La Chapelle Hainfray est rattachée à VALSEME (Décret du 17 juin 1865).
Archives du Calvados
Histoire administrative : La Chapelle-Hainfray est réunie à la commune de Valsemé par le décret du 17 juin 1865.
ADMINISTRATION GÉNÉRALE: La Chapelle-Hainfray. Délibérations , depuis le 26 septembre 1813.
ÉTAT-CIVIL: La Chapelle- Hainfray.- Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1748. Lacunes : 1746-1759. Délibérations du commun. 1718-1745.
La Chapelle- Hainfray appartint, de 1790 à l’an X, au canton de Bonnebosq.
Voir aux Archives du Calvados les actes de catholicité de La Chapelle-Hainfray. 1717-1719 ( Série G. La Chapelle-Hainfray, 3 cah.)
FONDS DIVERS. Titres féodaux. Aveux, etc. XV – XVIIIe s . ( 41 liasses). La Chapelle- Hainfray. 1615;
Avant l’édit de juin 1749, La ChapelleHainfray paraît avoir appartenu au bailliage de Falaise.
Chapelle-Hainfray (La) h. c° de Valsemé.
Chapelle Hinfrey
Capella Hainfroy, 1320 (lib. rub. Troarn.-p. 165 v°).
Capella Herfredi, Chapelle-Infrei, XIV° siècle (pouillé de Lisieux, p. 50.
Capella Haynfridi, 1571 (ibid. note, p. 50).
Par. de Notre-Dame, unie aujourd’hui’ pour le culte à Valsemé;
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beaumont.
Gêner, de Rouen,
élect. de Pont-l’Évêque,
sergent. de Dive.
la Chapelle-Hainfray, Capella Heinfredi, prieuré bénédictin de Troarn, diocèse de Lisieux, auj. Bayeux, archidiaconé d’Auge, comm. Valsemé, cant. Cambremer, arrond. Pont-l’Evêque, Calvados ; sur un sous-affluent de la Touques.
LONGNON, II, 256.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados réédition Floch, tome IV, page 202
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 540.
2 – Pièces Justificatives:
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
La Chapelle-Infrey, Capella Hinfridi.
Cette église a été démolie il y a quelques années et n’existe plus. Elle était sous l’invocation de Notre-Dame et à la nomination du seigneur.
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.
471. — Le 19 oct. 1710, Jacques Exmelin, fils de Pierre et de Marie Jourdain, de la parr. de là Chapelle-Hainfray, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
300. – Le 10 août 1715, vu l’attestation du sr. de la Tour, curé de Drubec, et du sr. Mullot, curé de la Chapelle-Hainfrey, et aussi du sr. Jean, curé de St-Clair-de-Barneville, dispense de bans pour le mariage entre Jean Turgis et Madeleine Lebailly.
58. — Le 17 sept. 1716, vu l’attestation du sr Mullot, curé de la Chapelle-Hainfrey, et du sr Thouret, curé de Valsemey, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume de Borel, fils de feu Jacques de Borel, Escr, sr des Essarts, et de dame Jacqueline de Bordeaux, de lad. parr, de Valsemey, d’une part, et damlle Jeanne Georges, fille de Jean Georges, Escr, sr des Aulnez, et de damll. Marie Exmelin, de la parr, de la Chapelle-Hainfray.
501. – Le 23 sept. 1718, la nomination à la cure de la Chapelle Hainfray appartenant au seig. du lieu, Msr. Jean-Baptiste de Sabrevois, chev, seig.de Lescluzelles, ChailIoy, Harcourt et autres lieux, gouverneur des villes et château de Dreux, mestre de camp de cavalerie, chev de l’ordre militaire de St-Louis, demeurant ordinairement à Paris, rue St-Antoine, près de la Bastille et étant de présent à Lx, « cessionnaire de la direction de Me. de Gèvres pour sa part de la succession de feu dame Catherine de Vieuxpont, sa grand’mère, héritière de Me. d’Annebault, et de dame Catherine Robichon, femme de feu Mesr. Louis-Anne de Sabrevois, son père, tant en qualité d’héritière que de créancière de lad. dame sa mère, » nomme à lad. cure de la Chapelle-Hainfray, vacante par la mort de Me. Adrian .Mullot, pbrë, dernier titulaire, la personne de Msr. Jacques de la Bertherie, Esc, pbrë de Marmouilley.
Le 24 sept. Me. Pierre du Mesnil vic. général, donne aud. sr. de la Bertherie la collation dud. bénéfice.
Le 26 sept. 1718, le sr. de la Bertherie prend possession de la cure de la Chapelle-Hainfrey, en présence de Me. Pierre Aubert, pbrë. vicaire de lad. parr. Jean Mullot, marchand, demeurant à Bernay : Pierre Georges, Esc, sr. des Aulnez, et autres témoins dud. lieu.
Curés. – A Mullot – J. de la Bertherie.
Vicaire. – P. Aubert.
Clerc. – J. Exmelin.
Patron. – Le seigneur du lieu. – J.-B. de Sabrevois.
Seigneur. – J. Georges.
1277.- Le 7 août 1732, Jean Cardinne, marchand, demeurant à la Chapelle-Hainfray, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, M. Gabriel Cardinne, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
37. – Le 26 nov. 1743, vu l’attestation du sr. de la Bertherie, curé de la Chapelle-Hainfrey, et du sr. Lamy, vicaire d’Auvillers, dispense de bans pour le mariage de Guillaume Lepec, fils Charles, et de Françoise Bacheley.
Curé. – J. de la Bertherie.
Clerc.- G. Cardinne.
130. — Le 31 déc. 1750, noble dame Jeanne Georges, Vve de Guillaume de Borel, Escs, demeurant à la Chapelle-Hainfray, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Guillaume Godard, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par François Le Doulx de Glatigny, brigadier en la maréchaussée de Pont-l’Evêque et le sr Jean-Pierre Varin, demeurant tous deux en lad. ville.
127.- Le 17 juill. 1759, vu l’attestation du sr. Loriot, vicaire de la Chapelle-Hainfray, dispense de bans pour le mariage de Pierre-Joseph Senoze.
102. – Le 15 avril 1765, la nomination à la cure de N.-D. de la Chapelle-Hainfrey, doyenné de Beaumont-en-Auge, appartenant au seig. du lieu, Me. Pierre Héron, pbrê du diocèse de Lx, vicaire d’Ecajeul, dépose entre les mains du notaire apostolique un acte de nomination de sa personne à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jacques de la Bertherie, dernier titulaire. Cette nomination avait été faite, le 4 de ce mois, par Msr. Pierre-Jacques-Louis de Becdelièvre, chev. marquis, baron châtelain et haut-justicier de Cany, Caniel et de Camille, marquis de Quevilly et de Hocqueville, seig. et patron de la Chapelle-Hainfrey.
Le 15 avril 1765, la seig. évêque donne aud. sr. Héron la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr. Héron prend possession de la cure de la Chapelle-Hainfrey, en présence de Me. Laurent Jean, pbrë, curé d’Ecajeul ; Me. Jean-Pierre Girot, pbfê, curé de Glanville, et autres témoins.
Cet acte fut passé par le ministère de Me. Jacques Delivet, avocat, « reçu pour les maladies de Me. Jean-Baptiste Delivet, seul notaire royal-apostolique au diocèse de Lx. »
Curés. – J. de la Bertherie – P. Hérou et non Héron.
Vicaire.- F.-B. Oriot.(1)
Clerc. – G. Godard.
Patron. – le seigneur du lieu. – P.-J.-L. de Becdelièvre.
Seigneur. – G. de Borel – J.Georges.
(1) Mr Oriot avait été vicaire de la Chapelle- Hainfrey et il resta curé du Rreuil jusqu’à la
Révolution. Il refusa, en 1791, de prêter le serment constitutionnel sans restriction et il fut destitué. Son âge l’exemptait de la déportation, il fut enfermé aux Carmes de Caen le
14 mai 1783 et n’en sortit qu’à la mort de Robespierre. [Archives du Calvados, — Liste
de Mr de Formigny).
143. — Le 6 sept. 1780, la nomination à la cure de St-Pierre de la Chapelle-Hareng appartenant au seigr évêque de Lx, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Antoine Bardel, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Touquet, pbfë de ce diocèse.
Le 2 sept. 1783……Cette rente est garantie par Pierre Gondouin, marchand, demeurant à la Chapelle-Hainfray.
Curé. — P. Héron.
Notice sur l’église de Notre-Dame de Dozulé. Durand, Pierre-Jérôme
11° Ecclesia DE CAPELLA HERFREDI, Capella de HAMFREDI, HAYNFRIDI, Capella Hainfrèdi; la Chapelle Hainfray, N.-D. ; le Seigneur d’Annebault, au XIVe siècle, et de Drumare, au XVI°.
– 486 Me Symon Vipart, tenant du fief de la Chapelle-Hainfrey.
NOBLES OU VIVANT NOBLEMENT A PONT-L’EVESQUE – Par Henry LE COURT.
N° 3 (Vivant nobelment).M. AMMELINE DE LA. CHAPELLE, Ancien chevalier de St-Louis.
1 Servante.
Nous manquons absolument de renseignements sur cette famille Ameline. Celui dont il s’agit ici paraît célibataire.
Une famille de ce nom habitait la Chapelle-Hainfray, et peut-être est-ce là l’origine du surnom indiqué.
Claude Fauchet, évêque constitutionnel du Calvados – Jules Charrier
Déjà, deux mois auparavant, le 7 juin, le vicaire Gasnier écrivait, «au nom du conseil épiscopal», au maire de La Chapelle-Hainfray, qui accablait celui-ci de demandes à l’effet d’en obtenir un prêtre pour cette paroisse……….. Vous, Messieurs du conseil épiscopal, faits pour remplacer les vides du département et non pour attendre une dispense de bans à donner à douze, où un seul suffit vous aurez la bonté de vous transporter, un d’entre vous, après avoir pris votre conseil, en la chapelle Hainfray, proche Domley, pour y faire les fonctions curiales, vu qu’il n’y a aucun prêtre pour les exercer.
Messieurs du conseil épiscopal » ne s’émurent point de cette mise en demeure ; aucun deux ne se détacha pour aller remplir à La Chapelle-Hainfray les fonctions curiales. Alors le maire, sans se décourager, s’adressa directement à l’ évêque : il lui écrivit à Paris, «rue Chabanais, n° 46».
Carnets de Charles VASSEUR.
Insinuations
Description d’une grande église, démolie vers 1845 ou 1846 On trouve dans d’Hozier : N curé de la Chapelle Infrey : de gueules au sautoir d’or. De Montfort sur Risle portait le même blason.
DOYENNE DE BEAUMONT – 14
Sous l’invocation de Notre Dame
Patronage:
14e Dominus de Annebanco 16e Dominus de Drumare 18e le seigneur
Curés:
De la Bertière 1764
Héron 1765/1787
Drumare, fief situé entre Beaumont et Drubec
Carnets de Charles Vasseur ; « analyses et transcriptions » :
-aveux de fiefs : – ANNEBAUT – 30 mars 1408/1409
Jehan d ANNEBAULT chevalier rend aveu du fief entier d’ANNEBAUT qui est de la Vicomté de CAEN……(?) d’une vavasserie sise à la CHAPELLE-HAMFRAY
– p.161 1770 24 juillet
Maître Pierre Héron, curé de la Chapelle Hainfray, nommé par le Roy au bénéfice de la cure de Saint Pierre de Tourgéville, vacant par le décès de Maître Michel Deshayes, dernier pourvu, a cause de la discordance et litige d’entre les patrons dudit bénéfice en date du 4 février 1770, il ne peut prendre possession par suite de l’opposition de Maître Vesque, prêtre, déservant le bénéfice de Tourgéville.
– 3e fascicule page 251 : 1744 27 juillet
Pierre Jacques Louis Hyacinthe Marie de Bec-de-Lièvre, marquis de Cany, de Quevilly et Docqueville, seigneur de la Chapelle Hainfrey et autres lieux
Fonds F1.
Archives SHL : 1F65 – 26 mars 1361 :
Les élus du roi à Rouen pour l’aide de la délivrance du roi mandent aux élus de Lisieux que Robert de la Tillaie, fermier de l’imposition de Dive, d’ Annebault et de la Chapelle-Hainfray, s’étant vu ôter l’imposition du pain qu’il payait 700 livres et ayant souffert bien 50 livres de pertes qu’il avait avancées à lui causées pour la foire de Dive par les ravages des Anglais, ¬ils lui remettent 250 livres sur le prix de sa ferme qui était de 518 livres.
DRUBEC
I. Dioc. de Lisieux. – Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque. Gr. à sel de Danestal. Gén. et int. de Rouen; él. de Pont- l’Évêque; subd. de Honfleur.
II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Beaumont (Arrêté du 1er mars 1790). III. 3º arr . communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Beaumont (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Pontl’Évêque (Arrêté du 6 brumaire an X) . – Pop.: 169 hab ( 1911 ). —. Sup.: 314 hect. 56 a. 25 c.
ADMon Gale. Délibérations. 1er novembre 1787-18 février 1790 (Reg., 16 fol.) Lacune jusqu’au 30 prairial an VIII.
