Archives de catégorie : Communes

FONTAINE LA LOUVET – 27




NOTES sur FONTAINE LA LOUVET – 27

Fontes Louvet

Les communes de Fontenelles et de Glatigny ont été réunies à Fontaine la Louvet en 1845. Une loi du 5 février 1850 a distrait une partie de la section A, toute la section B de cette commune pour les réunir à l’Hôtellerie.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

2 – Pièces Justificatives:

Jean dit Louvet reconnut en 1282, devant le vicomte d’Evreux une dette de 20 livres tournoi sur un moulin qu’il possédait en cette commune.

Jean Louvet, seigneur de Folleville, est nommé dans les registres de l’Echiquier de 1338 à 1341.
Robertus Luvet, témoin d’une charte de Robert II de Meulan, en faveur de Préaux. Dans le cartulaire de Préaux Henri Louvet de Bonneville et son fils Geoffroy sont cités comme les bienfaiteurs de cette abbaye. Robert Louvet lui donna avec 7 acres de terre (suite en latin)
En février 1258, Guillaume dit Loveit, écuyer, assis aux chanoinies d’Evreux, 100 sous tournoi de rente sur son moulin de Fontibus Loveit pour acquitter une dette dont feu Arnoul Louvet, son frère, chanoine d’Evreux, était resté chargé vis-à-vis de Raoul de Cierrey, leur oncle, évêque d’Evreux et que ses exécuteurs testamentaires avaient abandonnée au chapitre pour son anniversaire.
En 1282, Jean Louvet, écuyer, fils et héritier de Guillaume Louvet reconnut la rente ci-dessus. (déjà cité plus haut).
En 1323, Guillaume Feron vendit à l’évêque de Lisieux 10 sols de rente (suite en latin)
Dépendances Le Louvre. (Le Prévost)

Recherche des nobles de l’élection de Lisieux 1540
FONTAINE LA LOUVET.
65. Guillaume Flambard et damoiselle Françoise , veuve d’Eustache Flambard , ont fourni leur état de noblesse avec le Sr. de Villers en Ouche, comme on le voit sur l’art et parroisse du dit lieu de Villers , en la sergenterie du Sap , n° 182.

Recherche de 1666
Jacques de Malortie, seigneur de Malortie, de Villers et de Glatigny, ancien noble
Louis et Benjamin de Mallortie

Pierre Levavasseur, prêtre, curé de Fontaine, assiste aux prises de possession des curés des Places le 6 juin 1707 et de l’Hôtellerie le 25 juin1708.

Présentation par Messire Félix le Comte de Nonant, chevalier, marquis, seigneur et patron dudit lieu Fontaine La Louvet, Drocourt, les Places etc., de Jean Pierre Desgeneous, curé de St Victor d’Epines pour la cure de Fontaine vacante par décès de Nicolas Foucques le 1er octobre 1695.
Collation 5 octobre et prise de possession le 9 novembre.

Louis Pierre, curé de Fontaine la Louvet, présent à l’installation du curé de Courbépine le 29 novembre 1699.

22 juillet 1703, le même Marquis de Fontaine, présente pour la cure de St Arnoul de Fontaine, vacante par décès de Pierre Desgenious, Messire Pierre Le Vavasseur, prêtre demeurant à Tordouet, qui obtient collation le 24 juillet et prend possession le 19 août suivant.

Présentation à la Chapelle de Notre Dame de Lorette, au diocèse du Mans par Messire Alexis Léonard de Bellemare, abbé commendataire de l’abbaye de l’Estoille, ordre des Prémontrés, diocèse de Chartres, étant présent en se terre de Villers, paroisse de Fontaine la Louvet. Ledit seigneur abbé a déclaré ne pouvoir signer à cause de ses infirmités de goutte qu’il a aux mains. 30 mars 1700.

Demoiselle Marguerite de Flambart, fille de Laurens vivant seigneur de Guisot et de Demoiselle Geneviève de Villecoq de Fontaine La Louvet, épouse (bans du 26 janvier 1699) Monsieur Charles Malortie, écuyer, seigneur du Bois Morseng de la paroisse de Nouards.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE MOYAUX.

Election de Lisieux, sergenterie de Moyaux –135 feux

Patronage :
XIVe Johannes Louvet
XVIe Dominus Loce
XVIIIe le Roi

Sous l’invocation de Saint Arnoul

Insinuations

Curés :
R.G Le Sueur 1764
M.Chéron 1773/1787
F. Leproux
Vicaires. G.-R. Alleaume – J.-A. Taillet – Jh-P. Lacour
Prêtres de la paroisse G. Alleaume – J.-A. Taillet
Clercs M.-T. Labbé – G. Fleury – V.-F. Fleury
Patron. Le seigneur du lieu J.-B. de Bosc-Henry – L.-J. Le Prévost
Seigneurs et Notables J.-B. Fleury – L. Haudard de la Chesnaye – G.-A.-J. du Rosey de Villards

SAINT AUBIN DE SCELLON – 27




NOTES sur SAINT AUBIN DE SCELLON – 27

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

2 – Pièces Justificatives:

En 1251, Thomas Poitevin de Bernay avec le consentement de sa femme Pernelle donne à l’abbaye du Bec tout ce qu’il possédait à St Aubin de Scellon (Charte in extenso). Confirmation en 1272 par Henri d’ Auvillers , chevalier.

Le patronage fut donné au chapitre de Lisieux par Philippe le Bel en 1303. On trouve ailleurs que Guille d’Asnières, évêque de Lisieux, unit en 1298 tous les biens et revenus de la cure de St Aubin à la Mense capitulaire de Lisieux qui jouissait depuis longtemps du patronage.

En 1514, Jean d’Harcourt, sire d’Auvillers, avoue le fief de St Aubin de Scellon avec foire le 1er dimanche de septembre. Les tenants sont Jacques le Busquetier, écuyer, pour un 1/8 à St Aubin, Christophe Mahol, prêtre, ¼ à St Aubin, Costantin de Parville, écuyer, ¼ à Barville, Nicolas Escambour, écuyer, 1/8 à St Aubin, les hoirs Richard de Martainville ¼ à Folleville, les hoirs Robine de Bettencourt 1/8 à St Aubin,(archives de l’Empire p.280).

Le 13 mars 1550, Louis de Craiseries ( ?) baron de Lucé, fils de Charles, chevalier, et de Gabrielle d’Harcourt rend hommage d’un fief à St Aubin de Scellon.

Réville, auteur de poésies, était curé de St Aubin au 18e siècle .
(A.Leprévost)

Jean de Giverville, écuyer, seigneur de St Aubin de Scellon, et sa femme Françoise, Augustine Aimée de Chazot, mariés le 14 décembre 1770 ( Généalogie de Chazot tome IV p.231 et suivantes).

Présentation par Messire Frédéric François de Giverville, chevalier, seigneur et patron de Saint Maclou-la-Campagne, St Aubin de Scellon, Bonnebocq et autres lieux, de Messire Guille le Chartier, prêtre de Bayeux pour la cure de St Maclou, vacante par décès de Messire Marc Aureille Fleury, 25 avril 1696.

Le mardi 27 mars la tour de l’église de St Aubin de Scellon, qui depuis longtemps menaçait ruine, s’est écroulée et entraîné avec elle une partie de l’église. Cet accident a eu lieu à 6 heures du matin et on n’a eu aucun malheur à déplorer. (Normand de 1856)

L’église de St Aubin de Scellon vient d’être restaurée dans le style du 11e siècle, elle est maintenant très jolie, le chœur surtout est remarquable.
Le 2 février une cloche a été bénie par l’Evêque d’Evreux. Parrain : Monsieur Bénard, maire, Marraine : Mlle de Baglion. Elle est nommée Marie Alexandrine, Louise. ( Lexovien du 13 février 1864)

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
SAINT-AUBIN DE SELLON.
135. Jacques le Buictier, Sr. des Pivitrans, a produit un anoblissement de juill. 1523 , four 300 livres par lui payées.

Recherches de 1666

Claude de Bigards, seigneur de St Aubin
Louis Osmont, seigneur de la Chapelle
Adrien Despentraux , ancien noble.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE MOYAUX.

Election de Lisieux, sergenterie de Folleville –244 feux

Patronage :
XIVe
XVIe Decamus et capitulum lexoviense
XVIIIe

Sous l’invocation de Saint Aubin

Insinuations

Curés :
Pequeult 1764
J. Reville 1774
F. Allain 1778/1787
Vicaires — F. Allain – A.-F. Tassel
Prêtre de la paroisse. L. Lailler..
Clercs. N.-A. Réville – P.-L.-F. Pédru.

