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BROCOTTES

NOTE sur BROCOTTES

BROCOTTES – rattaché à HOTOT en Auge.


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Archives du Calvados.
Brocottes (Calvados ; jusqu’en 1972)
Histoire administrative : La commune fusionne avec Le Ham et Hotot-en-Auge par l’arrêté du 26 décembre 1972 sous le nom de Hotot-en-Auge.

BROCOTTES
I. Dioc. de Lisieux. – Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque. Gr. à sel de Danestal. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont- l’Évêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Beuvron (Arrêté du 1º mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Beuvron (Loi du 28 pluviose an VIII); canton de Cambremer (Arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 105 hab. (1911). Sup.: 624 hect. 92 a. 83 c. ADMon Gale. – Délibérations municipales et enregistrement des lois et décrets. 15 septembre 1793-3 pluviôse an II (Reg. , 49 fol.)
Lacune jusqu’à l’an X. Voir au Ham les délibérations du 30 nivôse au 10 floréal an II. Un registre de délibérations du commun (1632-1675), indiqué par l’inventaire arrêté le 15 octobre 1861, n’a pu être retrouvé.
ÉTAT- CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures (1), depuis 1700. Les actes antérieurs remontant à 1632, indiqués par le même inventaire, n’ont pu être retrouvés. Délibérations du commun. 1700-1724 Visites de l’archidiacre, passim.
IMPOSITIONS. États de sections (Sections A- D). An V (4 cah.) Lacune: fol. 1 de la section D.
(1) les actes de catholicité de Brocottes. 1716-1720 (Série G, Brocoltes, 5 cal.)
Délibérations et enregistrement des lois et décrets de Brocottes. 30 nivòse-10 floréal an II (Reg. , 49 fol.)

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie.
504- Brôcottos (Cambremer, C.) :
Brocotes 1295: cop. 1297, Arch. Calv.. H 8103; — Hippeau.
Enquête de 1297, dans Mém. Sec. Ant. Norm., t. XX, 1853, p. 375.
Le caractère tardif de la plus ancienne référence doit inciter à la prudence. Etant donné toutefois que Brocottes se trouve au milieu de terrains très bas parcourus par de nombreux canaux et dans une contrée où les toponymes d’Origine nordique sont nombreux, l’idée d’un composé formé des deux mots vx-scand. bru, brô, « pont », et kot, « hutte », apparaît comme très plausible.

Brocottes, St-Ouen, prieuré de St-Ouen de Rouen, diocèse de Lisieux, auj. Bayeux, archidiaconé d’Auge, cant. Cambremer, arrond. Pont-l’Évêque, Calvados.

1 – Bibliographie.

CAUMONT Arcisse de: Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 132
LESCROART Yves, La Renaissance en Pays d’Auge dans La Renaissance en Basse-Normandie, numéro spécial de Art de Basse-Normandie, Printemps1975, p. 59. Manoir de l’Epinay. « Une précieuse date, 1545, gravée sur le montant d’une fenêtre de l’étage, situe les importants travaux de décoration entrepris au manoir de l’Epinay: fenêtres à meneaux couverts de torsades et décor de losanges.
« Une fenêtre du rez-de-chaussée, protégée depuis par une adjonction, a conservé toute sa délicatesse d’exécution, reflet de ce que fut la façade principale aujourd’hui très érodée par les intempéries ».
MARIE-CARDINE Pierre, « Le pillage de l’église de Brocottes (8 décembre 1792) », Le Pays d’Auge, 21, N° 9, Septembre 1975, pp. 31-34
Brocotte. 615. BUREAU (Dr Jean). « Le vieux manoir » à Brocotte. Le Pays d’Auge, févr. 1965, pp. 15-18, ill.
Manoir et archives de Brocotte (14).
Boidot (Philippe). – Vieux manoir, vieux bois, petits mystères. – Le Pays d’Auge, 5, septembre-octobre, 2001.
CDMPA, Hotot-en-Auge, Le Manoir du Lieu-Gervais(1), pp. 238-240

2 – Pièces Justificatives:

Statistique Monumentale Du Calvados Par Arcisse De Caumont.

Brocotte, Brocotte, Prioratus de Bricotes.
L’église de Brocotte est, en grande partie, du XIIIe. siècle. On voit encore une fenêtre étroite en forme de lancette dans la première travée de la nef, dont le mur latéral nord conserve l’ancienne corniche en dents de scie. Le chevet, masqué par une sacristie moderne, montre une fenêtre en lancette.De larges fenêtres en cintre surbaissé, de proportions disgracieuses,sont ouvertes au nord et au sud.
Le choeur et la nef sont voûtés en bois. La tour, moderne (probablement du siècle dernier) forme un appendice sur la façade occidentale. Elle renferme la porte et un vestibule; elle se termine par un étage octogone en bois, surmonté d’un toit conique à huit pans; le toutrecouvert d’ardoise.L’église de Brocotte est sous l’invocation de saint Ouen. Au XVIIIe. siècle, l’abbé de Belle-Étoile nommait à la cure.Elle dépendait du doyenné de Beuvron.
On comptaità Brocotte 3 feux privilégiés et 31 feux taillables.
La cure de Brocotte avait titre de prieuré et valait 1,000 livres, d’après les Pouillés.
L’abbaye de St.-Ouen de Rouen avait des biens dans cette paroisse ; la seigneurie temporelle fut long-temps dans les mains de la famille de La Rivière, qui possédait aussi les Authieux-sur-Corbon.
En 1463 Montfaut trouva à Brocotte GuilIaume de La Rivière.
Michel de La Rivière, sieur de Brocotte, fournitses preuves de noblesse aux élus de Lisieux en 1540.

Histoire De L’ancien Évéché – Comtéde Lisieux – H. De Formeville.
– Le fief de Beuvronnet , assis à Brocotte et Bray, est un quart de fief assis en la paroisse de Bray, bailliage de Caen , possédé par Philippe Deschamps , héritier de demoiselle Marguerite de Courseulles .
– Sergenterie De Dyve.
Le fief de Brucourt, plein fief assis en la paroisse dudit lieu de Brucourt , possédé par messire Anthoine de Longaulney , seigneur de Francqueville .
Duquel fief de Brucourt relèvent les fiefs qui ensuivent : Le fief de Brocotte , quart de fief.

Dictionnaire topographique du département du Calvados C. HIPPEAU.
Brocottes, cant de Cambremer- Brocotes , 1297 (enquête)- Brocoles, 1308 (parv. Iib. rub. Troarn. n° 51)- Brocottez, i35o (pouiilé de Lisieux, p- Brecottes, 1889 (preuves de
la maison d’Harcourt, t. III, p. 748).— Bricotes,
XVI° siècle (pouillé de Lisieux, p. 50)- Bercottes, 1730 (temp. de l’évêché de Lisieux)- Briscote, 1770 (Desnos)- Brocotte, XVIII s° (Cassini).
Le prieuré de Brocottes, dépendant de l’abbaye de Belle-Étoile, était sous l’invocation de saint Ouen.
Dioc. de Lisieux, doy. de Beuvron. Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Evêque, sergent, de Beuvron.
Quart de fief relevant de Brucourt. Fief Beuvronnet, relevant de Beaufour et de Beuvron, 1620 (aveux de la vicomte d’Auge, p. 355).
Chapelle (La), h. – Cour-Livet (La), h. – -Cour-Morand (La), h. – Cour-Piquet (La), f. – Cour De La-Vigannerie (La), h.- Lieu-de -la-Mare (Le), h. – Lieu-de-l’Epinay (Le),h. – Lieu-Picard (Le), h. – Mesnil (Le), h. – Sodie (La), h.-

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
85 – Le 15 avril 1693, vu les attestations du sr Lemarchand, curé de Nonant (Gacé), et du sr Fernot, pbrë, desservant la parr, de Brocotte, dispense de bans pour le mariage entre Marc de Courseulles, Esc., sr de Brocotte et du Ham, fils de feu Thomas de Courseulles et de damlle Marguerite Dumoucel, de lad. parr, de Brocotte, d’une part, et damlle Anne-Antoinette de Maurey, fille de Gilles de Maurey, Esc., sr du Plessis, et de feue damlle Charlotte du Moulinet, de lad. parr, de Nonant.

157 – Le 1 er août 1693, la nomination au prieuré-cure de Brocottes appartenant au seigr abbé de Belle-Etoile, Mesre Philippe Chapellier, abbé commendataire de lad. abbaye; nomme à cette cure, vacante par la mort de sr. Claude Poutrel, relig de l’ordre de Prémontré, dernier titulaire, la personne de sr. Pierre Casault, pbrë, religx dud. ordre.
Le 1er août 1693, le seigr évoque donne aud. sr Casault la collation dud. bénéfice. Le 23 août 1693, le sr Casault prend possession de la cure de Brocottes, en présence de Marc de St-Gilles, Escr, sr du lieu, Noël Millet et autres témoins.

337 – Le …. janvier 1694, Pierre Casault, pbrê, chanoine régulier de l’ordre des Prémontrés, prieur du prieuré-cure de St-Ouen de Brocottes, dépendant de l’abbaye de Belle-Etoile, résigne led prieuré entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Fr. Charles Dupendant, chanoine régulier dud. ordre. Le 2 février 1694, led. sr Dupendant obtient des lettres de provision en cour de Rome dud. bénéfice de Brocottes. Le 23 mars 1694, Mesre Pierre Audran, vie. gl, donne son visa auxd. lettres de provision.

77 – Le 13 août 1694, Charles Dupendant, pourvu en cour de Rome du prieuré-cure de Brocottes, vacant par la résignation de Me Pierre Casault, prend possession dud. bénéfice, en présence de MM Marc de Courseulles, Escr, seigr de Brocottes; Me François Delisle, pbrë, curé de Beuvron; Me Jacques Touzey, pbrë, vicaire du lieu.

336 – Le 22 mai 1700, vu l’attestation du sr Dupendant, curé de Brocottes, et du sr Descalles, curé de St-Jouin, dispense de bans pour le mariage entre noble homme François Labbey, Escr, sr de Heroussard, fils de feu Jacques Labbey, Escr, et de damlle Barbe Thibout, de la parr. de St-Jouin, d’une part, et noble damlle Marie-Rcnée Le Sens, fille de
feu Jean Le Sens, Esc.-, et de noble dame Cécile Le Boucher, de la parr, de Brocottes.

353 – Le 30 juillet 1707, la nomination au prieuré-cure de St-Ouen de Brocottes appartenant au seigr abbé de l’abbaye de Belle-Etoile, diocèse de Bayeux Mesre Pierre de Villelongue, pbrë, chanoine de la Ste Chapelle du Bois de Vincennes, abbé commendataire de lad. abbaye, nomme à ce prieuré, vacant par la mort de Fr.Charles Dupendant, dernier titulaire, la personne de Fr. Nicolas Viel, pbrë, chanoine régulier de l’Ordre de Prémontré de la stricte observance. Le 5 août 1707. le seigr évêque donne aud. sr Viel la collation de ce bénéfice. Le 8 août 1707, le sr Viel prend possession du prieuré-cure de Brocottes, en présence de Fr.Laurent Barbey, pbrë, prieur-curé des Groselliers, et autres témoins.

381 – Le 28 nov. 1707, dispense de bans pour le mariage entre Messire Gabriel-Philippe de Vauborel, sr de Goville, fils de Messire Charles de Vauborel, seigr de Goville, et de dame Esther du Theil, d’une part, et dame Anne de Maurey, veuve du sr de Brocottes, fille de Gilles de Maurey, Escr, et de Charlotte de Moulins, d’autre part, les deux parties étant de là parr, de Brocottes.

BROCOTTES (Saint Martin). Prieuré-Cure.
Curés-G. Poutrel, I. 157- P. Casault, — C. Lupendant — N. Viel.
Vicaire- J. Touzey.
Prêtre desservant- Fernot.
Patron. L’abbé Belle-Etoile- P. Chapellier —P. de Villelongue.
Seigneurs et notables- T. de Courseulles — M. de Courseulles — M. de Saint Gilles —Jean Le Sens — C. de Vauborel — G. -P. de Vauborel de Goville —G.De Maurey,

434 – Le 12 fév. 1711, noble et discrète personne Mesre François de Corday, pbrë, curé de la 2e portion de Putot et à présent pourvu aussi de la l re portion de lad. parr., prend possession de ce bénéfice, en présence de Me Jean Perrée, pbrë, curé d’Angerville ; dom Nicolas Viel, pbrë, prieur curé de Brocottes, et Me Guillaume Tirard, pbrë, vicaire de Hotot.

146 – Le 16 nov. 1722, vu l’attestation du sr Viel, vicaire de Brocotte, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-François-Adrien Durand, Escr, sr du Gaillon, fils d’Adrien et de noble dame Marie Morel, de la parr, de Brocotte, d’une part, et damlle Anne-Marguerite de Cossette, demeurant en la parr. d’Harcourt, fille de Mre Henry de Cossette, Escr, seigr de Beaucour et autres lieux, et de noble dame Anne-Elisabeth de Cardon.

BROCOTTES (Saint-Ouen) Prieuré-Cure
Curé- X. Viel.
Vicaire-Viel.
Seigneurs- A. Durand — A. Durand de Gaillon, fils.

366 – Le 11 sept. 1736, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Guillaume-Archange-Charles de VauboreI, Escr, seigr d’Auvillers, fils de feu Anne-Charles de Vauborel, Escr, seigr d’Auvillers, et de noble dame Charlotte- Ravène Patry, de la parr, de Hotot, d’une part, et damlle Louise-Anne de St-Gilles, fille de Jean-Baptiste de St-Gilles, Escr, chevalier de l’Ordre militaire de St-Louis et pensionnaire du roy, et de feue noble Françoise du Bosc de Beaupré, de la parr, de Brocottes et demeurant à Lx, pafr. St-Germain.

85- Le 9 octobre 1741, dispense de bans pour le mariage entre Pierre-Ollivier Lepailleur, sr de Langle, fils du feu sr Eléazard Lepailleur, et de dame Adrienne Coutry, de la pafr. d’Aulnay, diocèse de Bayeux, d’une part, et damlle Marie-Rénée La Tour de Beaucoudrey, fille de feu Philippe-François La Tour, sr de Beaucoudrey, et de dame Renée Le Roy, de la parr, de Brocottes.

19- Le 10 janv. 1747, Louis Guesnet, demeurant à Hotot, et Michel-Claude de Piédoux, Escr, sr des Chapelles, demeurant ordinairement à Caen, rue des Carmes, et se trouvant présentement en sa terre de Brocottes, constituent 150 livres de rente en faveur de Me André Guesnet, acolyte, fils dud. Louis, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Brocottes, en la maison du sr de Piédoux, en présence de Me Jean-Baptiste Richer, pbrë, curé du Ham.

BROCOTTES (Saint-Ouen)
Seigneur et notables- J.-B. de Saint-Gilles — P.-O. Lepailleur.
– P. -F. de la Tour de Beaucoudrey — M.-C. de Piédoue,

3- Le 20 nov. 1748, Fr. Gilles Raoul t, pbfë, chanoine régulier de l’Ordre de Prémontré, de l’abbaye de Belle-Etoile, diocèse de Bayeux, obtient en cour de Rome des lettres de provision, dites de per obitum, du prieuré-cure de St-Ouen de Brocottes, vacant par la mort de Fr. Nicolas Viel, pbfë, dernier titulaire. Le 4 févr. 1749, le seigr évêque de Lx donne aud. sr Raoult la collation dud. bénéfice. Le 6 févr. 1749, le sr Raoult prend possession de la cure de Brocottes, en présence de Me Charles Dumont, pbre, chapelain de Beuvron, et autres témoins.

126- Le 16 févr. 1767, Fierre-Ollivier Le Bailleur, sr de Laigle, marchand, demeurant à Aunay, élection do Vire, se trouvant actuellement en sa terre de Brocottes, et Jean Brunet, marchand, demeurant à Brocottes, constituent 150 livres de rente en faveur de M Jacques Bertot acolyte, originaire de lad., de Brocottes, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Led. sr acolyte absent fut représenté dans cet acte par Pierre Bertot, son frère.

BROCOTTES (Saint Ouen) — Prieuré-cure
Prieurs-curés- N. Viel – G. Rault .
Clerc- Jq Bertot.
Notables- P.-O. Lepailleur — Jn Brunet,

351 – Le 22 août 1778, la nomination au prieuré-cure de St-Ouen de Brocotte appartenant au seigr abbé de Belle-Etoile, Ordre de Prémontré, Mesr. Pierre de Ruallent, pbrë, archidiacre de la cathédrale de Coutances, abbé commendataire de l’abbaye royale de N.-D. de Belle-Etoile, diocèse de Bayeux, prieur commendataire de St-Gilles de Pontaudemer et conseiller au parlement de Normandie, demeurant à Rouen en son hôtel, rue Beauvoisine, parr. St-Laurent, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Fr. Gilles Rault, dernier titulaire, la personne de Fr. Thomas-François Ecalard, chanoine régulier de l’Ordre de Prémontré, prieur-curé de Grainville-sur-Ry, diocèse de Rouen. Fait et passé en l’hôtel dud. Seig. abbé. Le 25 août 1778, M. de la Baume, vie. gl, donne aud. sr Ecalard la collation dud. bénéfice. Le 17 janv. 1779, le sr Ecalard, représenté par Fr. Michel Fortier, pbfë, chanoine régulier du même ordre, desservant la parr, de Brocotte, prend possession dud. prieuré-cure, en présence de quatre habitants du lieu.

317- Le 16 avril 1779, discrète personne, Fr. Thomas-François Ecalard, pbrë, chanoine régulier de l’Ordre de Prémontré de l’étroite observance, prieur-curé de Grainville-sur-Ry, diocèse de Rouen, et, depuis, pourvu du prieuré-cure de St-Ouen de Brocottes, diocèse de Lx, demeurant au manoir presbytéral de Grainville, remet purement et simplement led. bénéfice de Brocottes entre les mains du seig. évêque de Lx, pour qu’il y soit pourvu parle patron présentateur. Fait et passé à Rouen, en l’étude du notaire apostolique. Le lendemain, la nomination aud. prieuré-cure appartenant au seigr abbé de Belle-Etoile, Mesre Pierre de Ruaient, pbrë, archidiacre de la cathédrale de Coutances, abbé commendataire de l’abbaye de Belle-Etoile, prieur commendataire de St-Gilles de Pontaudemer, conseiller au parlement de Normandie, demeurant à Rouen, en son hôtel, rue Beauvoisine, parr. St-Laurent, nomme la personne de Fr. Jacques Moulinet, pbrë, chanoine régulier dud. ordre, procureur de l’abbaye de Belle-Etoile. Fait et passé à Rouen, en l’hôtel dud. seigr. Le 30 avril 1779, le seigr évêque de Lx donne auû. sr Moulinet la collation dud. bénéfice. Le 2 mai 1779, le sr Moulinet (1) prend possession de la cure de Brocottes, en présence de quatre habitants de la pafr.
(1) M r Moulinet prêta, le 26 janvier 1791, le serment schismatique et resta curé constitutionnel de Brocottes. Le 22 nivôse an II, la municipalité de Beuvron atteste que le sr Moulinet, âgé de 61 ans, a résidé constamment dans son presbytère depuis 15 ans jusqu’à ce jour. (Archives du Calvados- Archives de la mairie de Beuvron.)

BROCOTTE St Ouen)
Curés.— G. Rault.— T. -F. Ecalard — Jq Moulinet.
Prêtre desservant la paroisse- M. Fortier.
Patron-L’abbé de Belle-Etoile- P. de Ruallent

Notes du Premier Président Pellot sur la Normandie.
Jean Le Sens, escuyer, sieur du Mesnil, a esté capitaine dans Grancey. Il demeurait à Brocottes, était aussi sieur de Beuvronnet, et fut maintenu le 23 février 1668. (La Galiss., Elect. de Pontl’Evêque.)

Histoire Généalogique de la Maison d’Harcourt – G.A De la Roque.
Noble homme Philippes de la Riviere Seigneur de Brocottes.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
BROCOTE
260. Michel de la Riviere, Sr. de Brocote, et Jacques, son frere, ont fourni avec le Sr. du Prédauge, en la parroisse du Prédauge, n°. 203.

Frankreich: Bulletin des lois de la République Française.
(N° 13,970.) Ordonnance Du Roi qui autorise l’asceptation de la Donation faite par le Sr. Dutrône d’un terrain estimé 180 francs , pour servir à la construction d’un presbytère dans la commune de Brocotte, département du Calvados. (Paris, 6 Novembre 1822.)

Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle – Chaix d’Est-Ange, Gustave.
COURSEULLES (de). Armes écartelé d’azur et d’argent.
La famille DE Courseulles appartient à l’ancienne noblesse de Normandie.
Elle paraît avoir eu pour berceau l’ancienne seigneurie de Courseulles-sur-Mer, aujourd’hui commune du département du Calvados.
Son nom figure dans un certain nombre de chartes du moyen âge.
Jean de Courseulles.de Brocotte-le-Han, fut du nombre des gentilshommes de la sergenterie de la Forest, en l’élection de Falaise, qui firent reconnaître leur noblesse lors de la recherche de Montfaut, en 1463.
La souche s’est partagée en deux grandes branches dont on ne connaît pas le point de jonction.
La filiation d’une de ces branches remonte à Guillaume de Courseulles, écuyer, sieur du Han, qui, par acte du 22 décembre 1347, reconnut avoir donné à son fils Jacques, en le mariant à Hélissende de Courcy plusieurs héritages assis dans la seigneurie de Brocotte et du Han, Jacques est rappelé comme défunt dans un acte de 1367. Il eut au moins trois fils :

Manoir de Langle ou Manoir du Lieu Gervais, ou le Vieux Manoir.
Situé sur l’ancienne paroisse de Brocottes, aujourd’hui commune d’Hotot-en-Auge, l’édifice, construit par la famille de la Rivière, est daté de la seconde moitié du XV° siècle.
Plusieurs fois remanié, jusqu’au XVIII° siècle, notamment par l’adjonction vers l’est de deux travées supplémentaires. Une campagne de le dote de fenêtres plus importantes. Il conserve en effet de cette époque des châssis d’une demi-croisée en façade est.
L’édifice fait l’objet d’une mesures de protection au titre des Monuments historiques : le manoir, les communs et le puits sont inscrits en date du 19 décembre 1985.,

Revue Le Pays d’Auge.
En 1216 quand les religieux de l’abbaye de Belle-Etoile fondèrent leur abbaye, le seigneur du fief de Beaufour, Henry, leur donna avec le patronage de la paroisse de Brocottes, la moitié de l’Eglise de Saint-Ouen et le manoir qu’il possédait avec l’ensemble de ses terres. Cette donation faisait de l’Eglise de Saint-Ouen un prieuré-cure.
La ferme actuelle du Lieu-Gervais s’élève probablement à l’emplacement du logis primitif. Le logis, actuel, porte le millésime 1545. De forme rectangulaire, ses murs sont construits en pans de bois vertical. Au Midi, l’étage en encorbellement repose sur une large sablière soutenue par des consoles ornementées. La façade septentrionale comporte en son centre et en avant.

3 – Archives ShL:

Carnets de CHARLES VASSEUR: « Doyenné de Beuvron »
BROCOTTE (35)

– Sous l’invocation de Saint Ouen
– Noms des curés:
Raoult 1764-1774
Moulinet 1782-1787

1534, mardi 15 septembre – Le Pré-d’Auge
Me Jean Philippes, prêtre, curé du Pré-d’Auge, official de Cambremer, pour permettre à son neveu Guillaume Philippes, fils Bertran, de parvenir aux ordres sacrés et avoir part à ses messes, prières et oraisons, lui donne une pièce de terre sise à la delle du ruel dorguel en la paroisse de Brocottes, jouxte d’un côté les hoirs jehan Lebrun, d’autre costé les hoirs d’un surnommé Leforestier, d’un bout led. ruel d’orguel et de l’autre le chemin de l’espine Trochetn, en parmy il y a une sente ou veoye tendant au moulin à vent…a charge de paier aud. curé et a ses hoirs ou aiant cause deux deniers de rente par chacun an au terme du jourd huy, premier du jourd huy en ung an, et ainsy d’an en an, oultre et par dessus les rentes et faisances que lad. pièce est tenue faire à la seigneurie du Ham.
« A ce présent Andrieu Coquerel, soubzdiacre de lad. paroisses du Pré d’Auge, lequel promist que led. Guillaume, son nepveu du costé maternel, aura le présent contrat agréable et luy faire rattifier touttefoys que mestier sera, luy venu en aage, et laquelle pièce de terre led.curé disoit avoir retiré par clameur de marché de bourse prinsprins ung an en ça de messires Pierre et Guillaume dits Paris, frères, jouxte les lettres dud. ratrait quil disoit estre passé devant le tabellionnage d’Hotot ey promet led. don et delais tenir et avoir agréable et que jamais à lad. pièce de terre riens ne demandera aultrement que lesd. deux deniers de rente.
Et a ce retenir et garantir oblige biens et héritages présens et advenir. Passé aud. Lisieux, présns Guillaume Faroux et Pierre de Bienassis. – Lailler – Delannoy
= Arch. SHL9FB – 3 Fonds.Deville. Copie de l’original Arch. Cailliau. Tab. Lx.

1603, 9 juillet – Le Pré-d’Auge
Me Julien Guesnelin, prêtre, cure de Brocottes, cède et transporte à Robert de La Rivière, sieur du Pré-d’Auge, certains héritages.
= Arch. ShL 9F Deville. A. Dossier Le Pré-d’Auge.

1604 – Brocottes
Vente par Jehan de Courseulles, sieur du Joncquay, à noble homme Charles Le Gouez, sieur du Port et de Mesnil-Guillaume, de deux pièces de terre sises à Brocottes.
= AD Orne. H 207. Abbaye de Belle-Etoile

1607, 18 juillet – Le Pré-d’Auge
Pierre et Pierre de Rivière, père et fils, de la paroisse du Pré-d’Auge, baillent et échangent à Philippe Cucuel, fils Michel, chandelier, Me Julien Guesnelin, prêtre, cure de Brocottes, cède et transporte à Robert de La Rivière, sieur du Pré-d’Auge, certains héritages.
= Arch. SHL9F Deville. A. Dossier Glos.

Saint Germain de Lisieux

NOTES sur – Saint-Germain-de-Lisieux


Plan de la paroisse St_Germain Haut Moyen-âge. Cliquez sur l’image pour l’agrandir.



Eglise Saint-Germain de Lisieux. Reproduction libre du crayon signé LECERF, seule vue connue de cette église, démolie en 1798, appartenant à M. à Le Court, président de la Société Historique de Lisieux. Cette fort jolie reproduction à la plume est due au talent de M.DUFLOT, capitaine au 119e de ligne, à Lisieux.

1 – Bibliographie.