Voir les délibérations du Comité de surveillance de Drubec. 15 brumaire an II- 15 frimaire an III (Reg.)
DRUBEC, canton de Pont-l’Évéque.
Drubeccum, v. 1350 (pouillé de Lisieux, p. 50).
Par. de Saint-Germain,
patr. le chapitre de Cléry.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beaumont.
Géné de Rouen,
élect. et sergent. de Pont-l’Évêque.
Fief de la baronnie de Roncheville.
Cour-Oriot (LA), h. – Haie-Tondue (LA), h. – Lieu-Allais (LE), h. – Lieu-au-Chêne (LE), h. – Lieu-Biré (LE), h. – Lieu-Duchesse (LE), h. – Lieu-Exmeulin Drubec. h – Lieu-Maréchal (LE), h. – Lieu-Mézeray (LE), h. – Manoir (LE), chât. – Maréchal (LE), h. –
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 204.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1291
Revue Le Pays d’Auge.
Martine Treuil-Demars-Les églises romanes du Nord du Pays d’Auge – Drubec-1988.
Henri Pellerin- Drubec-1975.
Voir : D’Hozier 357
Recherches des Nobles de Lisieux p.94
Statistique … de Caen à Rouen
Bulletin Monumental Tome 9 p.304
Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790) Sous-série 1B – 1 B 5606 Années 1689-1690 – Décret des terres et seigneuries de Drubec et Valsemé, appartenant à Olivier Mallet, à la requête de Jean de Borel, sieur des Essards (464) (1681-1689).
2 – Pièces Justificatives:
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Drubec, Drubeccum, ecclesia de Drubecco.
L’église de Drubec est remarquable à cause de sa tour romane octogone. On rapporte que cette église était très-petite et fort courte avant les travaux qu’on y a faits au siècle dernier, travaux qui consistent dans la reconstruction presque complète du choeur et dans l’allongement de la nef, qui aurait reçu une travée de plus.
Ces renseignements que je dois à M. l’abbé Le Biais, curé actuel de Drubec, permettent de circonscrire les parties anciennes de l’église, et l’inspection des murs vient jusqu’à un certain point les confirmer.
Les parties anciennes de l’église sont donc la tour latérale, au nord, et la nef, moins la travée occidentale ; on y voit des assises de pierre disposées en arête de poisson et l’emploi d’un petit appareil irrégulier, tel qu’on le trouve dans beaucoup d’autres églises romanes de la contrée.
Toutes les fenêtres sont modernes, carrées ; le linteau est légèrement cintré.
La tour, accolée à l’extrémité orientale du mur latéral de la nef, côté du nord, est carrée jusqu’à une certaine hauteur, puis elle prend la forme octogone qu’elle conserve jusqu’au toit conique, en bois, qui la termine.
Le passage du carré à l’octogone se fait au moyen de pendentifs en cul-de-four, comme dans d’autres tours du même temps, et que l’on voit très-bien à l’intérieur.
J’ai figuré la tour romane de Drubec dans mon abécédaire d’archéologie (V. la page 209 ). Le tuf ou travertin a été employé dans cette construction qui est d’une grande solidité.
Le beffroi se compose d’une poutre verticale, portée sur des traverses qui s’engagent dans les parois de la tour. Cette poutre verticale, espèce de mât dont l’extrémité supérieure porte la charpente du toit, descend très-bas au centre de la tour. Avec ses traverses, elle sert de support aux étages en bois qui reçoivent chaque portée des échelles. Ce système m’a paru d’une grande simplicité.
Il y a plusieurs cloches dans la tour de Drubec, mais elles ont été récemment fondues.
Le choeur, du siècle dernier, comme nous l’avons dit, a pourtant conservé, je crois, du côté du sud et dans la partie inférieure, quelques assises de l’ancienne muraille; mais ce pan de mur n’offre rien d’intéressant et tout le reste est moderne.
Sur la porte par laquelle on y entre, du côté du sud, on lit le millésime 1761.
Le seigneur de Drubec avait donné 11 l’église, peu de temps avant la Révolution, un autel en marbre rouge, à colonnes, et deux vasques en marbre, placées au bas de la nef, l’une servant de bénitier, l’autre de font baptismal.
M. l’abbé Le Biais a acheté un tabernacle en marbre blanc dont les formes accusent la fin du XVIII. siècle ou la première moitié du XVIIIe. On l’a placé sur l’autel du siècle dernier. On croit que ce tabernacle provient du prieuré de Royal-Pré, près Dozulé.
L’église de Drubec est sous l’invocation de saint Germain.
Le duc de Normandie nommait à la cure au XIVe. siècle
; au XVe. siècle, le chapitre de Cluny était en possession du patronage.
On comptait 3 feux privilégiés et 30 feux taillables à Drubec.
Château.
— Le château de Drubec était à peu de distance au sud de l’église. Ce que j’en ai vu il y a vingt ans pouvait remonter au XVII. siècle; mais il était déjà démoli en partie.
En avant du château, près de la route, on avait élevé une éminence dans le but, m’a-t-on dit, d’apercevoir la mer.
Ce château était encore habité, peu de temps avant la Révolution, par les derniers seigneurs qui ont donné l’autel et les fonts baptismaux en marbre que j’ai cités.
DRUBEC. Une motte considérable existe encore dans un herbage à quelques dizaines de mètres au Sud de l’église ; les fossés ont été comblés – DRUBEC. Motte ou cxploratorium, en avant du château, aujourd’hui détruit, et près de la route.
– Caumont, Stat, mon., IV, p. 211. – Doranlo, Camps, p. 805.
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL Léopold Ferdinand Désiré.
411. — Le 20 sept. 1696, la nomination à la cure de St-Germain de Drubec appartenant au Chapitre de Cléry, les sr. chanoines nomment à cette cure, vacante par la mort de Me Charles Pierres, dernier titulaire, la personne dud. sr de la Tour comme le plus ancien habitué en leur Eglise.
Le 1er oct. 1696, celui-ci requiert du seig. évêque de Lx la collation dud. bénéfice, lui présentant plusieurs attestations de bonnes vie et moeurs. Sa Grandeur répond qu’elle lui refuse les provisions demandées parce qu’elle a été informée que Mgr l’évêque d’Orléans, après avoir fait rassembler le Chapitre de Cléry, en avait chassé led. de la Tour pour ses mauvaises vie et moeurs. C’est pourquoi led. seigr évêque demande avant tout au requérant qu’il ait à lui apporter en bonne forme une attestation de Mgr l’évêque d’Orléans comme il n’a commis rien d’indigne de son sacerdoce, ni rien qui l’empêche de posséder un bénéfice à charge d’âmes. Sur cette réponse led. sr de la Tour dit qu’il se pourvoira devant qui de droit.
Le 26 oct. 1696, le sr de la Tour expose à la cour de parlement de Rouen que les chanoines de Cléry sont présentateurs de la cure de Drubec par induit du roy, à condition qu’ils présenteront de préférence à tous autres les habitués de leur collégiale, et qu’en cette qualité ils ont donné leur nomination aud. exposant, que celui-ci a réclamé le visa épiscopal qui lui a été refusé et qu’en conséquence il prie lad. cour de l’autoriser à prendre possession dud. bénéfice ad conservationem juris.
La cour rend un arrêt qui permet aud. sr de la Tour de prendre possession.
Le 1 er novembre 1696, celui-ci, en vertu de l’arrêt du parlement prend possession de la cure de Drubec, en présence de Mesr. Jean de Borel, chevr, seigr des Essarts, M François Duchemin, pbrê, desservant lad. parr., et autres témoins.
29. —Le 27 mars 1697, Me Nicolas de la Tour, pbre, du diocèse de Rouen, ancien habitué en la collégiale de N.-D. de Cléry, étant présentement à Paris, va trouver le seigr évêque de Lx, en son hôtel de la rue St-Dominique, et requiert la collation de la cure de St-Germain de Drubec « en conséquence de la présentation faite de sa personne par le chapitre de Cléry, patron de lad. parr. Il présente des certificats de vie et moeurs donnés par les chanoines de Cléry et par les grands vicaires de Rouen. Le seigr évêque avait répondu audit sr comparant, au 1er oct. dernier, qu’il devait lui apporter une attestation du seigr évêque d’Orléans témoignant qu’il n’avait fait aucun acte qui le rendait indigne de posséder un bénéfice à charge d’âmes. Pour satisfaire à ce désir, il s’était présenté au seigr évêque d’Orléans, celui-ci avait répondu qu’il n’avait pas de certificat à donner, attendu que le requérant n’était pas de son diocèse. Le 25 février dernier, le requérant s’est encore adressé à lui et « l’a supplié de dire plus positivement sy, ayant esté quelque temps dans son diocèse, il avait des raisons pour empescher que monseigr l’evesque de Lisieux ne délivrait un visa. Le seigr évêque d’Orléans lui aurait répondu qu’il n’empescherait pas que monseigr l’Evesque de Lisieux donnât ce visa. » Enfin ce dernier répond qu’il ne peut accorder led. visa, attendu que Monseigr l’Evêque d’Orléans et son grand vicaire lui ont dit que le requérant n’était pas de bonnes vie et moeurs, qu’ils lui avaient refusé le certificat parce qu’il s’était mal conduit, et qu’il avait été chassé de Cléry pour cet effet; que du reste il est toujours disposé à donner son visa quand led. comparant lui aura apporté du seigr évêque d’Orléans led. certificat de bonnes vie et moeurs. Le sr de la Tour, à cette réponse, proteste de se pourvoir devant qui de droit.
216. — Le 6 décembre 1697, la nomination à la cure de St-Germain de Drubec appartenant au chapitre de Cléry et la collation au seigr évêque de Lx, et, à son refus, au seigr archevêque de Rouen, et encore, au refus dud. seigr archevêque, au seigr archevêque de Lyon, à raison de sa dignité de primat des Gaules, Monseig. Claude de St-Georges archevêque de Lyon, sur le refus du seigr évêque de Lx et du seigr archevêque de Rouen, donne à Me Nicolas de la Tour, pbrë du diocèse de Rouen, la collation de lad. cure de Drubec, au diocèse de Lx.
Le 18 décembre 1697, led. sr de la Tour pourvu de la cure de Drubec et ayant en vertu d’un arrêt du parlement de Rouen pris possession dud. bénéfice ad conservationem juris, en prend de nouveau possession sur la collation à lui donnée par le seigr archevêque de Lyon. Fait en présence de Me François Duchemin, pbrê, desservant lad. cure, et autres témoins.
74. — Le 29 nov. 1703, Me Nicolas de la Tour, pbre du diocèse de Rouen, ayant été nommé à la cure de Drubec par le Chapitre de Cléry, le 20 sept. 1696, le seigr évêque lui donne la collation dud. bénéfice, à condition qu’il passera trois mois au séminaire avant d’entrer en fonctions.
Le 2 déc. 1703, led. sr de la Tour prend possession de lad. cure, en présence de Me François Brière, pbrë, demeurant à Pont-l’Evêque, et autres témoins.
Curés. — E. Pierres — N. de la Tour — Acte de juridiction du primat des Gaules,.
Vicaire. — G. Le Grand.
Prêtre de la paroisse. — P. Duchemin.
Patron — Le Chapitre de Cléry.
366. — Le 10 août 1715, vu l’attestation du sr de la Tour, curé de Drubec, et du sr Mullot, curé de la Chapelle-Hainfrey, et aussi du sr Jean, curé de St-Clair-de-Barneville, dispense de bans pour le mariage entre Jean Turgis et Madeleine Lebailly.
1016. — Le 27 déc. 1706, Pierre Youf, fils de Charles et de Magdeleine Gillette, de la parr, de Consolain, diocèse de Bayeux, reçoit la tonsure à Bayeux.
Le 4 janv. 1726, la nomination à la cure de Drubec appartenant au chapitre de Cléry, les srs chanoines nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me Nicolas de la Tour, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Youf, pbfë du diocèse de Bayeux.
Le 10 janv. 1726, led. sr Youf, pbfë habitué en la collégiale de Cléry, demeurant aud. lieu, donne sa procuration pour prendre possession, en son nom, de là cure de Drubec, après en avoir requis la collation du seigr évêque de Lx.
Curés. — N. delà Tour — P. Youf.
Patron. — Le chapitre de Cléry.
12. — Le 26 janvier 1726, le seigr évêque donne à Me Pierre Youf, pbrë du diocèse de Bayeux, la collation de la cure de Drubec.
Le 6 février 1726, led. sr Youf, actuellement habitué en la collégiale de Clêry, et représenté par Me Robert Levillain, curé de Pont-l’Evêque, prend possession de la cure de Drubec, en présence de Me François Hémery, pbrë, et autres témoins.
380. — Le 28 oct. 1736, reçurent la tonsure et les ordres mineurs:
Jean-Pierre Estienne, fils de Pierre et de Magdeleine Le Perchey, de la parr, de Drubec.
123. — Le 28 nov. 1747, vu l’attestation du sr Lenormand, vicaire de Clarbec, et du sr Toustain, vicaire de Drubec, dispense de bans pour le mariage entre Etienne Hauvel et Marguerite Anger.
