Archives de catégorie : Communes

MONTVIETTE

NOTES sur MONTVIETTE
– Montviette – Mons Vieta – Mons Vietta

La GRAVELLE est réunie à Montviette, fusion du 28 décembre 1832.

Archives du Calvados
Montviette (Calvados ; jusqu’en 2016)
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14450
Histoire administrative : Montviette intègre la commune de La Gravelle par l’ordonnance du 28 décembre 1832.
A partir du 1er janvier 2017, Montviette forme avec Boissey, Bretteville-sur-Dives, Hiéville, L’Oudon, Mittois, Ouville-la-Bien-Tournée, Saint-Georges-en-Auge, Saint-Pierre-sur-Dives,
Sainte-Marguerite de-Viette, Thiéville, Vaudeloges et Vieux-Pont-en-Auge.
La commune nouvelle de Saint-Pierre-en-Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de
Saint-Pierre-sur-Dives), par l’arrêté préfectoral du 8 septembre 2016.
TA La Gravelle (Calvados ; jusqu’en 1832)
EP Notre-Dame-de-Viette (Calvados)

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau .
Montviette, cant de Saint-Pierre-sur-Dive, comm. Accrue de la paroisse de la Gravelle en 1830. – Mons Vietoe, XIV° s; Mons Viettoe, XVI° s° (pouillé de Lisieux, p. .56). – Mont de Viette, 1778 (dénombr. d’Alençon).- Montviette, 1780 (temporel de Lisieux).
Par. de Notre-Dame, patr. le seigneur du lieu. Dioc. de Lisieux, doy. du Mesnil-Mauger. Géner. d’Alençon, élect. de Falaise, sergent, de Saint-Pierre-sur-Dive.

Trigalle (La), h. – Val-Boutry (Le), h. – Vignes (L es), h – Village (Le), h.- Cabaret-au-Sesne (Le) , h. – Champs-Auger (Les), h. – Cour-Belley (La), m. – Cour-Des-Fontaines (La), h. – Coir-les-Fouques (La) , h.- Dudonnets (Les), h.

Collection de Répertoires Sommaires des Documents Antérieurs à 1800 Conservés dans les Archives Communales – Ministère de L’instruction Publique.
Montviette. Ou Notre- Dame-de – Viette.
I. Dioc. de Lisieux. Gr. à sel de Livarot. Baill. de Falaise . Maîtrise de Domfront?
Gén. et int. d’Alençon; él. et subd. de Falaise.
II. Distr. de Lisieux; canton de Saint-Pierre-sur–Dive (Arrêté du 1 mars 1790 ).
III . 4 arr. communal (Arr. de Lisieux ); canton de Saint-Pierre-sur-Dive (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X ). Pop .: 323 hab. ( 1911 ). Sup.: 661 hect. 49 a. 90 c.
La commune actuelle de Montviette a été constituée par la réunion des communes de Monviette et La Gravelle, qui formaient chacune , avant 1790 , une paroisse et communauté (Ordonnance du 28 décembre 1832 ).
La Gravelle relevait du bailliage d’Exmes , de la maîtrise et de l’élection d’Argentan et appartint , de 1790 à l’an X , au canton de Notre – Dame- de-Fresnay.
Administration Générale:
Délibérations, depuis 1837.
État-Civil :
Montviette. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1699. Lacune. Des actes de 1664 à 1696 sont gravement détériorés
(Constatation a été faite de leur mauvais état dans le procès-verbal du 20 novembre 1832). L’inventaire de 1859 mentionne un registre d’actes de catholicité remontant à 1620, avec audiences de contrats, qui n’a pu être retrouvé .

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:
BERTHEAUX Christian : visite de l’Eglise Saint Pierre de la Gravelle en 1758 – Bulletin du Foyer rural du BILLOT n°6O – Décembre 1998.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados.
DORLEANS Christiane : Les mares, un élément fort du paysage augeron – BSHL n° 53, Décembre 2002.
DORLEANS Christiane : Gaston Gosselin, peintre et photographe à Montviette Bulletin du Foyer rural du BILLOT, n°87.
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 1372.
LEMAIRE Marion : les mares de Montviette Bulletin du Foyer rural du BILLOT, n° 71, septembre 2000
LEROY Louis : une ferme à MONTVIETTE en 1929. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 69, mars 2000.
MANEUVRIER Christophe : L’exploitation du silex à Montviette ; Bulletin Foyer rural du Billot n°78, juin 2002
MONTVIETTE-NATURE : réunions et fêtes entre voisins à Montviette, Bull du Foyer rural du Billot Septembre 2001, n°75.
MONTVIETTE-NATURE :Les lavoirs à Monviette. Bull du Foyer rural du Billot n°94, Juin 2006.
BULLETIN du FOYER RURAL du BILLOT n°59 Sept. 1997 – Petite chronique judiciaire année 1897.
DORLEANS Christiane : la garde nationale … Monviette – Bull. Foyer du Billot n°56 12/96
LEROY Louis : une ferme … MONTVIETTE en 1929. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 69, mars 2000.
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHÉOLOGIE. 1999.
Bulletin du Foyer rural du BILLOT n°59 Septembre 1997 – Petite chronique judiciaire année 1897.
Annuaire Normand 1849 p.158.
Revue Le Pays d’Auge:
Henri Pellerin, L’église de la Gravelle: architecture romane – Montviette 1971- 04-avr.
Christiane Dorléans – Françoise Dutour, Patrimoine rural à Montviette 2009 – 01-janvier-février.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Montviette, Mons Vietoe.
L’église de Montviette s’élève, comme la plupart des églises de cette contrée, sur une éminence à mi-côte qui domine la vallée voisine. Dans cette vallée coule un ruisseau, affluent de la rivière de Viette. Comme dans beaucoup d’autres églises de la contrée, ses fenêtres sont carrées et modernes; mais quelques parties des murs appartiennent à des dates plus anciennes.
La porte occidentale cintrée, avec un vitrage au-dessus des battants, et la plus grande partie de la façade occidentale me paraissent du XIXe siècle et ne datent peut-être que de quelques années. La voûte est en merrain et le clocher en bois couvert d’ardoises, de la forme habituelle et terminé par une flèche aiguë. Il est entre chœur et nef et repose sur des poutres traversières. Cette charpente à jour n’interrompt pas complètement la vue de la voûte et est très solide. J’en ai trouvé plusieurs fois de pareilles dans le Pays-d’Auge; mais MM. les curés leur font une guerre acharnée et font refaire les tours à l’extraite occidentale de la nef ce sont pourtant des constructions en bois intéressantes fit que je regrette de voir disparaître.
Le clocher renferme deux cloches: la plus petite porte l’inscription suivante relevée par M. Pépin :

IAY ÉTÉ BÉNITE PAR Me IVLIEN MARTIN CURÉ DE CETTE prs ET
NOMMÉE LOVISE PAR MESSIRE GUILLAUME DE
PANTHOU ,CHEVr SGr ET PATRON D’ÉCOTS, MONVIETTE, St.GEORGES EN
AUGE, St MARTIN DE FRESNAY, POIX , GRAVELLE
HEVRTEVENT, MENIL BACLEY SGR DV FIEF DU HOMME ET AVTRES, LIEUX
ANCIEN CAPITAINE AV RÉGIMENT DE PIÉMONT ET NOMMÉE PAR
NOBLE DAME LOVISE THÉRÈSE DE MARTILLIÈRE COMTESSE DE PANTHOV,
L’ANNÉE 1766.
LAVILLETTE DE LISIEVX M’A FAITE, PETIT TRESr EN L’ANNÉE 1766.

Le font baptismal en pierre calcaire, de la forme d’ion vase hémisphérique, est porté sur quatre pieds contournés comme
les pieds d’un meuble. Cette forme insolite donne un certain intérêt à ce font baptismal, qui pourrait remonter au temps de Louis XIV.
Deux petits autels existent à l’extrémité de la nef près du chœur, et le grand-autel est adossé au chevet.
L’église est sous l’invocation de Notre-Dame. Le seigneur nommait à la cure.
Plusieurs habitations existent sur le territoire de Montviette, et quelques-unes, probablement, étaient d’anciens fiefs.
Le chemin de Lorée passe à 1 kilomètre 1/2 à l’est de l’église de Montviette.

Camp romain.
— On signalait un camp romain à l ‘extrémité de commune de Montviette, dans les bois du Val-Boutry; mais ces bois sont en grande partie défrichés et je n’ai plus trouvé, cette année, quelques traces très-faibles de l’enceinte: heureusement elle a été marquée sur la Carte de l’état-major; c’était une enceinte carrée-longue qui était tout près et au nord de la route départementale de St- Pierre à Livarot ( Voir la Carte de l’état-major ).

