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HERBIGNY – 14

NOTES sur HERBIGNY – 14
Mont St Jean – Mont Saint Jean d’Herbigny -St François de Mont St Jean

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Archives du Calvados
Herbigny (Calvados; jusqu’en 1793)
Histoire administrative : Herbigny est réunie à la commune de Saint- Gatien(-des-Bois) en Mont-Saint-Jean (Calvados jusqu’en 1793).
Histoire administrative : Le Mont-Saint-Jean est réuni à la commune de Saint-Gatien en 1793.
TA Herbigny (Calvados ; jusqu’en 1793) 1793.
Réunion des communes de Saint- Gatien et de Herbigny ou Le Mont-Saint-Jean, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté.
ÉTAT-CIVIL: Saint-Francois- d’Herbigny. sépultures . 1695-4 février 1792. Nombreuses années sans acte.
Voir aux Archives du Calvados les actes de catholicité d’Herbigny. 1726, 1780, 1735 , 1738-1739, 1744, 1748-1759, 1766-1770, 1773-1789 ( Série G, Herbigny, 32 cah. )

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir : Mont St-Jean – Ste Barbe

2 – Pièces Justificatives.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
HERBIGNY OU MONT-SAINT-JEAN.
Je dois à Mr.Pannier tout ce qui va suivre sur le Mont-St.-Jean, qui dépend de St.-Gatien et qu’on voit à gauche de la route en allant de Pont-l’Évêque à Honfleur.
Le Mont-St.-Jean (Mons Sanctis Johannis), dit Mr.Pannier, ne figure comme paroisse, sur les états, qu’à partir de la seconde moitié du XVIIe. siècle.
L’église, qui couronne le mont, porte tous les caractères architectoniques des constructions de cette époque. Elle était éclairée par six grandes fenêtres, aujourd’hui bouchées, dont quatre à plein-cintre et deux à arc surbaissé.
Cette église, entièrement construite en brique, offre les dimensions d’une chapelle. Le portail, tourné au midi, est orné de deux pilastres garnis de bossages qui supportent un fronton triangulaire. Le chevet est à pans coupés. A l’extrémité septentrionale de l’église s’élève un dôme surmonté d’un campanile.
Il existait une chapelle plus ancienne, dédiée à saint François, dont on a retrouvé, dit-on, les fondations dans le bois qui dépend de la ferme.
La terre du Mont-St.-Jean appartenait, au XVIe. siècle, à François Lambert, sieur d’Herbigny, lieutenant du bailli de Rouen au siège de Pont-l’Evêque. Son fils, François Lambert, maître des requêtes, fut nommé secrétaire du roi le 19 mars 1581. Cette famille Lambert, dont quelques-uns des membres portaient le titre de seigneurs de St.-Mards et d’Herbigny, marquis de Thibouville, a donné deux intendants de province, plusieurs conseillers d’État, des officiers supérieurs et des gentilshommes de la Chambre. Leur écusson, au chef d’argent chargé de trois étoiles de gueules, était d’azur au lion d’or ( de Courcelles, t. 111. ). Ce fut un des membres de cette famille qui fit ériger la terre du Mont-St.-Jean en paroisse et élever l’église.
A la date du 9 octobre 1739, la terre du Mont-St.-Jean était dans les mains de messire Jean-Baptiste … marquis de Colleville, époux de noble dame Marie-Armande Lambert d’Herbigny, « demeurant en la terre et paroisse d’Herbigny.
Les derniers possesseurs du Mont-St.-Jean furent Mr. le comte d’Aubigny, Mme. de Brissonnet et M. le comte de Lion, ancien propriétaire du château de Lion-sur-Mer.
Cette belle ferme appartient aujourd’hui à M. Haussoulier, beau-père de feu Mr. Amédée Renée, ancien directeur du Constitutionnel et du Pays, ancien député du département du Calvados à l’Assemblée législative.
Le nom de Mont-St.-Jean venait, dit-on, de la donation qui en fut faite, au XIIe. siècle, aux Templiers, qui avaient élevé une église à Barneville, sous le vocable de saint Jean-Baptiste, patron de leur ordre, ainsi que l’atteste l’aveu rendu au roi, en 1522, par Louis d’Estouteville, évêque de Coutances, où il dit que « le nom du Mont-St.-Jean a été imposé à cette terre en commémoration de Mr. S. Jean-Baptiste, patron de l’église de Barneville. »
D’après un ancien mémoire, qui porte la date du 2 avril 1699, continue Mr. Pannier, et dont une copie se trouve entre les mains de Mr. Haussoulier, qui a bien voulu nous permettre d’en prendre communication, le Mont-St.-Jean aurait été donné aux Templiers par Bertran de Barneville, seigneur de Roncheville, qui a laissé son nom à la paroisse de Barneville, qui s’appelle encore aujourd’hui Barneville-la-Bertran. Après l’abolition de cet ordre célèbre par Philippe le-Bel, en 1314, le seigneur de Roncheville rentra en possession de cette terre.
Le Mont-St.-Jean tomba, après plusieurs mutations, dans la famille d’Estouteville. Par lettres-patentes, en forme de charte, données, en 1462, à Chisay, François Ier. cède au duc d’Estouteville les droits de passage, d’amendes et de forfaitures, moyennant 70 livres de rente tous les ans.
Des mains de la famille d’Estouteville, la terre du Mont-St.-Jean passa dans celles de Longueville et de Montpensier, qui en partagèrent les revenus.
A la fin du XVIe. siècle, elle entra dans la famille d’Herbigny, en vertu d’un acte du 12 mars 1599, passé entre M.. le duc de Montpensier et Mme. de Longueville. d’une part, et le sieur d’Herbigny, de l’autre.
Le Mont-St.-Jean n’a jamais fait partie de la forêt de Touques, dans laquelle il était en partie enclavé. Dans la donation que les seigneurs de Roncheville firent aux Templiers, ils réservèrent les usages que les bordiers avaient dans ladite forêt et dans le bois du Mont-St.-Jean. Une permission, en date du 27 octobre 1547, est donnée, par les officiers des eaux-et-forêts, à Pierre Leclerc, verdier, de se servir du marteau de la forêt de Touques pour marquer les bois qu’il faisait couper sur le Mont-St.-Jean, par l’ordre de Mme. d’Estouteville.
Le principal corps de logis de la ferme du Mont-St.-Jean, avec son toit très-incliné et ses hautes cheminées en brique, paraît remonter au XVIIe. siècle. Il existe dans la cour un magnifique colombier.
Le Mont-St.-Jean est réuni aujourd’hui, pour le civil et pour le spirituel, à la commune de St.-Gatien-des-Bois.