194. — Le 23 janv. 1750, la nomination à la cure de St-Germain de Drubec appartenant au Chapitre de N.-D. de Cléry, les srs chanoines nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me Pierre Youf, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Salley, pbre du diocèse de Lx, habitué en lad. collégiale.
Le 15 févr. 1750, Mre de Cheylus, vicaire général du seigr évêque, donne aud. sr Salley la collation dud. bénéfice.
Le 17 févr. 1750, le sr Salley prend possession de la cure de Drubec, en présence de Me Jean Madelaine, curé de Valsemey; M Pierre Selot, curé de Clarbec, Me Jean-Baptiste Toustain, pbrê, desservant lad. parr, de Drubec, Me Pierre Le Normand, vicaire de Clarbec, le sr Jean Youf, arquebusier, demeurant à Cormolain, diocèse de Bayeux, et autres témoins.
215. — Le 31 mars 1769, la nomination à la cure de St-Germain de Drubec appartenant au Chapitre de N.-D. de Cléry, les srs chanoines de lad. collégiale nomment à cette cure, vacante par la mort de Me Jacques Salley, dernier titulaire, la personne de Me Gabriel-François Louvet, pbrë du diocèse de Lx et l’un des habitués de leur Eglise.
Le 6 juillet 1769, le seigr évêque donne aud. sr Louvet la collation dud. bénéfice.
Le 31 oct. 1769, le sr Louvet prend possession de la cure de Drubec, en présence de M Jacques Bertot, pbre, desservant lad. parr., et autres témoins.
Curés. — P. Youf, XXII. 194.—Jq Salley — G.-F. Louvet.
Prêtres desservants.— T. -B.Toustain — Jq Bertot.
Patron. — Le chapitre de Cléry.
173. — Le 29 nov. 1783, la nomination a la cure de St-Germain de Drubec appartenant par une concession du roy au Chapitre de N.-D. de Cléry, les srs chanoines nomment à lad. cure, vacante par la mort de M. Gabriel-François Louvet, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Baptiste Labbé, pbrë du diocèse de Lx et l’un des habitués de lad. collégiale.
Le 9 janv. 1784, M. Despaux, vicaire général du Chapitre de Lx, donne aud. sr Labbé la collation dud. bénéfice.
Le 8 mars 1784, le sr Labbé prend possession de la cure de Drubec, en présence de Me Charles Lefranc, curé de N.-D. de Folleville, et de plusieurs autres témoins.
Curés. — CF. Louvel — J.-B. Labbé.
Patron. — Le chapitre de Cléry.
Dictionnaire de la Noblesse – Aubert de La Chesnaye-Desbois, François-Alexandre
Seigneurs de Cramesnil de Drubec.
I. Guillaume Malet, dit de Cramesnil, Chevalier, Seigneur d’Auchtal, servit le Roi Charles VI dans ses guerres, suivant une quittance qu’il donna le dernier Juillet 1392, sur le sceau de laquelle paroissent trois sermeaux. Il prend la qualité de Seigneur de Cramesnil, dans une autre quittance du dernier jour de Septembre 1405. Il exerçoit l’ossice de Maître des Arbalétriers en 1415. Il eut de Jeanne d’Yvetot, son épouse : – 1°. Guillaume, qui suit; – 2°. Pierre, auteur de la branche des Seigneurs de Cramesnil, rapportée ci-après. – On trouve une Marguerite Malet, mariée en 1425, à Jean, Seigneur de Rouvray & de Cretot.
II. Guillaume Malet, II. du nom, Chevalier, Seigneur de Drubec, de Taillanville en Caux, d’Auchtal et de Vassy, rendit aveu de ses fiefs en 1419, passa des actes avec son frère en 1451, 1440 & 1461. Il eut pour enfants : – Nicolas, présent à un acte de 1498; – & Jean, qui suit.
III. Jean de Cramesnil, dit Malet, Seigneur de Drubec de Taillanville, produisit sa Généalogie vérifiée par Lettres anciennes, devant les Commissaires en Normandie l’an 1523. De son mariage, contracté le 11 Novembre 1498, (auquel Jean, son père assista) avec Jeanne du Mont, il eut :
– 1° Pierre, qui suit ;
– 2°. Louise, femme, par contrat du 21 Décembre 1541, de François de Bouquetot, Seigneur de Roibu;(Rabut) 3° Jeanne, femme de Guillaume Toustain, Seigneur de Millouet.
IV- Pierre de Cramesnil, dit Malet, Seigneur de Drubec & de Taillanville, de Valsemé, d’Argenne, & produisit sa Généalogie au mois d’ Avril 1540, devant les Commissaires du Roi en l’Election de Lisieux, depuis Guillaume de Cramesnil, & Jeanne d’Yvetot, son épouse, vivans en 1403. Il avoit donné aveu de la Terre de Taillanville à la Seigneurie d’Yvetôt, le 8 Mars 1539. & le rendit pour Bouquetot le 23 Août 1540. Il épousa, le 18 Décembre 1541, Madelene Patry, fille & héritière en partie de Geoffroi Patry, Seigneur de Culey-le-Patry, & de Jacqueline de Saint-Germain, dont :
– 1°- Valeran, mort avant le 4 Octobre 1575, ne laissant que trois filles de son mariage avec Charlotte de Hautemer, fille de Jean, Seigneur de Fervaques, & d’Anne de la Baume-Montrevel, sa première femme
– 2°. François, qui suit ;
– 3°. Olivier Malet, Seigneur de Bouquetot, dont le petit-fils Olivier Malet, obtint des Lettres Royaux le 20 Janvier 1640, & démeuroit dans là paroisse de Norville, Election de Caudebec, avec Pierre, son frère, lorsqu’il eut acte de la représentation de ses titres de Noblesse devant M. Barrin de la Galissonniere, Intendant de la Généralité de Rouen, le 13 Juin 1670;
– 4°. Jacques, vivant en 1573 .
– 5°. Zacharie, Seigneur de Taillanville & de Grandmont, dont le petit-fils Olivier Malet, Seigneur de Taillanville, obtint Sentence du Vicomte d’Auge, le 21 Janvier 1656, & demeuroit en la paroisse de Clarbec , Election de Pont-l’Evêque, lorsqu’il eut aussi acte de la représentation de ses titres de noblesse devant M. Barrin de la Galissonniere, Intendant de Rouen , le 13 Juin 1670;
– 6°. Jacquette, mentionnée dans le partage de l’an 1573.
– 7°. Catherine, alias Jacqueline Malet, femme de Jacques, Seigneur de Benneville & des Granges.
V. François Malet, Seigneur de Drubec, de Taillainville, d’Argenne & de Bouquetot, Chevalier de l’Ordre du Roi, fit hommage, le 4 Octobre 1575, à Isabeau Chenu, Princesse d’Ÿvetot, à cause de sa Vavassorie franche & noble de Taillanville, qui lui étoit échue par la mort de son frère Valeran, & de la succession de Pierre & Jean Malet, ses père et ayeul. Il avoit épousé, par traité, sous seing privé, du 3 Mai 1573, reconnu devant les Tabellions de Roncheville le 11 Décembre suivant, Françoise de Hautemer, fille de Jean, Seigneur de Fervaques, & de Guillemette de Martainville, sa seconde femme. Elle étoit veuve en 1620, & eut de son mariage:
– 1°. Jean, qui suit;
– 2°. Olivier, Seigneur de Culey, Conseiller au Parlement de Rouen, Prieur Commendataire de N. D. de Beaumont;
– 3. Robert, Seigneur de Saint-Martin & de Criquebeuf. Député aux Etats de Normandie en 1609, qui, transigea avec ses frères le 6 Août 1630, & sut déchargé de l’arrière- ban -comme ayant servi le Roi en Hollande, par Sentence du Lieutenant-Général de Rouen, des y Janvier & 10 Octobre 1636. Il avoit épousé, par contrat du 10 février 1614, Marguerite des Marets, dont:
– (a) Pierre Malet, Ecuyer,. Seigneur de Graville, qui obtint avec son frère une Sentence du siège de Pont-l’Evêque le 5 Juin 1655 ;
– (b) & François, Ecuyer, Seigneur de Saint-Martin, de Drubec & de Criquebeuf, qui eut acte de la représentation de ses titres de noblesse devant M. Barrin de la Galissonniere, Intendant de Rouen, & produisit pour armes celles de Malet , telles quelles sont expliquées ci-devant, le 12 Février 1669. Il avoit épousé. par contrat du 1 Septembre 1655 Gabrielle l’Anglois ;
– 4. Pierre, vivant en 1630.
VI. Jean Malet, Chevalier, Seigneur de Drubec de Valseme en la Vicomté d’Auge, de Droumare & de Cullié, épousa, par contrat du 7 Juillet 1620 , Madelene de Choiseul, fille de Ferri de Choiseul, Seigneur du Plessis, & de Madelene Barthelemi. Elle renonça à la succession de son mari le 18 Avril 1 644, & mourut le 15 Janvier 1678. Ses enfans furent:
– 1. Olivier, dit le Comte de Drubec, mort avant 1679.
Le Tou Beau Feu – Pierre Beaunis.
M. de DRUBEC. – Jean Malet, sieur et baron de Drubec, qui fut chevalier de l’Ordre et gentilhomme de la chambre du roi, marié à Madeleine de Choiseul du Plessis, était neveu du maréchal de Fervacques, ayant pour mère une sieur consanguine de celui-ci, Françoise de Hautemer, femme de François Mallet, sieur de Drubec et de Taillanville, chevalier de l’ordre du roi. (P. Anselme, VII, p. 395 et 872.)
La coustume reformée due pays et duché de Normandie – Josias Bérault.
St-il est deu rente d’auoine au seigneur, sçauoir s’il la faut payer rez ou comble n’en estant point fait mention par les adueux ny par autres titres? Cela a esté jugé en la chambre des Enquestes le 15 Décembre 1603 entre François Mallet sieur de Drubec, Pierre Faignant aisné d’une Vavassorie dépendante de ladite sieurie ses puisnez ioints auec luy: par lequel fut dit que les rentes par eux deuës en auoine se payeroient à la mesure des lieux comble, encor qu’ils eussent offeri faire preuve que depuis quarante ans ils ne l’auoient payée que rez, d’autant que par leurs adueux telle difference n’estoit contenuë, que par tout le pays l’auoine le meluroit à comble.
Nobiliaire universel de France.
La famille PATRY fut alliée : Aux anciennes familles des sieurs d’Harcourt et des Mallet, sieurs de Drubec en Auge, par diverses alliances, ès années 1521-1541 mentionnées dans l’Histoire de la maison d’Harcourt, t.I, page 962.
Revue historique de la noblesse.
Notice Sur La Maison De Malet De Sorges.
Jean de Malet demanda et obtint différentes lettres patentes, par lesquelles il fut autorisé à porter les armes pleines de la branche des seigneurs Malet de Cramesnil et de Drubec, auxquelles se rattachent les seigneurs de la Jorie.
Dictionnaire Généalogique, Héraldique, Chronologique – Aubert de La Chesnaye Des Bois, F-A.
Il y a plusieurs branches du nom & des armes de Malet, dont on n’a pas trouvé la jonction : sça-voir celle des seigneurs de Cramesnil, & de Drubec, de laquelle est sorti, Guillaume de Cramesnil, qui exerçoit l’office de maître des Arbalêtriers en 1415. Louis Robert Malet de Graville, dit le marquis de Valsemé, un de ses descendants au neuvième degré, baptisé le 22 Janvier 1698. fut lieutenant, puis capitaine au régiment du roi infanterie le 25 Avril 1718. guidon des gendarmes de Flandres, le 28 Octobre 1719 puis sous-lieutenant des chevaux légers de Berri, & reçu chevalier des ordres de N. D, de Montcarmel & de St-Lazare, en 1721. Il s’est marié le 30 Mai 1730. à Magdelene Bouton de Chamilli, veuve de François Martel, comte de Clere. Zacharie Malet, écuyer, seigneur de Taillanville & de Grandmont; cinquième fils de Pierre de Cramesnil, dit Malet, & de Magdelene Patrix, auteur des seigneurs de Taillanville & de Grandmont, vivoit en 16o9. Olivier Malet,écuyer, seigneur de Taillanville, que ses descendants au troisième degré, résident dans la paroisse de Clarbec, élection de Pont-l’Evêque, fit preuve de noblesse le 13 Juin 1670. devant M. de la Galissonniere, intendant de Rouen. Olivier Malet, troisième fils de Pierre de Cramesnil, dit Malet,seigneur de Drubec, est auteur des seigneurs de Bouquetot. Il vivoit en 1611. Olivier Malet, son petit-fils, seigneur de Caumont de Taillanville, fit aussi preuve de noblesse en 1670.
Armorial Général De La France – Hozier, Louis P. d’.
Messire Jean MALLET, Seigneur de Drubec, de Valsemé & de Clarbec, de Messire Robert MALLET, Seigneur de St-Martin, de Clarbec en partie, de Quatrevaux & de Blosseville, Chevalier de l’Ordre du Roi, Gentilhomme ordinaire de la Chambre, Capitaine de cent Hommes d’Armes entretenus par Sa Majesté au service des Etats de Hollande, de M. Pierre MALLET, Ecuyer, Conseiller du Roi, Lieutenant Civil & Criminel du Bailli de Rouen en la Vicomté d’Auge, de Messire Pierre de BOUQUETOT, Seigneur de Rabu & de l’Espinai; de François de BOUQUETOT, Ecuyer, Seigneur du Mesnil-Tizon.
