Archives de catégorie : Communes

CHAPELLE GAUTHIER La – 27



NOTES sur LA CHAPELLE GAUTHIER – 27

Capella Galteri

St Laurent des Grès fut rattaché à La Chapelle Gautier en 1845

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – XIV
670. — La G
chapelle-Gauthier (Broglie, E.), accrue de Saint-Laurent-des-Grès
en 1845 :
Capella Galteri [vers 1350] : Longnon, PPR, p. 252 b.
Le déterminatif est un nom de seigneur, en l’espèce le n.h. très usuel Gaut[h]ier, tiré du francique Walthêr.
Cf. même toponyme en Seine-et-Marne.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

– Manoir « enchanté »
– Manoir à pans de bois, étage sur encorbellement. Colombes droites. Cheminée vers pignon
M. Renard

PETITJEAN Anne-Marie : La Révolte des Gauthiers. Bulletin de la Société Historique du Canton de Livarot. N°10, décembre 2003.

2 – Pièces Justificatives:

Insinuations

D’après d’Hozier ; Gabriel de Rupièrre, curé de la Chapelle Gautier et ses armoiries.

Armoiries de la Charité de la Chapelle Gautier

Description de l’Eglise 1864

Jean Jouvenel des Ursins, Prévost des marchands en 1388, était seigneur de la Chapelle Gautier qui fut confisquée par le roi d’Angleterre et donnée à Jean de Courteilles. La terre de la Chapelle Gautier passa à Michel Jouvenel des Ursins, son 8e fils puis à Jean Jouvenel des Ursins, deuxième fils de ce dernier. En 1589, quelques milliers de paysans soulevés par des agents du Duc de Mayenne, firent dans ce village des rassemblements. Ces bandes, à cause du lieu où elles étaient réunies, furent appelés les Gautiers.
(Suit les dépendances)

Recherche de 1666
– Charles de Bernières, seigneur de la Chapelle Gautier, noble
– Jacques Filleul, issu de Guill ennobli en 1522
– François de Guiry, noble
– Jeanne du Houlley, veuve de Jacques le Page, seigneur du lieu issu de Jean ennobli en 1644
– Nicolas Maillet, seigneur de St Maclou, renvoyé au Conseil
– Pierre Saney, seigneur de la Martinière, condamné.

Etat des gentilshommes et hommes vivant noblement en l’élection de Bernay
– Jacques Le Filleul, escuyer, seigneur de la Chapelle Gautier
– La Veuve Robert Fortin, archer.

15 juillet 1689 Adrien Millecent, sieur de la Vallée, demeurant à la Chapelle Gautier, fils de feu Maistre Adrian Millecent vivant Conseiller du Roy, et d’Anne le Sepurey sa femme.
Jacques le Filleul ses armoiries

18 juillet 1740 Noble Dame Lefilleul veuve de Monsieur Pierre de Foucques écuyer, seigneur de la Pillette et à la suite figurent les noms suivants:
– Maistre Louis Lefilleul, seigneur de la Helmière
– Louis Lefilleul, écuyer patron de la Chapelle Gautier
– Hélaine de Guerpel Noble Dame
– Noble Dame Anne LeFilleul
– Marie de Baudry
– Laurens Desperiez
– Charlotte Desperiez
– Les Sieurs Cardon et Sagan

Note de Delbeuf, Histoire des Gds Panetiers de Normandie

La maison d’ Hellenvilliers était ancienne et illustre
Roger d’Hellenvilliers fut seigneur d’Aurilly et n’eut pas d’enfants de sa première femme de la Maison d’Arhey. Il épousa en secondes noces Marguerite de Dreux, dame la Chapelle Gautier et de Baigneux, petite fille de Louis VI dit le Gros, Roi de France, fille de Robert de Dreux, seigneur de Ben (?) souverain Maître d’Hôtel de France et d’Agnès de Thianges

Filleul de la Chapelle, N. Filleul, officier au régiment des Gardes française, neveu du feu Evêque de Vabres, marié , à N.de Mesmont de Romance, fille du Marquis et de N. Rousseau.(contrat signé le 31 mai 1761)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE PONT-AUDEMER – 27

Sous l’invocation de Notre-Dame

Curés:
Morand 1664
G.Le Goux 1668/1687
P.-N. Salandre
Vicaires. L.-G. Opoix – N.-F. Houssel – S. P. Deshayes
Prêtre de la paroisse. P.-N. Salandre
Patron. Le seigneur du lieu. A.-F.-M. le Filleul

Carnets de Charles Vasseur :
« analyses et transcriptions «
p. 72 – 15 juillet 1689
Sentence des assises du baillage vicomtal de FERIERES tenue à CHAMBROYS, rendue par Isaye LEBOURGOYS escuyer, sieur de VALLARBOURG, bailly vicomtal dudit lieu portant condamnation au profit du sieur Maistre Charles VIMONT, prêtre chanoine en l’église cathédrale de SAINT-PIERRE de LISIEUX et de son frère, comme héritiers de feu Maistre Robert VIMONT, avocat à LISIEUX, contre Adrian MILLECENT, sieur de la VALLEE demeurant à la CHAPELLE-GAUTIER, fils de feu Maistre Adrian MILCENT vivant conseiller du Roy, président à l’élection de LISIEUX, de 1000 livres dont ledit feu sieur MILLECENT était redevable à feu Adrian VIMONT par reconnaissance du 23 février 1649 souscrite par Damoiselle Anne le SEPUREY, veuve dudit sieur MILCENT, au lieu et place de Pierre MILLECENT, sieur de la BENNIMIERE, son frère.

