Archives de catégorie : Communes

ROBEHOMME



B – ROBEHOMME – rattachée à BAVENT.

Raimberti Holmus, Raimberthome, Ribehomme,

Robehomme, canton de Troarn.
Raimberti Hulmus, 1083 (ch. de Roger de Montgommery pour Saint-Étienne de Caen, n° 3).
Ramberti Hulmus, 1149 (livre blanc de Troarn).
Robbehomme 1490 (lib. rub. Troarn. n° 169).
Reimbertihome,1190 (ibid.).
Raimberthome 1190 (charte de Saint-Etienne de Caen).
Villam et insulam quoe dicitur Reimberhome, 1210 (cartul. de Troarn. n° 305).
Reimbehurnus, 1230 – (lib. rub. Troarn. f°11).
Reubehome, 1231 (ibid. p. 11).
Raimbehome, 1297 (enquête sur les chaussées).
Ribeliomme 1371 (assiette de la vicomté de Caen).
Robeaume, 1675 (carte de Petite).
Robehomme, 1694 (carte de Nolin).

Par. de Notre-Dame,
patr. l’abbé de Troarn.
Dioc. de Bayeux,
doy. de Troarn.
Gêner, et élect. de Caen,
sergent, de Varaville.
Salines données par Roger de Montgommery
l’abb. de Troarn.

Hameaux de ROBEHOMME:
BRECQUEVILLE, [Couture-au-Chapelain (Là) Cultura Capellani, 1234 (lib. rub. Troarn.)], Froide-Rue (LA), Grand-Plain (LE), [Homme (Le) Hosmus, 1321 (llb. rub. Troarn. n° 17)], Lieu-des-Longues.-Terres (Le), – Londe (LA), h. –

Fief de Robehomme, 1 234 (lib. rub. Troarn. p. 117)1 fief de la vicomté d’Auge ressortissant à la sergenterie de Beuvron. Huitième de fief relevant de la seigneurie de Dozulé, 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge).

POUPART (FIEF Au),sis à Robehomme, 1234 (lib. rub. Troarn. p. 133 v°).

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome I, page 444.

Pétition présentée par les maires et habitants des communes de Bavent, Robehomme et Petiville, contre le citoyen H.-F. Neuville et ses joints, Caen, an IX, In-4°, 45 p.
= B.M. Pont-Audemer

FOURNIER Dominique : Quelques traces franciques, anglo-saxonnes et scandinaves dans la toponymie augeronne. BSHL N°55, Décembre 2003.

Mémoires pour servir à l’état historique et géographique du diocèse de Bayeux – Michel Béziers, Gaston Le Hardy.
Robehomme (Notre-Dame de). Sergenterie de Varaville, élection de Caen, 45 feux, 1 70 habitants, notariat de Varaville.
Cette paroisse contient dans son territoire environ 400 acres de terre, du nombre desquelles il n’y en a pas plus de 40 en labour ; les autres sont en herbages. Elle forme une butte ou éminence en ovale qui a trois quarts de lieue de circonférence et un quart de lieue de traverse. L’église est située à peu près au milieu de la plate-forme de cette butte; les maisons sont presque toutes placées aux deux extrémités de l’éminence tant au midi qu’au nord. La partie qui est au midi s’appelle improprement le hameau de Bricqueville ; l’autre qui est au nord, porte le nom du Homme ; il n’y a qu’une ferme détachée de la butte, on la nomme la ferme de la Londe. Cette singulière paroisse est située sur la rivière de Dive qui coule le long d’icelle au levant, en serpentant beaucoup entre les herbages de Robehomme, et ceux de Saint-Clair-en-Auge, et sépare le diocèse de Bayeux de celui de Lisieux. Au couchant, elle est située sur le bord d’un long et large marais commun entre elle et les paroisses de Bavent et de Petiville. Elle est bornée d’un bout, vers le midi, par le fossé ou fled de la Grippe qui partage les herbages et marais de Robehomme d’avec ceux de Bures, et de l’autre bout par le fled de la Londe qui partage les herbages de Petiville et de Varaville d’avec les marais et herbages de Robehomme. Pour mieux concevoir l’idée de la butte de Robehomme qu’on a érigée en paroisse, on n’a qu’à se représenter une grosse taupinière un peu en ovale au milieu d’un pré, et qui, pour les trois quarts de l’année est une île entourée d’eau d’un quart de lieue, et à perte de vue par les deux bouts, dont on ne peut sortir qu’avec de petits bateaux qu’on appelle au terme du pays : Ecaudes. L’église est si simple qu’il n’y a point de chœur : les 2 cloches sont dans des fenêtres. L’abbé de Troarn, seigneur de Robehomme présente à la cure. La grosse dîme appartient, moitié à ses religieux, moitié au curé. J’oubliais à remarquer que la butte est entourée d’un fossé plein d’eau d’environ 15 pieds de largeur. Il n’y a dans ce lieu qu’une belle maison qui s’appelle le manoir de M. l’Abbé. Il en est fait mention dans la bulle du pape de l’année 1210 pour l’abbaye de Troarn : Maneria de Raimbhomme cum tota insula. (Les manoirs de Raimbhomme avec toute l’île.)
Elle est à 3 lieues et demie du bourg de Troarn et une lieue et demie de la mer.

SAINT JACQUES DE LISIEUX

NOTES sur SAINT JACQUES DE LISIEUX

Archives du Calvados.
Saint-Jacques (Calvados; jusqu’en 1960)
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14594
Histoire administrative : Un secteur de Saint-Jacques est réuni à la commune de Lisieux par le décret du 24 mars 1875. Saint-Jacques est réuni aux communes de Lisieux, Beuvillers, Rocques, Hermivalles-Vaux, Ouilly-le-Vicomte et Saint-Désir par le décret du 29 janvier 1960.

Lieux-dits de: SAINT JACQUES DE LISIEUX.
Bissonnets (Les) h. – BOSQUETS (LES), h. – Cavaudon, h. – Chemin-de-la-Bonde (Le), h. – Chien (LE), h. – Cour-des-Rouges-Fontaines (La),
h. – Espérance (L’), h. – GALOTERIE(La), h – Gerros; h. – [Glatigny, h Glategny, 1320 (fiefs de la vie. d’Orbec). Grais (Les), maison isolée, – Grand-Jardin (LE), h. – Haut-Jardin (Le), h. – LIEU GALANT(LE) maison, – Lieu -Gerrots (LE), h. – LOGES (LES), h. – Maisons-Rouges (LES), q. – Mesnil-Asselin (LE), – Nouveau-Monde (LE), h. – Perrées (Les), f. – Petit-Noyé (LE), h. – Prairies-Fleuriot (Les), f. et éc. – Prairies-Gaudin (Les), éc. – Quatre-Sonnettes (LES), f. – Quesney (LE), h. – Ratin (Forêt), – Toupinière (La), h. – Verderie (LA), h. – Vielle-Route-de-Paris (LA), h. –

Prébendes:
– VAL-ROHAIS: La prébende du Val-Rohais (prebenda de Valle Royaisioe), XIV° siècle (pouillé de Lisieux), était sur la paroisse de Saint-Jacques, au village des Grez. II existe encore un champ de ce nom.
– CHÊNES (Les): La prébende des Chênes, (Ecclesia de) prebenda de Quercubus Tyoudi, XIV° s°; (Ecclesia de) Quercubus Therouldi, XVI° s° (pouillé de Lisieux, p. 18), sur la paroisse de Saint-Jacques, faubourg d’Orbec, avait droit de mortuaire sur les vassaux. Elle s’étendait jusque dans les prés de Beuvillers, dont un porte encore le nom de Prés du Chesne.
– PESNEL: La prébende de Pesnel se trouvait sur la paroisse Saint-Jacques de Lisieux, près des Ronges-Fontaines. Paganellum, XIV° s° (pouillé de Lisieux, p. 18).
– FAINS: Prébende de Saint-Jacques-de-Lisieux, avec haute. justice.
La prébende de Fains (prebenda de Feins), XIV° s°, Feni, XVI siècle (pouillé de Lisieux p. 18 ). Cette prébende occupait l’emplacement actuel de l’auberge du Chien entre le grand chemin de Bernay à Lisieux et la route de Paris, près de l’emplacement de l’auberge du Chien, d’après M. de Formeville.
– Des LOGES: La prébende des Loges était à Lisieux et s’étendait depuis la porte d’Orbec jusqu’au delà du faubourg. Elle constituait un fief noble. De cette prébende dépendaient les maisons dites du Bon-Pasteur, anciennement le manoir de l’Homme-Sauvage, et situées au faubourg de la porte d’Orbec, paroisse Saint-Jacques.

Depuis les temps les plus reculés il y avait dans les cathédrales un théologal préposé par l’évêque pour expliquer les saintes Ecritures et les matières Saint-Jacques. Une prébende était affectée à sa subsistance. A Lisieux, c’était la prébende de Saint-Jacques. Le chanoine théologal devait être aussi au moins bachelier en théologie. Il était considéré comme présent au choeur de la Cathédrale quand il s’absentait pour remplir les fonctions de sa charge. Il avait une maison dans la rue du Bailly (Aujourd’hui rue de la Paix). Cette maison et ses dépendances étaient bornées au X., par plusieurs ; au S., par l’église Saint-Jacques; à l'()., par la rue du Bailly ; et à l’E., par le boulevard d’Orbec.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Le LEXOVIEN (journal), Découverte sous le petit perron de l’église Saint-Jacques de Lisieux, 5 février 1847
BATREL Michel, « Aqueduc gallo-romains du plateau Saint-Jacques », -PAR, 32, Nø 5, Mai 1982, pp. 23-27
COTTIN François, Note sur la trouvaille d’un four à potier lexovien de l’époque gallo-romaine.
E. LAPORTE Augustin, « Nouvelles découvertes d’antiquités gallo-romaines dans le Grand-Jardin, situé à Saint-Jacques-MOIDREY, Notes diverses concernant la ville de Lisieux et ses environs, Bibliothèque-municipale de Lisieux, Ms. 163.
FORMEVILLE Henry de, « Notes sur des découvertes faites à Lisieux, communiquées par M. de Formeville », -MSAN, VI.
FORMEVILLE Henry de, « Notice sur un cimetière gallo-romain découvert en 1846 à Saint-Jacques de Lisieux », -MSAN, XVII, 2-1848.
BSHL, N° 10, 1892, pp. 13-27 La Charité de Saint-Jacques de Lisieux.
Me DELARUE, construction de la route de Livarot; comptes des charités de Saint-Jacques et d’Orbec, XVIIIe siècle; BSHL, N° 23, 1918, p. 25.
CHIROL Pierre, Cathédrales et églises normandes.
PIEL, 1875. In-8°.relié LISIEUX MELANGES HISTOIRE ARCHEOLOGIE. Annexion à la paroisse Saint-Pierre-de-Lisieux d’une section de la paroisse Saint-Jacques, LISIEUX,
JALABERT Denise, L’Art normand au Moyen Age, Paris, La Renaissance du Livre, s.d. (1931). In-8°, 202 p.
CAUMONT Arcisse de, Eglise Saint-Jacques dans Cours d’antiquités monumentales, VI, Caen, 1841
CAUMONT Arcisse de, Eglise Saint-Jacques dans Statistique monumentale, t. V, Caen, 1867, pp. 262-267
CHARMA, Eglise Saint-Jacques dans La Normandie illustrée, Nantes, Benoist, 1854
E.DESLANDES, « Saint-Jacques de Lisieux – Devis de l’église St Jacques de Lisieux fondée par la maison de Valois », BShL, N° 12, 1900, pp. 45-48
DEVILLE Etienne, « Les vitraux de l’église Saint-Jacques de Lisieux », Rev. cath. de Normandie, XXXI, pp. 73, 106, 145
DEVILLE Etienne, La Légende du Pendu. Vitrail de l’église Saint-Jacques, Lisieux, 1919. In-8°
DEVILLE Etienne, La Légende du Pendu. Vitrail de l’église Saint-Jacques, Lisieux, 2° édit. rev. et augmentée, 1920. In
HENRY Jacques, Le Culte de Saint Jacques le Majeur en Normandie. Eglise Saint-Jacques de Lisieux et Confréries. Communications ShL, 28 janvier 1964; 25 février 1964; 24 mars 1964; 26 mai 1964
LAFOND Jean, « Les verrières de Saint-Jacques de Lisieux détruites en 1944 », BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ DES ANTIQUAIRES DE NORMANDIE, LVIII, 1969, pp. 213-249
LAUTIER Claudine, « Châtillon-sur-Seine – L’église Saint-Nicolas et ses vitraux », CONGRÈS ARCHÉOLOGIQUE DE FRANCE, 144, 1986. XII° – vitrail de la légende du pendu – référence à Saint-Jacques de Lisieux, école troyenne 1530/1540 – 1546-1548
LESCROART Yves, « L’Eglise Saint-Jacques de Lisieux », Art de Basse-Normandie, n° 89-90-91, Hiver 1984-1985.
MARIE abbé, Eglise Saint-Jacques dans La Normandie monumentale et pittoresque, Calvados, 2e partie(réédit. Corlet, 1987; t. II, pp. 91-102)
MOIDREY François-Marie-Joseph Tardif Bristish archeological report international serieson de, Les Stalles de l’église Saint-Jacques de Lisieux, Lisieux, A la Rose de Lisieux, 1921, In-12
MOIDREY François-Marie-Joseph Tardif Bristish archeological report international serieson de, « Inscriptions et peintures de l’église Saint-Jacques. Notes de G.A. SIMON », Etudes Lexoviennes, III, Lisieux, 1928.
MOISY Alexandre, « Eglises de Lisieux – Saint-Jacques », (situation des anciennes églises Saint-Jacques) – Comm. S.H.Lx., séance du 18 mai 1921, p-v., III, pp. 22-23; Bull. S.H.Lx., 1920-0923, pp. 50-51
PANNIER Arthème, « Eglise Saint-Jacques », BM, 1870, pp. 87-92
SERBAT Louis, « Eglise Saint-Jacques », C.A.F., Caen, 1908, t. I, p. 318
SERBAT Louis, Eglise Saint-Jacques dans Lisieux, Paris, Laurens, 1926, pp. 101-107

– Traduction du procès-verbal de la bénédiction et consécration de l’église de Saint-Jacques de Lisieux dans Almanach de Lisieux pour 1841, pp. 103-105
– Articles de journaux:
– « En Cour d’Assises (cambriolage dans l’église Saint-Jacques, Affaire Laurent et Holmières) »,
Revue III. du Calvados, 6, n° 2, février 1912, pp. 22-23 (ill. photographie des cambrioleurs et des avocats, Mes Delalande et Blaisot)
– Ouest-France, 31 octobre-1er novembre 1970 G.P., « Le Calvados s’enlaidit… A Lisieux, ne pas déshonorer les collines (concerne l’implantation du Centre Hospitalier en arrière de l’église Saint-Jacques) », (photo)
– Eveil de Lisieux KELDERMAN J. H., « L’église Saint-Jacques de Lisieux redevient telle qu’aucun lexovien vivant ne l’a jamais vue », (photographie des travaux de sculpture de M. Maupoint)
– Paris-Normandie, 9 décembre 1949 « Les travaux de l’église Saint-Jacques », (photo)
– Ouest-France, 5 janvier 1971 DAUDIN Jacques, « Les Monuments Historiques veillent jalousement sur les édifices classés et inscrits en Pays d’Auge ».
– Ouest-France, 15 et 16 mai 1971 « Avec la reconstitution de son beffroi, Saint-Jacques va (presque) retrouver sa silhouette d’avant-guerre »,Ouest-France, 15 et 16 mai 1971 (photo)
– Ouest-France, 24 août 1971« Le clocher de l’église Saint-Jacques attend sa couverture », (photo)
– Ouest-France, 23 et 24 octobre 1971BOSCHER Serge, « Dix-sept mille ardoises et dix mois de travail pour couvrir le clocher de Saint-Jacques ».
-Eveil de Lisieux, 14 mars 1974« Cadre prestigieux pour un service utile (Bourse aux vêtements dans l’église Saint-J acques) ».
– Pays d’Auge, 23 avril 1974 « Une exposition sur la déportation et la résistance à l’église Saint-Jacques ».
– Ouest-France, 24 juillet 1974 TOLLEMER Emile, « Victime de la tourmente en 1944, l’église Saint-Jacques a presque retrouvé son visage primitif », (3 photographies)
– Ouest-France, 29 juillet 1974CHIFFEMAN Marius, « La nostalgie de Saint-Jacques-le-Riche ».
TOLLEMER Emile, « L’église Saint-Jacques. La restauration complète s’achève », Ouest-France, 20 et 21 septembre 1975 (pho tographies)
– Ouest-France, 31 mars 1976TOLLEMER Emile, « Les nouvelles verrières de l’ancienne église Saint-Jacques devront durer des siècles. Le montage et la pose comme au temps des bâtisseurs ».

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
D’abord simple chapelle, agrandie en 1132, elle fut reconstruite de fond en comble à la fin du XVI. siècle. La première pierre en fut posée, en 1496, par le curé et les trésoriers en charge; cinq ans suffirent pour son achèvement, car tous les vitraux du, choeur sont datés de 1501. Cependant elle ne fut dédiée solennellement que le 1er. juin 1540. Elle eut pour architecte Guillemot de Samaison, bourgeois de Lisieux. Bien qu’il n’ait jamais pris d’autre qualification que celle de maître maçon, c’était néanmoins un homme de talent : St.Jacques et les autres monuments qu’il a élevés à Lisieux sont là pour l’attester.
Il ne faut point chercher dans cette église la profusion, souvent fatigante, de sculptures qui envahit, à l’extérieur comme à l’intérieur, la plupart des monuments de la dernière époque ogivale : des pinacles collés sur les faces triangulaires des contreforts, des clochetons carrés dont la pyramide est garnie de feuilles frisées, voilà le luxe d’ornementation qui se voit à l’extérieur. Les portes latérales n’ont que des moulures. Le portail principal est trop mutilé pour qu’on puisse soupçonner son ordonnance. Les amorces qui subsistent encore semblent indiquer qu’il y avait dès statues dans les ébrasures, et une série de statuettes dans les archivoltes.
La tour est restée inachevée. Il a été Question dernièrement de lui donner un couronnement. M. Bouet avait fait un joli projet, que n’aurait pas désavoué Guillemet de Samaison; jusqu’à présent M. le Curé n’a pas jugé à propos d’y donner suite.
Le plan de St.-Jacques est simple et les proportions harmonieuses.
C’est un parallélogramme, divisé en trois nefs accompagnées de chapelles. Un chevet à pans coupés, à deux étages de fenêtres, termine le choeur. Les bas-côtés sont fermés, au niveau du sanctuaire, par un mur droit. Toutes les fenêtres sont flamboyantes, à Nombreux meneaux. Des arcs-boutants soutiennent la poussée dés grandes voûtes et servent en même temps d’ornement à l’extérieur. Une galerie de pierre à compartiments flamboyants évidés à jour règne entre les contreforts, au-dessus des bas-côtés et au chevet du choeur. Des gargouilles sculptées déversent l’eau des chenaux loin du pied de l’édifice.
A l’intérieur, les piliers des arcades de communication sont cylindriques, avec bases octogones. Les ogives sont garnies de moulures en pénétration. Sous le clérèstory existe une série d’arcatures trilobées, encadrées dans des moulures prismatiques qui forment le triforium. Une galerie règne au chevet; une balustrade flamboyante en pierre sert d’appui.
Les claveaux extérieurs des fenêtres du clérestory servent de formeret à la voûte : de sorte qu’il n’y a aucun plein dans les parties supérieures, si ce n’est tes piles des arcs-doubleaux.
Cette disposition donne une grande légèreté à l’ensemble.
Les clefs de voûte sont, la plupart, chargées de blasons des notables bourgeois de Lisieux qui avaient contribué par leurs largesses à la construction de l’édifice. M. Raymond Bordeaux en a signalé un dans ses Etudes héraldiques sur les monuments de Caen. Cette église, aussi bien que la cathédrale, mériterait une monographie. Dans le cadre restreint qu’impose le plan de cet ouvrage , il est impossible d’entrer dans les détails.
St.-Jacques a conservé de précieux restes de son riche mobilier. Presque toutes ses fenêtres sont encore garnies de fragments de verrières dont beaucoup pourraient être complétées à coup sûr. Deux sont encore entières : celle de la chapelle de la Charité, au bas du collatéral méridional, et celle de la première fenêtre de la nef au nord. Cette dernière est une des pages les plus splendides qu’aient composé les artistes de la Renaissance : elle représente une scène de l’Apocalypse, la grande prostituée de Babylone. Elle aurait besoin d’être consolidée, et il est surprenant que M. Jardin, curé actuel, qui a déjà fait tant de travaux utiles dans son église, n’y ait pas songé. L’autre a été remise en plomb avec beaucoup de soin il y a peu de temps. Elle représente un miracle de saint Jacques d’après la Légende dorée. Les six fenêtres du chevet sont garnies de verrières modernes exécutées par MM. Marette et Duhamel, d’Évreux, à l’exception du Crucifiement, qui est en grande partie ancien.
Les stalles pourraient faire l’objet d’un travail spécial; elles sont au nombre de soixante-dix. Les stalles basses
viennent de l’abbaye du Val-Richer ; elles sont d’une très bonne exécution et datent du règne de Louis XIV. Les stalles hautes, au nombre de quarante, remontent à la Renaissance, et leurs miséricordes sont sculptées suivant le goût de l’époque avec l’imagination la plus capricieuse.
De beaux lambris, des règnes de François Ier. ou de Henri II, les garnissent à l’extérieur.
On a trouvé sous le badigeon, à divers endroits, des peintures qui font supposer qu’une décoration polychrome avait été donnée à toute l’église. Le Bulletin monumental en a parlé en 1853. Cependant il est bon de répéter ici deux inscriptions obituaires qui ont été trouvées à peu près complètes:
CY . DEUAT . SONT . INHUMES – ET . GISENT • LES. – CORPS – DE •
VENbl. PERSONNE . Me. GUILLE . TIREL • EN . SON VIUANT
PBRE . ET . CURE . DE . SAINCT . JOHAN • DE FAMILLY – ET . DE •
JEHANNE . FEME – DE . JOHAN – TIREL . MÈRE . DUD. – CURE – LESQLZ •
TRESPASSERENT . SCAUOIR . EST . LAD.. JEHANNE . LE . VENdi . XXIIIJe .
JOUR . DE – SEPTEMBRE . LAN . MIL – Vc – XVIJ – ET – LED. – CURE •
LE . MQUEDI . PENULTme. JOe. DE . JUIN . LAN . MIL – Vc. LX . ET •
DE . JOHAN – TIREL . LAISNE . QUI . TRESPASSA . LE . MARDY . XME –
JOUR . DE . DECEMBRE – LAN . MIL • Vc. XXJ (?) PRIE • DIEU – Ph •
EULX . PATER NR . AVE – M.

PRES • CE . PILIER – AINCY . QUE • ME . SOUVIENS .
ET . DORMET . EN . TERRE – PLUS IS – ….
QUELZ . NE…….. AS . MY CE.
CAR – LEURS • AMYS . EN . ONT – EU . SOUVENANCE .
DONCQUEZ . LES – NOMS – EN . CEST . ESCRIPT . ENSUIUET •
PRIONS – JESUS – QUEN . PARADIS – ILS – VIUENT –
LE . PREMIER . EST . ROGER • GOUPIL – COURTOYS –
HONESTE . HOMME – ET . DE . LISIEUX – BOURGOYS •
QUI – DECEDA . AIXCY . QUE – ME . REMEMBRE .
LE . DIMENCE VINGT . ET •DEUX • DE •DECEMBRE •
EN . LAN . DE • GRACE VOIRE . MILLE . ET • CINQ . CENS•
ET • OLIUIER • SON – FILS COMe. JENTENS •
LE . DIMECE • PMIER • JOUR DE • JUILLET •
CINQ • CENS • XXIJ • DOULX – COM – VNS . AIGNELET •
DAMOISELLE • MARIE • LE . CARPENTIER .

Une troisième, également rimée, mais fort incomplète, fait mention de la sépulture de maistre Loys Toustain,
pbre. Vis-à-vis de la chaire, on a découvert un sujet assez bien conservé et que l’on restaurerait facilement : il a 6 pieds de hauteur et représente une Trinité avec des personnages en prière ; il devait y avoir, au-dessous une inscription tumulaire, mais on ne l’a point découverte. Il est impossible de décrire toutes les statues du moyen-âge, les reliquaires du XVIIe. siècle, et les deux petits autels à colonnes torses, qui, à défaut de sujets plus importants, mériteraient d’attirer l’attention.
Cependant on ne doit point passer sous silence un tableau fort curieux placé jadis dans la chapelle St.-Ursin de la cathédrale, et irons ne pouvons mieux faire, pour en donner une idée, que de laisser la parole à maître Jean Le Prévost, chanoine du diocèse de Lisieux, qui, dans son rare et curieux petit livre intitulé : Les Vies des SS. Patrons du diocèse de Lisieux (Lisieux, l.-A. Du Ronceray, 1750), en a donné la description suivante :
« On y voit un tableau en long divisé en quatre quarrés, au dessus des quels ont lit ces mots : Comment les Reliques de Monsieur S. Ursin furent apportées par miracle en cette Eglise l’an 1055, par les soins de Hugo Evêque de Lisieux, et au dessous ceux-ci : Ce Tableau a été refait sur l’Original vieil en l’année 1681 aux dépens de la Fabrique. Dans un de ces quarrés S. Ursin est représenté avec N. S. sous un Figuier, suivant l’opinion dails laquelle on étoit alors, à Bourges comme à Lisieux, que S. Ursin étoit véritablement Nathanaël à qui Jésus-Christ dit: Je vous ay vu avant que Philippe vous eut appelé, lorsque vous étiez sous le Figuier. Dans un autre de ces quarrés S. Ursin est représenté faisant la lecture à la Cène de N. S. avec ses Disciples, suivant qu’on le lisoit alors, à Bourges comme à Lisieux, dans les leçons de son Office en ces termes : B.
Ursinus Dominicis plenissime imbutus Sacramentis inter ipsa sacrae Coenae convivia legendi officio a Domino deputatus est. Dans le troisième de ces quarrés on voit le clergé de la ville de Lisieux marchant processionnellement dans le chemin qui conduit de la Ville vers :la Forest-Rathouin, et après le clergé la chasse de S.Ursin sur un chariot attelé de chevaux blancs, aux deux côtés duquel sont plusieurs personnes à cheval, qu’on suppose être d’un côté les habitants de Bourges, dont on a parlé, et de l’autre côté autant d’habitants de Lisieux destinés à reconduire la chasse de St-Ursin jusqu’à Bourges. Enfin dans le quatrième quarré on voit la chasse de S. Ursin sur un chariot attelé d’une génisse, qui seule, après le miracle dont on a parlé, ramène le chariot de la Forest-Rathouin à Lisieux, où le clergé et le peuple retournent processionnellement après la chasse.
La sonnerie de St.Jacques se compose de trois cloches, la plus grosse est ancienne, elle a été fondue en 1712 par Jean Aubert de Lisieux, célèbre fondeur. Les deux autres datent seulement de 1832. Avant la Révolution, il y avait onze cloches.
Le patronage de St.Jacques appartenait au chanoine prébendé de ce titre. Au XVIIe. siècle, cette prébende fut affectée spécialement au théologal.
Cinq autres prébendes avaient leur chef-lieu sur le territoire rural de la paroisse, on les nommait : Les Chesnes, ou Chesnes-Thouronde ; Les Loges; Pesnel; Le Val-Rohais ; Feins.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.

127. Jean de Mauregard , pour justifier la noblesse ancienne par lui alléguée, a produit plusieurs lettres et écritures dont la copie est demeurée au greffe ; la 1re. desquelles est une sentence du prévôt dé Paris, de l’an 1486 , par laquelle il délivre et adjuge à Nicolas Mauregard, conseiller du Roi et trésorier de France, son bisayeul, à raison du droit que la Coutume de Paris lui donnoit en tel cas , à cause de son privilège de noblesse, les meubles demeurés par le décès d’Adele, sa femme ; duquel Nicolas il a dit sa descente être fournie par les dites lettres.
128. Jean le Valois , Sr. de Putot, tant pour lui que pour son fils , Nicolas, l’un des dits Elus, a produit un anoblissement à lui donné par le Roi en fév. 1522 , pour 600 liv. pour sa part, par lui payées , jouxte la quittance.
129. Guillaume Filleul , et François, son fils , greffier de la dite élection , a montré un anoblissement sur le nom du dit Guillaume en, fév. 1522, moyennant 500 livres payées, jouxte la quittance. V. le n°. 85.
130. Pierre le Sauvage , pour lui et Pierre , son père, demeurant en la paroisse du Quesnay, a montré un anoblissement concédé à son dit père, en octob. 1022 , pour 500 liv. payées , jouxte la quittance.
131. Me. Nicolas le Bottey, Robert le Bottey , son frère , demeurant à N. D. de Villers, et Guillemette Berthelot, leur mère , et Gillette le Bottey leur cousine, ont produit un arrêt de la cour , du 31 janv. 1483, par lequel il est dit, que David et Jean, dits le Bottey , leurs pères , jouiront du privilège de noblesse, au droit et tiltre des francs-fiefs : desquels David et Jean ils ont dit fournir leur descente par les lettres et écrit, par eux produites, dont la copie est demeurée au greffe. V. le n°. 88.
132. Jean Hédiart, autre élu à Lisieux , a fourni l’anoblissement, donné à feu son père en 1522, pour 140 liv. par lui payées, jouxte la quittance.
133. Mathieu Aulny a dit, que ses frères aînés sont saisis des lettres et écritures de leur maison, et qu’ils ont baillé l’état de leur noblesse en l’élection de Rouen où ils sont demeurans ; et il s’est submis d’en faire apparoir.

Cartulaire de L’évêché de Lisieux.
– En 1132, notre Evêque fit la dédicace et la consécration de l’ancienne église paroissiale de Saint-Jacques, en sa ville épiscopale, ainsi qu’il résulte de l’exposé de la Requête que les habitans présentèrent, en 1540, au cardinal Le Veneur, pour obtenir la permission de faire consacrer la nouvelle église qu’ils avaient fait bâtir.
– Mgr l’Evêque de Castorie: L’Evêque qui portait ce titre était un chanoine régulier de Sainte-Barbe-en-Auge : ce fut lui qui bénit l’église de Saint-Jacques, le 1er juin 1540.
– l450.27 Mai.- Lettre de l’acquisition de Cavaudon, faite par Olive, veuve de Guillot Guibert, des héritiers et ayant cause de feu Pierre-Jacques Du Moulin, demeurant à Pontoise, par 216 liv. et 6 s, de vin. L’Evêque s’en était emparé par déshérence.
– l451. 28 Mai. – Appointement fait entre Monseigneur de Lisieux et ladite Olive, parce qu’il s’était clamé pour avoir, par seigneurie, le marché de Cavaudon… annexé aux pièces ci-dessus. Présents : M.Jean Le Petit, scelleur et receveur de l’Evêque; G. Beaudouin, Prêtre, Curé de Pont-l’Evêque ; et Jean Le Monnier, procureur de l’Evêque.
– l451. 12 Mars. – Lettre de l8 s. et deux capons de rente sur Perrot Lynel, pour une place assise aux faulxbours (faubourgs) de la porte de Paris, prise à rente de l’Evêque de Lisieux.
– 1451. 10 Décembre. – Mémorial d’acteinte en plès ordinaires, faisant mention, comme Jean Le Cesme fut mis en défaut pour une délivrance par lui faite contre, le Procureur à l’encontre d’une justice, pour les arrérages de 40 liv.2 d. tournois, à cause d’un pré assis aux Loges, nommé le Pré des Rivières, dont il fut mis en amende et déchu de sa délivrance.
– l449.9 Juin. – Une lettre, comme messire Henri Le Nouvel, Curé de Courson, recueillit un jardin assis hors la porte de Paris, et s’obligeant en payer la rente qui était 8 s. tournois avec les droits de ville, à l’Evêque.
– l459.2 Février. – Lettre. Jean Lerache ayant droit de Tassin de la Balle, recueillit de Monsieur de Lisieux, une place et masure aux faulxbours de la porte de Paris, et s’obligeant en faire la rente ancienne qui était 24 s. tournois et 5 capons avecques droits de ville.
l457. 8 Octobre. – Lettre obligatoire. Robert Du Bosc, prit à fieffe et à rente de Monsg de Lisieux, une maison et place avec un jardin, assis à Saint-Jacques, qui furent Guillaume Fouquet, joignant Messire Jean Guérin, laquelle maison, jardin et héritages, mon dit Seigneur avait puis naguère acquise par Seigneurie, et clameur de marchié de bourse par 5 s. de rente et droits de ville.
– 1518. 4 Décembre. – François Osmont, Sénéchal et garde du scel des obligations de la Sénéchaussée de Lisieux, fait savoir que par devant Pierre Roy et Jacques Ysabel, tabellions à Lisieux, fut présent Grégoire Vipart fils Guillaume, qui confessa avoir pris à fieffe de Richart Lefèvre, avocat en Court Laye, bourgeois de Lisieux, un jardin sis à Saint-Jacques, pour 4 liv. de rente, franchissable pour 21 iv., à condition de 2 sols 6 d. de rente et une journée de fenage à l’Evêque, etc.

Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux _ H. de Formeville,…. Tome 2.
SAINT-JACQUES DE LISIEUX.
No 1 – f° 21.
1450. 27 Mai. – Lettre de l’acquisition de Cavaudon, faite par Ole, veuve de Guillot Guibert, des héritiers et ayant cause de feu Pierre-Jacques Du Moulin, demeurant à Pontoise, par 216 l. et 6s, de vin. L’Evêque s’en était emparé par déshérence.
No 2 – f° 22,
1450. 10 Jury. – Lettre de ratification de ladite acquisition, par aucuns sous-âge et héritiers dudit Pierre-Jacques,
N° 3- f° 23.
1451. 28 Mar. – Appointement fait entre Monseigneur de Lisieux et ladite Ole, parce qu’il s’était clamé pour avoir, par seigneurie, le marché de Cavaudon.….. année au pièces ci-dessus. Présents : M. Jean Le Petit, scelleur et receveur de l’Evêque; G. Beaudouin, Prêtre, Curé de Pont-l’Evêque : et Jean Le Monnier, procureur de l’Evêque.
No 4 – f° 93 et 24.
1451. 3 Février. – Décret fait passer par Robin-Heulte sur une maison que tient, par adjudication, Robin Gringues, en la paticherie qui fut Jean Beaudouin, et au-devant, Michel Le Riche, qui souiloit faire 4 l. 5 s. tournois de rente à l’Evêque. (Cette maison située rue de la Boucherie.)
No 5 – f° 25.
1453. 11 Mars. – Par autre lettre année à la précédente, ledit Gringues adjudicataire au dites assises précédentes, s’obligeait faire et payer pour le temps à venir, 60 s. tournois de rente pour cette maison, et il lui fut remis 25 s. de la rente antérieure.
No 6- f 26.
1451, 12 Mars. – Lettre de 18 s. et deu capons de rente sur Perrot Lynel, pour une place assise au faulbours (faubourgs) de la porte de Paris, prise à rente de l’Evêque de Lisieux.
No 7 – f 26.
1451. 10 Juillet. – Lettre de deu capons de rente sur Regnault le Vachier pour ung travail à ferrer chevau assis devant son huis sur le parement de la Grande-Rue.
N° 8 – f° 26 et 27.
1450. 10 Juillet. – Ung Mémorial fait en plès ordinaires, duquel appert que Jean Robillart recongnut et s’obligea payer les droits de ville, à cause de sa maison, pour le temps à venir…, dont avait été procès.
No 9 – f° 27.
1449. 11 Décembre, – Mémorial d’assises mentionnant comment Jean le Muet avait fait faire une justice manuelle sur l’ostel Thomas Radou, pour les arrérages de 405. tournois de rente dont ledit Muet, ou plutôt ses garants, fut mis en amende, et s’en alla le procureur de l’Evêque hors de Cour.
No 10 – f° 27.
1451. 10 DÉCEMBRE. – Mémorial d’acteinte en plès ordinaires, faisant mention comme Jean Le Cesne fut mis en défaut pour une délrance par lui faite contre le Procureur à l’encontre d’une justice, pour les arrérages de 40 l. 2 d. tournois, à cause d’un pré assis au Loges, nommé le Pré des Rières, dont il fut mis en amende et déchu de sa délrance.
No 11 – f° 27 et 28.
1449. 9 Juillet. – Une lettre, comme messire Henri Le Nouvel, Curé de Courson, recueillit un jardin assis hors la porte de Paris, et s’obligeant en payer la rente qui était 88. tournois avec les droits de ville, à l’Evêque.
No 12f° 28.
1459. 2 Février. – Lettre… Jean Lerache ayant droit de Tassin de la Balle, recueillit de Monsieur de Lisieux, une place et masure au faulbours de la porte de Paris, et s’obligeant en faire la rente ancienne qui était 24 8. tournois et 5 capons avecques droits de ville.
No 13 – f° 28 et 29.
1433. 8 Octobre. – Mémorial es plès ordinaires. Mention comme après veue faite entre le procureur de Monsieur et Jean Lefevre sur droits de ville, lesdites parties demeurèrent en jugement qui fut jugé contre ledit Lefèvre et pour le procureur dont il appela.
No 14- f° 29.
1453. 22 Octobre. – Mémorial anneé au précédent en plès ordinaires, mentionnant le jugement et précédemment, contenu et déclaré au précédent.
No 15 – f° 29 et 30.
1449. 27 Mars. – Zd. en plès ordinaires, etc., comme messire Guibert du Houl, Prêtre, recueillit certains héritages et maisons qui furent Jouen du Houl, par 20 s. tournois et ung septier de froment, et s’obligea envers l’Evêque au paiement de cette somme avec droits seigneuriaux.
No 16 – f° 30.
1443. 3 Octobre. – Id… comme Guillaume Le Clerc étant en procès pour droits de ville recongnut sa maison estre subjecte en iceul et s’obliga les paier pour le temps advenir à l’Evêque.
No 17 f° 30 et 31.
1459. 26 Janvier. – Vidisse d’une lettre de 1399 faisant mention comme Richard Bunouf et sa femme baillèrent à rente, à Jean Blaisot, une maison assise en la Poucherie, par 50 s. tournois à franchir.
No 18 – f° 31.
1459. 26 Janvier. – Id. d’un Mémorial es plès de 1399 devant Guillaume Lefèvre, Lieutenant de Gilles Fouquet, faisant mention comme le procureur de Monseigneur se clama dudit Marché et pour se départir d’icelui ledit Blaisot bailla 10 s. tournois de rente à mon dit Seigneur.
N° 19 – f° 31 et 32.
1453. 18 Mars. – Lettre obligatoire faisant mention comme Jean Marie, print de Monsg. Pasquier, une place vide assise prés la Chapelle N.-D. (par 50 s. tournois de rente) de nouvel édifiée en l’Eglise Saint-Pierre de Lisieux, près du jardin de l’hostel Episcopal.
N° 20 – f° 32 et 33.
1448. 16 DÉCEMBRE. – Obligation faisant mention comme Jean Guillaume prit à fieffe de Mgr. Thomas, Evêque de Lisieux, une place et masure qui fut Jean Blondel, par 6 l. 178.6 d. tournois de rente avec droits de ville, à la f° ire du Pré.
No 21 – f°34.
1454. 30 Avril. – Vidimus de deu lettres en latin, de 1320 et 1325, comme Mg Guy, évêque de Lisieux, bailla à fieffe à Agnès la Despensière, ung manoir (mesnagum), assis en la Grande-Rue, que tient à présent Regnault Le Mire, par 8 l. de rente et un capon. un denier.
N° 22 – f° 34.
1440. 7 Novembre. – Mémorial… comme le procureur de Monsg demandait à Massot Poterne certain fenage au prey du Cloz, à cause du fief, 4 L., dont il appela les Toustains à garant qui se chargèrent et obéirent audit fenage pour le temps avenir.
N° 23 – f° 35.
1430. 7 Mars. – Lettre obligatoire, comme Maître Gilles le Corp, maître ès-arts et licencié ès-droits, prit et fieffa de Mgr. Zanon, Evêque, un jardin et masure près la cour de l’Official par 20 1. de rente et droits de ville.
No 24 – f° 35 et 36.
1445. 1° Avril. – Lettre de 50 l. de rente sur Jean Marie, pour une place et maison assise prés la chapelle N. D. et qu’il tenait de l’Evêque.
No 25 – f° 36.
1459. 31 juillet. – Lettre obligatoire, à Martin Vanier, Prêtre, avait acquis une place étant auprès de sa maison, dont le procureur de Monseigneur s’était clamé et pour désister ledit maître Martin fait 6 d. de rente.
No 26- f° 37.
1456. 15 Mars. – Mémorial d’assises… Allain de Banery, après qu’il eut longuement procédé, gaiga à tenir de mon dit Seigneur une place en jardin, assise en la rue du Bailli, par 20 s. de rente.
N° 27 – f° 37 et 38.
1452. 11 Janvier. – Lettre obligatoire, Messire Robert Boissel, Prêtre, recounut que son hôtel et maison étaient tenus nuement de Monsg. en sa haute justice et promit payer droits de ville, etc., il avait donné une de ses maisons au Prêtres, Clercs et Chapelains du petit Choeur.
No 28 – f°38,
1456. 21 Février. – Mémorial… Thomas Lecarpentier, et Jean Murie, après long temps, gaigerent à tenir de Monsg un manoir et maison en la rue Cadot, aboutant à la rue du Bailly, par 5 sols t. et droits de ville.
N° 29 – f° 38 et 39.
1442. 18 Novembre. – Lettre obligatoire, Richard Baudry, écuyer, seigneur de Piencourt, soy faisant et pour M. Pierre et Colin Baudry, ses frères, vendit et transporta tout et tel droit qu’ils avoient et places Jean Blondel, sises à Lisieux, pour 30 l. qu’il a reçues du Ménagier et receveur de l’Evêque.
N° 30 – f° 29.
1458. 14 Septembre. – Îd…, Jean Leudes a prints et fieffé de Mgr. l’avant-sollier de devant sa maison, par 9 8. de rente et fait compensation des droits de ville pour 19s de rente.
1456. 20 Décembre. – Mémorial… Regnault de la Roque, Robin Maugier et Laurent Berthe, reconnaissent, après long procès, leurs maisons être sujettes au droits de ville envers l’Evêque, savoir : Pour masurage, 5 s; pour fumage ou cheminée, 4d.; tavernage de vin, cidre ou autre baraige, 19 manceis de 2 d.
No 32 – 40 et 41.
1292. Mars. – Lettre en latin passée devant le Doyen de Lisieux, faisant mention comme Jean le Vicomte, écuyer, bailla à fieffe à Messire Nicole de Villedieu, Prêtre, un manoir assis en la rue Cadot, le manoir de la Licorne, rue au Chat, que tient de présent Jean les Muet par 10 s. de rente ; en conséquence les droits seigneuriaux.
No 33- f° 41.
1451. 6 Mars. – Lettre obligatoire, Jean Savari, Regnault le Vachier, Denis Agron, Guiffroy Lechevalier, Colin de la Rue et Jacques Pigeon, prennent, de M Henri le Nouvel, Prêtre, Curé de N.-D.-de-Courson, un jardin assis hors la porte de Paris, par 60 s., dont ils pourront franchir 48 s.
No 34 – f° 42.
1455. 28 SEPTEMBRE. – Lettre y annexée, ledit Henri cède, transporte et délaisse à Monseigneur tout le droit qu’il avait audit jardin et rente dessus dite.
N°0 35 – f° 43.
1449. 9 Juin. – Lettre obligatoire, ledit M° Henri prend, recueille et fieffe de Monseigneur ledit jardin par 8 s. de rente, lequel jardin avait appartenu à Henri Cadot, et depuis à M° Guilaume Le Tousey, prêtre, curé de N.-D.-de-Courson.
No 36 – f° 43 et 44.
1453. 16 Mar. – Lettre de Messieurs du Chapitre année à icelle comme ils ratifièrent et approuvèrent ladite fieffe.
No 37 – f° 44.
1443. 10 Décembre. – Lettre passée en assise devant Etienne Labbé, faisant mention comme Pierre Rachine prit et fieffa de Mgr. Pasquier, Evêque, une place près les murs du Palais, par 408. de rente, où étaient anciennement les fossés des fortifications de l’hôtel Episcopal, près de la chapelle Notre-Dame.
No 38 – f° 45 et 46.
1451. 21 Juin. – Mémorial. Jean de Saint-Martin, après veue faicte et par rapport d’enquête demeura subget es droits de ville.
No 39 – f° 46 et 47.
1458. 8 Novembre. – Lettre… M. Pierre Moulin et Richard le Gresle, baillent à rente à Pierre le Maignent et Pierre Gravoys, une maison, par 44 8. et 20 d, et 2 capons de rente et droits de ville à Mgr. de Lisieux et autres rentes,
Fo 40 – f° 47.
1445, 13 juillet. – Jean le Muet et Guillot Guibert, prirent à rente de Mgr. de Lisieux deu celliers sous la cour à l’Official pour 60 8. de rente.
No 41 – f° 48.
1415. 15 Février. – Lettre faisant mention comme Mgr. Guillaume d’Estouteville baïlle l’hôtel de la Houche à Robert de Mandestour, bourgeois de Lisieux, par 10 l. de rente et pour 40 l. tournois d’argent comptant.
No 42 – f° 48 et 49.
1431. 18 Février. – Lettre obligatoire, Antoine Castillon, noble homme, écuyer, seigneur de Berneray, prend et fieffe de Mg Zanon, des places et masures, assis es près la cour de l’official, par 20 s. de rente et droits de ville.
No 43 – f° 49.
1443. 28 Novembre. – Mémorial. l’Evêché de Lisieux étant en régale. Pierre Henry, écuyer, et demoiselle Marie Baudry sa femme, se clamèrent pour avoir et retraire certain marché hérédital, qui naguère avait été acquis par Monsg. Pierre Cauchon, de Richard Baudry, etc.
No 44 – f° 50.
1445. 13 Octobre. – Id… anneé au précédent, Jean Le Monnier, procureur de Monseigneur, connaissant iceu être proche héritiers, obéit à ladite clameur et pour gage ledit marchié pour 30 1. tournois qu’il avait coûté.
No 45 – f° 50.
1443. 12 Décembre. – Jd.…., Ledit procureur reconnut son argent lui être délré à quoi ne comparurent ledit mari et femme ecusés et leur fut donné temps au prochains plès.
N° 46 – f9 50.
1443, 21 Janvier. – Id.…., autre année, lesdits mariés pour ce qu’ils n’avaient apporté l’argent, ledit marchié demeura et fut affermé audit procureur, etc…, et mis en sa dé….
No 47 – f° 5.
1443. 10 Décembre. – Lettre obligatoire, Guillaume Le Grant et Jean Savary, prennent et fieffent de Mgr. de Lisieux, une place prés les murs du Palais et la chapelle N.-D., sur l’emplacement des anciennes fortifications, pour 40 s. de rente.
N° 48 – f° 52 et 53.
1456. 17 Septembre. – Lettres… Jean le Jugleur prit et fieffa une maison assise en la Grande-Rue, par 100 l. de rente et droits de ville, par adjudication, en présence de grand foison de bonnes gens, à l’issue de grand’messe, en l’église Saint-Jacques.
No 49 – f 54 et 56.
1452. 5 Février. – Mémorial d’assises..…., Guilbert Piel étant en procès pour le tenement de l’Epine Maquerel de 70 acres, avait appelé plusieurs pour contribuer qu’il lui faillerait et pour ce, fut mis en amende et eut le procureur attaint vers lui en tant que montroient ceu qu’il avait appelés, et au demourant demeura en procès, Comme garant de Lepelletier et paya la rente de… due à l’’Evêque.
N° 50 – f° 56 et 57.
1434. 1° Avril. – Mandement de Richard Latire, au Sergent, pour faire les criées et subhastations, d’un jardin qui fut Guillaume Viel, pour être baillié au profit de Monseig..
No 5l- f° 57.
1435. 4 Mar. – Mémorial anneé. – Ledit jardin et héritage fut adjugé à Pierre Hélot, au pri de 40 s. de rente.
No 52 – f° 57.
1454. 28 Février. – Lettre anneée. – Guillaume Savary et sa femme, héritiers de Hélot, vendirent ledit jardin à Messire Henri le Nouvel, Prêtre (curé de N.-D.-de-Courson.)
No 63 – f° 58.
1457. 8 Octobre. – Lettre obligatoire. Robert Du Bose, prit à fieffe et à rente de Monsg. de Lisieux, une maison et place avec un jardin, assis À Saint-Jacques, qui furent Guillaume Fouquet, joignant Messire Jean Guérin, laquelle maison, jardin et héritages, mon dit Seigneur avait puis naguère acquise par Seigneurie, et clameur de marchié de bourse par 5 s. de rente et droits de ville.
No 54 – f° 58 et 59.
1454. 30 Janvier. – Mémorial passé devant Jean Eschallart, Lieutenant du Sénechal de Lisieux, comme Pierre Durant, prit à rente et à fieffe une place assise au bout de la Halle et de la cordonnerie, pour 51 s. de rente et droits de ville,
No 55 – f° 59 et 60.
1457. 30 Juin. – Lettre anneée – ledit Durant reconnut, devant tabellion, ladite fieffe et prise ainsi par lui été faite.
No 586 – f° 60.
1518. 11 Décembre. – Es assises tenues par François Osmont, Ecuyer, Sénéchal de Lisieux…, sur ce que M° Germain Duval, Procureur-général de l’Evêque, contraignait Guillaume Carrey, bourgeois de Lisieux, porteur de doléances, d’en proposer ses griefs, qui était pour le paiement de l’Evêque, du 13° de l’acquisition faite par le dit Carrey d’une pièce de terre, assise es Loges, qui fut Jean Nicole et sa femme, par 70 l. t., lequel dit Carrey s’en remettait à la décision de M. Guillaume de Nocy, archidiacre de Pont-Audemer, vicaire-général de l’Evêque, qui pense que Carrey doit être quitte du 13°, moyennant 4 l. 10 sols t. sur cette sentence; le dit Carrey fut condamné à payer cette somme.
N° 57 – f° 60, v:.
1518. 4 Décembre. – François Osmont, Sénéchal et garde du scel des obligations de la Sénéchaussée de Lisieux, fait savoir que par devant Pierre Roy et Jacques Ysabel, tabellions à Lisieux, fut présent Grégoire Vipart fils Guillaume, qui confessa avoir pris à fieffe de Richart Lefèvre, avocat en Court Laye, bourgeois de Lisieux, un jardin sis à Saint-Jacques, pour 4 l. de rente, franchissable pour (?), à condition de 2 sols 6 d. de rente et une journée de fenage à l’Evêque, etc.
No 58 – f° 61.
1519. 28 Janvier. – Richart Le Fèvre, avocat en Conseil Laÿe, reconnaît avoir reçu de M. Jean Thibaut, prêtre, comme Receveur de l’Evêque, 72 l. pour le franchissement de 4 L. de rente que le dit Le Fèvre avait droit de prendre pour fieffe d’héritage sur Grégoire Myart, selon contrat précédent, retrayé par l’Evêque, a droit seigneurial.

Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement. – M. Louis Du Bois.
– 1050. Construction à Lisieux de la chapelle Saint-Jacques-le-Majeur, qui servit d’église paroissiale jusqu’en 1496. Alors le curé Blosset de Carrouges fit commencer l’église actuelle, qui fut consacrée le 50 mai 1540.
– 1132. Dédicace de l’église Saint-Jacques de Lisieux, par l’évêque Jean 1er.
– Vers 1345. L’évêque Guillaume de Clermont agrandit la ville de Lisieux du côté du midi, c’est-à-dire, du quartier appelé les Coutures, qui, ainsi que son nom l’annonce (Du latin Cultural d’où l’on fît coulures et coutures pour cultures.), était encore en culture à cette époque. Il renferme aussi dans l’enceinte de la ville la chapelle Saint-Maur, sur les débris de laquelle on bâtit depuis l’église actuelle Saint-Jacques.
– 1540 : 50 mai. L’évêque de Castres, religieux de l’Ordre de Saint Augustin en l’Abbaye de Sainte-Barbe, fait à Lisieux la dédicace de l’église Saint-Jacques; celle de Saint-Germain, eut lieu le 1er juin.
– 1774 : 15 décembre. La société des Chevaliers de Saint-Hubert, établie à Lisieux depuis plusieurs années, fait célébrer, à l’église Saint-Jacques, une messe du Saint-Esprit, en musique; à la suite de l’office on fit aux pauvres une distribution de pain, et les chevaliers se rendirent à un banquet splendide. Il y eut le soir illumination et feu d’artifice. Cette fête avait pour objet de fêter le roi et le retour des parlemens qu’il avait rétablis; elle fut très brillante et dura jusqu’à trois heures après minuit.
– 1784 : Défense d’inhumer dans les églises et dans l’intérieur des villes. Ce jour fut celui de la première
inhumation dans le Champ-Rémouleu, (partie rurale de la paroisse Saint-Jacques). Ainsi furent clos les cimetières qui existaient auprès des trois églises paroissiales.
– En 1803, la ville de Lisieux fut divisée en trois paroisses telle que nous la voyons aujourd’hui, sur la présentation de l’évêque de Baïeu Braut, dont le travail reçut l’approbation du gouvernement le 5 juillet de la même année. Saint-Jacques qui n’était alors qu’une succursale devint depuis une paroisse en 1825.
– SAINT-JACQUES.
Il paraît que cette église ne fut d’abord qu’une chapelle dédiée, à saint Maur en 1030, ou 1032, laquelle ne fut comprise dans la ville que vers 1344 lorsque Guillaume de Chermont étendit l’enceinte de cette cité. Il résulte d’un procès-verbal imprimé dans l’Almanach de Lisieux de 1841 (Lisieux, Tissot), que sur les ruines de cette chapelle « un autre temple dédié à la Vierge et à saint Jacques, avait été béni, consacré et dédié le 1er juin 1130 (1132 suant le Gallia Chrisliana)». Ce fut sur les ruines de ces édifices, qui avaient servit d’églises paroissiales pendant plusieurs siècles, que l’on construisit l’église actuelle mise sous l’invocation de saint Jacques-le-Majeur: en 1496 Blosset de Carrouges, probablement curé de la paroisse et parent de l’évêque Lexovien du même nom, fit bâtir cet édifice religieux qui ne fut terminé que plusieurs années après, puisque la consécration n’en eut lieu que le 1erjuin 1540, par l’évêque in partibus de Castorie.
C’est sur la foi de l’abbé Rambaud, auteur anonyme des anciens Almanachs de Lisieux que nous avons, dans nos Faits Historiques (Tom 1 ; p. 148), fié à tort la date de cette dédicace au 30 mai 1540. Les notes manuscrites in-f nous ont donné aussi sur cet article quelques renseignements erronés, tels que l’évêque de Castres pour de Castorie, et le 30 mai pour le 1er juin.
L’église Saint-Jacques fut foudroyée plusieurs fois, notamment en 1704. Fermée pendant plus de deux ans, elle fut rendue au culte catholique, d’après un arrêté de l’administration municipale daté du 14 octobre 1796. De succursale elle fut, en 1825, érigée en paroisse. Le vitrail de la chapelle Saint-Maur, assez curieux, est le seul qui soit conservé dans cette église qui n’offre rien de remarquable dans ses formes architectoniques.
– Chaumont-Quitry (Gui-Charles-Victor, comte de) né à Bienfaite le 7 mars 1768, mort à Saint-Jacques de Lisieux le 23 mai 1841. Auteur d’opuscules politiques et littéraires, imprimés in-8°, et d’une traduction en vers des odes d’Horace, restée manuscrite.
– La Place du Marché-au-Boeufs. Après l’enlèvement des ossements et des terres du cimetière Saint-Jacques, qui s’élevait fort au-dessus du sol adjacent, la ville acheta ce terrain pour si mille francs le 9 auguste 1810 et y plaça le marché aux bœufs.
– Saint-Jacques-De-Lisieux. Une portion notable du faubourg de Paris se trouve comprise dans cette commune, ainsi que de belles masses d’habitations sur le boulevard de Pont-l’Évêque.
Il serait tout-à-fait convenable de réunir à la ville ces parties (tant de Saint-Désir que de Saint-Jacques) qui lui appartiennent en réalité, qui font corps avec elle et qui, profitant des avantages de la cité, devraient en partager les charges.
Sur la terre que possède en cette commune M. Louis Nasse, sous-préfet, on avait en 1829 découvert plusieurs médailles romaines du Haut-Empire en 1832, des ouvriers trouvèrent un de ces sarcophages en pierre calcaire qui furent consacrés dès le IIe siècle à recevoir les cadavres lorsqu’on cessa de les brûler. On déterre parfois en Normandie et ailleurs de ces sortes de cercueils ou châsses, sur lesquels le savant M. de Gerville, de Valognes, composa il y a quelques années un excellent Essai dans lequel il cite beaucoup de ces monuments curieux, dont l’usage paraît n’avoir entièrement cessé que dans le e siècle. Nous en avons vu de fort anciens dans plusieurs communes, notamment sur le plateau de la Brêche-au-Diable, près du tombeau de l’actrice Joly, à Saint-Quentin-de-la-Roche.
On sait qu’il en existe plusieurs autres dans le territoire Lexovien tels qu’à Saint-Aubin-sur-Algot, à Carel etc.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
SAINT-JACQUES (Vicairie perpétuelle)

648. – Le 19 mai 1674, François Lefebvre, fils de Pierre et de Marie Becquet, de la parr, de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

Le 13 avril 1686, Charles du Thiron, fils de Pierre et de Marguerite Le Bas, de la parr, de St. Jacques de Lx, reçoit la tonsure.