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…Labbey de La Roque, P.É.M.
244. Pierre de Cramesnil, dit Malet, Sr. du lieu de Drubec, Val-Semé, Argences, Taillanville, et Saint-Pierre Azifs, a dit être procréé et descendu d’ancienne noblesse dont il a baillé généalogie, commençante à messire Guillaume de Crasmesnil et dame Jeanne d’Ivetot, sa femme, mentionnés dans des lettres de l’an 1403, et a produit d’autres lettres et écritures pour fournir qu’il en était descendu. Le procureur du Roi a requis, le dit Sr. de Drubec être contraint vérifier sa descente, autrement qu’il soit assis.
245. Jean Mauvoisin a fourni en la parroisse de Bonneville-sur-Touque, n°. 284.
246. Jean Maillet, bastard, a dit avoir un privilège d’exemption, comme étant des ordonnances, et archer dans la compagnie du Sr. de Mouy, et, pour le justifier, a montré une lettre missive, du 30 août 1539, qu’il a dit être signée du dit Sr. de Mouy, par laquelle il lui donne congé, lcelle veue par le procureur du Roi, il a requis que le dit Malet le justifiât par autres lettres et écritures duement corroborées, ou à son refus qu’il fût assis. V. le n°. 244.
Bulletin de la Société normande d’études préhistoriques.
DRUBEC: Au lieu dit Maréchal, à la limite de cette commune et de celle de Valsemé, à l’altitude de 136 mètres, on a trouvé deux haches polies; l’une est en silex gris-rosé, avec un taillant arrondi; l’autre, en diorite, mesure 0m11.
Armorial général de France – G.-A. Prévost.
286. – N…, curé de Drubec – De gueules à un pélican d’or.
Collection de documents inédits relatifs à la ville de Troyes et à la Champagne méridionale. Inventaires des principales églises de Troyes – Charles Lalore.
– Madeleine de Choiseul, comtesse de Drubec, parente de l’abbesse de Notre-Dame-aux-Nonnains, était fille de Ferri II de Choiseul, comte du Plessis, et sœur de César de Choiseul, maréchal de France, et de Gilbert de Choiseul, abbé de Saint-Martin-es-Aires et évêque de Comminges. Elle avait épousé, en 1620, le comte Jean de Drubec; veuve avant 1645, elle mourut en 1678.
– Bienfaiteurs de Notre-Dame-aux-Nonnains – Inventaire de 16640
Mme de Drubec a donné deux encensoirs avec navette et cuiller, pour la profession de sa fille.
– Thomas Basset assistait constamment à la cour d’Henri II dans la dernière partie de son règne et assistait fréquemment aux actes royaux. HF, XXIII, 635. Thomas Basseit avait détenu un cachet de chevalier à Drubec et Fauguernon dans le bailliage de Bonneville, saisi par Philippe après la conquête.
Revue historique de la noblesse.
– Les seigneurs du Bois, issus de Jean Malet, écuyer, sils puîné de Gervais, auteur de la branche de Breveaux. Des jugements de maintenue surent rendus les 27 juillet 1640 et 1er mars 1641, en saveur de Pierre Malet, seigneur du Bois, écuyer, petit-fils de Jean Malet. Ces deux rameaux sont éteints.
Il existe, en outre, deux tiges importantes dont les généalogistes ont donné la filiation avec détails; ce sont :
1° celle des Malet de Coupigny, en Artois, en Flandre et en Espagne;
2° celle des Malet de Cramesnil et de Drubec, en Normandie, qui a relevé depuis un siècle le nom de Graville.
– Les registres de l’échiquier de Normandie parlent de cette famille en plusieurs arrêts; celui de 1276 porte que Guillaume Tuhan, chevalier, vendit un bois à Nicolas Mallet. En ceux de 1336, 1338 et 1344, il est sait mention de noble homme monseigneur Jean Mallet, chevalier, seigneur de Graville, et monseigneur Thomas de Cramesnil, chevalier, issu de cette famille.
Dans le chapitre XXVI, spécialement consacré à la branche de Cramesnil et de Drubec, La Roque dit: La preuve de noblesse de la branche puînée de Graville dont estoit Catherine Mallet de Cramesnil, qui épousa Robert d’Harcourt en 1571, sut faite par Olivier Mallet, seigneur de Taillanville et de Caumont en 1641, commençant à Guillaume de Cramesnil et à Jeanne d’Yvetot, sa femme, qui firent un eschange d’héritages le 19 avril 1386 et une transaction du 19 avril 1390 avec Yoland, sœur de Jeanne d’Yvetot. Puis il rapporte tous les titres produits en cette circonstance. Un demi-siècle plus lard la généalogie des seigneurs de Cramesnil et de Drubec sut publiée à la suite de celle des sires de Graville dans Histoire des grands-officiers de la couronne.
– Guillaume de Crasmenil laissa de son mariage avec Jeanne d’Yvetot :
1° Guillaume Malet, deuxième du nom, qui continua le rameau aîné connu sous les titres de seigneurs, puis comtes de Drubec au Liévin, de marquis de Valsemé, etc. Elle jouissait d’un grand crédit dans le pays d’Auge, et a contracté des alliances avec les maisons de Fervaques en 1573, de Choiseul en 1620, de Boulon de Chamilly en 1730. Elle s’éteignit à la neuvième génération, le 18 décembre 1776 dans la personne de Louis-Robert Malet, marquis de Valsemé, comte et marquis de Graville. Il ne laissa qu’une fiIle, Marie-Louise-Barnabée Malet de Graville, née le 20 février 1739.
2° Pierre Malet, chevalier, seigneur de Cramesnil.
A propos du « Manifeste de Brunswick » – Marc Bouloiseau.
MELANGES A PROPOS DU « MANIFESTE DE BRUNSWICK »
Ce « manifeste » qui provoqua la colère des Parisiens et contribua, le 10 août 1792, à les soulever contre la royauté, aurait été rédigé par les émigrés français, dont le « marquis de Limon », et le duc de Brunswick se serait borné à le signer. Telle est l’opinion couramment admise.
Ainsi, dans sa forme définitive, publiée le 25 juillet 1792 et connue à Paris le 1er août, la proclamation lancée au nom du général prussien résulte de plusieurs apports et répond surtout à des préoccupations politiques.
était rédigé par M. de Limon, français, homme d’esprit et de talent et un des grands financiers du royaume et aussi un maître fripon. La correspondance découverte à Moscou, dans les archives du Ministre des Affaires étrangères, nous éclaire sur les responsabilités de ceux qui coopérèrent à la rédaction et à la diffusion de ce texte.
Jérôme Joseph Geoffroy de Limon reconnaît son rôle et demande une récompense. Chevalier, seigneur de Drubec en Normandie, il était né en 1746. Au début de la Révolution, il occupait le poste d’intendant des finances de Philippe, duc d’Orléans.
Les épreuves de l’Église de France au XVIe siècle – Victor Carrière.
— Robert Bouete, chantre et chanoine de l’église de Bourges, curé de Drubéc [Calvados], diocèse de Lisieux, le 7 août 1563. — Crainte de refus de dîmes (Xia 1606, fol. 58 v°. Cf. fol. 98 v°, 9 août 1563).
Chartes et Documents Historiques Titres Nobiliaires, Etc.
Drubec.
2006. Déclaration donnée par Sohhen de Drubec des héritages à lui appartenant dans la paroisse de Valseine. (6 juin 1404.)
2007. Aveu rendu à noble homme Jean Dourchault, écuyer, seigneur de Bonnebos, par Jean Dubien, à cause d’un tène-ment joignant le fief de Drubec. (8 mai 1458.)
2008. Aveu rendu au roi par noble homme Pierre Mallet, pour la seigneurie de Drubec et le fief Basset., tenus et possédés par plein fief de chevalier, et mouvants à foy et hommage de la vicomté de Roncheville. Dame Aux de Clobec, veuve de Pierre Valbaudin, écuyer, est citée comme ayant anciennement possédé lesdits fief et seigneurie situés dans le domaine royal d’Auge dont dépendait la vicomté de Roncheville. (4 juillet 1549.)
2009. Aveu rendu à noble homme François Mallet, seigneur de Drubec, par Robert et Simon Alleaume , frères, pour leurs fiefs mouvants de ladite seigneurie (le Drubec. (9 juillet 1580.)
2010. Contrat de mariage du sieur Charles d’Estelnes Plainchêne et Madeleine Mallet de Drubec, vicomté d’Auge. (24juin 1593.)
2011. Aveu rendu à messire Jean Mallet, baron le Drubec, par François Follebarbe, pour le fief de Boutevillain, relevant de la baronnie de Dubrec. (1629.)
2012. Arrêt du parlement en faveur (le Pierre Mallet de Graville , sieur de Saint-Martin et de Drubec, tuteur de Marguerite-Anne Mallet, sa fille, contre messire Olivier Mallet, seigneur et baron de Drubec. (12 février 1656.)
2013. Aveu rendu à messire Olivier Mallet de Graville, comte de Drubec, par Jean Patry, mari d’Anne Lambert, â cause d’un lieu nommé Burget et d’une portion du fief de Benoiste.(Or. signé.) (24 mai 1677)
3 – Archives ShL:
9 FA. Fonds Et. Deville. – 166 ?. – Beaumont-en-Auge
David Toustain, demeurant à Drubec, reconnaît et confesse que Mrs les religieux, prieur claustral et couvent du prieuré de Beaumont-en-Auge, lui ont baillé en prêt, la somme de 86 livres pour le paiement de trois années de fermage à Jean Brière, écuyer, garde du corps du Roi.
– 1F802 : 1848 : Enquête commerciale, artisanale et industrielle concernant la région de Pont-l’Evêque (Bonneville, Canapville, Clarbec, Drubec, Englesqueville, Pont-L’Evêque, St Arnoult, St-Hymer, St Etienne la Thillaye, St Martin aux Chartrains, Ste-Melaine, Surville, Tourgéville, Touques, Tourville, Trouville, Villerville.
– 11 FA – 37 – Divers. Région de Pont-L’Evêque, Bonnebosq, Clarbec, Reux,
Drubec, Beaumont, Villers, Manneville-la-Pipard, Manoir de Pommereul à Sainte-Marthe (Eure) etc.
Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEAUMONT – 14
Election et sergenterie de Pont l’Evêque
3 feux privilégiés – 30 feux taillables
Sous l’invocation de St Germain.
Curés: Salé 1764 Louvet 1774 – Labbé 1763/1787.
Vénérable personne Maistre Paschal Danyd, prêtre, curé de Drubec le 7 juillet 1606.
Insinuations
Tour romane octogone de la base au toit, type fort rare dans nos contrées
Tour latérale au nord de 1000 à 1090.
Registre de Philippe Auguste – texte en latin
Fonds Duval Georges 2S.
2S378 – Drubec: église (photos)
Voir :
D’Hozier 70.82 Englesqueville
Bulletin Monumental 1862 p.555
Musée des Antiquaires à Caen p.17 n°61
Bulletin des Antiquaires 1864 p.44
Editions Flohic : Le Patrimoine des communes du Calvados, page 1293.
CAUMONT Arcisse de, Pierrefitte-en-Auge – Eglise dans Statistique monumentale du Calvados, T.IV, 1859, pp. 438-446, ill.
FOURNEE Dr Jean, « Pierrefitte-en-Auge – Eglise », AAN, 145, 1987(1988), pp. 49-50, ill.
POUGHEOL Jacques, (Pierrefitte-en-Auge – Eglise), Art de Basse-Normandie, N° spécial sur Pont-L’Evêque et sa région (été 1958), p. 32
POUGHEOL Jacques, (Pierrefitte-en-Auge – Eglise) in Trésors d’Art religieux du Pays d’Auge, N° spécial d’Art de Basse-Normandie, 1962, pp. 21-22, ill.
POUGHEOL Jacques, (Pierrefitte-en-Auge – Eglise) in Dictionnaire des Eglises de France, Paris, Laffont, 1968, t. IV B, p. 125
FOURNEE Dr Jean, « Pierrefitte-en-Auge – Eglise », AAN, 145, 1987(1988), pp. 49-50, ill.
MOREL Edmond : Ma vie en captivité, ma libération par le Russes. Archives SHL, Lieux K à R
NEDELEC Yves : documentation (Famille Boivin-Champeaux, noms de lieux, les Labbey de Druval). Voir Archives SHL NE26
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de M. Charles Vasseur.
Pierrefitte, Peira ficta, Pierreficte.
L’église de Pierrefitte se dessine, d’une manière assez pittoresque, sur le sommet du coteau qui forme la vallée de la Touque du côté de la rive gauche. De ce point, on découvre un magnifique point de vue qui embrasse la vallée avec sa riche végétation et ses villages. L’ensemble de la construction date du commencement du XIIIe. siècle. Les murs sont en blocage. Celui de l’ouest, où se trouve le portail, est soutenu par deux contreforts assez saillants, avec une retraite, qui présentent les caractères du XIIIe. siècle. La porte et une fenêtre qui la surmonte sont modernes. Dans le pignon se trouve conservée une jolie lancette qui appartient à l’époque primitive.
