Archives de catégorie : Communes

LEAUPARTIE

NOTES sur LEAUPARTIE


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1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

(Calvados)
Canton actuel : Mézidon-Canon
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14359

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 180.
Léaupartie, Le Manoir de Léaupartie, CDMPA, pp. 249-251
RAULT Fernand, « Montreuil-en-Auge a-t-il volé la cloche de Léaupartie? », PAR, 25, N° 9, Septembre 1975, pp. 24-30
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 530.
Jacques POUGHEOL et Fernand RAULT.- Promenade artistique dans le canton de Cambremer – Formentin in Canton de Cambremer, Art de Basse-Normandie, Numéro spécial, N° 42 (1967) p. 67

Séance-promenade du 28 juillet 1959 (manoir de Léaupartie – manoir du Bais – La Roque-Baignard – le Val-Richer – Formentin) », BSHL., 1959-1960, N° 30, pp. 37-38

2 – Pièces Justificatives:

Collection de Répertoires Sommaires des Documents Antérieurs à 1800 Conservés dans les Archives Communales – Ministère de L’instruction Publique.
LEAUPARTIE I. Dioc . de Lisieux. Baill . et maîtrise de Pont- l’Évêque. sel de Danestal. – – Gr. à Gén. et int . de Rouen; él . et subd. de Pontl’Évêque. II . Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Cambremer (Arrêté du 1 mars 1790) . III . 3 arr. communal (Arr . de Pont- l’Évêque); canton de Cambremer ( Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X) . – Pop.: 92 hab . ( 1911) . – Sup. 318 hect . 79 a. 29 c .
ADMon Gale – – : Délibérations. 30 ventôse an II – 28 fructidor an VII (Reg., fol. 1-43) . Lacune jusqu’au 1  » frimaire an XII.
ÉTAT- CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1602 .
Lacunes 1630-1672, 1674, 1703. Audiences de contrats . 1602-1629.
IMPOSITIONS . (3 cah. , 34 fol. ) État de sections ( Sections A- C ) .
– Voir aux Archives du Calvados les actes de catholicité de Léaupartie . 1670 ( Série G, Léaupartie, cah. ).

– Participation au combat de Léaupartie contre les Chouans . 22 ventôse an IV . ( Liasse ).

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Leaupartie, Aqua partita.
L’église de Leaupartie peut dater du XIIe, siècle. Le choeur et la nef offrent des murs dans lesquels on distingue l’appareil en arêtes de poisson et des contreforts plats. Dans le gable on voit une porte à cintre surbaissé, surmontée d’une petite fenêtre lancette.
La tour est posée sur la dernière travée de la nef. Un porche en bois précède l’entrée de la façade occidentale.
Le tabernacle du maître-autel offre le type que j’ai déjà signalé, c’est-à-dire l’image d’un petit édifice surmonté d’un dôme.
Deux petits autels, entre choeur et nef, ont leurs retables couronnés de frontons coupés.
Il y a plusieurs tableaux dans l’église de Leaupartie.
L’église est sous l’invocation de saint Germain. Le seigneur nommait à la cure. La paroisse est aujourd’hui réunie à
Montreuil.
Leaupartie dépendait de l’élection de Pont-l’Évêque et de la sergenterie de Cambremer.
On y comptait 1 feu privilégié et 36 feux taillables.
Gilles Maillart, seigneur de Leaupartie, fut dépossédé par Henry, roi d’Angleterre en 1421, au bénéfice de Raoul Le Sage; mais sa famille rentra en possession de la terre après l’expulsion des étrangers et, en 1540, Jean Maillart était seigneur de Leaupartie.
A la fin du XVII. siècle, suivant les pouillés, Robert de Brucourt était patron, et par conséquent seigneur temporel du lieu, en vertu du grand axiome féodal : Il n’y a point de droits honorifiques sans glèbe. » Leaupartie passa, comme Dozulé, de la maison de Brucourt dans la maison d’Harcourt-Beuvron, dans les dernières années de ce même XVII. siècle.
Au XVIIIe., la famille Le Vaillant se trouvait en possession de la terre. Jacques Le Vaillant, mort le 10 novembre 1709, s’intitulait chevalier, seigneur et patron de Landes, Leaupartie et Livet, seigneur châtelain et patron de Vaucelles, vicomte hérédital de Barleville. Jacques Le Vaillant était le fils de Pierre le Vaillant, gentilhomme ordinaire de Gaston d’Orléans. Descendant de Louis VI le Gros, roi de France, Pierre était parent de Louis XIV. (Charme discret des manoirs du pays d’Auge – Déterville, Philippe).
Le manoir seigneurial (XII° siècle) se voit à peu de distance, au sud de l’église, sur la route allant à Montreuil et à La Roque. En pierre
En parlant de Landes, voir la prétendue possession des demoiselles Le Vaillant de Leaupartie (Statistique monumentale, t. ler., p. 178) et La Normandie romanesque et merveilleuse – Bosquet, Amélie..