80. – Le 13 avril 1686, Guillaume Cousture, fils de Jean et de Marie Lefrançois, de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure.

1. – Le 25 décembre 1692, Mesre Nicolas Taignier de la Bretesche, pbrë, licencié en Sorbonne, chanoine et haut doyen de la cathédrale de Lisieux, juge ordinaire en la ville et banlieue de Lx et parr, de S -Germain-de-Livet, accorde dispense de bans pour le mariage de Pierre Thorel, fils Charles, de la parr. St-Jacques de Lx.

15. – Le 25 janv. 1693, dispense de bans pour le mariage entre Mre Raoult-Gilles de Vaumesle, fils de fou Mre Gilles, de la parr, de St-André de Rouen, d’une part, et damlle Catherine Pollin, fille de feu Mre Nicolas Pollin et de damlle Marie Louchard, de la parr. St-Jacques de.Lx.

101. – Le 25 juin 1693, dispense de bans pour le mariage entre Me Guillaume Le Chevallier, procureur fiscal au bailliage vicomtal de Fauguernon, fils de feu Me Jean Le Chevallier et de Charlotte Capelles, de la parr de St-Germain de Lx, d’une part, et dell. Marie Morin, fille de feu Me Philippe Morin et de Marie Riquier, de la parr de St-Jacques de Lx.

– Le 19 févr. 1693, Me Jacques Gosset, pbrë, M° ès-arts en l’Université de Caen, curé de Verson, 1ère portion, ayant élu domicile en la maison de Marie Cavellier, sa mère, parr. St-Jacques de Lx, fait Réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

487. – Le 1 er avril 1695, Louis Fresnel, fils de Louis et de Jacqueline de Villers, de la parr, de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

73. – Le 23 décembre 1695, Mre Olivier de Montargïs, curé de Courtonne-la-Ville ci de St-Jean-de-la-Lequeraye, résigne purement et simplement lad. cure de la Lequeraye entre les mains de Mre Christophe Le Neveu, pbre, docteur de Sorbonne, qui, en sa qualité de grand archidiacre du Lieuvin, en est patron présentateur. Séance tenante, led. sr Le Neveu nomme à lad. cure la personne de Me Jean Levavasseur, diacre de St- Jacques de Lx. Le lendemain, le seig évêque donne aud. sr Levavasseur la collation dud. bénéfice.

228. – Le 13 avril 1696, Msre. Gabriel Hébert, pbrë, recteur et vicaire perpétuel de St-Jacques de Lx, y demeurant, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Mre Philippe de la Croix, pbrë, Me. ès-arts, pourvu de la cure de Castillon. Le 3 mai 1696, led, sr. de la Croix obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice. Le 22 juin 1090, Me. Audran, vic. gl. donne son visa auxd. lettres de provision. Le même jour, le sr. de la Croix prend possession de la cure de St-Jacques.

570. – Le 22 sept. 1696, Jean-Baptiste Cabart, acolyte de St-Jacques de Lx, reçoit le sous-diaconat. Le 21 sept. 1697, Me Jean-Baptiste Cabar, sous-diacre de St-Jacques de Lx, est ordonné diacre.. Le 18 avril 1699, il est ordonné prêtre.

192. – Le 24 avril 1696, Mre Simon Davoust, pbrê, licencié en théologie de la faculté de Paris, chanoine prébende de Lieurey, 1° portion, et de Deauville, aussi 1° portion, demeurant à Paris au collège Louis-le-Grand, et représenté par Me Gustave Courtin, pbrê, vicaire de la Cathédrale de Lx, résigne purement et simplement lad. prébende de Deauville entre les mains du seigr évêque. Le même jour, sa Grandeur nomme aud. bénéfice la personne de Me Gabriel Hébert, pbre, licencié ès-droits, curé de St-Jacques de Lx. Le lendemain, le sr Hébert est mis en possession du canonicat de Deauville, 1° portion, par le ministère de M. le doyen.

72. – Le 5 avril 1697, Jean Lechantre, fils de Jacques et de Catherine Loisnel, de la parr, de la parr, de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 26 mars 1701, led. sr Lechantre, acolyte de St-Jacques, est ordonné sous-diacre. Le 22 sept. 1703, Me Jean Lechantre, diacre de St-Jacques de Lx, est ordonné prêtre.

4. – Le 29 mars 1698, Me Charles Halbout, diacre de St-Jacques de Lx, est ordonné prêtre.

45. -Le 29 mars 1698, furent ordonnés sous-diacres :Me Michel de Villers acolyte de la parr, de St-Jacques de Lx. Le 18 avril 1699, furent ordonnés diacres; Me Michel de Villers, sous-diacre de St-Jacques de Lx ;

45. -Le 29 mars 1698, furent ordonnés sous-diacres : Me Jean-Baptiste Hémery, sous-diacre, de la parr, de St-Jacques de Lx. Le 18 avril 1699, Me Jean-Baptiste Hémery, diacre de St-Jacques de Lx, reçoit la prêtrise.

500. – Le 17 sept. 1698, furent autorisés à recevoir à Evreux la tonsure et les ordres mineurs :
Michel Gueroult, fils de Michel et de Marie Cousture, de la parr. de St-Jacques de Lx. Le 28 février 1701, Me Michel Gueroult, acolyte de St-Jacques de Lx, se constitue 150 livres de rente afin de parvenir aux ordres sacrés. Le 26 mars 1701, Michel Gueroult, acolyte de St-Jacques de Lx, est ordonné sous-diacre. Le 15 avril 1702, Me Michel Gueroult, sous-diacre de St-Jacques de Lx, est ordonné diacre. Le 7 avril 1703, furent ordonnés prêtres : Me Michel Gueroult, diacre de St-Jacques de Lx.

507. – Le 17 sept. 1698, furent autorisés à recevoir le diaconat à Evreux : Me Jacques Cousture, sous-diacre de St-Jacques de Lx. Le 19 sept. 1699, furent ordonnés prêtres Me Jacques Cousture, diacre de St-Jacques de Lx. Le 15 mars 1701, Me Jacques Cousture, pbrë de St-Jacques de Lx, Me ès-arts en l’Université de Paris, fait signifier ses noms et grades aux religieux de l’abbaye de Bernay. Idem Le 22 mars 1703. 305. Le 18 avril 1707, Me Jacques Cousture, pbrë de Lx, Me ès-arts en l’Université de Paris, représenté par son père, André Cousture, marchand, demeurant à St-Jacques de Lx, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de Cormeilles et de Bernay. Le 12 avril 1721, Me Jacques Cousture, pbrë de St-Jacques de Lx, Me ès-arts en l’Université de Paris, fait réitérer ses noms et grades aux religx de Bernay, idem Le 1 er avril 1722. Le 26 mars 1723 plus religx de Cormeilles. Idem Le 15 avril 1724. Idem Le 23 mars 1725. Idem Le 9 avril 1726. Idem Le 9 avril 1727. Idem Le 19 mars 16 mars 1728.

436. – Le 3 avril 1699, le sr Valtier, banquier expéditionnaire, demeurant à Rouen, atteste avoir envoyé en cour de Rome une commission en faveur de Me Louis Tragin, pbrë du diocèse de Lx, (parr. St-Jacques de Lx) aux fins de le faire pourvoir du prieuré-cure de St-Michel des Monceaux, vacant par la démission faite en sa faveur par le sr Lachey, dernier titulaire.

166. – Le 18 sept. 1699, reçurent la tonsure et les ordres mineurs. Louis Marette, fils de Charles et de Louise Lasseur, de la parr. de St-Jacques de Lx ;

180. – Le 13 oct. 1699, vu l’attestation de Me Jean-Baptiste Furet, vicaire de St-Jacques de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Gabriel de Courseulles, marchand distillateur en la ville de Paris, originaire de lad. parr. St-Jacques et demeurant à Paris, fils de feu Jean de Courseulles, procureur en l’élection de Lx, et de Jeanne Coigneley, d’une part, et Anne Lemarchand, fille de Nicolas, aussi marchand distillateur en lad. ville de à Paris.

183. – Le 19 oct. 1699, dispense de bans pour le mariage entre Me Nicolas du Bisson, conser du roy, substitut en l’élection de Lx, fils de feu Me Nicolas du Bisson, vivant officier en la maréchaussée de France, et de damlle Françoise Baudry, de la parr. de St-Jacques de Lx, d’une part, et Marie-Anne Lucas, fille de Me Charles Lucas, procureur au Parlement de Rouen, et de feue damlle Anne Leblanc, demeurant en la parr, de St-Godard de Rouen.

408. – Le 20 sept. 1700, dispense de bans pour le mariage entre Jacques de Rioult, Escr, seigr et patron des Champeaux, demeurant en la parr. de Champosoult, fils de Robert de Rioult, Esc, sr de la Malherbière, et de noble dame Marguerite de Colliboeuf, d’une part, et damlle Marguerite Flambard, fille de François Flambard, bourgeois de Lx, et de Marie Louchard, du la parr. de St-Jacques de Lx.

443. – Le 11 décembre 1700, vu l’attestation du sr Paisant, vicaire de St-Jacques de Lx, dispense de bans pour le mariage de Catherine Fleury.

731. – Le 26 déc. 1700, Pierre Thorel, fils de Noël et de Marguerite Mahiet, de la parr. de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 19 sept. 1705, Me Pierre Thorel, sous-diacre de St-Jacques de Lx, est ordonné diacre.

633. – Le 26 déc. 1700, Nicolas Lecoq, fils de Jacques et de Catherine Lechien, de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

531. – Le 26 déc. 1700, François-Michel Guillemin, fils de Michel et de Marie Lerebours, de la parr. de St- Jacques de Lx, reçoit la tonsure. Le 23 sept. 1702, François-Michel Guillemin, clerc de St-Jacques de Lx, reçoit les ordres mineurs. Le 21 sept. 1715, furent ordonnés prêtres : Me François-Michel Guillemin, diacre de St-Jacques de Lx ;

536. – Le 26 sept. 1700, Nicolas Touquet, fils de Jean et de Marie Cousture, de la parr, de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure. Le 24 sept. 1707, Me Nicolas Touquet, sous-diacre de la parr. de St-Jacques de Lx, est ordonné diacre.

447. – Le 26 déc. 1700, Louis Pollin, fils de Guillaume et de Marie Poret, de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. 34. Le 19 sept. 1705, Me Louis Pollin, acolyte de St-Jacques de Lx, est ordonné sous-diacre. Le 20 février 1706, il est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen. Le 25 février 1706, il obtient des lettres de quinquenniura du recteur de lad. Université. Le même jour, led. sr Pollin est nommé par la même Université sur les archevêchés et les chapitres de Paris et de Rouen ; sur les évêchés et les chapitres de Bayeux, Lisieux, Séez et Evreux, ainsi que sur la plupart des collégiales, abbayes et prieurés de ces divers Caen, fait signifier ses noms et grades aux religieux de l’abbaye de St-Evroult.

178.- Le 28 février 1701, Me Jean Lechantre, acolyte de St-Jacques de Lx, se constitue 150 livres de rente afin de parvenir aux ordres sacrés. « Ce fut fait et passé aud. Lx, sous la porte du séminaire.» – Lecture dud. acte fut faite, le 6 mars 1701, à l’issue de la messe paroissiale des Vaux, en présence de Me Adrian Lepetit, pbfë, curé de lad. parr., et autres témoins.

354. – Le 1er sept. 1701, Me Adrian Grieu, avocat, demeurant en la parr. de St-Jacques de Lx, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils Me Louis Grieu, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. – Lecture de cet acte fut faite, le 4 sept. 1701, à l’issue de la messe paroissiale de St-Hippolyte de Cantelou, en présence de Mre Antoine Desperrois, pbfê, curé de lad. paroisse.

836. – Le 17 août 1702, vu l’attestation du sr de la Croix, pbrë, curé de St-Jacques de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste de Nollent, Escr, fils de feu Gabriel de Nollent, Escr, et de damlle Charlotte de Maillot, demeurant en lad. parr. de St-Jacques, d’une part, et damlle Anne Bardouil, fille de Jacques de Bardouil, Esc, et de damlle Jeanne Lechanteur, aussi de lad. parr.

795. – Le 23 sept. 1702, Me Jean Le Chantre, sous-diacre de St-Jacques de Lx, est ordonné diacre.

59. – Le 22 sept. 1703, Daniel Pollin, fils de Guillaume et de Marie Porët, de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. 299. Le 22 mars 1704, furent ordonnés sous-diacres Me Daniel Pollin, acolyte de St-Jacques de Lx ;

51. – Le 27 oct. 1703, dispense de bans entre honn. Homme Jean Godefroy, marchand, fils de Me Jean Godefroy, conseiller du roy, lieutenant du maire de la ville de Lx, et de Françoise Lefèvre, de la parr, de St-Jacques de Lx, d’une part, et honn. fille Suzanne Jouen de Bornainville, fille de Me Jean-Baptiste Jouen, conser du roy, contrôleur des gabelles à Lx, et de damlle Marie De Manneville, de la parr. de St-Germain de Lx.

91. – Le 13 déc. 1703, vu l’attestation du sr. de Lannoy, vicaire de Pont-l’Evêque, et du sr Hémery, pbrë, vicaire de St-Jacques de Lx, dispense pour le mariage entre Jean Mariolle et Marguerite Lebrun,

159. – Le 4 mars 1704, Me Jacques Couture, pbrë de St-Jacques de Lx, Me ès-arts en l’Université de Paris, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de Bernay

315. – Le 22 sept. 1704, dispense de bans pour le mariage entre René de Bonnechose, Esc., sr de la Boullaye, fils de feu Guy de Bonnechose, Escr, et de noble dame Suzanne de Bonnechose, de la parr.de St-Jacques de Lx, d’une part, et damlle Louise-Françoise de Bautot, fille de feu Esmond de Bautot, Escr, sr de Bayon, et de noble dame Anne Agis, Vve du feu sr des Loges, de la parr, de Bois-Renault, diocèse d’Evreux.

35. – Le 12 oct. 1704, François Maillet, fils de Jean et de Marie Poullain, de la parr. de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 2 avril 1706, François Maillet, clerc de St-Jacques de Lx, reçoit les ordres mineurs.

551. – Le 12 oct. 1704, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : – André Tréhan, fils d’Alexis et de Marie Maquefer, de la parr, de St-Jacques de Lx. Le 3 avril 1706, Me André Tréhan, acolyte de la parr. De St-Jacques de Lx, est ordonné sous-diacre.

551. – Le 12 oct. 1704, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : – Jean Le Prévost fils de Guillaume et de Marie Louvet, de la parr. De St-Jacques de Lx. Le 18 sept. 1706, reçurent le diaconat Me Jean Leprevost, sous-diacre de St-Jacques de Lx.

445. – Le 18 février 1705, vu l’attestation du sr Paisant, pbfê, vicaire de St-Jacques de Lx, et du sr Vaumesle, curé de Pontallery, dispense de bans pour le mariage entre Jean Le Petit, sr de Grandchamp, lieutenant de cavalerie du régiment du prince de Tarente, fils de feu Pierre Le Petit, vivant bourgeois de Lx, et d’Anne Loquet, de la parr. de S-Jacques de Lx, d’une part, et damlle Elisabeth Le Fessier fille de feu Jean, vivant bourgeois d’Argentan, et d’Elisabeth Decaen, lad. Damlle demeurant depuis dix ans en la parr. de Pontallery.

735. – Le 28 janvier 1706, vu l’attestation du sr de la Croix, pbrê, curé de St-Jacques de Lx, portant publication d’un ban faite par le sr Paisant, son vicaire, dispense de bans pour le mariage entre Robert-Alphonse de Faguet, Escr, sr du Montbert, fils de feu Robert, aussi Escr, et de noble dame Barbe du Houlley, d’une part, et damlle Marie de Lespiney, fille de feu Jacques de Lespiney, lieutenant général de Lx, et de damlle Marguerite Lemire.

4. – Le 10 février 1706, dispense de bans pour le mariage entre Olivier de Vimont, officier chez le roy, fils de feu Me Robert Vimont, avocat, et de feue damlle Catherine Leroy, de la parr. de St-Jacques de Lx, d’une part, et damlle Marie-Anne de Setz, fille de Me Germain de Setz, conseiller, notaire-secrétaire du roy en sa Cour des Aides de Normandie, et de damlle Marguerite Vimont, de la parr, de St-Germain de Lx.

196. – Le 2 avril 1706, Pierre Tragin, fils de Robert et de Marie Lejeune, delà parr. de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 24 sept. 1707, Me Pierre Tragin, acolyte de la parr, de St-Jacques de Lx, est ordonné sous-diacre. Le 22 juillet 1710, Mre Pierre du Mesnil, vic. Gl., donne à Me Pierre Tragin, diacre, la collation de la cure de Ste Croix de Cormeilles, vacante par la mort du dernier titulaire. Le 25 juillet 1710, led. sr Tragin, demeurant à St-Jacques de Lx, prend possession dud. bénéfice de Cormeilles.

428. – Le 18 août 1706, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Lailler, fils de Gabriel Lailler, vivant procureur du roy en l’élection de Lx, et damlle Charlotte Pecqueult, de la parr, de St-Jacques de Lx, d’une part, et damlle Catherine Foucques, fille de Robert Foucques et de damlle Gabrielle Jean, aussi de lad. parr., d’autre part.

434. – Le 23 avril 1707, Me André Trehan, sous-diacre de la parr, de St-Jacques de Lx, est ordonné diacre.

– Le 7 avril 1708, Antoine Guillemin, fils de Michel et de Marie Lerebours, de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 6 mars 1710, Jacques Guillemin, marchand, demeurant à St-Jacques de Lx, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me Antoine Guillemin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Moyaux.

347. – Le 7 avril 1708, Jean Le Mire, fils de Jacques et de Françoise Thiron, de la parr. St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure des mains de Mgr de Condom. Le 1er oct. 1714, led. s r Le Mire, clerc de Lx, est reçu Me es-arts en l’Université de Paris. Le 6 oct. 1714, il obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université. Le 12 déc. 1714, il est nommé par icelle sur l’évêché et le Chapitre de Lx. Le 20 mars 1715, le sr Le Mire, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx. Le 20 sept. 1715, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : Me Jean Le Mire, de la parr. de St-Jacques de Lx ; (Il était déjà clerc.). Le 18 sept. 1717, furent ordonnés sous-diacres : Me Jean Le Mire, acolyte de St-Jacques de Lx ; Le 8 avril 1719, furent ordonnés diacre : Me Jean Le Mire, sous-diacre de St-Jacques de Lx.

39. – Le 13 mai 1709, dispense de bans pour le mariage entre Me François Mignot, greffier en chef du grenier à sel de Lx, fils de feu Me Thomas Mignot, aussi greffier en chef dud. grenier, et de damlle Gabrielle Bosquet, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Marie Paris, fille de Me Pierre Paris et de feue damlle Jeanne Hébert, de la parr. de St-Jacques de Lx.

61 . – Le 9 juin 1709, Me Louis Marette, pbrë de St-Jacques de Lx, pourvu de la 1re portion de la cure de Villers-sur-la-Mer par les Religieux de l’ Hôtel-Dieu de Lx, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Jean Lecoq, pbrë, curé de la 2e portion, et autres paroissiens.

111. – Le 24 sept. 1709, vu l’attestation du sr de la Croix, curé de St-Jacques de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Baptiste de Nollent, Esc, sr de Bouchailles, fils de Mesre Gabriel de Nollent, aussi Escr, et de damlle Charlotte de Mailloc, de la parr. De St-Jacques, d’une part, et damlle Marie Junot, vve du sr Leboucher, de la parr. de St-Gervais de Falaise, d’autre part.

131. – Le 1er oct. 1709, dispense de bans pour le mariage entre Claude Audoart, Escr, sr de Belmont, et dame Barbe Pierre, de la parr, de St-Jacques de Lx.

8. – Le 19 oct. 1709, Michel Duclos, fils de François et de Marie Georges de la parr. de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 9 février 1714, la nomination à la chapelle St-Romain en la Cathédrale appartenant au Chapitre, attendu que Me Joseph Legros, chanoine de St-Hymer, qui se trouve chanoine de semaine, n’est pas dans les ordres sacrés, Mre de Franqueville, haut-doyen, Jean Baptiste Moulin, Etienne Le Bas, Jacques de Setz, Adrien de Mailloc, François Daubin, Ollivier de Montargis, Gilbert Hébert, Jean Mignot, Charles Le Bas, Charles Inger, Nicolas- François Caboulet, Charles Costard, François Le Bas, Jacques de Vimont, Nicolas du Houlley, Jean-Jacques Lebourg, tous chanoines de la Cathédrale, nomment aud. bénéfice, vacant par la mort de Me François Grip, pbre, dernier titulaire, la personne de Me Michel Duclos, clerc de ce diocèse. Le 10 février 1714, led. sr Duclos est mis en possession de lad. chapelle. 411. Le 16 avril 1718, furent ordonnés prêtres : Me Michel Duclos, diacre de St-Jacques de Lx.

254. – Le 17 avril 1710. Me. Jean Caboulet, pbfë, curé de St-Aubin-sur-Auquainville, icelle cure étant d’un revenu modique, Mesr. arts en l’Université de Paris, ayant élu domicile en la maison de son frère Charles Caboulet, Me. de l’hostellerie où pend pour enseigne Le More, faubourg de la porte d’Orbec, parr. St-Jacques de Lx, fait signifier ses noms et grades au seig. évêque et aux sieurs chanoines de Lx.

12. – Le 16 août 1710, Denis Cocquerel, marchand, demeurant à St-Jacques de Lx, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Daniel Desamaison, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Le 19 sept. 1711, furent ordonnés diacres parle seigr évêque d’Agde : Me Daniel Desamaison, sous-diacre de St-Jacques de Lx. 139. – Le 28 déc. 1741. la nomination à la cure de St-Hippolyte-du-Bout-des-Prés appartenant au seigr évêque de Lx, Mesre Jean-Henry Gérard, pbrë, licencié en théologie de la faculté de Paris, chanoine et grand archidiacre de Lx, officiai et vicaire général de Msr de Brancas, évêque et comte de Lx, nomme à lad. cure de St-Hippolyte, vacante par la mort de Me Nicolas Le Merlier, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Daniel Desamaison, pbrë, vicaire de St-Jacques de Lx. Le 15 janv. 1742, led. sr Desamaison prend possession de la vicairie perpétuelle ou cure de St-Hippolyte, en présence de Mes Louis Jobey, pbrë, vicaire de St-Jacques ; Henry Leconard, sous-diacre de lad. parr. de St-Hippolyte ; Antoine Forest, sous-diacre de St-Jacques, et autres témoins.

256. – Le 19 oct. 1710, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : – Félix Maillet, fils de Jean et de Marie Poullain, de la parr, de St-Jacques de Lx. Le 1 er avril 1713, Me Félix Maillet, sous-diacre de St-Jacques de Lx, est ordonné diacre par l’ancien évêque de Condom. Le 19 mai 1714, à cause du litige élevé entre les patrons présentateurs de la cure de St-Just d’Hecquemanville, le roi nomme à cette cure, vacante par le décès de Me Jacques Sehier, dernier titulaire, la personne de Me Félix Maillet, diacre de St-Jacques de Lx. Le 10 oct. 1714, les vicaires généraux du Chapitre donnent aud. sr Maillet, déjà curé d’Hecquemanville, une nouvelle collation dud. bénéfice, à cause de la nomination faite par le roy et pour ajouter encore à ses droits sur lad. cure. Le 4 oct. 1714, le sr Maillet, en conséquence de la nomination du roy, prend une seconde fois possession de la cure d’Hecquemanville, en présence de plusieurs habitants de Lx. et doyen de Beuvron. Le 22 déc. 1714, Me Félix Maillet, diacre de St-Jacques de Lx, rite dimissus, est ordonné prêtre avec l’autorisation de l’évêque d’Evreux, dans la chapelle des religieuses de St-Louis de Vernon, par Mesre Dominique-Barnabe Turgot, évêque de Séez. Le 2 mai 1714, led sr Maillet, diacre, demeurant à St-Jacques de Lx, prend possession de la cure d’Hecquemanville, en présence de plusieurs habitants du lieu.

34. – Le 21 sept. 1711, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Formage, fils de feu Me Adrian Formage, en son vivant notaire, et de Marie Toustain, d’une part, et Madeleine Bailleul, fille de feu
Jean, tous deux de St-Jacques de Lx.
Curés ou vicaires perpétuels. – P. Jourdain – G.Hébert, – P. de la Croix.
Vicaires. – J. B. Furet – J. Osmont – J. Collier – Paisant – Hémery .
Prêtres de la paroisse. – Aussy – J. Boullaye – J. Collier, – A. Cousture ou Couture – Jacques Cousture – T. Desamaison – A. Derneville – N.Gosset, – J. Herfort, – F. Lefebvre – Jacques Lefebvre – P. Lefrançois – F.Grip – R. Le Rat .- Joseph Mahiet – J.Mathien, – Jacques Paisant – G. Pierres – R. Pierre – A. Pinchon – F. Pollin – A. de la Reue – G. Rusey – L. Tragin, – O. Vinebault.
Clercs. – L T. Athinas – Jacques Bence – J.-B. Cabart, – J. de Courseulles, – A. Cousture, – G. Cousure, – Jacques Cousture, – Jacques Daufresne – C. Durand 6 L. Fresnel -Jacques Gosset – L. Grieu – M. Gueroult, – F.-M. Guillemin – 0. Halbout – J.-B. Hémery – G. Langlois – J. Lechantre, – N. Lecoq – J. Leprevost, – R. I Lerou, – Jean Levallois, – Jean Levavasseur – Joseph Mahiet, – F.-J. Maillet – J. Manoury – L. Marette – P. Mézières. – N. Morand – A. Morin – M. Pastey – Jacques Pierres – C. Piperey – D. Pollin – C. du Thiron – P. Thorel – N. Touquet, – L.Tragin. -A. Tréhan – M. de Villers.

Seigneurs et notables. – Jacques de Bardouil – N. du Bisson, père. – N. du Bisson, fils – G. de Bonnechose – R. de Bonnechose – Jean Bourdon – L. Bourdon, – A. Coeuillet, – G. Cordouen – N. Le Cousturier, V – Jean de Courseulles – G. de Courseulles – A. Oousture – G.Daufresne – C. Doisnel, – P. Doisnel – G.Dufey – H. d’Erneville – R. du Faguet de Montbert – R.-A. du Faguet de Montbert – A. Formeville – R. Foucques, – Jean Godefroy, – Jean Godefroy, fils – O. Gondouin de la Varenne – S. Gueroult – U. Gueroult, – G. Lailler, père – G. Lailler, fils – P Lailler, – Jean I Le Bas, – F. Lecavellier – Jean Lecavellier – T.Lecavellier – N. Le Mire – Jean Le Petit – P. Le Petit – G. Lerou – R. Lerou du Chesné – Jacques de Lespiney – L. Mahiet – D. Mahiet du Mesnil – P.Morin – T. Morin, – P. du Nepveu, – J.-B. de Nollent, – G. de Nollent – J.-B, de Nollent – J.-P. Paisant – Jacques Pierres de Gaillon, – P. Pierres de la Boullaye, – G. Pollin de Boislaurent, – N. Pollin – P. Ricquier, – M. de Seney de là Sauvagère, père – M. de Seney, fils – N. Thorel – P. Thorel – R. Vimont.

Chapelle de St-Antoine de Padoue en l’église Saint-Jacques.
Manoirs. – Manoir des Trois-Cornes, – Manoir de la Vache, rue de la Vache.
Hôtels. – Hôtel de la Levrette – Hôtel de la Belle-Fontaine. – Hôtel du Lion d’Or, – Hôtel de la Tête-Noire.

358. – Le 18 oct. 1711, reçurent la tonsure François-Jacques Glasson, fils de François et de Marguerite Thorel, de St-Jacques de Lx, (reçoit la tonsure seulement.). Le 17 juin 1714, François-Jacques Glasson, clerc, de la parr. St-Jacques de Lx, rite dimissus, reçoit les ordres mineurs dans la chapelle du séminaire de Caen. Le 8 avril 1719, furent ordonnés sous-diacres : Me François-Jacques Glasson, acolyte de St-Jacques de Lx ;

366. – Le 19 sept. 1711, furent ordonnés diacres par le seigr évêque d’Adge : Me Joseph Delaunay, sous-diacre de St-Jacques de Lx ;

433. – Le 18 oct. 1711, Guillaume Lemarchand, fils de Louis et d’Antoinette de la Rocque, de la parr. St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 30 octobre 1723, la nomination à la cure de Firfol, vacante par la mort du sr du Loir, appartenant au roy à cause du litige entre les patrons-présentateurs, Sa Majesté nomme aud. bénéfice la personne de Me Guillaume Lemarchand, pbfë de St-Jacques de Lx et y demeurant. Le 30 décembre 1723, le seigr évêque donne aud. sr Lemarchand la collation de lad. cure de Firfol qui est à la nomination du seigr abbé de Cormeilles, mais à laquelle le roy a nommé cette fois à cause d’un litige.
Le 16 janvier 1724, le sr Lemarchand prend possession de la cure de Firfol en conséquence de la nomination du roy et de celle du vicaire général du seigr abbé de Cormeilles. A cette prise de possession s’est présenté Mre Jean-Baptiste d’Osmond, qui a déclaré s’y opposer formellement, attendu qu’il est pourvu et en possession dud. bénéfice depuis cinq ou six ans. Le sr Lemarchand proteste de nullité lad. opposition. Fait en présence de Robert Loir et de Maurice Loir, laboureurs, de la campagne St-Jacques de Lx, « et en la présence d’un nombre considérable des paroissiens (de Firfol) interpellés de signer à l’opposition formée par led. sr d’Osmond qu’ils reconnoissent pour leur curé, sçavoir Adrian de Grieu, Escr, sr de Bellemare, Louis Loir, Gilles Goubey et autres qui ont signé. »

256. – Le 19 oct. 1710, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : – Jean Morin, fils de Jacques et de Catherine Lachey, de la parr. de St-Jacques de Lx. Le 24 février 1712, Louis Vallée, sr de Launey, marchand, bourgeois de Lx, et, Pascal Hesbert, sr des Aprest, aussi marchand, demeurant à Livet-le-Baudouin, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Jean Morin, acolyte de Jacques de Lx. Cette rente est garantie par Jacques Morin, marchand-boucher, père dud. acolyte, demeurant à Lx.

477. – Le 26 mars 1712, furent ordonnés sous-diacres : Me Félix Mahiet, acolyte de la parr..de St-Jacques de Lx.

478. – Le 24 sept. 1712, furent ordonnés sous-diacres par le seigr de Condora : Me Jean Morin, acolyte de la parr. de St-Jacques de Lx.

314. – Le 9 mai 1712, dispense de bans pour le mariage entre Me Nicolas Foucques d’Orville, conser du roy et procureur de police de la ville de Bernay, fils de feu Me Jacques Foucques, sr d’Orville, avocat au parlement de Rouen, conser du roy en l’élection et grenier à sel de Bernay, et de damlle Marie Lemarchand, de la parr. de la Couture de Bernay, d’une part, et damlle Anne Pierres de la Boullaye, fille de feu Me Robert Pierres, sr de la Boullaye, et de damlle Catherine Le Michel, de la parr, de St-Jacques de Lx.

339. – Le 13 déc. 1712, vu l’attestation du sr Lejuif, curé d’Hermival, dispense de bans pour le mariage entre Gabriel du Bosch, Esc, sr de St-Vincent, fils de François du Bosch d’Hermival, Escr, seigr de Bosc-Morin, en son vivant exempt des gardes du roy, major de la ville et citadelle de Laon, et de noble dame Anne Leduc, de la parr.. d’Hermival, d’une part, et damlle Marie de Barville, fille de Nicolas de Barville, Escr, sr du lieu, et de noble dame Françoise de Grieu, de la parr.. St-Jacques de Lx.

333. – Le 13 nov. 1712, Robert Leroux, fils de Robert et d’Anne Costard, de la parr. de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure cléricale. Le 27 déc. 1718, reçurent les ordres mineurs : Robert Leroux, clerc de St-Jacques de Lx. Le 23 sept. 1719, Robert Leroux, acolyte de St-Jacques de Lx, est ordonné sous-diacre. 458. Le 9 avril 1721, Me Robert Leroux, sous-diacre de St-Jacques de Lx, Mc ès-arts en l’Université de Caen, fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx. Le 1er avril 1722, M° Robert Leroux, diacre de St-Jacques de Lx, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx. Idem Le 20 mars 1723. Idem Le 29 mars 1724.

101 . – Le 7 mai 1713, Louis Levavasseur, fils de Jean Levavasseur-Baudry et de Jacqueline Fresnel, de la parr. de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure cléricale.

461 . – Le 22 mai 1713, noble et discrète personne, Mre Charles-François de Montaing, chanoine prébende et haut-justicier de la Pluyère, nomme en cette qualité à la cure de St-Ouen-de-Rocques, vacante par la mort de Me Michel Seney, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me André Morin, pbrë, ancien habitué en l’église St-Jacques de Lx, demeurant en lad. parr. de St-Jacques. Fait en présence de Me Nicolas Jardin, pbrë, vicaire et chapelain en la Cathédrale, et de Me Pierre Pergeaux aussi pbrë et chapelain en la même Eglise. Le 27 mai 1713, led. sr Morin s’étant présenté devant Mre de Matignon pour obtenir la collation de lad. cure de Rocques, le vicaire général répond qu’il ne la lui accordera que lorsqu’il aura a fait apparoir ses lettres de tonsure et un certificat de son curé.

488. – Le 5 juillet 1713, vu l’attestation du sr de la Croix, pbfë, curé de St-Jacques de Lx, et du sr Paysant, curé de Mouteilles, dispense de bans pour le mariage entre Mre Charles Fautereau, Escr, sr d’Estrossy, fils de Mre Louis de Fautereau, Escr, sr de Ste Geneviève, gentilhomme de la Chambre du roy, et de noble dame Marguerite de Mauduit, de lad. parr.. St-Jacques, d’une part, et damlle Marie-Françoise du Vey, fille de Charles du Vey, Escr, officier de feu Monsieur frère unique du roy, et de dame Marie Durosey, de la parr. de Mouteilles.

534. – Le 23 sept. 1713, dispense de bans pour le mariage entre Jean Gondouin, officier chez le roy, fils de feu Ollivier-Jean Gondouin et de dame Anne Haguelon, de la parr. de St-Martin-de-la-Lieue, d’une part, et damlle Antoinette Foucques, fille de feu Pierre Foucques et de dame Marie Morin, de là parr.. St-Jacques de Lx.

553. – Le 3 nov. 1713, dispense de bans pour le mariage entre Jacques de Varin, Esc, sr de Beauchamp, fils de feu Bertrand de Varin, aussi Esc, conser du roy, seul assesseur au bailliage et vicomte d’Auge, et de noble dame Jacqueline Baril, de la parr.. de Pont-l’Evêque, d’une part, et damlle Anne-Françoise de Vimont, fille de feu Jean de Vimont, docteur en médecine, et de damlle Françoise Levasseur, de la parr. St-Jacques de Lx.

594. – Le 3 février 1714, dispense de bans pour le mariage entre Antoine-François Le Paulmier, Escr, sr de Nemours, fils de Joseph Le Paulmier, Escr, sr de Nemours, et de dame Marie-Françoise de Carel, de la parr. de St-Jacques de Lx, d’une part, et damlle Marie de Faguet, fille de feu Robert de Faguet, Escr, sr de Monbert, et de noble dame Barbe du Houlley, aussi de lad. parr.. St-Jacques.

83. – Le 30 mars 1714, Thomas Bourdon, fils de Louis et de Thérèse Athinas, de la parr. de St-Jacques de Lx, reçoit à Séez, la tonsure cléricale.

133. – Le 17 juin 1714, Jacques Daufresne, fils de Gaspard et d’Agnès Rocques, de la parr. de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure dans la chapelle du séminaire de Caen. Le 19 sept. 1716, Me Jacques Daufresne, acolyte de St-Jacques de Lx, est ordonné sous-diacre. Le 18 sept. 1717, furent ordonnés diacres : Me Jacques Daufresne, sous-diacre de St-Jacques de Lx. Le 21 septembre 1720, Me Jacques Daufresne, diacre de St-Jacques de Lx, est ordonné prêtre. Le 15 novembre 1720, led. sr Daufresne, pbrë, titulaire de la chapelle simple de St-Louis en la parr. de Bonneville-la-Louvet, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de N.-D. de Courson, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Guillaume Vattier, pbrë, dernier titulaire. Le 6 février 1721, le seigr évêque donne aud. sr Daufresne la collation dud. bénéfice. Le 11 février 1721, le sr Daufresne prend possession de la cure de N.-D. de Courson, en présence de Me Nicolas Le Doré, pbrë, vicaire de lad. parr., et plusieurs autres paroissiens.

14. – Le 10 déc. 1714, vu l’attestation du sr de la Croix, pbrë, curé de St-Jacques de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Guillaume Lelasseur, Esc, seig de la Baudrière, fils de Lelasseur, Escr, et de dame Elisabeth Gislard, de la parr. de St-Denis-des-Ifs, diocèse de Séez, d’une part, et damlle Marie-Madeleine de Fautereau, fille de feu haut et puissant seigr, Mesre Louis de Fautereau de Ste Geneviève, chevr des Ordres du roy et gentilhomme ordinaire de sa chambre, seigr des terres du Quesnoy, Brandiancour, Querville, la Rivière, d’Auge et Douville, et de haute et puissante dame Marguerite de Mauduit, de lad. parr. de St-Jacques.

319. – Le 25 fév. 1715, dispense de bans pour le mariage entre Me Pierre Foucques, conser du roy, élu en l’élection de Lx, docteur en médecine, fils de feu Pierre Foucques et de Marie Morin, de la parr. St-Jacques de Lx, d’une part, et damlle Anne de Seney, fille de feu Me Michel de Seney, conser et procureur du roy en l’élection de Lx, et de damlle Anne Dubois, de St-Jacques de Lx.

236. – Le 25 juin 1715, Me Guillaume Le Marchand, acolyte, demeurant à St-Jacques de Lx, se constitue 150 livres de rente, afin de parvenir aux ordres sacrés.

360. – Le 30 juillet 1715, dispense de bans pour le mariage entre Mre Georges de Gémare, fils de Mre Robert-Bertrand de Gémare et de noble clame Anne de Cavelande, de la parr., de Heulland, d’une part, et noble dame Anne-Charlotte-Victoire Osmont, fille de Mesre Jean Osmont et de noble dame Anne-Rénée Mallard, de la parr. de St-Jacques de Lx.

380.- Le 20 sept. 1715, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : Me Germain Vauquelin de la parr. de St-Jacques de Lx ; 64. – Le 8 avril 1719, furent ordonnés sous-diacres :Me Germain Vauquelin, acolyte de St- Jacques de Lx ;

384. – Le 21 sept. 1715, furent ordonnés sous-diacres : Me Louis-François Poret, acolyte de St-Jacques de Lx. Le 12 mars 1717, Me Louis Poret, sous-diacre de St-Jacques de Lx, y demeurant ordinairement et de présent étant au séminaire de lad. ville, Me ès-arts en l’Université de Paris, fait signifier ses noms et grades au seig1- évêque et aux sieurs chanoines de Lx. Le 8 avril 1719, furent ordonnés prêtres : Me Louis Poret, diacre de St-Jacques de Lisieux .
Le 25 mars 1723, Me Louis-François Poret, pbfë, bachelier et Me ès-arts en l’Université de Paris, demeurant à Lx, parr. Saint-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx. Idem Le 21 mars 1725. Le 8 juin 1725, Me Guillaume Pierres de la Boulaye, pbrë de la parr. de St-Jacques de Lx, titulaire de la chapelle St-Nicolas, en la Cathédrale, donne sa procuration pour résigner led. bénéfice en faveur de M Louis-François Poret, aussi pbrë de la parr. de St-Jacques de Lx.

384. – Le 21 sept. 1715, furent ordonnés sous-diacres :Me Guillaume Le Marchand, acolyte de St-Jacques de Lx.
386. – Le 21 sept. 1715, furent ordonnés diacres : Me Jean-Baptiste Le Chantre, sous-diacre de la parr. de St-Jacques de Lx ;

411. – Le 19 nov. 1715, vu l’attestation du sr de la Croix, curé de St-Jacques de Lx, et du sr Buquet, vicaire de Moyaux, dispense de bans pour le mariage entre Antoine Auvray, Escr, sr d’Imanville, fils d’Antoine Auvray, aussi Escr, et de damlle Jeanne Le Goueslier, de la parr. de Moyaux, d’une part, et damlle Anne Gamare, fille de Robert Gamare et de damlle Marie Bordeaux, de la parr, de Druval, et demeurant à présent en la parr, de St-Jacques de Lx depuis cinq ans.

140. – Le 9 fév. 1717, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Claude Cavey, Esc. conser du roy, lieutenant général en vicomte à Trun, fils de Gilles Cavey, Escr, sr d’Aunoy, et de noble dame Catherine de Marescot, de la parr., de Bonnière, diocèse de Séez, d’une part, et damlle Suzanne Agis, fille de Mesre Louis Agis, seigr de St-Denis, et de noble dame Renée de Bonnechose, demeurant à St-Jacques de Lx.

319. – Le 10 février 1717, Georges et Guillaume Le Normand, frères, demeurant à Cambremer, constituent 150 livres de rente en faveur de Me. Pierre Le Normand, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Led. sr. acolyte, fils de feu Jacques Le Normand et de feue Simonne Durand, demeurait à St-Jacques de Lx. Le 16 avril 1718, furent ordonnés diacres : Me Pierre Le Normand, sous-diacre de St-Jacques de Lx ;

235. – Le 5 mai 1717, Me Félix Maillet, pbfë de St-Jacques de Lx et y demeurant, pourvu de la cure de St-Just d’Hecquemanville, se démet de tous les droits qu’il peut avoir aud. bénéfice en faveur de Me Jean Dehors, pbfë, qui a été pourvu aussi de lad. cure par Mesre Antoine de Bernart, marquis d’Avernes, patron d’Hecquemanville en sa qualité de seigr engagiste du comté d’Orbec.

347. – Le 14 juin 1717, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Le Paulmier, Escr seigr des Vaux et du Boulley, fils de Nicolas Le Paulmier, Escr, sr des Castelets, et de noble dame Marie de Nocey, de la parr. de St-Pierre de Cormeilles, d’une part, et damlle Hélène Hauvel, fille de feu Mesre Nicolas Hauvel, consr et avocat du roy au bailliage d’Orbec, et de damlle Marguerite Tinan, de la parr.. St-Jacques de Lx.

187. – le 2 août 1717, Me. Jean-Baptiste Pastey, lieutenant aux Lois et demeurant à N.-D de Cirfontaine, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Jean-Baptiste Robine, acolyte de lad. parr. St-Jacques de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Le 18 sept. 1717, furent ordonnés sous-diacres : Me Jean Robine, acolyte de St-Jacques de Lx ;

187. – Le 2 août 1717, Me Jean-Baptiste Pastey, lieutenant aux Lois et demeurant à N.-D de Cirfontaine, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jean-Baptiste Robine, acolyte de lad. parr. St-Jacques de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

398. – Le 18 sept. 1717, furent ordonnés sous-diacres : Me Nicolas Beuzelin, acolyte de St-Jacques de Lx ; Le 8 avril 1719, furent ordonnés diacre : Me Nicolas Beuzelin, sous-diacre de la parr., de St-Jacques de Lx ;

398. – Le 18 sept. 1717, furent ordonnés diacres : Me Alexis Paris, sous-diacre de St-Jacques de Lx. 69. Le 8 avril 1719, furent ordonnés prêtres :Ms Alexis Paris, diacre de St-Jacques de Lx ;

398. – Le 18 sept. 1717, furent ordonnés diacres : Me Jean-Baptiste Duval, sous-diacre de St-Jacques de Lx. 69. Le 8 avril 1719, furent ordonnés prêtres : Me Jean-Baptiste Duval, diacre de St-Jacques de Lx ;

303. – Le 18 sept. 1717, furent ordonnés prêtres : Me Nicolas Legendre, diacre de la parr. de St-Jacques de Lx

398. – Le 18 sept. 1717, furent ordonnés diacres : Me Louis Levavasseur, sous-diacre de St-Jacques de Lx ; Le 30 déc. 1718, Me Louis Levavasseur, diacre du diocèse de Lx, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de St-Ouen de Genneville, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Nicolas Jardin, pbrë, dernier titulaire, Le 18 mars 1719, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision. Le 27 mars 1719, le sr Levavasseur, diacre de St- Jacques de Lx, prend possession de la cure de Genneville, en présence de plusieurs habitants de la parr.

323. – Le 31 oct. 1717, reçurent la tonsure et les ordres mineurs: Jean Lemonnier, de St-Jacques de Lx :

410. – Le 16 avril 1718, furent ordonnés diacres :
Me Jean-Baptiste Périgot, sous-diacre de St-Jacques de Lx;

483. – Le 11 août 1718, vu l’attestation du sr Paisant, vicaire de St-Jacques de Lx, et du sr Busquet, pbrë, desservant la parr. de St-Léger-d’Ouillie, dispense de bans pour le mariage entre Me François Daufresne, notaire apostolique au diocèse de Lx, fils de Me Gaspard Daufresne, greffier en l’officialité de l’Evêché de Lx, et d’Agnès Roques, de lad. parr. de St-Jacques, d’une part, et Catherine Sonnet, fille de feu François Sonnet, sr du Parc, de lad. parr. de St-Légerd’Ouillie.

544. – Le 27 déc. 1718, reçurent la tonsure et les ordres mineurs:
Jean Viquesnel, fils de Marin et de Jeanne Le Rebours, delà parr., de St-Jacques de Lx.

34. – Le 6 mars 1719, vu l’attestation du sr Bethen, vicaire de Piencourt, dispense de bans pour le mariage entre Jean Costard, sr de la Héroudière, fils de feu Jean-Baptiste Costard, sr de Beaurepaire, et de dame Marie-Anne Ricquier, de la parr. de St-Jacques de Lx et demeurant en la parr. de Piencourt, d’une part, et damlle Marguerite Lefebvre, fille de feu Mesre Antoine Lefebvre, Escr, chevau-léger de la Garde du roy, et de dame Françoise Forais, du bourg et parr. de Condé.

69. – Le 8 avril 1719, furent ordonnés prêtres : Me Pierre Lenormand, diacre de St-Jacques de Lx ;

131. – Le 4 sept. 1719, dispense de bans pour le mariage entre Antoine du Faguet, Escr, sr des Varendes, fils de feu Robert du Faguet, Escr, sr du Montbert, et de noble dame Barbe du Houlley, de la parr.. des Vaux, d’une part, et de damlle Françoise de Bonnechose, fille de Louis de Bonnechose, Escr, sr de la Boullaye, et de feu dam1Ie Charlotte-Françoise Thoumin, de la parr.. de St-Jacques de Lx.

196. – Le 12 février 1720, dispense de bans pour le mariage entre Me François Glasson, huissier, fils de feu François et de Françoise Périer, de la parr. St-Jacques de Lx, d’une part, et damlle Anne Cocaigne, fille de Pierre Cocaigne, sr de la Noe, et d’Anne Bréard, de la parr., de St-Germain de Lx.

215. – Le 8 mars 1720, Me Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, demeurant à Lx, patr. St-Jacques, et pourvu de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer (de nulle valeur), Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et aux srs. chanoines de Lx, en parlant à Mesr. Claude de Franqueville, haut doyen, Gabriel de Grosourdy, trésorier, etc. Idem. Le 12 mars 1722 . Le 17 mars 1724. Le 7 mars 1725, Idem. Le 27 mars 1726. 415. – Le 12 mars 1721, Me Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, demeurant à St-Jacques de Lx, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult. Le 12 mars 1722, Me Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, demeurant à St-Jacques de Lx, pourvu de la chapelle de St-Jean-Baptiste de Cambremer (de nulle valeur), Me ès-arts en l’Université de Caen fait réitérer ses noms et grades aux religx de St-Evroult. Idem Le 25 mars 1723. Idem Le 7 mars 1725. Le 15 juillet 1726, Me Jean-Baptiste Paulmier, pbre de St-Jacques de Lx, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer et Me ès-arts en l’Université de Caen, requiert du seigr évêque, en sa qualité de gradué, sa nomination à la cure de St-Sulpice de la Goulafrière, vacante par la mort de M. Jean-Baptiste Thibout, dernier titulaire, décédé dans le présent mois. Le même jour, Sa Grandeur donne aud. sr Paulmier la collation dud. bénéfice. Le 27 mars 1726, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre deLx, ainsi qu’aux religx de St-Evroult. Le 15 juillet 1726, Me Jean-Baptiste Paulmier, pbre de St-Jacques de Lx, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer et Me ès-arts en l’Université de Caen, requiert du seigr évêque, en sa qualité de gradué, sa nomination à la cure de St-Sulpice de la Goulafrière, vacante par la mort de Me Jean-Baptiste Thibout, dernier titulaire, décédé dans le présent mois. Le même jour, Sa Grandeur donne aud. sr Paulmier la collation dud. bénéfice.

314. – Le 26 août 1720, dispense de bans pour le mariage entre Mr Rémy Le Bas, (1), Esc, conser, maître ordinaire en la cour des Comptes, aides et finances de Normandie, fils de feu Monsieur Jean-Baptiste Le Bas, Escr, seigr du.Coudray, Bouttemont et autres lieux, en son vivant conser du roy, maître ordinaire en la cour des Comptes, aides et finances de Normandie et de feu noble dame Geneviève Tronchet, de la parr. de St-Jacques de Lisieux, d’une part, et damlle Marie-Magdeleine de Bauquemare, fille de Mesre Jean-Baptiste de Bauquemare chevr, seigr de Putot, Victot et autres lieux, et de noble dame Catherine d’Aché, de la parr., de Putot. (1) C’est, je crois, la première fois que nous trouvons le titre de Monsieur. Mais les membres des cours souveraines prenaient ce titre. On disait même « Monsieur Maître. »

350. – Le 4 novembre 1720, Mre Gabriel Durozey, pbrë, docteur de Sorbonne, chanoine de la Cathédrale, vicaire général et official du doyenné pour la ville et banlieue de Lx et la parr. St-Germain-de-Livet, accorde dispense de bans pour le mariage entre Me Guillaume Formeville, procureur fiscal au bailliage de Lx, fils de François Formeville, exempt en la maréchaussée pour le bailliage d’Evreux, et de damlle Geneviève Becquet, de la parr. St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Marie-Gabrielle Bourdon, fille de feu Me Louis Bourdon, conser du roy, enquêteur en l’élection de ce lieu, et de damlle Françoise-Thérèse Athinas, de la parr. St-Jacques de Lx.

361. – Le 18 novemb. 1720, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-François Delauney, procureur au parlement de Normandie, fils de feu Me François Delauney, greffier au bailliage de Pont-l’Evêque, et de dame Catherine Bacheley, de la parr. St-Laurent de Rouen, d’une part, et damlle Charlotte Duraont, fille de feu Charles Dumont, Escr, et de feu damlle Magdeleine Le Bedel, de la parr. De St-Jacques de Lx.

533. – Le 11 mai 1721, Louis Jobey, fils de François-Gabriel et de Marguerite Fourquemin, de la parr.. de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

76. – Le 11 mai 1721, Claude de Hudebert, fils de Jean-Charles et de Marie-Thérèse de Nollent, de la parr. St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

712. – Le 11 mai 1721, François Geoffroy, fils de Claude et de Jeanne Loisel, de la parr. St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

488. – Le 6 juin 1721, vu l’attestation du sr Paisant, vicaire de St-Jacques de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Robert de Villers, fils de feu François de Villers et de feue Anne Levallois, d’une part, et Marie Mouton, fille de Jacques et de Jeanne Rosey, d’autre part, tous deux de lad. parr. St-Jacques. Il y eut opposition mise à ce mariage par Me Michel de Villers, pbre, et par François de Villers, son frère, peut-être à cause de la condition de la future, qui, dans un passage de la dispense est appelée la fille Mouton. Mais cette opposition fut annulée par sentence de l’Officialité.

553. – Le 13 août 1722, titre clérical fait en faveur de Me Claude de Hudebert, Escr, acolyte, par noble dame Marie-Thérèse de Nollent,vve du sr de Hudebert, de la parr. de St-Jacques de Lx.