Saint Aubin de Scellon sur la Calonne
Serlos Villa – Sellouis Villa.

FIERVILLE les PARCS

NOTES sur FIERVILLE.
FIERVILLE les PARCS


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N° 238. — DÉCRET IMPÉRIAL (contre-signé par le ministre de l’inté­rieur) portant:
ART. 1. La commune de Fierville et des Parcs-Fontaines, canton de Blanzy, arrondissement de Pont-l’Évêque, département du Calva­dos, sont réunies en une seule commune, qui portera le nom de Fierville-les-Parcs, et dont le chef-lieu sera fixé à Fierville.
2. Ces communes réunies continueront à jouir, comme sections de commune, de tous les droits d’usages ou autres qui pourraient être respectivement acquis, sans pouvoir se dispenser de subvenir en com­mun à toutes les charges municipales. (Du 26 Février 1853.)
Certifié conforme:
Paris, le 21 Mars 1853, Le Garde des Sceaux, Ministre Secrétaire d’état au département de la Justice,
ABBATUCCI.

Archives Calvados.
Fierville (Calvados; jusqu’en 1853)
Histoire administrative : Fierville intègre la commune des Parcs-Fontaines et prend alors le nom de Fierville-les-Parcs par le décret du 26 février 1853.
Fierville-les-Parcs (Calvados; à partir de 1853)
Canton actuel : Pont-l’Évêque, Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14269
Histoire administrative : Fierville-les-Parcs est le nouveau nom de la commune de Fierville après la réunion avec Les Parcs-Fontaines par le décret du 26 février 1853.
TA Fierville (Calvados; jusqu’en 1853)

FIERVILLE- LES – PARCS
I. Dioc. de Lisieux.- Baill. d’Orbec. – Maîtrise d’Argentan. — Gr. à sel de Lisieux. Gen. et int. d’Alençon; él. et subd. de Lisieux .
II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Blangy (Arrêté du 1º mars 1790).
III . 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque) ; canton de Blangy (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). — Pop.: 148 hab. ( 1911). — Sup.: 490 hect. 51 a. 25 c .
La commune de Fierville-les- Parcs a été constituée par la réunion des communes de Fierville et Les Parcs Fontaines, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté (Décret du 26 février 1853) .
ADMINISTRATION GÉNÉRALE : Fierville. Délibérations, depuis 1834.
Les Parcs-Fontaines. Délibérations, depuis le 15 pluviose an IX. Lacune: 1830-1846.
ÉTAT- CIVIL: Fierville. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1639. Les Parcs-Fontaines. – Baptêmes, mariages et sépultures depuis 1674. Lacune: 1779. Les archives de Fierville-les -Parcs n’ont pu être vérifiées .

Chartier Guy. De l’étymologie de certains noms de communes normandes.
On peut se demander si tous les Fierville de Normandie ont bien pour premier élément l’adjectif Fier (quel que soit le sens exact qu’il puisse convenir de lui attribuer dans un toponyme). Si en effet les formes anciennes de … (Ferevilla Feravilla)… qui au XVIe siècle représente Fierville-les-Parcs, ct de Blangy-le-Château, Calvados (C. Hippeau), semblent compatibles avec cette étymologie.

Fierville-les-Parcs, canton de Blangy.
Ferevilla, Firvilla, Fiervilla, XVI° siècle (pouillé de Lisieux p. 38), Fereville, 1683 (ibid. note), Feureville.

Par. de Saint-Gervais et Saint-Protais,
patr. l’abbé de Cormeilles.
Dioc. de Lisieux, auj. Bayeux.
doy. de Touque.
Génér. d’Alençon,
élect. de Lisieux,
sergent.de Moyaux.
archidiaconé de Pont-Audemer3
SS. Gervais et Protais, prieuré augustin de Corneville.
Patronage: 16e abbas de Cornevilla (abbé de Cormeilles)

Lieux dits de FIERVILLE les PARCS
CARREFOUR (LE), h. – MARELLES (Les), h. – Mont-Main, f. – Terrerie (LA), h. – CARREFOUR (LE), h. – Cour-d’Ussy (LA), h. – Cour-Gibon (LA), h. – Cour-Loutrel (La), h. – Cour-Manable (La), h. – FORGE (LA), h. – Gibon, q. – Lieu-Sanotin(Le) h. – MARELLES (Les), h. – Mont-Main, f. – Morel, quai – Terrerie (La), h. –

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives S.h.L.

1 – Bibliographie:
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV pages 398 et 434.
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados : page 234.
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET-ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999
GUILMETH Auguste, Bourg de Blangy , s.l., s.d. (note manuscrite E.D.: Rouen, 1849). In-12, 48 p.
LE CLERC Léon, « Chaumières normandes « , L’Illustration rec. factice « Pages de Tourisme de l’Illustration  »
NORTIER Michel, Contribution à l’étude de la population en Normandie au bas moyen âge (XIVe-XVIe siècles).
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton.
Dr TULASNE, Association des Amis du Vieux-Havre. Compte Rendus des Visites et Excursions (1936), Le Havre, 1937.
PONSOT Philippe, Bâtiments et équipements des usines à huile du Calvados.
BULL. SOC. HISTORIQUE ET ARCH. DE L’ORNE, n° spécial, 1990, pp.347-362, carte, fig.
REVUE « LE PAYS D’AUGE » : – Jean-Pierre RIVIERE: La destruction de l’église de Fierville. Novembre 1975. Jean BUREAU: La ferme de Fierville. Février 1976. Jean-Pierre RIVIERE: Vente du sol de l’église et du cimetière. Février 1976.
Henri PELLERIN : Architecture romane :Fierville. Juillet 1975.
Revue Athena sur la Touques – Fierville – Les parcs de F. n°105/sep.1990 – Davy Michel
Ivan Jahier -Patrice Méniel -Jean-Claude Ozou – Une petite ferme de La Tène ancienne au «Pré de la Val» à Fierville-les-Parcs (Calvados)
Morembert.T: Fierville-les-Parcs, prieuré-cure de Corneville. Dictionnaire d’hist. de géogr. ecclésiastiques, t. XVI.