GRAND-CAMP – 27




NOTES sur GRAND-CAMP – 27

de Grandi Campus et Grandchamp

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Chœur à chevet plat XIIIe siècle. Clocher type Saint-Jacques de Lisieux. Cf. Nouvelles de l’Eure, N° 23, Printemps 1965, p. 17-18, ill.

2 – Pièces Justificatives:

Insinuations

Etablissement romain à Grandcamp dans la terre de la Boulaie appartenant à Monsieur Gaston de Bonnechose, signalé par Leprévost
En 1251 Guillaume de Friardel, chevalier, donna au Prieuré de Friardel le patronage de St Pierre de Grandcamp Est-ce celui-ci. Dans le pouillé de 1648 le patronage est indiqué comme alternatif entre le seigneur de Ferrière et Jean de Monnay, seigneur du Plessis et de Gouville.
En 1268, Agnès de Maris renonça à toute prétention sur les biens vendus par feu Jean le Petit, son mari, au Prieuré de Maupas et à Jean Prévost.
En 1340, le seigneur de Ferrière donna une partie de la dîme de Grandcamp à l’Abbaye du Bec.
Thomas de Poissy de la famille des grands panetiers de Normandie a été curé de Grandcamp pendant plus de 25 ans au commencement du 16e siècle.
Au 16e siècle le seigneur de Ferrière était le patron de Grandcamp.
Grandcamp est le berceau de la famille de Bonnechose. On trouve leur généalogie à la Bibliothèque impériale : voici les premiers degrés
1 – Jean de Bonnechose, épouse Jeanne de Bois-Helling
2 – Roger seigneur du fief d’Auge à Prestreville épouse Jeanne de Hironval
3 – Colin épouse Jeanne de Guisai, qui lui apporte la seigneurie de Hieuville par données ( ?) avant 1391

Guillaume de Bonnechose, écuyer en 1377
Geraud Bonnechose, écuyer en 1391
François Bonnechose, seigneur de la Boullaye, demeurant au Auquainville en 1576, son fils Guillaume épousa en 1598 Marguerite de Monnay à laquelle appartenait la seigneurie du Plessis-Grandcamp.

25 juin 1416 – Vente par Robin Morel écuyer à Noble Homme Monseigneur Jehan Dachy, chevalier dit le Galoys, seigneur de Grandchamp et de Carentonne, dudit fief de Carentonne, précédemment acquis de Jehan Don et Ysabel sa femme.
Jacques de Poissy II seigneur de Gouy avait épousé Jehanne d’Auricher. Il mourut vers 1515 laissant deux fils, Antoine de Poissy, seigneur de Gouy et Thomas de Poissy son frère, curé pendant plus de 25 ans de Grand-Camp près Bernay.

Recherche de 1666 :
Louis de Bonnechose, seigneur de la Boullaye
Antoine d’Irlande
Alexandre Dabost, seigneur de Follainville
Constantin de la Houssaye, seigneur de la Cousture, ancien noble

Les noms des paroisses et des seigneurs :
Monsieur de Pomponne et d’Abos, écuyer seigneur du Plessis en partie.

Etat des Gentilshommes :
Dubosc, écuyer sieur de St Clou
La dame veuve du feu Seigneur de Grandcamp
Louis de Bonnechose, écuyer seigneur de la Boullaye
Dirlande, écuyer seigneur du Bosc-le-Comte

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE ORBEC.
Sous l’invocation de St Pierre

Patron, le seigneur du lieu.

Curés:
de Bauquemare 1763/1787

FOLLETIERE ABENON La

NOTES sur FOLLETIERE.

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LA FOLLETIERE et ABENON furent réunies par ordonnance du 22 juin 1825.

Archives du Calvados.
La Folletière-Abenon (Calvados)
Canton actuel: Livarot
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE: 14273
Histoire administrative: La commune d’Abenon est réunie à La Folletière qui prend alors le nom de La Folletière-Abenon par l’ordonnance du 22 juin 1825.
TA Abenon (Calvados; jusqu’en 1825) – EP La Folletière (Calvados; jusqu’en 1825).