86. – Le 10 oct. 1722, François Rosey, fils de Charles et d’Hélène Duret, de la parr. de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

139. – Le 18 oct. 1722, Jean-Baptiste Godefroy, fils de Jean et de Suzanne Jouen, de la parr. de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

859. – Le 18 oct. 1722, François-Jacques Rioult, fils de Jacques et de Marie-Marguerite Flambard, de la parr. St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

181. – Le 3 fév. 1723, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Adrien Deneuville, marchand, bourgeois de Lx, fils de feu Me François Deneuville, conser du roy, et de feue dlle Marie Morin, de la parr. St-Jacques de Lx, d’une part, et damll. Elisabeth Esmont, fille de feu Mre François Esmont de la Rozière, avocat, et de feu damll. Louise Buisson, demeurant en la parr.. St-Germain de Lx.

497. – Le 21 février 1723, titre clérical fait en faveur de Me François Geoffroy, acolyte de St-Jacques de Lx, par Me Jean-Baptiste Hémery, marchand, demeurant à Lx, parr. St-Jacques.

254. – Le 20 mai 1723, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-Baptiste Hauvel, conser du roy, président en l’élection de Lx, fils de feu Me Nicolas Hauvel, conser et avocat du roy en bailliage à Orbec. et de Marguerite Tynant, de la parr.. St-Jacques de Lx, d’une part, et damlle Magdeleine-Angélique du Hauvel, fille de noble seigr Mesre Félix-César du Hauvel, chevr, seigr de la Morsanglière, la Chevallerie et autres lieux, et de noble dame Anne de Tournebu, de la parr., de Bonneville-la-Louvet.

262. – Le 31 mai 1723, dispense de bans pour le mariage entre Me Guillaume Formeville, procureur fiscal au bailliage de Lx, veuf de damlle Marie-Gabrielle Bourdon, fils de feu François Formeville, exempt en la prévôté, et de damlle Geneviève Becquet, de la parr. St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Marie-Geneviève Poret, fille de feu Me Louis Poret, sr du Longval, officier chez le roy, et de damlle Geneviève Le Mercier, de la parr.. St-Jacques de Lx.

330. – Le 4 nov. 1723, Me Jacques Dumont, pbrë, curé de St-Sulpice de Graimbouville, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Michel Devillers, pbrë habitué en l’église St-Jacques de Lx. Fait à Lx, en présence de Mes Jacques Daubichon et Nicolas Vattier, pbres de St-Germain de lad. Ville.

136. – Le 31 oct. 1723, Louis Jardin, fils de Jean et de Marie Fresnel, de la parr. de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

678. – Le 6 mars 1724, titre clérical fait en faveur de Me Louis Jobey, acolyte de St-Jacques de Lx, par François-Gabriel Jobey, marchand, demeurant à Livarot.

779. – Le 16 oct. 1724, dispense de bans pour le mariage entre Me Nicolas Ricquier, sr de la Rosière, conser, fils de Pierre Ricquier, conser et procureur du roy, et de damlle Marie Prallain, de la parr. St-Jacques de Lx, d’une part, et dlle Marie-Magdeleine Loisnel, fille de Me Jean Loisnel, officier de feu Mr le duc d’Orléans, et de dame Renée Véron, demeurant aussi à St-Jacques de Lx.

SAINT-JACQUES (vicairie perpétuelle).
Curé. – Ph. De la Croix .
Vicaire. – J. Paisant.
Prêtres de la paroisse. – G. Cachet – J. Cousture ou Couture – D. Desamaison, – M. Duclos – P. Hauvel, – G. Le Marchand, – R. Le Rou – J. Le Vallois, – J h Mahiet – F. Maillet, – L. Marette – A. Morin – J. Morin – J.-B. Paulmyer – G. Pierres de la Boullaye.- L.F. Poret – N. Touquet – G. Vauquelin – M. De Villers .

Clercs. – N. Beuzelin – M. Boscage -T. Bourdon – J. Daufresne – J. Delanney. – D. Desamaison – M. Duclos, – F. Geofïray – F.-J. Glasson – J.-B. Godefroy – A. Guillemin – F.-M. Guillemin – P. du Hauvel – T. Jardin – J.-B. Lechantre – N. Legendre – G. Le Marchand – J. Le Mire – J. Lemonnier, – P. Le Normand, – R. Le Rou, – L. Levavasseur – F. Maillet – F.-J. Maillet – P. Mézière, – J. Morin – N. Mullot, – A. Paris -J.-B. Perigot – L. F. Poret, – J.-B. Robine – N. Touquet – P. Tragin, – N. Vattier, – G. Vauquelin, – J. Viquesnel.

Seigneurs et notables. – L. Agis – C. Audoart de Belmont – N. de Barville – G. de Boctey de Villers – L. de Bonnechose, – L. Bourdon – G.-F. Cordouen – N. Cordouen – J. Costard, – J.-B. Costard – F. Daufresne – G. Daufresne, – F. Deneuville – J.-A. Deneuville – G. Dubosc – C.Dumont, – P. Duval – C.de Fautereau – L. de Fautereau de Sainte-Geneviève – A. Formage – P. Foucques, père – P. Foucques, fils, – T. de la Fresnaye – R. Gamare, – G. de Gémare – F. Glasson – M. Gondouin, – M.-J.-F. Gondouin, – G. Hauvel -J.-B. Hauvel – N. Hauvel, – F. Hébert – P. Hébert – J.-C. deHudebert, – J.-B. Le Bas du Coudray – R. Le Bas – F. Lecoq – Jn Lecoq – T. Legendre – Jq Le Mire – F. Lcmoine – R. Le Rou – J. Loisnel – P. Loysel, – L. de Marine – J. Le Mire – R. Morin, – L.-G. Moullin – S.-O. de Nocey, – Jt Osmont, – P. Paris – A.-F. Le Paulmyer de Nemours – Jh Le Paulmyer – L. Petit de Hautecour – C.Pierres d’Eguillon, – R. Pierres de la Boullaye – L. Poret, – N. Ricquier, – P. Ricquier – M. de Seney – F. de Villers, père – P. de Villers, fils, – R. de Villers – F. de Vimont – Jn de Vimont.
Postes.
Hôtels. – Hôtel de la Belle Fontaine.
Hôtel du Lion d’Or – Hôtel du More.

35. – Le 29 oct. 1724, Christophe Lefèvre, fils de Philippe et de Catherine Desjardins, de la parr. de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 23 juin 1736, led. sr Lefebvre, pbrë de Lx, est reçu Me ès-arts,en l’Université de Paris. Le 31 mars 1744, Me Christophe Lefebvre, pbfë habitué en l’église St- Jacques de Lx, Me ès-arts en l’Université de Paris, demeurant à Lx, rue de la Vache, fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, en présence de Me François Nicolas, clerc tonsuré, pointeur de la Cathédrale, et autres témoins. Le 7 juill. 1736, il obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université. Le 8 oct. 1736, il est nommé par icelle sur l’évêché et le Chapitre de Lx et autres lieux. Le 28 mars 1748, Me Christophe Lefebvre, pbfë habitué en l’église St-Jacques de Lx, Me ès-arts en l’Université de Paris, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx. Le 13 juillet 1746, M° Christophe Lefebvre, pbre habitué en l’église St-Jacques de Lx, demeurant rue de la Vache (1), et Me èsarts en l’Université de Paris, fait réitérer ses noms et grades aux religieux de Cormeilles. (1) La rue de la Vache est la continuation de la rue d’Ouville, c’est-à-dire la rue montant vers l’Est, depuis la place du Marché au Beurre.

807. – Le 15 décembre 1724, vu l’attestation du.sr de la Croix, curé de St-Jacques de Lx, et du sr Gaugain, vicaire de Coquainvilliers, dispense de bans pour le mariage entre Michel-Jacques-François Gondouin, fils de Michel Gondouin, sr des Portes, et de Françoise Chambry, de la parr. de St-Jacques de Lx, d’une part, et damlle Marie-Françoise Davy, fille de feu Robert Davy, sr de Boislaurent, et de Anne Pollin, de la parr.de Coquainvilliers.

833. – Le 27 janv. 1725, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Hauvel, officier dans la grande vénerie du roy, fils du feu sr Nicolas Hauvel et de feu dame Marguerite Thinan, de la parr. deSt-Jacques de Me Louis Thoumin, conser du roy en l’élection de Lx, et de dame Marie Ameline, de la parr. St-Germain de Lx.

902. – Le 7 mai 1725, dispense de bans pour le mariage entre Mre Jacques-François Michel, Escr, fils de feu François Michel et de dlle Anne Jouvin, de la parr. de Ste Croix de Bernay, d’une part, et dlle Marie-Agnès Pierres d’Eguillon, delà parr. de St-Jacques de Lx, fille de feu César Pierres, sr d’Eguillon, et de Marie Clemenceau.

1024. – Le 5 février 1726, dispense de bans pour le mariage entre Mre Georges-François Cordouen, Escr, sr de la Vatine, avocat au parlement de Rouen, fils de Monsr Nicolas Cordouen, Escr, conscr du roy, auditeur en la chambre des Comptes et Aides de Normandie, et de feu dame Marie-Anne du Rozay, originaire de St-Jacques de Lx, et demeurant à Rouen, d’une part, et damll0 Marie Anne de Montgouin, fille de feu Me François de Montgouin, conser du roy et son procureur en la vicomte de Bernay, et de damlle Marie-Anne Pottier, de la parr. Ste Croix de Bernay.

4. – Le 11 février 1726, Mre Jean-Jacques Lebourg des Alleurs, pbrë, docteur de Sorbonne, chanoine de la Cathédrale et vicaire général de Mgr de Lx, officiai du doyenné pour la ville et la banlieue de Lx, accorde dispense de bans pour le mariage entre François Lévesque et Louise Adam, tous deux de la parr. St-Jacques de Lx.

136. – Le 26 mai 1726, Guillaume-Louis-Félix de Bonnechose, fils de Louis et de Marie-Anne de Fautereau, de la parr. de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure.

145. – Le 24 juillet 1726, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Aimé-Charles-François Duval, chevr, seigr du Bourgdessus, fils de Mre Charles Duval, seigr de Beaumontel, du Bosc-Anglier, et de noble dame Marie-Marthe de Lavarde, demeurant en la parr. du Bourgdessus, d’une part, et damlle Marie-Thérèse de Yimont, fille de feu Olivier de Vimont, sr de la Valette, officier chez le roy, et de dame Marie-Anne de Setz, demeurant à Lx, parr. . St-Jacques.

156. – Le 19 août 1726, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jacques de la Gonnivière, de la parr. de St-Louet, diocèse de Bayeux, d’une part, et damlle Marie-Anne de Boctey, fille de Mesre Guillaume de Boctey et de noble dame Marie de Venoix, de la parr. de St-Jacques de Lx.

220. – Le 30 août 1726, Me Jean-Baptiste Hémery, pbre de St-Jacques de Lx, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Gabriel Routoure, acolyte de lad. parr. de St-Jacques. Fait en présence de Me Michel Héricy, pbrê de St-Germain de Lx, et de Me Pierre Pateley, sous-diacre de lad. parr., de St-Germain.

347. – Le 14 mai 1727, Mesre Jean-Baptiste d’Osmont, pbfê, curé de Firfol et pourvu de la cure du Mesnil-Eudes, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice de Firfol entre les mains de N. -S. -P. le pape en faveur de Me Robert-Jean-Baptiste Duval, pbfê, de St-Jacques de Lx.

447. – Le 7 janv. 1728, Me Pierre Marescal, pbfë, vicaire de Morsan, demeurant à Boissy, Me ès-arts en l’Université de Paris, ayant élu domicile, pour le présent seulement, en la maison de Me Jacques Du Ronceray, libraire, de la parr. St-Jacques, requiert des srs chanoines de la Cathédrale sa nomination à la cure de St-Jacques de Lx, vacante par la mort de Me Philippe de la Croix, pbrë, dernier titulaire, décédé dans le mois de janvier réservé aux gradués.
Le lendemain, en conséquence de la précédente réquisition, led. sr Marescal supplie le seigr évêque de lui donner la collation de lad. cure. Le même jour, 8 janvier, le seigr de Lx donne aud. sr Marescal la collation dud. bénéfice.
Le 8 janv. 1728, le sr Marescal prend possession de lad. cure de St-Jacques, en présence de Me Jacques Paisant, vicaire du lieu ; Jean-Baptiste Hémery, Germain Vauquelin, vicaire, Guillaume Lemarchand, tous pbres de lad. parr. Le 8 janv. 1728, la nomination à la cure de St-Jacques de Lx appartenant au chanoine prébende de St-Jacques, théologal de la Cathédrale, Mre Etienne Le Bas du Coudray, pbrë, bachelier en théologie, chanoine de St-Jacques, théologal de Lx, archidiacre de Gacé, conser au parlement de Rouen, demeurant à Rouen, rue St-Patrice, nomme à lad. cure ou vicairie perpétuelle de St-Jacques, vacante par la mort de Me Philippe de la Croix, dernier titulaire, la personne de Mre Gabriel-Louis d’Aché, pbfë du diocèse d’Evreux, Me ès-arts en l’Université de Bourges. Le 20 janv. 1728, le seigr évêque donne aud. sr d’Aché la collation dud. bénéfice. Le 21 janv. 1728, le sr d’Aché prend possession de la cure de
St-Jacques. A cette prise de possession est intervenu Me Pierre Marescal, pbrë, curé de St-Jacques, qui a déclaré y faire opposition. Led. sr d’Aché proteste de nullité lad. opposition. Fait en présence de Mes Jacques Paisant et Germain Vauquelin, pbres, vicaires de lad. parr.; Mes Jean-Baptiste Hémery et Daniel Desamaison, pbfës dud. lieu, et autres témoins.

495. – Le 17 mars 1728, Me Pierre Marescal, pbfë, curé de St-Jacques de Lx, bénéfice dont il n’est pas paisible possesseur, Me ès arts en l’Université de Paris, demeurant en lad. parr. de St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux des abbayes de Bernay et de Cormeilles.

539. – Le 1 er juin 1728, Me Jean-Baptiste Hémery, pbfë du diocèse de Lx, obtient des lettres de provision en cour de Rome de la cure de Moyaux, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Jean Le Mire, dernier titulaire. Le 23 juillet 1728, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision. Le 30 déc. 1728, le sr Hémery, pbfë, demeurant à St-Jacques de Lx prend possession de la cure de Moyaux, en présence de Mes Guillaume Horslaville, Pierre Seney, François-Vincent Duhamel, pbfës de lad. parr., et autres témoins.

599. – Le 8 nov. 1728, vu l’attestation du sr. d’Aché, curé de St-Jacques de Lx, et du sr Bosquet, pbfë, vicaire de N.-D.-de-la-Couture de Bernay, dispense de bans pour le mariage entre Jacques de Vellain, Esc., seigr de la Palaisière, et de noble dame Marie Le Mire, de lad. parr. de la Couture, d’une part, et dame Marie-Anne de Setz, veuve d’Olivier de Vimont, Escr, sr de la Valette, fille de Me Germain de Setz, conser du roy, notaire, secrétaire en la Cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, et de dame Marguerite de Vimont, de la parr. St-Jacques de Lx.

634. – Le 1 er février 1729, dispense de bans pour le mariage entre Louis Cornois, fils de Me Louis Cornois, procureur en l’élection de Pontaudemer, demeurant en lad. ville, parr. St-Ouen, et de Marguerite Lengeigneux, d’une part, et Marie-Antoinette Carteron, fille de Me Antoine Carteron, directeur des Aides à Pithiviers, ci-devant à Lx, et de dame Catherine Luit de Tonnerre, de la parr. St-Jacques de Lx.

630. – Le 14 fév. 1729, vu l’attestation du sr Paisant, vicaire de St-Jacques de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Me Pierre Gillet, contrôleur aux Aides de Lx, demeurant en la parr. St-Jacques, fils de Me Claude Gillet, conser du roy, officier de la maîtrise des Eaux et Forêts de St-Didier et directeur général de la marque de fers de la province de Champagne, et de dame Barbe Deschiens, d’une part, etdamlle Renée Brisard, fille de Me Pierre Brisard, ancien avocat aux sièges-royaux de Mamers, et de dame Marguerite Liger, demeurant à Mamers.

641. – Le 26 fév. 1729, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Nicolas-François de Graindorge, chevr, seigr d’Orgeville, conser du roy, vicomte de Trun, fils de feu Mesre François de Graindorge, chevr, seigr de Theil, et de noble dame feue Charlotte Pollin, dame et patronne du Mesnil-Durand et autres lieux, de là parr. d’Ecorches, diocèse de Séez, d’une part, et damlle Marie-Marguerite Lefèvre, fille du sr Jean Lefèvre et de damlle Marguerite Couture, de la parr. St-Jacques de Lx.

765. – Le 17 oct. 1729, vu l’attestation du sr Lemonnier, vicaire de St-Jacques de Lx, dispense de bans pour le mariage entre « Mr Me » François de Vimont, Esc, conseiller dn roy, auditeur en la Chambre des Comptes de Rouen, fils de feu Me Jean de Vimont, docteur en médecine, et de dame Françoise Levasseur, demeurant en lad. parr. De St-Jacques, d’une part, et dlle Urbine-Françoise Crespin du Moutier, fille de Me Gilles Crespin du Moutier, intéressé dans les fermes du roy, et de dame Françoise Pagneraye, demeurant à Paris, parr. St-Roch.

Le 30 oct. 1729, reçurent la tonsure et les ordres mineurs à Lx, des mains de Mgr l’évêque de Boulogne : Guillaume-Eustache Couture, fils d’Eustache et de Geneviève Noury de la parr. St-Jacques de Lx. 951. Le 30 octobre 1729, Guillaume-Eustache Couture, fils d’Eustache et de Geneviève Nourry, de la parr. de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure à Lx, des mains de Mgr de Boulogne. Le 15 septembre 1730, la nomination à la chapelle de St-Leu et St-Gilles, en la Cathédrale, appartenant au seigr évêque, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice, vacant par la démission pure et simple de Mre Guillaume-Louis-Félix de Bonnechose, clerc tonsuré, la personne de M » Guillaume-Eustache Couture, acolyte. Le 20 sept. 1730, led. sr Couture est mis en possession de lad. Chapelle par le ministère de Mr le doyen.

Le 30 oct. 1729, Robert Foucques, fils de Pierre et de Louise Lachey, de la parr. de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

63. – Le 30 octobre 1729, Charles Godefroy, fils de Jean et de Suzanne Jouen, de la parr. St-Jacques de Lx, reçoit, avec la permission du seigr évêque de Lx, la tonsure et les ordres mineurs, des mains du seigr évêque de Boulogne dans la chapelle du séminaire de Lx. Le 25 janv. 1744, noble et discrète personne, Me Jean-Baptiste Godefroy, pbfë, bachelier de Sorbonne, chanoine de la Cathédrale de de Lx et chapelain de la chapelle simple de St-Martin en lad. Eglise, donne sa procuration pour résigner sad. chapelle entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de son frère, Me Charles Godefroy, pbrë, demeurant à Lx. Fait et passé à Lx, en présence de Mre François Huet, pbfë, chanoine de la Cathédrale et promoteur général de l’évêché, et Me Jean-Louis Lecoq, pbfe, « demi-chanoine », sous-chantre en lad. Eglise. Le 26 janv. 1744, le seigr évêque donne aud. sr Charles Godefroy une attestation de bonnes vie, moeurs et doctrine. Le 18 févr. 1744, le sr Godefroy obtient des lettres de provision encour de Rome de la chapelle St-Martin. Le 30 mars 1744, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision. Le 1 er avril 1744, Me Charles Godefroy est mis en possession de lad. chapelle par le ministère de Mr de Gyemare, chanoine et grand-chantre de la Cathédrale, en présence de Me Julien Gillot et de Mes Guillaume Le Cordier, officiers douze-livres.

834. – Le 24 mars 1730, dispense de bans pour le mariage entre François Le Doux, sr de Glatigny, officier de la maréchaussée en la Haute-Normandie, demeurant à Pont-1′ Evêque, fils de Maurice Le Doux, sr de Glatîgny,et de feu dam1Ie Marie Foucques, de la parr. St Jacques de Lx, d’une part, et damll9 Marie-Marguerite Duchemin, fille de Me Hervé Duchemin, sr des Perrots,et de damlle Antoinette Crévin,de la parr. de St-Martin-aux-Chartrains.

900. – Le 26 juin 1730, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas-Martin Pasdelou, libraire, veuf de Anne Martin, demeurant ci-devant à Lx, parr. St-Jacques, et à présent en la parr. St-Séverin de Paris, d’une part, et Magdeleine Namarin, fille de feu Jean, teinturier, et de Magdeleine Basset, demeurant aussi ci-devant à St-Jacques de Lx, et à présent à Paris, parr.. St-Séverin.

1003. – Le 7 juin 1731, dispense de bans pour le mariage entre Michel Deslandes, Escr, seigr de la Goulande, Courmartin et autres lieux, ancien officier de dragons et chevau-léger de la garde du roy, son conseiller, receveur des tailles à Pont-l’Evêque, fils de Michel Deslandes, Esc, et de dame Ambroise Rallu, de la parr. de Pont-l’Evêque, d’une part, et damlle Marie-Magdeleine-Charlotte Le Bas, fille de Charles Le Bas, seigr et patron de St-Sébastien de Préaux et ancien receveur des tailles de la ville de Lx, et de dame Marie-Barbe Begauld de la Girardière, de la parr., de

11S4. – Le 18 août 1731, Marguerite Renout, Vve de François Potier, demeurant en la parr. . et campagne St-Jacques de Lx, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Nicolas Jeannet, acolyte de St-Germain de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

1164. – Professions faites au monastère des religieuses de St-Dominique, établi au Pont-l’Evêque. Le 21 août 1731, Sr Marie-Marguerite Dubosc du Montbert, dite de St-Germain, fille de Mre Robert-Alphonse Dubosc, Esc, sr du Montbert, et de dlle Marguerite de Lépiney, de la parr. de St-Jacques de Lx, fait profession en présence desd. soeurs.

1344. – Le 18 avril 1732, vu l’attestation du sr Lemonnier, vicaire de St-Jacques de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Nicoles Caboulet et Anne Hubert.

1 371 . Le 27 juin 1732, Françoise Couture, veuve de Pierre Claude, maître-sellier en la ville de Lx, parr. St-Jacques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Pierre Claude, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par vénérable et discrète personne, Me Jacques Couture, pbfë, en l’église St-Jacques de Lx.

1299. – Le nov. 1732, reçurent la tonsure et les ordres mineurs des mains du seigr évêque de St-Paul-Trois-Châteaux, dans la chapelle du grand séminaire de Lx : François Morin, fils de Jean et d’Agnès Hémery, de la parr.. St-Jacques de Lx. – Le 28 mars 1746, Me François Morin, pbfë, bachelier en théologie de la Faculté de Paris et Me ès-arts en l’Université de lad. ville, habitué en l’église St-Jacques de Lx, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx. Idem Mars 1747. Idem Le 11 avril 1748, Le 4 avril 1749, Le 26 mars 1750, Le 31 mars 1751, Le 23 mars 1753, Le 10 avril 1754, Le 27 mars 1755, Idem Le 16 mars 1757, Le 2 mars 1758, Le 5 avril 1759, Le 20 mars 1761, Idem Le 1 er avril 1763, Idem Le 29 mars 1764, Idem Le 2 avril 1767, Idem Le 1 er avril 1768, Idem Le 21 mars 1769, Le 24 mars 1770, Idem Le 29 mars 1771. Le 5 mars 1772, Me François Morin, pbrë, bachelier en théologie de la Faculté de Paris, habitué en l’église paroissiale de St-Jacques de Lx, constitue 150 livres de rente en faveur de son neveu, M° Louis Morin, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente, hypothéquée sur une maison de la rue au Char appartenant aud. sr constituant, est encore garantie par Pierre Loir, échevin en l’Hôtel-de-Ville de Lx, demeurant parr.. St-Jacques, oncle dud. sr acolyte, et par Mre Louis Thillaye, Escr, sr de Carouge, neveu dud. sr Loiret cousin-germain dud. acolyte, demeurant en cette ville, parr. St-Germain. Idem Le 31 mars 1773…fait réitérer ses noms et grades… 393. – Le 14 janv. 1774, la nomination à la chapelle N.-D, 1 er portion, en la Cathédrale, appartenant au seigr évêque, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de M° Louis-Roger Borey, dernier titulaire, décédé dans le présent mois, la personne de Me François Morin ; pbre de ce diocèse, Me ès-arts en l’Université de Paris et bachelier en théologie, habitué en la parr. St-Jacques de Lx. Le 23 févr. 1774, led. sr Morin (1) est mis en possession de lad. chapelle N.-D. par le ministère de Mr le doyen. (1) En 1791, M. Morin était prêtre habitué à St-Jacques et en même temps chapelain de N.-D. en la Cathédrale. Arrivé à un âge fort avancé, il ne voulut pas souiller ses cheveux blancs par le serment schismatique. Protégé sans doute par ses années il ne parait pas avoir été fort inquiété. Il mourut dans sa maison à Lisieux, le 12 août 1794, à l’âge de 83 ans. (Archives du Calvados. – Archives de la mairie de Lx.)

332. – Le 2 nov. 1732, Charles-Guillaume de Boctey de Villers, fils de Guillaume et de Marie de Venois, de la parr. de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure dans la chapelle du séminaire de Lx des mains du seigr évêque de St-Paul-Trois-Châteaux. Le 3 août 1737, led. sr de Boctey de Villers, clerc de Lx, est reçu Me ès-arts en l’Université de Paris. Le 7 octobre 1740, led. sr de Boctey, acolyte, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université. Le même jour, il est nommé par icelle sur l’évêché et le chapitre deLx. Le 18 févr. 1741, le sr de Boctey, acolyte, bachelier de la Faculté de Paris et Me ès-arts, demeurant au collège de Lx, parr. St-Benoît, à Paris, et ayant élu domicile en la maison de lad. dame Marie de Venois, sa mère, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, rue du Bailly, fait signifier ses noms et grades au seigr évêque, en parlant au sr Henry Le Charpentier, portier de mond. seigr. Il fait faire ensuite la même signification aux srs chanoines de la Cathédrale en parlant à Me Charles Camus, chapelain de lad. Eglise et secrétaire du Chapitre, en présence de Me Arnoult Lepetit, pbrë, sacristain, et Me Julien Gillot, officier de lad. Cathédrale, demeurant tous deux à Lx, parr. St-Germain.

1310. – Le 15 déc. 1732, vu l’attestation du sr Le Bas, curé de St-Germain de Lx, et du sr d’Achey, curé de St-Jacques, dispense de bans pour le mariage entre François Hue, Esc, sr de la Barbottière, mousquetaire du roy, fils de feu Pierre Hue, Escr, et de noble dame Françoise de la Croix, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et dlle Catherine Le Sens, fille de feu Louis Le Sens, Escr, et de feu noble dame Marie Legouez, de la parr. de St-Jacques de Lx.

1320. – Le 30 janv. 1733, dispense de bans pour le mariage entre Jacques de Soubzlebieu, marchand droguiste, fils de feu François, de la parr. . de St-Pierre-la-Rivière, demeurant depuis plusieurs années à St-Jacques de Lx, d’une part, et damlle Jeanne Lecarpentier, fille de feu Me Charles Lecarpentier, apothicaire, et de dlle Marie-Magdeleine Le Carbonnier, de la parr., de St-Ouen de Pontaudemer.

1328. – Le 13 fév. 1733, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-Jean-Baptiste de Vaumesle, Escr, seigr et patron de St-Michel-de-Livet, fils de feu Jean-Baptiste de Vaumesle, Escr, sr dud. lieu, et de noble dame Catherine du Bois, de la parr. de St-Jean-du-Thenney, d’une part, et damlle Marie-Magdeleine-Genueviève Deauga, fille de Bernard Deauga, Escr, seigr et patron de St-Martin-de-la-Lieue, et de feu noble dame Geneviève Le Paulmyer, de la parr. St-Jacques de Lx.

1369. – Le 13 avril 1733, dispense de bans pour le mariage entre Mre Jacques du Houlley de la Roque, capitaine d’infanterie au régiment de la Beauce, fils de Mre Jacques du Houlley, seigr de Courtonne, et de dame Marie du Tellier, demeurant en la parr. St-Jacques, d’une part, et dame Marie Desperroys, fille du feu sr Gabriel Desperroys et de Jeanne Thillaye, et vve du sr Michel Couture, marchand, demeurant aussi à St-Jacques de Lx.

1456. – Le 21 sept. 1733, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-Baptiste Bourdon, sr du Pommeret, conser du roy et son premier avocat au bailliage et vicomte d’Orbec, fils de Me Louis Bourdon, conser du roy, « enquesteur-examinateur en l’élection de Lx », et de noble dame Françoise-Thérèse Athinas, originaire de St-Jacques de Lx, et demeurant à Orbec, d’une part, et damlle Marie-Anne Dirlande, fille de Mesre Alexandre Dirlande, Escr, et de noble dame Marie-Charlotte Simon, originaire de N.-D. de la Couture de Bernay, et demeurant aud. lieu d’Orbec.

1483. – Le 9 février 1734, dispense de bans pour le mariage entre Mrs Louis-François Dubosc, Escr, sr de St-Vincent, fils de feu Gabriel Dubosc et de dame Marie de Barville, de la parr. de St-Jacques de Lx, d’une part, et Jeanne-Agnès Lemonnier, fils de Guillaume et d’Elisabeth Hauchemal, aussi de lad. parr. de St-Jacques.

1554 – Le 22 mai 1734, vu l’attestation du sr Lemonnier, pbrë, vicaire de St-Jacques de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Mre Charles de Boctey, Escr, fils de Mre Jean-César de Boctey, chevr, seigr et patron honoraire de Moyaux, et aussi seigr des terres du Buisson, Clipin et des Cheminées, et de feu noble dame Catherine de la Touche, de la parr. de Moyaux, d’une part, et dlle Marie-Anne-Françoise Le Mire, fille de Mre Jean Le Mire, en son vivant Escr, conser du roy, auditeur en la cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, et de noble dame Françoise de Seney, de la parr. St-Jacques de Lx.

1564. – Le 5 juillet 1734, dispense de bans pour le mariage entre Me Jacques de Seney, sr de la Sauvagère, conser et procureur du roy en l’élection de Lx, fils de feu Me Michel de Seney, aussi conser et procureur du roy en lad. élection, et de dame Catherine Le Mire, de la parr. St-Jacques de Lx, d’une part, et dlle Gillonne Ricquier, fille de feu Rémy Ricquier, sr du Taillis, et de feu dame Gillonne Lasseur, de la parr. St-Germain de Lx.

1567. – Le 16 juillet 1734, dispense de bans pour le mariage entre Michel-Louis Rioult, marchand, fils de feu Jean-Louis Rioult, sr de Marencour, capitaine au régiment de Soupart, conser et procureur du roy en l’hôtel-de-Ville de Livarot, et de damlle Anne de Montreuil, de la parr., de Livarot, d’une part, et dlle Françoise Gondouin, fille de Michel Gondouin, sr des Portes, et de dame Françoise Chambry, de la parr. de St-Jacques de Lx.

1 612. – Le 23 oct. 1734, Pierre-François Ballot, fils de Pierre et de Marie Marais, de la parr. St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 31 mars 1736, furent ordonnés diacres :Me Pierre-François Ballot, sous-diacre de St-Jacques de Lx

429. Le 30 oct. 1734, Jean-Baptiste Le Rat, fils de Jean et de Marie Bellenger, de la parr. St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure clérical. Le 11 avril 1743, Me François Huet, pbrë, chanoine prébende de la 2e portion de Deauville, promoteur général de l’évêché et titulaire de la chapelle N.-D., 1° portion, en la Cathédrale, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, remet purement et simplement lad. chapelle entre les mains du seig. évêque. Le 12 avril 1743, la nomination à lad. chapelle appartenant aud. seigneur évêque, Sa Grandeur nomme à ce bénéfice la personne de M Jean-Baptiste Le Rat, pbrë de ce diocèse. Le 13 avril 1743, led. sr Le Rat est mis en possession de la chapelle N.-D., 1° portion, par le ministère de Mr Faure, grand chantre de la Cathédrale, en présence de Mes Jean Débris et Jacques Dehah, pbrês, officiers douze-livres.

55.- Le 15 janv. 1735, François-Guillaume Jouen, Escr, sr d’Epréville, chevau-léger de la garde du roy, demeurant à Glos, près Lisieux, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Pierre-François Ballot, acolyte, de St-Jacques de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me François-Joseph Maillet, pbrë en l’église St-Jacques de Lx, et le sr Robert Maillet, marchand, demeurant à Lx, parr. St-Jacques.

164. – Le 16 janv. 1735, dispense de bans pour le mariage entre Mre Jean-Baptiste Lambert, chevr, seigr d’Argences, de Viette-en-Vieux-Pont et autres lieux, fils de feu Mre Jean-Baptiste Lambert, chevr, seigr d’Argences, de Viette-en-Vieux-Pont et autres lieux, et de noble dame Marie-Geneviève du Houlley, de la parr. St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Charlotte Couture, fille de feu Michel Couture, sr des Petits-Prés, et de dame Marie Desperrois, de la parr. St-Jacques de Lx, d’autre part.

16. – Le 17 janvier 1735, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Le Mire, Escr, officier de feu Son Altesse Royale Mgr le duc d’Orléans, et conser du roy, lieutenant en l’élection de Lx, fils de feu Mre Jacques Le Mire, aussi conser du roy, lieutenant-général en lad. élection, et de dlle Françoise du Thiron, d’une part, et noble demlle Catherine-Armande-Victoire Deauga de St-Martin, fille de Mre Bernard, seigr de St-Martin-de-la-Lieue, et de noble dame Catherine de Coustin de Bourzoles, tous de la parr. St-Jacques de Lx.

35. – Le 14 févr. 1735, vu l’attestation du sr Desamaison, pbrë, vicaire de S’-Jacques de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Charles-César Lefranc, Esc, fils de feu Charles Lefranc, Escr, et de dame Magdeleine de Rouy, de la parr. de S-Aquilin d’Evreux et demeurant à St-Jacques de Lx, depuis quinze mois environ, d’une part, et demlle Geneviève Jagant, fille de feu François Jagant, bourgeois de Rouen.

918. – Le 11 juin 1735, vu l’attestation du sr Duval, pbrë, desservant la parr., de Caorches, dispense de bans pour le mariage entre lsaie Hardy, Escr, sr de Bois-David, garde du corps du roy, fils de feu Mre François Hardy, avocat, et de feu damlle Marie Advenel, de la parr. de Caorches, d’une part, et damlle Catherine Le Mire, fille de feu Jacques Le Mire, conser du roy et lieutenant général en l’élection de Lx, et dedam lle Françoise du Thiron, de la parr. de St-Jacques de Lx.

93. – Le 20 juin 1735, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Marguerie, fils de feu Guillaume et de dlle Jeanne Gravois, de la parr.. St-Jacques de Lx, d’une part, et dlle Marguerite Julien, fille d’Antoine Julien, sr de Goupillère, et de damlle Anne Formeville, de la parr., du Torquesne.

48.- Le 1736, Antoine Forest, fils de Michel et de Magdeleine Bocage, de la parr. de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 28 déc. 1758, Me François-Joseph Maillet, pbre du diocèse de Lx, habitué en la Cathédrale, demeurant en lad. parr.. St-Jacques, donne sa procuration pour résigner lad. chapelle entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Antoine Forest, aussi pbrë habitué en l’église St-Jacques, et demeurant en la même parr. Fait et passé à Lx, parr. St-Jacques, en la maison de Mre Louis-Guillaume Hauvel, Esc, sr du Boulley, conser du roy, maître ordinaire en sa cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie. Le 15 janv. 1759, led. sr Forest obtient en cour de Rome des lettres de provision de lad. chapelle. Le 28 févr. 1759, Mr de Cheylus, vicaire gl., donne son visa auxd. lettres de provision. Le lendemain, le sr Forest est mis en possession de la chapelle St-Ursin par le ministère de Mr Je doyen, en présence de Me Jacques Monsaint, chanoine, faisant les fonctions de secrétaire ; Me Jacques Dehan et Me Louis-Charles Haguelon, pbrës de la Cathédrale.

430. – Le 30 sept. 1737, Jean-Baptiste-Rémy Le Bas, fils de Rémy et de Magdeleine de Bauquemare, de la parr. de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure cléricale. 22C. – Le 18 mars 1747, Mesre Jean-Baptiste-Rémy Le Bas de Fresne, diacre de la parr. St-Jacques de Lx, est ordonné prêtre par Mgr de Brancas. Le 13 mars 1749, led. sr de Fresne, pbrë, chanoine et archidiacre de l’Insigne Eglise de cette ville, est reçu licencié en droit civil et en droit canon . Le 5 janv. 1762, Mr Le Bas de Fresne, vicaire général de Lx, obtient de Sa Sainteté le pape Clément XIII des bulles qui le nomment à la dignité de doyen du Chapitre de Lx, vacante par la démission faite en sa faveur par Mgr de Cheylus, dernier titulaire. Le 31 mars 1762, le seigr évêque de Lx, après avoir reçu dud. sr de Fresne le serment de fidélité au St-Siège et sa profession de foi, fulmine lesd. bulles et enjoint aux srs chanoines de le recevoir pour doyen du Chapitre. Le 5 janv. 1762, led. sr de Fresne obtient en cour de Rome des lettres de provision du canonicat de St-Pierre-Adzifs, vacant par la démission faite en sa faveur par Mre de Cheylus, qui possédait ce bénéfice, suivant l’usage de l’Eglise de Lx, conjointement avec la dignité de doyen du Chapitre sans aucune dispense apostolique. Le 31 mars 1762, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision. Le 5 avril 1762, le sr de Fresne est mis en possession des canonicat et prébende de St-Pierre-Adzifs par le ministère de Mr Le Blond de la Villedubois, chanoine, trésorier de la Cathédrale, en présence du Chapitre et de Mes Antoine Forest et Pierre-François Jourdain, pbrês, hauts-vicaires de cette Eglise. Le 5 avril 1762, vers 10 h. du matin, Mr de Fresne est mis en possession du haut-doyenné de la Cathédrale avec toutes les cérémonies accoutumées, en présence de tout le Chapitre et autres officiers de cette Eglise, par le ministère de Mr Le Blond assisté de Mr Lachaume, archidiacre du Lieuvin, et de Mr Mery, archidiacre d’Auge.

535. – Le 19 avril 1738, noble et discrète personne Mre Etienne Le Bas, pbrë, chanoine prébende des Loges, en la Cathédrale, archidiacre de Gacey et aussi prébendé de la prébende théologale de St-Jacques de Lx, conser de grande chambre au parlement de Normandie, demeurant à Rouen, rue St-Patrice, résigne purement et simplement lad. Prébendé de St-Jacques entre les mains du seigr évêque. Le 3 mai 1738, le seigr évêque nomme aud. bénéfice, ainsi vacant, la personne de Me Joseph de Mervye, pbrë du diocèse d’Auxerre, licencié en théologie de la faculté de Paris, se trouvant présentement à Lx. Le 5 mai 1738, led. sr Mervye est mis en possession dud. Bénéfice par le ministère de M. le doyen.

55é. – Le 25 août 1738, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Dubois, Escr, sr deCorval, fils de feu Jean Dubois, Escr, sr de Corval, et de l’eue noble dame Catherine Letellier, de la parr. de Cambremer, d’une part, et noble damlle Thérèse de Coustin, fille de feu Armand de Coustin, Escr, seigr de Montagnac et autres lieux, et de noble dame Jeanne de Costes, de la parr. de St-Jacques de Lx.

44. – Le 28 janv. 1739, Benoit David, laboureur, demeurant à Moyaux, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Antoine Lenoir, acolyte de St-Jacques de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Jean-Baptiste Lenoir, marchand, demeurant à Lx, parr. St-Germain, et par Jean Lebienvenu, laboureur, demeurant en la parr. de Moyaux.

100. – Le 15 juin 1739, dispense de bans pour lo mariage entre Charles Senée, fils mineur de Me Jean Senée, conser du roy, élu en l’élection de Lx, et de dame Marie-Catherine Masse, de la parr. de St-Jacques de Lx, d’une part, et dlle Marie-Jeanne Mallet, fille de feu Noel Mallet, de la parr. St-Germain-l’Auxerrois de Paris.

130. – Le 17 sept. 1739, dispense de bans pour le mariage entre Michel de Semilly, Escr, fils de feu Hélie de Semilly, Escr, et de noble dame Marie-Angélique Le Maignen, de la parr. de St-Pair-du-Mont, d’une part, et noble damlle Marie-Jeanne du Faguet, fille de Robert du Faguet, Escr, sr du Boscde Montbert, ancien capitaine au régiment de Champagne, et de noble dame Marie de Lépiney, de la parr. de St-Jacques de Lx.

237. – Le 6 juillet 1740, vu l’attestation du sr de Monthuchon, pbrë, curé d’Orbec, dispense de bans pour le mariage entre Me Pierre Deshayes, conser du roy, lieutenant-général en la vicomte d’Orbec, premier assesseur au bailliage dud. lieu, fils de feu Me Pierre Deshayes, ancien juge auxd. bailliage et vicomte, et de feue dame Marie Thillaye, de lad. parr. d’Orbec, d’une part, et damlle Françoise Moulin, fille de Me Louis-Guillaume Moulin, conser du roy, contrôleur des gages de là cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, et de dame Françoise Lemercier, de la parr. St-Jacques de Lx.

344. – Le 1 er septembre 1740, le seigr évêque certifie que Me Charles Vallée, pbrë, Me ès-arts en l’Université de Paris et chapelain de la Cathédrale, est recommandable par la pureté de ses moeurs et de sa doctrine, et qu’on peut lui confier un bénéfice à charge d’âmes. Le 18 septembre 1742, noble et discrète personne, Mre Gabriel-Louis d’Aché, pbrë du diocèse d’Evreux, Me ès-arts en l’Université de Bourges, curé de St-Jacques de Lx, donne sa procuration pour résigner entre les mains de N.-S.-P. le pape sad. cure, qu’il a desservie pendant douze ans, en faveur de Me Charles Vallée, pbrë, Me ès-arts en l’Université de Paris et chapelain de la chapelle St-Vivien en la Cathédrale. Fait et passé en la parr. . des Vaux, en la maison de Me Thomas Bourdon de Beaufils, lieutenant au bailliage de Lx. Le 20 octobre 1742, led. sr Vallée obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice. Le 23 décembre 1742, les vicaires généraux du seigr évêque donnent leur visa auxd. lettres de provision. Le 24 décembre 1742, le sr Vallée prend possession de la cure de St-Jacques de Lx, en présence de Mesre François Huet, pbrë, chanoine de la Cathédrale et promoteur général de l’évôché de Lx; Me Daniel Pollin, François-Joseph Maillot, Joseph Delauney, Louis Jobey, vicaire, Gabriel Routoure, aussi vicaire, François Rosey, curé de Fresne, Louis Jardin, curé de Fresneuse, tous pbrës habitués en l’église paroissiale de St-Jacques ; Mesre Adrien du Faguet, Escr, sr du Montbert ; M° Pierre Foucques, docteur en médecine ; Jean Paris, marchand, député de la fabrique de lad. église; Antoine Nicolle, trésorier pour l’année suivante, tous paroissiens de St-Jacques, et autres témoins.

97. – Le 29 oct. 1741, reçurent la tonsure et les ordres mineurs: Jean-Baptiste-Nicolas Gannel, fils de Nicolas et d’Anne Hémery, de la parr. de St-Jacques de Lisieux.

257. – Le 30 août 1742, dispense de bans pour le mariage entre Me Guillaume-Alexandre Roussel, docteur en médecine, fils du sr François Roussel et de dame Catherine Isabel, de la parr. de Blonville, d’une part, et damlle Marie Foucques, fille de Jacques Foucques, sr des Cours, et de dame Anne Paris, de la parr, de St-Jacques de Lx.
34V. – Le 7 janv. 1743,vu l’attestation du sr Vallée de Beauchamp, curé de St-Jacques de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Mre François Douézy, chevr, seigr et patron d’Olendon, fils de feuMre Claude Douézy et de noble dame Françoise-Marguerite Pigace, de la parr. d’Olendon, diocèse de Séez, d’une part, et damlle Marie-Anne Paulmyer, fille de feu Robert Paulmyer, écuyer de feu Mr le prince, et de damlle Marie Senée, de lad. parr. de St-Jacques. Ce mariage fut célébré, du consentement du curé de St-Jacques, par Me J.-B. Paulmyer, pbre, chanoine de la Cathédrale.

366. – Le 18 févr. 1743, dispense de bans pour le mariage entre Me François Caradec, docteur en médecine, fils de feu François Caradec, capitaine garde-côtes, originaire de St-Anne-en-Auray, parr. de Pluneret, diocèse de Vannes, et de dame Marie Lemenach, d’une part, et damlle Marie-Marguerite Foucques, fille de Foucques, apothicaire, et de dame Marguerite Bard, de la parr.. St-Jacques de Lx.

24. – Le 23 octobre 1743, Me Michel Ricquier, pbrë, titulaire de la chapelle St-Ursin en la Cathédrale, demeurant à Lx, parf. St-Germain, résigne sond. bénéfice entre les mains du seig. évêque en faveur de Me François-Joseph Maillet, pbrë habitué en l’église St-Jacques de Lx et chapelain de la chapelle de Ste Barbe-des-Bois, sise en la parr., de St-Jean-de-Livet ; et led. sr Maillet résigne sad. chapelle entre les mains du seigr évêque en faveur dud. sr Ricquier, pour cause de mutuelle permutation. Cette cession de la chapelle Ste Barbe fut faite du consentement d’Adrien Jouen, sr de Boisenval, brigadier des chevau-légers de la garde du roy, chevalier de l’Ordre militaire de St-Louis, patron présentateur dud. bénéfice, se trouvant actuellement à l’armée du Haut-Rhin, en la ville de Neuf-Brisach. Le25oct. 1743, leseig’ évêque donne aud. sr Ricquier la collation de la chapelle Ste Barbe.Le 30 oct. 1743, le sr Ricquier prend possession dud. bénéfice, en présence de Me François-Joseph Maillet, pbrë, chapelain de St-Ursin ; Me Mathieu Le Mercier, pbrë, sous-chantre en la Cathédrale ; Me Jean Le Roux, notaire, demeurant à Glos, et autres témoins.

39. – Le 3 nov. 1743, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : François Deneuville, fils de Jean-Adrien et d’Elisabeth Esmont, de la parr. de St-Jacques de Lx ; Le 30 mars 1756, Me François Deneuville, pbrë, titulaire
de la chapelle Ste Croix en la Cathédrale (valeur de 16 livres de revenu), Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant en la pan-. St-Jacques de Lx, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

323. – Le 30 août 1744, Me Louis Marette, acolyte de St-Jacquesde Lx constitue 150 livres de rente en sa faveur, afin de parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Pierre et Jean-François Marette, frères dud. acolyte, demeurant aussi en la parr. St-Jacques. Fait et passé en la maison du sr acolyte, « située vis-à-vis le poids du Roy, » en la rue d’Orbiquet.

175. – Le 31 août 1744, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Foucques, Escr, sr des Cours, garde du corps du roy, fils de feu Jacques Foucques, marchand, et de dame Anne Paris, de la parr. de St-Jacques de Lx, d’une part, et damUe Jeanne-Jacqueline Mignot, Vve de Me Pierre Castel, conser du roy, premier président au présidial d’Evreux et fille de Me François Mignot, conser. du roy, président en l’élection de Lx, et de feue dame Marie Paris, de la parr. de St-Germain de Lx.

3. – Le 2 nov. 1744, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste de Seney, sr d’Argences, officier de Son Altesse royale Mgr le duc d’Orléans, fils de feu Me Michel de Seney, conser et procureur du roy en l’élection de Lx, et de dame Catherine Le Mire, de la parr.. St-Jacques de Lx, d’une part, et damlle Marie-Anne-Simonne Le Cesne, fille de Jacques-François Le Cesne, sr de la Coudraye, et de dame Antoinette Le Marchand, de lad. parr. de St-Jacques.

88. – Le 29 mars 1745, Me Christophe Lefebvre, pbrë habitué en l’église St-Jacques de Lx, Me ès-arts en l’Université de Paris, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

133. – Le 30 mars 1745, Me Pierre-Mathurin de Lescluze, pbrë,docteur en théologie de la maison et Société de Sorbonne, chanoine théologal de l’Eglise de Verdun, pourvu de la prébende de St-Jacques de Lx, dite aussi théologale, demeurant à Paris, rue d’Orléans, parr. St-Médard, et se trouvant présentement à Caen, remet purement et simplement lad. prébende de St-Jacques entre les mains du seigr évêque de Lx. Le 12 avril 1745, led. seigr évêque nomme à ce bénéfice, ainsi vacant, la personne de Me Jacques Alaret, pbrë du diocèse de Genève, docteur en théologie de la faculté de Paris et maison de Sorbonne. Le 15 mai 1745, led. sr Alaret est mis en possession des canonicat et prébende théologale de St-Jacques par le ministère de Mr de Gyémare, grand chantre. – Payé 100 livres pour le droit de chape et 10 livres pour les officiers.

172. – Le 1er juin 1745, Jacques Hébert, fils de François et de Michel Durosey, de la parr.. St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

188. – Le 27 sept. 1745, vu l’attestation du sr Dubois, vicaire de St-Jacques de Lx, dispense de bans pour le mariage de Jean-Baptiste Deneuville, marchand, de lad. parr. St-Jacques, et dlle Marguerite Formage, fille de feu Me Pierre Formage, notaire royal à Lx, parr. St-Jacques. – Elle avait épousé Louis Gohier en premières noces.

222. – Le 10 janv. 1746, dispense de bans pour le mariage entre Eustache-Louis Moullin, conser du roy, payeur des gages à la cour des Aides à Rouen, fils de Louis-Guillaume Moullin et de Françoise Lemercier, de la parr. St-Jacques de Lx, d’une part, et damlle Jeanne-Mélanie Lambert, fille de Mesre Jean-Baptiste Lambert, Escr, sr de Janville, et de feue noble dame Louise-Mélanie de Bonnechose, de la parr. St-Germain de Lx.

334.- Le 7 févr. 1746, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-Baptiste Lenoir, procureur en l’élection et grenier à sel de Lx, fils de feu Me Pierre-Augustin Lenoir et de Françoise Poullain, de la parr, de St-Germain de Lx, d’une part, et Claude-Marie-Jeanne Jouen, fille de feu Me Jean-Baptiste Jouen et de Catherine Gannel, de la parr, de St-Jacques de Lx.

306. – Le 13 juin 1746; dispense de bans pour le mariage entre Mre Jean-Jacques Le Mire, Escr, sr de Villers, consor du roy en sa cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, fils de feu Mre Jean Le Mire, Escr, sr du Besneré, conser du roy et son auditeur en lad. Cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, et de feue dame Françoise de Seney, de la parr. de St-Jacques de Lx, d’une part, et damlle Charlotte-Françoise Le Bas, fille de feu Me Gabriel Le Bas, Escr, consr. du roy et son avocat en bailliage et vicomte à Orbec, et de noble dame Charlotte-Valence Trémolières, demeurant depuis plusieurs années à Lx, parr. St-Germain.

31. – Le 12 mai 1747, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Baptiste-Michel Despériers, fils de Mesre Michel-Jacques Despériers, chevr, seigr de St-Mards-de-Fresne, lieutenant-général à Orbec, et de noble dame Catherine Legras, de la parr. d’Orbec, d’une part, et damlle Marie-Magdeleine Ricquier du Millouet, fille de feu Me Nicolas Ricquier, sr de la Rosière et du Millouet, conser du roy en l’élection de Lx, et de dame Marie-Magdeleine Loisnel, de la parr.. St-Jacques de Lx. – (La dispense est adressée au curé de Cordebugle).

57. – Le 24 juillet 1747, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Charles-Louis Le Bas, seigr et patron de St-Sébastien de Préaux, conser du roy, receveur ancien des tailles de l’élection de Lx, fils de feu Mre Charles Le Bas, seigr. et patron de lad. parr., de Préaux, aussi conser du roy et receveur ancien des tailles, et de noble dame Marie-Barbe Bégault, de la parr. St-Jacques de Lx, d’une part, et damlle Antoinette-Catherine Levasseur, fille de Mre Jean Levasseur, Escr, contrôleur de la maison du roy, et de dame Antoinette-Catherine de Bochery (?), demeurant à Paris, parr. St-Nicolas-des-Champs.

335. – Le 20 juin 1748, dispense de bans pour le mariage entre Joseph-Christophe Durand, marchand, fils de feu Christophe et de Catherine Gannel, delà parr.. St-Jacques de Lx, d’une part, et dlle Marie-Anne-Charlotte Foucques, fille de Maurice Foucques, apothicaire, et de Marie-Anne Picquenot, de la parr. St-Germain de Lx.

Curés. – Ph. De la Croi – P. Marescal – G. L. d’Aché – 0. Vallée de Beauchamp.
Vicaires. -.T. Paisant – G. Vauquelin – Lémonnier – L. Job. – G. Routoure – Lenoir -2-20. – Dubois.
Prêtres de la paroisse. – J. Cousture ou (Couture), – J. Delaunay – D. Desamaisôn – R.-J.-B. Duval – C. Godefroy, – J.-B. Guérin,- P. Hauvel, – J.-B. Hémery, – L. Jardin – J. Lecoq – C. Lefebvre. – G. Le Marchand – J.-B. Le Marchand – J.-B. Le Rat, – F.-J. Maillet – F. Morin, – J.-B. Paulmyer, – D. Pollin – L.-F. Poret, – F. Rosey – G. Routoure.

Clercs. – P. -F. Ballot – C.-G. de Boctey de Villers – G. -L.-F. de Bonnechose – C.-A. Buhot – P. Claude – G.-E. Couture – F. Deneuville – T. Dubois – A. -G. Duprey, – A. Forest – R. Foucques –
P. Gallot. – J.-B. Gannel – F. Geoffroy – C. Godefroy – J.-B. Godefroy- J.-B. Guérin – L. Jardin, – J.-B.-R. Le Bas. – C. Lefebvre – J. Le Rat – J. B. Le Rat. – F. Lerou, – N. Le Villain, – L. Marette – Ji. Morel – F. Morin – C Morin – A.-A. Picquot – F. Piquot – G. Piquot – F. Rosey – G. Routoure – A. Sauvage,

Patron. – Le chanoine théologal prébende de St-Jacques. – E. Le Bas du Coudray.

