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RONCHEVILLE – 14

NOTES sur RONCHEVILLE – 14
Cf. Roncheville – Primitia Villa.

Collection de Répertoires Sommaires des Documents Antérieurs à 1800 Conservés dans les Archives Communales.
La commune actuelle de Saint-Martin-aux-Chartrains a été constitué par la réunion des communes de SAINT MARTIN AUX CHARTRAINS et Roncheville, qui formaient chacune, avant 1790 , une paroisse et communauté ( Ordonnance du 1º juin 1828).
ADMINISTRATION GÉNÉRALE : Délibérations 27 avril 1788-30 nivôse an II(Reg., 116 fol.)
ÉTAT-CIVIL : Baptêmes, mariages et sépultures. 1708, et depuis 1758. Lacunes : 1770, 1787.
Roncheville ressortissait du grenier à sel de Danestal.
Voir aux Archives du Calvados les actes de catholicité de Roncheville. 1669-1757, 1771 et 1789 (avec lacunes : 1675 , 1679 , 1683 ).

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

BUREAU Dr Jean, « Les douets de Roncheville », PAR, 31, N° 8, Août 1981, pp. 10-12
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 226.
GUIDECOQ Paul, « Voies de Roncheville. Topographie d’une baronnie médiévale », PAR, 38, N° 10, Octobre 1988, pp. 27-29; 38, N° 11, Novembre 1988, pp. 17-28; 38, N° 12, Décembre 1988, pp. 3-13
LEONARD E.-G., « Les plus anciennes chartes originales d’histoire normande ou anglaise de la Bibliothèque Nationale », Normannia, 8, 4-1935, pp. 427-493
PAUL Jean : Le pouvoir judiciaire dans la Baronnie de Roncheville. BSHL n° 34 Déc 1995
Revue Le Pays d’Auge:
Docteur Jean Bureau Une commune disparue: Roncheville 1952-07-août.
Docteur Jean Bureau Les Douets de Roncheville-1981-08-août
Paul Guidecoq Voies de Roncheville – Topographie d’une baronnie médiévale -St Martin aux Chartrains 1988-09-oct, 1988-10-nov, 19881-1er déc.
Alain Defressigne De Roncheville à Saint-Martin-aux-Chartrains 2015-01-janvier-février

2 Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Roncheville, Ronchevilla, Runtiavilla, Rocheville-la-Bertrand.
L’église de Roncheville, qui a été démolie, était sous l’invocation de saint Nicolas; elle faisait partie du doyenné de Beaumont. Le patronage appartenait au seigneur du lieu.
La commune a été supprimée et réunie, par ordonnance du 1er. juin 1828, à la commune de St.Martin-aux-Chartrains,
canton de Pont-l’Évêque; autrefois, elle dépendait de l’élection de Pont-l’Évêque, sergenterie de Beaumont, et comptait 3 feux privilégiés et 34 feux. taillables.
Il y avait à Roncheville, dans une prairie désignée sous le nom de clos Bertrand, dit M. La Butte, dans son Essai historique sur Honfleur et l’arrondissement de Pont-l’Évêque, un château, dont la fondation remontait à une époque fort éloignée; quoiqu’il n’existe plus aujourd’hui aucune trace de ce château, la tradition doit être fondée. En effet, Roncheville, une des plus petites localités de l’ancienne sergenterie de Beaumont-en-Auge, eut cependant une grande importance au point de vue féodal; elle porta le titre de baronnie, puis de comté. Elle est encore appelée burgus, dans un aveu du XVIe. siècle.
La famille le plus anciennement en possession de ce fief est la famille Bertran, vieille souche normande que l’on peut faire remonter, sans interruption dans la filiation, jusqu’à Auslec, seigneur de Briquebec, qui vivait en 938. Son fils Toustain Bertran, seigneur de Bastembourg (ou Basbourg) et de Montfort-sur-Risle, figure le premier dans la généalogie donnée par l’auteur des Grands-officiers- de la couronne; il faut descendre ensuite jusqu’à la septième génération pour trouver mention de la terre de Roncheville. C’est Robert V, Bertran, seigneur d’Honfleur et de Fauguernon, connétable de Normandie, qui vivait de 1240 à 1250, que l’on trouve d’abord en possession du titre de vicomte de Roncheville. Il avait épousé Alix de Tancarville, qui lui donna trois enfants, dont l’aîné, nommé Robert, comme son père, fut aussi vicomte de Roncheville. On voit, par l’énumération des terres qu’il possédait, que la vicomté de Roncheville s’étendait sur les paroisses de Beaumont, Barneville, Branville, Angerville et autres environnantes. Le connétable de Normandie eut six enfants. Le troisième, Jean, fut vicomte de Roncheville; cependant son frère aîné Robert, septième du nom, qui se maria, le 3 mai 1318, à Marie de Sully, fille d’Henri de Sully et de Jeanne de Vendosme, porta aussi le titre de vicomte de Roncheville. Il devint maréchal de France en 1326.
Il laissa sa seigneurie de Roncheville à son second fils, nommé Guillaume, mort sans enfants en 1351.
Jeanne, la plus jeune des soeurs de Guillaume, devint dame de Roncheville et porta cette terre à Guy de La Roche-Guyon, son mari, grand chambellan de France.
On sait combien l’invasion anglaise amena de perturbations dans les tenures féodales de la Normandie. Les barons du pays, qui avaient, jusqu’au bout, résisté à l envahisseur, furent dépossédés de leurs terres, que le vainqueur donna à des courtisans ou à des capitaines d’aventuriers, destinés à maintenir le pays dans la dépendance du nouveau souverain.
C’est ainsi que, le 12 juillet 1421, le roi Henri V fit don à Raoul-le-Sage, chevalier, son conseiller, et à ses hoirs mâles, de la terre et seigneurie de Roncheville, avec tous ses fiefs nobles, leurs appartenances et dépendances, occupée autrefois par le fils et héritier du seigneur de la Roche-Guyon et de sa mère, rebelles (Voyez Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie, t. XXIII, p. 179).
Après que Charles VII eut reconquis la Normandie, les anciens seigneurs dépossédés rentrèrent dans leurs droits. Le sire de la Roche-Guyon reprit sa terre de Roncheville; mais il n’eut, de son mariage avec Catherine de Turpin-Crissé, qu’une fille unique, Marie, qui la porta, avec sa main, à Michel d’Estouteville, sieur de Vallemont qui avait vaillamment combattu à Falaise, à Caen, à Cherbourg.
De la maison d’Estouteville, Roncheville passa, toujours par les femmes, dans la maison de Bourbon Saint-Pol, puis dans celle d’Orléans qui la posséda avec Pont l’Évêque et la vicomté d’Auge, jusqu’à la fin du XVIIIe. siècle (V. Notes de M. Ch. Vasseur sur les anciennes familles de l’évêché de Lisieux..)

Les possessions du chapitre de Chartres au pays d’Auge.
Roncheville figure en première ligne dans la donation de 1014, nous ne pensons pas que le chapitre de Chartres y ait longtemps maintenu sa possession.
Dès 1060, en effet, nous trouvons en cette paroisse de puissants seigneurs, les Bertrand, barons de Briquebec et de Roncheville; en cette année même Robert 1er Bertrand et Suzanne sa femme fondent, à une lieue de là le célèbre prieuré devenu au XVIII° siècle l’Ecole militaire de Beaumont-en-Auge (1).
Petit-fils de Toustain de Bastembourg, 1er seigneur et châtelain de Montfort-sur-Risle issu lui-même au second degré de Hrolf Turstan (2), vivant en 920. et de Gerlolte de Blois, petite-fille de Robert le Fort, duc de France. Robert Bertrand, de même que Rollon le conquérant de la Normandie, comptait parmi ses ancêtres ces terribles rois de mer.
Roncheville, réunie à Saint-Martin en 1828. comptait en dernier lieu 37 feux: au siècle dernier, ses pêcheries et le service de bateaux plats — les gabarres — qui se faisait sur la Touques, peut-être jusqu’au Breuil, au moins jusqu’à Pont-l’Evêque lui donnaient une certaine importance, à la fin du XVIII° siècle il y avait encore un gabarrier en chef de la paroisse de Roncheville.

(I) Généalogie des familles issues des Rois de mer familles Bertrand et de Montfort. (Archives de Lierremont).
Nous possédons dans notre bibliothèque la charte d’érection en 1742 de l’Ecole militaire de Beaumont où sont relatées les chartes de fondation.
(2) Généalogie Bertrand, (Archives de Lierremont) le père Hrolf Turstan Hrollager était frère naturel de Rollon.

Dictionnaire de la Noblesse.
Robert Des Bertrans, III° du nom, Sire de Briquebec, Vicomte de Roncheville, Connétable de Normandie en 1236, fut un de ceux nommés dans le Rôle de la Chambre des Comptes pour accompagner le Roi à la guerre l’an 1242.
1274 – Mars – Confirmation par Philippe III, roi de France, de la donation pour partage faite par Robert Bertran, seigneur de Roncheville et de Briquebec, de la baronnie de Faugernon, à son frère Guillaume Bertran
Il épousa Alix de Tancarville, fille de Raoul III° du nom, Sire de Tancarville, Chambellan de Normandie, de laquelle il eut :
1. -Robert, qui suit.
2. Et Guillaume, Vicomte de Fauguernon, qui fit une branche.

1. Robert Des Bertrans, IV° du nom, Sire Baron de Briquebec, Vicomte de Roncheville en 1290, fut conjoint par mariage avec Ide de Nesle, dont il eut :
1a. Robert (V), qui suit.
2a. Guillaume, Evêque de Bayeux, puis de Beauvais en 1329, Pair de France.
3a. Jean, Vicomte de Roncheville, mort sans hoirs.
4a. Jeanne, femme de Jean, IV du nom, Sire d’Estoutteville de Vallemont.
5a. Alix, femme de Richard, Sire de Courcy.
6a. Et Ide, morte sans avoir été mariée.
1a1. Robert Des Bertrans, V° du nom, Baron de Briquebec, Vicomte de Roncheville, Lieutenant de Roi en Guyenne, Saintonge, Normandie Flandres, fut élevé à la dignité de Maréchal de France en 1325. La guerre étant survenue en Guyenne contre les Anglois, il prit le commandement de l’Armée. Le Roi Philippe De Valois étant parvenu à la Couronne, le manda pour assister à son Sacre à Reims en 1328, où il se trouva avec cinq Chevaliers de sa Compagnie, quarante-deux Ecuyers, cent quatorze Chevaux. Il fut présent à l’hommage qu’Edouard III, Roi d’Angleterre rendit à Philippe De Valois dans Amiens le 6 Juin 1329; conquit le Royaume d’Arragon, au retour assista à l’Echiquier que tint à Rouen en 1344 Jean, Duc de Normandie. Il fut au secours de la ville de Caen, assiégée prise par les Anglois. Il étoit mort en 1348, sa postérité a fini dans ses enfans, qu’il avoit eu de Marie de Sully, sa femme, fille de Henri, Baron de Sully, Bouteiller de France, de Jeanne de Vendôme, dont sortirent .
1. Robert, Vicomte de Roncheville, tué du vivant de son père, à la bataille de Crécy l’an 1346 .
2. Guillaume, mort à Morion l’an 1351.
3. Robin, Seigneur de Fauguernon, mort aussi sans hoirs.
4. Jeanne, fille aînée héritière, Dame de Briquebec, mariée deux fois, la première avec Guillaume Paynel, Seigneur de Hambye, fils de Fouques Paynel, Seigneur de Hambye, d’Agnès de Chantelon, dont sortit Jean Paynel, Seigneur de Hambye de Briquebec, qui épousa Marie Des Bertrans, qui suit. Le second mari fut, l’an 1395, Robert Mallet, Seigneur de Graville, III° du nom, fils de Jean Mallet, Seigneur de Graville, d’Eléonore de Châtillon, son épouse.
5. Philippe, femme en premières noces de Gerard Chabot, Baron de Rays, fils de Gerard Chabot, Baron de Rays, de Catherine de Laval; en secondes noces, de Giot Maillard.
6. Et Jeanne la jeune, Vicomtesse de Roncheville, femme de Guy, Seigneur de la Rocheguyon, Grand-Chambellan de France, fils de Guy. Seigneur de la Rocheguyon, Grand-Pannetier de France.

Guillaume Des Bertrans, Vicomte de Fauguernon, second fils de Robert, III du nom, Sire de Briquebec, d’Alix de Tançarville, épousa Jeanne Bacon, Dame du Moley, fille de Roger Bacon, Seigneur du Moley, de Jeanne de Villiers, dont il eut, Robert Des Bertrans, Vicomte de Fauguernon, dont le nom de la femme nous est inconnu; mais il eut une fille unique, Marie Des Bertrans, Vicomtesse de Fauguernon, laquelle sut mariée trois fois, 1°. avec Jean Paynel, Baron de Hambye de Briquebec, sils de Guillaume Paynel, Baron de Hambye, de Jeanne De Bertrans, Dame de Briquebec; 2 ° . avec Yvon, Seigneur de Garencieres 3°. avec Jean, Sire de la Ferté-Fresnel.

Cartulaire de la Seigneurie Fontenay le Marmion, provenant des archives de Matignon.
Les Bertran De Bricquebec.
La famille Bertran était une des plus anciennes de Normandie; mais sa généalogie, pour les temps antérieurs au Xe siècle, est aussi incorrecte que celle des Marmion; dans la Roque et le Père Anselme, il n’y a pour le XIIe siècle, qu’une seule génération indiquée; par contre, le second auteur introduit un degré parasite et une alliance qui tout au moins ne doit pas figurer dans la descendance directe. Le cartulaire de Fontenay le Marmion, complété par celui de Bricquebec, nous permet de rétablir la lignée de cette famille, dont la branche aînée a fini par un maréchal de France qui joua un rôle considérable au début de la guerre de Cent Ans.