Plein-Chêne.
– La ferme de Plein-Chêne appartient aujourd’hui à Mr. Vannier, conseiller à la Cour impériale de Rouen. En 1741, messire Jean-Antoine de Costar était seigneur de Plein-Chesne; il demeurait au manoir dudit lieu, paroisse de St.-Gatien. La maison de maître que l’on aperçoit, de la route, est précédée d’une belle avenue de pommiers.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
MONT-SAINT-JEAN ou HERBIGNY (Saint François).

Monsieur de Herbigny seigneur du Mont-Saint-Jean fit recouvrir le faîte de la chapelle à ses frais en 1672 .
Curé. – C. Boudin, III

77. – Le 9 juillet 1709, dispense de bans pour le mariage entre Louis de Giverville, Escr, seigr du lieu, fils de Louis de Giverville, et de dame Marie-Claude Fleury, de lad. parr, de Giverville, d’une part, et damlle Anne de Pierres, fille de Paul de Pierres, Escr, sr du Thuillé, de noble dame Catherine Lambert d’Herbigny, de la parr, de Jouveaux.

134. – Le 10 août 1714, la nomination « à la cure de St-François d’Herbigny, cy-devant Mont-St-Jean », appartenant au seigr du lieu, Mre Pierre-Charles Lambert, chevr, seigr d’Herbigny, marquis de Thibouville, conser du roy en ses conseils, maître des requêtes ordinaires de Son Hôtel, demeurant à Paris, rue des Saints-Pères, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me C. Boudin, décédé le 7 mars dernier, la personne de Me Henry-Louis Muret, pbrë du diocèse de Boulogne. Le 20 août 1714, led. sr Muret, demeurant à Paris, rue du Vieux-Colombier, et représenté par Me François Richomme, pbrë, curé de Fontaine-la-Soret, requiert des srs vicaires généraux la collation de la cure d’Herbigny, mais ceux-ci se contentent de donner acte de lad. réquisition.

171. – Le 9 oct. 1714, la nomination à la cure de St-François d’Herbigny, ci-devant Mont-S-Jean, appartenant au seigr du lieu, Mesre Pierre-Charles de Lambert, chevr, seigr d’Herbigny, marquis de Thibouville, conser du roy en ses conseils, maître des requêtes ordinaires de son Hôtel, demeurant à Paris, rue des Saints-Pères, nomme aud. bénéfice d’Herbigny, vacant par la démission de Me Louis-Henry Muret, pbrë du diocèse de Boulogne, la personne de Me Charles Desmonts, pbrë du diocèse d’Evreux.
Le 18 nov. 1714, les vicaires généraux du Chapitre donnent aud. sr Desmonts la collation dud. bénéfice.
Le 26 nov. 1714, le sr Desmonts, vicaire de la parr, de Thibouville, diocèse d’Evreux, prend possession de la cure d’Herbigny, en présence de Me Daniel-François Madelaine, pbrë, chapelain de la chapelle du Mont-S-Jean, située dans led. château et y demeurant, et autres témoins.

333. – Le 25 sept. 1719, le seigr évêque donne à Me Michel De la Salle, pbrë, la collation de la cure du Mont-Saint-Jean ou Herbigny; Le 14 mars 1720, led. sr De la Salle prend possession dud. bénéfice, en présence du sr Jean Morisse, receveur de la terre d’Herbigny, et autres témoins.

130. – Le 30 juin 1719, la nomination à la cure de St-François d’Herbigny , ci-devant Mont-Sl-Jean, appartenant au seigr du lieu, Mesre Pierre-Charles de Lambert, chevr, seigneur d’Herbigny, marquis de Thibouville, conser du roy en ses Conseils, maître des Requêtes ordinaire de son Hôtel, demeurant à Paris, rue des Saints-Pères, nomme aud. bénéfice, vacant par la démission de Me Charles Desmonts, dernier titulaire, en date du 16 du présent mois, la personne de Mre Michel Delasalle, pbrë du diocèse de Lx.

333. – Le 25 sept. 1719, le seigr évêque donne à Me Michel De la Salle, pbrë, la collation de la cure du Mont-Saint-Jean ou Herbigny; Le 14 mars 1720, led. sr De la Salle prend possession dud. bénéfice, en présence du sr Jean Morisse, receveur de la terre d’Herbigny, et autres témoins.

333. – Le 25 sept. 1719, le seigr évêque donne à Me Michel De la Salle, pbrë, la collation de la cure du Mont-Saint-Jean ou Herbigny; Le 14 mars 1720, led. sr De la Salle prend possession dud. bénéfice, en présence du sr Jean Morisse, receveur de la terre d’Herbigny, et autres témoins.

HERBIGNY, allias Mont-Saint-Jean (Saint François)
Curés. – C. Boudin, XI. 134. – H.-L. Muret, XI. 134, 171. – C. Desmonts – M. De la Salle.
Vicaire. – J. Butengs.
Prêtre de la paroisse. – D.-F. Madeline.
Patron. – Le seigneur du lieu. – P.-C. Lambert d’Herbigny.
Notable. – J. Morisse.
Chapelle du château. – Chapelain. – D.-F. .