Hippeau – Gouvernement de Normandie VIII p.233 à 237.
D’Hozier p.81
Cahaignes
Bulletin Monumental 1862 p 554 et 555
Antiquaires de Normandie in 4° 1863 p.169 et suivantes.
Beaurepaire – Agriculture p.369.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes de M. Charles Vasseur.
Fierville, Ferevilla, Fiervilla.
L’église de Fierville est classée dans les anciens pouillés du diocèse de Lisieux parmi les bénéfices réguliers, ecclesia de Fiervilla (regularis ). Le patronage appartenait à l’abbaye de Cormeilles.
Sa construction remonte à la plus haute antiquité, à ces époques de la période romane primitive pour lesquelles la science n’a pas encore de classification. Elle se compose d’une nef, d’un choeur et d’une chapelle, relativement moderne, construite sur le flanc nord.
La nef et le choeur, qui appartiennent à l’édifice primitif, sont dépourvus de contreforts, membre architectural qui fait toujours défaut aux églises les plus anciennes de style roman.
Le portail de l’ouest n’a point de caractère dans son état actuel; la porte est du dernier siècle et le petit porche qui la protège a l’air de sortir des mains de l’ouvrier. Le clocher esseulé qui s’élève au-dessus est assez obtus, et partant peu gracieux.
Les deux murs latéraux sont mieux caractérisés. Les angles sont en coral-rag taillé ; le reste est un blocage noyé dans le mortier. Au midi, les moellons de ce blocage sont mêlés de briquetons d’aspect antique et de pierres plates et longues faisant presque l’office des chaînes de briques, sans en avoir cependant la régularité. J’en ai dessiné avec soin les parties les mieux caractérisées.
Les briques ont 14 et 20 centimètres de long. Les fenêtres datent du dernier siècle, et il ne reste plus de trace des ouvertures anciennes. Ce mur n’a que 8 pieds d’élévation; mais le sol offre une légère pente de ce côté. Le mur du nord n’offre aucune trace de briques ; mais les mortiers sont identiques. Près de l’angle, vers l’ouest, était une petite porte cintrée étroite et basse; elle est bouchée, et il serait difficile d affirmer qu’elle appartient à la construction primitive.
Les fenêtres datent du dernier siècle.
De ce même côté se trouve la chapelle entre le choeur et la nef; ses murs sont composés d’un échiquier de pierre de taille et de moellon. Elle paraît de la fin du XVI°. siècle.
La porte, percée dans le mur de l’ouest, est carrée, avec clef saillante. Dans le pignon s’ouvre une fenêtre ogivale, sans moulures. Au dessus sont incrustées, en triangle, dans la maçonnerie, trois statuettes en pierre qui m’ont paru anciennes par leur travail. L’une représente un moine, le capuchon ramené sur la tête ; les deux autres sont un diacre et un évêque.
Le choeur forme retraite sur la nef. Le mur du nord est en partie recrépi, ce qui empêche l’inspection de l’appareil.
Il est éclairé par une fenêtre ogivale assez large, peut être du XIII° siècle.
Le mur du midi paraît d’une grande épaisseur : à une hauteur moyenne se présentent des briques antiques, disposées symétriquement en arêtes de poisson, alternant avec des moellons.
Ces briques, ou plutôt ces fragments, n’ont que 4 pouces environ de longueur, et leur épaisseur varie d’un pouce à 15 lignes; les joints ont 18 lignes. Ailleurs, viennent, sans ordre, des fragments très-minces de terre blanchâtre que l’on prendrait volontiers pour des fragments de poterie. Il s’en trouve aussi d’un rouge vif, comme la terre de Samos, légèrement concaves: je les ai pris pour des débris de tuiles.
Ce mur est percé d’une fenêtre cintrée, du XVII. siècle, et d’une petite porte plus récente. Celte dernière a amené, en partie, la destruction d’une petite fenêtre cintrée ayant les caractères de l’époque romane. Les claveaux sont assez minces, les joints peu épais et réguliers. Prise en dehors de son entourage, on ne pourrait la faire remonter au-delà du XIIe. siècle.
Le chevet est un mur droit. Au milieu s’ouvre une grande fenêtre en style ogival primitif. Quelques briquetons sont mêlés sans ordre dans la maçonnerie. On y distingue un rang de pierres très-plates, disposées en chaînage dans toute la largeur, à l’instar des chaînes de briques des constructions romaines.
En somme, je regarde cette église comme fort ancienne bien que les briques ne soient pas romaines, et que leur emploi ne paraisse qu’accidentel et en dehors de tout système de construction déterminé, il est certain que, dans la disposition de ces divers matériaux, on voit une réminiscence de la manière de bâtir des Romains ou des Carlovingiens. Je ne serais pas éloigné de penser que cette église, si peu intéressante au premier abord, est une des premières constructions des Normands, après leur conquête, et qu’elle a été, par conséquent, élevée vers 950.
Sur le bord de la route, un gros if, dont le tronc n’a pas moins de 9 pieds de diamètre à sa partie moyenne, étale ses nombreux et vigoureux rameaux. On peut le croire contemporain de l’édifie près duquel il est excru. Il est remarquable par sa vigueur et par sa forme.
L’intérieur de l’église n’est pas fait pour arrêter longtemps les investigations. Le mobilier est nul, sauf l’autel de la chapelle qui date du règne de Louis XIV. La voûte de bois est couverte de dessins.
Je n’ai rien pu trouver concernant les anciens seigneurs de Fierville.
La paroisse dépendait de l’élection de Lisieux, sergenterie de Moyaux, et comptait 70 feux au XVIIIe. siècle.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L. F. D.

118. – Le 19 décembre 1695, la nomination au prieuré-cure non-conventuel de St-Gervais et St-Protais de Fierville appartenant au seigr abbé de X.-D. de Corneville, de l’ordre des chanoines réguliers de St-Augustin, Mre Jacques Durand, pbrê habitué en l’église paroissiale de N.-D.-du-Prey de Pontaudemer, vicaire général de Mesre Louis Desme de la Chesnaye, abbé commendataire de Corneville, nomme à lad. cure de Fierville, vacante par la mort de Fr. Jean Goudier, dertitulaire, la personne de Fr. Philippe Longer, pbre, religieux de la maison de Beaulieu, diocèse de Rouen, prieur-curé de Cauverville, même diocèse de Rouen. Fait et passé en l’hôtellerie du Louvre, faubourg et parr, de St-Aignan de Pontaudemer.
Le 20 décembre 1095, Mre Christophe Le Nepveu, vic. gl, donne aud. sr Longer la collation dud. bénéfice.
Le 30 décembre 1695, le sr Longer prend possession du prieuré-cure de Fierville, en présence de Me Jacques Baudouin, prieur de l’abbaye de Corneville; Me Jean Sionville, pbre, curé de Martainville; Me Jean Sorel, pbfë, curé de Manneville-la-Pipard; Me Pierre Ive, .pbfë, desservant le prieuré de Fierville; Me Henry Desmonts de lad. abbaye, et Sébastien Ive, de la parr, du Torquesne.
Le 8 févr. 1696, Me Philippe Longer, pbfë, prieur-curé de Cauverville, pourvu du prieuré-cure de Fierville, proteste au nom des religieux de Corneville contre certains termes de la collation à lui donnée de lad. cure de Fierville : Jureque proefati III. ac RR. dni comitis Lexov. in nominatione, in deportu, semper salvo; » led. prieuré cure, comme les autres cures régulières dépendantes de l’abbaye de Corneville, n’étant sujet à aucun déport.

235. – Le 17 avril 1696, M. Philippe Longer, chanoine régulier de St-Augustin, profès de l’abbaye de Beaulieu, prieur-curé de Cauverville, diocèse de Rouen, et de St-Gervais de Fierville, demeurant encore à Cauverville, donne sa procuration pour résigner entre les mains de N.-S-P. le pape lad. cure de Fierville en faveur de Me Jacques Souris, pbrë séculier du diocèse de Rouen, à la charge pour lui défaire, profession dans led. ordre de St-Augustin.
Le 2 mai 1696, led. sr Souris obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 9 juillet 1696, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 21 juillet 1696, le; sr Souris prend possession du prieuré-cure de Fierville, en présence de Me Pierre Ive, vicaire du lieu, et autres témoins.

533. – Le 16 août 1702, la nomination au prieuré-cure de St-Gervais et St-Protais de Fierville, appartenant au seigr abbé de Corneville, Mre Louis Desmé de la Chesnaye, chevr, abbé commendataire des abbayes de N.-D. de Corneville, diocèse de Rouen, et de N.-D. d’Angles, diocèse de Luçon, demeurant à Paris, dans le château du Vieux-Louvre, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Jacques Souris, pbre, dernier titulaire, la personne de R. P. Jean Pasquet, pbfë, chanoine régulier de St-Augustin, demeurant présentement à Paris, en la maison de St-Antoine.
Le 8 sept. 1702, Mre Pierre Audran, vicaire général, donne aud. sr Pasquet la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr Pasquet prend possession de la cure de Fierville, en présence de Me Pierre Ive, pbrë, vicaire du lieu, et autres témoins.

Freville, auj. Fierville (St-Gervais et St-Protais) Prieuré-cure
Curés. – J. Goudier – P. Longer – J. Souris – J. Pasquet.
Prêtre de la paroisse. – P. Ive.
Patron. – L’abbé de Corneville . – L. Desme de la Chesnaye.

514. – Le 9 juin 1711, Fr. Jean Pasquet, pbfë, chanoine régulier de St-Augustin, congrégation de St-Antoine, en Viennois, prieur-curé de St-Gervais de Fierville, pourvu par Sa Sainteté d’un canonicat régulier en l’église collégiale de St-Evremond de Creil, diocèse de Beauvais, dont il n’a pas pris possession, donne sa procuration pour résigner led. canonicat entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Fr. Mathieu Desnos, chanoine régulier dud. ordre de St-Augustin et curé de St-Jean-des-Salles, diocèse de Limoges.

275. – Le 26 août 1716, Charles de Fréville, Escr, demeurant en la parr, de Fréville (Fierville), constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Pierre de Fréville, Escr, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait à Blangy en l’étude de M Pierre Le Garand, notaire.

410. – Le 16 avril 1718, furent ordonnés diacres :
Me Louis-François Bernière, sous-diacre de Fierville.

538. – Le 16 avril 1718, Me Pierre de Fréville, sous-diacre de Fierville, est ordonné diacre par Mgr Henry-Ignace de Brancas.

69. – Le 8 avril 1719, furent ordonnés prêtres :
Me Pierre de Fréville, diacre de la parr, de Fierville.