Folletière (LA), canton d’Orbec.
La commune d’Abenon lui a été réunie en 1835 et elle a pris le nom de Folletière-Abenon.
Foletaria, 1180 (bulle pour le Plessis-Grimoult).
Foeleteria, 1198 (magni rotuli seacc. p. 439).
Folleteria, xm° siècle;
Folteria, xm° s’ (pouillé de Lisieux, p. 56).
Foleter, i4ig (cart. norm. n° 4/10).
Foltière.
Folletière-Sur-Orbiquet (La) -C. Arr . de Lisieux , c .d’Orbec .

LA FOLLETIÈRE.
I. Dioc. de Lisieux.— Baill. d’Orbec. — Maîtrise d’Argentan. — Gr. à sel de Bernay.
Gén. et int. d’Alençon, él. et subd. de Bernay.
II. Distr. de Lisieux, canton d’Orbec (Arrêté du 1 ° mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux), canton d’Orbec (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X).- Pop.: 218 hab. (1911). Sup.: 1.074 hect. 14 a. 31 c.
La commune de La Folletière- Abenon a été constituée par la réunion des communes de la Folletière et Abenon, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté (Ordonnance du 22 juin 1825).
ADMINISTRATION GÉNÉRALE :
La Folletière. Délibérations, depuis vendémiaire an X. Lacune: 1817-1832.
ÉTAT-CIVIL :
La Folletière. – Baptêmes, depuis 1640.- Mariages, depuis 1643. Sépultures, depuis 1645.
Lacunes : 1668-1669, 1671-1673.
– Notes sur des services religieux (1678-1680), sur les familles Loysel et Masson (1588-1678), sur des décès de notabilités du voisinage, etc.
Lacunes : 1670, 1674, 1677-1678, 1682-1683, 1693, 1698, 1707.
IMPOSITIONS :
La Folletière. États de sections (Sections A-B). An VI (2 cah., 70 fol.)
POLICE.
Des passeports déposés (An III- an VIII, 56 p.), cote I. 3. De l’inventaire, n’ont pu être retrouvés.
Voir aux Archives du Calvados les délibérations des Comités de surveillance de La Folletière. 13 prairial an II- 5 brumaire an III (Reg.

Par. de Notre-Dame,
patr. le seigneur du. lieu.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Montreuil.
Génér. d’Alençon,
élect. de Bernay, sergent, de Chambrais.

Lieux-dits de FOLLETIERE – ABENON:
Beau-Vaquelin (LE), h. – BICOTIERE (La), h. – Bois-du-Riaume, h. – Bos (LE), – Broudière (La), h. – Canne-à-Rault, b. – Châtel (Le), h -Chêne-Rault (LE), h. – [Coudray (LE), h. Couldreium, 1236 (ch, de Friardel). Coudraium, 1257 (magni rotnli, p. 175).] – DROUARDIÈRE(LA), h. – [Fresnaye (La), h. Fresneium, 1277 (cart de Friardel)] – Gatinet (LE) h., Gastiney, 1848 (Simon).]

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III page 764.
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados : page 1229.
LE CACHEUX Paul, Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435) , Rouen Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8°. La Folletière, I, 77; II, 366 –
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton.
André Nardeux, Catherine Verschoote et Renée Bossuy, Neuilly, l’église et le château de la Folletière.
Françoise Dutour, Sources de l’Orbiquet à la Folletière-Abenon.
Voir :
Lacourt – Histoire d’Orbec p.56
Mémoires des antiquaires de Normandie Tome XXIII p.77 n°440.
Hippeau – Gouvernement de Normandie VIII p.250 à 253.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes de M. Pannier. La Folletière-Abenon.
Sur le penchant d’un coteau qui regarde le couchant, et près des sources de l’Orbiquet, s’élève la petite église de la Folletière dont la construction remonte à l’époque romane(XI ou XIIe siècle).
Les murs de la nef, dépourvus de contreforts, affectent la disposition en arêtes de poisson.
Le choeur est en retraite sur la nef. Toutes les fenêtres sont modernes, deux ouvertures éclairent la nef, de chaque côté. Une fenêtre cintrée en brique est percée dans chacun des murs latéraux du choeur.
Le clocher, autrefois couvert en essente, s’élève à l’extrémité occidentale de la nef. Deux petites fenêtres trilobées s’ouvrent dans le mur occidental, dans lequel est pratiquée une petite porte en brique sans caractère.
Une litre funèbre (avec écusson) apparaît sur les murs. Les voûtes sont en lambris.
Le maître-autel, dans le style Louis XIV, est à colonnes torses entourées de pampres.
Les deux petits autels latéraux, placés à l’extrémité de la nef, datent du XVIIe et du XVIIIe siècle. L’entablement d’un de ces autels est supporté par des colonnes cannelées.
Devant le portail se dresse un bel if.
Dans un pré, on voit la source principale de l’Orbiquet, qui est considérable, sort de la craie verte et forme au pied d’un coteau une belle nappe d’eau. J’en ai parlé dans ma Topographie géognosique du Calvados. Près de ces eaux croît le Phalaris arundinacea, var. variegata, qui est cultivée dans nos jardins anglais et fait l’ornement de nos pelouses.
A peu de distance de l’église, au midi, jaillit une autre source en forme d’entonnoir, à laquelle on accède par un escalier en pierre. Cette source, d’un effet pittoresque, est entourée d’arbres de haut jet qui la dérobent aux regards.
Çà et là apparaissent, dans les vergers en côte qui bordent le chemin, d’énormes blocs de grès.
La Folletière et Abenon, réunies par ordonnance du 22 juin 1825, formaient, avant cette époque, deux communes distinctes.
– LA FOLLETIÈRE-ABENON.- Le hameau du «Châtel» à 3 kil. environ au S.-S.-O. de l’église indique une ancienne forteresse
Cad, A, 248-26S; 342-347; B, 315-321 et 38G-4OU.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