Recueil de la Société d’agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département de l’Eure.
Les Oeuvres Satiriques Du P. Zacharie De Lisieux – M. L’abbé Ch. Guery.
Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français. Marin Bourgeoys.
NEVEUX François, -L’implantation du Christianisme. Les origines chrétiennes de Lisieux et les cimetières St Aignan et St Germain dans-Lisieux avant l’an mil, s.l.s.d. 1994, pp. 104-107
HENRY Jacques, Notes sur la disparition de la paroisse Saint-Germain, Communication ShL. 23 mai 1961+ Vandalisme et monuments religieux.
VEUCLIN Em., Gabriel FONTAINE, architecte à Lisieux; Jacques LE BOUCHER, me maçon, entrepreneur de bâtiments à Sainte-Marguerite-de-Viette, et François HAIN, me charpentier à Lisieux, font le devis des réparations de l’église Saint-Germain, montant à 833 l. 7s., L’Antiquaire de Bernay, N° 40, 15 Novembre 1893, p. 168.
VEUCLIN Em., BORDEAUX, dit Lafontaine, 1er juin 1764, à l’occasion du service pour Louis XV en l’église Saint-Germain de Lisieux, L’Antiquaire de Bernay, N° 42, 15 Décembre 1893, p. 174.
VEUCLIN E., Nicolas GUIBERT, sculpteur à Lisieux, paroisse Saint-Germain – 3 mai 1736. Marché pour le lambris et la contretable du maître autel de saint-Désir de Lisieux, moyennant 50 l. – 8 avril 1738. Il s’oblige de faire 2 anges en bois de chêne, de 3 pieds de hauteur sans compter le pied d’estail, moyennant 100 l. , L’Antiquaire de Bernay, N° 42, 15 Décembre 1893, p. 174.
LAHAYE Victor, « Les monuments du passé: Eglise Saint-Germain de Lisieux », Revue lexovienne illustrée, 2e année, n° 1, janvier 1908, pp. 11-12, dessin (concerne Harfleur) et plan de l’église et de la place.

2 – Pièces Justificatives.

Statistique Monumentale du Calvados – Arcisse de Caumont.
Saint-Germain.
– Lisieux possédait trois églises paroissiales. La principale n’existe plus : elle a été démolie en 1798 pour faire une place. Elle était située au centre de la ville, devant le parvis de la cathédrale et était consacrée à saint Germain. Sa fondation devait remonter à une époque reculée; mais, reconstruite en majeure partie au XVI. siècle, sa dédicace fut célébrée le 2 juin 1540. Les souvenirs auxquels j’ai fait appel sont trop vagues pour permettre de reconstituer son ordonnance et de décrire son ornementation. Il en résulte seulement qu’elle avait une grande richesse de décoration, des vitraux, des galeries sculptées et un portail superbe, à l’extrémité de son transept sud, sur la grande rue. Quatre des stalles de St-Germain sont maintenant dans l’église de St-Mards-de-Fresne. Elles datent du règne de Louis XIV.
La clôture du choeur se composait de légères colonnettes corinthiennes, à cannelures, reliées, sans doute, par un entablement classique. Le retable du maître-autel consistait en six colonnes corinthiennes de 10 pieds de hauteur, doublées de pilastres, qui portaient un entablement semi-circulaire avec baldaquin.
La croix du cimetière datait de l’époque gothique. On y faisait une station à la procession générale du dimanche des Rameaux.
Les fonts baptismaux en pierre, de forme octogone et d’un diamètre considérable, gisent au milieu d’une cour de la banlieue, où ils servent pour abreuver le bétail. Quatre chapiteaux sculptés, adhérents à la vasque, font reconnaître qu’elle était soutenue par quatre colonnettes, indépendamment du pied central, nécessaire pour l’écoulement de l’eau.
Quatre belles tapisseries de haute-lice, représentant la parabole de l’Enfant-Prodigue, ornaient le choeur aux fêtes solennelles.
St-Jacques possède deux petits reliquaires en bois doré, du XVIIIe. siècle, que l’on dit provenir de St-Germain. Ils auraient été faits en 1717 pour contenir les reliques de Saint-Victor et saint Constant, sainte Fructuose et sainte Joconde, rapportées de Rome, dans cette année-là, par un habitant de Lisieux, nommé Trouplin.
La tour de St-Germain, située à l’angle nord-ouest.de la construction, contenait une sonnerie remarquable, dont M. le docteur Billon a retrouvé deux ou trois cloches égarées dans des clochers de campagne, et dont il a esquissé l’histoire dans ses intéressantes Notices sur l’art campanaire.
Le patronage de cette église appartenait au chanoine prébendé du titre. Le clergé était nombreux.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
139. – Le 29 sept. 1660, reçurent le sacrement de confirmation et la tonsure :
Jean Le Bas, fils de Jean et d’Anne Leroy, de St-Germain de Lx;

462. – Le 25 avril 1663, Guillaume Du Lys, fils de Gabriel et de Jacqueline Montfort, de la parr. de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

426. – Le 22 févr, 1670, Gabriel Cachet, fils de Hugues et de Gabrielle Lecoigneley, de la parr. de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le 2 oct. 1700, M Gabriel Cachet, pbrê du diocèse de Lx, (parr. St-Germain de Lx), ayant exposé en cour de Rome que la cure de N.-D. des Places est occupée induement par le nommé Guillaume Basire, se disant prêtre, qui a produit des pièces fausses et de faux témoins pour attester qu’il était prêtre, obtient des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 2 nov. 1700, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 4 nov. 1700, le sr Cachet prend possession de la cure des Places, en présence de plusieurs témoins.

160. – Le 23 sept. 1672, Jean Coeuret, fils de Louis et de feue Anne de Farvaques, de la parr, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

430. – Le 19 nov. 1676, Guillaume Paisant fils de Jean et de Marie Roques, de la parr, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le 24 sept. 1678, il est ordonné sous-diacre.
Le 23 sept. 1679, il est ordonné diacre à Bayeux.
Le 2 mars 1681, il reçoit la prêtrise à Lx.

109. – Le 22 avril 1680, Jean Jouen, fils de Louis et de Marie de Courtonne, de la parr. de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le 18 sept. 1682, il reçoit le sous-diaconat.
Le 17 avril 1683, il est ordonné diacre.

256. -Le 22 avril 1680, Nicolas Jardin, fils de Thomas et de Jacqueline Dupré, de la parr, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

606. – Le 1er juin, 1680, Robert Inger, fils de Robert et de Catherine Jean, de la parr, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure.

393. – Le 18 mars 1684, Me Jean Jouen, diacre de la parr, de St-Germain de Lx, est ordonné prêtre.

1. – Le 13 avril 1686, Jean Mignot, fils de Jaques et de Marie Périer, de la parr, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure.
Le 29 août 1695, il est reçu Me ès-arts en l’Université de Paris.
Le 15 oct. 1695, led. sr Mignot, diacre de Lisieux, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur l’évêché et le Chapitre de Lx.
Le 3 avril 1697, le sr Mignot, pbrë, Me ès-arts en l’Université de Paris, fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

869. – Le 1er janvier 1687, Louis Bosné, fils de Nicolas et de Barbe Huette, de la parr, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

38.- Le 1er juin 1687, Charles Belliere, fils de Jean et de Catherine Mignot, de la parr. de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le 24 sept, 1689. il reçoit le sous-diaconat.
Le 20 mai 1690, il est ordonné diacre par le seig. archevêque de Paris.
Le 14 avril 1691, il lut ordonné prêtre parle même.
Le 23 août 1689, il avait été reçu Me ès-arts en l’Université de Paris.
Le 2 août 1692, il obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le 11 décembre 1692, il est nommé paricelle sur l’évêché le Chapitre de Lx et beaucoup d’autres lieux.
Le 4 mai 1693, le sr Bellière, pbrë de la parr, de St-Germain de Lx, y demeurant, fait signifier ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

165. – Le 1er juin 1687, François Durozay, fils de Gabriel et de Françoise Desperroys, de la parr, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure.
Le 15 août 1695, il est reçu Me ès-arts en l’Université de Paris.
Le 16 août 1695, il obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le 5 oct. 1695, il est nommé par icelle sur l’évêché et le Chapitre de Lx, etc..
Le 1 er mars 1696, il est reçu bachelier en théologie de la faculté de Paris.
Le 31 mars 1676, il fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx;

Le 19 déc. 1687, Jean Durozay (Durozey), fils de Gabriel et de Françoise Desperroys, de la parr. de St-Germain de Lx, ritè dimissus, reçoit la tonsure à Paris.

144. – Le 25 avril 1689, Pierre Le Boullanger, fils de Rémy et de Marie Pierres, de la parr, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

117. – Le 24 sept. 1689, François Le Bas, fils de Jean et de Marguerite Costentin, de la pair, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure cléricale.
Le 19 sept. 1693, François Le Bas, acolyte de St-Germain de Lx fut ordonnés sous-diacres.

260. – Le 9 avril 1690, Nicolas Gosset, fils de Nicolas et de Charlotte Legendre, de la parr de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le 23 sept. 1690, il est ordonné sous-diacre.
Le 22 sept. 1691, il est ordonné diacre.
Le 21 août 1693, led. s r Gosset, pbfê, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen.
Le 1er oct. 1693, il obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le 8 oct. 1693, le sr Gosset est nommé par icelle sur l’archevêché et le Chapitre de Rouen; sur l’évêché et le Chapitre de Lx; sur les abbayes et les monastères de Bernay, St-Evroult, N.-D. de Cormeilles, St-Pierre
de Préaux, N.-D. de Grestain, St-Léger de Préaux, N.-D. du Recel autres lieux.
Le 8 janv. 1694, le sr Gosset, pbfë, demeurant à Paris, au collège de Lx, rue St-Etienne-des-Grés et parr. St-Benoît, représenté par son père, Nicolas Gosset, marchand bourgeois de Lx, y demeurant, fait signifier ses noms et grades aux relig. de Grestain, et, le lendemain, aux religieux de St-Pierre de Préaux et aux dames de St-Léger de Préaux.
Le 5 mars 1694, le sr Gosset, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.
Le 6 avril 1694, il fait faire la même signification aux relig. de St-Evroult.

105. – Le 17 sept. 1690, Nicolas Léger, fils de Pierre et de Catherine Heurtault, de la parr, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le 19 sept. 1693, il est ordonné prêtre.

507. – Le 19 sept. 1690, Jean Corset fils de feu Mathieu et de Louise Paulot, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

340. – Le 7 oct, 1691, Pascal Mesnier, fils de Charles et de Marie Ricquier, de la pair, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le 9 juin 1694, led. sr Mesnier, sous-diacre, est reçu Me ès-arts en l’Université de Paris.
Le 23 févr. 1695, il obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur les évêchés et les Chapitres de Lisieux, Evreux et Séez, sur les abbayes de St-Evroult, St-Pierre de Préaux, N.-D. de Cormeilles, N.-D. de Bernay, N.-D. de Grestain, Ste Barbe-en-Auge, St-Taurin d’ Evreux, St-Leufroy, St-Pierre et St-Paul de Conches, St-Martin de Séez, N.-D. de Silly et autres lieux.
Le 9 juillet 1695, led. sr Mesnier, diacre, demeurant à Lisieux, fait signifier ses noms et grades aux religx de Grestain, en présence de Me Elie Commely, curé de lad. parr.
Le 12 juillet 1695, il fait faire la même signification au seigr évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de Bernay;
Le 18 juillet, aux religx de St-Pierre et aux dames de St-Léger de Préaux;
Le 19 août, aux relig. de St-Evroult;
Le 26 août, aux chanoines réguliers de Ste Barbe-en-Auge.
Le 6 avril 1703, au seigr évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de Grestain, Cormeilles, Bernay, St-Pierre de Préaux, St-Evroult et Ste Barbe-en-Auge.

747. – Le 7 octobre 1691, Jacques Crochon, fils de Jacques et de Marguerite Renault, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le 14 août 1702, led. sr Crochon, pbfë de Lx, est nommé Me ès-arts en l’Université de Paris.
Le 4 nov. 1702, il obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le 20 mars 1703, il est nommé par icelle sur l’Evêché et le Chapitre de Lx.
Le 6 avril 1703, il fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et aud. Chapitre de Lx.

112. – Le 20 sept. 1692, lurent ordonnés sous-diacres :
Robert Hauchemal, acolyte de St-Germain de Lx.
Guillaume Formeville, acolyte de St-Germain de Lx.

114. – Le 20 sept. 1692, furent ordonnés diacres:
Jean Nicole, sous-diacre de St-Germain de Lx:
Nicolas Léger, sous-diacre de S’ Germain de Lx;
Jean Armenoult, sous-diacre de S1 Germain de Lx;
Pierre Boudard, sous-diacre de S1 Germain de Lx;

117. – Le 20 sept. 1692, furent ordonnés prêtres:
Jean Rohais, diacre de St-Germain de Lx;

9. – Le 10 janv. 1693, vu l’attestation du sr Adam, pbrë, curé de St-Ouen de Pontaudemer, du sr Leroy, curé de N.-D. de la Couture de Bernay, et du sr Herfort, pbrë, vicaire de S-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Bernard Celles (ou Selles) de la parr. S-Ouen de Pontaudemer, d’une part, et damlle Barbe Basset, fille de feu Me Guillaume Basset, Esc, sr des Pommerays, et de damlle Anne Thuret, originaire de S-Germain de Lx et demeurant en la parr, de là Couture. – L’insinuation de cette dispense fut demandée par Me Jean Passet, sr des Pommerays.

31 7. – Le 18 févr. 1693, François Flambard, fils de François et de Marie Louchard, de la parr, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

27.- Le 21 févr. 1693, Jacques Mignot, marchand, demeurant à Lx, parr. St-Germain, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean Mignot, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés, suivant les ordonnances de Mgr l’évêque de Lx.
Led. sr acolyte, demeurant à Paris, cloître N.-D., fut représenté par Me René Le Cavellier, pbrë de St-Germain de Lx.

29. – Le 26 févr. 1693, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Gilles de Fermanel, Esc, seigr du Mesnil, de Lespiney et du Bonnet, fils de Mesr Guy de Fermanel, Esc, vicomte et lieutenant. général de Beaumont-le-Roger, et de noble dame Anne d’Aehé, de la parr de Grosley, diocèse d’Evreux, d’une part, et damlle Françoise Dubois, fille de feu Me Gabriel Dubois, sr de Senoyes, et de damlle Jeanne Delauney, de la parr, de St-Germain de Lx.

47. – Le 12 mars 1693, M° Philippe de la Croix, pbrë du diocèse de Lx, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Paris et représenté par Me Sébastien Bardel, pbrë de la pair, de St-Germain de Lx, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

48. – Le 13 mars 1693, Me Pierre Maillet, pbrë, originaire de la parr, de St-Germain de Lx, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant en lad. parr. de Lx, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

120. – Le 21 mars 1693, furent ordonnés prêtres :
Nicolas Gosset, diacre de St-Germain de Lx;
Robert Hauchemas (Hauchemal), diacre de St-Germain de Lx.
Pierre Chemin, diacre de St-Germain de Lx;
Nicolas Davy, diacre de St-Germain de Lx.
Pierre Chemin, diacre de St-Germain de Lx;

121. – Le 20 mars 1693, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Jean Daubin(l), fils de Robert et de Nicole Hébert, de la parr de St-Germain de Lx.
David Mignot, fils de Henry et de Catherine Gravey, de St-Germain de Lx;
Nicolas Bosné, fils de Nicolas et de Barbe Heuttes, de St-Germain de Lx;
André Nicolle, fils de Jacques et de Catherine Lange, de St-Germain de Lx;
Jean Formeville, fils de Jean et de Catherine Passet, de St-Germain de Lx;
Pierre Mariolle, fils de Pierre et de Marie Montfort, de la parr, de St-Germain de Lx

291. – Le 1er avril 1693, Michel Héricy, fils de Jean et de Catherine Huard, delà pair, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

101. – Le 25 juin 1693, dispense de bans pour le mariage entre Me Guillaume Le Chevallier, procureur fiscal au bailliage vicomtal de Fauguernon, fils de feu Me Jean Le Chevallier et de Charlotte Capelles, de la parr de St-Germain de Lx, d’une part, el dell. Marie Morin, fille de feu Me Philippe Morin et de Marie Riquier, de la parr de St-Jacques de Lx.

143. – Le 24 août 1693, vu l’attestation de M Robert Herfort, vicaire de St-Germain de Lx, dispense pour le mariage de Pierre Becquemont et de Louise Lelasseur.

162. – Le 1er sept. 1693, Jean Lefranc, menuisier, demeurant à Pontalery, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Thomas Lefranc, acolyte de St-Germain de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

194. – Le 19 sept. 1693, furent ordonnés prêtres :
Pierre Boudard, diacre de St-Germain de Lx.

177. – Le 3 sept. 1693, Nicolas Bosné, acolyte, fils de feu Me Nicolas Bosné, sr du Haistré, conser du roy, lieutenant criminel de contrôle en la maréchaussée de France, demeurant en la parr, de St-Germain de Lx, et de présent au séminaire, constitue 150 livres de rente en sa faveur, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

190. – Le 19 sept. 1693, furent ordonnés sous-diacres :
Guillaume Greslebin, acolyte de St-Germain de Lx;
Thomas Lefranc, acolyte de St-Germain de Lx;
Pierre Mariolle, acolyte de St-Germain de Lx.
Jean Coquerel, acolyte de St-Germain de Lx;

193. – Le 10 sept. 1693, furent ordonnés diacres :
Guillaume Formeville, sous-diacre de St-Germain de Lx;

194. – Le 19 sept. 1693, furent ordonnés prêtres :
Pierre Boudard, diacre de St-Germain de Lx.

101. – Le 19 sept. 1693, Gabriel Morlain, fils de Pierre et de Suzanne Formeville, de la parr de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure.

231. – Le 22 janv. 1694, Mre Nicolas Taignier de la Bretesche, haut-doyen de la Cathédrale, juge ordinaire de la ville et banlieue de Lx et de la parr, de St-Germain-de-Livet, accorde dispense de bans pour le mariage entre Pierre Vallée, Esc, sr du Boullay, fils de Michel et de Gabrielle Lebon, d’une part, et damlle Anne Foucques, fille de Pierre et d’Anne Hoguais, tous deux de la parr, de St-Germain de Lx.

245. – Le 16 févr. 1694, dispense de bans pour le mariage entre Jean de Villard, officier de feu Mgr le prince de Condé, de la parr, de Survie, diocèse de Séez, d’une part, et damlle Marie Costard, fille de feu Charles Costard conser. du roy, élu contrôleur en l’élection de Lx, originaire de la parr. St-Jacques et demeurant en celle de St-Germain de Lx.

280. – Le 22 mars 1694, Me Pierre Thillaye, pbfë, né à St-Germain de Lx et y demeurant, Me ès-arts- en l’Université de Paris. fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

284. – Le 27 mars 1694, Me Pierre Maillet, pbfë de la parr. St-Germain de Lx, y demeurant, Me ès-arts en l’Université de Caen fait réitérer ses grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

323. – Le 3 avril 1694, Me Charles Bellières, pbfë de la parr. de St-Germain de Lx, est nommé de plein droit parle seig. évêque de Lx à la chapelle de Ste Croix, 2e portion, autrement dite, de St-Gilles – St-Leu (1) (ou St- Loup) en la Cathédrale. Ces lettres sont datées de Paris et contresignées par Me Simon Davoust, prosecrétaire de Mgr et ancien curé de St-Germain.
(1) Ou disait Capella SS Egidii et Lupi, et on traduisait par St-Gilles-St-Leu.

61. – Le 10 avril 1694; acolytes du diocèse de Lx qui, rite dimissi, furent ordonnés sous-diacres à Evreux :
Me Pascal Mesnier, delà parr. de St-Germain de Lx;
Me Pierre Mariolle, de la parr, de St-Germain de Lx;
Me François de Tournebu, de la par. de St-Germain de Lx.

62. – Le 10 avril 1694, sous-diacres du diocèse de Lx qui, rite dimissi. furent ordonnés diacres, à Evreux :
Me François de Tournebu, de la parr. de St-Germain de Lx.

1. – Le 17 avril 1694, Me Charles Bellières, pbrë de la parr. St-Germainde Lx, nommé par le seigr évêque à la chapelle, de Ste-Croix. 2e portion, autrement dite de St-Gilles – St-Leu en la Cathédrale, prend possession de son bénéfice, en présence de Me Henry Deschamps, pbfë, chapelain de N.-D., et de Me Guillaume Dauphin, tous deux officiers de lad. Eglise. (46. – Le 21 avril 1696, furent ordonnés sous-diacres :
Me Pierre Daubichon, acolyte de St-Germain de Lx.

171. – Le 18 sept. 1694, furent ordonnés sous-diacres en l’église de Courbépine :
Me Philippe Desperroys, acolyte de St-Germain de Lx.
Me Jean Formeville, acolyte de St-Germain de Lx.
Me François Desclos, acolyte de St-Germain de Lx.

172. – Le 18 sept. 1694, furent ordonnés diacres dans l’église de Courbépine :
Me Thomas Lefranc, sous-diacre de St-Germain de Lx;
Me Pascal Mesnier, sous-diacre de la parr. St-Germain de Lx;

174. – Le 18 sept. 1694, furent ordonnés prêtres dans l’église de Courbépine :
Me Guillaume Greslebin, diacre de St-Germain de Lx;
Me Guillaume Formeville, diacre de St-Germain de Lx;

126. – Le 22 sept. 1694, Me Louis Le Mercier, pbrë de la parr. de St-Germain de Lx, y demeurant, Me ès-arts en l’Université de Paris, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

130. – Le 3 oct, 1694, reçurent la tonsure et les ordres mineurs dans l’église paroissiale de Courbépine :
Jean Le Boulanger, fils de Rémy et de Marie Piel, de la parr. de St-Germain de Lx;
Gabriel Lesconard, fils de Gabriel et de Marie Paris, de la parr, de St-Germain de Lx;
Maurice Picquot, fils de François et de Catherine Vimont. de la parr, de St-Germain de Lx;
Pierre Gosse, fils de Michel et d’Anne David, de St-Germain de Lx;
Nicolas Guerbette, fils de Jacques et de Marie Jumel, de la parr, de St-Germain de Lx;

139. – Le 3 octobre 1694, reçurent les ordres mineurs seulement, dans l’église paroissiale de Courbépine :
Gabriel Mortain, clerc, de la parr, de St-Germain de Lx;

145. – Le 15 nov. 1694, vu l’attestation de Me Nicolas Greslebin, vicaire de St-Germain de Lx, Mre Nicolas Taigner de la Bretesche, pbrë, chanoine et haut doyen de la Cathédrale, juge ordinaire de la ville et banlieue de Lx et de la parr, de St-Germain-de-Livet, accorde dispense de bans pour le mariage de Pierre Boscher et de Marie Lefrançois.

288 – Le 26 janv. 1695, Mre Simon Davoust, pbfë, curé de St-Germain de Lx, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Robert Morin, pbfë de la ville de Lx.
Le 5 mars 1694, le seigr évêque donne son visa aux lettres de provision obtenues en cour de Rome par led. sr Morin.
Le 13 mars 1694, le sr Morin prend possession de la cure ou vicairie perpétuelle de St-Germain, en présence de Mes Germain Montfort, Jean-Hébert, Jacques Daubichon, Charles Beslières, Robert Mesnier, Nicolas Jardin, Jacques Baumais, tous pbfës de lad. pair., Me. Jacques Surlemont, consr. procureur du roy de la ville et communauté de Lx, et plusieurs autres témoins.

246. – Le 22 mars 1695, Me Jacques Vimont, pbfë, originaire de St-Germain de Lx, bachelier en théologie et M ès-arts en l’Université de Paris, demeurant en lad. ville et représenté par le sr. Jean Vimont, son père, marchand, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Pierre de Préaux, de Cormeilles et aux religieuses de St-Léger de Préaux.

308. – Le 29 avril 1696, Olivier Dutertre, fils de Pierre et de Catherine Guirard, de la parr, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
– Le 23 sept. 1702, Olivier Dutertre, acolyte de la parr. de St-Germain de Lx, est ordonné sous-diacre.

342. – Le 28 mai 1695, Me Jean Osmont, pbfë en l’église St-Germain de Lx, fonde en lad. église trois saluts et plusieurs messes pour lui, pour son frère, feu Mre Jean Osmont, aussi pbrê, et ses autres parents. Il met pour condition que la fondation sera acquittée comme celle de feu Charles Mordant, pbfë, curé de St-Germain.
La fondation est acceptée par Me Robert Morin, pbrê, curé de St-Germain; MM Louis Mahiel et Jacques Gohier, pbfës en l’église dad. lieu : Jean Surlemont, marchand, trésorier; Mes Jean Lecôq et Jean Le Dorey, consers du roy.

3. – Le 21 sept. 1695, Mre Pierre Audran, vicaire général, accorde des dimissoires aux sous-diacres dont les noms suivent, afin qu’ils puissent recevoir le diaconat à Bayeux :
Jean Formeville, sous-diacre de St-Germain de Lx;
Jacques Crochon, sous-diacre de St-Germain de Lx;
Guillaume Tousey, sous-diacre de St-Germain de Lx;
François Desclos, sous-diacre de St-Germain de Lx;

4. – Le 21 sept. 1695, les diacres dont les noms suivent sont autorisés à recevoir la prêtrise à Bayeux.
Pierre Mariolle, diacre de St-Germain de Lx;

6. – Le 21 sept. 1695, les acolytes dont les noms suivent sont autorisés à recevoir le sous-diaconat à Bayeux :
André Nicolle, acolyte de St-Germain de Lx;
François Le Mercier, acolyte de St-Germain de Lx;

247. – Le 24 sept. 1695, furent ordonnés sous-diacres à Bayeux, rite dimissi :
Me François Le Mercier, acolyte de St-Germain de Lx;

294. – Le 19 sept. 1676 (?), Guillaume Bosquet, acolyte de St-Germain de Lx, reçoit le sous-diaconat.

510. – Le 10 avril 1695, Jean Du Lys, fils de François et de Catherine Lechien, de la parr. de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure cléricale.

22. – Le 10 oct. 1695, vu l’attestation du sr Morin, pbfë, curé de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage de Robert Friscault.

55. – Le 5 décembre 1695; vu l’attestation du sr Greslebin, pbrë, vicaire de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage de Jacques Heutte et de Marie Denis.

140. – Le 2 avril 1696, vu l’attestation du sr Formeville, vicaire de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Antoine Rey et Catherine Vimont.

142. – Le 31 mars 1696, Me Pierre Thillaye, pbrë, originaire de St-Germain de Lx, Me ès-arts en l’Université de Paris, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.
Idem Le 12 mars 1712.
Idem Le 14 mars 1714.
Idem Le 8 avril 1724.

446. – Le 20 avril 1696, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Pierre Régnier, fils de Pierre et de Geneviève Planchey, de la parr. de St-Germain de Lx.

