Archives de catégorie : Communes

VERSON




NOTES sur VERSON

Versum – Versium

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir :
Stat. Monumentale tome I p 105 à 109.
Antiquaires de Normandie XII p.88
Delisle – Echiquier p.194 n°831.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

2 – Pièces Justificatives:

VERSON – Saint Germain
Curé de la 1° portion. — P Briard
Curés de la 2° portion.— C. Blouet. — J.-B. Loyseau.
Prêtres de la paroisse. —J.-B. Loyseau. — P.-L. Blanchard
Clercs.— G. Bourdon de Gramont.— P.-L. Blanchard. —J -B. Blanchard.
Patron de la 2° portion. — Le chanoine prébendé de la 2° portion. — C.-L. Fontaine
Seigneurs et notables. — P. Blanchand – F.-A. Bourdon de Gramont – G.-J1 Bourdon – J.-K. Gautier – C. Hermerel – M.-F. de Malherbe.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE.
DIOCESE DE LISIEUX
Exemptions de NONANT.

Verson était le titre d’une prébende du chapitre de Lisieux divisée en deux portions
Sous l’invocation de St Germain

Divisé en deux portions:
1ère portion:
Patronage au 18 siècle le prébendé de la 1e
portion

2 ème portion:
patronage de la 2e portion

Curés:
1e portion:
Briardon – Fréard 1762/1787

2e portion:
Blouet 1764
Loiseau 1771/1787

Capella Damigny fief et ancienne enceinte fortifiée sur le territoire de Verson ; patron l’évêque.

NONANT – 14




NOTES sur NONANT – 14

NONANT SUR SEULLE – Ecclesia de Nonanto – de Nonanto

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Voir Formeville I

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

2 – Pièces Justificatives:

OFFICIALITE DE NONANT
Officiaux et vicaires généraux. — E.-Ph.-A. Le Sueur des Fresnes.— C.-F. Jahiet.
Greffier.— J.Ollivier

OFFICIALITÉ vacante,en I783.
Officiai et Vicaire général.-E.-Ph.-A. Le Sueur des Fresnes.
Promoteur. — C.-F. Jahiet.
Greffier.—J.-F. Ollivier.

NONANT Saint Martin.
Curés de la 1° portion.— J. Lemonnier. — K. Delahaye – A.-L -M. Sevestre. — G. Guillol.
Curé de la 2°portion. — R.-L Villeroy.
Vicaire. — F.. Delahaye.
Clercs.—J.-J. Scelles – J.T. Barbey.
Seigneur. — G. Scelles du Chàtel.

Insinuations

Hugues de Nonant donne aux chanoines de Lisieux le patronage de Berville en 1182 – 1193.
Elu évêque Listrensis en 1184, il était archidiacre de Lisieux.
Voir Abécédaire tome I p.223
Procès Verbal de 1784 p.123 à 125

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE
DIOCESE DE LISIEUX
Exemption de NONANT

Sous l’invocation de St Martin

en deux portions:
1e portion:
patronage au 18e siècle : l’évêque

2e portion patronage ?

Election de Bayeux – sergenterie de Briquesart
112 feux

Curés:
1e portion:
Dubois 1764
De la Haye 1771/1787

2e portion:
Villeroy 1758/1787

LES MONCEAUX

NOTES sur LES MONCEAUX
– Monceaulx.


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Les Monceaux (Calvados)
Canton actuel : Mézidon-Canon – Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14435

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III, page 399.
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 1036.
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.
Revue Le Pays d’Auge:
– Jean Bergeret: L’inventaire de l’église Saint-Michel-des-Monceaux – 52e année, n° 6, nov.-déc., 2002, p. 15-18
– Armand GOHIER: Visite de la motte féodale du Pin-en-Lieuvin – Pays d’Auge 29 : 3 1979 :20-1

2 – Pièces Justificatives:

Collection de Répertoires Sommaires des Documents Antérieurs à 1800 Conservés dans les Archives Communales – Ministère de L’instruction Publique.
LES MONCEAUX
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. — Gr. å sel de Lisieux. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont- l’Évêque.
II. Distr. de Lisieux; canton de Saint- Julien- le-Faucon (Arrêté du 1er mars 1790). III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux); canton de Saint-Julien- le – Faucon (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Lisieux (2 section) (Arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 102 hab. (1911). Sup.: 371 hect. 70 a. 82 c.
ADMon Gale.- Délibérations. 13 février 1791-4 messidor an III (5 reg., 40, 47, 44, 41, 32 fol.)
Lacunes : septembre 1792-avril 1793, floréal an II-pluviôse an III. Reprise des actes et délibérations : 30 prairial an VIII.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1615.- Lacunes : baptêmes de 1627-1639. mariages de 1625-1641, 1688-1689, sépultures de 1627-1642. – Délibérations du commun, passim, après 1690.
IMPOSITIONS. Des états de sections de 1791 et de l’an VII (4 cah.), cote G.9 de l’inventaire arrêté le 5 janvier 1860, n’ont pu être retrouvés.
CULTES. – Délibérations paroissiales. 1771-1792 (Cah.. 10 fol.) Comptes du trésor. 1751-1793 (Cah., 36 fol.) En mauvais état.
DIVERS. Rôle de recette de la taille de La Houblonnière. (Cah.) Titres et procédures pour des familles : Aquart, à La Motte. 1606; Despériers; Graney, à Lisieux. 1628, 1638; Lamare-Bocage, à La Houblonnière. 1694-1780; Le Bailly, à Fauguernon. 1743-1747 (7 liasses).
Voir les délibérations du Comité de surveillance des Monceaux . 10 novembre 1793-1er messidor an II ( Reg . )

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau.
Monceaux (Les), cant. de Lisieux (2° section). – Saint-Michel de Moncellis, 1244 (ch. de Sainte-Barbe-en-Auge, n° 76). – Sanctus Michael des Monceaulx, XVI° s° (pouillé de Lisieux, p. /|8). – Monceaux en Auge, XVIII° (Cassini).
Par. de Saint-Michel, parr, le prieur de Sainte-Barbe-en-Auge. Dioc. de Lisieux, doy. du Mesnil-Mauger. Génér. de Rouen, élect. de Pont-l’Evèque sergent, de Saint-Julien-le-Faucon.
Corne (La), h. – Justice (La), q. – Justice (La Petite-), h. – La forge Vallée – Lieu-Morin (Le), h. – Lieu-Roulier (Le), h. – Vaserie (La), h.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes de M. Pannier. Les Monceaux, Monceaulx.
La commune des Monceaux est réunie, pour le culte, à celle de la Houblonnière. Elle tire son nom de la configuration du sol, qui est très-accidenté et formé d’un grand nombre de petits monts.
L’église, bâtie sur un monticule marneux, appartient au roman de transition.
Le mur méridional de la nef, soutenu par trois contreforts plats, présente l’appareil en feuilles de fougère. Il est percé de deux fenêtres ogivales trilobées, avec moulures prismatiques, du XVII, siècle, et d’une fenêtre à arc surbaissé du XVIII.
On remarque, de ce côté, les vestiges d’une porte à ogive de transition qui donnait accès dans la nef.
Le mur septentrional, primitivement roman, a été reconstruit.
Il offre un seul contrefort plat, vers l’extrémité occidentale. Une fenêtre ogivale trilobée a été pratiquée dans ce mur au XVIe siècle (1557). Il n’y avait dans l’origine aucune ouverture de ce côté.
La façade occidentale, soutenue par deux contreforts plats, présente l’appareil roman en arêtes de poisson.
La porte à plein-cintre, précédée d’un porche en bois, date seulement du siècle dernier.
Deux fenêtres ogivales, accolées, garnies d’un gros tore que l’on peut voir à l’intérieur du clocher, s’ouvraient dans le gable.
Le clocher, de forme carrée, est construit en charpente et couvert en essente, ainsi que la pyramide octogone qui le surmonte. La date de sa construction est gravée au trait sur une des poutres qui le supportent, à l’intérieur de l’église :
HAEC FIDELIUM CHARITATIS OPE TURRIS EXSURGEBAT AN. D. I. 1736.
Le choeur, construit en retraite sur la nef, est également roman. Il est éclairé au nord par une fenêtre primitive, étroite à l’extérieur, et très-ébrasée à l’intérieur de l’édifice.
Une petite fenêtre ogivale, avec moulures en chanfrein, du XVI, siècle, et une fenêtre à arc surbaissé, du siècle
dernier, s’ouvrent dans le mur méridional. Le chevet est droit et, en grande partie, masqué par la sacristie. Un cordon sur lequel s’appuyaient les fenêtres primitives règne autour du choeur.
Sur les murs latéraux se montrent les vestiges de deux arcades à plein-cintre, qui se correspondent et qui probablement supportaient la tour primitive, placée sur le choeur.
Une jolie piscine romane, à deux baies trilobées, séparées par une colonnette dont le chapiteau est orné de crossettes,existe à l’intérieur, du côté de l’épître.
La voûte du choeur et celle de la nef sont en bois. L’arc triomphal est de la dernière époque de l’ogive.
A l’extrémité de la nef sont placés deux petits autels.
L’un d’eux est décoré d’une statue représentant l’ange Gabriel. Cette statue, qui paraît remonter au XV, siècle, est très-bien miniaturée. La robe, d’un bleu d’azur, est semée de fleurons blancs; par-dessus est un manteau rouge couvert de gemmes affectant la forme de quatre-feuilles. Ce manteau est retenu par une agrafe. Les ailes de l’ange,
entièrement déployées, ont leurs pennes alternativement peintes en rouge et en bleu. L’ange Gabriel tient dans ses
mains un volumen sur lequel on lit l’inscription suivante, en lettres modernes :
AVE
MARIA
GRATIA
PLENA.

