Archives de catégorie : Communes

RUMESNIL



NOTES sur:
A – RUMESNIL
B – SAINT GILLES DE LIVET
C – GROSEILLERS Les

La commune actuelle de Rumesnil a été constituée par la réunion des communes de Rumesnil, Les Groseillers et Saint-Gilles-de-Livet, qui formaient chacune avant 1790 une paroisse et communauté (Ordonnance du 7 avril 1840)

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.



A – RUMESNIL

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, pages 179, 181,

DETERVILLE Philippe, Le Canton et son patrimoine dans Guide de Pays du Canton de Cambremer, Cambremer, Association pour le développement et la Promotion du Canton de Cambremer, 1992 (Caen, A.L.B.M.T.), pp. 23-34

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados page 537.

Eglise, Jacques HENRY, Sous la ramure des pommiers en fleurs. 1983, p.78-80, ill.
Voir fichier FONDS CARTULAIRES année 1350
IMPEY Edward, Seigneurial Domestic Architecture in Normandy, 1050-1350dans MEIRION-JONES Gwyn et JONES Micha‰l dir. Manorial Domestic Buildings in England and Northern France, Londres, 1993, pp. 82-120,ill.
Briquebec, Beaumont-le-Richard, Ticheville, Cernay

Rumesnil, Le Manoir des Groseilliers, CDMPA, pp. 246-248; bâtiments en T, l’un XVIe l’autre XVIIe-XVIIIe siècle alège … croix de Saint-André pattée
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHÉOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 171.

POUGHEOL Jacques et RAULT Fernand, Promenade artistique dans le canton de Cambremer – Formentin in Canton de Cambremer, Art de Basse-Normandie, Numéro spécial, N° 42 (1967) p. 70
« Le Manoir de Saint-Gilles-de-Livet conserve un joli bâtiment en colombage appelé « Grange aux dîmes »,

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

2 – Pièces Justificatives:

Noms cités :
Robertus III abbé du Val Richer (1366)
Girardum de Tournebu
Johannam de Brucourt
Louis de Mailly, seigneur de Rumesnil
G. de Brucourt

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEAUMONT – 14

Sous l’invocation de Saint Pierre
Noms des curés :
de la Hayes (1764-1774)
le Danois (1781-1787)



B – SAINT GILLES DE LIVET

Rattaché à RUMESNIL

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Livet, ecclesia Sancti Egidui de Liveto.
L’église de Livet est, comme un grand nombre de celles du Pays-d’Auge, difficile à dater, par la raison que l’appareil assez régulier, mais repris dans quelques parties, n’offre pas de caractères suffisamment indicatifs d’une époque particulière.
Les fenêtres de la nef ont toutes été refaites de forme carrée.
Le choeur paraît du XVIe. siècle, à en juger par ses ouvertures en accolade ; mais il est possible que les murs soient plus anciens. Des contreforts garnissent le chevet.
La tour, en bois, se termine en flèche aiguë comme la plupart des églises de la contrée ; elle est couverte d’ardoise.
Un if magnifique existe dans le cimetière.
L’église de Livet est sous l’invocation de saint Gilles.
Les pouillés indiquent ce patronage comme appartenant à l’abbé du Val-Richer. Cependant il existe aux archives du Calvados, deux pièces qui ne semblent pas confirmer cette assertion.
La première est une ratification, du 25 février 1389, d’une sentence arbitrale rendue entre l’évêque de Lisieux et dame Philippe Bertran, dame de Rays et Roncheville, relativement à la nomination à la cure de St.-Gilles de Livet.
La seconde est la sentence arbitrale elle-même, qui maintient Me. Jean de Launay, prêtre, nommé par l’évêque à la cure de St.-Gilles.
L’église de Livet est aujourd’hui une propriété particulière: Mme. veuve Brion l’a achetée de la commune et la fait entretenir. La paroisse est réunie à Rumesnil.
St.-Gilles de Livet faisait partie de l’élection de Pontl’Évêque,
sergenterie de Cambremer. On y comptait 2 feux privilégiés et 10 feux taillables,

– Sous l’invocation de Saint Gilles
– Noms des curés:
Sevestre 1764
Rozey 1772-1787
– Ratification de 1389 d’une sentence arbitrée rendue entre l’évêque de Lisieux et Dame Philippe Bertran,dame de Rays et Roncheville pour la nomination du curé de Saint Gilles de Livet.