246. – Le 21 avril 1696, furent ordonnés sous-diacres :
Me Jean Le Boulanger, acolyte de St-Germain de Lx;
Me Jean Barrey acolyte de lad. parr de St-Germain de Lx;
Me Pierre Daubichon, acolyte de St-Germain de Lx.

175. – Le 18 avril 1696, Me Thomas Duval, pbrë de St-Germain de Lx, M ès-arts en l’Université de Paris, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.
Idem Le 22 juin 1699, fait signifier ses noms et grades aux religieux de St-Evroult.
Idem Le 7 avril 1702.
Idem Le 28 mars 1703.
Idem Le 9 avril 1705.
Idem Le 16 avril 1707. Idem Le 20 mars 1709,
Idem Le 11 avril 1713, en présence de Me Jean Le Vallois, pbre habitué en l’église St-Jacques de Lx.

263. – Le 1 er sept. 1696, vu l’attestation du sr Morin, curé de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Perier, fils de feu Jacques et de damlle Renée de Cardonné, de la parr, de St-Jacques, d’une part, et Jeanne Lancelot, de lad. pair. St-Germain.

406. – Le 29 décembre 1696, Jacques Seney, fils de Jean, et d’Anne Vimont, de la parr. de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

447. – Le 5 avril 1697, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Michel Seney, fils de Jean et d’Anne Vimont, de la parr, de St-Germain de Lx.
Le 26 mars 1701, Me Michel Seney, diacre de St-Germain de Lisieux, est ordonné prêtre.

447. – Le 5 avril 1697, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Pierre Vallée, fils de Michel et de Marie Vimont, de la parr, de St-Germain de Lx.

874. -Le 6 avril 1697. Me Robert Inger, diacre de St-Germain de Lx, est ordonné prêtre.

147. – Le 21 sep. 1697, furent ordonnés sous-diacres :
M. Nicolas Guerbette, acolyte de la parr.. de St-Germain de Lx.

369. – Le 29 mars 1698, furent ordonnés prêtres :
Me Maurice Picquot, diacre de St-Germain de Lx.

454. – Le 29 mars 1698, furent ordonnés sous-diacres :
M. David Mignot, acolyte de St-Germain de Lx.

500. – Le 17 sept. 1698, furent autorisés à recevoir à Evreux la tonsure et les ordres mineurs :
Noël Goubert, fils de Noël et de Françoise Vignet, de la parr, de St-Germain de Lx.

505. – Le 17 sept. 1698, furent autorisés à recevoir le sous-diaconat à Evreux :
Gabriel Odienne, acolyte de St-Germain de Lx.
Pierre Régnier, acolyte de St-Germain de Lx.
Me François Flambard, sous-diacre de St-Germain de Lx.

508. – Le 17 sept. 1698, furent autorisés à recevoir la prêtrise à Evreux :
Me Michel Héricy, diacre de St-Germain de Lx.

203. – Le 20 sept. 1698, Me Jacques Seney, acolyte de St-Germain de Lx, reçoit le sous-diaconat.
Le 19 sept. 1699, il est ordonné diacre.

486. – Le 20 sept. 1698, Jean Gravey, fils de Robert Gravey, et de Jeanne Dubois, de la parr, de St-Germain de Lx, rite dimissus, reçoit la tonsure à Evreux.

568. – Le 24 nov. 1698, Mre Pierre André, pbfë, docteur de Sorbonne, chanoine en la Cathédrale, et vice-gérent en l’officialité du doyenné pour la ville et banlieue de Lx, accorde dispense de bans pour le mariage entre Me Jean Lecoq, conser du roy, élu en l’élection de Lx, fils de feu Me Jean Lecoq, aussi conser élu en lad. élection, d’une part, et damlle Catherine Dubois, fille de feu honn. homme Gabriel Dubois et d’honn. dame Jeanne Delauney, tous de la parr. St-Germain de Lx.

63. – Le 9 avril 1699, le sr Thillaye, demeurant en la parr, de St-Germain de Lx, fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de lad. abbaye de Cormeilles.

89. – Le 14 avril 1699, Me Pierre Formeville, pbrë, Me ès-arts en l’Université de Paris, vicaire de St-Germain de Lx, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de Bernay.

233. – Le 18 avril 1699, furent ordonnés sous-diacres :
Guillaume Jehenne, acolyte de St-Germain de Lx.

114. – Le 22 mai 1699, vu l’attestation du sr Morin, pbrë, curé de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Etienne Blanchet, Esc, sr des Aulnez de Prépont, fils de feu Etienne Blanchet, Esc, conser du roy au bailliage et siège présidial du Cottentin, à Coutances, et de noble dame Gillonne-Suzanne Le Court, de la parr, de St-Nicolas de Coutances, d’une part, et noble damlle Françoise de la Rivière, fille de feu Charles de la Rivière, Esc, sr de Victot, et de noble dame Marguerite Le Dorey, de la parr. de St-Germain de Lx.

130. – Le 2 juin 1699, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Chagrin, sr du Migneray, officier de la feue Reine, mère du roy, fils de Roger Chagrin, aussi sr du Migneray et officier, et de damlle Marguerite Emengeard, de la parr. de N.-D.-du-Hamel, d’une part, et damlle Catherine Le Michel, fille de feu Guillaume Le Michel et de Marie Le Brun, de la parr. de St-Germain de Lx.

166. – Le 18 sept. 1699, reçurent la tonsure et les ordres mineurs.
Jacques, fils de Louis et d’Antoinette de la Reue, de la parr. de St-Germain de Lx.
Jean Daubin, clerc tonsuré, fils de Robert et de Nicolle Hébert, de la parr, de St-Germain de Lx, reçoit les ordres mineurs.

Le 18 sept. 1699, François Paisant, clerc tonsuré, fils de Charles et de Catherine Louchard, de la parr, de St-Germain de Lx, reçoit les ordres mineurs. Le lendemain, il reçoit le sous-diaconat.
Le 23 sept. 1702, Me François Paisant, diacre de St-Germain de Lx, est ordonné prêtre par l’ancien évêque de Condom.

169. – Le 19 sept. 1699, furent ordonnés sous-diacres :
Me Ollivier Panthou, acolyte de St-Germain de Lx.
Le 24 sept. 1701, Me Olivier Panthou, diacre de St-Germain de Lx, est ordonné prêtre.

171. – Le 19 sept. 1699, reçurent la prêtrise :
Me François Flambart, diacre de St-Germain de Lx.

222. – Le 19 sept. 1699, furent ordonnés prêtres :
Me Jean Corset, diacre de St-Germain de Lx;
Me Gabriel Lesconard, de St-Germain de Lx;

875. -Le 19 sept. 1699, Me David Mignot, diacre de St-Germain de Lx, est ordonné prêtre.

311. – Le 22 sept. 1699, Jean Barrey, sous-diacre de la parr. de St-Germain de Lx, est ordonné diacre.

213. – Le 16 décembre 1699, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean Lecavellier, greffier en la vicomte d’Auge, fils de François Lecavellier, sr des Vaux, et de Marguerite du Mézeré, natif de la parr, de St-Jacques et demeurant en celle de St-Germain de Lx, d’une part, et honn. fille Catherine Lecavellier, fille de Tanneguy Lecavellier, fils de François, « sans vacation ? », et de feue Jeanne Davy, demeurant aussi en la parr, de St-Germain de Lx. – Suit la dispense de parenté au 4e degré entre lesd. parties.

225 – Le 22 janv. 1700, vu l’attestation du sr Morin, curé de St-Germain de Lx., et du sr Bullet, vicaire de Fontenelle, dispense de bans pour le mariage entre Thomas Bellière, fils de Jean Bellière, marchand, originaire de la parr, de St-Germain de Lx, et taillable en celle de Fontenelle, d’une part, et Marie Formeville, fille de Me François Formeville, exempt dans la maréchaussée de France et de Geneviève Becquet.

230. – Le 25 janvier 1700, dispense de bans pour le mariage entre M François Joseph Paisant, conser du roy, conser au grenier à sel de Lx, fils de feu Me Charles Paisant, vivant receveur de l’évêché de Lx, et de damell. Catherine Louchard, d’une part, et damlle Jeanne Ricquier, fille de M. Jacques Ricquier, procureur postulant en l’élection de Lx, et de damlle Jeanne Panthou, les deux parties de la parr. de St-Germain de Lx.

391. Le 20 mars 1700, Me Jacques Le Bas, acolyte de St-Germain de Lx, constitue 150 livres de rente en sa faveur, afin de parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par damlle Jeanne Leroy, mère dud. sr acolyte, Vve de Me Jean Le Bas, conser du roy, référendaire en la chancellerie de Rouen, demeurant en lad. ville.

287. – Le 29 mars 1700, Me Pierre Formeville, pbfë, Me ès-arts en l’Université de Paris, vicaire de St-Germain de Lx, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religx de Bernay.

364. – Le 10 avril 1700, furent ordonnés sous-diacres :
Me Jean Gravey, acolyte de St-Germain de Lx.
Le 26 mars 1701, Me Jean Gravey, sous-diacre de St-Germain de Lx, est ordonné diacre.

321. – Le 10 avril 1700, Me Jacques Le Bas, acolyte de la parr, de St-Germain de Lx, est ordonné sous-diacre.

365. – Le 10 avril 1700, furent ordonnés diacres :
Me Pierre Renier, sous-diacre de St-Germain de Lx;

406. – Le 13 sept. 1700, reçurent la prêtrise :
Me Gabriel Odienne, diacre de St-Germain de Lx;

405. – Le 18 sept. 1700, furent ordonnés diacres :
Me Ollivier Panthou, sous-diacre de St-Germain de Lx.
Me Jacques Le Bas, sous-diacre de St-Germain de Lx.

81. – Le 26 avril 1700, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Nicolas Passet, fils de Jean et de Madeleine Gontier, de la parr, de St-Germain de Lx.
Pierre Héribel, fils de Guillaume et de Martine Deschandelliers, de la pair, de St-Germain de Lx;
Jean Pigeon, fils de Pierre et de Jeanne Martin, de la parr, de St-Germain de Lx.
Robert Campion, fils de Jean et d’Anne Buisson, de la parr, de St-Germain de Lx.

35. – Le 15 mars 1701, Me Pierre Formeville, pbfé, vicaire de St-Germain de Lx, Me ès-arts en l’Université de Paris, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de l’abbaye de Bernay.

37. – Le 16 mars 1701, Me David Mignot, pbfë de St-Germain de Lx, Me ès-arts en l’Université de Paris fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque de Lx.
Idem Le 5 avril 1702.
Idem Le 31 mars 1703.
Idem Le 12 mars 1704.
Idem Le 8 avril 1705 ainsi qu’aux religieux de St-Pierre de Préaux et de Cormeilles, et aux religieuses de St-Léger de Préaux.

171. – Le 1er août 1701, vu l’attestation du sr Morin, pbrë, curé de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Fromage et Marie Rivet.

469. – Le 24 sept. 1701, furent ordonnés sous-diacres :
Noël Goubert, acolyte de la parr, de St-Germain de Lx.

454. – Le 24 sept. 1701, Me Guillaume Jehenne, diacre de la parr. de St-Germain de Lx, est ordonné prêtre.

65. – Le 24 sept. 1701, Me Jacques Seney, sous-diacre de St-Germain de Lx, est ordonné diacre.

112. -Le 26 mars 1701, Me Jacques Le Bas, diacre de St-Germain de Lx, est ordonné prêtre avec dispense d’âge.

114. – Le 26 mars 1701, Me Guillaume Horslaville, diacre de St-Germain de Lx, est ordonné prêtre.

247. – Le 26 déc. 1701, Jean Seney, fils de Jean et de dame
Vimont, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

877. – Le 26 mars 1701, Me Pierre Régnier, diacre de St-Germain de Lx, est ordonné prêtre.

317. – Le 26 déc. 1701, Guillaume Aubert, fils de Jean et de Nicolle Gohier, de la parr, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le 22 sept. 1703, Guillaume Aubert, acolyte de St-Germain de Lx, est ordonné sous-diacre.

387. – Le 15 mars 1701, Me Jean Formeville, pbrë, Me ès-arts en l’Université de Paris, est nommé par icelle sur l’évêché et le Chapitre de Lx et sur l’abbaye de Bernay.
Idem Le 22 mars 1702,.
Idem Le 28 oct. 1702
Idem Le 15 mars 1703.
Idem Le 5 mars 1704.

435. – Le 24 août 1702, Me Gabriel Moisy, acolyte de St-Germain de Lx, constitue en sa faveur une rente de 150 livres, afin de pouvoir parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur des pièces de terre aud. sr acolyte appartenant, situées en la campagne de St-Désir, au village de la Vallèserie.

16. – Le 17 sept. 1698, François Paisant, fils de Charles et de Catherine Louchard, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure.
Le 24 sept. 1701, Me François Paisant, sous-diacre de St-Germain de Lx, est ordonné diacre.
Le 17 sept. 1703, Me François Paisant, pbfê de la parr. de St-Germain de Lx, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait signifier ses noms et grades aux religieux de St-Evroult.

36. -Le 22 sept. 1703, Me François Du Lys, sous-diacre de la parr. de St-Germain de Lx, est ordonné diacre.

716. – Le 22 sept. 1703, Robert Lefebvre, fils de Jean et de Françoise Salerne, de la parr. de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

108. – Le 22 sept. 1703, Michel Bordeaux, fils de Michel et de Françoise Jean, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

299. – Le 22 mars 1704, furent ordonnés sous-diacres :
Me Gabriel Moisy, acolyte de St-Germain de Lx.

406. – Le 22 mars 1704, Me Jacques Buchard, sous-diacre de St-Germain de Lx, est ordonné diacre.

207. – Le 15 avril 1704, vu l’attestation du sr Jehenne, vicaire de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Gabriel Duprey et Geneviève Formeville.

513. – Le 6 juillet 1704, honn. homme Jean Lefebvre, marchand, bourgeois de Lx, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Nicolas Passet, acolyte de St-Germain de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

552. – Le 20 sept. 1704, furent ordonnés sous-diacres :
Me Jean Du Lys, acolyte de St-Germain de Lisieux.
Me Nicolas Passet, acolyte de St-Germain de Lx.

736. – Le 22 sept. 17??, Gabriel Moisy, fils de Guillaume et de Jacqueline Belhomme, de là parr, de St-Germain de Lx, rite dimissus. reçoit à Evreux la tonsure et les ordres mineurs.
Le 20 sept. 1704, il est ordonné sous-diacre à Lisieux.
Le 19 sept. 1705, il est ordonné diacre.

28. – Le 21 mars 1705, honnête homme Jean Seney, bourgeois de Lx, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean Seney, acolyte de la parr, de St-Germain de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

140. – Le 19 sept. 1705, Me Jean Pigeon, acolyte de St-Germain de Lx, est ordonné sous-diacre.

708. – Le 12 déc. 1705, vu l’attestation du sr Morin, pbfë, curé de St-Germain de Lx, et du sr Lecoq, curé de Vieux-Pont, 1re portion, dispense de bans pour le mariage entre Adrian Le Bas, Escr, fils de feu Jean Le Bas, Esc, et de dame Françoise Durozey, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Charlotte de Vallois, fille de Robert de Vallois, Esc., et de noble dame Anne-Marie de Torcy, de la parr, de Vieux-Pont.

8 – Le 13 février 1706, vu l’attestation du sr Morin, curé de St-Germain de Lx, et du sr Liberge, curé de Moyaux, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Vallée, sr de Beauchamp, officier de feu son Altesse Royale Monsieur, fils de feu Me Jacques Vallée, avocat, et de damlle Françoise Seney, demeurant en la parr, de Moyaux, d’une part, et damlle Marguerite de Setz, fille de Me Germain de Setz, conser, notaire secrétaire du roy, et de damlle Marguerite de Vimont, demeurant en la parr, de St-Germain de Lx.

13. – Le 16 février 1706, vu l’attestation du sr Jehenne, pbrê, vicaire de St-Germain de Lx, et du sr Mulot, pbfê, curé de Ste Croix de Bernay, dispense de bans pour le mariage entre François Le Mercier, et Magdeleine Bethen.

170. – Le 2 avril 1706, Jacques Daubichon, fils de Christophe et de Catherine Robe, de la parr. de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure cléricale.

99. – Le 2 avril 1706, Jean Deschamps, fils de Jean et de Françoise Langlois. de la parr, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

182. – Le 30 août 1706. Me Robert Jouen, acolyte de St-Germain de Lx, actuellement au séminaire de cette ville, constitue en sa faveur 150 livres de rente viagère, afin de parvenir aux ordres sacrés.

546. – Le 18 sept. 1706. Me Robert Jouen, acolyte de la parr, de St-Germain de Lx, est ordonné sous-diacre.

331. – Le 18 sept. 1706, Me Nicolas Passet, sous-diacre de la parr, de St-Germain de Lx, est ordonné diacre.

140. – Le 2 avril 1706, Jacques Daubichon, fils de Christophe et de Catherine Robe, de la parr. de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure cléricale.

186. – Le 25 oct. 1706, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste Lambert, Esc, sr d’Argence, fils de feu Jean-Baptiste Lambert et de dame Marie Foucques, d’une part, et damlle Geneviefve du Houlley, fille de feu Jacques du Houlley, Esc, sr de Gouvis, et dame Marie Le Tellier, tous deux de la parr, de St-Germain de Lx.

68. – Le 30 mars 1707, reçurent le sous-diaconat :
Me Jean Deschamps, acolyte de St-Germain de Lx.

162. – Le 22 avril 1707, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Jean Mariolle, fils de Guillaume et de Marie Peullier, de la parr, de St-Germain de Lx.
Pierre Coquerel, fils de François et de Catherine Pollin, de St-Germain de Lx;

446. – Le 23 avril 1707, Me Pierre Héribel, sous-diacre de la parr, de St-Germain de Lx, est ordonné diacre.

88. – Le 22 avril 1707, Gabriel Vattier, fils de Robert et de Catherine Vimont, de la parr, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

325. – Le 30 mai 1707, dispense de bans pour le mariage entre Charles Le Bas, conser du roy, receveur ancien des tailles de Lx, fils de feu Jean Le Bas, conser du roy, référendaire en la Chancellerie de Rouen, et de damlle Jeanne Leroy, de la parr, de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Marie-Barbe Begault, fille de feu Charles Begault, Esc., sr de la Girardière, et damlle Louise Goyet, de la de parr. St-Louis de Paris.

549. – Le 24 sept. 1707, furent ordonnés diacres :
Me Robert Jouen, sous-diacre de St-Germain de Lx.
Me Robert Campion, sous-diacre de St-Germain de Lx.

568. – Le 7 avril 1708, Jacques Daubichon, clerc de St-Germain de Lx, reçoit les ordres mineurs.

510. – Le 23 avril 1708, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-Baptiste Jouen, sr d’Hecquemanville, fils de Me Jean-Baptiste Jouen, conser du roy, contrôleur des gabelles de Lx, et de damlle Marie De Manneville, de la parr, de St-Germain de Lx, d’une part, et honn. fille Catherine Gannel, fille de Me Etienne Gannel, conser du roy, contrôleur au partage du sel à Lx, et de dame Elisabeth Carpentier, de lad. parr, de St-Germain.

31. – Le 20 déc. 1708, Jean Deschamps, de la campagne St-Jacques et St-Germain de Lx, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean Deschamps, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

Curés ou vicaires perpétuels – C. Mordant. – S. Davoust – R Morin.
Vicaires. – R. Herfort – N. Greslebin – P. Formeville – Jehenne.
Prêtres de la paroisse. – S. Bardel – J. Baumais – C. Bellière – Jean Benee – P. Boudard l’aîné – P. Boudard le jeune – G. Cachet – J. Coeuret – J. Crochon – Jacques Daubichon – F.Durozey – C Durozey – T. Duval – G. Formeville -Jean Formeville – J. Fougy – J. Gohier – N. Gosset – J. Gravey – N. Greslebin – N. Guerbette – J. Hébert – J. B Hémery – Joseph Hémery – E. Inger – R. Inger – Jean Le Boullenger – R. Lecavelier – G.Lecosnard – L. Lecoq, – T. Lefrane – L. LeMercier – N. Levigneur – L. Maillet – P. Maillet – J. Marquant – Mr de Martigny – P. Mesnier – R. Mesnier – D Mignot – J. Mignot – G. Odienne – Jean Osmont – P. Paisant – O. Panthou – P. Plancher – P. Scelles ou Selles – Jacques Soyer – P. Thillaye – Jacques Vimont.

Clercs. – Jean Armenoult – G. Aubert – M. Audran – Jean Barrey – P. Béquet – M. Bordeaux – N.Bosné – G. Bosquet – P. Boudard – Jacques Buchard – G. Cachet – R. Campion – P. Chemin – Jean Coeuret -P. Coquerel – J. Coquerel – Jean Corset – Jacques Daubichon – P. Daubichon – Jean Daubin – Jean Deschamps – P. Deselos – P. Desperroys – F. Desvaux – François Du Lys – G. Du Lys – J. Du Lys – F. Durozey – G. Durozey – Jean Durozey – O. Duteitre – F. Flambard – G. Formeville – Jean Formeville – P. Gosse – N. Gosset – N. Goubert – J. Gravey – G. Greslebin – N. Guerbette – R. Hauchemal – P.Hauvel – Jean Hébert le jeune – P. Héritai – M. Héricy – G.Horslaville – E. Inger -R. Inger – N. Jardin – G. Jehenne – Jean I Jouen – Jean II Jouen – R. Jouen – F.I Le Bas – F. II Le Bas – Jacques Le Bas – J. Le Bas – Jean Leboulange – P. Leboullenger – G. Lecosnard -Jean Lefebvre – R. Lefebvre -T. Lefrane – Jacques Léger – N. Léger – Jean Leliquerre – F. Le Mercier – L. Le Mercier – P. Mariolle – P. Mesnier – D. Mignot – Jean Mignot – G. Moisy – J. Morel – A.Nicolle – J. Nicolle – G. Odienne – F. Paisant – O. Panthou – N Passet – J. Pigeon – J.-B. Pillon – J. Piquet – P. Régnier -J. Rohais – Jacques Seney – J.-B. Seney – M. Seney – P. Thillaye – F. Thiron – F. de Tournebu – G. Touzey – N. Toutain – P. Vallée – M. de Villers.

Seigneurs et notables. – J. Baratte – Jean Blondel – P. Bocher – Jean Chardey – J.-A.-B. de Collet – P. Corbelin de Prémonval – P. Cosnard – C. Costard – T. Daragon – N. Daubichon – G. Dubois – A. Dubois du Vauchel – C. Du Lys de Boissy – F. Du Lys – Y. Du Lys – G. Duprey – G. Durozey – F. Formeville, P. Formeville – E. Gannel – P. Gosset – Jacques de Grieu d’Estimauville – J. B. Jouen de Bornainville – J. B. Jouen d’Hecquemanville – N. Jouen – J. B. Lambert d’Argences – J. B. Lambert fils – J. B. Le Bas du Coudray – Jean Le Bas du Mesnil – Jean Le Bas – Adr. Le Bas, fils du précédent – Jean Le Bas, référendaire à la cour de Rouen – Ch. Le Bas, fils du précédent – R. Leboullanger – F. Lecavellier, – Jean Lecavellier, – T. Lecavellier, – Jean Lechevallier – G. Leehevallier – Jean Lecoq – P. Ledorey – Jean Ledorey – M. Ledoulx – G. Le Michel – G. Mesnier – R. Mignot – T. Mignot – 0. de Montgouin, maire de Lisieux – R. Morel – P.Mortain – G. Paisant – P.-J. Paisant – G. Passet des Pommerays – Jean Passet des Pommerays – A. – F. Picquot – P. Piquet – A Rey – Jacques Ricquier, greffier des Insinuations – Jean Ricquier du Perrey – Jean Ricquier de la Vallée – L. Ricquier, huissier – G. de la Rivière – G. de Setz – Jacques Surlemont – Jean – Jacques de Tournebu – R. Toutain de Valfontaine – M. Vallée du Boullay – P. Vallée du Boullay – R. Vimont.

Manoirs. – Le manoir Parey – Le manoir Prêtreville.
Hôtels. – L’hôtel de la Couronne – L’hôtel du Petit Louvre.

692. – Le 13 mars 1709, Me Gabriel Odienne, pbrë de St-Germain de Lx, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

165. – Le 4 mars 1704, Me Jacques Crochon, pbre de St-Germain de Lx, Me ès-arts en l’Université de Paris, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.
Idem Le 14 mars 1705, ainsi qu’aux religieux de St-Pierre de Préaux et de Cormeilles.
Idem Le 15 mars 1709, demeurant actuellement en celle de Toutainville.

13. – Le 29 mars 1709, – Pierre Soyer, fils de Joseph et de Michelle Fleury, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure.

733. – Le 30 mars 1709, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Pierre Hauvel, fils de Nicolas et de Marguerite Tinard, de la parr, de St-Germain de Lx.

39. – Le 13 mai 1709, dispense de bans pour le mariage entre Me François Mignot, greffier en chef du grenier à sel de Lx, fils de feu Me Thomas Mignot, aussi greffier en chef dud. grenier, et de damlle Gabrielle Bosquet, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Marie Paris, fille de Me Pierre Paris et de feue damlle Jeanne Hébert, de la parr. de St-Jacques de Lx.

117. – Le 21 sept. 1709, Pierre Hauvel, acolyte de la parr, de St-Germain de Lx, reçoit le sous-diaconat.

163. – Le 21 sept. 1709, Me Jean Deschamps, sous-diacre de St-Germain de Lx, est ordonné diacre.

381. – Le 21 sept. 1709, furent ordonnés sous-diacres :
Jean Busquet, acolyte de St-Germain de Lisieux;

300. – Le 21 sept. 1709, Me Gabriel Vattier, acolyte de la parr. de St-Germain de Lx, est ordonné sous-diacre.

316. – Le 14 août 1710, dispense de bans pour le mariage entre Estienne Nasse, serrurier, fils Antoine, de la parr, de St Germain de Lx, originaire de Richemont, diocèse de Rouen, et Charlotte Lestorey, aussi de lad. parr, de St-Germain de Lx.

339. – Le 23 sept. 1710, dispense de bans pour le mariage entre Philippe Hardy, Ese?, sr de la Roche, de la parr, de Canapville (sur-Touques), fils de feu Guillaume, Esc, et de damlle Françoise Flambard d’une part, et damlle Françoise Poisson, fille de Julien et de Françoise Lecousteur, de la parr, de St-Germain de Lx.

341. – Le 29 sept. 1710, vu l’attestation du sr Leroy, curé de N.-D. de la Couture de Bernay, dispense de bans pour le mariage entre « Me Pierre Foucques, conser du roy, maire antien alternatif et triennal de là ville de Bernay », fils de feu Me Martin Foucques, et de damlle Marie-Magdeleine Vaultier, de lad. parr. de Bernay, d’une part, et damlle Marie-Marguerite de Lanney, fille de feu Me Gabriel et de damlle Marie-Marguerite Morin, de la parr. de St-Germain de Lx.