Seigneurs et notables. – J. Boctey – G. de Boctey de Villers – L. de Bonnechose – L. Bourdon, – T. Bourdon – A. Carteron. – A. de Coustin de Montagnac – M. Couture – F. Daufrosne. – B. Deauga, – J. De Courdemanche, – J.A. Deneuville, – F. Douézy – J. Dubois – G. Dubosc – L.-F. Dubosc – J.-A. Le Monnier – R.-A. Dubosc – C. Durand – J b-C Durand – J. Duronceay, – A. du Faguet, – R. du Faguet, – C. Foucques, – P. Foucques, – J.-L.-T. Gadelorge, – C. Gillet, – P. Gillet – M. Gondouin – P. Gondouin – J. Houlette – J. du Houlley – J.-B. de James – C. Le Bas de Préau – C.-L. Le Bas de Préau – R. Le Bas de Caudemonne .-J. -F. Lccesne -J. Lefebvre – C. Lefranc – C.-C. Lefranc – G. Lemonnier, – J. Le Mire – J. Le Mire, fils – J. Le Mire – J. Le Rat, – N. Le Rat, – P. Le Rat – J.-B. Lerou – R. Lerou – Jq Leroy, – C. Le Sens . – J. Letacq – P. Létang – R. Levavasseur – L. Lhuits, – J. Maillet – J n Milcent – J n Milcent, fils – E.-L- Moulin, – L. -G. Moulin, – A. Nicolle – G. Paisant – J. Paris – N.-M. Pasdeloup – C. Piquenot – N. Ricquier de la Rosière, – M. de Semilly – C. Senée – J n Senée – Ji de Seney, .- J.-B. de Seney, – M. de Seney – G. de Setz – J. de Soubzlebieu – G. -A.- J Surlemont, – J. Vallée, – J.-B. Vallée, – M. Vallée – F. de Vimont – J. de Vimont -O. de Vimont.

Hôtels. – Hôtel de la Belle-Fontaine. – Hôtel de la Levrette.
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60. – Le 5 mars 1749, Me Robert-Guillaume Le Villain, acolyte de St-Jacques de Lx, se constitue 150 livres de rente, afin de parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur plusieurs pièces de terres appartenant aud. sr acolyte, situées en la campagne St-Jacques, au village de Grez. Elle est aussi garantie par Me Jean-Baptiste de James, avocat, demeurant à St-Désir de Lx, et par François Le Villain, frère du sr constituant.

72. – Le 19 mai 1749, dispense de bans pour le mariage, entre Me Marguerin Furet, greffier au bailliage et vicomte de Montreuil et Bernay, fils de feu Marguerin, de la parr. de N.-D. de la Couture, d’une part, et Jeanne-Marie-Magdeleine Faucon, fille de Jean, de la parr. de St-Jacques de Lx.

133. – Le 1er juin 1749, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : Jean-Baptiste-Charles Lemoine, fils de François et de Marie-Louise Morand, de la parr. de St-Jacques de Lx.

136. – Le 1er juillet 1749, Nicolas Coquerel, fils de Pierre et de Charlotte Gallot, de la parr. de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 20 sept. 1755, il est ordonné prêtre dans l’église paroissiale d’Orbec par Mgr Le Filleul de la Chapelle, évêque de Vabre, y faisant l’ordination générale.

159. – Le 10 déc. 1749, dispense de bans pour le mariage entre David Thorel, sr de la Trouplinière, veuf d’Anne-Eugénie Blondel, fils de feu Nicolas Thorel et de feue Catherine Le Barbier, d’une part, et Marie-Françoise Le Rat, fille de Me Jean Le Rat et de dame Marie Bellenger, tous deux de la parr. St-Jacques de Lx. – Dispense de temps.

41. – Le 14 avril 1749, dispense de bans pour le mariage entre Me Louis De la Ballp de la Morandière, conser du roy, assesseur certificateur des criées et saisies réelles au bailliage et vicomte d’Orbec, fils de Louis de la Balle de la Morandière et de feue dame Anne Gosset, de la parr. de Moyaux et demeurant à Orbec, d’une part, et damlle Marie-Thérèse Foucques, fille de Me Pierre Foucques, conser du roy, élu en l’élection de Lx, et de dame Thérèse Ricquier, de la parr. St-Jacques de Lx.

100. – Le 14 janvier 1750, dispense de bans pour le mariage outre Mesre Louis-Guillaume Hauvel, Escr, seigr du Boulley, conser du roy, maître ordinaire de la chambre des Comptes de Normandie, et de dame Marie-Anne-Françoise Thoumin de la Milleraye, de la parr. St-Jacques de Lx, d’une part, et damlle Catherine d’Erneville, fille de Mesre Philippe d’Erneville, chevr, seigr et patron de Launey et Putot, et de noble dame Louise de Bauquemare, de la parr. de Beaumontel, diocèse d’Evreux.

179. – Le 2 févr. 1750, dispense de bans pour le mariage entre M° Jean-Baptiste Jouen, avocat au parlement de Rouen, demeurant en la parr. St-Laurent de Rouen, fils de feu Jean-Baptiste et de Catherine Gannel, d’une part, et demll Marie-Thérèse Blondel de la Boissière, fille du feu sr Blondel de la Boissière et de dame Marie-Anne de la Mare, de la parir. St-Jacques de Lx.

232. – Le 6 avril 1750, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Charles de Venois de Garancières, Escr, fils de feu Mesre François de Venois, Escr, seigr d’Ancfoville, et de noble dame Charlotte Ricquier, fille de feu Nicolas Ricquier et de dame Marie Loisnel, de la parr. de St-Jacques de Lx.

260. – Le 25 mai 1750, dispense de bans pour le mariage entre Pierre-Noël Esmont, fils de feu François, de la parr. St-Jacques de Lx, d’une part, et damlle Marie-Anne Paris, fille d’Adrien et de dame Marie-Anne Des Bordeaux, aussi de la même parr.

13. – Le 26 oct. 1750, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste Cavellier, fils de feu Louis et de Marie Dumoutier, originaire de la parr. du Mesnil-Simon et demeurant depuis plusieurs années en celle de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Françoise Pollin, fille de Jean Pollin, conser du roy, et de Françoise Foucques, de la parr, de St-Jacques de Lx.

21. – Le 16 nov. 1750, Jean-Baptiste Périer, de la parr. de St-Germain de Lx, fils de feu Guillaume et de Marie Maillet, d’une part, et Jeanne Pollin, fille de Jean. et de Françoise Foucques, de la parr St-Jacques de Lx, ayant exposé au seig. évêque qu’après avoir été fiancés, ils ont découvert être parents du 3e au 4e degré, et qui retarde leur mariage; que lad. damlle a cependant intérêt à l’accomplissement de cette union; et le sr Pollin, pbrê, son oncle, lui fait un avantage de 4,000 livres et ne le lui fait qu’à la condition que ce mariage aura lieu; qu’il y aurait danger dans les retards qu’occasionnerait un recours en cour de Rome, car le sr Pollin, pbrê, est Agé de 68 ou 69 ans, et pourrait mourir pendant ce temps. Sa Grandeur mue par ces raisons, accorde dispense de l’empêchement qui existe entre les parties et les autorise à contracter mariage.

54. – Le 18 févr. 1751, dispense de bans pour le mariage entre Me Charles-Alexandre du Ruffley, avocat au parlement, fils de feu Charles et de Catherine-Barbe-Elisabeth Routier, de la parr. de St-Jean d’Elbeuf, d’une part, et Marie-Jeanne-Florence Aulnay du Ronceray, fille de Jacques et de feue Anne-Florence Duhoulx, de la parr. St-Jacques de Lx.

184. – Le 28 avril 1751, François-Jean Dubois, fils de François et de Marguerite-Geneviève Bazonet, du diocèse de Lx, rite dimissus, reçoit à Paris, dans la chapelle de l’archevêché, la tonsure cléricale. Le 6 juin suivant, led. sr Dubois, clerc, de la parr. St-Jacques de Lx, reçoit à Lx les ordres mineurs. Le 22 juill. 1750, il avait été reçu Me ès-arts en l’Université de Caen.Le 6 mars 1754, led. sr Dubois, diacre, âgé de 24 ans, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université. Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les chapitres de Paris, Rouen, Tours et Bourges, sur les évêchés et les chapitres de Meaux, Bayeux, Lisieux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez, Le Mans, Angers et Noyon, ainsi que sur bon nombre de collégiales, abbayes et prieurés de ces divers diocèses.

30. – Le 6 juin 1751, Pierre Hébert, fils de François et de Michelle Durosay, de la parr. de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

143. – Le 12 juillet 1751, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Louis-François-Alexandre-Léopold de Bernières, Esc, fils de feu Mesre Jean-Baptiste de Bernières, Esc, et de noble dame Marguerite de Bosc-Henry, de la parr. de Capelle-les-Grands, d’une part, et damll8 Marie-Catherine-Geneviève Le Bas de Fresnes, fille de Mesre Rémy Le Bas, chevr, seigr et patron de Fresnes, conser du roy honoraire en la cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, et de noble dame Marie-Magdeleine de Bauquemare, de la parr. de St-Jacques de Lx.

176. – Le 16 nov. 1751, dispense de bans pour le mariage entre Louis Thillaye, fils de Me Thomas Thillaye, conser du roy, et de dame Agnès Morin, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Anne-Clotilde de Lespiney, fille de feu Nicolas et de feue Clotilde Patey,de la parr., de St-Jacques de Lx.

217. – Le 7 févr. 1752, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Manchon de St-Mars, fils de Jean-Baptiste et d’Anne Fouques, de la parr. de St-Loup-de-Fribois, d’une part, et damlle Antoinette Vallée, fille de Philbert et de Jeanne Maillet, de là parr. de St-Jacques de Lx.

175. – Le 3 nov. 1753, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Pollin, sr de Boislaurent, fils de Jean et de Françoise Foucques, de la parr. St-Jacques de Lx, d’une part, et Marie-Anne Duclos, fille de François et de Catherine Hubert, de la parr. d’Orbec.

310. – Le 17 janv. 1754, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas-Joseph Turpin, Escr, sr des Aulnées, fils de feu Nicolas et de Marie-Anne Froudière, de la parr. de St-André-d’Echauffour, d’une part, et damlle Jeanne Foucques, fille de feu Jacques et de feue Anne Paris, originaire de la parr. St-Jacques de Lx et demeurant depuis six mois en l’abbaye de St-Désir.

259. – Le 22 juill. 1754, Me Maurice Foucques, apothicaire, demeurant à Lx, parr. St-Germain, constitue 150 livres de rente en faveur de son cousin, Me François-Antoine Foucques, acolyte, originaire de St-Jacques
de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une maison appartenant aud. sr constituant, bornée, D. C, la Rue Etroite de cette ville, D. C. , le nommé Vannier, D. B., le sr Jean- Baptiste Foucques, et D. B., la place publique de cette dite ville. Fait et passé à Lx en la maison de Me Maurice Foucques.

383. – Le 6 décembre 1754, dispense de bans pour le mariage entre Pierre-François Descalles, Escr, sr de Boishébert, fils de feu François et de damlle Elisabeth Chust, de la parr. de Fatouville, d’une part, et damlle Marie-Anne de Sandret, fille de feu Jean-Jacques de Sandret, Escr, sr de Courteville, et de damlle Marie-Magdeleine de Lespiney, de la parr. St-Jacques de Lx. Le lendemain, fulmination de la dispense de l’empêchement de parenté au 4e degré existant entre lesd. parties.

11. – Le 5 févr. 1755, dispense de bans pour le mariage entreMesre Gabriel-César Lambert, Escr, sr de Froudeville, fils de feu Charles-César et de dame Marie-Anne Le Dorey, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Magdeleine-Julie Bourdon du Pommeret, fille de feu Jean-Baptiste et de dame Marie-Anne Dirlande, originaire d’Orbec et demeurant en la parr. St-Jacques de Lx.

59. – Le 2 avril 1755, dispense de bans pour le mariage entre Pierre-Louis Deneuville, fils de feu Jean-Adrien et de Françoise-Elisabeth Esmont, de la paroisse St-Jacques de Lx, d’une part, et damlle Marie-Charlotte Riquier, fille de Jacques et de Charlotte Loir, de la parr. de St-Germain dud. Lx.

97. – Le 9 juin 1755, dispense de bans pour le mariage entre Charles-Louis-Gabriel Miard, fils de feu Jean et de Marthe Deneuville, originaire de la ville de Dieppe et demeurant depuis temps de droit en celle de Lx, parr. St-Germain, d’une part, et Marguerite Millet, fille de Robert, de la parr. St-Jacques de Lx.

126. – Le 29 juin 1757, dispense de bans pour le mariage entre Georges-Alexis de Saffrey, fils de Louis et de Marie Le Monnier, de la parr. . St-Jacques de Lx, d’une part, et Anne Bailleul, fille de feu Nicolas, de la parr., de St-Aubin-de-Scellon.

6. – Le 28 janv. 1758, Mesre Jean-Baptiste de Thyesse, seigr et patron de Montfort, St-Laurent, Le Mesnil, Malherbe et autres lieux, demeurant à Caen, place Royale, parr.. N.-D., constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jacques-Constant Pecqueult, acolyte, originaire de la parr. St-Jacques de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Caen.

226. – Le 6 févr. 1758, dispense de bans pour le mariage entre François-Jacques Béquet, originaire de St-Jacques de Lx et demeurant depuis temps de droit en celle de St-Désir, fils de feu Me Jacques Béquet, médecin, et de dame Marie Sonnet, d’une part, et d lle Marie-Anne-Marguerite-Gabrielle Regnault, fille de Me Jean-Pierre-Charles Regnault de Rousseville, avocat au bailliage d’Auge, et de dame Marie-Suzanne-Geneviève Ameline de Fréville, de la parr. de Pont-l’Evêque. Suit la dispense de parenté au 3e degré entre lesd. parties et la permission de fiancer et marier le même jour.

117. – Le 22 septembre 1758, François Caboulet, fils de Jacques et de Jeanne Le Bailly, de la parr. de St-Jacques de Lx, rite dhnissus, reçoit la tonsure et les ordres mineurs des mains de Mgr Néel de Christot, évêque de Séez. Le 17-avril 1761, Me Michel Vallée, pbre, chapelain de la chapelle St-Taurin en la Cathédrale, âgé de 77 ans et quatre mois, demeurant en la maison appartenant à lad. chapelleine, donne sa procuration pour résigner son bénéfice entre les mains de N.-S.-P. en faveur de son arrière-neveu, Me François Caboulet, diacre de ce diocèse. Il ne se réserve sur les revenus de cette chapelle, qu’il a desservie pendant 49 ans, que la jouissance de plusieurs parties de lad. Maison de la chapelle. Fait et passé en la demeure de Me Vallée, en présence de Me Jacques Adam, pbfê, et de Me Marin Guérard, aussi pbrê, tous habitués en l’église St-Germain de Lx. Le 4 mai 1761, led. sr Caboulet obtient en cour de Rome des lettres de provision de la chapelle St-Taurin.Le 28 juin 1761, Mr Gérard, vie. gl, dorne son visa auxd. lettres de provision. Le 24 juill. 1761, le sr Caboulet est mis en possession de lad. chapelle par le ministère de Mr Mery, chanoine, archidiacre d’Auge, en présence de Me Louis-Charles Haguelon, et de Me Pierre Lefrançois, pbrës, officiers de la Cathédrale.

158. – Le 1er avril 1759, Louis-François Viquesnel, fils de Jean et de Françoise Masson, de la parr., de St-Jacques de Lx, reçoit à Lx la tonsure des mains de Mgr Jacques Brady, évêque d’Ardagh en Irlande. signe: « Viquesnel, chan. Rég. »

174. – Le 24 oct. 1759, dispense de bans pour le mariage entre Mre Antoine de Barberoux, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, ancien capitaine de grenadiers au régiment de Guyenne, fils de feu Mesre Salomon-Marseille de Barberoux et de feue noble dame Elisabeth de Mazerat d’Albert, natif de la parr. des Avoulles (?) de Marseilleen Provence et demeurant en celle de St-Jacques de Lx, d’une part, et noble dame Marie-Magdeleine-Louise de Bonnechose, veuve de Mer. Pierre-Charles Hue, et fille de feu Mesre Louis de Bonnechose et de feue noble dame Marie-Anne de Fautereau, demeurant depuis temps de droit en la parr. de St-Désir de Lx. (Le père et la mère étaient de Prêtreville).
301. – Le 11 juin 1760, la nomination à la cure de St-Jacques de Lx appartenant au sr chanoine théologal prébende de St-Jacques, Mesre Jacques Alaret, pbrë, chanoine et théologal de la Cathédrale, titulaire de lad. prébende de St-Jacques, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Mre Charles Vallée de Beauchamp, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Sebire, pbrë du diocèse de Bayeux, Me es- arts en l’Université de Caen, curé de N.-D. de Livaye. Fait et passé en la maison canoniale dud. sr Alaret, en présence de Charles de Jort, officier chez le roy, demeurant à Mouteilles, et de Me François Charière, pbrë habitué en l’église St-Jacques. Le lendemain, Mrs Mery, Regnault et Despaux, vicaires généraux du Chapitre, donnent aud. sr Sebire la collation dud bénéfice.Le 16 juin 1760, le sr Sebire prend possession de la cure de St- Jacques, en présence de Mes Thomas Dubois et Louis Héroult, pbrës, vicaires de cette parr. ; Mes François-Joseph Maillet, Guillaume Gallet, François-Jacques Glasson et François Morin, tous pbres habitués en icelle Eglise, et autres témoins. Nota. – Parmi les cérémonies de cette prise de possession, remarquons la visite du nouveau curé aux orgues de cette Eglise. Le 28 déc. 1768, Me Pierre Sebire, pbfë, curé et vicaire de perpétuel de St-Jacques de Lx, fait signifier à Messieurs les doyen et chanoines de la Cathédrale, gros décimateurs en sa parr. , qu’il entend opter, pour lui et pour ses deux vicaires, la portion congrue, fixée par l’Edit royal du mois de mai dernier. Le 24 janv. 1769, Me Pierre Sebire, pbre, curé de St-Jacques de Lx, donne aux srs chanoines la liste des terres sur lesquelles il a perçu des dixmes. Le 29 avril 1780, Me Pierre Sebire, pbrë, curé de St-Jacques de Lx, « gisant en son lit, malade, » donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Jean-Charles-Sébastien Saffrey, pbrë de la ville de Lx, licencié en droit civil et canonique. Il se réserve toutefois la moitié du presbytère et le jardin tout entier, ainsi qu’une rente viagère de 800 livres à prendre sur les revenus de cette cure dont il est titulaire depuis 27 ans. Fait et passé en la chambre à coucher dud. sr résignant, sise sur la salle et ayant vue, à l’orient sur la cour du presbytère et, à l’occident, sur la rue du Bailly, en présence de Mre Jean Lefèvre, sr de la Potellière; M. Guillaume-Alexandre Roussel des Mares, docteur en médecine, demeurant tous deux en la parr. St-Jacques ; et Mesre Jacques-Louis-Hippolyte Thillaye, sr du Boullay, demeurant parr. St-Germain. Le 8 mai 1780, led. sr Saffrey obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice. Le 4 août 1780, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision. Le lendemain, le sr Saffrey (1) prend possession de la cure de St-Jacques, en présence de MM. Daniel Varin, Pierre Touquet, François Morin, Pierre Gallot, Jean-Baptiste- -Charles Le Moine (2), Pierre Hébert, Nicolas-Martin Le Mire, Thomas-Onézime Houlette, Jacques-Christophe Veniard, Jacques-François Desportes, pbres, vicaires et habitués en lad. église paroissiale ; Mes Jean-Louis Mottey, Jean-Baptiste Fouques et Jean-Baptiste-Louis Daufresne, diacres ; Me Michel Fouques, sous-diacre ; les srs Julien Faneau, trésorier; Olivier Lozout, aucien trésorier, tous demeurant en la parr.. St-Jacques, à l’exception du sr Veniard qui habite en la parr. St-Germain. (1) Mr J.-C.-S. Saffrey, né à St-Aubin-de-Scellon le 25 janv. 1732, prêta serment à la Constitution civile du clergé et entraîna dans sa faute plusieurs prêtres de la paroisse. Il resta près de trois ans en qualité de curé constitutionnel de St-Jacques ; mais un jour on apprit que l’abbé Saffrey allait se marier. En effet, le 30 pluviôse an II (13 fév 1794;, à 11 heures du soir, le curé de St-Jacques épousait à la maison commune de Lisieux Marie-Anne Guilmet, âgée de 39 ans, originaire de St-Julien-le-Faucon et habitant depuis plusieurs années à Lisieux, rue des Cuirs Vers. Il mourut à St-Aubin-de-Scellon sur sa propriété, le 11 avril 1803, à l’âge de 71 ans. M. -A. Guilmet ne mourut qu’en 1845, à Lisieux. (Archives du Calvados. – Archives des mairies de Lx et de St-Aubin-de-Scellon.) (2) M1 Lemoine, originaire de St-Jacques, y resta prêtre habitué jusqu’à la Révolution. Il prêta le serment schismatique avec Mr Saffrey et fut nommé curé constitutionnel aux environs de Lisieux. Il renonça à l’état ecclésiastique en l’an II et n’y rentra probablement jamais. (Archives du Calvados.)

161 . – Le 5 janv. 1762, dispense de bans pour le mariage entre Louis Godefroy, invalide, originaire de la parr. St-Jacques de Lx, fils de feu Jacques et de feue Suzanne Jouen, d’une part, et Charlotte Lhorionney, originaire de St-Martin-aux-Chartrains, et demeurant en lad. parr. St-Jacques, fille de Me Lhorionney et de Catherine Le Bouteiller.

170. – Le 8 févr. 1762, dispense de bans pour le mariage entre Me André Maillet, avocat en parlement, fils de feu Louis et de feue dame Antoinette Maillet, d’une part, et dlle Barbe-Charlotte Fouques, fille de Maurice, tous deux de la parr. St-Jacques de Lx.

161 . – Le 5 déc. 1763, dispense de bans pour le mariage entreJacques du Bosc-André, de la parr. de St-Germain-la-Campagne, d’une part, et Marie-Jeanne-Florence Aulnay du Roncerey, Vve de Charles-Alexandre de Rufflé, de la parr. de St-Jacques de Lx.

176. – Le 28 nov. 1763, Me Pierre Gallot, pbrë, habitué en l’église St-Jacques de Lx, demeurant en lad. parr. constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jacques-François Routoure, acolyte de lad. parr.., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Le 29janv. 1773, Me Pierre Gallot, pbrë habitué en l’Eglise St-Jacques de Lx, demeurant en lad. parr., constitue 150 livres de rente en faveur de son neveu, Me Pierre-Auguste Gallot, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Led. sr acolyte, étant actuellement au séminaire de Caen, fut représenté par son père, le sr Jean Gallot, marchand, demeurant en lad. parr. St-Jacques. Le 26 juin 1780, la nomination à la chapelle St-Gilles et St-Leu en la Cathédrale appartenant au seigr évêque, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Jean Hain, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Gallot, pbrë de ce diocèse, originaire de St-Jacques de Lx. Donné au château des Loges.

313. – Le 9 mars 1764, Pierre-Louis Regnault, marchand, demeurant à Lx, parr. St-Germain, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jacques De Courdemanche (1), acolyte de St-Jacques de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une maison appartenant aud. sr Regnault, située rue Pont-Mortagne, et bornée à l’orient par la dame Le Cirier, mère dud. sr Regnault, à l’occident par lad. rue Pont-Mortagne, au midi par la dame Vattier, au septentrion par Mrs du Chapitre de la Cathédrale.
Led. sr acolyte était fils de Jacques de Courdemanche, marchand, maître orfèvre, demeurant à Lx, parr. St-Jacques. (1) M. Jacques De Courdemanche fut nommé curé de Mélicourt (diocèse d’Evroux), en 1776; puis plus tard, ayant résigné ce bénéfice, il vint à Pont-l’Evêque et y remplit les fonctions de chapelain des religieuses jusqu’à la Révolution. A partir de cette époque jusqu’à sa mort, je n’ai rien trouvé à son sujet, sinon qu’après la Révolution il s’était retiré à Lisieux et qu’il y mourut le 5 juin 1803, à l’âge de 60 ans. (Insin. EccL, XXXV, 261. – Ordo de Dx, 1805. – Archives de la mairie de Lx).

343. – Le 30 avril 1764, dispense de bans pour le mariage entre Gabriel-Charles Hauvel, fils de feu Gabriel, de la parr. St-Jacques de Lx, d’une part, et damlle Anne-Françoise du Bosc-Bourlet, fille de Mesre Jean du Bosc-Bourlet, Escr, sr de la Valéserie, et de feue dame Marie-Anne- Françoise Cauche du Longprey, de la parr, de St-Germain -la-Carnpagne.

251. – Le 18 mai 1764, dispense de bans pour le mariage entre François-Gabriel-Joseph Surlemont, fils de feu Gabriel-Alexandre-Jacques et de feue Françoise Hébert, de la parr. de St-Jacques de Lx, d’une part, et dlle Françoise Micard, fille mineure de François-Louis Micard, doyen des notaires de Nancy, et de feue Marie Samson, de la parr. de Rosières-aux-Salines, près Nancy.

284. – Le 18 mai 1764, dispense de bans pour le mariage entre François-Gabriel-Joseph Surlemont, fils de feu Gabriel-Alexandre-Jacques et de feue Françoise Hébert, de la parr. de St-Jacques de Lx, d’une part, et dlle Françoise Micard, fille mineure de François-Louis Micard, doyen des notaires de Nancy, et de feue Marie Samson, de la parr. de Rosières-aux-Salines, près Nancy.

295. – Le 4 oct. 1764, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Charles-Adrien Thibout d’Anisy, Escr, sr de Villeneuve, fils de Mesre Charles-Antoine Thibout d’Anisy, Escr, conser et secrétaire du roy, Maison et Couronne de France, contrôleur honoraire de la chancellerie près le parlement de Rouen, seigr de la Roque, Magny et autres lieux, et de dame Jeanne Le Vézul, de la parr. de St-Jacques de Lx, d’une part, et damlle Marie-Magdeleine de Jort, fille de Charles de Jort, officier chez le roy, et de dame Marie-Louise-Charlotte Loriot, de la parr. de Mouteilles.

190. – Le 6 janv. 1766, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Etienne Blondel des Fontaines, Escr, gendarme de la garde du roy, fils de feu Me Jean-Baptiste Blondel, sr de Lislebec, conser du roy et son procureur en l’élection de Pontaudemer, et de dame Antoinette-Eugénie Lefèvre, de la parr. de N.-D. du Pré, d’une part, et damlle Marie-Anne-Françoise-Angélique Davy, fille de feu Jacques-Philippe-Auguste Davy de Boislaurent, seigr et patron de St-Martin-de-la-Lieue, et de noble dame Marie-Angélique de Mauduit, dame de Querville, de laparr.de St-Jacques de Lx.

199. – Le 13 janv. 1766, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas-Louis Perrée, sr des Isles, officier chez la reine, fils de feu Nicolas et de dame Marie Thorel, d’une part, et dlle Julie Jacquet de la Vallerie, fille de feu Antin Jacquet, tous deux de la parr. St-Jacques de Lx.

303. – Le 18 janv. 1766, dispense de bans pour le mariage entre Jean Duchesne, sr des Parcs, fils de feu Jacques et de feue dame Anne Roussel, originaire de la parr. de Viette et demeurant en celle de St-Désir de Lx, d’une part, et d lle Marie-Catherine Roussel, fille de Me Guillaume-Alexandre Roussel, sr des Mares, docteur en médecine, et de dame Marie Fouques, de la parr.. St-Jacques de Lx.

222. – Le 26 févr. 1766, dispense de bans pour le mariage entre Mesre. Félix-Dominique de Montargis, Escr. lieutenant de cavalerie et brigadier dans la compagnie des gendarmes écossais du roy, fils de feu Mesre. Ollivier de Montargis, seig r de Monsigny, et de noble dame Marie- Anne de Perrin, de la parr. de Courtonnelle, d’une part, et damlle Marie-Antoinette de Saffrey, fils de feu Me. Louis-Jean de Saffrey, avocat au parlement, et de dame Marie Le Monnier, de la parr. St-Jacques de Lx.
Le même jour, Mre. Jean-Baptiste Le Rat, chanoine et official de l’évêché, fulmine la dispense de parenté du 2e au 3e degré, obtenue en cour de Rome, pour le mariage entre led. sr de Montargis et lad. damlle de Saffrey.

60. – Le 9 févr. 1767, dispense de bans pour le mariage entre François-Bonaventure Mistral (1), fils de feu Jean-Baptiste et de Louise Garcin, de la parr. cathédrale de Marseille et demeurant depuis temps de droit en celle de St-Jacques de Lx, d’une part, et Marguerite Pain, fille de feu Pierre et d’Anne Maillard, de la parr. de St-Germain de Lx.

73. – Le 2 mars 1767, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Joseph de La Roche, Esc1-, seigr et patron de Perteville, fils de feu Mesre Claude-Joseph de la Roche, Esc1, et de feue dame Marie-Anne de Varenne, d’une part, et damll9 Marie-Magdeleine-Michelle-Jeanne Desperiers, fille de Jean-Baptiste-Michel Desperiers, chevr, seigr de St-Mards-de-Fresne, et de dame Marie-Magdeleine Ricquier, tous deux demeurant en la parr. St-Jacques de Lx.

74. – Le .9 mars 1767, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste Mariolle, Me en chirurgie, fils de Germain Mariolle, aussi Me en chirurgie et d’Ambroise Delauney, originaire de St-Germain de Lx et demeurant à St-Désir, d’une part, et Anne-Françoise Courtin, Vve de Jacques Belley, de la parr. St-Jacques de Lx.

137. – Le 5 mai 1767, dispense de bans pour le mariage entre Maurice-Dominique Ilauvel, fils de l’eu Gabriel Hauvel, négociant, et de Barbe-Charlotte Piquenot, d’une part, et damll Elisabeth-Anne-Catherine David, fille mineure de feu Jacques-Philippe-Auguste David, seigr de St-Jean, et de noble dame Marie-Angélique de Mauduit de Querville, tous deux de la parr. St-Jacques de Lx.

184. – Le 31 août 1767, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-Baptiste Le Grix, conser duroy et son avocat général au bailliage d’Auge, demeurant à Pont-l’Evêque, fils de feu Me Gabriel Le Grix. notaire du roy, et dame Catherine Lelièvre, d’une part, et dlle Jeanne-Barbe Iïauvel, fille de feu Gabriel Hauvel, négociant, et de dame Barbe-Charlotte Piquenot, de la parr. de St-Jacques de Lx.

313. – Le 23 nov. 1767, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François-Auguste de Fréville, chevr, seigr du Bois de la Pierre, fils de feu Mesre Jacques de Fréville, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, et de noble dame Marie-Louise-Gabrielle de Droulin Mesnil-Glaise, demeurant à St-Germain-de-Clerfeuille, d’une part, et damlle .Marie-Anne-Françoise Senée, fille de feu Charles Senée, gentilhomme
de la Fauconnerie du roy, et de dame Marie-Anne Mallet, de la parr. St-Jacques de Lx.

335. – Le 25 janv. 1768, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Louis-François Douézy, chevr, seigr d’Olendon, conser au parlement de Rouen, fils de Mesre François Douézy, chevr, seigr de Montfort, etc., et de noble dame Marie-Anne Paulmier, originaire de la parr. de St-Jacques de Lx et demeurant en celle de St-Godard de Rouen, d’une part, et noble damlle Marie-Anne-Caroline Desmollières de la Mondière, dame de B…., fille de feu Mesre Robert-Georges Desmollières de la Mondière, chevr, et de noble dame Françoise Le Portier du Saussey, lad. dlle originaire de la parr. de St-Gerraain-d’Aunay et demeurant en celle de St-Germain de Lx. Le lendemain, fulmination de la dispense de parenté au 4e degré obtenue en cour de Rome par lesd. parties.

242. – Le 3 févr. 1768, dispense de bans pour le mariage entre Claude-Michel Mesnager, maître-écrivain, de la parr. de St-Saleure de la ville de Blois, fils de Jean-François Mesnager, maître-écrivain juré,
et de feue Marie Bellenger, demeurant depuis huit mois en la parr. St-Jacques de Lx, d’une part, et Marguerite Colleville, de la parr. St-Jacques de Lx.

10. – Le 27 févr. 1768, Pierre Coquerel, bourgeois d’Exmes, y demeurant, parr. St-Germain, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jacques Desestables, acolyte de St-Jacques de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur plusieurs maisons se tenant, sises parr. St-Germain et bornées, à l’orient, par la place publique (1) ; à l’occident, par le cimetière de St-Germain; au midi, par la Grand’rue ; et, au nord, par le sr Bridon, perruquier. Elle est, de plus, garantie par Me Pierre Lefrançois, pbrë, vicaire de Rays en la Cathédrale, demeurant parr. St-Jacques, et autre caution.( (1) Cette place publique portait, il y a cinquante ans, le nom de place Matignon. Elle était séparée du cimetière, placé autour de l’église St-Germain, par une suite de maisons qui partait de la Grande-Rue et se dirigeait vers l’entrée de l’évêché. C’était dans ces maisons que se trouvait l’officialité de l’évêché. Le cimetière, avec l’emplacement de l’église, est devenu la grande place qui a changé si souvent de nom et qui se trouve devant l’église S 1 Pierre. En 1859, on démolit les maisons qui séparaient les deux places, et la place Matignon fut réunie à la place St-Germain dont elle forma la partie orientale. Cette nouvelle place a porté les noms de place St-Germain, place Royale, place St-Pierre, place Impériale, place de la République et place Thiers.)Led. sr acolyte, né en la parr. St-Germain de Lx, était fils de Michel Desestables, marchand-carrelier, demeurant présentement en la parr. St-Jacques, rue Etroite. Fait et passé en la maison dud. sr Coquerel en présence de Pierre Guerinel, huissier, et Nicolas Tardif, bourgeois de Lx, demeurant tous deux parr. St-Germain. Reg. XXXII. 10. – Mr Jacques Desétables, originaire de Saint-Jacques de Lx, était en 1791, curé de N.-D. de Viequemare au diocèse de Rouen. Il refusa le serment et parti en Angleterre. Il passa la Révolution à Winchester. (Mss de Reux.)

144. – Le 12 janv. 1769, François Davy, marchand mercier, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, le sr Jacques-François Davy (1), acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.(1) M. Davy ou David, originaire de St Jacques de Lisieux, fut ordonné prêtre en 1773 et pour remplir les fonctions de vicaire dans sa paroisse natale : il y resta jusqu’à la Révolution. En 1791, il refusa le serment constitutionnel et se réfugia en Allemagne. La persécution s’étant un instant ralentie en l’an IV, il s’empressa de revenir en France. C’était « un très-bon sujet », nous disent les registres de l’évêché de Bayeux ; mais la paix religieuse était loin d’être rétablie et il ne put longtemps encore faire le bien qu’en se cachant. Après le Concordat, voyant sa santé chancelante, il se fixa à St Désir en qualité de prêtre habitué et y mourut en 1825, âgé de 78 ans. (Archives du Calvados. – Archives de l’évêché de Bx, – Ordo de Bx.)

83. – Le 23 janv. 1769, dispense de bans pour le mariage entre Me Nicolas-Marie Vata, avocat, veuf de Marie-Geneviève de Naguet, d’une part, et Marie-Magdeleine-Thérèse Laurent, fille de feu Noël et de feue Marie Thorel, tous deux de la parr. St-Jacques de Lx.

88. – Le 25 janv. 1769, dispense de bans pour le mariage entre Charles-Adrien Thibout d’Anisy, Escr, sr de Villeneuve, fils de Charles-Antoine Thibout d’Anisy, Esc/, seigr de la Rocque de Maigny, et de noble dame Jeanne Le Veziel, de la parr. St-Jacques de Lisieux, d’une part, et damlle Marie-Edmée de Parfouru, fille de Jacques de Parfouru, Escr, et de feue noble dame Boudard de Graville, de la parr. de St-Aignan-de-Crasmesnil, diocèse de Bayeux.

131 . – Le 10 avril 1769, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume-Nicolas Decourdemanche, natif de la parr.’. St-Germain et demeurant depuis dix ans en celle de St-Jacques de Lx, d’une part, et damlle Marie-Magdeleine-Bonne Des Bordeaux, fille de Me Nicolas Des Bordeaux, cons » en l’élection de Lx, et de feue Marie-Magdeleine Crespel, de la parr., de St-Désir de Lx.

165. – Le 26 juin 1769, dispense de bans pour le mariage entre Philippe Levavasseur-Baudry, maître de la Poste extraordinaire de la ville de Lx, fils de feu Jean et de feue Jacqueline Fresnel, de la parr. de St-Jacques de Lx, d’une part, et Suzanne Lefort, fille de feu Adrien, de la parr. . de St-Désir de Lx.

173. – Le 8 juillet 1769, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Louis Regnoult, marchand, fils de Jean Regnoult, conser du roy, échevin de la ville de Lx, el de Jeanne-Françoise Piquenot, d’une part, et dlle Anne Foucault, fille de Jean Foucault, ancien conser, contrôleur en l’Hôtel-de-Ville, et de feue dame Marie Ozanne, tous deux de la parr. St-Jacques de Lx.

194. – Le 7 août 1769, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean Lefèvre, Escr, sr de la Postellière, lils de feu Jean et de Marie- Françoise Ricquier, de la parr., de St-Jacques de Lx, d’une part, et damlle Charlolte-Clotilde de Soligny, fille de feu Charles-Guillaume de Soligny, maître de la grosse forge delà parr. de Ferrière, et de dame Catherine Couture, demeurant à Ferrière. Le même jour, fulmination de la dispense de parenté du 3e au 3e degré obtenue en cour de Rome, sous la signature de Clément XIV, pour le mariage entre led. sr de la Postellière et lad. damlle de Soligny.

135. – Le 10 févr. 1770, Pierre Hardouin, marchand, demeurant en la parr, de Livet-le-Baudouin, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Robert Mullot, acolyte de la parr. de St-Jacques de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

70. – Le 29 févr. 1770, Louis-Christophe Couture est reçu Me ès-arts en l’Université de Paris.
Le 24 sept. 1775, Louis-Christophe Couture, clerc de la parr. de St-Jacques de Lx, reçoit les ordres mineurs
Le 25 sept. 1774, led. sr Couture, delà parr. St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure à Lx. Le 27 août 1776, M. Louis-Gabriel Couture, seigr des fiefs et seigneuries de Bois-Simon et Châtillon, Escr, conser du roy, contrôleur ordinaire des guerres, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, le sr Louis-Christophe Couture (1), acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur la terre de Bois-Simon, sise à Moyaux. Fait et passé à Lx. (1) M. L.-Chr. Couture, seigneur de Bois-Simon, était prête habitué, résidant tantôt à St-Jacques de Lisieux, tantôt à Moyaux. Il était possesseur de la chapelle seigneuriale de St-Louis dans l’église de Moyaux. En 1791 on lui défendit de dire la messe dans cette église et d’y confesser, avant d’avoir reçu des pouvoirs de Fauchet, évêque constitutionnel. Il refusa d’en demander ; et craignant les persécutions que ce refus pourrait lui attirer, il partit pour l’Angleterre et établit sa résidence à Line. Il ne revint qu’en l’an IX (1800 ou 1801). Mais les fatigues de l’exil, les souffrances physiques et morales qu’il avait endurées avaient affaibli ses facultés intellectuelles. Le mal alla en augmentant, et, en 1805, il avait presque perdu la raison. Après avoir résidé quelque temps à Fauguernon, près Lisieux, obtint de l’évêque de Bayeux la permission de sortir du diocèse. On croit qu’il mourut à Rouen. (Archives du Calvados. – Archives municip. de Moyaux. – Mss de Beux. – Archives de l’évêché de Bx.)
Le 7oct. 1778, le sr Couture de Bois-Simon, diacre, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université. Le même jour, il est nommé par icelle sur l’évêché et le Chapitre de Lx, etc.. Le 20 avril 1781, Me Louis-Christophe Couture, pbfë du diocèse de Lx, bachelier en théologie et Me ès-arts en l’Université de Paris, y demeurant au collège d’Harcourt, rue de La Harpe, parr. St-Hilaire, fait signifier par procureur ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx. Idem Le 11 avril 1783, Idem Le 23 mars 1785, Idem Le 14 avril 1786, Idem Le 4 avril 1787 (demeure rue au Char) Idem Le 14 mars 1788, Idem Le 8 avril 1789,

63. – Le 4 juin 1770, dispense de bans pour le mariage entre Joseph-Christophe Durand, conser du roy, président au grenier à sel de Lx, fils de feu Christophe et de dame Catherine Gannel, veuf de dame Marie-Anne-Charlotte Foucques, de la parr. St-Jacques de Lx, d’une part, et dem lle Marie-Magdeleine-Charlotte Roussel, fille de Louis-Charles Roussel, sr de l’Image, officier de la chancellerie de France, et de feue dame Marie-Magdeleine de la Rocque, de la parr. de N.-D. d’Estrées.

111. – Le 3 sept. 1770, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Charles-Daniel Navet, Escr, sr du Marais, originaire de la parr. St-Roch de Paris, fils de Mesre Charles Navet, Escr, Sr du Marais, ancien officier, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, et de noble dame Marie-Anne-Elisabeth Desmay (?), demeurant depuis temps de droit en la parr.. St-Jacques de Lx, d’une part, et Marie-Anne Gannel, fille de feu François Gannel, négociant, et de Marie-Françoise Le Doux, de lad. parr. St-Jacques.

151. – Le 22 oct. 1770, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Baptiste-Sergïus de Chastan de la Fayette, Escr, fils majeur de feu Mesre André Chastan de la Fayette, Escr, et de feue noble dame Gabrielle de Vincens de Susillan, originaire de la parr., et diocèse d’Apt, en Provence, d’une part, et noble damll9 Marie-Anne Le Bas de Fresne, fille majeure de feu Mesre Rémy Le Bas, Escr, seigr de Fresne, et conser honoraire en la Cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, et de noble dame Marie-Magdeleine de Bauquemare, demeurant en la parr. St-Jacques de Lx.

163. – Le 14 déc. 1770, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Ollivier Desperiers, Escr, sr de Courcy, ancien officier du régiment de Noailles, fils de Mesre François Desperiers, Escr, et de noble dame Marie-Magdeleine de Gruel, de la parr. de St-Vincent-du-Boullay, d’une part, et dlle Léocade-Marie-Louise Gadelorge, fille de Me Jean-Louis-Thomas Gadelorge, conser en l’élection de Lx, et de dame Marie-Gabrielle Mignot, de la parr. St-Jacques de Lx.

247. – Le 20 mai 1771, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-Charles Renault, fils majeur de Jean Renault, marchand, changeur royal des monnaies, et de Françoise Salis, de la parr. de Pont-l’Evêque, d’une part, et Louise-Françoise Ballot des Londes, fille mineure de Louis-Nicolas Bullet des Londes, marchand, échevin de l’Hôtel de Ville de Lx, et de feue Louise-Françoise Haudard, de la parr. de St Jacques de Lx.

– Le 29 sept. 1771, Jean-Claude Doucet, fils de Nicolas et de Marguerite Benoist, de la parr. St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 18 fév. 1784, la nomination à la chapelle St-Mandé en la Cathédrale appartenant au chanoine de semaine, Mre Jean-François Dubois, chanoine prébende du Val-Rohais, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Robert Le Roux, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Claude Doucet, pbrë de ce diocèse. Le 27 févr. 1784, led. sr Doucet (1) est mis en possession de la chapelle St-Mandé par le ministère de Mr le doyen. (1) M. Doucet refusa le serment et partit pour l’Angleterre au mois de septembre 1792. Il se retira à Londres ou il passa la Révolution. Après le Concordat il revint en France, et en 1805, il fut nommé curé de Firfol. Après avoir desservi cette paroisse jusqu’à un âge fort avancé, il voulut finir ses jours à Lisieux. Il se démit de sa cure et mourut dans la paroisse St-Jacques en 1839, à l’âge de 85 ans. (Archives du Calvados. – Mss de Reux. – Archives de l’évêché de Bx. – Ordo de Bx.)

342. – Le 3 févr. 1772, Joseph Mutrel, marchand, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Guillaume-Joseph Mutrel (1), acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Robert-Michel Guillemin Des Portes et par Thomas Godefroy, bourgeois de Lx, y demeurant, parr. . St-Jacques. (1) Mr Mutrel resta prêtre habitué à Saint-Jacques de Lisieux jusqu’à la Révolution et prêta le serment schismatique en 1791. Il fut nommé, le 1 er janvier 1793, curé constitutionnel de Saint-Crespin. En l’an II, il se relira à Lisieux où il touchait la pension que l’Etat servait aux prêtres assermentés. Il est très sévèrement noté dans les registres de l’évêché de Bayeux et il ne parait pas avoir repris les fonctions ecclésiastiques. Il mourut a Lisieux le 20 août 1829, à l’âge de 79 ans et fut inhumé par M. Farolet, curé de Saint-Pierre. (Archives du Calvados. – Archives de l’évêché de Bx. – Archives de l’église St-Pierre de Lx.)

337. – Le 10 mars 1772, Marie Livet, Vve de Guillaume Houlette, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Thomas Houlette (1), acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.(1) Mr Houlette, prêtre habitué à St-Jacques de Lx en 1791, refusa de prêter le serment, schismatique. Le 27 juin de la même année, il fut inquiété par la municipalité pour avoir refusé de se faire servir la messe par un sous-diacre ordonné par Fauchet. Il expliqua sa conduite comme il put : on finit par le laisser tranquille. Mais en 1792, il s’exila en Allemagne. Il revint à Lx après le Concordat et reprit ses fonctions de prêtre habitué à Saint-Jacques. Il y mourut en 1821, à l’âge de 71 ans. Il passait pour avoir le caractère difficile. (Archives du Calvados. – Archives de l’Evêché de Bayeux. – Archives de l’Hotel-de-Ville de Lx. – Ordo de Bx.)

2. – Le 18 mars 1772, Nicolas Le Clerc, marchand, demeurant à Epaigne, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Nicolas-Martin Le Mire (1), acolyte de la parr., de St-Jacques de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. (1) Mr Le Mire était vicaire à St-Jacques de Lx en 1791. Il ne se laissa pas entraîner par l’exemple du curé de cette paroisse. Il refusa le serment schismalique et, l’année suivante il partit pour Ostende avec Mr Le Court, chapelain de l’hôpital. Après la Révolution, il revint à Lisieux et resta prêtre habitué à St-Jacques. Il y mourut en 1827, à l’âge de 77 ans (Archives du Calvados. – Archives de l’église St-Jacques de Lx.)

41 . – Le 28 avril 1772, dispense de bans pour le mariage entre Thomas Hurard, marchand, fils de feu Jean-Baptiste, d’une part, et Marie-Antoinette Biette, fille de Me Jean-Baptiste-Antoine Biette, procureur en l’élection et grenier à sel de Lx, et de Marie-Anne Maillard, tous deux de la parr.. St-Jacques de Lx. Suit la dispense de parenté au 4e degré entre lesd. parties.

49. – Le 18 mai 1772, dispense de bans pour le mariage entre Me Antoine-Charles Le Bret, avocat, conser du roy, rapporteur du point d’honneur, fils de Me Jean-François Le Bret, aussi avocat, officier commensal de la Maison de Sa Majesté, et de dame Marie-Marguerite Montfort, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et dlle Marie-Anne-Françoise David, dame et patronne de St-Martin-de-la-Lieue, fille de feu Louis-Jacques David et de dame Marie-Anne Halbout, de la parr. St-Jacques de Lx.

84. – Le 14 oct. 1772, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Charles-François du Vey, officier de la grande vénerie, et de dame Lespiney de Beaumanoir, d’uue part, et dlle Jeanne Foucques d’Orviile, fille de Charlemaigne Foucques d’Orville, officier honoraire de la maison du roy, et de dame Marie-Anne Desprez, de la parr. de St-Jacques de Lx.

91. – Le 9 nov. 1772, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Robert-Damien de Caumont, Escr, fils majeur de Mesre Robert de Caumont, Escr, et de feue dame Marie-Louise Guisard, de la parr. de St-Germain-en-Laye, diocèse de Paris, d’une part, et noble dame Louise-Jeanne-Mélanie Lambert de Janville, Vve de feu Mesre Eustache-Louis Moulin, seigr du Mesnil-Bacley, ancien trésorier de France au bureau des finances de Caen, et fille majeure de feu Mesre Jean-Baptiste Lambert, Escr, sr de Janville et de Belloy, et de noble dame Louise-Mélanie de Bonnechose, de la parr. de St-Jacques de Lx.

92 bis. – Le 16 nov. 1772, dispense de bans pour le mariage entre Charles-Dominique Adam, fils d’Edmond-François-Charles Adam, Escr, sr de la Pommeraye, et de dame Marguerite Lhoste, originaire de la parr. de St-Jean de Caen et demeurant en celle de St-Germain de Lx, d’une part, et dlle Catherine Rabot, fille de feu Antoine et d’Elisabeth Sauvage, de la parr. St-Jacques de Lx.

93 bis. – Le 16 nov. 1772, dispense de bans pour le mariage entre Charles-Dominique Adam, fils d’Edmond-François-Charles Adam, Escr, sr de la Pommeraye, et de dame Marguerite Lhoste, originaire de la parr. de St-Jean de Caen et demeurant en celle de St-Germain de Lx, d’une part, et dlle Catherine Rabot, fille de feu Antoine et d’Elisabeth Sauvage, de la parr. St-Jacques de Lx.

115. – Le 17 novembre 1772, Me Pierre Soyer, pbrë, chapelain de la chapelle St-Gatien en la Cathédrale, étant devenu infirme, donne sa procuration pour résigner lad. chapelle entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Jean-Baptiste-Thomas-Laurent Millière, clerc de la parr. St-Jacques de Lx. Il se réserve toutefois une pension annuelle de 200 livres sur les revenus de ce bénéfice dont il a été titulaire pendant 57 ans. Le 26 nov. 1772, led. sr Millière obtient en cour de Rome des lettres de provision de lad. chapelle.
Le 12 janv. 1773, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision. Le 26 janv. 1773, le s r Millière est rais en possession de la chapelle St-Gatien par le ministère de Mr Chastan, chanoine.

108. – Le 11 janv. 1773, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean Thiron, procureur, fils de feu Simon et de feue Françoise Dorléans, demeurant à Pontaudemer, parr. St-Ouen, d’une part, et dlle Jeanne-Charlotte-Catherine Paris, fille de feu François et de dame Jeanne-Charlotte-Catherine Morin, originaire de la parr. de St-Jacques de Lx et demeurant à Pont-l’Evêque.

137. – Le 12 janv. 1773, Jacques Morel de Bellecour, marchand, demeurant à Anceins, diocèse d’Evreux, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Lesieur, acolyte de la parr. de St-Jacques de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à la Ferté-Fresnel. Led. sr acolyte, fils de Pierre Lesieur et de dame Hélène Gobille, se trouvait alors au séminaire de Lx.

174. – Le 19 mars 1773, Pierre Thorel, négociant à Rouen, demeurant rue des Vergetiers, parr. N.-D. de la Ronde, représenté par Me Christophe Grainville, avocat, ancien échevin de la ville de Lx, y demeurant, faubourg St-Désir, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Nicolas Coudray(l), acolyte de la parr. de St-Jacques de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé au cabinet dud. sr Grainville. Led. sr acolyte était fils de Jean Coudray et de Marie-Charlotte Thorel. (1) Me Coudray, vicaire de Saint-Loup-de-Fribois en 1791, refusa le serment schismatique. En 1792, il se retira à Rouen, rue des Carmes, 27 ; puis il fut obligé de se déporter en Angleterre. De retour après le Concordat, il fit sa soumission à l’évêque de Bayeux en 1802 et fut aussitôt nommé curé de Magny-le-Freule. Il y mourut en 1823, à l’âge de 67 ans. (Archives du Calvados. – Archives de l’Hôtel-de-Ville de Rouen. -Mss de Reux. – Archives de l’évêché de Bx, – Ordo de Bx.)

383. – Le 6 mai 1773, Mgr Jacques-Marie de Caritat de Condorcet, évêque et comte de Lx, nomme à la chapelle de St-Michel des Loges, sise en la parr. de St-Jacques de Lx et vacante par la mort de Me Guillaume Hue, dernier titulaire, la personne de Mre Jean-Louis-Charles de la Rocque, pbrë du diocèse de Sarlat et vicaire général de Lx. Donné au château des Loges, en présence de M9 Pierre Lefrançois et de Me Jean-Baptiste Manson, tous deux pbrës, vicaires de la Cathédrale

314. – Le 3 août 1773, dispense de bans pour le mariage entre Charles-Louis-Jean Delarue, veuf de Marie-Anne Plet, fils de feu Jean Delarue, conser du roy et son procureur en l’Hôtel-de-Ville de Séez, et de Jeanne-Renée Bourdon, de la parr. de St-Pierre de Séez, d’une part, et Françoise-Elisabeth Vattier, tille de Jean-François-Germain, de la parr. St-Jacques de Lx.

318. – Le 9 août 1773, dispense de bans pour le mariage entre Me Louis Prieur, chirurgien au bourg de Vimoutiers, originaire de la parr. d’Echauffour, fils de feu Louis et d’Anne Davernes, d’une part, et dlle Louise Belley, fille de feu Jacques et de Françoise Courtin, originaire de la parr.. St-Jacques de Lx, et demeurant depuis temps de droit, en qualité de pensionnaire, à l’hôpital de Vimoutiers.

349. – Le 2 nov. 1773, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Robert Thibout d’Anizy, Escr, sr de Montgeron, fils de Mesre Antoine-Charles et de noble dame Jeanne Le Veziel, de la parr. de St-Jacques de Lx, d’une part, et dlle Marie-Rose Delauney, fille de feu Mesre Pierre-Guillaume et de noble dame Marie-Louise-Rénée de Goué de Méricourt, de la parr. de Norrey, diocèse de Séez.

337. – Le 19 mars 1774, Me Gabriel Neuville, pbrë, titulaire de la chapelle St-Etienne, 1 re portion, en la Cathédrale, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, étant attaqué de paralysie, résigne purement et simplement led. bénéfice entre les mains de Mre Jacques-Charles Pichon, de Prémesley, pbrë, chanoine prébende de Surville et actuellement chanoine de semaine en lad. Eglise cathédrale. Fait et passé à Lx, en la demeure dud. sr Neuville, en présence de Me Pierre Hamel, pbrë, hautvicaire de la Cathédrale, demeurant parr. St-Germain, et de Jean Duchesne,sr des Parcs, marchand, bourgeois de Lx, demeurant en la parr. St-Jacques. Le 21 mars 1774, led. sr Pichon, en sa qualité de chanoine de semaine, nomme à lad. chapelle, ainsi vacante, la personne de Me Jean-Baptiste-Guillaume Neuville, pbrë, originaire de St-Jacques de Lx et officier douze-livres en la Cathédrale. Le 25 mars 1774, le sr Gabriel Neuville étant mort dans la journée du 23 mars, led. sr Pichon donna au sr Jean-Baptiste-Guillaume Neuville (1) de nouvelles provisions de ce bénéfice. Le 26 mars 1774, le nouveau titulaire est mis en possession de lad. chapelle par le ministère de Mr le Doyen. Le 17 déc. 1773, Jean-Baptiste-Guillaume Neuville, fils de Jean et de Magdeleine Cordier, de la parr. de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. (1) M. Neuville devint chapelain de St-Etienne et vicaire de Retz en la cathédrale de Lisieux. Lorsqu’on lui demanda le serment constitutionnel en 1791, il répondit qu’il ne remplissait plus aucune fonction depuis la suppression du Chapitre et, par suite, n’était pas tenu au serment. M. Neuville avait alors 48 ans. Il prêta cependant, en 1792, le serment de Liberté et Egalité et celui de haine à la royauté en 1797, puisqu’il touchait la pension servie par l’Etat. Il mourut le 2 octobre 1800. (Archives du Calvalos. – Archives municipales de Lx.)