C – LES GROSEILLERS

les Groseilliers, prieuré diocèse de Lisieux, auj.Bayeux, comm. Rumesnil, cant. Cambremer, arrond. Pont-1’Évêque, Calvados; sur le Doigt et un autre affluent de la Dives.
LONGNON, II, 257.

Prieuré des Groseilliers situé à Rumesnil, encore existant avec jardins entourés de douves et cour d’honneur a vendre par adjudication à Cambremer en 1857*

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Il ne reste plus de traces de l’église des Groseilliers, démolie depuis long-temps déjà : la paroisse est réunie à Rumesnil.
Cette église était sous l’invocation de Notre-Dame. L’abbé de Villedieu nommait à la cure.
On comptait aux Groseilliers 4 feux privilégiés et 7 feux taillables.

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
RUMESNIL ET LES GROISELIERS.
255. Thibaud du Bois a fourni avec Ursin du Bois , Sr. du Vieil-Conches en la parroisse de Victot, de cette sergenterie, n°. 248.

– Insinuations
1364.
En 1364, Robert de Brucourt, évêque d’Evreux, donna à l’abbaye du Val-Richer la terre de Rumesnil et cette donation fut ratifiée par Jean de Brucourt, frère aîné dudit évêque, ainsi que par Jeanne de Brucourt, femme de Gérard de Tournebu, seigneur d’Auvillars (G. Dupont, Histoire de l’abbaye du Val-Richer, p. 128, et Ch. Fierville, Histoire de la Maison de Tournebu dans MSAN, XXVI, p. 211).
= Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de Gautier du Bois, vicomte d’Auge pour la Saint-Michel 1312 in Mélanges publiés par la Société de l’Histoire de Normandie, 15e série, p. 35.

c. 1350
Patronages appartenant à la famille Bertran et à quelques autres familles peut-être alliées:
– Rumesnil, G. de Brucourt (p. 258)
= LONGNON Auguste, Pouillés de la province de Rouen, Paris, Imprimerie nationale, 1903, In-4°, LXXV-600 p.

1573, 10 novembre – Lisieux
Accord entre Nicole Bynet, curé de Rumesnil, et Jacques et Denis Hastemelle, au sujet d’un mur mitoyen entre leurs maisons, rue d’Orbiquet, à Lisieux
= Arch. SHL. 9 FB. – 1 – LISIEUX – 3.13

1750 – Archives SHL. 1F381 :
14 janvier 1750 : Jean Villemin de Rumesnil reconnaît avoir reçu de Guillaume François Delavigne de Cambremer la somme de 48 livres.

Emplacement supposé de l’église détruite:

PUTOT EN AUGE



NOTES sur PUTOT EN AUGE

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
SERGENTERIE DE BEUVRON.

  • Le fief Paon ou Mauvoisin, assis à Putot, plein fief possédé par Guillaume de Mauvoisin, Ecuyer, sieur d’Angoville.
  • Le fief de Putot, qui fut au Vallois, autrement dit Bardou, plein fief assis en la paroisse dudit lieu, possédé par les filles héritières de feu Nicolas Jehan, vivant Ecuyer, sieur de Putot.
    • Duquel fief de Putot relève :

    • Le fief de Putot, assis audit lieu, possédé par Pierre d’Espiney, sieur de Mézières.
    • Le fief de Doaulley, plein fief assis en la paroisse dudit lieu, possédé par Jehan Lucas, Ecuyer.
    • Le fief d’Herbiqny, assis à Victot, possédé par messire François Lambert, Conseiller du Roi en son Conseil d’Etat.
    • Le fief de Heroussard, assis à Saint-Jouin, possédé par Jacques Labbey, Ecuyer.
    • Le fief de Héricourt, assis à Beuvron, possédé par messire César d’Oraison, sieur et baron de Livarot.
    • Le fief du Plessis-Esmenguard, autrement Silly, plein fief assis en la paroisse de Saint-Léger-du-Boscq, possédé par les héritiers de feu Jacques de Vippart, vivant seigneur de Silly.
    • Le fief Trihan, quart de fief assis aux paroisses de Saint-Léger-du-Boscq et Dozulley, possédé par les héritiers du feu sieur de Silly.
    • Le fief Esmenguard, assis à Dozulley, possédé par le Prieur dudit lieu.
    • Le fief de Victot, demi fief assis en la paroisse de Victot, possédé par messire Richard de La Luzerne, à cause de la dame Françoise de Butin, fille et héritière de feu messire Pierre de Boutin, vivant bailli de Caen.
    • Le fief de Caudemuche, 8° de fief assis en la paroisse de Caudemuche, possédé par Henry de Cavelande, Ecuyer.
    • Le fief de Putot, qui fut Silly, demi fief assis à Putot, possédé par les héritiers de feu Nicolas Jeham, Ecuyer.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV, page 122.