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados – C. Hippeau.
Fief ayant appartenu à la famille Levaillant de Léaupartie. A voir
Léaupartie, cant. de Cambremer. — Leaupartie, 1297 (enquête). — Aqua Pertica, XIV°s »; Aqtiu Partiti, 1350 (pouillé de Lisieux, p48). — Lespartie, 1730 (temp. de Lisieux). — L’eau partie, 1783 (d’Anville, dioc. de Lisieux). On devrait écrire L’Eaupartie.
Par. de Saint-Germain, patr. le seigneur du lieu.
Dioc. de Lisieux, doy. de Beuvron. Génér. De Rouen, élecl. de Pont-l’Evêque, sergent, de Cambremer. le seigneur de Brucourt.
Fief de la vicomté d’Auge, ressortissant à la sergenterie de Cambremer. Demi-fief mouvant de la baronnie de Roncheville. Ancien manoir seigneurial.
Cour-De-la-Fontaine (La), h – Croix-des-Champs-Ouille (La), h. – Lieu-au-Bon (Le) – Lieu-aux-Étangs (Le), f, – Lieu-Launay (Le), h. – Ruette La, h. –

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection.Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
205. Jean Maillart, Sr. du lieu, à dit être personne noble, et a produit plusieurs lettres et écritures dont la copie est demeurée au greffe, par lesquelles il a dit fournir sa descente de Girot Maillart, Sr. dudit lieu de Leaupartie, vivant en 1384, lequel, suivant la 1re. des dites lettres, épousa dame Philippe Bertran, alors dame de Roncheville.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

355. — Le 3 nov. 1701, vu l’attestation du sr Lemouton, curé de Léaupartie, et du sr Mannoury, vicaire de Livarot, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Peulvey et Marie Le Remois.

003. — Le 9 nov. 1702, la nomination à la cure de St-Germain de Léaupartie, appartenant au seigr du lieu, Jacques Le Vaillant, Esc-, seigr de Vaucelles, châtelain et patron de Landes, et noble damlle Catherine Maillard, son épouse, dame et patronne de Léaupartie, nomment à cette cure, vacante par la mort de Me Robert Le Mouton, pbfë, dernier
titulaire, la personne de Me Jean-Jacques Le Vaillant, diacre du diocèse de Bayeux. Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr Le Vaillant, la collation dud. bénéfice. Le 13 déc. 1702, le sr Le Vaillant prend possession de la cure de Léaupartie, en présence de Pierre Le Vaillant, seigr et patron dud. lieu; Jean-Jacques Dancerville, pbfë, curé de Livet; Jean Foucques, pbfë, curé de Clermont; Christophe Auger, pbrë, desservant led. bénéfice de Léaupartie, et Robert Anne, syndic de la parr.

817. — Le 17 juillet 1703, vu l’attestation du sr Delaporte, curé d’Auvillers, et du sr Auger, vicaire de Léaupartie, dispense de bans pour le mariage entre Jean Delamorinière, maçon, et Françoise Lespiney.

LÉAUPARTIE: (Saint-Germain)
Curés. — R. Lemouton — J.-J. Le Vaillant
Prêtre desservant. — C. Auger
Patron. Le seigneur du lieu. — J. Le Vaillant.
Notable. — R. Anne.

544. — Le 10 oct. 1713, la nomination à la chapelle fondée en l’église paroissiale de Léaupartie, appartenant au seigr du lieu, noble dame Catherine Maillard, vve de feu Jacques Le Vaillant, Escr, sr de Vaucelles, dame et patronne de Léaupartie, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Jean Le Mignot, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Julien Cousin, pbrë de la parr de St-Loup, diocèse de Bayeux. Fait à Bayeux, en la maison de lad. dame de Vaucelles, en présence de Mesre Joseph des Rotours, pbfë, curé de Vaucelles, et de Me Jean Le Breton, pbfë, curé de St-André de Bayeux. Le 19 oct, 1713, Mre Pierre du Mesnil, vic. gl, donne au sr Cousin, la collation de lad. chapelle.

59. — Le 21 mars 1714, la nomination à la chapelle desservie en l’église de Léaupartie appartenant au seigr du lieu, noble dame Catherine Maillard, vve de Mesre Jacques Le Vaillant, chever, seig r de Vaucelles, dame et patronne de Léaupartie, nomme à cette chapelle, vacante par la mort de Me Jean Le Mignotet parla démission de Me Julien
Cousin, pbrë, la personne de Me Robert Bouet, pbrë de la parr, de Beaumont. Fait et passé à Bayeux, parr. St-André, en la maison de lad. dame patronne, en présence de noble et discrète personne, M Jean-Jacques Le Vaillant, pbrë, curé de Léaupartie, et autres témoins. Le 5 avril 1714, Mre Léonor de Matignon, vic. gl, donne aud. Sr Bouet la collation dud. bénéfice.

266. — Le 3 juin 1723, la nomination à la chapelle de Leaupartie appartenant au seigr du lieu, Mre Pierre Le Vaillant, seigr et patron de Leaupartie et autres lieux, nomme aud. bénéfice, vacant «par l’abandonnement qu’en a fait le sr Bouet, pbrë, dernier titulaire, » la personne de Me Thomas Halley, pbre de Beaumont. Fait en la parr. de Landes, au manoir dud. Seigr , diocèse de Bayeux.

LÉAUPARTIE: (Salnt-Germain)
Curés. — J.-J. Le Vaillant.
Chapelle de Léaupartie. — Chapelains. — J. Mignon — J. Cousin — R. Bouet — T. Halley,
Patron. — Le seigneur du lieu. — C. Maillard, Vve Le Vaillant.

376. — Le 1er mai 1737, la nomination à la cure de St-Germain de Léaupartie appartenant au seig. du. lieu, Mesr. Pierre Le Vaillant, chev, seig. et patron de Léaupartie, des Landes et aussi seig. hautjusticier de Barbeville, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jean-Jacques Le Vaillant, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Néel, pbfë du diocèse de Bayeux. Le même jour, le seig. évêque donne aud. sr Néel la collation dud. bénéfice,
Le 2 mai 1737, le sr Néel prend possession de la cure de Léaupartie en présence dud. Seig. patron; de Mr Thomas Halley, pbrë, chapelain de lad. parrr., et autres témoins.

LÉAUPARTIE: (Saint-Germain)
Curés. — J.-J. Le Vaillant — P. Néel.
Prêtre de la paroisse. — T. Halley.
Patron. — Le seigneur du lieu. — P. Le Vaillant.

50. — Le 27 févr. 1761, Me Joseph Néel, pbre du diocèse de Bayeux, Me ès-arts en l’Université de Caen, vicaire de Léaupartie, fait réitérer ses noms et grades aux religx de St-Evroult. Idem Le 7 avril 1762. Le 1er juillet 1762, Me Joseph Néel, pbrê du diocèse de Bayeux, Me ès-arts en l’Université de Caen, et vicaire de Leaupartie, fait signifier ses noms et grades au seig r évêque de Lx, en parlant à François Moret, son suisse, trouvé en son corps-de-garde, au palais épiscopal. Le 28 mars 1763, M Joseph Néel, pbredu diocèse de Bayeux, Me ès-arts en l’Université de Caen, vicaire et chapelain de Ste- Marie-Majeure en la parr de Léaupartie, « ycelle chapelle de valeur de 240 livres de revenu, » fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque de Lx et aux religx de St-Evroult. Le 19 avril 1764, M. Joseph Néel, pbrë du diocèse de Bayeux, Me ès-arts en l’Université de Caen, vicaire et chapelain de Ste-Marie Majeure en l’église de Léaupartie (icelle chapelle de la valeur de 240 livres de revenu) et pourvu nouvellement de la chapelle de St-Sauveur de Sacy, diocèse de Séez, (revenu annuel de 250 livres), fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque de Lx et aux religx de St-Evroult.

10. — Le 3 janv. 1763, la nomination à la chapelle de Léaupartie, fondée en l’église paroissiale du lieu, appartenant au seigr de lad. parr., Mesre Pierre Le Vaillant, chevr, seigr et patron de Léaupartie et autres lieux, nomme à lad. chapelle simple, vacante par la mort de Me Thomas Halley, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Joseph Néel, pbrê du diocèse de Bayeux, originaire de la parr, de Landes. Donné à N.-D. de Landes, au manoir seigneurial de lad. parr. Le 14 janv. 1763, le seigr évêque de Lx donne aud. sr Néel la collation dud. bénéfice, en présence de Me André-Etienne Silvy, curé de N.-D.-des-Prés et supérieur du petit séminaire de Lx, et de Me Antoine Petit, pbrê de la Cathédrale. Le 16 janv. 1763, le sr Néel, vicaire de Léaupartie, prend possession de la chapelle Ste Marie-Majeure en l’église de lad. parr.

347. — Le 10 mars 1766, la nomination à la chapelle perpétuelle de Ste Marie Majeure, fondée en l’église paroissiale de Léaupartie, appartenant au seigr du lieu, Mesre Pierre Le Vaillant, seigr de Léaupartie, représenté par Mesre Jacques-François Le Vaillant, son fils, nomme à lad. chapelle, vacante par la ésertion de Me Joseph Néel, dernier titulaire, présentement curé de St-Vigor de Colleville, diocèse de Bayeux, la personne de M Guillaume Le Rebours, pbrë du même diocèse de Bayeux. Fait et passé à Caen.
Le 13 mars 1766, Mr Le Bas de Fresne, vic. gl, donne aud. sr Le Rebours la collation dud. bénéfice. Le 22 mars 1766, le sr Le Rebours prend possession de la chapelle Ste Marie-Majeure par la libre entrée en l’église paroissiale de Léaupartie, prière à Dieu devant l’autel de lad. chapelle, entrée en la sacristie et toucher du coffre où doivent être placés les ornements de cette chapelle, et autres cérémonies accoutumées, en présence de Me Pierre-
Guillaurae Delavigne, pbrë, demeurant à Cambremer, et autres témoins.

LÉAUPARTIE: (Saint-Germain)
Vicaire. — Jq Néel.
Chapelle de Léaupartie. — Chapelains. — T. Halley . — Jh Néel — G. Le Rebours
Patron. — Le seigneur du lieu. — P. Le Vaillant.

133. — Le 3 août 1780, la nomination à la cure de St-Germain de Léaupartie appartenant au seigr du lieu, Mesre Jacques-François Le Vaillant, chevr, patron de Léaupartie, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Pierre Néel, dernier titulaire, décédé le 29 juillet, la personne de Me Pierre-Guillaume Delavigne, pbrë, originaire de lad. parr de Léaupartie et demeurant en celle de Cambremer. Fait et passé en la parr de Landes, diocèse de Bayeux, au château dud. seigr. Le 19 août 1780, le seigr évêque donne aud. sr Delavigne la collation dud. bénéfice. Le 7 sept. 1780, le sr Delavigne (1) prend possession de la cure de Léaupartie, en présence de Me Jacques Le Comte, pbfë, curé de Repentigny; Me Guillaume Le Rebours, pbrë, chapelain de Ste Marie-Majeure en l’église de Léaupartie, et autres témoins.
(1) Mr P.-G. Delavigne refusa, en 1791, de prêter le serment constitutionnel et fut destitué, mais nous ignorons absolument ce qu’il devint. (Archives du Calvados.)

73. — Le 10 janv. 1781, Me Pierre-Guillaume Delavigne, pbrë, curé de Léaupartie et haut vicaire en l’église collégiale de N.-D. de Vernon, remet purement et simplement entre les mains du seigr évêque d’Evreux led. bénéfice simple de haut vicaire, afin qu’il y soit pourvu par qui de droit. Fait et passé à Lx.

99. — Le 6 avril 1787, reçurent la tonsure et les ordres mineurs: Pierre Le Perché, fils de Louis et d’Anne Lefebvre, de la parr . de Léaupartie; Le 22 mars 1788 (samedi-saint), il reçut le sous-diaconat.

LÉAUPARTIE (St Germain)
Curés. — P. Néel — P. -G. Delavigne.
Prêtres de la paroisse. — G. Le Rebours — P.-G. Delavigne.
Clerc. — P. Leperchey.
Patron. — Le seigneur du lieu — Jq-F. Le Vaillant.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
LEAUPARTIE.
205. Jean Maillart, Sr. du lieu, à dit être personne noble, et a produit plusieurs lettres et écritures dont la copie est demeurée au greffe, par lesquelles il a dit fournir sa descente de Girot Maillart, Sr. dudit lieu de Leaupartie, vivant en 1384, lequel, suivant la Ire. des dites lettres, épousa dame Philippe Bertran, alors dame de Roncheville.

Le Régime De La Liberté Des Cultes Dans Le Département Du Calvados Pendant La Première Séparation (1795-1802).
Victor Pierre, dans sa liste des déportés de l’île de Ré, indique 4 prêtres pour le Calvados : Mauduit (St-Manvieu), Le Perchey, ex-capucin (Leaupartie), Busnet (Caen), Jenvrin (Caen). La Terreur sous le Directoire, Paris, 1887,
p. 438.

Histoire Généalogique De La Maison d’Harcourt.
– Jacqueline De Harcourt Dame De Leaupartie .
Avril 1537. auquel Acte Jean Maillard fils de Gilles est dénommé avec Isabeau Vipart sa mère . Déclaration baillée par Jean Maillart fils de Gilles le 16 Février 1539. de la valeur des fiefs de Livet, Leaupartie et Launey.
– Extraict de la Généalogie de la Maison de HARCOURT par Jacques d’Aufolles sieur de la Peyre.
Jacqueline de HARCOURT en premières noces femme de Jacques Maillard Sieur de Leaupartie, et puis de Messire Jean Decaieul Seigneur de la Bretonniere Cauches.
– 1582. Extrait des Registres de la Cour des Aides de Rouen.
Arrest de lunziesme d’Aoust 1604.
Généalogie baillée par Jacques Maillard seigneur de Leaupartie, de Livet, de Laubran Dozulé, de Tours, et de la Bigue et. commenceant à Gilles Maillard Chevalier Seigneur de Leaupartie Jacques et Jacques Maillard frères, l’aisné espousa Jacqueline de HARCOURT, et le puisné Anne du Pont Bellenger.
– Bertrin de Leaupartie, par exemple, était le fils légitimé de Jacques Maillard, écuyer, sieur de Leaupartie. Mais son fils Guillaume Leaupartie est condamné en 1598 (La noblesse de l’élection de Bayeux, 1463-1666).

Armorial Général De La France. 6 – Hozier, Louis P.
– Jaques le Vaillant Ecuyer épousa par contrat du 15 Novembre 1678 Demoiselle Catherine MAILLARD fille et héritière de René Maillard qualifié Chevalier, Seigneur de Léaupartie, de Livet, de Vierville, etc. et de très-Noble Dame Charlotte SIMON.
– Pierre le Vaillant qualifié Chevalier, Seigneur et Patron de Landes, et de Léaupartie, Seigneur de Ragny, de Tournay, de Renault et de Villodon, Seigneur-Patron et Vicomte Hérédital de Barbeville, né vers l’an 1681, fit hommage du Fief de Léaupartie le 18 Décembre 1753 à M. le Duc d’Orléans en qualité de Baron de Roncheville.
– Joseph le Vaillant dit le Chevalier de Léaupartie, né le 2 Février 1713.
– SYMON (Charles), propriétaire du manoir de Léaupartie.
– GILLES DE MARGUERIE, Chevalier, Seigneur de Houtteville, marié, par contrat du 22 Octobre 1670, à Demoiselle Marie-Thérèse Maillard, fille de René Maillard, Ecuyer, Seigneur de Leaupartie, et de Charlotte Simon.

3 – Archives ShL:

Enveloppe n° 63.
Photos De Porches Des Églises Du Pays D’auge : Léaupartie.

Archives NEDELEC Communes.
com.34.5.1 Léaupartie Manoir
com.34.5.2 Léaupartie Famille Osmont
com.34.5.3 Léaupartie Notes historiques

Fonds Ancien 1F
1F388 : 26 juin 1746 : incommunauté de biens pour Guillaume et Jean Moutier de Léaupartie.

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940
– Léaupartie, Dominus G. de Brucourt = LONGNON Auguste, Pouillés de la province de Rouen, Paris, Imprimerie nationale, 1903, In-4°, LXXV-600 p.
– 1452, 29 octobre – Lisieux
 » Cy ensuivent les fieux, baronnies, haultes justices que l’évêque de Lisieux tient du Roi notre sire et les arrières fieux qui dudit évêque sont tenus (Cart. lexov., f° 12, verso) :
 » Jean de Heudreville, escuyer, tant pour lui que pour messire Jehan de Mailloc, chevalier, et Pierre Baignard, escuyer, et ses parchonniers, tient ung fieu de chevalier assis ès paroisses de la Roque, Léaupartie et Formentin, au bailliage de Rouen, en la vicomté d’Auge et la chastellenie de Touques. Duquel fieu l’évêque de Lisieux soulloit tenir un quart de fieu, Jehan Osmont demy-fief et Guillaume d’Asnières, un quart « . = Cartulaire lexovien f° 12, v°, publié par Henri de FORMEVILLE, dans Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux, I, ccccliij.p. cccclv
– 1746 – Archives SHL. 1F388 : 26 juin 1746 : incommunauté de biens pour Guillaume et¬ Jean Moutier de Léaupartie.
– Sergenterie de Beaumont F° 188 sq. – Léaupartie = AD 14. A 281. Registre 517 ff.
– Famille MAILLARD de Léaupartie : voir dossier « Familles » de la SHL.

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEUVRON – 14
– Sous l’invocation de Saint Germain
LEAUPARTIE, en Normandie , diocèse de Lizieux, parlement & intendance de Rouen, élection de Pont-l’Evêque, sergenterie de Cambremer. On y compte un feu privilégié & 36. feux taillables.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

RUMESNIL



NOTES sur:
A – RUMESNIL
B – SAINT GILLES DE LIVET
C – GROSEILLERS Les

La commune actuelle de Rumesnil a été constituée par la réunion des communes de Rumesnil, Les Groseillers et Saint-Gilles-de-Livet, qui formaient chacune avant 1790 une paroisse et communauté (Ordonnance du 7 avril 1840)

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.



A – RUMESNIL

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, pages 179, 181,

DETERVILLE Philippe, Le Canton et son patrimoine dans Guide de Pays du Canton de Cambremer, Cambremer, Association pour le développement et la Promotion du Canton de Cambremer, 1992 (Caen, A.L.B.M.T.), pp. 23-34

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados page 537.

Eglise, Jacques HENRY, Sous la ramure des pommiers en fleurs. 1983, p.78-80, ill.
Voir fichier FONDS CARTULAIRES année 1350
IMPEY Edward, Seigneurial Domestic Architecture in Normandy, 1050-1350dans MEIRION-JONES Gwyn et JONES Micha‰l dir. Manorial Domestic Buildings in England and Northern France, Londres, 1993, pp. 82-120,ill.
Briquebec, Beaumont-le-Richard, Ticheville, Cernay

Rumesnil, Le Manoir des Groseilliers, CDMPA, pp. 246-248; bâtiments en T, l’un XVIe l’autre XVIIe-XVIIIe siècle alège … croix de Saint-André pattée
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHÉOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 171.

POUGHEOL Jacques et RAULT Fernand, Promenade artistique dans le canton de Cambremer – Formentin in Canton de Cambremer, Art de Basse-Normandie, Numéro spécial, N° 42 (1967) p. 70
« Le Manoir de Saint-Gilles-de-Livet conserve un joli bâtiment en colombage appelé « Grange aux dîmes »,

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

2 – Pièces Justificatives:

Noms cités :
Robertus III abbé du Val Richer (1366)
Girardum de Tournebu
Johannam de Brucourt
Louis de Mailly, seigneur de Rumesnil
G. de Brucourt

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEAUMONT – 14

Sous l’invocation de Saint Pierre
Noms des curés :
de la Hayes (1764-1774)
le Danois (1781-1787)



B – SAINT GILLES DE LIVET

Rattaché à RUMESNIL

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Livet, ecclesia Sancti Egidui de Liveto.
L’église de Livet est, comme un grand nombre de celles du Pays-d’Auge, difficile à dater, par la raison que l’appareil assez régulier, mais repris dans quelques parties, n’offre pas de caractères suffisamment indicatifs d’une époque particulière.
Les fenêtres de la nef ont toutes été refaites de forme carrée.
Le choeur paraît du XVIe. siècle, à en juger par ses ouvertures en accolade ; mais il est possible que les murs soient plus anciens. Des contreforts garnissent le chevet.
La tour, en bois, se termine en flèche aiguë comme la plupart des églises de la contrée ; elle est couverte d’ardoise.
Un if magnifique existe dans le cimetière.
L’église de Livet est sous l’invocation de saint Gilles.
Les pouillés indiquent ce patronage comme appartenant à l’abbé du Val-Richer. Cependant il existe aux archives du Calvados, deux pièces qui ne semblent pas confirmer cette assertion.
La première est une ratification, du 25 février 1389, d’une sentence arbitrale rendue entre l’évêque de Lisieux et dame Philippe Bertran, dame de Rays et Roncheville, relativement à la nomination à la cure de St.-Gilles de Livet.
La seconde est la sentence arbitrale elle-même, qui maintient Me. Jean de Launay, prêtre, nommé par l’évêque à la cure de St.-Gilles.
L’église de Livet est aujourd’hui une propriété particulière: Mme. veuve Brion l’a achetée de la commune et la fait entretenir. La paroisse est réunie à Rumesnil.
St.-Gilles de Livet faisait partie de l’élection de Pontl’Évêque,
sergenterie de Cambremer. On y comptait 2 feux privilégiés et 10 feux taillables,

– Sous l’invocation de Saint Gilles
– Noms des curés:
Sevestre 1764
Rozey 1772-1787
– Ratification de 1389 d’une sentence arbitrée rendue entre l’évêque de Lisieux et Dame Philippe Bertran,dame de Rays et Roncheville pour la nomination du curé de Saint Gilles de Livet.



C – LES GROSEILLERS

les Groseilliers, prieuré diocèse de Lisieux, auj.Bayeux, comm. Rumesnil, cant. Cambremer, arrond. Pont-1’Évêque, Calvados; sur le Doigt et un autre affluent de la Dives.
LONGNON, II, 257.

Prieuré des Groseilliers situé à Rumesnil, encore existant avec jardins entourés de douves et cour d’honneur a vendre par adjudication à Cambremer en 1857*

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Il ne reste plus de traces de l’église des Groseilliers, démolie depuis long-temps déjà : la paroisse est réunie à Rumesnil.
Cette église était sous l’invocation de Notre-Dame. L’abbé de Villedieu nommait à la cure.
On comptait aux Groseilliers 4 feux privilégiés et 7 feux taillables.

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
RUMESNIL ET LES GROISELIERS.
255. Thibaud du Bois a fourni avec Ursin du Bois , Sr. du Vieil-Conches en la parroisse de Victot, de cette sergenterie, n°. 248.

– Insinuations
1364.
En 1364, Robert de Brucourt, évêque d’Evreux, donna à l’abbaye du Val-Richer la terre de Rumesnil et cette donation fut ratifiée par Jean de Brucourt, frère aîné dudit évêque, ainsi que par Jeanne de Brucourt, femme de Gérard de Tournebu, seigneur d’Auvillars (G. Dupont, Histoire de l’abbaye du Val-Richer, p. 128, et Ch. Fierville, Histoire de la Maison de Tournebu dans MSAN, XXVI, p. 211).
= Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de Gautier du Bois, vicomte d’Auge pour la Saint-Michel 1312 in Mélanges publiés par la Société de l’Histoire de Normandie, 15e série, p. 35.

c. 1350
Patronages appartenant à la famille Bertran et à quelques autres familles peut-être alliées:
– Rumesnil, G. de Brucourt (p. 258)
= LONGNON Auguste, Pouillés de la province de Rouen, Paris, Imprimerie nationale, 1903, In-4°, LXXV-600 p.

1573, 10 novembre – Lisieux
Accord entre Nicole Bynet, curé de Rumesnil, et Jacques et Denis Hastemelle, au sujet d’un mur mitoyen entre leurs maisons, rue d’Orbiquet, à Lisieux
= Arch. SHL. 9 FB. – 1 – LISIEUX – 3.13

1750 – Archives SHL. 1F381 :
14 janvier 1750 : Jean Villemin de Rumesnil reconnaît avoir reçu de Guillaume François Delavigne de Cambremer la somme de 48 livres.

Emplacement supposé de l’église détruite:

PUTOT EN AUGE



NOTES sur PUTOT EN AUGE

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
SERGENTERIE DE BEUVRON.

  • Le fief Paon ou Mauvoisin, assis à Putot, plein fief possédé par Guillaume de Mauvoisin, Ecuyer, sieur d’Angoville.
  • Le fief de Putot, qui fut au Vallois, autrement dit Bardou, plein fief assis en la paroisse dudit lieu, possédé par les filles héritières de feu Nicolas Jehan, vivant Ecuyer, sieur de Putot.
    • Duquel fief de Putot relève :

    • Le fief de Putot, assis audit lieu, possédé par Pierre d’Espiney, sieur de Mézières.
    • Le fief de Doaulley, plein fief assis en la paroisse dudit lieu, possédé par Jehan Lucas, Ecuyer.
    • Le fief d’Herbiqny, assis à Victot, possédé par messire François Lambert, Conseiller du Roi en son Conseil d’Etat.
    • Le fief de Heroussard, assis à Saint-Jouin, possédé par Jacques Labbey, Ecuyer.
    • Le fief de Héricourt, assis à Beuvron, possédé par messire César d’Oraison, sieur et baron de Livarot.
    • Le fief du Plessis-Esmenguard, autrement Silly, plein fief assis en la paroisse de Saint-Léger-du-Boscq, possédé par les héritiers de feu Jacques de Vippart, vivant seigneur de Silly.
    • Le fief Trihan, quart de fief assis aux paroisses de Saint-Léger-du-Boscq et Dozulley, possédé par les héritiers du feu sieur de Silly.
    • Le fief Esmenguard, assis à Dozulley, possédé par le Prieur dudit lieu.
    • Le fief de Victot, demi fief assis en la paroisse de Victot, possédé par messire Richard de La Luzerne, à cause de la dame Françoise de Butin, fille et héritière de feu messire Pierre de Boutin, vivant bailli de Caen.
    • Le fief de Caudemuche, 8° de fief assis en la paroisse de Caudemuche, possédé par Henry de Cavelande, Ecuyer.
    • Le fief de Putot, qui fut Silly, demi fief assis à Putot, possédé par les héritiers de feu Nicolas Jeham, Ecuyer.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV, page 122.

Editions Flohic : Le Patrimoine des communes du Calvados, page 739.

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 167.

MAYER Jannie, Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine. Catalogue des Plans et Dessins des Archives de la Commission des Monuments Historiques – Tome I, Basse-Normandie: Calvados, Manche et Orne. Introduction de Françoise Berce, Caen, Lafond, 1980, 167 x 250, VII, 367 p., ill. couv. ill.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Putot-en-Auge, Putot.

L’église de Putot est une de celles qui présentent de l’intérêt dans la contrée. Le choeur appartient au roman du XIIe. siècle ; il est orné d’arcatures au milieu desquelles s’ouvrent les fenêtres latérales. Deux autres fenêtres existaient dans le chevet, qui a été masqué par l’établissement d’une sacristie à pans coupés. Une belle porte placée du côté du sud donnait accès à ce choeur; les archivoltes en sont ornées de moulures assez bien traitées, parmi lesquelles on distingue des têtes-plates alternant avec une moulure que la figure ci-jointe fera mieux connaître qu’une description. Au-dessus règne un rang de ces têtes monstrueuses aplaties- que nous voyons assez souvent
dans l’ornementation du XIIe. siècle. Le tout est bordé d’une garniture de palmettes et d’une frise conduite en zigzag.
Le tympan, polylobé à son pourtour, offre des figures en bas-relief représentant la Passion. Le Christ est sur la croix.
Près de lui, deux personnages représentent, probablement, la Sainte Vierge et saint Jean ; dans deux autres on reconnaît saint Pierre à ses deux clefs, et un évêque crossé et mitré, du côté opposé.
La nef a peu de caractère, mais les murs latéraux en sont garnis de contreforts ; on remarque, entre cette nef et le choeur, une tourelle carrée qui se termine par un toit en pierre à quatre pans, garnis de crochets sur les angles (Voir la figure). Une petite tour en bois, couverte en ardoise, surmonte la première travée du choeur ; la forme qu’elle affecte est très commune dans le diocèse de Lisieux.
Saint Pierre était un des patrons de cette église, dont la cure se divisait en deux portions au XIVe. siècle ; l’une à la présentation du Duc de Normandie, l’autre à la présentation de Jean Bardoul, seigneur du lieu (Voir le Pouillé de Lisieux).
On voit à l’échiquier, en 1391, un Robert Bardoul, seigneur de putot, qui, selon toute apparence, était le fils de celui que mentionne le Pouillé. Plus tard, au XVIe. siècle, le patronage du Duc était au Roi, et au XVIIIe. siècle, le seigneur et les chanoines de Cléry nommaient alternativement à la cure.
Putot faisait partie du doyenné de Beuvron. On y comptait 8 feux privilégiés et 23 feux taillables.

Motte de Putot.
— Dans le bois qui couvre les coteaux, à l’est de l’église, on voit, à l’extrémité d’un promontoire de sable vert faisant partie de la chaîne de collines qui existe dans cette direction, une motte en terre rapportée entourée d’un fossé et ayant une entrée, puis une esplanade étroite du côté des terres, s’allongeant un peu vers l’ouest et se terminant en ovale en face du passage et de l’extrémité du cap sur lequel elle est située. La pente naturelle défend assez bien, de tous côtés, cette motte intéressante dont j’ai levé le plan; elle n’a
pas plus de 50 pieds de diamètre au sommet, et la partie la plus large de la cour qui l’entoure n’a pas 60 pieds d’étendue.

PUTOT-EN-AUGE. – Motte avec enceinte annexe dans les bois à l’extrémité d’un éperon barré situé à 2 kil. environ au S.-E. de l’église (8).
(8) Caumont, Stat, mon IV, p. 129 ; Cours, V, p. III ; C. A.. F., 1870, p. 102 ; Doranlo, Camps, p. 808 .

2 – Pièces Justificatives:

1409, 28 février
Information de Jean Le Coutelier, lieutenant de Benoît Le Coutelier, vicomte d’Auge, sur la valeur des biens des enfants mineurs de Robert Bardouf, chevalier, seigneur de Putot(-en-Auge) mort le 14 janvier 1406 et de Marie de Corvalain: fief de Putot.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 5, p. 395.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 25.

1457, 17 mai – Putôt
Michel de Maussigny, écuyer, sieur de la Motte, ayant acquis par échange de Jean Emangard, écuyer, la tierce partie de la terre et seigneurie de Putôt, qui piéça fut et appartint à défunt Robert Bardou, en son vivant, chevalier, seigneur dudit lieu de Putôt, de toutes ses appartenances, rentes, revenus, dignités, vend et transporte à Jacques Labbé, sieur d’Ecots, tout le droit qu’il avait dud. Emengard, de ladite tierce partie d’icelle terre de Putôt, moyennant 500 livres tournois.
= Tabell. Lisieux. – Analyse Et. Deville

1460, 3 août – Putôt
Jacques Labbé, écuyer, sieur d’Ecots, reconnaît avoir reçu de Charlot Chastelain, receveur de Mgr. le duc d’Orléans, pour et en la décharge de Michel de Maussigny, la somme de 500 livres tournois, qui naguère avaient été mises en main de justice par led. de Maussigny, pour le retrait de la terre et seigneurie de Putôt que icelui de Maussigny avait vendue aud. Labbé.
= Tabell. Lisieux – Etude Delarue. Analyse Et. Deville.

1527 – Lisieux
Michel Le Valloys, seigneur de la Rozière, vend et transporte à Jean Le Valloys, écuyer, seigneur de Putot et de Gouvis, son frère, tout et tel droit pouvant lui appartenir es manoir, maisons, court, jardin, héritage et pourpris où pend pour enseigne lymage Notre-Dame, assis en la paroisse Saint-Germain, jouxte d’un cote, les seigneurs du Chapitre et Gaultier Boullon, d’autre côté, la veuve Guillaume Laillier, d’un bout la rivière d’Orbec ; et d’autre bout, la rue.
= Etienne DEVILLE.- « Actes relatifs à des immeubles lexoviens (Image Notre-Dame – Image Saint-André – Image Saint-Georges – Manoir du Marton – Maison rue du Bouteiller – Maison de la Fleur de Lys) », BSHL, N° 24, 1919, pp. 16-18

1540, 1er août – Lisieux, Hermival
Jehan Le Valloys, seigneur de Putôt et de Gouvis donne à François Dubosc, seigneur d’Hermival, le droit de retraire de ses mains une maison, sise à Lisieux, paroisse Saint-Germain que son frère Estienne Dubosc, prêtre, curé de Hermival lui avait vendue.
= = Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute papier.

1540 RECHERCHE DES NOBLES DE L’ELECTION de LISIEUX
Faite en 1540…
128 – Jean Le Valois, Sr de Putot, tant pour p. 52 lui que pour son fils, l’un des dits Elus, a produit un anoblissement à lui donné par le roi en février 1522, pour 600 l. pour sa part, par lui payée, jouxte la quittance.
= LABBEY de LA ROQUE.- Recherche faite en 1540, par les Elus de Lisieux des nobles de leur Election, Caen, Poisson, 1827, In-8°, 170 p.
Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
PUTOT.
243. Jean Mauvoisin a fourni avec Elie Mauvoisin, en la paroisse de Bonnevile-surTouque, n°. 284.
Mlle de Bauquemare

1835. – archives SHL.1F873 :
1835 : BEUVRON : route de Dives à St Pierre sur Dives. concerne aussi Putot en Auge.

Voir FONDS CARTULAIRES… années : 1409, 1457, 1460.
Voir FONDS CARTULAIRES… années : 1509.

Description de l’Eglise, de l’ancien château (motte féodale)

– Insinuations
– « Analyses et Transcriptions.
– 3e fascicule – P.119 1757-1758
intérêt relative à des réparations devant être exécutées au presbytère de Putot-en-Auge, par Me Louis Désert, prêtre des Authieux-sur-Corbon, comme héritier du dernier bénéficiaire de la première portion de la cure de Putot.

ARCHIVES SHL : Achat du 11- 02-2003. Lot n° 71
9) PUTOT, 1/ 1519, papier, reçu de 120 livres ; 2/ 1614, papier, procuration ; 3/ 1751, vente d’une terre et maison ; 8 p. 210€

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEUVRON – 14

Sous l’invocation de Saint Pierre

Noms des curés:
1 portion:

Vasse 1764
Dubois 1765-1785

2 portion:
Surirey 1764
Le Roux 1774
Becquemont 178O-178

SAINT SAMSON




NOTES sur SAINT SAMSON

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
St.-Samson, Sanctus Samson dc Algia.

St.-Samson est qualifié de bourg (burgus) dans les chartes du XIIe. siècle.
Le choeur et le transept de l’église de St.Samson ont été tout récemment construits par M. Marcotte, architecte du département du Calvados.
La nef ne présente d’autre caractère d’ancienneté qu’une petite fenêtre ogivale du côté du nord : ainsi cette église est sans intérêt au point de vue archéologique.
Au milieu du choeur on voit l’inscription suivante :


HIC IACET
IOHANNES LAIGNEL.
SACERDOS SANCTI STEPHANI VET.
CADOMENSIS HVIVS PARACIAE
RFECTOR PER 18 ANNOS
QVI FXCLESIAE. OMNEN SVAM
SACRAM SVPELLECTILEM
ET lD OMNE QVOD HABVIT
PAVPERIBVS EROGAVIT
MEMORES EIVS ORATE
PRO EO ET DICITE DEO
PATER AVE
OBIIT DIE VIGESIMA 2a
MENSlS IANVARII ANNOS
NATVS SEXAGINTA TRES 1740
RITE MVNITVS SANCTAE ECCLESIAE
SACRAMENTIS
REQVIESCAT IN PACE
AMEN.

La cloche porte l’inscription suivante :

LAN 1751 IAI ÉTÉ BÉNIE PAR Me. CHARLES LE ROY CVRÉ DE CE
LlEV ET NOMMÉE MARIEE PAR SEBASTIEN DES HAYES ESer Sr DE GASSART
ASSISTÉ DE NOBLE DAME MARIE DV CHABLE SON ÉPOVSE.
I GILLOT NOVS A FAITES

Cette cloche a, dit-on, été cachée pendant la Révolution au fond de la rivière. Il y en avait trois avant cette époque.
L’église est sous l’invocation de saint Samson, évêque de Dol. L’abbé de Troarn nommait à la cure.
Le fief de Gassart, à St.-Samson, est marqué sur la Carte de Cassini.

Ancien hôpital.
— L’ancien hôpital de St.-Samson était sur le bord de la route , vers Dozulé, les constructions actuelles n’ont pas d’intérêt et sont divisées entre plusieurs propriétaires.
En 1213, Robert Fitz-Ertnez, seigneur de Thury, fonda l’hôpital de St.-Samson; et, en 1215, sa soeur, femme de Jean de Tournebut, confirma cette donation. Ses fils, Guillaume et Jean de Tournebut, l’approuvèrent également ; ils possédaient alors par droit d’héritage la seigneurie de Thury (Voir le Cartulaire de Troar, précédemment cité).

St.-Samson faisait partie du doyenné de Beuvron et de la sergenterie de Dives. Il y avait dans la commune 114 habitants au commencement du XVIIIe. siècle; on en compte aujourd’hui 206.

SAINT-SAMSON . – A noter « La Motte » Cad., B, 37-39).

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
SAINT-SAMSON.234. Robert Mauvoisin a fourni l’état de sa noblesse avec Alexis Mauvoisin en la parroisse de Bonneville , n°. 284.

La Maladrerie de Saint Samson avait des biens à Touffreville canton de Troarn

Hôpital de la Madeleine de Saulx bâti en 1213 par Robert Fitz Erneis, baron de Thury, érigé en prieuré en 1404 par Richard de Tournebu.
Dénombrement présenté au Roi par Mathurin de Harville abbé de Troarn

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEUVRON – 14

Sous l’invocation de Saint Samson

Noms des curés:
Le Roy 1764
Dumont 1774-
Poulain 1776-1787