305. Le 9 sept. 1704, vu l’attestation du sr Gosset, curé de la Foltière, et du sr Leguay, vicaire de St-Sébastien de Préaux, Me Germain Montfort, pbfë, licencié aux droits, ancien avocat en l’officialité de l’Evêché, exerçant en l’absence de l’ officiai, accorde dispense de bans pour le mariage entre François Deschamps et Marie Goupil.

458. Le 14 février 1708, vu l’attestation du sr Gosset, curé de la Folletière, et du sr Anfrie, vicaire de St-Germain-la-Campagne, dispense de bans pour le mariage entre Charles Masle et Marguerite Giet.

Curé. Gosset.

103. – Le 17 mai 1719, Me Joachim Pinel de la Forestrie, pbrë du diocèse de Séez, pourvu delà cure de N.-D. d’Estrées, 2e portion, vacante par la mort de Me Antoine Boscage, pbrë, dernier titulaire, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Pierre Le Belhomme, pbrë, curé delà 1ère portion; Mc Augustin Lantrain, pbrë, vicaire de lad. parr.; Me Pierre Lebouteiller, pbrë, curé de St-Laurent-du-Mont, diocèse de Bayeux; Me Louis Despériers de St-Laurent, acolyte, et plusieurs paroissiens.

552. Le 8 oct. 1721, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Dirlande, Escr, sr du Taillis, fils de feu Jean-François Dirlande, Esc, sr du lieu, et de noble dame Marguerite Le Michel, de la parr. d’Abenon, d’une part, et damlle Marie-Thérèse Le Filleul, fille de feu Mesre Guillaume Le Filleul, chev, seigr et patron de la Folletière, et de noble dame Marie Barrey, de la parr, de la Folletière.

64. Le 30 avril 1722, la nomination à la cure de la Folletière appartenant au roy à cause de la garde-noble du seigr du lieu, Sa Majesté nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me (Guillaume) Gosset, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Pierre-Henry de Guerpel, pbfë du diocèse de Séez.
Le 21 mai 1722, le seigr évêque donne aud. sr de Guerpel la collation de lad. cure.
Le 23 mai 1722, led. sr de Guerpel prend possession dud. bénéfice.

Curés. Gosset P. – H. de Guerpel.
Patron. Le seigneur du lieu. Le roy (ob tutelam).
Seigneur. G. Le Filleul.

556. Le 8 août 1728, Louis et Pierre Buchard, frères, laboureurs, de la parr, de la Folletière, fils et héritiers de Nicolas, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Jacques Buchard, acolyte, leur frère, demeurant aussi à la Foltière, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

59. Le 20 janvier 1744, vu l’attestation du sr Rassent, curé de St-Laurent-des-Grés, et du sr Piperel, curé de N.-D. de la Folletière, dispense de bans pour le mariage entre Jacques de Louvigny, Escr,
sr de Glatigny, fils de feu Félix de Glatigny, Escr, sr de la Martinière, et de feue dame Elisabeth de Louvigny, de lad. parr . St-Laurent, d’une part, et damlle Marie-Magdeleine Dirlande, fille de feu Pierre Dirlande, Esc, sr du Taillis, et de feue Thérèse Le Filleul, dame et patronne de la Folletière, demeurant en lad. parr, de la Folletière.

115. Le 11 mars 1745, François Deschamps, laboureur, de la parr, de la Folletière, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Louis Deschamps, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. La mère dud. acolyte se nommait Marie Goupil.