– Robert Bertran I, dit « le Tors », fils de Guillaume, le premier du nom de Robert.
Robert le Tort parut en 1082 à la charte de Guillaume et de la reine Mathilde, en faveur de l’abbaye de la Trinité de Caen.
– Robert II, fils de Robert le Tort. Il avait épousé la fille d’Etienne, comte d’Aumale, et d’Hervoise de Mortemer; ayant pris parti pour Geoffroy Plantagenet, contre Etienne de Blois, il fut tué devant Caen dans une sortie .
– Robert III, ne suivit pas le même parti que son père, ou tout au moins il se révolta contre Geoffroy qui vint mettre le siège devant Fauguernon, en 1147, et emporta d’assaut la place qu’il détruisit ».
– Robert IV, (le Robert III du Père Anselme), qu’il faut nécessairement distinguer du précédent, jura, en 1197, le traité d’alliance de Richard Coeur-de Lion avec le comte de Flandre, contre Philippe Auguste. Après la conquête de la Normandie par le roi de France, les biens de Robert Bertran furent retenus du domaine du roi. Il dut mourir quelques années après, en tout cas avant 1240. De Jeanne Tesson il laissa deux fils
Robert V L’aîné, ci-dessous.
Le second, Guillaume, eut de sa mère Thury, Tuit et les terres du Cinglais provenant des Tesson.

Robert V, (fils aîné de Robert IV et de Jeanne Tesson), seigneur de Bricquebec, de Roncheville, de Fauguernon et de Fontenay le Marmion, connétable de Normandie, épousa, en 1245, Alix de Tancarville. Il en eut deux fils, Robert VI, seigneur de Bricquebec, et Guillaume Bertran.
Robert VI fut, en 1267, condamné par le Parlement de Paris à faire, suivant la coutume de Normandie, deux parts de la succession en en attribuant une à son frère Guillaume. Le partage ne fut effectué qu’en mars 1274. Leur mère, Alix de Tancarville, était encore vivante; elle figure en 1279 dans une charte de notre cartulaire.
Robert conserva les seigneuries de Bricquebec et de Roncheville; il céda à son frère, en conservant sur elle le domaine direct, la seigneurie de Fauguernon, qui désormais releva de Roncheville; il obtintpour cette cession la confirmation du roi Philippe IV; il céda également la seigneurie de Fontenay le Marmion, celles de Bourgthéroulde et de Rougemonsters. C’est ainsi que Fontenay le Marmion devint le lot de la branche cadette de la famille Bertran.

Robert VI avait épousé Philippe, fille de Simon de Clermont, seigneur de Nesles et sœur de Raoul, connétable de France.
De ce mariage vint Robert Bertran, septième du nom, maréchal de France, et Guillaume, évêque de Beauvais.
Robert VII épousa, en mai 1318, Marie de Sully, fille de Henri, seigneur de Sully, dont il eut deux fils morts avant lui: Robert Bertran, tué à Crécy en 1346, et Guillaume mort en 1351.
L’héritage des Bertran, seigneurs des Bricquebec, fut alors partagé entre les filles de Robert VII: Philippe Bertran, mariée à Guy de Laval, seigneur de la Rocheguyon, à qui elle apporta la vicomté de Roncheville, et Jeanne Bertran, par qui la seigneurie de Bricquebec vint à la maison de Paynel par son mariage avec Foulques Paynel, seigneur de Hambie, mariage qui fut célébré, après accords passés entre Guillaume Paynel, père de Foulques, et le maréchal Robert Bertran, en 1383.
La Roque, dans son Histoire de la maison d’Harcourt, ne laisse aucun doute à cet égard; par deux fois et à deux endroits différents de son ouvrage, il donne l’ascendance de Marie Bertran; elle était « fille de Robert Bertran, fils de Guillaume Bertran, fils, lui-même, de Robert Bertran, seigneur de Bricquebec et de Roncheville et d’Alix de Tancarville.
Robert VI, seigneur de Bricquebec et de Roncheville, fils de Robert et d’Alice de Tancarville, condamné par le Parlement de Paris à donner en partage à son frère Guillaume la baronnie de Fauguernon et la seigneurie de Fontenay le Marmion, épouse Philippe de Nesles.
Robert VII, seigneur de Bricquebec, maréchal de France, marié à Marie de Sully dont :
Robert, maréchal de France, tué à Crécy.
Guillaume, fils de Robert VII, maréchal de France.
Robert, époux de Jeanne de Trie, degré introduit par erreur par le PèreAnselme dans les seigneurs de Bricquebec, entre Robert IV, époux de Jeanne Tesson et Robert V, époux de Alix de Tancarville.
Jeanne, dame de Bricquebec, mariée à Foulques Painel, seigneur de Hambie.

Bertran (Philippe), de Bricquebec, dame de Roncheville, fille de Robert VII, mariée à Gui de Laval, seigneur de Rayset de la Rocheguion seigneur de Fauguernon et de Fontenay le Marmion, fils de Robert I, seigneur de Bricquebec, et d’Alice de Tancarville, reçoit ces deux seigneuries en partage de son frère Robert VI, seigneur de Bricquebec et de Roncheville.

Chartes-Documents Historiques Titres Nobiliaires.
1920. Enquête sur les valeur, profits et émoluments de la baronnie de Roncheville, située en la vicomté d’Auge et ayant appartenu à feu Guion, seigneur de la Roche. Sa veuve et ses enfants y sont dits être de haut état. (22 décembre 1445).
2008. ‘Aveu rendu au roi par noble homme Pierre Mallet,pour la seigneurie de Drubec et le fief Basset, tenus et pos-sédés par plein fief de chevalier, et mouvants à foy et hom-mage de la vicomté de Roncheville. Dame Alix de Ctobec,veuve de Pierre Valbaudin, écil’yer, est citée comme ayantanciennement possédé lesdits fief et seigneurie situés dansle domaine royal d’Auge dont dépendait la vicomté de Roncheville. (4 juillet 1549.)
Saint-Pol.

Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement. Tome – M. Louis Du Bois.
– Vers 1060 par Robert Bertran, surnommé le Tors, comte de Roncheville, et par sa femme Susanne : Roncheville-le-Bertrand, première baronnie de Normandie, Pays-d’Auge.
– BACHELEY (Jacques), né à Roncheville, mort à Rouen en juin 1781, graveur distingué. Auteur de plusieurs vues de Rouen, d’une vue du Havre, des portraits de Cideville et de Le Cat, etc.

Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement. Tome 1 – M. Louis Du Bois.
La Touque, alors navigable pour les petits bâtimens qui étaient en usage alors, servait-elle, comme on le voyait même à la fin du siècle dernier, de moyen de transport jusqu’à la Manche. J’ai vu encore en 1790 des gabarres, qui descendaient du merrain et des cidres depuis le quai du Bouloir entre le Camp-Franc et le faubourg de la Chaussée jusqu’au Breuil, d’où le transport se continuait ensuite pour Touques.
La navigation de cette rivière eût été interrompue au Breuil par le défaut de curage de quelques gués: navigation devenue d’ailleurs moins utile depuis la confection de la grande route de Lisieux à Honfleur quelques années avant la révolution de 1789,.

Chronique du Mont-Saint-Michel.
Robert, par la permission divine humble abbé du Mont Saint Michel, et Raoul le Sage, chevalier, seigneur de Saint Pierre, de Roncheville et de Laviers, conseillers du roy.
1. Roncheville, auj. hameau de Saint-Martin-aux-Chartrains, Calvados, arr. et c. Pont-l’Evêque. Le 12 juillet 1421, par acte date de Mantes, Henri V avait donné a Raoul le Sage la seigneurie de Roncheville, naguère confisqué sur Gui, mineur, héritier du seigneur de la Roche-Guyon, et Perrette de la Rivière, mère du dit Gui, rebelles, concédée ensuite à Thomas, duc de Clarence, devenue vacante par la mort de ce dernier duc a la bataille de Baugé (Mem. de la Soc. des Ant. de Norm., XXIII, no 1005; Arch. Nat., P 263, no 48). Au moyen-âge Roncheville formait une paroisse dont l’église était sous l’invocation de saint Nicolas. Le seigneur prenait le titre de vicomte de Roncheville et prétendait être le premier baron de Normandie; il devait un service de cinq chevaliers en temps de guerre et avait le privilège de porter le draghon au duc de Normandie en son ost • (Arch. Nat., P « 1-771, no 1; Gallia christiana, XI, lnstrumenta, col. 3, 6, n• 1). Le vicomte de Roncheville avait dans sa juridiction la ville de Honfleur où ii possédait un hôtel dit hôtel de Roncheville. Aussi, Henri V, dans l’acte de donation précité, eut soin d’excepter et de se réserver la ville de Honfleur (Arch. Nat., JJ 175, n• 58). La seigneurie, vicomte et baronnie de Roncheville dépendait de la vicomte d’Auge et du bailliage de Rouen.

Lettres Patentes du Roy, portant union de la Terre, Justice, Fief& Seigneurie de la Baronnie de Roncheville, à la Terre du Vicomté d’Auge, avec toutes ses dépendances, pour ne composer à l’avenir qu’un même Corps de Terre, Fief, Justice.
Du mois de Septembre 1726. LOUIS par la grâce de Dieu, Roy de France & de Navarre : A tous presens & à venir, SALUT. Nôtre très cher & très- amé Oncle le Duc d’Orleans, Nous a exposé qu’il est propriétaire de la Terre du Vicomté d’Auge, située en la Province de Normandie, dont la Justices & Seigneurie s’étend sur une partie de la Ville d’Honfleur, & qu’il jouît aussi de la Baronnie de Roncheville, située au Païs d’Auge, de laquelle dépend la plus grande partie de la Justice & Seigneurie de ladite Ville d’Honfleur Le Vicomté d’Auge est composé de différentes Juridictions ordinaires, qui ont conservé la qualité de Justices Roïales, par une clause expresse du Contrat d’échange, du mois de Décembre 1529. En forte qu’il y a actuellement un Siège Roïal de Vicomté, en ladite Ville d’Honfleur, pour la partie qui dépend du Vicomté d’Auge, & une Justice Seigneuriale exercée dans la même Ville, pour une portion de la Baronnie de Roncheville; l’autre partie étant exercée par les mêmes Oficiers, dans le Bourg de Beaumont, distant de plus de trois lieues de la Ville d’Honfleur. Ces diférentes Jurisdictions dans une même Ville ocasionnent continuellement des contestations, qui ont donné lieu à une infinité de Procès toujours à charge aux habitans : D’ailleurs les Oficiers se dispensent souvent pendant l’hiver, de se transporter au Bourg de Beaumont, pour y administrer la justice, sous prétexte que les chemins sont impraticables; ce qui constitue en frais les Justiciables. Ces raisons aïant fait souhaiter à nôtre dit Oncle, d’éviter la multiplicité des Oficiers, en réunissant ces deux Terres; il Nous auroit à cet effet, suplié de vouloir réunir & incorporer la Terre, Fief & Justice de la Baronnie de Roncheville, les circonstances & dépendances, au Vicomté d’Auge, pour ne composer à l’avenir qu’un seul corps de Terre & un même ensemble Fief, & être la Justice de toutes les Paroisses qui composent ladite Baronnie, exercée partie par les Oficiers de la Vicomté Roïale d’Honfleur, & le surplus par ceux de la Vicomté du Pont Levesque. Les motifs de justice qui font agir nôtre dit Oncle, Nous déterminent à lui acorder une réunion utile aux Habitans de ladite Baronnie. A CES CAUSES, & autres à ce Nous mouvant, de notre grâce spéciale, pleine puissance & autorité Roïale, Nous avons joint, uni & incorporé, & par ces Présentes signées de nôtre main, joignons, unissons & incorporons la Terre, Justice, Fief & Seigneurie de la Baronnie de Roncheville, à la Terre du Vicomté d’Auge, avec tous les droits qui en dépendent, sans aucune exception, pour ne composer à l’avenir qu’un seul & même corps de Terre, Fief & justice, & au moïen de ladite réunion la portion de Justice de la Baronnie de Roncheville, dont le Siège étoit établi à Honfleur, demeurera réünie & incorporée au Siège du Vicomté d’Auge séant à Honfleur, ensemble les Paroisses de Barneville, Penne- de- pie, Saint- Benoist, le Vieux bourg, le Teil, Tonnetuit, Geneville, Quetteville & Ficquefleur; & le Siège de ladite Baronnie, qui se tenoit à Beaumont, demeurera pareillement réuni au Siège du Vicomté du pont Levesque, avec les Paroisses de Roncheville, S. Melaigne, S. Etienne la- Tillaye, SaintClou, Saint – Arnoul, Reux, Vauville, Tourgeville, SaintPierre- Asifs, Braneville, S. Vaast, S. Ymer, Drubec, Clarbec, & Valsemey, le tout, en ce qui apartient seulement à nôtre dit Oncle, dans l’étendue desdites Paroisses; & sans que la présente réunion puisse nuire ni préjudicier aux Seigneurs particuliers, qui pouroient prétendre quelque droit de Justice, dans l’étendue des Paroisses ci- dessus exprimées, à la charge. par nôtre dît Oncle, de rembourser les Oficiers de la Baronnie de Roncheville, des Finances par eux païées pour leurs Ofices; & à condition que les droits de Gréfes & de Notariats, ne pouront être exigez sur les Justiciables de ladite Baronnie de Roncheville, que sur le même pied qu’ils se païoient avant la presente réunion à nos amez Conseillers les Gens tenans nôtre Cour de Parlement à Rouen, & autres nos Oficiers & Justiciers qu’il apartiendra, que ces Presentes ils aïent à faire registrer purement & simplement, & du contenu en icelles jouir & user nôtre dit Oncle le Duc d’Orleans, pleinement & ……, cessant & faisant cesser tous troubles & empêchemens quelconques, nonobstant toutes Ordonnances & Règlements à ce contraires, ausquels Nous avons dérogé & dérogeons par ces Presentes; CAR tel est nôtre plaisir : Et afin que ce soit chose ferme & stable à toujours, Nous y avons fait mettre nôtre Scel. Donné à Fontainebleau, au mois de Septembre, l’an de grâce mil sept cens vingt-six; & de nôtre Règne le douzième. Signé, LOUIS : Et plus bas, Par le Roy, FLEURIAU : Visa, FLEURIAU, Pour réunion de la Terre, Justice & Baronnie de Roncheville, à la Vicomté d’Auge. Et scellées du grand Sceau de cire verte.. Lues, publiées & registrées, la grande Audience de la Cour séante. A Roüen en Parlement, le 21. Novembre 17 2 6. Signé, AUZANET.