L’autre autel est consacré à Marie. La Vierge-Mère porte un manteau doublé d’hermine. Sa tête est surmontée d’une couronne ducale. Cette statue date du XVe siècle, comme la précédente.
Près de cet autel, dans une niche creusée dans l’angle de la fenêtre, est placée une petite statue, représentant la Sainte-Vierge foulant aux pieds un animal qui ressemble à un lion. Sa robe bleue, semée de gemmes, est retenue par une cordelière. Son manteau rouge est doublé de blanc.
Cette statuette et celle de l’ange Gabriel ont dû être réunies autrefois, pour former le groupe de l’Annonciation.
Dans le mur méridional de la nef est creusée une piscine trilobée, avec moulures en chanfrein, dont nous ne pouvons
préciser l’époque.
L’église des Monceaux est sous l’invocation de saint Michel, S. Michael.
Au XVIe siècle et au XVIIIe, le patronage de cette paroisse appartenait au prieur de Ste-Barbe.
Les Monceaux dépendaient, avant la Révolution, de l’élection de Pont-l’Évêque.
Sous le rapport ecclésiastique, cette paroisse, qui comptait 1 feu privilégié et-30 feux taillables, dépendait du doyenné de Mesnil-Mauger.
Au nord de l’église s’ouvrent, dans la marne, plusieurs grottes tapissées de lierre, d’un effet pittoresque.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

117. – Le 20 sept. 1692, furent ordonnés prêtres: Jacques Cécire de la Croix, diacre, prieur-curé des Monceaux.

1 58. – Le 4 septembre 1693, vu l’attestation du sr Paisant, curé du Breuil, et du sr Lacroix, prieur-curé de Monceaux, dispense de bans pour le mariage de Pierre Fauchet et de Marie Verson.

334. – Le 14 juillet 1695, vu l’attestation du sr De la Croix, prieur-curé de Monceaux, et du sr Pollin, vicaire du Mesnil-Simon, dispense de bans pour le mariage entre François Guillaume et Marie Quesnel.

101 . – Le 13 août 1697, dom Jacques Cécire de la Croix, pbfë, chanoine régulier de St-Augustin, prieur-curé de St-Michel des Monceaux, diocèse de Lx, et aussi prieur de N.-D. de la Cambe, diocèse de Bayeux, demeurant en la parr. des Monceaux, donne sa procuration pour résigner entre les mains de N.-S.-P. le pape led. prieuré des Monceaux, en faveur de M° Guillaume Bosquet, sous-diacre du diocèse de Lx.

178. – Le 19 sept. 1697, Me Guillaume Bosquet, sous-diacre, obtient des lettres de provision de la cure de Monceaux, vacante par la résignation de dom Jacques Cécire de la Croix, pbrë, chanoine régulier de St-Augustin. Lesd. lettres de provision sont accordées à condition que le sr Bosquet fera profession dans led. Ordre.

186. – Le 6 nov. 1697, Me Guillaume Bosquet, sous-diacre, pourvu en cour de Rome du prieuré-cure des Monceaux, requiert de Mre Jean de Franqueville, pbfë, vicaire-général du seigr évêque, la collation dud. bénéfice. Le grand vicaire répond que le seigr évêque étant dans son diocèse, c’est à lui qu’il faut s’adresser. Sur cette réponse, led. sr Bosquet proteste se pourvoir devant qui de droit.

393. – Le 5 mars 1698, Me Guillaume Bosquet, sous-diacre, demeurant à Lx, requiert de nouveau de MM. les vicaires généraux de Lx la collation du prieuré-cure de St-Michel des Monceaux qui lui a été cédé par dom Jacques Cécire de la Croix, pbfë, chanoine régulier et dernier titulaire dud. bénéfice. Les grands vicaires lui répondent qu’ils ne peuvent lui donner lad. collation « parce que après l’avoir examiné, ils n’auraient pas trouvé sa capacité suffisante pour une cure. Veu laquelle réponse, icelle prise pour reffus, led. sr Bosquet proteste se pourvoir où il appartiendra. »

348. – Le 11 mars 1698, Me Guillaume Bosquet, sous-diacre du diocèse de Lx, après avoir exposé en la cour de Rouen que dom Jacques-Cécire delà Croix, pbfë, chanoine régulier, lui aurait résigné la cure des Monceaux dont il était titulaire, mais que les vicaires généraux, après l’avoir examiné, n’ont pas « trouvé sa capacité suffisante » et lui ont refusé le visa épiscopal, prie la cour de l’autoriser à prendre possession dud. bénéfice ad conservationem juris; ce qui lui est accordé. Le 16 mars 1698, le sr Bosquet, en conséquence de l’arrêt de lad. cour, prend possession de la cure des Monceaux, en présence de Me Antoine Bunel, pbfë, chapelain en lad. parr., et autres témoins.

531 . – Le 6 août 1698, Me Jacques Lachey, pbrë, chapelain de la 1re portion de la chapelle simple de N.-D. en la Cathédrale, obtient en cour de Rome des lettres de provision du prieuré-cure de St-Michel des Monceaux, de l’ordre des chanoines réguliers de St-Augustin, vacant par le refus de Me Guillaume Bosquet de faire profession dans led. ordre, condition imposée aux prêtres séculiers qui sont pourvus de ce bénéfice.

436. – Le 3 avril 1699, le sr Valtier, banquier expéditionnaire, demeurant à Rouen, atteste avoir envoyé en cour de Rome une commission en faveur de Me Louis Tragin, pbrë du diocèse de Lx, (parr. St-Jacques de Lx) aux fins de le faire pourvoir du prieuré-cure de St-Michel des Monceaux, vacant par la démission faite en sa faveur par le sr Lachey, dernier titulaire. Le 7 avril 1700, sur le certificat du sr Valtier, led sr Tragin requiert le visa du seigr évêque et la collation dud. bénéfice. Mre Audran, vic. gl., répond qu’il ne peut donner de visa au sr Tragin que sur des provisions de Rome et non sur le certificat d’un banquier. Le lendemain, le sr Tragin, dans une requête adressée au lieutenant du bailly de la ville de Rouen pour le siège de Pont-l’Evêque, expose que le prieuré-cure des Monceaux étant vacant par la démission de Me Jacques Lachey, dernier titulaire, il avait chargé Me Jean Valtier, conser du roy et banquier expéditionnaire en cour de Rome, de lui en faire expédier des lettres de provision; ce qu’aurait fait le sr Valtier le 31 janvier dernier. Mais le St-Père « ayant sursis d’en accorder l’expédition, ainsy quil y est obligé par l’article des privilèges de l’église gallicane, Tome II, page 7 », comme il est de l’intérêt du suppliant de prendre possession dud. prieuré, il s’est adressé au seig. évêque pour en obtenir la collation. Le grand vicaire a refusé de lui donner le visa. C’est pourquoi il prie M. le bailly de l’autoriser à prendre possession de ce bénéfice ad conservationem juris, s’engageant à faire profession dans l’ordre de St-Augustin dans le délai qui sera marqué dans les lettres de Rome.
Signé : Tragin de Launay. Le lieutenant du bailly autorise led. sr Tragin à prendre possession dud. prieuré ad conservationem juris, à condition « qu’aux termes de la déclaration de Sa Majesté, il ne pourra faire aucunes fonctions. » Le 27 mai 1699, en vertu de cette autorisation le sr Tragin prend possession de la cure des Monceaux, en présence de Me Pierre Formeville, chapelain en lad. parr., et autres témoins. Le 27 août 1699, le sr Tragin obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. prieuré-cure des Monceaux, à condition qu’il prendra l’habit des chanoines réguliers de St-Augustin et fera profession dans led. ordre. Le 17 décembre 1699, François Mallet de Graville, pbfë, prieur claustral de N.-D. de Beaulieu, diocèse de Rouen, atteste que, le 28 oct. dernier, Me Louis Tragin a pris l’habit de chanoine régulier dans lad. maison, a l’effet de posséder le prieuré-cure des Monceaux, et led. sr prieur l’envoie desservir son bénéfice pendant trois mois, selon l’usage de la maison. Le 22 décembre 1699, M. de Franqueville, vic. gl., donne aud. Sr Tragin des lettres de provision. Le 31 décembre 1699, le sr Tragin, chanoine régulier du couvent de Beaulieu, prend possession de la cure des Monceaux, en présence de Mesre Benjamin de Lambert, Escr, sr de Janville, et autres témoins. Le 29 oct. 1700, l’année de noviciat du sr Tragin étant accomplie, il demande aux religieux dud monastère de Beaulieu l’autorisation de prononcer ses voeux afin de pouvoir jouir de son bénéfice, actuellement vacant par la mort de Me Lachey. Les religieux lui répondent « qu’ils ne peuvent recevoir de confrères aux fins de posséder bénéfices, sans participation du sr Mallet, prieur claustral de Beaulieu; qu’il est absent; mais qu’à son retour led. sr Tragin pourra s’adresser à luy. » Celui-ci prenant cette réponse pour un refus, proteste de se pourvoir devant qui de droit.

LES MONCEAUX (Saint-Michel) Prieuré-cure
Curés. – J. Cécire de la Croix – G. Bosquet – J. Lachey – L. Tragin – Singulière prétention du sieur Tragin.
Prêtre chapelain. – A. Bunel – P. Formeville.

310. – Le 8 mars 1717, Noël Mordant, fils Noël, et Jean Quesnel, demeurant en la parr. des Monceaux, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jacques Quesnel, acolyte, fils dud. Jean, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

130. – Le 8 oct. 1722, Me Louis Tragin, pbfë, chanoine régulier de St-Augustin, prieur-curé des Monceaux, âgé de 56 ans, malade et ne pouvant plus desservir sond. bénéfice, le résigne entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Nicolas Greslebin, pbfë. vicaire de la Houblonnière, qui a dessein de prendre l’habit et de faire profession dans led. ordre de St-Augustin. Le sr Tragin se réserve la somme de 400 livres de pension sur les revenus de la cure des Monceaux qu’il a administrée pendant 25 ans. Led. sr constituant retient encore la chambre qui se trouve sur la cuisine et un cabinet donnant sur le jardin avec la moitié dud. jardin, du côté de ce cabinet.

165. -Le 28 oct. 1722, sur la résignation de Me Louis Tragin, dernier prieur des Monceaux, Me Nicolas Greslebin, pbrë, obtient en cour de Rome de lettres de provision dud. bénéfice, à condition qu’il prendra l’habit des chanoines réguliers et fera profession dans leur ordre après une année de noviciat. Le 8 janvier 1723, les vicaires généraux du seigr évoque donnent leur visa auxd. lettres de provision. Le 20 janvier 1723, led. sr Greslebin prend possession du prieuré-cure des Monceaux, en présence de Me Jean-Baptiste Lefrançois, curé de Putot; Me Pierre Bellière, acolyte, et Me Guy Capelles, architecte, tous deux de la Houblonnière et autres témoins.