350. – Le 20 sept. 1710, Me Pierre Hauvel, sous-diacre de St-Germain de Lx, est ordonné diacre.

361. – Le 20 sept. 1710, Me Jacques Daubichon, acolyte de St-Germain de Lx, est ordonné sous-diacre.

370.- Le 20 sept. 1710, Me Jean Deschamps, diacre de St-Germain de Lx, est ordonné prêtre.

53. – Le 10 sept. 1710, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Ricquier, fils de Philippe et de Marie Campion, de la parr, de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Elisabeth Agis, fille de feu Louis Agis, Esc, seigr de Mélicour et de St-Denis-des-Augerons, et de Renée de Bonnechose, de la parr, du Mesnil-Germain.

393. – Le 20 sept. 1710, reçurent le sous-diaconat :
Me Jean Mariolle, acolyte de la parr, de St-Germain de Lx;

256. – Le 19 oct. 1710, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Nicolas Vattier, fils de Robert et de Catherine de Vimont, de la parr, de St-Germain de Lx.
Nicolas Greslebin, fils de Guillaume et de Marie Daragon, de la parr, de St-Germain de Lx.

443. – Le 16 mars 1711, Me Gabriel Odienne, pbrë de la parr. St-Germain de Lx, y demeurant, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

451. – Le 15 mars 1697, Me Pierre Thillaye, pbrë, originaire de la parr, de St-Germain de Lx, Me ès-arts en l’Université de Paris, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.
Idem Le 26 févr. 1701, ainsi qu’aux religieux de Cormeilles.
Idem Le 20 mars 1703.
Idem Le 8 mars 1704.
Idem Le 24 mars 1705.
Idem Le 27 mars 1711.

365. – Le 4 avril 1711, Me Jean-Baptiste Seney, sous-diacre de St-Germain de Lx, est ordonné diacre par le seig. évêque de Vabre.
Me Jean Mariolle, sous-diacre de St-Germain de Lx;

139. – Le 24 juillet 1711, Me Nicolas Vattier, acolyte de Se Germain de Lx, constitue en sa faveur 150 livres de rente, afin de parvenir aux ordres sacrés. Fait à Livarot, en présence de Me Pierre Costard, pbfë, vicaire dud. lieu, et Robert Marescot, sr de Bellozier, demeurant au bourg de Vimoutiers.

363. – Le 19 sept. 1711, Mgr Philbert-Charles de Pas-Feuquière, faisant les ordinations générales à Lx, ordonne sous-diacres :
Me Nicolas Vattier, acolyte de la parr, de St-Germain de Lx.

566. – Le 18 oct. 1711. Pierre Seney, fils d’Alexis et de Françoise Mortain, de la parr, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Gabriel Tasdhorame, fils de Michel et d’Anne Verneuil, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

69. – Le 18 oct. 1711, François Huet, fils de Robert et de Françoise de Mailloc, de la parr, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

228. – Le 23 mai 1712, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste Le Dorey, fils de feu Me Jean Le Dorey, conser du roy en l’élection de Lx, et de damlle Marie Levavasseur, de la parr, de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Françoise Tabarie, fille de feu Laurent Tabarie, sr des Demaines, et de damlle. Angélique Leperché, aussi de la parr. de St-Germain.

237. – Le 14 juin 1712, vu l’attestation du sr Lefebvre, pbrë, vicaire de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Gabriel Desperroys, officier chez le roy, fils de feu Gabriel et de damlle Jeanne Thillaye, de la parr, de Cirfontaine, d’une part, et damlle Marie Mignot, fille de feu Me Thomas Mignot, greffier au grenier à sel de Lx, et de damlle Gabrielle Bosquet, de lad. parr, de St-Germain.

473. – Le 24 sept. 1712, le seigr évêque de Condom, donne la tonsure à Gilles-François Le Dorey, fils de Jean et de Marie-Anne de Grosourdy de Marimont, de la parr. de St-Germain de Lx.

481. – Le 24 sept. 1712, furent ordonnés diacres par l’ancien évêque de Condom :
Me Nicolas Vattier, sous-diacre de la parr, de St-Germain de Lx.

474. – Le 19 oct. 1712, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Pierre-Augustin Morin, fils de Jean et de Cécile Cottin, de la parr. de St-Germain de Lx;

474. – Le 19 oct. 1712, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Pierre-Augustin Morin, fils de Jean et de Cécile Cottin, de la parr. de St-Germain de Lx;

331.- Le 14 mars 1713. – Par testament daté de… jour, Barbe Buisson, vve de Jacques Farain, fonde divers services en l’église St-Germain de Lx et spécialement à les litanies de la Ste Vierge qui seront chantez solennellement par les sieurs Curé, vicaires et seize anciens prestres de lad. église, tous les samedys de l’année, à la réserve du samedy de Pasque et celui de la Pentecoste.

469. – Le 17 juin 1713, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Jouen, sr de Bornainville, fils de Me Jean-Baptiste Jouen, conser du roy, contrôleur des gabelles à Lx, et de damlle Marie de Manneville, de la parr, de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Marguerite Gannel, fils de feu Me Etienne Gannel, contrôleur au partage des sels du grenier à sel de Lx, et de dame Elisabeth Lecarpentier, aussi de lad. parr, de St-Germain de Lx, d’autre part.

533. – Le 11 sept. 1713, a honnestes dames Françoise Dubois et Marguerite Dubois, vve de Me François Dubois, sr du Long, pour elles et pour dame Catherine Dubois, leur soeur, demeurant lad. Françoise à Lx et lad. Marguerite à Beuvillers », fondent en l’église de St-Germain de Lx, douze messes qui devront être dites tous les vendredis à perpétuité, à l’autel de N.-D. de Pitié.

603. – Le 19 janvier 1714, Me Thomas Duval, pbrê en l’église St-Germain de Lx, Me ès-arts en l’Université de Paris, requiert des religx de St-Evroult, en sa qualité de gradué, sa nomination à la 2e portion de la cure de « Montreuil-Lengelé », dépendant de lad. abbaye et vacante par la mort de Mre Jean-Tenneguy de la Rouvraye, pbre, dernier titulaire, décédé dans le présent mois. Ce qui lui est accordé.

2. – Le 2 mars 1714, Me Gabriel Odienne, pbfë, demeurant en la parr. Se Germain de Lx, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

26. – Le 14 mars 1714, Me Gabriel Odienne, pbrë habitué en l’église de St-Germain de Lx, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Lx, requiert des srs chanoines de Lx, sa nomination à la chapelle St-Romain, vacante par la mort de Me François Grip.

1414.- Le 17 juin 1714, Jean Houllet, fils de Guillaume et d’Ursine Lemarinier, de la parr, de St-Germain de Lx, rite dimissus, reçoit la tonsure et les ordres mineurs dans la chapelle du séminaire de Caen.

167. – Le 12 nov. 1714, vu l’attestation du sr Morin, curé de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Me Claude Du Lys, sr de Boissy, procureur fiscal au bailliage de Lx, fils de Me François Du Lys, cy-devant procureur fiscal aud. bailliage, et de damlle Catherine Le Chien, de lad. parr. St-Germain, d’une part, et damlle Marguerite Lefebvre, fille de feu Jean Lefebvre, procureur au parlement de Paris, et de damlle Marguerite Houdard, de la parr. St-André-des-Arts de Paris.

380.- Le 20 sept. 1715, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Me Jacques Rabot, de la parr. St-Germain de Lx;
Me Gilles Le Dorey, de St-Germain de Lisieux; (Il avait déjà la tonsure.)

384. – Le 21 sept. 1715, furent ordonnés sous-diacres :
Me. Pierre Soyer, acolyte de St-Germain de Lx;
Me. Robert Fouquet, acolyte de St-Germain de Lx;

386. – Le 21 sept. 1715, furent ordonnés diacres :
Me Nicolas Mullot, sous-diacre de St-Germain de Lx;

437. – Le 1er janvier 1716, M Pierre Thillaye, pbre en l’église St-Germain de Lx, chapelain de la chapelle St-Romain en la Cathédrale, remet la chapelle entre les mains de Mesre Gilbert Hébert, pbfë, chanoine de semaine en lad. cathédrale, en présence de Mre Gabriel Durozey, pbfë, docteur en Sorbonne, chanoine prébende, et de Me Jacques Lemarquand, pbre habitué en lad. église de St-Germain de Lx.
Le 10 janvier 1716, Mre Gilbert Hébert, bachelier en théologie de la faculté de Paris, chanoine prébende de Lieurey, 2e portion, se trouvant chanoine de semaine, nomme Me Pierre Hauvel, pbrê, à lad. chapelle St-Romain.
Le 11 janvier 1716, led. sr Hauvel est mis en. possession de lad. chapelle par le ministère de Mr le doyen.

450. – Le 13 janvier 1716, Me Pierre Thillaye, pbrë de St-Germain de Lx, Me ès-arts en l’Université de Paris, requiert en sa qualité de gradué, de Mre François Le Bas, chanoine de semaine en la Cathédrale, sa nomination à la chapelle St-Léonard, en lad. Eglise, vacante par la mort de Me René Bonnissent, pbrë, dernier titulaire, décédé le 4 de ce mois.

414. – Le 19 sept. 1716, Me Guillaume Lemarchand, sous-diacre de St-Germain de Lx, est ordonné diacre.

447. – Le 3 août 1716, Ursine Le Marinier, veuve de Guillaume Houlley, originaire du Prédauge et demeurant à St-Germain de Lx, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean Houlley, acolyte de lad. parr, de St-Germain, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Nicolas Le Marinier, pbrë, curé du Prédauge; Me François Lefort, pbfë, curé de Manerbe; Me Nicolas Le Bellenger, pbrë, curé de Marmouillé, et Jean Le Marinier, boulanger, demeurant à Lx, parr. St-Germain

620.- Le 10 oct. 1716, Guillaume Hardouin, de la parr, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure.

95. – Le 18 oct. 1716, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
François-Jean-Baptiste Doisnel, de la parr. St-Germain de Lx;

258. – Le 3 juillet 1717, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Hébert, fils de Me Adrien Hébert, « substitut et procureur du roy de la ville et communauté de Lx », et de feue Jacqueline Thiou, de la parr, de St-Hippolyte-du-Bout-des-Prés, d’une part, et damlle Françoise Cottin, fille de feu Jacques Cottin, sr de Boismenard, et de Jacqueline Gohier, de la parr. St-Germain de Lx.

360. – Le 12 juillet 1717, vu l’attestation du sr Seney, vicaire de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Louis de la Balle, sr de la Morandière, fils de feu François delà Balle, sr du Rouy, et de Catherine Esmond, de la parr, de Moyaux, d’une part, et damlle Anne Gosset, fille de feu Pierre et d’Elisabeth Lefebvre, de St-Germain de Lx.

398. – Le 18 sept. 1717, furent ordonnés sous-diacres :
Me Charles Aupoix, acolyte de St-Germain de Lx;

300. – Le 18 sept. 1717, furent ordonnés diacres:
Me Pierre-Paul Ramet, sous-diacre de St-Germain de Lx;
Me Jean Houllet, sous-diacre de St-Germain de Lx;
Me Pierre-Paul Ramet, sous-diacre de St-Germain de Lx;
Me Jean Houllet, sous-diacre de St-Germain de Lx;

373. – Le 7 mars 1718, titre clérical fait en faveur de Me Robert Lefebvre, acolyte de St-Germain de Lx, par Me Gilles Lefebvre, bourgeois de lad. ville.

375. – Le 10 mars 1718, titre clérical fait en faveur de M Augustin Morin, acolyte de St-Germain de Lx, par Me Morin et Jean Gabriel Delaunay, sr du Butrey, bourgeois de Lx.

399. – Le 8 avril 1718, Me Pierre Thillaye, pbrë de St-Germain de Lx, pourvu de la chapelle St-Léonard en la Cathédrale, pour laquelle il y a contestation, Me ès-arts en l’Université de Paris, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religx de Cormeilles.

408. – Le 10 avril 1718, furent ordonnés sous-diacres:
Me Robert Lefèvre, acolyte de la parr. de St-Germain de Lx;
Me Augustin Morin, acolyte de la parr. de St-Germain de Lx;
Me François Jouen, acolyte de St-Germain de Lx;

503. – Le 28 sept. 1718, dispense de bans pour le mariage entre Jaques Ricquier, sr de la Cauvinière, Esc, porte-manteau ordinaire du roy, fils de Me Jaques Ricquier, receveur des décimes, et de feue damlle Jeanne Panthou, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Jeanne-Françoise-Damienne Le Normand, fille de Thomas Le Normand, sr du Val, seigr et patron de Victot, Esc, garde du corps de feu Mr le due d’Orléans, et de damlle Jeanne Du Lys, demeurant en la parr, de Victot.

543. – Le 27 déc. 1718, reçurent la tonsure et les ordres mineurs:
Jean -Bernard Viquesnel, fils de et de Marie des Acres Gosset, de la parr, de St-Germain de Lx;
Gabriel Vattier, fils de Jean et de Magdeleine Férey, de la parr, de St-Germain de Lx.

3. – Le 10 fév. 1719, dispense de bans pour le mariage « entre Jean-Baptiste Adam, sr des Marais, fils de feu Me Jean-Baptiste Adam et d’honneste dame Marie Poullain, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et honneste fille Marie-Françoise Ricquier, fille de feu Me Jaques Ricquier, vivant eschevin de cette ville de Lx, et d’honneste de Madame Senée, aussy de lad. parr, de St-Germain. »

66. – Le 8 avril 1719, furent ordonnés diacres :
Me Charles Aupoix, sous-diacre de St-Germain de Lx;
Me François Jouen, sous-diacre de St-Germain de Lx;
Me Pierre-Augustin Morin, sous-diacre de St-Germain de Lx;

69. – Le 8 avril 1719, furent ordonnés prêtres :
Me Jean Houllet, diacre de St-Germain de Lx;
Me Robert Fauquet, diacre de St-Germain de Lx;

287. – Le 27 juin 1720, dispense de bans pour le mariage entre noble homme Nicolas-François Le Mercier, Esc, capitaine au régiment d’Agenois, fils de feu Philémon-François Le Mercier, Esc, et de feu noble dame Anne Paradas, d’une part, et damlle Charlotte Le Rebours, fille de Me Jean Le Rebours et de feue Anne Le Bas, les deux parties de la parr, de St-Germain de Lx.

320. – Le 11 août 1719, Jean Seney, demeurant à Moyaux, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Gabriel Seney, acolyte de St-Germain de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en présence de Me Martin Campion, avocat, et de Jean David, bourgeois, demeurant à Lx, parr. St-Germain.

377. – Le 23 sept. 1719, Me Robert Lefebvre, sous-diacre de la parr. de St-Germain de Lx, est ordonné diacre.

202. – Le 23 sept. 1719, François-Gabriel Seney, acolyte de St-Germain de Lx, est ordonné sous-diacre.

381. – Le 29 oct. 1719, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Nicolas, fils de François et de Jeanne Fanion, de la parr. St-Germain de Lx;
Jacques Larosée, fils de Germain et de Louise Droullin, aussi de St-Germain de Lx;

323. – Le 29 oct. 1719, Jacques Adam, fils de Jean et de Marie Léger, delà parr, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

350. – Le 4 novembre 1720, Mre Gabriel Durozey, pbrë, docteur de Sorbonne, chanoine de la Cathédrale, vicaire général et official du doyenné pour la ville et banlieue de Lx et la parr. St-Germain-de-Livet, accorde dispense de bans pour le mariage entre Me Guillaume Formeville, procureur fiscal au bailliage de Lx, fils de François Formeville, exempt en la maréchaussée pour le bailliage d’Evreux, et de damIle Geneviève Becquet, de la parr. St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Marie-Gabrielle Bourdon, fille de feu Me Louis Bourdon, conser du roy, enquêteur en l’élection de ce lieu, et de damlle Françoise-Thérèse Athinas, de la parr. St-Jacques de Lx.

1119.- Le 11 mai 1721, François Paisant, fils de Jean-Baptiste et de Louise Fréval, de la parr, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

508. – Le 17 juillet 1721, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste de Lambert, Esc, sr de Janville, fils de feu Mesre Benjamin de Lambert et de noble dame Jeanne du Bois, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et noble damlle Louise-Mélanie de Bonnechose, fille de feu Mesre Claude de Bonnechose, Esc, seigr de Bellouet, et demeurant en lad. parr. de St-Germain depuis plusieurs années.

524. -Le 19 juillet 1721, Me Pierre Thillaye, pbrë de la parr. St-Germain de Lx, Me ès-arts en l’Université de Paris et pourvu de la chapelle de St-Léonard en la Cathédrale, requiert du seigr évêque, en sa qualité de gradué, sa nomination aux canonicat et prébende de Croisilles, vacants par la mort de Mre Claude de Franqueville, haut doyen en la Cathédrale, dernier titulaire dud. canonicat. Le seigr évêque répond qu’il accorde aud. sr Thillaye la nomination bénéfice, et le renvoie à Son secrétaire pour faire expédier des lettres de provision en sa faveur.
Le 29 juillet 1721, led. seig évêque, collateur ordinaire des canonicat et prébende de Croisilles, signe les lettres qui nomment à ce canonicat la personne dud. sr Thillaye.
Le 31 juillet 1721, le sr Thillaye est mis en possession dud. bénéfice par le ministère du sr de Grosourdy, trésorier de la Cathédrale, en présence de Me François Le Rebours, diacre, chanoine prébende de Courtonnelle; Mes Jean Graffard et Jacques Périer, officiers douze livres.

539. – Le 19 sept. 1721, dispense de bans pour le mariage entre le sr François Lemoine, directeur des postes à Lx, fils de feu Pierre, demeurant en la parr. St-Jacques, d’une part, et damlle Marie-Louise Morand, fille du sr Thomas Morand et de Louise Lasseur, demeurant à St-Germain de Lx.

560. – Le 26 oct. 1721, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Robert Dubreuil, fils de Charles et de Catherine de la Perrelle, de St-Germain de Lx.

39. – Le 26 oct. 1721, Pierre Pateley, fils de Michel et d’Anne Joyeuse, de la parr. de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

560. – Le 26 oct. 1721, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Robert Dubreuil, fils de Charles et de Catherine de la Perrelle, de St-Germain de Lx.

571. – Le 26 oct. 1721, Marc-Antoine Dubois, fils de Lue et de Françoise Leprince, de la parr. St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

83. – Le 8 juillet 1722, vu l’attestation du sr Buisson, vicaire de Drucourt, et du sr Seney, vicaire de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste du Rozey, Esc, gendarme de la garde du roy, fils de Mr Alexis du Rozey, Esc, et de feu noble dame Marguerite-Magdeleine de Luçon, de la parr. de Drucourt, d’une part, et noble dame Charlotte de Valois, Vve de feu Mr Adrian Le Bas, Esc-, fille de feu Robert Le Valois, Esc, et de feu noble dame Marie-Anne de Torey, de la parr. de St-Germain de Lx.

546. – Le 6 sept. 1722, titre clérical l’ait en faveur de M Jacques dam, acolyte de St-Germain de Lx, par Guillaume Bordeaux, marchand, bourgeois, demeurant à Lx, parr. St-Germain.

127. – Le 5 oct. 1722, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste Gohier, fils Robert, d’une part, et damlle Marie-Marguerite Delauney, vve de Mre Pierre Foucques, tous deux de la parr, de St-Germain de Lx.

189. – Le 20 février 1723, le sr Le Bas prend possession de la cure de St-Germain de Lx, en présence de Mes Jean Seney, pbre, vicaire du lieu, Jacques Daubichon, Jacques Lemarquand, pbfës députés; Louis Maillet, Sébastien Bardel, Nicolas Daubichon, Charles Gournay, François Marey, Gabriel Cachet, Pierre Beaumais, Jean Ginon, Adrien Louvet, Pierre Thillaye, Pierre Chemin, Guillaume Greslebin, Nicolas Vattier, tous pbrës de lad. église de St-Germain.

213.- Le 1 er avril 1723, Me Jacques Le Bas, pbre, curé de St-Germain de Lx et aussi curé de la parr, de Lourverecy, diocèse d’Evreux, résigne led. bénéfice de Lourverecy entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Michel Duclos, pbfë de Lx, se réservant toutefois une pension viagère de 200 livres sur les revenus de lad. cure qu’il a desservie pendant 22 ans.

262. – Le 31 mai 1723, dispense de bans pour le mariage entre Me Guillaume Formeville, procureur fiscal au bailliage de Lx, veuf de damlle Marie-Gabrielle Bourdon, fils de feu François Formeville, exempt en la prévôté, et de damlle Geneviève Becquet, de la parr. St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Marie-Geneviève Poret, fille de feu Me Louis Poret, sr du Longval, officier chez le roy, et de damlle Geneviève Le Mercier, de la parr. St-Jacques de Lx.

408, – Le 19 février 1724, vu l’attestation du sr. Seney, pbrë, vicaire de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Charles Patou et Louise Mariolle.

493. – Le 28 mai 1724, vu l’attestation du sr Seney, pbrë de St-Germain de Lx, et du sr Formage, curé du Mesnil-Mauger, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume de la Roque, Esc, fils de Guillaume de la Roque, Esc, et dame Charlotte de Jort, de la parr, du Mesnil-Mauger, d’une part et damlle Catherine Duval-Lenormand, fille de feu Thomas Duval-Lenormand, Esc, et de dame Jeanne Du Lys, demeurant à Lx, parr. St-Germain.

783. – Le 11 oct. 1724, Me Nicolas Delafosse, diacre de St-Germain de Lx, Me ès-arts en l’Université de Paris, fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

791. – Le 28 oct. 1724, Me Nicolas Delafosse, diacre de St-Germain de Lx, Me ès-arts et bachelier en théologie de l’Université de Paris, fait signifier ses noms et grades aux religieux de St-Evroult.

799. – Le 27 nov. 1724, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Ricquier, fils de François, de la parr, de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Françoise Bourlet, fille de Me François Bourlet, sr du Bose, conser du roy, et de damlle Françoise Thillaye, demeurant à St-Germain-la-Campagne.

845. – Le 7 mars 1725, Mre Nicolas Delafosse, diacre de St-Germain de Lx, Me ès-arts en l’Université de Paris, bachelier en théologie, demeurant à Lx, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux relig de St-Evroult et de Cormeilles.

178.- Le 16 mars 1725, dame Magdeleine Senée, veuve en premières noces de Me Jaques Ricquier, échevin de la ville de Lx, et en secondes noces de François Gamare, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Michel Ricquier, acolyte de St-Germain de Lx et chapelain de St-Ursin en la Cathédrale, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Sébastien Senée, marchand de Lx. Fait en présence de Mes François Huet, chapelain de la Cathédrale, et par Gabriel-Archange Vattier, pbrë de St-Germain.

Officialité Du Chapitre
Juges ordinaires en la ville et banlieue de Lx et en la paroisse de Saint-Germain-de-Livet.
Les doyens du Chapitre. – C. de Franqueville – J.-B. -A. de Brancas.
Officiaux. – G. Durozay – E. Le Bas – F.-N. Caboulet – J.-J. Le Bourg des Alleurs.
Vic-gérant. – C. Le Bas.
Promoteurs. – L. Mahieu – F.-N. Caboulet.
Greffier. – J. Crochon.

Curés ou vicaires perpétuels. – R. Morin – Ji Le Bas.

Vicaires. – Lefebvre – J. Seney.

Prêtres. – S. Bardel – J. Barrey – P. Beaumais – G. Cachet – P. Chemin – Ji Crochon – J.Daubichon – N. Daubichon – N. Davy – J.Deschamps – F. Durozay – G. Durozay – T. Duval – J. Ginon – C. Gournay – G. Greslebin, XIV. 189.- F. Huet – J. Le Marquant – P. -A. Lenoir – A. Louvet – F. Marey – G. Moisy – G. Odienne – N. Passey – J. Pigeon – P.-P. Ramet – G. Tasdhomme – N. Vattier.

Clercs. – J. Adam – C. Aupoix – L. Bosné – Ji Copie – P. Coquerel – Ji Daubichon – N. Delafosse.
– J. Deschamps – F.-J.-B. Doisnel – M. -A. Dubois – R. Dubreuil – J.Dubuisson – J. Du Lys – R. Fauquet – N. Greslebin, X – P. Hauvel – J. Houllet – F. Huet – F. Jouen – J. Larosée – F. II Le Bas – N. Le Belhomme – G.-F. Le Dorey – R. Lefebvre – F. Lhostelin – J. Mariolle – G. Mariolle – L. Morin – P.A. Morin – N. Mullot – N. Nicolas – J. Rabot.- P.-P. Ramet – M. Ricquier – P. Rosey – F. -G. Seney – J.-B. Seney – P. Seney – P. Soyer – J. Tasdhomme – N. Vattier -J.-B. Viquesnel.
Patron. – Le chanoine prébende de Saint-Germain. – F. Le Bas.
Seigneurs et notables. – J.- B. Adam – G. Angot – J. Blondel – F. de Bonnechose – L. de Bonnechose – P.Boscher -M. Campion- P. Cocaigne – N. Cordouen – J. Cottin – J. Crochon – J.-B. Daubin – F. Daufresne -G. Daufresne – J. David – G.Delanney – F. Dubois du Long – J. Dubois – C. Du Lys – F. Du Lys – Y. Du Lys – E. Esmont – P. Formage -F. Formeville – G. Formeville – P. de Formeville – E. Gannel – J.-B. Gohier – P. Gosset – N. de Guerpel – C. de Hally – G. Jouen de Bornainville – J.-B. Jouen – N. Jouen – P. Labbey de la Roque.- P. Labbey d’Ecajeul. – B. de Lambert de Janville – J.-B. de Lambert de Janville – J. Lange – A. Le Bas – J. Lecavelier- P. Lecoq – P. Lecosnard – J. Le Dorey – J.-B. Le Dorey – J.-B. Le Hure – N.-F. Le Mercier – P. Le Mercier – Ph.-F. Le Mercier.- G. Lemonnier – P -A. Lenoir, – T. Le Normand – J. Le Rebours – R. Le Valois – P. de Lyée – Jacq.de Livet – F. Mignot – R. Mignot – T. Mignot – T. Morand – E.Nasse – G. delà Perrelle – C. Piquenot. – F. Ricquier – G. Ricquier – Ji Ricquier. receveur – Ricquier, avocat – J.Ricquier de la Cauvinière – Ji Ricquier échevin – Ji Ricquier – Ph. Ricquier – P. Ricquier – G. Rioult – J. Salerne – C. Senée – S. Senée – Ji Surlemont – L. Tabarie des Demaines – L.Thoumin – R.Vattier – J. Vimont – G. Viquesnel.

Chapelle N.-D. de Pitié en l’église Saint-Germain. – Fondations de messes.

Faits divers. – Fondation des litanies en l’église St-Germain.

