Archives de catégorie : Communes

FORT MOVILLE – 27




NOTES sur FORT MOVILLE – 27

Fourovilla – Foumanvilla

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Néant

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
FORMANVILLE.
342. Pierre Restaut, Sr. de Caligny , et Me. Jean Restaut ont baillé une généalogie, pour laquelle justifier, ils ont produit plusieurs attestations faites devant tabellions, en l’an I. 10, comme plusieurs personnes dénommées en icelles étoient nobles; et néantmoins, pourceque les dites attestations n’étoient suffisantes, le procureur du Roi a requis qu’ils soient assis. V. le n°. 339.

Insinuations

1290 – Fournanville : acte constatant que le patronage appartient à l’évêque de Lisieux.

Fortmoville – forteresse qui existait encore en 1765 avec ses deux tours et ses profonds fossés.
Jean de Gaillon, possesseur du plein fief de haubert et chatellerie de Fortmoville en fut dépouillé par les Anglais. Son frère Roger, docteur en théologie, rentra en possession en 1449
Vers le milieu du XVIIe siècle elle appartenait à la famille Restout. Pierre de Brinon la possédait en 1690. Une fille de ce nom la porta en dot dans la deuxième moitié du siècle suivant à Monsieur de Bailleul, président à mortier au Parlement de Normandie.
Coligny : fief qui avait été réuni très anciennement à la seigneurie du lieu (A. de Caumont).

Fortmoville – Sur la Corbie et le ruisseau des Godeliers.
Les seigneurs de Fortmoville ont été longtemps sénéchaux (dapifer*) des seigneurs de Beaumont le Roger et des comtes de Meulan.
Robert de Fortmoville est cité comme témoin dans une charte de Robert II de Meulan et dans une autre charte de Galeran, père de Robert.
Robertin de Formoville, dapifer – 1142.
Willemus, dapifer de Formoville (charte de fondation de l’église de Beaumont le Roger)
Dans les chartes de la Noë, il est souvent question de Basilie de Glisolles, elle est nommée Basilia de Formoville et domina de Glisoliis.
Au commencement du XIIIe siècle, Jourdain, évêque de Lisieux, donna au chapitre de Gaillon les 2/3 de la dîme de Formoville et l’autre tiers au curé avec les mêmes dîmes. Les seigneurs de Formoville réclamèrent plusieurs fois.
En 1321 ils abandonnèrent leurs prétentions, mais en 1536 ils reprirent la question et obtinrent une transaction.
A Fortmoville était un fief qui relevait de Pont Audemer.
En 1673 le fief de Lannay (ou Launay) fut uni à celui de Formoville appartenant au seigneur de Brivon.
Ce lieu comme son nom l’indique, avait une forteresse assez importante qui existait encore à la fin du dernier siècle.
Dépendances – Le Fort. (Le Prevost)
(* Dapifer – au moyen-âge officier de la maison royale qui servait le souverain à table = sénéchal)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE PONT-AUDEMER – 27

Sous l’invocation de St Jean

Patronage:
XIVe ; Episcopus Lesoviensis
XVIe :
XVIIIe :

Curés:
Lambert 1764
Viquesnel 1765/1787.

MARTAINVILLE – 27




NOTES sur MARTAINVILLE – 27

Martainvilla – Martenvilla

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

voir :
Montfaut 31
Folleville
Extraits de la Société historique de Lisieux 40
Epaigne
Tourville (A. Le Prevost)

2 – Pièces Justificatives:

Insinuations

Cartulaire de l’abbaye de la Ste Trinité du Mont de Rouen, publié par A. Deville, à la suite du Cartulaire de St Bertin – Documents inédits
Charte de 1030 (dans la table par ordre de date cette charte porte l’année 1033)
Texte en latin

Martainville en Lieuvin – texte en latin
Suivi de
En 1595 Vincent Letellier, écuyer, était seigneur de Martainville et du Mesnil. Le premier passa ensuite à la famille des Hommets (Le Prevost)

Ai XIe siècle Martainville appartenait à des seigneurs appelés d’Omonville ; du temps du duc Robert II, Hersende veuve de Ribaud d’Omonville et son fils Robert et Richard de Luisors, donnèrent à Préaux la dîme de la paroisse. Ce Robert d’Omonville laissa un fils unique qui se nommait Beaudouin d’ Epaignes.
En 1595 Vincent Letellier écuyer, était seigneur de Martainville et du Mesnil. Ce dut être le siècle suivant que la première de ces terres passa dans les mains de la famille des Hommets, qui peu avant la Révolution acheta aussi de Monsieur Desson celles du Mesnil et de Vironnay, qui relevaient toutes deux de la seigneurie du lieu.
L’histoire de la Maison d’Harcourt indique 1/8 de fief nommé Honneteville qui appartenait à Guillaume de Mainbeville en 1462. (Arcisse de Caumont)

Catalogue Joursanvault Tome I -1558 Titres concernant le fief de Honneteville 1410. (Paris-Techener 1838).

