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ENGLESQUEVILLE

NOTES sur ENGLESQUEVILLE

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Bulletin officiel du Ministère de l’intérieur.
Par décrets en date du 23 décembre 1924: La commune d’Engles’queville (canton et arrondissement de Pont-l’Evêque, département du Calvados) est autorisée à porter à l’avenir le nom d’Englesqueville-en-Auge.

Ecclesia de Anglicavilla – Anglescavilla – Engleschevilla, Engleskevilla, Englesquevilla, Englesqueville, Anglesqueville, Anglesqueville-sur-Touque. Anglêqueville-la-Forêt.

Englesqueville-sur-Touque, canton de Pont-l’Evêque.
Angliscavilla, XI° s° (ch. de Richard II pour la cathédrale de Chartres).
Anglicavilla, XIV° s° (pouillé de Lisieux, p. 36).
Anglequeville, 1716 (carte de de l’isle).
Angleqville, 1723 (d’Anville,dioc. de Lisieux).

Par. de Saint-Taurin,
patr. le prévôt de l’église de Chartres.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Touque.
Génér de Rouen,
élect. de Pont-l’Évêque,
sergent. d’Aragon.

Fief de la vicomté d’Auge, 1498 (arch. nat. P.271, n° 248).
Autre fief appartenant à l’abbaye de Saint-Martin-de-Mondaye, en la forêt de Touque, 1415 (aveu de Guyon-Prend-Tout).

Archives du Calvados.
ENGLESQUEVILLE
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque. Gr. à sel de Honfleur. Gén, et int. de Rouen; él. de Pont- l’Évêque; subd. de Honfleur –
II . Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Touque (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal ( Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Touque (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Pontl’Évêque (Arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 137 hab. (1911 ). – Sup. 360 hect. 61 a. 85 c.
ADMon Gale Délibérations, depuis 1819 . –
ÉTAT- CIVIL. -Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1671 .
POPULATION. État nominatif. An VI (Cah .)
IMPOSITIONS. États de sections Sections A-C) et états récapitulatifs par propriétaires. 1791 (3 p. ); an V (3 cah., 43 fol.) Matrices et mandements des contributions foncière. 1791. an III, an V (5 p .); personnelle-mobilière. 1791-1792, an III, an VII-an VIII (10 p.)

Lieux-dits de ENGLESQUEVILLE:
Manoir(Le),f. –

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 265
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page1292.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Anglesqueville, Anglica Villa, Angliskevilla.

L’église d’Anglesqueville s’élève sur le côté droit et près de l’origine d’une petite vallée dont le ruisseau va se jeter dans la Touque, à Canapville. Elle se compose d’une nef et d’un choeur rectangulaire de petite dimension.
Une partie de l ‘appareil, dans les murs latéraux de la nef, paraît de construction romane ( petit appareil et pierres disposées en feuille de fougère, appareil en pierre de taille et larges joints aux angles); mais les fenêtres ont toutes été refaites.
Il n’y a pas d’entablement au sommet des murs.
La tour en bois, avec flèche garnie d’ardoise, couronne l’extrémité occidentale de cette nef. La porte principale de cette façade est moderne ; mais il y avait primitivement, du côté du sud, une porte à plein-cintre qui a été bouchée.
Le choeur, en retrait sur la nef, peut dater du XIIIe. siècle ou de la fin du XIIe. ; la fenêtre bouchée du chevet remontait peut-être à cette époque ; du côté du nord, on a percé des fenêtres arrondies, au siècle dernier.
Les murs du choeur sont couronnés par un entablement en quart-de-rond.
L’église est sous l’invocation de saint Thaurin. Le Chapitre de Chartres nommait à la cure, par suite d’une donation de Richard II, dont nous transcrivons la charte(1). On comptait 4 feux privilégiés et 40 feux taillables à Anglesqueville.
(1) Voici l’extrait de la charte de Richard :
Nolum igitur esse volo omnibus chrislianis quam presentibus tam futuris qualiter ecclesiam Sancte Dei Genitricis Carnotensem esse non tulerim mee largitatis expertem, tum opitulandi gralia quam apud Deum pre omnibus habet, tum injurie causa non modice quam in vicinia ejus gi’avilerexereueram;qualinus aliquantula satisfactione placata pro animabus nostris vel parentum nostrorum ut vere piissima est intercedere dignetur. Dono itaque pari voto et communi favore filiorum necnon et afiinium meorum et de jure meo iu propriam ditionem Dei cujus omnia sunt et Sancle Marie Carnotensis perpetualiter habenda transfundimus donatione directa; videlicet in Ebroacensi comitatu Ebrardi villam totam cum ecclesia et decimam venationis de Sylva que dicitur Bortis et in eodem pago ecclesiam solam de Hauvilla. Et in Lisuino ecclesiam solam de Bonavilla, in eodem territorio Angliscam villam totam cum ecclesia et Runtiam villam totam cum ecclesia et ecclesiam de Sancto Juliano cum duobus membris appendentibus. Hec itaque dona pro qualitate pecii catorum nostrorum modica, pro excellentia vero Sancte Marie fere nulla, predicte ecclesie conflsi de immensa Dei bonitate et ejusdem matris sue clemenlia desiderantissime tradimus, omni consuetudine
nostra vel inquietatione penitus dimissa ut piis ejus meritis adoptemur sempiterne hereditati. Qualinus autem hec donatio perpetua
sit stabilitate subnixa, litterarum exinde noticiam scribere mandavi, scriptam vero signo crucis et mei nominis roboravi. Filiorum quoque et affinium necnon et eorum quorum intererat manibus corroborari simul et omnibus insigniri precepi. Datum xi kalendas octobris regnante Roberto rege feliciter. Actum Rothome. D —( Cartulaire de Notre-Dame de Charlres, a La Bibliothèque impériale, n°. 28, fonds des Cartulaires).

L’inscription de la cloche, relevée par M. Pannier, est ainsi conçue :
L’AN 1767 IAY ÉTÉ BENITE PAR Mtre VICLOT [VICTOR] HIACYNTHE
AIMÉ CORDIER CURÉ D’ENGLEQUEVILLE ET NOMMÉE PAR MESSIRE F. C.
VAUQUELIN (1) ESCr Sr DE LABROSSE ET NOBLE DAME A. GASPARD ÉPOUSE
DE MESSIRE I. B. DESHAIS SEIGr DES FIEFS DR GASSART IMER ALLAIN PIERRE
FITTE FONTAINE ET AUTRES LIEUX.