Situation topographique du Petit Séminaire, du Pare aux boeufs et du bureau des pauvres, sis sur la paroisse St-Germain.

Hôtels. – Hôtel de la Couronne – Hôtel du Petit Louvre – Hôtel des Trois- Rois (Etait sur Saint-Germain?).
Couvent des Ursulines. – Noms des religieuses.

145.- Le 6 janv. 1726, Robert Mesnier, fils de Dominique et de Rose Broussois, de la parr. St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

460.- Le 6 janv. 1726, Jean-Louis Lecoq, fils de Jean et de Marie Bayeux, de la parr, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

48.- Le 14 mars 1726, noble et discrète personne, Mre Jean Mignot, pbrë, chanoine de la Cathédrale, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Pateley, acolyte de St-Germain de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Thomas Bellière, conser du roy, son procureur ancien au grenier à sel de Lx, demeurant en cette ville, parr. St-Germain. Cet acte fut publié le 24 mars suivant, à l’issue de la messe paroissiale de Coquainvilliers, où se trouvaient situés les biens dud. sr Mignot, en présence de Me Pierre Michel, curé du lieu; Me François-Léonor du Mesnil-Gaugain, vicaire, et autres témoins.

50.- Le 3 avril 1726, Me Nicolas Delafosse, pbrë de St-Germain de Lx, y demeurant, Me ès-arts en l’Université de Paris, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult et de Cormeilles.

82.- Le 18 avril 1726, Me Pierre Thillaye, pbrë habitué de St-Germain de Lx et titulaire de la chapelle St-Léonard en la Cathédrale, (du revenu annuel de dix livres), Me ès-arts en l’Université de Paris, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque de Lx.

330- Le 9 avril 1727, Me Pierre Thillaye, pbrë habitué de St-Germain de Lx, titulaire de la chapelle St-Léonard, en la Cathédrale, et Me ès-arts en l’Université de Paris, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque de Lx.

525.- Le 26 mai 1728, dispense de bans pour le mariage entre Me Thomas-Louis Jouen, sr de Manneville, conser du roy, contrôleur des gabelles à Lx, fils de feu Jean-Baptiste Jouen, aussi conser du roy, contrôleur des gabelles, et greffier en chef de l’élection de Lx, et de dame Marie De Manneville, de la parr, de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Marie-Catherine Le Cordier, fille de Louis et de dame Marie Gosset, de lad. parr.

587.- Le 4 oct. 1728, vu l’attestation du sr Seney, vicaire de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage de Nicolas Thillaye.

607.- Le 23 nov. 1728, vu l’attestation du sr Tasdhomme, curé de St-Désir, et du sr Seney, vicaire de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Bertre et Marie – Thérèse Coquerel.

661.-Le 31 mars 1729, Me Pierre Lévêque, pbrë, vicaire de St-Thomas de Touques, Me ès-arts en l’Université de Caen, ayant élu domicile en la maison « du sr Duchesne, aubergiste de l’auberge de la Couronne, parr. St-Germain de Lx », fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

769.- Le 30 oct.1729, reçurent la tonsure et les ordres mineurs à Lx, des mains de Mgr l’évêque de Boulogne :
Robert-François Greslebin, fils de Guillaume et de Marie Daragon, de la parr, de St-Germain de Lx;

831.- Le 10 fév. 1730, une personne pieuse, représentée par Me Jaques Daubichon, pbrê habitué de St-Germain de Lx, verse 2736 livres à la fabrique de lad. parr. pour fonder vingt-quatre saluts du St-Sacrement en lad. église avec le consentement du seigr évêque.
Me Jaques Le Bas, pbfë, curé de St-Germain; Mes Jaques Lemarquand et Guillaume Huet, pbrês en lad. église; Gilles Toutain, marchand, trésorier dud. trésor et fabrique dud. lieu; Mrs Thoumin, Thillaye et Mignot, tous directeurs et administrateurs des biens et revenus de lad. parr. de St-Germain, acceptent la fondation.

875.- Le 17- avril 1730, vu l’attestation du sr Seney, vicaire de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Philippe Morel, fils Philippe, de la parr, de Courtonne-la-Medrac, d’une part, et Françoise Gaillard, fille de feu Me Robert Gaillard, notaire à Lx, et de Marie Poësson, demeurant parr. St-Germain.

949.- Le 5 septembre 1730, noble et discrète personne Mrs Jean Mignot, pbrë, chanoine de la Cathédrale, demeurant à Lx, parr. St-Germain, constitue 150 livres de rente en faveur de son neveu, Me Jean-Baptiste Mignot, acolyte de la parr. St-Germain de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Adrien Bosney, sr du Haitrey, demeurant à Bailleul, et par Jaques Vattier, marchand de Lx, parr. St-Germain. Fait en présence de Mre Louis-Nicolas Le François de la Plesse, chanoine de la Cathédrale.

331.- Le 29 oct. 1730, François Hébert, fils de Jean et d’Anne Masselin, de la parr. de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure.

1150.- Le 6 oct. 1731, dispense de parenté et de bans pour le mariage entre Maurice Fouques, apothicaire, fils de feu François et de Marie Davy, de la parr. St-Germain de Lx, d’une part, et demlle Marie-Anne Piquenot, fille de Me Charles Piquenot, et de Charlotte Lefèvre, de la parr. de St-Jaques.

261. – Le 28 oct. 1731, François-Jaques Froger, fils de Jaques Joachim et de Marie-Magdeleine Vallée, de la parr. de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure.

1297.- Le 27 oct. 1732, dispense de bans pour le mariage entre Mre Charles-Christophe Larcher, Esc, sr de Bourgogne, fils de feu Mre Adrian Larcher, Esc, sr de la Prairie, et de noble dame Marie de Bourgogne, originaire de la parr. d’Epaigne et demeurant depuis plusieurs années en la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et noble damlle Magdeleine Le Vellain, fille de feu Mesre Jaques Le Vellain, Esc, seigr de la Palaisière, et de noble dame Marie Le Mire, demeurant à Bernay, parr. de la Couture.

1299.- Le nov. 1732, reçurent la tonsure et les ordres mineurs des mains du seigr évêque de St-Paul-Trois-Châteaux, dans la chapelle du grand séminaire de Lx :
Charles Vallée, fils de Jaques et de Marguerite de Setz, de la parr, de St-Germain de Lx;

1310.- Le 15 déc. 1732, vu l’attestation du sr Le Bas, curé de St-Germain de Lx, et du sr d’Achey, curé de St-Jaques, dispense de bans pour le mariage entre François Hue, Esc., sr de la Barbottière, mousquetaire du roy, fils de feu Pierre Hue, Esc, et de noble dame Françoise de la Croix, de la parr, de St-Germain de Lx, d’une part, et dlle Catherine Le Sens, fille de feu Louis Le Sens, Esc, et de feu noble dame Marie Legouez, de la parr. de St-Jaques de Lx.

1397.- Le 9 juin 1733, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Bocher, conser et avocat du roy en la vicomte de Moyaux, avocat au parlement de Normandie, fils de feu Me Pierre Bocher, lieutenant-général en la vicomte de Fauguernon, major à Lx, et de feue dame Marie Lefrançois, de la parr, de St-Germain de Lx, d’une part, et damlIe Marie-Jeanne-Charlotte du Thiron, fille de feu sr Charles du Thiron et de dame Marie-Anne-Jeanne Montaye, de la parr, de St-Philbert-des-Champs.

11.- Le 22 nov. 1734, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste Le Dorey, fils de feu Jean-Baptiste Le Dorey, conser du roy, officier au grenier à sel de Honfleur, et dame Françoise Tabarie, de là parr, de St-Germain de Lx, d’une part, et dlle Marie-Françoise Gontier, fille de feu Guillaume Gontier, Esc sr de Bonneval, et de noble dame Françoise de Marguerite, de la parr. de St-Léger, diocèse de Séez.

163.- Le 11 janv. 1735, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Ricquier, fils de Jean-Louis Ricquier, Esc, sr du Désert, officier commensal de la Maison du roy, et de dame Marguerite Senée, de la parr. St-Germain de Lx, d’une part, et noble dame Jeanne-Elisabeth Lefèvre, vve d’Alexandre-Léon Le Vellain, Esc, sr de Valricard, fille de feu Robert Lefèvre et de dlle Jeanne Froger, de la parr. d’Orbec.

164.- Le 16 janv. 1735, dispense de bans pour le mariage entre Mre Jean-Baptiste Lambert, chevr, seigr d’Argences, de Viette-en-Vieux-Pont et autres lieux, fils de feu Mre Jean-Baptiste Lambert, chevr, seigr d’Argences, de Viette-en-Vieux-Pont et autres lieux, et de noble dame Marie-Geneviève du Houlley, de la parr. St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Charlotte Couture, fille de feu Michel Couture, sr des Petits-Prés, et de dame Marie Desperrois, de la parr. St-Jaques de Lx, d’autre part.

359.- Le 28 janv. 1737, Guillaume Lefort, marchand, de la parr, de St-Germain de Lx, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Louis-Charles de Vatteville, acolyte de la parr. St-Désir, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Jean Duval, procureur en l’élection de Lx, et autres cautions.

443.- Le 21 oct. 1737, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-François Le Bret, avocat au parlement, veuf de dame Elisabeth Mesnier, fils de Jean et de Françoise Cauche, de la parr. St-Germain de Lx, d’une part, et Marie-Marguerite Montfort, fille de feu Ollivier, de lad. parr, de St-Germain.

533.- Le 2 mai 1738, dispense de bans pour le mariage entre Louis Mignot, marchand, fils Gabriel, de la parr. St-Germain de Lx, d’une part, et Marie-Catherine Bucaille, fille de Me Jean-Baptiste Bucailles, notaire, originaire de Marolles et demeurant depuis plus de seize ans en la parr. de Fontaine-la-Louvet.

11.- Le 9 décembre 1738, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Charles-Emmanuel Deshays, chevalier de Forval, lieutenant des vaisseaux du roy, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, fils de feu Mre Jean-Baptiste Deshays, chevr, seig. de Forval, et de noble dame Marguerite Dauge, d’une part, et Anne-Françoise Tabarie, veuve de Mre Jean-Baptiste Le Dorey, en son vivant conser du roy, contrôleur au grenier à sel d’Honfleur, fille de feu Laurent Tabarie, sr des Demaines, et de dame Angélique Le Perehey, tous demeurant en la parr. St-Germain de Lx.
Marie Thuret du Haneard, veuve de Mre Léonor Deshays, seigr de Forval, fit opposition à en mariage en bailliage d’Orbec. Une sentence de en bailliage donna main-levée de lad. opposition. Sur l’appel de lad.
dame de Haneard, un arrêt du parlement confirma la sentence du bailliage.
Suit l’autorisation de célébrer en mariage pendant le temps de l’Avent, à condition qu’il « ne se fera aucun festin ny banquet », et qu’il sera remis soixante sols applicables aux pauvres de la parr. St-Germain.

146.- Le 25 oct. 1739, la nomination à la cure ou vicariat perpétuel de St-Germain de Lx appartenant au sr chanoine haut-justicier, prébende de St-Germain, Mesre François Le Bas, pbrë, chanoine prébende, seigr et patron dud. St-Germain, « gisant en son lit, malade de corps et néanmoins sain d’esprit », nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Jacques Le Bas, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Michel Parau, pbrë, curé des Authieux-sur-Calonne, Me ès-arts en l’Université de Caen. Fait en la maison canoniale dud. sr chanoine par devant Me Pierre Formage, seul notaire royal à Lx, « en l’absence ou sur le refus de Me Pierre Duhamel, notaire royal-apostolique du diocèse de Lx », en présence de Mesre François-Marc-Antoine Le Mercier, Esc, ancien capitaine au régiment d’Agénois, chevalier de l’Ordre militaire de St-Louis et pensionnaire du roy, demeurant en lad. parr. St-Germain, et Nicolas Leveneur, marchand-cirier aussi de lad. parr.
Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr Parau la collation dud. bénéfice.
Le 27 oct. 1739, le sr Parau prend possession de la cure ou vieariat perpétuel de St-Germain, en présence de Mes Jean Pigeon, Jean Deschamps, Guillaume Huet, François Hébert, tous prêtres de lad. parr.

166.- Le 9 fév. 1740, dispense de bans pour le mariage entre Thomas Ricquier, fils de Jean Ricquier, sr du Désert, officier commensal de la Maison du roy, et de dame Marguerite Senée, d’une part, et dlle Marguerite-Cécile Picquenot, fille de Guillaume Picquenot, tous deux de la parr, de St-Germain de Lx.

458.- Le 30 oct. 1740,, Robert Le Vigneur, fils de Joseph et de Françoise Desvaux, de la parr, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le 13 mai 1743, Joseph Levigneur, marchand, maître-tailleur d’habits, demeurant à Lx, en lad. parr. St-Germain, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Robert Le Vigneur, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. acolyte était alors à Paris, à la communauté de Ste Barbe, pour y vaquer à ses exercices spirituels.

391.- Le 21 nov. 1740, vu l’attestation du sr Desamaison, vicaire de St-Jacques, et du sr Seney, vicaire de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-Louis-Thomas Gardelorge, conser du roy, élu en l’élection de Lx, fils de feu Thomas Gardelorge et demlle Marie-Anne-Angélique-Françoise de Saffrey, originaire de la parr. de Berville et demeurant à Lx, parr. St-Jacques, d’une part, et damlle Marie-Gabrielle Mignot, fille de Me François Mignot, conser du roy, président en l’élection de Lx, et de damlle Marie Paris, de la parr. de St Germain de Lx.

53.- Le 8 août 1741, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-Charles-Jean-Baptiste Paisant, licencié-es-lois, avocat au parlement de Paris, fils de Me François-Joseph Paisant, conser du roy, ancien président du grenier à sel de Lx, bailly, juge de police et maire honoraire, et de feue Jeanne Ricquier, d’une part, et Anne Le Marquant, fille de feu Guillaume et de Jeanne Le Mercier, tous deux de la parr. de St-Germain de Lx.

142.- Le 3 févr. 1742, dispense de bans pour le mariage entre M Jean-Baptiste Daragon, sr de Brucourt, avocat au parlement de Rouen, fils de feu Thomas Daragon, sr de Rumesnil, garde de feu Mr le due d’Orléans, et de feue dame Elisabeth Le Monnier, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Marie-Gabrielle Mignot, fille de Robert Mignot, Esc, sr de la Touraille, officier de feu Son Altesse Royale Madame et de dame Marie Ricquier, de lad. parr. de St-Germain.

267.- Le 17 sept. 1742, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas-François Delamare, premier huissier audiencier en l’Hôtel-de-Ville et mairie de Lx, fils de feu François Delamare, huissier, et de Marie-Catherine Rossignol, d’une part, et Catherine Boscage, fille de feu Pierre Boscage, aussi huissier, et de Marie May, tous deux de la parr. St-Germain de Lx. de lad. parr. St-Ouen de Pontaudemer.

179.- Le 28 oct. 1742, Jaques-Damien Ricquier de la Cauvinière, fils de Jacques et de Françoise-Jeanne-Damienne Le Normand, de la parr, de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

342.- Le 18 décembre 1742, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Léonor-Jacques Deshayes, chev, seigr châtelain de Forval, baron et patron des Moutiers-Hubert, St-Pierre de Courson et autres lieux, fils de feu Mess. Léonor Deshayes, chevr, seigr châtelain de Forval, et de noble dame Marie Thuret de Haneart, de la parr, de St-Germain de Lx, d’une part; et noble damlle Marie-Anne-Antoinette-Louise Paulmier de Giberville, fille de Mesre Louis Paulmier, chevr, seigr de Giberville, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, lieutenant-colonel de cavalerie, et de noble dame Marie-Anne-Antoinette de Beauchain, de la parr, de St-Gervais de Séez.

356.- Le 12 févr. 1743, vu l’attestation du sr Seney, vicaire de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Adrien Hébert, fils de Me Nicolas Hébert, conser du roy, et de dame Françoise Cottin, de lad. parr. St-Germain, d’une part, et noble damlle Marie-Anne-Henriette de Godard, fille de Mesre Alexandre-Philippe de Godard Esc, seigr du Buse, et de feue noble dame Henriette de Calvimont, demeurant en la parr, de Perruel, diocèse de Rouen.

467.- Le 19 juin 1743, dispense de bans pour le mariage entre Me Etienne Jouen des Pallières, licencié en droit et greffier en chef en l’élection de Lx, fils de feu Me Jean-Baptiste Jouen, greffier en lad. élection, et de Catherine Gannël, de la parr. St-Germain de Lx, d’une part, et Marie-Anne Bourdeneeau, fille de feu André, de la parr. St Désir.

488.- Le 15 juillet 1743, dispense de bans pour le mariage entre Louis Jouen, fils de Me Jean-Baptiste Jouen, greffier en l’élection de Lx, et de feue Catherine Gannel, de la parr. St-Germain de Lx, d’une part, et Marie-Catherine Daubichon, fille de Guillaume Daubichon du Taillys, de la même parr.

11. – Le 3 nov. 1743, Louis-Charles Haglon, fils d’Adrien et de Catherine Morel, de la parr. de S-Germain de Lx, reçoit la tonsure dans la chapelle du séminaire.

71.- Le 10 févr. 1744, Mre Jean-Jacques Lebourg des Alleurs, pbre, chanoine scolaste en la Cathédrale, vicaire général et official de la ville et banlieue de Lisieux et St Germain-de-Livet, accorde dispense de bans pour le mariage entre Robert Mignot, maréchal-des-logis des gardes du roy en la Grande Prévôté de France, fils de Me. François Mignot, conser du roy, président en l’élection de Lx, et de feue dame Marie Paris, de la parr, de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Charlotte Le Cordier, fille de Vincent-François Le Cordier du Mesnil, officier chez le roy, et de feue dame Charlotte De la Houssaye, de la parr, de St-Julien-sur-Calonne.

150.- Le 4 mai 1744, dispense de bans pour le mariage entre Gabriel-Archange Chambry, fils de feu Mare, de la parr. St-Germain de Lx, d’une part, et Marie-Anne de Laporte, fille de feu Adrien de Laporte, seigr du Castellier, et de feue dame Marguerite de Grieu, de la parr. St-Désir de Lx.

227.- Le 1 er sept. 1744, Me François-Nicolas Pinchon, acolyte de St-Germain de Lx, constitue 150 livres de rente en sa faveur, afin de parvenir aux ordres sacrés.

164.- Le 16 septembre 1745, vu l’attestation du sr Geoffroy, curé de Maroles, et du sr Bourlet, vicaire d’Orbec, et aussi du sr Seney, vicaire de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage entre
Jean-Baptiste Bucailles, notaire royal au siège de Moyaux, et de feue Marie Delaballe, originaire de la parr, de Moyaux et demeurant depuis six ans en la parr, de St-Germain de Lx, d’une part, et Marie-Magdelaine
De la Croix, fille de Me Jean De la Croix, notaire royal au bailliage d’Orbec, et de Marie Lailler, de lad. parr. d’Orbec.

334.- Le 7 févr. 1746, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-Baptiste Lenoir, procureur en l’élection et grenier à sel de Lx, fils de feu Me Pierre-Augustin Lenoir et de Françoise Poullain, de la parr, de St-Germain de Lx, d’une part, et Claude-Marie-Jeanne Jouen, fille de feu Me Jean-Baptiste Jouen et de Catherine Gannel, de la parr, de St-Jacques de Lx.

305. – Le 27 mai 1747, François Gallot, fils de Daniel et d’Anne Gallouin, de la parr. de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

27.- Le 8 mai 1747, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Baptiste-Félix Deauga, Esc, fils de feu Mesre Jaques-Bernard Deauga, Esc, seigr et patron de St-Martin-de-la-Lieue, et de noble dame Carlorine de Coustin, demeurant depuis plusieurs années en la parr, de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Jeanne-Elisabeth Lefèvre, de la parr, de Bazoques et demeurant en lad. parr. St-Germain, vve en premières noces d’Alexandre-Léon Le Vellain, Esc, et en secondes noces du sr Nicolas Ricquier, marchand, et fille de feu Robert et de feue damlle Jeanne Froger.

330.- Le 25 mai 1748, Me Jean-Robert Deschamps, sous-diacre et Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant en la parr, et campagne St-Germain de Lx, fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

321.- Le 18 juillet 1748, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Charles-François de Fautereau, seigr d’Estrozzi, fils de feu Mre Charles de Fautereau, Esc, et de feue dame Marie-Françoise Duvey, demeurant en la parr. de St-Germain de Lx depuis deux ans, d’une part, et damlle Marie-Catherine de Bures, fille de feu Mre Jean de Bures, chevr, seigr de Brouilly, et de feue Marie-Anne du Mesnil de Fienne, pensionnaire au couvent des dames Ursulines de la ville d’Eu.

171 – Le 21 déc. 1748, Jean-Baptiste Hébert, fils de François et de Michelle Durosey, de la parr. de St-Germain de Lx, rite dimissus, reçoit la tonsure dans la cathédrale de Meaux.

330.- Le 8 févr. 1749, dispense de bans pour le mariage entre Pierre-Charles Thibout, Esc, sr d’Anisy, fils d’Antoine-Charles Thibout, Esc, sr d’Anisy, conser, secrétaire du roy, Maison et Couronne de France, contrôleur en la chancellerie, et de feue damlle Charlotte de la Roque, de la paroisse de Grandchamp et demeurant depuis plusieurs années sur la parr, de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Guillemette-
Catherine Pesquet, fille de feu Jean Pesquet, Esc, sr des Champs, conser secrétaire du roy, Maison et Couronne de France, et de feue damlle Marie-Angélique Manehon; de la parr. de St-Loup-de-Fribois.

Curés ou vicaires perpétuels.- J. Le Bas – M. Parau.

Vicaires.- J. Seney- M. Seney.

Prêtres de la paroisse.- Jn Benee – J q Copie- J. Daubichon- N. Davy – N. Delafosse- J. Deschamps – R. Dubreuil- F. Durozay, – P. Eudes – F. Hébert, XVII – M. Héricy- J. HouIIet – G. Huet
G. -F. Le Dorey – R. Lefebvre – J. Le Marquant – J.-F. Le Mercier – R. Le Vigneur- L. Maillet – P. -A. Morin – J.J.-B. Mullot – N. Passey- J. Pigeon- P.-P. Ramet – P. Thillaye – G.-A. Vattier – J.-B. Viquesnel.
Cleres.- F.-G. Angot – Ji Bigot – M. Bordeaux- R. Campion – P. Chappey, – Jq Copie – P. Costey – Jn-R. Deschamps – U.-N. Despériers – M. -A. Dubois – P. Duroy – J. Froger – J. Goubin – R.-F. Greslebin.-M. Guirard – G. Hardouin -F. Hébert – R.-V. Héribel – J. Houllet – Hyver – N. Jannet – Ë. Jouen – J.-L. Lecoq – H. Le Cordier – L. Le Courtois, – G. -F. Le Dorey – P. Le Normand – A. Le Petit – R. Le Rat – R. Le Vigneur- R. Mesnier – J.-B. Mignot.- J. -J.-B. Mullot- M. -A. Pariet – P. Pateley- F. Paysant – F.-N. Pinehon – J. Rebut – J.-D. Ricquier de la Cauvinière – M. Riequié – P – J. Rioult des Champeaux- C. Vallée de Beauchamp.

Patron.-Le chanoine prébende de Saint-Germain.- F. Le Bas.

Seigneurs et notables.- P. Adam – A. Aubert- J.-F. Aubert – F. Bellière- T. Bellière- L. de Bonnechose- P. Boscage- L. du Boseh, père – L. du Boseh, fils – P. Boseher- J.-B. Bueailles- P. Castel – G. -A Chambry – J. Colliner – M. Costard- L.-G. Coullard-J.-B. Daiagon- T. Daragon – Jq-B. Deauga – T. Delafosse – F. Delamare- N. -F. Delamare- Jq Dilivet- J.-B. Delivet – J.-B. Deshayes de Gassart- C.-E. Deshays de Forval – J.-B. Deshays de Forval- L. Doshays de Forval- L.-J. Doshays de Forval- F. Dubois – J. Duhamel – P. Duhamel – F. Dumoutier – J. Duval – C. de Fautereau – C. F. de Fautereau- P. Formage – G. Formeville – L. Formeville – M. Foucques – R. Gaillard – N.-A. Gannel – P. Geoffroy- P. de Grieu – Jq Houlette – P. Hue – P. Hue- P.-C. Hue- L. de Jonquières – E. Jouen – G. Jouon de Bornainville – J.-B. Jouen d’Heequemanville- J.-B. Jouen, fils – J.-L. Jouen do Bornainville, – L. Jouen, – T.-L. Jouen de Manneville – P.Lailler, – C.-C. de Lambert de Frondeville – J.-B. de Lambert d’Argences, fils, – J.-B. de Lambert de Janville – J. Lange – G. Le Bas, – J. Le – J.-F. Le Bret- J. Le Cavelier – J.-B. -A. Le Cavelier, – L. Le Cordier- P. Leeosnard – J. Le Dorey- J.-B. Le Dorey- J.-B. Le Dorey, fils J.-B- F.-M.-A. Le Mercier – J.-B. Lenoir – P.-A. Lenoir – F. Lemoine – J.-B. Lévesque,
– G. Mariolle – L. Mariolle – Fr. Mignot – R. Mignot, fils Fr – R. Mignot – L.-G. Moullin – J. Mullot – F.-J. Paisant- J.-C.-J.-B. Paisant – F. Peulvey – J.-A.-F. Poullain- Jq Ricquier de la Cauvinière – J. Ricquier du Désert- Ji Ricquier, échevin – N. Ricquier de la Rosière – R. Ricquier du Taillis- T. Ricquier – G.-A. Seott de la Mézangère – P.-O.-A. Thibout d’Anisy, – T. Thillaye- C. du Thiron, XV- Ji de Vaudiebon.

Faits divers.- Manoir de l’Image – Directeur du tabac à Lx. Hôtels.- Hôtel de la Couronne. Hôtel de la Belle-Epée – Hôtel de la Prairie.

103. – Le 1er sept. 1749, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Scipion Le Neveu, Esc, seigr de Jouveaux et de Wambert (Wambez), veuf de Charlotte de Bouliers, de la parr. de Wambert, diocèse de Beauvais, d’une part, et damlle Suzanne-Elisabeth Racine, fille de François-Claude Racine, Esc, et de feue dame Marie-Elisabeth Mazoudun de Neufont, de la parr. de St-Germain de Lx.

133. – Le 1er juin 1749, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
François-Pierre Jourdain, fils de Pierre et de Marie-Suzanne Godefroy, de la parr. de St-Germain de Lx.