Les deux murs- latéraux sont soutenus chacun par trois contreforts. Les deux premiers, du côté du nord, sont semblables à ceux du portail et datent de la même époque.
Le troisième est plat, mince, et paraîtrait remonter jusqu’à l’époque romane. Il n’y a de ce côté qu’une seule fenêtre, du XVI. siècle. Au midi, un seul contrefort, le premier vers l’ouest, est du XIIIe. siècle; les deux autres ont été refaits au XVI., et ils portent des traces de restaurations notables de beaucoup postérieures. Il n’y a également, de ce côté, qu’une seule fenêtre à la nef.
Deux chapelles forment transept entre la nef et le choeur.
Elles sont parfaitement semblables et ont été construites au XVIe. siècle. Les pignons sont soutenus par deux contreforts et percés d’une fenêtre ogivale avec tracerie flamboyante.
Une étroite ogive subtrilobée regarde l’occident, tandis que le mur de l’orient est resté obscur contrairement à l’usage.
Le choeur remonte en entier au XIIIe. siècle, et ses deux murs latéraux sont symétriquement disposés. Au nord, les fenêtres sont deux lancettes simplement épannelées ayant toute la physionomie des ouvertures de l’époque de transition.
On voit, en outre, dans ce mur une petite porte qui peut dater du XVIe. siècle. Elle est accompagnée de deux culs-de-lampe.
Au midi, une des deux lancettes a été réparée d’une manière ridicule. Correspondant à la petite porte cintrée du nord, s’ouvrait, de ce côté, une petite porte ogivale à tympan plein qui est bouchée.
Le chevet est un mur droit que buttaient autrefois deux contreforts, en grande partie anéantis. Toute la partie inférieure est obstruée par une sacristie que M. Bouet a supprimée dans notre dessin. Une belle fenêtre à trois baies du XIIIe. siècle occupe ce chevet.
Le clocher, en charpente, est assis sur la partie occidentale de la nef, près du portail. Sa forme est peu gracieuse.
On vient de substituer l’ardoise à l’essente découpée qui le revêtait autrefois.
L’intérieur a heureusement conservé une grande partie de l’ornementation dont elle avait été successivement dotée.
Une même voûte de merrain recouvre le choeur et la nef, qui ne sont point séparés par un arc triomphal.
On a coupé les entraits du choeur et badigeonné les douvettes.
La nef a conservé sa charpente et ses peintures qui datent du règne de Louis XIV.
Dans des cadres, soit circulaires, soit carrés à angles rentrants, s’alignent des images en camaïeu bleu et violet qui représentent des saints et des paysages. Des têtes d’anges et des pentes de fruits remplissent l’espace entre ces divers encadrements.
La chapelle méridionale a aussi sa voûte ornée de peintures de la même époque et de la même main. Deux inscriptions lèvent tout doute sur l’année de leur exécution. Les sujets, qui sont en camaïeu sur fond rouge avec encadrement jaune, semblent représenter des traits de la légende de saint Laurent, diacre. C’est, du reste, le patron de la chapelle et il est représenté avec saint Sébastien sur un bon tableau du XVIIe. siècle qui y est déposé.
Voici les deux inscriptions qui complètent l’ensemble de la décoration : la première est sur le plein du mur qui surmonte l’arcade de communication avec la nef; l’autre se trouve vis-à-vis, au-dessus de la fenêtre :
SAINCT LAVRENT PAR SON ZELE DESPITE
DE L’ENFER
LES PLVS CRVELS TOVRMENTS QVON POVROIT SINVENTER
LES FERS LES FOVETS LE FEV NESBRALET NVLLEMENT
CE SERVITEVR DE DIEV SOVFFRANT TOVT CONSTAMMENT
LARDEVR DV FEV DIVIN QVI EBRASE SON COEVR
LA REDV INSENSIBLE ET COME SAS DOVLEVR
JOVISSEZ PAISIBLE DES LAVRIERS ETERNELS
ET PRIEZ JE VOVS PRIE POVR NOVS
PAVVRES MORTELS
1645.
NOBILE MARTYR….. ICIONIS COSTAIA LAVRENS
CARNIFICIS (VINCAS) VERBERA VINCLA MINAS
SVBIECTIS (MEMBRIS) EN FERREA CRATES
EXCVDIT ET MEDIO LVCET IN IGNE FIDES.
1645.
L’autel date de la même époque. Il est d’un travail assez grossier. Celui de la chapelle du nord est en tout semblable.
La voûte de cette chapelle est peinte simplement d’azur avec des étoiles d’or et des fleurs de lis. Au-dessus de la fenêtre est une Annonciation d’un assez bon style, qui doit être plus ancienne que les peintures de la nef et de l’autre chapelle. C’est, dit-on, l’ancienne chapelle des seigneurs de Betteville.
Ces deux chapelles s’ouvrent sur la nef par une ogive aiguë à moulures prismatiques.
Il n’y a rien dans le choeur qui puisse arrêter le regard, si ce n’est un bas-relief du XVIe. siècle, placé dans le mur du midi. Sous une accolade vigoureusement moulurée est représenté le Christ en croix. Aux pieds de la croix se trouvent, agenouillés, à droite un homme, à gauche une femme, protégés par leurs saints patrons et des anges qui tiennent des phylactères. Une inscription gravée au-dessous fait connaître leurs noms.
CY DEUANT GISENT ET REPOSENT LES OSSEMENS ATTEN
DANS LA RESURRECTION GENERALE EN LA FIN DU MONDE
DE MAISTRE GERMAIN DANYEL EN SON VIUANT PRE
STRE ET CURE DE CETTE ESGLISE ET DE IOHANNE AU
BERY SA MERE LAQUELLE TRESPASSA LE DESRENIER
JOUR DE JUILLET MIL CINQ CENS ET UNG
ET LE DIT CURE LAN MIL CINQ CENS ET…..
PRIES DIEU POUR LE SALUT DE LEURS AMES
REQUIESCANT IN PACE AMEN.
L’église de Pierrefitte, qui est sous l’invocation de saint Denis, faisait partie du doyenné de Beaumont. Le patronage était laïque. Les Pouillés nous donnent les noms de Thomas de Silly et de Pierre de Silly qui l’exercèrent aux XIVe. et XVIe. siècles. Au XVIIIe. siècle, d’après le Dictionnaire d’Expilly, cette paroisse faisait partie de l’élection et de la sergenterie de Pont-l’Eveque, avait quatre feux
privilégiés et 115 feux taillables, ce qui suppose une bien grande importance.
Plusieurs fiefs considérables se partageaient son territoire : d’abord Betteville, dont il a été parlé à l’article de Pont-l’Évêque.
La Recherche de la Noblesse de 1540 montre, comme comparaissant sur la paroisse de Pierrefitte, Jacques de Betteville, sieur de Heritot ; François, son frère, et Girard, sieur de la Cour-du-Bosc, leur neveu, qui firent remonter leur généalogie jusqu’à messire Guillaume de
Betteville, chevalier, sieur’du lieu, qui vivait noblement en 1330 avec damoiselle Isabeau de Bigards, sa femme.
La Cour-du-Bosc était aussi située sur le territoire de Pierrefitte; il n’en reste rien d’ancien. Avant d’appartenir à Girard de Betteville, ce fief était possédé par une branche de la maison de Bonnechose.
En 1463, Montfaut avait imposé à la taille un nommé Jean Fossey, qui habitait Pierrefitte, parce qu’il ne trouva pas ses productions suffisantes. Il fut rendu un arrêt de la Cour des aides, le 17 février 1517, en faveur de ses descendants.
Le château actuel de Pierrefitte a été construit, il y a vingt ans, par M. Labbey de Druval, qui a vendu cette terre et est venu s’établir à Creully. Ce château domine la vallée.
Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
PIERREFITTE.
270. Jacques de Bétheville, Sr. de Héritot, François , son frere , et Girard, Sr. de la Cour du Bosc, leur neveu, ont baillé la déclaration de leur noblesse , commençant à Mre. Guillaume de Bétheville, cher., Sr. du lieu , vivant noblement avec damoiselle Isabeau de Bigards, sa femme, suivant des lettres du dimanche des brandons 1330, desquels ils ont dit fournir leur descente, jouxte les lettres par eux produites, dont la copie est demeurée au greffe.
1386, 16 mai
Information de Jean des Wys, vicomte de Pont-Authou, sur la valeur des biens et du revenu des enfants mineurs de Robert Capperon, chevalier, mort au retour des Flandres: fief de « la Gayerie », à Lieurey, du « Blohyouly » à Bois-Hellain, de la Capperonnière, à Bonneville-la-Louvet, de la Vallée à Hecmanville, de la Cour-du-Bosc à Pierrefitte-en-Auge.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 197-199.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 20.
1578 – An II –
Familles Sevestre, à Caen, La Caine, Hotot-les-Bagues, Lisieux, Pierrefitte-en-Auge, Le Pré-d’Auge, Saint-Ouen-le-Pin, Tournay-sur-Odon; Alençon, Orne),
= AD 2E 889 (103 p.)
1710. – Archives SHL. 1F837:
1710-1718 : Pierrefite : Procédure relative à l’affaire entre les habitants de Pierrefite et leur collecteur.
AN XIII; – archives SHL.
1F635_: 26 floréal an XIII : rente entre Louis Petit de Pierrefitte et Michel Picard marchand à Lisieux.
1824, 8 décembre – Manerbe
Délibération du Conseil municipal à l’effet de reconnaître les chemins vicinaux de la commune. Le Conseil en reconnaît 6 d’utiles:
… 6° Le chemin partant de la limite de Coquainvilliers au bout du grand herbage de M. de vérigny au levant faisant le tour des Champs Satis arrivant au calvaire du bout de la Grande pièce de M. de Vérigny de aller rendre en droite ligne au chemin du bout de la pièce de Pierre Pouchin, tournant sur la gauche arrivant au chemin vicinal de Lisieux à Bonnebosq au coin de la cour de la Viparderie. Ce chemin est d’une grande utilité pour la commune pour tirer les boissons pour le quai du Breuil sur la largeur de 15 à 20 pieds ».
D’après ce qui précède, en 1824, la Touques était navigable jusqu’à Touques: il y avait un quai à Pierrefitte dont on voit encore l’emplacement ».
= E. Colleville.- Notice historique sur Manerbe, (c. 1913), Arch. SHL. 9F Deville. B. 3. Dossier Manerbe
Insinuations.
Deux descriptions de l’église dont l’une très détaillée du 18 juillet 1858.
Inscription de la cloche
L’an 1768 je fus bénite par Discrète personne Jehan Léonor de Bonenfant, seigneur de Mon….. prestre curé de St Denis de Pierre Fitte et nommée Marie Jeanne, Denise par Messire Jean Baptiste Deshays seigneur des fiefs de Gassard, Ymer, Alain, La Fontainne, Pierre Fitte, d’Argence, seigneur et patron de St André de Clarbec et par Noble Dame Marie Anne Gabrielle Louvel, de Rapainville, épouse de Messire Louis, Marc, Antoine de Bonnechose, écuyer, seigneur de la Courdubosc. C.Guillaume et Charton m’ont faite.
Je ne crois pas qu’il ait existé de fief de Pierrefitte proprement dit ;
[Noter: Histoire de l’ancien EVECHE-COMTE de Lisieux par H.DE FORMEVILLE
SUPPLÉMENT AUX FIEFS TENUS DU ROI DANS LA VICOMTÉ D’AUGE Gassard, Guillaume Goulafre.]
mais le fief de Betteville avait des extensions sur cette commune et même, à en juger par la Recherches des Nobles de 1540, il aurait été à cette époque compris intégralement, car c’est sur la paroisse de Pierrefitte que produisirent Jacques de Betteville, seigneur de Heritas, François, son frère, et Girard, seigneur de la Cour du Bosc, leur neveu, qui faisaient remonter leur généalogie jusqu’à Messire Guillaume de Betteville, chevalier, seigneur du lieu, vivant noblement avec Damoiselle Isabeau de Bigards, sa femme, suivant des lettres du dimanche des Brandons 1330.
La Cour du Bosc était aussi située sur le territoire de Pierrefitte, c’est la propriété de Monsieur Moutier de Lisieux. Avant lui elle était entre les mains d’une branche de la famille de Bonnechose.
Il existe une maison plus considérable, bâtie dans ce siècle, par Monsieur de Labbey de Druval, mais j’ignore si elle a remplacé quelque ancien manoir. On n’en voit point trace sur la carte de Cassini.
En 1463 Montfaut imposa à la taille à Pierrefitte un nommé Jean Fossey dont il ne trouva de production suffisante. Mais il fut rendu un arrêt des Aides le 17 février 1516 en faveur de ses descendants
3 – Archives ShL:
Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEAUMONT – 14
Election de Pont l’Evêque.
Sergenterie du même nom
4 feux privilégiés, 115 feux taillables.
Sous l’invocation de St Denis
Patronage:
14e Thomas de Sillego
16e Petrus de Sillego
18e le seigneur
Deauville, canton de Pont-l’Evêque.
Avevilla, 1060 (livre blanc de Troarn). Auvilla, XII° s° (ibid.).