3 – Archives ShL:

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940.
1014, 21 septembre. Richard II pour réparer les graves dommages causés par lui dans le voisinage de Notre-Dame-de-Chartres donne à cette église….
« in Lisvino aecclesiam solam de Bona Villa, et in eodem territorio Angliscam villam totam cum aecclesia, et Runciam villam totam cum aecclesia, et aecclesiam de Sancto Juliano cum duobus menbris appendentibus. Haec itaque donum pro qualitate quidem peccatorum nostrorum modica, excellentia vero Sanctae Mariae fere nulla… (Bonneville, Roncheville, Englesqueville, Saint-Julien).= FAUROUX M. 1961, n°15, p. 95

avant 1063. « Le duc bannit Adam de Saint-Brice et confisqua son petit fief de Roncheville, à Bavent, qui fut aumôné à l’abbaye de Saint-Julien-lès-Tours en 1063 ».= Voir L. DELISLE, Actes de Henri Ier, p. 17; cité par NAVEL, 1951-1952

1138. « Malgré une trêve de deux ans, jurée entre le roi Etienne et le Comte d’Anjou, ce dernier vient de nouveau avec son armée, pour s’emparer de notre Basse Province. …..
Là les deux partis en viennent aux mains; on se bat avec acharnement; les Sires de Roncheville et de Briquebec et le Seigneur de Jort sont tués; un grand nombre d’autres Chevaliers sont blessés, et le Comte de Meullent, après cette perte, est forcé de se retirer de la ville sans aucun succès. = Abbé DE LA RUE, Nouveaux essais historiques sur la ville de Caen, 2 vol., Caen, Mancel, 1842, T. II, pp. 120-122.

Août 1177- Juin 1181 – Tours. Confirmation par Henri II d’Angleterre, à la cathédrale de Chartres, de tout ce que Richard II avait donné à celle-ci tant dans le comté d’Evreux, à Vraiville, dans la forêt de Bord, à Hauville-en-Roumois, que dans le Lieuvin, à Bonneville(sur-Touques), Englesqueville (sur-Touques), Roncheville et Saint-Julien-sur-Calonne.= A.N. Latin, nouv. acq. 2231, n° 2.DELISLE et BERGER, n° DLXIII, t. II, p. 142.; Fac sim. dans l’Atlas de DELISLE, pl. XXI.+ LEONARD, « Les plus anciennes chartes… », Normannia, 4-1935, n° 59, p. 439; NORTIER Michel, Sources de l’histoire de Normandie au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale – Fonds des Nouvelles acquisitions latines, Nogent-sur-Marne, 1959; p. 52, n° 8.

1221. Robert Bertran confirme à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen les donations que Robert le Tort et Suzanne, femme de celui-ci, avaient faites pour doter le prieuré de Notre-Dame-de-Beaumont-en-Auge…et in prefectura de Ronchevilla (Roncheville) quadraginta solidos, et in censibus de Penna Pice (Pennedepie) decem solidos, et in prefectura de Honeflue (Honfleur) =¸ EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°19, pp. 205-207 + IND. AD 76 14 H 797 (1680).

1228-1574 – Roncheville. Baronnie de Roncheville. Coutume et travers à Honfleur. Procédures et pièces diverses.
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 529), Paris, 1976, p. 208.

1238 – Roncheville-Vicomté. « Inquisitio utrum pater Robini Bertran saisituo erat die et anno quando obiit, de vicecomiatu inter aquam de Touqa vel non juratores… Dicunt omnes quod nunquam habuit saisinam de dicto vicecomitatu. Judicatum est quod dominus rex habeat saisinam suam in pace, et dictus Robinus remanet in misericordia pro super demanda sua.= DELISLE L, Recueil des jugements de l’échiquier, n°658, p.146

1255. Confirmation par Robert Bertran des biens appartenant à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen. (ce qui n’apparait pas dans celle de 1221 est souligné), et in prefectura de Ronchevilla (Roncheville) quadraginta solidos, et in censibus de Penna Pice decem solidos, et in prefectura de Honeflue (Honfleur)=¸ EDIT. Charles BREARD, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°33, pp. 220-224,+ Léopold DELISLE, Cartulaires de Briquebec, (n° 6 et 127)

1274, mars – Honfleur, Fauguernon. Confirmation par Philippe III, roi de France, de la donation pour partage faite par Robert Bertran, seigneur de Roncheville et de Briquebec, de la baronnie de Fauguernon, à son frère Guillaume Bertran. La terre de Fauguernon ayant été par le précédent partage détachée de la baronnie de Roncheville, le roi Philippe Le Hardi autorise Robert Bertran, seigneur de Roncheville et de Briquebec à réunir sa terre de Honfleur à sa baronnie de Roncheville.= ED: SAIGE G., Additifs au Cartulaire de la seigneurie de Fontenay-le-Marmion, 1895, n°2, pp.176-177
IND: BREARD C., cart. de Briquebec, n°42, p.231 (Notes: Bréard date cette charte de 1275, Saige de 1274; Léopold DELISLE, Les cartulaires de Briquebec, p. 10. (N° 6 et 127)

Mars 1275 (nouv. style). La terre de Fauguernon ayant été, par le précédent partage, détachée de la baronnie de Roncheville, le roi Philippe le Hardi autorise Robert Bertran, sire de Roncheville et de Bricquebec, à réunir sa terre de Honfleur à sa baronnie de Roncheville.

1312. (36) De la terre du Torquesne que Robert Trihan tien fe, pour tout l’an….. V s. Le Torquesne, paroisse de la Sergenterie de Beuvron, au Nord de la route de Lisieux à Annebaut. Cette ferme fut ensuite tenue par Colin de Grainville, Colin Le Vicomte, puis, en 1461 par Thomas Moulin.- Les Trihan possédaient à Douville un fief mouvant de la Baronnie de Roncheville. Dans l’aveu que Colin Le Vicomte fit au roi le 15 juin 1395 du fief entier du Torquesne, il est mentionné que l’hommage en est réclamé par Pierre Trihan à cause de sa seigneurie de Douville et qu’il y a procès (A.N. P19221, n° 46.229).= Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de Gautier du Bois, vicomte d’Auge pour la Saint-Michel 1312 in Mélanges publiés par la Société de l’Histoire de Normandie, 15e série, p. 35.

11 octobre 132~. Richard de Fontenai, écuyer, vend à Robert Bertran, chevalier, une rente sur les moulins de Roncheville(n° 117). = cartulaires de la baronnie de Bricquebec – M.Léopold Delisle

1381. « Dans un procès au Parlement de Paris, Philippe Bertran, fille du maréchal Robert de Bricquebec, produisit en 1381, la descendance des Clisson de Guillaume Bertran, seigneur de Thury et de Tuit. Cette note contient des inexactitudes, elle omet notamment un degré, celui du père du maréchal, elle mérite pourtant d’être reproduite ici:
« Cest la déclaration baillée en gros et en substance par Jehan de Bethisy, procureur de madame Phe Bertran, dame de rays et de Roncheville, à maistre Nicolas de Lespoisee, procureur de M. le comte d’Alençon.= A.N. Xic 43 =¸ EDIT. Gustave SAIGE, Cartulaire de la seigneurie de Fontenay-le-Marmion provenant des archives des Matignon publié par ordre de S.A. le Prince de Monaco, Monaco, 1885, note 3, p. XXX.

1382, 1er décembreTransaction entre l’abbaye de Saint-Ouen de Rouen, et Philippe Bertran, dame de Rais et de Roncheville au sujet de la nomination du prieur de Beaumont-en-Auge = AD 76. 14 H 798

1393. Transaction entre Jeanne de Rais et de Roncheville et Bertrand Paynel, chevalier, au sujet de la terre de Sahurs.
= A.D. 14. 2 E 64.

1398, 16 janvier. Johan du Mont, écuyer, donne quittance à Marot le Grant receveur du duc d’Orléans dans les vicomtés de Caen, Vire, Falaise et Auge, d’une remise de 16 l.t. accordée par le duc sur le 64 l.t. dues pour la pêcherie de Roncheville, au terme de Pâques et de Saint-Michel 1397.
Acte de Jehn Letournel, garde du sceau des obligations de la vicomté d’Auge, passé devant Guillaume Philippe, tabellion en la vicomté. Scellé. = Bibl. mun. de Rouen, Y 29, t. I, n° 104.+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XIII, fasc. 2, 1964, p. 76.

1402, 2 septembre. Aveu de la seigneurie de la Bouteillerie rendu à Guy de La Roche, chevalier, seigneur de La Rocheguyon et de Roncheville, chambellan du roi, par Geoffroy Le Bouteiller.
La sergenterie s’étend sur Saint-Cloud(-sur-Touques), Roncheville, Honfleur, briqueboe (?), Tourgéville et Saint-ETienne-la-Thillaye et est tenue par un 1/3 de fief de chevalier avec le Moulin Morel, moyennant le service de la boiteillerie du seigneur.= B.N Fonds des Nouv. acq.fr., Ms. 1462, t. III, 108.
+ IND.: NORTIER Michel, « Les Sources… Le fonds des nouvelles acquisitions française du département des manuscrits », Suppl. Ann. de Norm, Juillet-Septembre 1973; p. 109.

1402-1789 – Vicomté d’Auge. Compte de recette de la terre de la terre de Saint-Clair–en-Auge (1473-1477)
Comptes du domaine du roi en la vicomté d’Auge (1527-1531); Livres des plaids de la sergenterie de saint-Clair-en-Auge appartenant à Madame d’Estouteville (1528 et 1537-1543); Lettres de Marie, duchesse de Longueville, et de Léonor, duc de Longueville concernant Saint-Clair et Barneville (1564-1567) Livre des assises de la vicomté d’Auge, relevant du duc de Longueville, pour son droit de présentation à des églises (1565); Gage-pleige du fief de Saint-Clair (1570); Journal de recette du domaine d’Auge (1585); Livres des plaids de Pont-l’Evêque et déclaration de fiefs (1666); Bordereaux pour servir au paiement des fermes des domaines et marais de la vicomté d’Auge (1689); Journal des recette des fermes du domaine d’Auge (1691-1695); Aveux de Daenétal (1736) Administration d’Herval: état des rentes domaniales, pièces justificatives de la régie du domaine d’Auge, fournitures et travaux pour les prisons des bailliage de Honfleur (1751-1783) Beuvron, Honfleur, Saint-Julien-sur-Calonne – Jean-Philippe-Antoine Herval – Saint-Clair-en-Auge, Roncheville, Valsemé, Goustranville, Valsemé, Clarbec, Danestal, Darnétal, Cambremer, tabellionnage de Saint-Julien-le-Faucon, sergenterie de Bonnebosq, Saint-Clair-en-Auge, Barneville, Devoitine, Le Pelletier.= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 383 à 388), Paris, 1976, p. 171-174

1406, 10 janvier. Procuration de Hue d’Oinville, seigneur de Jambeville, chargé par Gui de la Roche-Guyon, baron de Roncheville, d’élire à sa place un prieur de Beaumont-en-Auge = AD 76. 14 H 798

1412-1696 – Vicomté d’Auge. Comptes, livres de plaids des sergenteries de Pont-l’Evêque, Bonneville et Ca¬napville et de la baronnie de Roncheville, gage-pleige de Saint-Clair-en-Auge= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 524), Paris, 1976, p. 207.

1447, 28 mars – Lisieux. Ordre donné par l’évêque et Durant de Thieuville, lieutenant particulier du bailli de Rouen, (en la vicomté d’Auge et de Pont-Audemer) à Me Pingrenon (ou Pigrenon), commis à la recette des deniers ordonnés pour le payement à Roger Rotro et à ses 3 compagnons pionniers la somme de 230 l.t. et 20 l. suivant marché fait plus une indemnité supplémentaire pour les travaux de dragage faits tant dans le cours de la rivière (pour la rendre navigable de Touques à Lisieux) que sur les berges depuis la pêcherie de Roncheville jusqu’au pont de Perroy près Lisieux, soit 4 lieues.= B.N Mss. français 25968, 616.+ IND.: NORTIER Michel, « Les Sources… Le fonds des nouvelles acquisitions française du département des manuscrits », Suppl. Ann. de Norm, Déc. 1959. p. 30.

1451, 14 juillet – Roncheville. Aveu rendu à la baronnie de Roncheville, et à Guy de la Roche-Guyon, vicomte et baron de ce fief pour un pré à Roncheville.= Arch. SHL. FL 7.