1 33. – Le 8 oct. 1722, la nomination au prieuré-cure de St-Gervais et St-Protais de Fierville, appartenant au seigr abbé de N.-D. de Corneville, Dora Nicolas Gallot, pbrë, chanoine régulier de St-Augustin, prieur-curé de Colletot, diocèse de Rouen, et grand vicaire de Mes François-Alexis Joubert de la Bastide de Chasteau-Morand, abbé commendataire de Corneville, nomme aud. prieuré de Fierville, vacant par la mort de Dom Jean Pasquet, pbrë, dernier titulaire, la personne de Dom Jean Quintaine, pbrë, chanoine régulier de la parr, de Cauverville, diocèse de Rouen.
Le 9 oct. 1722, led. sr Quintaine ayant requis du seigr évêque de Lx la collation dud. bénéfice, celui-ci la lui refuse parce qu’il n’a présenté aucune attestation de bonne vie et moeurs.
Le 16 nov. 1722, le seigr évêque donne aud sr Quintaine la collation de lad cure.
Le 17 nov. 1722, led. sr Quintaine prend possession de la cure de Fierville, en présence de Me François Bence, pbrë, desservant lad. parr. et autres témoins.

171. – Le 16 janvier 1723, Dom Jean Ouintaine, pbfê, religx de l’ordre de St-Augustin, prieur-curé de Cauverville, diocèse de Rouen et pourvu du prieuré-cure de Fierville, diocèse de Lx, donne sa procuration pour résigner led. bénéfice de Fierville entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Denis Thorel, pbrê, vicaire de Colletot, diocèse de Rouen.

247. – Le 11 fév. 1723, Me Denis Thorel, pbfë du diocèse de Rouen, obtient en cour de Rome des lettres de provision du prieuré-cure de Fierville, diocèse de Lx, à condition qu’il prendra l’habit et fera profession dans une maison de l’ordre de St-Augustin, dans le délai d’une année.
Le 7 avril 1723, le seig évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 9 avril 1723, le sr Thorel prend possession du prieuré de Fierville, vacant par la résignation faite en sa faveur par Me Jean Quintaine, pbre, chanoine régulier de St-Augustin et dernier titulaire. Fait en présence de Me Noël Goubert, pbfë, curé des Parfontaines; Me François Bence, pbfë, vicaire de Fierville, et autres témoins.

630. – Le 3 janvier 1719, titre clérical fait en faveur de Me Henry Marie de Fréville, acolyte, par Me Charles de Fréville, Escr, demeurant en la parr. de Fierville.

Curés. – J. Pasquet – J. Quintaine – Thorel.
Vicaire. – F. Bence.
Clercs. – P. de Fréville – H. -M. de Fréville – L.-F. Bernière.
Patron. – L’abbé de Corneville. – N. Gallot, vic. gl.
Seigneur. – C. de Fréville.

260. – Le 13 juin 1764, vu l’attestation du sr Lecoq, vicaire de Manneville-la-Pipard, dispense de bans pour le mariage entre Louis Ledoux, sr de Bouillon, fils de François Ledoux, sr de Glatigny, officier d’Invalides, et de dame Marguerite Duchemin, de la parr. de Pont-l’Evêque, d’une part, et dame Anne-Marguerite Sellot, vve de Jean-Louis Tragin et fille de feu Nicolas Sellot, originaire de Fierville et demeurant à Manneville.

177. – Le 16 nov. 1765, vu l’attestation du sr Thorel, curé de Fierville, et du sr Le Cavellier, vicaire de Blangy, dispense de bans pour le mariage entre Georges-Guillaume Castel, officier de milice garde-côtes, fils de feu Jean-Baptiste, de la parr, de Beaumont, diocèse d’Evreux, d’une part, et Marie-Marguerite Selot, demeurant à Fierville.

Prieur-curé. – D. Thorel.
Notable. – C.-X. Selot.

206. – Le 17 déc. 1782, M. Denis Thorel, pbrë du diocèse de Rouen, chanoine régulier de l’abbaye de Corneville, diocèse de Rouen, et prieur-curé de St-Gervais et St-Protais de Fierville, diocèse de Lx,
demeurant en son manoir presbytéral et « ayant la vue extrêmement affaiblie à cause de son grand âge de 88 ans, au point de ne pouvoir célébrer la messe, jouissant d’ailleurs d’une santé passable, vu son extrême vieillesse, » donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de M. François Perrinelle, pbfè du diocèse de Lx, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin et congrégation de France au chapitre de St-Volusien de Foix, diocèse de Pamiers, et profès de la maison conventuelle et chef d’Ordre de Ste Geneviève de Paris. Il se réserve toutefois 1° une pension viagère de 800 livres à prendre sur les revenus de ce bénéfice qu’il a possédé pendant 59 ans;
2° une partie du presbytère et de ses dépendances. Fait et passé au manoir presbytéral dud. lieu.
Le 24 déc. 1782, led. sr Thorel déclare que, n’ayant d’autre infirmité que l’affaiblissement de sa vue causé par son grand âge, il révoque lad. procuration passée en faveur du sr Perrinelle, offrant de le dédommager des frais que celui-ci a pu faire en conséquence dud. acte. Fait et passé aud. manoir presbytéral de Fierville.

114. – Le 23 juin 1785, Mr Denis Thorel, pbrê, religx de l’Ordre de St-Augustin, âgé de 91 ans, prieur-curé de St-Gervais et St-Prôtais de Fierville, jouissant, à cause de son grand âge, d’une santé chancelante, presque entièrement privé de la vue et ne pouvant plus remplir ses fonctions curiales, et néanmoins sain d’esprit et d’entendement, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de son neveu, Me Pierre Cauchie, pbre du diocèse de Rouen, titulaire de la chapelle simple de S4 Pierre des Prés en la parr. du Breuil, et prie Sa Sainteté de bien vouloir admettre lad. résignation en commende décrétée. Il se réserve toutefois une pension viagère de 600 livres à prendre sur les revenus de ce bénéfice qu’il a possédé pendant soixante-deux ans; 2° la moitié du presbytère et du jardin, ainsi que quelques droits et servitudes; 3° un cent de fagots chaque année.
Fait et passé au manoir presbytéral de Fierville.
Le 18 juillet 1785, led. sr Cauchie obtient en cour de Rome des lettres de provision en commende dud. bénéfice.
Le 24 nov. 1785, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le lendemain, le sr Cauchie (1) prend possession do la cure de Fierville, en présence de Me Jean-Baptiste Renier, vicaire de lad. parr., et autres témoins.
(I) Quoique M’ Cauchie eût été dépossédé de sa cure, en 1788, par arrêt du parlement et qu’il eût été obligé de quitter le presbytère de Fierville, on le regardait toujours comme le curé légitime de cette paroisse. Il s’était retiré à Pierrefitte. et la ou lui demanda, en 1791, de prêter le serment constitutionnel : comme il s’y était refusé, il émigra en Angleterre l’année suivante. Il se réfugia à Londres; mais il y mourut au mois de juillet 1793. [Archives municipales de Pierrefitte. – Mss de Reux.)

20. – Le 7 mai 1787, Mr Jean-Marie Duchesne, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin, religieux-profès de l’abbaye de N.-D. de Corneville, diocèse de Rouen, titulaire du prieuré simple de Ste Catherine de Rondemare. expose en cour de Rome que le prieuré-cure de St-Gervais et St-Protais de Fierville est habituellement desservi par les religieux de lad. abbaye, mais qu’en ce moment il est indûment détenu par un certain Pierre Cauchie qui se dit prêtre, mais qui est absolument inhabile à posséder ce bénéfice. C’est pourquoi le requérant demande et obtient pour lui des provisions dud. prieuré-cure.
Le 11 févr. 1788, M. de Collignon, vie. gl, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le lendemain, le sr Duchesne (1) se rend avec le notaire et les témoins à l’église de Fierville pour en prendre possession; mais ils la trouvent fermée. Ils vont au manoir presbytéral pour demander la clef.
Le domestique du sr Cauchie répond que son maître est absent et qu’il ne peut donner les clefs. Sur quoi ils retournent à l’église, et là Mr Duchesne est mis en possession de ce bénéfice par sa prière faite à l’entrée principale, par le toucher de la porte et des murailles, en présence de plusieurs témoins amenés de Lx.
(1) M.Duchesne prêta d’abord le serment constitutionnel avec des restrictions; puis le Directoire lui ayant demandé de nouvelles explications, il prêta le serment pur et simple. Il fut conservé comme curé constitutionnel de Fierville, mais les paroissiens le chassèrent comme il avait chassé Mr Gauchie. II se retira à Bosc-Robert, paroisse aujourd’hui réunie a Gisay (Eure). En l’an III, la municipalité lui donna un certificat de bon citoyen. (Archives du Calvados. – Archives de l’Eure.).