Editions Flohic : Le Patrimoine des communes du Calvados, page 739.

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 167.

MAYER Jannie, Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine. Catalogue des Plans et Dessins des Archives de la Commission des Monuments Historiques – Tome I, Basse-Normandie: Calvados, Manche et Orne. Introduction de Françoise Berce, Caen, Lafond, 1980, 167 x 250, VII, 367 p., ill. couv. ill.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Putot-en-Auge, Putot.

L’église de Putot est une de celles qui présentent de l’intérêt dans la contrée. Le choeur appartient au roman du XIIe. siècle ; il est orné d’arcatures au milieu desquelles s’ouvrent les fenêtres latérales. Deux autres fenêtres existaient dans le chevet, qui a été masqué par l’établissement d’une sacristie à pans coupés. Une belle porte placée du côté du sud donnait accès à ce choeur; les archivoltes en sont ornées de moulures assez bien traitées, parmi lesquelles on distingue des têtes-plates alternant avec une moulure que la figure ci-jointe fera mieux connaître qu’une description. Au-dessus règne un rang de ces têtes monstrueuses aplaties- que nous voyons assez souvent
dans l’ornementation du XIIe. siècle. Le tout est bordé d’une garniture de palmettes et d’une frise conduite en zigzag.
Le tympan, polylobé à son pourtour, offre des figures en bas-relief représentant la Passion. Le Christ est sur la croix.
Près de lui, deux personnages représentent, probablement, la Sainte Vierge et saint Jean ; dans deux autres on reconnaît saint Pierre à ses deux clefs, et un évêque crossé et mitré, du côté opposé.
La nef a peu de caractère, mais les murs latéraux en sont garnis de contreforts ; on remarque, entre cette nef et le choeur, une tourelle carrée qui se termine par un toit en pierre à quatre pans, garnis de crochets sur les angles (Voir la figure). Une petite tour en bois, couverte en ardoise, surmonte la première travée du choeur ; la forme qu’elle affecte est très commune dans le diocèse de Lisieux.
Saint Pierre était un des patrons de cette église, dont la cure se divisait en deux portions au XIVe. siècle ; l’une à la présentation du Duc de Normandie, l’autre à la présentation de Jean Bardoul, seigneur du lieu (Voir le Pouillé de Lisieux).
On voit à l’échiquier, en 1391, un Robert Bardoul, seigneur de putot, qui, selon toute apparence, était le fils de celui que mentionne le Pouillé. Plus tard, au XVIe. siècle, le patronage du Duc était au Roi, et au XVIIIe. siècle, le seigneur et les chanoines de Cléry nommaient alternativement à la cure.
Putot faisait partie du doyenné de Beuvron. On y comptait 8 feux privilégiés et 23 feux taillables.

Motte de Putot.
— Dans le bois qui couvre les coteaux, à l’est de l’église, on voit, à l’extrémité d’un promontoire de sable vert faisant partie de la chaîne de collines qui existe dans cette direction, une motte en terre rapportée entourée d’un fossé et ayant une entrée, puis une esplanade étroite du côté des terres, s’allongeant un peu vers l’ouest et se terminant en ovale en face du passage et de l’extrémité du cap sur lequel elle est située. La pente naturelle défend assez bien, de tous côtés, cette motte intéressante dont j’ai levé le plan; elle n’a
pas plus de 50 pieds de diamètre au sommet, et la partie la plus large de la cour qui l’entoure n’a pas 60 pieds d’étendue.

PUTOT-EN-AUGE. – Motte avec enceinte annexe dans les bois à l’extrémité d’un éperon barré situé à 2 kil. environ au S.-E. de l’église (8).
(8) Caumont, Stat, mon IV, p. 129 ; Cours, V, p. III ; C. A.. F., 1870, p. 102 ; Doranlo, Camps, p. 808 .

2 – Pièces Justificatives:

1409, 28 février
Information de Jean Le Coutelier, lieutenant de Benoît Le Coutelier, vicomte d’Auge, sur la valeur des biens des enfants mineurs de Robert Bardouf, chevalier, seigneur de Putot(-en-Auge) mort le 14 janvier 1406 et de Marie de Corvalain: fief de Putot.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 5, p. 395.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 25.

1457, 17 mai – Putôt
Michel de Maussigny, écuyer, sieur de la Motte, ayant acquis par échange de Jean Emangard, écuyer, la tierce partie de la terre et seigneurie de Putôt, qui piéça fut et appartint à défunt Robert Bardou, en son vivant, chevalier, seigneur dudit lieu de Putôt, de toutes ses appartenances, rentes, revenus, dignités, vend et transporte à Jacques Labbé, sieur d’Ecots, tout le droit qu’il avait dud. Emengard, de ladite tierce partie d’icelle terre de Putôt, moyennant 500 livres tournois.
= Tabell. Lisieux. – Analyse Et. Deville

1460, 3 août – Putôt
Jacques Labbé, écuyer, sieur d’Ecots, reconnaît avoir reçu de Charlot Chastelain, receveur de Mgr. le duc d’Orléans, pour et en la décharge de Michel de Maussigny, la somme de 500 livres tournois, qui naguère avaient été mises en main de justice par led. de Maussigny, pour le retrait de la terre et seigneurie de Putôt que icelui de Maussigny avait vendue aud. Labbé.
= Tabell. Lisieux – Etude Delarue. Analyse Et. Deville.

1527 – Lisieux
Michel Le Valloys, seigneur de la Rozière, vend et transporte à Jean Le Valloys, écuyer, seigneur de Putot et de Gouvis, son frère, tout et tel droit pouvant lui appartenir es manoir, maisons, court, jardin, héritage et pourpris où pend pour enseigne lymage Notre-Dame, assis en la paroisse Saint-Germain, jouxte d’un cote, les seigneurs du Chapitre et Gaultier Boullon, d’autre côté, la veuve Guillaume Laillier, d’un bout la rivière d’Orbec ; et d’autre bout, la rue.
= Etienne DEVILLE.- « Actes relatifs à des immeubles lexoviens (Image Notre-Dame – Image Saint-André – Image Saint-Georges – Manoir du Marton – Maison rue du Bouteiller – Maison de la Fleur de Lys) », BSHL, N° 24, 1919, pp. 16-18

1540, 1er août – Lisieux, Hermival
Jehan Le Valloys, seigneur de Putôt et de Gouvis donne à François Dubosc, seigneur d’Hermival, le droit de retraire de ses mains une maison, sise à Lisieux, paroisse Saint-Germain que son frère Estienne Dubosc, prêtre, curé de Hermival lui avait vendue.
= = Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute papier.

1540 RECHERCHE DES NOBLES DE L’ELECTION de LISIEUX
Faite en 1540…
128 – Jean Le Valois, Sr de Putot, tant pour p. 52 lui que pour son fils, l’un des dits Elus, a produit un anoblissement à lui donné par le roi en février 1522, pour 600 l. pour sa part, par lui payée, jouxte la quittance.
= LABBEY de LA ROQUE.- Recherche faite en 1540, par les Elus de Lisieux des nobles de leur Election, Caen, Poisson, 1827, In-8°, 170 p.
Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
PUTOT.
243. Jean Mauvoisin a fourni avec Elie Mauvoisin, en la paroisse de Bonnevile-surTouque, n°. 284.
Mlle de Bauquemare

1835. – archives SHL.1F873 :
1835 : BEUVRON : route de Dives à St Pierre sur Dives. concerne aussi Putot en Auge.

Voir FONDS CARTULAIRES… années : 1409, 1457, 1460.
Voir FONDS CARTULAIRES… années : 1509.

Description de l’Eglise, de l’ancien château (motte féodale)

– Insinuations
– « Analyses et Transcriptions.
– 3e fascicule – P.119 1757-1758
intérêt relative à des réparations devant être exécutées au presbytère de Putot-en-Auge, par Me Louis Désert, prêtre des Authieux-sur-Corbon, comme héritier du dernier bénéficiaire de la première portion de la cure de Putot.

ARCHIVES SHL : Achat du 11- 02-2003. Lot n° 71
9) PUTOT, 1/ 1519, papier, reçu de 120 livres ; 2/ 1614, papier, procuration ; 3/ 1751, vente d’une terre et maison ; 8 p. 210€

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEUVRON – 14

Sous l’invocation de Saint Pierre

Noms des curés:
1 portion:

Vasse 1764
Dubois 1765-1785

2 portion:
Surirey 1764
Le Roux 1774
Becquemont 178O-178

SAINT SAMSON




NOTES sur SAINT SAMSON

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
St.-Samson, Sanctus Samson dc Algia.

St.-Samson est qualifié de bourg (burgus) dans les chartes du XIIe. siècle.
Le choeur et le transept de l’église de St.Samson ont été tout récemment construits par M. Marcotte, architecte du département du Calvados.
La nef ne présente d’autre caractère d’ancienneté qu’une petite fenêtre ogivale du côté du nord : ainsi cette église est sans intérêt au point de vue archéologique.
Au milieu du choeur on voit l’inscription suivante :


HIC IACET
IOHANNES LAIGNEL.
SACERDOS SANCTI STEPHANI VET.
CADOMENSIS HVIVS PARACIAE
RFECTOR PER 18 ANNOS
QVI FXCLESIAE. OMNEN SVAM
SACRAM SVPELLECTILEM
ET lD OMNE QVOD HABVIT
PAVPERIBVS EROGAVIT
MEMORES EIVS ORATE
PRO EO ET DICITE DEO
PATER AVE
OBIIT DIE VIGESIMA 2a
MENSlS IANVARII ANNOS
NATVS SEXAGINTA TRES 1740
RITE MVNITVS SANCTAE ECCLESIAE
SACRAMENTIS
REQVIESCAT IN PACE
AMEN.

La cloche porte l’inscription suivante :

LAN 1751 IAI ÉTÉ BÉNIE PAR Me. CHARLES LE ROY CVRÉ DE CE
LlEV ET NOMMÉE MARIEE PAR SEBASTIEN DES HAYES ESer Sr DE GASSART
ASSISTÉ DE NOBLE DAME MARIE DV CHABLE SON ÉPOVSE.
I GILLOT NOVS A FAITES

Cette cloche a, dit-on, été cachée pendant la Révolution au fond de la rivière. Il y en avait trois avant cette époque.
L’église est sous l’invocation de saint Samson, évêque de Dol. L’abbé de Troarn nommait à la cure.
Le fief de Gassart, à St.-Samson, est marqué sur la Carte de Cassini.

Ancien hôpital.
— L’ancien hôpital de St.-Samson était sur le bord de la route , vers Dozulé, les constructions actuelles n’ont pas d’intérêt et sont divisées entre plusieurs propriétaires.
En 1213, Robert Fitz-Ertnez, seigneur de Thury, fonda l’hôpital de St.-Samson; et, en 1215, sa soeur, femme de Jean de Tournebut, confirma cette donation. Ses fils, Guillaume et Jean de Tournebut, l’approuvèrent également ; ils possédaient alors par droit d’héritage la seigneurie de Thury (Voir le Cartulaire de Troar, précédemment cité).

St.-Samson faisait partie du doyenné de Beuvron et de la sergenterie de Dives. Il y avait dans la commune 114 habitants au commencement du XVIIIe. siècle; on en compte aujourd’hui 206.

SAINT-SAMSON . – A noter « La Motte » Cad., B, 37-39).

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
SAINT-SAMSON.234. Robert Mauvoisin a fourni l’état de sa noblesse avec Alexis Mauvoisin en la parroisse de Bonneville , n°. 284.

La Maladrerie de Saint Samson avait des biens à Touffreville canton de Troarn

Hôpital de la Madeleine de Saulx bâti en 1213 par Robert Fitz Erneis, baron de Thury, érigé en prieuré en 1404 par Richard de Tournebu.
Dénombrement présenté au Roi par Mathurin de Harville abbé de Troarn

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEUVRON – 14

Sous l’invocation de Saint Samson

Noms des curés:
Le Roy 1764
Dumont 1774-
Poulain 1776-1787

VALSEME




NOTES sur VALSEME

Vallis Seminata

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir : Recherches des Nobles de Lisieux p.94
De Valsemey – Registre de l’Hôtel de Ville VIII 19
Geneviève de Bierville, veuve du Sieur de Valsemé 1671

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

L’église de Valsemé appartient à deux époques. La nef doit dater, en grande partie, du XIIIe. siècle.
La façade occidentale se distingue par sa porte carrée à linteau légèrement courbé, garni d’un rang de têtes de clou, de pointes de diamant et par la fenêtre qui la surmonte, laquelle se compose de deux lancettes géminées surmontées d’une ouverture à cinq lobes; le tout réuni par une archivolte ogivale. Cette partie centrale de la façade forme saillie sur le reste du mur, et j’ai tout lieu de croire qu’elle était autrefois surmontée par un clocher-arcade ; ce clocher, dont l’existence ancienne me paraît probable, a été remplacé par une petite tour carrée en bois, surmontée d’une flèche; le tout est recouvert d’ardoises.
Les murs latéraux de la nef, qui sont, je crois, du XIIIe.
siècle (J’ai remarqué, dans ces murs, des morceaux de tuf calcaire ou travertin : beaucoup d’autres églises du pays en renferment; les eaux sortant de la craie en ont autrefois formé: des dépôts abondants dans cette région).
ne conservent plus qu’une de leurs fenêtres anciennes: c’est une petite lancette que l’on voit du côté du nord, en approchant du choeur. L’autre fenêtre du même côté est moderne et, du côté du sud, on voit deux fenêtres assez larges qui me paraissent du XVIe. siècle, et dont une offre des compartiments flamboyants.
Quelques débris de la corniche montrent une moulure torique détachée par une profonde cannelure, genre de travail assez ordinaire au XIIIe. siècle.
Le choeur de Valsemé appartient au style flamboyant de la dernière période ogivale. L’appareil est en pierre de taille, et les deux travées qui le composent sont voûtées; les arceaux croisés accusent les formes prismatiques en usage au commencement du XVIe. siècle ou à la fin du XVe.
Le pavé a été refait à neuf, et l’intérieur de l’église n’offre pas d’intérêt.
Le grand-autel, au fond du choeur, orné de colonnes, m’a paru du temps de Louis XV ; il est accompagné de deux niches ; deux vases décorent le cintre qui encadre le contre-retable.
L’église de Valsemé est sous l’invocation de saint Michel.
Le seigneur nommait à la cure.

2 – Pièces Justificatives:

1402-1789 – Vicomté d’Auge
Compte de recette de la terre de la terre de Saint-Clair–en-Auge (1473-1477)
Comptes du domaine du roi en la vicomté d’Auge (1527-1531); Livres des plaids de la sergenterie de Saint-Clair-en-Auge apparteant à Madame d’Estouteville (1528 et 1537-1543); Lettres de Marie, duchesse de Longueville, et de Léonor, duc de Longueville concernant Saint-Clair et Barneville (1564-1567) Livre des assises de la vicomté d’Auge, relevant du duc de Longueville, pour son droit de présentation à des églises (1565); Gage-pleige du fief de Saint-Clair (1570); Journal de recette du domaine d’Auge (1585); Livres des plaids de Pont-L’Evêque et déclaration de fiefs (1666); Bordereaux pour servir au paiement des fermes des domaines et marais de la vicomté d’Auge (1689); Journal des recette des fermes du domaine d’Auge (1691-1695); Aveux de Daenétal (1736) Administration d’Herval: état des rentes domaniales, pièces justificatives de la régie du domaine d’Auge, fournitures et travaux pour les prisons des bailliage de Honfleur (1751-1783) Beuvron, Honfleur, Saint-Julien-sur-Calonne – Jean-Philippe-Antoine Herval – Saint-Clair-en-Auge, Roncheville, Valsemé, Goustranville, Valsemé, Clarbec, Danestal, Darnétal, Cambremer, tabellionnage de Saint-Julien-le-Faucon, sergenterie de Bonnebosq, Saint-Clair-en-Auge, Barneville, Devoitine, Le Pelletier
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 383 à 388), Paris, 1976, p. 171-174

1407-1762 – Environs de Pont-L’Evêque
Recueil de pièces concernant Le Mesnil-en-Vimeu, Saint-André de Clarbec, Notre-Dame de Goustranville, Saint-Gabriel de Valsemé, Saint-Clair, en la vicomté de Pont-L’Evêque….
= Bibl. Nat. Ms. franç. 5383

1572 – Vicomté d’Auge
Documents divers : assises de la vicomté, cures de Valsemé et Clarbec, comptes, livres de plaids, procédures, administration
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 523), Paris, 1976, p. 207.