556. Le 8 août 1728, Louis et Pierre Buchard, frères, laboureurs, de la parr, de la Folletière, fils et héritiers de Nicolas, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Jacques Buchard, acolyte, leur frère, demeurant aussi à la Foltière, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

747. Le 20 août 1729, Louis et Pierre Froville, frères, laboureurs, de la parr, de la Foltière, fils et héritiers de Louis Froville et de Catherine Bigot, constituent 150 livres de rente en faveur de leur frère, Me Guillaume Froville, acolyte de la Foltière, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

1358. Le 30 mars 1733, la nomination à la cure de N.-D. de la Foltière appartenant au seigr du lieu, Mre Pierre Dirlande du Taillis, seigr et patron de lad. parr., à cause de son épouse, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Pierre-Henry de Guerpel, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Michel Piperel, pbrë de ce diocèse.
Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr Piperel la collation dud. bénéfice.
Le 14 avril 1733, le sr Piperel prend possession de la cure de la Foltière, en présence de Mre Pierre Dirlande du Taillis, chev., seigr et patron de lad. parr.; Me François Capelle, pbfë, prieur-curé d’Abenon, et autres témoins.

209. Le 29 fév. 1736, Antoine Leroy, laboureur, demeurant à la Foltière, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Leroy, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Montreuil.

59. Le 20 janvier 1744, vu l’attestation du sr Rassent, curé de St-Laurent-des-Grés, et du sr Piperel, curé de N.-D. de la Folletière, dispense de bans pour le mariage entre Jacques de Louvigny, Escr, sr de Glatigny, fils de feu Félix de Glatigny, Escr, sr de la Martinière, et de feue dame Elisabeth de Louvigny, de lad. parr . St-Laurent, d’une part, et damlle Marie-Magdeleine Dirlande, fille de feu Pierre Dirlande, Esc, sr du Taillis, et de feue Thérèse Le Filleul, dame et patronne de la Folletière, demeurant en lad. parr, de la Folletière.

Curés. P. -II. de Guerpel M. Piperel.
Clercs. J. Bucbard L. Deschamps . G Froville P. Leroy.
Patron. Le seigneur du lieu. P. Dirlande du Taillis.

102. Le 4 juillet 1770, la nomination à la cure de N.-D. de la Foltière appartenant au seigr du lieu, noble dame Marie-Magdeleine Dirlande, Vve de Mesre Jacques de Louvigny, dame et patronne de la Foltière, demeurant à St-Laurent-des-Grés, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Michel Piperel, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Baptiste-Vincent-Léonor Lesieur, pbrë de ce diocèse, originaire de St-Victor-de-Chrétienville. actuellement vicaire de la Foltière et demeurant à La Goulafrière. Fait à St-Laurent-des-Grés.
Le 7 juillet 1770, le seigr évêque donne aud. sr Lesieur la collation dud. bénéfice.
Le 2 août 1770, le sr Lesieur (1) prend possession de la cure de la Foltière, en présence de Me Guillaume Froville, pbrë habitué en la parr, de la Goulafrière; Me Joseph Poplu, acolyte, demeurant à la Foltière; Me Robert-Léon Theribout, lieutenant du premier chirurgien du roy pour le bailliage d’Orbec, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, et plusieurs autres témoins.
(1) [1] Mr Lesieur prêta serment, le 6 février 1791, avec des restrictions qui ne furent pas admises par le Directoire et il fut destitué. On élut pour le remplacer Mr J.-l.-R. Armenoult. vicaire assermenté de la Vespiêre. Mr Lesieur dut donc quitter ses paroissiens. Il gagna l’Angleterre et se réfugia à Londres et y resta toute la Révolution. En 1803, il revint à la Foltière et reprit la direction de celte paroisse à laquelle on avait réuni celle d’Abenon. Il y mourut en 1818. (Archives du Calvados. Mss de Reux. Ordo de Bx.)

271. Le 2 sept. 1771, François Poplu, laboureur, demeurant à la Foltière, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Joseph Poplu (1), acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Fait et passé à Montreuil.
(1) Mr Poplu, vicaire de St-Christophe de (Jondé en 1791, prêta le serment schismatique et fut élu curé constitutionnel de Folleville, puis de Morainville. Il avait alors 40 ans. Après la Révolution il se donna au diocèse d’Evreux et fut curé de Corneville-sur-Risle où il mourut le 23 mars 1821, à l’âge de 71 ans. (Archives de l’Eure. Ordo d’Evreux).

393. Le 30 oct. 1773, noble dame Marie-Magdeleine Dirlande, Vve de Mesre Jacques de Louvigny, demeurant à Harcourt, diocèse d’Evreux, au couvent des dames religieuses dud. lieu, et ayant résidé
précédemment à St-Laurent-des-Grès, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jean-Baptiste Bordeaux (1), acolyte de la parr. d’Hecquemanville, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une ferme, nommée la Broudière, sise à La Foltière et appartenant à lad. dame de Louvigny.
Led. sr acolyte était fils de Noël Bordeaux et d’Anne Mouton. Fait et passé à Harcourt, bailliage de Beaumont-le-Roger.

Curés. M. Piperel J.-B -V.-L. Lesieur.
Vicaire. J.-B. -V.-L. Lesieur.
Prêtre de la paroisse. F. Joriaux.
Clerc. Jh Poplu.
Patron. Le seig r du lieu. M.-M. Dirlande, Vve de Louvigny.