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

174. – Le 10 mars 1704, « Mesre Jean-Claude de Croisilles, chever, seigr et patron des parr, de Bretteville, Fontenay-le-Pesnel, Cuverville, Inberville, Mesnilvitté, Ecots, St-Martin de Fresnay, Montviette. Le 13 mars 1704, le seigr évêque donne aud. sr Brunet la collation dud. bénéfice. Le 1 er avril 704, le sr Brunet prend possession de la cure de Montviette, en présence de .Pierre Hurel, pbfë, desservant lad. parr .

Montviette (N.D).
Curés. – J. Leroux – N. Brunet.
Prêtre desservant. – P. Hurel
Patron. Le seigneur d’Ecots. – J.-C. de Croisilles.

13. – Le 14 fév. 1719, vu l’attestation du sr Brunet, curé de Montviette, dispense de bans pour le mariage entre Henry Dudonnée et Anne Dudonnée.

Montviette (N.D).- (N.D. de Viette)
Curé. – N. Brunet.
Vicaire. – P. Costard

187. – Le 20 août 1751, dame Marie Quatravaux, Yve de Pierre Regnoult, demeurant à Montviette, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils Me Pierre-Etienne Regnoult, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Montviette, par le ministère de Me Louis Manson du Perrey, notaire à Ste Marguerite-de-Viette, en présence de Me Nicolas Brunet, curé de lad. parr. de Montviette, et de son vicaire, Me Pierre Cosme.

34. – Le 16 févr. 1753, vu l’attestation du sr Cosme, pbrë desservant la parr. de Montviette, dispense de bans pour le mariage de Marie Jean.

36. – Le 31 déc. 1752, la nomination à la cure de N.-D. de Viette (Montviette) appartenant au seigr du lieu, Mesre Guillaume de Panthou, chevr, seigr et patron de N.-D. de Viette et de St-Martin-de-Fresnay, patron honoraire d’Ecots, Heurtevent, Mesnil-Bacley, à cause de la seigneurie d’Ecots, nomme à lad. cure de N.-D. de Viette, vacante par la mort de Me Nicolas Brunet, dernier titulaire, décédé dans le courant de ce mois, la personne de Me Georges-Louis-Constant de Foucques, Escr, pbrë du diocèse de Bayeux. Donné à Caen, en l’hôtel de mond. Sr de Panthou, rue des Cordes, parr. St-Jean. Le 14 févr. 1753, le seigr évêque donne aud. sr de Foucques la collation dud. bénéfice. Le 15 févr. 1753, le sr de Foucques prend possession de la cure de N.-D. de Viette, en présence de Me Pierre Cosme, pbrë, desservant lad. parr., et autres témoins.

94.- Le 3 mai 1755, la nomination à la cure de « N.-D. de Viette » (Montviette) appartenant au seigr du lieu, Mesre Guillaume de Panthou, chevr, seigr et patron de N.-D. de Viette, et de St-Martin-de-Fresnay, patron honoraire d’Ecots, Heurtevent et Mesnil-Bacley, à cause de sa terre et seigneurie d’Ecots, nomme à lad. cure de Montviette, vacante par la mort de Me Georges-Louis-Constant de Foucques, pbrë, Escs, dernier titulaire, décédé le mois précédent, la personne de Me Amand-Louis-Martin Sevestre, pbrë du diocèse de Bayeux et curé de St-Maclou au diocèse de Lx. Donné à Caen, en l’hôtel dud. sr de Panthou, sis en la parr St-Jean, rue des Cordes, en présence de Mesre Pierre-Michel-Gilles de Sallen, chevr, seigr de Monts, Silly et autres lieux, demeurant à Caen, rue de Geôle, pan-. St-Pierre, et de Jean-Jacques Bénard, notaire royal à Caen, y demeurant, rue « Pied des Bottes», parr. St-Gilles. Le 9 mai 1755, le seigr évêque donne au sr Sevestre la collation de ce bénéfice. Le 22 mai 1755, le St-Sevestre prend possession de la cure de N.-D.de Viette ou Montviette, en présence de Me Philippe Fouet, pbrë, curé des Authieux-Papion ; Dom Charles-François Gervais, pbrë, prieur curé de la Motte ; Me Laurent Jean, pbrë, curé d’Ecajeul ; Charles-Louis-François Gervais, sr des Vaugonins, demeurant présentement à la Motte ; Me Pierre Cosme, pbrë, vicaire de N.-D. De-Viette ; Jean Herfort, vivant de son bien, et autres témoins de lad. parr.

135. – Le 15 août 1759, vu l’attestation du sr Cosme, vicaire de Montviette, dispense de bans pour le mariage d’Anne Derainne.

38. – Le 13 janv. 1761, vu l’attestation du sr Crespel, vicaire de Montviette, dispense de bans pour le mariage de Louis Le Bourlier.

41. – Le 27 janv. 1761, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François-Félix-Joachim de Vigan, Escr, veuf de dame Marguerite Briand, et fils de feu François de Vigan, Escr, sr de Puneley, et de feue dame Marie Le Cornu, de la parr, de St-Martin-de-Fresnay, d’une part, et dame Marie-Nicole Herfort, vve d’Alexandre De La fosse», fille de feu Jacques Herfort et de feue Barbe Collet, de la parr. de Montviette.

178. – Le 9 mars 1761, Jean Duchesne, marchand, demeurant à Montviette, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Etienne Duchesne, acolyte, originaire de Mesnil-Bascley, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Pierre Sauvalle des Rivières, marchand, demeurant au Mesnil-Bacley, et par son frère, Me Louis Sauvalle, pbrë, demeurant à la Brevière. Fait et passé au Mesnil-Bacley, en la maison de Simon Sauvalle, par le ministère de Me Louis Manson, notaire à la résidence de Ste Marguerite-de-Viette, en présence de Me Armand Sevestre, pbfë, curé de Montviette, et de Me Jean-Jacques-Cyr Couespel, vicaire dud. lieu.
Led. sr acolyte demeurait alors à Caen au séminaire des Eudistes ; il fut représenté par Pierre Duchesne, fermier, demeurant au Mesnil-Bacley.
289 . – Le 10 févr. 1762, M Amand-Louis-Martin Sevestre, pbfê, curé de N.-D. de Montviette, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Julien Martin, curé de St-Vaast de la Hougue, diocèse de Coutances ; et led. Sr Martin donne aussi sa procuration pour résigner lad. cure de la Hougue en faveur dud. sr Sevestre. Fait et passé à Caen. Le 9 mars 1762, led. sr Martin obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice. Le 21 mai 1762, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.

Montviette (N.D).- (N.D. de Viette)
Curés.- N. Brunet – G. -L.-C. de Foucques – A.-L. -M. Sevestre. – J. Martin.
Vicaires. – P. Cosme – J.-.T.-C. Crespel {et non Couespel).
Clerc. – P.-K Reghoult.
Patron. – Le seigneur d’Ecots. – G. de Panthou.
Notables. – Je Herfort – Jn Herfort.

Me Louis Jouen de Bornainville, pbrë, vicaire de St-Germain-la-Campagne fut successivement curé de Montviette et du Favril et conserva la chapelle St-Vivien jusqu’à la Révolution. (Archives du Chapitre de Lx.).

349. – Le 17 avril 1774, la nomination à la cure de N.-D. de Montviette revenant au roy à cause de la tutelle non relevée du seigr du lieu, Sa Majesté nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Julien Martin, dernier titulaire, la personne de Me Louis Coudorge, pbfê, curé de N.-D.-d’Aulnay. Donné à Versailles. Le 6 mai 1774, le seigr évêque donne aud. sr Coudorge la collation dud. bénéfice. Le 7 mai 1774, le sr Coudorge prend possession de la cure de Montviette, en présence de Me Jean-Baptiste Guerbette, pbrë, desservant lad. parr. ; Mesre François-Cyprien de la Rouvraye, demeurant à N.-D.-d’Aulnay ; Réné-Marin Regaigne, huissier, demeurant à Montpinçon, et plusieurs autres témoins.

Mesre Guillaume de Panthou, chevr, seigr et patron d’Ecots, Montviette, St-Georges, la Gravi die, St-Martin-de-Fresnay, Le Homme et autres lieux, ancien capitaine au régiment de Piémont.

349. – Le 19 mai 1776, la nomination à la cure de N.-D. de Montviette appartenant au seigr du lieu, mais revenant au roy à cause de la garde-noble non relevée dud. seigr, Sa Majesté nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Louis Coudorge, dernier titulaire, la personne de Me Louis Jouen de Bornainville, pbfë de la ville et diocèse de Lx, bachelier de Sorbonne et titulaire de la chapelle St-Vivien en la Cathédrale de Lx et ancien vicaire de St-Germain-la Campagne. Le 28 mai 1776, le seigr évêque donne aud. sr Jouen de Bornainville la collation dud. bénéfice. Le 1er juillet 1776, le sr Jouen prend possession de la cure de Montviette avec toutes les cérémonies ordinaires (1), en présence de plusieurs habitants de la parr.
(1) La libre entrée dans l’église paroissiale, la prière à Dieu devant le crucifix, etc. Dans l’acte on a remplacé les mots devant le crucifix par ceux-ci : « devant la place où étoit cy-devant la vénérable image du crucifix. »

343. – Le 13 avril 1779, Me Louis Jouen de Bornainville, pbre, bachelier de Sorbonne, titulaire de la chapelle St-Vivien en la Cathédrale et curé des parr. de Montviette et du Favril, demeurant au manoir presbytéral de Montviette, résigne purement et simplement lad. cure de Montviette entre les mains du seigr évêque auquel il appartient d’y pourvoir. Fait et passé à Lx.

14. – Le 26 sept. 1779, la nomination à la cure de N.-D. de Montviette appartenant à cause de son apanage, à Mgr Louis-Stanislas-Xavier, fils de France, frère du roy, Monsieur, duc d’Anjou, d’Alençon, de Vendôme et de Brunoy, comte du Maine, du Perche et de Senonches, S. A. S. nomme à lad. cure, vacante par la démission, de Me Louis Jouen de Bornainville, pbre, dernier titulaire, la personne de M Jean-Pierre Allix, pbrë, curé de St-Lubin d’Ecots, diocèse de Séez, et chanoine titulaire de la collégiale de Mortain, diocèse d’Avranches. Donné à Versailles. Le 11 oct. 1779, le seigr évêque donne aud. sr Allix la collation dud. bénéfice. Le même jour, le sr Allix donne sa procuration pour résigner la cure d’Ecots entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Jean-Pierre-Louis Robert, pbrë du diocèse de Bayeux et vicaire di; St-Martin de-Mailloc. Fait et passé à Lx. Le 13 oct. 1779, il prend possession de la cure de Montviette, en présence de Me Pierre Barbedienne, pbrë, curé de St-Martin-de-Fresnav ; Me Jean-Nicolas Clémence, pbrë du diocèse de Lx, parr. de St-Georges-en-Auge, desservant la parr, de Montviette, et autres témoins.
M. Thomas de Beauclos, Né à la Brevière en 1753, resta plusieurs années dans sa famille après son ordination. Nous le trouverons en 1789 desservant la cure vacante de Montviette. Le curé qui arriva à cette époque dans cette paroisse le garda en qualité de vicaire et il y était encore en 1791. Il semble avoir retardé autant que possible la prestation
du serment constitutionnel. Il ne le prêta que le 20 mars et il le fit avec des restrictions qui ne furent pas admises : il fut destitué. Trois semaines après, voyant que les fonctions ecclésiastiques lui étaient retirées, il consentit, le 10 avril, à prêter le serment pur et simple. Alors il fut nommé curé constitutionnel d’Ecots. En l’an II, il cessa ses fonctions et ne rentra jamais dans l’état ecclésiastique. Pendant la Révolution il se retira à St-Pierre-sur- Dives
dans sa maison de la rue du Bosc, et y mourut le 21 mars 1846, à l’âge de 93 ans. L’insuffisance de ses connaissances théologiques fut pour beaucoup dans les fautes de sa vie. (Archives du Calvados. – Archives de la mairie et de l’église de St-Pierre-sur-Dives. Archives de l’évêché de Bx.)

162 – Le 21 nov. 1788, la nomination à la cure de N.-D. de Montviette appartenant au seigr du lieu, Mesre Jean-Joseph-Léonor, vicomte de Moges, haut-justicier d’Ecots, Montviette, St-Martin-de- Fresnay, St-Georges et autres lieux, seigr et patron de Montviette, nomme à lad. cure, vacante par la mort de M8 Pierre Alix, pbrê, dernier titulaire, la personne de M re Jean-Baptiste Cabasson, pbrê, originaire de la parr, de N.-D. de Tancre, diocèse de Langres, ancien chanoine de la cathédrale d’Auxerre. Donné au château de St-Georges d’Aunay. Le 20 janv. 1789, le seigr évêque donne aud sr Cabasson la collation dud. bénéfice. Le lendemain, le sr Cabasson (1) prend possession de la cure de Montviette, en présence de Me François-Pierre Thomas, pbrê, desservant lad. par?., et autres témoins.
(1) Mr Cabasson, âgé de 86 ans en 1791, prêta sans restriction le serment schismatique avec son vicaire et resta curé constitutionnel de Montviette. En l’an II, ses relations avec le curé constitutionnel du Mesnil-Durand dont on suspectait le civisme, le rendirent suspect lui-même aux révolutionnaires et ils furent arrêtés tous deux au presbytère du Mesnil-Durand. Mais leur arrestation ne fut pas longtemps maintenue et dans les années suivantes nous trouvons leurs noms parmi les pensionnés de l’Etat. Apres la Révolution, M r Cabasson fut nommé curé de Louvigny, près Caen, et y mourut en 1813. (Archives du Calvados. Or do de Bx.)

Montviette (N.D).- (N.D. de Viette)
Curés.-Jq Martin – L. Coudorge – L. Jouen de Bornainville – J.-IV Allix. – J.-B. Cabasson.
Prêtres desservants . – J.-U. Guerbette – B.-L. Houlette – Jq-N. Clémence – F.- D Thomas.
Patron.- Le seigneur du lieu. – L. S.-X. de France- J n-J h -L. de Moges.

Camps, enceintes, mottes et fortifications antiques du Calvados, par M. le Dr Doranlo – Prospections GRAPPA.
Montviette. – Le camp du Val-Boutry, attribué à cette commune par De Caumont, et après lui par la Commission des Enceintes(1), appartient, comme on l’a vu plus haut, au Mesnil-Bacley.
On notera cependant pour Montviette un lieu-dit intéressant : .( Le Fort-Manel ), à 3 kil. environ à l’Ouest de l’église (2).
(1) Caumont, Stat. mon., V, p. 606-607. – Ln», 8. P. F’., o. 283.
(2) Carte E.M., Falaise, N.-E.
Emplacement supposé du Camp Romain.


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3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR.
DOYENNE DE LE MESNIL MAUGER.
Sous l’invocation de Notre DamePatronage:
XIVe : Robertus de Tilliolo
XVIe : Robert Tillois
XVIIIe le seigneur
Curés:
Martin 17464/1774
Alix 1779/1787.
Insinuations
Recherche de 1666
Yves Chauvel, ancien noble,
Nicollas le Menant, sieur de St Paul a renoncé à la qualité.

Fonds Famille COTTIN.
71 – Boite archives
Cahier de musique pour affaires et amendes fanfare de Montviette

Fonds Cartes et plans.
332 Montviette, tableau d’assemblage 1835 Cadastre 1/10.000 3
333 Montviette, section cadastrale A1 1834 Cadastre 1/2.500 3
334 Montviette, section cadastrale B 1834 Cadastre 1/2.500 3
335 Montviette, section cadastrale A2 1834 Cadastre 1/2.500 3
336 Montviette, section cadastrale C1 1834 Cadastre 1/2.500 3
337 Montviette, section cadastrale C2 1834 Cadastre 1/2.500 3

Fonds Brochures de la ShL.
BR 485 Plantes Remèdes en Pays d’Auge G.BERGER Montviette Nature LEMESLE Livarot.
BR 486 Jardins Savoureux en Pays d’Auge Montviette Nature.
BR 487 Pas à Pas autour de la Mare en Pays d’Auge Montviette Nature.

Livres de la Bibliothèque de la ShL.
295 Arbre (d’) en Arbres à Montviette Montviette Nature VARIN.
311 Jardins à histoires en Normandie Montviette Nature en Pays d’Auge GPO à Rennes.

Fonds NEDELEC – Communes.
com.52.3.1 Montviette Eglise de la Gravelle.
com.52.3.2 Montviette Notes historiques.
com.52.3.3 Montviette Vie de la commune.

LE TILLEUL EN AUGE

NOTES sur LE TILLEUL EN AUGE


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LE-TILLEUL fut réunit à Saint Georges en Auge. Ordonnance du 19 décembre 1831.
Saint- Georges-en- Auge et le Tilleul formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté.

Archives du Calvados.
– 1 B 5650 Années 1740-1743.Michel et Jean Jacques Le Goueslier de Mont Carrel, contre Paul Augustin Le Boullanger, sieur du Tilleul (Appel du bailliage de Pont-l’Evêque.) (1740).
– Administration Générale :
– Le Tilleul. Délibérations, depuis février 1806.
– État-Civil : Le Tilleul. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1670.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Le Billot – Histoire et Traditions populaires.
– La Motte du Tilleul à St Georges en Auge – C. Maneuvrier : 14 Juin 1986.
– La seigneurie du Tilleul – C Maneuvrier : 28 Déc. 1989.
MANEUVRIER Jack : promenade de la SHL, juin 1996 :Château du Tilleul, Malherberie, Formanel. BSHL n°36 Sept 1996.
MANEUVRIER Christophe : La seigneurie du TILLEUL. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 29.
Voir : Montres du Baillage d’Evreux p.39

2 – Pièces Justificatives:

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau.
Tilleul (Le), comm. réunie à Saint-Georges-en-Auge en 1831. — Teillol, 1108 (magni rotuli, p. 90). — Telliolum, XII° s° ( Orderic Vital, t. III, p. 280). — Tillol, 1204 (magni rotuli, p. 103, 2). — Tilloul (ibid.p. 133, 2). — Tilliolum, Tilleul, Thilleul
XIV° s° (pouillé de Lisieux). — Teilleul, 1450 (arch.nat. P. 271, n° 138). — Theilloeil, 1730 (temporel de Lisieux , p. 46).
Par. de Saint-Aubin, patr, le seigneur du lieu.
Dioc. de Lisieux, doy. du Mesnil-Mauger. Génér. d’Alençon, élect. de Falaise, sergent, de Saint-Pierre-sur-Dive.
Le Tilleul-en-Auge, quart de fief, mouvant de la vicomte de Falaise, sergent, des Bruns.

Famille de Grentemesnil.
Robert 1er de Grentemesnil +X entre 31/05/1036 & 17/06/1040, ép. Hawise (Havoise) Giroie d’Echauffour ° ~1003. Dont :
– Hugues de Grentemesnil (1)
– Robert de Grentemesnil
– Arnaud (Ernaud) de Grentemesnil
– Adeline (Adeliza) de Grentemesnil qui suit.

– Adeline (Adeliza) de Grentemesnil ° ~1032 ép. Onfroi de Tilleul (ou de Tilly) Unfridus de Telliolo. Onfroi du Tilleul Seigneur de Tilly. Né vers 1035, Décédé après 1068 – Enterré – Monastère de Saint-Evroult – Saint-Evroult-Notre-Dame-du-Bois (61)
Umfroy, sire châtelain de Tilly, lequel accompagna le même duc [Guillaume le Bâtard] en sa conquête en 1066, et fut un des principaux officiers de son armée; il fut fait capitaine du château de Hastings, en Angleterre, l’an 1068. (a) – [11] T.8 p.260
dont :
– Robert of Rhuddlan
– Arnaud de Grentemesnil.
(1) Orderic Vital écrit : Hugues de Grandménil, compagnon d’armes de Guillaume le Conquérant, qui possédait le comté des Géwisses, c’est-à-dire, du pays de Winchester, et son beau-frère Onfroi du Tilleul, qui avait reçu la garde du fort de Hasting dès le premier jour de sa construction, partirent, ainsi que plusieurs autres seigneurs, et abandonnèrent tristement, et malgré eux, leur prince accablé de travaux chez un peuple étranger. (Tome II livre 4 – VI )
Ernaud du Tilleul-en-Auge, fils d’Onfroi du Tilleul et d’Adelise de Grentemesnil, frère de Robert de Rhuddlan, et de Guillaume, abbé de Sainte-Euphémie. Il avait été chargé par le chapitre de Saint- Évroult de présenter Roger du Sap, en 1091, au duc Robert, alors en Angleterre. Gislebert des Essarts – en -Quche, petite commune aujourd’hui réunie à Verneuces
En 1640, on relève la trace au Tilleul d’un fief de la Motte, possédé par Thomas de Méré, escuyer, ainsi que du Tilleul-en-Auge, quart de fief mouvant de la vicomté de Falaise, et dépendant de la sergenterie des Bruns.
Au milieu du XVII° siècle, Thomas de Morel était le seigneur et patron du Tilleul (il en nommait le curé); des traces de cette famille subsistent jusqu’en 1850. Au XVII° siècle, Le Tilleul ne compte plus que treize ou quatorze habitations isolées.
Après la Révolution
Peu à peu germe l’idée d’une réunion des deux paroisses, malgré l’opposition du conseil du Tilleul. Par décret impérial du 30 septembre 1807, la paroisse du Tilleul est supprimée, et rattachée à Saint-Georges. Mais ce n’est qu’en 1831, avec le soutien de l’évêque de Lisieux, que l’unification communale a enfin lieu. Le chef-lieu de la nouvelle entité communale est fixé à Saint-Georges-en-Auge.
Sources : Orderic Vital – Family Tree owner : Michel LUET.

The Norman achievement, 1050-1100 – Douglas, David Charles.
Quelques membres de la famille de Tilleul-en-Auge, 1050-1100.
Avant 1066, par exemple, était établi à Tilleul-en-Auge près de Lisieux un certain Humphrey qui, nous dit-on, passa de bonne heure en Angleterre avec son fils Robert et fut traité avec honneur par Edouard le Confesseur. Humphrey, et vraisemblablement aussi Robert, ont pris part à l’expédition du duc Guillaume en 1066, et par la suite, il a été nommé châtelain du château de Hastings. Il revient en Normandie en 1069 et sa carrière va désormais être éclipsée par celle de son fils aîné. Robert devint l’un des principaux locataires d’Hugues d’Avranches, comte de Chester, et s’établit à Rhuddlan où il construisit un château dont il prit son titre. Il mena une guerre continue et très brutale contre les Gallois, et fut en fait l’un des principaux agents de la première pénétration normande au Pays de Galles.

The Normans By Judith A. Green.
Présent également à la campagne d’Hastings, le beau-frère d’Hugues de Grandmesnil, Humphrey de Tilleul, fut chargé du château construit à Hastings. Humphrey venait de Tilleul-en-Auge près de Saint-Pierre-sur-Dives et avait traversé l’Angleterre au temps du roi Edouard, selon Orderic. Lui, avec Hugues de Grandmesnil, fut mentionné par Orderic comme l’un des Normands qui revint au duché en 1068. Il n’acquit pas de domaines anglais. Un fils, Arnold, était membre de la maison du comte Hugues de Chester, puis devint moine à Saint-Evroul. Au service de l’abbaye, il traversa souvent l’Angleterre, mais aussi l’Italie méridionale et la Sicile pour demander l’appui de ses parents. Un autre fils, Robert, a eu une carrière spectaculaire en combattant les Gallois.
La garde de la tour d’Hastings avait été désignée à Onfroi du Tilleul-en-Auge, originaire des environs de Grand-Mesnil: Unfridus de Telliolo,

Catalogue des gentilshommes en 1789 et des familles anoblies – De Louis de La Roque, Edouard de Barthélemy.
Devoyne du Tilleul.

Frankreich: Bulletin des lois de la République Française. Partie supplémentaire. 24. 1843
No 17,715. ORDONNANCES DU ROI portant :
Que l’église du Tilleul, commune de Saint-George-en-Auge (Calvados), est érigée en chapelle domestique et servira à l’usage de la demoiselle Devoyne du Tilleul, pendant sa vie. ( Paris, 5 Avril 1843.)

États détaillés des liquidations faites par la Commission d’Indemnité, à l’époque du 31 décembre 1827.
De Voyne Du Tilleul ( Charles-Laurent-Gabriel ), émigré. 19 octobre 1827. Montant brut du bordereau d’indemnité. 55,696.32. – Dates Des Décisions qui ont autorisé l’inscription 25 janvier 1828.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Le Tilleul, TilUolúrn, ecclesia de Tilliolo.
L’église du Tilleul, qui n’a absolument rien d’intéressant et qui est réunie à St-Georges, s’élève sur un mamelon qui domine l’extrémité d’une petite vallée. On croirait, en voyant cette éminence coupée presque à pic du côté de l’ouest, qu’elle aurait fait partie de l’enceinte fortifiée d’un château ; mais bien d’autres églises du Pays-d’Auge occupent des positions semblables.
Comme toujours, le choeur est moins large que la nef. La sacristie a été prise sur la longueur du choeur et placée derrière l’autel. Toutes les fenêtres sont carrées, avec montants en pierre de taille qui descendent au-dessous des ouvertures jusqu’au niveau du sol. Tout cela annonce une reconstruction peu ancienne. J’e ne sais si lé millésime 1776, gravé sur un des montants de la porte occidentale, indique la date de cette reconstruction : cela est douteux et s’applique probablement à la porte seulement; mais là reconstruction générale précède au plus de 50 années la date que je viens de transcrire. Il y a pourtant des parties plus anciennes dans cette pauvre église. La petite porte cintrée qui accède au choeur du côté du sud, et qui est bordée d’un tore, pourrait être du XVIe siècle.
La tour, en bois avec flèche, est placée à l’ouest. La nef et le choeur sont voûtés en bois. Deux petits autels sont placés obliquement entre choeur et nef.
Cette église est sous l’invocation de saint Aubin. Le seigneur nommait à la cure.
On lit dans le cimetière, sur une pierre en forme de croix :
ICI- REPOSE LE CORPS DE
M. JEAN BAPTISTE JAMARD
AVt ÉPOUX DE Me FRANÇOISE
DOMINIQUE DE MALHERBE
DÉCÉDÉ LE 15 OCTOBRE 1823
AGÉ DE 75 ANS
PRIEZ DIEU POUR LE REPOS
DE SON AME.

Plusieurs habitations, dont une est tout près et à l’ouest de l’église et l’autre au sud-ouest, ont une certaine importance; l’une appartient, je crois, à la famille qui porte le nom de la commune.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

445. – Le 18 décembre 1700, Thomas Moullin, fils de Thomas et d’Anne Belloeil, de la parr, du Tilleul, est autorisé à recevoir à Paris la tonsure et les ordres mineurs. Le 11 avril 1705, Thomas Moullin, clerc de la parr. du Tilleul, reçoit les ordres mineurs et le sous-diaconat.

604 – Le 11 sept. 1705. dispense de bans pour le mariage entre François Le Carbonnier, Escr, sr de Framboisyer, fils de feu Gaspardet de damlle Marie Lecomte, de la parr. de Pomont, d’une part, et damlle Jacqueline-Françoise Duhamel, sr de Launay, et de damlle Marie-Magdeleine Le Boctey, de la parr. du Tilleul.

464. – Le 26 avril 1724, vu l’attestation du sr Morel, curé du Tilleul-en-Auge, dispense de bans pour le mariage entre Jacques de St-Clair, Escr, fils de Jacques de St-Clair, Esc, et de noble dame Marie Erard, de la parr. du Tilleul-en-Auge, d’une part, et damlle Françoise de Courquin, fille de Jacques et de damlle Marie Avenel, de la parr, de St-Martin-de-Fresnay.

Le Tilleul-En-Auge (Saint-Aubin).
Curé. – Picard.
Seigneurs. – J. de St-Clair – J. de St-Clair, fils.

79. – Le 13 juin 1749, vu l’attestation du sr Denys, curé du Tilleul, et du sr Le clerc, curé de Coupesarte, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Beauval, sr de la Perrelle, fils de feu Pierre Beauval et de feue dame Elisabeth Dufour, de la parr, du Tilleul, d’une part, et damlle Catherine Fleuriot, fille de feu Gabriel Fleuriot, sr de la Racinière, et de dame Marie-Louise Gravelle, de la parr. De Coupesarte.

103. – Le 9 mars 1753, Mes Eustache-Louis Moulin, seigr du Mesnil-Bacley, conser du roy, président trésorier de France au bureau des Finances à Caen, et Mesre Antoine-Thomas Moulin, capitaine au régiment royal étranger-cavalerie, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, se trouvant actuellement à Lx, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Louis Héroult, acolyte, originaire de St-Jacques et demeurant à St-Désir de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cotte rente est hypothéquée sur une autre rente irraquitable que le sr Pierre Beauval, sr de la Perrelle, demeurant au Tilleul, avait créée en faveur de M. Louis-Guillaume Moulin, conser du roy, contrôleur des gages de la cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, Père desd. srs Moulin, parce que celui-ci avait fiefle au sr de la Perrelle une terre située dans les parr. du Tilleul, St-Georges et Montviette.
Fait et passé à Lx, au logis des sieurs Moulin.

308. – Le 7 janv. 1754, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Thomas-Gabriel de Voyne, Escr, seigr et patron de St-Aubin du Tilleul, fils de feu Pierre-Thomas de Voyne, Escr, seigr et patron de lad. parr., et de feue noble dame Marie de Morel, de lad. parr. Du Tilleul, d’une part, et noble damlle Laurence-Charlotte de Fresnay, fille de Nicolas-Charles de Fresnay, Escr, seigr de Martainville, et de feue noble dame Madeleine-Charlotte Gauthier, de la parr, de N.-D.de-Fresnay.

400. – Le 24 janv. 1755, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Adrien-Jean de Voyne, Escr, fils de feu Mesre Pierre-Thomas de Voyne, Escr, seigr et patron en partie du Tilleul, et de feue noble dame Marie de Morel, de lad. parr. de St-Aubin du Tilleul, d’une part, et noble damlle Marie-Marguerite de Malherbe, fille de feu Mesre Jean de Malherbe, Escr, sr d’ Amanville, et de feue noble dame Anne-Jeanne de Courseulles, de la parr, de Heurtevent, demeurant depuis neuf mois en la parr, de la Gravelle.

313. – Le 18 janv. 1758, dispense de bans pour le mariage entre François-Gaspard Beauval, sr de Beauparc, fils de feu Pierre Beauval, sr de la Perrelle, et de feue dame Elisabeth Dufour, de la parr, du Tilleul et demeurant à Argentan, parr. St-Germain, d’une part, et Marie-Anne Fleuriot, fille de fou Gabriel Fleuriot, s r des Rivières, et de feue dame Marie-Louise Gravelle, de la parr, de St-Michel-de-Livet.

144. – Le 26 oct. 1761, vu l’attestation du sr Pierre Cosme, pbrë, vicaire de St-Georges-en-Auge, dispense de bans pour le mariage entre Mesre André de Voyne, Escr, sr des Aulnes, fils de feu Mesre Pierre de Voyne, chevr, seigr et patron de St-Aubin du Tilleul, et de feue noble dame Marie de Morel, originaire de la parr, du Tilleul et demeurant en celle de St-Georges, d’une part, et noble dame Louise-Gabrielle Le Marchand, fille de feu Jacques- Philippe Le Marchand, Escr, sr de Louvagny, l’un des deux cents chevau-légers de la garde ordinaire du roy, et de noble dame Marguerite Barbot de Belloeuvre, de la parr, de Cerceaux (Sarceaux) et demeurant à Argentan, parr. St-Germain.

136. – Le 13 mai 1767, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Claude-Dominique de Malherbe, fils de feu Jean et de feue noble dame Anne-Jeanne de Courseulles, de la parr, de St-Aubin du Tilleul, d’une part, et noble damlle Marguerite- Jeanne de Haussay, fille de feu Mesre François de Houssay et de feue noble dame Catherine Prodhomme, de la parr, de Ste Trinité de Falaise, diocèse de Séez.

137. – Le 4 avril 1769, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François-Charles de Tiremois, Escr, fils de feu Mesre François-Charles de Tiremois, Escr, et de noble damlle Laurence-Charlotte de Fresnay, fille de feu Mesre Nicolas-Charles de Fresnay, Escr, sr de Martainville, et de feue noble dame Magdeleine-Charlotte de Gaultier, de la parr. de St-Aubin du Tilleul.

Le Tilleul-En-Auge (Saint-Aubin).
Curé. – Jn. Denis.
Seigneurs et notables. – P. Beauval de la Perelle – F. -G. Beauval de Bauparc – N.-C. de Fresnay de Martainville – Jn.de Malherbe – C.-D. de Malherbe – A. de Saint-Clair – P.-T. de Voyne – T.-G. de Voyne – A.-J. de Voyne.

98. – Le 14 août 1777, fulmination de la dispense de parenté au 3e degré obtenue en cour de Rome pour le mariage entre Mesre François de Marguerie, Escr, fils de François de Marguerie, Escr, et de feue noble dame Angélique-Charlotte de Gautier, de la parr. de la Gravelle, d’une part, et noble demlle Marie-Thérèse de Voyne, fille de feu Thomas-Gabriel de Voyne, Escr, seigr et patron du Tilleul, et de noble dame Laurence-Charlotte de Fresnay, de la parr. de St-Aubin du Tilleul. L’official impose aux parties pour pénitence d’assister pendant une année, au moins alternativement, les dimanches et fêtes, à tout l’office paroissial de leur paroisse et de réciter ces mêmes jours, l’un et l’autre, dans l’église, à genoux, avant ou après lesd. offices, les sept psaumes de la pénitence. Le 15 sept. 1777, dispense de bans pour led, mariage.

337. – Le 16 août 1779, M,e Simon-Thomas Rambaud, pbfë, docteur en théologie, chanoine archidiacre de la Cathédrale, vicaire général du seigr évêque de Lx et vice-gérant en l’officialité de ce diocèse, fulmine la dispense de parenté au 3e degré pour le mariage entre Mesre Laurent-Charles-Gabriel de Voyne, Escr, de la parr, du Tilleul, et dlle Catherine-Thérèse-Adélaïde Jamot, de la parr, de Ste Marguerite-de-Viette.

1. – Le 6 septembre 1779, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Charles-Laurent-Gabriel de Voyne, Escr, gendarme, fils mineur de feu Mesre Thomas-Gabriel de Voyne, Escr, seigr et patron du Thilleul, et de noble dame Laurence-Charlotte de Fresnay, de la parr, de St-Aubin du Tilleul, d’une part et demlle Catherine-Thérèse-Adélaïde Jamot, fille mineure de Me Thomas-Gabriel Jamot, ancien procureur au parlement, et de dame Thérèse-Louise Dupuis, de la parr, de St-Godard de Rouen.

39. – Le 19 mars 1781, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Pierre-François de Voyne, Escr, fils de feu Thomas et de noble dame Marie de Morel, originaire de la parr, de St-Aubin du Tilleul, et demeurant en la parr, de Ste Marguerite-de-Viette depuis temps de droit, d’une part, et noble demlle Louise-Jacqueline-Marguerite de Haussay, fille de feu Jacques et de noble dame Catherine-Jeanne de Haussay, de la parr, de Putanges, diocèse de Séez.

230. – Le 26 mai 1782, la nomination à la cure de St-Aubin du Tilleul appartenant au seigr du lieu, Mesre Pierre-Gabriel de Voyne, Esc., seigr et patron du Tilleul, garde-du-corps du roy, compagnie de Luxembourg, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jean Denis, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Nicolas Clémence, pbfë, originaire de St-Georges-en-Auge, vicaire de Montviette. Le 11 juin 1782, le seigr évêque donne aud. sr Clémence la collation dud. bénéfice. Le 20 juin 1782, le sr Clémence prend possession de la cure du Tilleul, en présence de Mre Charles-Laurent-Gabriel de Voyne, anciengendarme du roy; Me Pierre Collet, pbfë du diocèse de Séez, demeurant tous deux en lad. parr.; Me Jean-Pierre Allix, pbrë, curé de Montviette, et autres témoins.
M.Clémence, curé du Tilleul, prêta purement et simplement le serment constitutionnel le 6 mars 1791; puis il se rétracta quelque temps après. Redoutant sans doute les désagréments et les persécutions que sa nouvelle détermination devait attirer sur lui, il prêta de nouveau serment; car nous le voyons toucher la pension des prêtres assermentés et même, en l’an VIII, il obtient une augmentation de pension. Après le Concordat, il se rétracta sérieusement; mais il ne rentra pas dans le ministère paroissial. Il mourut au Tilleul en 1807, à l’âge de 6l ans. (Archives du Calvados. – Liste des pensionnés de l’an V, à N.-D. de Fresnay. – Ordo de Bx.)

10. – Le 18 déc. 1787, dispense de bans pour le mariage entre François-Joseph Boulley, bourgeois d’Alençon, veuf de noble demlle Marie-Charlotte Dueherain de Belleau, fils de feu Guillaume Boulley et de dame Anne- Catherine Plet, originaire de lad. ville d’Alençon et demeurant en la parr, de Merry, diocèse de Séez, d’une part, et noble demlle Laurence-Françoise-Charlotte de Voyne, fille de feu Mesre Thomas-Gabriel de Voyne, Esc, seigr et patron du Tilleul, et de noble dame Laurence-Charlotte de Fresnay, de la parr. de St-Aubin du Tilleul.

155. – Le 19 février 1788, Pierre-Jean -Baptiste Le Roy, marchand, demeurant en la parr. de St-Aubin du Tilleul, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me Jacques-Noel Le Roy, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à S-Julien-le-Faucon. Led. sr acolyte, originaire de lad. parr. de St-Julien, fut représenté dans cet acte par son oncle, Thomas-Noel Le Roy, marchand, demeurant aussi en lad. parr. du Tilleul.

Le Tilleul-En-Auge (Saint-Aubin).
Curés. – Jn Denis – J.-N. Clémence.
Prêtre de la paroisse. – P. Collet.
Clerc. – Jn.-N. Leroy.
Patron. – Le seigr du lieu.- P. -G de Voyne.
Seigneurs et notables. – P. -J.-B. Leroy – A. de Voyne d’Arsonval – T. -G. de Voyne
du Tilleul – L.-C. -G. de Voyne – P. -F. de Voyne – T.de Voyne.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR.
DOYENNE DE LE MESNIL MAUGER.
Sous l’invocation de St Aubin
Patronage :
XIVe ; Dux Normania
XVIe et XVIII Dominus loci
Curés:
Denis 1764/1774
Clemence 1782/1787.

Insinuations
De Voyne du Tilleul porte d’azur à 3 fasces ondées d’or couronne de comte, supports deux lions celui de dextre debout assis sur son derrière, la tête contournée vers l’écu, l’autre couché sous la pointe de l’écu.
Famille originaire de Suisse. D’Hozier qui lui donne d’azur à 3 fasces ondées d’argent.

Recherche de 1666
Jacques Malherbe, sieur du lieu ancien noble.

Archives NEDELEC Communes.

LA GRAVELLE

NOTES sur LA GRAVELLE
Gravalla – Gravella.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Le 25 décembre 1852 la commune de La Gravelle a été réunie à :Mont-Viette.

Archives du Calvados.
La Gravelle (Calvados ; jusqu’en 1832)
Histoire administrative :La Gravelle est réunie à la commune de Montviette par l’ordonnance du 28 décembre 1832.
La Gravelle relevait du bailliage d’Exmes, de la maîtrise et de l’élection d’Argentan et appartint, de 1790 à l’an X, au canton de Notre-Dame-de-Fresnay .
ADMINISTRATION GÉNÉRALE
Le procès-verbal de remise des archives de cette commune, du 25 juin 1833, mentionnait a les registres des délibérations, qui ne figurent plus à celui du 11 juin 1859.
ÉTAT- CIVIL : La Gravelle. – Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1631. Lacune : 1672-1673.
Voir aux Archives du Calvados les délibérations des Comités de surveillance de La Gravelle 24 octobre 1793-30 vendémiaire an III ( Reg. )

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau.
Gravelle (La), réunie à Montviette en 1882. —
Gravalla, XIV° s; Gravella, XVI° s (pouillé de Lisieux, p. 46).
Par. de Saint-Pierre, patr. l’abbé de Saint-Pierre-sur-Dive.
Dioc. de Lisieux , doy. du Mesnil-Mauger. Génér. d’Alençon, élect. d’Argentan, sergent, de
Montpinçon.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

BERTHEAUX Christian : visite de l’Eglise Saint Pierre de la Gravelle en 1758 – Bulletin du Foyer rural du BILLOT n°6O – Décembre 1998
MANEUVRIER Christophe, « Note sur l’ancienne église de la Gravelle (Cne de Montviette) », HTPCSPSD, Décembre 1993, N° 44, pp. 5-10, ill
MANEUVRIER Jack : Le manoir de la Gravelle – Bulletin du Billot n°45-mars 1994

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
La Gravelle, Gravalla, Gravella.
La paroisse de La Gravelle est réunie à celle de Montviette.
L’église n’offre de digne d’être cité qu’une porte occidentale à plein-cintre, dont les claveaux réguliers et bien
appareillés, en pierre de taille, reposent sur des impostes taillés en biseau et sur des pieds-droits sans colonnes; la double voussure de cette porte est bordée d’une cymaise chargée d’étoiles, ce qui indique assez le XIIe siècle.
Hormis cette partie de la façade qui se trouve encadrée dans une maçonnerie moins ancienne, mais aussi en pierre de taille, et le chevet dans lequel on voit une fenêtre ogivale bouchée, l’église appartient à la période moderne.
Toutes les fenêtres sont carrées. Toutefois, les parties basses ou fondations paraissent plus anciennes, et il est probable que quelques parties de murs ont été ménagées lors de la reconstruction du XVIIIe siècle.
Les voûtes sont en merrain avec entraits. Un porche en bois précède l’entrée occidentale: il porte l’inscription
suivante :
LAN 1668
Me BERTHAVME ESTANT EN CE PAYS
AVMONA DE SON BIEN POVR ME BATIR ICY
PASSANT DY VN PATER ET VN AVE P LVY.

On remarque, au bas du tableau qui orne le retable du maître-autel, un blason qui est d’or à la bande d’azur bordée de gueules chargée de trots croix alésées d’argent.
Sur les deux tableaux du petit autel qui accompagne l’arc triomphal, le même blason est surmonté d’un casque vu de
face et grillé.
La tour, conforme à toutes celles de la contrée et couverte en ardoise, surmonte l’entrée de la nef.
Une sacristie est accolée au chevet rectangulaire.
L’église de La Gravelle est sous l’invocation de saint-Pierre. L’abbaye de St-Pierre-sur-Dive nommait à la cure.
La Gravelle faisait partie du diocèse de Lisieux et de la sergenterie de Montpinçon; on y comptait 51 feux.

– Note de 2023. L’église paroissiale Saint-Pierre de La Gravelle est désacralisée et vendue en 1832, elle est devenue propriété privée. Il ne subsiste que des vestiges de murs et le portail occidental visible du chemin.
Le tableau central du maître autel, représentant Saint-Pierre-aux-Liens, a été transféré dans l’église de La Chapelle-Haute-Grue. Les autres objets du culte ont été déposés dans l’église de Tortisambert. Le cimetière jouxtait le mur nord de l’église.

Château.
– Près de l’église est un manoir ou petit château qui communique avec le cimetière et qui, comme l’église, domine la petite vallée voisine.
Chemin de Lorée. — Le chemin de Lorée passe à moins de 1 kilomètre à l’est de l’église de La Gravelle.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

Guillaume de Panthou, chevalier, seigneur et patron d’Ecots, Montviette, Saint-Georges, La Gravelle, Saint-Martin-de-Fresnay.

Le 11 nov. 1693 – Mesr Jean-Claude de Croisilles, Escr, seigr et patron de Bretteville, Echots, Montviette, la Gravelle et St-Martin-de-Fresnay, conser du roy, avocat de Sa Majesté au bailliage et siège présidial de Caen.

318. — Le 10 avril 1694, la nomination à la cure de St- Pierre de la Gravelle appartenant au seigr abbé de St- Pierre-sur-Dives, Mesr Georges Dunot d’Harmonville, abbé et comte de St-Pierre-sur-Dives, cons. du roy en sa cour de parlement de Rouen et demeurant à Rouen, nomme à lad. cure, vacante par la démission de Me Charles Pinchon, dernier titulaire, la personne de M° Jacques Lelasseur, pbrë de St-Germain-de-Montgommery.

3. — Le 17 avril 1694, Mre Christophe Le Nepveu, vicaire général du seigr évêque de Lx, donne à Me Jacques Lelasseur, pbfë de ce diocèse, la collation de la cure de la Gravelle à laquelle il a été nommé par Mesr. Georges Dunot d’Harmonville, abbé commendataire de St- Pierre-sur-Dives. Le 22 avril 1694, led. Sr. Lelasseur prend possession de la cure de la Gravelle.

330. — Le 5 juillet 1695, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Noël, sr de la Chesnée, fils de Jacques et de Marie Frontin, de la parr. de la Gravelle, d’une part, et damlle Marie-Françoise Héroult, fille de feu François et de Marie Doisy, de la parr. de Montpinçon.

16. — Le 16 février 1706, vu l’attestation du sr Lelasseur, curé de la Gravelle, dispense de bans pour le mariage entre Adrian Legraveran et Marie Roussel.

La Gravelle (Saint Pierre).
Curés. — C. Pinchon — J. Lelasseur.
Patron. L’abbé de Saint-Pierre-sur-Dive. — G. Dunot.
Notables. —P. Noël — Jacques Noël.

20. — Le 19 oct. 1710, Jean Le Rat, fils de Jean et de Magdeleine Duchesne, de la parr, delà Gravelle, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 1 er juin 1716, il est reçu Me ès-arts en l’Université de Paris. Le 8 fév. 1721, led. sr Lerat, pbrê, bachelier en théologie de lad. Université de Paris, obtient des lettres de quinquennium. Le 18 mars 1721, il est nommé par icelle Université sur l’évêché et le Chapitre de Lx.

459. — Le 18 février 1716, dispense de bans pour le mariage entre Jacques de Malherbe, Escr, fils de Jean, Esc, sr de Grandchamp, et de noble dame Marguerite de Margeot, de la parr, de la Gravelle, d’une part, et damlle Louise-Aimée d’Arclais, fille de feu Jean d’Ardais, Escr, et de noble clame Marie de Bernière, de la parr, de St- Basile.

911. — Le 17 juin 1714, Jacques Roussel, fils de Jean et d’Anne Herfort, de la parr. de la Gravelle, rite dimissus, reçoit la tonsure et les ordres mineurs dans la chapelle du séminaire de Caen. — Le 1 er sept. 1716, Me Jean Roussel, notaire royal au siège du Pont de Livarot, delà parr, de la Gravelle, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jacques Roussel, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Le 19 sept. 1716, il est ordonné sous-diacre. Le 20 févr. 1720, Me Roussel, pbfë, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen. Le lendemain, il obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Led. jour, 21 févr., il est nommé par icelle sur les archevêchés et les chapitres de Paris et de Rouen, sur les évêchés et les chapitres de Bayeux, Lisieux, Séez, Evreux et le Mans, ainsi que sur bon nombre d’abbayes et prieurés de ces diocèses.— Le 18 sept. 1717, furent ordonnés diacres: Me Jacques Roussel, sous-diacre de la Gravelle. — Le 8 avril 1719, furent ordonnés prêtres : Jacques Roussel. — Le 13 avril 1726, Me Jacques Roussel, pbrë de la Gravelle, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux religieux de Cormeilles. Idem Le 8 avril 1727.

408. — Le 10 avril 1718, furent ordonnés sous-diacres : Me Jean Dupont, acolyte de la parr, de la Gravelle.— Le 8 avril 1719, furent ordonnés diacres : Me Jean Dupont, sous-diacre de la Gravelle. — Le 29 mars 1718, titre clérical fait en faveur de Me Jean Dupont, acolyte, par Jacques Dupont, de la parr de la Gravelle.

88. — Le 20 juillet 1722, dispense de bans pour le mariage entre Pierre de Marguerie, Esc’, sr de la Vallée, de la parr, de Montpinçon, d’une part, et dame Herfort, Vve de feu Me Roussel, en son vivant notaire de la Gravelle.

735. — Le 9 avril 1724, titre clérical lait en laveur de M° Pierre Leroy, acolyte, par Noël Leroy, demeurant à la Gravelle.

La Gravelle (Saint-Pierre)
Prêtres de la paroisse. — J. Lerat, — J. Roussel.
Clercs. — J. Dupont — J. Lerat — P. Leroy — J. Roussel.
Seigneurs et notables. — Jn de Malherbe de Grandchamp. — Jq de Malherbe.

1154. — Le 27 oct. 1731 , dispense de bans pour le mariage entre Jacques Le Rat, sr de la Chesnaie, fils de Jean, sr de Thillaye, et de dame Madeleine Duchesne, de la parr, de la Gravelle, d’une part, et damlle Marie Fleury, fille de feu Jacques et de Barbe Bréard, de la parr, de Vieux-Pont.

590. — Le 20 août 1738, Me Jacques Lelasseur, pbrë, curé de St- Pierre de la Gravelle, âgé de 71 ans et infirme, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le Pape en faveur de Me Pierre-Gilles Besley, pbrë de ce diocèse. Led. sr résignant se réserve une rente de 200 livres à prendre sur les revenus dud. Bénéfice qu’il a desservi pendant 46 ans. Le 27 sept. 1738, led. sr Lelasseur révoque la susd. procuration passée en faveur dud. sr Besley, pbfë de Heurtevent, et déclare que, vu l’amélioration de sa santé, il entend rester possesseur de sa cure.

322. — Le 14 déc. 1740, Me Jacques Lelasseur, pbrë, curé de la parr, de St-Pierre de la Gravelle, âgé de soixante-treize ans et infirme, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me François Legrand, pbrë de ce diocèse et vicaire depuis treize ans de la parr. de Livarot. Led. sr résignant se réserve une pension annuelle de 180 livres sur les revenus de lad. Cure qu’il a desservie pendant quarante-six ans. Il se réserve encore sa chambre et deux cabinets dans le presbytère, ainsi que la moitié du jardin. Fait et passé au manoir presbytéral de Montviette, en présence de Mre Nicolas Brunet, pbrë, curé de lad. parr. et de Me Louis-Guillaume Moullin, conser du roy et contrôleur des gages de la cour des Aides de Normandie, demeurant à Lx. Le 4 janv. 1741, led. sr Legrand obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.

17. — Le 12 avril 1741, le seigr évoque donne son visa aux lettres de provision de la cure de la Gravelle obtenues en cour de Rome par Me François Legrand, pbrë, en conséquence de la résignation de Me Jacques Le Lasseur, pbrë, dernier titulaire. Le 18 avril 1741, led. sr Legrand prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Nicolas Brunet, pbrë, curé de Montviette ; Me Pierre Morand, pbrë, curé de Livarot ; Me François Levasseur, pbfë, curé de
N.-D. de Courson ; led. sr Le Lasseur, résignant ; Mesr. Paul de Bernière, chevr, seigr de la Gravelle et de Ste-Honorine, capitaine de cavalerie ; Me Pierre-Jacques Bacon des Rives, pbrë, curé d’Ammeville, et autres témoins.

305. — Le 3 avril 1742, la nomination à la cure de la Gravelle appartenant au seigr abbé de St-Pierre-sur-Dives, Mgr Claude-Ignace-Joseph de Simiane, évêque et comte de St-Paul-Trois-Châteaux et abbé de St-Pierre-sur-Dives, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me François Legrand, dernier titulaire, la personne de Me Michel-Jacques Gigon, pbfe du diocèse de Séez. Fait à St- Pierre-sur-Dives, au palais abbatial dud. seigr. Le 7 avril 1742, les vicaires généraux du seigr évêque de Lx donnent aud. sr Gigon la collation dud. bénéfice. Le 26 avril 1742, le sr Gigon, originaire delà parr. d’OuilIie-le-Basset, prend possession de la cure de la Gravelle, en présence de Me Gabriel-Auguste Lefessier, pbre, curé de Tortisambert ; Me Simon Le Prestre, pbrë, originaire de N.-D. de Courson, desservant présentement la parr, de la Gravelle ; Me François-Charles Dubus, conser du roy, président au grenier à sel de Livarot, demeurant au Tortisambert, et Noël Gigon, sr de la Bertrie, de là parr de Biéville.

33. — Le 5 janv. 1747, Jean Le Roy, marchand, et dame Catherine Hue, son épouse, demeurant à la Gravelle, constituent 150 livres de rente en faveur de leur fils, Me Jean-Pierre Le Roy, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

La Gravelle (Saint-Pierre)
Curés. — J. Lelasseur — F. Legrand — M.-J. Gigon.
Prêtres de la paroisse. — J. Roussel — S. Leprestre.
Clercs. — J. Le Rat — J.-P. Leroy.
Patron. — L’abbé de Saint- Pierre-sur-Dives. — C.-I.-J. de Simiane.
Seigneurs et notables. — P. de Bernière — Jq Le Rat — Jn Le Rat — I. de Malherbe de Prédemonne.

98. — Le 14 août 1777, fulmination de la dispense de parenté au 3e degré obtenue en cour de Rome pour le mariage entre Mesre François de Marguerie, Escr, fils de François de Marguerie, Escr, et de feue noble dame Angélique-Charlotte de Gautier, de la parr. de la Gravelle, d’une part, et noble demlle Marie-Thérèse de Voyne, fille de feu Thomas-Gabriel de Voyne, Escr, seigr et patron du Tilleul, et de noble dame Laurence-Charlotte de Fresnay, de la parr. de St-Aubin du Tilleul. L’official impose aux parties pour pénitence d’assister pendant une année, au moins alternativement, les dimanches et fêtes, à tout l’office paroissial de leur paroisse et de réciter ces mêmes jours, l’un et l’autre, dans l’église, à genoux, avant ou après lesd. offices, les sept psaumes de la pénitence.

346. — Le 21 juillet 1779, Me Michel-Jacques Gigon, pbfë, curé de la Gravelle, étant devenu infirme, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Jean- Louis-Alexandre Follin, pbrê de ce diocèse et vicaire du Mesnil-sur-Blangy. Il se réserve toutefois la moitié du presbytère et du jardin et une pension viagère de 300 livres à prendre sur les revenus de ce bénéfice qu’il a possédé pendant environ 37 ans.

93. — Le 9 août 1779, Me Jean-Louis-Alexandre Follin, pbfe du diocèse de Lx, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de la Gravelle, vacante par la résignation faite en sa faveur par M. Michel-Jacques Gigon, dernier titulaire. Le 1er nov. 1779, le roy accorde aud. sr Follin une dispense d’âge qui déroge aux règlements faits par l’ordonnance de 1742 et lui permet de posséder la cure de la Gravelle. Le 11 avril 1780, la cour de Rouen rend un arrêt qui permet la mise à exécution desd. lettres de provision. Le 19 avril 1780, le seigr évêque donne son visa à la signature de la cour de Rome obtenue par led. sr Follin.
Le 21 avril 1780, le sr Follin (1) prend possession de la cure de St- Pierre de la Gravelle, en présence de Mesre François de Marguerie, Escr, et de son fils, Mesre François de Marguerie, aussi Escr, demeurant en lad. parr. ; Me Gigon, dernier titulaire, et autres témoins.
(1) Mr J.-L.-A. Follin prêta serment avec restriction le 30 janvier 1701, ajoutant qu’au prix de son sang il ne cessera jamais d’être soumis à l’autorité spirituelle de l’Eglise. Et comme. malgré cette déclaration, on l’avait mis sur la liste des prêtres qui avaient juré purement et simplement, il publia une lettre, le 10 juin suivant, pour rétablir la vérité et même pour rétracter le serment qu’il avait fait. Il partit. pour l’Angleterre en 1792 et se retira
à Portsmouth chez Mr Costello, St Thomas Street. Rentré en France en 1802, il fut nommé curé-doyen de Livarot et y mourut en 1814. (Archives du Calvados. — Archives de l’évêché de Bx. — Mss de Beux. — Ordo de Bx)

La Gravelle (Saint-Pierre)
Curés. — Gigon — Jn -L.-A. Follin.
Seigneurs. — F. de Marguerie — F. de Marguerie, fils.

Collection De Répertoires Sommaires Des Documents Antérieurs A 1800 Conservés Dans Les Archives Communales.
La Gravelle. Le procès-verbal de remise des archives de cette commune du 25 Juin1883,
Baptêmes, mariages, et sépultures, depuis 1631. Lacunes : 1672-1673.
Voir aux Archives du Calvados les délibérations des Comités de surveillance de Montviette . 20 frimaire – 29 fructidor an II ( 2 reg . ) : et La Gravelle .24 octobre 1793-30 vendémiaire an III ( Reg .)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR.
DOYENNE DE MESNIL MAUGER.
Election d’Argentan, sergenterie de Montpinçon
51 feux
Sous l’invocation de St Pierre
Patronage:
XIVe, XVIe et XVIIIe : abbas St Petri super Dyvam
Curés: Guyon 1764 – Gigon 1774 – Folin 1780/1787

Fonds Archives ShL F1.
1566, samedi 11 mai – Pré-d’Auge
Noble damoiselle Loyse de Grippel, dame de la Gravelle et du Pontif, demeurant aud. lieu de la Gravelle, baille en pur et loyal échange à noble homme Jean de La Rivière, seigneur de Fenèbres et de l’Epée, demeurant à Lisieux, le fief du Pontif, à Coquainvilliers.
Elle reçoit en échange, le fief, terre et seigneurie de l’Epée et autres biens sis au Pré-d’Auge.
Le même jour, elle revend ces biens à noble homme Jehan de La Rivière, seigneur du Pré-d’Auge, moyennant 2.500 livres ts.= Arch. SHL. 9 FB. Fonds Et. Deville. Copie (dossier Le Pré-d’Auge).

MESNIL ROUSSET – 27




NOTES sur MESNIL ROUSSET – 27

Capelle de Mesnullo Roussati

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

2 – Pièces Justificatives:

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE MONTREUIL.

Election de Bernay, sergenterie de Chambrais
25 feux.

Patronage:
XIVe …
XVIe dominus loci
XVIIIe l’abbé de St Evroult.

Curés:
Mesnil 1764/1774.
Dechaufour 1775/1787.

Chapelle du Mesnil Rousset
Invocation St Jean Baptiste
Patron le seigneur du lieu.