Deauvilla, XVI° s° (pouillé de Lisieux, p. 18).
Dyauvilla (cart. de Saint-Hymer), XIV° s° (ibid.
note).
Par. de Saint-Laurent, deux prébendes.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beaumont.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-Audemer, sergent, de Beaumont.
Archives Calvados
Deauville (Calvados)
Canton actuel : Honfleur – Deauville
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14220
Histoire administrative : Un secteur est réuni à la commune de Trouville le 30 septembre 1863.
DEAUVILLE
I. Dioc. de Lisieux. Baill. de Honfleur – .Maîtrise de Pontl’Évêque. Gr. à sel de Danestal. – Gén. et int. de Rouen; él. de Pont-l’Évêque; subd. de Honfleur.
II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Touque (Arrêté du 1 mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont-l’Évêque); canton de Touque (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Pont-l’Évêque (Arrêté du 6 brumaire an X) ; – canton de Trouville. (Loi du 1 août 1872) . – Pop.: 3824-3749 hab. ( 1911). Sup.: 289 hect .?
La commune de Deauville a cédé à Trouville une portion de son territoire. (Décret du 30 septembre 1863) .
ADMon Gale. Délibérations, depuis le 14 décembre 1834.
ÉTAT-CIVIL.— Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1663. Les actes de 1803-1832, 1836, 1838, ont été détruits par un
incendie, en avril 1840, et vont être reconstitués. – Audiences de contrats. 1669-1677. Délibérations du commun. 1664-1674, 1724-1762.
Voir les actes de catholicité de Deauville. 1672-1673, 1680-1683 (Série G, Deauville, cah. et débris).
P. 558. DEAUVILLE-SUR-MER, au lieu de Baill. d’Honfleur. Maîtrise de Pont-l’Evêque lire: Baill. et maîtrise de Pontl’Evêque : 1. 22 et 24, corrections correspondantes aux précédentes : Sup.: 293 hect. 12a. 35 c. — La commune de Deauvilles’est augmentée d’une petite portion du territoire de Trouville.
Lieux-dits de DEAUVILLE:
Maison-Blanche (.LA), Maison – Moulin-Saint-Laurent, Min.
voir : Normand du 10 juillet 1869
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton.
BURNET, Présentation de Deauville dans Géographie et Tourisme. Actes du Colloque tenu à Paris les 2, 3 et 4 mai 1963, Paris, Centre d’Etudes du Tourisme, 1964
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 239
DAVY Michel, « Le Bras d’Or », Athéna sur la Touques, n° 122, Décembre 1994.
DEFERT P., Etude d’aménagement touristique de Deauville et de la Côte Fleurie, Comité départemental du Tourisme du Calvados, 1961.
DOYENNEL Claude : histoire des glaces Pompon. BSHL n°34, Déc.1995
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados.
LAJOYE Patrice : notes archéologiques d’Arthème PANNIER, BSHL n°48, mai 2001-
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. Dep. D’Archéologie.1999. page 437.
HERAUD Colette et Guy,
– Le Duc et la Duchesse de Morny, à Deauville », PAR, 42, N°1, Janvier 1992, PAR, 42, N°2, Février 1992.
– Piscine à Deauville », Bâtir, N° 157, Mai 1967.
– Deauville, port de plaisance », Urbanisme, 1971.
– Deauville, pourquoi les marinas ? », Normandie-Actualités, N° 34, Octobre 1975.
– Port-Deauville : Bravo Messieurs les Promoteurs », L’Entreprise normande et du Nord-Ouest, Juillet 1972.
– Deauville : une saison pas mauvaise, mais … », L’Entreprise normande, N° 159, 5 octobre 1970.
– L’industrie du soleil à Deauville », L’Ouest-Industriel, N° 213-214, Août-Septembre 1969
– Tourisme d’affaires, l’été indien à Deauville », Implantations, N° 44, Septembre 1979.
– Tourisme à Deauville », L’Entreprise normande, N° 180, 5 octobre 197.
CHAUVET Marie-Pierre, « L’aéroport de Deauville-Sainrt-Gatien », Entreprises normandes et du Nord-Ouest Juin 1974.
« Deauville, carrefour bancaire international », Seine-Estuaire, N° 21, 1er trim. 1978.
2 – Pièces Justificatives:
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Deauville, Deauvilla.
L’église de Deauville couronne le sommet d’une colline verdoyante, au pied de laquelle s’étend un vaste marais. La vue que l’on découvre du cimetière est délicieuse : devant soi apparaît la mer; au nord, on distingue le Havre et le cap de la Hève; à l’est, Trouville étale avec coquetterie ses maisons blanches qui s’élèvent en amphithéâtre sur la rive droite de la Touque, près de son embouchure.
Le choeur de Deauville est roman et peut remonter au XI° siècle. Il est terminé par une abside circulaire, soutenue par trois contreforts très-plats ; celui du milieu était percé d’une petite fenêtre, en forme de meurtrière, disposition assez rare en Normandie et qui se voit aux églises de St.-Laurent de Falaise (Voir la Statistique monumentale, t. II, p. 450), à celle de Bucels, près Tilly (Idt. III, p. 387), d’Ecajeul, près de Mézidon, et dans quelques autres églises. Les murs latéraux du choeur, en retrait sur ceux de la nef, sont terminés par une corniche dont les modillons sont taillés en biseau ou formés de têtes grimaçantes très-détériorées. Le mur du nord est flanqué de deux contreforts plats et percé d’une fenêtre carrée du XVII. siècle. Le mur méridional de la nef est roman et flanqué d’un seul contrefort plat. Le mur septentrional, percé d’une large fenêtre ogivale sans meneau, ou dont le meneau a été détruit, n’a été élevé qu’au XIIIe. siècle. De ce côté s’ouvre la porte principale, formée d’une grande ogive avec chanfrein garnie d’un tore. La nef se termine, à l’occident, par un mur droit, sans aucune ouverture, avec contrefort s’emboîtant sur les angles, disposition commune au XVe. siècle. Le gable est surmonté d’un petit clocher moderne, construit en charpente et recouvert en ardoise.
La voûte du choeur est formée d’arcs en diagonale, très larges et très-aplatis. L’abside, en forme de cul-de-four, sert de sacristie. On remarque, à droite, une piscine à double cuvette.
Saint Laurent est le patron de l’église de Deauville. La cure était à la nomination du chanoine qui était en possession de la prébende située sur cette paroisse.
La commune de Deauville a été réunie, pour le culte, à celle de Tourgéville.
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL Léopold Ferdinand Désiré.
300. — Le 21 nov. 1693, dispense de bans p air le mariage entre Pierre Le Grix, Esc., sr de la Cour, de la parr, de St-Etienne-Lallier, d’une part, et Elisabeth de Bresy, de là parr, de Deauville.
326. — Le 13 décembre 1693, la nomination au canonicat de Deauville, 1° portion, appartenant au seigr évêque, Messire Léonor de Matignon, évêque et comte de Lx, nomme aud. bénéfice vacant par la mort de Mre. Pierre Lange (1), pbfë, dernier titulaire, la personne de Me. Simon Davoust, pbfë, bachelier en théologie, curé de St-Germain de Lx, chanoine du Faulq et titulaire de la chapelle de St-Jean-Evangéliste, en la Cathédrale.
(1) Pierre Lange fut enterré dans l’église abbatiale du Val-Richer.
10 – Le 11 août 1694, le sr Davoust est mis en possession des canonicat et prébende de Deauville, 1° portion, vacants par la mort de feu Me Pierre Lange, pbfë, dernier titulaire, décédé le 9 décembre 1693.
– Mre Michel Lecoq, pbre, chanoine prébende de Deauville, 2e portion.
208. — Le 3 févr. 1695, vu l’attestation du sr Lefebvre, pbrë, curé de Deauville, dispense de bans pour le mariage de Louis Lefebvre et de Magdeleine Perchey.
192. — Le 24 avril 1696, Mre Simon Davoust, pbrê, licencié en théologie de la faculté de Paris, chanoine prébende de Lieurey, 1° portion, et de Deauville, aussi 1° portion, demeurant à Paris au collège Louis-le-Grand, et représenté par Me Gustave Courtin, pbrê, vicaire de la Cathédrale de Lx, résigne purement et simplement lad. prébende de Deauville entre les mains du seigr évêque.
Le même jour, sa Grandeur nomme aud. bénéfice la personne de Me Gabriel Hébert, pbre, licencié ès-droits, curé de St-Jacques de Lx.
Le lendemain, le sr Hébert est mis en possession du canonicat de Deauville, 1° portion, par le ministère de M. le doyen.
395. — Le 15 décembre 1696, la nomination aux canonicat et prébende de Deauville, 2e portion, appartenant au seigr évêque de Lx, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice vacant par la mort de Me Michel Lecoq, pbfë, dernier titulaire, la personne de Mre Louis-Henry de Rome de Vernouillet, sous-diacre de Chartres.
Le 25 décembre 1696, led. sr de Rome prend possession de son canonicat par le ministère de Mr le doyen du Chapitre. Fait et passé en présence de Mes François Desclos et Isaac Cantel, diacres, officiers de la Cathédrale.
Le 29 janvier 1697, le sr de Rome, ayant remis purement et simplement son canonicat de Deauville, 2e portion, le seigr évêque nomme à ce bénéfice la personne de Mre Jean de Pont, clerc du diocèse de Saintes.
Le 7 février 1697, led. sr Jean de Pont, demeurant à Paris et représenté par Me Antoine Guéret, pbfë, officier douze-livres en la Cathédrale de Lx, est mis en possession dud. canonicat par le ministère de M. le doyen devant tout le Chapitre assemblé. Fait et passé en présence de Mes Isaac Cantel et André Fréminot, diacres, officiers de la Cathédrale.
Le 7 août 1698, Sa Grandeur donne aud. sr de Matignon la collation des canonicat et prébende de Deauville, 2e portion.
140.— Le 30 avril 1699,Mre Léonor de Matignon, clerc tonsuré du diocèse de Paris, nommé parle seigr évêque et comte de Lx au canonicat de Deauville, 2e portion, demeurant à Paris, au collège d’Harcourt,
donne sa procuration à Mre François Daubin, chanoine de Lx, pour résigner, en son nom, purement et simplement led. canonicat entre les mains dud. seigr évêque.
Le 7 mai 1699, Sa Grandeur nomme à ce bénéfice, ainsi vacant, la personne de Me Charles-François de Montaing, clerc du diocèse de Toul.
Le 30 juin 1699, led. sr de Montaing, représenté par Me Guillaume Cousture, pbfë, titulaire de la chapelle St-Sébastien en la Cathédrale, est mis en possession du canonicat de Deauville, 2e portion, par le ministère de M. Audran, chanoine.
Le 8 juillet suivant, le sr de Montaing vient en personne prendre possession de ce bénéfice.
Le 22 sept. 1690, Charles-François de Montaing reçut la tonsure à Trêves.
Gabriel Hébert, pbfë, prébende de Deauville, 1° portion.
Charles-François de Montaing, diacre, prébende de Deauville, 2e portion.
Le 10 mars 1703, le sr de Rome de Vernouillet est mis en possession de la 2e portion du canonicat de Deauville.
750. — Le 4 avril 1703, Me Gabriel Hébert, pbrë, chanoine prébende de la 1° portion de Deauville, et, en cette qualité, patron présentateur à la cure de St-Laurent de Deauville, nomme à cette cure, vacante par le décès de M. Louis Lefebvre, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Nicolas Le Vigneur, pbrë de la parr, de St-Désir de Lx.
Le 5 avril 1703, le seigr évêque donne aud. sr Levigneur la collation dud. bénéfice.
773. — Le 24 avril 1703, Me Nicolas Le Vigneur, pbfë, pourvu de la cure de Deauville par la nomination faite de sa personne par le chanoine prébende de la 1° portion de Deauville prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Alexandre Odienne, pbfë, curé de St-Désir; Christophe Lefèvre, curé de Gatteville, diocèse de Coutances, et Me Jean Bence, vicaire de Trouville.
503. — Le 8 avril 1705, le seigr évoque, collateur ordinaire des canonicat et prébende de Deauville, 1° portion, nomme aud. bénéfice vacant par la mort de Me Gabriel Hébert, pbrê, dernier titulaire, décédé dans le présent mois, la personne de Me François-Nicolas Deslondes-Caboulet, pbrê, originaire de St-Aubin-sur-Auquainville, Me ès-arts en l’Université de Paris.
Le 15 avril 1705, led. sr Deslondes-Caboulet, le Chapitre étant assemblé, est mis en possession dud. canonicat de Deauville, 1° portion, en présence de Christophe Courtin, vicaire, et de Guillaume Véron, pbre, chapelain de la Cathédrale.
608. — Le 9 sept. 1705 Mesre Louis-Henry de Rome de Vernouillet, pbrë, chanoine prébende de Deauville, 2e portion.
Prébende 1° portion de Deauville. — P. Lange — S. Davoust — Gabriel — F-N. Deslandes-Caboulet.
Prébende 2e portion de Deauville. — M. Lecoq — L.H. de Rome de Vernouillet — L. de Matignon — C.F. de Montaing.
Curés. — L. Lefebvre — N. Levigneur.