Martainville sur le doyenné de Pont Audemer est comme des plus grosses paroisses du canton telle à peu près que le Torp et Epagne, il y a deux portions quoy qu’aujourd’huy elles soient possédées par un seul curé. Il y a aussi à peu près au sud-ouest et à deux ou trois portées de fusil, une des plus magnifiques maisons du diocèse ornée de grands bois de haute futaye qui forment de grandes et belles avenues dont les deux principales qui se coupent à angle droit, vont l’une du costé de l’église d’Epagne et l’autre du costé du Bois Helay ; il y a aussi entre l’église de Martainville et le château une place où il y a un marché le jeudi et le dimanche (Lettre de M. de Cabourg à d’Anville vers février 1725) –Papiers d’Anville cédés par moi à la Société Historique de Lisieux en 1872.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE PONT-AUDEMER – 27

Sous l’invocation de St Pierre
Divisée en 2 portions

1ère portion:
Patronage:
XIVe :
XVIe dominus loci
XVIIIe :

2e portion:
Patronage:
XIVe :
XVIe : dominus loci
XVIIIe ; le seigneur

Curés:
Le Bourg 1764/1774
Bunel 1785/1787

Chapelle en l’église de Martainville
Patron:
le plus proche du fondateur.

LE TORPT – 27




NOTES sur LE TORPT – 27

Ecclesia de Torpo

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Néant

2 – Pièces Justificatives:

Insinuations

Le Torpt était primitivement fief de haubert. Deux parts restèrent fief du Torpt, les deux autres devinrent les fiefs d’Auberville et du Bostenney.
La famille de Gaillon possédait Le Torpt dans le XVe siècle. En 1607 Jean Desson, lieutenant en l’amirauté de France, au siège d’Honfleur. Ses descendants le conservaient encore en 1735 ainsi que Bois Hellain et la Chapelle Bayvel.
Monsieur de Giverville a été le dernier seigneur du Torpt. (A.Canel)
Olim Tome II p.90 – An 1277 – texte en latin

1e janvier 1662 mourut âgé de 44 ans à Caen, sa patrie, Jean Louis le Bourgeois, seigneur de Torpt. Son Père, sieur de Beneauville, était conseiller au baillage de cette ville. Il y fut lui-même avocat du Roy et prononça plusieurs plaidoyers éloquents. Le 29 juillet 1655, la ville l’avait élu d’une voix premier échevin et colonel de la milice bourgeoise.
(Il est probable qu’il ne s’agit point de cette paroisse …)

Le Torpt – sur le ruisseau des Godeliers
En 1404 Nicole de Salerne vend au Bec le fief de la Jouerie situé au Torpt.
1455 – Pierre de Bréze, chevalier, sénéchal et maréchal de Normandie, seigneur du Torp au nom de Jeanne Crespin, sa femme (Archives impériales p.305 n°238).
1456 – Guillaume de Gaillon.
1524 – Jehan de Livet.
1558 – Nicolas de Livet pour un tiers.
1566 – par acquêt fait en 1561 de Claude de Lorraine et de Loyse de Brezé, sa femme
– Claude de Georgelyer, écuyer, seigneur du Bois et du Jarryer, conseiller au Parlement de Rouen, tuteur de Claude le Georgelyer, son fils unique, avoue pour un plein fief anciennement appelé la ville du Torp et fief de Varennes, avec les 2/3 du patronage de la cure, l’autre tiers à Thomas de Livet, au droit des héritiers de Jehan de Gaillon, chevalier et dame Marie du Mesnil rury, sa femme
Relevant du fief du Torp, le petit fief de Torp et les vavassories de Sandret et Couillon.
1604 – Jean Desson.
1768 – Antoine de Giverville ¼ de fief de Bosctenney situé sur le Torp et Boulleville avec manoir, chapelle, colombier, moyenne et basse justice.
Pierre d’Escalles, écuyer.
Robert (de gueules au chevron d’argent accompagné de 3 coquilles du même), son fils, épouse Magdeleine de Villeray.
Geneviève, leur fille et héritière épouse en 1625 François de Crémainville, seigneur de la Pinelière, Plancheville en Beauce, les Bordes, Dampierre et en 2e noces (1631) Laurent Sébire, écuyer, seigneur de Montcrocq.
Adrien de Crémainville, son fils (d’azur aux besants d’or en chef du même chargé de 2 tourteaux du champ) meurt en 1681, marié en 1668 à Anne du Bosc, fille de Louis Hervé, seigneur d’Hermival et de damoiselle Colombe le Pain….
Louis Henri de Crémainville, leur fils épouse en 1697 Barbe Guérin de Vaujour, meurt en 1712, laissant une fille unique Marie Magdelaine Louise, morte en juillet 1724, épouse de Jacques Despaigne, sieur du Coudrey et d’Hongreville.
De ce mariage sortit (1) Philippe Louis Hervé Despaigne écuyer, sieur du Bostenney, Maulouvet (indépendant) décédé en 1787, dont il eut 4 fils tous officiers sous Louis XVI, émigrés à l’armée de Condé – ((1) et une fille Catherine Marie Magdeleine, mariée en 1743 à Messire de St Ouen).
Louis Jacques d’Espaigne, seigneur de Bostennei, l’aîné, épousa Marie Françoise Henriette Alexandrine de la Coudre, fille d’Alexandre Pierre Martial, qui acheta à la Révolution une partie du fief de Bostennei pour le rendre à son gendre.
Antoine, Hervé d’Espaigne, fils unique des précédents, la possède encore (d’argent à la bande de gueules, chargée d’une molette d’éperon d’or, accompagné en chef de 3 mouchetures d’hermine 2.1 en pointe de 2 trèfles rangés en fasce de sinople.) (A. Le Prevost).