359. – Le 4 juill. 1774, dispense de bans pour le mariage en troisièmes noces d’Ursin Lozoult, marchand, fils d’Olivier, de la parr. de St-Jacques de Lx, avec Anne-Marie-Catherine Jouen, fille de feu Me Thomas-Louis Jouen , contrôleur au grenier à sel de Lx, et de dame Marie-Catherine Le Cordier, demeurant en la parr. de St-Germain de Lx depuis temps de droit.

365. – Le 25 juil. 1774, dispense de bans pour le mariage entre M. Esprit-François Vimont, originaire delà parr.. St-Jacques de Lx et y demeurant, d’une part, et noble demlle Gabrielle de Malleret de la Nouzière, originaire de la parr. de Lussac, diocèse de Limoges, et demeurant depuis temps de droit en la parr, de Préaux, diocèse de Lx, fille de feu Mesre Joseph et de noble dame Marie-Françoise Barton.

363. – Le 25 sept. 1774, Jean-Louis Mottey, fils de Jean-Baptiste et de Marie-Anne Thorel, delà parr.. St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure au château des Loges. Le 21 oct. 1776, Me Jean-Louis Mottey, acolyte de Lx, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen. Le 13 août 1777, Jean-Baptiste Mottey, marchand, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, le sr Jean-Louis Mottey, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par David Thorel de la Trouplinière, garde des haras du roy, et par Jean Gallot, marchand, demeurant l’un et l’autre à St-Jacques de Lx Le 16 février 1780, led. sr Mottey, diacre, âgé de 23 ans accomplis, obtient des lettres de quinquenniura du recteur de lad. Université. Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les diocèses de Paris, Rouen, Tours et Bourges ; sur les évêchés et les Chapitres de Chartres, Blois, Soissons, Orléans, Beauvais, Bayeux, Lisieux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez et Le Mans, ainsi que sur bon nombre de collégiales, abbayes et prieurés de ces divers diocèses. Le 22 oct. 1782, le sr Mottey(1), pbre habitué en la parr. St-Jacques de Lx, y demeurant, faubourg d’Orbec, fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx. Idem Le 7 avril 1784, Idem Le 14 avril 1786, Idem Le 4 avril 1787, Idem Le 14 mars 1788, Idem Le 8 avril 1789, (1) Mr J.-L. Mottey était en 1791 prêtre habitué à St-Jacques de Lisieux. Il refusa de prêter toute espèce de serments, mais ne voulut pas émigrer. Il fut arrêté à Rouen et mis en prison le 22 brumaire an II (12 nov. 1793). Il en sortit le 27 pluviôse an III (15 févr. 1795.)

9. – Le 15 nov. 1774, Mre Jean-Louis-Charles de la Rocque de Mons, pore du diocèse de Sarlat, licencié en droit-canon, vicaire général du diocèse de Lx et pourvu par le seigr évêque de la chapelle St-Michel du château des Loges, parr. de St-Jacques de Lx, prend possession dud. bénéfice, en présence de Mre Jacques Hébert, pbfê, chanoine scoliaste de la Cathédrale ; Adrien Dingremont, valut de chambre, demeurant en la parr. et campagne St-Jacques, et autres témoins.

48. – Le 2 févr. 1775, François Desportes, entrepreneur de bâtiments, demeurant à Lx, parr.. St-Jacques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me François Desportes (1), acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. (1) M r F. Desportes dit La Jeunesse, était en 1791 prêtre habitué et 1er sacristain de l’église St-Jacques de Lisieux. Il refusa de prêter serment et fut obligé de partir en exil. Il se réfugia à Londres. Rentré en France après le Concordat, il résidait à Rouen en 1803. (Archives du Calvados. – Mss de Reux. -Archives do l’évêché de Bx.)

39. – Le 21 févr. 1775, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Jacques de Iluldebert, chevr, seigr de Blancbuisson, garde du-corps de Sa Majesté, fils de feu Mre Jacques-Joseph de Huldebert, Escr, et de noble dame Madehine Allaire, de la parr. de Mardilly, d’une part, et noble demlle Marie-Anne-Françoise Douézy, fille de Mesre François Douézy, chevr, seigr de Montfort, Bois-Richard, Bois-Bourrée et patron d’Olondon, et de noble dame Marie-Anne Paulmier, originaire dela parr. de St-Jacques de Lx et demeurant en celle de Verneusses.

45. – Le 13 mars 1775, dispense de bans pour le mariage entre Mr Léonor-Isaac-Joseph Chauffer, Escr, seigr de Barneville, fils de feu Isaac-Joseph et do feue Marie-Madeleine-Joanne de Parfouru, originaire de la parr. de St-Léonard d’Honfleur et demeurant en celle de Quetteville, d’une part, et dlle Henriette-Françoise de la Roque, fille de Pierre-Réné et de feue Marie-Anne Lailler, originaire de la parr.. St-Jacques de Lx et demeurant depuis temps de droit en celle de St-Germain. Suivent la dispense de temps et l’autorisation de célébrer le mariage à 4 heures du matin.

105. – Le 20 juin 1775, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume- Achille Purhot de Valcour, Md. fils de feu Guillaume, capitaine d’infanterie, et de feue Marguerite-Dorothée Aubert de Boitannel, et veuf de Marie-Suzanne Desfrièches, originaire de la parr. St-Jacques de Lx, d’une part, et Anne Lechantre, fille de Jean Ollivier et de Catherine Guerbette, aussi de lad. parr.

133. – Le 24 sept. 1775, Jean-Baptiste Fouques, fils de Jean et de Louise Vallée, de la parr. de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure cléricale. 35T. – Le 21 janv. 1779, Jean-Baptiste Fouques, maître-perruquier, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, le sr Jean-Baptiste Fouques, (1) acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une maison appartenant aud. sr Fouques, sise parr. St-Jacques dans le manoir Duhamel, consistant en une cave, boutique et cuisine ayant ouverture sur la rue Basse-Boucherie, et en deux chambres, sur le derrière, donnant sur la cour dud. manoir Duhamel. Fait et passé à l’étude de Me Daufresne. (1) Mr J.-B. Fouques, qui avait un oncle appelé aussi Jean-Baptiste Fouques, ne prit les ordres qu’avec de longs interstices. Il fut admis dans le clergé de la Cathédrale n’étant encore que diacre. Il y était officier douze-livres ou petit-vicaire, quand le Chapitre fut supprimé. Alors il se retira sans titre à St-Jacques de Lisieux. Il refusa le serment constitutionnel par le motif qu’il n’était pas fonctionnaire public et la municipalité attesta, le 27 janv. 1791, qu’il n’avait accompli aucune fonction depuis la cessation de l’office à la Cathédrale. Il partit pour Londres en 1792 el de là alla s’établir à Winchester. J’ignore a quelle époque il revint en France; mais en 1813, il fut nommé curé de Mézidon. Il eut pour vicaire dans cette paroisse Mr Gruyer qui devint plus tard abbé de la Grande Trappe. Mr Fouques resta plusieurs années atteint de paralysie. Il finit, en 1838, par se retirer à Lisieux, paroisse St-Jacques, et y mourut l’année suivante à l’âge de 82 ans. Il était chanoine honoraire de Bayeux. (Archives du Calvados. (Archives de l’église de Mézidon.-Mss de Reux. – Ordo de Bx.)

364. – Le 24 sept. 1775, Silvestre Gallot (1), fils de Jean et de Catherine Pelhaitre, de la parr., de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs au château des Loges. Le 21 août 1776, led. sr Jean Gallot, marchand, constitue 150 livres de rente en faveur dud. acolyte, son fils, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une maison neuve appartenant aud. sr constituant, sise parr.. St-Jacques, rue Basse-Boucherie. Le 27 mars 1782, Me Silvestre Gallot, pbre habitué en la parr. St-Jacques de Lx, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au chapitre de Lx.(1) Mr. Gallot demeurait encore à St-Jacques en 1783 et, en 1785, il était curé de Tours, près Bayeux. Ayant refusé de prêter le serment schismatique, il fut obligé de partir pour l’Angleterre. Il logeait en 1792 à Gosport, chez Sir Carre, Demans Row, 2. Après le Concordat sa cure lui fut rendue et il y mourut en 1835, à l’âge de 80 ans. Il était chanoine honoraire de Bayeux. (Archives du Calvados. – Mss de Reux. – Ordo de Bx.)

155. – Le 6 janv. 1776, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François-Guillaume de Boctey, Esc, sr de Grandmesnil, fils majeur de feu Guillaume et de dame Marie de Venois, originaire de la parr. de St-Germain-de-Livet et demeurant en celle de St-Jacques de Lx, d’une part, et déni110 Mariguerite Maillet, fille de feu François et de feue Magdeleine de Lauberdier, de la parr. de St-Germain de Lx.

196. – Le 9 mars 1776, Jean Lefebvre Du Haseray, marchand, demeurant en la parr. et campagne de St-Désir de Lx, constitue 150 livres de rente en faveur du sr Guillaume-Charles-François Gondouin (1), acolyte de la parr. de St-Jacques de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Jean-Baptiste Lenoir, procureur en l’élection et grenier à sel de Lx, y demeurant, parr. St-Germain, et par Michel-Jacques-François Gondouin, bourgeois de cette ville, demeurant parr. St-Jacques. Fait et passé à Lx, en l’étude de Me Jacques-Louis Daufresne, notaire garde-notes du roy. (1) Mr Gondouin-Desportes, né en 1753, resta prêtre habitué à St-Jacques jusqu’à la Révolution. En 1791, il fut élu curé constitutionnel de Fervaques, mais il n’y resta pas longtemps et fut remplacé. En l’an II, il abdiqua l’état ecclésiastique et fit cependant, en 1802, sa soumission à l’évêque de Bayeux. Mais ses supérieurs ecclésiastiques n’ayant que de mauvaises notes sur le passé de sa vie, refusèrent de lui confier aucun poste. En 1805, il fut interdit et rentra dans l’état laïque : il se mit clerc dans le bureau du receveur d’Enregistrement de Lx. Il mourut dans cette ville, rue de la Paix, le 30 déc. 1811, à l’âge de 59 ans. (Liste des pensionnés du district de Lx. – Archives de l’évêche de Bx. – Archives de Lx.)

255. – Le 29 juillet 1776, dispense de bans pour le mariage entre François-Gabriel-Léonor de Thollemer, veuf de dame Marie-Françoise Morin de la Vastine et fils de Gabriel-François-Léonor et de dame Marguerite Belin de la Léqueraye, de la parr. d’Epréville, d’une part, et dame Françoise-Charlotte Larcher, originaire d’Epaignes, veuve du sr Bourdon des Cours, fille de Gilles-François-Jean-Baptiste Larcher et de dame Catherine Poullain, de la parr. St-Jacques de Lx.

316. — Le 30 janv. 1777, dispense de bans pour le mariage entre M. Thomas Manchon, sr de Lépiney, fils de feu Pierre et de feue Catherine de la Roque, demeurant à Caen, parr. St-Jean, d’une part, et dlle Olive-Anne Foucques d’Orville, fille de Charlemagne Foucques d’Orville et de dame Marie-Anne de Grez, de la parr St-Jacques de Lx.

95. -Le 25 août 1777, Mesre Nicolas-Paul de Grieu, chevr, seigr et patron de la Boissière, demeurant en son manoir seigneurial dud. lieu, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Robert Tesnière (1), acolyte, demeurant en la parr. de St-Germain de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur un herbage, situé aux Monceaux et nommé le Champ Surval. Fait et passé aud. lieu des Monceaux, par le ministère de Me Jean Sevestre, notaire à « St Julien de Foucon » (Le Faucon).
(1) M. Tesnière, était né à Biéville-en-Auge. Après son ordination il remplit les fonctions de vicaire à Barneville-la-Bertrand, et quand vint la Révolution il était chapelain du Bon-Pasteur à Lisieux. En cette qualité, il n’était pas tenu au serment constitutionnel : il ne le prêta pas. Mais l’année suivante il ne voulut pas davantage prêter le serment de Liberté et Egalité. C’est pourquoi il partit en exil; il se dirigea vers Winchester et passa toute la Révolution en Angleterre. II revint en France le 24 mai 1802 avec M. J.-F. Gousseaume, prêtre de Juaye. Il ne reprit pas de fonctions et resta prêtre habitué à St-Jacques de Lx. Il y mourut, rue de la Paix, le 27 janvier 1829. à l’âge de 75 ans. Les registres de l’évêché de Bayeux nous disent que c’était un prêtre très pieux. – [Archives du Calvados. – Archives de la mairie de Barneville. – Archives de l’Evêché de Bayeux. – Mss de Reux.).

313. – Le 25 août 1778, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Louis-François-Xavier Leboullanger, sr de Capelles, fils de Mesre Louis-André et de dame Marie-Marguerite de Bosc-Henry, de la parr. de Capelles, d’une part, et demlle Marie-Julie Lambert de Frondeville, fille de Mesre Gabriel-César et de feue dame Magdeleine-Julie Bourdon du Pommeret, de la parr. de St-Jacques de Lx.

358. – Le 19 janv. 1779, Me Jacques-Louis Daufresne, notaire « garde-notte du roy « en la ville, faubourgs et banlieue de Lx, demeurant rue aux Fèvres, parr. St-Jacques, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-Baptiste-Louis Daufresne, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur deux maisons apppartenant aud. sr Daufresne, « situées sur le devant et sur le derrière de lad, rue aux Fèvres, » le tout borné ensemble, à l’Est par une allée commune ; à l’Ouest, par la rivière d’Orbec traversant la ville de Lx ; au Sud, par le nommé Grieu ; et au Nord, par lad. rue aux Fèvres. Fait et passé à Lx, en la maison ci-dessus désignée, par le ministère de Me Philippe Desgenetez de Bellecour, notaire à Thiberville. Mr Daufresne était prêtre habitué à St-Jacques de Lx quand la Révolution commença. Il accompagna le curé de cette paroisse pour prêter des premiers le serment schismatique (21 janv. 1791). et il fut élu, au mois de mai suivant, curé constitutionnel de St-Marlin-de-la-Lieue. Il abdiqua en l’an II l’état ecclésiastique et ne rentra- jamais dans le clergé. Les registres de l’évêché de Bayeux contiennent une courte mais sévère appréciation de sa conduite. (Archives du Calvados. – Archives de l’évêché de Bx.)

331. – Le 5 juillet 1779, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Georges-Alexandre de Verrières, chevr de Rumigny, de la parr. de Havys, diocèse de Reims, d’une part, et noble demlle Marie -Catherine Hauvel de Bois-Simon, de la parr. St-Jacques de Lx.

47. – Le 31 janv. 1780, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Marc-Joseph Devins, fils de feu Mesre Jean-Baptiste et de feue noble dame Marie-Suzanne de Domme, originaire de la parr. de Terrasson en Périgord, diocèse de Sarlat, et demeurant actuellement en celle de St-Jacques de Lx, d’une part, et noble demlle Louise-Catherine-Madeleine Hauvel de Châtillon, fille de feu Mesre Louis-Guillaume et de noble dame Catherine d’Erneville, demeurant aussi en lad. parr. St-Jacques.

87. – Le 15 févr. 1780, Guillaume Bossé, marchand-laboureur, demeurant en la parr., et campagne St-Jacques de Lx, constitue 150 livres de rente en faveur de son neveu, le sr François-Gabriel-Robert Bossé, acolyte de lad. parr. afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

85. – Le 15 févr. 1780, Nicolas Petit, marchand, blanchisseur de toiles, demeurant à Beuvillers, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Michel Fouques, dit Lanos, acolyte de St-Jacques de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Me Fouques-Lanos était, en 1791, prêtre habitué à St-Jacques de Lx. Il refusa le serment schismatique ; mais à partir de ce jour, nous perdons complètement sa trace. (Archives du Calvados.)

111. – Le 12 juin 1780 dispense de bans pour le mariage entre Me Pierre-Nicolas Boessey, avocat, fils de Nicolas et de Marie-Catherine-Thérèse Hébert, demeurant à Pont-l’Evêque, d’une part, et demlle Marie-Marguerite-Françoise Thorel de la Trouplinière, fille de David et de feue Marie-Françoise Le Rat, de la parr. de St-Jacques de Lx.

134. – Le 21 août 1780, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Louis-François-Joseph Mignot, Escr, seigr de la Touraille, fils de feu Robert et de feue dame Marie Riquier, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et dame Anne-Marthe-Cécile Couture, fille de feu André et de dame Anne-Marthe-Cécile Desmonts, de la parr. de St-Jacques de Lx.

70. – Le 8 juin 1781, François-Germain Vattier, fils de Jean- François-Germain et d’Anne-Catherine Picard, de la parr. de St-Jacques de Lx, reçoit la tonsure cléricale. Le 22 juillet 1783, il est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen. Le 15 avril 1786, furent ordonnés diacres : Me François-Germain Vattier, de la parr. de St Jacques de Lisieux; Le 28 févr. 1787, led. sr Vattier, diacre, âgé de 24 ans accomplis, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université. Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les chapitres de Paris, Rouen, Tours et Bouiges ; sur les évêchés et les chapitres de Chartres, Blois, Orléans, Soissons, Beauvais, Bayeux, Lisieux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez et Le Mans, ainsi que sur la plupart des collégiales, abbayes et prieurés de ces divers diocèses. Le 28 mars 1787, le sr Vattier, diacre, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre
de Lx. Le 7 avril 1787, furent ordonnés prêtres : François-Germain Vattier, diacre de St-Jacques de Lx ; Le 14 mars 1788, Me François-Germain Vattier, pbrë, Me ès-arts en l’Université de Caen, habitué en l’église St-Jacques de Lx, demeurant même parr., fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx. Idem Le 8 avril 1789,

251 . – Le 3 sept. 1782, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-Baptiste-Daniel Poret du Longval, fils de feu Guillaume et de feue Françoise Lefort, d’une part, et Louise-Adélaïde Thorel de la Trouplinière, fille de feu David et de feue Marie-Françoise Le Rat, tous deux de la parr. St-Jacques de Lx.

33. – Le 27 janv. 1783, dispense de bans pour le mariage entre Thomas Gannel, négociant, fils de Jacques Gannel, conser du roy, échevin de la ville de Lx, et de dame Agnès Thillaye, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et Marie-Anne-Victoire Le Rat, fille de Me Noël Le Rat, lieutenant général au bailliage vicomtal et ancien maire de Lx, et de dame Marie-Anne Cottin de Marenport, de la parr. de St-Jacques de Lx.

133. – Le 29 août 1783, dispense de bans pour le mariage entre Charles-Clément Lair, fils de Me François Lair, chirurgien, et de dame Catherine-Françoise Legendre, de la parr., de Fervaques, d’une part, et demlle Cécile-Charlotte Durand, fille de Me Joseph-Christophe et de feue dame Marie-Anne Charlotte Fouques, de la parr. de St-Jacques de Lx.

216. – Le 12juillet 1784, dispense de bans pour le mariage entre Jean Gonfier, fils de Joseph et d’Etiennette Bermond-Mortinetde la parr, de St-Jean-Baptiste de Belleville, dans la province de Tarentaise en Savoie, et domicilié depuis temps de droit en la ville d’Honlleur, parr. Ste Catherine, d’une part, et Marie-Marguerite Brie, fille de Jean, originaire de la parr. St-Léonard d’Honfleur et demeurant en celle de St-Jacques de Lx.
61 . – Le 19 sept. 1783, François-Philippe Vattier, fils de et de Mario Livet, de la parr. de St-Jacques de Lx, rite dimissus, reçoit à Coutances la tonsure et les ordres mineurs.

345. – Le 2 sept. 1784, dispense de bans pour le mariage entre Me Guillaume-Gabriel Daufresne, avocat au bailliage d’Orbec, notaire du roy à Lx, fils de feu Jacques-Louis et de Marie-Anne Delarue, originaire de la parr. de St-Germain et domicilié en celle de St-Jacques de Lx, d’une part, et Marie-Jeanne Bugniard-Boisgiroult, fille de Nicolas-Louis et de Jeanne-Barbe Vaucanu, de lad. parr. de St-Jacques.

259. – Le 11 oct. 1784, dispense de bans pour le mariage entre Me Jacques-François-Firmin Lhorionnay, avocat en la cour de parlement de Paris, fils de feu Jean-Baptiste et de dame Marie Nadal, originaire de la parr. de St-Martin-aux-Chartrains et domicilié en celle de St-Jacques de Lx, d’une part, et demll ,le Marie-Elisabeth de Neuville, fille de feu Jean de Neuville, ancien conser du roy, et de feue dame Marguerite Fromage, originaire de lad. parr. St-Jacques et demeurant en celle de Beuvron.

300. – Le 4 janvier 1785, dispense de bans pour le mariage entre Philippe-Henry Boudard du Plessis, fils de Guillaume-Jacques-François Boudard, receveur des décimes du diocèse do Lx, et de dame Mario-Marguerite-Lamidey, originaire de la parr., de Firfol et demeurant en celle de St-Jacques de Lx, d’une part, et demll. Marie-Thérèse Perrée, fille de feu Philippe-François-Gabriel et de dame Marie-Thérèse Moutier, de la parr. de St-Laurent-du-Mont, diocèse de Bayeux. Suit la dispense de bans pour le même mariage accordée par Mgr Joseph-Dominique de Choylus, évêque de Bayeux, cons. du roy en tous ses Conseils, premier aumônier de Madame la duchesse d’Artois.

9. – Le 21 janv. 1785 Le seigr évêque donne aud. sr Grouard la collation dud. bénéfice. Le 25 janv. 1785, le sr Grouard prend possession de la cure de Deauville, en présence de Me Jérôme Lentrain, pbrë, desservant lad. parr., et autres témoins. M. Grouard, originaire de St-Jacques de Lx, prêta d’abord serment à la Constitution civil du clergé; puis peu de temps après il se rétracta et se retira à Lisieux dans sa famille. Mais en 1792, il lui fallut émigrer : il partit pour Jersey où il resta quelque temps et finit par se réfugier à Londres. Il ne rentra probablement jamais en France. (Archives du Calvados. – Mss de Reux.)

70. – Le 11 juillet 1785, dispense de bans pour le mariage entre M. Jean-François Foucques d’Orville, ancien gendarme de la garde ordinaire du roy, fils de Charlemagne Foucques, officier vétéran de la Maison du roy, et de dame Marie-Anne Després, de la parr. de St-Jacques de Lx, d’une part, et dame Jeanne Riquier, Vve de M. Jean-Baptiste- Adrien Deneuville, avocat en parlement, et fille de feu M. Jacques Riquier Du Perrey et de feue dame Charlotte Loir, de la parr. de St-Germain de Lx.

176. – Le 14 avril 1786, reçurent les ordres mineurs seulement. Jean-Louis-Amand Saulnier, clerc de la parr. de St-Jacques de Lx; Mr Saulnier était prêtre habitué à Saint- Jacques en 1791. Il prêta tous les serments et resta vicaire de la même paroisse jusqu’en l’an II. A cette époque, il cessa ses fonctions et continua de résider à Lisieux pendant toute la Révolution ; il y touchait la pension des prêtres assermentés. En 1802, il voulut faire sa soumission à l’évêque de Bayeux ; mais il ne fut nommé à aucun poste ; il continua de vivre en qualité de prêtre habitué à Saint-Désir d’abord, et ensuite à Saint-Jacques, comme avant la Révolution. Il mourut en 1802, âgé de 78 ans. (Archives du Calvados. – Archives de l’évêché de Bx. – Ordo de Bx 1843.)

174. – Le 14 avril 1786, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : Jacques Le Roy, fils de Jacques et de Marie Le Roux, de la parr. de St-Jacques de Lx ; Le 7 avril 1787, (samedi saint), furent ordonnés sous-diacres : Jacques Le Roy, acolyte de St-Jacques de Lx ;

60. – Le 14 juillet 1786, la nomination à la chapelle St-Michel, sise au château des Loges, parr. St-Jacques de Lx, appartenant au seigr évêque de Lx,Sa Grandeur nomme aud. bénéfice, vacant par la mort du Me Guillaume Hue, clerc tonsuré, et par le refus de M. de la Roque des Monts, la personne de Me Jacques Boivin. pbrë du diocèse de Lx.

181 . – Le 15 avril 1786, furent ordonnés prêtres :
Me Charles Asse, de la parr. de St-Jacques de Lx ;
Me Jacques-François Halbout, de la parr. de St-Jacques de Lx ;

170. – Le 15 avril 1786, furent ordonnés diacres :
Me Louis-Guillaume-Jean-François Mauduit, de la parr. de St-Jacquesde Lx ;

181 . – Le 15 avril 1786, furent ordonnés prêtres : Me Charles Asse, de la parr. de St-Jacques de Lx ;

– Le 24 juillet 1786, dispense de bans pour le mariage entre Eléonor-Charles Fleury, contrôleur des Actes d’Orbec, y demeurant, fils de Denis Fleury de la Hussinière et de feue noble dame Marie Poulain des Marais, de la ville de Mortain, d’une part, et demlle Marguerite-Françoise Halbout, fille de François-Aubin Halbout et de dame Marguerite Lefortier, de la parr., de St-Jacques de Lx.

56. – Le 11 févr. 1787, dispense de bans pour le mariage entre Jean Vil Dervan, cavalier de maréchaussée de la ville de Lx, veuf de Marie-Anne Morin, fils de feu Jean et de feue Sophie Collet, originaire de la ville de Rotterdam, parr. St-Jean, d’une part, et Marie-Marguerite Couture, fille de Jean et de feue Marie-Thérèse-Catherine Larcher, de la parr. St-Jacques de Lx.

57. – Le 12 févr. 1787, dispense de bans pour le mariage entreLéon-François Boivin, négociant, fils de François et de feue Marguerite-Françoise-Anne Boivin, de la parr., de Ste Croix de Bernay, d’une part, et demlle Marie-Marguerite-Adélaïde Boudard, fille mineure de Guillaume-Jacques-François Boudard, receveur des décimes du diocèse de Lx, et de Marie-Marguerite Lamidey, de la parr. de St-Jacques de Lx

99. – Le 6 avril 1787, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : Jean-Philippe Mézières, fils de Jacques-Philippe et de Marie Desjardins, de la parr. de St-Jacques de Lx ;

109. – Le 7 avril 1787, furent ordonnés prêtres : Louis-Guillaume -Jean-François Mauduit, diacre de St-Jacques de Lx ;

107. – Le 7 avril 1787, furent ordonnés diacres : Jacques Vimont. sous-diacre de St-Jacques de Lx ; Le 7 mars 1789, furent ordonnés prêtres : Me Jacques Vimont, diacre de St-Jacques de Lx ; Mr Jq Vimont après son ordination resta prêtre habitué à Saint-Jacques de Lisieux. Il prêta le serment constitutionnel avec M. Saffrey le 21 janv. 1791. Nous trouvons son nom sur la liste des curés constitutionnels pensionnés par le gouvernement. En 1802, il se rétracta et, en 1805, il était professeur au collège de Lisieux. Il conserva ces fonctions jusqu’en 1823 et mourut le 15 janvier 1836, à l’âge de 73 ans. (Archives du Calvados. – Archives du collège de Lx. – Archives de la mairie de Saint- Jacques.)

130. – Le 7 mai 1787, dispense de bans pour le mariage entre Gabriel-François-Michel Vattier, marchand-apothicaire, originaire de la parr. de St-Jacques de Lx et demeurant en celle de St-Germain, fils de feu Jean-François-Germain Vattier, négociant, et de dame Anne-Catherine Picard, d’une part, et demlle Marie-Anne-Madeleine Delauney, fille de M. Georges-Nicolas Delauney, avocat et procureur fiscal de la hautejustice de St-Pierre-sur-Dives, et de demlle Catherine-Elisabeth Thouroude, de la parr. de St-Pierre-sur-Dives.

43. – Le 21 mars 1788, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : Louis-Augustin- Bonaventure Hébert, fils d’Augustin-Bonaventure et d’Agnès Hardouin, de la parr., de St-Jacques de Lx; Me L.-A.-B. Hébert, originaire de St-Jacques de Lisieux, était diacre en 1790. Il reçut la prêtrise des mains d’un évêque catholique, puis resta quelque temps à St-Jacques en qualité de prêtre habitué. Il refusa le serment et passa en Angleterre en 1792. Il se réfugia d’abord à Portsmouth et fut ensuite reçu à Winchester. Nous ne retrouvons pas son nom après la Révolution. Son père, propriétaire à Lisieux, Grande-Rue et paroisse St-Jacques, y mourut le 4 janvier 1815, à l’âge de 82 ans. (Liste des élèves du séminaire de Lx en 1791. – Mss de Reux. Archives municipales de Lx.)

45. – Le 21 mars 1788, reçurent les ordres mineurs seulement: Guillaume-Jean Hauvel, de la parr., de St-Jacques de Lx ;

49. – Le 22 mars 1788, furent ordonnés diacres : Jacques Le Roy, de la parr. de St-Jacques de Lx ; Mr Ja. Leroy-Bultencourt, prêtre habitué à Si Jacques de Lisieux, refusa de prêter le serment constitutionnel et partit l’année suivante pour l’exil. II se retira pendant un certain temps en Angleterre, à Gosport, puis il partit pour Oslende. Il mourut en 1802 à Reading, âgé de 38 ans. (Archives du Calvados. – Mss de Reux. – Nécrologe anglais.)

77. – Le 3 juin 1788, dispense de bans pour le mariage entre Mesrc Louis-Jean-Charles Le Hantier, Escr, garde-du-corps du roy, fils de Mesre Charles et de noble dame Anne-Jeanne de Foucques, de la parr. de Croisilles, d’une part, et noble demlle An ne-Jean ne-Charlotte Douésy, fille de feu Mesre François Douésy et de noble dame Marie-Anne Paulmier, originaire de la parr. de St-Jacques de Lx et demeurant en celle de Mardilly.

107. – Le 25 juin 1788, dispense de bans pour le mariage entre Charles-Casimir-Pascal Marchand, fils de Jacques-François et de feue dame Marie-Catherine Blanchard, originaire de la parr. Ste Croix-des-Pelletiers de Rouen et demeurant depuis six mois en celle de St-Jacques de Lx, d’une part, dlle Françoise-Marie Durand, fille de feu Joseph-Christophe Durand, consor du roy, président du grenier à sel de Lx, et de feue dame Charlotte-Marie-Anne Foucques, aussi de lad. parr. de St-Jacques.

111. – Le 23 juillet 1788, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. François-Paul-Alexandre de Grieu, chevalier non-profés de l’Ordre de St-Jean de Jérusalem, fils de Mesre. Nicolas-Paul de Grieu, chev. seig. de la Boissière, et de feue noble daine Elisabeth-Françoise de Malfilatre, originaire de la parr. de la Boissière et demeurant depuis dix mois en celle de St-Jacques de Lx, d’une part, et noble dem. Marie-Françoise Dubois de Grandchamp, fille mineure de feu Henry et de noble dame Marie de Boctey, épouse en secondes noces de Mesr. Pierre du Faguet des Varennes, de la parr. de N.-D. de Villers-sur-Glos.

131. – Le oct. 1788, dispense de bans pour le mariage entre le sr François Brière du Buisson, fils de Jean-Baptiste et de Marie-Anne Mariolle, d’une part, et demlle Aimée Bordeaux, fille mineure de feu François et de Marie Nadal, les deux parties de la parr., de St-Jacques de Lx.

165. – Le 9 févr. 1789, dispense de bans pour le mariage entre M. Barbe-Jean-Charles Le Bas le jeune, seigr et patron de la parr. De St-Sébastien de Préaux, seigr du fief de Nolard, consdr du roy, président trésorier de France et trésorier général des Finances au bureau de la généralité de Rouen, fils de feu Charles-Louis Le Bas de Préaux, Esc, et de dame Antoinette-Catherine Le Vasseur, de la parr. de St-Jacques de Lx, d’une part, et demlle Elisabeth-Sophie Lhotellier des Naudières, fille mineure de M. Lhotellier des Naudières, ancien avocat au parlement, et de Marie-Adélaïde Le Vasseur, de la parr. de St-Jean-Baptiste de Nemours.

48. – Le 20 juillet 1789, dispense de bans pour le mariage entre Gabriel Moisy de la Vallezerie, avocat en parlement, fils de Gabriel et de feue Marie-Claude Lecoq, de la narr. de St-Jacques de Lx, d’une part, et demlle Marie-Thérèse Asse, fille de Me Louis-Pierre-Bernard et de dame Marie-Thérèse Dehors-Beaumont, de la parr. de l’Hôtellerie.

61. – Le 3 nov. 1789, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Louis-Pierre de Philippes, chevalier de Beau mont, officier d’infanterie, capitaine aide-major de la milice nationale de Lx, originaire de la parr. de Percy, diocèse de Séez, et demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fils de Mesre François-Thimothée de Philippes de Beaumont et de feue noble dame Louise-Marguerite de Piquot, d’une part, et noble demlle Marthe-Françoise Adélaïde Rioult de Victot, fille de feu Mesre Michel-Louis Rioult, chevr, seigr et patron du Breuil, et de feue noble dame Françoise-Marguerite Gondouin, originaire de lad. parr. du Breuil et demeurant aussi en celle de St-Jacques de Lx depuis huit mois.

78. – Le 8 févr. 1790, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François de Rély, chevr, seigr et patron de St-Aubin-sur-Risle, sous-lieutenant au régiment de la vieille marine, demeurant à Orbec, fils de feu Mesre François-Guillaume de Rély, chevr, seigr et patron de St-Aubin-sur-Risle, et de feue noble dame Marie-Louise-Barbe Le Loutrel, d’une part, et noble dem110 Marie-Madeleine-Emélie de la Roche, demeurant en la parr. de St-Jacques de Lx, fille mineure de Mesr. Jean-Joseph de la Roche de Perteville, chevr, seigr et patron présentateur et honoraire des parr. du Mesnil-Guillaume, Ouilly-le-Vicomte et St-Mards-de-Fresne, et de noble dame Marie-Madeleine-Michelle-Jeanne Despériers.

79. – Le 8. févr; 1790, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Baptiste-Charles de Bosc-Henry, Escr, seigr de Plainville, ancien mousquetaire noir de la garde ordinaire du roy, fils de feu Mesre Jean-Baptiste de Bosc-Henry, chevr, seig r dud. lieu de Plainville, et de noble dame Marguerite-Suzanne Ragaine, dame de Plainville et de Talonnay, demeurant à Plainville, d’une part, et noble demlle Catherine Françoise Lefèvre de la Potellière, fille de Mesre Jean Lefèvre de la Potellière, et de noble dame Charlotte-Clotilde de Soligny, de la parr. de St-Jacques de Lx.

111. – Le 17 mai 1790, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste Perier, fils de feu Jean-Baptiste et de feue dame Jeanne Pollin de Boislaurent, de la parr, de St Germain de Lx, d’une part, et demlle Catherine-Victoire Pollin de Boislaurent, fille de Guillaume et de Marie-Anne Duclos, originaire de la parr, de St-Jacques de Lx et demeurant en celle de St-Désir. Suit la fulmination de la dispense de parenté du 2e au 2e degré obtenue en cour de Rome par lesd. parties.

113. – Le 29 mai 1790, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Louis-Madeleine de la Rouvraye, Escr, officier au régiment de Bourbon, fils de Jean-Baptiste-Tanneguy de la Rouvraye, en son vivant capitaine de cavalerie, et de noble dame Marie-Anne-Françoise d’Aurevilie, originaire de la parr. du Mellerault et domicilié en celle de Touquette, d’une part, et demlle Marie-Madeleine-Césaire Chastan de la Fayette, originaire de la parr., de St-Jacques de Lx et domiciliée en celle d’Auquainville, fille de Mesre Jean-Baptiste-Cerquis Chastan de la Fayette et de noble dame Marie-Anne Le Bas de Fresne.

Reg- XV. 933» – M« Jacques Bence, originaire de Saint-Jacques de Lx, fut nommé, en 1726, curé de Saint-Roch de Paris et y mourut en 1738. (Liste des curés de Sainl-Roch.).
Reg. XXIV. 102. – Mr Lemoine, né à Saint-Jacques de L en 1731, resta prêtre habitué dans cette paroisse jusqu’à la Révolution. Il devint constitutionnel et intrus.
Reg. XXXIII. 241 . – Mr P. Marelle, né à Saint-Jacques de Lx, était, en 1791, chapelain de l’abbaye de Fécamp. Ayant refusé île prêter serment il s’exila en 1792 et se réfugia à Londres. (Mss de Reux.)

hostellerie où pend pour enseigne la Bellefontaine, parr. St-Jacques de Lx. « en l’hostellerie de la Belle-Fontaine, parr. St-Jacques de Lx, faubourg de la Porte de Paris ».

Curés. – C. Vallée de Beauchamp – P. Sebire.
Vicaires.-A. Lenoir -T. Dubois – L. Héroult – Touquet.
Prêtres de la paroisse. – Jq-P. Beuzelin – F. Charrière – G. Gallet – P. Gallot – F.-Jq Glasson – L. Goubert – L.-C. Haguelon ou Haglon – Jq Hébert – J.-B. Hébert – L. Jouen de Bornainville – P. Lefrançois – O. Lelasseur – Maillet – F. Morin, – A. Sauvage – P. Touquet

Clercs. – P.-Jq Beuzelin – F. Caboulet – . Coquerel – G. -F. Couture – J-i-F. Davy – Jq De Courdemanche – Jq Desestables- F.-J. Dubois – L.- G.-A. Dusault – . Fleury – Jq Follebarbe – L.-A. de Folleville – A. Forest – F -A. Foucques. -J.-B. Fouques (oncle) – L. Grouard – Jq Hébert – J.-B. Hébert – P. Hébert – L. Héroult – L. Jouen de Bornainville -. Lefèvre – F.-O. Lelasseur – J.-B.-C. Lemoine – R -G. Leullain – P. Let – P. -T. Mérie – J.-B.-G. Neuville – F. Nicolas – J.-C. Pecqueult – L.-J h Quesney – J. -F. Routoure – J.-C.-S. de Saffrey – P. Touquet – G. Toustain – L.-F. Viquesnel.

Patron. – Le chanoine théologal prébende de St-Jacques. – J. Alaret.

Seigneurs et notables. – J. Aulnay du Blondel de la Boissière – L.-G. de Bonnechose de la Francardière – L.G. de Bonnechose de la Boullaye – P.Coudrey – Jq-N. de Courtoeuvre – Jq-L. Daufresne – P. -A. David ou Davy de Boislaurent de St-Jean – J.-B. Davy de LSoislaurent, – G.-N. Decourdemanche – J.-B. Deshayesde Gassart – J.-B. -M. Despériers de St-Mards – F. Douézy de Montfort – L.-F. Douézy dOlendon – J. Dubois – A.-F. Duhou – J. Durand – R.-N. Faûn – F.-C. du Faguet de Montbert – J. Foucault – P. Foucques – Jq Fouques – J. L -T. Gadelorge – L. Godefroy – M. -F. Gondouin – P. Grouard – G. Hauvel du Boullay – G. -G Flauvel – L.-G Hausel du Boullay – M.-D. Hauvel – F. Hébert de Longchamps – J.-B. Hémery – L.-J.Huard – C.-F. Hue – .T.-L. Jouen de Bornainville – Laurent – R. Le Bas de Fresne – C.-L. Le Bas de Préau – J. Le Bouteiller – J.-P. Lecointre – J. Lefèvre de là Postellière, . – J n Lefèvre de la Postellière, fils – J. Lemercier – F. Le Mire – J.Le Rat – N. Le Rat – J.-B. Lerou -J. Leroy de la Vesquerié – N. de Lespiney – C. Patey – J. Levavasseur-Baudry -P. Levavasseur-Baudry – A. Maillet – L. Maillet – P.A. de Manneville – C.-M. Mesnager – R. Mesnier – F. -B. –Mistral – E.-L. Moulin – J. Ollier, – N. Perrée – N.-L. Perrée des Isles – J. Pollin – G. Pollin de Boislaurent – G. Poret – J.-F. Piquenot – Jn. L. Regnoult – N. Ricquier – M. Rioult des Ohampeau – C.-Jb. de ia Roche – Jn .-Jh. de la Roche – P.-R. de la Roque de Secqueville – O.-A. de Ruffié – G. -A. de Saffrey – L.-J. de Saffrey – J.-J. de Sandrei – C. Senée – J.Senée – J.Jq. de Seney de la Sauvagère – J.-J. de Seney de la Sauvagère, fils – P.-E. Simonneau – F.-G.-J. Surlemont – J.-A.-Ji. Surlemont – C. Terrier – R.-L. Therihout – C. -Ad. Thibout d’Anisy – C.-Ant. Thibout d’Anisy – M.-M. de Jort – M.-E. de Parfouru – . Thorel – P. Vallée.

Hôtels. – Hôtel de la Belle-Fontaine, . 5. – Hôtel de la Levrette – Hôtel du Lion d’Or – Hôtel du Maure – Hôtel du Soleil d’Or.

Curés ou vicaires perpétuels. – P. Sebire – Jn-O.-S. Saffrey.

Vicaires.- D. Varin – P. Touquet- F. Morin – N. -M. Le Mire.
Prêtres de la paroisse. – J. Asse – P.- Beuzelin – T. Beuzelin – L.-O. Couture de Bois-Simon – J. Decourdemanche – Jq F. Desportes – P. Gallot – S. Gallot – F. Hébert de la Motte – T.-O. Houlette –
N.-M. Le Mire – J.-B.-C. Le Moine – F. Morin – J.- L. Mottey – J.-B.-G. Neuville – F -G. Vattier – J.-C. Veniard.

Clercs. – C. Asse – J. Asse – N. Aubert – T. Beuzelin – F.-G.-R. Bossey – N. Coudrey – L. C. Couture de Bois-Simon – J.-B. L. Daufresne – J.-L. Daufresne – Th.-J. L. Daufresne – Jq Demeulles – F. Desportes – J.-C. Doucet – I. Fortin – J.-B. Fouques, neveu. – M. Fouques- – J.-A. Gallot – S. Gallot, V. – F. G. Gilles – V.-V. Gondouin – G.C.-F. Gondouin- J.-F. Halhout – G.-J. Hauvel – L -A -B. Hébert – P. Hébert – T. Boulette -N.-M. Le Mire – L.V. Le Rebours – Jq Le Roy – F. Lesieur – J. Marette – J.-B.-T.-L. Millière – L Morin – D.-L. Moulin – J.-L. Mottey – H. Mullot – G.-J. Mutrel- J.-B. -G. Neuville
– Jh Quesney- Jq Saudebreuil – J.-L.-A. Saulnier – H. Vattier.

Seigneurs et notables – J.-B. Amelot du Coudray – P.-N.-M. Baigné – J. Belley – M. Bertot, A.Agis – M. Bertot – F.-L. Bessin – J.-B.-A. Biette – F.-G. de Boctey de – T. de Boctey – F. Bordeaux – G.-J.-F.Boudard, – Ph.-H. Buisson – F. Brière du Buisson – N.-L. Buigniard Boisgirouh – L.-N. Bullet des Londes, – F. Caradec – J.-B. Chastan de la Fayette – Jq-L. Chausson de la Salle- Jq Courdemanche – A. Couture – J. Couture – L.-G. Couture – G.L Daufresne – Jq Daufresne – J.-L. Daufresne – L.-Jq David – P. David. V – J.Deneuville – J.-B.-A. Deneuville – J.-A. Deneuville .)- L. Deneuville – M.-N.-V. Derme – G. -F. Deshayes de Gassart – M.-J. Devins – A. Dingremont – F. Douézy – J. Duchesne des Parcs – C. Durand – Jh C. Durand, -A. -A. du Faguet des
Varennes – J. Faneau – P. Fortin – J. F. Foucques d’Orville – J.-B. Foucques des Jonquets – F. Fromage – J.-L.-T. Gadelorge – F. Gannel – T. Godefroy – A. -F. Gondouin- M.-J.-F. Gondouin, V – F. -P. -A. de Grieu – J.-F. Dubois de Granchamp – H. -M. Guillemin des Portes – N. Hagron- F.-A. Halbout – L.-G. Hauvel de Chàlillon – J.-B. Hémery – N. Herrier – L. Horlaville – P. Huard – J.L. Jouen de Bornainville – J.-C. Lambert de Froudeuille – J.-B Lambert de Janville, – Pli. De Laporte – C.-B. Le Bailly – J.-P. Le Bailly – R. Le Bas de Fresne – B.J.C. Le Bas de Fiardel – B.-J.-C. Le Bas le Jeune – C.-L. Le Bas de Préaux – C. Le Boursier – J.-F. Le Bret – J -O. Lechantre – J -B. Ledanois – J. Lëfèvre de la Pôlelliêre – M. Lefortier – R.-T. C. Legendre – E. Lejeune, -J-J. Le Mire de Villers – J. J.-C. Le Mire de Villers 125; C.-J. de St– Aubin – J. Lemire – J.-B. Le Noir – N. Le Rat – A. Le Sens – A. Le Sens d’Antierville – C. Letavernier – J.-F.-F. Lborionney – P. Loir – O. Lozout – A. -T. Maillard – P. -A. De Manneville – C.-C.-P. Marchand – F. de Margeot de St-Ouen – A. Maunouard – G.-J. Moisy de la Valézérie – G. Moisy de la Valézérie, fils – P. Moisy – C.-D. Navet du – A. Nicolle – A. A. Nicolle – J. 0llivier – F. Taris – L.-P. de philippes de Beaumont – G. Pollin de Boislaurent – G. Poretde Longval – J.-B.-D. Poretde Longval – G. Puchot – G. -A. Puchot de Valcourt – J.-J. de la Roche de Pertheville – P.-R. de la Roque – L. Rosey, – G. -A. Roussel des Mares – J.-B. de Seney d’Argences – J. Soyer de Beauchesne – R.-L. Theribout – A.-C. Thibout d’Anisy – P Thibout d’Anisy, – H. Thibont d’Anisy de Montgeron – D. Thorel de la Trouplinière – J -F. G. Vallier – J -B. Verger – G.-A. de Verrières de Rumigny – F.-F. Vimont.

Chapelle St-Michel des Loges. – Chapelains. – G. Hue- J.-L-C. de la Rocque des Monts – Jq Boivin.
Patron. – L’évêque de Lx.
Poste aux lettres.
Hôtel de la Levrette – Hôtel du Lion d’Or.