Patron. — Le chanoine prébende de la 1° portion de Deauville en la Cathédrale. — G. Hébert.
Seigneur. — E. de Brésy.
Le 2 février 1712, la collation de la chapelle de St-Ursin en la Cathédrale appartenant au chanoine de semaine, Mre François-Nicolas Caboulet, pbrë, chanoine prébende de Deauville, 1° portion.
333. — Le 16 oct. 1723, Mre Nicolas Levigneur, pbfë, curé de St-Laurent de Deauville, âgé de 64 ans, étant demeuré infirme, ce qui le met hors d’état de remplir les fonctions curiales, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Sébastien Laisney, pbrë, vicaire de Bonneville-sur-Toucques. Il se réserve toutefois 120 livres de rente annuelle à prendre sur les revenus de lad. cure qu’il dessert depuis 20 ans. Fait en présence de Me Nicolas Duclos, vicaire de St-Thomas de Toucques, et autres témoins.
Mesre Louis-Henry de Rome de Vernouillet, chanoine prébende de Deauville, 2e portion, conser. au parlement de Rouen, y demeurant, rue des Jacobins.
371. — Le 10 novembre 1723, Me Sébastien Laisné, pbrë, obtient en cour de Rome des lettres de provision de l’église curiale de St-Laurent de Deauville, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Nicolas Levigneur, dernier titulaire.
Le 3 janvier 1724, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 11 janvier 1724, ledit sr Laisné prend possession de ce bénéfice en présence de Mre Alexandre Renout, pbrë, curé d’Englesqueville ; Christophe Paul du Perron, Escr; Georges Lefaucheur; Me Jacques Mullot, huissier au bailliage d’Orbec; Me Jacques Bouchard, notaire royal à Toucques, et autres témoins.
Prébende, 1° portion, de Deauville. — F.-N. Caboulet des Landes.
Prébende, 2° portion, de Deauville. — L.-H. de Rome de Vernouillet.
Curés. — N. Levigneur — S. Laisney.
Seigneurs et notables. — A. du Mesnil — C.-P. du Perron — G. Lefaucheur — J. Mullot.
1148. —Le 26 sept. 1731, Me Sébastien Laisné, pbre, curé de St-Laurent de Deauville et pourvu du bénéfice-cure de St-Arnoult-sur-Touques, demeurant en la parr. de Deauville, donne sa procuration pour résigner lad. cure de Deauville entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Jacques-Jean-Baptiste Mullot, sous-diacre de ce diocèse.
Celui-ci toutefois sera chargé de faire la pension due à Me Nicolas Le Vigneur, ancien curé du lieu. Fait en présence de M8 Pierre Pateley, pbrê de St-Germain de Lx.
Le 15 janv. 1732, led. sr Laisné, du consentement dud. sr Mullot, révoque la précédente procuration et en donne une nouvelle pour résigner également entre les mains de N.-S.-P. le pape sond. bénéfice de Deauville en faveur de Me Claude Rouelle, pbfë de ce diocèse.
Le 6 Fév. 1732, led. sr Rouelle obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 4 avril 1732, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 6 avril 1732, le sr Rouelle prend possession delà cure de Deauville, en présence dud. sr Laisné, résignant, et autres témoins.
221 . — Le 19 mai 1742, la nomination aux canonicat et prébende de Deauville, 2e portion, appartenant au seigr évêque, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Mre Louis-Henry de Rome de Vernouillet, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me François Huet, pbfë, licencié aux droits, chapelain de la Cathédrale.
Le 25 mai 1742, le Chapitre de la Cathédrale étant rassemblé, led. sr Huet est mis en possession du canonicat de Deauville, 2e portion, par le ministère du sr Faure, grand chantre de cette Eglise. Fait et passé en présence de Me Jean Débris, diacre, et de Me François Nicolas, clerc, officiers de la Cathédrale.
429. — Le 11 avril 1743, Me François Huet, pbrë, chanoine prébende de la 2e portion de Deauville, promoteur général de l’évêché et titulaire de la chapelle N.-D., 1° portion, en la Cathédrale, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, remet purement et simplement lad. chapelle entre les mains du seig. évêque.
Le 12 avril 1743, la nomination à lad. chapelle appartenant aud. seigneur évêque, Sa Grandeur nomme à ce bénéfice la personne de M Jean-Baptiste Le Rat, pbrë de ce diocèse.
Le 13 avril 1743, led. sr Le Rat est mis en possession de la chapelle N.-D., 1° portion, par le ministère de Mr Faure, grand chantre de la Cathédrale, en présence de Mes Jean Débris et Jacques Dehah, pbfês, officiers douze-livres.
Le 30 oct. 1734, Jean -Baptiste Le Rat, fils de Jean et de Marie Bellenger, de la parr. St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure clérical.
Prébende de Deauville 1er portion). —F.-N. Caboulet des Londes
Prébende de Deauville (2e portion). — L.-H. de Rome de Vernouillet — F. Huet.
Curés. — S. Laisney — J.-B. Mullot — C. Rouelle.
95. — Le 14 juillet 1749, la nomination à la prébende de Deauville, 1er portion, appartenant au seigr évêque, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me François Caboulet, pbrë, dernier titulaire, la personne de M. Simon-Thomas Rambaud, pbfë du diocèse de Carpentras.
Le 25 juillet 1749, led. sr Rambaud est mis en possession desd. canonicat et prébende de Deauville, 1° portion, par le ministère de Mr de Gyémare, chanoine et grand chantre de la Cathédrale.
3. — Le 24 nov. 1752, la nomination à la chapelle St-Nicolas en la Cathédrale de Lx appartenant au chanoine de semaine, Me François Huet, pbrë, licencié ès-droits, chanoine prébende de Deauville, 2e portion,
se trouvant chanoine de semaine, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Louis-François Poret, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Pierre-Guillaume Formeville, diacre de ce diocèse.
Le 29 nov. 1752, led. sr Formeville est mis en possession de la chapelle St-Nicolas par le ministère d Mr Le Blond, chanoine trésorier de la Cathédrale.
223. — Le 21 févr. 1766, la nomination au canonicat et à la prébende distributive de Deauville, 2e portion, appartenant au seigr évêque,
Sa Grandeur nomme aud. bénéfice, vacant parla mort de Mre François Huet, pbrë, dernier titulaire, décédé le 18 de ce mois, la personne de Mre Estienne Bayle, pbrë du diocèse de Gap, licenciées-droits, chanoine de l’Eglise cathédrale de St-Etienne d’Auxerre et secrétaire de l’évêché de Lx. Donné à Lx, sous le seing de Mr l’abbé de Fresne, vie. gl., et le contre-seing de Mr Naudin, secrétaire particulier de Monseigneur.
Le lendemain, le sr Bayle est mis en possession dud. canonicat par le ministère de Mr le doyen. Fait et passé en présence de Me Nicolas Letournel, pbrë, et de Me Michel Ferey, aussi pbfë, officiers delà Cathédrale.
Les lettres de tonsure du sr Bayle sont datées du 21 sept. 1726.
Le seigr évêque l’avait nommé à ce canonicat « pour le remplir du brevet de serment de fidélité a luy accordé par Sa Majesté.
179. — Le 10 août 1767, vu l’attestation du sr. Bellenger, vicaire de Deauville, dispense de bans pour le mariage de Nicolas Dubosc.
255. — Le 14 nov. 1767, la nomination à la cure de St-Laurent de Deauville appartenant au chanoine prébende de la 1° portion de Deauville en la Cathédrale, Mre Simon-Thomas Rambaud, pbre, chanoine titulaire de lad prébende, docteur en théologie, vice-gérant de l’officialité de Lx, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Claude Rouelle, dernier titulaire, la personne de Me Félix-Xavier-Arnoult-Jacques de Villeneuve, pbrë du diocèse de Carpentras. Mais cette nomination n’ayant pas eu de suites, led. sr Rambaud présente, le 12 févr. 1768, la personne de Me François Dubois, pbre, vicaire de Formoville. Fait et passé à Lx, en la maison canoniale dud. sr Rambaud.
Le lendemain, le seigr évêque donne aud. sr Dubois la collation dud. bénéfice.
Le 15 févr. 1768, le sr Dubois prend possession de la cure de Deauville, en présence de Me Sébastien Laisné, pbrë, curé de St-Arnoult.
Prébende de Deauville (1° portion). — F. Caboulet — S. -T. Rambaud.
Prébende de Deauville (2° portion). — F. Muet — E. Bayle.
Curés. — C. Rouelle — F.-X.-A.-J. de Villeneuve — F. Dubois.
Vicaire. — Bellenger.
Patron. — Le prébende de la 1° portion de Deauville. — S. -T. Rambaud.
9. — Le 21 janv. 1785, la nomination à la cure de St-Laurent de Deauville appartenant au chanoine prébende dud. lieu, 1° portion, Mre Ambroise-Grégoire-Bernard-Stanislas Jacques de la Récluse, pbrë, chanoine prébende de la 1° portion de Deauville, demeurant à Lx, en la maison de Mr Rambaud, ancien chanoine, archidiacre de Pontaudemer et vicaire général, sise rue de la Porte de la Chaussée, parr. St-Germain, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me François Dubois, dernier titulaire, la personne de Me Louis Grouard, pbre de ce diocèse.
Fait et passé en lad. maison canoniale.
Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr Grouard la collation dud. bénéfice.
Le 25 janv. 1785, le sr Grouard (1) prend possession de la cure de Deauville, en présence de Me Jérôme Lentrain, pbrë, desservant lad. parr., et autres témoins.
(1) M. Grouard, originaire de St-Jacques de Lx, prêta d’abord serment à la Constitution civil du clergé; puis peu de temps après il se rétracta et se retira à Lisieux dans sa famille.
Mais en 1792, il lui fallut émigrer : il partit pour Jersey où il resta quelque temps et finit par se réfugier à Londres. Il ne rentra probablement jamais en France. (Archives du Calvados. — Mss de Reux.)
Prébende de Deauville (1° portion). — S. T. Rambaud — A.-G-B. -S. Jacques de la Recluse.
Prébende de Deauville (2° portion). — E. Bayle — A.-T. Nicolas.
Curés. — F. Dubois — L. Grouard.
Prêtre desservant. — J. Lentrain.
Patron. — Le prébende de la 1° portion. — A -G.-B.-S. Jacques de la Récluse.
La prébende de Deauville, première portion, consistait en 50 sols de rente que faisait le vicaire perpétuel et en un petit pré situé dans la prairie d’Ouilly. Le chanoine présentait à la cure.
La seconde portion de cette prébende se composait aussi d’un petit pré dans la prairie d’Ouilly et de quelques autres revenus.
Frère d’Empereur : Le Duc de Morny et la Société du Second Empire – Loliée, Frédéric.
Morny créateur de Deauville.
Extraits:
– Qu’était-ce, Deauville, avant Morny, avant qu’il eût engagé dans son orbite d’activité un groupe social, qui jeta, là, de l’or et des maisons? Une vague annexe de Trouville, un modeste village bâti au sommet d’une colline et par elle abrité contre les sables de la plage.
– Depuis quelques années les médecins rivalisaient d’ardeur à préconiser les bains de mer. On les avait écoutés, on les avait suivis. Trouville, où n’existaient encore, sous la précédente monarchie, que des huttes de pêcheurs, s’était édifiée, peuplée, avec une célérité merveilleuse. Il était question déjà de déverser sur d’autres points du littoral le trop plein de Trouville! Un ami et l’un des médecins de Môrny, le docteur Oliffe, eut l’idée qu’une station limitrophe pourrait s’établir avantageusement; et il avait aussitôt envisagé les chances de Deauville. Il en avait parlé à Morny, qui s’empressa de visiter cette bourgade inconnue du Calvados, en eut le regard épris, et ne tarda pas à concevoir sur son avenir possible de vastes projets. Dès 1809, il avait pris en main les destinées de Deauville. Il y fit arriver le chemin de fer, relier Trouville à Deauville, creuser un bassin, fonder un hippodrome (initiative tout explicable chez le créateur du grand prix de Paris) et construire, en 1860, la magnifique terrasse, longue d’une demi-lieue, que nous admirons, aujourd’hui, avec sa bordure élégante de villas perdues dans là verdure. Donnant toujours du large à ses visées, il n’avait pas borné là ses ambitions pour Deauville. Il n’y voyait rien moins qu’une grande ville en germe; il eût voulu en faire la tête de ligne d’un chemin de fer allant de Trouville à Bordeaux, sans passer par Paris, et qui eût porté, d’après ses plans, un coup sensible au cabotage anglais. Seulement les administrateurs chargés des intérêts de la Compagnie du Nord, craignant pour leurs dividendes, s’étaient élevés contre l’entreprise et l’empêchèrent de prendre corps.
Cependant, Deauville grandissait et se développait sous un patronage illustre, dont le nom ou l’image se retrouvait partout et qu’une statue, œuvre du ciseau d’Iselin, rappelait à tous les yeux. Devant la cité naissante s’étendait la vaste mer; l’industrie était à ses portes; le commerce y creusait un port; la finance y fondait le crédit; la mode même y appelait les visiteurs, les touristes et les malades; un Brighton français s’était fondé sur les bords de la Toucques.
Activités, urbanisme et ségrégation à Deauville – Jean Chennebenoist.