134. – Le 4 fév. 1788, Mr Jean-Marie Duchesne, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin, congrégation de France, titulaire de la chapelle simple de Ste Catherine de Rondemare, desservie en l’église paroissiale d’Appeville, diocèse de Rouen, demeurant au monastère de N.-D. de Corneville, même diocèse, obtient de Fr. Claude Rousselet, abbé de Ste-Geneviève de Paris, supérieur général de lad. congrégation, chef et supérieur de tout l’Ordre du Val des Ecoliers, l’autorisation d’accepter le prieuré-cure de St-Gervais et St-Protais de Fierville au. diocèse de Lx
Le 11 mars 1788, l’expéditionnaire en cour de Rome, résidant à Paris, envoya une supplique qui fut présentée le 24 du même mois.
Dans cette supplique le sr Duchesne exposait à Sa Sainteté que le prieuré-cure de Fierville était détenu indûment par Me Pierre Cauchie, pbre séculier, pourvu en commende de ce bénéfice sur la résignation faite par Mr Denis Thorel, chanoine régulier et dernier titulaire; que cette résignation, faite sans le consentement du supérieur, était contraire aux statuts et règlements de la Congrégation de France et à la bulle d’Urbain VIII de l’an 1654; qu’en conséquence le sr Duchesne requérait pour lui led. prieuré-cure.
La Cour de Rome n’ayant pas expédié les provisions telles que le sr Duchesne les demandait, celui-ci appela comme d’abus au Grand Conseil, à Paris, le 2 août 1788, et requit l’autorisation de « se retirer devers l’évêque diocésain à l’effet d’obtenir de luy des provisions nouvelles» dud. prieuré-cure et d’en prendre possession; comme aussi de lui permettre de faire assigner devant led. Conseil « le nommé Cauchie pour voir dire que le suppliant sera gardé et maintenu dans le droit, possession et jouissance dud. prieuré et se voir condamner à la restitution des fruits par luy indûment perçus, aux intérêts du montant d’iceux à compter du jour de la demande et aux dépens. » Ce qui lui fut accordé.
Le 2 .sept. 1788, en conséquence de l’arrêt du Grand Conseil, le seigr évêque de Lx donne aud. sr Duchesne des provisions du prieuré-cure de Fierville.
Le lendemain, le sr Duchesne se rend en cette paroisse avec le notaire et les témoins pour prendre possession de ce bénéfice. Ils trouvent les portes de l’église fermées. Ils vont au presbytère demander les clefs; la servante de Me Cauchie leur répond que son maître est absent et qu’elle n’a point d’ordre de remettre les clefs de l’église à personne.
Sommée de signer sa réponse, elle refuse de le faire. Sur quoi on retourne à l’église, et le sr Duchesne est mis en possession du prieuré-cure par sa prière faite a l’entrée principale de l’église, par le toucher de la porte et des murailles et autres cérémonies accoutumées, en présence de deux témoins amenés de Lx.

Prieurs-curés. – D. Thorel – F. Perrinelle – P. Gauchie – J.-M. Duchesne.
Vicaire. – J.-B. Renier.

Monographie des communes et des familles de Fierville – Fierville, Ch.
Fierville – sous – Blangy ou Fierville-les-Parcs.
Château des Parcs-Fontaines, vaste manoir en bois et en plâtre, ayant le caractère des maisons seigneuriales du temps de Henri IV. C’est là que fut cachée l’enfance de Tancrède de Rohan….. qui plus tard se trouva mêlé aux guerres de la Fronde et fut tué dans un engagement, aux portes de Paris (1).
Le curé portait le titre de prieur; la taxe des décimes allait à 25 livres, et l’église était sous l’invocation de saint Gervais et de saint Protais (2).
La paroisse était dans l’élection et diocèse de Lisieux (sergenterie de Moyaux, archidiaconé de Pont- Audemer, doyenné de Touques); le patronage appartenait à l’abbaye de Corneville (départ. de l’Eure, arrondissement de Pont-Audemer ), ainsi que toutes les dépendances, et le curé était choisi parmi les chanoines (3).
L’église ne sert plus au culte aujourd’hui; on lui a préféré celle des Parcs-Fontaines. Elle remonte, dit M. de Caumont, à la plus haute antiquité, à ces époques de la période romane primitive pour lesquelles la science
n’a pas encore de classification. Elle se compose d’une nef, d’un choeur et d’une chapelle relativement moderne, construite sur le flanc nord. C’est une des premières constructions des Normands après leur conquête, et qu’elle a été, par conséquent, élevée en 950 (4).
Je n’ai jusqu’à présent trouvé cette paroisse qu’une seule fois mentionnée dans les chartes du moyen-âge : c’est en 1248. François de Mont­Berger, chevalier, confirme une donation faite à l’abbaye de Bonport, puis fait don à l’église de St.-Maclou, de Rouen, de 1,000 livres, et de 200 écus à l’église de St. Éloi-des-Prés :….. Item tres vergas terræ apud villam dictam le Houme juxta viam regis ad Fierville….. (5).
(1) Labulte, Histoire d’Honfleur et de l’arrondissement de Pont- l’Évêque.
(2) Voyez A. Le Prevost, Pouillé de Lisieux, dans les Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie.
(3) Pièces justificatives, nº. 24.
(4) Voyez la Statistique monumentale de l’arrondissement de Pont-l’Évêque, p. 402 et suiv.
(5) Voyez M. Andrieus, Carlulaire de l’abbaye royale de Notre-Dame de Bonport, p. 178.

Les fortifications circulaires isolées en France – Annales de Normandie, 15e année n°3.
Fierville-Les-Parcs (Calvados). — Feuille Lisieux. Deux petites mottes côte à côte, dont l’une avec fossés et vallum, dans le fond de la vallée près de la rivière. Mission Caen – Brionne 1955, n » 68-69.

Archives Calvados.
– Louis Fumée le jeune prêta serment comme prévôt de Normandie le 30 juin 1620. Il permuta en 1627 avec
Ithier-François Chastellain pour l’abbaye de Saint-Genou, au diocèse de Bourges.
– Ithier-François Chastellain, 1627-1661.
– Ithier-François Chastellaîn, docteur en théologie, principal du collège de Fortet à Paris et chanoine dudit Paris, prêta serment comme prévôt de Normandie le 20 novembre 1627.
1652 Aveu à Ithier-François Chastellain, docteur en Sorbonne, chanoine de l’église Notre-Dame de Paris, grand-prévôt de Normandie en l’église de Chartres, seigneur et patron en ses terres et seigneuries de Saint-Marin-aux-Chartrains et Englesqueville, Saint-Julien-sur-Calonne, Les Parcs-Fontaines, etc. par Pierre Ballen (Ballen), de terres à Englesqueville. Série H. Suppl. Honfleur 1861, H. 143.

3 – Archives ShL:

Achat du 11- 02-2003. Lot n° 82.
-FIERVILLE, 1717-1811 :
1) dossier de la famille Gibon, 2 pièces parchemin et 7 pièces papier, ventes de terre, rente ;
2)1807, déclaration à volonté d’abattre (imprimé) ;
3) 1813, licence de distillateur.

Prospections GRAPPA.

FIERVILLE-LES-PARCS (I.N.S.E.E. n° 269)
« les Buttes » Clx: 447,65 x 1174,00 – Double motte seulement Signalée par J.SOYER en 1965, bien que remarquée dès 1900 par H. Moisy . Arcisse de Caumont écrit n’avoir rien pu trouver sur les anciens seigneurs de cette paroisse. La grande enquête de 1247 mentionne pourtant Richard de Fierville , chevalier, qui devait être le seigneur du lieu, et qui est cité comme étant le protecteur des orphelins de Raoul de Bouttemont, son voisin.
Sources:
SOYER J., Les fortifications Circulaires isolées en France, Annales de Normandie, n°3 oct. 1965., p.365.
MOISY H., Communication à la Société Historique de Lisieux, Procès verbal de la réunion du 12 juin 1900.
CAUMONT.A de.Statistiques Monumentale t.IV, 1859.,p.438. Querimoniae Normannorum anno 1247 n° 84 p.13
On aurait trouvé dans la maçonnerie de l’ancienne église de Fierville, qui datait des environs de l’an Mil, des briques romaines et un morceau de céramique Sigillée.

Fonds Cailliau 3F1 – 3F201.
3F 149 1685-1801 – Fierville : pièces de famille, contrats, partages

Fond Cailliau – Sous-série 3 F – Index.
– CORDIER – famille à Fierville – 149.
– 1613 8 juillet –Contrat de Mariage de Louis Quettier, fils d’Eustache et de Marie Requier de Moyaux et Jeanne Cassel, fille de Jean et de Jeanne Le Corps de Fierville.