198. – Le 19 février 1723, la nomination au prieuré-cure des Monceaux appartenant au prieur claustral de Ste Barbe, monsieur Guillaume Mignot, pbre, prieur de lad. abbaye, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Mc Louis Tragin , dernier titulaire, décédé le 14 de ce mois, la personne de monsieur Julien Ridé, chanoine régulier, actuellement curé de St-Pierre du Breuil, diocèse de Séez. Le 25 février 1723, le seigr évèque donne aud. sr Ridé la collation
dud. bénéfice. Le 18 mars 1723, le sr Ridé prend possession de la cure des Monceaux, en présence de Me Julien Laumaillé, pbfë, curé de la Boissière; M. Jean-Baptiste Cosnard, pbrë, demeurante La Motte, et plusieurs témoins de lad. parr.

193. – Le 2 mars 1723, Me Nicolas Greslebin, pbrë, pourvu du prieuré-cure des Monceaux , pour requérir des srs prieur et religx les raisons qui les ont portés à le faire sortir de leur couvent où il était entré le 17 février dernier, pour faire son noviciat et prononcer ses voeux, afin « de se mettre en estât de posséder le prieuré-cure des Monceaux. Le R. P. Augustin de Callouet, sous-prieur, répond « que feu led. sr prieur des Monceaux n’ayant pas passé pour profès, il est à propos que led. sr Gresbelin attende la conclusion du procès pour prendre l’habit. » Et il ajoute que les religieux de ste Barbe « sont prêts à le recevoir quand la difficulté, qui se trouve sur led. bénéfice, sera levée. » Ce dont led. sr Greslebin a requis acte.

989. – Le 3 oct. 1725, Me Nicolas Greslebin, pbfë, curé de St-Parr-du-Mont, diocèse de Bayeux, et pourvu du prieuré-cure des Monceaux, diocèse de Lx, donne sa procuration pour résigner led. prieuré entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me François Froment, pbfë dud. diocèse de Lx. Fait en présence de Mr. Jacques- Augustin Ledain, diacre du diocèse de Bayeux, et Jacques Le Belhomme, sous-diacre de St-Jacques de Lx.

LES MONCEAUX (Saint-Michel) Prieuré-cure
Curés. – L. Tragin – N. Greslebin – J. Ridé.
Clerc. – J. Quesnel.

32. – Le 22 octobre 1725, Me François Froment, pbrë du diocèse de Bayeux, obtient des lettres de provision en cour de Rome, du prieuré-cure de St-Michel de Monceaux, vacant par la résignation faite en sa faveur par Dom Nicolas Greslebin, pbfë, chanoine régulier de l’ordre de St-Augustin, à condition qu’il prendra l’habit et fera profession dans une maison dud. ordre. Le 22 février 1726, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision. Le 3 mars 1725, le sr Froment prend possession de la cure de Monceaux, en présence de Me Pierre Formoville, pbrë « fondé en lad. parr.»; Me Jean-Baptiste Dupont, pbrë desservant lad. parr., etc..

378. – Le 12 mars 1727, François Froment, originaire de la parr. de St-Michel des Monceaux, diocèse de Lx, et pbrè de la parr, de Cambremer, diocèse de Bayeux, fait profession dans la Maison-Dieu de Caen, entre les mains de Dom Louis-Odet de Clinchamps d’Anisy, prieur dud. monastère, en présence d’Hyacinthe Ledresseur, pbfë, chanoine régulier, et autres religx de lad. maison.

731 . – Le 30 août 1729, dispense de bans pour le mariage entre Mre Nicolas de Nollent, Esc, sr des Monceaux, fils de feu Mre Guillaume de Nollent, Escr, sr des Monceaux, et de noble dame Madeleine Bretocq, de la parr. de St-Etienne-la-Thillaye, d’une part, et demlle Marie-Anne Tiercelin, fille de Pierre et de Marie-Louise Leroux, de la parr. De St-Cloud.

LES MONCEAUX (Saint-Michel). – Prieuré-cure
Prieurs-curés. – N. Greslebin – F. Froment.
Prêtres de la paroisse. – P. Formeville – J.-B. Dupont.
Clerc. – F. Froment.

181. – Le 22 sept. 1754, Etienne Montier, fils de Jean et de Françoise Langlois, de la parr.de St-Mean-Le-Blanc, diocèse de Bayeux, reçoit à Bayeux la tonsure et les ordres mineurs. Le 28 juin 1769, le sr Montier est nommé sur l’abbaye de Ste Barbe, St-Cyr de Friardel, Mondaye et au lieux. Il avait pris l’habit et fait profession dans ce monastère. Il fut plus tard curé des Monceaux.

LES MONCEAUX (Saint-Michel). – Prieuré-cure
Prieur-curé. – F. Froment.
Prêtres de la paroisse. – P. Fleuriot – P. Formoville.

3. – Le 26 janv. 1770, sur la requête de Fr. Etienne Montier, pbrë, originaire de St-Jean-le-BIanc, diocèse de Bayeux, chanoine régulier de l’Hôtel-Dieu de Caen, Me ès-arts en l’Université de lad. ville, le R. P. Courayer, prieur claustral de l’abbaye de Ste Barbe, le nomme au prieuré-cure de St-Michel des Monceaux, vacant par la mort de Fr. François Froment, dernier titulaire, décédé lundi 22 du mois présent réservé aux gradués. Fait et passé à Ste Barbe. Le lendemain, le seigr évêque donne aud. sr Montier la collation dud.
bénéfice. Le 9 févr. 1770, le sr Montier (1) prend possession de la cure des Monceaux, en présence de Mre Alexandre Le Barbier, pbrë, conseiller clerc au parlement de Normandie, demeurant à Paris, rue des Prouvâmes, parr. St-Eustache; Me Philippe Fleuriot, pbrë, demeurant aux Monceaux; Me Louis Favard, chirurgien, demeurant à St-Julien-le-Foulcon, et autres témoins.

LES MONCEAUX (Saint-Michel). – Prieuré-cure
Prieurs-curés. – F. Froment -E. Moulier.
Prêtre de la paroisse. – P. Fieuriot.
Patron. – Le prieur de Sainte-Barbe – L.-C Le Courayer.

Promenades À Travers Les Communes Rurales Des Environs De Lisieux.
L’Eglise.
A l’intérieur, on remarque une charpente vénérable et monumentale, datée 1736; et le tronc le plus rustique et le plus cadenassé que nous ayons jamais vu.
Viollet-Leduc le croit du XIV° siècle et le décrit ainsi « C’est une seule pièce de bois, percée d’un trou à sa partie supérieure pour le passage de la monnaie ; le bloc est évidé et muni d’une petite porte fermée par deux barres en croix munies elles-mêmes de deux cadenas. Il fallait pour ouvrir ce tronc, le concours de deux personnes et deux clés différentes » . On est méfiant. Au Pays d’Auge.
Trois piscines romanes sont creusées dans la pierre et de curieuses statues anciennes garnissent le chœur, telle que la vierge foulant aux pieds un animal à face de lion ; mais les personnages des autels, surtout, sont originaux :
L’Ange Gabriel enluminé: robe bleu d’azur semée de fleurons blancs: manteau rouge, plumes des ailes alternativement rouges et bleues; coiffure… à I ‘ange » évidemment.
La Vierge mère (à profil de dame du Pays) avec son enfant raide et couronné.
Ces trois statues sont en pierre.
Le maître-autel est en bois sculpté. C’est une maîtresse Pièce du temps de Louis XIV, avec comme retable Peint, une Crucifixion d’artiste inconnu ; la Sainte Anne de gauche a l’air d’une bonne vieille Paysanne d’à-côté, mais le Saint-Michel empanaché de droite, terrassant le diable de sa lance, est absolument extraordinaire et le diable encore davantage : le plus noir, le plus sec et plus cornu de tous les diables, une expressive horreur grimaçante.
La restauration de l’église (elle fut bénite en 1930 par le Cardinal Suhard, alors évêque de Bayeux), son ameublement et son entretien sont, dûs à Ia générosité d’Américains, Propriétaires du récent domaine de grand luxe, le déjà célèbre (Haras des Monceaux ) qui couronne le Plateau: M. et Mme Strassburger.

Extrait des chartes, et autres actes Normands ou Anglo-Normands à Calvados- Léchaudé d’Anisy, Amédée Louis.
Nº. 357. Richard de Tilly donne à Sainte-Barbe tout ce qu’il possédait dans le fief des Charpentiers , paroisse de Saint-Michel du Moncelles. (Le sceau brisé.)
No. 358. Beatrix du Moulin donne à Sainte-Barbe, pen­dant sa viduité, le bois et le fond de terre qu’elle possédait
dans la paroisse de Saint-Michel du Moncelles.

Revue Le Pays d’Auge.
Pierre de Thilly, avait pris en 1204 le parti de Philippe Auguste contre Jean-sans-Terre. Il fut nommé bailli et gouverneur de Caen et reçut en récompense la terre de Saint- Loup de Fribois et les terres de Mesnil- Mauger, de Bailleul-la-Campagne et de Barneville, confisquées sur des seigneurs partisans du roi Jean-sans-Terre . Avec une partie de ces biens, Pierre de Tilly fonda le prieuré de Notre-Dame de Fribois et le donna à l’abbaye de Sainte-Barbe- en-Auge.
Son fils, Richard, de Tilly donna en 1244 à l’abbaye de Sainte-Barbe-en-Auge, fondée par Robert Stigand, seigneur de Mézidon au XI° siècle, tout ce qu’il possédait dans le fief des charpentiers, sur la commune de Moncellis (devenue les Monceaux), pour y fonder la paroisse Saint-Michel. Béatrix fait une donation dans la paroisse Saint- Michel des Moncellis (renseignements trouvés dans Notes de Charles Vasseur, dossier Les Monceaux, Société Historique de Lisieux).
Nicolas de Tilly , héritier du fief des charpentiers, vend, à l’abbaye de Sainte-Barbe-en- Auge en 1252, diverses redevances. En ce milieu du XIIIe siècle, l’abbaye était particulièrement prospère avec de nombreux chanoines réguliers de l’ordre de Saint-Augustin.
La paroisse des Monceaux est un prieuré-cure dépendant de l’abbaye de Sainte-Barbe-en-Auge du XIIIè jusqu’à la Révolution et est occupé par un religieux augustin, nommé par l’abbaye.
Si un prêtre séculier obtient un prieuré-cure, il s’engage à entrer dans l’ordre de Saint-Augustin. Aux Monceaux, le cas s’est produit en 1725 :
En 1725 Nicolas Gresbelin, prêtre séculier avait obtenu la cure des Monceaux du sieur Tragin, prêtre séculier, curé des Monceaux pendant 20 ans, mais Tragin n’avait pas rempli la promesse de prendre l’habit religieux dans les six mois en s’aidant d’un faux certificat (Archives du Calvados, Série S, année 1725).
Les prieurés-cures sont richement dotés, mais, à partir du milieu du XVIIIe, leurs revenus diminuent par suite de la mise en herbe ou couchage des terres.
Les prieurés-cures ont des bâtiments agricoles importants dont la présence tranche avec la modestie des manoirs presbytéraux normaux. Ces presbytères abritent quatre personnes, le curé, ses deux domestiques et le vicaire. Les aouterons sont recrutés sur place au moment de la récolte. Le prieur curé s’occupe de la gestion temporelle et de l’exploitation agricole, le vicaire a la charge spirituelle.