Journal officiel de la République française – Date d’édition : 1880-04-05.
On lit dans le Journal de Bernay : Non loin de la Folletière-Abenon et de la curieuse source de l’Obiquet, les travaux du chemin de fer de la Trinité-de-Réville à Orbec ont mis à découvert une quarantaine de squelettes humains, des balles de biscaïens et des petits boulets en fer, enfouis à une très petite profondeur. Les corps paraissaient avoir été placés là hâtivement et comme pêle-mêle On suppose qu’il s’est livré à cet endroit un combat ou une bataille se rattachant à la dernière invasion anglaise.

Promenade dans le canton d’Orbec-en-Auge – R.GUIBLAIS.
La Cressonnière doit son nom au ruisseau pittoresque qui serpente dans la petite vallée.
Dans le choeur de l’église se trouve le tombeau de Renée de Rupière, qui avait épousé Charles de Melun, comte d’Epinoy, à qui elle apporta le terre de La Cressonnière et qui mourut en 1751, âgée de 53 ans. La pierre tombale porte gravée les armoiries de ses seigneurs avec leur devise: A qui Tiens-je.
Près de cette tombe se trouve également inhumée Louise-Elisabeth de Melun, fille du prince d’Epinoy, qui avait épousé son cousin, Alexandre-Théodore de Melun prince d’Epinoy. Elle fut veuve très tôt et se remaria avec Gilbert d’Allègue, marquis de Langhac, grand sénéchal du Dauphiné.
Le Vieux château. C’est dans ce château que vécurent Les Rupièrre et les Melun prince d’Epinoy, l’une des familles les plus anciennes de France.
C’est un Melun prince d’Epinoy, qui contribua, avec la famille de Merle, à la fondation du couvent des Capucins d’Orbec.

Description de l’église du 17 octobre 1851 Cette église située d’un coteau boisé dans la vallée et sur le bord de la rivière qui prend sa source à courte distance, a été supprimée et mise en adjudication le 16 octobre 1853; elle a été acquise avec le cimetière par Mr le Comte du Merle pour une somme de 1650 francs. Tout fait présumé qu’elle sera conservée malgré son délabrement.

Un dolmen ou autel druidique à quelques pas seulement de la source de la rivière, à la Folletière (Guilmeth).

Mémoires de la Ste des Antiquaires Tome 23 p.77. – 21 avril 1419. texte en latin.

Montres du Baillage d’ Evreux p.41 – La dame de Bougny, dame de la Folletière demeurant hors de Normandie.

Olivier le Filleul, écuyer, seigneur de la Foltière : d’azur à un lion d’or posé à senestre et 3 burelles de mesme brochantes en fasce sur le tout et un franc quartier aussi d’or (d’Hozier 11-439).

Adrien Filleul, seigneur de la Folletière épousa à la fin du XVIIe siècle, Madeleine Bertout, fille de Jacques et de Françoise de la Reue. Elle lui donna en dot le Val-Coquin.

Recherche de 1666 – Guillaume Filleul, seigneur de la Mare Auger et Nicolas Filleul, son fils, issus de Guillaume ennobly en 1522.

Les noms des seigneurs et des paroisses- Guillaume Lefilleul seigneur de la Folletière.
Etat des gentilshommes- Guillaume le Filleul et la damoiselle de Folletière, sa mère, seigneur et patron de ladite paroisse.

Dans un mémoire imprimé en 1751 pour Jacques Petit, sieur de Longpré, marchand à Orbec, appelant d’une sentence rendue en la haute justice de Chamfray (Chambray) le 2 juillet 1749 et anticipe; contre Noble Dame Marie Madeleine de la Folletière, veuve du sieur Jacques de Louvigny, appelée et anticipante, j’ai trouvé trois arrêts cités, par lesquels la Cour de Rouen a fixé l’ancienne mesure ou boisseau d’Arques à 10 pots. (La Tournerie p.161)

Frankreich, Assemblée Nationale Constituante (1789 – 1791).
DOMAINES ET FÉODALITÉ. Droits d’échange, de péage, de traite domaniale et autres.
Courtin l’aîné, représentant la veuve Louvigny, pour remboursement des droits d’échange dans la paroisse de Notre-Dame de la Folletière, la somme de 120 l., ci. Avec les intérêts, à compter du 19 Septembre 1790.

3 – Archives ShL:

Fonds Arthème PANNIER : NE 12.1
1er carton « Communes ». Folletière-Abenon.

Archives NEDELEC Communes.
com.26.2. 1 Folletière-Abenon (La) Vie de la commune
com.26.2. 2 Folletière-Abenon (La) Abenon.

Fonds Ancien 1F.
1F831 : 1725 : La Folletière : taille.

Notes De 1700 à 1940.
1725 – archives SHL;1F831 :
1725 : La Folletière : taille.

DOYENNE DE MONTREUIL.