1454 et 1484, 14 octobre – Roncheville. Extraits des registres de l’Echiquier contenant les convocations des ecclésiastiques nobles et officiers du bailliage de Rouen, en tête desquels figure le baron de Roncheville.
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 389), Paris, 1976, p. 175.

1481, 5 mai – Roncheville. Adjudication de la garde noble des enfants mineurs de Robert du Mont, écuyer, tenant du fief de heulland, dit de Silly, mouvant de Roncheville.= Arch. SHL. FL 8.

15..-16. – Roncheville. Fragments de censiers, rentiers et livres de comptes= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 524), Paris, 1976, p. 207.

1542-1790 – Roncheville. Documents divers = Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 529), Paris, 1976, p. 208.

1686-1744 – Roncheville. Registre des rentes du domaine de la vicomté et baronnie de Roncheville – 7 registres in-4°, reliés en parchemin.
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 530), Paris, 1976, p. 208.

1691
Table alphabétique des noms des fiefs, vavassories ou tènements de la Baronnie de Roncheville.
= AD 14. A 152. Cahier pap. 10 f.

1739, 5 janvier – 1741, 20 novembre
Registre des minutes du greffe de Pont-l’Evêque et Roncheville.
= Arch. SHL. BC 124.

Après 1755
Aveux des fiefs nobles
Liasse 35: Baronnie de Roncheville.
Baronnie de Fauguernon. M. de Rarey.
M. le vicomte de Fauguernon étois enfin d’aoust 1755 emeprynt approuver de satisfaire à la reddition de l’aveu.
= AD. 14. A. 288. 7 p.

1770, 7 janvier – Roncheville
Arrêt du Conseil d’Etat maintenant le duc d’Orléans dans la propriété et jouissance des droits de coutume dans la seigneurie de Roncheville.
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 389), Paris, 1976, p. 175.

Carnets de Charles VASSEUR : « Doyenné de Beaumont (2) »

Election de Pont l’Evêque, sergenterie de Beaumont
3 feux privilégiés, 34 feux taillables

Sous l’invocation de St Nicolas

Patronage:
XVIe Baronus loci
XVIIIe le Duc d’Orléans

Curé:
Pellon ou Pilon 1758-1787

Carnets de Charles Vasseur :
Analyses et transcriptions :
EXTRAIT DE NOTES RECUEILLEES PAR MONSIEUR CATHERINE, INSTITUTEUR A GONNEVILLE SUR HONFLEUR.
En 1202 le seigneur de Roncheville possédait tout le canton d’Honfleur, les seigneurs de Roncheville élisaient les maires d’Honfleur après l’affranchissement de la charte vers 1205.
Roncheville est une ancienne commune réunie à Saint-Martin-aux-Chartrains. (Rectification de cet article dans Thomas)

Robert Bertrand, baron de Roncheville et de Briquebec, avait donné en 1221 au prieuré de Beaumont, le tiers de la dîme des quatre fiefs qui relevaient de la baronnie de Roncheville dans les communes de Pennedepie et de Barneville. Ces fiefs étaient Pennedepie, Blosville, Meautrix et Bouttemont et dans une nouvelle charte de 1255 revenant sur ce qu’il avait précédemment accordé il donna aux religieux la totalité de la dîme sur les quatre fiefs.

Après les seigneurs Bertrand le patronage de ces quatre fiefs passa à la duchesse de Longueville, qui en 1517 attaqua les religieux de Beaumont réclamant les deux tiers de la dîme sur les quatre fiefs. La charte de 1255 portait en termes formels que le vicomte de Roncheville accordait en totalité les fourrés, pailles et revenus des dîmes des quatre fiefs ne se réservant que les seuls pailles et dîmes de la commune de Bricquebec.

Les seigneurs de Longueville prétendirent que la dotation des seigneurs de Roncheville n’avait un entier effet que pendant que ces seigneurs possédaient ces fiefs, mais que leur seigneurie était aliénée, les nouveaux seigneurs en maintenant la charte de 1221 se réservaient à leur profit celle de 1255, qu’ils ne regardaient que comme facultative. En vain, les religieux invoquèrent le droit de possession depuis l’origine et les nouveaux seigneurs malgré les religieux de Beaumont prirent les deux tiers de la dîme ne laissant aux dits religieux que le tiers accordé par la charte de 1221.

Autres mentions :
1678 3 janvier
Maître Pierre Lancement sieur de Pierrefitte, conseiller du Roy, receveur en cette élection de Pont-l’Evêque, receveur des domaines d’Auge et baronnerie de Roncheville

1672 28 avril
Au gageplège de la terre et seigneurie de Saint Cloud, tenu sur les fiefs sous la grande porte du manoir sieurial dudit lieu, par nous François Froger, licencié aux lois, avocat, séneschal de ladite sieurie, en présence de Gilles Le Cornu, tabellion à la vicomté de Roncheville, pour le siège dudit lieu et Beaumont, pris pour greffier, à l’instance et requête de Nicollas Dabost escuyer, seigneur de ladite terre, présent en personne, ont été appelés…
p.168
1731 11 juin
Décès de Maistre Jacques Train, prestre curé de Roncheville

Page ??
Mémoire de luminaires que j’ai (?) fournis pour Monsieur le Curé de Roncheville
– 8 cierges de demi livre chaque…
– 4 livres de cire à 45 sols la livre… 9 livres
– 3 douzaines de petits cierges de demi carteron
chaque fons (?)…… 10 livres 21
– 1 gros cierge de livre et demi….. 3 livres 15
– pour la croix…… 4 livres

26 livres 36

Reçu de Monsieur Train avocat, la somme contenue au mémoire ci-dessus, pour le luminaire de Monsieur le Curé de Roncheville ce 17 juillet 1731

Je soussigné Jacques Bellangé, trésorier servant de la paroisse de Roncheville; confesse avoir reçu de Me Train avocat, la somme de 40 sols, pour avoir sonné et fait la fosse de feu Maistre Jacques Train, curé de ladite paroisse, dont le tiens quitte.
Fait ce 22 juillet 1731 en présence de Guillaume Couvrens et Guille Gamare, témoins.

1726 29 novembre
A la suite est une requête par Maistre Jacques Train, curé de Roncheville pour recouvrer des rentes sur ses puînés. Il y explique que le fief de Saint Cloud appartenait à Monsieur de Classy

p.179
1716 4 septembre
Extrait d’un inventaire dressé un mobilier de Maître Jacques Train avocat, exerçant la juridiction de Roncheville :
3 chariots garnis chacun de leur matelas « enfant que de deux »(?)
et le troisième d’un petit lit de plume avec leur paillasse, traversins, et couvertures, le tout estimé à 45 livres.

p.186
1727 29 juillet
Charles Thierry, escuyer, sieur du Bucquet, conseiller du Roy, maître des Eaux et Forets du Vicomté d’Auge et Maistre Jacques Train prêtre curé de la paroisse de Roncheville

Insinuations

Roncheville était une des plus petites localités de l’ancienne sergenterie de Beaumont en Auge, et cependant elle eut une grande importance au point de vue féodal; elle eut même le titre de baronnie puis de vicomté.
La famille que l’on en trouve le plus anciennement en possession est la famille Bertran, vieille souche normande qui l’on fait remonter jusqu’à Anslec seigneur de Briquebec, qui vivait en 938.
Son fils, Toustain Bertran, seigneur de Bastembourg et Montfort sur Risle, figure le premier dans la généalogie donnée par l’auteur des Grands Officiers de la Couronne; mais il faut descendre jusqu’à la septième génération pour trouver la mention de la terre de Roncheville. C’est Robert V Bertran, seigneur de Honfleur et de Fauguernon, connétable de Normandie qui vivait de 1240 à 1250, que l’on trouve en possession du titre de vicomte de Roncheville. Il avait épousé Alix de Tancarville, qui lui donna trois enfants dont l’aîné, nommé Robert comme son père, fut aussi vicomte de Roncheville. On voit par l’énumération des terres qu’il possédait que la vicomté de Roncheville s’étendait sur les paroisses de Beaumont, Barneville, Branville, Angerville et autres environnantes.
Le troisième, Jean, fut vicomte de Roncheville, cependant son frère aîné, Robert, septième du nom, qui se maria le 3 mai 1318 à Marie de Sully, fille d’Henry de Sully et de Jeanne de Vendosme, porta aussi le titre de vicomte de Roncheville. Il devint maréchal de France en 1326.
Jeanne, la plus jeune des sœurs de Guillaume devint Dame de Roncheville et porta cette terre à Guy de la Roche-Guyon, son mari, Grand Chambellan de France.
On sait combien l’invasion anglaise amena de perturbations dans les tenures féodales de la Normandie. Les barons du pays qui avaient jusqu’au bout résisté à l’envahisseur furent dépossédés de leurs terres qui furent données à des courtisans ou a des capitaines aventuriers destinés à maintenir le pays.
C’est ainsi que le 12 juillet 1421, le roi Henry V fit don à Raoul le Sage, chevalier, son conseiller, et à ses hoirs mâles, de la terre et seigneurie de Roncheville, avec tous ses fiefs nobles, leurs appartenances et dépendances, occupée autrefois par le fils et héritier du seigneur de la Roche-Guyon et de sa mère, rebelles. (voir Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie Tome 23 p.179)
Après que Charles VII eut reconquis la Normandie, les anciens seigneurs dépossédés rentrèrent dans leurs droits. Le sire de la Roche-Guyon reprit sa terre de Roncheville; mais il n’eut de son mariage avec Catherine de Turpin-Crissé, qu’une fille unique Marie, qui la porta avec sa main, à Michel d’Estouteville, seigneur de Vallemont, qui avait vaillamment combattu à Falaise, à Caen, à Cherbourg.
De la maison d’Estouteville, Roncheville passa, toujours par les femmes, dans la maison de Bourbon St Pol, d’où elle passa à la famille d’Orléans qui la posséda avec Pont l’Evêque et la vicomté d’Auge, jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.

Mémoires de la Société des Antiquaires – tome 23 p.179
12 juillet 1421
Concession faite par Henry V à Raoul Le Sage, chevalier, homme lige et conseiller du roi et à ses hoirs mâles, de sa terre et seigneurie de Roncheville avec tous ses fiefs nobles leurs appartenances et dépendances quelconques dans le duché de Normandie; occupé autrefois par le fils et héritiers du seigneur de la Roche-Guyon et de sa mère, rebelles, lors de la descente du roi à Touques, et que ce prince concéda ensuite à Thomas, duc de Clarence sa vie durant, avec exception de la ville de Honfleur et des tous droits en icelle, dans son port et dans l’étendue d’un quart de lieue dudit passage, avec concession toutefois dudit Raoul d’un tènement dans ladite ville, dit communément l’Hospice de Roncheville, et appartenant ci-devant à la seigneurie de Roncheville, dont le produit est de MCC écus par an; aux charges d’hommage et d’une redevance annuelle envers le roi d’un bouquet de roses rouges ainsi que des gardes de nuit et de divers autres services militaires dans ladite ville. Donné à Mantes le 12 juillet. Per ipsum Regem

La vicomté de Roncheville appartint à la famille Bertran depuis Robert III de Briquebec qui épousa Alix de Tancarville jusqu’à Jeanne la Jeune, vicomtesse de Roncheville, femme de Guy de la Roche-Guyon, grand chambellan de France et 6e enfant de Robert V Bertran, baron de Briquebec. (Lachesnaye Tome II p. 397).

Vicomté de Roncheville
Un titre original de l’an 1594 qui prouve que les Vicomtes de Roncheville à cause de leur vicomte, ont le droit de présentation au Doyen dans les églises paroissiales de St Etienne et de Ste Catherine de Honfleur, Diocèse de Lisieux. (Dictionnaire de Titres originaux tome II p.109)