Histoire de l’église
L’église des Monceaux, construite à la fin du XII°, est dédiée à Saint Michel Archange et a été construite sur un massif calcaire creusé de grottes, qu’on appelle dans la région des boves.
On sait que les lieux de culte à saint Michel occupaient toujours des promontoires, le Mont Gargan, dans les Pouilles, Saint-Michel du Puy, le Mont Saint-Michel.
Elle a été aménagée au XVIII° par François Froment.
François FROMENT, prêtre, prieur-curé, présenté par l’abbaye de Ste-Barbe-en-Auge dispose d’un montant de revenus de 502 livres. Il a trouvé, en y entrant, la maison presbytérale tombant en ruine totale. Il l’ a fait réédifier à ses frais tant pour les grosses que menues réparations, se montant à plus de 800 livres (Archives départementales, série S).
Il possède un cheval, une vache, deux domestiques.
Il réside aux Monceaux de 1725 à sa mort en 1770. Il tint longtemps son bénéfice et c’est pendant ce temps qu’il réalisa la transformation de l’église des Monceaux dans l’esprit du concile de Trente. La porte occidentale de l’église est percée permettant l’entrée des fidèles par l’ouest avec, à l’entrée, les fonts baptismaux. On lui doit le confessionnal, la chaire à prêcher, le retable et le clocher, daté de 1736, est érigé par la générosité des paroissiens.
Le décor du chœur, le chancel, incombe au curé. C’est donc François Froment qui fit boucher la fenêtre romane d’axe pour installer un retable boiserie qui occupe tout le mur du fond du chœur. La toile centrale qui représente la Crucifixion est datée de 1627. Elle n’était pas faite pour cet emplacement et, pour l’adapter, on l’a agrandie.
En 1770, un dernier curé, le frère Etienne Montier, occupe la cure. Il refusa de prêter serment à la Constituante et fut démis de ses fonctions. Il se retira, fit croire qu’il partait pour l’Angleterre mais il reparaissait dans la contrée pour administrer les sacrements. Il mourut en 1800.
En 1793, le prieuré de Saint-Michel des Monceaux devient la paroisse Saint-Michel des Monceaux, rattachée pour le culte à la Houblonnière, ce qui ne convenait pas aux paroissiens très attachés à leur église. Pour se rendre à la Houblonnière, ils devaient effectuer un long trajet à pied, sans chemin praticable. Pour améliorer le trajet, ils firent les frais de la moitié du chemin, mais les habitants de la Houblonnière ne firent jamais l’autre moitié. De plus, ils réclamaient des frais d’entretien de l’église de la Houblonnière aux Monceois. Pour cette raison, les Monceois demandèrent leur rattachement à Saint-Pierre-des-Ifs qui fut effectif de 1929 à 1982. Par la suite, la paroisse fut rattachée successivement à Sant-Julien-le-Faucon et au Pré d’Auge. Actuellement, l’église des Monceaux fait partie de la paroisse Saint-Paul en Vallée d’Auge et dépend de Livarot.
Depuis 2007, date de sa fondation, l’association Eglise des Monceaux adhère à la Fondation du Patrimoine et a financé la restauration du maitre autel, des autels latéraux, et du tableau de la Crucifixion daté de 1627. Ces travaux ont été inaugurés le 10 septembre 2010, jour de la messe de la Saint Michel, par le Maire Didier Pellerin.

Lieux et monuments
Église Saint-Michel (fin XIIè), restaurée en 1930 par Ralph Strassburger.
Avec trois retables en bois polychrome du XVIIIè, restaurés en 2010 avec la Fondation du Patrimoine.
Vestiges de peintures murales du XIIIe sous le tableau du chœur.
Manège à chevaux du haras de Ralph Strassburger (début XXe).
La Mairie

FOND CAILLIAU – Sous-série 3 F, 3F1 – 3F201
LES MONCEAUX : – QUESNEL famille aux Monceaux- n°dossier : 5 – 194
1790-1815 – Les Monceaux – Famille Quesnel, aux Monceaux. Inventaires, contrats de mariage, etc.
= Arch. SHL 3F 194 – Fonds Cailliau. 4 p. parch., 2 p. papier.

Fonds Cartes Et Plans.
Ordre 328 – Désignation Monceaux (les), tableau d’assemblage – Année Auteur(s) 1933 Cadastre – Échelle 1/5.000 – Étagère 3

Inventaire des enveloppes.

– Enveloppe n° 14 Promenades À Travers Les Communes Rurales Des Environs De Lisieux
2ème série : Les Monceaux, Le Pré d’Auge, Hermival-les-Vaux, Fauguernon, Marolles.
– Enveloppe n° 345 Saint Michel des Monceaux.
Notice sur la paroisse Saint Michel des Monceaux par A. Balley, curé de Mesnil-Simon.

FONDS Arthème PANNIER.
NE 12.2 – 2e carton – Monceaux (Les) : église.

Archives NEDELEC Communes.
com.51.2.1 Monceaux Les L’épicerie Tabac
com.51.2.2 Monceaux Les Manoir-Haras
com.51.2.3 Monceaux Les Manoir des Boves
com.51.2.4 Monceaux Les Notes historiques
com.51.2.5 Monceaux Les Collet des Boves Famille
com.51.2.6 Monceaux Les Vie de la commune 1843-2007

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940.
1526, 22 mai – Le Pré-d’Auge
Pierre BOSCAIGE, du Pré d’Auge, fils et héritier en partie, de Jehan BOSCAIGE; Jehan Guillart, de la paroisse de la MOTTE, fils de feu Nicolas, représentant le droit de Andrieu BOSCAIGE, frère dudit Pierre et de Regnault BOSCAIGE, fils de Robin, de la paroisse des MONCEAUX, font quatre lotz et partages des héritages, maisons, rentes et revenus qui furent et appartindrent à Thomas LEGENDRE
= Arch. SHL. 9F Deville. Dossier Le Pré-d’Auge. Pap. 2 ff.

1634, 8 mars – Mesnil-Simon
Henri et François Le Roullier, frères, de la paroisse des Monceaux, héritiers de feu Gilles Le Routier, leur père, vendent à damoiselle Charlotte de Mogères, veuve de Me Jehan Carrey, en son vivant conseiller du Roi, lieutenant en la vicomté d’Orbec, demeurant en la paroisse de Saint-Jacques de Liseux, en qualité et comme tuteur et gardien de Antoinette Carrey, sa fille, unique héritière dud. défunt, plusieurs biens et héritages au Mesnil-Simon, tenus de la sieurie dud. lieu. Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute papier 2 ff.- Analyse Et. Deville.

1748 Archives SHL : 1F40 :
dates diverses(1748, 1808….)
SAINT AUBIN SUR ALGOT : dossier FORMEVILLE
Dossier concernant les biens d’Adrien Benjamin Formeville à Saint-Aubin-sur-Algot. Réclamations au sujet des portes et fenêtres. Débouché du Chemin de Formeville de l’église à la Grande Route par suite de la construction du Pont du Coupe-Gorge(1808-1809) dont 1 plan, 1 pétition, un accord et l’avis de l’Ingénieur; Lettre de l’abbé Méthaine, curé de Saint-Aubin-sur-Algot à M. de Formeville: Fief Lendrie, fief Bauderesse, chapelle des Monceaux, la Vierge Noire, la léproserie. Fermiers de M. de Formeville: relevé cadastral, an V.Echange d’héritage Madame Formeville et M. Leveneur, inclus accord relatif à la construction d’une grange, d’une étable et d’une tasserie au village de l’Eglise. Arch. SHL. 1F40, 52 pièces papier.

1755, 8 janvier – Le Mesnil-Simon
Par devant Louis Questel Notaire, tabellion royal au Bailliage d’Auge pour le siège de Cambremer Crévecoeur
Fut présent Messire Adrien Lambert Chevalier, Seigneur de Formentin et autres Lieux, Conseiller au Parlement de Normandie, demeurant à Rouen, Paroisse Saint Patrice, maintenant en son Château de Formentin.
Lequel a par ces Présentes Vendu et Promis Garantir A Messire Gabriel Auguste de Lyée, Chevalier Seigneur de Belleau, Cropus et la Christinière, demeurant En sa terre de Belleau, paroisse de Notre-Dame de Courson, acquéreur pour luy, ses hoirs ou ayant Cause La terre Noble Du Mesnil-Simon qui Est un plein fief de haubert Entier, nommé le fief du Mesnil-Simon et S’étend ledit fief Tant en laditte Paroisse qu’en celle du Chesne De Lessard et des Monceaux, et Consiste tant en domaine fieffé, Rentes, Seigneuriales et droits seigneuriaux, qu’en domaine non fieffé, Sur lequel il y a Manoir Seigneurial, plusieurs autres maisons un Colombier et un Moulin à Bled.
= Arch. M. de Longcamp – MC photocopie.

1790-1815 – Les Monceaux
Famille Quesnel, aux Monceaux. Inventaires, contrats de mariage, etc. Arch. SHL 3F 194 – Fonds Cailliau. 4 p. parch., 2 p. papier.

c. 1792
Etat des biens sequestrés révolutionnairement dans les communes de Moyaux, Boutemont, la Chapelle-Hareng, Courtonnel, Courtonne-la-Meurdrac, Cordebugle, le Pin, Marolles, Saint-Michel-des-Monceaux, Mesnil-Simon, Ouilly-le-Vicomte, Saint-Germain-de-Livet, Saint-Hippolyte-de-Cantelou. Arch. SHL. Ms. J 96

Carnets de Charles VASSEUR.