10. – Le 1er juin 1749, Nicolas De là Perrelle, fils de Louis et de Marie-Anne Mariolle, de la parr. de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le 18 août 1757, il est reçu Me ès-arts en l’Université de Paris.
Le 7 oct. 1757; led. sr De la Perrelle, pbrë de Lx, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur l’évêché et le Chapitre de Lx, ainsi que sur l’abbaye de Cormeilles.
Le 6 mai 1757, le sr Delà Perrelle, pbrë, vicaire de Beuzeville, ayant élu domicile en la maison de son père, Louis De la Perrelle, maître teinturier, demeurant à Lx, parr. St-Germain, fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx. Le lendemain, il fait signifier ses noms et grades aux relig de
Cormeilles.

131. – Le 26 juin 1749, Mesre Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, chanoine de la Cathédrale, étant présentement en sa terre, parr. de Courtonne-la-Meurdrac, constitue 150 livres de rente en faveur de Me François Gallot, acolyte de la parr. St-Germain de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par
Me Jacques Salerne, chirurgien, demeurant à Courtonne. Fait et passé en la maison du sr Paulmyer, sise aud. Courtonne, en présence de Me Nicolas Féron, pbre, curé de Courtonne-la-Meurdrac.

133. – Le 1er sept. 1749, Gabriel-François Castillon, marchand, demeurant à Lx, parr. St-Germain, au nom et comme porteur de pouvoirs de dame Marie-Anne Coequerel, Vve de Joseph Castillon, demeurante
en la parr. de Croissanville, et dame Catherine Bertre, Vve de Jean Coequerel, demeurant à Lx, parr. St-Germain, et se trouvant à St-Germain-la-Campagne, constituent 150 livres de rente en faveur de Me François Coequerel, acolyte de St-Germain de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé en lad. parr. de St-Germain-la-Campagne.

273. – Le 8 juin 1750, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Gannel, marchand, fils de Jacques et de Marie Ricquier, de la parr, de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Agnès Thillaye, fille de Thomas et d’Agnès Morin, aussi de la même parr.

283. – Le 6 juill. 1750, dispense de bans pour le mariage entre Mre Louis-Benjamin Deauga, Esc, sr du Mesnil, fils de feu Mre Bernard Deauga, Esc, seigr de St-Martin-de-la-Lieue, et de noble dame Catherine de Courtin, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Marie-Adrienne de Grieu, fille de Mesre Paul de Grieu, Esc, sr d’Estimauville, et de feue noble dame Marguerite-Françoise de Margeot, de la parr. de la Boissière.

13. – Le 26 oct. 1750, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste Cavellier, fils de feu Louis et de Marie Dumoutier, originaire de la parr. du Mesnil-Simon et demeurant depuis plusieurs années en celle de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Françoise Pollin, fille de Jean Pollin, conser du roy, et de Françoise Foucques, de la parr, de St-Jacques de Lx.

21. – Le 16 nov. 1750, Jean-Baptiste Périer, de la parr. de St-Germain de Lx, fils de feu Guillaume et de Marie Maillet, d’une part, et Jeanne Pollin, fille de Jean. et de Françoise Foucques, de la parr St-Jacques de Lx, ayant exposé au seig. évêque qu’après avoir été fiancés, ils ont découvert être parents du 3e au 4e degré, et qui retarde leur mariage; que lad. damlle a cependant intérêt à l’accomplissement de cette union; ear le sr Pollin, pbrê, son oncle, lui fait un avantage de 4,000 livres et ne le lui fait qu’à la condition que ce mariage aura lieu; qu’il y aurait danger dans les retards qu’oeeasionnerait un recours en eour de Rome, ear le sr Pollin, pbrê, est Agé de 68 ou 69 ans, et pourrait mourir pendant ce temps. Sa Grandeur mue par ees raisons, accorde dispense de l’empêehement qui existe entre les parties et les autorise à contracter mariage.

345. – Le 22 nov. 1750, Pierre-Guillaume Formeville, fils de Guillaume et de Marie Poret, de la parr. de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

36. – Le 8 janvier 1751, le seigr évêque, avec la permission du curé de St-Aignan de Pontaudemer, diocèse de Rouen, autorise le Fr. Jean Montoure, de l’Ordre de Ste Trinité, à bénir, dans l’église St-Germain de Lx, du consentement du sr curé du lieu, le mariage de Pierre Beaufils, fils François, de la parr, de St-Aignan, d’une part, et de Marie-Marthe Morel, Vvo de François Thierry, originaire de la ville d’Ypres en Flandre et rachetée de captivité à Alger par led. Fr. Montoure.

47. – Le 1er févr. 1751, dispense de bans pour le mariage entre M. Nicolas-Mare-Antoine Morin, docteur en médeeine, fils de Me Pierre Morin et de dame Jeanne-Ursule Guesdon, originaire de la parr, de St-Julien de Caen et demeurant depuis un an en celle de St-Pierre-sur-Dives, diocèse de Séez, d’une part, et damlle Marie Béquet, fille de feu Me Jaques Béquet, docteur en médeeine, et de feue dame Marie Régnier, de la parr. St-Germain de Lx. – Cette dispense est adressée au curé de St-Laurent-du-Mont, diocèse de Bayeux.

113. – Le 8 avril 1751, Me Robert Le Vigneur, pbrë, Me ès-arts en l’Université de Paris, lieeneié en théologie et titulaire de la chapelle St-Maur, (de la valeur de quatre livres de revenu), en la Cathédrale de Lx, demeurant présentement en la parr. de St-Germain de Lx, fait réitérer ses grades au seigr évêque.

136. – Le 14 juin 1751, dispense de bans pour le mariage entre Jaques Soyer, marchand-apothicaire, fils de feu Jaques et de feue Anne Dupont, delà parr. de Flcuré, diocèse de Séez, et demeurant depuis plusieurs années en la parr. St-Germain de Lx, d’une part, et Marie-Françoise Guillemin, fille de Michel, aussi de lad. parr.

176. – Le 16 nov. 1751, dispense de bans pour le mariage entre Louis Thillaye, fils de Me Thomas Thillaye, conser du roy, et de dame Agnès Morin, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Anne-Clotilde de Lespiney, fille de feu Nicolas et de feue Clotilde Patey, de la parr, de St-Jaques de Lx.

203. – Le 25 août 1751, Jean Le Maréchal, marchand, demeurant à Lx, en la Grande-Rue, parr. St-Germain, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean Le Maréchal (1), acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une maison sise en la Grande-Rue, vis-à-vis la Poissonnerie.
(1) Mr Le Maréchal était prêtre habitué à St Germain de Lx en 1791. Se trouvant alors infirme, il ne se présenta pas à la munieipalité pour prêter le serment Fehismatique; mais on vint -à son domicile pour le lui faire prêter. En l’an IV il louehait pension du gouvernement. (Archives du Calvados et Liste des pensionnés).

313. – Le 18 janv. 1752, dispense de bans pour le mariage entre Simon-Nicolas Ribot de Mont-Rôty, bourgeois de Paris, fils de Simon et d’Angélique-Suzanne Salmon, ayant demeuré en la parr. du Mesnil-
Germain pendant huit mois, et demeurant présentement en la parr. de St-Désir de Lx depuis einq mois, d’une part, et Suzanne Paisant, fille de Jean-Baptiste, originaire de la parr. de St-Germain de Lx, et demeurant
aussi en celle de St-Désir.

380. – Le 3 janv. 1752, Mesre François Le Rebours, pbfë, chanoine et archidiacre de Pontaudemer, demeurant à Lx en sa maison canoniale, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Philippe Marais, acolyte de la parr. St-Germain de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

293. – Le 15 mai 1752, dispense de bans pour le mariage entre Mre Guillaume-Louis-Félix de Bonnechose, chevr, seigr et patron de S’- Pierre de Mallouy et de la Boulaye, fils majeur de feu Mre Louis de Bonnechose, Esc, sr de la Boulaye, et de noble dame Marie-Anne de Fautereau, demeurant en la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Agnès-Charlotte-Françoise de Bonnechose, fille de Mesre Jaques-Charles-Henry-Guy de Bonnechose, chevr, seig r et patron des fiefs et terres du Mesnil-Germain, Ferrières, Thenney, Grandval, Cardonnet et autres lieux, et de feue noble dame Charlotte de Graindorge du Theil, de la parr. du Mesnil-Germain.

300. – Le 21 juillet 1752, dispense de bans pour le mariage entre Robert-François-Jaques Mignot, Esc, sr de la Touraille, fils de Robert et de dame Marie Ricquier, d’une part, et damlle Marie Inger, fille de feu Joseph et de Marie Le Bourg» tous deux de la parr. St-Germain de Lx.

134. – Le 29 déc. 1752, Monsieur Thomas Bourdon de Beaufy, seig patron honoraire de la parr. de Vaux, conseiller, premier et second avocat du roy au bailliage d’Orbec, bailly vicomtal de Lx, seul juge de police en lad. ville et subdélégué de Mr l’Intendant d’Alençon, et Me Joseph-Christophe Durand, conser du roy, président au grenier à sel dud. Lx et y demeurant rue du Bailly, parr. St-Jaques, constituent 150 livres de rente en faveur de Me. Pierre-Jean Gallouin, acolyte de St-Germain de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Lx, « es demeures desd. seigr de Beaufy et Durand. »

60. – Le 3 nov. 1753, Michel Bordeaux (2), fils de Jaques et de Louise Turmel, de la parr. de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le 28 févr. 1761, Me Michel Bordeaux (oncle), pbfë, chapelain de la chapelle St-Léonard en la Cathédrale, demeurant à Lx, parr. St-Jaques, étant en son lit, malade, remet purement et simplement lad. chapelle
entre les mains du chanoine de semaine, :Mre Jean-Baptiste-Rémy Le Bas de Fresne, pbrë, chanoine et archidiacre de la Cathédrale, conser du roy au parlement de Normandie, demeurant à Rouen, rue aux Juifs,
parr. St-Lo. Fait et passé à Lx, en la maison dud. sr Bordeaux.
Le 5 mars 1761, led. sr Le Bas de Fresnes donne sa procuration à Mre Jean-Baptiste Le Rat, pbrë, chanoine de la cathédrale de Lx, pour nommer à lad. chapelle St-Léonard, vacante par la mort de Me Michel Bordeaux, la personne de son neveu, Me Michel Bordeaux, pbfë habitué en la parr. St-Germain de Lx.
Le 8 mars 1761, Mre Le Rat, au désir de Mr de Fresne, fait la nomination dud. sr Bordeaux, neveu, à la chapelle St-Léonard en la Cathédrale.
Le 9 mars 1761, led. sr Bordeaux, neveu, est rais en possession dud. bénéfice par le ministère de Mr Le Blond, chanoine et trésorier de la Cathédrale.
(2) II s’agit de Michel Bordeaux, neveu de Michel Bordeaux auquel il succéda comme chapelain de St-Léonard

209. – Le 19 décembre 1754, Me Jean-Baptiste Hébert, pbrë, habitué en l’église St-Germain de Lx, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant chez son père, parr. St-Jaques, et ayant fait élection de domicile pour le présent seulement chez Jean Scelles, marchand au bourg de St-Evroult, fait signifier ses noms et grades aux religieux de St-Evroult.
Le lendemain, il fait faire la même signification aux relig de Bernay.

209. – Le 19 décembre 1754, Me Jean-Baptiste Hébert, pbrë, habitué en l’église St-Germain de Lx, Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant chez son père, parr. St-Jaques, et ayant fait élection de domicile pour le présent seulement chez Jean Scelles, marchand au bourg de St-Evroult, fait signifier ses noms et grades aux religieux de St-Evroult.

281. – Le 11 avril 1754, Me Jean-Robert Deschamps, pbrê, habitué et demeurant en la parr. St-Germain de Lx, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux religx de Grestain.

19. – Le 6 août 1754, Me Louis-Nicolas Halley, pbfë, curé de Giberville, près Caen, et son frère, Me Nicolas-Georges de Halley, sr des Fontaines, avocat au bailliage et siège présidial de Caen, demeurant en lad. ville, parr. St-Pierre, constituent, par procureur, 150 livres de rente en faveur de Me Jean Le Comte, acolyte, originaire de St-Germain de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Vassy, diocèse de Bayeux

357. – Le 16 sept. 1754, M9 Jean-Baptiste Hébert, pbrë, Me ès arts en l’Université de Paris, habitué en l’église St-Germain de Lx et demeurant chez son père, parr. St-Jaques, fait signifier ses noms et grades aux religieux de Cormeilles. – Il avait reçu la tonsure à Meaux, le 21 décembre 1748.

372. – Le 18 nov. 1754, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François-Clair- Benjamin Lambert, Esc, fils de Charles-César Lambert et de dame Marie-Anne Le Dorey, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Marie-Anne-Thérèse Gosselin, fille de Jaques Gosselin, Esc, sr de Boismontel, et de feue dame Marie-Anne-Thérèse Doisnel, de la parr. de Tourville.

373. – De 18 nov. 1754, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Louis, comte de Prye, mousquetaire de la l re compagnie de la garde du roy, gouverneur des ville et château de Bourbon-Laney, originaire
de la parr, de Courbépine et demeurant à Versailles, parr, du Grand-Commun, fils de Mesre François-Léonor, marquis de Prye, et de dame Marie-Madeleine-Geneviève Coquet, ses père et mère, lesquels demeurent en la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Louise-Camille-Victoire de Villette, fille de Mesre Pierre-Charles de Villette, commandeur de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, et de dame Thérèse-Charlotte Cordier de Launey, ses père et mère, demeurant en la parr. St-Roch de Paris et lad. damlle étant présentement au monastère des religieuses de la Ville-l’Evesque, faubourg St-Honoré, parr, de la Magdeleine.

11. – Le 5 févr. 1755, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Gabriel-César Lambert, Esc, sr de Froudeville, fils de feu Charles-César et de dame Marie-Anne Le Dorey, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Magdeleine-Julie Bourdon du Pommeret, fille de feu Jean-Baptiste et de dame Marie-Anne Dirlande, originaire d’Orbec et demeurant en la parr. St-Jaques de Lx.

36. – Le 11 mars 1755, Me Jean-Robert Deschamps, pbrë habitué en l’église St-Germain de Lx et demeurant en la même parr., Me ès arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr
évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religx de Grestain.

66. – Le 25 mars 1755, Me Jean-Baptiste Hébert, pbfê, Me ès arts en l’Université de Paris, habitué en l’église St-Germain de Lx et demeurant en la parr. St-Jaques, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque de Lx et aux religx des abbayes de Bernay, St-Evroult et Cormeilles.

165. – Le 5 janv. 1756, dispense de bans pour le mariage entre Jaques de Lange, fils Jaques, originaire de St-Gervais de Falaise et demeurant depuis 18 mois en la parr. de St-Germain de Lx, et Marie- Jeanne Dinot, de la parr. de Ste Catherine d’Honfleur.

169. – Le 19 janv. 1756, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste de la Rocque, sr de Hotot, fils de feu Jean-Baptiste et de Jeanne-Françoise Thoumin de la Milleraye, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Marie-Thérèse-Hélène Vittecoq, fille de Laurent et de feue Marie-Anne-Françoise de Rougeville, de la parr. de St-Maclou de Rouen.

208. – Le 29 mars 1756, Me Jean-Baptiste Hébert, pbrë, habitué en l’église de St-Germain de Lx, demeurant en la parr. St-Jaques chez le sr son père, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque de Lx et aux relig des abbayes de St-Evroult, Conseilles et Bernay.

318. – Le 5 avril! 756, Me Jean-Robert Deschamps, pbrë, Me. ès-arts en l’Université de Caen, habitué et demeurant en la parr. St-Germain de Lx, fait réitérer ses noms et grades au seig r évêque et aux religieux de Grestain.

240. – Le 15 mars 1756, Marie Hauvel, Vve de Gilles Le Normand, demeurant à Lx, parr. St-Germain, constitue 150 livres de rente en faveur de son petit-fils, Me. Jean-Nicolas Le Normand, acolyte, originaire
de St-Désir de Lx et demeurant en la parr. de St-Germain de lad. ville, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une maison sise parr. St-Germain et bornée, D. C, la maison de la Pénitencerie, D. C, le sr Delauney, relieur, D. B., la maison canoniale de M. de la Farre, et D. B., la Grande-Rue.

349. – Le 27 avril 1756, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Lhuillier de Létang, fils de Pierre et de feue Marie-Anne Coudrey du Croq, originaire de la parr. de St-Germain de Lx et demeurant en la parr. de la cathédrale de Toulon, d’une part, et Anne-Louise Chabot, fille de Jean et de Catherine Bonvallet, originaire de Marseille et demeurant aussi en lad. parr. de Toulon.

138. – Le 11 nov. 1756, François-André Husset, fils d’André et de Jacqueline Lafosse, de la parr. de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

115. – Le 30 déc. 1756, Me Jaques Adam, pbrë habitué en l’église St-Germain de Lx, constitue 150 livres de rente en faveur de son neveu, Me Pierre Duname, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Alexis Panthou, ancien conser du roy, maire échevin de la ville de Lx, et Maurice Foucques, apothicaire, demeurant tous deux en lad. parr. Se Germain. Fait et passé en la maison dud. sr Adam, en présence de Me Pierre-Augustin Morin, et Me de Robert Dubreuil, pbrês, aussi habitués en lad. église St-Germain et demeurant en la même parr. Led. sr acolyte était fils de Jaques Duname et d’Anne-Catherine Adam.

67. -Le 18 mars 1757, Me Jean-Baptiste Hébert, pbrë habitué en l’église St-Germain de Lx, Me ès-arts en l’Université de Paris, demeurant chez son père, parr. St-Jaques, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et aux religx de Cormeilles.

73. – Le 1 er avril 1757, Me. Jean-Robert Deschamps, pbrë habitué et demeurant en la parr. de St-Germain de Lx, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et aux religx de N.-D. de Grestain.

148. – Le 29 août 1757, dispense de bans pour le mariage entre Jaques de Montjoie Dubuse, fils de feu Claude-Jean et de feue Louise Lorette, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et damlle Catherine
de Turpin, fille de feu Gabriel de Turpin, Esc.-, sr de Taillouet, et de dame Catherine de Blaneard, demeurant à St-Honorine-Du-Fay, diocèse de Bayeux.

178. – Le 9 sept. 1757, Pierre Le Monnier, marchand, demeurant à St-Pierre-de-Cormeilles, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Réveillé, acolyte, originaire de St-Germain de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Cormeilles.
Led. sr acolyte absent était représenté par son frère, Gabriel Réveillé, demeurant à Lx, parr. St-Désir.

224. – Le 31 janv. 1758, dispense de bans pour le mariage entre Louis Félon, sr du Mesnil, Me chirurgien, veuf d’Elisabeth Le Comte de Boismorey, fils de feu Louis, de la parr. de Gacé, d’une part, et Marie Le Mercier, fille de feu Jaques, de la parr. de St-Germain de Lx.

348. – Le 6 févr. 1758, Georges-Adrien de Laporte du Castellier, demeurant à Lx, parr. et faubourg St-Désir, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jaques-François Le Cordier, acolyte de St-Germain de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mesre Louis-Gaston de Bonnechose, Esc, seigr de la Boullaye, de la Frémondière, du Bose-Guéret, le Coudrey, la Vallée et autres lieux, demeurant à Lx, parr. St-Jaques, et par Me Mathieu Le Mercier, pbfe, sous-chantre, demi-prébendé en la Cathédrale, oncle dud. acolyte, demeurant parr. St-Germain. Fait et passé à Lx, en la maison dud. sr Le Mercier.

366. – Le 17 mars 1758, Me Jean-Baptiste Hébert, pbrë, habitué en l’église St-Germain de Lx, Me ès-arts en l’Université de Paris, demeurant chez son père, à Lx, parr. St-Jaques, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque de Lx et aux religx de Cormeilles.

297. – Le 8 mai 1758, vu l’attestation du sr Héribel, vicaire de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage de Louis Dubus.

310. – Le 26 juin 1758, vu l’attestation du sr Parau, curé de St-Germain de Lx, et du sr Picard, vicaire d’Hermival, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François-Etienne Doisnel, chevr, seigr et patron d’Hermival, Valhébert, St-Laurent du Buisson et autres lieux, chevau-léger de la garde ordinaire du roy, fils de feu Mesre Etienne Doisnel, chevr, seigr et patron d’Hermival, Valhébert, St-Laurent-du-Buisson, la Morye et autres lieux, seigr haut-justicier d’Epaignes, conser du roy, maître honoraire en la chambre des Comptes, Aides et Finances de Normandie, et de noble dame Catherine-Magdeleine Le Chapellier de la Varenne, demeurant de fait en la parr. d’Hermival et de droit en celle de St-Germain de Lx, d’une part, et noble damlle Elisabeth -Julie Deschamps, fille de Monsieur Alexandre-Charles Deschamps, Esc, ancien premier conseiller échevin de l’Hôtel-de-ville de Rouen, et de noble dame Marie-Rose Le Comte, de la parr. de St-Vincent de Rouen.

365. – Le 23 août 1758, Robert Jamin, cordonnier, demeurant à Lx, parr. St-Germain, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Le Veneur, acolyte de St-Germain de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Led. sr acolyte était le fils d’Alexandre Le Veneur, maître perruquier à Lx.

49.- Le 14 oct. 1758, Mesre Charles-Antoine-Adrien Le Bas, Esc, sr du Rouvray, cons du roy, maître ordinaire en la cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, demeurant ordinairement à Rouen, rue
de l’Aumône, parr. St-Martin-sur-Renelle, se trouvant présentement à Lx, constitue 150 livres de rente en faveur du sr Jean-Baptiste Vattier, acolyte de la parr. St-Germain de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres
sacrés. Fait et passé à Lx, parr. St-Germain, en la maison dud. sr du Rouvray.

54.- Le 27 févr. 1759, Me Martin Guerard, pbrè habitué en l’église St-Germain de Lx, demeurant en lad. parr., et son frère, Jean Guerard, boulanger, demeurant en la parr. St-Jaques, constituent 150 livres de rente en faveur de leur neveu, le sr François Piel, acolyte de lad. parr. St-Germain, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

87. – Le G avril 1759, Me. Jean-Baptiste Hébert, pbrê habitué en la parr. St-Germain de Lx, demeurant parr. St-Jaques, M9 ès-arts en l’Université de Paris, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de Cormeilles.

108. – Le 14 mai 1759, dispense de bans pour le mariage entre Christophe De Grainville, avocat, fils de Jean et de feue Marie de James, de la parr. de St-Désir de Lx, d’une part, et damlle Marie- Anne Perrée, fille de Nicolas, de la parr. do St-Germain de Lx.

129. – Le 18 juill. 1759, vu l’attestation du sr Héribel, vicaire de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage de Jean Picquot.

185. — Le 27 août 1759, Mesre François Doisy, seigneur de Montfort, patron d’Olendon, demeurant en sa terre de Roélle, parr, de Verneusses, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Nicolas Lefesvre, acolyte de St-Germain de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mesre Pierre Pigache, seigr et patron de Mancelles, y demeurant. Fait et passé en lad. terre de Roëlle, devant le notaire de Montreuil.
Led. sr acolyte absent était représenté par Mre François Gallot, pbrê, chanoine de la Cathédrale de Lx et curé d’Olendon, diocèse de Séez, demeurant à Lx, parr. St-Germain.

204. – Le 11 janv. 1760, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Joseph de Bocquencey du Chesnay, Esc, fils de Mesre Claude-Charles-Joseph-François de Bocquencey, chevr, seigr du Chesnay et
des Mignerets, et de feue noble dame Jeanne-Ysabelle de Bernières, de la parr. de Heugon, d’une part, et noble damlle Damienne-Jeanne-Jacqueline Riquier de la Cauvinière, fille de Mesre Jaques Riquier, Esc,
conser secrétaire du roy, Maison, Couronne de France et de ses Finances, seigr de la Cauvinière et des Hayes, et de noble dame Jeanne-Françoise- Damienne Le Normand, de la parr. de St-Germain de Lx.

351. – Le 31 mars 1760, Me Jean-Baptiste Hébert, pbrë, habitué en l’église St-Germain de Lx, Me ès-arts en l’Université de Paris, demeurant à la parr. St-Jaques, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque de Lx et aux religieux de Cormeilles.

194. – Le 31 mars 1760, Louis Jouen de Bornainville, fils de Jean-Louis et de Françoise Hébert, de la parr. de St-Germain de Lx,
reçoit la tonsure dans la chapelle du château de la Chapelle-Gautier, des mains de Mgr Le Filleul, évêque de Vabre.
Le 9 août 1763, il est reçu Me ès-arts en l’Université de Paris.
Le 8 oct. 1766, led. sr de Bornainville, sous-diacre, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur l’évêché et le chapitre de Lx et autres lieux.
Le 23 sept. 1767, le sr Jouen de Bornainville, diacre, demeurant à Paris en la communauté des Eudistes, rue dés Postes, parr. St-Etienne-du-Mont, ayant fait élection de domicile pour le présent en la maison de son père, Me Jean-Louis Jouen de Bornainville, docteur en médecine, demeurant à Lx, parr. St-Jaques, fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au chapitre de Lx.

37. – Le 12 janv. 1761, vu l’attestation du sr Anger, curé d’Estrées, et du sr Héribel, vicaire de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Regnault, Esc, sr des Perrots, fourrier des logis de Madame la dauphine, fils de feu Pierre Regnault, conser du
roy et référendaire en la chancellerie de Rouen, et de noble dame Marie-Magdeleine Manehon, de la parr. d’Estrées, d’une part, et noble damlle Marie-Magdeleine-Françoise de Turpin de Condé, fille de feu Mesre
Guillaume de Turpin de Condé de Morel, et de feue noble dame Marie-Magdeleine-Elisabeth Daragon de Rumesnil, de la parr. de Hotot-en-Auge et demeurant en celle de St-Germain de Lx.

118. – Le 3 août 1761, dispense de bans pour le mariage entre Me Adrien-François Greslebin, avocat au parlement de Normandie, fils de feu Adrien et de feue Marguerite Le Belhomme, originaire de la parr.
St-Germain de Lx, d’une part, et dlle Marie-Elisabeth Loiseleur, originaire de la parr. de Guibray, diocèse de Séez, et demeurant depuis plusieurs années en lad. parr. St-Germain.

131. – Le 7 août 1761, Pierre-Germain Blanchemain, marchand, demeurant à Rouen, rue aux Ours, parr. St-Cande-le-Jeune, constitue 150 livres de rente en faveur de son petit-fils, Me Pierre-Charles-Adrien Blanchemain (1), acolyte du diocèse de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. sr acolyte habitait en lad. rue aux Ours, sans doute chez son grand-père.
La rente est hypothéquée sur un manoir nommé la Londe, sis à Lx, au coin des Hectières, parr. St-Germain, et bornée, d’un bout, par la rivière d’Orbec et, d’autre bout, par la rue Pont-Mortagne ou Pont-Mortain. Ce manoir appartenait aud. sr Blanchemain, ayeul, qui l’avait acquis, le 2 mars 1730, de Mesre Pierre Le Bas, chevr, seigr de Bouttemont, conser au parlement de Normandie.
(1) M. Blanchemain, né en la paroisse St Germain de Lx, était curé de St Eloy prés Gisors en 1791. Il refusa le serment constitutionnel et se retira à Bézu-le-Longt. Il avait alors 51 ans. Il partit pour la Hollande en 1792 et y passa le temps de la Révolution. De retour en 1802, il fut nommé curé de St Georges-du-Viévre. (Archives du département de l’Eure).