94. – Le 19 juin 1747, la nomination à la cure de St-François d’Herbigny, autrefois dit le Mont-St-Jean, appartenant au seigr du lieu, Mesr. François Guillaume Briconnet, chevr, conser d’honneur du parlement, seig r d’Herbigny, et patron de lad. parr., demeurant à Paris, rue Neuve des Filles de St-Thomas, parr. St-Eustache, nomme à lad. cure d’Herbigny, vacante par la mort de M. Michel De la Salle, dernier titulaire, la personne de Me Antoine Vesque, pbrë de ce diocèse, curé de St-.Martin de Nonancourt et de Ste Marie-Magdeleine, son annexe, diocèse d’Evreux. Fait et passé à Paris, en la maison dud. seigr, par le ministère des notaires du Châtelet.
Le 5 juill. 1747, le seigr évêque donne aud. sr Vesque la collation de ce bénéfice.
Le 4 oct. 1747, le sr Vesque prend possession de la cure d’Herbigny, en présence de « Monsieur Me Charles de Launey, conser, Me en la cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, demeurant à Rouen; Me Rémy Dufay, pbrë, demeurant en lad. parr. d’Herbigny, et autres témoins.

47. – Le 20 fév. 1755, Jean Vesque, marchand, demeurant en la parr, et campagne de Désir de Lx, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean Vesque, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Antoine Vesque, pbrë, curé de St-François d’Herbigny, frère dud. sr constituant, et demeurant en la parr, de St-Gatien-des-Bois.

HERBIGNY, allias Mont-Saint-Jean (Saint François)
Curés. – M. Delasalle – A. Vesque.
Prêtre de la paroisse. – R. Dufay.
Patron. – Le seigneur du lieu. – F.-G. Briconnet,

37. – Le 26 nov. 1766, Jacques Vallois, demeurant en la parr, de St-François d’Herbigny, constitue 150 livres de rente en faveur de son neveu, Me Pierre Moutier, acolyte, demeurant à Fourneville, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Jacques Caresme, l’aîné, ancien échevin au gouvernement d’Honfleur, y demeurant, parr. St-Léonard, et autres cautions. Fait et passé à Honfleur, en l’étude de Me Etienne-Gervais Dufer, notaire.

HERBIGNY, allias Mont-Saint-Jean (Saint François)
Curé. – A. Vesque.
Prêtre de la paroisse. – R. Dufay.
Notable. – Jq. Vallois

HERBIGNY, allas Mont-Saint-Jean (Saint François)
Curé. – A. Vesque – N.-F. Vesque.
Patron. – Le seigneur du lieu. – E. Lambert, Vve Briconnet,.
Chapelle de St Pierre d’Herbigny, au château. – Chapelain. – L.-F.-J. Menard,

89. – La 20 oct. 1772, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Pierre Lambert, chevr, seigr de St-Mars et d’Herbigny, fils de feu Mesre Pierre Lambert, chevr, seigr de St-Mars et d’Herbigny, et de noble dame Marie-Benoist de Gouhier de Royville, de la parr. De St-Pierre-des-Ifs, d’une part, et noble dlle Marie- Marguerite-Jacqueline des Rotonrs, fille de feu Mesre François-Louis des Rotours, et de noble dame Marguerite de Souvigny, de la parr, de Fougy, diocèse de Séez.

98. – Le 7 mars 1785, M. Antoine Vesque (1), pbrë, curé de St-François d’Herbigny depuis 37 ans, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S -P. le pape en faveur de son neveu, Me Noël-Eustache Vesque, pbrë, curé de N.-D. de Barneville.
Il se réserve toutefois une pension viagère de 500 livres et la moitié du presbytère et du jardin et autres droits. Fait et passé à Lx.
Le 16 mars 1785, haute et puissante dame Elisabeth Lambert d’Herbigny, vve de haut et puissant seigr François-Guillaume Briconnet, chevr, conser d’honneur au parlement de Paris, demeurant rue des Filles – St- Thomas, parr. St-Eustache, agissant en qualité de dame et patronne de la terre d’Herbigny, dite Mont St-Jean, et de la parr, du même nom, donne à Mr Vesque, curé du lieu, l’autorisation de résigner sa cure en cour en faveur de son neveu, Mr Noel-Eustache Vesque,
sous réserve d’une pension. Fait à Paris, en la demeure de lad. dame.
Le 4 avril 1785, led. sr Noël-Eustache Vesque obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 30 août 1785, Mr Collignon, vic. gl, donne aud. sr Vesque la collation dud. bénéfice.
Le 9 sept. 1785, Me Vesque (2) prend possession delà cure d’Herbigny par la libre entrée en l’église paroissiale, prière devant le crucifix et le maître-autel, toucher du tabernacle et du missel, « séance de place rectorale au choeur d’où l’on a coutume d’annoncer le St-Evangile en se tournant vers la nef, faute de chaire à prêcher ; entrée dans la sacristie où l’on confesse, faute de confessionnal, » visite et toucher des fonts baptismaux, son de la cloche, etc., en présence de Me Louis-François-Jean Menard. curé de Périers et chapelain de St-Pierre d’Herbigny en lad. parr. St-François, y demeurant ; Pierre-Etienne Cardon, docteur en médecine, demeurant à St-Gatien ; Joan-Baptiste-Marie Hue, vivant de son bien, demeurant à Fourneville, et autres témoins.
(1) Mr A. Vesque, né a St-Désir de Lx, avait été curé de Nonancourt, diocèse d’Evreux. en 1739, puis curé d’Herbigny en 1747 jusqu’en 1785. Après avoir résigné sa cure a son neveu, il continua de résider dans le presbytère. Il y resta encore après le départ de son neveu pour l’exil et comme il n’avait pas voulu prêter serment il y fut arrêté en 1790 et conduit aux Carmes, à Caen, au milieu de toutes sortes d’avanies. Il mourut dans cette prison le 11 mars 1794. (Extrait de Mr l’abbê Niquet, chanoine de Bayeux.)
(2) Mr N.-E. Vesque ne voulut prêter serment à la Constitution civile qu’avec les réserves les plus expresses : il fut destitué. L’année suivante, il émigra en Angleterre et s’arrêta à Portsmouth ; de là il se rendit à Londres, puis revint à Portsea et y demeura chez Mr Pater, Queen street, 9.,. Après la Révolution, il rentra en France et fit, en 1802, sa soumission à l’évêque de Bayeux. Il fut nommé de suite curé de Blonville. Mais sa santé délabrée par les souffrances et les privations de l’exil, le conduisit bientôt au tombeau. Il mourut en 1805. (Archives du Calvados. – Mss de Bayeux. – Archives de l’évêché de Bayeux.) On trouve à Saint-Gatien la famille de Gondi, seigneurs de Villembert et la famille de Costard, sieurs de la Rauconnière (état civil de Saint-Gatien)

