Archives de catégorie : Communes

NOTRE DAME D’ESTREES



NOTES sur NOTRE DAME D’ESTREES

De la Baronnie de Cambremer relèvent les fiefs qui ensuivent :
Les fiefs de La Planche, Hesbert, Mesnil et l’Espinay-Lucas, assis à Estrées.
Du fief de La Planche relève :

  • Le fief de Brucomert, assis a Estrées.
  • Le fief de Pontfol, assis à Pontfol.
  • Le fief de Funichon, assis à Saint-Aubin.sur-Algot.
  • Le fief de Monstreuil, plein fief avec le moulin, assis en ladite paroisse dudit lieu « le Montreuil » possédé par Jeham de Malfilastre, Ecuyer.
  • Le fief de Manerbe, plein fief assis en la paroisse dudit lieu de Manerbe, vicomté 1’Auge, possédé par Jehan de Borel, Ecuyer.
    Dudit fief de Manerbe relèvent les fiefs: voir Manerbe

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV, page 148.
(paroisse appelée Estrées.)

Editions Flohic : Le Patrimoine des communes du Calvados, page 533.

Notre-Dame-d’Estrées, Le Manoir du Lieu-de-la-Vigne ou Delavigne, CDMPA, pp. 233-234; cheminée harpée, balustres d’escalier ajourées

PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.

Mémoire de la Ste des Antiquaires 1418

Note sur les de la Planche

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de M. Pannier, de Lisieux.
Estrées, Stratoe in Algia, ecclesia de Trabibus.

L’église Notre-Dame d’Estrées est bâtie sur un monticule, au pied d’une colline très-élevée, du sommet de laquelle l’oeil découvre un immense panorama.
Le portail occidental est masqué par une tour massive en pierre, restée inachevée, qui était destinée à recevoir une haute pyramide. Cette tour, construite vers la fin du XVI. siècle ou dans les premières années du XVIe., est flanquée de contreforts sur les angles et couronnée d’un dôme quadrangulaire en ardoise, percé, sur chaque face, d’une grande lucarne et surmonté d’une lanterne. Au nord, s’élève une jolie tourelle qui renferme l’escalier de la tour. Une porte à linteau, décorée d’une ogive en accolade, s’ouvre sur la face principale de la tour. Cette porte est surmontée d’une large fenêtre ogivale, qui servait à éclairer la tribune placée au-dessus du rez-de-chaussée. La tour communiquait avec la nef par une grande arcade datant de la dernière période ogivale.
La nef est moderne. Elle est éclairée par des fenêtres à plein-cintre sans caractère.
Le choeur, plus élevé que la nef, remonte au XIIIe. siècle.
Il est soutenu, au nord et au midi, par quatre contreforts primitifs avec retraite fortement prononcée et glacis formé de nombreuses imbrications. On remarque, du côté septentrional, une jolie porte décorée de plusieurs archivoltes qui reposent sur des colonnettes. Le tympan est orné de deux rosaces, de grandeur différente, qui ne paraissent pas à leur place.
Un chevet droit, soutenu par trois contreforts primitifs, termine le choeur à l’orient. Le gable très-élevé qui le surmonte est percé de deux longues fenêtres en forme de lancettes.
Ces fenêtres, munies d’un simple chanfrein, reposent sur un cordon torique qui règne autour du choeur.
L’arc triomphal entre le choeur et la nef est garni de plusieurs tores qui retombaient autrefois sur des colonnes monocylindriques remplacées par deux piliers sans caractère.
Les voûtes du choeur et de la nef sont en merrain.
Le maître-autel offre un beau retable décoré de quatre colonnes rudentées, d’ordre. corinthien. Des tableaux représentant des sujets religieux sont placés entre les colonnes. Ce retable date de la fin du règne de Louis XIV.
De chaque côté du sanctuaire s’élève un lambris formé de jolis panneaux, sur lesquels sont peints les personnages suivants: Du côté de l’évangile : 1° un personnage religieux tenant une plume, avec cette inscription : PAUPER CHRISTI : TESTANS
NULLUM;-2°. saint Pierre, avec l’inscription : TU ES PETRUS; — 3°. un évêque, accompagné de l’inscription suivante : SECUTUS ESRRANTEM SEQUERE. — P. CENIT Le bon Pasteur poursuit la brebis errante (Évangile selon saint-Jean).
Du côté de l’épître, on voit : saint Jérôme, saint Paul, saint Grégoire.
L’église d’Estrées possède une cloche sur laquelle on lit l’inscription suivante :
Mr. L’ABBÉ MANCHON, ASSISTÉ DE Mde. MANCHON, SA MÈRE, M’A DONNÉ LES
NOMS DE MARIE-EMMANUEL-JULIE ET A FAIT SOLENNELLEMENT LA CÉRÉMONIE
DE MON BAPTÊME EN PRÉSENCE DE MM. DELACROIX (1), CURÉ DE N.-D. D’ESTRÉES;
PHILIPPE, VICAIRE; MARIONNET , MAIRB ; BOURGAIS ADJOINT; POUPELLE,
TRÉSORIER DE LA FABRIQUE. LE CONSEIL MUNICIPAL A VOTÉ DES
FONDS POUR ME FAIRE REFONDRE ET ME RENDRE MON ANCIEN POIDS. UNE
SOUSCRIPTION ENTRE LES HABITANTS M’A AUGMENTÉE DE 300 KILOS. DÉCEMBRE 1847.
BAILLY, FONDEUR.
On a relégué dans le clocher plusieurs torchères fort jolies, ornées de médaillons.
L’église d’Estrées est sous l’invocation de Notre-Dame. La cure se divisait en deux portions. Le patronage de la première portion appartenait, au XIVe. siècle, à un Louis de Thibouville, et dans la suite il a toujours été au seigneur du lieu. Le patronage de la deuxième portion appartenait à l’abbaye de St.-Pierre-sur-Dive depuis le XVIe. siècle.
On comptait à Estrées 4 feux privilégiés et 53 feux taillables.
(1) L’abbé Delacroix est mort eu octobre 1853, à l’âge de 88 ans. Il était frère de l’ancienne Supérieure de l’hospice général de Lisieux.