Lettres patentes du Roy portant union de la Terre, Justice, Fief et Seigneurie de la Baronnie de Roncheville à la Terre du Vicomté d’Auge avec toutes ses dépendances, pour ne composer à l’avenir qu’un même corps de terre, fief, justice etc. –
Du mois de septembre 1726
Louis par la grâce de Dieu, Roy de France et de Navarre. A tous présens et à venir, Salut; Notre très cher et très aimé Oncle le Duc d’Orléans, Nous a exposé qu’il est propriétaire de la Terre du Vicomté d’Auge, située en la Province de Normandie, dont la Justice et Seigneurie s’étend sur une partie de la ville de Honfleur. Le Vicomté d’Auge est composé de différentes Juridictions ordinaires qui ont conservé la qualité de Justices Royales par une clause expresse du Contrat d’échange, du mois de décembre 1529, en sorte qu’il y a actuellement un siège royal de Vicomté en ladite Ville de Honfleur, pour la partie qui dépend du Vicomté d’Auge et une Justice seigneuriale exercée dans la même ville, pour une portion de la Baronnie de Roncheville, l’autre partie étant exercée par les mêmes Officiers, dans le bourg de Beaumont, distant de plus de trois lieues de la ville de Honfleur. Ces différentes juridictions dans une même ville occasionnent continuellement des contestations, qui ont donné lieu à une infinité de procès, toujours à charge aux habitants. D’ailleurs les officiers se dispensent souvent pendant l’hiver de se transporter au bourg de Beaumont pour y administrer la Justice, sous prétexte que les chemins sont impraticables; ce qui constitue en frais les justiciables. Ces raisons ayant fait souhaiter à notre dit Oncle, d’éviter la multiplicité des officiers en réunissant ces deux terres; il Nous aurait à cet effet, supplié de vouloir réunir et incorporer la Terre, Fief, Justice de la Baronnie de Roncheville, ses circonstances et dépendances au Vicomté d’Auge, pour ne composer à l’avenir qu’un seul corps de Terre, Fief, Justice, un même fief et être la Justice de toutes les paroisses qui composent ladite Baronnie exercée partie par les officiers de la Vicomté royale d’Honfleur et le surplus par ceux de la Vicomté de Pont l’Evêque. Les motifs de justice qui font agir notre dit oncle, Nous déterminent à lui accorder une réunion utile aux habitants de ladite Baronnie. A Ces Causes et autres à ce nous mouvant de notre grâce spéciale, pleine puissance et autorité royale, Nous nous joint, uni et incorporé et par ces présentes signées de notre main, joignons, unissons et incorporons la Terre, Justice, Fief et Seigneurie de la Baronnie de Roncheville à la Terre du Vicomté d’Auge, avec tous les droits qui en dépendent, sans aucune exception, pour ne composer à l’avenir qu’un seul et même corps de Terre, Fief et Justice, et au milieu de ladite réunion, la portion de Justice de la Baronnie de Roncheville dont le siège était établi à Honfleur, demeurera réunie et incorporée au siège du Vicomté d’Auge séant à Honfleur, ensemble les paroisses de Barneville, Penne-de-Pie, Saint Benoist, le Vieux Bourg, Le Teil, Tonnetuis, Geneville, Quetteville et Ficqueville et le siège de ladite Baronnie, qui se tenait à Beaumont, demeura pareillement réuni au siège du Vicomte de Pont l’Evêque avec les paroisses de Roncheville, St Mélaigne, St Etienne le Thillaye, Saint Clou, St Arnoul, Reux, Vauville, Tourgeville, St Pierre Azifs, Branville, St Vaast, St Ymer, Drubec, Clarbec et Valsemey, le tout en ce qui appartient seulement à notre dit oncle, dans l’étendue desdites paroisses, et dans que la présente réunion puisse nuire ou préjudicier aux seigneurs particuliers, qui pourraient prétendre quelque droit de justice dans l’étendue des paroisses ci-dessus exprimées; à la charge par notre dit Oncle de rembourser les officiers de la Baronnie de Roncheville, des Finances par eux payés pour leurs offices et à condition que les droits de Greffes et de notariats, ne pourront être exigés sur les justiciables de ladite Baronnie de Roncheville que sur le même pied qu’il payaient avant la présente réunion.
S L Donnons en mandement à nos armes et féaux Conseillers les Gens tenant notre Cour de Parlement à Rouen et autres nos officiers et justiciers qu’il appartiendra que ces Présentes ils aient à faire registrer purement et simplement et du contenu en icelles, jouir et user notre dit Oncle le Duc d’Orléans pleinement et paisiblement, cessant et faisant cesser tous troubles et empêchements quelconques, normalisant toutes ordonnances et règlements à ce contraire, auxquels Nous avons dérogé et dérogeons par ces présentes; Car tel est notre Plaisir : et afin que ce soit chose ferme et stable à toujours, Nous y avons fait mettre notre Scel.
Donné à Fontainebleau, au mois de septembre, l’an de grâce 1726 et de notre Règne le douzième.
Signé; LOUIS
Et plus bas Visa Fleurian, pour réunion de la Terre, Justice et Baronnie de Roncheville à la Vicomté d’Auge
Et scellés du grand sceau de cire verte
Lues, publiées et registrées la grande audience de la Cour séante; A Rouen en Parlement le 21 novembre 1726
Signé : Auzamet
(Recueil des Edits, Déclarations, Lettres, Patentes, Arrêts et Règlements du Roy – Rouen – Richard Lallemant 1774 40 p.35)

Bacheley, né à Roncheville près de Pont l’Evêque, graveur à Rouen où il est mort en 1781.

Voir :
Recherches de Nobles de Lisieux p. 79
Histoire des Grands Officiers de la Couronne p. 126 499
Fauguernon – Généalogie des Bertran
Armorial de Normandie de Canel p. 398
D’Estaintot – Histoire d’Estonteville p. 9 – 11 – 18
Antiquaires de Normandie Tome IIe partie p. 9 n°17 – p. 179 n°1005
Catalogue du Musée de Caen p.86 n°462
Roncheville – Formeville I
Société Historique 1872 p.13 n°7

Saint Cloud – 14

NOTES sur Saint Cloud – 14

St Clodoaldus – St Cloud sur Touque

Réuni à St Etienne le Thillaye – voir St Arnoul

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
De la Baronnie de Faulxguernon :

  • Les deux fiefs de Saint-Clou, qui sont deux pleins fiefs de Chevalier, assis en ladite paroisse de Saint-Clou, possédés par Claude d’Abault, Ecuyer.
  • Duquel fief relèvent les fiefs qui ensuivent :
    • Le fief de La Poterie, assis en la paroisse de Tourgeville, possédé par les héritiers du feu sieur de Bléville Varinier.
    • Le fief de Saint-Melaigne, quart de fief, assis audit Saint-Melaigne, possédé par François de Malortie, Ecuyer.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 229.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
St. -Cloud, Sanctus Cleotus, Sanctus Clodoaldus.

L’église de St.-Cloud, qui ne sert plus au culte, a perdu sa nef : je ne saurais dire à quelle époque elle a été démolie.
Le choeur seul subsiste, et des lézardes font prévoir qu’il sera tôt ou tard démoli comme la Nef. Du reste, il ne présente aucun intérêt; il date du XVII. siècle tout au plus.
L’église était sous l’invocation de saint Cloud. Le prieur de Beaumont nommait à la cure.

2 – Pièces Justificatives:

Insinuations

Recherche des Nobles de Lisieux p. 81 – 117

Registre de Philippe Auguste (première moitié du 13e siècle)
Guillelmus arescallus 2 feofa apud S.Cleotum et apud S.Mellanum

23 février 1734 – Mort de Gabriel Le Duc, chevalier, seigneur de St Cloud sur Touque, lieutenant des maréchaux de France, et membre de l’académie de Caen où il était né le 31 décembre 1664. On recueillait les saillies qui lui échappaient et les chansons que souvent il composait sur le champ avec une grande facilité (Lange)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEAUMONT – 14

Patronage:
XIVe :
XVIIe : le Prieur de Beaumont

Curés :
Train 1764
Moulin 1774
Le Tellier 1781/1787
Michel le Faivre – voir la Charité de Surville

39 – Saint Cloud – St Clodoaldus – St Cloud sur Touque ( rattaché à Saint-Etienne-la-Thillaye – 14.10.1827 )

– Patronage:
XIVe :
XVIIe : le Prieur de Beaumont

– Curés :
Train 1764
Moulin 1774
Le Tellier 1781/1787
Michel le Faivre – voir la Charité de Surville
– Insinuations:

– Réuni à St Etienne le Thillaye – voir St Arnoul
– Recherche des Nobles de Lisieux p. 81 – 117
– Registre de Philippe Auguste (première moitié du 13e siècle)
Guillelmus arescallus 2 feofa apud S.Cleotum et apud S.Mellanum
– 23 février 1734 – Mort de Gabriel Le Duc, chevalier, seigneur de St-Cloud sur Touque, lieutenant des maréchaux de France, et membre de l’académie de Caen où il était né le 31 décembre 1664. On recueillait les saillies qui lui échappaient et les chansons que souvent il composait sur le champ avec une grande facilité (Lange)

Douville – 14

NOTES sur Douville – 14

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Archives Calvados

DOUVILLE-en-AUGE – Douvilla
Douville, canton de Dozulé. — Douvilla, 1198 (miagni-rotuli , p. 3o).
Par. de Notre-Dame.
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux.
Doy. de Beaumont.
Génér. de Rouen,
Elect. de Pont-l’Evêque, sergent, de Dive.
Plein fief mouvant de la vicomte d’Auge, ressortissant à la sergenterie de Beaumont, 1620 (fiels de la vicomte d’Auge).
Le fief de Douville, plein fief assis en la paroisse de Douville, possédé par Jehan Desson, Ecuyer.
DOUVILLE
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque. Gr. A sel de Danestal . — Gén . et int . de Rouen ; él. et subd . de Pont- l’Évêque .
II. Distr. de Pont- l’Évêque ; canton de Dive (Arrêté du 1ª mars 1790).
III . 3 arr. communal (Arr . de Pont- l’Évêque) ; canton de Dive (Loi du 28 pluviôse an VIII ) ; canton de Dive- ( Dozulé) ( Arrêté du 6 brumaire an X) . – Pop.: 297 hab. ( 1911 ) . Sup.: 616 hect. 52 a. 71 c.
ADMon Gale: Délibérations du commun. 1681-1695 ( Reg. , 49 fol. ) –
Délibérations municipales, depuis le 21 juin 1812 .
ÉTAT- CIVIL. – Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1665 .
IMPOSITIONS . Matrices des contributions : foncière . An V. personnelle- mobilière. 1791-1793, an III , an V, an VII ( 40 cah. )
Voir aux Archives du Calvados les actes de catholicité de Douville. 1716, 1718, 1720 ( Série G, Douville, 3 cah. )

Lieux-dits:
Bénouville, f. – Carel, h. – Colombier (Le), h. – Cour-de-la-Croix (La), h. – Cour-de-la-Croix (La), h. – Cour-de-la-Ferme (La), H. – Cour-de-la-Forge-Gouier (La), h. – Cour-de-l’Oraille (La), h. – Cour-du-Fresne (La), h. – Cour-du-Lieu-de-la-Croix(La), h. – Falaises (Les) – Lieu-Manniles (Le), h. – Lieu-Miton (Le), h. – Maison (La), h. – Mesnil-Du (Le), h. – Moulin-Troussel.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 88
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 719.
LE COURT Henry, Le Prieuré de Saint-Arnoult in La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Male et Cie., réédit. Corlet, t. II, pp. 233-235
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET-ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes par M. Pannier.
Douville, Donvilla, Douvilla, Dodvilla.

L’église de Douville, située à peu de distance de la roule d’Annebault à Dives, appartient à deux époques distinctes.
La nef est romane et remonte au XIIe. siècle.
Le portail, flanqué de deux contreforts plats, offre une porte à plein-cintre, entourée d’un gros tore.
Au nord, il n’existe plus qu’un seul contrefort primitif. On remarque, de ce côté, une petite fenêtre romane qui a été bouchée.
Toutes les fenêtres qui éclairent la nef ont été percées au XVIIIe. siècle.
La voûte de là nef est en lambris.
Le choeur, moins ancien que la nef, a été élevé dans les premières années du XIIIe. siècle.
Les murs latéraux sont soutenus par des contreforts. Des modillons à figures grimaçantes supportent la corniche. On remarque, du côté du nord, les vestiges d’une porte à ogive datant également du XIIIe. siècle.
Le choeur est terminé par un chevet droit, en grande partie masqué par une sacristie moderne. Il est voûté en arête avec arceaux toriques et arcs-doubleaux retombant sur de gracieuses colonnettes dont les fûts ont été maladroitement coupés pour appliquer un lambris contre le mur. L’arc triomphal est de la même époque.
Une tour carrée massive, construite en maçonnerie, s’élève au midi entre choeur et nef. Cette tour, flanquée sur l’un de ses angles d’un contrefort et sur l’autre d’une tourelle renfermant l’escalier, supporte un clocher surmonté d’une pyramide en ardoise qui date du XVIe siècle.
La croix du cimetière, en pierre, est très-remarquable. Elle remonte au XVII. siècle.
Sur l’une des faces est représenté le Christ, nimbé ; ses bras sont ouverts et ses pieds croisés. Sur l’autre face on voit la statue de la Sainte Vierge, dont la tête est surmontée d’un diadème. La Mère du Sauveur est représentée avec un petit corsage, comme on en voit à toutes les statues de cette époque. Le chapiteau qui termine le fut de la croix représente une couronne ducale. Les amortissements des croisillons
sont composés de jolis feuillages. La pierre qui forme la première marche est une pierre tombale dont nous n’avons pu lire l’inscription.
On remarque dans le cimetière une petite croix en pierre surmontant une tombe, sur l’une des faces on lit l’inscription suivante :
CY GÎT
LE CORPS
DE NOBLE
DAME MARIE
AUGUSTINE GYEMARE DE
RAINE, ÉPOUSE DE Mr.
MICHEL HENRY, DÉCÉDÉE LE 8
NOVEMBRE 1805, AGÉE DE 35 ANS
11 MOIS.

L’autre face porte un écusson avec cette inscription :
VIXIT
EXPECTANS
BEATAM SPEM.

Un if énorme étale ses racines sur le bord du chemin et couvre de ses nombreux rameaux une partie du cimetière.
Cet if a 5 mètres environ de. circonférence dans sa partie moyenne.
Les Pouillés du XIV. siècle indiquent comme patron le duc de Normandie ; au XVI., c’était, le seigneur laïque du lieu qui nommait à la cure. Ce seigneur laïque. était un membre de la famille de Trihan.
Philippe-Auguste la trouva en possession du fief lors du recensement qu’il fit après la conquête : Filius Robini Trihan, unum feodum Douville, sed pagatur terminus de auxilio 4. solid. Nicolas de Trihan, seigneur de Douville, vivait en 1306, suivant la déclaration faite par Jehan de Trihan, sieur dudit lieu de Douville et de Bourgeauville, lors de la recherche des élus de Lisieux, en 1540.
La paroisse de Douville faisait partie de l’élection de Lisieux et de la sergenterie de Dives ; on y comptait 84 feux : 5 privilégiés, 79 taillables.