375. – Le 4 oct. 1762, dispense de bans pour le mariage entre Me Louis-Guillaume de la Rocque de la Milleraye, avocat au parlement de Paris, fils de feu M Jean-Baptiste et de dame Jeanne-Françoise Thomas de la Milleraye, d’une part, et Marie-Geneviève Panthou, fille de Louis et de Charlotte Hauvel, tous deux de la parr.de St-Germain de Lx.

293. Le 12 juin 1762, Me Mathieu-François Hubert, pbre de St-Germain de Lisieux, pourvu, par acte du 26 mai, de la chapelle du manoir du Vieux-Conches, sous l’invocation de St-Martin et de St-Hubert, en la parr. de Victot, remet purement et simplement led. bénéfice entre les mains de Mesre Claude-Jean-Baptiste de Franqueville, chevr, seigr de Corbon. Fait et passé à Lx.
Le 15 juin 1762, led. seigr de Franqueville, demeurant à Caen, parr. St-Julien, et représenté par Me André Maillet, avocat au parlement de Paris, bailly haut-justicier d’Auquainville, demeurant à Lx, parr. St-Germain, nomme à, lad. chapelle la personne de Me Marin Rozey, pbre, vicaire de la parr. de St-Hymer. Fait et passé à Lx.

303. – Le 2 nov. 1762, Guillaume Viquesnel, marchand, demeurant à Lx, parr. St-Germain, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Antoine Duprey, acolyte dud. lieu, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Michel Bordeaux, pbrë habitué en l’église St-Germain de Lx.

19. – Le 4 févr. 1763, vu l’attestation du sr Héribel, vicaire de St-Germain de Lx, et du sr Delahaye, vicaire de Ste Croix de Cormeilles, dispense de bans pour le mariage de Pierre Loyson et de Jeanne-Charlotte Cavellier.

159. – Le 28 nov. 1763, dispense de bans pour le mariage entre Me Hugues-François Yon, avocat, fils de Me Hugues Yon, conser du roy, et de dame Marie-Rénée Laugeois, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et dlle Marie-Marguerite de Belleau, fille de Mesre Pierre de Belleau, chevr, seigr de Champeaux, et de dame Françoise Billard, de la parr. de St-Germain-de-Montgommery.

169. – Le 14 janv. 1764, vu l’attestation du sr Gallouin, vicaire de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage d’Alexandre Ricquier, marchand.

348. – Le 6 janv. 1764, Mesre Jaques-Charles de Clinchamps, sr de Donnay, demeurant à Roques, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Pierre-François Brette, acolyte de St Germain de Lx, afin
qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Lx, en présence de M. Thomas-Robert Bellière, conser du roy et son procureur au grenier à sel de Lx, demeurant en lad. ville, parr. St-Germain.

389. – Le 25 sept. 1764, dispense de bans pour le mariage entre Jean Hénos, fils de feu Jean-Baptiste et de damlle Marie-Elisabeth de Bretignères, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et dlle Marguerite Silvy, fille d’André et de feue Marie Burle, de la parr. de Manosque, diocèse de Sisteron.

302. – Le 29 oct. 1764, dispense de bans pour le mariage entre Me François-Antoine Maillet, sr des Acres, fils de feu M François-Maillet et de dame Marie-Anne-Françoise Lefèvre, veuf de dlle Marguerite Panthou, d’une part, et dlle Marie-Louise Inger, fille de feu Joseph et de Marguerite Le Bourg, tous deux de la parr, de St-Germain de Lx.

90. – Le 15 avril 1765, dispense de bans pour le mariage entre Mare-Gabriel-Archange Chambry, chirurgien, veuf de Marie-Anne de Laporte Castellier, d’une part, et Charlotte Delamare, veuve de Michel Vallée, tous deux de la parr. St-Germain de Lx.

143 – Le 5 août 1765, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Philippe Hardy de Chanvallon, fils de Mesre Philippe Hardy et de feue noble dame Marie-Françoise Deshays, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et noble damlle Marie-Anne de Gruel, fille de feu Olivier de Gruel, Esc, sr du Hauzey, et de feue dame Marie-Magdeleine-Sébastienne Douy, originaire de St-Aubin-le-Vertueux et demeurant depuis plusieurs années en lad. parr. de St-Germain.

195. – Le 6 janv. 1766, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste-Thomas Lehéribel, sr de Courteille, fils de Jean-Louis Lehéribel, conser du roy, lieutenant de la maîtrise des Eaux et Forêts de Bayeux, et de dame Magdeleine Conard, de la parr. de St-Loup de Baveux, d’une part, et damlle Agnès-Victoire Thillaye de Boisenval, fille de Louis-Nicolas Thillaye de Boisenval, seigr du Boullay, conser, secrétaire du roy, et de dame Marie-Anne-Antoinette Couture, originaire de St-Germain de Lx et demeurant actuellement en la parr. de St-Germain-de-Livet.

209. – Le 3 févr. 1766, vu l’attestation du sr Gallouin, vicaire de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage de Nicolas Duchemin.

255. – Le 7 avril 1766, dispense de bans pour le mariage de Jaques-Eléonor, fils naturel de Jaques-Léonor de Tessé, seigr deTriqueville, et de Marie-Anne-Antoinette Douedé, demeurant en la parr. de St-Germain de Lx.

30. – Le 24 nov. 1766, dispense de bans pour le mariage entre Louis-François-Joseph Mignot, Esc, seigr de la Touraille, capitaine d’infanterie, aide-major du bataillon du Pontaudemer, fils -de feu Robert Mignot, Esc, aussi seigr de la Touraille, ancien officier de feue Son Altesse Royale Madame la duchesse d’Orléans, et de feue dame Marie Riquier, originaire de la parr, de St-Germain de Lx et demeurant en celle de St-Philbert-des-Champs, d’une part, et noble damlle Marie-Anne-Marthe du Hauvel, fille de feu Mesre Jean-Félix-César du Hauvel, ancien page de Madame la princesse de Conty, et de dame Anne-Françoise Doisnel, originaire de la parr, du Brèvedent et y demeurant.

40. – Le 24 déc. 1766, Mre Jean-Baptiste Le Rat, chanoine et official, fulmine la dispense de parenté du 2e au 3e degré, obtenue en cour de Rome, pour le mariage entre Mesre Robert Mignot, conser du roy, maître ordinaire de sa cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, veuf de dame Charlotte Le Cordier du Mesnil, fils de Me François Mignot, Esc, conser du roy, auditeur en lad. cour, et de feue dame Marie Paris, d’une part, et d 110 Marie-Anne-Jeanne Desperrois, négociant, et de feue dame Marie-Antoinette Lecesne, tous deux de la parr. de St-Germain de Lx. – La dispense de bans est du 29 décembre suivant.

60. – Le 9 févr. 1767, dispense de bans pour le mariage entre François-Bonaventure Mistral (1), fils de feu Jean-Baptiste et de Louise Garein, de la parr. cathédrale de Marseille et demeurant depuis temps de droit en celle de St-Jaques de Lx, d’une part, et Marguerite Pain, fille de feu Pierre et d’Anne Maillard, de la parr. de St-Germain de Lx.
(1) Quoique le sr Mistral n’ait eu aucun titre qui le recommande à notre attention, nous avons cru devoir quand même enregistrer son nom, parce qu’il fut la souche d’une famille d’imprimeurs célèbres à Lx.

74. – Le.9 mars 1767, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste Mariolle, Me en chirurgie, fils de Germain Mariolle, aussi Me en chirurgie et d’Ambroise Delauney, originaire de St-Germain de Lx et demeurant à St-Désir, d’une part, et Anne-Françoise Courtin, Vve de Jaques Belley, de la parr. St-Jaques de Lx.

76. – Le 16 mars 1767, dispense de bans pour le mariage entre Jaques-Louis-Hippolyte Thillaye, sr du Boulley, Esc, fils de Mre Louis-Nicolas Thillaye de Boisenval, Esc.-, sr du Boulley, conser secrétaire du
roy, Maison et Couronne de France, et de dame Marie-Anne-Antoinette Couture, de la parr. Sr Germain de Lx, d’une part, et damlle Marie-Catherine-Mélanie Botereau, fille de feu Me Jaques Botereau, négociant à Rouen, ancien prieur, juge-consul, et de dame Marguerite-Martine-Catherine Le Coûteux, demeurant à Rouen, parr. St-André.

165. – Le 16 juillet 1767, dispense de bans pour le mariage entre Michel-Gabriel-Ambroise Desperrois du Chouquot. fils de feu Gabriel et de feue dame Marie Mignot, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une
part, et damlle Marguerite Solot, fille do feu Chariot-Nicolas Selot et de dame Marguerite Bazire, de la parr de Fierville.

– Le 10 févr. 1768, vu l’attestation du sr GalIouin, vicaire de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Me François-Jaques-Jean Maillet du Jonquoy, conser du roy, président en l’élection
de Lx, y demeurant, parr. St-Germain, fils de Me François Maillet, conser du roy, élu en lad. élection, et de feue dame Marie-Magdeleine Aubert, d’une part, et dlle Catherine-Thérèse Collet, originaire de la parr, de Beaufour et demeurant, depuis tant de droit, en celle de Beuvron, fille de Me Guillaume-Nicolas Collet, en son vivant conser du roy, référendaire en la chancellerie près le parlement de Rouen, et de dame Marguerite Delavigne.

10. – Le 27 févr. 1768, Pierre Coquerel, bourgeois d’Exmes, y demeurant, parr. St-Germain, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jaques Desestables, acolyte de St-Jaques de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur plusieurs maisons se tenant, sises parr. St-Germain et bornées, à l’orient, par la place publique (1); à l’occident, par le cimetière de St-Germain; au midi, par la Grand’rue; et, au nord, par le sr Bridon, perruquier. Elle est, de plus, garantie par Me. Pierre Lefrançois, pbrë, vicaire de Rays en la Cathédrale, demeurant parr. St-Jaques, et autre caution.
Led. sr acolyte, né en la parr. St-Germain de Lx, était fils de Michel Desestables, marchand-carrelier, demeurant présentement en la parr. St-Jacques, rue Etroite. Fait et passé en la maison dud. sr Coquerel en
présence de Pierre Guerinel, huissier, et Nicolas Tardif, bourgeois de Lx, demeurant tous deux parr. St-Germain.
(1) Cette place publique portait, il y a cinquante ans, le nom de place Matignon. Elle était séparée du cimetière, plaie autour de l’église St-Germain, par une suite de maisons qui partait de la Grande-Rue et se dirigeait vers l’entrée de l’évêché. C’était dans ces maisons que se trouvait l’officialité de l’évêché. Le cimetière, avec l’emplacement de l’église, est devenu la grande place qui a échangé si souvent de nom et qui se trouve devant l’église St-Pierre.
En 1859, on démolit les maisons qui séparaient les deux places, et la place Matignon fut réunie à la place St-Germain dont elle forma la partie orientale. Cette nouvelle place a porté les noms de place St-Germain, place Royale, place St-Pierre, place Impériale, place de la République et place Thiers.

31. – Le 8 août 1768, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François-André de Bellemare, Esc, officier au régiment de Flandre, fils de Mesre André-Joseph de Bellemare d’Ocquainville, chevalier, et de noble dame Elisabeth Morin, de la parr. de Neuville-sur-Authou, d’une part, et damlle Jeanne-Charlotte-Agnès Mignot, fille de Me Robert Mignot, conser maître ordinaire à la cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, et de feue dame Charlotte Le Cordier, de la parr. de St-Germain de Lx.

78. – Le 19 janv. 1769, dispense de bans pour le mariage entre Augustin Pelcat, fils de Me Pierre Pelcat, interprète des langues germaniques, et de Magdeleine Desjardins, de la parr. Ste Catherine d’Honfleur, d’une part, et Marie-Anne Letorey, fille de Nicolas, de la parr. St-Germain de Lx.

145. – Le 26 janv. 1769, dame Marie-Elise-Catherine Bucaille, veuve de Louis Mignot, marchand, demeurant à Lx, parr. St-Germain, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jean-Pierre-Jaques Fleury, acolyte, originaire de St-Germain de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Monsieur Alexis Panthout, marchand, et par Me François-Antoine Maillet, receveur des consignations, neveux de lad. dame Mignot, tous deux demeurant à Lx, parr. St-Germain.

319. – Le 20 nov. 1769, vu l’attestation du sr Gallouin, vicaire de St-Germain de Lx, et du sr Le Boullenger, vicaire de St-Philbert-des- Champs, dispense pour le mariage de Guillaume Le Blanchois et de Françoise Houlette.

219. – Le 22 nov. 1769, dispense de bans pour le mariage entre Pierre- Thomas-Charles Le Courtois, fils de Thomas-Charles Le Courtois, avocat, et de Marie Troussel, originaire de Pont-l’Evêque et demeurant depuis temps de droit en celle de St-Germain de Lx, d’une part, et Marie-Charlotte Fourbet, fille de feu François, de la parr. de Moulins-la-Marche, diocèse de Séez.
Led. sr Le Courtois signe : « Le Courtois du Montplessis. »

Curé ou vicaire perpétuel. M. Parau.
Vicaires.- Héribel – Gallouin.
Prêtres de la paroisse. – Ji Adam – M.Bertot – M. Bordeaux jeune. – R. Campion – J. Copie. – J.-R.
Deschamps du Mesnil – R. Dubreuil – L.-G.-A. Dusault – A. Formeville – P. Gallot – M.Guerard – M. -F. Hubert – Lefortier – Jq Le Rat – R. Le Vigneur,. – Jq Monsaint – P. -A. Morin – P. Pateley – F.-N. Pinchon.

Clers – R.-.I Ativot – Aubert – J. B. Aupoix, 133. – L.-G. Aupoix – P. C. Blanchemain – J. Bloche – M. Bordeaux, jeune – P.-F. Brette – R. Bunel – F. Coquerel, -.T. -F. Coquerel (peut-être le même que le précédent), – Jq Coquerel – N. Coquerel – J.-B. Delalande – J.-B. Despériers – C.-T. Deverre – P. Dename – N. Dupont -A. Duprey – J.-F.-Ja. Fleury – A. Formeville – G.-L. Formeville – P. -G. Formeville – F.-J. Frog.- F. Gallot – P.-J. Gallouin – P.-J.-J.-C. Geoffroy – J. Greslebin – L.-C. Haglon – J. – P.
Hamel – J.-B. Hébert – M. Hellouin – M. F. Hubert – F. -A. Husset, (non Hustel) – L. Jouen de Bornainville – F.P. Jourdain – M. Lachaume – N. De Laperelle – J.-N. Lecerf – J.-F. Le Cordier – X. Lefèvre – P. Lefrançois – J.Le Maréchal – J.-B -G. Lemoine -J.-N. Le Normand – J. Le Rat – P.-C. – N. Letournel – P. Leveneur- R. Le Vignour – P. Marais – J.-F. -P. Naudin – J. Paisant – P. Patelay – F. Piel – G. Pierres – P.-Jh Questel – F. J. Quévilly – P. Réveillé – C. Salles – J.-B. Vattier – P. Veniard.

Seigneurs et notables – Armenoult de la Saussaye – P. Aubert – P. Aubrée -T.Bellière – T.-R. Bellière – J. Béquet – P. Bertre – M. Bloche – F. -G de Boctey de Grandmont – G.-L. de Bonnechose de Mallou – L. de Bonnechose de la Boullaye – J.-L. Bougeot – T. Le Bourlier – L.-G. Carré de la Chevronnière – J.-B. Gavellier – M. -G. -A. Chambry – Daragon de Rumesnil – L.-B. Deauga – J. Delarue – L -M. -A. Delauney – G. Delivet – C.-C. Gannel – Ji. Pelivet – J.-B. Delivet – J. Deschamps – C. Deshayes de Colandon – J.-B. Deshays.- L Deshayes de Forval – G. Desperroys du Chouque – J.-B. -F. Desperroys – M.A.G. Desperroys du – P.E Doisnel – Jr. Doisnel de la – M.-C. de Fréard – Ji. Dubuse de Montjoie – N. Fergant – G. Fontaine – A.Formeville – G. Formeville – M. Fouques – J Garnie – P. Geoffroy – A. Gosset – Grainville – P. Guérinel – P. Hardy de Chanvallon – J.-P. Hardy de Chanvallon – J.-B. Hémery – J. Hénos – J.-B. Hénos – J.-B. Houlet – Ji. Houlette – Jn-M. – J. Inger – J.-B. Jouen – P. Labbé d’Ecajeul – C.C. Lambert de Frondeville – F.-C-B. Lambert – G. C.
Lambert de Frondeville – J.-B. Lambert d’Argence -J.-B. Lambert de Janville -Ji de Lange – J. Dinot – C.C. A. Le Bas du Rouvray – P. Le Bas de Bouttemont – A. Le Blanc de Folleville – A.-C. Le Bret – J.-F. Le Bret – Jh Lecamusat de la Ferronnière – P. Lecamusat de la Ferronnière – J.-A.-L. Lecavellier –
G. Lecerf -J.-F. Lecordier – P.-T.-C Le Courtois du Montplessis – F.-Jq Le Doroy – Jq Le Dorey – L.F.D. Le Hure de Baudroit – Lemoine -J.-B. Le Noir – T. Leprince – P. Lhuillier – P. Lhuillier de Létang – A. Maillet – F. Maillet aîné – F. Maillet, jeune – F. -A. Maillet des Acres.-L. Inger – F.-J.J. Maillet du Jonquoy -J.-B. Manchon – G. Mariolle – J.-B. Mariolle – P. Mésange – C.-L.-G. Miard, – F. Mignot – R. Mignot. aîné – R. Mignot, jeune – M.A.J. Desperroys – F.-J. Mignot – N.-M.-A. Morin – J. Nicolle de Livarot – P. -C. -J.-B. Faisant – A. Panthou – L. Panthou – C. Perdoux – G. Périer -J.-B. Périer – F.-L. de Prye – L. de Prye -F.-C. Racine – Jq Riquier – Jq Riquier de la Cauviniere – Jq-J n -D. Riquier de la Bonnevallière – C.-.I de la Roche – J. de la Roque – J.-B. de la Roque, fils -L.-G. de la Roque – G. -A. Roussel des Mares – M. de Semilly de Launey – Jq Soyer – N Tardif – Jq-L. de Tessé, – J.-L.-II. Thillaye du Boulley
– L. Thillaye – L.-N Thillaye de Boisenval – T. Thillaye – M. Vallée – N.-M. Vata – J.-L.-N. de Vaudichon – J.-A. de Vaudichon – J. Veniard – H. Yon – M.-R. Yon.

Hôtel de la Couronne.

106. – Le 28 août 1770, dispense de bans pour le mariage entre Robert-Yves Lefebvre, Me apothicaire, originaire de St-Michel de Fontenay-en-Caux, diocèse de Rouen, ayant demeuré à Montivilliers, parr. St-Laurent, même diocèse, et nouvellement résidant à Lx, parr. St-Germain, fils de feu Jean et de Marie Benard, d’une part, et Marie-Ambroise Mariolle, Vve de Louis Lefebvre, Me apothicaire, fille de Germain Mariolle, Me en chirurgie, et de feue Ambroise Delauney, de lad. parr. de St-Germain de Lx.

1110. – Le 3 sept. 1770, vu l’attestation du sr Gallouin, vicaire de St-Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Louis-François-Noel Pellerin des Fourneaux, chirurgien, fils de feu Noël, originaire de la ville d’Argentan et demeurant présentement à Lx, parr. St-Germain, d’une part, et dlle Françoise Bouvier de la Gonnière, fille de feu Noël, de lad. ville d’Argentan.

214. – Le 8 févr. 1771, Mr. Robert Mignot, conser du roy, maître ordinaire en sa cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, demeurant à Rouen, rue des Carmes, parr. St-Lo, et étant présentement en son hôtel à Lx, constitue 150 livres de rente en faveur de son cousin, Me Gabriel-Olivier Mariolle, acolyte de la pan-. St Germain de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Jacques Delivet, avocat en parlement, et par Jean-Baptiste-François Desperroys, négociant, demeurant tous deux en lad. parr. St-Germain.
Fait et passé à Lx, en l’hôtel dud. seigr, en présence de Me Nicolas Letournel de la Martinière, pbrë, titulaire de la chapelle St-Sébastien en la cathédrale, et Me Pierre Denis, pbfë habitué en l’église St-Germain, demeurant l’un et l’autre sur lad. parr.

238. – Le 22 avril 1771, dispense de bans pour le mariage entre Me François Foucques du Parc, Escr, gentilhomme servant ordinaire du roy, fils majeur de feu Me Maurice Foucques, Me apothicaire et ancien administrateur du bureau des hôpitaux de Lx, et de dame Marie-Anne Picquenot, originaire de la parr. de St-Germain de Lx et demeurant en celle de N.-D. de Versailles, d’une part et demlle Philippine-Charlotte Fortin, fille mineure d’Antoine-Louis Fortin, Escr, valet de chambre du roy, etc., et de dame Elisabeth Hebinois, de lad. parr. de Versailles.

310. – Le 31 déc. 1771, la nomination à la chapelle de St-Gilles-St-Leu en la Cathédrale appartenant au seigr évêque, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Henry Leconard, dernier titulaire, la personne de Me Jean Hain, pbrë de St-Germain de Lx.

5. – Le 30 mars 1772, Me Jean-Robert Deschamps du Mesnil, pbrë de St-Germain de Lx, bachelier en théologie de l’Université de Caen, demeurant à Paris en la communauté des prêtres de St-Paul, rue et parr. St-Paul, fait réitérer par procureur ses noms et grades au seigr évêque de Lx, en parlant à François Moret, son suisse, trouvé en son corps de garde, au palais épiscopal.

49. – Le 18 mai 1772, dispense de bans pour le mariage entre Me Antoine-Charles Le Bret, avocat, conser du roy, rapporteur du point d’honneur, fils de Me Jean-François Le Bret, aussi avocat, officier commensal de la Maison de Sa Majesté, et de dame Marie-Marguerite Montfort, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et dlle Marie-Anne-Françoise David, dame et patronne de St-Martin-de-la-Lieue, fille de feu Louis-Jacques David et de dame Marie-Anne Halbout, de la parr. St-Jacques de Lx.

73. – Le 8 sept. 1772, dispense de bans pour le mariage entre Me Christophe Ménage, greffier au baillage vicomtal de Lx, originaire de la parr. d’Orbec et demeurant en celle de St Germain de Lx, fils de Jean Ménage, huissier, demeurant à Fervaques, et de feue Anne Boucher, d’une part, et Catherine-Geneviève Tasdhomme, originaire de la parr. de St-Paul-de-Courtonne et demeurant en celle de St-Germain-la-Campagne, fille de feu Pierre Tasdhomme et de feue Jeanne Bonnard.

88. – Le 15 oct. 1772, Me Jean-Baptiste Mignot, pbrë habitué en la parr. de S1, Germain de Lx et titulaire de la chapelle Ste Magdeleine en la Cathédrale, remet purement et simplement lad. chapelle entre les mains de Mre Pierre-Jean-Baptiste Despaux, pbrë, vic.-gl du seigr. évêque et chanoine prébende de Villers, qui en sa qualité de chanoine de semaine se trouve le patron présentateur.
Le lendemain, ledit sr Despaux, nomme aud. bénéfice la personne de Me Pierre-Charles Levasseur, clerc du diocèse de Lx.
Le 19 oct. 1772, led. sr Levasseur est mis en possession de la chapelle distributive de Ste Madeleine par le ministère de Mr Le Mercier, chanoine, avec les cérémonies accoutumées, accomplies dans la chapelle de là Ste Vierge, « le choeur étant empesché et l’office se faisant en lad. chapelle. »

92 bis. – Le 16 nov. 1772, dispense de bans pour le mariage entre Charles-Dominique Adam, fils d’Edmond-François-Charles Adam, Escr, sr de la Pommeraye, et de dame Marguerite Lhoste, originaire de la parr. de St-Jean de Caen et demeurant en celle de St-Germain de Lx, d’une part, et dlle Catherine Rabot, fille de feu Antoine et d’Elisabeth Sauvage, de la parr. St-Jacques de Lx.

105. – Le 31 déc. 1772, dispense de bans pour le mariage entre Noel-Gilles Rouvier de la Gonnière, Me apothicaire, fils de feu Noël et de feue Françoise Launey, originaire de la parr. de St Germain d’Argentan, diocèse de Séez, et demeurant en celle de St-Germain de Lx, d’une part, et dlle Marie-Anne Manguin, fille de Me Grégoire-Pierre Manguin, avocat en parlement, exerçant les offices de bailly, juge civil, criminel, de police et de grurie des hautes-justices et seigneuries de Basoches, Champs, Réveillon et autres, et de dame Marie-Nicolle Piesson, de la parr. de N.-D. de Mortagne, diocèse de Séez.

113. – Le 25 janv. 1773, dispense de bans pour le mariage entre haut et puissant seigr Mesre Pierre-Jean-Marie Le Jeune, baron de Créquy, capitaine au régiment de Vivarais-Infanterie, de la parr. de Huillé, diocèse d’Angers, fils de haut et puissant seigr François Le Jeune, marquis de Créquy, baron de St Germain, Raie et Craon, seigr de Daumeray, de la Roche-Jacquelin, Le Plessis, Aubigné, la Furjonnière et autres lieux, colonel d’artillerie, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, et de haute et puissante dame Marie-Lancelotte-Philbert-Rénée Richer de Neuville, d’une part, et haute et puissante dlle Marie-Thérèse de Prye, fille majeure de feu haut et puissant seigr François Léonard de Prye, seigr de Plasnes, Courbépine, Coquainvilliers, Le Chesne, Lessard et Chemillon (?), ancien capitaine de cavalerie, commandeur de l’Ordre de St-Lazare de Jérusalem, et de haute et puissante dame Marie-Magdeleine-Geneviève Coquet de Tolleville, demeurant en la parr. de St-Germain de Lx. Donné au château des Loges sous le seing du seigr évêque et le contre-seing de Mr Naudin, secrétaire de l’évêché.

135. – Le 1er nov. 1767, Pierre-François-Guillaume Paisant de Beaubailleur, fils de Charles-Jacques-Jean et d’Anne Lemarquant, de la parr. de St Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

159. – Le 31 mars 1773, Me Jean-Robert Descharaps du Mesnil, pbrë du diocèse de Lx, originaire de St-Germain de Lx, bachelier en théologie et Me ès-arts en l’Université de Caen, habitué en la parr. St-Paul, à Paris, demeurant en la communauté des prêtres de lad. parr., fait réitérer par procureur ses noms et grades au seig r évêque de Lx.