(1) Père de M. de Vauquelin, ancien président du Tribunal civil de Pont-l’Évêque.

Découverte de tombeaux à Anglesqueville, en 1813.— Des ouvriers occupés à extraire du caillou pour réparer les routes, dans une pièce de terre, trouvèrent, à 1 mde profondeur, neuf tombeaux composés chacun d’une seule pierre de taille (calcaire de Caen). Les débris humains étaient réduits, pour les uns, aux os des cuisses et des bras; d’autres ne contenaient plus que de la poussière avec la tête du mort. On a trouvé jusqu’à six têtes dans le même cercueil ( Extrait d’une lettre adressée en 1813 à M. le baron Méchin. préfet du Calvados, par le maire de la commune).

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL Léopold Ferdinand Désiré.

160. – Le 23 sept. 1672, Robert Le Chevallier, fils de Guillaume et de Marie Regnoult, de la parr. d’Englesqueville, reçoit la tonsure.
Le 5 octobre 1695, led. sr Le Chevallier, pbrë, curé d’Englesqueville, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen.
Le 14 mars 1696, il obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il nommé par icelle sur l’archevêché et le Chapitre de Rouen, sur l’évêché et le Chapitre de Lx, etc., ainsi que sur les collégiales, abbayes et prieurés de ces divers diocèses.
Le 11 avril 1696, il fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

475. – Le 30 mars 1697, Mre Robert Le Chevallier, pbrë, Me ès-arts en l’Université de Caen, titulaire de la cure d’Englesqueville, valant 200 livres de revenu, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

332. – Le 27 mars 1698, Me Robert Lechevallier, pbrë, curé de St-Eloy d’Englesqueville, Me ès-arts en l’Université de Caen, représenté par Me François Le Rebours, pbrë, chanoine et archidiacre en la Cathédrale, fait réitérer ses grades au seigr évêque et au Chapitre de Lisieux.

430. – Le 16 juillet 1698, Me Robert Lechevallier, pbfë, Me es arts, curé d’Englesqueville, doyenné de Touques, malade et gisant dans son lit, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.S.P. le pape en faveur de Me Guillaume Renout, diacre de ce diocèse.

533. – Le 6 août 1698, Me Guillaume Regnoult, diacre du diocèse de Lx, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure d’Englesqueville, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Robert Lechevallier, pbre, dernier titulaire.
Le 4 oct. 1698, M vie. gl donne aud. sr Regnoult Pierre Audran la collation de lad. cure d’Englesqueville.

577. – Le 27 nov. 1698, Me Guillaume Regnoult, pourvu, par lettres de Sa Sainteté, de la cure d’Englesqueville, prend possession dud. bénéfice en présence de François de Courcy, Escr, seigr d’Englesqueville, et autres témoins.

18. – Le 14 févr. 1699, vu l’attestation du sr Pépin, curé de Ste Catherine d’Honfleur, et du sr Ameline, desservant la parr. d’Englesqueville, dispense de bans pour le mariage entre Paul Duperrey, Escr, fils de feu Robert du Perrey, Escr, et de damlle Marie Yvon, de la parr. d’Englesqueville, d’une part, et Marie Hareng, fille de feu François Hareng, de lad. parr, de Ste Catherine d’Honfleur.

Curés. – R Lechevalier – G. Renout.
Desservant. – Ameline.
Clerc. – R. Lechevalier.
Seigneurs. – F. de Coursy d Englesqueville – R. du Perrey – P. du Perrey.

315. – Le 4 août 1711, dame Marie Guerard, veuve d’Elise Lechevalier, sr des Ysards, et Michel Lechevallier, son fils, majeur, agissant pour lui et ses frères, héritiers en partie de feu Me Robert Lechevallier, pbre, curé d’Englesqueville, leur oncle, demeurant tous à Honfleur, parr. Ste Catherine, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Jacques Lechevallier, acolyte, fils de lad. veuve, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

180. – Le 29 nov. 1714, Me Guillaume Renout, pbre, curé d’Englesquëville, pourvu de la cure du Torquesne, donne sa procuration pour résigner led. bénéfice d’Englesquëville entre les mains de N.S.P. le pape en faveur de M Pierre-François Renout, acolyte, après l’avoir desservi pendant 15 ans.

345. – Le 20 déc. 1714, M Pierre-François Renout, acolyte, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure d’Englesqueville, vacante par la résignation faite en sa faveur par Mc Guillaume Regnoult, pbrë, dernier titulaire.

342. – Le 17 juin 1715, Me Pierre-François Renout, sous-diacre du diocèse de Lx, demeurant à Honfleur, parr. Ste-Catherine, pourvu de la cure d’Englesqueville, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Jean Le Marchand, pbfë, desservant lad. cure; François de Courcy, Escr, sr d’Englesqueville, etc.

Curés. – G. Renout – P.-F, Renout.
Prêtre desservant. – J. Lemarchand.
Seigneurs. – F. de Courcy.

531 . – Le 16 juin 1728, dispense de bans pour le mariage entre Paul Levannier, gendarme de la reine, fils de Jacques, de la parr. d’Englesqueville, d’une part, et damlle Catherine Thierry, fille d’André et de Catherine Langlois, de la parr. d’Ablon.

1 50. – Le 27 août 1745, dispense de bans pour le mariage entre de dame Marie Dinot, de la parr. d’Englesqueville, d’une part, et damIle Marie-Geneviève Le Veslain, fille de feu Laurent Le Veslain, Esc., et de noble dame Geneviève Labbé, de la parr. St-Léger-du-Bosc.