Revues – Brochures.
Br 168 Fiervilles-les-Parcs, fouilles de 1994. Conseil Général du Calvados.

Archives NEDELEC Bibliographies.
5.23 – Fierville (Marguerite de) – Auge 44.

Archives NEDELEC Communes.
com.24. 2 Fierville-les-Parcs

Fonds Madame GONCALVES.
USINE SATIS à FIERVILLE LES PARCS – 14
I -Rapport et proposition de l’ingénieur ordinaire Pont et Chaussée, rivière de CHAUSSEY
Plan de situation du moulin
Procès verbal de Récolement Usine Jean Alexis Prudent SATIS.
II -Echange terrains entre Monsieur SATIS et HARANG devant Auguste FEREY fils notaire royal pour le canton de BLANGY – 18/12/1825
III – Succession de Dame Marie Anne Rose Félicité REBUT veuve Nicolas François Jean Baptiste LEFRANCOIS – Tirage au sort de trois lots situés à Manneville la Pipard et Fierville les Parcs, Document du 21 Février 1839.
IV – Faillite de Jean Alexis Prudent SATIS, document du 03 Octobre 1840.
V – Vente du Moulin à huile de Fierville les Parcs appartenant à Jean Ernest SATIS aux négociants Eugène BARON et Alexandre LAIN de LISIEUX – 14. Document du 13 Décembre 1858.
VI -Querelle droit de passage entre Jean Ernest SATIS et héritiers du 1er mariage de Jean Alexis Prudent SATIS, année 1859.
VII -Condamnation de Jean Ernest SATIS 3000 francs + intérêts envers Eugène BARON et Alexandre LAIN. Document du 14 février 1861.
VIII -Reconnaissance droit passage Moulin à Huile Jean Ernest SATIS et PLANTAFOL tuteur de Gabrielle PLANTAFOL sa fille. Document du 22 Février 1861
IX -Vente aux enchères Moulin à Huile à Ernest PIQUENOT, extraits des minutes du greffe du tribunal civil de 1ère instance de Pont l’Evêque – 14, document du 17 Août 1874.
X -Cahier de charges requête Consorts PLANTEFOL. Document du 3 Juin 1876.
Vente terrain Fierville les Parc de Marie Blanche PLANTEFOL à Edmond Guillaume PIQUENOT de Pont l’Evêque – 14. Document du 23 Décembre 1876.
XI -Cahier de charges requête des héritiers PORETS et vente de biens situés à Fierville les Parcs et Manneville la Pipard. Document du 21 Décembre 1898.

FONDS Arthème PANNIER.
NE 12.1 – 1er carton « Communes ». Fierville les Parcs ( Parcs-Fontaine).

Inventaire des imprimés anciens conservés dans les archives de la Société historique de Lisieux.
7e Carton : JOURNAUX :
Jour 15 : Journal et petites affiches de Pont-l’Évêque et de Lisieux.21-02-1808 : nouvelles étrangères : Angleterre, Autriche, Bavière. Nouvelles locales : Equemauville, Fierville, Mesnil-sur-Blangy.24-03-1811 : Turquie, Transilvanie, Autriche, Empire Français et nouvelles locales : Méry-Corbon, Pont-l’Évêque, valeur des monnaies.

Les Bulletins Shl Et Leur Sommaire.
Numéro 67, Premier semestre 2009 – Jeanne Goncalvès – Le moulin à huile de Fierville-les-Parcs.

Sommaire général des carnets d’Arthème Pannier.
Carnet 98, 1859 – 060 – Relevé d’un décor sur une cloche de Fierville.

Fonds Goupil – Plaques photographiques.
122 1955 Inauguration de la crèche – Noce d’or à Fierville – Flach (lire plaques ?) divers 2301-2324 2301 2324 24 Numérisées.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

LE FAULQ

NOTES sur LE FAULQ
Falcum – Faucum – Ecclesia de Fauco – le Faoucq – le Fauq – le Faule – le Faulcq .


Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Archives du Calvados
Le Faulq (Calvados)
Canton actuel : Pont-l’Évêque
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14261
LE FAULQ.

I. Dioc. de Lisieux . Baill. d’Orbec Maîtrise d’Argentan. – Gr. à sel de Lisieux – Gén. et int. d’Alençon ; él . et subd . de Lisieux.
II. Distr. de Pont-l’Évêque ; canton de Blangy (Arrêté du 1er mars 1790) .
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont-l’Évêque) ; canton de Blangy (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 222 hab. ( 1911). — Sup.: 445 hect. 21 a. 40 c .
ADMO Gale. Délibérations, depuis le 27 avril 1806.
ÉTAT- CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1638 . Lacunes: 1665-1668, 1716.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

BUREAU Dr Jean, « Le Faulq », PAR, 10, N° 3, Mars 1960, pp. 4-7 Revue le Pays d’ Auge.
CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, (non trouvé)
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999.
Editions FLOHIC: Le Patrimoine des Communes du Calvados : page 232
OLIVIER M., Monographie de la commune du Faulq, Ms. 1886, 6 p.= Arch. Départ. du Calvados, Br. 941714265- ARCGCADR 14590 oct. : Liste archives.

2 – Pièces Justificatives:

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

341. Le 4 août 1696, vu l’attestation du sr Boivin, vicaire du Faulq, et du sr Savourey, vicaire de St-Aubin-de-Scellon, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Duval et Marie Treffouel.

379. – Le 21 nov. 1701, vu l’attestation du sr Laugeois, curé du Faulq, et du sr Lebourg, curé de Bonneville-la-Louvet, dispense de bans pour le mariage entre Renault Corneille et Jeanne Julien.

347. – Le 20 février 1702, vu l’attestation du sr Laugeois, curé du Faulq, et du sr Paulmier, vicaire de Blangy, dispense de bans pour le mariage entre Philippe Legras et Barbe Boulley.

860. – Le 9 août 1703, Me Charles Laugeois, pbre, curé du Faulq, y demeurant, et Charles Laugeois, son frère, demeurant en la parr. du Pin, constituent 150 livres de rente en faveur de leur frère, Me François Laugeois, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres
sacrés.

Le Faulq (Salut Martin)
Curés. – P. Herrier – J. Le Ménager – C. Laugeois.
Vicaires.- Boivin – F. Périer.

Le Faulq (St Martin)
Curés. – F.-O. Lelasseur – Ph.-Jq Beuzelin – N. Fortin.
Vicaire. – N.-R. Legaigneur.
Prêtre desservant. – F. Neuville.
Seigneurs. – Jn-F. du Hauvel – P. G. de Clinchamps.

Le 17 janv. 1697,1e seigr évêque nomme led. sr de Pierres aux canonicat et prébende volante du Faulq, vacants par la démission de Me Simon Davoust-Langottière, chanoine de Lieurrey. Donné à Paris en l’hôtel dud. Seigr.
Le 30 avril 1697, led. sr de Pierres résigne aussi entre les mains du seig r évêque sad. prébende du Faulq, appelée prébende volante, en faveur dud. sr Deleau, pour cause de mutuelle permutation. Le 8 mai 1697, le sr Deleau est mis en possession du canonicat du
Faulq par le ministère de Mr le doyen du chapitre.

Le 12 mars 1700, sr Laugeois résigne la chapelle simple de St-Joseph du Boullay, située dans le manoir dud. lieu, parr. St-Pierre de Cormeilles, entre les mains du seigr évêque en faveur de Me Pierre Hérier, pbfë, curé du Faulq ; et led. sr Hérier résigne également sa cure entre les mains de Sa Grandeur en faveur du sr Laugeois, pour cause de mutuelle permutation. Le 13 mars 1700, le seigr évêque de Lx donne aud. sr Laugeois la collation de la cure du Faulq.

24. – Le 22 décembre 1774, Me François-Olivier Lelasseur, pbrë, curé du Faulq, se trouvant à Rouen, fait signifier à Me Antoine Selot, sous-diacre, chanoine prébende du Faulq en la cathédrale de Lx, gros décimateur en lad. parr., demeurant en lad. ville de Rouen, rue de Revelle, parr. St-Laurent, qu’en vertu de l’édit de mai 1708, il entend opter sa portion congrue et celle de son vicaire et renonce à toutes les dîmes auxquelles il peut avoir droit.

38. – Le 3 janv. 1775, Me François-Olivier Lelasseur, curé du Faulq, fait signifier par ministère d’huissier à Mesre Louis-Sébastien Marchai de Saincy et à M. Marchai, son fils, Esc., directeurs généraux des Economats de France, demeurant à Paris, rue des Fossés-Montmartre, parr. St-Eustache, que, en vertu de l’édit de mai 1768, il entend opter la portion congrue pour lui et pour son vicaire et abandonne tous les droits qu’il peut avoir aux dîmes de sa parr. Fait et passé au Bec-Hellouin, au palais abbatial de l’abbaye, en parlant à la femme du concierge.