NOTRE-DAME-D’ESTRÉES. – Au lieu dit  » L’Epinay » (Cad. B,1.17-54), vestiges d’une motte entourée de fossés (4).

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
ESTRÉES.
197. Guillaume de la Planche, Sr. du lieu, et Henri, Sr. de Cerqueux, ont baillé leur généalogie et extraction de noblesse, et produit plusieurs lettres et écritures, la Ire. desquelles, datée du mercredi après la St.-Samson l’an 1349, fait mention de Mre. Robert de la Planche, chevalier, et par les autres ils fournissent leur descente de père à fils du dit Robert; desquelles lettres la copie est demeurée au greffe.
198. Laurent Tabouyer, Sr. de Brucourt, et Henri, son frère, demeurant en la parroisse de la Caude, ont dit être procréés de noblesse ancienne : toutefois par leur production ils n’ont fourni que de Jean Tabouyer, leur ayeul, qui épousa une damoiselle nommée de Beuville à cause de laquelle il fut sergent hérédital de Cambremer, dont il est encore à present tenant selon les lettres et écritures par lui produites, commençantes à l’an 1453. Non-obstant cette production, le procureur du Roi a requis qu’ils soyent contraints de vérifier leur noblesse et extraction, par témoins, si besoin est, autrement qu’ils soyent assis. V. le n°. 191,
199. François de Borel, Sr. du lieu ; et son frere, Sr. d’Herbigny, et Guillaume, et Melchior Borel, fils du dit Sr. de Herbigny, ont dit être issus de noblesse ancienne, dont ils ont baillé généalogie et déclaration de leur descente par plusieurs dégrés, à commencer à Mre. Robert Borel, chevalier, qui fut seigneur de Hieuville, lequel ils ont dit être sorti de Hugues Borel, vivant le 10 avril 1207. Le procureur du Roi a requis, qu’ils vérifiassent leur descente, ou qu’ils soyent assis. V. 285.
200. Guillaume de Brezay, pour justifier sa noblesse, noblesse et sa généalogie, commençante à Pierre de Brézay, qui de damoiselle Marguerite de Beaumont, sa femme, eut Robert de Brézay, a produit un acte des plaits de Lisieux, de 1415 , où le dit Robert, qualifié écuyer, s’oppose au décret du fief et terre du Haut-Milouet, avec plusieurs autres écritures, dont la copie est demeurée au greffe : et parceque par icelles , n’est suffisamment justifié , le procureur du Roi a requis qu’il soit assis, au refus de vérifier sa dite noblesse par témoignage ou autrement.
201. Robert Rosée, Sr. en partie du dit lieu de Manerbe, a dit être extrait de noblesse ancienne , et issu de Jean Rosée, son bisayeul, vivant en 1433, seigneur d’Estarville, et de damoiselle Marie de la Bouverie, son épouse, desquels il a dit fournir sa descente par plusieurs lettres et écritures dont la copie est demeurée au greffe.
202. Guillaume Vipart, dénommé au dit rôle, a déclaré être sorti de la maison du Sr. de Drumare, et s’aider de semblables généalogie chartes et écritures : et pourcequ’il ne l’a fourni ni montré, le procureur du roi a requis qu’il soit assis. V. le n°. 211.

1385, Saint-Laurent-du-Mont
Information de Guillaume Le Dyacre, vicomte d’Auge, pour savoir à quel titre Fouquet du Val-Aubry possède un clos tenu du roi à Estrées-en-Auge.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 189.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 20.

1399, 11-17 juillet
Information de Guillaume Le Diacre, vicomte de Falaise pour la mise hors de garde noble d’Henri de Querville, écuyer, né à Querville (commune de Biéville-¬en-Auge), le 19 juin 1378, fils de Guillaume de Querville, écuyer, mort à Querville le 5 décembre 1391, et pour évaluer ses biens sis à Airan, Estrées-¬en-Auge, Hérouville, Ranville, Beuzeville-sur-le-Vey, Auvers et Saint-Pellerin (Manche), Fortmoville, Angerville-l’Orcher et Gonneville-la-¬Martel (S.-Mme.).
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 373-374.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 41

1418, 15 novembre – Estrée
N° 237 –
Rex omnibus, etc., salutem. Sciatis quod de gratia nostra, dedimus dilecto armigero nostro Caryot Carbonnel, etc., ac etiam terram et dominium de Lestre, cum omnibus aliis hereditatibus domine Lucie de Brucourt, vidue Willelmi Gomeul, dicti Moradas chivaler defuncti, pertnentes de valore centum et triginta coronarum per annumhabend. et tenend. prefato Caryoy et heredibus suis, etc., procreatis, de nobis et heredibusnostri per servicia inde debita, etc. Reservata sempernobis et nostria alta et suprema justicia et omni eo quod ad nos in hac parte poterit pertinere, etc. In cujus, etc.. Teste ut supra, XVe, die novembris. Per breve de privato sigillo.
= Coll. Bréquigny – Normandie. Vol. III – Rot. Norm. memb. 7. C. 269 dans MSAN, t. XXIV, p. 39

1418, 15 novembre – Estrée
N° 238 –
Rex omnibus, etc., salutem. Sciatis quod de gratia nostra, etc., dedimus et concessimus dilecto armigero nostro Cayrot Carbonnel terras hereditates et posssessiones quascumque Johannis de la haye, chivaler domini d’Arrodville, valentes communibus annis exoneratas de deveriis ducentas et sexaginta coronas, ac etial teram et dominium de Lestrée (Election de Pont-l’Evêque.) cum omnibus aliis hereditatibus domine Lucie de Brucourt, vidue Willelmi Gomeul, dicti Moradas chivaler defuncti.
= Coll. Bréquigny – Normandie. Vol. III – Rot. Norm. memb. 7. dans MSAN, t. XXIV, p. 39

1469, 9 juin
Dom Pierre Le Maignen, bailli de l’abbaye du Val-Richer, fieffe à Colin Huet, de Corbon, une demie acre à Notre-Dame-d’Estrée joignat le chemin allant « au vieu des vallos », moyennant rente annuelle de 20s., une géline et demie, 10 oeufs et 1 denier.
Acte de Guillaume Lambert, vicomte d’Auge, passé devant Jean Thorel et Jean Faroult, tabellions (signé Thorel et Lemonnier)
= Bibl. mun. de Rouen. p. 165, n° 6.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, 3-4, p. 219, n° 680

année 1611
Fragment d’un aveu rendu par l’abbaye du Val-Richer à Mademoiselle de Montpensier…. » quant aux fiefs terres et domaines situés à Corbon, Estrez, Le Torquene et autres lieux en la vicomté d’Auge.
= SHL. 1 F68.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEUVRON.

Archidiaconné d’Auge, doyenné de Beuvron

Sous l’invocation de Notre-Dame

Il y avait sur cette paroisse deux chapelles : la chapelle et léproserie de Saint Jean Baptiste sur Estrées et la chapelle de la Planche, fondée par la famille de ce nom.
La chapelle léproserie de St.Jean-Baptiste-sur-Estréez était située dans le doyenné de Beuvron, au diocèse de Lisieux , ainsi que l’indique le pouillé de ce diocèse.

Insinuations

Curés:
1ere portion:
Angés ou Auger 1744-1787

2ème portion:
Lautour 1753-1787

Description de l’Eglise par Vasseur
de la cloche

SAINT JOUIN – 14




NOTES sur SAINT JOUIN – 14

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 127.

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 742,

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
St-Jouin, Sanctus Jouvinus, capella Sancti Jouini.

L’église de St.-Jouin se compose d’une nef et d’un choeur plus étroit, terminé par un chevet à pans.
Comme dans les églises de ce pays, les fenêtres ont été presque toutes refaites et l appareil n’est pas suffisamment caractérisé. Cependant, il reste dans le mur septentrional du choeur une petite fenêtre courte et étroite qui me paraît du XIII. siècle, et probablement une partie des murs du choeur et de la nef date de cette époque.
La tour, en bois, avec une flèche semblable à celles que j’ai déjà décrites, est placée entre le choeur et la nef.
On voit du côté du sud, dans le mur latéral de la nef, les traces d une porte à colonnettes qui, probablement, était primitivement la porte principale ; car l’entrée actuelle, à l’ouest, et la façade sont modernes.
A l’intérieur, on peut remarquer les voûtes en bois de la nef: elles ont conservé leurs entraits.et les pièces qui forment le cintre sont en merrain.
On voit aussi sur la ligne d’arête, au sommet de l’intrados de ces voûtes en bois, des pièces assez délicatement et régulièrement espacées dissimulant les lignes de jonction, comme je l’ai expliqué dans mon Abécédaire d’archéologie, 2e. édition, page 382.
La chaire, placée du côté de l’épître, est en chêne; elle paraît bien soignée pour une petite église; peut-être a-t-elle été transportée là depuis la Révolution et provient-elle d’une église plus considérable. Le confessionnal est aussi assez bien fait et à peu près du même temps.
L’église St-Jouin faisait partie du doyenné de Beuvron.
Le prieur de Ste.-Barbe nommait à la cure.
Au civil, la paroisse dépendait aussi de la sergenterie de Beuvron, élection de Pont-l’Évêque. Le marquis de Silly en était seigneur au siècle dernier. On y compte à présent 360 habitants; elle n’en avait que 292 au commencement du siècle dernier.

2 – Pièces Justificatives:

1392, 15 septembre
Information de Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge, pour la mise hors de garde noble de Jean Gosse, écuyer, fils de Colin Gosse, écuyer, mort en 1377, et sur la valeur de son revenu: fief de Caudemuche (commune de Cresseveuille), de Victot et de Héroussard, à Saint-Jouin.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 47-48.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 27.

Thomas Hoilande, bourgeois de Dozulé, donne à l’abbaye en 1261 tout ce qu’il possédait en la paroisse de Saint Jouin en Auge

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
SAINT-JOUIN.
237. François et Adrien le Clamer, dénommés nobles , accusés de dérogeance pour marchandise de boeufs et vaches , jusqu’au nombre de 50 ou 60, ont confessé, que, pour peupler quelques herbages dont ils sont propriétaires aux années passées et en l’an présent, ils ont acheté et fait acheter certain nombre de bêtes revendues à leur profit ; mais ont soutenu, qu’ils le pouvoient et devoient faire sur leur propre héritage : néantmoins le procureur du Roi a conclu, qu’ils soient assis, et pour justifier leur noblesse, ont produit un arrêt de nos dits sieurs les généraux, donné à leur profit, le juillet 1539.
238. Jehan l’Abbé, sieur de Héroussart, a fourni l’état de sa noblesse avec le Sr. de SaintJean de Livet, en la parroisse de St.-Jean de Livet, n°. 84.
239. Me. Raoul Lucas a dit être exempt par privilége, comme l’un des messagers de l’Université de Caen, selon les lettres par lui produites dont la copie est demeurée au greffe.
240. Charles Saffrey a dit être issu de noblesse ancienne, et descendu de Pierre Saffrey, son 6e. ayeul, titré escuyer dans une lettre de l’an 1387 ; et, pour justifier sa descente , il a produit plusieurs autres lettres et écritures. Après lesquelles veues, le procureur du Roi a requis qu’il vérifie plus amplement sa descente, autrement qu’il soit assis.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BEUVRON.

Noms des curés:
Pierre Langlois 1649
Herrier 1764-1774
Soyer 1783-1787

GOUSTRANVILLE

NOTES sur: GOUSTRANVILLE

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En 1827, la commune de SAINT CLAIR DE BASSENEVILLE est rattachée à Goustranville.

Archives du Calvados.
Goustranville (Calvados)
Canton actuel : Cabourg – Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14308
Histoire administrative : Goustranville fusionne avec la commune de Saint-Clair-de-Basseneville par l’ordonnance du 27 septembre 1827; le chef-lieu est fixé à Goustranville par l’ordonnance du 6 février 1828.

Dioc. De Lisieux. – Baill. Et maîtrise de Pont-l’Evêque. – Gr. A sel de Danestal. – Gén. Et int. De Rouen; él. Et subd. De Pont-L’Evêque. Distr. De Pont-l’Evêque; canton de Beuvron (Arrêté de 1er Mars 1790). 3° arr. communal (Arr.de; Pont-l’Evêque); canton de Beuvron (Loi du 2 pluviôse an VIII); – canton de Dives-(Dozulé) (Arrêté du 6 Brumaire an X). – Pop 216 hab. (1911). – Sup. 1034 hect. 74a.33c.
La commune actuelle de Goustranville a été constituée par la réunion des communes de Goustranville et Saint-Clair-de-Basseneville qui formaient chacune, avant, 1790, une paroisse et communauté (Ordonnance des 27 septembre 1827, 6 février 1828).
Administration Générale : Goustranville. – Délibération. 11 Messidor an II-26 germinal an VIII (Reg, fol.1-57). Reprise des actes et délibérations : 30 prairial an VIII.
Etat-Civil : Baptêmes, mariages et sépultures. 1646-1647 et depuis 1671. Lacunes : 1689-1690, 1721-1722, 1724 – Bannies des prairies de Royal-Pré et de Brucourt, etc1706-1712. Visites de l’archidiacre , 1696-1718, 1727-1730. 1742, 1781-1788.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, pages 109 et 110.
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 728.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.

L’église de cette paroisse, placée sur le bord de la route allant de Caen à Pont -l’Évêque, présente, dans la façade occidentale de sa nef, une porte romane dont l’archivolte est ornée d’un double zigzag et repose sur deux colonnes (une de chaque côté). Le gable est percé d’une ouverture ronde ou oculus.
Le mur latéral du nord est percé d’une autre porte dont l’archivolte est ornée de quatre rangs de zigzags. On y remarque des pierres disposées en arête de poisson. La corniche est supportée par des modillons bien conservés et bien traités.
Chose à remarquer, ce mur est soutenu, à l’intérieur de la nef, par des contreforts régulièrement espacés, ce qui porterait à penser que, dans l’origine, le côté aujourd’hui. dans l’église était mur extérieur; cependant il n’est pas facile d’expliquer ce fait, s’il a quelque fondement, puisque les portes romanes que nous venons de signaler sont bien à la place qu’elles ont dû occuper : toutefois, une église du XIe. siècle aurait pu, au XIIe., être reconstruite avec les dispositions actuelles, et les changements dont je signale les indices auraient alors eu lieu.
Le mur méridional de la nef a été reconstruit et n’offre aucun intérêt.
Le choeur appartient à l’ère ogivale, probablement à la Un du XIIIe. siècle ou au commencement du XIV.; le chevet droit est partagé en deux parties par un contrefort. On y remarque deux fenêtres ogivales à deux baies avec une rose au sommet : c’est la partie la mieux caractérisée. Du côté du sud , une porte a été supprimée. De ce même côté existe, entre choeur et nef, une chapelle du XVe. siècle qui est voûtée; dans le reste de l’église il n’y a que des lambris.
La tour latérale, au nord, se termine en plate-forme. La partie basse appartenant au style du XIIIe. siècle (1 ère. moitié) est ornée d’étroites arcades simulées. L’étage supérieur est percé de deux fenêtres élégantes en forme de lancettes, divisées en deux parties par une colonnette.
Cette tour produit beaucoup d’effet, vue de !a route impériale.
Les dalles en pierre qui recouvrent la voûte, au dessus des cloches, sont artistement jointes et ne laissent point pénétrer l’humidité. Nous avons déjà cité, dans le Calvados, quelques tours tronquées en plate-forme couvertes de la même manière, notamment celles de Cuverville et de Demouville, entre Caen et Goustranville (V. le tome II de ma Statistique monumentale du Calvados, canton de Troarn ).
L’église de Goustranville est sous l’invocation de Notre-Dame. Le seigneur du lieu nommait à la cure. La paroisse faisait partie du doyenné de Beuvron et de la sergenterie de Dives; on y comptait 1 feu privilégié et 13 feux taillables.
A l’ouest de l’église de Goustranville était une chapelle de Ste.-Anne, indiquée sur la Carte de Cassini.
GOUSTRANVILLE. – On y relève un « Lieu Castel » (Cad., B, 27-32); il se trouve au Nord de la grande route de Rouen et à l’Ouest du chemin de Plein-Gruchet (6).

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
180. – Le 3 décembre 1694, la nomination à la cure de N.-D. de Coustranville (Goustranville) et de la chapelle Ste Anne, située en lad. parr de Coustranville, appartenant au seig r du lieu, Mesre Thomas du Moustier, Escr, seigr et patron de Canchy-les-Mézières, Coustranville et autres lieux, conseiller du roy en sa cour de parlement de Rouen, demeurant en lad. ville, nomme auxd. bénéfices, vacants par la mort de Me Robert Aubry dernier titulaire, la personne de Me Robert Aubry, pbrë du diocèse de Bayeux.
Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr Aubry la collation de ces bénéfices..
Le 12 décembre 1694, le sieur Aubry prend possession de la cure de Coustranville et de la chapelle Ste Anne, en présence de Me Adrian Mauger, pbrë, curé de Barneville-en-Auge, et autres témoins.

189. – Le 18 sept. 1699, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : Pierre Le Court, fils de Jacques Le Court, chevr, et de damlle Marie Laisney, de la parr. de Goustranville;

Goustranville, allias Coutranville et Goutranville (N.-D).
Curés. – R. Aubry l’aîné – R. Aubry le jeune.
Prêtre de la paroisse. – A. Mauger.
Clerc- P. Lecourt.
Patron. Le seigneur du lieu. – T. du Moutier.
Notable. – P. Lefebvre.
Chapelle Sainte Anne. – Chapelains. – R. Aubry l’aîné – R. Aubry le jeune.
Goustranville, allias Coutranville et Goutranville (N.-D).
Curé. – R. Aubry.

37. – Le 29 nov. 1744, la nomination à la cure de N.-D. de Goutranville appartenant au seigr du lieu, le roy, en sa qualité de garde noble de Mre du Moustier de Goustranville, nomme à lad. cuVe, vacante par la mort de Me Robert Aubry, pbrê, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Louis Buteux, pbrê du diocèse de Séez.
Le9 janv, 1745, le seigr évoque donne aud. sr Buteux la collation dud. bénéfice.
Le 12 janvier 1745, le sr Buteux prend possession de la cure de Goutranville, en présence de Me François-Nicolas Cassigneul, diacre, demeurant à Caen, pair. St-Jean; Me François Radiguet, pbfë, demeurant à Putot, et autres témoins.

38. – Le 29 nov. 1744, la nomination à la chapelle Ste Anne, située en la pair, de Goutranville, appartenant au seigr du lieu, le roy, garde-noble des enfants du sr du Moustier, nomme à lad. chapelle, vacante par la mort de M° Robert Aubry, dernier titulaire, la personne de Me François-Nicolas Cassigneul, diacre de St- Jean de Caen.
Le 12 janv. 1745, le sr Cassigneul prend possession dud. bénéfice,en présence de Me Jean-Louis Buteux, curé de Goutranville, Me François Radiguet, pbrë de Putot, et plusieurs autres témoins.
Il est a remarquer que dans le corps des actes les greffiers écrivent Goutranville,et le sr Buteux signe: curé de Goustranville.

408. – Le 8 déc. 1747, la nomination à la cure de N -D. de Goustranville appartenant au seigr du lieu, le roy, à cause de la gardenoble du sr du Moutier de Goustranville, nomme à lad. cure, vacante
par la démission de Me Jean-Louis Buteux, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Jacques Sourcy, pbrë du diocèse de Séez.
Le 28 févr. 1747, le seig r évêque donne aud. sr Sourcy la collation dud. bénéfice.
Le 1 er mars 1747, le sr Sourcy prend possession de la cure de Goustranville, en présence dud. sr Buteux, pbrë, curé de St-Pierre de Vrigny, demeurant présentement à Goustranville; Me François-Nicolas Cassigneul, pbrë, chapelain de St- Anne de Goustranville, demeurant à Caen, pair. St- Jean, et autres témoins.

Goustranville, allias Coutranville et Goutranville.
Curés. – R. Aubry – J.-L. Buteux – J.-J. Sourcy,

289. – Le 28 avril 1760, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Guillaume-Augustin de Mecflet, Escr, sr de Pleinemare, lieutenant de la compagnie de Dozulé, capitainerie de Dives, fils de feu Mesre François de Mecflet, Esc, sr de Pleinemare, et de feue noble dame Elisabeth Pellevey, de la parr, de St- Clair-de-Barneville, et demeurant depuis longtemps en la parr. de Goutranville, d’une part, et noble damlle Marie- Anne-Sophie de Hébert de Boulon, fille de Mesre Henry de Hébert, Escr, sr de Boulon, chevr, seigr des fiefs de Fontenay, Rouvron, Aubert et St- Germain, et de noble dame Anne-Louise Ferier, de la pair, de Trousseauville.

Goustranville, allias Coutranville et Goutranville.

Curé. – J.J. Sourcy.
Prêtre de la paroisse. – F. Radiguet.
Seigneurs. – G. -A. de Mecflet.

113. – Le 26 août 1770, la nomination à la cure de N.-D. de Goustranville appartenant au seigr du lieu, Mes. Joseph Cadet, seigr de la Barbelinière, de la baronnie de la Touche, d’Avrigny, Mondon et autres lieux, seig. et patron de Goustranville, demeurant ordinairement à Paris, quai Malaquais, pair. St- Sulpice, et se trouvant présentement en son château de la Barbelinière, pair, de Thuré, près Chàtellerault en Poitou, nomme à lad. parr, de Goustranville, vacante par la mort de Me Jean Sourcy, dernier titulaire, la personne de Me François Bion, pbrë du diocèse de Poitiers, vicaire de lad. parr, de Thuré et chapelain de St- André de Servie en la cathédrale de Poitiers. Fait et passé aud. château de la Barbelinière. Le 7 sept. 1770, le seigr évoque donne aud. sr Bion la collation dud. bénéfice. Le lendemain, le sr Bion prend possession de la cure de Goustranville, en présence de Me Jean-Pierre Thouret, curé de Barneville; Me Jacques Patin, pbre, demeurant à Goustranville; Mesres François-Guy et François-Henry de Bonnechose, demeurant à Barneville; Me Nicolas Desmarets, agent des affaires dud. seigr patron, demeurant à Goustranville, et autres témoins.
M. Bion prêta serment en 1791 et retourna dans son pays en 1794. (Arch. du Calvados.)

244. – Le 17 mars 1771, la nomination à la cure de Goutranville (Goustranville) appartenant au roy à cause de la garde noble de la terre seigneuriale dud. lieu, Sa Majesté nomme à cette cure, vacante par la mort du sr Sourcy, dernier titulaire, la personne de Me François Bion, pbfë du diocèse de Poitiers. Le 22 avril 1771, le seigr évêque, sur la proposition du roy, donne aud. sr Bion la collation dud. bénéfice. Fait au château des Loges. Le 25 avril 1771, le sr Bion prend possession de la cure de Goutranville, en présence de Me Nicolas Desmarest, agent d’affaires du seigr du lieu, et autres témoins.

356. – Le 27 juin 1774, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jacques Hue, sr de Prébois, chevr, conser du roy, greffier en chef au bureau des finances, chambre des domaines et voieries de la généralité de Caen, fils de feu M. Jacques et de feue noble dame Marie-Françoise-Madeleine Gervais des Longchamps, de la parr. de St- Pierre de Caen, d’une part, et noble demlle Louise de Mecflet de Plainemare, fille de M. François-Barnabe de Mecflet, Escr, sr de Plainemare, et de noble dame Louise-Angélique Chauvin de la Bessinière, de la parr. De Goutranville.

244. – Le 17 mars 1771, la nomination à la cure de Goutranville (Goustranville) appartenant au roy à cause de la garde noble de la terre seigneuriale dud. lieu, Sa Majesté nomme à cette cure, vacante par la mort du sr Sourcy, dernier titulaire, la personne de Me François Bion, pbfë du diocèse de Poitiers.
Le 22 avril 1771, le seigr évoque, sur la proposition du roy, donne aud. sr Bion la collation dud. bénéfice. Fait au château des Loges. Le 25 avril 1771, le sr Bion prend possession de la cure de Goutranville, en présence de Me Nicolas Desmarest, agent d’affaires du seigr dulieu, et autres témoins.

Goustranville, allias Coutranville et Goutranville.
Curés. – J. Sourcy – F. Bion.
Prêtres de la paroisse. – Jq Patin – J.-B. de Pleinemare.

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados – C. Hippeau.
Goustranville, cant. de Dozulé , accru de Saint-Clair-de-Bassenevilie en 1 827.— Gotrainvilla, 11 98 (magni rotuli, p. 29). — Goutranvilla, Gostranvilla, XIV° s° (pouillé de Lisieux, p. 80). — Gotranville,
1403 (aveux d’Harcourt). — Goutranville , 1761 (état de la génér. de Rouen). — Coutranville, 1788
(d’Anville, dioc. de Lisieux).
Par. de Notre-Dame, aujourd’hui Saint- Martin; patr. le baron de Roncheville. Dioc. de Lisieux,
doy. de Beuvron. Génér. de Rouen, élect. de Pont-L’Évéque, sergent, de Dive.
Le fief d’’Asseville, assis en cette paroisse, s’étendait sur Bassenevilie et Saint-Clair-en-Auge, 1620 (fiefs de la vic. d’Auge).

Castel (Le), h. – Dazevelle, h – Duquesnay (Le), h – Lieu-de-l’Isle (Le), h. Lieu-de-Lonchamp (Le), h. Longus Campus, 1198 (magni rotuli). – Lieu-du-Castel (Le), h. – Lieu -Larossière (Le), h. – Lieu-Lugon, (Le), h. – Lieu-Maréchal (Le), h. – Lieu-Vaquier (Le), h. – Locton (Le), h. – Marais (Le), h. – Martinière (La), h. – Places (Les), h. – Plain-de-Saint-Clair (Le), h. – Plain-Lugan (Le), h. – Saint-Clair, h. – Val (Le) , h.

Dioc. De Lisieux. – Baill. Et maîtrise de Pont-l’Evêque. – Gr. A sel de Danestal. – Gén. Et int. De Rouen; él. Et subd. De Pont-L’Evêque. Distr. De Pont-l’Evêque; canton de Beuvron (Arrêté de 1er Mars 1790). 3° arr. communal (Arr. de; Pont-l’Evêque); canton de Beuvron (Loi du 2 pluviôse an VIII); – canton de Dives-(Dozulé) (Arrêté du 6 Brumaire an X). – Pop 216 hab. (1911). – Sup. 1034 hect. 74a.33c.
La commune actuelle de Goustranville a été constituée par la réunion des communes de Goustranville et Saint-Clair-de-Basseneville qui formaient chacune, avant, 1790, une paroisse et communauté (Ordonnance des 27 septembre 1827, 6 février 1828).
Administration Générale : Goustranville. – Délibération. 11 Messidor an II-26 germinal an VIII (Reg, fol.1-57). Reprise des actes et délibérations : 30 prairial an VIII.
Etat-Civil : Baptêmes, mariages et sépultures. 1646-1647 et depuis 1671. Lacunes : 1689-1690, 1721-1722, 1724 – Bannies des prairies de Royal-Pré et de Brucourt, etc1706-1712. Visites de l’archidiacre , 1696-1718, 1727-1730. 1742, 1781-1788.

Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux – H. de Formeville.
– Chapelle des Hoybel (Goustranville); jadis de la Trinité des Brezolles, sur St-Clair-de-Basneville;
– Le fief d’Asseville, 8° de fief, assis à Goustranville et Barneville, tenu du fief de Hérouville, vicomté de Caen.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.
GOUSTRANVILLE. – Pareillement on y relève un « Lieu Castel » (Cad., B, 27-32); il se trouve au Nord de la grande route de Rouen et à l’Ouest du chemin de Plein-Gruchet (Carte E.M, Caen, S-E).

Recherche de Montfaut – Labbey de la Roque, Pierre É.
Sergenterie de Dives.
52. Raoul Hardi, Goustranville

Bulletin des lois du Royaume de France.
– N° 1619. Ordonnance du Roi qui autorise la fabrique de l’église de Goustranville ( Calvados ) à employer 824 francs en achat de rentes sur l’Etat. (Paris, 20 Août 1832.)
– N° 4140. ORDONNANCE du Roi qui autorise la fabrique de l’église de Goustranville ( Calvados ) à vendre 91 arbres estimés fooo francs. (Paris, 12 Mai 1833.)

Ordonnances des rois de France de la troisième race. 19. 1835.
CHARLES VIII, à Paris, Février 1484
Autorisation d’un Échange de fiefs en faveur du Couvent de la Sainte-Trinité de Lessay, bailliage et diocèse de Coutances.
CHARLES, &c.; savoir faisons &c. nous avoir receue l’umble supplication de nos chiers et bien amez les religieux, abbé et couvent de la Trinité de Lessay, au bailliage de Constantin et diocèse de Constance, contenant comme, à cause de la fondation, dotation ou augmentation
d’icelle abbaye, leur compete et appartienne ung fief ou membre de fief de haubert, assis ès paroisses de Crequeville et de Goustranville, et illecques environ au viconté Dangié, et duquel fief est tenu par hommaige le fief membre de fief de Creully, assis en la paroisse de Goustranville, que tient Jehan Hardy, escuier.

Rôles de la vicomté d’Auge.
Guillaume d’Angerville, Roger d’Argences, Raoul de Mares, Jean de Goustranville, un fief situé au Mesnil-Tison, fief assis à Clarbec et à Goustranville.

3 – Archives ShL:

Archives NEDELEC Communes.
com.27.10 Goustranville.

Fonds Boudard Sous-Serie 2F L.
2FL19 – Prieuré de Royal Pré – 1787 – droits du 13e à Goustranville.

Carnets de Charles VASSEUR.
DOYENNE DE BEUVRON.
Sous l’invocation de Notre-Dame

Noms des curés:
Soutey 1764
Thion 1772-1787

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940
– p.158 Maître Robert Aubry, prêtre curé de Goutranville
20 septembre 1725 – Feue Madame Onfray de Caenchy (faisant un bail en 1716) pour la terre d’Amanville située à Goutranville.
Monsieur du Moutier, son petit-fils 1719
Noble Dame Françoise Angélique du Touchet, veuve de Jean Pierre du Moutier, chevalier de Canchy, tutrice de ses enfants 1724.

– 1768 21 mars Pierre Deschamps de Saint-Aubin escuyer, seigneur de Rapilly le Détroit et autres lieux, intervenant dans le décret de la terre de Goustranville.
– 1391, 4 novembre – Information de Nicolas Marie, vicomte de Caen, su la valeur des héritages échus à Guillaume de Vierville, chevalier et à Marie de Creully, sa femme, de la succession de Louis de Creully, mort en Barbarie, qui avait été en la garde du roi: baronnie de Creully, seigneuries de Monthuchon et du Mesnil-Bis, rentes à Basseneville, Saint-Clair-en-Auge et Goustranville, à la Boissière, à Ingouville, à Octeville, à Saint-Jouin (S.-Mme). = Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 25-27.+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 26.
– 1407-1762 – Environs de Pont-l’Evêque – Recueil de pièces concernant Le Mesnil-en-Vimeu, Saint-André de Clarbec, Notre-Dame de Goustranville, Saint-Gabriel de Valsemé, Saint-Clair, en la vicomté de Pont-l’Evêque. = Bibl. Nat. Ms. franç. 5383
– 1402-1789 – Vicomté d’Auge – Compte de recette de la terre de la terre de saint-Clair-en-Auge (1473-1477) = Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 383 à 388), Paris, 1976, p. 171-174
– 1412-1696 – Vicomté d’Auge – Comptes, livres de plaids des sergenteries de Pont-L’Evêque, Bonneville et Canapville et de la baronnie de Roncheville, gage-pleige de Saint-Clair-en-Auge = Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 524), Paris, 1976, p. 207.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

SAINT MARTIN DU TILLEUL – 27




NOTES sur SAINT MARTIN DU TILLEUL – 27

Ancienne commune de Saint-Martin-le-Vieux, réunie en 1822 avec celle du Tilleul-Folenfant

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

voir :
Montres du baillage d’Evreux p.29
d’Hozier
Bernay-Le Prevost
Bulletin Monumental 1861 p.414
Ferrières

2 – Pièces Justificatives:

Insinuations

Voyez la pierre tombale du Tilleul – Dom Bourget, publié par les Antiquaires de Normandie – Mémoires Tome XII p.366
Charma – Guillaume de Conches – Mémoires Tome XXII p.399

Histoire de St Martin du Tilleul par M. Auguste Le Prevost (extraits)

La commune de St Martin du Tilleul est formée de la paroisse de St Martin des Chenest ou St Martin le Vieux et du Tilleul-Fol-Enfant, réunis par ordonnance du 23 janvier 1823.
Diverses ruines romaines et deux voies anciennes qui la traversent indiquent que ce pays eut une certaine importance dès la plus haute antiquité.
Jusqu’au XIe siècle, le Tilleul fit partie du domaine des Ducs de Normandie. Le premier seigneur que l’on trouve est Roger du Tilleul, vivant en 1230 qui épousa Alix, sœur du seigneur de St Jean de Morsan, près d’Evreux, dont il eut un fils Pierre vivant en 1250 et se trouvant alors (in aetate) c’est-à-dire majeur. Cependant il mourut sans postérité et Gillebert, son frère, prêtre et curé du Tilleul en devint seigneur en 1258.
En 1347, le Tilleul appartenait à la branche puînée des seigneurs de Thibouville qui possédait aussi Fontaine la Sorel et le Rivière Thibouville.
Le chef de cette maison était Robert, qui eut pour fils Roger, vivant vers 1066 et deux autres enfants Raoul et Fortin.
– de Roger fut peut-être fils Guillaume,
– d’où peut-être aussi Robert II, vivant en 1197 et 1200, et Amaury, son frère,
– de Robert II naquit Guillaume II de Thibouville.
– Robert III eut pour fils Robert IV, seigneur de Fontaine le Sorel vers 1313,
– d’où un autre Robert Jehan qui fut seigneur de Lamberville et Agnès, femme de Raoul de Meulan
Robert n’eut qu’une fille, nommée Marguerite. Il fut seigneur du Tilleul mais antérieurement à 1378 il l’avait fieffé à Jehan Cardonnel, écuyer, qui n’eut aussi qu’une fille mariée à Pierre du Bois-Hibout, écuyer, (Bois-Hibout à St Vincent du Bouley) ; mais il rentra en possession après 1413 par retrait féodal et sa fille, la fameuse dame de Carrouges, en hérita.
En 1420 Robert de Carrouges, son fils, écuyer, était seigneur du Tilleul et de Fontaine le Sorel (il portait de gueules semé de fleurs de lys d’argent).
Après lui la famille de Thibouville rentra en possession et le Tilleul échut par suite de partages à Guillaume de Thibouville qui n’eut que deux filles, Judith, mariée à Jacques Desmoulins, et Louise, femme de Robert Campion, (Campion : d’or au lion d’azur armé et lampassé de gueules).
Fontaine la Sorel échut à Jeanne de Thibouville, femme de Jean de Tilly.
En 1546 le Tilleul appartient à Jacques Osmont, seigneur de Berville (d’argent au chevron de sable accompagné de 3 merlettes de même 2.1) et à Marie le Roux, sa femme, des seigneurs de Bourgtheroude. Il eut deux fils, Nicolas et Pierre et cinq filles qui après la mort de leurs frères se partagèrent la terre du Tilleul ; mais Louis de Touchet (d’azur à 3 dextrochères d’or 2.1) fils d’Isabeau, l’aînée, parvint à la reconstituer et en devint seul possesseur. Il prit le titre de seigneur du Tilleul.
Entre 1612 et 1620 le Tilleul passa par acquisition dans la famille de Baudry de Piencourt, alliée à celle de Touchet, d’où vers 1700 elle passa par les femmes dans la famille de Marles. (de Marle : d’argent à la bande de sable chargée de 3 molettes du champ)
Le 9 juillet 1758, Roger, comte de Marle, vendit le Tilleul à Messire Michel Gabriel Chanu (d’azur à 3 besans d’or 2.1), seigneur de Cerqueux, du Grand-Bosc-Benard, etc., qui demeurait à Bernay et mourut au Tilleul le 14 juin 1783. Son fils Michel Alexis émigra à la Révolution.

L’abbaye de Lyre possédait au Tilleul une vavassorie dite l’Adérié
Le Tilleul était un 8e de fief de haubert avec patronage de l’église et basse justice, relevant de la baronnie de Ferrières.

La terre de St Martin le Vieux appartint à l’abbaye de St Georges de Boscherville jusqu’en 1563 ; elle fut vendue à Nicolas Fileul, seigneur des Chenais (Chenets) (palée contre palée d’or et d’argent à l’orle de gueules chargée de 11 besans d’or), fief situé proche de St Martin d’où elle passa par les femmes d’abord à Marie Jeanne Lefort de Bonneboscq (de gueules au chevron d’or accompagné de 3 croissants d’argent), chanoinesse, puis à M .M Labbey de la Roque, bienfaiteurs de la commune)

Le château é été habité par Monsieur Auguste Le Prevost, et possédé maintenant pas Monsieur le Docteur Cancaux, son neveu. Je n’ai jamais vu d’aussi ridicule. C’est une usine à s’y méprendre
même de près. L’entourage est beau et assez grandiose. Les arbres croissent si bien dans ce sol fertile !

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE BERNAY.

Sous l’invocation de St Germain

Patronage:
XIVe dominus temporalis loci

Curé:
Terrier 1762/1787

Déclaration de 1751 :
Patron : Anthoine Louis de Charles

Curé Pierre Hardy ; il percevait toutes les dîmes

Pierre Hardy de Bois-David, curé, mort le 6 avril 1752 est inhumé dans le chœur de l’église.