Château.
— A peu de distance de l’église est situé le château de Douville, appartenant à Mme. la comtesse d’Angerville.
Ce joli château, construit en pierre, date de la fin du XVIIIe. siècle.
La porte de la cour, d’ordre dorique, est surmontée de lions qui tiennent entre leurs pattes des écussons entièrement frustes. Elle est précédée d’une longue et magnifique avenue de pommiers qui aboutit à la route de Dives.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL Léopold Ferdinand Désiré.

80. — Le 12 avril 1693, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Guillaume Desson, chevr, seig. et patron de Douville, et y demeurant, d’une part, et damlle Marie-Magdeleine Hélie, fille de feu Mre. Jacques Hélie, chevr, seigr de Houtteville et du Quesnay et de la parr. d’Ellon, du diocèse de Bayeux.

225. — Le 11 janv. 1694, vu l’attestation du sr Herembourg, curé de Douville, dispense de bans pour le mariage entre M. Charles Massé sr de Flavigny, conser. du roy au présidial de Caen, demeurant en lad. ville, parr. St-Pierre, d’une part, et damlle Henrie-Madeleine de la Croix, fille d’Antoine de la Croix, Escr, et de damlle Antoinette Rohomme, de la parr, de Douville.

92. — Le 13 sept. 1694, vu l’attestation du sr Herembourg, curé de Douville, et du sr Marie, curé de St-Pierre-Azifs, dispense de bans pour le mariage de Thomas Bourg, de lad. parr. de St-Pierre-Azifs, et damlle Marie-Françoise Adam, de la parr. de Douville, doyenné de Beaumont.

453. — Le 5 janv. 1701, la nomination à la cure de N.-D. de Douville appartenant au seigr du lieu, Mesre Guillaume Desson, Esc, seigr et patron de Douville, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Antoine d’Herembourg, pbfë, dernier titulaire la personne de Me Louis Blandin, pbfë du diocèse de Lx. Le même jour, le seigr évêque de Lx, donne aud. sr Blandin la collation dud. bénéfice. Le 6 janv. 1701, le sr Blandin, prend possession de la cure de Clermont, en présence de Me Henry Dufresne et de plusieurs autres paroissiens. Le 15 juin 1647, Louis Blandin, du diocèse de Lx, rite dimissus, reçoit au Mans la tonsure et les ordres mineurs.

93. — Le 11 févr. 1701, la nomination à la cure de N.-D. de Douville appartenant au Chapitre de Cléry, les srs chanoines nomment à cette cure, vacante par la mort de Me Antoine d’Herembourg, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Guillaume Jean, pbrë du diocèse de Bayeux, Me ès-arts en l’Université de Caen, ancien habitué de lad. collégiale de Cléry. Le 20 mars 1701, les vicaires généraux du seigr évêque donnent aud. sr Jean la collation dud. bénéfice.
Le 23 mars 1701, le sr Jean prend possession de la cure de Douville ad conservationem juris, en présence de Me Jean Dubois, pbrë, curé de Vauville, Me Thomas Duval, pbrë, desservant la parr, de Douville, et autres témoins. — A cette prise de possession se sont opposés Me Louis Blandin, pbrë, pourvu du même bénéfice, et Mesre Guillaume Desson, chevr, seigr. et patron de Douville, qui ont déclaré se pourvoir devant les juges à qui la connaissance en appartiendra, attendu que le Chapitre de Cléry n’a aucun droit de présenter à cette cure, mais bien le seigr de Douville qui a nommé le sr Blandin, lequel en a pris possession. Le 26 mars 1701, «à cause du litige formé et indécis entre divers prétendants au patronage » de Douville, la nomination à ce bénéfice revenant au roy, Sa Majesté y nomme la personne de Me Guillaume Jean, sr de Bellengreville, pbrë, du diocèse de Bayeux. Le 26 avril 1701, sur la présentation du roy, le seigr évêque donne aud. sr Jean la collation dud. bénéfice. Le lendemain, le sr Jean prend de nouveau possession de la cure de Douville, en présence du sr Dubois, curé de Vauville, et de plusieurs autres témoins, tous étrangers à la parr.

567. — Le 23 sept, 1702, Pierre Girot, fils de Guillaume et d’Antoinette Ethinard, de la parr. de Douville, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

304. — Le 22 sept. 1703, Pierre Girot, acolyte de Douville, est ordonné sous-diacre.

535. — Le 20 sept. 1704, Me Pierre Girot, sous-diacre de la parr. de Douville, est ordonné diacre.

Curés. — A. d’Hérembourg — G. Jean de Bellengreville,, VI. 92. — L. Blandin.
Prêtre desservant. —T. Duval.
Clercs. — F. Desson
Patron. Le seigneur du lieu. — G. Desson — Le Chapitre de Cléry — Le roi ob litem, VI. 92.
Seigneurs et notables. — G. Desson — A. de la Croix — H. Dufresne — F. de Gémare.

143. — Le 5 nov. 1709, la nomination à la cure de Douville appartenant au seigneur du lieu, noble dame Marie-Magdeleine Hélye, vve et non héritière de feu Mesre Guillaume Desson, vivant seigr et patron de lad. parr. de Douville, agissant en sa qualité «de propriétaire et envoyée en possession pour ses remplacements de la terre et seigneurie de Douville », nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Louis Blandin, pbrê, dernier titulaire, la personne de Me Grégoire Ridel, pbrê du diocèse de Lx. Le 7 nov. 1709, le seigr évêque donne aud. sr Ridel la collation de la cure de Douville.
Le 8 nov. 1709, le sr Ridel prend possession dud. bénéfice de Douville, en présence de Me Pierre Badin, pbrê, vicaire de lad. parr. Pierre Girot, pbre, aussi de lad. parr.; Me Charles de Lannoy, conser du roy, président en l’élection de Pont-1’Evêque et y demeurant, et plusieurs autres témoins.

331. — Le 25 nov. 1712, vu l’attestation du sr Dutaillis, curé d’Ouville-la-Bien-Tournée, dispense de bans pour le mariage entre Jean de Paysant, Escr, sr de Barneville, demeurant à Cléville, d’une part, et damlle Magdeleine Douville, demeurant en lad. parr. d’Ouville.

22. — Le 18 fév. 1719, vu l’attestation du sr Laignel de la Londe, vicaire de Douville, dispense de bans pour le mariage entre Paul Bellan et Catherine Thillaye.

64. — Le 8 avril 1719, furent ordonnés sous-diacres: Me François-Charles Desson, acolyte de Douville.

124. — Le 29 sept. 1722, vu l’attestation du sr Laignel de la Londe, pbrë, chapelain et vicaire de la parr, de Douville, dispense de bans pour le mariage entre Hélie Blandin et Appoline Lefebvre.

148. — Le 23 nov. 1722,. dispense de bans pour le mariage entre Mre Michel-Joseph Desson, chevr, seigr et patron de Douville, fils de Mre Michel Desson, chevr et de noble dame Marie-Magdeleine Hélie, de la parr. de Douville, d’une part, et noble dame Charlotte d’Abos, fille de Mesre Charles d’Abos, chevr, seigr de St-Cloud, et de noble dame Marguerite Bitault, et veuve de feu Mesre Louis-Thomas d’Angerville, chevr, seigr de Grainville, de la parr, de Heulland.

430. — Le 18 mars 1714, vu l’attestation du sr Potel, vicaire de Douville, dispense de bans pour le mariage entre Jean Bard et N… Serette, tous deux de lad. parr, de Douville.

609. — Le 9 janv. 1719, titre clérical fait en faveur de Me Charles-François Desson, acolyte (originaire de Douville), par noble dame Marie-Magdeleine Hélie, vve de demeurant à Bayeux. Fait et passé à Falaise.

Curés. — L. Blandin — G. Ridel.
Vicaires. — P. Badin — Laignel de la Londe — Postel.
Prêtre de la paroisse. — P. Girot.
Clerc. — F.-C. Desson.
Patron. — Le seigneur du lieu. — M. Hélie, dame Desson,.
Seigneurs. — G. Desson — M.Desson — M.J. Desson.

407. — Le 22 sept. 1727, la nomination à la cure de Douville, appartenant au seigr du lieu, Mesre Joseph Desson, chevr seigr et patron de N.-D. de Douville, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Grégoire Ridel, pbfë, dernier titulaire, la personne de Mre Charles-François Desson, pbfë, Escr, curé de Lison, diocèse de Bayeux. Fait et passé à Lx. Le 23 sept. 1727, le seigr évêque donne aud. sr Desson la collation dud. bénéfice.
Le 23 sept. 1727, Me Jacques Daubichon, notaire royal-apostolique, «estant gisant dans son lit, malade de la fièvre double tierce» et ne pouvant exercer ses fonctions de notaire, obtient, en bailliage d’Orbec, de faire mettre led. sr Desson en possession de sa cure par le ministère de Me Jacques de Livet, huissier aud. bailliage, demeurant à Lx.
Le 24 sept. 1727, le sr Desson prend possession de la cure de Douville, en présence de Mr. Marc-Antoine d’Angerville, seigneur et patron de Gonneville; Me Jean Du Lys, pbfë et curé de Heuland, Me Jean Pépin, pbfë, curé de Grangues, etc.

1145 .— Le 28 oct. 1731, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : Michel Grainville, fils de Charles et de Catherine Haguelon, de la parr, de Douville.

77. — Le 19 avril 1735, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Charles-Guillaume de Fréard, Esc., fils de feu Elie de Ftéard, Escr, sr de la Chapelle, et de dame Catherine de Mannoury, de la parr, de Gonneville-sur-Dives, d’une part, et damlle Marie-Magdeleine Adam, fille de feu Annibal Adam, Escr, sr des Ifs, et de dame Marie Fitte, de la paff. de Douville, et demeurant depuis six mois en celle de St-Pierre de Caen.

400. — Le 9 févr. 1747, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Joseph-François Desson, Escr, sr de Douville, capitaine au régiment de Limousin, fils de Mre Michel-Joseph Desson, seigr et patron de Douville, du Quesney et de My-Hareng, et de noble dame Marguerite-Charlotte Dabos, dame de S’Cloud, delà parr, de Douville, d’une part, et noble dame Marie-Marguerite de Bosc-Regnoult, Vve de feu Mre Nicolas Desson, seigr et patron du Torpt, de la Chapelle et du Bois-Hellain, fille de Mre François-Gilles de Bosc-Regnoult, seigr du Quesney, et de feue noble dame Marguerite Le Fort de Bonnebosc, de la parr, de la Chapelle-Bayvel, d’autre part.

Curés. — G. Ridel — C.-F. Desson.
Clerc. – M. Grainville.
Patron. — Le seigneur du lieu. — J. Desson.
Seigneurs. — M. Jh Desson — Jh-F. Desson — A. Adam.

100. — Le 22 février 1762, vu l’attestation du sr Duval, vicaire de Douville, dispense de bans pour le mariage d’Antoine Blandin.

157. — Le 24 nov. 1763, vu l’attestation du sr Duval, vicaire de Douville, dispense de bans pour le mariage d’Antoine Pongnon.

Vicaires. — Delauney — Duval.
Prêtre de la paroisse. — A. Formeville.
Seigneur.—J.F. Desson.

350. — Le 10 mai 1771, la nomination à la cure de N.-D. de Douville appartenant au seig r du lieu, Mesre Louis-Jacques-François d’Angerville d’Auvrecher, seigr et patron de Douville, Grainville, Heullant, Marolle et Ste Honorine, demeurant à son château de Ste Honorine, élection de Caen, diocèse de Bayeux, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Mre François- Charles Desson, dernier titulaire, la personne de Me Adrien Formeville, pbrë, originaire de St- Germain de Lx, actuellement chapelain de Madame Desson, au château de St- Aignan ; près Bonnétable, diocèse du Mans.
Le 10 juin 1771, le seigr évoque donne aud. s r Formeville la collation dud. bénéfice. Fait au château des Loges.
Le 12 juin 1771, le sr Formeville prend possession de la cure de Douville, en présence de Me Michel Vasseur et autres témoins.

287. — Le 30 juin 1771, la nomination à la cure de N.-D. de Douville appartenant au seigr du lieu, Mesre Thomas-Robert-Nicolas, comte d’Angerville, seigr et patron de Douville, la Marrionitière et autres lieux, demeurant au château de Douville, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me François-Charles Desson, dernier titulaire, la personne de Me Adrien Formeville, pbrë de St- Germain de Lx et titulaire de la chapelle St- Jean, desservie au château de St- Aignan, diocèse du Mans. Le 5 nov. 1771, cet acte est déposé aux minutes du notariat apostolique par Me Guillaume-Louis Formeville, pbrë, vicaire du Torquesne et frère dud. sr Adrien. Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr Adrien Formeville la collation dud. bénéfice. Les lettres sont datées du château des Loges. Le 6 nov. 1771, led. sr Formeville, demeurant toujours au château de St- Aignan et représenté par Me Michel Vasseur, pbrë, desservant la parr. de Douville, prend possession de lad. cure, en présence de Mesre François-Nicolas Duquesnoy, chevr, seigr dud. lieu, demeurant au Bourgachard, et autres témoins.

254. — Le 22 juillet 1776, vu l’attestation du sr Vasseur, vicaire de Douville, dispense de bans pour le mariage de François Pannier.

139. — Le 24 août 1781, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Le Mercher, feudiste et receveur de M. le comte de Brancas, fils de feu Michel et de Suzanne Bigain, originaire de la parr, de Dampierre, diocèse de Rouen, et demeurant en la parr, de Dozulé, d’une part, et dlle Marie-Anne-Thérèse Pongnon, fille d’Antoine et de Marie-Louise-Thérèse Marguerite, originaire de la parr. de Douville et demeurant en celle de Caudemuche.