La science du blason : accompagnée d’un armorial général des familles nobles de l’Europe – M. le vicomte de Magny.
LAMBERT D’HERBIGNY, NORMANDIE. — D’azur, au lion d’or ; au chef d’argent, chargé de trois étoiles de gueules.
LAMBERT , écuyer, sieur de Fourmentin d’Herbigny, du Mont-Saint-Jean, etc., généralité de Rouen, maintenu le 16 janvier 1668 : d’azur, au lion d’or; au chef cousu de gueules, chargé de trois étoiles d’argent.

La vie de nos pères en Basse-Normandie: notes historiques, biographiques – Victor Des Diguères.
Quant â la seigneurie d’Herbigny, elle venait de la paroisse de ce nom, située dans l’Election de Pont-l’Evêque, et connue également sous le nom de Mont-Saint-Jean. Cette belle terre appartenait, au seizième siècle, à François Lambert, sieur d’Herbigny, bailli de Rouen au siège de Pont-l’Evêque. Son fils, François Lambert, maitre des requêtes, fut nommé secrétaire du roi le 19 mars 1581. Les Lambert se perpétuèrent a Herbigny jusqu’au dix-huitième siècle, mais, le 9 octobre 1739, cette seigneurie passa a messire Jean- Baptiste Le Sens de Folleville marquis de Colleville, qui avait épousé Marie- Armande Lambert d’Herbigny.
Une branche de cette famille était fixée dans la paroisse de Saint-Pierre-des-Ifs, proche Lisieux, où se trouvait le fief de Saint-Mars, dont elle portait le nom.

Notes du Premier Président Pellot sur la Normandie.
Officiers du Siege et de La Vicomte du Pont-L’évêque.
Henry Lambert, ( Parents. François Lambert d’Herbigny (1591 – 1652), ) chevalier, seigneur d’Herbigny, marquis de Thibouville, né le 3 novembre 1623 à Pont-l’Évêque successivement conseiller au parlement de Paris, maître des requêtes, intendant à Moulins, en Dauphiné, à Montauban, à Lyon et à Rouen, conseiller d’Etat, marié à Elisabeth Rouillé, mort le 23 novembre 1700 à Paris, à l’âge de 77 ans.
Il eut pour fils aîné Henri François, seigneur d’Herbigny, marquis de Thibouville, conseiller au grand conseil en 1682, maître des requêtes en 1687, intendant à Montauban, à Lyon, puis à Rouen, en 1700, et mort en 1704, sans alliance. (La Chesnaye-Desbois.)
Jean-Jacques Lambert, sieur de Bussy et d’Herbigny, capitaine au régiment des gardes, possédant à Victot et à Pont-Fol, maintenu le 5 janvier 1669, marié à Anne de Poullain. (La Galiss., Elect. de Pont-l’Evêque.)
Le fief et terre d’Herbigny appartient au sieur de Bussy, cy-devant nommé, vaut 2 m. 1. 1. de rente.
Fiefs : Mont-Saint-Jean , situé à Saint-Gatien 1706 (ch. des comptes de Rouen).

Catalogue Analytique Chartes-Documents Historiques Titres Nobiliaires, Etc.
– Lettres d’anoblissement signées du roi Henri III, en faveur de Robert Lambert, sieur d’Herbigny, habitant de la ville de Lisieux. (Décembre 1586.)
Les armoiries concédées: d’azur au lion d’or, au chef cousu de gueules chargé de trois étoiles d’or, sont peintes sur les lettres-patentes.
– Acte notarié de la constitution d’une rente de 1,000 livres, par François Lambert, écuyer, sieur d’Erbigny, (Le fief d’Herbigny, assis à Victot. Il épousa Jeanne de Mesmes. H. de Formeville) conseiller du roi, lieutenant civil et criminel du bailli de Rouen en la vicomté d’Aulge, au profit de David flauviray, conseiller du roi et receveur général en la généralité de Rouen, pour le prix de 44,000 livres, au denier quatorze selon l’édit du roi. (1614.)
– Acte de nomination de tuteur aux enfants de feu Jean Le Fêvre, à la réquisition de François Lambert, fils de Robert Lambert d’Herbigny, à Lisieux. (10 mai 1622.)
– Transaction sur procès, au sujet de la propriété et du patronage de la seigneurie du Mont-Saint-Jean, entre Nicolas-Claude le Jumel, chevalier, seigneur de Barneville, fils de Nicolas Le Jumel, chevalier conseiller du roi en ses conseils, procureur général au parlement de Normandie, et d’Elisabeth de Vassy, d’une part; et François Lambert, chevalier, seigneur d’Herbigny et du Mont-Saint-Jean, d’autre part.(1644.)
– Jacques Barrin, marquis de la Galissonnière commissaire du roi en Normandie, donne acte à François Lambert, écuyer, seigneur (du Mont-Saint-Jean, Jean-Jacques Lambert, sieur de Bussy, et Pierre Lambert, écuyer sieur de Saint-Mars, de la représentation de leurs titres de noblesse. (Or.Signé.) (5 janvier 1669.)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE HONFLEUR – 14

Cette paroisse ne figure sur les états qu’à partir du commencement du 18e siècle ; le seigneur était patron.