RENE HERVAL – LISIEUX.
Etienne Blosset de Carrouges, successeur de Raguier, que le souvenir d’un prélat attaché à l’entretien et à
l’embellissement de sa Cathédrale. Précédemment évêque de Nîmes, il prit possession de son nouveau siège le ler juin 1484. Sa générosité ne se borna pas à assurer la splendeur de Saint-Pierre. Il contribua à l’accroissement du château des Loges (1) et ce fut sous son épiscopat que fut posée, en 1496, la première pierre de l’église Saint-Jacques.
(1) Le Château des Loges, résidence estivale des évêques, était situé entre Lisieux et Saint-Martin-de-la Lieue, au bord de la route de Lisieux à Livarot. Cet endroit est appelé aujourd’hui le quartier des Quatre-Sonnettes. Il ne demeure du château que quelques dépendances. Renseignements communiqués par M. le chanoine G. A. Simon, Président de la Société historique de Lisieux).
– Jacques d’Annebault : Sous ce pontificat et malgré l’acharnement des querelles religieuses désormais ouvertes, les travaux de construction et d’embellissement ne se ralentirent pas. Le 30 mai 1540, l’évêque de Castoria (Jean Cousin, évêque de Castoria – ancienne ville de la côte Albanaise) remplissait à Lisieux les fonctions épiscopales, en l’absence du Cardinal Le Veneur, puis du Cardinal d’Annebault.)
– A partir de 1795, l’opinion publique marqua un tel retour vers le culte1795, le libre usage des églises qui n’avaient pas été aliénées. Tandis que les dernières cérémonies décadaires passaient inaperçues parmi l’indifférence croissante de la population, l’administration rendait au culte l’ancienne église de l’Abbaye qui devenait paroissiale avec le titre de Saint-Désir (18 octobre 1796) et l’église Saint-Jacques (21 février 1797). Le 15 août 1802. enfin, la Cathédrale elle-même était rendue au culte.
Avant le désastre de 1944, qui a vu fondre dans son creuset d’incendie la plus grande partie de la ville, l’église St-Jacques, dressée au sommet d’un perron à double montée, ne manquait pas d’allure. Son portail, certes, était dégradé et fruste comme si les tempêtes séculaires l’avaient rongé et le lourd bonnet d’ardoise qui coiffait son clocher était si parfaitement laid que cette laideur semblait endeuiller toute la ville. Mais l’ensemble de l’église, très régulier et tout fleuri de pinacles, n’était pas sans charme et l’intérieur ménageait aux visiteurs, grâce àde belles verrières et a de curieuses peintures, des surprises inattendues. Aussi, la pitié des archéologues et même celle des simples touristes se penchent-elles aujourd’hui sur la pauvre carcasse de pierre qui fut un sanctuaire aimé et très fréquenté.
Vers 1030, une chapelle avait été construite dans ces parages mais hors les murs sous le vocable de Saint Maur. Cette chapelle servit de paroisse jusque vers l’année 1130 ; à cette époque fut posée la première pierre de l’église Saint-Jacques primitive, que l’évêque Jean Ier consacra quelques mois plus tard (1132) et qui fut démolie au cours du XV siècle.
En 1496, sur l’initiative de Jean Le Valois, seigneur de Putot et du Mesnii-Guillaume ( En 1868, le tombeau de Jean Le Valois fut mis à jour dans la troisième travée du choeur. Il portait cette inscription : Le Valoys mil Vc et VI le 19e jor de may.), et sur les plans du maître maçon Guillot de Samaison, commença la construction d’une troisième église, celle que nous voyons aujourd’hui. Les travaux durèrent une cinquantaine d’années et ne furent terminés que vers le milieu du XVI° siècle, puisque la cérémonie de la dédicace eût lieu le 1er juin 1540. Rien ne fut épargné pour faire grand etbeau, ni les offrandes des donateurs, ni le talent du « conducteur de l’oeuvre » ; et si l’on songe que, dans le même temps, les Lexoviens édifiaient l’église Saint-Germain, on ne peut se défendre d’une véritable surprise à la pensée de l’effort considérable qu’ils firent alors pour l’enrichissement artistique de leur petite cité.
Rien n’est plus simple que le plan de cette église : sa vaste nef assise sur de forts piliers cylindriques se termine par un chevet à trois pans. Elle est flanquée de collatéraux sur lesquels s’ouvrent des chapelles. La voûte, que décoraient de vastes peintures héraldiques rayonnant autour des clefs, était élégante et puissante à la fois. Parmi les rinceaux de feuillages et de fleurs qui rappelaient le souvenir des anciens bienfaiteurs de la paroisse, figuraient des devises latines, pleines encore de leur belle énergie d’antan. L’une d’elles : Fidenti sperata cedunt (Qui a la foi obtient ce qu’il espère.) ressemblait étrangement, par son esprit, àcelle des aïeux de Ronsard ; Non fallunt futura merentem (L’avenir ne déçoit pas le vrai mérite. ).
Les armoiries mêlées à ces vastes et fantaisistes composition s’étaient celles des familles les plus notoires de la paroisse vers 1552, les Le Valois, les La Reûe ; nous les retrouvions en d’autres parties de l’église (Voir le travail très complet et très précis du Baron de Moidrey : Relevé des inscriptions et peintures de l’église Saint-Jacques de Lisieux in Etudes Lexoviennes III, 1928, p. 81.).
Les piliers sans chapiteaux portaient allègrement sur l’arc ogive, bien ouvert, la délicate architecture du triforium et les larges baies de la claire-voie. Jadis, ici comme à la Cathédrale, la beauté de l’édifice était voilée
douces des verrières. Les fenêtres hautes notamment devaient constituer une admirable série de scènes inspirées de l’Apocalypse.
Mais les troubles du XVI° siècle, la folie iconoclaste du XVII°, et la tempête du 30 décembre 1705 avaient ruiné la plus grande partie de l’oeuvre des verriers lexoviens. Il ne demeurait de toute cette richesse, en 1939, que quelques beaux vitraux, heureusement intacts, et qui méritaient d’être examinés avec soin.
La verrière qui dominait le fond de l’abside était une des plus belles. Elle était divisée en quatre registres comportant seize tableaux et avait pour sujet la Crucifixion. La scène du supplice était dominée par une série de neuf prophètes barbus et chevelus, porteurs de phylactères.
Les autres vitraux du choeur étaient mutilés. L’un d’eux auquel il manquait deux panneaux semblait avoir représenté l’Assomption. Deux groupes d’apotres y demeuraient visible et semblaient justifier cette interprétation. Les images des donateurs se trouvaient au-dessous du panneau central. Une Pentecôte remplissait jadis une autre verrière : la partie centrale du tableau avait disparu. Ailleurs se dressaient, grâce à la générosité de Thomas de la Reûe et de Guillemette Guédin, sa femme, dont les noms apparaissaient encore, tracés en caractères gothiques, les images de saints particulièrement chers au diocèse de Lisieux, notamment Saint Martin, Saint Germain et Saint Thomas Becket.
Nous avons dit que les hautes fenêtres de Saint-Jacques avaient vraisemblablement présenté autrefois des scènes empruntées à l’Apocalypse. Il n’en demeurait qu’un exemplaire complet : c’était le vitrail dit de la « Grande Prostituée de Babylone » qui dominait la chaire.
Le groupe principal représentait une femme assise sur une bête à sept têtes (Apocalypse XVII-3. Et vidi mulierem sedentem super bestiam coccineam, plénam nominibus blasphemiae, habentem capita septem et cornua decem ».). M. Etienne Deville la décrivait ainsi : « Elle porte une robe de brocart d’or, serrée à la ceinture… Sa poitrine est nue et des colliers se détachent de sa chair. Ses bras sont recouverts par des manches bouffantes blanches, à crevés verts, s’attachant aux épaules par des cercles d’or. Elle tient, élevée dans sa main droite, une coupe ou hanap de proportions extraordinaires. Derrière elle, une ville détruite par un incendie dont les flammes surgissent de toutes parts… (Etienne Deville : Les Vitraux de l’Eglise Saint-Jacques. Lisieux, Monjour, 1928.) »
Cette Prostituée est évidemment le symbole de la Rome païenne. Il s’y mêle aussi sans doute quelque allusion à la Rome paganisée de la Renaissance contre laquelle se déchaînaient alors les pamphlétaires huguenots et dont tant de catholiques réprouvaient sincèrement les abus. Devant elle, se tenait un groupe de personnages debout. Au-dessus de ce groupe complexe figurait Dieu le Père, tenant d’une main le globe de la Toute-Puissance et levant l’autre main dans une attitude de surprise.
Un personnage, vêtu d’un manteau de pourpre et couronné d’or chevauchait un coursier blanc et précédait quatre autres personnages, dont un cavalier. C’était évidemment le vengeur mystérieux que Saint Jean annonçait en ces termes : «Fidelis et verax… et de ore ejus procedit gladius», le Fidèle et le Véritable qui viendrait, le glaive à la bouche : car notre chevalier nimbé avait dans la sienne une épée longue et acérée.
La composition allégorique de ce vitrail était tout à fait conforme au texte même de l’Apocalypse, ce qui ajoutait encore à sa grande valeur artistique.
Quelques vitraux des collatéraux présentaient aussi un vif intérêt. C’est ainsi que la cinquième fenêtre du collatéral nord montrait un Couronnement de la Vierge, encore empreint des caractères du XV° siècle. Mais la verrière qui demeurait lagemme de toute la vitrerie de Saint-Jacques était celle qui, au fond de la seconde chapelle du collatéral sud, narrait la fameuse légende du Saint patron du Sanctuaire : c’était une des plus belles versions que nous eussions sur verre d’un récit maintes fois conté par les pèlerins du Moyen Age.
Saint Jacques passait, en effet, en ces siècles de foi intense, pour nourrir une bienveillance particulière à l’égard des bons chrétiens sur qui les vicissitudes de la vie pouvaient faire peser quelque jour la menace d’une pendaison. Et voici l’étrange histoire que l’on se répétait de bourg en bourg pour justifier cette dévotion : Une famille, composée du père, de la mère et d’un fils adolescent se rendait au pèlerinage de Compostelle. Passant par Toulouse, elle alla loger dans une hôtellerie. La fille de l’hôte s’étant éprise du jeune homme, essaya de lui faire partager son amour, mais celui-ci, peu soucieux de plaire à l’ardente toulousaine, repoussa ses avances, la couvrant ainsi de dépit et de confusion.
Avec une véritable scélératesse, l’amante déçue résolut de perdre celui qui l’avait dédaignée. Durant la nuit, elle s’introduisit dans sa chambre et glissa parmi ses bagages une coupe d’argent appartenant à l’hôte. Le matin venu, toute l’auberge fut en émoi. On fouilla les voyageurs qui protestaient de leur innocence. Finalement, la coupe fut découverte parmi les objets appartenant au jeune pèlerin. Aussitôt traduit devant le juge, celui-ci fut condamné à mort et conduit à la potence.
Ses parents, fort affligés, continuèrent cependant leur chemin vers le sanctuaire de Saint-Jacques. Mais, à leur retour d’Espagne, ils conçurent le désir de revoir les lieux où leur fils leur avait été si cruellement ravi. Or, voici que, parvenus auprès des fourches patibulaires, ils eurent la surprise d’entendre le supplicié leur dire à voix haute : « Chers parents, ne affligez pas ! Jamais je ne me suis senti en telle allégresse que depuis le temps de mon supplice, car Saint Jacques me soutient et me remplit d’une douceur céleste ! ».
Emerveillés, pleurant de joie, les pauvres gens coururent aussitôt chez le juge qui avait condamné leur enfant et lui contèrent le miracle. Mais cet homme crut que les pèlerins se moquaient de lui ou qu’ils étaient en proie à quelque hallucination.
Précisément, comme il était à. table, on venait de lui apporter une volaille rôtie : « Votre fils, répondit-il en ricanant, n’est pas plus vivant que le poulet qui est dans ce plat !.. ».
Et voici que soudain ce poulet se redressa, couvert de plumes, et se mit à chanter.
Ce second miracle levait tous les doutes… La foule courut au gibet et se hâta de délivrer le pendu si manifestement protégé par l’Apôtre. Puis les trois pèlerins reprirent le chemin de leur pays.
Telle est la version la plus populaire de la légende Saint-Jacques. A la vérité, ce n’est point tout à fait celle de Jacques de Varagine et d’autres chroniqueurs ont attribué ce miracle à un Saint Dominique, qu’il ne faut d’ailleurs pas confondre bien qu’il fût comme lui Espagnol, avec le fondateur de l’Ordre des Frères Prêcheurs. Mais l’artiste lexovien s’était attaché à reproduire fidèlement tous les détails du merveilleux récit sous la forme qui était la plus répandue à son époque et dans nos régions.
Le vitrail que nous analysons comportait trois panneaux.
Chacun d’eux se partageait en deux scènes. L’ensemble devait se lire de gauche à droite et de haut en bas.
La première scène nous montrait la chambre où, dans un vaste lit, sommeillaient les trois pèlerins. Une statuette dominait leur couche. Deux des bourdons étaient appuyés à la tête du lit, le troisième au pied. La fille de l’hôte avait pénétré dans la pièce : elle glissait dans la valise du jeune voyageur le hanap d’argent.
La seconde scène représentait l’arrestation, la troisième le supplice… Avec la quatrième, nous revoyions le père et la mère s’émerveillant de retrouver leur fils encore en vie, grâce au Saint qui lui soutenait les pieds. La table du juge servait de fond à la cinquième : le coq ressuscité y chantait, tandis que les parents agenouillés affirmaient la réalité du miracle. Le sixième enfin nous faisait assister à la délivrance du supplicié.
Ce sujet traditionnel a inspiré bien des artistes. On le retrouve, traité en fresques, à Assise, à Forli, à Spolète ; peint sur bois aux Musées du Louvre, d’Udine et de Bologne et à la Galerie Vaticane ; sculpté en bas-relief dans l’église de Semur-en-Auxois. Dans nos régions on a préféré, semble-t-il, le peindre sur verre. C’est ainsi que nous trouvons d’autres verrières consacrées au miracle de Saint Jacques dans l’église de Triel (Seine-et-Oise) ; dans celle de Royc (Somme) et, dans notre Normandie même, à Saint-Vincent de Rouen (L’église Saint-Vincent de Rouen a été totalement détruite en 1944, mais ses vitraux qui avaient été déposé ont été sauvés). Mais la verrière Lexovienne était un des exemplaires les plus complets qu’on en connût. Ajoutons que le luxe des détails et la richesse des couleurs la rendait particulièrement digne d’être étudiée et appréciée.
Juste au-dessous de la fenêtre consacrée à la légende du Pèlerin de Saint-Jacques, se voyait un fort curieux tableau qui, jadis, se trouvait à la Cathédrale, dans la chapelle Saint-Ursin et qui, la Révolution passée, avait trouvé un refuge à Saint-Jacques.
Ce tableau, de forme rectangulaire très allongée, était malheureusement mutilé. Il comprenait autrefois quatre parties fort distinctes : celle qui représentait, conformément à une très ancienne tradition. Saint Ursin faisant la lecture durant la Cène, avait disparu. Il n’en demeurait plus que trois panneaux se rapportant, l’un à l’entretien légendaire de Jésus et d’Ursin sous le figuier, les deux autres au grand événement lexovien de l’an 1055. Ici, les délégués de Bourges, richement vêtus et coiffés de chapels à grandes plumes blanches, sortaient joyeusement de la ville, escortant la précieuse châsse qui allait reprendre le chemin de leur cité. Là, ces mêmes délégués faisaient la figure la plus dépitée du monde, car dans la montée de la Forêt Rathouin, les efforts du cheval, puis ceux de la génisse avaient été vains. Les reliques du bienheureux thaumaturge ne devaient jamais retourner à Bourges. Accompagnées de l’évêque et du clergé, elles se dirigeaient de nouveau vers la Porte de Paris.
Le vieux peintre qui, non sans talent et même avec un grand souci de finesse, avait ainsi « pourtraicturé » la tradition la plus chère de la cité avait pris le soin de noter que son travail représentait « Comment les reliques de M. Sainct Ursin furent apportées par miracle en celte ville en l’an 1055 par les soins de Hugo évesque de Lisieux ». Les artistes qui, après lui, avaient retouché son ouvrage en 1681 et en 1815, avaient tenu aussi à dater leurs restaurations. Le premier avait même précisé : « Ce tableau a été refait sur l’original vieil en 1681. » Nous savons, par les Comptes de la Cathédrale, qu’il s’appelait Villers et qu’il reçut en cette occasion, des mains du trésorier du Chapitre, une somme de quarante-cinq livres et sept sols.

Registre des Ecclésiastiques Insermentés – Emile Sevestre.
– 1289 Mottey (Jean-Louis), vicaire de Saint-Jacques de Lisieux, Calvados, passeport délivré par la municipalité de Louviers, le 7 septembre.
– Dufresne (Jacques), curé de Mesnil-Durand, Calvados, 60 ans, passeport délivré par le district de Rouen, le 18 septembre. Né a Livarot, le 12 décembre 1732, mort a Livarot, !e 13 avril 1803; il fut député du Clergé aux Etats-Généraux, et avait et6 nomme curé de Saint-Jacques de Lisieux en 1802.
– Le Havre- Seine- Inferieure.
3541 Couture de Bois-Simon, Louis-Christophe, habitué à Saint-Jacques-de-Lisieux [Calvados].
3545 Doucet, Jean-Claude, prêtre de Saint-Jacques de Lisieux [Calvados].
3593 Le Mire, Nicolas-Martin, vicaire de Saint-Jacques de Lisieux [Calvados].
3636 Touquet, Pierre, prêtre de Saint-Jacques de Lisieux [Calvados].

CHARITÉ DE SAINT-JACQUES DE LISIEUX.
Les statuts de celle Charité furent approuvés par l’Evêque Thomas Bazin, le 25 avril 1412, en l’honneur de
de saint Christophe, de saint Michel, de saint Fabien, de saint Sébastien, de saint Mathurin et de saint Maur (Voir dans le journal le Normand, du 18 août 1866, les détails relatifs à la découverte de ces statuts).
Pour être admis, il fallait pouvoir gagner son pain, ne point être excommunié et payer 6 deniers de droit d’entrée, plus par chaque année 30 deniers, en deux paiements.
Il était célébré pour tous les frères une Messe basse chaque jour, et le dimanche deux messes dont l’une à note et solennelle par huit chapelains, chacun à son tour.
A la fête saint Jacques, saint Christophe et Purification, une Messe à note,avec diacre et sous-diacre, était
Tous les ans, un mois avant la fête saint Jacques, les quatorze frères servants élisaient sept des frères pour entrer en la fête saint Jacques et y faire le service de la Charité, a pour sept des plus anciens dudit service avec les quels ils changeaient de siége au Magnificat.. Ces vingt-un frères, après vêpres, nommaient un échevin pour l’année suivante, en remplacement de celui qui devenait prévôt pour une année, et le prévôt remplacé devenait un des sept partants du service.
Le nouvel échevin était conduit à l’autel par les vingt – et – un frères, ayant chacun une torche de cire à la main ; tous assistaient aussi aux offices de la vigile, de la fête et du lendemain.
A toutes les fêtes solennelles les quatorze frères portaient à l’offertoire les mereaux ou jetons de présence qui leur étaient fournis par la Charité, laquelle leur payait en outre, pour l’offrande générale, à chacun 5 deniers. Chacun des quatorze frères, y compris le prévôt et l’échevin, faisait à son tour et à ses fraisle pain béni, chaque dimanche de l’année.
Les quatorze frères avaient chacun un chaperon de livrée à ses frais, en laine et de la même couleur.
Une Messe était dite lors du départ d’un frère en pèlerinage d’outre – mer ou à Rome, ou à Saint – Jacques – en -Galice (Une magnifique verrière placée dans une des chapelles de la nef, à droite de l’église Saint – Jacques de Lisieux, reproduit une légende qui a trait à ce pèlerinage.
Celle légende, tirée du Martyrologium Hispanicum, est rapportée ainsi qu’il suit par M. Forgeais, dans le tome II de son ouvrage sur les Plombs historiques trouvés dans la Seine.) Voir RENE HERVAL – LISIEUX.

Weltausstellung (1867 : Paris): Catalogue général. 1: Œuvres d’art : groupe I, classes 1 a 5.
52. Lambert frères, à Saint- Jacques -de – Lisieux (Calvados). Fils de lin, d’étoupe et de jute.
103. Méry-Samson, Samson (J.) et Fleuriot (A.), à Saint – Jacques de Lisieux (Calvados). Draperie.

Catalogue officiel publié par ordre de la commission impériale – 1855.
7337 Lambert frères, à St – Jacques – de – (Calvados). – Fils de lin ; toiles de fil de lin.

Le moniteur scientifique de Quesneville. 26,b. 1884 = Sér. 3, T. 14.
Choix De Brevets Pris En France En 1884 Ayant Des Rapports Aux Arts Chimiques.
Quoique n’appartenant pas à la classe XIV, dite des Arts chimiques.
159312. 26 décembre 1883, Grison à Saint-Jacques-de-Lisieux (Calvados). Procédés propres à obtenir des nouveautés par impression et teinture sur toutes espèces d’étoffes de laine et autres.

Bulletin des lois de la République Française. Partie supplémentaire. 3,2. 1849 = No. 60-7
N° 1851. Arrêtés Du Président De La République (contre-signés par le ministre des travaux publics), qui autorisent :
Les sieurs Lambert frères, à conserver le barrage qu’ils possèdent sur la rivière de Touques, commune de Saint-Jacques-de-Lisieux (Calvados). (Du 5 Juin 1849.).
La Chavignerie, Emile Bellier de: Dictionnaire général des Artistes de l’École Française depuis l’origine des arts du dessin jusqu’à année 1868. Dictionnaire Général Des Artistes De L’école Française.
SAINTE – CHAPELLE (Mlle Laurence de), peintre. Rue Saint-Honoré, 370. – S. 1839. Vue du grand marché de Lisieux. S. 1840. Vue de l’église Saint – Jacques de Lisieux.

Bibliographie de la France ; 1844 = A. 33
Gravures Et Lithographies Dont la publication et la venté sont autorisées conformément aux lois et ordonnance du 9 sept. 1835.
– 31. Eglise de Saint-Jacques de Lisieux. -A Lisieux, chez Baratte.
– LEMAINIER, sculpteur à Lisieux, Cet artiste a exécuté une statue de la sainte Vierge ; pour la chapelle Saint – Saturnin, dans l’église Saint-Jacques, de Lisieux.

L’ ami de la religion. 160. 1853.
DIOCÈSE De Bayeux. – On lit dans l’Ordre et la Liberté :
Lundi dernier, l’église St – Jacques – de – Lisieux était trop étroite pour contenir la foule désolée qui venait rendre les derniers devoirs à un prêtre bien­aimé. M. l’abbé Sauvage (Pierre -Nicolas), premier vicaire de cette importante paroisse, était décédé samedi, 30 avril, à l’âge de 59 ans, à la suite d’une courte maladie, et la ville de Lisieux tout entière, qui, plus d’une fois pendant son existence, lui avait fait connaitre toutes ses sympathies, montrait, par son empressement, les sincères regrets que lul inspirait la mort de ce digne ecclésiastique.
Professeur, pendant quelques années, au grand séminaire de Bayeux, M,l’abbé Sauvage fut appelé à Lisieux près de son oncle vénérable, pour être son vicaire….Il nous a laissé un monument qui nous rappellera son nom et ses vertus. C’est à lui, en effet, que la ville doit la communauté des dames Carmélites.- Jules Benard

Bulletin monumental. 36 = Sér. 4, T. 6. 1870.
Église Saint-Jacques De Lisieux. Peinture Sur Verre: Vitraux De La Renaissance.
Peintures Décoratives De La Voute Et Des Colonnes. Inscriptions Obituaires.- Nouveau Pavage.
L’église St-Jacques présentait, au XVIe siècle, une décoration riche et harmonieuse qui donnait aux fidèles un avant­goût des splendeurs de la Jérusalem céleste dont les murs sont formés de pierres précieuses et les tours bâties de perles (lapides pretiosi omnes muri tui, et turres Jerusalem gemmis ædificabuntur). Tous les arts avaient concouru à l’envi pour orner et embellir ce bel édifice dont l’architecture élégante et sévère est dépourvue à l’extérieur de ce luxe maniéré et de cette profusion de sculptures que l’on remarque dans les églises élevées vers la même époque. Toute la richesse avait été réservée pour l’intérieur qui présente une belle élévation sous clef de voûte et une gracieuse perspective. De splendides verrières de la Renaissance, dont il reste encore de précieux spécimens, garnissaient les nombreuses et larges fenêtres flamboyantes qui éclairent le vaisseau. Les six fenêtres du chevet, composé de deux étages, représentaient les principales scènes de la Passion. D’autres scènes tirées du Nouveau Testament, telles que l’Ascension, la Pentecôte, que l’on distingue encore parfaitement et dont il existe des fragments importants, ornaient les fenêtres du chœur, divisées en plusieurs baies par des meneaux prismatiques. Au bas de ces tableaux transparents est peint le portrait en pied des donateurs ainsi que leur écusson.
De magnifiques vitraux à personnages, alternant avec des verrières offrant une riche et gracieuse bordure dans le style de la Renaissance, laissaient pénétrer dans la nef un demi-jour favorable à la méditation et à la prière. La verrière qui représente l’une des scènes de l’Apocalypse, la grande prostituée de Babylone, est une des pages les plus brillantes que nous ait léguées la Renaissance. Il faut voir ce tableau de près ou de la galerie opposée pour se faire une idée exacte de la beauté du dessin, de la richesse du coloris et de la magnificence des costumes.
Enfin, des scènes légendaires, empruntées pour la plupart à la Légende dorée, occupaient les fenêtres des collatéraux et complétaient ce magnifique et harmonieux ensemble. Le vitrail de la chapelle St-Ursin (bas-côté méridional de la nef) attire les regards par la pureté du dessin et ses teintes douces et harmonieuses. Le tympan de plusieurs fenêtres est parfaitement conservé et mérite d’être étudié par les artistes qui se livrent à ce genre de peinture, si bien approprié à nos édifices religieux.
Une restauration intelligente, qui révèle chez le peintre verrier, M. Duhamel-Marette d’Évreux, une entente parfaite de la peinture sur verre, au XVI° siècle, a restitué à quelques-unes de ces verrières leur ancien éclat. Nous signalerons surtout la fenêtre principale qui occupe l’étage supérieur de l’abside et représente le Crucifiement. Ce vitrail se recommande par la vigueur du coloris et l’expression des figures.
Nous citerons encore la riche verrière qui éclaire la dernière chapelle du collatéral nord. Les trois compartiments ou panneaux qui composent ce vitrail représentent Notre Seigneur, saint Pierre et saint Paul, revêtus de magnifiques costumes damassés. Des dais gothiques, d’une élégante structure, surmontent les personnages.
La peinture sur verre a brillé, au XVIe siècle, d’un éclat particulier. Si les vitraux de cette époque ne peuvent être comparés à ces riches mosaïques du XIII siècle qui étincellent de mille feux, et semblent composés de pierres les plus fines et les plus transparentes, ils l’emportent sur ceux-ci parla pureté et la correction du dessin, l’heureuse expression des figures, la magnificence des costumes, l’agencement des groupes et la science de la perspective. Les couleurs sont douces et harmonieuses et les contours bien dessinés.
La peinture décorative avait également une véritable importance et s’harmonisait parfaitement avec les verrières. Les peintures polychromes qui décorent la voûte du chœur et celle de la nef sont d’une époque postérieure aux vitraux. Elles ont été exécutées en 1552, ainsi que l’attestent les chiffres placés au-dessus de l’une des clefs de voûte de la nef, afin de donner plus de richesse au vaisseau. C’est une composition originale et d’un grand effet, d’autant plus intéressante qu’elle est probablement unique dans son genre. Quoique d’une époque avancée, ces peintures, largement traitées, nous paraissent remarquables et méritent une description. Elles forment autour de chaque clef de voûte, ornée d’un écusson, une brillante couronne composée de feuillages et de fleurs de fantaisie. Les rinceaux formés par ces feuillages et ces fleurs décrivent de capricieux et légers enroulements de l’effet le plus gracieux et le plus inattendu. Ceux qui décorent la quatrième travée de la nef imitent, à s’y méprendre, ces beaux cachemires des Indes d’un dessin original et d’un grand effet.
Les couleurs dominantes sont le vert foncé et le rouge vif ; quelques-unes des peintures qui décorent la voûte de la nef offrent des nuances variées et des tons harmonieux.
La clef de voûte de la travée qui précède le sanctuaire, la plus ornée de celles du cheur, est entourée de larges et vigoureux rinceaux parmi lesquels se détache la tête imposante du Christ qui semble sortir du calice d’une fleur. Lenimbe, qui encadre la tête du Sauveur du monde, est semé de fleurs de lys d’une forme allongée. De chaque côté s’épanouissent deux larges fleurs qui servent de supports à deux anges tenant dans leurs mains des instruments de musique.
La chevelure épaisse et blonde de ces anges, disposée en rouleau, leurs draperies flottantes ainsi que leur pose, rappellent le faire des peintres-verriers de la belle époque de la Renaissance.
Les peintures en décor de la voûte de la nef, que l’on achève de restaurer, occupent une plus grande surface que celles du chœur et embrassent une grande partie de chaque travée; elles sont aussi plus importantes et d’une exécution plus soignée, en un mot, plus artistiques. Celles de la première travée surtout sont très-remarquables et d’un grand effet. Au-dessus de l’une des clefs de voûte, au milieu d’un cartouche, on lit la date 1552.
Ces peintures se composent, comme celles du chœur, de vigoureux rinceaux formes de feuillages et de (?) .
La clef de voûte offre l’écusson de la famille Levallois.
Parmi les autres écussons qui décorent les clefs de voûtes de la nef, nous citerons celui de la famille de La Reüe, qui possédait une maison ou manoir rue Haute-Boucherie portant aujourd’hui les nos 53 et 55. Sur l’une des clefs l’artiste a reproduit les initiales D. L. T. du vénérable curé auquel on doit cette belle et importante restauration.
Les trois écussons, qui décorent la clef de voûte du sanctuaire, ont été peints dernièrement par l’artiste chargé de compléter les peintures de cette partie de l’édifice. Il n’y avait primitivement que deux écussons, placés sur les côtés.
Ils étaient entièrement effacés et ont été remplacés par le blason du cardinal Jean Le Veneur, évêque et comte de Lisieux, sous lequel l’église St-Jacques a été construite et par l’écusson de Blosset de Carrouges qui était alors curé de cette paroisse. Les armoiries de Pie IX ont été représentées sous la clef de voûte. Les deux écussons effacés devaient être, d’après M. Charles Vasseur dont nous partageons l’opinion, ceux de Louis XII et d’Anne de Bretagne, sa femme (l’écu de France et de Bretagne).
L’écusson qui orne actuellement la clef de voûte de la première travée du chœur est celui du pape Paul III (Alexandre Farnèse), sous lequel a été élevé cet édifice.
La restauration de ces curieuses peintures, qui exigeait un pinceau habile et délicat, a été confiée à M. Piquenard, de Bernay, peintre-décorateur. Cet artiste à redonné de la vigueur et du ton à ces peintures, altérées par le temps, et complété celles qui étaient effacées. Il a de plus été chargé de peindre et dorer les arceaux de la voûte et a complété les écussons dont quelques-uns étaient entièrement effacés. Il s’est consciencieusement acquitté de ce travail et mérite de sincères éloges.
Les peintures à fresque des colonnes qui séparent la nef principale des collatéraux consistent en tableaux d’assez grande dimension et de forme carrée, représentant les saints patrons des bienfaiteurs de l’église qui se recommandent aux prières des fidèles. Au bas se trouve l’inscription obituaire qui fait connaître le nom et les qualités du défunt, ainsi que son effigie, et dont la vie était en quelque sorte proposée comme modèle. Parmi les peintures qui ont été découvertes sous le badigeon, à diverses époques, nous signalerons le tableau bien conservé qui fait face à la chaire. Ce tableau représente la sainte Trinité. Au bas est le portrait en pied du donateur et de sa famille. Un autre tableau, récemment découvert, mais dont les couleurs sont très-altérées, décore la partie du premier pilier du chœur qui regarde le nord. On aperçoit distinctement, lorsque le jour est favorable, deux personnages : l’un est un donateur ou bienfaiteur de cette paroisse, il tient un phylactère, avec une légende gothique que nous n’avons pu déchiffrer ; l’autre est un évêque, probablement le patron du personnage qui implore son intercession. Une riche bordure, ornée d’arabesques, dans le style de la Renaissance, encadre ce tableau, au bas duquel se trouve une longue inscription en caractères gothiques, difficile à lire.
Toutes les colonnes de la nef offrent probablement des tableaux du même genre qui rappelaient aux générations qui se succèdent les noms des anciens donateurs ou bienfaiteurs de la paroisse.
Enfin les murs des chapelles étaient peints à fresque el ornés de sujets variés ayant trait à la vie des saints sous le vocable desquels elles étaient placées. Sur le mur occidental de l’une de ces chapelles (bas-côté méridional) est représenté, je crois, un saint Nicolas.
Toutes ces peintures décoratives composaient, nous le répétons, un riche et harmonieux ensemble, véritable musée religieux. A.PANNIER.

Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Calvados : archives ecclésiastiques. Série H, Calvados.
– 1438-1765. Procédure aux requêtes de l’Hôtel entre Charles du Thiron, chanoine et official de Lisieux, chapelain de la chapelle St-Georges de l’église de Paris et curé de St-Jacques de Lisieux, et Philippe Vallée, prêtre et directeur des pauvres valides de Lisieux, concernant l’exercice de ses fonctions dans l’étendue de la paroisse St-Jacques, led. du Thiron s’étant opposé à l’établissement d’une seconde paroisse par Vallée, sous prétexte d’un enfermement des pauvres, et ayant fait défense à Vallée d’administrer le sacrement de pénitence et de faire les fonctions curiales dans le district de sa paroisse. Délibération de l’assemblée du bureau des pauvres de Lisieux, tenue en l’hôtel commun de la ville, autorisant Guillaume Quentin, procureur receveur du bureau, à prendre le fait dud. Vallée dans cette affaire qui regarde l’intérêt des pauvres (1659).
– 1569-1704. — Lisieux. —Vente devant Olivier Carrey et Jacques Éveillechien, tabellions royaux à Lisieux, par Jean Le Haynnuyer, évêque de Lisieux, à Christophe Jean, marchand, bourgeois de Lisieux, d’une pièce de terre nommée le pré de la Bonde, sise paroisse St-Jacques, faubourg de la porte de Paris, moyennant 250 livres (1569). — Échange devant François Poullain et Robert Gaillard, tabellions, entre Louis Regnouard, bourgeois, et l’évêque Léo- nor de Matignon, d’une pièce en pré sise paroisse de St-Germain, contre une autre pièce nommée le pré de la Bonde, sise paroisse St-Jacques (1659). — Vente devant Picquot et Robert Lancelot par Louis Duvivier, écuyer, sieur des Vastines, garde du corps du duc d’Orléans, à Philippe Hue, prêtre, prébendé de St-Gatien en l’église cathédrale, d’une pièce de terre nommée le pré de la Bonde (1679). — Vente devant Picquot et Robert Morel par Hervé Drouard, avocat au Parlement, héritier de Philippe Hue, prêtre, à Nicolas Hardouin, sieur du Noyer, fondé des administrateurs du bureau des pauvres, de ladite pièce de terre (1688). — Bail devant François Picquot et Robert Morel, tabellions, par Nicolas Hardouin, receveur du bureau des pauvres, pour 3 ans, à Louis Pain, cuisinier, de la pièce de terre en herbage nommée le pré de la Bonde, sise hors la porte de Paris près le pont Frileux, paroisse St-Jacques, moyennant 78 livres par an (1690). — Bail devant Jacques Ricquier et Jean Blondel, tabellions, par ledit Hardouin pour 6 ans, à Jean Levavasseur, sieur de Baudry, bourgeois, dudit pré, moyennant 78 livres par an (1704).
– 1673-1786. -Procès-verbaux d’adjudication devant Jacques-Louis Daufresne, notaire, présence de Pierre-Jean-Baptiste Despaux, chanoine, Pierre-Guillaume-François Lebourg, chanoine, François-Hugues Yon, avocat et échevin, Louis- Nicolas Thillaye de Boisenval, conseiller au Parlement de Normandie, Louis Thillaye de Carrouge, seigneur de Léaupartie, directeurs et administrateurs des hôpitaux et bureau des pauvres de Lisieux, des biens leur appartenant et consistant en une ferme, sise en la paroisse et campagne St-Jacques de Lisieux, nommée le lieu de Santé ou la chapelle du Bois, le pré de la Bonde, sis au faubourg de la porte de Paris, près l’hôtel de la Belle-Fontaine.
– Vente par les Vavas- seur à Alexis Duhoulx, hôtelier, d’une maison à usage de pressoir, sise paroisse St-Jacques, au faubourg de la porte de Paris, moyennant 250 livres d e principal et 15 livres de vin (1626).
– 1586-1617 – Cession devant Olivier Carrey et Jean Debray, par Jacques Lebas à Archilletz Lefranc, boulanger, de St-Jacques de Lisieux, de la moitié des biens lui étant échus de Guillaume Lebas (1588). Délibération devant Pierre Hue des parents des filles mineures d’Étienne Gosnard, concernant la vente desdites maisons par lui faite à Guillaume Lebas (1596).
– 1660 – Lisieux. Sentences de Jacques du Houlley, écuyer, sieur de Firfol, lieutenant général, et de François Maillot, lieutenant civil et criminel en la vicomté d’Orbec, défendant par provision aux charités et confréries d’exposer aucuns plats aux jours de fêtes et dimanches dans les églises, sous peine de 20 livres d’amendes et de saisie desdits plats et portant condamnation de Claude Lemarchand , échevin de la charité de Saint-Jacques de Lisieux, Michel Leclerc, échevin de la charité de Saint-Germain de Lisieux, Pierre Vauquelin, roi de la Confrérie de Saint-Jacques de Lisieux (autres actes très intéressants sur les confréries de la ville de Lisieux = à revoir)
– 1661 – Lisieux. Bail devant Robert Gaillard et François Poullain , tabellions à Lisieux par Guillaume Quentin, procureur et receveur du bureau des pauvres , pour 6 années, à Blaise Le Roy, fils Robert, de maisons et héritages sis paroisse Saint-Jacques, au Nouveau-Monde, à cause du Lieu de Santé dont jouissait Jacques MAbire, prêtre, moyennant 120 livres par an.
– 1662 – Lisieux. Renonciation devant Louis Lachey et François Picquot, tabellions à Lisieux, par Henry Faguet, prêtre en l’église Saint-Jacques, de sa prétention de jouir du revenu de la chapelle du lieu de santé, construite aux frais du Bureau des Pauvres pour y célébrer la messe en faveur des malades de la peste, afin d’éviter le procès que lui a intenté Guillaume Quentin, procureur et receveur dudit bureau.
– 1667 – Lisieux. Renouvellement bail devant François Picquot et Constantin Boullaye tabellions jurés, par Nicolas Davy, p rocureur et receveur du bureau des pauvres, pour 6 années, à Blaise Le Roy, fils Robert, de maisons et héritages sis paroisse Saint-Jacques, au Nouveau-Monde, à cause du Lieu de Santé, pour 6 années moyennant 130 livres par an.
– 1667 – Lisieux. Obligation devant François Picquot et Constantin Boullaye tabellions jurés à Lisieux, par Nicolas Adam, envers le Trésor de Saint-Jacques, à la décharge de Pierre Costard, écuyer, sieur de la Quaize, trésorier au Bureau des finances d’Alençon, de 35 sols de rente à cause d’une maison sise à Lisieux, rue aux Fèvres.

– 1695-1684. HOPITAL DE LISIEUX. Veuve de Guillaume Trehan, et Pierre Trehan, son fils, à Louis Trehan, fils du premier lit dudit Guillaume, d’une maison sise paroisse St-Jacques, au faubourg de la porte de Paris (1625). — Quittance donnée devant François Picquot et Constantin Boullaye, tabellions, par Anne Hamelin, veuve de Guillaume Trehan, marchand boucher, à Catherine Dubois, veuve de Robert Trehan, de la somme de 20 livres pour 2 années d’arrérages de 10 livres de rente (1667). —Quittance donnée devant François Picquot et Louis Haimery, tabellions à Lisieux, par les députés pour la conservation du revenu du trésor de St-Jacques de Lisieux, aux administrateurs du bureau des pauvres, stipulés par Nicolas Hardouin, sieur du Noyer, procureur et receveur dudit bureau, de la somme de 160 livres 6 sols pour amortissement de 10 livres tournois de rente au denier 10, de l’obligation de Louis Trehan, pour fieffe d’une maison sise au faubourg de la porte de Paris à Lisieux (1684). — Lisieux. — Contrat de mariage devant Jean Picquot et Jean Hain, tabellions, de Robert Picquot, fils de Roger et de Mathurine Dubois et Marguerite Jourdain, fille de Claude eide Jeanne Artur (1631). — Remise faite devant Jean Olivier et Claude de Farvaques, tabellions à Lisieux, par Guillaume Herfort, bourgeois de Lisieux, à François Desmonceaux, fils de feu Michel Desmonceaux et de Jacqueline Jourdain, et Robert Picquot, époux de Marguerite Jourdain, de son droit à une maison sise paroisse St-Germain, dépendant de la succession de Claude Jourdain (1645). — Vente devant Picquot et Boullaye, tabellions, par Clément Lebrun à Robert Picquot, d’une maison, sise paroisse St-Jacques, rue Haute-Boucherie, moyennant 600 livres de principal et 15 livres de vin (1666).
– 1637-1687 — Lisieux. — Vente devant Robert Langlois et Charles Duhoulx, tabellions à Lisieux, par Jean Macey, fils Robert, à Robert Legendre, fils François, d’une maison sise paroisse St-Jacques de Lisieux, faubourg de la porte de Paris, moyennant 230 livres de principal et 15 livres de vin (1637). Lisieux. — Vente devant Jean Hayn et Jean Olivier, tabellions à Lisieux, par Jacques Her- fort et Marie Cottin, son épouse, à Jean Picquot, procureur et receveur du bureau des pauvres de Lisieux, de plusieurs portions de maisons assises en la paroisse St-Jacques, moyennant la somme de 350 livres tournois payée par ledit Picquot (1644). — Vente devant François Poullain et Constantin Boullaye, tabellions en la vicomlé de Lisieux, par Jacques Herfort à Guillaume Quentin, sieur de La Rivière, procureur et receveur du bureau des pauvres, d’une maison près la porte d’Orbec, faisant le coin de la rue d’Orbiquet, moyennant 800 livres (1651). — Procédure au bailliage vicomtal de Lisieux entre Nicolas Davy, receveur du bureau des pauvres, et Marie Véron, femme séparée d’André Herfort, concernant la remise d’une maison sise en la paroisse St-Jacques, au coin de la boulangerie, vendue au bureau par Herfort (1666-1668).
Vente par Sébastien Herfort, chandelier, demeurant à St-Jacques de Lisieux, à Nicolas Formeville, de 6 livres tournois de rente (1541). — Donation aux pauvres de St-Jacques par Jean Formeville aîné, de la paroisse St-Jacques, d’une rente de 100 sols pour être distribués au jour St-Jean- Baptiste (1625).
Parmi les pièces justificatives : extrait du registre des corps enterrés dans l’église de St- Jacques de Lisieux, fait par Guillaume Fresnel, prêtre, vicaire de ladite église, concernant l’enterrement, le 6 novembre 1598, de Michel Deschamps, prêtre de Sl- Jacques, vicaire de la Charité. Rentes. —Constitutions et transports de rentes pour l’hôpital.
– Contrat d’échange entre Claude-Jean-Raptiste de Franqueville, écuyer, de St- Jacques de Lisieux, et noble dame Marie-Madeleine Martin, sa mère, veuve de Rémy de Franqueville, écuyer, chevalier, seigneur de Beuvillers, et Marie Tesson, de maison sise à St-Laurent-du-Mont (1733).
– Maison du Bon-Pasteur de Lisieux. — Mémorial concernant l’état et revenu de la maison et communauté des filles du Bon-Pasteur établie en la ville de Lisieux par l’évêque Léonor de Matignon, « pour y procurer, à la gloire de Dieu, la retraite des « filles que la pauvreté et l’occasion exposent ordinairement au vice et à la perte de leur honneur et « de leur âme ». Le 18 mai 1712, par contrat déposé au notarial de Lisieux le 20 octobre 1712, ledit évêque donna les deniers nécessaires à l’acquisition de la maison sise paroisse St-Jacques, dans le faubourg de la porte d’Orbec. — Avant 1709, Marguerite de Villers eut, sous l’autorité de l’évêque de Matignon et des administrateurs de l’hôpital, la direction et gouvernement de la communauté. — En 1709, le 28 avril, ledit évêque donne à ladite communauté, sous le nom du clergé du diocèse de Lisieux, la somme de 2,800 livres dont 2,000 livres furent données en constitution de rente au denier 18 â François-Hippolyte de Belle- mare, écuyer. — En 1719, ladite somme, ayant été amortie, fut constituée au denier 22 par Guillaume de Parfouru, écuyer, sieur de La Fossue, et remboursée en 1720 en billets de banque qui, avec le capital de 7 livres 15 sols de rente donnée à ladite communauté, sous le nom du bureau des pauvres, par demoiselle Catherine de La Foye des Chatagnez, fut constituée au denier 40 sur les aides et gabelles de France. — En 1712, le 11 décembre, par contrat reçu au notariat de Lisieux le 3 mars 1713, ledit évêque donna à la communauté du Bon-Pasteur, sous le nom des pauvres de Lisieux, la ferme du Chat qui griffe, sise aux paroisses de St-Jacques de Lisieux et d’Ouilly-le-Vicomte, avec 60 livres de rente. — Projet d’acte de donation par Léonor de Matignon, évêque de Lisieux, aux pauvres de la ville, de trois pièces de terre sises à St-Jacques de Lisieux et Ouilly, acquises par lui Calvados.
– Vente par Alexis Desbois, bourgeois de St-Jacques de Lisieux, à Christophe Merieult, sergent hérédital au bailliage de Lisieux, et à Pierre Merieult, son frère, de 3 pièces de terre sises à Roques, faisant partie de fief Ripaut, sujet à ladite rente (1579).

Généalogie de la famille Le Cordier, seigneurs de Maloisel- Henry Le Court.
Chapitre V. – Branche Issue De Slmon Cordier. Iii. 2me Ligne Puinée.
Rameau De Glanville, Établi A Paris.
Pierre Cordier ou Le Cordier, 3e fils de Simon Cordier (V. p. 16), fut baptisé à Pont-l’Évêque, le « dernier » janvier 1586.
Dès 1620, nous le trouvons à St-Étienne-la-Thillaye ; mais, le 4 août 1639, il figure, avec David Pierre, à un bail de la «Maison ou Hostellerye, sise à Pont» l’Évesque ès fauxbourgs de Nyval, où pend par enseigne les «Troys » Pucelles ».
Nous ignorons l’époque exacte de sa mort. Avant 1620, il avait épousé : Charlotte Pierre, nommée dans l’acte de baptême de ses enfants (PIERRE. Nous trouvons à l’état civil de Pont-l’Évêque, le 26 avril 1656, le mariage de François Pierre, Sr du Pont-Dodin, demeurant à St-Jacques de Lisieux, fils de Robert, avec Marie du Sollier, en présence d’Antoine Pierre, Sr du Grand Prey, et de Jacques Pierre, Sr de Coudray.)

Recherches historiques sur Saint-Paul-le-Gaultier (canton de Fresnay-sur-Sarthe) – Pierre Moulard.
Requête, présentée à Mg. l’Évêque et comte de Lisieux, par damoiselle Henriette Costard, veuve de Jean de Carrey, écuyer, et Pierre de Carrey, sieur de La Bretesche, à l’effet de faire ériger une croix et un autel dans le cimetière de Lisieux, en mémoire de messire Nicolas de Carrey, prêtre, chanoine en l’église cathédrale de Saint-Pierre de Lisieux, fils de la dite veuve de Carrey et frère du sieur de La Bretesche. Cette requête, portant la date du 5 juin 1651, fat accueillie favorablement et elle porte la signature de M. de Matignon, évesque et comte de Lisieux. 16 septembre 1659. Antoinette Costard, veuve de Jean de Carrey de Bellemare, fonde dans la chapelle de la Trinité, dans l’église Saint-Jacques de Lisieux, lieu où Jean de Carrey, son époux, leurs enfants, sont inhumés, une messe haute des trépassés, célébrée à perpétuité aû grand autel de la dite église, le jour de Saint Antoine. (Cahier, parchemin.)

L’enfant chérie du monde » (Pie XI) : Sainte Thérèse de Lisieux – Fernand Laudet.
Elle reçut la première mortification du supérieur du Carmel, l’archi-prêtre de Saint-Jacques de Lisieux, celui qui s’était opposé à son entrée au couvent avant ses vingt et un ans. Devant son père, la porte de clôture étant ouverte, et au moment où Thérèse allait la franchir, l’abbé Delatroëtte(1) dit à la communauté : « Mes Révérendes Mères, comme délégué de Mgr l’Archevêque, je vous présente cette enfant de quinze ans, dont vous avez voulu l’entrée. Je souhaite qu’elle ne trompe pas vos espérances, mais je vous rappelle que, s’il en est autrement, vous en porterez seules la responsabilité. »
(1) Essai de bibliographie viroise – F.-M. Morin-Lavallée : DELATROETTE, prêtre, ancien vicaire de St-Jean de Caen, aujourd’hui curé de St-Jacques de Lisieux, né en 1818, à St-Martin-des-Besaces, canton du Bény-Bocage.

La fondation du Carmel de Lisieux et sa fondatrice la révérende mère Geneviève de Ste-Thérèse.
Fondation du Carmel de Lisieux. Monseigneur Robin pour sa fondation lui donna pour Supérieur M. l’abbé Pierre Sauvage, premier vicaire de la paroisse Saint-Jacques de Lisieux.

Musée de la Société des antiquaires de Normandie (Caen).
157. — Lampe en terre percée de deux trous. Le trou du centre est au milieu d’un losange. Provient du cimetière gallo-romain de St-Jacques de Lisieux.
166. — Vase uni, couleur cire à cacheter, pâte très.-, fine. — Hauteur 0m, 11 ; circonférence, à la panse, 0m, 31 et 0m, 04 à la base (Cimetière gallo-romain de St-Jacques-de-Lisieux).
182. – Sept fragments de petite dimension ; dessins représentant des chasses et des animaux divers (Mém. de la Soc., t. XVlI). Trouvés à St-Jacques de Lisieux.
194. – Vase à large ouverture, sans anse, argile rose. – Hauteur 0m,21 (St-Jacques de Lisieux).
205. – Vase funéraire en terre grise. – Hauteur 0m,15 (St-Jacques de Lisieux).
214. — Biberon d’enfant, en terre rougeâtre (Sépultures de St-Jacques de Lisieux).

Enquête sur la situation des industries dans le département du Calvados. Premier volume – Ministère de la guerre, Comité consultatif d’action économique de la 3e région, sous comité du Calvados.
– La Grande Cidrerie-distillerie de MM. Bourné et fils, ancienne maison Boudin et Bourné, a été fondée en 1897. Elle avait été primitivement installée à Saint-Jacques-de- Lisieux. Elle a été transférée à Lisieux même en 1907 pour être agrandie et rapprochée de la gare.
– Depuis le 1 er janvier 1918 MM. A. Wicart sont devenus les seuls propriétaires de l’affaire (Mery-Samson). La maison A. Wicart, telle qu’elle a été constituée depuis celle date, s’occupe exclusivement de lissage do toiles en tous genres, tant pour la consommation civile, toiles de lingerie et de draps de lit, que pour la Défense Nationale toiles de tentes, toiles pour bâches et toiles pour l’aviation. Les matières premières transformées sont le lin. le jute, les étoupes, ainsi que les quantités de cotons nécessaires pour la fabrication des tissus métis. Les lins filés sont actuellement achetés en Angleterre. L’outillage mécanique se compose, d’une part, des 75 métiers qui ont appartenu à la maison Méry-Samson et qui sont actuellement en marche, C’est un matériel dont la majeure partie est de construction déjà ancienne. Tous ces métiers sont anglais à l’exception de quatre, qui sont de provenance française. D’autre part, la maison dispose de 20 métiers de construction anglaise qui ont pu être sauvés et retirés des tissages Salmon d’Armenlières. Ces métiers, qui sont d’une construction plus moderne que la majeure partie du matériel de l’ancien tissage Mery-Samson, seront montés et mis en marche prochainement. Enfin. 19 métiers de construction très moderne, retirés des tissages de MM. Wicart à la Gorgue au moment de la dernière avance des Allemands sur Armentières, doivent être également montés à leur usine de Saint-Jacques-de- Lisieux.
– M. Defougy possède, en outre, une blanchisserie à Saint-Jacques-de-Lisieux, pour le blanchiment et l’apprêt des fils de lin et, de coton transformés dans ses usines.

Manuel de numismatique française. Médailles, jetons, méreaux – A. Blanchet et A. Dieudonné.
Certaines confréries, comme celle de N.-D. de Paris, possédaient des méreaux distribués aux prêtres, qui faisaient partie de la confrérie, pour l’assistance aux offices. Ailleurs, à Lisieux par exemple les méreaux étaient distribués à d’autres personnages que les prêtres. Un texte dit :
… Au dimence et à chacune d’icelles messes solennelles…, seront tenus estre et servir, par ordonnance, le prevost, esquevin et les douze freres servans dessus nommés et yront à l’offrende, yceulx XIII freres par ordonnance, portant mereaulx qui leur seront baillés et recueillis par le clerc de la dicte charité… (2).
(2) Charité, de Saint-Jacques de Lisieux ; dans Bul. Soc. histor. de Lisieux, 1892, n° 10, p. 16.

Notice sur la vie et les oeuvres de M. Montargis, curé de l’église de Saint-Pierre de Caen – M.P.E.
Guillaume-Isidore Montargis était né dans la commune de Saint-Jacques de Lisieux, le 31. mars 1787.
Jean Eudes (Le bienheureux Jean Eudes, instituteur de la Congrégation de Jésus et de Marie et de l’Ordre de Notre-Dame-de-Charité – P. D. Boulay.) poussa même plus loin la charité. M. René Brunel, prêtre originaire de la paroisse de Saint-Jacques de Lisieux, et curé de Norolles, dans le même diocèse, avait résolu de se consacrer aux missions étrangères. Avant que de partir, il implora du Bienheureux la même faveur, « afin II, disait-il, « d’y aller travailler, au nom et comme un des membres de sa Congrégation. » Elle lui fut libéralement octroyée, le 16 avril 1660. René Brunel est mort le 16 août à Masulipatam, dans sa quarante-et-unième année.

Guide du Congrès de Caen en 1908 – Société française d’archéologie.
Eglise Saint-Jacques
La première pierre de cette église, oeuvre de l’architecte Guillemot de Samaison, maître-maçon de Lisieux, fut posée en 1496. L’édifice aurait été achevé en cinq ans. Néanmoins, il ne fut consacré qu’en 1540. Il comprend un long vaisseau de dix travées, une abside à trois pans et deux collatéraux terminés par un mur plat.
La tour qui précède la nef est soutenue par quatre gros piliers ondulés, avec filets au point de rencontre des ondulations.
Les colonnes sont cylindriques. Elles reposent sur des socles polygonaux et n’ont point de chapiteaux. Les moulurations prismatiques des grandes arcades pénètrent directement dans le fût des colonnes. Les profils en sont très accusés et vigoureux. Il n’y aurait aucune séparation entre le choeur et la nef, si, entre la sixième et la septième travée, la colonne n’était remplacée par un pilier à quatre ondulations. Ce pilier renferme, du côté nord, un escalier ; l’autre est également grossi par raison de symétrie. Tous deux marquent l’entrée du choeur et montent aux voûtes : ils interrompent le triforium. Sur les autres colonnes, au niveau de la pénétration de la moulure externe des grandes arcades, un cul-de-lampe feuillagé porte un faisceau de nervures prismatiques qui se ramifient au-dessus du triforium pour constituer les doubleaux et les ogives de la voûte.
Le triforium et les fenêtres sont réunis dans un même ensemble : un arc brisé, dont les claveaux servent de formeret à la voûte, reçoit un remplage flamboyant porté par quatre meneaux; mais la partie supérieure, seule, est vitrée. Au-dessous, un bandeau indique le triforium composé de quatre arcatures trilobées, assez hautes, et de deux demi-arcatures: elles sont encadrées entre les prolongements des pieds-droits et des meneaux. Enfin, au bas de ce triforium, une galerie de soufflets et de mouchettes est comprise entre deux bandeaux qui se continuent, comme le premier, jusqu’au support des voûtes; l’encadrement de la fenêtre et du triforium laisse un petit trumeau de chaque côté, entre les fenêtres et le faisceau des nervures des voûtes.
L’abside est percée de deux étages de fenêtres. Les trois baies inférieures occupent presque toute la largeur de chaque pan ; elles sont placées dans un encadrement carré dont la moulure supérieure porte un bandeau. Ce bandeau reçoit une petite galerie ajourée courant devant les trois fenêtres hautes qui sont décorées de remplages variés ; dans leur ébrasement, est pratiquée, de chaque côté, une petite baie qui permet de passer d’une fenêtre à l’autre, derrière la galerie. Les voûtes sont de simples croisées d’ogives. Les clefs et le haut des voûtains sont ornés dé grands rinceaux dont la peinture a été rafraîchie. Cette décoration date de la seconde moitié du XVIe siècle. Elle diminue d’importance de travée en travée, pour obtenir sans doute un effet de perspective. De même, le sol de l’église va en montant vers le choeur.
Les collatéraux sont voûtés comme la nef. Les nervures reposent sur les colonnes isolées et sur des piles dont les bases sont à différents niveaux.
Entre chaque pile s’ouvrent des chapelles peu profondes; des culs-de-lampe supportent leur croisée d’ogives. Plusieurs fenêtres de ces chapelles ont conservé des parties de vitraux traités de différentes manières. A la première travée sud après le clocher, il convient de citer le vitrail entier des miracles de saint Jacques.
Au choeur, de notables portions des vitraux sont anciennes; au nord de la nef, on admire toute une belle fenêtre figurant la grande prostituée de Babylone (Apoc., XVII, 1-6). Ce vitrail est composé comme un grand tableau ; il a tout à fait rompu avec la tradition du moyen âge, représentée par les petites scènes des miracles de saint Jacques.
En débadigeonnant l’église, on a retrouvé, sur les colonnes, plusieurs peintures placées autrefois devant des sépultures, notamment à la dernière colonne au sud avant le choeur — c’est une Trinité — ainsi qu’à une autre colonne de ce même côté.
Extérieur. — La tour, flanquée de gros contreforts, n’a jamais été terminée ; elle est couverte d’un toit d’ardoise.
A l’alignement des chapelles, les culées des arcs-boutants sont étroites et surmontées de deux pinacles. Elles portent une gargouille. D’autres gargouilles évacuent les eaux des combles latéraux; elles se projettent dans l’axe des fenêtres au bas d’une galerie ajourée où figurent des coquilles de Saint-Jacques.
Les fenêtres des chapelles sont décorées de fleurons. Celles de l’abside et du fond des collatéraux ont de simples moulures prismatiques, comme les fenêtres hautes de la nef, qui s’ouvrent entre les contreforts sur lesquels viennent s’appliquer les arcs-boutants. Chaque contrefort se termine par un petit pinacle qui interrompt la galerie courant à la base du grand comble.
Saint-Jacques de Lisieux présente la plus grande ressemblance avec l’église de Pont-l’Evêque.

A la Mémoire de M. l’abbé Eugène-Auguste Morel – Heurtin, Ed. (Abbé).
Monsieur l’abbé Eugène-Auguste Morel naquit à Saint-Pierre-la-Vieille, le 2 avril 1839. Ordonné prêtre en 1862, l’abbé Morel fut nommé vicaire de la belle et importante paroisse de Lion-sur-Mer. Il n’y passa que peu de temps, assez cependant pour y gagner beaucoup de sympathies. Envoyé à Lisieux, auprès du vénérable Monsieur Jardin, curé de Saint-Jacques, il s’occupa de l’organisation du chant paroissial et ce ne fut pas sans succès. Ses-auditeurs jugèrent dès ce moment que le jeune vicaire prendrait rang parmi les bons prédicateurs ; ses sermons étaient goûtés toujours; on l’admira quelquefois, très-particulièrement en un saint jour de Pâques, à Saint-Pierre de Lisieux ; son discours sur la Résurrection du Sauveur fit une profonde impression et a laissé dans plus d’une âme un ineffaçable souvenir.
Monsieur Lecoq, le directeur bien-aimé de Sommervieu, était devenu curé de Saint-Jean de Caen. Il désira associer à son ministère le jeune et brillant abbé. Monsieur le curé de Saint-Jacques de Lisieux mit tout en œuvre pour conserver à sa paroisse un vicaire qu’il aimait, dont il appréciait fort le talent et le zèle. On s’attrista à Saint-Jacques ; on fut heureux à Saint-Jean. Eugène-Auguste Morel est mort le 28 Octobre 1883.

Monographie de Saint-Georges-d’Aunay – Camille Jeanne.
Gustave-Désiré Dobiche, né le 24 Octobre 1869, ordonné le 29 juin 1893, vicaire de Saint-Jacques de Lisieux en 1893, curé de Beuvron-en-Auge en 1903, de Saint-Jacques de Lisieux. Nommé Chanoine Honoraire en 1921.

Guide de l’acheteur. Magasins en vogue – imp. de E. Cogniard (Rouen).
Comité de surveillance.
MM. Peulvey, ancien négociant, propriétaire à Saint-Jacques-de-Lisieux.
Boutron, marchand de toiles à Saint-Jacques-de-Lisieux.

Les Archives départementales de France. Annuaire de l’archiviste des préfectures, des mairies et des hospices. 1864.
– Le greffe de Lisieux, plus considérable encore que le précédent, nous a fourni plus de 6,500 registres, liasses et paquets provenant des bailliages de Lisieux, Montreuil, L’Argillé, Orbec et Saint-Pierre-sur-Dives, des hautes justices du Doyenné, des Prébendes et de l’Officialité de Lisieux, des tabellionages d’Auquainville et de Livarot, des justices de paix de Saint-Martin-du-Houlley, de Mézidon, de Notre-Dame-du-Houlley, enfin du district de Lisieux. De tout cet amas de documents dès aujourd’hui triés, je ne mentionnerai qu’un seul qui se trouvait égaré dans ces Archives. C’est le « registre « faict pour le trésor et fabrique de Saint-Jacques de Lisieux, pour y « escripre les délibérations qui seront faictes par les dits trésorier et « officiers par la commauté des paroissiens de la dicte paroisse, pour « la conservation des biens et prouffict et règlements pour ce faict. »
Ce précieux registre donne les annales de l’église de Saint-Jacques de Lisieux de 1588 à 1659, et contient, entre autres pièces curieuses, « l’inventaire dressé en 1591 des meubles, bagues, joyaux, ornements, chappes, linge, chasubles, tuniques, calices d’argent, tabernacles dorés, livres et autres espèces de meubles. »
Tous les titres provenant de ces deux greffes contiennent, pour l’histoire de l’organisation judiciaire de la basse Normandie, de précieux renseignements ; ils seront classés dans les diverses séries B, C et E d’après la nature des affaires qui y sont traitées.