Description de l’Eglise du 27 juillet 1863

DOYENNE DE LE MESNIL MAUGER.
Election de Pont l’Evêque, sergenterie de St Julien le Faucon
1 feu privilégié
31 feux taillables
Sous l’invocation de St Michel
Patronage:
XVIe et XVIIIe : Prior de St Barbara.

Cure Monceaux : d’argent à la fasce de gueules accompagné de 3 étoiles de même (d’Hozier 340)

COUPESARTE

NOTES sur COUPESARTE

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

– Les fiefs de Bocquensey et de Coupesarte Robert le Prévost, escuyer.

Coupesarte (Calvados ; jusqu’en 2016)
Canton actuel : Mézidon-Canon
Arrondissement actuel :Lisieux – Code INSEE : 14189
Histoire administrative : A partir du 1er janvier 2017, Coupesarte forme avec Les Authieux-Papion, Crèvecoeur-en-Auge, Croissanville, Grandchamp-le-Château, Lécaude, Magny-la-Campagne, Magny-le-Freule, Le Mesnil-Mauger, Mézidon-Canon, Monteille, Percy-en-Auge, Saint-Julien-le-Faucon et Vieux-Fumé, la commune nouvelle de Mézidon-Vallée d’Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Mézidon-Canon), par l’arrêté préfectoral du 8 septembre 2016.

COUPSARTE. Autrefois on écrivait Courbessartre.
Le p se prononce; c’est par erreur que, dérogeant à l’orthographe de Cassini, plusieurs personnes écrivent Coupesarte.

Curva Sarta – S.Cireus de Corbesarte – S. Cireus de Curvaserta – Courbe Sartre – Coupe Sarte – Coupsartre. – Corba Sarta, Corbe Sarte.
Coupessard,- Couppesard, – Couppesartres, – Coupsartre. – Coupesarte.

COUPESARTE canton de Mézidon.
Courbe-Essart, 1198 ( magni roluli p.43 ).
Sanctus Cyricus de Corbesa)-le, (pouillé deLisieux, p. 48, note 5).
Curva Sarta, 1262 (ch. de l’hospice de Lisieux).
Curva Séria, 1571 (pouillé de Lisieux, p. 48, note 5).
Courbe Sartre 1579 (ibid. p. 49, n° 2).
Couppesard, Coupessard, 1585 (papier terrier de Falaise).
Coupe-Sarte, 1690;
Coupsartre, 1729 (pouillé de Lisieux, p. 49, n° 2).
Couppesertre, 1778 (dénomb. d’Alençôn).

Par. de Saint-Cyr,
patr. les Mathurins de Lisieux.
Dioc. de Lisieux,
doy. du Mesnil-Mauger.
Génér. d’Alençon,
élect. de Falaise,
sergent, de Saint-Pierre-sur-Dive..

Les fiefs de Bocqencey, de la Varende,de Catillon et de Beaumanoir avaient leur chef assis à Coupesarte.

Lieux-dits de COUPESARTE:
Barbotièrè (LA), h. – CHAMPS (Les),h. – Cour-de-l’Ile (LA), Fe, – COUR-DES-BOIS (LA), h. – Cour-des-Capelles (LA), Mon – Cour-Duret (La), Fe. – Dalinière (La), h – Froide-Rue (LA), h. – Lieu-des-Champs.(Le.), h – Manoir (Le), h. –

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

– Statistique Monumentale Tome I p.340 (Amblie) Chevillard 44.
– Répertoire revue Le PaysAuge:
Y. Lescroart Le manoir de Coupesarte 1976 avril Arch. manoirs, châteaux…
M. Chesneau Coupesarte – 1953 avril Arch. manoirs, châteaux…
– BILLY Jacques, Haras et élevages de Normandie, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1984, 319 p., ill. – Haras du Lieu des Champs
– Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1149.
– CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III page 510.
– L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET-ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie. 1999 page 169.
– Manoir de Coupesarte : fin 15ème-début 16ème-Amis de Coupesarte
– Le manoir de Coupesarte-Pierre de Lagarde

2 – Pièces Justificatives:

Mémoires – Société des antiquaires de Normandie.
N°. 106. — 4. Geoffroy Le Tosc, écuyer, déclare par une charte sans date, que Foulques, fîls de Richer, de la paroisse de Courbesarte, du consentement de sa femme, a donné aux pauvres de là Maison-Dieu-de-Lisieux tout le tennement dépendant du fief de Guillaume Fabre, de Courbesarte ,. chervalier, qu’il tenait de lui. (Sceau brisé).
N°108. — 6. Jacques d’Ouville , fils d’Etienne, chevalier, donne, par une charte sans date , aux pauvres de la Maison-Dieu-Lisieux vingt acres de terre à Courbesarte, à charge par ladite maison de lui donner dix livres tournois. (Sceau Brisé.)
N°159. — 54. Les frères de la Maison-Dieu de-Lisîeux donnent en fief, dans le mois de juillet 1282 , à Laurent de Douvres deux pièces de terre situées à Courbesarte, pour le prix de dix-sept sols tournois de rente. (Sceaux brises.)
N°160. — 55. Les frères de la Maison-Dieu-de-Lisieux donnent en fief , en octobre I285 , à Guillaume et à Jean Le Vanfrais, frères , trois pièces de terre à Courbesarte, pour le prix de trente sols tournois de rente annuelle. ( Sceaux brisés).
N°165. — 58. Intronisation de Jourdain Du Boscq en qualité de recteur de l’église paroissiale de Saint-Cyrille-de-Courbesarte, faite en 1302, par L’official de Lisieux, etc., etc. (Sceau brisé.)

Nouvelles glanes historiques sur l’instruction publique avant et pendant la Révolution – V.-E. Veuclin.
COUPESARTE. 110 habitants.
1743.– Par contrat passé A Lisieux, le 12 août, Me François Le Camus, curé de la paroisse de S, Eu(?) de Coupesarte, fonde & dote, par 120 L. de rente, une des dames, de la Providence de Lisieux, pour tenir les écoles des filles; il donne aussi une petite portion de terre en jardin sur laquelle il y a un corps de logis à usage de demeure et autres aîtres.

Recherches nobiliaires en Normandie – A. Du Buisson de Courson.
– La seigneurie d’Amblie, du moins en partie, et le manoir seigneurial passèrent, peu d’années après cette date de 1663 et par aliénation selon toute apparence, entre les mains des LE PRÉVOST DE COUPESARTE (1). Charles Le Prévost, écuyer, sieur de Coupesarte, déjà patron d’Amblie, d’après un acte d’état civil du 11 février 1671, est qualifié seigneur et patron d’Amblie, Coupesarte et autres terres dans son acte de sépulture du 21 mars 1684, constatant qu’il était mort la veille à l’âge de 55 ans, et que son corps renfermé dans un coffre de plomb (sic), fut inhumé , ce dit jour 21 mars , dans le choeur de l’église St-Pierre-d’Amblie.
(1) LE PRÉVOST, sieurs de Coupesarte, Reviers, Amblie, etc., anoblis en mai 1544, maintenus par Roissy le 14 juin 1599, et par Chamillart, en 1666, portent : d’azur, au chevron d’or, accompagné de deux roses de même, en chef, et de deux aigles combattant, en pointe; au chef cousu de gueules, chargé d’un croissant d’argent.
– N° 118. — 27 octobre 1764
— Acte notarié, passé devant maître Paul Le François, notaire à Creully, portant vente de 300 livres de rente à prendre sur messire Jacques Le Prévost, chevalier, seigneur et patron de Coupesarte et autres lieux, ladite vente consentie par GUILLAUME-NICOLAS DU BUISSON, écuyer, sieur de COURSON seigneur de Cristot, ayant épousé noble dame Catherine-Louise des Planches, héritière en sa partie d’Urbain des Planches, sieur de Cloville, etc., au profit de Pierre Aveline, de la paroisse du Fresne [Papier).
– 5° messire Jean-François de Cairon, écuyer, sieur de la Varende, représentant, par acquêt du 11 septembre 1767, messire Pierre-Charles Le Vicomte, écuyer, sieur de Villy, mari d’une damoiselle Le Prévost de Coupesarte, soeur et héritière de messire Jacques Le Prévost de Coupesarte.

Archives du Calvados. .
– F/8217/1 – 1608-1773 – Le Prévost de Coupesarte.- Décret des héritages Martin de Néauville et de Saint-Martin, à Amblie (1664-1666) ; joint : « Mémoire des rentes du grand fief de Hermanville » (milieu XVIIe s.) ; décret de la terre d’Amblie sur Jean-Baptiste Le Gardeur (1665) ; registre des rentes foncières et seigneuriales (1747-1757).
– F/8214-F/8217/2 – Sont repérées comme propriétaires féodaux de ces unités les familles suivantes :
Le Gardeur (1665), Le Prévost de Coupesarte (XVII-XVIIIe s.) pour Amblie, de Pierrepont pour Pierrepont, et de Cairon de La Varende (XVIII-XIXe s.) pour les deux.

Rôle du ban et de l’arrière-ban du bailliage de Caen en 1552 – Emile Travers
77. Deux f. ass. à Coupeserte. Coupesarte, cant. de Mézidon, où étaient ass. les f. de Bocquencey, de la Varende, de Castillon et de Beaumanoir

Inventaire des sceaux de la Normandie recueillis dans les dépôts d’archives….Demay, Germain.
201 COUPESARTE (GUILLAUME DE), Chevalier. — 1207.
Sceau rond, de 29 mill. — Arch. du Calvados ; Hôtel-Dieu de Lisieux.
Une fleur de lys composée de trois marguerites.
* S’ WWLLI • DE • CORBESARTE
(Sigillum Willermi de Corbesarte.)
Donation du patronage de Saint-Cyr de Coupesarte. — 1207.