Election de Bernay, sergenterie de Chambrays
47 feux

Sous l’invocation de Notre Dame

Patronage:
XIVe Baro de Louvigny
XVIe …
XVIIIe le seigneur

Curés:
Pyserel 1764
Le Sieur 1770/1787

Maître Michel Piperel, prêtre, curé de la Folletière le 20 février 1737.

Guillaume Fosset, curé de la Folletière : de sable au chevron d’argent, accompagné en chef de 2 molettes d’éperon de même et en pointe une gerbe d’or (d’hozier)

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

FERRIERES – 27




NOTES sur FERRIERES – 27

de Ferrariis

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

2 – Pièces Justificatives:

La maison des seigneurs de Ferrières fut considérable pendant plusieurs siècles. Ils prenaient le titre de premiers barons fossiers de Normandie à cause sans doute de l’ancienneté et de l’importance de leurs forges antérieures au 11e siècle. Vers 1035, pendant les troubles qui accompagnèrent la jeunesse de Guillaume le Bâtard, le baron de Ferrières établit un château, l’un des plus vastes et des plus forts de toute la contrée. Peu après le comte de Montfort se mit en campagne contre lui : ils eurent un combat si acharné qu’ils périrent tous les deux sur la place avec bon nombre de leurs amis.
Le château avait encore de l’importance au 14e siècle, dans le temps des guerres de Charles le Mauvais, à la suite desquelles il paraît avoir été abandonné.

On en voit les énormes fossés formant une enceinte qui n’a pas moins 1500m de circonférence au milieu de laquelle un puits communique avec la rivière par une galerie souterraine. La plaine contigüe est encore appelée le Champ de Bataille. (Gadebled)

Gachelin, baron de Ferrières et prévôt de Chaverrois, fait bâtir près le Buisson de Cornilafle sur la rivière de Carentonne, un château pour se mettre en défense contre Hubert Alabarbe comte de Montfort-sur-Risle, fils de … de Hastembourg. Celui-ci sort en campagne contre ce cavalier écussonné et ils se tuent l’un l’autre en 1035. (Dumoulin)

Ferrières-St Hilaire
Chambrais et Ferrières dont l’histoire est inséparable figurent dans la constitution de douaire de la Comtesse Judith. Dès l’époque d’anarchie qui suivit le départ du Duc Robert en 1035, Vauquelin de Ferrières premier seigneur de ce nom dont l’histoire ait conservé le souvenir, livra à Hugues de Montfort, fils de Toustain de Boistembourg, un combat dans lequel l’un et l’autre périrent. C’est ce Vauquelin qui fonda dit-on, le château de cette famille près de Buisson-Conilafre.

Guillaume, fils de Wascelin, souscrivit en 1050 une charte de Guillaume le Conquérant en faveur de St Evroult.
Henri de Ferrières, frère de Guill, suivit son souverain en Angleterre et reçut de lui en 1070, le château de Tutsbury dans le Staffordshire ; c’est la tige des comtes de Derby et Nottingham.

Guillaume de Ferrières, probablement le fils de Guillaume et le neveu d’Henri, fut l’un des plus fidèles serviteurs du malheureux Robert Courte Heuse. Il le suivit en terre sainte et combattit à Tinchebray et partagea sa captivité. Il fut chargé de la triste mission de livrer au vainqueur Falaise et le fils de son maître.

En 1036, Henri de Ferrières, partisan du Roy Etienne, fut pris devant Exmes par Guillaume Talvas.
Il y avait un Vauquelin de Ferrières, contemporain de Henry II et de Richard Cœur-de-Lion, probablement le père de Henri de Ferrières, l’un des signataires de l’assignation de 1205, relative aux bénéfices ecclésiastiques de la province sous Philippe Auguste. Il confirma à l’Abbaye de St Wandrille les donations faites par son frère.

En 1267, l’archevêque Eudes Rigaud dîna le 12 janvier dans le manoir de Henri de Ferrières à Ferrières.
En 1319, accord entre Robert d’Artois, comte de Beaumont, et Jean, sire de Ferrières, chevalier, par lequel l’hommage de la baronnie de Ferrières est attribué à Robert d’Artois. Suivant l’assiette du comté de Beaumont en 1320, cette baronnie était évaluée à 30.000 livres tournois de rente.
Parmi les vassaux on remarquait alors Jehan du Bos Habour, chevalier et le seigneur du Fay, dont les terres étaient à Ferrières.

Les biens de cette famille éprouvèrent un grand accroissement par le mariage de Jehan II de Ferrières avec Jeanne de Préaux, qui après la mort de ses 6 frères et sœurs lui apporta les baronnies de Préaux, Dangu et Thury. Jean IV, leur arrière petit fils leur ajouta celles de la Rivière Thibouville et autres par son mariage avec Jeanne de Tilly. Après lui les immenses propriétés de la famille se divisèrent.