47. — Le 16 juillet 1789, vu l’attestation de Mr de Seulle, curé d’Annebault, dispense de bans pour le mariage entre Me Augustin Delauney, chirurgien, fils de Me Augustin et de Marguerite Marguerite, originaire de la parr, de Douville et demeurant en celle d’Annebault, d’une part, et Marie-Madeleine Brière, fille de Robert, de lad. parr. d’Annebault.

58. — Le 12 sept. 1789, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Jean-Augustin de Mecllet, Esc., sr de Plainemare, fils de Mesre François-Barnabe de Mecflet et de noble dame Louise-Angélique Chauvin, de là parr. de St- Clair-de-Basseneville, d’une part, et noble demlle Marie-Augustine Giémare, fille de feu Mesre Auguste et de noble dame Marie-Jeanne-Augustine Mallard d’Osmont, de la parr. de Douville.

Curés. — F. C. Desson – A. Formeville.
Vicaire. — Vasseur.
Prêtre desservant. — M. Vasseur.
Patron. — Le seigneur du lieu. — L.J.-F. d’Angerville d’Auvrèches — T.-R.-N. d’Angerville.
Seigneurs et notables. — A. Delauney — A. Delauney — A. de Giémare.

Histoire de l’ancien Evêché-Conté de Lisieux par H. De Formeville.
SERGENTERIE DE DYVE.
Le fief de Douville, plein fief assis en la paroisse de Douville , possédé par Jehan Desson, Ecuyer.

La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados – HENRY LE COURT.
Extraits.
La commune de Douville paraît être de fondation ancienne.
Disons en passant que son église, située non loin de la route de Dives à Annebault, remonte aux
Le château, se trouve à une très courte distance de l’église, suivant l’usage constant du pays. Il est construit en pierres et offre un ensemble imposant. Il appartient au style Louis XIII et possède un escalier monumental en pierres, de l’époque Henri II. Cet édifice est précédé d’une cour d’honneur.
La porte de cette cour n’existe plus; elle était de style Louis XIV et surmontée de deux lions tenant dans leurs pattes les écussons des familles Desson et d’Abos.
L’avenue qui est en avant de cette entrée et du château lui-même, a un cachet tout particulier.
La seigneurie de Douville est fort ancienne.
Nous trouvons aux archives du Calvados, au début de l’histoire de notre province, Robert, Richard et Ranulfe de Douville (LÉCHAUDÉ D’ANISY).
Cette famille, portant le nom de la paroisse ou peut être bien lui ayant communiqué le sien – point difficile à éclaircir dans ces temps si reculés, paraît ne pas avoir possédé longtemps Douville, car, en 1204, lors du recensement qu’il fit des fiefs après la conquête de la Normandie sur le roi Jean, Philippe-Auguste y trouva, en possession du fief seigneurial, « le fils de Robin Trihan » (M. DE CAUMONT).
Nous ignorons de quelle façon la famille de Trihan était dès lors en possession de Douville, mais elle allait s’y maintenir pendant le moyen âge tout entier et même jusqu’au début du XVIIe siècle.
Cette famille paraît avoir occupé un rang très notable dans la noblesse normande; car, outre Douville, les Trihan étaient encore seigneurs de la paroisse voisine de Bourgeauville, et y ont conservé leurs propriétés jusqu’au XVIIIe siècle.
En 1540, les élus de Lisieux maintinrent noble Jean 1er de Trihan, escuyer, seigneur et patron de Douville et Bourgeauville, qui déclara descendre par plusieurs degrés de Nicolas Trihan, seigneur de Douville en l’an 1306 (Recherche de 1540. Mss. Archives de Lierremont).
Ce Jean de Trihan, fils lui-même de Guillaume et de Jeanne Labbé, mariés en 1494, celle-ci de la famille de Colin Labbé, escuyer du connétable du Guesclin, famille nombreuse, distinguée et encore existante en Normandie, épousa Jeanne de Grieu, d’une maison notable, qui a possédé de grands biens au pays d’Auge et dans le pays de Caux.
De leur fils, Gabriel de Trihan, escuyer, seigneur et patron de Douville, mari de Florence de Pellevé, dont la famille a produit des grands officiers de la couronne et s’est fondue dans la maison comtale de Flers, naquit Jean II de Trihan qui épousa Françoise de Grente, des seigneurs de Villerville et de Saint-Pierre-Azif (Notes de M. le vicomte L. RIOULT DE NEUVILLE.).
Mais ceux-ci allaient voir l’extinction en ligne masculine de la branche des Trihan, seigneurs de Douville, si noblement et depuis si longtemps représentée dans la contrée, car de leur union ne vint qu’une fille qui porta, par mariage, le terre de Douville à Jean Desson, escuyer.
Cette famille Desson est étrangère au pays d’Auge : le Lieuvin, contrée voisine, paraît être son berceau; elle y possédait les fiefs et patronage des paroisses du Torpt et de la Chapelle-Bayvel, près Beuzeville. Le père de Jean, autre Jean Desson, conseiller aux aides et tailles à Pont-Audemer, mari d’Anne Blin, avait été anobli en 1574 (Recherche de 1668-1669. Vicomté d’Auge. Mss. Archives de Lierremont.).
Le mariage de Jean Desson avec Françoise de Trihan dut être célébré vers 1620, car Antoine Desson, leur fils, escuyer, seigneur de Douville, maintenu dans sa noblesse en 1668, était né en 1622.
Ils eurent ainsi deux filles, dont l’une épousa Noël du Bois, escuyer, seigneur de Bretteville, et l’autre François de Chauvin, escuyer, seigneur de Tonnetuit, célèbre dans les annales de la navigation honfleuraise.
Cet Antoine Desson, marié par contrat du 7 août 1665 à Charlotte de Marguerit, était mort en 1678, et leur fils Guillaume Desson, escuyer, seigneur de Douville, époux de Marie-Madeleine-Hélie de Houtteville, laissait lui-même des enfants en minorité, le 25 octobre 1706.
A cette époque fut donnée, au nom de ceux-ci, une déclaration du « noble fief, terre et rentes seigneuriales de Douville », dans laquelle nous voyons, au domaine non fieffé, contenant environ 75 acres, figurer « une pièce en court, jardin et plant sur laquelle est assis le manoir, le colombier avec les autres maisons de ménage »
(Titre original en papier. Archives de Lierremont.).
Quant au domaine fieffé, c’est-à-dire possédé à charge de rentes et redevances féodales par les tenanciers, il comprenait 420 acres et s’étendait non seulement sur Douville, mais aussi sur les paroisses voisines de Heuland, Gonneville-sur-Dives et Trousseauville.
Signalons, parmi ces tenanciers, damoiselle Barbe de Trihan, sans doute de la branche de Bourgeauville, à laquelle appartenait aussi Anne de Trihan, mariée, en 1585, à François Labbé, escuyer, seigneur de la Roque-Baignard, et les mineurs de Nicolas Grain ville, d’une vieille famille de tabellions de Heuland.
Michel-Joseph Desson, chevalier, seigneur de Douville, un des enfants de Guillaume, fut marié, en 1722, avec Charlotte d’Abos, veuve de Louis-Thomas d’Angerville, escuyer, seigneur de Grainville (L’abbé PIEL. Insinuations ecclésiastiques de Lisieux).
Ils eurent au moins deux fils, François-Charles Desson, prêtre et curé de Douville, qui était mort en 1771 et Joseph-François Desson, escuyer, seigneur et patron de la paroisse, qui épousa, en 1747, Marie-Marguerite de Bosc-Regnoult, d’une famille du Roumois, qui était veuve de son parent, Nicolas Desson, escuyer et patron du Torpt.
Il fut le dernier seigneur de Douville de cette maison, car, avant 1766, il céda cette terre à M. le marquis d’Auvrecher d’Angerville, son frère utérin, dont la famille, une des plus anciennes et des mieux apparentées de notre province – son nom figure à la conquête d’Angleterre et aux croisades, – actuellement représentée par leur descendante Madame la marquise de Goddes de Varennes, la possède encore aujourd’hui (notes de M. l’abbé de SAINT-AIGNAN, curé de Bénouville-en-Caux.)
Quant à la famille Desson, dont les membres actuels sont titrés, comtes et vicomtes de Saint-Aignan, au droit d’une terre située dans le Maine, dont Michel-Joseph Desson, seigneur de Douville, hérita, en 1760, de Mademoiselle de Clermont-Gallerande, elle existe encore, et son chef, ancien député de la Seine-Inférieure, habite le château du Gal au pays de Caux.
Disons, en terminant cette notice, que le premier acte du marquis d’Angerville, comme possesseur de la terre de Douville, fut de nommer curé de la paroisse Me Adrien Formeville, d’abord curé du Torpt, puis chapelain du château de Saint-Aignan au Maine et appartenant à une famille notable de Lisieux; c’était le grand-oncle de M. de Formeville, le savant magistrat et historien normand (Insinuations ecclésiastiques, pass., et Généalogie de Formeville. Mss. Archives de Lierremont.).

Société des antiquaires de Normandie.
DOUVILLE.
61. Vénérable et discrette personne Guillaume Bonhomme, pbre. cure de Douville 29 juin 1638.
Me. Jean Bonhomme, pbre fils d’André 24 février 1643.
M. Henry Bonhomme, pbre 1659.
62. Catherine Le Bourgois, fille de Marin 9 octobre 1639 (décédée le 25 février 1645).
Faut-il voir dans cette personne une fille du célèbre Marin Bourgois, peintre, valet de chambre du Roi, et de plus physicien, et inventeur du fusil à vent?
63. Damlle. Anne de Trihan 1644.
La famille de Trihan possédait de toute ancienneté le fief de Douville qui passa vers le milieu de ce même XVII° siècle, aux Desson. La terre de Bourgeauville appartint aussi aux Trihan.
64. Audrey Tabouyer, escuyer 1659. Cette famille paraît avoir eu son principal établissement à l’Écaude.

Dictionnaire généalogique, héraldique, chronologique et – La Chesnaye-Desbois, François Alexandre Aubert.
MATHAN: Terre & seigneurie en basse Normandie, qui a donné son nom à une des plus anciennes maisons de cette province qui la possédé de tems immémorial.
Jean, seigneur de Mathan, chevalier Banneret, se trouva à la première croisade de 1098. Son fil Robert fît en 1136. des donation à l’abbaye de Savigni, qui furent confirmées par son fils Radulfe. Celui-ci fut le sixième ayeul d’Olivier, seigneur de Mathan, chevalier, qui servoit le roi en 1587 & mourut en 1411 laissant de sa femme Marie d’Anfernet, dame de Douville en Auge.
JEAN DE MATHAN, Chevalier, Seigneur des trois Fiefs de Semilly, épousa,
1°. Laurence de Malherbe, fille de Jean, Ecuyer, et de Jeanne de Vaussy, Dame de Douville en Auge, laquelle Seigneurie ils cédèrent, en 1430, à Marie d’Anfernet, veuve d’OLIVIER, Seigneur DE MATHAN, pour la moitié de ses remplacemens.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.
DOUVILLE.
228. Jean de Trihan, Sr. du dit lieu de Douville et de Bourgeauville, a dit être issu de nobles progéniteurs ; et a baillé sa généalogie, commençante à Mre. Nicolas de Trihan, Sgr. de Douville, son trisayeul, vivant en 1306, joûte un vidisse de l’an 1418 et autres pièces par lui produites. Après les avoir veues, le procureur du Roi a requis qu’il soit contraint vérifier sa descente par témoins de certain ou par autres lettres et écritures; autrement qu’il soit assis.

Bérault sur l’article XLII de la Coutume de Normandie rapporte un arrêt du Parlement de Rouen du 2 août 1584 entre Jacques Simon, sieur de Meautis, patron de l’église paroissiale de Douville et Jean Auber qui avait acquis un fief dans cette paroisse: par lequel celui-ci fut condamné d’ôter le banc qu’il avait fait mettre dans le chœur de ladite église, sauf à le placer dans la nef par l’avis du curé et des marguilliers, que l’on appelle trésoriers dans ce pays-là: comme aussi de faire ôter ses armes des vitres de la même église où ils les avait fait peindre. (Mémoire du clergé Tome III p.1301)

De la Barre seigneur de Bonneville, épousa Damoiselle Anne de Tiesse sans le consentement de sa mère, femme en secondes noces de Desson seigneur de Douville. Après la mort de la Dame de Douville, la dame de Bonneville ayant demandé son douäire sur ses biens, elle en fut déboutée. Par arrêt du 16 février 1674, la sentence fut confirmée. (Basnage II p.42-43)

3 – Archives ShL:

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940.
1663, Samedi 23 juin –
A Pont-L’Evêque, devant Jean Borel, écuyer, seigneur et châtelain de Manerbe, conseiller du roi, lieutenant général, civil et criminel de M. le bailli de Rouen, en la vicomté d’Auge, à l’instance du procureur du roi et diligence de damoiselle Marie de Corneille, veuve de deffunt Guillaume Ballan, se sont réunis Jean d’Escarville, écuyer, Jacques Bougand, écuyer, Louis Duchemin, avocat, Samuel Legrand, chirurgien, Jean Bougand, escuier, Tanneguy Bougand, docteur en médecine, Pierre Postel, tabellion royal, Pierre Corneille, écuyer, sieur de Douville, Thomas Corneille, écuyer, sieur de l’Isle, tous deux représentés par leur procureur, Mitres Pierre Corneille, bourgeois de Rouen; pour nommer un tuteur à Marie Ballan, fille mineure de Marie Corneille et Guillaume Ballan. La mère est nommée tuteur et s’engage à faire dresser un inventaire des biens meubles et écritures provenant de la sucession. Le tout devr être vendu et le produit partagé entre les deux soeurs Marie-Madeleine et Marie.
= Arch. 9 FB – 6 – Familles. Notes ms. Et. DEVILLE.

c. 1181-1206 – Ouville-la-Bien-Tournée
Alverède, abbé de Sainte-Marie-sur-Dives, fait un accord avec les religieux de Sainte-Barbe au sujet d’une partie de la dîme d’Ouville et des fiefs du Vigan, de Chaffray et d’Oudart, qui fut partagé entre eux, au moyen de ce que le prieur de Siante-Barbe remet à l’abbaye de Dives, la masure de Douville, qu’il tenait de Gaultier de Catehoulde (les sceaux sont brisés)
= LECHAUDE d’ANISY, Abbayes du Calvados, MSAN, t. VII, p. 130. N° 349

1562, Rôle des taxes de l’arrière-ban du bailliage d’Evreux
– p. 120, N° 409 – Pierre Alorge, écuyer, sieur de Douville, du Breymien, pour le fief de la Quèze en la paroisse du Thuissignol, vicomté de Conches III I x s IIII l x s.
= P.-F. LEBEURIER, Rôle des taxes de l’arrière-ban du bailliage d’Evreux en 1562 avec une Introduction sur l’histoire et l’organisation du ban et de l’arrière-ban, Evreux-Rouen, Huet-Lebrument, 1861, In-12, 167 p.