Société héraldique et généalogique de France – Louis de La Roque.
Coupesarte
– Les fiefs de Bocquensey et de Coupesarte, p. p. Robert Prévost, escuyer.
– Noble homme Guillaume Hobey, sieur des Granges et de Bonnefonds, conseiller du Roi au grenier à sel de Caen, marié, en 1639, à Louise Le Provost, fille de Frangois Le Prévost, ecuyer, sieur de Coupesarte et de Marguerite Le Sens

Familles alliées en ligne directe à la maison Du Buisson Croquis généalogiques, par Amédée Du Buisson de Courson,…
– Du Buisson de Courson, Amédée
Extraits:
– actes d’acquisition ou d’échange de terres situées à Amblie, notamment avec Guillaume de Marguerie (ou Marguerye), écuyer, seigneur et patron d’Amblie et de Pierrepont, avec Marc-Antoine Le Prévost, sieur de Coupesarte, chevalier, également seigneur et patron d’Amblie en partie, et avec Gilles de Marguerie, écuyer, prêtre, et curé d’Amblie…
– 28 décembre 1699. — Acte de transaction sous seing privé, entre messire de Coupesarte (Le Prévost de Coupesarte, seigneur d’Amblie) et des Londes (Gabriel des Planches), au sujet du chemin de la Londette.
– Aux Le Gardeur succéda, comme seigneur et patron d’Amblie, noble homme Marc-Antoine LE PRÉVOST (ailleurs LE PROVOST), chevalier, sieur de COUPESARTE et REVIERS, qui figure en cette qualité dans de nombreux actes notariés jusqu’en 1699, et qui habitait le manoir seigneurial de la dite paroisse, ainsi qu’il conste d’un acte du 26 juillet 1695; il laissa des enfants qui héritèrent de la seigneurie d’Amblie.
Toutefois, il faut remarquer que la famille DE MARGUERIE ou DE MARGUERYE, qui avait succédé dans la seigneurie de Pierrepont aux sieurs DE PIERREPONT , possédait également, sinon manoir, au moins fief seigneurial à Amblie en même temps que les Le Prévost de Coupesarte. Nous voyons en effet que Guillaume de Marguerie, écuyer, héritier de feu noble et discrète personne Hector de Marguerie, curé d’Amblie, son oncle, et frère de noble et discrète personne Gilles de Marguerie, curé d’Amblie dès 1669 et même encore en 1715, s’intitulait dans les actes depuis l’an 1666, seigneur et patron de Pierrepont et d’Amblie. Ce Guillaume de Marguerie laissa pour fils François de Marguerie qui, d’après un acte notarié du 2 mai 1720, portait aussi les mêmes qualifications. C’est peut-être l’explication naturelle de ce fait qu’il y avait à la fin du XVIIe et au commencement du XVIIIe siècle deux curés dans cette même paroisse d’Amblie.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

514. – Le 1er août 1695, dispense de bans pour le mariage entre François Pigis de la parr. de Coupesarte, d’une part et damll. Léonore Deslandes, fille de feu Jacques Deslandes, Esc. et de damll. Louise Le Filleul, de la parr. du Mesnil-Oury.

444. – Le 5 avril 1697, Robert Marie, fils de Jean et d’Anne Harel, de la parr. de Coupesarte, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le 21 sept, 1697, il ordonné sous-diacre.

506. – Le 17 sept, 1698, furent autorisés à recevoir le diaconat à Bayeux :
Me. Robert Marie, sous-diacre de la parr, de Coupesarte.

218- Le 31 décembre 1699, Me. Nicolas Hurel, pbrë, curé de St-Crespin et de Ste- Colombe-sur-Rille, au diocèse de Séez, donne sa procuration pour résigner lad. cure de Ste- Colombe entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Robert Marie, pbrë de la parr. de Coupesarte.

240. – Le 9 févr. 1700, vu l’attestation du sr. Formeville, curé de Cheffreville, et du sr. Lefebvre, curé de Coupesarte, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Boutherel et Anne Detoy.

663. – Le 19 fév. 1703, vu l’attestation du sr. Lefebvre, curé de Coupesarte, et du sr. Vîquesnel, curé de Mesnil-Oury, dispense de bans
pour le mariage entre Jean Lefebvre, journayeur, et Marie Dufresne,

Curé. – Lefebvre.
Prêtre- R. Marie.
Clerc-R. Marie.
Notable-P. Pigis – L. Deslande.

15. — Le 26 juin 1716, la nomination à la cure de St-Cyr et Ste-Julitte de Coupesarte appartenant aux Mathurins de Lx, Dom Ambroise Thoumin, vicaire dud. couvent, Jean-Baptiste de Bonnefons, Paul Damance, Dominique Bunot, Antoine Desjardins et Barthélémy Jean, tous pbfës et religieux de l’Ordre de la Rédemption des Captifs, nomment aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Nicolas Lefebvre, pbfë, dernier vicaire perpétuel de lad. parr., la personne de Me François Le Camus, pbrë de la paroisse de Bellou.
Le 30 juin 1716, le seigr évêque donne aud. sr Le Camus la collation de lad. cure.

33. — Le 9 juillet 1716, Me François Le Camus, pbre, demeurant à Bellou, pourvu de la cure de Coupesarte, prend possession dud. bénéfice, en présence de Mre Antoine Le Prévost, Escr, seigr et patron honoraire de lad. parr. ; Louis Le Michel, Escr, sr de la Babouelle, demeurant à St-Pierre de Courson ; Me Gabriel Le Michel, pbrë, curé de N.-D. de Bellou; Me Jean Formage, pbrë du Mesnil-Mauger; Me Marin Billon, pbrë, prieur de Ste Croix de Séez ; Me Nicolas Vattier, pbre, vicaire desservant la cure de St-Ouen-le-Hoult, et autres témoins de lad. parr. de Coupesarte.

579. — Le 26 nov. 1721, vu l’attestation du sr Le Camus, curé de Coupesarte, et du sr Beuzelin, vicaire du Mesnil-Eudes, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Viquesnel et Catherine Leprevost.

733. — Le 13 août 1724, titre clérical fait en faveur de Me Charles Leprevost, acolyte, par le sr Leprevost, sr de la Londe, demeurant à Coupesarte.

897. — Le 30 octobre 1729, Michel-François de Bernière de la Cotterie, fils de François et de Marie-Anne-Françoise Fossard, de la parr. de St-Cyr de Coupesarte, reçoit la tonsure à Lx, des mains de Me. de Boulogne. (1)
Le 13 juin 1730, led. sr de Bernière, clerc tonsuré, demeurant à Lx, donne sa procuration à Mre Michel de Bernière, pbrë, chanoine de Cambray, pour requérir des chanoines de lad. métropole sa nomination à la chapelle N.-D. de (de Foro cameracensi), fondée en leur église et vacante par le décès du dernier titulaire.
(1) Mg. Jean-Marie Hanriau, ancien chanoine de Lx.

1358. — Le 19 juillet 1732, dispense de bans pour le mariage entre Claude Fortin, Escr, sr de la Hoguette, fils de feu Philippe Fortin, Escr, et de noble dame Charlotte du Héron, de la parr, de Tôtes, diocèse de Séez, d’une part, et noble demoiselle Marie-Anne de Bernière, fille de François de Bernière, Escr, sr de la Cotterie, et de noble dame Marie Fossart, de la parr. de Coupesarte.

261. — Le 21 août 1736, dispense de bans pour le mariage entre Mre Paul de Bernières, Esc., sr de la Cotterie, fils de feu Mre François de Bernières, Escr, sr de la Cotterie, et de noble dame Marie de Fessard, led. sr Paul originaire de Coupesarte et demeurant depuis douze ans en la parr. d’Ammeville, d’une part, et dlle Madeleine Thierry, fille de Me Jean-François Thierry, sr des Cours, bourgeois de Caen, et de feue Jeanne Violette, demeurant à Auvillers.

78. — Le 17 avril 1737, entérinement de la dispense de parenté au 3e degré pour le mariage entre Jacques de Bernières, Esc., demeurant à Coupesarte, et damlle Marie-Charlotte Duquesne, demeurant à Glos.

49. — Le 26 juin 1741, Me François Le Camus, pbrë, curé de St-Cyr de Coupesarte, remet purement et simplement led. bénéfice entre les mains des Révérends Pères Mathurins de l’Hôtel-Dieu de Lx qui en sont patrons présentateurs.
Le 3 juillet 1741, en conséquence de la précédente résignation, les Révérends Pères de l’Ordre de la Ste Trinité pour la Rédemption des Captifs, réunis en Chapitre en leur maison de Lx, savoir: Martin Le Clerc, ministre ; Bernardin Marais, Gabriel Vallée, Jacques de Bauquemare, Louis Odey, tous prêtres et religieux, nomment à la cure de Coupesarte la personne de Me. Jean-Baptiste Le Clerc, pbrë de ce diocèse. — Signé : L. Odey, secrétaire du Chapitre.
Le 4 juillet 1741, le seigr évêque donne aud. sr Le Clerc la collation dud. bénéfice.
Le 26 juillet 1741, le sr Le Clerc prend possession de la cure de Coupesarte, en présence dud. sr Le Camus, dernier curé; Me Charles Le Prévost, pbrë, vicaire de lad. parr., et autres témoins.

332. — Le 20 juillet 1746, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François de Bernières, Escr, fils de feu Mesre François de Bernières, Escr, sr de la Cotterie, et de noble dame Marie Fossard, de la parr, de Coupesarte, d’une part, et damlle Jeanne-Adrienne de Louvigny, pensionnaire depuis trois ans au couvent des Augustines d’Orbec, fille de feu Mesre Pierre-Félix de Louvigny, et de noble dame Marie-Elisabeth de Louvigny, de la parr, de St-Laurent-des-Grez.

5. — Le 21 avril 1747, Mesre Joseph-Dominique de Cheylus, pbrë, docteur de Sorbonne, chanoine, archidiacre et vicaire général du diocèse de Lx, donne, en l’absence de Mr l’Official, dispense de bans pour le mariage entre Tanneguy-François-Toussaint Osmont, Escr, fils de feu
Gaspard Osmont, Escr, seigr et patron honoraire de Bray-en-Cinglais, diocèse de Bayeux, et de feue noble dame Françoise de Marguerite, d’une part, et damlle Marie de Malon, fille du feu sr Jean Malon et de feue dame Geneviève Bayeux, de la parr. de Coupesarte.

Curés. — F. Le Camu — J.-B. Le Clerc.
Vicaire. — C. Le Prévost.
Clerc— M. -F. de Bernière de la Cotterie.
Patron. — Les Mathurins de Lx.
Seigneurs. — Fr. de Bernière de la Cotterie — Fr. de Bernières — Jq de Bernière.

79. – Le 13 juin 1749, vu l’attestation du sr. Denys, curé du Tilleul, et du sr. Le clerc, cure de Coupesarte dispense de bans mariage entre Pierre Bauval, sr. de la Perelle, fils de feu Pierre Beauval et de feue dame Elisabeth Dafour, de la parr. du Tilleul, d’une part, et demll. Catherine Fleuriot fille de feu Gabriel Fleuriot, sr. de la Racinière, et de dame Marie-Louise Gravelle, de la parr. de Coupesarte.