292. – Le 3 juin 1776, Me François-Olivier Le Lasseur, pbrë, curé de St-Martin du Faulq et, depuis, pourvu de la cure du Brèvedent, donne sa procuration pour résigner lad. cure du Faulq entre les mains de N.-S.-P. le Pape en faveur de Me Philippe-Jacques Beuzelin, pbrë, de la ville de Lx, (parr. St-Jacques). Fait et passé à Lx. Le 24 juin 1776, led. sr Beuzelin obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 22 août 1776, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision. Le 18 sept. 1776, le sr Beuzelin prend possession de la cure du Faulq, en présence de Me Nicolas-Robert Le Gaigneur, vicaire du lieu, demeurant en la parr, du Pin ; Me François Neuville, pbrë, desservant la parr, du Brèvedent ; Me Jean-Jacques Rogerey, sous-diacre, demeurant
au Pin, et autres témoins.

191 . – Le 14 mai 1778, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jacques-François de Malherbe, fils de feu Mesre Simon-Jacques de Malherbe et de feue noble dame Françoise-Michelle de la Valley, originaire de la parr. d’Allemagne, diocèse de Bayeux, d’une part, et noble demlle Aimée-Marie-Jeanne-Thérèse de Clinchamps, fille de feu Mesre Paul-Gabriel et de noble dame Aimée-Marie-Magdeleine Deshayes de Chifretot, de la pafr. du Faulq.

831. – Le 24 mars 1786, Me Philippe-Jacques Beuzelin, curé du Faulq et aussi pourvu de la cure de Montabard, diocèse de Séez, demeurant au Faulq, donne sa procuration pour résigner lad. cure du Faulq, entre les mains de N.-S.-P. le pape, en faveur de Me Nicolas Fortin, pbre du diocèse de Lx, vicaire du Sap. Fait et passé à Lx.

8. – Le 11 avril 1786, Me Nicolas Fortin, pbrê du diocèse de Lx, obtient en cour de Rome des lettres de’provision de la cure de St-Martin du Faulq, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Philippe-Jacques Beuzelin, pbrê, dernier titulaire. Le 22 juin 1786, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision. Le 2 juillet 1786, led. sr Fortin (1) prend possession de la cure du Faulq, en présence de M Nicolas-Robert Le Gaigneur, vicaire de lad. parr., et autres témoins.
(1) M. N. Fortin, originaire de Vimoutiers, prêta serment sans restrictions et resta curé constitutionnel du Faulq. Il passa tout le temps de la Révolution dans cette paroisse et nous trouvons bon nombre de baptêmes administrés par lui dans les paroisses voisines qui n’avaient plus de prêtres. J’ignore ce qu’il devint après le Concordat. (Archives du Calvados).

Jean-Pierre Hauzey était vicaire du Pin quand vint la Révolution. Il refusa de prêter le serment à la Constitution civile du clergé et se retira à Rouen, rue des Charettes, 83. Il partit pour l’Angleterre au mois de septembre 1792 et résida à Londres. Il y resta jusqu’en 1802. A son retour, il fut nommé curé du Faulq, et dirigea cette paroisse jusqu’à sa mort arrivée en 1852. Il était âgé de 98 ans. Il avait été nommé chanoine honoraire de Bayeux en 1836. (Archives du Calvados. – Archives de l’Hôtel-de-Ville de Rouen. – Mss de Reux. – Ordo de Bx.)

Prébende du Faulq. – (Prébende volante.) – G. Lhuillier – S. Davoust de Langottière – J. de Pierres -J. Deleau .

Le 29 déc. 1710, le sr Le Turc, requiert du seigr évêque sa nomination à la prébende volante du Faulq, vacante parla mort du Me Jacques Deleau, dernier titulaire, décédé dans le mois de juillet, mois réservé aux gradués.
Le 27 déc. 1710, Mesre Léonor de Matignon, pbrë, vicaire général de Lx, donne à Me Joseph Mahiet, pbrë, la collation de la prébende non-distributive du Faulq, dite prébende volante, vacante par la mort de Me Jacques Deleau, pbrë, dernier et paisible possesseur.
Le 23 janvier 1711, les chanoines de la Cathédrale étant assemblés, Me Joseph Mahiet, pbfë, Me ès-arts en l’Université de Caen, nommé au canonicat du Faulq par Mesre Léonor de Matignon, pbfë, vicaire général de Monseig.- l’évêque de Lx, est mis en possession dud. bénéfice par le ministère de Mr le doyen du Chapitre, en la manière accoutumée.
Le 19 février 1712, Me François Leturc, pbfë du diocèse de Coutances, pourvu du canonicat du Faulq en la cathédrale de Lx, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et aux chanoines de Lx, ainsi qu’aux religieux de l’abbaye de St-Pierre de Préaux.
Le 20 février 1712, le Chapitre de la Cathédrale étant assemblé, Me François Leturc, pbrë du diocèse de Coutances, est mis en possession des canonicat et prébende volante du Faulq ad conservationem juris par le ministère de Mr le doyen.

Le 26 mars 1773, Me Robert-Gilles Lesueur, pbrë, curé de Fontaine-la-Louvet, chanoine titulaire du canonicat volant du Faulq, demeurant à Fontaine, étant en son lit, malade, donne sa procuration pour résigner lad. prébende entre les mains du seigr évêque de Lx en faveur de Me Antoine Selot, clerc tonsuré du diocèse de Rouen, habitué en l’église St-Laurent de Rouen et titulaire de la chapelle simple de Ste Marie, 2e portion, en lad. Eglise; et led. sr Selot donne aussi sa procuration pour résigner lad. chapelle entre les mains du seigr archevêque de Rouen en faveur dud. sr Lesueur, le tout pour cause de mutuelle permutation. Fait et passé au manoir presbytéral de Fontaine-la-Louvet.
Le 28 mars 1773. – Led. sr Selot s’étant présenté dès le 26, vers 7 heures du soir, au château des Loges, pour requérir du seigr évêque la collation du canonicat du Faulq, Sa Grandeur lui dit de revenir le lendemain pour avoir la réponse. Il y est retourné le 27, vers 3 heures après midi. Le seigr évêque lui a remis l’acte de permutation et lui a refusé la collation dud. bénéfice. C’est pourquoi ce jourd’hui, 28 mars, accompagné du notaire apostolique, il se transporte de nouveau au château des Loges, et requiert les provisions dud. canonicat. Sa Grandeur répond « qu’attendu les offices du jour (C’était le jour de la Passion), elle renvoyé le requérant à demain, 4 heures après midy pour subir l’examen au cas requis. »
Le 29 mars 1773, le seigr évêque nomme au canonicat du Faulq la personne dud. sr Selot.
Le lendemain, le sr Selot est mis en possession de ce bénéfice par le ministère de Mr Chastan, président pendant la vacance du doyenné.
Le 10 mars 1769, Antoine Selot, fils d’Etienne et de Geneviève Angot, de la parr. St-Laurent de Rouen, rite dimissus, reçoit la tonsure à Evreux.

186. – Le 5 avril 1773, Me Louis Jouen de Bornainville, Me èsarts en l’Université de Paris, vicaire de St-Germain-la-Campagne et titulaire de la chapelle St-Vivien en la Cathédrale, demeurant en lad.parr. de St-Germain-la-Campagne et représenté par son père, Me Jean-Louis Jouen de Bornainville, docteur en médecine, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, requiert du seigr évêque, en sa qualité de gradué, sa nomination au canonicat du Faulq, vacant par la mort de Mre Robert-Gilles Le Sueur, pbre, dernier titulaire, décédé dans le présent mois d’avril affecté aux gradués. Sa Grandeur répond qu’elle accorde volontiers la collation demandée et qu’elle la fera expédier par son secrétaire.
Fait et passé au château des Loges. Le même jour, led. seigr évêque nomme le sr Jouen de Bornainville aud. bénéfice. Le 15 mai 1773, led. sr de Bornainville est mis en possession des canonicat et prébende volante du Faulq par le ministère de Mr Chastan, président du Chapitre.

Prébende de Faulq, (prébende volante). – R.- . Lesueur – A. Selot – L. Jouen de Bornainville.