Guillaume de Ferrières, son 3e fils, eut après la mort de l’aîné, les fiefs de la maison de Préaux.
Ferrières et Chambrais échurent avec la Rivière Thibouville aux filles de Jean de Ferrières, prêtre et protonotaire du Saint Siège et quoique leur légitimation par la Cour de Rome n’ait été admise à l’Echiquier de Normandie en 1507, que pour les deux aînées, ce fut Françoise, la troisième, qui les porta à Antoine d’Arces, seigneur de la Bastie, vice-roi d’Ecosse ; de là ces fiefs passèrent dans la maison des Ursins par la mariage de Charlotte d’Arces, veuve de Louis d’Humières, avec Giles des Ursins, puis dans celle de Conflant par le mariage de Charlotte des Ursins avec Eustache de Conflant, vicomte d’Auchy.

Eustache de Conflant, petit-fils de ce dernier, vendit le 25 janvier 1653, la baronnie de Ferrières à Charles le comte de Nonant, seigneur de Bouffai et vicomte de Beaumont le Roger. Vendue de nouveau le 28 avril 1682 par Jacques Duplessis, marquis de Chatillon à Messire Arnauld, chevalier marquis de Pomponne, puis le 6 septembre 1716, par Nicolas Simon, fils aîné de ce dernier, à Messire François, comte de Broglie et à Dame Therèze Gilette Locquet de Granville sa femme.

Elle fut érigée en duché sous le nom de Broglie au mois de juin 1742 et continue d’appartenir à cette illustre famille.
Les seigneurs de Ferrières devaient 5 chevaliers au Duc de Normandie et ils en avaient à leur service 42 ¾ et 4 complètements armés. Ils avaient le second rang à l’Echiquier et prenaient le titre de premiers Barons fossiers de Normandie ce qui annonce qu’ils possédaient ou les principales ou les plus anciennes forges de la province.

Les barons de Ferrières habitaient leur manoir en 1267. On ignore comment il fut abandonné et détruit.
L’immense motte subsiste encore à l’occident de l’église. Leur principal établissement fut transporté à Chambrais dès le commencement du 15e siècle. Jean Sans Terre avait séjourné plusieurs fois à Chambrais savoir le 3 août 1199, les 3 et 4 janvier, 20 et 21 mars, 18 et 19 août 1203.

Au 14e siècle le seigneur présentait à la cure. Messire Jehan Pouchin, chevalier, vendit les dîmes et les patronages de Ferrières et des Jonquerets et le patronage de la chapelle de Notre Dame de la Couture, sise sur la paroisse de Ferrières, moyennant 2456 livres tournois 5 sols.

Outre la chapelle de Notre Dame de la Couture, il y avait à St Hilaire une chapelle de St Symphorien attenante à la léproserie de Ferrières. (Leprévost)
La léproserie de St.Symphorien-sous-Ferrière-St.Hilaire faisait partie du doyenné d’Orbec, diocèse de Lisieux. Elle fut réuni, le 13 juillet 1696, à l’hôpital de Chambroys, en vertu d’ordonnances du Roi.

FERRIERE-ST.-HYLAIRE {LÉPROSERIE DE LA),
Nous, croyons devoir scinder l’article précédent, et reporter ici la léproserie de la Ferrière St.Hylaire, bien que M. Leprévost n’ait inscrit dans le pouillé de Lisieux que celle de St.Symphorien. En agissant ainsi, nous nous conformons à l’état d’union des léproseries aux hôpitaux, qui fut dressé en 1696, lequel porte :
1° léproserie de la Ferrière-St.­ Hylaire;
2° léproserie de St. Symphorien de la Ferrière.

25 juin 1604 Extrait d’un aveu rendu par Charlotte des Ursins, dame et vicomtesse d’Auchy, baronne de Ferrières, femme de Messire Eustache de Conflans et autres lieux etc.… pour la baronnie de Ferrières. (avec détail lieux concernés, extensions, foires et marchés, droit de guet et de garde, mesures de la baronnie, droits de moulin fouleur et de grosses forges, d’étalages et de fours, possessions, bois, manoirs, terres, présentation aux bénéfices,)
Fiefs relevant de la baronnie (détails tenants et aboutissants)

Recherches de 1666 :
Nicolas de Bonnechose seigneur du Fay
Noms des paroisses et des seigneurs : Monsieur de Pomponne, ministre d’Etat

Etat des gentilshommes : Messire François Duchemin escuyer, seigneur de Belleau
Arrêt du Conseil qui maintient Monsieur de François de Broglio, comte de Buchy, maréchal de France dans le droit de grosses forges et affineries en la baronnie de la Ferrières comme premier baron fossier de Normandie. (Chambre des Comptes de Normandie 1735/1736)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE ORBEC.

Sous l’invocation de St Hilaire

Curés:
Dehais 1764
Aubert 1765/1787
Description de l’église du 8 août 1860 et de l’ancienne cuve baptismale abandonnée dans le cimetière