82. – Le 21 août 1752, Robert Dupont, marchand, demeurant à Coupesarte, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Pierre Destoy, acolyte de lad. parr. afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

189- Le 22 août 1753, Pierre-Nicolas Formage, sr. de Rochefort, marchand, demeurant à Coupesarte, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Adrien Formage, acolyte de la parr. afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me. Jean Gosset, pbfë, demeurant en la parr. du Chesne, et par Jacques Prévost, sr. des Costils, marchand, demeurant à Coupesarte.

53. — La 24 janv. 1767, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jacques-François de Bernière, fils de feu François de Bernière, sr de la Costière, et de noble dame Marie Jossard, demeurant en la parr. de Coupesarte, d’une part, et damlle Agnès-Jeanne de Montreuil, veuve de Jean-Baptiste Potier, sr de Butenval, fille de feu Pierre de Montreuil, Escr, officier de Madame, et de feue Marie-Ursule Duhamel, originaire de la parr. de St-Louis, diocèse de St-Pol-de-Léon en Bretagne, et demeurant depuis temps de droit en la parr. de Fervaques.

205. — Le 31 oct. 1767, dispense de bans pour le mariage entre Louis-Nicolas de Marguerit, Escr, fils de Guillaume de Marguerit, Escr, sr du Mesnil, et de noble dame Suzanne de Marguerit, de la parr, de St-Germain-le-Vasson, d’une part, et noble damlle Marie-Charlotte-
Françoise Rosée, fille de feu Charles -Auguste Rosée, Escr, sr de Courteilles, et de noble dame Françoise-Ànne-Geneviève de Mannoury, originaire de la parr, de Mittois et demeurant en celle de Coupesarte.

Curés.- J.-B. Le clerc – P. Lecherpin.
Prêtres de la paroisse. -M. Legallois – C. Provost.
Clerc. – P. D. Detoy – A. Formage.
Seigneurs. – T. Osmont du Manoir – F. de Bernière de la Costière – J-F.de Bernière

185. – Le 3 janv. 1771, Pierre Brière, marchand, demeurant à Coupesarte, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Charles-Nicolas Le Broussois, acolyte de la parr. de Livarot, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une pièce de terre, nommée la cour de la Barbotière, sise à Coupesarte et appartenant aud. sr. constituant.
Led. sr. acolyte absent fut représenté dans cet acte par son frère, Robert Le Broussois, marchand boucher à Livarot.

17. – Le 26 sept. 1778, Auguste-Adrien Le Noble, demeurant à Caen, parr. St-Etienne, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Joseph Formage, acolyte de la parr. de Coupesarte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé en l’étude du notaire de Méry-Corbon.

30. – Le 10 août 1860, Me. Jean-Baptiste Leclere, pbrë, curé de St-Cyr de Coupesarte, devenu infirme, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Philippe Lecherpin, pbrë, vicaire des Authieux-Papion. Il se réserve toutefois une partie du presbytère et une pension viagère de 300 livres à prendre sur les revenus dud. bénéfice qu’il a desservi pendant 20 ans environ.
Le 1er sept. 1760, led. sr. Lecherpin obtient en cour de Rome des lettres de provision de Lad. cure. Le 4 nov. 1760, Me. Mery, vic. gl. du Chapitre, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 9 déc. 1760, le sr. lecherpin (1) prend possession de la cure de Coupesarte, en présence de Me. Philippe Fouet, pbrë, curé des Authieux-Papion : Me. François Ouzout, pbrë, curé de Ste-Marie-aux-Anglais ; Me. Laurent Jean, cure d’Ecajeul ; Me. Michel Le Gallois, pbrë, titulaire de la chapelle de la Pipardière, demeurant à Coupesarte; Mesr. Jacques le Prévost, chev. seig. honoraire de Coupesarte, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St.Louis, demeurant à Caen ; Mesr. M François le Prévost, chev. marquis de St-Julien-le-Faucon, officier au régiment du roy-Infanterie, lieutenant du roy en son gouvernement de Normandie; Mesr. Jacques-Louis Mallard, chev. seig. de la Varende, du Breuil et autres lieux, patron des Authieux-Papion, y demeurant; Tanneguy Osmout, Esc. sr. du Manoir, demeurant aud. lieu de Coupesarte, et Nicolas Lecherpin, marchand, demeurant à Ecajeul.

(1) ) Mr Lecherpin, curé de Coupesarte, prêta le serment constitutionnel le 13 février 1791. Mais quelques jours après, dans la nuit du 17 au 18, des malfaiteurs ayant pénétré dans l’église, forcé la porte du tabernacle et emporté les saintes hosties, M. Lecherpin fut profondément impressionné de ce sacrilège. Il vit dans ce fait une punition de Dieu peut-être irrité contre lui. Sa conscience fut fortement troublée : il se demanda si les mains de ces brigands étaient, après son serment, bien moins indignes que les siennes de toucher les saintes Espèces, et, son trouble augmentant tous les jours, il finit le 4 mai, par se rétracter. Il resta cependant encore à Coupesarte jusqu’au mois de septembre 1792. Le 8 de ce mois, il prit un passeport pour l’Angleterre et s’en alla en exil : il avait alors 65 ans. Ses biens situés à Ecajeul, furent confisqués; mais en l’an III, sa famille put en recouvrer la possession.
Mr Lecherpin mourut-il en Angleterre ou bien revit il le sol de la patrie ? Nous n’avons rien pu découvrir à ce sujet. (Archives du Calvados.)

Clerc. — Jh Formage.
Notable. — P. Brière.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Sanctus Ciricus ou Cyricus de Corbesarte, de Curvaserta, Courbe-Sartre, Coupe-Sartre, Coupe-Sarte, Coupsartre.

L’église de Coupesarte s’élève à 2 kilomètres environ de St-Julien, sur le bord du chemin de grande communication qui relie ce bourg à celui de Livarot.
La construction de cette église remonte au XIIIe siècle. Les murs étaient primitivement percés de fenêtres en lancette, avec large chanfrein. Presque toutes ces ouvertures ont été élargies et défigurées. Un chevet droit, percé de trois fenêtres en lancette bien conservées, termine le choeur à l’orient. Le portail a été modernisé.
L’inscription de la cloche a été lue et relevée ainsi qu’il suit par M. Pannier :

IAY ÉTÉ BENIE PAR Me FRANÇOIS LECAMVS CVRÉ DE CE LIEV ET NOMMÉE
MARIE PAR MESSIRE LOVIS ANTOINE LEPREVOST CHr SEIGr ET PATRON DE
COVPSARTE ET DE DOQVENSEY SEIGr ET PATRON HAVT IVSTICIER D’ANBLIE
ET DE PIERREPONT ASSISTÉ DE NOBLE DAME MAIRIE MAGDELAINE DE LA
LVSERNE SON EPOVSE. 1722.
IONCHON ME FECIT.

Le diamètre de celte cloche est de 77 centimètres.
Au milieu du choeur sont trois dalles sépulcrales qui recouvrent, dit-on, les dépouilles mortelles d’une même famille.
Dans le sanctuaire, à gauche de l’autel, se trouve une autre pierre tombale, également sans inscription.
Du côté de l’épître sont deux autres pierres tombales, couvertes d’inscriptions gothiques. Sur l’une de ces pierres est représenté un personnage. Elle porte la date MCCCCLIV (1454).
Au mur méridional du choeur est appendu un ancien tableau, portant la date 1621. Ce tableau, qui faisait partie d’une ancienne bannière, représente, d’un côté, la Sainte-Vierge ; de l’autre, sainte Judith et saint Cyr, second patron de la paroisse. (Le premier patron est saint Hermès.)
Sur le mur opposé on lit l’inscription obituaire suivante, dont M. Pannier a bien voulu m’envoyer la copie :
L’AN. 1651. LE. 7. IORV DE.
NOVEMBRE. IEAN. GASTEBLÉ.
A. FONDÉ. EN. CETE. EGLIZE.
6. GRANDE. MESSE. AVEC. DEVX.
OFFICE. DES. DFFVNCTS. A.
CELEBRER. LE. PREMIER. MERCREDY.
DAPRES. LA. FESTE. DE. TOVS
SATNCT. ET. LE. 13. AOVST. 1665
IOVR, DE. SON. DECEDS. AVEC. VN
LIBERA. TOVS. LES. DIMANCHE.
DE. LANNÉE. TOVT. A. LA. PLV5.
GRANDE. GLOIRE. DE. DIEV. ET.
AV. SALVT. DE. SON. AME.
AINSV. SOIT. IL.

On remarque, dans la nef, un ancien groupe en pierre (une Notre-Dame-de-Pitié) provenant du manoir de Coupesarte.
La voûte du choeur et celle de la nef sont en lambris, avec entraits et poinçons. Sur l’entrait placé dans le choeur on remarque deux écussons armoriés.
L’église est sous l’invocation de saint Cyr. Le patronage de Coupesarte appartenait aux Mathurins de Lisieux.
D’après les recherches de M. Vasseur, le patronage leur fut donné en 1207, en même temps que les deux tiers des grosses dîmes et un herbage, par Guillaume de Coupesarte. Son fils, Robert, souscrivit à la charte de donation, qui fut confirmée par les souverains pontifes et les évêques de Lisieux. (Voyez à ce sujet la notice sur la Maison-Dieu de Lisieux, par M. Vasseur, publiée dans le Bulletin monumental, t. XXX, p. 113.) Bocquencey est un fief situé sur le territoire de Coupesarte.
Il y avait encore la Varende et Castillon, donnés par Robert de Lamberville à la Maison-Dieu de Lisieux.
En 1566, nous apprend M. Ch. Vasseur, Nicolas de Maduel, sieur de Chus, né à Coupesarte, obtint le privilège de lever la fierte de saint Romain. Il avait tué Me Pierre Le Sauvage, avocat à Pont-l’Évêque, souche des seigneurs du Chesne de ce nom, qui lui avait intenté des procès ruineux ( V. Floquet, Privilège de saint Romain, t. II, p. 425). Aux XVII et XVIII, siècles, la famille Le Prevost devint propriétaire de Coupesarte, des Authieux, du Doux-Marais, etc. ; mais son principal établissement fut à St-Julien-le-Faucon.