1277 – Mandement à l’Evêque de Lisieux de faire mettre à exécution un arrêt cassant une sentence rendue dans l’assise de Pont l’Evêque pour Jean dit Œil de Bœuf, contre Raoul d’Essone, mineur, au sujet du patronage de l’église de Notre Dame du Torp – (Olim II f°34 – Archives de l’Empire – Actes du Parlement Tome I p.190).

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE PONT-AUDEMER – 27

Election de Pont Audemer, sergenterie du Mesnil
6 feux privilégiés
114 feux taillables

Sous l’invocation de Notre Dame

Patronage:
XIVe : Dominus de Vareumiis
XVIe : Dominus de Vareumiis et dominus senechalis alter.
XVIIIe : le seigneur et le sénéchal alternativement

Curés:
Henery 1764
de Meules 1774
Piel 1775/1787.

SAINT MACLOU la CAMPAGNE – 27




NOTES sur SAINT MACLOU la CAMPAGNE – 27

Maculus de Campania – in Campania

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir :
Le Neuve Lyre
Bulletin Monumental 1855 p.580
Recherche des Nobles de Lisieux p.122.
Bulletin Monumental 1855 p.580-581.

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
SAINT-MACLOU-LA-CAMPAGNE.
328. Philippes Néel, dénommé noble à la fin du rôle , a dit être extrait d’ancienne noblesse , dont il a baillé sa généalogie et déclaration de sa descente. Mais parcequ’il ne l’a aucunement justifiée , le procureur du Roi a requis le dit Philippes Néel être assis.

Insinuations

Saint Maclou
C’était ¼ de fief relevant de Tourville à charge de tenir une fois l’étrier du suzerain montant à cheval.
Fiefs du Mont et de la Neuville
Le Mont ¼ de fief 980 acres non fieffés et 133 fieffés, relevant de la terre d’Aubigny, membre de la baronnie d’Annebaut.
Vendu dans la 2e partie du XVI siècle par Suzanne Despine, femme de Messire Antoine d’Estournel, chevalier de l’Ordre du Roy, seigneur de Plainville, à François de la Haye écuyer, qui rendit aveu en 1579 à Jeanne de Segrestain, comtesse de Pont Audemer et baronne d’Annebaut.
1641 – aveu de François de la Haye, écuyer, à Bernard Pottier de Bletencourt (?), marquis d’Annebaut.
1693 – Laurent de la Haye, neveu de François.
1711 – Etienne d’Ivry, receveur ancien des tailles à Pont Audemer, achète le fief par 33 000 livres.
1736 – François d’Ivri le vend par 65 000 livres à Rémi François de Giverville, écuyer, seigneur de St Maclou.
1758 – Jacques Adrien Levavasseur, écuyer, Maître des Comptes, l’acquière par 81 200 livres
Pierre Adrien, conseiller au Parlement … seigneur. (A. Le Prevost)

Saint Maclou ¼ de fief de haubert relevant de Tourville, appartenait à la fin du XVIIIe siècle à M.M. de Giverville. Saint Maclou était encore le siège des fiefs du Mont et de la Neuville : le 1er appartenait au XVIIe siècle à des seigneurs nommés De la Haie. Peu de temps avant la Révolution la Neuville fut portée en dot par Agnès Baudry à Sébire de Bois. L’Abbé de Caillouet, représenté maintenant par Monsieur le Comte d’Houdebert, pair de France (A. de Caumont).

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE PONT-AUDEMER – 27

Sous l’invocation de St Maclou

Patronage:
XIVe : dominus de Tourvilla
XVIe :
XVIIIe : le seigneur

En 1751:
patron François Remy de Giverville

Curé:
J Fronton
Cagnard 1760/1787.