Inventaire des titres, papiers et enseignements concernant la cure d’Alençon : avec un mémoire précis de titres antiens et modernes de toutes choses en 1720 – messire Pierre Belard.
– Dans dit parlement de Normandie en 1662, pour l’église de Saint-Jacques de Lisieux, il est ordonné que le Curé dans les fondations prendra pour deux, et que le vicaire aura le pas et préséance en présence et en l’absence du Curé et part à tous les profits de l’église par préférence à tous autres.
– L’arrest du parlement pour le Curé de Saint-Jacques de Lisieux en 1662 ordonne que le Curé recevra les prestres habituez qui seront chargez des fondations, qu’il prendra ceux qui sont nés et régénérez en la paroisse autant que se poura, que les prestres tant habituez qu’autres seront obligez de porter obéissance au Curé et aux vicaires, se rendre aux heures réglées pour faire les services auxquels ils seront tenus sans s’en pouvoir absenter sans cause légitime reçue par le dit Curé ou son vicaire en son absence, que les prestres qui manqueront à leur devoir et obéissance seront par le dit Curé privez de leur habitude par provision, jusqu’à ce que par l’Evêque y soit autrement pourvue.

Nouveau manuel complet du facteur d’orgues, ou Traité théorique et pratique de l’art de construire les orgues…. Tome 3 – M. Hamel.
L’orgue de Saint-Jacques de Lisieux, terminé le 9 juillet 1846. Cet instrument est un seize pieds avec positif et pédales séparés. À a trois claviers, 39 jeux, soufflet à lanterne et deux pompes ; les dessins du buffet, dans le style du XV° siècle, sont de M. Tournesac, chanoine honoraire au Mans. Les sculptures ont été exécutées par M. Léonard de Saint-Lô, résidant à Lisieux, moyennant 1400 fr. Tous les travaux se sont élevés à 25000 fr.

Nouvelles acquisitions du département des manuscrits de la Bibliothèque nationale pendant les années 1918-1920 – H. Omont.
Bibliothèque de l’École des chartes Année 1921 82 pp. 117-156
Fol. 198. Obituaire de Saint- Jacques de Lisieux (cf. ms. n. a. fr. 11434).

ARCHIVES DEPARTEMENTALES DU CALVADOS.
SERIE G – CLERGE SECULIER – Evêchés de Bayeux
G 211 Dossier concernant St-Jacques (XV – XVIII).
G 319 St-Jacques de Lx – fiefs.
G 1243 St-Jacques de Lx.

3 – Archives ShL:

Lettre à M. l’adjoint de Saint-Jacques de Lisieux, M. Lebas, pour la plantation d’arbres sur les grandes routes – 22 nivôse an X (12 janvier 1802)=Inventaire des Archives de la Société Historique de Lisieux, Imprimés, 1889, n° 35, p. 5.

Bibliothèque S.h.L – Mémoires.
M 06 – Église Saint-Jacques de Lisieux (L’), architecture et décor – QUILIS Caroline.

Fonds Anciens 1 F.
1F330 : 31 janvier 1750 : Madelaine Hardouin veuve de Pierre Huguet, maréchal demeurant à St Jacques de Lisieux renonce à la succession de son mari.
1F550 : 1822 : pièces relatives à la transcription et la purge d’Hypothèques légales. Vente sur saisie à Lisieux. Publicité légale. (St Jacques de Lisieux).
1F122 – 1783 : arbitrage par Pierre Gosset sieur de la Prarie bourgeois de Lisieux entre Jean Gosset dit des Acres archer en la Prévôté générale de Normandie demeurant à Saint Jacques de Lisieux et Sébastien Gosset demeurant à Coquainvilliers.
1F634 : 1662 : de Caumont seigneur du Tremblay tabellion, concerne Boullard de Mesnil Durand. 1771 : St Jacques de Lisieux : contrat de mariage.
1F661 : 23 novembre 1664 : Contrat de mariage entre Pierre Surlemont de Lisieux et Marie Le Rat de St Jacques de Lisieux.
1F782 : 1673 : St Jacques de Lisieux : différent entre le curé et les chapelains.
1F785 : Evêché de Lisieux : Château et bois des Loges.
1F792 : 1669-1673 : St Jacques de Lisieux : contestation au sujet des messes.
1F127 – 1653 : rente vendue à Vincent Mallay de saint Jacques de Lisieux.
1F72 – 3 novembre 1784 : Transaction sur saisie entre Jean Bernard marchand demeurant. en la Campagne paroisse Saint-Jacques de Lisieux, époux de Geneviève Haguelon, et Simon Haguelon, toilier au même lieu, au sujet de la dot de sa femme.
1F642 : 22 juin 1846 : affiche pour adjudication de biens, succession Gannel (Drucourt et Thiberville, Monteille, Lécaude,St Jacques de Lisieux).
1F858 : 1760 : OUILLY LE VICOMTE : copie de pièces du 16e siècle relatives à une portion de terre. Vente à retrait d’une vergée de labour à Glatigny (St Jacques de Lisieux).
1F50 – 1880-1886 :Factures diverses adressées à Capelle et Lemeunier, de Cambremer, par: Albert Ravant,  fonderie de fer, à Saint Jacques de Lisieux.

Fonds Boudard Sous-Serie 2F B Echevêché de Lisieux (11 cartons) – INVENTAIRE
2FB52, 1 682, copie d’aveux. (St Jacques).

BULLETIN N° 92.
Sommaire du numéro 92 – Deuxième semestre 2021.
– Résultats du diagnostic archéologique effectué de l’Avenue Victor Hugo jusqu’à l’église Saint-Jacques à Lisieux. (Calvados) – Lydia Guérin.

FONDS COTTIN 2019.

14 – Divers – 1971-72-74 Boîte archives
Église Saint Jacques : historique de l’église Saint Jacques par Pauline ANCEAU, plaquette en deux ex, pochette de photos de détails de l’église, la légende du pendu, la légende de Saint-Ursin, articles de journaux sur la reconstruction de l’église Saint-Jacques, le tout dans une chemise rouge à élastique.
40.Travaux Francois Cottin. Boite archives :
Stalles de l’église Saint-Jacques de Lisieux (les), petit livret dactylographié de 40 pages.
50.Boite archives     Documentation Lexovienne
Notes diverses sur Lisieux venant de d’écrits de Mag. PITTOR, Cb. ENGELBARD, Jean de MOIDREY, F.de MELY. Un Vitrail  à St.Jacques de Lisieux.

Notes de Moisy.
– Epitomé – VIII – Fondation Madeleine Papillon en l’église St Jacques.
– Epitomé – XIII –
Normandie
Fontaines St Jacques et St Pierre – 1769.
Les Vitraux de St Jacques de Lisieux.
Archéologie – 1.
Notice sur un cimetière Gallo-romain – découvert en 1846 à St Jacques de Lisieux – par M. de Formeville.
Eglises : La Cathédrale – St Jacques – St Germain – St Désir.
Demande de classement comme M.H. de l’église St Jacques et du Manoir François 1er.
Archéologie – 3.
Eglise St Jacques.
Archéologie – 5.
Cimetière St Jacques – Fontaine St Jacques.

Fonds Deville Carton n°11.
C11/112e dossier de correspondance de personnalités
Maupas Abbé de St Jacques de Lisieux (3)

Fonds Etienne DEVILLE Série 9 F.
9 FA – 3 – Lisieux:
07 Eglise Saint-Jacques
07 A Eglise Saint Jacques. Confrérie de Saint Mathurin
9 FA – 8 – Lisieux et faubourgs:
45 Saint-Jacques de Lisieux
9 FB -1 – Lisieux :
03 – 1413, 14 mai – Accord entre Robert Reboult et Jehan Verel, de Saint-Jacques de Lisieux.
09 – Eglise Saint-Jacques
17 – St -Jacques-de-Lisieux.
Note 16-12-1998 : trouvé également :
– vente de 2 pièces de terre aux fabriques de St Jacques et St Germain.

Erudits Divers NE000
2 em carton NE000 B:
F.-T. de Moidrey : Verrières de l’Eglise St Jacques de Lisieux.

Archives NEDELEC Bibliographies.
2.94.8 – Cattiau Gérard – Exposition à l’église St Jacques de Lisieux, 19/10/2005
– GondouinFrançois – Prêtre de l’église St Jacques de Lisieux, An XII

Carnets de Charles Vasseur.
p.13 Chapelle Saint Laurent – 5 insinuations.
Vénérable et discrète personne Maître Christophe Piprey, diacre, chapelain de la chapelle Saint Laurent, fondée en la cathédrale de Lisieux. Le 16 mars 1693
Maître Ch. Piprey, alors prêtre de la Goulaffrière, gisant en son lit, malade, le 12 février 1703, résigne sa chapelle en faveur de Maître Jacques Paisant, prêtre de Saint Jacques de Lisieux,
Mais, il révoque cet acte le 25 février 1703, et meurt peu après, car le chapitre nomme le 24 mars suivant à ladite chapelle Maître Christophe Courtin, prêtre, qui prend possession le 28 mars.
– p.22 Chapelle Notre Dame – 19 insinuations
Maistre Germain Morin, prestre curé de Saint Thomas de Touques, chapelain de la 3e portion de Notre Dame de l’Eglise cathédrale de Lisieux, agissant en 1736 le 23 mai, contre les héritiers de Me Jacques Millet de son vivant prestre chapelain de ladite portion, pour faire les réparations convenables et nécessaires à la maison dépendant dudit bénéfice, située à Lisieux paroisse Saint Jacques, rue tendante de la Porte d’Orbec aux Loges sur la digue de la rivière d’Orbec, près d’une radresse tendant aux prés Bouiller (archives de l’hôpital n°40 ho)
– p.32 Chapelle Saint Gatien – 7 Insinuations
Réquisition de Maître Benoist Helouin diacre du diocèse de Lisieux, gradué, pour obtenir collation de la chapelle Saint Gatien de la cathédrale, vacante par le décès de Maître François Lefranc, arrivé le 1er janvier. 21 janvier 1694.
Autre réquisition au nom de Maître Jacques Soyer curé de Bouge, près Romantin le 2 janvier 1694.
Autre encore par Maître Joseph Mayiet prêtre du diocèse de Lisieux et y demeurant paroisse Saint Jacques le 24 janvier 1694
Autre encore de Jacques Sohier sus-nommé du 9 avril 1694 avec requête au bailli d’Orbec afin de prendre possession ad conservationem juris, en date du 10 avril. Prise de possession le 11.
– 4e fascicule: Petit Chœur De La Cathedrale
1731 2 juin. Devant Pierre Formage, seul notaire garde notes à Lisieux, le sieur François Lelasseur, capitaine de dragons demeurant en la paroisse d’Ouilly-le-Vicomte, et le sieur Olivier Lelasseur, marchand, demeurant à Lisieux paroisse Saint Jacques (oncle et neveu) constituent 40 livres de rente au denier 20, au profit de la communauté du Petit Chœur de l’église cathédrale de Lisieux, ce réceptant par Vénérable et discrète Maistre Guillaume Dulys, Michel Vallée et Pierre Soyer, prêtres.
En marge est mentionné le remboursement fait par Gabriel Desperrois le 5 janvier 1741
(Original en parchemin communiqué par Monsieur Reautey le 9 novembre 1869)

17e fascicule: Prébendes.
I – Prébende des Chesnes
Sur le paroisse Saint Jacques, faubourg d’Orbec, le Prébendé avait droit de mortuaire sur ses vassaux
1 – Vacante par le décès de Louis Mahieu
2 – Nicolas du Houlley, prise de possession 12 octobre 1710
3 – Louis Jean du Houlley, prise de possession 7 juin 1723
4 – Permutation avec Edmond Boursin, prise de possession 24 août 1733
5 – Edme Boursin résigne en faveur de Pierre Hébert 7 novembre 1780

XIV – Prébende de Saint Jacques
1 – Michel Jacques se démet le 20 janvier 1694
2 – Maître François Cousin prise de possession 9 avril 1694
3 – Estienne Lebas prise de possession 9 juillet 1709
4 – Joseph de Nervye prise de possession 5 mai 1738
5 – Pierre Arthur de l’Ecluse prise de possession 23 novembre 1744
6 – Jacques Alaret prise de possession 15 mai 1745

XVII – Prébende Pesnel
(Ste Historique 1872 p.14 n°15 et n° 73)
Paroisse Saint Jacques près des Rouges Fontaines Haute Justice située à Ouilly le Vicomte proche La Rivière
1 – Nicolas Taisgnier de la Bretesche
2 – Jean Mignot prise de possession 14 avril 1699
3 – Jean Baptiste Godefroy prise de possession 15 avril 1743
4 – Pierre Romain Clouet prise de possession 29 septembre 1785

XVIII – Prébende de Fins
Emplacement de l’Auberge du Chien Haute Justice
1 – Jean Baptiste de Franqueville élu Haut Doyen 24 avril 1699
2 – Michel des Periers résigne le 12 juillet 1713 en faveur de Jean Baptiste de Boshenry (résignation sans effet du fait du décès de Monsieur des Periers avant expédition du bref)
3 – Gabriel du Rosey prise de possession 5 août 1713
4 – Louis Félix de Bonnechose prise de possession 17 septembre 1734
5 – Jean Le Rat qui n’accepte pas ; seconde collation en faveur de Joseph Siffred Léon François de Lopes de la Farre, prise de possession 11 avril 1744
6 – Jean Baptiste Hébert prise de possession 11 juillet 1764

Noms des chanoines d’après un ancien obituaire
Document de 7 pages – Ainsi que quelques relevés d’armoiries
Liste de chanoines de Lisieux par ordre alphabétique :
– ALARET théologal prébendé de Saint Jacques mort en 1773.
– VAVASSEUR Jean le docteur en théologie, chanoine official des paroisses de Saint Pierre Azifs et de la Pommeraye 22 novembre 1678 (archives de Saint Désir) licencié en théologie chanoine théologal et chanoine prébendé de Saint Jacques 13 mars 1634 Approbation sur un livre du P. Jean Eudes, imprimé à Lisieux en 1681 par Rémy le Boullenger, imprimeur du Roy intitulé le Mémorial de la Vie Ecclésiastique appartenant à Monsieur Paumier ou Pannier
– VITROUIL chanoine théologal en 1773, prébendé de Saint Jacques.

Inventaire Des Enveloppes.
Enveloppe n° 153 Don de Mr de Russé – août 2011
Tarif « communautés » et « collectivités » « Les Produits Monastiques » (5 exemplaires) au 1er octobre 1951, Abbaye de Saint-Wandrille
Lot d’étiquettes « Cidre de Normandie »
Diverses cartes de visite : G. Anée (Calvados de la vallée d’Auge) à Vimoutiers, Fernand le Mesnager (fabrique de clayons en bambous et de glottes) à Lisieux,
– Perier (Charbons en tous genres) au Breuil en Auge, Succursale André Citroën à Lisieux, C. Dépinoix Fils (verreries) à Paris, Briqueterie Nolent à Saint Jacques de Lisieux,

Enveloppe n° 201 Don de Mr Viel (novembre 2010)
Enveloppe et courrier adressée à Messieurs Paul Leblan et fils émanant de la blanchisserie L. Defougy Jeune (fils de lin écrus et blanc) à Saint Jacques de Lisieux.

Enveloppe n° 203 Les Ets G. Leroy – don de Mr Martin (novembre 2010)
Facture des Ets G. Leroy à Saint Jacques de Lisieux du 17 mars 1925 adressée à l’Union Laitière des Fermiers d’Isigny

CARTULAIRES
1249
1250
BUON n° LXVI 6  = AD 14. Hôtel-Dieu, Hnc.319/1 6 1250, juillet Guillaume de Bonozine, prêtre, donne à l’Hôtel-Dieu un manoir à Saint-Jacques, devant les étaux des bouchers.
1262
BUON LXXXIV 1262, juin
Foulques, évêque de Lisieux, approuve et confirme la donation faite aux chanoines de Lisieux par Hugue de Bailleul, chuvecier du chapitre, d’une rente sur son manoir d’auprès l’église Saint-Jacques de Lisieux, pour son obit. = EDIT.: SAUVAGE René-Norbert, (1928), Cartulaire de Lisieux, V. p. 333
1269
127.
1270 – BUON LXXXVIII 1270, décembre Pierre Le Porchier donne à l’Hôtel-Dieu deux masures et une place à Saint-Jacques.
1293
BUON CVI 1293, 17 février
Hugues Le Vicomte, tuteur des biens de ses enfants, affieffe à Nicolas de Villedieu, prêtre, un manoir qui appartenait à sa femme, entre la rue qui va de la poissonnerie à l’église Saint-Jacques, et la rue du Bailli.
1340
BUON CXXXIV 1340, 5 juillet – = AD 14. Chapitre, G 305
Et sur Robert de la Porte, 35 sous à la Saint Michel, c’est assavoir 5 sous par raison de l’allée allant de son manoir situé dans la paroisse Saint Jacques de Lisieux à la Sainctoir, et 30 sous pour un prés assis en ladite prairie, jouxte le chemin dessus-dit d’un côté, et la voie du moulin d’autre, aboute au prés des religieuses. Ces rentes sont données au doyen et au chapitre, garanties par l’evêque, sauf s’il apparaît qu’elles doivent lui rester; celui-ci garde sa haute justice, mais les chanoines n’auront pas à faire d’hommage pour ces droits. Cela fut fait l’an de grâce mil trois cent quarante, le cinquième jour de juillet.
1413, 14 mai – Lisieux
Accord entre Robert Reboult et Jehan Verel, de Saint-Jacques de Lisieux pour le paiement d’une rente annuelle de 9 sols 10 deniers ts. et deux chapons au prébendier de la Prébende de painel sur deux pièces de terre à saint-Jacques de Lisieux, naguères prins en fieffe de Clément de la Came
= Arch. SHL. 9F Deville. B. 1 – LISIEUX, Maisons à Lisieux – 3 – Notes sur la construction, 4

– De la revenue d’une maison assise en la paroisse de Saint Jacques de Lsieux, jouxte d’un côté Guillaume de Monnaigre, d’autre côté Guillaume du hamel, d’un bout les hoirs Jehan Bonnet, d’autre au pavement du Roy nostyre sire sur la grant rue de Lisieux, laquelle fut Colin de La Fresnaye, fieffée à Colin du Manoir, bourgeois de Lisieux comme il est dit plus à plain sur le compte Saint-Michel CCCCXXXIIII en semblable partie, par xl s.t. de rente par an a paier pour tout l’an au terme Saint-Michel, les lettres de ladite fieffe, adjudicacion et obligacion dudit du Manoir et de Guillaume de Longprey, demourant à Lisieux, lequel, comme il appert par icelle obligacion est constiyué pleige d’icelluy Colin, rendues sur le terme Saint Michel IIIIc XXXIIII ou chapitre des terres tenues en la main du Roy nostre sire par confiscation et forfaicture, Et pour ce que audit terme Saint Michel IIIIc XXXIIII et XXXV fut ordonné par messeigneurs des Comptes que d’illec en avant cste partie soit escripte et mise en ce présent chappaitre, en entretenant icelle ordonnance, icellui viconte la rend cy.

Et pour ce, tout l’an à ce terme …….xl s. (Colin de la Fresnaye, qui possédait dans la même paroisse Saint-Jacques un autre immeuble dit la « Blanche Maison » et aussi une maison dans la paroisse Saint-Germain, était resté fidèle au parti du roi de France et l’administration du roi d’Angleterre avait saisi ses biens et ceux de sa fille Clémence (Voir les art. 138 et 336).

1445, 25 mai – Lisieux – Rue du Bailli
A tous ceux qui ces lettres verront ou orront Jehan Gillain, garde du scel des obligations de la sénéchaussé de Lisieux, salut, Savoir faisons que par devant Thomas lecarpentier tabellion juré et commis sous fralin Anfrie clerc tabellion juré en ladidite sénéchaussé fut présent Jehan Le Muet, escuier, seigneur de Forges et de Canesis, lequel de sa bonne volonté confessa avoir baillé à rente affin de héritage tant pour luy comme pour ses hoirs à vénérable homme et discret maistre Mahieu Poingnant, prêtre seigneur de Hermival pour luy ses hoirs ou aians cause cest assavoir une maison assise sur la rue de Baillye, ainsi comme elle se pourporte en long et en lay en la ville de Lisieux et paroisse Saint-Jacques jouxte d’un bout Colin Leboctey, d’autre bout Guillaume Leforestier, d’un costé lad. rue et d’autre led. escuier. Ce présent bail à rente fait par le pris et somme de vingt soulz tournois de rente par an que ledit maistre Mahieu en promist faire et poier aud. escuier, ses hoirs ou aians cause, au terme de Noel pour toutes rentes, sauf drois de ville. Et ne pourra led. maistre avoir aucunes vue eudit hostel pardevant ledit escuier synon à une fenestre qui de present y est à une saillie en icelle maison laquelle sera close de verre dormant et avecques ce ledit maistre Mahieu poia presentement audit escuier la somme de soixante livres tournois et vingt soulz en vin dont icellui escier se tint pour bien content devant ledit commis… Presens à ce Guiillaume de monnesgre et perrin Ferey tesmoings.
= Copie in : SHL. 9F Deville. B. Notes et documents. 1 – LISIEUX, Maisons à Lisieux – 3 – Notes sur la construction, 4
1460, 4 avril ( n. st. ) – Lisieux
Guillaume Le Vallois ( Le Valloys ), bourgeois de Lisieux reconnaît avoir reçu de Me Jehan Trotin le Jeune, la somme de 20 l. ts. pour le franchissement d’une rente de 20 s. ts. restant d’une rente de 60 sols que led. Le Vallois avait droit de prendre chacun an sur une maison et jardin sise paroisse Saint-Jacques que led. Le Valloys avait naguère fieffé à Perrin Hamel par acte du 21 décembre 1450.= Tabell. Lisieux. – Analyse Et. Deville.
1460, 26 avril – Lisieux
Jehan Blaisot, l’aîné, de Saint-Jacques, vend à Guillaume Le Vallois, bourgeois de Lisieux, 24 sols à prendre sur tous ses biens= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville – I – 79.
1461, 24 avril – Lisieux
Vénérable et discrète personne maître Jacques de Rinel, chanoine de Rouen et Lisieux, Philippe de Rinel, greffier des Esleuz à Caen, et Louis de Rinel, licencié-ès-lois et seigneur de Bracheul, frères, enfants et héritiers de défunt Me Jean de Rinel (Les deux Rinel avaient une soeur du nom de Jeanne qui avait épousé Jean de Croixmare, seigneur de Saint-Jean-du-Cardonnay (Voir tab. de Rouen, 15 décembre 1461).), avoient vendu à Jean de Gouvis, docteur ès-lois, archidiacre de Rouen, une place ou masure sise en la paroisse Saint-Jacques de Lisieux, rue de la Boucherie. » Pierre Cauchon en avait fait l’acquisition de messire Pierre Orieult, le 7 octobre 1436.= Charles de BEAUREPAIRE, Note sur une maison de plaisance, sise à Sotteville, près Rouen, appartenant à Pierre Cauchon dans Derniers mélanges historiques et archéologiques, Rouen, 1909, pp. 49-50.
1471, 9 mai – Lisieux
A tous ceulx qui ces présentes lettres verront ou orront Jehan Couvel, garde du scel des obligacions de la viconté de Rouen, salut. Savoir faisons que par devant Guillaume Le Roux et Jehan Lesage, tabellions jurez pour le Roy notre sire en ladicte viconté fut présent en sa personne vénérable et discrète personne maistre Mahieu Poingnant, curé Deffreville demourant en la paroisse saint … de Rouen, lequel de sa bonne volonté, congnut et confessa avaoir vendu quictié et delaissé afin deritage à … tant pour luy comme pour ses hoirs à vénérable et discrette personne messire Guillaume Toustain, prestre chappelain de la chapelle sainte Katherine fondée en l’église saint pierre de Lisieux, absent, acquisiteur pour luy ses hoirs et ayant cause, cestas savoir une maison édiffiées le tout délivré ainsi comme le tout se pourporte en long et en lé, en haut, en bas assis en la paroisse Saint Jacques dudit lieu de Lisieux, sur la rue du Bailly, d’un costé aux hoirs Jehan Le Muet, d’autre costé lad rue de Bailly, d’un bout Colin Leboctey et d’autre bout aux hoirs ou ayant cause de feu messire Guillaume Leforestier prestre ; laquelle maison et héritage ledit maistre Mahieu avait piéca eu et acquis à tiltre de fieffe de deffunt Jehan Le Muet par vingt soulz tournois de rente à héritage par an jouxte les lettres de fieffe sur ce faictes passés devant Thomas Lecarpentier tabellion commis soubz Fralin aussi tabellion … Ceste vendue, quittement transport et delais fait pour le pris et somme de trente escus dor ayans à présent cours pour vingt sept soulz six deniers tournois par sous monnoye avec vingt soulz tournois pour le vin de ce présent marchié …… Présens messires Richart Le rat et Robert Toustain..= Copie in = Arch. SHL. 9F Deville. B. 1 – LISIEUX, Maisons à Lisieux – 3 – Notes sur la construction, 5
1475 – Lisieux
Nicolas Ier Le Vallois ( fils de Guillaume) fait une fondation en l’église Saint-Jacques en 1475 ) possesseur des seigneuries du Mesnil-Guillaume, de Putôt, de Bonneville-la-Louvet, et de la Rosière.= G. HUARD – essai de topographie lexovienne, p. 53
1476 – Lisieux
A tous ceulx qui ces lettres verront ou orront Robert Vipart (?) escuier lieutenant general de noble homme Jean de fatouville seigneur du lieu conseiller et maistre royal ordinaire du Roy nostre sire son bailli et cappitaine … Comme naquères Colette veufve de deffunct jehan levesque et jacques levesque de la paroisse de saint jacques de lisieulx se fussent obliges a deffunct laurens leprince en vingt cinq sols de rente en trois parties… = AD.14. 2E 653 ( très belle pièce parch. avec sceau).
1485, 27 décembre – Lisieux, rue du Bailli
A tous ceulx qui ces lettres verront ou orront, Jehan Defrenille, garde du scel aux obligacions de la viconté du Pontautou et Pontaudemer Salut. Savoir faisons que par devant Nicollas Toustain et Georget Levachey clers, tabellions jurés pour le Roy notre sire à Lisieux Fut présente Guillemette Leforestier veuve de feu Cardot de La Reue, de la paroisse de Saint Jacques dudit Lisieux laquelle de son grey, non contrainte, vend à héritage tant pour elle que pour ses hoirs à vénérable et discréte personne maistre Jehan Lebaigneur, prestre curé de Grandoit, demourant en lad. paroisse Saint Jacques dud. Lisieux, pour luy ses hoirs ou aians cause, c’est assavoir une maison et leritage sur quoy elle siet, assise en ladite paroisse Saint Jacques, en la Rue de Bailly ainsi que elle se pourporte, en long et en lay jouxte dun costé les hoirs Jehan Pennier, escuier, d’autre costé lad rue de bailly, dun bout Jehan Boctey et d’autre Bout Robert regnoult ; el laquelle maison lad veufve disoit avoir acquise par clameur de marchié de bourse de messire Guillaume Toustain prebtre jouxte les lettres de ce faites quelle bailla aud prebtre pour estre entre ses mains de force vertu. La vente faite par le pris et somme de trente sept livres dix sols tournois et dix sols de vin dont le tout lad veuve se tint à contente. Promettant icelle veufve tant pour elle que pour ses hoirs aud curé … lad. maison et héritage garantir … par en faisant et paiant par led. prebtre et ses hoirs vingt solz tournois de rente chacun an allans aux héritiers dud Jehan le Muet et droits de ville pour toutes rentes et charges …. Présens messire Guillaume Boessel prebtre et Jehan Dugardin tesmoings.= Copie in NOTES et DOCUMENTS, FONDS Et. DEVILLE, 1 – LISIEUX, Maisons à Lisieux – 3 – Notes sur la construction, 6
1487, 3 juillet – Hermival
Nicolas Le Valois ( Le Valloys ), bourgeois de Lisieux, demeurant paroisse Saint-Jacques, vend quitte et délaisse à Guillaume Le Prévost, conseiller en court laie, demeurant à Lisieux, le fief, terre et seigneurie de Hermival, avec ses appartenances, terres, revenus, dignités, reliefs, treizièmes et toutes choses aud. fief appartenant qu’il avait acquis le 16 juin dernier de Thomas De la Reue, moyennant la somme de 1051 livres tournois.= Tabel. de Lisieux – Analyse Et. Deville.
1504, août – Lisieux – Cathédrale Saint-Pierre
Paulmier et Jean Tillaye, charpentiers de Saint-Jacques de Lisieux dressent deux couples de chevrons neufs ont été levés clous et fermees au bout de la nef croisée jouxte la lanterne on relate et couvre d’abord du côté de la librairie sur la croisée vers la fontaine bouillante = Note F. Cottin.
1507, 16 juillet – Lisieux
Me Guillaume Feuvre, prêtre, demeurant à Lisieux, vend à Guillaume manchon, cousturier, demeurant à Lisieux, tout et tel droit en une maison située et assise à Saint-Jacques, en la rue de la Boucherie, jouxte d’un côté Ollivier Le Valloys et d’un bout la rue de la Boucherie, moyennant 35 livres tournois.= Tabell. Lisieux.- Analyse Et. Deville.
1508, 26 février – Lisieux
Jehan Le Valloys, le jeune, trésorier du trésor de l’église Saint-Jacques, Davy Boctey, écuyer, Roger Duval, Jehan Desbois, Jehan Le Liquerre, Richard Trumey, Robert La Vache, Guillaume Carrey, Robert Regnoult, Jehan Duval, Jehan Levesque, Guillaume Duval, Colin Petit, Jehan Mahiet, Guillaume Filleul, Henry Franchoys, Davy Thomas et Jehan De La Balle, tous paroissiens de Saint-Jacques, pour eux et se faisant fort des autres paroissiens, baillent à rente, à vénérable et discrète personne, Me Jacques Dandel, prêtre, notaire en cour ecclésiastique à Lisieux, une maison et héritage sis en la rue du Bailly, jouxte d’un côté Robin Germain, d’un côté et d’un bout les hoirs Me Nicolas Gosset, en son vivant chevalier, et d’autre bout lad rue de Bailly, moyennant huit livres de rente par an aud. trésor. = Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville.
1509, 5 juin – Saint-Martin-de-Mailloc
Me Jehan de La Reue, prêtre, demeurant à Saint-Jacques de Lisieux, baille en échange à Jean Crevel, fils Raulin, de Saint-Martin-du-Val d’Orbec, une rente annuelle de vingt huit sols ts., contre une petite pièce de terre de trois vergées, nommée La Londe, sise à Saint-Martin-du-Val-d’Orbec.= Tabell. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville.
1513, 21 Juin – Lisieux
Me Jehan Percheval, chanoine de Lisieux, prébendé de la prébende de Villers, baille à ferme à Jean Le Valloys, de Saint-Jacques, un jardin sis près du doyenné et des murailles de la ville, moyennant 27 sols 6 deniers par an.= Tabel. de Lisieux. Analyse Et. Deville.
1515, 25 février – Lisieux
Michel Le Valoys bourgeois de Lisieux, fils et héritier en partie de feu Nicolas Ler Valoys en son vivant sieur du Mesnil-Guillaume vend et transporte à Guillaume Carrey marchand drappier demeurant à Saint Jacques de Lisieux un fief noble appelé le fief du Pin, à court et usage de toutes ses dignités et appartenances assis en la paroisse du Pin. Lequel fief led. défunt Levallois avait eu et acquis de Jehan de Bienfaite écuyer sieur de Moyaux par lettres passées devant les tabellions de Lisieux le 22 juillet 1499. La vente faite moyennant 450 livres tournois.= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville.
1515, 15 septembre – Lisieux
Robert Carrey, chanoine de Lisieux, curé de Moyaux, baille à ferme pour quinze ans, à Me Jehan Rochon, curé de Beuvillers, un jardin et une maison à lui appartenant situé et assis paroisse Saint-Jacques, jouxte d’un côté la rue du Bailly, d’autre côté les murs de ceste ville de Lisieux, d’un bout le tripot et d’autre bout, le jardin appartenant à Davy Boctey, écuyer, moyennant 10 livres tournois par an.= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville.
1516, Juin – Lisieux
Ensuivent la déclaration des lothz et partaiges de certains héritaiges avec plusieurs maisons dessus estantes qui furent et appartindrent à Jehan Poterne situés et assis en la paroisse Saint-Jacques de Lisieux dont partie d’iceulx dedans lad. ville jouxte d’un côté les héritiers de Aubin Poterne, d’autre côté Guillet Parey et Michel Caron, d’un bout la rue de la Boucherie et d’autre bout la rivière d’Orbiquet avec plusieurs autres héritages et maisons hors ladite ville partables en trois lothz cest assavoir entre Jacques, Richard et Michel dictz Poterne, frères, enfants dud. deffunct.= Arch. SHL. 9F Deville. A. Papier, 8 ff.
1522, 10 août – Lisieux
Me Michel Lemonnyer, prêtre, procureur du trésor de l’église saint-Jacques, est maintenu pour un an dans son office. A cet acte figurent : Me Jean Bornet, Me Jehan Amon, Me Me Richard Mahiel, tous prêtres, Jehan Le valloys, écuyer, sieur de Putôt, trésorier, Richard Hays, Guillaume Delaballe, Pierre Godefroy, Jehan Duval, Guillaume Amiot, Fabien Follebarbe, Pierre Gosset, Thomas Delabre, Jehan Huet, Jehan Hauville, Martin Lechien, Henri Tallon, Jehan Mauduyt, Jacques Piel et Henri Nicolle, tous paroissiens de Saint-Jacques.= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville
1522, 8 septembre – Lisieux
Perrine, veuve de Pierre Arsonnet, bourgeois de Lisieux, pour assurer une fondation de messe à note le dernier jour de chaque mois, en la chapelle de Notre Dame de Pitié de l’église Saint-Jacques, donne au trésor une maison jouxte d’un côté et d’un bout les hoirs Pierre Martin,d’autre côté Guillaume Toustain, avocat de court laye et d’un bout la rue de la Boucherie.= Tabell. Lisieux (détruit) – Analyse Et. Deville – (Arch. M.C. copie)
1526, 9 novembre – Lisieux
Noble homme Jehan Le Valloys, écuyer, seigneur de Putôt et Geffroy Vollart, trésoriers de Saint-Jacques de Lisieux, reconnaissnt avoir reçu de Germain Gosse, Guillaume Lesieur et Me Thomas Haymery, prêtre d’Ouilly-le-Vicomte, le racquit et franchissement de 31 sols de rente qu’ils étaient obligés faire aud. trésor par lettres du 16 décembre 1522
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville.
1527, 15 juin – Lisieux
Me Thomas Lebrun, curé de la Chapelle-Hareng et Richard Trotin, bourgeois demeurant par. Saint-Jacques de Lisieux vendent aux trésoriers et paroissiens d’icelle paroisse Saint-Jacques et à leurs successeurs, trente sols tournois de rente à prendre sur leurs biens, moyennant 15 livres tournois payés par Jehan Le Valloys, écuyer, sieur de Putôt, et Geoffroy Vollart, trésoriers.= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville.
1528, samedi 20 juin – Lisieux
Jehan Lemuet, écuyer, sieur d’Angerville, Marin Mailloc et Pierre Mareys de la paroisse de Fauguernon, Nicolas Lefrançoys et Jehan Chiquart, bourgeois de Li­sieux, vendent aux trésoriers et paroissiens de l’église de Saint-Jacques de Liseux, cent sols de rente à prendre sur leurs biens moyennant 50 livres tour­nois, payes par Me Michel Lemonnyer, prêtre, en présence de Jehan Le Valloys, écuyer, seigneur de Putôt et e Geoffroy Vollart, trésoriers de lad. église. Passé en l’Hostellerie où pend pour enseigne les Trois Maries. Témoins : Mathurin du Rouyl, écuyer, bailli de Lisieux et Abel Parey, écuyer.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville.
1528, mercredi 2 décembre – Lisieux
Thomas Lecarpentier, écuyer, seigneur d’espines, vend à Jehan Le Valloys, écuyer, sieur de Putôt, une maison et héritage sis en l’enclos de cette dite ville paroisse Saint-Jacques, avec libertés, franchises et prééminences,, jouxte d’un costé Me Nicolle Delaporte, d’autre côté la rue des Places et Martin Tinant, d’un bout, la Grand-Rue et d’autre bout l’allée du Doyenné moyennant 200 livres tournois.= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville.
1529 (n.st.), dimanche 9 janvier – Lisieux
Jehan Le Valloys, écuyer, sieur de Putôt, et Geogffroy Vollart, bourgeois de Lisieux, trésoriers du trésor de l’église Saint-Jacques, au nom dud. trésor, reconnaissent avoir reçu de vénérable personne Me Jehan Auvrain, prêtre, par les mains de Pierre Troussel, son neveu, à la décharge de Richard Poterne, la somme de 60 livres tournois pour le racquit de 6 livres tournois de rente, que les dessus dits étaient tenus de faire, suivant lettres passées le 6 janvier 1518 (1519 n.st.)= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville
1531, 23 février (n. st.) – Lisieux
Jehan Le Roy, du mestier de thenneur demeurant à Lisieux, vend, quitte et transporte à Me Jehan Le Roy, prêtre, son frère, notaire, demeurant aud. Lisieux, ung bas aestre de maison à chauffepief et ouvreur sur la rue de la Boullangerie avec l’héritage, libertés et franchises à ce appartenant, sise en l’enclos de ceste ville de Lisieux, par. de saint-Jacques, sur la rue, jouxte d’un côté Pierre Le Rat et son frère, d’autre côté les hoirs Guillaume Coquerel, d’un bout, lad. ruez et d’autre bout, led. prêtre avec une portion de terre en court, sise en lad. paroisse jouxte d’un côté les hoirs Berthault, d’autre côté Michel Le Valloys et autres, d’un bout Me Michel Le Roy, prêtre, leur frère et d’autre bout les hoirs Pierre Guérard.= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville
1538, mercredi 8 mai – Lisieux
Michel De La Reue, demeurant à Rouen, reconnaît que le 21 décembre 1537, devant Robert Bigot et Pierre Dupont, tabellions à Rouen, avoir acheté pour Laurent De La Reue, seigneur de Saint Martin du Manoir, de Me Robert Carrey, avocat en la court de Parlement, une maison et tènement nommé la Rouge Maison qu’avoit tenu à louage maistre Henri Macquefer, sis paroisse Saint-Jacques, bornée d’un côté la Grande rue de la Boucherie, d’autre côté les hoirs Robert Vatier, d’un bout les hoirs Thomas De La Reue et d’autre bout la maison et masure Campion. La vente faite par 525 livres tournois.= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville.
1540, 2 septembre – Courtonne-la-Meurdrac
Fondation pieuse en l’église de Courtonne-la-Meurdrac par Jacques Priney, de la paroisse de Saint-Jacques de Lisieux. Jacques Priney donne à la confrérie de charité « nouvellement créée en icelle paroisse », huit solz tournois de rente pour que luy et sa femme soient quittes et franchis envers las. charité ».= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.
1541, 17 mai – Lisieux, rue au Char
Vente par Guillaume Botin à Christophe Hagnays d’une cave ou cellier près l’église Saint-Jacques.= Arch. SHL. 9 FB. Fonds Et. DEVILLE. Notes et Documents, 1.- Lisieux, 3.11.
1545, samedi 29 août – Prêtreville
Noble homme Robert de Neufville, seigneur des Loges et de Prêtreville, demeurant en la paroisse dudit lieu des Loges, vend à Jehan Le Licquerre, l’aîné, bourgeois de Lisieux, demeurant paroisse Saint-Jacques, une pièce de terre en prey ou héritage nommée la demye acre, sise en la paroisse de Prestreville, jouxte des deux côtés l’acquisiteur, Olivier de Neufville et la rivière de Toucque, d’un bout led. acquisiteur, d’autre bout le chemin, moyennant 60 livres tournois.
= Tabell. Lisieux. Analyse Et. Devile.
1546, mercredi 11 août – Lisieux
Fondation pieuse par Nicolas Le Valloys, seigneur de Putôt et de Gouvis, fils et héritier de Jehan Le Valloys : une grand messe à célébrer zen l’église Saint-Jacques de Lisieux, chacun an, le jour de la Décollation Saint Jean-Baptiste et après icelle dire l’antienne Inviolata, le verset, oraison de Beata, De Profundis, Inclina et Fidelium.
Il donne à cet effet une maison près la fabrique du Chapitre. =Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville. – M.C. Copie.
1548, lundi 10 octobre – Lisieux
Noble homme Nicolas Le Valloys, seigneur de Putôt et de Gouvis, vend et transporte à Jehan Barrey, bourgeois demeurant paroisse Saint-Jacques, une maison et l’héritage sur qoui elle siet, en laquelle y a une cave, chambres l’une sur l’autre et grenier, avec le droit de monter à ladite maison, tant par la maison Pierre Bornet que par la vis du presseur, qui demeure commune, ainsy que l’a retenue led. seigneur, par contrat passé entre luy et le seigneur de Montereuil, jouxte d’un côté le manoir du Cygne, d’autre côté la tour commune, d’un bout, led. seigneur de Montereuil à cause de la maison dud. presseur, et d’autre bout la vis commune entre les hoirs dud. Bornet et la maison dud. Bornet et la maison dud. Barrey, à aller, passer et repasser de lad. mison dessus bornée) la rue de la Boucherie. = Arch. SHL. 9F Deville. A. Fichier tabel. de Lisieux – Fonds Delarue
1550, mardi 26 mai – Lisieux
Robert Coquerel, demeurant paroisse Saint-Jacques vend à Jehan Costentin, mercier, une cave estant en la maison de la poterie en ceste ville de Lisieux, en ladite paroisse Saint-Jacques, avec trois thonnes et quantier estant dedans lad. cave dont l’ouverture d’icelle est sur la rue du côté de hault de la Boucherie, nommée la grand cave, que ledit Costentin a par cy devant tenue à fermage dud. Cocquerel. La vente faite par 25 livres tournois.= Tabellionnage de Lisieux – Analyse E.D.
1551, lundi 5 janvier (n. st.) – Lisieux
Michel Leprince, demeurant paroisse Saint-Jacques vend et transporte à Denis De La Reue, boucher, demeurant en lad. paroisse, la chambre haute à chauffepied estant sur la rue de Haut de la Boucherie qui est au manoir qui fut à deffunt Guillaume Leprince, son grand-père et qui est contenue au lot dudit Michel, passé devant le lieutenant général du sénéchal de la Prébende de Paisnel le 30 septembre 1550, jouxte d’un côté la maison Robert Heulte du pays de Caux, d’autre côté les héritiers David Thomas, d’un bout l’outre plus dud. manoir et d’autre bout la rue avec droicture d’aller et venir, monter descendre par l’allée et vis dud. manoir à aller et venir à lad. chambre tenue du comté de Lisieux par 6 sols 9 deniers de rente. La vente faite par 45 livres tournois. = Tabellionnage de Lisieux – Analyse E.D.
1556, samedi 4 janvier (n.st.) – Lisieux
Jehan Picques, l’aîné, bourgeois de Lisieux, et Robert Nicole, mesguichier (mégissier), demeurant aud. lieu, vendent à Guillaume Jouen, une maison et l’héritage sur quooy elle siet, droitures, franchises et libertés sise en cette ville de Lisieux, paroisse Saint-Jacques, jouxte d’un côté les hoirs de Laurens De La Reue, escuier, d’autre côté les hoirs Simon Jouen, d’un bout l’apentis appartenant à Jehan Roussel et l’allée qui vient de la rue de Boucherie jusques au degrey de dessus icelle allée, icelluy degrey est du comprins du présent contrat, et d’autre bout Guillaume Roussel, tenue du comté de Lisieux par 30 s. 6 d. de rente. La vente faite par 60 livres tournois.= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville.
1556, 8 avril – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Robert Legras et Martin Legorgeu, tabellions, Pierre Bouteiller, de la paroisse de Coutonne, vend à Denis Lassy, de la paroisse de Saint-Jacques de Lisieux, une pièce de terre labourable, de deux acres ou environ, sise à Courtonne, moyennant 17 livres 10 sols tournois. Témoins Guillaume Horlaville et Thomas Fréart, de Courtonne.
= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
19 avril 1556 ; Courtonne la Meurdrac
Archives SHL : 1F343 : 19 avril 1556 : Raymond Friard de Courtonne vend à Denis­ Laugey bourgeois de St Jacques une pièce de terre.
1558, dimanche 1er mai – Montpinçon, Lisieux
Fondation pieuse par vénérable personne, maistre Guillaume Philippe, prêtre, notaire en la cour ecclésiastique à Lisieux, d’une messe le dimanche avant la grand-messe, deux pots de vin le jour de Pâques. Il donne à ce sujet 10 livres 10 sols de rente à prendre sur une maison qu’il possède à Lisieux, paroisse Saint-Jacques.= Tabell. Lisieux – Analyse et copie Et. Deville.
1559, samedi 16 septembre, Lisieux
Messire Thomas Delafresnaye (De La Fresnaye), prêtre, et Pierre, son frère, bourgeois de Lisieux, demeurant paroisse Saint-Jacques de Lisieux, vendent et transportent à Nicolas Petit, du mestier de cordonnier, certain logis, maison, cour et héritage, droit d’aller à la rivière d’Orbiquet, latrines y estant, avec droitures, franchises et libertés, le tout assis en ceste ville de Lisieux, paroisse Saint-Jacques auxquelles maisons, maistre Michel Devillers, prêtre, faisait de son vivant sa demeure et escheuz après son décès à Perrine Devillers, sa soeur et après le trépas d’icelle auxdits frères, esquelles maisons consistent en ung bas aistre de maison et pressoir sur le bas de la rue de Bas de la Boucherie, une salle basse, deux maisons à comble, cour et chauffepiedz et l’allée à ladite rivière, jouxte d’un côté de la deffuncte Guillaume Toustain, avocat, fille de David Le Boctey en son vivant avocat, d’autre côté les hois Jehan Hubert, une vieille maison cy après bornée et l’une des maisons qui fut maistre Loys Toussaint et l’allée du manoir d’icelluy Toustain à la rivière, d’un bout icelle rivière et d’autre bout la rue de Bas de la Boucherie.
Item une vieille maison et l’héritage de l’enceinte d’icelle estant au derrière de la maison desdits hoirs Hubert. La vente faite par l’acquit de certaines rentes et 200 livres tournois .= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville
1561, 25 avril – Lisieux – Saint-Jacques
Dans un partage de la succession de Nicolas Le Valloys, sieur de Putôt entre ses soeurs Marie Le valloys, femme de noble homme Jehan Hédiart sieur du Bois et du Verger, Elu de Lisieux, et Marguerite Le Valloys, femme de Jehan d’An­nebault, sieur du Mesnil Cordelier et vicomte d’Auge, il est question d’une grande maison où soulloit demeurer led. defunt, sise paroisse Saint-­Jacques, provenant de l’acquisition faite par led. defunt de Jehan et Claude dits Le Bignetier, tant au corps de maison de devant, corps de maison du milieu, cour galleries, cuisines, garde robbes et corps de maison estant sur la rue du bailli, avec les deux cours d’icelle, le tout joignant d’un côté le second lot, d’autre côté, la maison Le Marquand, la maison de Me Jehan Boivyn, la maison de la vigne et la rue proche de l’église Saint-Jacques, d’un bout la rue au Chat, et d’autre bout la rue du Bailli.
Dans le second lot, la maison qui fut anciennement un nommé Myart, acquise par led. deffunt, une portion de la veuve Nicolas Myart et deux autres portions à Me Olivier Desperroys. Jouxte d’un côté le premier lot, d’autre côté, Christophe Filleur, écuyer, Elu de Lisieux, d’un bout la rue du Bailli et d’autre la rue au Chat.= Tabell. Lisieux.- Analyse Et. Deville.
1563, jeudi 30 décembre – Lisieux
Pierre Vattier, de la paroisse Saint-Désir, archer pour le Roi de la ville françoise de Grâce vend et transporte à Philippe Duhamel, bourgeois demeurant paroisse Saint-Jacques plusieurs corps de maison, l’un à présent descouvert, à usage de demeure estant sur la rue Bas de la Boucherie, l’autre à usage de pressoir derrière sur la rivière jouxte d’un côté Michel Deseez, d’autre côté René Toutain, d’un bout, la rivière et d’autre bout lad. rue de Bas de la Boucherie. La vente faite pour 600 livres.= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville.
1569, Samedi 11 février – Courtonne-la-Meurdrac
Hamon Lefébure, bourgeois de la paroisse Saint-Jacques, vend à Noël Chouart, receveur de Courtonne, demeurant audit lieu, une pièce de terre nommée ‘Les Closets et les Jardinets », sise à Courtonne, jouxte d’un côté la seigneurie de Gouvis, d’autre côté Michel Picques et Michel Trouvey; d’un bout le seigneur évêque et comte de Lisieux et d’autre bout le chemin tendant au Bosc denys, tenue de la seigneurie de Gouvis en l’aînesse Baude.
Item, la condition de retraict de deux pièces de terre aud. lieu, l’une en pré nommée « Le Pré de dessus l’eau », l’autre labourable nommée « le camp Blanchard ». La vente faite par le pris et somme de cent livres tournois. Passé à Lisieux, en la maison du Cheval Blanc.= Tabel. de Lisieux. Analyse Et. Deville.
1570, jeudi 29 juin – La Chapelle-Haute-Grue
Noblee homme Jehan Aubert, seigneur de Caudemonne et de Querville, demeurant audit lieu de Caudemonne, paroisse de la Chapelle Haulte Gru, vend à Jehan Costard, bourgeois, marchand drappier, demeurant paroisse saint Jacques de Lisieux, une pièce de terre nommée les grands preys, assise en lad. paroisse de la Chapelle Haulte Gru, près du chemin tendant au moulin dud. seigneur, moyennant 600 livres. Passé à Lisieux, en la maison du Cisne (Cygne), du faibourg de la Porte de Caen.= Tabel. de Lisieux – Analyse Et. Deville.
1571, lundi 29 janvier – Glos
Noble homme Jehan de Franqueville, seigneur de Collandon, demeurant aud. lieu, paroisse de Glos, vend à Jean Costard, marchand drappier, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Jacques, trois pièces de terre assises en la paroisse de Glos, du nombre du domaine non fieffé de la seigneurie de Colklandon, deux en labour et une en taillis. La vente faite par 348 livres tournois.= Tabel. de Lisieux. Analyse Et. Deville.
1575, lundi 20 juin – Lisieux
Me Martin Bunel, grenetier du grenier à sel de Lisieux, vend et transporte à Christophe et Pierre Merieult, frères, une maison de fond à comble devant et derrière, en son enclos et intégrité, sise en cette ville, paroisse Saint-Jacques en la rue Bas de la Boucherie, jouxte d’un côté le manoir de la Faulq, d’autre côté les héritiers de Guillaume Mauduit et de Guillaume Bréavoyne, d’un bout les sieurs du Chapitre de Lisieux et d’autre bout lad. rue de Bas de la Boucherie, tenue de la comté de Lisieux par 75 sols tournois en argent, 4 chapons, 4 deniers, le tout de rente par an. La vente faite par 1700 livres.= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville.
1584, lundi 23 janvier – Les Vaux
Philippe Le Chantre, de la paroisse des Vaux et Robert Le Chantre, fils Lucas, demeurant paroisse Saint-Jacques, baillent en échange à Olivier Carrey, demeurant paroisse Saint-Jacques, une portion de terre labourable, nommée le Camp Morel, contenant une acre, d’empart le chouquet d’un chesne abattu sur l’héritage de Regnouards à venir sur une espine qui est sur le chemin de la valette. Ils reçoivent en échange une autre pièce nommée les Vallées, sise en lad. paroisse. Témoins Jehan Vattier, de Saint-Désir et Jehan Faucquet, des Vaux.= Arch. M.C. – Analyse Et. Deville.
1585, 19 février – Lisieux
Toussaint et André dicts Cocquerel, frères, demeurant paroisse Saint-Jacques, vendent et transportent à Jehan De La Reue, bourgeois de Saint-Jacques, plusieurs maisons rue de haut de la Boucherie et Boulangerie, jouxte d’un côté les héritiers Michel Le Vallois, d’autre côté lad. rue, d’un bout les hoirs de Jehan Le Roy, et d’autre bout, les hoirs de Jehan Lebrun, moyennant cent écus. Passé en la maison dud. De La Reue.= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville.
1585, 14 mai – Lisieux – Fumichon
Noble homme Jehan de Longchamp, capitaine et gouverneur de Lisieux, du consentement de Jehanne du Moullin, sa femme, vend à Pierre et Michel Merieult, oncle et neveu, demeurant paroisse Saint-Jacques, une pièce de terre en herbage nommée le parc Ferey, à lad. demoiselle appartenant, de la succession du feu sieur de Saint-Aubin, son père, sise en la paroisse des Fontaines, vicomté d’Orbec.= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville.
1585, lundi 24 juin – Lisieux
Me Guillaume Costard, boursier au Collège de Lisieux fondé en l’Université de Paris, demeurant audit lieu, vend à Michel Costard, son frère, marchand, bourgeois, demeurant paroisse Saint-Jacques, sa part et moitié, d’une maison à eux appartenant par héritage de la succession de feu Jehan Costard leur pérè, sise en dedans de cette ville de Lisieux en ladite paroisse Saint-Jacques, rue de Bas de la Boucherie du nombre du Manoir du Cigne (Manoir du Cygne), jouxte d’un côté les héritiers de feu Michel Lailler, d’autre côté Guillaume Hardi et Jehan Barrey, chacun en partie, d’un bout lad. rue et d’autre bout l’aoutreplus dud. manoir du Cigne.= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville.
1586 – samedi 17 mai – Lisieux
Pierre et Pierre Hubert, père et fils demeurant paroisse Saint-Jacques, vendent et transportent à Jacques de La Reue, bourgeois de lad. paroisse une maison entière sise paroisse Saint-Jacques, rue de Bas de la Boucherie, jouxte d’un côté lad. rue, d’autre côté Me Loys Lemarquand, d’un bout les héritiers de Me Jacques Duhamel et d’autre bout Pierre Toustain et led. Lemarquand en partie, moyennant 233 écus 20 sols et 10 écus de vin.= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville
1587, samedi 30 mai – Norolles
Noble homme François Parey, seigneur du fief terre et seigneurie de la Monteillerie, demeurant aud. lieu paroisse de Norolles, vend à Jacques Mauduit, sieur de la Rozière, demeurant paroisse Saint-Jacques, une pièce de terre en herbage nommée l’île Brigault, paroisse de Norolles, bornée d’un bout le chemin de Lisieux au Pont-L’Evêque et d’autre bout la grande rivière de Touques.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville.
1600, 23 décembre – Lisieux – Fumichon
Jehan Davy et Claude Joyaux, bourgeois demeurant paroisse Saint-Jacques de Lisieux, reconnaissent avoir vendu à noble dame Jehanne Dumoullin dame de Saint-Aubin, épouse de noble seigneur Jehan de Longchamp, sieur du lieu et de Fumichon, gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, capitaine, gouverneur de Lisieux, représenté par Guillaume Hardy, bourgeois de Lisieux, la somme de 30# tournois de rente annuelle à prendre sur ses biens, moyennant 300 L – Passé à Lisieux en la demeure de Guillaume Costard Conseiller du Roi, président en l’Election de Lisieux.= Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, 2 pièces papier.
1600, 21 décembre -Lisieux
Furent présents honn. homme Pierre et Richard dicctz Formeville frères, enffants et héritiers de deffunct Laurent Formeville bourgeoys dem. aux parr. de Sainct Jacques et Sainct Germain de Lisieux. Lesdits freres recongnoissent avoir vendu et transporte et par ces presentes vendent et transportent affin dhéritaige tant a honn. hoe. Philippe Le Licquerre marchand bourg. demeurt. en la parr. St Jacques dud. Lisieux pnt. acquisiteur pour et de nom en commun traicte de Marie Tron fille sous(agée) de deffunct Martin Tron et pour les hoirs ou aians cause de Lad fille C’est assavoir plusieurs parties et portions dhéritaiges et maisons ausds. Formeville apparten. assiz ou scitues aux parr. de sainct Jacque et de Sainct germain dudit Lisieux cy appres speciffiez bornez et descarez La premiere qui est la moictie dung manoir et maisons coe. et heritaiges en icelle parr. au bas de la Grande Cousture qui fut et appartinst aud. martin et nicollas dictz Carrey freres audict Pierre Formeville vendue par Richard de Viette fils de deffunct Guill. de Viette consistant led. manoir et maisons en trois corps de logis et appentis quatre noe. cinq et cuves a tenneur& ustencilles dicelle tennerie la riviere aux tenneurs y passant dautre avecq toutes les droictures preeminences et Libertez auxditz manoir et maisons appartenant……= Arch. SHL. 9FA Fonds Et. Deville. Minute, 2 pièces papier.
16..
Fragment d’un registre de Charité de la paroisse Saint-Jacques de Lisieux.= Arch. SHL EE 705, 1 p. parchemin.
1601, 13 janvier – Prêtreville
Noble homme Jehan de Querville vend et transporte à Jean Pierre, bourgeois de Saint-Jacques, une pièce de terre en herbage.= Arch. SHL. 9FA Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Papier 2ff.
1601, 2 juillet – Norolles, Lisieux
Robert Millays, boulanger, paroisse Saint-Jacques de Lisieux, baille en loyal échange à Jehan Millais – Millais – demeurant en la paroisse de Norolles, une pièce de terre nommée les Vallées, à Norolles, tenue de la sieurie de Boutement, au grand fief du chapitre.=Tabell. Lisieux – minutier n° 11 – Analyse Et. Deville.
1602, 14 avril – Lisieux
Jehan Houlley, marchand boucher demeurant paroisse Saint-Jacques, Jehanne Toustain, sa femme, et Jehan Houlley, prêtre de lad. paroisse, vendent et transportent à Marie Dubosc, veuve de feu Jehan Leboutiller, et fille de lad. Jehanne Toustain, deux chambres hautes faisant partie d’une maison sise rue Basse-Boucherie, moyennant 150 livres tournois.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute papier, 2 ff.
1602, 20 août – Norolles
Pierre Huard, bourgeois, demeurant paroisse Saint-Jacques, vend à noble homme Antoine Parey, sieur de Combray et de la Monteillerie, demeurant en son manoir sieurial de Combray, paroisse de Fauguernon, 120 livres de rente annuelle à prendre sur ses biens, moyennant 1200 livres tournois. Passé au faubourg de la Porte de Paris, en la maison et demeure dud. vendeur, où pend pour enseigne Le Croissant.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. minute papier 2 ff.
1602, 14 novembre – Mesnil-Simon
Nicolas Pierre, marchand, bourgeois demeurant paroisse Saint-Jacques à Lisieux vend à Denis Le Candemier, du Mesnil-Simon, trois pièces de terre aud. lieu.= Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute papier – Dossier Abbaye Notre-Dame-du-Pré – Analyse Et. Deville.
1604-1810 – Le Chesne, Lisieux, Glos-la-Ferrière, Coquainvillers
Dossier concernant les familles Aubert, Maillet, Cordier, Le Cordier, Hauvel, Surlemont; Trésor de Saint-Jacques de Lisieux.= Arch. SHL. 11 FA – 34.
1605, mardi 19 juillet – Moyaux
Berthault Vimont, de la paroisse saint-Jacques de Lisieux, vend et transporte à noble homme Mathurin d’Hermenoult, seigneur de la Perdielles, demeurant en la paroisse de Moyaux, le droit de l’acquisition d’une demye acre de terre labourable à prendre dans une plus grande pièce, à Moyaux.= Arch. SHL. 9 FA. Minute pap. Analyse Et. Deville.
1606, 10 mai – Lisieux
Accord entre Jean Gosset et Olivier Gaillard à propos de la mitoyenneté d’un bâtiment à construire. Fut présent Jehan Gosset fils Nicollas et Olivier Gaillard marchand boucher bourgeois demeurant en la parr. St Jacques dud. Lisieux voisins Lesq. pr. éviter tous descord proces et different qui pourroient parvenir entre eulx pr. le fait et a cause du bastiment que led. Gosset est prest. de fre. proche de la muraille et bastiment dud. gaillard confesse et recongnoissent par le moyen de conseils parens et amis estre parvenus… accorde aud. Gosset quil puisse asseoir sond. bastiment et tant il pourra… tendre sur sa dite muraille A laquelle fin les postz dud. bastiment seront mis et assissur la mittoen. d’icelles murailleset icelluy bastiment sera droit aplomb et laquelle muraille d’entre led. Gaillard sera faicte reppareey par led. Gosset a ses cousts et despens aussy la paroy diceluy Gosset demeurera commune entre eulx et ladite paroy sera entretenue par led. Gosset et les siens et les… contrehourdis chacun de son coste et en cas que led. Gaillard se veuille bastir Il pourra afficher toutes pièces vivre quil verra bon a mortaize ou aultrement contre icelle paroy et pourra extendre (?) comme il luy plaira Aussy demeurera led. Gosset subject entretenir ladicte muraille apres avoir este par luy reparée et ce en tant que sondict bastiment sestendra comme aussy ledit Gosset fera fluer les eaulx ailleurs que sur l’heritaige dud. gaillard et ne pourra led. Gosset avoir aulcune vues ny fenestres a lad. paroy. A ce moien lesd. parties demeurant bons amis et hors de procés auquel ilz ss… peu tomber et a ce tenir etils ont obligé chacun de la fair l’un a l’autres tous leurs biens Passé avant midy aud. Lisieux en la maison dud. Gaillard prince Pierre Sevestre charpentier et Gaston Le Rat bourgeois dud. Lisieux tsm. lesquels ont signé pa pnte. Marque de gaillard hache de boucher. Signature de Sevestre.= Arch. M.C. Fonds A. Et. Deville. Carton 9 – Lisieux. 51.
1608, 9 mai – Lisieux
Noble homme Loys Bouchard, sieur de Haut Manoir, dmeurant en la paroisse de Neufville-sur-Touques, tuteur des enfants de feu François Filleul, en son vivant écuyer, sieur des loges, et Jacques du Houlley, sieur d’Anfernet, ayant épousé damoiselle Catherine Filleul, fille aînée dud. défunt François Filleul, demeurant en la paroisse de Courtonne-la-Meurdrac, quittent et déchargent noble homme Olivier Racine,, docteur en médecine, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Jacques en qualité et comme ayant épousé Marie Desperrois, veuve dud. sieur des Loges, de trente livres de rente. Passé en la deemure dud. sieur Racine, en présence de François Cottin et Guillaume Leroux, demeurant à Lisieux.= Arch. SHL. 9F Deville. A. Papier, 2 ff.
1609, 27 avril – Le Pré-d’Auge
Michel Cucuel, demeurant paroisse Saint-Jacques de Lisieux, baille à titre de ferme pour neuf ans, à Valentin Philippe de la paroisse du Pré-d’Auge, tous ses héritages, labourables ou non, maisons, haies et arbres dessus étant, sis et situés en la paroisse du Pré-d’Auge. = Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap. 2 ff.
Inventaires et partages de biens de Marie Levasseur; Jean Guérin; François Coqueret; Christophe Veinard, prêtre habitué en l’église Saint-Jacques de Lisieux, etc.= Arch. SHL. 3F 1. 10 pièces papier
1627, 10 février – Lisieux
Perrette Daubin femme de Thomas Rosey cordonnier et avec luy séparree quand aux biens et vénérable personne Maistre Estienne Rozey son fils… vendent A honneste femme Jeanne Mauduict veufve de Michel Costard vivant sieur de la Quaize aussi bourgeois demeurant icelle parr. Saint Jacques une maison consistatnt en une cave, une petite bouticque dessus estant une chambre du second haulteur a chauffepied et le grenier estant sur ladite chambre avec les droictures prééminences et Libertés a laditte perrette daubin appartenant de la succession de sa deffuncte mèere assise dans l’enclos de ceste ditte ville de Lisieux en icelle paroisse Saint Jacques rue du crocquet bornée d’un costé Jean Mary d’autre costé Robert Landet a cause de sa femme d’un bout ladicte rue du crocquet et d’autre bout ledit Landet Tenue de la conté de Lisieux en exemption de toutes Rentes et charges quelconques. Moyennant soixante dix livres ts.. Témoins Jean Guéroult, mercier et Jacques de Launey Boullanger.= AD 14 F 5578.
1629, 3 mai – Lisieux
Simon Bourdon, marchand bourgeois demeurant paroisse Saint-Jacques, fils et héritier en partie de Thomas Bourdon vend à Christophe de La Reue, bourgeois de lad. paroisse, une portion de maison faisant partie du Caussion ou manoir Faguet, sis en la rue de Haut de la Boucherie, moyennant la somme de 120 livres.= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville – Minute papier.
1630, 11 juin – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Jean Hayn et Jean Picquot, tabellions à Lisieux, honnête femme Claude Savin, femme de Michel Moullin, séparée de lui quand aux biens, demeurant en la paroisse Saint-Jacques de Lisieux, héritière en partie de Me Michel Villedieu, vivant prêtre, chapelain en l’église cathédrale de Lisieux, reconnaît avoir reçu comptant de noble homme Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, le rachat d’une rente annuelle de 14 livres 5 sols 8 deniers que ledit sieur était obligé envers ledit Villedieu.
Fait et passé à Lisieux, après midi, en l’escriptoire desd. tabellions, le mardi, jour foire Saint-Ursin, 11 juin 1630.
Témoins: Jacques Moullin, Simon Froyer, Thomas de Beaucourt, le jeune.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.
1634, 8 mars – Mesnil-Simon
Henri et François Le Roullier, frères, de la paroisse des Monceaux, héritiers de feu Gilles Le Routier, leur père, vendent à damoiselle Charlotte de Mogères, veuve de Me Jehan Carrey, en son vivant conseiller du Roi, lieutenant en la vicomté d’Orbec, demeurant en la paroisse de Saint-Jacques de Liseux, en qualité et comme tuteur et gardien de Antoinette Carrey, sa fille, unique héritière dud. défunt, plusieurs biens et héritages au Mesnil-Simon, tenus de la sieurie dud. lieu.= Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute papier 2 ff.- Analyse Et. Deville.
1653 : rente vendue à Vincent Mallay de Saint Jacques de Lisieux.
1639, dimanche 13 février – Lisieux
Le dimanche 13 février 1639 honnête homme Me Robert Herier fils Adrien de la parr. de saint Jacques de Lisieux et honnête fille mary Chardey fille de Me Nicolasde la parr. de saint Germain de Lisieux ont contracté mariage enla présence de moy.. herier prestre et cure d’escorcheville noble homme Me Robert de la porte pretre Archidiacre et chanoine en l’église cathédrale de Saint Pierre dudit Lisieux Me Olivier Le doulx pretre et cure de St Ypolitte …
AM Lisieux, GG 9éèn – Paroisse Saint-Germain – Mariages 1627-1667, Registre 5, p. 48 (de Paysant)
1643, 14 février – Saint-Martin-de-Mailloc
Jacques Richard et Catherine Drouet, sa femme, de saint-Martin-du-Val-d’Orbec, vendent à François De Livet, huissier demeurant paroisse Saint-Jacques de Lisieux, une portion de terre à Saint-Martin-du-Val-d’Orbec. Tabell. Lisieux. Etude Delarue. Minutier N° 98 – Analyse Et. Deville.
1647, lundi 7 janvier – Les Vaux
Par devant Nicolas Picquot et Jean Olivier, tabellions à Lisieux, François Bosquet, chandelier, fils Pierre, et Pierre et Olivier Vattier, fils Jacques, aussi chandelier, bourgeois demeurant en la paroisse Saint-Jacques de Lisieux, vendent au trésor du bénéfice de l’église paroissiale de Notre-Dame-des-Vaux, stipullé et représenté par vénérable et discrète personne maistre Philippe Canu, prestre, chappelain en lad. paroisse, trésorier dudit trésor, François Anglement et Olivier Loir, tous demeurant en lad. paroisse des Vaux, la somme de 14 livres 5 sols 8 deniers tournois de rente hypothèque par chacun an, à prendre sur leurs biens, moyennant la somme de deux cents livres tournois, présentement payée. Arch. M.C., Fonds et analyse Et. Deville.
1647, samedi 23 février – Les Vaux
Par devant Nicolas Picquot et Jean Olivier, tabellions à Lisieux, Me Philippe Canu, prêtre, chapelain en la paroisse de Notre-Dame-des-Vaux, et trésorier d’icelle église, François Anglement et Clément Loir, tous demeurant en lad. paroisse des vaux, stipullans pour led. trésor et paroissiens, d’une part, et François Bosquet, chandelier, fils Pierre, demeurant paroisse Saint-Jacques dud. lieu, d’autre part, lesquels du procès en l’action que lesd. Canu, Anglement et Loir, pour eulx et aud. nom estoient près de faire contre led. Bosquet pour le faire condampner à faire ratifier Gabriel Esnault, mareschal, et s’obliger avec led. Bosquet et Olivier Vattier, chandelier, le contrat et constitution en quoy lesd. Bosquet et Vattier, s’estoient obligés envers le trésor de la paroisse des vaux en la faisance de 14 livres 5 sols 8 deniers de rente, pour la somme de 200 livres qui avaient été reçues par lesd. Bosquet et Vattier lors dud. contract passé le 7 janvier dernier ; le font ratifier par Charles Leroy, père en loy dud. Esnault, de la paroisse de saint-Pierre du Tertre.= Arch. M.C., parch. 2 ff. – Analyse Et. Deville.
1653, 16 octobre – Lisieux
Michel Paray, le jeune, peintre en cette ville de Lisieux, paroisse Saint-Jacques, passe procuration à son frère Adrien Paray, praticien pour poursuivre Michel Drouais, aussi peintre pour l’assujetir à lui rendre un tableau qu’il lui avait ci devant prêté de la façon du sieur le Bourgeois, vivant peintre et valet du roi.= Tabell. Lisieux. Reg. 1653-1654, fol. 9. Note communiquée par le chanoine Hugonin à Et. Deville.
1653, Lisieux
1F551 : 1653 à 1674 : Famille Denis, marchands drapiers à ­Lisieux, St Jacques. (43 pièces papier).
1654, 2 octobre – Les Vaux
Jehan Herin et Françoise Noel, sa femme, de la paroisse du Pin, reconnais­sent avoir vendu à Guillaume Le Vavasseur, sieur de la Coudrerie, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Jacques, deux pièces de terre, sises en la pa­roisse des Vaux.= Tabell. Lisieux. Etude Delarue. Minutier n° 237-238. Analyse Et. Deville.
1669 – Archives SHL :1F792 : 1669-1673 : St Jacques de Lisieux : contestation au sujet ­des messes
1673 Lisieux – Archives SHL : 1F782 : 1673 : St Jacques de Lisieux : différent entre le curé et­ les chapelains.
1673-76 : Adrien Anfray toilier d’Auquainville reconnaît­ avoir pris à bail une boutique à Lisieux près la porte de Paris ­moyennant 30 livres.Reconnaissance de ce bail à l’instance de Pierre Bouquelon­ sellier demeurant paroisse St Jacques. Archives SHL : 1F296.
1699
Archives SHL : 1F357 : 1699-1791 : pièces de procédure relatives à la propriété de Lisieux, le manoir du Lion d’Argent paroisse St Jacques.
1722-24 Archives SHL : 1F597 :
1722-1724 : Bernard Deauger de Lisieux St Jacques :- contrat d’acquêt de 3 pièces de terre à Mesnil Eudes.
– Clameur lignagère (le vendeur use de son droit de remère ou réméré)
1738, 10 mai – Lisieux
Par devant Pierre Formage notaire garde-note à Lisieux Guillaume Lemérière demeurant la paroisse de Moyaux héritier de damoiselle françoise Gravois sa mère et damoiselle Jeanne Gravois veuve du sieur Guillaume Marguerie demeurant Lisieux, paroisse Saint Jacques…. vend à… Maitre Pierre Le Vallois, Bailly haut justicier du chapitre prébendes et dignitez de l’église cathédralle de Lisieux subdélégué de Monsieur l’Intendant demeurant à Lisieux sus ditte paroisse Saint-Jacques… douze pieds de terre en carrey à prendre dans une pièce de terre en herbe nommée la Cour Gravois sise sur la douve du fossé ou chemin tendant de la porte d’Orbec à la Barre au Cinq du jardin dudit sieur acquéreur contre iceluy sur le bord dudit chemin bornés iceux douze pieds de terre par un côté et par un bout desdits sieur et demoiselle vendeur sur l’autre côté de ladite douve du fossé ou chemin tendant à ladite barre et par l’autre bout du mur du jardin dudit sieur Le vallois acquéreur pour desdits douze pieds… cette vente fzaite par le prix et somme de douze livres…= AD 14 F6708, 1 p. parch.
1741, Samedi 3 juin – Lisieux
Par devant Pierre Formage notaire garde-note à Lisieux Guillaume Lemérière demeurant la paroisse de Moyaux héritier de damoiselle françoise Gravois sa mère et damoiselle Jeanne Gravois veuve du sieur Guillaume Marguerie demeurant Lisieux, paroisse Saint Jacques…. vend à… Maitre Pierre Le Vallois, Conseiller du Roy, Bailly haut justicier du chapitre prébendes et dignitez de l’église cathédralle de Lisieux subdélégué de Monsieur l’Intendant et avocat fiscal au bailliage dudit Lisieux et y demeurant à Lisieux sus ditte paroisse Saint-Jacques… une petite pièce de terre en herbe à prendre dans une pièce de terre en pareille nature nommée la Cour Gravois sise sur la douve du fossé ou chemin tendant de la porte d’Orbec à la Barre depuis et compris une grosse épinne Blanche qui est dans la haye de laditte herbage La plus proche du mur du jardin dudit sieur Le vallois a aler gagagner depuis l’extrémité de ladite épine droit à la rivière d’Orbec quqi règne le long de ladite herbage, laquelle petite portion de terre vendue contient de longueur environ depuis et compris laditte épiné a gagner en droitture à laditte rivière quarante six pieds ou environ, en y comprenant les douze pieds que lesdits sieurs et demoiselle vendeur ont cy devant cédée audit sieur Le Vallois le dix de mai mil sept centz trente huit Ladite portion de terre vendue relevaznte de laz prébende des Loges en exemption de toutes charges et rentes, Bornée icelle portion par un côté et par un bout desdits sieur et demoiselle vendeur et de ladsite rivière et par l’autre côté de ladite douve du fossé… cette vente fzaite par le prix et somme de trente quatre livres…= AD 14 F6708, 1 p. parch.
1744 – Archives SHL. 1F267 :
19 mars 1744 : Robert Cudorge, paroisse Saint Jacques reconnaît avoir reçu de Jean Le Coq la somme de cent sols pour une année de partie de rente.– Archives SHL. 1F437
26 juillet 1744 : Jacques Le Chantre de Fauguernon reconnaît avoir reçu de Pierre Lhermite de Lisieux ( St Jacques) la somme de 14 livres pour 6 mois de location d’une chambre.
1744 – Archives SHL. 1F402 :
24 juin 1744 : reconnaissance de Charles Le Monnier de la campagne St Jacques envers Charles Fontannien.
1750 – Archives SHL 1F330 :
31 janvier 1750 : Madelaine Hardouin veuve de Pierre Huguet, maréchal demeurant à St Jacques de Lisieux renonce à la succession de son mari.
1752 – Archives SHL.1F315 :
3 octobre 1752 : inventaire après décès de Pierre Jardin carreleur demeurant paroisse St Jacques, rue aux Fèvres.
1754 – Archives SHL.1F414 :
9 juin 1754 : Pierre Henry, laboureur, et Catherine Dufey son épouse du Fournet, Pierre et Olivier Igou fils du précédent demeurant à St Pierre Azif vendent à Jean Poullain de St Jacques une rente foncière de 40 livres.
1755 Archives SHL.1F705 :
17 juin 1755 : Lisieux, Saint Jacques, fieffé d’une maison.
1757, 25 mars
Succession de Pierre Lefevre, de son vivant demeurant, paroisse Saint-Jacques,. faubourg des Loges, à la réquisition de sa veuve dame de Delettre= Arch. SHL. 6 F 8
1760, 25 juin
Succession de Adrien Le Baiily, de son vivant demeurant à l’Auberge de la Levrette, l’aubergiste étant près de le mettre sur le pavé à la requête du frère Jacques-Joseph-Zacarie Lebailly, bourgeois de Lisieux, y demeurant paroisse Saint-Jacques…= Arch. SHL. 6 F 6
1765, 5 juillet
Succession de Pierre Forest, à la requête de Geneviève Bizet, demeurant. paroisse Saint-Jacques, rue du Haut de la Boucherie.= Arch. SHL. 6 F 5.
1767, 19 novembre
Inventaire après séparation de biens entre Anne Dalgot, femme civilement séparée d’avec Robert Parmin, marchand couverturier, dem. à Lisieux, paroisse Saint-Jacques= Arch. SHL. 6 F 12.
1782, 15 avril
Succession de Robert Thirel, vivant receveur de la Régie générale à la porte d’Orbec de cette ville de Lisieux, paroisse de Saint-Jacques; à la requête de dame Julie Servet, veuve et non héritière= Arch. SHL. 6 F 15.
1F575 : 22 avril 1782 : inventaire après décès, Antoine Guesnet, campagne de St Jacques de Lisieux.
1810-1820 – Saint-Jacques de Lisieux
Famille Poret de Lohgval. Pièces diverses et de procédure. Vente de biens. Village de Grais. Constitution de rentes.
= Arch. SHL 3F 193 – Fonds Cailliau. 3 p. parch., 40 p. papier
Après 1700 1760. – Archives SHL.1F858
8 F – Fonds Saint-Jacques de Lisieux

