Archives de catégorie : Communes

VANNECROCQ – 27




NOTES sur VANNECROCQ – 27

Vanecrot –Wanescrot – Guanescrot – Vanescrot

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir :
Forneville I et II p.97
Curé de Vanecroc – Société Historique 1874 p.33
Recherche des Nobles de Lisieux p.126
Chevillard

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
VANÉCROQ.
339. Me. Jean Restaut s’est aidé de semblables généalogie, lettres et écritures que le Sr. de Caligny , sur la parroisse de Formanville, n°. 342.

Insinuations

A une petite distance au sud de l’église est une motte féodale
Dans les derniers temps la seigneurie appartint successivement à M M. Aubery du Framboisier et de Semerville
Elle relevait de la seigneurie de Tourville (A. de Caumont)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE PONT-AUDEMER – 27

Sous l’invocation de St Denis

Patronage:
XVIe Capitulum lexoviense
XVIIIe l’évêque de Lisieux

Curés:
Basin 1764
Campion 1771/1785

GRAIMBOUVILLE – 27




NOTES sur GRAIMBOUVILLE – 27

– St Supplienis de Graimbouville – St Sulpilus de Grambouville – Grinbolbilla

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir :
St Sulpice de Graimbouville – A. Le Prevost – Tome III 1ere partie p.209

2 – Pièces Justificatives:

Insinuations

La Mare – château ; La chapelle du Bois – (Gadebled)

St Sulpice de Graimbouville (Grinboldivilla – Grinbordivilla) était le siège des fiefs du Bois de la Chevalerie longtemps possédés par les Duquesne de la Mare : le premier quelquefois appelé le Bois d’Aubigny, relevait du fief des la Mare de Toutainville. Il appartenait dans les derniers temps à la maison de Bec-de-Lièvre.
La terre de Graimbouville fut donnée par Honfroy de Veulles aux religieuses de St Léger de Préaux (A. de Caumont).

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE PONT-AUDEMER – 27

Sous l’invocation de St Sulpice

Patronage:
XIVe, XVIe et XVIIIe : abbas de Pratellis

Curés:
Delvaide 1764/1774
Hachet 1779/1787

Chapelle du Domaine du Bois

TOURVILLE – 27




NOTES sur TOURVILLE – 27

TOURVILLE-SUR-PONT-AUDEMER.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

voir :
Médailles – fragments de tuiles et poteries – A. de Caumont
Godefroy I p.265
Corde – Pierres tombales pl.2-22-25
St Maclou – A. Le Prevost
Bulletin Monumental 1869 p.190
A. Canel – Pont Audemer p.165
Histoire d’Honfleur – Anonyme p.232 et suivantes

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
TOURVILLE-SUR-PONT-AUDEMER.
350. Jean d’Escambourg, Sr. du lieu, a dit être personne noble, et en a baillé généalogie, commençante à Jean d’Escambour, écr., vivant en 1399; duquel il entend avoir justifié sa descente jusqu’au 5e. dégré par lui representé , par les lettres et écritures par lui produites, dont la copie est demeurée au greffe.
351. Robert d’Angerville a baillé sa généalogie avec Guillaume , son pere , en la ville du Pont-Audemer, n°. 362.
Recherche de 1540
Guillaume d’Angerville, sieur de Tourville et Robert, son fils, ont baillé leur généalogie commençante à Robert, sieur de Grainville qui, par traité du 18 avril 1396, épousa Demoiselle Marguerite de Thonneville, fille de Messire Jean de Thonneville, chevalier, écuyer et seigneur du lieu. (Le premier habitait Pont Audemer et le second Tourville en 1540) (p.130 et 134)

Montres de 1469
Cardot Descambosc, seigneur du Bosc (p.48)
Rogier, demeurant ordinairement baillage d’Alençon

Arrière-ban de 1562
Charles d’Escambosc, écuyer, seigneur du fief de Bosc-Roger (à Croisilles, canton de Gacè dans l’Orne) (p.90)

Maistre Guillaume d’Escambosc, seigneurs du fief des Cresches, assis à Aquetot près Le Neubourg (p.115)

Tourville – Le Mont Désert, château.
L’ancien château des seigneurs de Tourville qui avait manoir, fossés, pont-levis et meurtrières, était situé à 450 pas du nouveau sur le bord du chemin de St Paul par en bas. On y voit encore des restes de murailles, quelques vestiges de motte et un tertre qui était destiné, sans doute, à défendre le château du côté de la colline. (Gadebled)

Tourville près de Pont Audemer – Torfvilla – Torville – Turvilla de Alnet ou de Alnetis fut possédé primitivement par la famille de Pont Audemer jusqu’au XIIIe siècle, vers 1226 qu’il passa dans la maison d’Angerville qui le conserva jusque vers le milieu du XVIe siècle ; qu’il fut acheté de Guillaume d’Angerville et de Robert son fils, par Jean d’Escambourg, son fils François, est qualifié chevalier de l’Ordre du Roi et gentilhomme ordinaire de sa chambre.
Aux Escambourg succéda la famille des Guérin, maintenus dans leur noblesse en 1667. Dans la dernière moitié du XVIIIe siècle, ce fief fut acquis par Monsieur le Tendre de Tourville.
Tourville était un fief de haubert relevant du roi, qui s’étendait sur les paroisses de St Germain, St Paul, Campigny, la Noë, Wancrocq, St Maclou ? Lilletot et devait 40 jours de garde à la porte normande du château de Pont Audemer.
Il y avait cour et usage de basse justice, droit de colombier, de moulin, pêcherie, manoir avec fossés, pont-levis et meurtrières.
En décembre 1772, le fief du Val, quart de fief de haubert, assis dans la paroisse, fut réuni par lettres patentes du roi au fief de Tourville.
Siglas dépendant autrefois de Selles et la Rocardière, fait partie de Tourville.
Les Feoda Normandiae mentionnent Guillaume Siglas pour le service d’un quart de chevalier.
Au XVIIIe siècle la famille Tirel possédait ce domaine.

Les premiers seigneurs de Tourville fondèrent une chapelle et léproserie de Ste Catherine des Hêtres pour recevoir des lépreux natifs de Tourville, St Paul, St Germain (hors bourgeoisie) St Michel et Notre Dame de Préaux, Selles et St Symphorien. Elle fut réunie vers la fin du XVIIe siècle à l’Hôtel Dieu de Pont Audemer. Elle était située sur le bord du chemin de Pont Audemer à Préaux.

La chapelle de Ste Catherine-des-Hêtres, assise à Tourville, doyenné de Pont-Audemer, était primitivement une! léproserie à la nomination du seigneur de cette paroisse qui en fut sans doute le fondateur. Suivant les grands rôles de l’Echiqüier de Normandie, elle recevait 20 sols tournois de rente sur l’aumône établie.

Tourville possédait encore une chapelle et prieuré de Ste Marie Egyptienne, avec une fontaine, objet de pèlerinage, situés au fond d’une vallée étroite, maintenant à usage de demeure.
Il y avait tous les ans 1000 pèlerins. Cette chapelle fut donnée à l’abbaye de Cormeilles.

On a trouvé à Tourville plusieurs centaines de médailles antiques, et petit bronze.
L’ancien château n’était pas situé si près de l’église que celui qui lui a succédé ; on voit son emplacement à 450 pas du premier. Il reste encore des débris de maçonnerie, des vestiges de motte et un tertre. (Arcisse de Caumont)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE PONT-AUDEMER – 27

Néant

EPAIGNES – 27




NOTES sur EPAIGNES – 27

Hispana – Yspania

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir :
Montfaut 28
Recherches des Nobles de Lisieux p.137
Martainville
Annuaire Normand 1866 p.105
A. Le Prevost – St Cyr de Salerne
Formeville II p.68-79-99

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
SERGENTERIE D’ESPAGNE ( aujourd’hui on prononce ÉPAGNE. )
PAROISSE D’ESPAGNE.
372. Jacques de la Mare, Sr. du Teil, pour justifier sa noblesse, joûte sa généalogie, commençante à Colas de la Mare, Sr. du dit lieu du Teil, vivant en 1379, son ancêtre, a produit plusieurs lettres et écritures dont la copie est demeurée au greffe. Mais, parceque, par icelle lettre le dit Colas, dont il prend son origine, n’est point titré écuyer, et que les autres pièces produites ne sont approbatives de la dite noblesse , le procureur du Roi a requis qu’il soit assis.

Insinuations

Epaignes appartenait aux seigneurs de Pont Audemer qui en donnèrent la plus grande partie aux moines de Préaux.
Coudrai, fief à Epaignes, appartenait en 1135 à Thomas de Beaumont et relevait du fief de Raoul-Efflane, vassal du sire de Pont Audemer.
L’histoire de cette commune est un chaos indéchiffrable ; on a perdu jusqu’au nom des fiefs ; on connaît le Plessis, la Néronnière, Bois l’Abbé, Bosc Hamel et le Theil.
Dans les derniers temps, le Bois l’Abbé appartenait à MM. du Manoir et le Bosc Hamel à M.M. Thirel.
Le Theil appartenait dès le XIVe siècle, à la famille de la Mare du Theil qui la transmit par alliance à M.M. Le Roy du Theil, originaire de Basse Normandie.
Il y avait autrefois au hameau de la Vallée, une chapelle Saint Sauveur, maintenant détruite.

Epaigne, anciennement nommée Espagne, d’un surnom de Roger de Tosny, comte de Conches, qui l’avait reçu lui-même à cause d’une expédition qu’il avait faite en Espagne, vers 1035.
La tour de l’église appartient au XIIIe siècle et le portail au XVIe.
Le territoire renferme des eaux minérales et des pyrites ferrugineuses (Gadebled)

Epaignes sur le Doult-Tourtil.
Tire son nom de Roger de Tosny, seigneur de Conches, qui le lui donna au retour et en mémoire d’une expédition dans la Péninsule. On trouve dans le Cartulaire de Préaux : Hispinia, Epagne, Espagne, Espainges, Espaignes.
L’aleu principal d’Epaignes appartenait primitivement aux sires de Pont Audemer ; Roger et Robert, fils d’Onfroi de Beaumont donnèrent à l’abbaye de Préaux, toute la dîme d’Epaignes avec l’église et la terre d’un hôte ; puis la forêt d’Epaignes, puis les chemins, sauf ceux de la terre de Goubert.
Ainsi l’abbaye succéda à une grande partie des droits des sires de Pont Audemer. Ces libéralités eurent lieu sous le règne du Duc Guillaume, du consentement de Goscelin, le plus puissant des habitants d’Epaignes, à condition d’être reçu frère ; ce que son fils Auvré, confirma. (Il cite le texte du Cartulaire de Préaux f°102 n°268).
Roger accorda plus tard Goscelin, Huhues d’Avbesnes et Goscelin le Roux, dont la terre fut concédée à perpétuité au couvent sur la demande de Goscelin lui-même.
(suit un texte en latin)
En 1168 Baudouin d’Epaignes, fils de Robert d’Osmonville, fit don en présence de Cécile, sa femme, et d’Henri, son fils, de la dîme de ses moulins de Martainville.
Auvrai d’Epaignes obtint des seigneuries en Angleterre, après la Conquête.
Sous Philippe Auguste, Walterus de Hispania fut prévôt pour le roi à Evreux.
L’abbaye de Préaux ne conserva pas jusqu’à la Révolution ses anciens droits sur Epaignes ; elle n’y possédait plus alors qu’un trait de dîme nommé la Peigneraie.
Il y avait à Epaignes le fief du Coudrai à Thomas de Beaumont. Il relevait du fief de Raoul Efflane.
Au XIIIe siècle, un fief de Blancoil ou Blancail. Plus tard les fiefs de la Héronnière, du Bois l’Abbé, de Bosc Hamel et du Theil (le Theil devait le guet au château de Pont Audemer).
Au XIIIe siècle « feodum Piscis » qui prenait son nom de Robertus Piscis de Foulebecco.
Il y avait autrefois dans le hameau de la Vallée, une chapelle St Sauveur maintenant détruite.
Le territoire d’Epaignes renferme des eaux minérales.
Dépendances – Le Theil château.
(A. Le Prevost)

de la Mare du Theil trouvé par la Galissonnière à Epaigne.
Christophe de la Mare en 1669
Nicolas, chevalier de Malte en 1634 : d’azur à un cygne d’argent.

Description de l’église et de la cloche (feuillets extraits de la Statistique Monumentale)

Article de presse reprenant la description de l’église et l’histoire d’une statue monumentale de St Christophe.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE PONT-AUDEMER – 27
: bourg et sergenterie de l’élection de Pont Audemer
9 feux privilégiés
447 feux taillables (environ 2000 habitants)

Sous l’invocation de St Antonin

Patronage:
XIVe, XVIe et XVIIIe : abbas de Pratellis

Curés:
Pépin 1764
Hazard 1763/1787

Eglise de Saint-Antonin. Patron l’abbé de Saint-Pierre-de-Préaux par don de Robert et Roger de Beaumont, la statue colossale en pierre de saint Christophe a été anéantie par le feu, Nouvelles de l’Eure, N° 21, p. 17

L’existence de la chapelle de St.Sauveur-sur-Epaigne, au hameau de la Vallée, dans le doyenné de Pont-Audemer, fut signalée par M. Canel à l’auteur du Pouillé de Lisieux. Nous sommes porté à croire que cette ancienne chapelle fut primitivement affectée aux lépreux de celle paroisse.