Manoir de Coupesarte.
— Près de l’église existe un beau manoir, composé de deux bâtiments formant équerre. Ces bâtiments, construits en bois, avec briques entre les colombages, sont entourés de fossés remplis d’eau.
Coupesarte appartenait au doyenné du Mesnil-Mauger. Il était de l’élection de Falaise et de la sergenterie de St Pierre sur-Dive. On y comptait 48 feux (environ 240 habitants). Il n’y a que 105 habitants aujourd’hui.

INVENTAIRE SOMMAIRE DES ARCHIVES DÉPARTEMENTALES ANTÉRIEURES A 1790
– Aujourd’hui saizième de may mil six cens soixante et saize, a esté nomme un fils sorti du légitime mariage de Charles Le Prévost, esc. sieur de Coupesarte, et de noble dame Marie de La Luzerne, son épouse, par nous l’abbé… (illisible), grand doyen de l’église cathédrale de Coutances, et noble dame Anne Le Prévost. espouse de Jean-Baptiste de Ciresme, esc. sieur de Banville, et a esté nommé Louis-Antoine en l’églize St-Pierre d’Amblie, qui avait esté baptisé il y a environ sept mois par la permission de Monseigneur de Bayeux. (Signé : G. de Marguerye, prestre.).
– Le 11 février 1671, baptême d’une fille naturelle de Charles Le Prévost, esc., sieur de Coupesarte, sieur et patron d’Amblie.
– Le lundy vingtiesme jour de mars 1684. est décédé à St-Pierre de Caen Messire Charles Le Prévost, escuier, seigneur et patron d’Amblye, Coupesarte et autres terres, âgé d’environ 55 ans, et, le mardy vingt-et-un mars, son corps a esté inhumé, renfermé dans un coffre de plon, dans le coeur de l’églize St-Pierre d’Amblye, par discrepte personne Mre. Jacques Le Jeune, prestre, curé et doyen de Crelly, assisté de plusieurs ecclésiastiques et présence de moy curé soubsigné. R.Le Chartier.
– Le 2 novembre 1699, baptême de Claude-Encelin-Hyacinthe Le Prévost de Coupesarte, fils des mêmes ; parrain, Claude-François de Marguerie, seigneur de Vassy ; marraine, noble dame Laurence-Suzanne Castel de Reviers.
– Le 31 août 1701, inhumation dans l’église de l’enfant, âgé de 3 ou 4 mois, de Louis-Antoine Le Prévost, chevalier, seigneur de Coupesarte, et de Marie-Madeleine de La Luzerne.
– Le 22 septembre 1742, inhumation, dans le choeur de l’église St-Pierre d’Amblie, du corps de Messire Louis-Antoine Le Prévost, chevalier, seigneur de Coupesarte, Amblie, Pierrepont, Bocancé et autres lieux, en présence de Le Vaillant, curé de Basly(?), de Saon, curé de Fontaine, de Vendes, curé de Bény, de Marguerie, curé de Pierrepont, et autres.
– Le 29 septembre 1745, inhumation dans le choeur de l’église d’Amblie, du côté de l’Evangile, de Marie- Françoise-Cécile de Borel, décédée en la paroisse St-Jean de Caen, épouse de Messire Jacques Le Prévost, chevalier, seigneur et patron de Coupesarte, Amblie, Pierrepont, La Chapelle-Heuzebrocq, en présence des curés de Fontaine, Thaon, Reviers et Pierrepont.
– Comptabilité . – Registre contenant les recettes et les mises de la maison des chanoines
réguliers de la Ste – Trinité et Hôtel- Dieu de Lisieux, commencé le 1er décembre 1778 . Recettes du premier trimestre 1789 :
– du curé de Coupesarte, pour une année de dîmes et autres, qu’il tient des Mathurins, 250 livres ; pour quatre sommes de blé, diminution faite de la coutume, 195 livres 10 sols.
– F° 4. St-Cyr de Coupesarte. Donation par Guillaume de Coupesarte , chevalier, domui Dei Lexoviensi et pauperibus ejusdem domus,[ à la maison de Dieu de Lisieux et aux pauvres de la même maison ]du droit de présentation de l’église de St- Cyr de Coupesarte et tout ce qu’il avait dans ladite église et ses dépendances. Assentiment de son fils Robert ( 1207 ) .
– Cession par Gaufridus Le Touzey , chevalier, fils et héritier de Basilia de Baucquencoi, aux pauvres de la maison Dieu de Lisieux, du droit qu’il réclamait au patronage de l’église de St-Cyr de Coupesarte . Confirmation par lui de la donation dudit patronage faite par sa mère (novembre 1233 ).
– François Le Camus, curé de Coupesarte, de 2,000 livres, pour un lit destiné à un pauvre de sa commune 1743.
– Fondation d’un lit pour un pauvre de Bellou par Le Camus, ancien curé de Coupesarte (1748).
– Donation par Gaufridus Le Toussey, miles, filius et heres Basilice [soldat, fils et héritier de la Basilique] de Bauquencay, à la maison Dieu de Lisieux, de ses droits sur le patronage de l’église sancti Cirici [Saint Cyr] de Courbesarte (Coupesarte) — Confirmation par Gaufridus Le Touzey, miles, fils et héritier de Rusiliu de Buuquencac, du patronage de St-Cyr de Coupesarte, donné par sa mère 1233).
– Charte de donation par Guillaume de Coupesarte, chevalier, à la maison Dieu, du droit de présentation de l’église de St-Cyr de Coupesarte et de tous ses droits sur ladite église (1207). Confirmation par Jourdain, évêque de Lisieux , de ladite donation du patronage de Coupesarte, faite par Guillaume de Coupesarte, chevalier, à la maison Dieu, sur la résignation entre ses mains par Laurent Aini, chanoine, et Richard de Valleiogiarum, prêtre, de leurs droits sur ladite église ; appropriation de ladite église à titre de bénéfice perpétuel à ladite maison pour l’entretien des pauvres, de l’assentiment de Guillaume, doyen, et du chapitre de Lisieux (s. d.).
Ratification de ladite confirmation par Yves de Vieux- Pont, suzerain de Guillaume de Coupesarte, de ses donations à l’Hôtel-Dieu du patronage de ladite église de Coupesarte et des donations de Robert , fils de Richard de Lamberville, de Johannes de Ouilla, et Petrus de Pellevillen (1227).
– 1720-1773. — Coupesarte. — Baux : à François Le Camus, curé de Coupesarte, des deux tiers des dîmes en grains de Coupesarte avec l’herbage du Parquet, situé proche l’église, par Ambroise Thoumio, ministre de Lisieux, moyennant un fermage de 70 livres (1720);

Liste alphabétique des prêtres déportés – Le Havre [Seine- Inférieure]
3582 Le Cherpin, Philippe, curé de Coupesarte [Calvados].

DIVERS.

1302 – Intronisation de Jourdain du Boscq, comme recteur de Coupesarte (Lechaudé n°163-58)

En 1463 Montfaut trouve à Coupesarte Guyon d’Anesy

En 1566, Nicolas de Maduel (noble homme) sieur de Chus né à Coupesarte diocèse de Lisieux. Il avait tué Pierre le Sauvage, avocat à Pont l’Evêque, qui lui avait intenté des procès où il avait été ruiné.
En 1562 il fit le siège de Rouen dans l’armée de Charles IX qui lui avait donné des lettres de grâce, mais il ne put les faire sceller. (Floquet – Privilèges de St Romain Tome II p.425)

Claude François Marguerye, marquis de Vassy, châtelain de Villiers et de Neuville sur port, épousa par contrat du 5 juin 1692 Louise Le Prévost dame de Reviers, fille aînée et héritière en partie de Louis, seigneur de Reviers, de DouMarais, Coupesarte, les Authieux et de Suzanne Castel de Saint Pierre. (Statistique Monumentale Tome III p.52)

Jacques Charles César Formage, poète et professeur au lycée de Rouen né à Coupesarte en 1749. Ses vers on été couronnés au … de Rouen ainsi que son discours sur le Réunion de la Normandie à la Couronne de France 1781; mort à Rouen en septembre 18O8. Ouvrages:1°in Licentiam nostræ poesis , Carmen; 2º Ignis ; 3º in Pestem quæ Rothomago incubuit; 4º Stances sur la guerre présente (guerre d’Amérique) ; 5° Discours sur la réunion de la Normandie à la couronne de France sous Philippe-Auguste. Ces divers écrits ont paru dans les années de 1779 à 1781, Formage publia un recueil de Fables mises en vers, en 2 vol. in- 8°, dont quelques- unes avaient paru déjà dans Ecole amusante des enfans , traduite du hollandais par Guilbert.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR .
DOYENNE DE LE MESNIL MAUGER.
– « Analyses et transcriptions … » 3e fascicule :
– page 117 – 1652 17 octobre – Ysaac de Maloysel, escuyer sieur de Bouttemont demeurant à Pontfol Seignerie de Bosquencé à Coupesarte.
– Election de Falaise, sergenterie de St Pierre sur Dive -48 feux – Sous l’invocation de St Cyr

Patronage:
XVIe : Minister Lexoviensis
XVIIIe : Les Mathurins de Lisieux

COUPESARTE (St-Cyr)
Clerc.— P Formage,
Notable. — P. Briére,
Curé:
le Cherpin ou l’Echarpin 1760/1787

Inventaire cartons Etienne Deville – Carton n°1
1612 9 janvier – Contrat de Mariage de Léonard Deschamps, demeurant à Coupesarte et Philippe Leforceney, fille de feu Guillaume et de Gervaise Beauvais, de St Germain de Lisieux

2S Fond DUVAL.
2S378 – Calvados divers – Coupesarte: manoir (plans)

Fonds divers inventaire des enveloppes.
Enveloppe n° 33 – 3 photos noir et blanc grand format : manoir de Coupesarte
Enveloppe n° 90 – Coupesarte (extérieur)

NE 12.1 : 1er carton « Communes ». – Coupesarte.

Archives NEDELEC COMMUNES.
com.17.2. – 1 – Coupesarte Manoir.
com.17.2. – 2 Coupesarte Notes historiques
com.17.2. – 3 Coupesarte Vie de la commune

FONDS Photos Alcide Goupil.
588 1949 Fervacques incendie – Communion et confirmation – Coupesarte: fête – Miss Europe – Canu

Fonds-1F
1F324 : 27 février 1630 : Jehan Hommet de Coupesarte rend à Louis du Rouil la somme de 50 livres tournois.

Voir les sites :
Mézidon-Canon et son Canton

Villes et villages du Calvados