147. – Le 27 juin 1747, la nomination à la cure de St Taurin » (1) d’Englesqueville appartenant au prévôt de Normandie en la cathédrale de Chartres, Mre Gabriel-Bernard-Marie Jubert de Bouville, pbrë, docteur en théologie de la faculté de Paris et de la Société royale de Navarre, chanoine de la Cathédrale de Chartres, prévôt de Normandie et vicaire général de l’évêché de Chartres, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Pierre-François Renoult, pbrë, dernier titulaire, la personne de son frère, Me Guillaume Renoult, pbfë, curé du Torquesne.
Fait et passé à Paris où led. sr prévôt de Normandie se trouve pour affaires.
Le 29 juin 1747, le seigr évêque donne aud. sr Renoult la collation de ce bénéfice.
Le 25 oct. 1747, le sr Renoult remet purement et simplement la cure d’Englesqueville entre les mains du présentateur ordinaire. Fait et passé à Lx, parr. St-Germain, en la maison de Me Jacques Copie, pbrë.
Le 25 janv. 1748, en conséquence de cette résignation, le prévôt de Normandie nomme à lad. cure la personne de Me Victor-Hyacinte-Aimé Le Cordier (2), pbrë du diocèse de Lx. Fait et passé à Paris.
Le 4 févr. 1748, le seigr évêque donne aud. sr Le Cordier la collation dud. bénéfice.
Le 8 févr. 1748, celui-ci prends possession de la cure de St-Taurin » d’Englesqueville, en présence de Charles-François de Courcy, Escr, sr d’Englesqueville, y demeurant ; Me Jean-Baptiste Loynel, avocat au parlement de Normandie, demeurant à Pont-l’Evêque, et autres témoins.
(1) Précédemment nous avions trouvé St-Eloi comme patron d’Englesqueville.
(2) Lorsque vint la Révolution, Mr Le Cordier était encore curé d’Englesqueville. En 1791, il ne prêta serment à la Constitution civile du clergé qu’avec des restrictions qui ne furent pas admises et il se vit destitué. Forcé de quitter sa paroisse, il se retira d’abord à Rouen, rue Ganterie, 23, puis s’exila en Angleterre. Il y passa tout le temps de la Révolution et ne revint qu’au mois d’avril 1802. Il retrouva sa paroisse ; mais affaibli par les privations et par les années, il mourut peu de temps après. (Registres de l’Hôtel-de-Ville de Rouen. – Revue cath. de Normandie, Juillet 1892. – Qrdo du dioc. Bx).

Curés. – P.-F. Renout – G. Renout, – Le Cordier.
Patron. – Le prévôt de Normandie en la cathédrale de Chartres. – G.-B.-M. Jubert de Bouville.
Seigneurs et notables. – C.-F. de Courcy – F. Leloup – J.-B. Leloup.

302. – Le 21 sept. 1750, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Charles-François de Courcy, Escr, fils de feu Mesre François de Courcy, Esc., et de noble dame Catherine Le Cavellier, de la parr. d’Englesqueville, d’une part, et noble dame Marie-Elisabeth Le Hantier, fille de feu Mesre Jacques Le Hantier, chevr, seigr de la Mellerie, et de feue noble dame Françoise d’Epiney, dame de Glatigny, Loriolles et la Noe-sur-Rugles, de la parr . de Bois-Arnaud, diocèse d’Evreux.

Curé. – V.-H.-A. Lecordier.
Seigneurs. – F. de Courcy – C.-F. de Courcy.

338. — Le 19 avril 1784, Me Victor-Hyacinthe-Aimé Le Cordier, pbrë, curé d’Englesqueville et aussi pourvu de la cure de N.-D. de la Halboudière, demeurant en lad. parr. d’Englesqueville, donne sa procuration pour résigner lad. cure de la Halboudière entre les mains de N.S.P. le pape en faveur de Me Jacques-Pierre Bocquet, pbrë, curé de N.-D.-du-Pré de Pontaudemer et titulaire de la prébende sous-diaconale, non sujette à résidence, de l’église St-Samson-sur-Risle ; et led. sr Bocquet donne aussi sa procuration pour résigner entre les mains de Sa Sainteté en faveur dud. sr Le Cordier sad. prébende sous-diaconale dont il est titulaire depuis le G sept. 1770, le tout pour cause de mutuelle permutation. Fait et passé à Lx, à l’hôtel ou auberge du Lion d’Or, située faubourg de la Porte de Paris, parr. St-Jacques.
Le 10 mai 1784. led. sr Bocquet obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice de la Halboudière.
Le 5 juillet 1784, M. Rambaud, vie. gl, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 19 juillet 1784, le sr Bocquet (1) prend possession de la cure de la Halboudière, en présence de Me François-Gabriel-Robert Bossey, pbrë du diocèse de Lx, desservant lad. parr., et autres témoins.
(1) Mr Bocquet prêta serment sans restriction à la Constitution civile du clergé. (Archives du Calvados.)

Curé. – V.-H.-A. Le Cordier.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.
ENGLESQUEVILLE.
275. Charles et Jean, dits des Scelliers , ont produit un anoblissement concédé par le Roi Louis, en janvier 1514, à Charles, leur ayeul, pour 300 liv., jouxte la quittance, et plusieurs autres lettres et écritures sur le nom de Jean des Scelliers, fils du dit Charles, et corroboratives du dit anoblissement. Le tout vû par le procureur du Roi, il a requis qu’ils vérifiassent être issus en loyal mariage du dit Jean, fils du dit Charles, anobli, ou qu’ils fûssent assis.
276. Jean de Valeroi a dit être issu de noblesse ancienne, joûte la généalogie par lui baillée ; pour laquelle justifier, il a produit plusieurs lettres et écritures, dont la Ire., de l’an 1385, est sur le nom de Richard de Valeroi, qui y est titré écuyer, et les autres sont sur les noms de Jean, Colin et Thomas, dits de Valeroi; dont du tout copie est demeurée au greffe. Ce nonobstant, parcequ’il n’a suffisamment fourni sa descente, ni autrement justifié sa noblesse , le procureur du Roi a requis qu’il soit assis.

La Déportation Du Clergé Orthodoxe Pendant La Révolution – Emile Sevestre.
Registre Des Ecclésiastiques Insermentés Embarques A Dieppe (Seine-Inferieure).
6 septembre. – Caresme, Louis-Jacques-Adrien, vicaire d’Anglesqueville [Calvados].