Dossier NE: Erudits Divers :
NE000 -1er carton :
– F.-T. de Moidrey : Verrières de l’Eglise St Jacques de Lisieux.
NE 12.4: 4e carton:
LISIEUX – Eglise Saint Jacques.- Monuments religieux : cathédrale, St Jacques, St Désir, Miséricorde.

Achats du 11 février 2006.
Lot n° 56 (1 LOT, n°219), LISIEUX. 1) Transcription en 1419 de deux actes concernant la paroisse Saint-Jacques, Pierre Moulin étant garde du scel des obligations de la sénéchaussée de Lisieux, Guillaume Gueroult, clerc, tabellion transcrit deux actes, une « lettre obligatoire » et un « gaige ». 1) 1364. Devant Guillaume Le Prévost, prêtre, tabellion, Michault Cadot, de la paroisse Saint-Jacques de Lisieux, pour 17 sous de rente, cède à Ricart Engerren et Roger Goupil une pièce de terre avec ses arbres (fruit porté ou non) et ses édifices, sise à Saint-Jacques de Lisieux, jouxtant Raoul Linel et Roger Arnière ( ?) 9 décembre 1364. 2) Thomas Dupont dit le Martel ( ?), gage pour 12 sous de rente une maison sise en la paroisse Saint-Jacques de Lisieux, jouxtant Colin des Couldray, ledit Thomas, les Gardins Panel et la Grant Rue de Lisieux. Sceau manquant.

Imprimés. Ancien régime : 1ére série :
I R 19 : Institution d’une fondation à Saint Jacques de Lisieux en mémoire de maîtres Jean et Christophe Le Cordier, prêtres de Saint Germain (1683).
II R 3 : mémoire présenté au citoyen Portalès, chargé des affaires de cultes par M. François Gondouin, prêtre à l’église St Jacques de Lisieux contre Mgr Brault évêque de Bayeux (27 frimaire an 12).
II A 20 : Plantation d’arbres au bord des routes (Saint Jacques) an X.

Fonds Sturler – Photos Et Pellicules.
24 D – Liste de communiants St Pierre-St Jacques avril 1962 – 15 photos et 4 pell.
24 F – Vierge ancienne église St Jacques mars 1962
31 E – Liste des communiants 1963/1964-Mai 1964 – liste 4 pell – 6 photos – paroisse Saint-Pierre-Saint-Jacques.
39 G – Saint-Jacques avril 67 – Abside 1 pell.

Fonds Et. Deville – Archives 9 FA.
9 FA – 3 – Lisieux
07.- Eglise Saint-Jacques.
07A- Eglise Saint Jacques. Confrérie de Saint Mathurin.
9 FA – 8.- Lisieux et faubourgs
45.- Saint-Jacques de Lisieux
46.- Village de Glatigny

Inventaire Cooperative de Reconstruction de Lisieux.
Carton 36 : Dossier destruction.
SARL Girard et Fossez 4 route de Livarot Saint-Jacques de Lx.

Inventaire cartons Etienne Deville.
Carton n°1
Extrait du Carton 6/16

CONTRATS DE MARIAGES 1564-1749
1692 2 octobre – Contrat de Mariage de Charles Pointel sieur du Taillis de la paroisse de Castillon et Catherine Lindet, fille de Gabriel et de Marguerite Mulot de St Jacques de Lisieux.

ABENON

NOTES sur ABENON.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Abenon, commune supprimée en 1835 et réunie à la FOLLETIERE, qui prend le nom de la Folletière-Abenon.
Parochia Sancti Bartholomei de Abenon 1287 (ch. de Friardel).
Abnon, 1330 (fiefs de la seign. d’Orbec, p.390).
Abelon,
Aberno, XIV° s° (pouillé de Lisieux, p. 75).
Arbernon, 1579,
Abesnon, 1690 (ibid. note 5).
Aubenon, 1730 (temporel de l’évêché de Lisieux).
Archives Calvados:
Abenon (Calvados ; jusqu’en 1825)
Histoire administrative : Commune réunie à La Folletière qui prend alors le nom de La Folletière-Abenon par l’ordonnance du 22 juin 1825.
ADMINISTRATION GÉNÉRALE: Abenon – Délibérations, depuis 1821.
ÉTAT-CIVIL : Abenon . Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1668. Lacunes 1670,1674,1677, 1678, 1682, 1683, 1693, 1698, 1707.
IMPOSITIONS : Des états de sections d’Abenon (sections A-B 1er prairial an V. 2 Cah.) mentionnés par l’inventaire arrêté le 28 Mai 1861 n’ont pu être retrouvés.
Abenon, St-Barthélemy, prieuré prémontré de l’Isle-Dieu, 1302, existait encore en 1775, diocèse et arrond. Lisieux, comm. la Folletière-Abenon, cant. Orbec, Calvados.
BN, ms. lat. 11054, Cartulaire xve s.
— CALENDINI, dans Dicl. Hisl. et Géogr., I, 103. — CHEVALIER, Topo. — HUGO, I, 888 ; prob. 585.
— ROBERT, Inv. cartul.— STEIN, 8 (Cartul., BN, ms. lat. 11054). — Rép. WAEFELGHEM, 487.
1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.
1 – Bibliographie.
CARLES André, « Excursion du 4 octobre et Assemblée générale », PAR , 31, N° 11, Novembre 1981, pp. 25-29
FOURNEE Dr Jean, Abbaye Notre-Dame de L’Isle-Dieu (Eure), Rouen, CRDP, 1979, 127 x 207, 52 p.(Année des Abbayes Normandes, N° 26) Abenon
JOUAN Isabelle dir. Pays d’Auge – Un terroir, un patrimoine-Guide des cantons de:Lisieux II, Saint-Pierre-sur-Dives, Livarot, Orbec, s.l.s.d. Pays d’Accueil Sud-Pays-d’Auge (1989), 110 x 210, 81 p. 6 cartes h.t.
PAUMIER Henri : Pour l’histoire du papier. Les moulins des papetiers du Pays d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°82, juin 2003.
Abenon. Prieuré de Saint-Barthélemy de Lisieux. Cart. du XVI° siècle. Bibl. nat. Carl. n° 85.
Revue le Pays d’AUGE. Françoise Dutour Sources de l’Orbiquet à la Folletière-Abenon 2012 04-juillet-août
2 – Pièces Justificatives.
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.
Curés. – G, Lepage, VIII. 206. – F. Capelle.
Vicaire. – J, Duval.
Patron. — L’abbé de l’Isle-Dieu. – G. de Cunes de Préfontaine.
Notable.-J. Leroux
206. — Le 21 février 1707, la nomination au prieuré-cure d’Abenon, de l’ordre des Prémontrés, appartenant à l’abbé de l’Isle-Dieu, diocèse de Rouen, Mesr. Charles de Cimes de Préfontaîne, pbre, bachelier en théologie, abbé de lad. abbaye, demeurant à l’hôtel de Beauvilliers à Paris, parr. St-Nicolas-des-Champs, nomme à ce prieuré d’Abenon, vacant par la mort du P. Guillaume Lepage, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me François Capelle, pbrë, religieux prémontré, procureur de lad. abbaye de L’isle-Dieu.
Le 7 mars 1707, Mre Pierre du Mesnil, vic. Gl, donne aud, Sr P. Capelle, la collation dud. bénéfice.
Le M mars 1707, Fr. François Capelle prend possession de lad. cure, en présence de Me Jean Duval, pbrë, vicaire, d’Abonon ; Jacques Leroux, syndic de lad. paroisse, et autres témoins.
Led. Sr Capelle était né à St-Georges de Montcoq, diocèse de Coutances, et y avait été baptisé le 26 sept, 1672.
Curé. — F. Capelle.
Vicaire. – R. Fauquet.
Seigneurs. – J.-V. Dirlande — P. Dirlande.
552. — Le 8 oct. 1721, dispense de Unis pour le mariage entre Pierre Dirlande, Escr, Sr du Taillis(voir généalogie ci dessous), fils de feu Jean-François Dirlande, Esc. Sr. du lieu, et de noble dame Marguerite Le Michel, de la parr. d’Abenon, d’une part, et dame Marie-Thérèse Le Filleul, fille de feu Mesr. Guillaume Le Filleul, chev., seig. et patron de la Folletière, et de noble dame Marie Barrey, de la parr. de la Folletière.
1269.— Le 4 sept. 1732, dispense de bans pour le mariage entre Mre. Bernardin de Prael chev., seigr. de Surville, Moulins, Bonsmoulins, Courdevêque, et autres lieux, fils de feu M.Jean du Prael, chev., seigr desd. lieux, et de le noble dame Marguerite de Nocey, demeurant à Courdevèque, diocèse de Sèez, d’autre part, et dame Marie-Anne Dirlande d’Abenon, fille M.Jean-Baptiste Dirlande, chevalier de l’Ordre militaire de St-Louis ancien capitaine au régiment d’Orléans- Cavalerie, et de noble Dame Marie-Anne Legras, de la parr. d’Abenon.
1416. — Le 2 avril 1706, Jean-François Charpentier, fils de Guillaume et de Catherine Masson, de la parr. d’Abenon, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Prieur-curé.— F. Capelle.
Clerc. — J.-F. Charpentier.
Seigneur. — J.-B Dirlande.
141. — Le 6 juin 1753, vu l’attestation du Sr. Dumont, vicaire de St-Jean-du-Thenney, et du Sr. Capelle, curé d’Abenon, dispense de bans pour le mariage entre Etienne Theribout, fils de feu Philippe, originaire de Canapville et demeurant a Abenon depuis 10 ou 12 ans, d’une part, et Jeanne Duprey,fille de Robert,originaire de St- Germain-la-Campagne et demeurant depuis quatre ans en celle de St-Jean-du-Thenney.
296 — Le 30 avril 1754, la nomination à la cure de St-Barthélémy d’Abenon appartenant au seig. abbé de Lisle-Dieu, diocèse de Rouen, Mre. Pierre De La Rue, abbé commendataire de l’abbaye de Lisle-Dieu et vicaire général de Ouétec et de toutes les colonies françaises de l’Amérique septentrionale, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me François Capelle, dernier titulaire, la personne de Me Elie-Charles-François Revel, pbrë, chanoine régulier de l’Ordre de Prémontré. Fait et passé à Paris.
Le 9 mai 1754, le seig. évêque donne :aud. Sr. Revel la collation dud. bénéfice.
Le 16 mai 1754, le Sr. Revel prend possession du prieuré-cure d’Abenon, en présence de Me Jacques Chartier, pbe, desservant lad. parr., demeurant à Orbec, et autres témoins.
151 – le 24 déc. 1772, Guillaume Joriaux, laboureur, demeurant à la Goulafrière, et Luc Amiot, aussi laboureur, demeurant à Abenon constituent 150 livres de rente en faveur de M.François Joriaux, acolyte de lad. parr. d’Abenon, fils dud. Sr. Guillaume, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Montreuil.
Led. Sr. acolyte, étant au grand séminaire de Lx, fut représenté dans cet acte par son oncle M. François Joriaux, vicaire de Prétreville.
370. — Le 29 avril 1774, Fr. Hélix-Charles-François Revel, pbrë, chanoine régulier de l’étroite observance de l’Ordre de Prémonté, prieur curé de St-Barthélémy d’Abenon, étant devenu infirme, donne sa procuration pour résigner lad cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Jean-Pierre Dauge. pbrë, vicaire de lad. parr. depuis quatre ans. Il donne de plus pouvoir à son procureur de demander en cour de Rome toutes autorité nécessaires pour que led. Sr. Dauge puisse posséder en commende led. bénéfice qui devra. après lui, être remis en règle. — Le Sr. Revel se réserve une partie du presbytère et de ses dépendances, ainsi qu’une rente viagère de 800 livres à prendre sur les revenus de la cure qu’il a dirigé pendant dix-neuf ans. Fait passé dans la salle du manoir presbytéral.
Le 23 mai 1774, les Sr. Dauge obtient en cour de Rome des lettres de provision dut. bénéfice. Ces lettres autorisent la commende à condition que le titulaire réparera les bâtiments qui tombent en ruines.
Le 29 juillet 1774, le conseil supérieur du parlement de Rouen autorise la mise à exécution desd. lettres de provision auxquelles Me. Despaux, vicaire général de Lx, avait donné son visa le 15 du même mois.
Le 19 août 1774, le Sr. Dauge prend possession du prieuré-cure en commende de St-Barthélémy d’Abenon, en présence de Me Jean Baptiste Vattier, pbrë: Me Laurent Christin, marchand-apothicaire demeurant à Orbec ; Pierre-Louis Dumont, vivant de son bien, demeurant à Friardel, et autres témoins.
395. — Le 16 sept. 1774, Me Elie Revel, chanoine régulier de l’Ordre de Prémontré, prieur-curé d’Abenon, ayant résigné en cour de Rome led. bénéfice en faveur d’un prêtre séculier contre les droits et privilèges de l’abbaye de Lisle-Dieu à qui appartient le droit de patronage de ce prieuré, .Mesr. Pierre Delarue, vicaire généra! des colonies et abbé commendataire de lad. abbaye, demeurant à Paris, rue du Bac, au séminaire des Missions Etrangères, nomme à la cure d’Abenon la personne de M. François Rivière, chanoine régulier, procureur de lad. abbaye de Lisle-Dieu.
4.— Le 23 oct. 1774, le seigr. évêque donne à Fr. François-Rivière, pbrë, chanoine prémontré, la collation du prieuré-curé d’Abenon auquel il a été nommé par le seig. abbé de Lisle-Dieu. Daté du château des Loges.
Le 27 oct. 1774, le Sr. Rivière se rend à Abenon avec le notaire apostolique pour prendre possession dud. bénéfice. Mais ayant trouvé les portes de l’église paroissiale fermées, il se rendent au manoir presbytéral pour demander les clefs. Mr Dauge, titulaire de cette cure, déclare qu’il n’entend pas leur remettre les clefs et qu’il s’oppose à toute prise de possession de la part du Sr. Rivière pour les raisons qu’il se réserve de donner en temps et lieu. Sur cette réponse, le Sr. Rivière retourna à la porte de l’église et prend possession de lad. cure par la prière faite au dehors, le toucher de lad. porte et des murailles qui forment l’enceinte de lad. église paroissiale et priorale. Fait et passé en présence de M. Olivier Jardin, huissier-audiencier au bailliage d’Orbec, et autres témoins étrangers à la parr. d’Abenon.
299. — Le 28 févr. 1775, la nomination à la cure de S» Barthélémy d’Abenon appartenant au seig. abbé de Liste-Dieu, Mes. Pierre De la Rue, vicaire général des colonies et abbé commendataire de N.-D. de Lisle-Dieu, demeurant à Paris, rue du Bac, au séminaire des Missions Etrangères, confirme la nomination qu’il a faite à lad. cure, le 16 sept, dernier, de la personne de Fr. François Rivière, chanoine prémontré et procureur de lad. abbaye. Fait et passé à Paris.
Le 6 mars 1775, led. Sr. Rivière obtient en cour de Rome ries lettres per obitum du prieuré-cure d’Abenon, vacant par la mort du Sr. Revel, dernier titulaire, et indûment occupé par un titulaire non-profès.
Le 20 sept. 1774, le Sr. Rivière avait obtenu de Fr. Jean-François Lallemant, prieur de Ste Marie-Majeure de Pont-à-Mousson et vicaire général de l’Ordre de Prémontré de la stricte observance, l’autorisation d’accepter le prieuré-cure d’Abenon dans le diocèse de Lx.
Prieurs-curés. – F. Capelle.
Prêtre desservant. — Jq Chartier.
Patron.- Lisle-Dieu.
Notable- — E.Théribout (?)
Généalogie des d’Irlande.
Auteur de cet arbre : Pierre IZORCHE
Jean François (du Taillis) d’Irlande
Né vers 1660 – Décédé le 2 décembre 1705 (mercredi) – La Folletière-(Abenon),14,Calvados, à l’âge d’environ 45 ans Ecuyer.
Marié avec Marguerite (du Renal, de la Bacanne) Le Michel ca 1660-1705 dont
H Jacques (du Taillis) d’Irlande ca 1680-1701
F Madelaine d’Irlande 1682
F Marie Anne d’Irlande 1684-1684
H Jean François d’Irlande 1686
H Jean Baptiste (d’Abenon) d’Irlande ca 1687-
H Pierre (du Taillis) d’Irlande 1687-1742 -ci-dessous
Pierre (du Taillis) d’Irlande
Né le 4 octobre 1687 (samedi) – La Folletière-Abenon (Abenon),14,Calvados,BN,F
Décédé le 21 mai 1742 (lundi) – La Folletière-Abenon (Abenon),14,Calvados,BN,F, à l’âge de 54 ans
Inhumé le 23 mai 1742 (mercredi) – La Folletière-Abenon (La Folletière),14,Calvados,
Ecuyer, Seigneur du Taillis
Marié le 23 octobre 1722 (vendredi), Orbec(Eglise-des-Dames-Religieuses),14,Calvados, , avec Marie Thérèse (de la Folletière) Le Filleul 1696- dont :
F Madeleine d’Irlande 1724
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de M. Ch. Vasseur.
Abenon, Abernon, Abernum Abesnon.
La paroisse d’Abenon est réunie pour l’administration civile et pour le culte à la Folletière. L’église est rasée. J’ai été assez heureux, en 1851, pour la visiter et en faire un croquis. Elle était située dans la vallée, sur la rive droite de la rivière, et dominée par un coteau boisé. Elle appartenait à trois époques distinctes. La partie sud-est de la nef, construite en blocage avec un large contrefort plat, était romane. (Les bases romanes sont en arrêtes de poissons. Retable bois sculpté représentant une « Assomption », peint par un artiste de l’Aigle nommé Sixte. R.Guiblais).
Le reste ainsi que le mur latéral du nord et le pignon de l’ouest, construits en grand appareil, dataient du XVIe siècle. Le choeur ne devait pas être plus ancien que le XVIIIe siècle. Les ouvertures étaient contemporaines des parties dans lesquelles on les avait pratiquées.
Le clocher consistait en un corps carré portant une pyramide octogone, recouverte d’essente. Il était assis à peu près au centre de la nef.
L’intérieur, ouvert atout venant, n’avait conservé aucun mobilier. Les voûtes, cintrées et lambrissées en sapin, s’effondraient, et les murs verdis laissaient à peine voir les traces d’une litre funèbre aux armes de la famille d’Irlande, qui possédait le fief au dernier siècle. Pourtant le patronage, d’après les pouillés, appartenait à l’abbaye de l’Isle-Dieu.
L’église était dédiée à saint Barthélemy.
Administrativement, elle dépendait de l’élection de Lisieux, sergenterie d’Orbec. On y comptait 55 feux, environ 275 habitants. Aujourd’hui, les deux communes réunies de la Folletière et d’Abenon n’en possèdent que 286.
Le trouvère Pierre d’Abenon, qui vivait à la fin du XIIe siècle, tire son nom de cette paroisse; mais il est probable qu’il appartenait à une branche établie en Angleterre après la conquête.
Abenon n’était qu’un quart de fief de haubert. On trouve en possession de ce fief, en 1524 et 1526, Jehan Le Roux, anobli en 1522, moyennant 500 livres; en 1540, Françoise de Ruqueville, sa veuve ; en 1562, Jacques Le Roux; enfin, au XVIIe siècle, la famille d’Irlande.
Bulletin de la Société historique et archéologique de l’Orne.
III. FRANÇOIS PEBIER, écuyer, seigneur de la Génevraye (1630-1658) mourut en cette dernière année et fut inhumé dans le choeur de l’église de la Génevraye, à côté de sa femme, décédée deux uns auparavant.
Femme : Marguerite n’IRLANDE (I), mariée par contrat du 19 septembre 1593, fille, de Louis, écuyer, sieur du Parc Familly et d’Abernon, et d’Anne Lubert. Elle mourut le 23 août 1656.
Enfants :
1° PHILIPPE Périer, qui suif:
2° RICHARD, écuyer, sieur de la Guiclioux. puis de la Chevalerie, marié en l’église de la Génevraye, le 0 février 1610, à Catherine des Essarls (H), fille de Robert, écuyer, sieur du Pommier, de la Prévolière et de la Mussoire, cl d’Anne de Jambon. Il mourut sans postérité.
3° CHARLOTTE, vivante en 1058.
4° CÉCILE, décédée à la Génevraye.
5° MARTHE, morte au même, lieu, le 20 juin J053:
6° MARIE, inhumée le 20 septembre 1050 à la Génevraye;
7° RENÉE, inhumée le 17 mai 1058 en la même paroisse.
Recherche de 1524
La paroisse d’Abenon : Jehan Leroux, seigneur du lieu a fait par de ses lettres de noblesse données du Roy Louis XII.
Recherche de 1540
Damoiselle Françoise de Ruqueville, veuve de Jean le Roux, seigneur du lieu d’Abernon, pour elle et comme tutrice de ses enfants, a montré un anoblissement concédé en octobre 1522 à son dit défunt mari pour la somme de 500 livres suivant la quittance de cette portée.
Arrière-ban de 1562
Jacques le Roux, escuyer, seigneur d’Aubernon
1526 – Vente par Noble Homme Jehan le Roux, seigneur d’Abernon à Noble et Puissant Messire Guy d’Orbec, chevalier seigneur du lieu, de 20 sols de rente.
Recherches de 1666
Gilles d’Irlande, seigneur d’Abenon, ancien noble
Louis d’Irlande
Louis de la Houssaye, seigneur du Coudray
Adrian Lamperière, seigneur du Longprey, condamné.
– D’Irlande, ancienne famille de Normandie ; elle a pour auteur Jean d’Irlande, procureur général de la Cour des Aides de Rouen, l’an 1533, dont le fils Guillaume d’Irlande fut anobli
– Par lettres patentes du 7 janvier 1534, confirmées au mois de septembre 1543
D’azur au chevron d’or accompagné en chef de deux merlettes d’argent et en pointe d’une coquille du même (de Courcelles tome III)
– Anthoine d’Irlande était décédé suivant un aveu du 2 décembre 1700 rendu à la seigneurie de Bienfaite.
Pierre d’Abernon, trouvère de la fin du XIIe siècle tire son nom de la paroisse près d’Orbec. Mais il y avait une branche de cette famille.
Essais historiques sur les bards – Gervais de La Rue, François de Malherbe.
PIERRE D’ABERNON.
Nous rendrons à ce Trouvère son vrai nom, parce que l’auteur des Essai sur la poésie Française le lui a ravi ainsi que ses ouvrages, en le nommant Pierre de Vernon.
Abernon est une commune du canton d’Orbec arrondissement de Lisieux. On la nomme aujourd’hui Abenon, parce que les anciens noms vont toujours en s’adoucissant ; mais dans les anciens actes on écrit toujours Abernon.
Une ancienne famille normande, qui possédait cette terre et qui en prit le nom, eut une branche qui passa en Angleterre avec le conquérant et y fut illustrée jusque sous le règne de Henri III ; elle possédait des biens considérables dans le comté de Surrey et dans le Cambridgeshire. On trouve Enguerand d’Abernon, présent à la fondation de l’abbaye de Savigny en 1112.
Notices sur diverses localités du département du Calvados-par A.Guilmeth
Extraits
– Les seuls monuments d’origine celtique ou gauloise que la ville et les environs d’Orbec paraissent avoir conservés au milieu des décombres amoncelés des âges sont: 2° trois hachettes en silex, recueillies sur l’ancien fief d’Abenon, au confluent de deux ruisseaux ;
– Le fils de Guillaume d’Abenon (de Abernon, et non pas de Belnon comme le porte un extrait du cartulaire, délivré le 4 septembre 1697) leur donna une rente de douze deniers, en faveur de sa soeur, frappée aussi de la lèpre : pro sua sorore leprosa.
– Or, à l’époque celtique, ce nom d’Abenon ou Abern-Onn, exclusivement réservé depuis à une baronnie du moyen-âge, était précisément celui que portait cette rivière. Il présente avec le nom Orbec une curieuse analogie, puisque, comme lui, il est composé de deux mots, que le premier de ces deux mots (Abern ou Awern) signifie colline, montagne, et que le dernier (On, Onn ou One) rappelle l’idée d’un cours d’eau ; mais c’est par cette terminaison même qu’il en diffère le plus, puisque chez les Celtes le mot On ou One, qualifiait toujours une rivière, c’est-à-dire une réunion quelconque de ruisseaux, tandis que le mot Bec ne s’appliquait jamais qu’à un simple ruisseau, c’est-à-dire à un seul et unique filet d’eau. Il n’en est pas moins vrai que, à la suite des temps, le nom d’Orbec a complètement prévalu sur celui d’Abernon, et que lui seul aujourd’hui désigne tout à la fois et le ruisseau et la rivière et la ville dont nous parlons.
Au Fil des Moulins – Les Moulins de l’Orbiquet. Philippe DUPRÉ.
– moulin à blé (d’Anville : dessin d’une roue sans précision ; Jobey : « dès la sortie de l’étang »).
Abenon
– moulin à blé sur la rivière d’Orbec, du fiefd’Abenon (aveu de 1534, d’Anville, Jobey),
– place de moulin à papier, puis droit de moulin à papier, sur la rivière tendant de La Bigotière à l’église d’Abenon, du fief d’Abenon (aveu de 1534, « réduit en pré » 1606, d’Anville sans précision).
3 – Archives ShL.
Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE ORBEC. Avant Montreuil l’Argillé (R.Guiblais).
Prieuré-cure.
Par. de Saint-Barthélemy, patr, l’abbé de l’Isle-Dieu.
Dioc. de Lisieux,
doy. d’Orbec.
Génér. d’Alençon,
élect. de Lisieux, sergent. d’Orbec.
Prieurs-Curés:
H.-O.-F.Revel 1764
H.-O.-F.Revel 1774
F.Rivière 1744/1787
Vicaire. J.-P. Dauge.
Prêtre de la paroisse. F. Joriaux
Patron. L’abbé de Liste-Dieu P. Delarue.
Cartulaire ShL du X au XV Siècles.
1474 , 1er septembre – Aux plaids d’Orbec
Jehan le Sénéchal, lieutenant général du vicomte d’Orbec, adjuge à Cardin Aupois, au prix de 60 s. l’arpent une vente de bois à « Abernon » (Abenon). Signé Auffrey et Buisson , fragment de sceau, ancienne cote L 19, n° 7.
= Bibl. mun. de Rouen. Y 29, t. II, n° 51. + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle , XVI, fasc. 3-4, 1967, p. 25, n° 703.
1474 , 21 novembre
Nicolas de Fréville, lieutenant de Jean de Saint-Mard, vicomte de Blosseville, enquêteur des eaux et forêts, mande au vicomte d’Orbec de faire de nouvelles enchères, pour une vente de « menu boys à faucillon » à Abenon, précédemment adjugée à Robin Durant (mention de Robert de la Mondière, lieutenant général du verdier d’Orbec et des « Monstiers Aubery » (Moutiers-Hubert)
Abenon et un 1/4 de fief (Etat des fiefs de 1559) – Le fief d’Abenon mouvait de la vicomte d’Orbec, 1534 (Brussel).

RECHERCHES sur ABENON:
1° – Confirmation de l’emplacement de l’Eglise détruite. Reste-t’il des ruines? Emplacement supposée sur la carte ci-dessous.
2° – Le moulin existe t’il toujours ?
3° – trois hachettes en silex, recueillies sur l’ancien fief d’Abenon, au confluent de deux ruisseaux; Informations ?


Carte Géoportail
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SAINT PAIR DU MONT


Note sur SAINT PAIR DU MONT:

Fief de Fumichon, (le sixième de)

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

L’église de St-Pair, située à 1 kilomètre environ de l’ancienne route royale de Paris à Cherbourg, est bâtie à l’extrémité d’un plateau très-élevé qui domine une immense étendue de pays.
La construction de l’église de St-Pair remonte au XIIIe siècle. Le choeur, plus élevé que la nef, était éclairé de chaque côté par des fenêtres en lancettes dont une seule a conservé sa forme primitive. Il se termine, à l’orient, par un chevet droit, percé de trois lancettes ; la Fabrique de St-Pair a fait rouvrir ces fenêtres, qui étaient bouchées. La nef, dont les murs ont été repercés aux XVI, et XVIIe siècles, n’offre aujourd’hui aucun intérêt.

Le clocher, en charpente, qui surmonte le portail, renferme une cloche provenant de l’ancienne église de St-Laurent-du-Mont, démolie pendant la Révolution; elle porte la date de 1780 et avait pour parrain haut et puissant seigneur Henri-Thomas-Robert d’Angerville, seigneur et patron de St-Louet-sur-Loson, du Mesnil-Leury, Hubertan-le-Vieux, Hubertan-le-Jeune, Colleville, Chanteloup-sur-Fellgère et autres lieux; et pour marraine « haute et puissante demoiselle Marie-Françoise-Julie de Francqueville, baronne de Morainville, dame et patronne du Mesnil-sur-Blangy, Livet et la Couyère, dame et patronne honoraire de Beuvilliers.
Parmi les oeuvres d’art que possédait l’église St-Laurent, on remarquait une magnifique exposition dans le style Louis XIV, dont la forme gracieuse et la riche ornementation faisaient l’admiration de tous les connaisseurs. Cette oeuvre, reléguée pendant long temps dans un coin obscur de la sacristie de St-Pair, a été habilement restaurée par M. Léonard et placée dernièrement dans le choeur.
L’autel a été composé et exécuté par M. Léonard. Sur la face principale est représenté le Christ au tombeau.
M. Le Vardois a décrit, dans le Bulletin monumental, le vitrail qui occupait une fenêtre du choeur et qui a disparu, par suite de travaux faits il y a quelques années (V. la page suivante).
Cette verrière avait une date; elle était, en outre, remarquable par le semé d’hermines et de fers à-cheval d’or, pièces principales des armoiries de la famille de Ferrières.
Un témoignage irrécusable se trouvait dans l’inscription du nom de cette famille, tracé en lettres gothiques au bas de la verrière. Au centre de la vitre, on avait peint des corniches et frontons dont quelques restes seulement subsistent. Ces ornements servaient d’encadrement à un tableau. Le tout était entouré d’une bordure hardiment exécutée. Les sujets ressortent en gris sur fond jaune d’or. De la bouche de l’ange placé au sommet descend, de chaque côté, une guirlande de fleurs et de fruits accostés par des oiseaux dont la queue se termine par des fleurons recourbés; elle forme ainsi
le plus élégant cordon d’arabesques que l’on puisse imaginer.
La réouverture des trois fenêtres à lancettes du chevet est une heureuse compensation des pertes éprouvées, pour l’archéologie, par la destruction de ce vitrail.
L’église de St-Pair est sous l’invocation de saint Paterne.
Le seigneur nommait à la cure; le curé percevait les dîmes.
Cette paroisse faisait partie de l’exemption de Cambremer, et conséquemment du diocèse de Bayeux.

Tènement de Saint-Pair-du-Mont, relevant pour un sixième du fief de la baronnie de Cambremer.

Saint-Pair-du-Mont, canton de Mézidon.
Par. de Saint- Paterne,
patr. le seigneur.
Dioc. de Bayeux, exemption de Cambremer.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-1’évêque,
sergent. de Cambremer.

Lieux-dits de SAINT PAIR DU MONT:
Auvraies (Les), Braguette (LA), Corblins (Les), Fortins (Les), Grande-Ferme (La),

SAINT-PAIR-DU-MONT. – Le lieu-dit « La Butte du Haut-Parc» semble par sa dénomination indiquer des restes de fortifications antiques
(11). « Les Fortins» (Cad., A, 7-23).
(11) Carte E M., Caen, S.-E.

Mémoires pour sevir à l’état historique et géographique du diocèse de Bayeux – Michel Béziers , Gaston Le Hardy.
Saint-Pair-du-Mont, ou Saint-Paterne. 2 feux privilégiés, 55 taillables, 150 communiants.
M. le duc de Luxembourg présente à la cure et le curé perçoit toutes les dîmes. Elle est à 7 lieues de Caen et à 4 lieues de Lisieux.