Curés :
Vesques 1764/1774
Vesques 1785/1787

La commune d’Herbigny a été réunie pour le culte à celle de St Gatien.
Description de l’église

FONDS Arthème PANNIER.
NE 12.2 – 2e carton « Communes ».
Saint Gatien des Bois : Herbigny ou Mont Saint Jean.

1699 2 avril
Mémoire instructif touchant la terre de Mont Saint-Jean
Ce mémoire est de conséquence pour connaître de la terre de Mont Saint-Jean et ses droits.
Suivant ce mémoire le Mont Saint-Jean comme Barneville et le prieuré de Beaumont auraient été donnés autrefois aux Templiers par des seigneurs de la Vicomté d’Auge et baronnie de Roncheville. Mais les preuves données à l’appui détruisent justement l’assertion, puisqu’il est reconnu que la terre se retrouve dans les mains de la famille Bertran, qui possédait la seigneurie de Roncheville, entre autres dans les mains du fondateur de Beaumont qui vivait en 1060 environ.
Il en résulte que l’on ne peut guère accorder créance à ce mémoire qui donne du reste peu de faits et paraît avoir été rédigé pour défendre des droits d’usage.
On peut noter seulement :
1) qu’une partie des bois du Mont Saint-Jean avait nom « La Forêt de Retz » étant certain qu’il y a eu un Duc de Retz auquel appartenait la forêt de Touques, ce qui se prouve premièrement : par la fondation de la Chapelle de Saint-Philbert et de plus par une vieille masure qui est encore dans la forêt près de Canapville laquelle s’appelle encore « le château de Retz »
2) la baronnie de Roncheville fut successivement possédée par la maison d’Estouteville puis de Longueville puis d’Herbigny en 1599
3) on y trouve un bois nommé le Recoquin (?) qui est à présent le bois Durand des Mottes Madame de Retz, qui sont de petites mottes qui sont présentement dans le taillis des vallées qui fait partie du Mont Saint-Jean
A la suite est un inventaire de titres qui mentionne le contrat d’acquisition du Mont Saint-Jean, fait le 12 mars 1599, entre Monsieur le Duc de Montpensier et Madame de Longueville d’une part et le sieur d’Herbigny d’autre part.

VASOUY – 14




NOTES sur VASOUY – 14

de Vasoica

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Caumont Arcisse de : Statistique départementale du Calvados, réédition Floch tome IV page 303.

RAUDIERE M. de la, « Vasouy à l’époque préhistorique », PAR, 6, N°12, Décembre 1956, pp. 11-12

Le Manoir de Conty, CDMPA, pp. 151-153; tourelle arrière galerie

LES RACINES DE HONFLEUR : VASOUY. 2004. 1 livret 122 pages, 21×29,7.

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 278.

PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
(1) Notes par M. V. Pannier.

L’église de Vasouy, située à 3 kilomètres d’Honfleur, s’élève au sommet d’une colline verdoyante qui regarde la mer. Un rideau d’arbres verts, à travers lequel on aperçoit le clocher, masque la façade occidentale, tapissée de feuilles de lierre.
La nef, éclairée au nord par deux fenêtres à plein-cintre très-ébrasées à l’intérieur, est ancienne et doit remonter au XIIe. siècle. Les murs, construits en blocage grossier, présentent l’appareil roman en feuilles de fougère. Le mur septentrional n’est soutenu par aucun contrefort.
Le mur méridional, reconstruit en partie « en l’an MILVcc XX quatre (1524 ) », ainsi que l’atteste une inscription gothique, est percé de deux fenêtres ogivales, flamboyantes, partagées en deux baies par un meneau prismatique.
Le portail occidental est percé d’une porte à plein-cintre, ornée de moulures, qui date du XVIe. siècle. Les vantaux sont formés de panneaux flamboyants et de panneaux plissés dans le style de la Renaissance ( Voir la page suivante).
Le choeur, terminé, à l’orient, par un chevet à trois pans, a été reconstruit dans le style ogival tertiaire par M. Danjoy, l’habile architecte auquel le gouvernement a confié l’importante restauration de l’église St.-Pierre de Lisieux.
Un clocher en charpente, terminé par une pyramide octogone couverte en essente, s’élève à l’extrémité orientale de la nef. Ce clocher renfermait, avant la Révolution, deux cloches. La plus petite, qui a été conservée, porte l’inscription suivante :
LETOREY PRESTRF. CVRF. DE LA PAROISSE DE St.-GERMAIN DF. VASOVY
ET NOMMÉE PAR Me. NICOLAS GAMARE , CONSEILLER DV ROY, MAIRE
PERPÉTVEL DE LA VILLE DE HONFLEVR , SEIGNEVR ET PATRON DE LA DITE
PAROISSE DE YASOYV L’AN 1735.
L’intérieur de l’église offre plusieurs dalles funéraires, autrefois couvertes d’inscriptions gothiques que le temps a
presqu’entièrement effacées.
Sur une plaque en marbre, placée dans le choeur, on lit l’inscription suivante :


A LA MÉMOIRE
DE CHARLES HERVAL DE VASOUY ,
NÉ A PARIS LE 10 MAI 1790;
UN DES ÉLÈVES LES PLUS DISTINGUÉS
DE L’ÉCOLE POLYTECHNIQUE
LIEUTENANT EN SECOND D’ARTILLERIE
2e. BATAILLON DE PONTONNIERS 2e, Cie.
LE 12 MAI 1812
FIT LA CAMPAGNE DE RUSSIE
AVEC LA GRANDE ARMÉE,
ET FUT, AU RETOUR, DU NOMBRE DE CES HÉROS
QUI , POUR EN SAUVER LES GLORIEUX DÉBRIS,
PLONGÉS JUSQU’AUX ÉPAULES
DANS LES EAUX DE LA BÉRÉSINA,
TRAVAILLANT JOUR ET NUIT ,
JETÈRENT INTRÉPIDEMENT DES PONTS SUR LE. FLEUVE:
MALGRÉ LE CHOC DE SES GLACES FLOTTANTES.
ENTRÉ BLESSÉ A L’HOPITAL DE WILNA
LE 1er DÉCEMBRE 1812.
LE 9 NOMMÉ CAPITAINE PAR L’EMPEREUR
EN RÉCOMPENSE DE SON DÉVOUEMENT
RESTÉ APRÈS LA RETRAITE DES FRANCAIS
AU POUVOIR DE L’ENNEMI.
MORT LE. 5 JANVIER 1813
A LAGE DR 22 ANS ET 8 MOIS,
SUR LA TERRE ÉTRANGÈRE.
BREVIS SED GLORIOSA.

Une litre funèbre sur laquelle l’amour maternel a tracé un écusson emblématique, une ancre brisée, entoure cette chapelle; elle appartient à Mme. Denoix.
La commune de Vasouy est réunie, pour le culte, à celle de Pennedepie. Avant la Révolution,le seigneur nommait à la cure.

Château.
— Au bas de la côte s’élève, au milieu d’un parc entouré de hauts arbres, le château de Vasouy, dont la construction est antérieure à la Révolution. Ce château, bâti en briques, occupe, dit-on, l’emplacement d’un château plus ancien dans lequel Jean-Sans-Terre aurait signé une charte.

2 – Pièces Justificatives:

1035 – Vasouy, Lisores
Robert le magnifique restaure le monastère de Montivilliers, jadis concédé à St Philibert par le duc Warato (maire du Palais après Ebroïn vers 680 ou 683-686 environ) restaure les biens enlevés et confirme les donations faites par lui ou son père.
« … inprimis eamdem …. Hee igitur sunt aliae eclesia (…) ecclesia de Washuic (…) medietatem villae quae vocatur Luxorial….
= FAUROUX M. 1961, n°90 p. 234.

Autre version falsifiée de la charte précédente. Interpolations entre parenthèses: … La Haye du Theil, la moitié de domaine de Lisores, les terres d’Ansgot (le Mesnil Galchiae de Conteville, l’église de Vasouy et l’église d’Equemauville)….

« … La haya de Teilled medietatem terrae de Luisourez cum medietate ecclsiae necnon et molendini sylvaeque et prata, terras cujusdam Ansgoti (le Maisnil Galchiae de Comitevilla et ecclesiam de Guasvic et ecclesiam de Stabelvilla…
= FAUROUX M. 1961, 90 bis, p.237

1408, 13 mai
Information de Guillaume Bauchen, lieutenant de Jean Germé, vicomte d’Arques sur la valeur des biens de Robinet de Vasouy, fils mineur de feu Michel de Vasouy et de Béatrix Martel: fiefs de Bretteville-en-Caux, de Beauville à Bretteville et de Vasouy (Calvados), fief au Despensier à Canville (-les-Deux-Eglises, S.-Mme.).
= Arch. nat. Dom Lenoir, 5, pp. 381-382
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 23.

1408, 5 juin
Information de Benoît Le Coutelier, vicomte d’Auge, sur la valeur de la seigneurie de Vasouy appartenant à Robinet de Vasouy, écuyer, fils mineur de feu Michel de Vasouy et de Béatrix Martel.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 5, pp. 383-384
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 23.

1779, 5 février – Englesqueville
Aveu rendu à Alexandre-Anne-Gabriel-Augustin de Cairon, chevalier, marquis d’Esmalleville, seigneur de Penneville, Fréville, Carville, Rabu, Monney, Ternant, Cani, le Vuy, Gruchet, Vaudain, Baudissart, Caniel, Vasouy, Château-Baudry, Caltôt, la Rivière, Beuzebosc, le Reu, les Roches, les Retailles, Bonne¬ville-sur-Touques, Cavelot, etc., à cause de Marie-Madeleine-Gabrielle d’Esmalleville, son épouse, par Louis Martin, pour terre à Englesqueville, tenue du fief Cavelot.
= Arch. SHL. FL 324.

Carnets de Ch. Vasseur « Analyses et transcriptions … »
PIECES DE PROCEDURE DES XVII ET XVIII SIECLE ACQUISES PAR M. PANNIER CHEZ HUCHON (bailliage de Pont-l’Evêque) page 139
Monsieur Maistre Charles de Lanney, dit Vallareine, prêtre, ecuyer, ancien conseiller du Roy et son avocat général en sa Cour des Comptes et Finances de Normandie, seul fils et héritier de feu Maître de Lanney, escuyer, maître des comptes, demeurant en sa terre et maison du Val la Reine, paroisse de Vasouy près Honfleur

Voir : d’Hozier 359
St Georges de Vièvre (A.Leprévost)
Extraits de la Ste Historique 112

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE HONFLEUR – 14

Sous l’invocation de St Germain

Patronage:
16e et 18e Dominus temporalis loci.

Curés:
Letorey 1764/1774
Apoix 1785/1787

Déclaration de 1751 : patron Nicolas Gamarre
Curé Pierre Letorey.

Insinuations

La commune de Vasouy est réunie pour le culte à celle de Pennedepie.
Avant la Révolution le seigneur nommait à la cure.

Description de l’église signée Pannier.

Dans le chœur de l’église de Vasouy est une plaque gravée à la mémoire de Charles Herval de Vasouy.

Au bas de la côte apparaît au milieu d’un parc entouré de hauts arbres, le château de Vasouy dont la construction est antérieure à la Révolution. Ce château, bâti en brique, occupe dit-on l’emplacement d’un château plus ancien, dans lequel Jean Sans Terre, Roi d’Angleterre, aurait signé une charte.

VIEUX BOURG – 14




NOTES sur VIEUX BOURG – 14

Ecclesia de Veteriburgo.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados réédition Floch, tome IV, page 352.

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 1315.

Bulletin monumental de 1862 p.557

PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
(1) Notes par M. Vasseur.

Vieuxbourg, Velus Burgum.
L’église, assise sur un des mamelons qui enclosent la vallée de la Calonne, à l’ouest, est peu importante. C’est au midi de la nef que se trouve la partie la plus ancienne de la construction. Ce mur, en blocage irrégulier, où l’on distingue, vers l’est, quelques feuilles de fougères, était percé, à peu près au centre, par une porte cintrée un peu surbaissée,
sans beaucoup de caractère, mais que cependant on peut croire romane. Elle est maintenant bouchée, ce qui rend l’appréciation plus difficile.
Deux fenêtres prennent la lumière de ce côté. L’une est très-moderne, c’est-à-dire sans aucun style ; l’autre est cintrée, ornée de quelques moulures.
Dans le pignon paraît la trace d’une grande ogive, qui est présentement bouchée. Les deux ouvertures des murs latéraux sont étroites et carrées. Cette construction ne date que du XVIe. siècle.
Tout le mur du nord de la nef, avec ses quatre gros contreforts date du XVII. siècle également. On n’y voit, pour toute ouverture, que deux petites fenêtres cintrées subtrilobées.
Le portail de l’ouest est du même temps. La porte est ogivale, à tympan plein, et la baie à linteau droit, avec une moulure prismatique. Elle est précédée d’un porche en charpente.
Le clocher est pyramidal, couvert d’ardoise.
L église se termine par un pan coupé, percé de deux grandes fenêtres carrées, du XVIe. siècle.
L’intérieur n’offre rien qui puisse fixer l’attention. Les voûtes sont en bois. L’autel, bien qu’antérieur à la Révolution, est sans intérêt; il cache l’ancienne table en pierre, du XVIe. siècle, supportée par des colonnettes.
Les fonts baptismaux, remarquables, quoique de petite dimension, sont en pierre, de forme hexagonale et n’ont que 2 pieds de diamètre. Ils datent du XVIe. siècle.
L inscription de la cloche, difficile à lire, est ainsi conçue :
LAN 1746 IAT ETE BENITE PAR Me FAN pre DE LA PORTE CVRE DE
CE LIEV ET NOMe MARIE Ine FELICITE PAR Mr JEAN CHEVAL AVOCAT AV
PARLEMENT DE PARY PROCVr GEaL DOMl DE SAS MG LOVIS DORLEANS per
PRINCE DV SANG DVC DORLEANS SGR ET PATRON DE CE LIEV ET NOBLE
DAIMOISELLE MARIE ESTHER FBLICITE DE LA ROCQVE DE BBRNIER(E) FILLE
DE Mre DE LA ROCQVE ECr 8Gn DE MONFORT CONr DV ROY LIUEVte GB AV
Bge DAVGE ET NOBLE DAME Ille ESTHER DE BAILLEVL.

IEAN B. CORDIER Tr.

Devant le portail s élève un bel if, ayant 9 pieds de circonférence dans sa partie moyenne.
Le patronage était laïque ; les pouillés du diocèse mentionnent le duc d’Orléans comme patron au XVIe. siècle et au XVIIIe. L’église de Vieux bourg faisait partie du doyenné d’Honneur, elle est sous l’invocation de Notre-Dame.
Cette paroisse n’a jamais eu qu’une importance secondaire: à la fin du XVIIe, siècle, elle ne comptait que 39 feux, dont un privilégié. Elle était comprise dans la sergenterie de St. Julien-sur-Calonne,élection de Pont-l’Évêque. –

Château de Malesmains.
— Il y a, sur le territoire du Vieux bourg, des ruines féodales importantes. Les murs de ce château, couverts de lierre, défendent une enceinte entourée de fossés : j’en donne une esquisse d’après un dessin de M. Bouet. Ces murs renfermaient des poutres couchées et incrustées dans la maçonnerie ; j’ai cité plusieurs faits de ce genre dans mon Histoire de l’architecture militaire, et j’ai dit que ces poutres avaient probablement pour but d’empêcher les dislocations, en reliant par de grandes traverses ces murs épais, pour la solidité et la durée desquels on n’avait à craindre que l’affaissement du sol et les fissures qui pouvaient en être la suite.
Il se trouve encore, sur cette paroisse, un fief qui porte le nom de Cormeilles. La famille de Cormeilles ne fut pas sans illustration au moyen-âge : elle avait pour souche Richard de Cormeilles, panetier du roi, qui vivait au XIVe. siècle.

VIEUX-BOURG. – Retranchements antiques considérés par Catherine comme d’origine gauloise (6).
(6) Guilmeth, Bourg de Blangy, s.d., in-8, p. 47. – Caumont, Stat. mon., IV. p. 357. – Doranlo, Camps, p. 811. – Catherine, Monogr. de Gonneville sur Honfleur ,s. d. (vers 1885), mss. Archiv. du Calv.

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
LE VIEIL-BOURG.
292. Pierre de Cormeilles a dit être descendu de noblesse ancienne, dont il a baillé généalogie ; pour laquelle justifier, il a produit plusieurs lettres et écritures ; dans la Ire. desquelles, du 14 juin 1396, Guillaume, Bureau, Ymar et Jean ; dits de Cormeilles, freres, se titrent escuyers, fils et héritiers de Richard, écr., pannetier du Roi. Le procureur du Roi a requis qu’il fût contraint vérifier sa descente, autrement qu’il fût assis.

Insinuations

Description de l’église signée Pannier et une autre datée du 25 mai 1859

Description de la cloche
L’an 1746 j’ai été bénite par Messire … Pierre de la Porte, curé de ce lieu, nommée Marie … Félicité par Maître Jean Cheval, avocat au parlement de Paris, procureur général …de sa Smg Louis d’Orléans, premier prince du sang, duc d’Orléans, seigneur et patron de ce lieu et Noble Demoiselle Marie Esther Félicité de la Rocque de Bernier, fille de Messire de la Rocque, escuyer, seigneur de Montfort, connétable du Roy, lieutenant général au bailliage d’Auge et Noble Dame Esther de Bailleul.
Jean le Cordier, trésorier.
(dans un petit médaillon circulaire avec cloche au centre on lit : Joseph Gillot)

Il y a sur le territoire de Vieux-3bourg des ruines féodales que l’on dit importantes . On parle même de souterrains. Selon Monsieur Labutte, elles furent la résidence des seigneurs de la famille Malmanis .
Il y a à Vieux bourg un fief qui porte le nom de Cormeilles, mais il ne renferme rien d’intéressant. Il tire son nom de la famille de Cormeilles qui avait pour souche Richard, panetier du Roy, qui vivait au 14e siècle.(voir la Recherche des élus de Lisieux n°292 d’Hozier 385)

1221
Robert Bertran confirme à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen les donations que Robert le Tort et Suzanne, femme de celui-ci, avaient faites pour doter le prieuré de Notre-Dame-de-Beaumont-en-Auge. (dont Vieux Bourg)
=¸ EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°19, pp. 205-207
+ IND. AD 76 14 H 797 (1680) A revoir !!!!!

1255
Confirmation par Robert Bertran des biens appartenant à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen
=¸ EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°33, pp. 220-224,
+ Léopold DELISLE, Cartulaires de Briquebec, (n° 6 et 127)

1398, 31 janvier
Guillaume de Cormeilles, écuyer, fils de Richart, écuyer, donne quittance aux exécuteurs testamentaires d’Aubert Levesque, jadis receveur du duc d’Orléans dans les vicomtés de Caen, Vire, Falaise et Auge, d’une remise de 10 l.t. 10 s.t. due au terme de Saint-Michel 1393 pour la terre qui fut Guillaume Malesmains au Vieux-Bourg.
Acte de Guy de Tieuville, garde du sceau des obligations de la vicomté de Pont-Authou et Pont-Audemer, passé devant Roger de Corneville, clerc sous Guillemin Guérart, tabellion à Cormeilles. Scellé.
= Bibl. mun. de Rouen, Y 29, t. I, n° 105,
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XIII, fasc. 2, 1964, p. 76.

En 1655 leva la fierté
Guy de Cormeilles, écuyer, sieur de Vieuxbourg, âgé de 35 ans, né au Vieuxbourg, diocèse de Lisieux, vicomté d’Auge.
Il avait bu pendant 5 à 6 heures dans une maison du hameau de Quetteville, à ½ lieue de Beuzeville, avec le sieur de la Chesnaie, gentihomme, Beuzelin, bourgeois de Rouen et Breissy, homme du pays ; et les têtes s’étaient montées. Ainsi échauffé de boisson il pressa Beuzelin de se marier et lui indiqua sa belle sœur, damoiselle de condition, veuve. Beuzelin répondit qu’il ne voulait point de veuve et qu’il avait un … pour avoir un pot neuf qu’ainsi il allât et elle aussi se faire f….. Guy de Cormeilles lui dit qu’il était un coquin, la dispute s’aigrit, Beuzelin voulut frapper Cormeilles avec son couteau. Ce dernier donna à Beuzelin trois ou quatre coups d’épée et le tua.
Le Parlement ne le délivra que pour la cérémonie du jour seulement ( Floquet – Privilège de St Romain Tome II p.478)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE HONFLEUR – 14

Election de Pont l’Evêque, sergenterie de St Julien sur Calonne.
1 feu privilégié – 38 taillables.

Sous l’invocation de Notre Dame

Patronage:
16e Rex
18e le duc d’Orléans

Curés:
Picquot 1764/1774
Lorgre de la Roche 1784/1787
Pierre de la Porte, curé de Vieuxbourg

TONTUIT – 14




NOTES sur TONTUIT – 14

Tonnetuit – Tonnantuyt – Tontuit
En 1827, Saint Benoît d’Hébertot absorbe Tontuit.

Le fief de Tontuit, quart de fief assis en la paroisse de Tontuit, possédé par François Coquet, Ecuyer.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:
Voir:
Le vieux Honfleur et ses marins, biographies et récits militaires , par Ch. Bréard,…
Éditeur : Impr. de L. Cy (Rouen) Date d’édition : 1897
Contributeur : Bréard, Charles (1839-1913).
pour Pierre de Chauvin, sieur de Tonnetuit
Consultable sur http://gallica.bnf.fr

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Tontuit, Tonnetuyt.
L’église de Tontuit est démolie et la paroisse a été réunie à celle du Theil.
L’église était sous l’invocation de saint Éloi. Le seigneur nommait à la cure : c’était au XVIe. siècle Jean Du Mesnil, d’après le pouillé de Lisieux.

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
TONNETHUIT.
347. Roger de Quetteville, Sr. du dit lieu de Tonnethuit, a baillé une généalogie de sa descente ; et, pour la justifier, a produit une sentence des Élûs de Lisieux du 16 février 1431, par laquelle Jean de Quetteville, un de ses prédécesseurs , fut déclaré noble. Le procureur du Roi a requis qu’il vérifie plus amplement sa descente ou qu’il soit assis.

Insinuations

Tontuit réuni à St André d’Hébertot
Recherche des nobles de Lisieux p.129
Michel de Questeville, écuyer, seigneur du Tontuit et du Mesnil – voir La Charité de Surville

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE HONFLEUR – 14

Sous l’invocation de St Eloi

Patronage:
16e Johannes du Mesnil
18e le seigneur

Curé:
Quillet 1762/1787.