Les possessions du chapitre de Chartres au pays d’Auge.
ENGLESQUEVILLE:
Autrefois paroisse de la généralité de Rouen. élection de Pont-L’évêque, sergenterie d’Aragon, archidiaconé de Pont-Audemer et doyenne de Touques, 50 feux actuellement commune du canton et de l’arrondissement de Pont-L’évêque, 187 habitants.
Le dernier curé. Me Victor-Hyacinthe-Aimé Le Cordier, nommé le 28 octobre 1747. appartenait à une noble famille du pays d’Auge refusa le serment constitutionnel, émigra, reprit sa cure en 1816 et y mourut quelques années après.
Pendant son exil, on trouve comme faisant à Englesqueville les fonctions de curé. M. Pierre-Gabriel-François Le Court, curé de Trouville-sur-Mer (1)
Manoir d’Englesqueville et dont les propriétaires portaient le nom de la paroisse et la qualité de seigneurs d’Englesqueville malgré le patronage du grand prévôt de Chartres.
En 1540, Charles et Jean des Scelliers, esc. Sr-d’Englesqueville firent vérifier leur noblesse par les élus de Lisieux: leur aïeul, Charles, avait été anobli par lettres de janvier 1514 (2).
Au siècle suivant, le dernier seigneur de cette maison Charles des Scelliers, épousait par contrat du 24 avril 1608 Catherine de Brévedent, d’une ancienne maison normande (3) et leur fille unique. Anne des Scelliers porta la terre d’Englesqueville à Pierre Ier de Courcy. son mari, demeuranlt à Tourville-la-Forêt dont le père, Guillaume IX de Courcy, était fils naturel de Guillaume VIII de Courcy, escuyer, Sr de Roye et de Saint-Melaine, gentilhomme
ordinaire de la chambre du roi, et avait été légitimé par lettres de septembre 1567 (4).
Cette famille de Courcy a conservé ses possessions d’Englesqueville jusqu’à la Révolution; les deux dernières du nom épousèrent. MM. de Nollent-Vallois et de Sandret de Bellevue.
(1) Né à Touques en 1760. mort à Trouville en 1837. Il fut pendant la période révolutionnaire le premier maire de cette commune.
(2) Recherche de 1340, mss. de Lierremont.
(3) Archv. de Lierremont généalogie de Brévendent
(4) Généalogie de Courcy. archives de Lierremont. Cette famille remonte à Baudry le Teutonique vivant en 1058 ; armes : d’azur frettè d’or de 6 pièces.
(5) Etal-civil d’Englesqueville minutes de Touques, archives de Lierremont Nous possédons dans nos archives le gage-pleige de la terre d’Englesqueville (1779) de là main de M. Corneille-Vallée, notre grand oncle, feudiste de celte seigneurie.

Bulletin de la Société géologique de Normandie – Société géologique de Normandie.
Englesqueville (canton de Pont-l’Evêque). Les carrière présentent un vif intérêt et qui, voisines des récifs de Benerville et de Trouville, représentent, au Nord de Lisieux, un dépôt corallien se rapprochant de l’ancien gisement de Glos.
Les carrières d’Englesqueville se trouvent sur le chemin qui, de la route de Pont- l’Evêque à Trouville, mène à Englesqueville, et qui se trouve juste en face de l’église de Canapeville.
Les sables de Glos, assez marneux, se rencontrent après avoir dépassé un chemin traversant la route ; puis, en montant la côte, on trouve, dans les talus de la route, des plaquettes de calcaire oolithique corallien, remaniées dans le diluvium.
Les fossiles sont encore plus nombreux et plus variés qu’à Glos, mais les moules de nérinées sont en moins bon état.
Les couches calcaires paraissent s’être déposées à Englesqueville sous l’influence de divers courants ; la profondeur des eaux devait être intermédiaire entre celle des stations de Trouville, Benerville, Saint-Jean-de-Livet et celle de Glos; peut-être même la station d’Englesqueville était plus rapprochée des rescifs.

Pièces détachées: pour servir à l’histoire du diocèse de Chartres – Métais, Charles.
L’église d’Englesqueville occupe à peu près le centre de la paroisse de ce nom.
Son histoire est peu intéressante, ses curés nous sont également connus depuis le XVIII e siècle.
Le dernier, Me Victor-Hyacinthe-Âimé Le Cordier, nommé le 28 octobre 1747, appartenait à une noble famille du pays d’Auge. Il refusa le serment constitutionnel, émigra, reprit sa cure en 1802 et y mourut quelques années après.
Pendant son exil, on trouve comme faisant à Englesqueville les fonctions de curé, M. Pierre-Gabriel-François Le Court, curé de Trouville-sur-Mer.
Depuis quelques années la paroisse est réunie pour le culte à Bonneville-sur-Touques.
L’église n’offre rien de remarquable, elle est placée sous l’invocation de saint Taurin.
Au sud-ouest se trouve une ancienne habitation qui a conservé le nom de manoir d’Englesqueville et dont les propriétaires portaient le nom de la paroisse et la qualité de seigneurs d’Englesqueville , malgré le patronage du grand prévôt de Chartres.

Academie Des Inscriptions et Belles Lettres 1904.
– Jean de Dumo (Buisson), chevalier, et Guillaume d’Alexandre, de Canapevilla, et Robert, prévôt du pays anglais (Englesqueville-sur-Touque, Calvados, canton Pont-l’Evéque), se plaignent que le roi Philippe, à l’instigation de Nicolas de Montigné, alors bailli, ait enlevé Jean le Boteleir, l’oncle desdits plaignants, sans la faute de son oncle et de la pêcherie de Roncheville, qui est cédée à la maison pour cent (et parfois moins) livres, qui devraient leur venir par droit héréditaire de succession dudit oncle. Et il montra cela au seigneur le roi, qui l’envoya aux frères le jeudi précédant le jour de la Pentecôte de cette année, et lui montra sa charte.
– Nicholas Essart, du village anglais (Englesqueville-sur-Touque), se plaint que le roi possède un arpent de terre dans le parc de Castellon, dont le père de sa femme a été blessé à sa mort, il y a 16 ans ; mais parce que ladite femme était si jeune qu’elle ne pouvait aller plus loin, ladite terre passa sous la domination du roi, parce qu’il n’y avait personne pour payer le loyer.

Nobles ou vivant noblement à Pont-l’Evesque – Le Court, Henry
Robert Orieult, Esc, sr de Grandmare, fils et héritier de François, Esc, rendit en 1779 aveu, au prévôt de Normandie, à la cathédrale de Chartres, de terres à Englesqueville (4)
(4) Gage-pleige d’Euglesqueville, mss. in f°. — Cabinet H. L. C.

Généalogie de la famille Le Cordier – par le Cr Henry Le Court.
– Me Charles Cordier ou Le Cordier, baptisé à Pont-l’Évêque, le 11 janvier 1615, greffier du Bailliage, qui figure à l’acte du 15 avril 1640 ; vivant le 20 mai 1685; inhumé dans le choeur de l’Église d’Englesqueville, le 17 mai 1675. Marié à : Judith Perron, qui figure avec lui au registre de la Charité de Blangy, en 1673.
– Me François Le Cordier, Sr de Campregnoult, bourgeois de Pont-l’Évêque. Inhumé dans le choeur de l’église d’Englesqueville, le 17 mai 1675. Marié à Pont-lÉvêque, le 28 novembre 1654, à Gabrielle Ou Louise Hamon.

Cartes marines, constructions navales… Normands, 1500-1650 – l’abbé A. Anthiaume.
Pierre Desceliers.
D’après la Recherche des Elus de Lisieux (1540, n. 275) et une communication du Commandeur Henry Le Court, de Lierremont , Charles, l’anobli de 1514, avait pour fils Jean et pour petits-fils Charles et, Jean. Charles et Jean habitaient, en 1540, Englesqueville-en-Auge. Jean s’y trouvait encore en 1560. Tous deux prenaient même le litre de seigneurs d’Englesqueville, quoique celle paroisse appartint au Chapitre de Chartres. Ils possédaient en outre la sergenterie de chammelonde, dans la forêt de Touques, et Reux.
En 1573, les Archives départementales de la Seine-Inférieure mentionnent Jean, Charles, Guillaume et Robert Descelliers, écuyers, sieurs d’Englesqueville. C’est sans doute ce Robert Desceliers, sieur de la Ransonnerie ou Rançonnière qui épousa Catherine de Saint Pierre vers 1574.

DIVERS.
FAUROUX M. 1961, n°15, p. 95
1014, 21 septembre
Richard II pour réparer les graves dommages causés par lui dans le voisinage de Notre-Dame-de-Chartres donne à cette église….
« in Lisvino aecclesiam solam de Bona Villa, et in eodem territorio Angliscam villam totam cum aecclesia, et Runciam villam totam cum aecclesia, et aecclesiam de Sancto Juliano cum duobus menbris appendentibus. Haec itaque donum pro qualitate quidem peccatorum nostrorum modica, excellentia vero Sanctae Mariae fere nulla… (Bonneville, Roncheville, Englesqueville, Saint-Julien).

– DELISLE et BERGER, n° DLXIII, t. II, p. 142.; Fac sim. dans l’Atlas de DELISLE, pl. XXI. + LEONARD, « Les plus anciennes chartes… », Normannia, 4-1935, n° 59, p. 439; NORTIER Michel, Sources de l’histoire de Normandie au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale – Fonds des Nouvelles acquisitions latines, Nogent-sur-Marne, 1959; p. 52, n° 8.
Août 1177 / Juin 1181 – Tours – Confirmation par Henri II d’Angleterre, à la cathédrale de Chartres, de tout ce que Richard II avait donné à celle-ci tant dans le comté d’Evreux, à Vraiville, dans la forêt de Bord, à Hauville-en-Roumois, que dans le Lieuvin, à Bonneville(sur-Touques), Englesqueville (sur-Touques), Roncheville et saint-Julien-sur-Calonne.

– Archives de l’Empire Actes du Parlement Tome I p.245.
1285 – P. Enquête au sujet du défaut de la Dame d’Anglesqueville (Anglicavilla) dans un procès qu’elle avait contre Mainard de Tourville, chevalier à l’assise d’Orbec. Guillaume Pipart, chevalier, déposa que le procureur de la Dame d’Anglesqueville fut énivré par des gens opposés par son adversaire et mis dans l’impossibilité de comparaître.

-Henri de FORMEVILLE, Rôle des fiefs de la Vicomté d’Auge. 1620-1640 dans Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, t. II
1620 – 1640 – FIEFS de la VICOMTE d’AUGE ; page 358
La noble seigneurie à garde de la forêt nommée la Sergenterie au Chevalier messire d’Englesqueville possédée par les héritiers de feu Charles Desselière, vivant écuyer.

– AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1861, H. 143
1637-1687 – Documents divers concernant la famille Ballan, à Englesqueville, Honfleur, etc.

– AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1861, H. 143
1652 – Aveu à Ithier-François Chastellain, docteur en Sorbonne, chanoine de l’église Notre-Dame de Paris, grand-prévôt de Normandie en l’église de Chartres, seigneur et patron en ses terres et seigneuries de Saint-Martin-aux-Chartrains et Englesqueville, Saint-Julien-sur-Calonne, Les Parcs-Fontaines, etc. par Pierre Ballen (Ballen), de terres à Englesqueville.

3 – Archives ShL:

– 9 FB – 6 – Familles. Notes ms. Et. DEVILLE. Parch. 16 ff.
1664, 26 décembre.
Devant les tabellions de Pont-L’Evêque et Touques, Jean de Carville, écuyer, demeurant à Ners, vicomté de Falaise et Olivier Guérin, écuyer, sieur de Saint-Léger, procèdent au partage de la succession de feu noble homme Guillaume Ballan. Le premier lot comprenait le lieu où ledit Ballan faisait sa demeure, comprenant 8 corps de logis et huit et huit tonnes se trouvant dans la maison; 11 pièces de terre, le Moulin de Tacue (ou Tacul) avec ses droitures et dépendances.
Le 2e lot 18 pièces de terre sises à Canapville, Englesqueville et Saint-Martin-aux-Chartrains et des rentes annuelles en argent et en nature s’élevant à la somme de 154 livres 10 sols 6 deniers, 6 poules et 1 chapon.
Les héritiers devaient payer à Marie Corneille, chacun 400 livres pour sa part de la succession par chacun an. Jean de Carville, en qualité d’aîné choisit le premier lot. L’acte est passé à Canapville le vendredi après midi 26e jour de décembre 1664, en présence de Pierre Ballan, sieur de la Champaigne, demeurant à Honfleur et Jean Cavelier, demeurant à Canapville.

Archives Nedelec Communes.
com.21.4. 1 Englesqueville-en-Auge Familles Descelliers,Costard, Le Cavelier
com.21.4. 2 Englesqueville-en-Auge Eglise
com.21.4. 3 Englesqueville-en-Auge Notes historiques
com.21.4. 4 Englesqueville-en-Auge Vie de la commune

Fonds Boudard – Sous-Serie 2f K.
2FK27 – Abbaye de Grestain – 1764-65 – paroisse d’Englesqueville, réparations de l’église.

– FL 324. – 1779, 5 février – Englesqueville
Aveu rendu à Alexandre-Anne-Gabriel-Augustin de Cairon, chevalier, marquis d’Esmalleville, seigneur de Penneville, Fréville, Carville, Rabu, Monney, Ternant, Cani, le Vuy, Gruchet, Vaudain, Baudissart, Caniel, Vasouy, Château-Baudry, Caltôt, la Rivière, Beuzebosc, le Reu, les Roches, les Retailles, Bonneville-sur-Touques, Cavelot, etc., à cause de Marie-Madeleine-Gabrielle d’Esmalleville, son épouse, par Louis Martin, pour terre à Englesqueville, tenue du fief Cavelot.

1848. – Archives SHL. 1F802 :
1848 : Enquête commerciale, artisanale et industrielle concernant la région de Pont-l’Evêque (Bonneville, Canapville, Clarbec, Drubec, Englesqueville, Pont-l’Evêque, St Arnoult, St Hymer, St Etienne la Thillaye, St Martin aux Chartrains, Ste Melaine, Surville, Tourgéville, Touques, Tourville, Trouville, Villerville.

Fonds PANNIER Arthème :
SHL, NE12, 1er carton.

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE VIMOUTIERS.
Sous l’invocation de Saint Taurin
Patronage:
14e, 16e et 18e siècle : propositus Normaniae un ecclesia Carnotensis
Curé:
Le Cordier 1748-1787
De l’élection de Pont l’Evêque de la sergenterie d’Arragon, comptait 4 feux privilégiés et 40 feux taillables.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

VIMOUTIERS – 61



NOTES sur VIMOUTIERS – 61

Ecclesia de Vimosterio – Vimonasteriun – Vimmostarium

VIMOUTIERS, sur la même rivière, de l’élection d’Argentan, est un gros bourg très-peuplé. Je ne pense pas cependant que le nombre de ses habitans aille, comme le dit Masseville, jusqu’à trois mille âmes, le pouillé du Diocèse ne marquant que douze cent cinquante communians dans la paroisse qui est dédiée à la sainte Vierge, et est à la nomination de l’abbé de Jumiéges. Les religieuses Bénédictines qui étaient à Livarot y furent transférées par lettres-patentes de l’an 1686. Le marché qui s’y tient le lundi est fameux pour le bétail, la boucherie
et les cuirs tannés.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir :
Hospice de Bernay p.23
Notice sur Mezeray p.15 Hôpital de Vimoutiers
Hopital de Vimoutiers: de BEAUREPAIRE, Etat de l’Agriculture, p. 198
AAN, 1866, p. 109

Magasin Normand mars 1868 p.162
Annuaire Normand 1866 p.109
Formeville II p.228 – 273 et 285
BRION Alfred, Histoire de Vimoutiers (Orne), Paris, Rigal, 1869, 30 p.Imprimerie Rigal 1869

MABILLON, Annales bénédictines, t. IV, Liber LV, p. 310. actes de 1025 et 1028
PANNIER A. Description, 4 p.
VASSEUR Charles, Description, 12 p.
Lettres de Mgr. de Matignon en faveur de la confrèrie de saintJean etsaint Sébastien, 1657.
Cloches (3)
VASSEUR, Notice sur l’Hospice, sur Pierre Crestey
Léproseries de Guerquesalles, Gacey cf. MSAN, XVII, p. 171
VASSEUR, Notices sur la Cour Dudouit, Les Thuileries, Maison rue du Perré, Maison des Moines de Jumièges, Michel Marescot
Orne Pittoresque, p. 213.
MARESCOT Michel, Discours véritable sur le fait de Marthe Brossier deRomorantin, prétendue démoniaque par … Médecin à Paris , Paris,chez Fernand RAULT Patisson, imprimeur du Roy, 1599. Cf. FLOQUET, Histoire du Parlement, V,p. 651.
GUILMETH, armoiries de Vimoutiers
Recherche de 1666 : Jean de Barville, de Bellezaizon, sieur de
Vimoutiers; Bénédictines; François Denis, sieur de la barre; Regné Le
Vallois, sieur du Bourneuf; Jacques Marescot; Philippe, ClaudeMarescot; Philippe de Venois fils Jacques.
ODOLANT-DESNOS, II, p. 345
GRANDET J., Vie de Pierre Crestey

2 – Pièces Justificatives:

La donation à Jumièges remonte à Richard II. Elle est due à Osmondus Gelth…
Il y avait à Vimoutiers un couvent de Bénédictines, une chapelle au Manoir de la Gosselinière sous le titre de Notre-Dame de Grâce.

Insinuations

Annales Benédictines de Mabillon (texte en latin)

Descriptions de Vimoutiers, de l’église, des Halles, de deux maisons du 15e siècle et carrières faites par A.Pannier

14 octobre 1859
Situation et historique de Vimoutiers, description très détaillée l’église, (Vassseur)

Description des cloches
1e cloche
L’an 1768 j’ai été bénite par Messire Plouin, curé et doyen de ce lieu et nommée par Jean Charles de Boirel, conseiller du Roy au Parlement de Paris et subdélégué de la ville et élection d’Argentan et Demoiselle Louise Marie Dufour de Montfort, fille de Monsieur Guillaume Dufour, conseiller du Roy en l’élection d’Argentan en 1641, fondue, Pierre Rogere étant trésorier, Jean Rogere, ancien trésorier et Pierre Charles Jobey, marchand tanneur, trésorier en charge, et Jean le Sieur, échevin de la Charité.
Les du Bosq de Quibou nous ont faites, étant logés chez Noël Frémont.

2e cloche
fondue en 1834 par E.Collard de Falaise.

3e cloche
même année, même fondeur

Approbation des dettes, lettres ou bulles par Léonor de Matignon, évêque et comte de Lisieux
Histoire de la fondation de l’Hospice de Vimoutiers d’après Lachesnays Desbois
Léproseries de Guerguesalles et de Gacey réunies à l’Hôpital de Vimoutiers le 13 juillet 1696 (Antiquaires de Normandie tome XVII p.171)
Du octobre 1859 : Descriptions de la Cour Dudouit et les Thuileries, le Maison de la rue du Perré. et du Manoir qui faisait partie de l’enclos nommé La Cour aux Moines. (Vasseur)

Enfin, à Paris, en plein Parlement, l’habile médecin Marescot, lui sut montrer qu’elle était une affronteuse et la fit renvoyer honteusement dans son pays, avec défense d’en jamais sortir. La conclusion d’un si habile homme sur cette affaire vola de bouche en bouche.
Discours véritable sur le fait de Marthe Brossier de Romorantin, prétendue démoniaque, par Michel Marescot, médecin à Paris. (A Paris chez Patisson, imprimeur du Roy 1599 – Floquet – Parlement p.651)

20 octobre 1599 mort de Michel Marescot, né à Vimoutiers le 10 août 1549, médecin d’Henri IV (Voir Lange – Ephémérides Normands II p.254)
Michel Marescot, médecin d’Henri IV, Normand du 16 octobre 1869

Jean de Barville de Bellezaison, seigneur de Vimoutiers …. d’argent à deux bandes de gueules (d’Hozier 60)
Les Bénédictines de Vimoutiers …. d’or à un St Benoît de sable (d’Hozier 126)
Vimoutiers portait suivant Guilmeth…. d’azur aux deux clefs d’argent posées en sautoir auquel on ajoutait parfois le chef cousu de gueules ou léopard passant d’or, ainsi qu’on l’avait autrefois sur les vitraux de l’église St Sauveur.

L’église Notre-Dame aurait été fondée vers 1274 et c’est en 1458 qu’on fut obligé de la réédifier à neuf.

Vimoutiers fut occupée par les Gauthiers mais qui ne purent tenir longtemps contre le Duc de Montpensier et qui se rendirent 1589 (Guilmeth)

Recherches de la Noblesse de 1666
François Denis, seigneur de la Barre R. au conseil
Regné le Vallois, seigneur de Bourneuf, ancien noble.
Jacques Marescot, seigneur d’Essy, issu de Philippe ; ennobli en 1593,
Claude Marescot, seigneur Dieuvin est de la même famille.
Philippe de Venois, fils Jacques, anciens nobles.

La forêt de Vimoutiers fut donnée à l’Abbaye de Jumièges, par le Duc Richard en 1026

La Vie de Messire Pierre Cretey, curé de la paroisse de Bartenton, au diocèse d’Avranches (par Joseph Grandet, curé de St Croix d’Angers) Rouen Guill. Behourt 1722 in.12)

J. Grandet : Vie de Messire Pierre Crétey, prêtre curé de la paroisse de Barenton au diocèse d’Avranches en Basse Normandie, fondateur des Hôpitaux de Vimoutiers, de Bernay et de Barenton.In.18, XVI p.360 Paris Poussielgue.

28 février 1703 mourut à Barenton près Mortain, Pierre Crestey né à Trun le 17 novembre 1622. Rempli de zèle et de charité il fonda un hôpital à Vimoutiers et en donna en 1676 la direction aux Sœurs hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Sées. Nommé à la cure de Barenton deux ans après, il y établit un collège pour l’instruction des jeunes garçons et une école pour les filles. En 1692 il fonda un hôpital comme celui de Vimoutiers, contribua beaucoup à la création d’un Hôtel-Dieu à Bernay et étant aidé dans cette pieuse entreprise par une jeune dame d’un grand mérite Mme de Ticheville, du diocèse de Sées.
La mémoire de ce bienfaisant ecclésiastique est encore en vénération dans ces contrées (Lange)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE VIMOUTIERS.

Sous l’invocation de Notre Dame

Patronage:
14e Abbas de Jumet
16e Abbas de Gemeticis
18e Abbé de Jumièges

Curés:
Plouin 1748-1787

TICHEVILLE – 61




NOTES sur TICHEVILLE – 61

Tregevilla – Tegiervilla – Tigiervilla – Tygerville – Tygeville – Thiegeville –Tiegeville – Thiescheville – Trecheville – Thicheville

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

BILLY Jacques, Haras et élevages de Normandie, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1984, 319 p., ill.
Haras du Mézeray

Château du Mézeray
DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1989, 25 x 33, 301 p.; pp. 42-43
chronogrammes 1743 – 1803 –

DORLEANS Christiane : A propos du mauvais temps ; Bulletin du Foyer rural du Billot, n°72, décembre 2000.

Voir :
Prieuré de Ticheville voir d’Hozier 492
Hippeau Gouvernement de Normandie VIII p.231
Visite 14 octobre 1859. Porte romane, tableau de Jouvenet,statues de saint Pierre et de saint Wulfran, etc. 7 p
RIGAULT Eudes.
Bull. mon. 1852, p. 157.
Description de la chapelle du prieuré, 8 p.
Château de Ticheville
Recherche des Nobles de Lisieux sur les Panthou.

2 – Pièces Justificatives:

1025-1026 – Le Breuil-en-Auge, Ticheville
Richard II et Richard III souscrivent la charte par laquelle une certaine Imma entrant en religion, donne à Saint Wandrille les deux domaines de Ticheville et Breuil-en-Auge, situés sur la Touques et la Croisille, sur le Lesme.
« … duas villas super Tolcam fluvium sitas, quarum una vocatur Tegisvilla et Broil altera, cum molendinis et pratis, nemoribus et omnibus earum appendiciis ».
= A.N. Latin, 16738, n° 3.
=¸ FAUROUX M. 1961, n°55, p.176
+ LOT, Etudes critiques sur ‘abbaye de Saint-Wandrille, p. 50; E.-G. LEONARD, « Les plus anciennes chartes originales d’histoire normande ou anglaise de la Bibliothèque Nationale », Normannia, 8, 4-1935, pp. 427-493 (mauvaise attribution géographique)

c. 1037-1040 – Ticheville
Guillaume le Bâtard enfant atteste une notice consignant la promesse faite par Guillaume de restituer dans un délai de trois ans le domaine de Ticheville, donné jadis à Saint Wandrille par la dame Imma avec la confirmation de Richard II, et enlevé plus tard par Robert le magnifique.
= FAUROUX M. 1961, p.248, n°95

1396, 26 décembre
Information de Robin de la Bouverie, lieutenant du vicomte de Pont-Authou, sur la consistance et la mouvance de la vavassorie de Launay, sise à Ticheville, pour savoir si Gillaume de Launay la tient à bon droit.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, p. 299.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 34.

1793.4.. An II, 24 germinal (1793, 13 avril)
Charles Rosey, prêtre réfractaire et ancien vicaire de Ticheville est ar¬rêté chez son père, Etienne Rosey, au Bosc-Renoult. Le père est acquit¬té, le fils condamné à la déportation, mais le dossier étant égaré, un nouvel interrogatoire est prescrit
(A.D. Orne, L 5186, 26 pièces)

1794, 18 juillet) – Ticheville
Crresp. du Comité de Surveillance avec le Directoire d’Argentan.
= (A.D. Orne – L.479054 – photocopie)

Insinuations

14 octobre 1859
Ticheville localité intéressante pour l’archéologue, elle renferme une église paroissiale, les restes d’un prieuré, un château et sur le bord de la rivière un moulin qui date de la période ogivale.

Description de l’église du 14 octobre 1859

Odon Rigault
le 7 des calendes de février 1249, 2 moines et 160 livres de rente
Le 18 des calendes de février 1254, 80 livres de revenu et 2 moines de St Wamdrille
ils avaient 30 livres de dettes.
Le 8 des ides d’avril 1257 2 moines de St Wandrille, 80 livres de revenu
Le 4 des ides de janvier 1267 il se trouve à Ticheville avec l’Evêque de Lisieux, il y avait trois moines d St Wandrille.

La chapelle du prieuré n’est séparée de l’église paroissiale que par un étroit espace. C’est le seul vestige qui reste de ce prieuré qui appartenait comme le patronage de la paroisse, à l’Abbaye de St Wandrille. Il a été construit, évidemment, dans les toutes dernières années du XIIIe siècle et là l’histoire vient en aide aux appréciations archéologiques. Ticheville eut l’honneur de recevoir quatre fois dans ses murs Eudes Rigault, archevêque de Rouen pendant le cours de ses visites pastorales de la Normandie. La première visite date de 1249, la seconde de 1254, la troisième de 1257 et la quatrième de 1267. Dans cette dernière il inscrivit dans son journal la note suivante …. » c’est dire positivement que la chapelle du prieuré était en ruines ». Or celle qui existe aujourd’hui et qui joint aux caractères particuliers du 13e siècle quelques uns de ceux de l’architecture rayonnante, se place parfaitement dans la période que nous lui assignons : on ne peut la placer plus tard. On aurait pu la placer plus tôt si l’on avait de document historique
Suit la description du prieuré

Il y a à Ticheville un château habité par Monsieur d’Epineville auquel appartient aussi le prieuré : il est moderne, situé dans la vallée et quoique assez important ne paraît pas offrir d’intérêt.

Recherche des nobles de l’élection de Lisieux 1540
François de Pantou, seigneur de Follleval, pour lui et Henry et Philippes, ses frères, a baillé sa généalogie commençante à Jean de Pantou, seigneur de Beuronville, père de Huet, Louis et André ainsi qu’il l’a montré par les lots et partages entre eux du 30 juin 1460, et par autres lettres où lesdits frères sont nommés avec le titre d’écuyer. Et il a dit fournir sa descente depuis ledit Huet, son bisaïeul, sauf le degré de Guillaume de Pantou, son père.
Le Procureur du Roy a requis qu’il vérifiât sa descente dudit Guillaume afin de plus légitimer sa dite noblesse ou à son refus qu’il soit assis (Recherche des Nobles de Lisieux p.20)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE VIMOUTIERS.

Election de Lisieux, sergenterie d’Orbec – 83 feux.

Sous l’invocation de St Pierre.

Patronage :
XIVe, XVIe et XVIIIe : abbas st Wandregesili

Curés :
Guillemin 1762-1787

Prioratus de Tregevilla : sous l’invocation de Notre Dame
Patronage : XIV et XVIIIe Abbas de St Wandregesili

Prieuré de Ticheville voir d’Hozier 492
Hippeau Gouvernement de Normandie VIII p.231

SAMESLE – 61




NOTES sur SAMESLE – 61

Semella – Samella

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir
Montfaut p.28
Montres du bailliage d’Evreux p.39
Hippeau Gouvernement de Normandie VIII p.335 à 339

2 – Pièces Justificatives:

Insinuations

St Martin de Samesle 1751
Patrons alternatifs Dominique de Gyemare, seigneur de Samesle et Eterville et Charles de la Houssaye, seigneur du Plessis.
Le curé possédait le 1/3 des dîmes et les verdages, les 2/3 autres restaient à l’Abbaye de St André en Gauffern.

Recherche de 1666
Les héritiers de Charles et Guillaume de Heudé, condamnés
Mathurin de Mannoury, ancien noble, issu de Guillaume, ennobli en 1595
Guillaume de Mannoury est de la même famille.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE VIMOUTIERS.

Election de Lisieux, sergenterie du Sap – 51 feux.

Sous l’invocation de St Martin

Patronage:
XIVe, XVIe et XVIII : Dominus loci

Curés:
Duval 1764
Duval 1772-1787