Archives Nedelec Communes.
com.20.4 Douville-en-auge

PANNIER Arthème:
NE12, 1er carton.
1er carton « Communes ».
Grangue : église, château. Douville.

Carnets de Charles VASSEUR :
« Analyses et transcriptions … », dernier fascicule :- P.113 – 1616 6 mai
Aveu rendu à Noble Homme Jehan de Querville, sieur du lieu La Rivière,
les fiefs d’Auge et Douville par Jehan Thollemetz, Louys Baston et Pierre Boucher pour 1 acre de terre dépendant de la sieurie des fiefs d’Auge dans l’aînesse Fayer dont l’aîné est Pierre Jumel (suit l’énumération des charges).
– page 199 : 1723
Saisie de meubles faite par le seigneur de Douville sur Dame Barbe Druel, veuve de Alexandre de Hesbert, escuyer de Boullon pour avoir paiement de rentes seigneuriales dues à raison d’une pièce de terre nommée Les Fosses située à Trousseauville, bornée d’un bout Robert de Gramard, escuyer et sujette à 30 sols à la Saint Michel, à Noël 10 sols, 1 chapon, 2 gélines et 3 deniers; à Pâques 30 oeufs et une demi once de poivre; foy hommages etc……
suivant aveu rendu le 3 juillet 1691
– page 218 19 octobre
Le 9 avril 1823, Monsieur Louis Victor Dauvrecher d’Angerville, escuyer, chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint Louis, ancien capitaine de cavalerie, demeurant à Bréville, arrondissement de Caen, cède à bail à rente, la ferme du Colombier, sise à Douville. Il avait pour épouse la dame Julie Housset.

DOYENNE DE BEAUMONT – 14
Election de Pont l’Evêque, sergenterie de Dives
5 feux privilégiés – 79 feux taillables
Sous l’invocation de Notre-Dame
Patronage:
XIVe siècle Dux Normandia
XVIe dominus loci
XVIIIe
Curés:
Desson 1764
Formeville 1771/1787

Insinuations

Deux descriptions de l’église.
Description des cloches
1ère cloche : L’an 1828 j’ai été bénite par Monsieur Drumare, curé de ce lieu et nommée Jeanne Elisabette par M. Marin Panier et Dame Elisabette Blandin épouse de Monsieur Jean Baptiste Leconte
F.Bailly, fondeur à Caen
2e cloche : L’an 1828 j’ai été bénite par Monsieur Drumare, curé de ce lieu et nommée Catherine par Monsieur Henry Auguste Robey et par Catherine Lenglois.

Registre de Philippe Auguste 1ère moitié du XIIe siècle
Filius Robini Trihan, 1 feodum apud Douville sed pagatur terminus de auxilio.

Monsieur Jean Desson, d’argent fretté de gueules et un quartier de gueules à un lambel d’azur. (Catalogue des seigneurs qui suivirent Robert de Courte Heuse à Jérusalem)

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

Periers – 14




NOTES sur PERIERS EN AUGE- 14

Piris – S.M de Piris

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV, page 95.

Voir : Bulletin Monumental 1860 p.3

Editions Flohic : Le Patrimoine des communes du Calvados, page 738.

– Voir
Voir : Bulletin Monumental 1860 p.3
Bulletin Monumental 1986 p.4
La cloche de Heuland Annuaire Normand 1849 p.312
– Prieuré dépendant de l’Abbaye de Préaux

– Insinuations
– Le prieuré de Rouville est situé sur le territoire de la paroisse de Périers près du ruisseau qui va porter le tribut de ses eaux à la Dives.
Il n’en reste à peu près rien que des monceaux de décombres.
Suit une description des ruines de ce prieuré datée du 3 septembre 1856.

Géoportail Carte Cassini

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes par M. Ch. Vasseur.
Périers-en-Auge, Sancta Maria de Piris, Periez.
La paroisse de Périers est supprimée et réunie à Grangues; cependant l’église a conservé une partie de son mobilier, et se trouve dans un bon état de conservation.
Elle est située dans la vallée, à très-peu de distance de la rivière de Dive. Les diverses parties qui la composent peuvent se rapporter à trois époques différentes. La nef entière ne doit point être antérieure au commencement du XVIIIe. siècle. Elle est construite en pierre de taille de grand appareil; la base est inclinée en talus avec larmier à 1 mètre environ de hauteur. Le mur du portail, à rampants terminés par des lions couchés mutilés, est couronné par une croix grecque. La porte est à arc surbaissé, avec quelques moulures prismatiques. Le clocher, assis à l’ouest, est en charpente à pyramide carrée, basse et peu élégante : il est recouvert en essente.
Les murs latéraux n’ont point de contreforts ; celui du nord n’est percé d’aucune ouverture. Trois fenêtres cintrées éclairent le midi.
La construction primitive du choeur remonte au XIIe. siècle.
Tout le mur du nord est construit en blocage grossier, avec vestiges d’appareil en feuilles de fougère. Il est formé de deux travées d’inégale largeur, avec deux contreforts plats à une retraite. La corniche est soutenue par des modillons à têtes grotesques et des feuillages grossiers. La première travée (la plus voisine de la nef) est ajourée d’une petite fenêtre ogivale à lancette fort étroite.
L’autre travée était aussi percée d’une semblable fenêtre qui s’est trouvée à moitié détruite, lors de la réédification du chevet.
Au midi, le mur du choeur est aussi divisé en deux travées inégales, par deux contreforts plats ; mais tout le mur a été restauré de fond en comble, peut-être même reconstruit entièrement il y a deux ans. On a pourtant conservé la corniche avec modillons à têtes grotesques d’hommes et d’animaux.
La fenêtre qui éclaire ce côté est étroite, avec arc surbaissé, mais peut dater du XIIIe. siècle. Le mur se termine brusquement, comme au nord, et à la suite vient le chevet, mal relié à ce qui précède.

Ce chevet est polygonal ( V. le plan ci-joint) ; le mur est en moyen appareil avec corniche à modillons sans figures.
Une fenêtre cintrée, étroite, qui semble dater de la fin du XIIe. siècle, est pratiquée dans chacun des pans latéraux du chevet A B.
Le dernier pan, qui forme le chevet proprement dit, indique dans son plan une grande indécision. Il est renflé en section de cercle, tandis que la corniche a conservé sa forme rectiligne et qu’elle disparaît en partie au centre.
Le choeur et la nef sont sur la même ligne ; le toit du choeur est plus bas et moins rapide que celui de la nef.
L’intérieur de l’église, quoique verdi par l’humidité, est en assez bon état de conservation.
L’autel, à haut retable en chêne, avec pilastres portant un fronton cintré, et ayant au centre un tableau représentant l’Annonciation, sert à dissimuler la sacristie ménagée dans le chevet. Il date du règne de Louis XV.
La voûte du choeur, aussi bien que celle de la nef, sont cintrées, plâtrées, avec charpente visible; mais le choeur a dû être voûté primitivement en pierre, à en juger par de petits chapiteaux-consoles grossiers, qui sont restés fixés aux murs dans les angles.
L’arc triomphal est roman.
On remarque, dans le pavage du choeur, une pierre tumulaire sur laquelle est gravé au trait le portail d’un temple dorique : l’inscription est en caractères romains ; la voici :


CY
G!ST LE COR
PS DE Me. LOUIS
MORICE PRETRE CURE DE
CETTE PARROISSE DE PE
RIEZ ET QUI AVANT AVOIT ETE CU
RE DE SALLENELLE LEQUEL PAR SON
ZELE POUR LEDIFICATION DU
TEMPLE DE DIEU FIST
TRANSFERER LEGLISE
DUDIT LIEU DE SALLENELLE.
A LENDROIT OU ELLE EST
A PRESENT LEQUEL
DECEDA LE 3 MAY 1749
AGE DE 44 ANS
PRIEZ DIEU POUR
LE REPOS DE SON
AME

Il n’y a dans la nef qu’un seul autel placé au nord ; autrefois il consistait tout simplement en une table de pierre.
On l’a revêtu d’un tombeau de bois sculpté sous le règne de Louis XIV. Sur l’autel est une statue de saint Firmin avec mitre arec et chasuble anciennes, qui est en grande vénération et attire un grand nombre de pèlerins.
Les fonts baptismaux sont remarquables et probablement du XIIe. siècle ; en voici un dessin :
La cloche est ancienne; mais on ne peut monter au clocher.
Le patronage appartenait à l’abbé de Préaux ; au XVIIIe siècle, le seigneur laïque en était en possession. Peut-être ce changement vint-il de ce que le prieuré de Rouville, situé sur le territoire de Périers, et qui dépendait de l’abbaye de Préaux, se trouvait déjà ruiné et sécularisé.
L’église de Périers est sous l’invocation de Notre-Dame; elle faisait partie du doyenné de BeaumonL
La paroisse dépendait de la sergenterie de Dives, élection de Pont-l’Évêque. On y comptait 2 feux privilégiés et 32 feux taillables.

PRIEURÉ DE ROUVILLE
Rouvilla, Rorthovilla, Rodovilla.

Le prieuré de Rouville était situé sur le territoire de la paroisse de Périers, près d’un ruisseau qui va-porter le tribut de ses eaux à la rivière de Dive. Il n’en reste guère que des monceaux de décombres. Cependant les lambeaux des murs que l’on voit encore debout ont de l’intérêt. Nous avons publié, il y a dix ans, dans le Bulletin monumental, une vue des restes du prieuré, Depuis lors les démolitions ont continué, et à présent il s ‘en faut beaucoup que l’on voie encore debout tout cet ensemble.
De la chapelle, dont le dessin de 1848 nous montre encore les deux belles lancettes du sanctuaire avec un fragment d’arcature cintrée, il ne reste plus au-dessus de terre qu’une partie du mur occidental, avec un contrefort.
Près de ce contrefort s’ouvrait une porte surbaissée du XIIIe. siècle, ou de la fin du XIIe. La partie du bâtiment d’exploitation qui coupe à angle droit le portail de la chapelle, est remarquable. On y voit une porte surbaissée semblable à celle de la chapelle. L’appareil est presque tout entier en feuilles de fougère.
A l’étage supérieur s’ouvraient deux fenêtres, maintenant bouchées, toutes deux étroites et longues. L’une est parfaitement caractérisée et appartient à la construction primitive.
L’autre a un aspect moderne, elle parait avoir été retouchée. Enfin on remarque, un peu plus haut, une petite fenêtre romane, au point de jonction de la partie ancienne, avec les pans de bois superposés, probablement tout récemment, pour faire de ces ruines un bâtiment utile à l’exploitation.
L’intérieur, dans son état actuel de délabrement, n’a pas d’intérêt. On y voit pourtant encore deux cheminées : l’une au rez-de-chaussée, l’autre à l’étage supérieur ; leur manteau de pierre est soutenu par de grossières colonnettes frustes, peut-être du XIIIe. siècle.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

2 – Pièces Justificatives:

Insinuations

– Le prieuré de Rouville est situé sur le territoire de la paroisse de Périers près du ruisseau qui va porter le tribut de ses eaux à la Dives.
Il n’en reste à peu près rien que des monceaux de décombres.
Suit une description des ruines de ce prieuré datée du 3 septembre 1856.

L’église de Périers est supprimée et la paroisse réunie à Grangues, mais les habitants sont en instance pour obtenir une réunion à Brucourt.

Description de l’église du 30 août 1856

Périers avait des salines pendant la domination normande (Annuaire Normand 1840 p.38)

Prieuré de Rouville – Prior de Rouvilla – Rothovilla – Rodovilla
Voir
Bulletin Monumental 1986 p.4
La cloche de Heuland – Annuaire Normand 1849 p.312

Prieuré dépendant de l’Abbaye de Préaux

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEAUMONT- 14

Sous l’invocation de Notre-Dame

Patronage:
XIVe : Abbas de Fratellis
XVIe
XVIIIe : le seigneur

Curés:
le Magnen 1764
Daigremont 1774
Menard 1785/1787
Jehan le Barbier : curé de Periez
Guillaume Belamy voir Charité de Surville

Archives SHL : Achat du 11-02-2003. Lot n° 71
3) Perriers en Auge, 1340, parchemin, latin, Prieuré de Rouville, d’après Etienne Deville ; fait appel à l’évêque de Lisieux ; 1621, parchemin, aveu d’une pièce de terre.