Extraits:
Quand Morny et ceux qui l’entouraient, méditèrent l’opération Deauville, ils avaient deux desseins en tête. D’une part, ils envisageaient de créer une station balnéaire dont la clientèle serait plus sélectionnée que celle à laquelle ils se voyaient confrontés à Trouville; et d’autre part, ils voulaient organiser, autour du futur bassin, un complexe industriel et une tête de pont ferroviaire; ils espéraient en faire le trait d’union entre l’Angleterre et le centre de la France.
La disparition prématurée et brutale de Morny coupa court à ce second projet.
Toutefois, la réalisation de la station luxueuse se trouvait trop avancée pour qu’elle ne survécût pas au fondateur; tout au plus, son développement en fut-il ralenti.
Tandis qu’à Trouville, les estivants avaient le plus souvent construit leurs villas sur les espaces laissés disponibles entre les chaumières du village, de l’autre côté de la Touques, un vaste espace plat et vide de toute construction, avait permis à l’architecte Breney de concevoir un plan s’inspirant d’un urbanisme bien prémédité, affectant une fonction à chaque quartier : le port, la gare, le commerce de détail, la station balnéaire.
Avant de songer à se construire un logement, il convient d’abord de satisfaire les commandes des riches Parisiens grâce auxquels le marais de Deauville va se transformer en un énorme chantier.
Morny sera ainsi en mesure d’occuper sa villa au cours de la seconde quinzaine du mois d’août 1864; il en profitera pour inaugurer le champ de courses et pour poser la première pierre de l’église Saint-Augustin, comme s’il avait voulu, par ce geste, se ménager l’indulgence céleste, il avait beaucoup à se faire
pardonner. Par contre les Deauvillais, ceux que leur travail fixe à Deauville, n’y trouvent pas toujours le toit pour s’abriter : ainsi, le secrétaire de mairie Porte en est réduit à franchir la Touques pour se loger.
Un plan de Deauville nous paraît singulièrement intéressant, car il montre la ville encore embryonnaire à la fin du Second Empire. Il la date de septembre 1877. Mais certains détails nous font penser qu’il est antérieur de huit ans. Au sud de l’avenue Impériale, on ne remarque comme constructions que la gare, près de la rivière, et l’église. La ville commerçante occupe un carré de 5 à 6 hectares autour de la place Morny et entre les rues du Marché, de la Banque et des Thermes (actuellement appelées Fossorier, Victor-Hugo et Mirabeau). Autour du bassin, seul le quai de la gare est bordé de quelques constructions; sur celui de la Marine, la scierie est bien indiquée, mais aucun bâtiment ne figure sur le plan; sans doute de simples baraques abritent-elles l’équipement; les dépôts de bois encombrent déjà le quai. On voit qu’à la fin du Second Empire, il existait une amorce du complexe industriel que Morny avait envisagé d’établir, mais qui ne se développera finalement pas.
– La scierie subsistera jusqu’à la seconde guerre mondiale, le perpétuel chantier que devait être Deauville, lui offrant les débouchés assurés.
Le Grand Hôtel et le Casino s’élèvent eux aussi au milieu d’un square d’un hectare et demi. Toutes ces constructions d’une architecture assez ingrate, tiraient leur agrément de leurs jardins. Les plus remarquables s’élevaient d’ailleurs en bordure de mer et jusqu’à la jetée de l’ouest, car à cette époque, la plage commençait de l’autre côté de la Terrasse (actuel boulevard Cornuché). Le recul de la mer, d’où résultèrent les lais de mer, ne se produira qu’en 1874, au cours d’une nuit de tempête et du fait de la formation d’un banc de galets à 300 mètres au large. Le Deauville embryonnaire, comptait quelque 1200 habitants (1147 au recensement de 1866 et 1246 à celui de 1872). En 1911, la population a triplé.
Bulletin des Antiquaires 1861
Deauville – découverte de monnaies.
Le dimanche 21 juillet 186… j’ai été appelé par Fachet, horloger, pour voir une centaine de monnaies qui lui avaient été apportées le jour même par un nommé Hubart, cultivateur à Deauville près de Trouville, qui les avait trouvées sur sa propriété en démolissant un mur. Elles étaient renfermées dans un pot de terre.
La moitié environ consiste en florins qui ont d’un côté la fleur de lys florencée, de l’autre un St Jean Baptiste avec différents monétaires à la fin de l’inscription.
Le reste se compose de quelques Agnels de Jean II, et la plupart des monnaies d’assez module de Philippe VI de Valois. Il y en a trois types forts différents.
L’Angelot; un ange debout tenant l’écu de France avec 3 fleurs de lys.
La Chaise, le monarque assis avec la main de justice et sceptre, ou la main et le glaive sur une chaise gothique à haut dossier ou sur un pliant à têtes d’animaux.
Dans certaines ses pieds posent sur un lion.
Il est probable que cette cachette a été faite lors de l’invasion anglaise de Geoffroy d’Harcourt en 1356 ( ?).
Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.
– M l’abbé Nonant, chanoine honoraire de Bayeux, curé de Saint-Sauveur de Caen, a été enlevé, le 22 octobre, à l’affection de ses paroissiens. Né en 1826 dans le quartier ouvrier du Vaugueux, dont il fut toujours le zélé protecteur, M. l’abbé Nonant avait d’abord été vicaire de Saint-Pierre de Lisieux, puis curé de Deauville.
– Village de Normandie ( Calvados ). Découverte d’une tirelire contenant 222 pièces de monnaies françaises , en or ; la plus ancienne était de Louis le Hutin, et les plus récentes étaient du roi Jean; t . I , 453 . -Parmi ces pièces, il s’en trouvait d’étrangères ; 454.
FLORINS . Monnaies découvertes à Deauville ; indication des noms qu’elles portent ; t . I , 453 et suiv . Un florin d’or du Daupbiné , de 1340 , recueilli à Coutances ; t . III ,197 , 368. Voir Monnaies françaises.
3 – Archives ShL:
Dossier « LIEUX A à L » : ancienne église paroissiale, coupure de presse.
Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEAUMONT – 14
– Election de Pont l’Evêque, sergenterie de Beaumont
1 feu privilégie, 16 feux taillables
– Sous l’invocation de St Laurent
– Patronage: XVIe et XVIIIe Prebandarius loci
« Analyses et transcriptions … » dans « aveux de fiefs : -Bénerville :
– 4 octobre 1374
Jehan de la TILLAYE à cause de sa femme Jehanne du MONT rend aveu du fief du MONT dans la vicomté d’AUGE (paroisses de TOURGEVILLE, DEAUVILLE et BENERVILLE de :
– Renoult de BAILLEUL
– Jehan MARMION
– 24 avril 1409
Jacques de BAILLEUL escuyer rend aveu du 1/3 du fief de HUMBERT (?)
sis à SAINT-ERNOUL (saint Arnoult ?) s’étendant à TOURGEVILLE, DEAUVILLE et BENERVILLE
Insinuations
Description de l’église par A. Pannier
Description de la cloche
J’ai été bénite par Maistre Claude Roville, curé de Deauville, Armand de Madaillon de Lespare, marquis de Lassay, comte de Madaillon, chevalier des ordres du roy et lieutenant général des provinces de Bresse, Bugey et Gex, Marie Thérèse de Ivst ( ?) dame et comtesse de Remiremont . André Colmiche trésorier.
Faite par Maistre Pierre Simonnot, fondeur de Brev…t en Lorraine 1734.
REVUES – BROCHURES.
Br 227 Deauville Yacht-club saison 1967. Deauville Yacht-club
Br 228 47ème Congrès National de la mutualité de la coopération et du crédit Agricoles Confédération Nationale de la mutualité.
Br 229 Deauville passions. Office du tourisme de Deauville.
FONDS DUVAL Georges 2S.
– Agence Duval
2S286 Expertises hors Lx-Boîte. Deauville.
– Deauville
2S331 Cité scolaire-Carton
AO 1: collège et lycée -1966
AO 2: externat -1966-1967
Internat-1978-1981
Plans-1969-1970
Gymnase
DG-1969-1973
Plans Entrepreneurs-1973-1975
Plans-1953-1973.
FONDS COTTIN 2019.
20 – REVUES DIVERSE – Boîte d’archives.
Bien vivre loisirs et voyages 1973, Lisieux Deauville et Calvados avec photos.
MOISY Sommaire Des Carnets.
– EPITOME – XI – La jeune Deauville.
INVENTAIRE COOPERATIVE DE RECONSTRUCTION DE LISIEUX.
CARTON 23:
ILOTS 29-33-37 :
29 33/37 Correspondances :
Dont 29B 33/37 Architectes – Zigler
Entrepreneurs : Pieux Franki – Robert – Mary couvreur – Hamard – Gautheron 1, bis rue Desperriers – Castelain serrurier Deauville – Revel – oscan Bongard F?? boulang à Strasbourg – et entrepreneurs divers.
ARCHIVES NEDELEC BIBLIOGRAPHIES.
1.55-Bartillat (de) Christian-Le récit rêvé d’un amoureux de Deauville-10/12/2005
1.85-Bergé Pierre-Candidat à Deauville ?-01/04/1999
2.30.-1-Boudin Eugène-Vente de Deauville Auction-02/04/1997.
2.30.-16-Boudin Eugène Deauville réhabilite E. Boudin 10/09/199
5.71.-7 Garcin Jérôme Dédicace de « Cavalier seul » à Trouville-Deauville 28/01/2006
5.144 Guibourgé Nicolas Dédicace de « Lettres d’Hélène » à Deauville 13/08/2004
5.152.-1 – Guitry Sacha Récital littéraire à Deauville 19/19/1999
6.3. -3 Hallier Jean-Edern Fan de Deauville 13/01/1997
7.30-Lederman Paul Deauvillais de cœur 03/09/1994
Inventaire des enveloppes:
– Enveloppe n°356 Dons divers (septembre 2013)
Carte postale de l’inauguration de la gare rénovée de Trouville Deauville le 13 septembre 1985 (2 exemplaires).
– Enveloppe n°321 Auschwitz-Birkenau – don de Mr Corblin
Copie des mémoires de Mr Emmanuel Michel, employé SNCF à la gare de Trouville-Deauville, déporté à Auschwitz.
– Enveloppe n° 236 Don de Mr Catherine.
Souvenir philatélique du cinquantenaire de la gare de Trouville-Deauville (29-31 mai 1981)
– Enveloppe n° 222 Catalogue vente Artcurial et divers – don de Mr Catherine
Catalogue de vente Artcurial Deauville des 14 et 15 décembre 2008 concernant entier mobilier d’une demeure bas-normande.
– Enveloppe n° 225 Dons divers de Mr Catherine.
Copie de facture de la clinique Saint François à Deauville pour le séjour de Mme Catherine et son bébé en date du 9 juillet 1951.
– Enveloppe n° 226 Dons divers de Mr Martin.
Clinique Saint François à Deauville.
Enveloppe n° 222 Catalogue vente Artcurial et divers – don de Mr Catherine.
Catalogue de vente Artcurial Deauville des 14 et 15 décembre 2008 concernant entier mobilier d’une demeure bas-normande.
Fonds Michel COTTIN Série 11F A1.
11 FA – 20 – Divers IV – Plans lignes de chemin de fer Mesnil-Mauger – Sainte-Gauburge – Lisieux – Trouville-Deauville. Documents divers sur les églises de Monteille etc.
FONDS PANNIER ARTHÈME.
NE 12.1
1er carton « Communes ».
Deauville et Saint Arnoult ;
25 F – FONDS LEMETAYER-DESPLANCHE.
1er Dossier – II – VIE LOCALE:
B – Diverses localités
A 1 Deauville – A 2 Mont Canisy 1- A 3 Mont Canisy 2.
12/10/1859 lettre sur des affaires en cours De Me MAINIER avoué à LM CAEN
Ensemble de feuilles (45 pages – peu lisibles sur l’appartenance de certaines terres DEAUVILLE.
FONDS STURLER – PHOTOS ET PELLICULES.
– BOITE 24
24 O
MARIE fabricant de cordes août 1961
10 pellicules villa de Deauville
8 pellicules Usine route de Dives … Lisieux
– BOITE 27
27 C
Salon de coiffure Beaussin … Deauville avril 1963
2 pellicules vitrine
8 pellicules intérieur salon.
– BOITE 38
38 D
SRPT chantiers décembre 1966
Deauville 4 pellicules
– BOITE 53
Giberville, Pont-l’Evêque, Trouville, Deauville, Honfleur reportage
1 pellicule 24/36
4 photos
ARCHIVES NEDELEC COMMUNES.
com.20.2. 1 Deauville Vie de la commune
com.20.2. 2 Deauville Notes historiques
com.20.2. 3 Deauville Revue : le 21è Arrondissement. Automne-hiver 2002-2003
com.20.2. 4 Deauville Revue : le 21è Arrondissement. Eté 2000
com.20.2. 5 Deauville Revue : A chaque saison ses plaisirs 2002
com.20.2. 6 Deauville Revue : A chaque saison ses plaisirs. Manuel des ventes. 2003
1866.Archives SHL – 1F109 –
1866 : Deauville : état individuel des immeubles Donon Pierre Amand et Olive Joseph François.