1588, 15 avril – Lisieux
Alleu entre Geoggroy de Valsemé, avocat et Pierre Le Roux, charpentier à Lisieux, pour travaux de construction à Lisieux, rue du Bouteiller.
= Arch. M.C. – NOTES et DOCUMENTS – FONDS Et. DEVILLE – 1 – LISIEUX – 3.14

1748. archives SHL 1F820 :
1748-1757 : Valsemey ou Brunetot : ferme Thouret,¬quittances.

1773, 27 août – Reux
Le 27 août 1773, la nomination à la cure de Saint-Etienne de Reux appartenant au seigneur du lieu, Messire François-Jean de la Myre, comte de Mory, d’Honneingheim, chevalier honoraire de l’Ordre de Malte, seigneur haut-justicier de Congis, Villers, Burignault, la Tourterelle, Monjay, Hinaucourt, Latrix, seigneur et patron de la châtellenie de Reux, la Salle, Canouville et autres Lieux, demeurant à Paris, en l’hôtel de S.A.Mgr le comte de la Marche, prince du sang, rue de Grenelle, paroisse saint-Sulpice, et représenté par Me Jean-Charles Herval, Escuier, procureur général domanial de Mgr le duc d’Orléans en sa vicomté d’Auge, demeurant à Pont-L’Evêque, nomme à la dite cure, vacante par la mort de Me Jacques Gisey, prêtre, dernier titulaire, décédé le 9 mars de la présente année, la personne de Me Pierre Lemercier, prêtre du diocèse de Lisieux, habitué en la paroisse de Pont-L’Evêque. Fait et passé en ladite ville, au logis du sr Herval, en présence de Me François Delataille, avocat, et de Me Louis-Guillaume Train, bourgeois de Pont-L’Evêque, tous deux y demeurant.
Le lendemain, Mr Mery, vicaire-général donne aud. sr Lemercier la collation dudit bénéfice.
Le 31 août 1773, le sr Lemercier (M. Lemercier, originaire de Pont-L’Evêque, refusa de prêter le serment schismatique en 1791. L’anné suivante il partit en exil et se réfugia d’abord à Portsmouth, puis à à Portsea où il logea rue Glowcester, 20. Nous ne retrouvons plus son nom nulle part après la Révolution; il paraît certain qu’il mourut en Angleterre. (Archives du Calvados.- Mss. de Reux.)) prend possession de la cure de Reux, présence de Me Julien Morel, curé de Pont-L’Evêque, Me Jean-Baptiste Lalouette, curé de Valsemey, demeurant encore en ladite ville; Me Pierre Bottey, curé de Saint-Melaine et autres témoins.
= abbé PIEL, Inventaire historique, t. V, p. 150, N° 221.

1780. – archives SHL.1F695
1780 : Valsemey : sieurs Moulin et Toutain.

Insinuations

A Valsemé des peintures murales se voient dans l’embrasure de la fenêtre du clocher.

Documents inédits –
Lettres d’Henry IV – tome IV p.568
Lettre d’Henry IV au Chapitre de Notre Dame de Rouen lui enjoignant de refuser le Bénéfice de Lever à fierté à un nommé Valsemer ayant assassiné ce deffunt, Seigneur de Mailloc. Datée du camp de Traversy, près La Ferre le 15 avril 1596.
Fierté fut levée par Pierre de la Sceaulle, seigneur de la Motte qui avait tué Jean de la Masure, seigneur du Boys-Simons.
Le seigneur de Valsemé fut donc laissé de côté.

Malet en Normandie. Louis Robert appelle le Marquis de Valsemé, puis Comte de Graville, ancien ….. sous-lieutenant des Chevaux Léger de Berry, chevalier des Ordres, 2 février 1759, marié le 30 mai 1730 à Madeleine Bouton de Chamilly, veuve de François Martel, comte de Cleré. Madame de Razilly est fille d’une sœur du comte de Graville. (Calendrier des Princes 1764)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEAUMONT – 14

Sous l’invocation de St Gabriel

Patronage:
14e Dominus de Clarobecco
16e Dominus de Favachiis
18e le seigneur

Curés:
le Mercier 1764
Lalouette 1774 Alleaume 1783/1787