Recherche des nobles de l’élection de Lisieux 1540.
LE FAULCQ.
83. Martin de Brevedent, Sr. du Faulcq, pour justifier sa noblesse , a produit plusieurs lettres et écritures , dont la copie est demeurée au greffe ; par lesquelles il a dit fournir sa descente en tiltre de noblesse , jusqu’à lui-même faisant le 5e. dégré , depuis Roger de Brévedent vivant en 1325, lequel était Seigr. du Faulcq suivant plusieurs des dites lettres , et depuis fût chevalier, comme on le voit par une lettre de l’an 1369. V. le n°. 90.

D’après un acte original du 23 mai 1669 Messire Jean Pierre Dufour, écuyer, prenait le titre de seigneur du Faulq.

Au 18e le 10 mars 1782 Vénérable et discrète Personne Messire Adrien Antoine Achard, abbé de Vacogne, seigneur et patron honoraire de St Martin du Faulq et de la Peltière, licencié aux lois, ancien curé de St Jean de Caen etc., inhumé à Caen le dimanche 10 mars 1782.
On retrouvera les Achard au Pin, paroisse voisine, mais de l’arrondissement de Lisieux.

En juin 1751 le patron était le curé de Fontaine, alors prébendé du lieu et le curé J.B le Tainturier (Archives du Calvados – Bénéfices)
Messre Barthélémy Dufour, chever, seigr du Faulq, conser du roy, maître ordinaire en sa cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie.
1706. Jean Pierre du Four, seigneur du Faulq, conseiller maître des comptes à Rouen (Farin)

Nobles ou Vivant Noblement à Pont-L’evesque – Henry Le Court.
– M De La Brunnerie, et sa soeur Mme de La Barberye.
1 Servante. Ces deux dames appartenaient à la famille Racinne, paraissant originaire du Faulq ou des environs de Lisieux.
– Les trois branches de la famille de Brévedent ont porté des armes différentes.
Celle du Faulq : D’azur à la croix ancrée d’or.
A la même époque, la branche du Faulq fut maintenue avec les armes pleines; malgré nos recherches, nous n’avons pu trouver à quel personnage s’appliquait cette maintenue. Cette branche est certainement éteinte depuis longtemps.

Camps, enceintes, mottes et fortifications antiques du Calvados, par M. le Dr Doranlo – Prospections GRAPPA.
LE FAULQ. – Une vieille tradition de combats est attachée au hameau de l’Epine du Faulq. Olivier, Monagr, du Faulq,

Extrait des chartes et autres actes Normands ou Anglo-Normands – Par Léchaudé D’anisy.
Mathieu de Faulq , fils de Robert de Faulq cède , en 1246 , à Henri Louvet, chevalier , deux pièces de terre à Bonnevillette , dont l’une située sur le chemin qui conduit à Cormeliis ad Honflue.
Monsieur Guilmeth (Notices sur diverses localités du département du Calvados) nous apprend qu’un Robert du Faulq vivait en 1225 et que Mathieu du Faulq, son fils, vivait en 1231 et 1246; mais les chartes qui parlent de ce dernier lui assigne comme résidence Bonnevillette (Bonneville-la-Louvet), paroisse limitrophe il est vrai, mais elles ne font aucune mention de la paroisse du Faulq. Raoul Bérenger donne (à l’abbaye de Ste.-Barbe) tout le tènement qu’il tenait en fief de Mathieu du Faulq. Mathieu du Faulq, à son tour, aumône une pièce de terre, située entre celle des chanoines et la Querière du Bois-d’Or, tout en confirmant la donation de Raoul Bérenger, son homme (1231).

Archives Généalogiques Et Historiques De La Noblesse De France – Publiées par M. LAINÉ.
DU HAUVEL, Seigneurs de Heudreville, de la Morsengliere , de la Chevalerie, du Brevredent, de Goudehard, du Faulq, etc., en Normandie.
Armes : d’azur , a la colonne d’hermine. Couronne de comte. Supports : deux lions.
Seigneurs De Heudreville ,Seule branche existante.
Philippe du Hauvel ayant préféré la terre du Brèvedent, située sur les paroisses du Brevedent, de Blangy et du Faulq.
Marie-Anne-Madelaine de Gaultier de Saint-Basile, fille de Jean-Maurice de Gaultier de Saint-Basile , seigneur de Launay-Benard et du Tertre, lieutenant dans le régiment de Navarre, infanterie, suivant son brevet du 5 janvier 1747» et de noble dame Marte-Anne de la Houssaye. Cette dame survécut à Jean-Félix du Hauvel , comme on le voit par des actes postérieurs au décès de celui-ci, où elle est qualifiée dame du Faulq.

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados – C. HIPPEAU.
Faulq (Le), cantn. de Blangy. — Falcum, 1155 (pouillé de Lisieux, p. 38 , note ). — Faucum, XVI°(ibid. ). — Saint Martin du Fauq , 1395 (fouages français, n° 182).
Par. de Saint-Martin, préhende; patr, le seigneur du lieu. Dioc. de Lisieux, doy. de Touque. Génér. d’Alençon, elect. de Lisieux, sergent, de Moyaux.
Cour-Maudelonde (La), h. – Donnay, f – Forge (La), h. – Lieu-Val-la-Reine (Le), h..

3 – Archives ShL:

Fonds Cailliau.
– 3F 71- 1728-1792 – Faulq (Le) truge de la Taupe : pièce de terre
– Fonds Cailliau – Sous-série 3 F
1642 25 mai – Contrat de Mariage de Pierre Caulmont de Fauguernon et de Marie Debief, fille de Jacques, sieur du Faulq, de Fauguernon.

Inventaire des enveloppes du n° 335 au n° 363.
Enveloppe n° 357 L’usine Saint Denis à Lisieux – Eglise de Le Faulq

25 F – Fonds Lemetayer-Desplanches.
II C 2 b
Dates – Contenu – Personnes – Lieux
03/04/1848 lettre au sous-préfet remplaçant M. Taillefer, réclamation sur une somme due MAUZEY ? PONT L’EVEQUE LE FAULQ
16/06/1848 sur papier de deuil (de l’épouse – demande appui pour un autre poste DE..? TOUQUES.

Archives NEDELEC Communes.
com.22.4. 1 Le Faulq Notes historiques
com.22.4. 2 Le Faulq Colombier
com.22.4. 3 Le Faulq La Moinerie
com.22.4. 4 Le Faulq La Bruyère alias la Moinoirie
com.22.4. 5 Le Faulq Eglise
com.22.4. 6 Le Faulq Inauguration de la mairie 15/11/2005
com.22.4. 7 Le Faulq Famille du Four

Carnets de Charles VASSEUR.
DOYENNE DE TOUQUES.
Election de Lisieux sergenterie de Moyaux 68 feux.
Sous l’invocation de St Martin
Patronage:
16e Prabendarius loci
18e le prébendé
Curés:
Pierre Herier, prestre curé de la paroisse du Faux 20 mars 1688
La Sœur 1764-1774
Fortin 1786

C’était une prébende du chapitre de la cathédrale de Lisieux.
Description de l’église du 26 août 1852.
Description de la cloche
L’an de Jésus-Christ 1810 j’ai été bénie par Monsieur Jean Pierre Hausei, desservant de la paroisse du Faulq, et nommée Marie Françoise par Monsieur François Auguste Malherbe et par Dame Marie Anne Madeleine Gontier, veuve de Monsieur Jean Félix du Hauvel. Monsieur François Beaucher, maire, Messieurs Pierre Roussel, Pierre Félix Legras, Robert Olivier trésoriers.
JB Callain, père et fils, fondeurs à Rouen m’ont faite.

Le château qui se trouve tout près de l’église n’est qu’une grosse maison postérieure au règne de Louis XV. Le colombier, bâti en briques, date du même temps ; il est surmonté d’un épi en terre vernissée.
Le fief du Faulq appartenait à la maison de Brévedent au moins depuis le 14e siècle.
La recherche de Montfaut y trouva noble un Jean de Brévedent, apparemment le même que Jehan de Brefvedent, seigneur du lieu (de Brévedent) et du fief du Faulq qui comparut aux Montres de la Noblesse du bailliage d’Evreux en 1469 en « abillement de vougier à deulx chevaulx » dont il a été fait mention à l’article du Brévedent.
Une production faite en 1540 par Martin du Brévedent, seigneur du Faulq, devant les élus de Lisieux nous apprend que Roger de Brévedent, vivant en 1325, était aussi seigneur du fief du Faulq, ce qui faisait cinq générations de la même famille qui s’étaient succédé dans la possession de cette terre.

Une seule fabrique de bas existe au Faulq. M. Davidy occupe de 300 à 350 ouvriers.
Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados