, de la parr. de Crémanville.

446. – Le 31 janv. 1716, vu l’attestation du sr. Desperroys, curé de Crémanville, et du sr. Le Breton, vicaire d’Ablon, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Poistre et Catherine Levasseur.

13. – Le 12 juin 1716, dispense de bans pour le mariage entre Jacques d’Epaigne, Escr. sr. du Coudray, fils de Jean-Baptiste d’Epaigne, Esc, sr. de Hongreville, et de dame Françoise du Vivier, de la parr. St-Ouen de Pontaudemer, d’une part, et damlle. Marie- Magdeleine-Louise de Crémanville de la Pinellière, fille de feu Louis Hervey de Crémanville de la Pinellière, Escr. seigr. de Bos-Thenney, et de dame Barbe Guérin de Vaujours, de la parr. du Torpt.

267. – Le 11 juin 1723, dispense de bans pour le mariage entre Louis Eudes, chevr. , seigr. de Drumare, fils de feu François Eudes, Escr. sr. de Colvé, et de noble dame Françoise de Campain, demeurant à Tourville, d’une part, et dlle Anne Le Doyen, fille de feu Henry Le Doyen, Escr. et de noble dame Mario Haguelon, demeurant à Crémanville.

Curé. – J. Desperroys.
Seigneurs et notables. – F. de Chéron – F. de Chèron, fils – H. Le Doyen.

583. – Le 4 sept, 1728, la nomination à la cure de N.-D. de Bonne-Nouvelle de Crémanville appartenant au seigr. du lieu, Esprit- Jean-Baptiste Le Doucet, cons er et procureur du roy en l’élection de Pont-l’Evêque, seigr. et patron de Crémanville, nomme à lad. cure, vacante par la mort de M e Jacques Desperrois, pbfë, dernier titulaire, la personne de M e Louis-Augustin Le Prévost d’Orneval, clerc du diocèse de- Séez.
Le 13 février 1729, Mres Dumesnil et des Alleurs, vicaires généraux du seigr. évêque donnent aud. sr. Le Prévost la collation dud. bénéfice.
Le 16 février 1729, le sr. Le Prévost, acolyte, prend possession de la cure de Crémanville, en présence de Jean-Baptiste de Brèvedent, Esc 1- , sr. du Bocage, lieutenant au régiment d’Agenois et demeurant à Genneville ; M e Louis Boivin, pbfe., desservant led. bénéfice, et plusieurs autres témoins de lad. parr..

1186. – Le 16 févr. 1738, dispense de bans pour le mariage entre Vincent-François Le Cordier, maréchal-des-logis des quatre compagnies des gardes de l’Hôtel du roy, fils de feu M e François Le Cordier, président en l’élection de Pont-l’Evêque, et de dame Marie Anglement, de la parr. de St-Julien-sur-Calonne, d’une part, et damlle. Jeanne-Marie Magdeleine Hain, fille de M e Jacques Hain et de dame Marie Leclerc, de la parr. de Crémanville.

147. – Le 16 oct. 1739, la nomination à la cure de N.-D. de Crémanville appartenant au seigr. du lieu, noble dame Marie-Geneviève Le Doulcet, Vve de Mre Jacques Le Prévost, Escr. seigr. de Miette, et héritière de fou Esprit-Jean-Baptiste Le Doulcet, seigr. et patron de Crémanville, lad. dame demeurant présentement en sa terre de Sentilly, diocèse de Séez, nomme à lad. cure de Crémanville, vacante par la mort de Mre Louis-Augustin Le Prévost, Escr. pbfë, curé de cette parr., la personne de M e Pierre Lefebvre, pbrê de la parr. d’Habloville, diocèse de Séez, et vicaire de Sentilly. Fait à Sentilly, au manoir de lad. dame.
Le 3 nov. 1739, le seigr. évêque donne aud. sr. Lefebvre la collation dud. bénéfice.
Le 7 nov. 1739, le sr. Lefebvre prend possession de la cure de Crémanville, en présence de Mre Jean-Victor Le Prévost, Escr. sr. de Miette, cons er et avocat du roy au bailliage et vicomte d’Auge ; M e François-Michel Lefebvre, pbrê, desservant led. bénéfice, et plusieurs autres témoins.

171 . – Le 31 déc. 1739, la nomination à la chapelle de St-Sauveur-des-Vases en la parr. de Crémanville (1), appartenant au seigr. du lieu, noble dame Marie-Geneviève Le Doulcet, Vve.de Mesr Jacques Le Prévost, chevr. , seigr. de Miette, aide-major des chevau-légers de la garde ordinaire du roy, dame patronne de lad. chapelle, en sa qualité d’héritière, pour le fief de la Houssaye, de son frère, Mre Jean-Baptiste Le Doulcet, cons er et procureur du roy en l’élection de Pont-l’Evêque, et représentée par son fils, Mre Philippe Le Prévost, Escr. seigr. d’Argentelle et de Miette, cons » du roy, vicomte d’Auge, nomme à lad. chapelle, vacante par la mort de Mre Louis-Augustin Le Prévost, pbrë, dernier titulaire, la personne de M e Jacques-Charles Le Chevallier, pbrë, curé de Launey-sur-Calonne. Fait et passé à Lx, devant le notaire apostolique.
Le même jour, le seigr. évêque donne aud. sr. Le Chevallier la collation dud. bénéfice.
Le 9 févr. 1740, le sr. Le Chevallier prend possession de la chapelle St-Sauveur, en présence de M e Guillaume Delasalle, pbrë d’Honfleur ; M e Michel Delasalle, pbrë, curé d’Herbigny, doyen d’Honfleur, et autres témoins
(1) Tous les actes relatifs à celle chapelle l’ont toujours placée en la paroisse d’Ableville. Cependant les différentes pièces de la présente nomination la mettent en la paroisse de Crémanville.

224. – Le 17 janv. 1746, dispense de bans pour le mariage entre Mesr Philippe Le Prévost. seigr. et patron de Crémanville, Argentelle et autre lieux, cons er du roy, vicomte d’Auge et de Roncheville, fils de Mre Jacques Le Prévost, seigr. de Miette, en son vivant aide-major en la compagnie des chevau-légers de la garde ordinaire du roy, et de feue dame Marie-Geneviève Le Doucet, de la parr. de Pont-l’Evêque, d’une part, et damlle. Françoise de Varin, fille de Mesr Jacques de Varin, sr. de Beauchamp, cons er du roy, seul assesseur au bailliage et vicomte d’Auge et Roncheville, et de feue dame Anne-Françoise de Vimont, originaire de la parr. de Genneville-sur-Honfleur et demeurant depuis temps de droit en lad. parr. de Pont-l’Evêque.

Curés. – J. Desperroys – L.-A. Le Prévost – P. Lefebvre.
Prêtres desservants. – L. Boivin – F. M. Lefebvre.
Patron. – Le seigneur du lieu. – E.-J.-B. Le Doulcet – M.-G. Le Doulcet, Vve.Le Prévost.
Notable. – J. Hain.
Chapelle Saint-Sauveur des-Vases. (Voir Ableville).
Chapelains. L.-A. Le Prévost – J.C. Le Chevallier.
Patron. – Le seigneur de la. Houssaye.- M.-G. Le Doulcet, Vve.Le Prévost.

216. – Le 25 janv. 1752, la nomination à la cure de N.-D. de Bonne-Nouvelle de Crémanville appartenant au seigr. du lieu, Mesr. Philippe Le Prévost, seigr. et patron de Crémanville, Argentelle et autres lieux, demeurant à Pont-L’Evêque, et représenté par Mre François Le Rebours, chanoine de Lx et archidiacre de Pontaudemer, nomme à lad. cure, vacante par la mort de M e Pierre Lefebvre, pbre, dernier titulaire, la personne de M e Charles-Jacques Le Chevallier, pbrë, demeurant à Honfleur. Fait et passé à Lx, en la maison canoniale dud. sr. Le Rebours, en présence de Mre Edme Boursin, chanoine de Lx, demeurant en sa maison canoniale.
Le 26 janv. 1752, le seigr. évêque donne aud. sr. Le Chevallier la collation dudit bénéfice.
Le lendemain, le sr. Le Chevallier prend possession de la cure de Crémanville, en présence de M e Pierre Calbris, pbre, desservant lad. par?., et autres témoins.

235. – Le 22 févr. 1754, vu l’attestation du sr. Calbris, vicaire de Crémanville, dispense de bans pour le mariage de Jacques Brière.

133. – Le 12 août 1763, M e Jean-Baptiste Vatteville, pbrê, chapelain de S te Marie du Theil, demeurant à Crémanville, constitue 150 livres de rente en faveur de M e Pierre-Guillaume Julienne, acolyte, demeurant à Honfleur, parr. St-Léonard. Cette rente est garantie par M es Jean-Charles Duval et Charles-Cécile-Jean-Jacques Paulmier, pbfës habitués, demeurant en lad. parr. de St-Léonard.

192. – Le 20 févr. 1764, dispense de bans pour le mariage entre Mre Charles-François Fouet, seigr. de Crémanville, cons er du roy, audi- teur en la cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, fils de Charles Fouet, conser. et procureur du roy en l’amirauté de France pour le siège de Dives, et de feue dam 119 Anne-Angélique Cambremer, de la parr. de Pont-L’Evêque, d’une part, et noble damlle. Marie-Adélaïde Danican, fille de feu Mesr Jean-Baptiste-Julien Danican, marquis d’An- nebaut, comte de Montfort, vicomte de Pontaudemer et Pontauthou, baron d’Aubigny et d’Annebaut-en-Auge, seigr. honoraire de Brestot, Illeville, Valleville et autres lieux, cons er du roy en ses conseils, maître ordinaire en sa cour des comptes de Paris, et de noble dame Claude- Charlotte de Thilly de Blaru, de la parr. St-Roch de Paris.

162. – Le 12 oct. 1765, vu l’attestation du sr. Delafosse, vicaire da Crémanville, dispense de bans pour le mariage de Jeanne Lemonnier.

29. – Le 24 nov. 1766, vu l’attestation du sr. Lafosse, vicaire de N.-D. de Bonne-Nouvelle de Crémanville, dispense de bans pour le mariage de Marie-Catherine Leclerc.

Curés. – P. Lefebvre – C.-J. Le Chevallier.
Vicaires.- P. Calbris – R. Delafosse.
Prêtre desservant. – P. Calbiis.
Prêtre de la paroisse. – J.-B. Vatteville.
Patron. – Le seigneur du lieu. – P. Le Prévost,

391.- Le 4 nov. 1771, la nomination à la cure de N.-D. de Crémanville appartenant au seigr. du lieu, Mesr Jacques-Victor Le Prévost, Escr. seigr. et patron de St-Sauveur, Crémanville, la Houssaye, Argentelles et autres lieux, nomme à lad. cure, vacante par la mort de M e Jacques Le Chevalier, dernier titulaire, Ja personne de M e Gilles- Jacques-Philippe Hamelin des Essarts, pbrê, vicaire d’Auvillers. Donné à Falaise.
Le 9 nov. 1771, le seigr. évêque donne aud. sr. Hamelin la collation dud. bénéfice.
Le 13 nov. 1771, le sr. Hamelin des Essarts prend possession de la cure de Crémanville, en présence de M e Richard De Lafosse, pbrê, desservant lad. parr. et autres témoins.

394. – Le 8 nov. 1771, la nomination à la chapelle de St-Sauveur des Vases, en la parr. de Crémanville, appartenant au seigr. du lieu, Mesr Jacques-Victor Le Prévost, Escr. seigr. et patron de St-Sauveur, Crémanville, Argentelles et autres lieux, nomme à lad. chapelle, vacante par la mort de M e Jacques Le Chevallier, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Richard-Robert De Lafosse, pbre, vicaire de Crémanville depuis onze ans. Donné à Falaise.
Le 14 nov. 1771, Mr de Créquy, vic. gl , donne aud. sr. Lafosse la collation dud. bénéfice. Daté du château des Loges.
Le lendemain le sr. Lafosse prend possession de la chapelle St-Sauveur.

320. – Le 11 févr. 1772, dispense de bans pour le mariage entre Mesr.0 Joseph de Varin, Esc, sr. de Prestreville, chevau-léger de la garde du roy, fils de Mesr Raymond de Varin, Escr. sr. de Prestreville, et de noble dame Marie-Anne-Agnès-Elisabeth de Thieuville, de la parr. de Gonneville-sur-Honfleur, d’une part, et dlle Adélaïde Tabary, fille de Mesr Richard-Tenneguy Tabary, ancien lieutenant de frégates du roy, et de dame Magdeleine Lemonnier, de la parr. de Crémanville.

78. – Le 22 sept. 1772, vu l’attestation du sr. Lalouette, vicaire de Pont-L’Evêque, dispense de bans pour le mariage entre Mesr Charles- François Fouet de Crémanville, Escr. conseiller honoraire de la cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, veuf de noble dame Marie-Magdeleine Dasnières d’Annebault, fils de feu Mr Charles Fouet et de feue dame Anne-Angélique de Cambremer, demeurant aud. lieu de Pont-L’Evêque, d’une part, et dlle Magdeleine Marais, fille de Mr. Nicolas Marais, négociant, et de dame Marthe Pinel, demeurant à Rouen, parr. de N.-D. la-Ronde.

7. – Le 20 sept. 1779, Me. Jean-Baptiste Vatteville, pbrë du diocèse de Lx, titulaire de la chapelle simple de Ste Marie, fondée en l’église du Theil, demeurant en la parr. de Crémanville, remet purement et simplement lad. chapelle entre les mains du seigr. évêque, afin qu’il y soit pourvu par le patron ordinaire.

31. – Le 22 janv. 1782, dispense de bans pour le mariage entre M e Jean-François Gueslin, notaire du roy, fils de Philbert et de Françoise Le Bourg, originaire de la parr. de Crémanville et demeurant à Orbec, d’une part, et Marie-Victoire Delauney, fille mineure de Charles et de Marie-Catherine Cosnard, de lad. parr. d’Orbec.

174. – Le 14 avril 1786, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Nicolas Delamare. fils de Jacques et de Marguerite Gueslin, de la parr. de Crémanville.

103. – Le 6 avril 1786, reçurent les ordres mineurs :
Jean-Baptiste Lecerf, clerc de la parr. de Crémanville.

39. – Le 23 janv. 1788, Jacques Delamare, marchand, «demeurant à Crémanville, quartier de St-Sauveur, » constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, M e Nicolas Delaraare, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés Fait et passé à Hon fleur, en l’étude de Me Guillaume-Noel Mallet, notaire.
Led. sr. acolyte absent fut représenté dans cet acte par son frère, Nicolas-Louis Delamare, demeurant aussi à Crémanville, quartier de St-Sauveur.

Curés. – J. Le Chevallier – G.-J.Ph. Hamelin des Essarls.
Vicaire. – R. Delafosse.
Clercs. – N. Delamare.
Patron. – Le seigneur du lieu. – J.V. Le Prévost de S’ Sauveur.
Notables.- J.F. Gueslin – Ph. Gueslin.
Chapelle St-Sauveur-des- Vases. – Chapelains. – Jq. Le Chevallier – R.-R. Delafosse – P. Vastel.
Patron. – Le seigneur du lieu. – J.V. Le Prévost – L.J.B. de Brèvedent d’Ablon.

Les possessions du chapitre de Chartres au pays d’Auge – Le Court, Henry.
Saint-Julien-sur-Calonne.
En l’année I765, nous dit un ancien mémoire. M.Dailly, curé de Saint-Julien, fut enfermé par lettre de cachet au Château-Thierry, en Champagne, où il est passé de vie à décès le mois de décembre de l’année 1785.
Nous ignorons si cet internement avait pour cause le jansénisme, très vivement combattu, nous le savons, par l’évêque de Lisieux d’alors, Mr de Condorcet ou bien des dissensions avec les patrons honoraires de la paroisse.
Quoi qu’il en soit, à peine M. Daunou, le nouveau curé, avait-il pris possession que le Cte. de Sennecterre et M. Fouet de Cremanville, seigneur au droit de la famille de Saint-Pierre, du manoir de Saint-Julien et de ses dépendances, et se prétendant à ce titre patrons honoraires de la paroisse, firent sommation au curé d’avoir à les recommander aux prières à la messe paroissiale; M. de Cremanville fit de plus placer dans le choeur un banc seigneurial; il s’en suivit une procédure qui était encore pendante lors de la Révolution.
– Cette famille de Saint-Pierre qui possédait alors les terres seigneuriales des Aulthieux-sur-Calonne, de Norolles et de Mailloc à Bonneville-le-Louvet, avait à Saint-Julien un fief très important dont le manoir existe encore entre l’église et la bruyère et dont la chapelle n’a été démolie qu’après 1850.
A la fin du XVIIIe siècle, cette terre dont les possesseurs se prétendirent, nous l’avons vu, patrons honoraires de la paroisse, au mépris des droits du chapitre chartrain, était divisée en deux portions qui passèrent successivement de I773 à 1780 aux mains de messire Charles-François Fouet de Crémanville, conseiller auditeur honoraire en la cour des comptes, aydes et finances de Normandie qui prit alors le titre de seul seigneur et patron honoraire de Saint-Julien-sur-Calonne et seigneur de Maloisel et dont nous avons vu les démêlés pour le patronage de la cure.
M. de Crémanville n’eut qu’une fille qui porta la terre de Saint-Julien à la famille Le Goueslier d’Argence, dont le nom s’est éteint à la fin du XIX°siècle.
Mais depuis 1850 cette famille ne possédait plus Saint-Julien : ses derniers membres reposent dans un cimetière particulier à quelques pas de l’église paroissiale.

Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux : par H. de Formeville
N° 118. — Le fief de La Houssaye, et le fief de Crémanville, quarts de fief tenus par Jennequin de Thierville, escuyers.

English Episcopal acta Publication date 1980

– Ci-dessous nos. 110 (Guillaume de Bidum), 110 (Guillaume de Cramaville [Crémanville ?]), 22, 70, 110 (Matthieu de Runceroles). Les deux derniers devaient être des fils ou de jeunes parents de nobles — peut-être ont-ils chanté dans la chapelle de l’archevêque ?

– Hugh de Cramaville peut provenir de Crémanville, Calvados (Mowbray Charters n° 359n).

– Cramaville était peut-être Crémanville dans le Calvados, non loin de Pont l’Evêque (d’après les chartes Mowbray n° 359, ndlr) mais peut-être bien Craménil (Orne).

The norman people and their existing descendants in the british dominions and the united states of america – Henry S. King & Co.

Cranwell (ou Crenawell, comme écrit dans le Battle Abbey Roll), un corruption de Cramanville. Cette la famille De Cramaville était assise dans l’Essex de la Conquête (Testa), et dans le Kent détenait ses terres par trois service des chevaliers (lb.). En 1189 Ralph de Cramaville a payé une amende pour son domaine dans le Northumberland.

Walton, ou De Cramaville, de Cramaville, près d’Evreux, en Normandie.

La famille tenait un fief dans l’Essex de la baronnie de Peverel de la Conquête (Testa, 268). Osbert de C. détenait des terres dans l’Essex 1105 (Lib.Niger) ; Roger et Henry de C. au XIIIe siècle. Une branche s’installa de bonne heure dans le Yorkshire, dont Robert de Cramaville donna des terres à Walton à l’abbaye de Fountains (Burton, lun. Ebor. 200). Ses descendants, qui portaient le nom de « De Walton », étaient également bienfaiteurs de Fontaines et Bridlington. John de Wauton avait des garennes libres sur ses terres à York t. Henri HI. En 1316 les héritiers de Gilbert de W. étaient propriétaires terriens à York, et en 1324 Sir Robert de W. fut fait prisonnier à la bataille de Boroughbridge la famille perdit sa conséquence, mais continua toujours dans le même voisinage, où son descendant, le savant Brian Walton, évêque de Chester et auteur du « Polyglott », était né.

Magni Rotuli Scaccarii Normanniae sub Regibus Angliae –  Thomas Stapleton

Dans un ancien terrier du diocèse de Lisieuz l’église de Gonneville au doyenné de Honfleur est déposée dès le patronage de l’abbaye de Saint-Evroult, et la présence d’Osbern le moine de Neufmarche en compagnie de Robert de Cramanville, une paroisse adjacent à Gonneville, comme témoins de cet acte, autorise la supposition que cette cellule avait été dotée également des possessions à Gonneville du don de Guillaume de Roumare. A une époque ultérieure, selon Dom. Pommeray, l’abbaye de Saint-Amand lui avait attribué l’aveu de l’église de Gonneville dans le diocèse de Lisieuz.

Notes sur la famille du capitaine Gonneville, navigateur normand au XVIe siècle – Bréard, Charles.

– Noble homme Richard de Thieuville, écuyer, seigneur de Gonneville, de Crémanville et de la Haye-Bertran, vivant en 1477.

– Jacques de Courseulle, qualifié de sieur de Gonneville, d’Ailly, Saint-Cristophe Crémanville, Saint-Evroult, la Haye-Bertran et Moulineaux.

Notre-Dame de Grâce : histoire de la chapelle dédiée aux pèlerins – Baudre, C. de.

En 1671, M. Gravois , curé de Crémanville (section d’Ablon), tomba malade et fut abandonné des médecins qui ne connaissaient rien à sa maladie. S’étant recommandé à Notre-Dame-de-Grâce, il se trouva mieux d’abord et parfaitement guéri ensuite. Ce qu’il a attesté et signé.

Généalogie de la famille Le Cordier – Henry Le Court.

Jeanne-Marie-Madeleine HAIN, fille de Jacques et de Marie Le Clerc, de la paroisse de Crémanville près d’Honfleur ; inhumée à St-Julien, veuve et âgée de 75 ans, le 8 mars 1785.

Vieilles rues et vieilles maisons de Honfleur du XVe siècle à nos jours – Charles Bréard.

– Un acte du 21 février 1587 nous montre que la garde de la prison était l’objet d’un bail entre le receveur fermier de la vicomte de Roncheville et le geôlier. Ce dernier s’étant senti hors d’état d’acquitter la redevance fixée par le bail prit un associé :

« Moy soussigné Nicollas Thibault, gaoullier et garde des prisons de Honnefleu pour madame la duchesse de Longueville et d’Estouteville, confesses avoir assoeyé et acceully à moictyé à perte et à proufict, Durant Bêgin, de la paroisse de Cremanville, à tout ce qui pourra venyr en la dicte gaoulle, mesme du criage des vins, sildres, etc., et autres choses dépendantes de ladicte ferme, suyvant qu’il est contenu au bail quy faict m’en a esté en Justice le vingt et ungiesme Jour de febvrier, mil cinq cente quatre vingtz et sept, etc. »

– Habitations de la rue de la Ville.A l’extrémité septentrionale de la rue, on trouvera sur la droite une construction en bois qui date de la fin du XVI° siècle. Ce logis est l’ancien presbytère des paroisses de Notre-Dame et Saint-Léonard. Les paroissiens en firent l’achat par contrat du 23 Novembre ; 1638, . moyennant la somme de 1.760 llyres. Elle appartenait alors A Robert de Courseulle, écuyer, sieur.de Cremanville, lequel la tenait de la succession de son aïeule, Madeleine du Solier, qui avait épousé Pierre Le Doyen, sieur d’Authou.

Cartes marines, constructions navales – l’abbé A. Anthiaume.

De Honfleur à la Dives. — Parcourons la côte méridionale de la-baie de Seine en commençant à l’embouchure de la Morelle, cours d’eau qui se jette dans la Seine à Saint-Saulveur, aujourd’hui la rivière Saint-Sauveur. Un peu au Sud est placée Chichemaville, sans doute Crémanville. ancienne paroisse réunie à Ablon et qui au moyen âge possédait un port nommé Crémanfleur.

L’abbaye de Notre-Dame de Grestain à l’ancien diocèse de Lisieux -Charles Bréard.

– L’année 1256 qui suivit la seconde visite d’Eudes Rigaud vit s’élever une contestation entre l’abbé et les religieux de Grestain et Robert V Bertran, baron de Briquebec, vicomte de Roncheville, connétable de Normandie, puissant seigneur, chevalier revêtu d’un haut emploi. Le différend portait sur la possession des ports de Fiquefleur et de Cremanfleur. Il faut donner au mot port une signification très restreinte. Robert Bertran déclarait que ces ports lui appartenaient, tandis que les moines de Grestain soutenaient leur droit en disant que ces ports leur avaient été donnés par Robert de Morlain. On verra renaître le même débat trente années plus tard, en 1286. A l’une et à l’autre époque, les juristes rejetèrent les prétentions des Bertran. Un arrêt en forme de transaction laissa à l’abbaye de Grestain les taxes de travers et de coutumes qui étaient des revenus locaux, mais il lui imposa l’obligation de subvenir à l’entretien des deux ports de Fiquefleur et de Cremanfleur et de n’y apporter aucun aménagement sans le consentement de Robert Bertran ou de ses successeurs.

– L’année de la mort de l’abbé Renaud, en 1297, il y eut une enquête suivie de transaction pour raison d’un litige entre le Bec et Grestain, au sujet de certaines terres situées au hameau de Cremanfleur.

– Si obscures que soient l’origine et la division des possessions domaniales dans la région qui nous occupe, il est naturel cependant de croire que les revendications des Bertran de Roncheville, produites en 1256 et  relatives aux ports de Fiquefleur et de Cremanfleur, out eu pour cause première l’exercice des droits seigneuriaux sur un territoire qui leur avait primitivement appartenu, mais aux dépens duquel le Conquérant avait constitué des seigneuries pour sa parenté maternelle, charge qui a été pesante.

Le port de Fiquefleur des XII° et XIII° siècles se trouve naturellement indiqué par l’embouchure de la petite rivière la Morelle, formée de trois sources dont deux sont situées dans le canton de Beuzeville et une (la plus forte) sur le territoire de Quetteville. Dans son premier état, ce « port » était une crique habitée par des pêcheurs, comme celles de Jobles, de Berville, de Cremanfleur, qui placées dans des conditions peu favorables ont disparu sous les alluvions.

–  L’abbaye du Bec a également possédé à Fiquefleur une halle et certains droits de coutume, par suite de l’acquisition du manoir de Neuilly, situé à Beuzeville (1324). L’abbé et le couvent du Bec rendaient aveu au roi, le 9 mai 1419, à cause des halles de « Fiquefleu » (Arch. nat., P 19223, n° 40710). Ils percevaient cinq boisseaux de sel a Cremanfleur (1252.

– Cremanfleur était situé à l’embouchure du cours d’eau nommé l’Orange. C’était une crique d’échouage que les alluvions ont comblée. Sur son emplacement s’est formé un autre centre d’habitations qui est devenu La Rivière-Saint-Sauveur, canton de Honfleur, Calvados.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR.
DOYENNE DE HONFLEUR – 14
Sous l’invocation de Notre Dame
Patronage:
14e Dominus loci
16e et 18e néant
Curés:
Le Chevalier 1764
Hamelin des Essarts 1771/1787.

Insinuations.
Réunie à Ablon ; l’église est entièrement détruite.
Carnet de Charles Vasseur : p.242
– Registre plumitif du greffe du vicomte de pont-levesque et baronnerie de roncheville commençant le 28 novembre 1741 contenant 50 feuillets a été par nous Philippe le Prevost, escuyer, seigneur et patron de cremanville, argentelle et autres lieux, conseiller du roy en la vicomte d’Auge et baronnerie de Roncheville, coté et paraphé en chaque page , y celui suivant ordonnance ce 28 novembre 1741.
signé le Prévost.

ANALYSE ET TRANSCRIPTIONS DE DOCUMENTS ORIGINAUX – Charles VASSEUR

Madame Anne de Thieuville fille de Charles de Thieuville, le même qui vivait sous henry III et Henry IV, et qui avait épousé une demoiselle de Giverville, épousé Jacques Dubosq, elle était veuve du dénommé, lorsque les habitants de Crémanville voulurent la comprendre sur le rôle de la taille. A cet effet elle en appela au Roy qui lui accorda des lettres de réhabilitation en constatant sa dérogeance.

(Chartre donnée à Saint-Germain-en-Laye le 10 juillet 1678 et du règne de Louis XIV la 36e année.)

– P.54 – En 1624 on trouve Robert de Courseulles, seigneur de Crémanville.

– Jean de Céciré escuyer sieur de Crémanville demeurant à Manneville.

– 1775 1er juillet – Guillaume de la Vigne, en son vivant demeurant à Rabu ayant épousé

le 14 juillet 1729 Demoiselle Anne Carrel, dont le sieur Le Verrier est devenu héritier par la demoiselle de la Vigne, décédée épouse de Monsieur Fouet de Crémanville. La demoiselle de la Vigne était Anne Françoise de la Vigne, pupille du Sieur Jamot des Longschamps.

Archives NEDELEC COMMUNES.
Com.1. 1. 2 Ablon Abelon – Crémanville.
Com.73.3.2-Saint-Julien-sur-Calonne-Les ambitions de Fouët de Crémanville.

FIQUEFLEUR – 27




NOTES sur FIQUEFLEUR – 27

Fiquefleu –Ficquefleu –Ficquefluctus.

En 1844 ont été réunies les communes de Fiquefleur et d’EQUAINVILLE.(Le Prévost)

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

L. Dubois Recherche de la Normandie p.106.

2 – Pièces Justificatives:

Insinuations

Description de l’église du 23 avril et 2 mai 1863.
Suit des pages de la Statistique Monumentale ainsi que des croquis
et le plan de l’église.

Par un charte de 1221, Robert Bertran confirma au Prieuré de Beaumont en Auge.. suit un texte en latin.
Au 14e siècle l’Abbé de Grestain avait droit de présenter à la cure…texte en latin.
Mais le Pouillé de Lisieux donne au 17e siècle le droit de présentation au Prieur de Beaumont.
Il y avait dans cette commune un fief du Bosc appartenant à l’abbaye de Grestain (1403).
En 1407 une maison relevait du franc fief du Noyer.

Feuillets concernant une autre description de l’église.

Coupures de presse du Journal de Honfleur des 1er novembre, 8 novembre et 15 novembre 1865 concernant l’histoire de Fiquefleur.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE HONFLEUR – 14

Election de Pont Audemer – Sergenterie du Mesnil
1 feu privilégié – 22 feux taillables.

Sous l’invocation de St Georges
Patronage:
14e Abbas de Grestanno
16e
18e le prieur de Beaumont

Curés:
Marie 1764/1774
Troussel 1785/1787.

EQUAINVILLE – 27




NOTES sur EQUAINVILLE – 27

Esquevilla – esquainvilla.

Equainville a été réuni à FIQUEFLEUR en 1844.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 306

Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 917.

MUSSET Lucien, « Un curieux épisode de l’histoire ecclésiastique du ¬Pays d’Auge au XI° siècle: Equemauville et les reliques de¬ Saint-Vigor », AAN, 145, 1987 (1988), pp. 93-95
(cf. bibliographie)

Montfaut 31
Recherche des nobles de Lisieux p.124
Chevillard 106
Antiquaires de Normandie VIII – 14
Formeville I
Delisle – Echiquier p.134 n°586
Catalogues de la Ste Historique de Lisieux 1872 p.16 n°8, 1874 p.8 n°29
Extraits id7

2 – Pièces Justificatives:

Insinuations

Equainville fiefs du Faveril, de la Loge, de la Chignaie et des Mares, le dernier appartenant aux religieuses de Honfleur.
En 1613, Louis le Terrier était seigneur d’Equainville.
Michel de Tonnetot, écuyer, sieur du Faveril et de Berville-Tonnetot.
François Droulin, écuyer, seigneur de la Loge.
Pierre le Terrier, sieur de la Chignaie.
Les derniers seigneurs d’Equainville ont été Messieurs de Brévedent qui possédaient aussi Fatouville, plein fief de haubert, Ablon et Ableville. (AC)

Selon Le Prévost
Equainville, sur la Morel, la fontaine Cabot et la fontaine Perier
(suit texte en latin).
La paroisse d’Equainville contenait les seigneuries d’Equainville, le Favrel, La Loge, La Chignaie, Les Mares.
Dans les grands rôles de l’Echiquier de Normandie on trouve un Gilbert des Mares.
Equainville a été réuni à Fiquefleur en 1844.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE HONFLEUR – 14

Election de Pont Audemer – Sergenterie du Mesnil
6 feux privilégiés 85 taillables.

Sous l’invocation de St Pierre

Patronage:
14e dominus de Tibouvilla
16e dominus de Jerrariis
18e le seigneur.

Curés:
le Monnier 1764/1774
Le Paulmier 1783/1787.