204. – Le 20 juillet 1773, dispense de bans pour le mariage entre Charles-Benoist Boissel-Marteau, fils de feu Jean-Charles-André Boissel-Marteau, marchand apothicaire, et de Magdeleine Legras de Bordecoste, originaire de la parr. Saint-Ouen de Pontaudemer et demeurant en celle de St-Germain de Lx, d’une part, et Marie-Anne David du Manoir, fille de Jean-François David du Manoir et de feue Catherine Hébert, de lad. parr. de St-Germain de Lx.

238. – Le 11 oct. 1773, dispense de bans pour le mariage entre Me Pierre Dossin, avocat, en parlement, ancien conser, avocat et procureur du roy aux bailliages de Montreuil et Bernay, veuf de dlle Jeanne-Catherine-Françoise Paisant, et fils de feu Me Pierre Dossin, conser et procureur du roy aux mêmes sièges, et de feue dlle Louise Avenel, originaire de la parr. de Ste Croix de Bernay et demeurant en celle de St Germain de Lx, d’une part, et dlle Guillemette-Catherine Roussel, fille de feu Louis-Charles Roussel, sr de l’Image, officier de la connétablie de France, et de dlle Madeleine de la Roque, de la parr, de N.-D. d’Estrées.

259. – Le 29 nov. 1773, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Formeville, fils de feu Me Guillaume Formeville, procureur fiscal au bailliage vicomtal de Lx, et de Marie-Jeanne Poret, de la parr. St Germain de Lx, d’une part, et noble demlle Marie-Louise- Victoire Le Goueslier, fille de feu Mesre Jean-Pierre Le Goueslier, Escr, sr du Val-d’Or, et de noble dame Marie-Jeanne Formeville, de la parr. de Clarbec.

357. – Le 17 juin 1753, Pierre Hamel, fils de Jean et d’Anne Biffard, de la parr. de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

10. – Le 21 nov. 1774, dispense de bans pour le mariage entre Paul-Jean-Jacques-Philippe, chevalier de Marigny, fils de feu Pierre-Philippe et de dame Jeanne Dubusc, demeurant depuis temps de droit en la parr. de St-Sauveur de Bayeux, d’une part, et dell. Anne Thillaye, fille de Louis et de dame Anne-Catherine de Lespiney, de la parr. de St Germain de Lx.

49. – Le 20 mars 1775, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Marc-Antoine-Philémon-Jacques Le Mercier, Escr, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, ancien capitaine d’infanterie, fils de feu Meste Nicolas-François et de feue noble dame Charlotte Le Rebours, de la parr, de St-Germain de Lx, d’une part, et noble demlle Louise-Marie-Magdeleine-Adrienne Lucas de Boscourcel, fille de Me Louis-Félix et de feue noble dame Louise-Marie-Magdeleine Jeanne, de la parr. de St-Nicaise de Rouen.

4 2. – Le 22 nov. 1774, dispense de bans pour le mariage entre François-Joseph Moret (Il était concierge ou suisse de l’évêché.), fils de feu François et d’Anne Andrée, originaire de la parr. de Minières, diocèse de Lauzunne en Suisse, et demeurant en celle de St-Germain de Lx, d’une part, et Marie-Thérèse Boitre, veuve de Jean Lenormand, aussi de lad. paroisse St-Germain.

94. – Le 10 avril 1775, Me Jean-Robert Deschamps du Mesnil, pbrê du diocèse de Lx, (parr. ST-Germain de Lx), Me ès-arts en l’Université de Caen, et bachelier en théologie de lad. Université, habitué en la parr. St-Paul à Paris, demeurant en la communauté des prêtres de cette parr., fait réitérer par procureur ses noms et grades au seigr évêque de Lx.

1 14. – Le 19 août 1775, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste Geoffroy, Me en chirurgie, fils de feu Pierre et de Marie Fréval, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part et dlle Marie-Anne Chausson, fille de Paul-Georges et de dame Marie Maignet, originaire du bourg du Sap et demeurant aussi en lad. parr. de Saint-Germain.

120. – Le 21 mars 1781, Pierre Hamel, diacre de la parr. de St-Germain de Lx, rite dimissus, reçoit la prêtrise dans la chapelle du palais épiscopal de Bayeux.

134. – Le 11 novembre 1775, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Huard, Me en chirurgie, fils de Jacques et de Catherine Roques, de la parr. de St-Rémy-sur-Orne, diocèse de Bayeux, et demeurant en celle de St-Germain de Lx, d’une part, et dlle Marie Letellier, fille de feu Philippe, de lad. parr. de St Germain.

135. – Le 13 nov. 1775, dispense de bans pour le mariage entre Robert-René de Huldebert, fils de feu Robert et de feue Marie-Elisabeth Deshayes, de la parr. de Ste Croix de Bernay, d’une part, et Madeleine Lecavellier, fille de feu Louis, originaire de la parr. du Mesnil-Simon et demeurant en celle de St-Germain de Lx.

10. – Le 24 janv. 1777, Tacques Maillet, marchand-teinturier, demeurant à Lx, parr. St Germain, constitue 150 livres de rente en faveur de son petit-fils, Me Jacques Thillaye, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une maison située dans le manoir Thibout, rue du Pont-Mortain, en lad. parr. St-Germain. Cette maison, qui ne donnait pas sur la rue Pont- Mortain, était bornée, d’un bout, par la rivière d’Orbiquet et d’autre bout, par une allée commune. Fait et passé à Lx,en présence du sr Jean- Baptiste Boudin, acolyte de la parr. de la Lande.

11. – Le 14 févr. 1777, Augustin Delafosse, marchand, fabricant de frocs, demeurant à Lx, parr. St-Germain, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Charles Delafosse (1), acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait à Lx, en l’étude de Me Daufresne.
(1) M’ Ch. Delafosse resta prêtre habitué à St-Germain de Lisieux jusqu’à la Révolution. Il n’était pas tenu au serment à la Constitution civile du clergé, puisqu’il n’était pas regardé comme fonctionnaire public; mais il ne voulut pas davantage prêter le serment de Liberté et Egalité en 1792; il préféra s’exiler. Il partit donc pour l’Angleterre et se dirigea sur Londres, puis il fut reçu à Winchester. Il revint en France après la Révolution et mourut à Lisieux en 1805. (Archives du Calvados. – Ordo de Bx..)

51. -Le 21 mars 1777, Me Jean-Robert Deschamps du Mesnil, pbrë, (de la parr. de St-Germain de Lx), bachelier en théologie et Me ès-arts en l’Université de Caen, habitué en l’église St-Paul à Paris, y demeurant en la communauté des prêtres de cette parr., fait réitérer par procureur ses noms et grades au seigr évêque de Lx.

67. – Le 1 er nov. 1768, Pierre-Antoine-François Quesnel, fils de Pierre et de Magdeleine Sevestre, de la parr. de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres sacrés.

95. -Le 25 août 1777, Mesre Nicolas-Paul de Grieu, chevr, seigr et patron de la Boissière, demeurant en son manoir seigneurial dud. lieu, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Robert Tesnière (1), acolyte, demeurant en la parr. de St-Germain de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur un herbage, situé aux Monceaux et nommé le Champ Surval. Fait et passé aud. lieu des Monceaux, par le ministère de Me Jean Sevestre, notaire à « St Julien de Foucon » (Le Faucon).
(1) M. Tesnière, était né à Biéville-en-Auge. Après son ordination il remplit les fonctions de vicaire à Barneville-la-Bertrand, et quand vint la Révolution il était chapelain du Bon-Pasteur à Lisieux. En cette qualité, il n’était pas tenu au serment constitutionnel : il ne le prêta pas. Mais l’année suivante il ne voulut pas davantage prêter le serment de Liberté et Egalité. C’est pourquoi il partit en exil; il se dirigea vers Winchester et passa toute la Révolution en Angleterre. II revint en France le 24 mai 1802 avec M. J.-F. Gousseaume, prêtre de Juaye. Il ne reprit pas de fonctions et resta prêtre habitué à St-Jacques de Lx. Il y mourut, rue de la Paix, le 27 janvier 1829. à l’âge de 75 ans. Les registres de l’évêché de Bayeux nous disent que c’était un prêtre très pieux. – [Archives du Calvados. – Archives de la mairie de Barneville. – Archives de l’Evêché de Bayeux. – Mss de Reux.)

146. – Le 10 mars 1778, Me Jean-Robert Deschamps du Mesnil, pbfê (originaire de St Germain de Lx), Me ès-arts en l’Université de Caen, pbfê habitué en la parr. St-Paul, à Paris, demeurant en la communauté des prêtres de lad. parr., fait réitérer par procureur ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

242. – Le 18 sept. 1778, François Belley, bourgeois de Lx, y demeurant parr. St-Germain, constitue 150 livres de rente en faveur de son petit-fils, Me Jean-Nicolas Le Clerc (2), acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me François-Hugues Yon, avocat en parlement, demeurant à Lx, parr. St-Germain, et par Jacques Le Clerc, laboureur, demeurant à Neuville-sur-Authou.
Led. sr acolyte faisait ses études au séminaire de Valognes.
(2) Mr Le Clerc, prêtre habitué à St-Germain de Lx, n’avait pas prêté le serment constitutionnel; mais il ne voulut pas davantage prêter en 1792 le serment de Liberté et Egalité et par là même il se trouva soumis à la loi de déportation. Il parvint à s’y soustraire jusqu’en 1795. Il partit pour l’exil le 3 ventôse an III (21 févr. 1795). Il revint après la Révolution et se fixa à Caen, paroisse N.-D. sans remplir aucune fonction. Il y mourut en 1821. (Archives du Calvados. – Ordo de Bayeux.)

12. – Le 21 oct. 1779, dispense de bans pour le mariage entre M. Cyprien-François de la Rouvraye, fils de feu Cyprien et de feue Marguerite de la Rouvraye, originaire de la parr. du Sap-André, et demeurant en celle de St-Germain de Lx, d’une part, et Marie-Catherine-Thérèse-Françoise Bossey, fille de Nicolas, de la parr. de Manerbe, diocèse de Bayeux.

16. – De 25 oct. 1779, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste-OIlivier Lefebvre des Longchamps, fils mineur de feu Jacques-Ollivier Lefebvre, Escr, gendarme de la garde du roy, et de dame Catherine de Calbry, originaire de la parr. de St-Germain de Lx et demeurant en celle de Ste Croix de Bernay, d’une part, et demlle Marie-Anne Malassis des Brosses, fille de feu Jean-Louis et de dame Marie-Anne Pottier, originaire de la parr. de N.-D. d’Alençon et demeurant depuis temps de droit aussi en celle de. Ste Croix.

20. – Le 6 sept 1779, François-Pancrace Piel, marchand, demeurant à Lx, parr. St Germain, constitue 150 livres de rente en faveur du sr André Andrieu (2), acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une maison appartenant aud. sr constituant, sise à Lx, parr. St-Germain, et bornée, d’un côté, par la rivière, et, d’un bout, par la rue Pont-Mortain.
(2) En 1791, Mr Andrieu, prêtre habitué à St-Germain de Lx, prêta le serment schismatique et fut élu curé de la Croupte. Le 7 décembre 1791, il devint ensuite premier vicaire de Busnel, curé instrus de St-Germain. Il louchait une pension de l’Etat en 1795. J’ignore s’il rentra jamais dans le clergé. (Archives du Calvados).

21. – Le 31 août 1779, Jacques-François Bouteiller, bourgeois et marchand, demeurant à Lx, parr. St-Germain, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Victor-Jacques-Louis Bouteiller (3), acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Thomas Jourdain, marchand-tanneur, grand-père dud. acolyte, demeurant à Lx, parr. St-Germain, et par Mesre François-Jean Le Goueslier, Escr, seigr du Valdor, Glanville, Criqueboeuf et autres lieux, demeurant en sa terre, parr. de Clarbec. Fait et passé à Lx.
(3) M. Bouteiller était vicaire du Breuil en 1791. Il réfuta le serment sans restrictions et fut destitué. Etant infirme, il se retira dans sa famille à Lisieux, sous la surveillance de la police. Ses biens et meubles furent séquestrés, mais on les lui rendit en 1797. Sa santé ne put se rétablir : il mourut le 15 déc. 1798, à l’âge de 42 ans. (Archives du Calvados. – Archives de la mairie de Lisieux.).

29. – Le 15 nov. 1779, dispense de bans pour le mariage entre Me Pierre Lefèvre des Manoirs, inspecteur et contrôleur des Actes, fils de feu Jean-Baptiste et de dame Marguerite Bisson, originaire de la parr. de St-Germain de Lx et demeurant en celle de Beaumont-en-Auge, d’une part, et demIl Elisabeth Picard, fille de Jean et d’Elisabeth Senoze, aussi de lad. parr. de Beaumont.

121. – Le 23 mai 1780, avant midi, Me Michel Bordeaux, pbrë habitué en l’église St-Germain de Lx, titulaire de la chapelle distributive de St-Léonard en la Cathédrale, «gisant au lit, malade, » résigne purement et simplement lad. chapelle entre les mains du sr chanoine de semaine, afin qu’il y soit par lui pourvu. Fait et passé en la demeure dud, sr résignant, sise parr. St Jacques, rue de la Porte de Paris, en présence de Me Guillaume-Alexandre Roussel, docteur en médecine, demeurant aussi en lad. parr., et autres témoins.
Le même jour, après midi, led. sr Bordeaux révoque la démission pure et simple qu’il avait donnée le matin.
Ensuite il donne sa procuration pour résigner entre les mains de N.-S.-P. le pape lad. chapelle, non sujette à résidence, en faveur de Me Charles-Thomas Deverre, aussi pbrë habitué en lad. église St-Germain.
Fait et passé en lad. demeure du sr Bordeaux.
Le 12 juin 1780, led. sr Deverre obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 19 juillet 1780, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 21 juillet 1780, le sr Deverre (1) est mis en possession de la chapelle St-Léonard par le ministère du sr de Barber, en l’absence de Mr le doyen et en présence de Me Pierre Lefrançois et de Me François-Alexandre Lanoë, pbrës, vicaires de la Cathédrale.
(1) Mr Deverre, né à Lisieux en 1751, prêta le serment schismatique le 22 janvier 1791. Il était alors vicaire de N.-D. des Vaux et fut élu curé constitutionnel de je ne sais quelle paroisse. Quand le culte cessa en l’an II, Mr Deverre se retira à Hermival et y passa le reste de la Révolution. Il y touchait la pension servie aux prêtres assermentés. Au moment du Concordat ses supérieurs avaient de lui la plus triste opinion, et je ne crois pas qu’il soit jamais rentré dans le clergé. (Archives du Calvados. – Archives de l’évêché de Bx.)

134. – Le 21 août 1780, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Louis-François-Joseph Mignot, Escr, seigr de la Touraille, fils de feu Robert et de feue dame Marie Riquier, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et dame Anne-Marthe-Cécile Couture, fille de feu André et de dame Anne-Marthe-Cécile Desmonts, de la parr. de St-Jacques de Lx.

95. – Le 27 décembre 1780, Michel-François Hébert, marchand, demeurant en la parr. et campagne St-Germain de Lx, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jean-Pierre Morin, acolyte du diocèse de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Bouttemont, par le ministère du notaire du Breuil, en présence de Me Joachim Cucu, pbrë, curé d’Ouilly-le-Vicomte, et autres témoins.

173. – Le 6 févr. 1782, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste-César Lordieu, chirurgien, fils de Charles et de Françoise Vallier, originaire de la parr. de St-Eutrope d’Orange et demeurant en celle de St-Désir de Lx, d’une part’ et Anne-Louise Gallet, fille de feu Jean-Martin et de feue Anne-Louise Satis, originaire de la parr. de Mézidon, et demeurant en celle de St-Germain de Lx.

33. – Le 27 janv. 1783, dispense de bans pour le mariage entre Thomas Gannel, négociant, fils de Jacques Gannel, conser du roy, échevin de la ville de Lx, et de dame Agnès Thillaye, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et Marie-Anne-Victoire Le Rat, fille de Me Noël Le Rat, lieutenant général au bailliage vicomtal et ancien maire de Lx, et de dame Marie-Anne Cottin de Marenport, de la parr. de St-Jacques de Lx.

47. – Le 13 mars 1783, fulmination d’une dispense de parenté du 4e au 4e degré obtenue en cour de Rome pour le mariage entre Louis- Hippolyte Le Cordier, fils de Me François Le Cordier, greffier en chef au grenier à sel de Lx, et de dame Geneviève Hauvel, originaire de la parr, de St-Germain de Lx et y demeurant, d’une part, et demlle Marie-Anne-Françoise Grainville, fille de Me Christophe Grainville, avocat en parlement, et de dame Marie-Anne Porée, demeurant au faubourg et parr. St-Désir.

88. – Le 29 avril 1783, dispense de bans pour le mariage entre Louis-Hippolyte Le Cordier-Valencourt, fils de François et de Geneviève Hauvel, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et demlle Marie-Anne-Françoise Grainville, fille de Christophe, de la parr. de St-Désir de Lx.

90. – Le 30 avril 1783, dispense de bans pour le mariage entre Pierre-François-Guillaume Paisant, lieutenant de la grande louveterie pour l’élection de Lx, fils de feu Me Charles-Jacques-Jean-Baptiste Paisant, conser du roy, référendaire honoraire, et de feue dame Anne Le Marquand des Thuilleries, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et Marie-Anne Pierres, fille de Jacques Pierres, négociant, et de dame Jeanne Thillaye, de la parr. St-Vincent de Rouen.

151. – Le 24 nov. 1783, dispense de bans pour le mariage entre Me. René Foubert Despallières, avocat en parlement, docteur-agrégé aux droits de l’Université de Caen, fils de M. Pierre-Guillaume-Thomas Foubert Despallières, conser du roy, docteur et professeur royal en la même Université, et de dame Marguerite Marc, de la parr. St-Julien de Caen, diocèse de Bayeux, d’une part, et demlle Marie- Charlotte Deneuville, fille de Pierre-Louis Deneuville, négociant, et de dame Marie-Charlotte Riquier, de la pan*, de St-Germain de Lx.

209. – Le 7 juin 1784, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Michel Thillaye de Carrouge, fils de feu Mesre Louis Thillaye, Escr, seigr et patron de Leaupartie, et de noble dame Anne-Clotilde de Lespinay, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et demlle Adélaïde-Jeanne-Charlotte Outrequin, fille mineure de Mesre Jean et de feue noble dame Marie-Agnès-Adélaïde de Binet, de la parr. de St-Paul de Paris.

315. – Le 12 juillet 1784, dispense de bans pour le mariage entre Mathieu-Nicolas-Victor Derme, négociant, fils mineur de feu Thomas et de Marie Tréfouet, originaire de la parr, de St-Germain de Lx et demeurant en celle de Saint-Jacques, d’une part, et Marie-Madeleine Hérier, fille mineure de Nicolas Hérier, aussi négociant, et de Marie-Magdeleine Derme, originaire de lad. parr. St-Jacques et demeurant en celle de St-Germain
La dispense de l’empêchement de parenté du 3e au 3e degré avait été fulminée le 7 du présent mois.

257. – Le 16 sept. 1784, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Paul-François-Elie de Bonnechose, Escr, sr de St-Georges, capitaine aide-major, commandant le fort Randouillet, à Briançon, originaire de la parr. de N.-D.-de-Fresney et demeurant en celle de St-Germain de Lx, fils de Paul-Henry et de demlle Honorine Leprevost Le Foucher, d’une part, et demlle Anne-Magdeleine Huet, de lad. parr. St-Germain, fille de feu Laurent et de dame Anne Angot.

290. – Le 18 oct. 1784, la nomination à la 2e portion de la cure de St-Jean-Baptiste du Mesnil-Germain appartenant au seigr du lieu, Mesre Guillaume-Louis-Félix de Bonnechose, ancien chevau-léger de la garde ordinaire du roy, chevr, seigr et patron de St-Pierre de Malou, seigr et patron, au droit de son épouse, noble dame Agnès-Charlotte-Françoise de Bonnechose, de Grandval, Ferrières et le Mesnil-Germain, demeurant à Lx, parr. St-Germain, nomme à lad. 2e portion, vacante par la mort de Me Jean-Baptiste Badouel, dernier titulaire, la personne de Mre Louis-Charles du Faguet des Varennes, pbrë du diocèse de Lx, titulaire de la chapelle St-Jacques et St-Philippe de la parr. de St Martin-d’Ouilly. Donné à Lx, au cabinet de Me Jacques Delivet, avocat, sis Grande-Rue, parr. St-Germain.
Le 25 oct. 1784, le seigr évoque donne aud. sr du Faguet des Varennes la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le s r des Varennes prend possession de la cure du Mesnil-Germain, 2e portion, en présence dud. sr de Bonnechose, patron présentateur; Me Jacques Bardel, curé de la l ère portion; Me Sylvestre Gallot, originaire de St-Jacques de Lx, curé de Tours, diocèse de Bayeux; Me Jean-Louis Mottey, pbrë, tous deux demeurant à Lx, parr. St-Jacques; Me Pierre-François Le Mercier, avocat au parlement de Paris, demeurant à Paris, quai et parr. St-Paul.

52. – Le 20 sept. 1778, Nicolas Lamy, fils de Jean et de Catherine Loison, de la parr. de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure cléricale.
Le 22 juill. 1781, il est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen.
Le 6 févr. 1785, led. sr Lamy, diacre, âgé de 23 ans, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les chapitres de Paris, Rouen, Tours et Bourges; sur les évêchés et les chapitres de Chartres, Blois, Soissons, Orléans, Beauvais, Bayeux, Lisieux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez et Le Mans, ainsi que sur bon nombre de collégiales, abbayes et prieurés de ces divers diocèses.
Le 7 avr. 1785, le sr Lamy, diacre, demeurant à Lx, parr. St-Germain, fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

58. – Le 30 mai 1785, la nomination à la cure de St-Germain de Lx appartenant au chanoine prébende de St-Germain, Mesre Philippe-François de Sausin, pbfê du diocèse d’Orange, licencié en théologie de la Maison et Société de Sorbonne, chanoine prébende de St-Germain en la Cathédrale et vicaire général de l’évêché de Lx, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Mre Michel Parau, dernier titulaire, la personne de Me Antoine Duprey, pbrê de ce diocèse, licencié ès-lois en l’Université de Caen, et vicaire de la Cathédrale. Fait et passé en la demeure dud. sr de Sausin, en présence de Me Pierre-Antoine-François Quesnel et de Me Pierre-Charles Levasseur, chapelains de ladite Cathédrale et pbres habitués en lad. parr. St-Germain.
Le lendemain, le seigr évêque donne aud. sr Duprey la collation dud. bénéfice.
Le 22 juillet 1785, le sr Duprey (1) prend possession de la cure de St Germain de Lx, en présence de M. Louis-François Desperrois, négociant, trésorier de l’église; Me Louis-Gabriel-Antoine Dusaulx, pbrë habitué; M. Jean Le Roullier, pbrë, desservant; M. Jean-Pierre-Jacques Fleury, pbrë habitué de lad. parr., y demeurant tous, et autres pbrës et anciens trésoriers et habitants dud. lieu. Signé : Duprey, c. de St Germain; Desperrois; Dusaulx; J.-B. Fleury, pbrë; Castillon, pbrë; Jullien, pbrë; Roullier, pbrë; G. Allaire, pbrë; Le Roux, pbrë; Lamy; Rivière; Branville, acolyte; Desperois l’aîné,
clerc; Levasseur, pbrë et chapelain; Delafosse, pbrë; Andrieu, pbrë; Mouroult; P.-h.; Deneuville, P. -h.; Regnault, ancien trésorier; T. Alleaume; C.-F. Haguelon; J.-F. Bouteiller; G.-B.-L. de la Roque; Mésenge; Girard.
Le 1er avril 1759, Antoine Duprey, fils de Jacques-Louis et d’Anne Hue, de la parr. de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs des mains de Mgr Jacques Brady, évêque d’Ardagh en Irlande, faisant l’ordination générale dans la chapelle du séminaire de Lx.
Le 21 déc. 1765, il est ordonné prêtre au même lieu.
(1) Mr Duprey fut le dernier curé catholique de St-Germain de Lx. Il refusa le serment le 22 janv. 1791 et fut remplacé au mois de mai suivant par Mr Busnel, vicaire assermenté de St Désir. Arrêté en 1792 avec le supérieur du grand séminaire de Lx.. Me Duprey fut conduit à Caen. Là on lui donna à choisir entre la prison et l’exil : il choisit l’exil et partit immédiatement pour l’Angleterre. Il se réfugia d’abord à Common, puis alla s’établir à Portsca chez Thomas Leggett, Glowcester street. L’évêque catholique dé Londres le fit son grand vicaire pour les émigrés du diocèse de Lisieux et des lors il résida à Portsmouth et enfin Londres. Mr Duprey ne revint pas en France après le Concordat (Archives du Calvados. – Mss de Reux.)

115. – Le 12 déc. 1785, dispense de bans pour le mariage entre Me Henry-Louis-François de Forges de Prémesnil, seigr de Belle-Oeuvre, conser du roy, lieutenant-général civil et criminel au bailliage d’Argentan, fils de feu Me Jacques-Philippe-Henry de Forges de Prémesnil, lieutenant-général aud. siège, et de dame Marie-Magdeleine Jourdain, de la parr. de St-Germain d’Argentan, d’une part, et demlle Marie-Jeanne Deneuville, fille de Pierre-Louis Deneuville, négociant, conser du roy, échevin et administrateur des hôpitaux de la ville de Lx, et de dame Marie-Anne-Charlotte Riquier, de la parr. de St-Germain de Lx.

128. – Le 9 janvier 1786, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-Baptiste-Michel Loisel de Boismare, avocat en parlement, fils de Michel et de feue dame Jacqueline Lejeune, d’une part, et demlle Marie-Catherine La Perelle, fille de feu Guillaume et de feue dame Catherine Lefort, l’une et l’autre partie de la parr. de St-Germain de Lx.

143. – Le 22 sept. 1780, Fr. Pierre-Robert Fouques, fils de Robert et de Marie Boudodin, de la parr. de St Germain de Lx, religieux de l’abbaye de St-Etienne de Caen, reçoit à Bayeux la tonsure et les ordres mineurs.
Le 22 juillet 1782, led. sr Fouques, sous-diacre, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen.
Le 10 oct. 1785, le sr Fouques, pbrê, religieux de l’Ordre de St-Benoît, âgé de 27 ans, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur les abbayes de St-Evroult, N.-D. de Bernay, Cormeilles, St-Pierre-de-Préaux et autres.
Le 16 juillet 1780, le sr Fouques, novice du monastère de St-Germer de Fly, fait profession dans l’Ordre de St-Benoît entre les mains de Dom Louis Charlemagne, prieur de l’abbaye de St-Etienne de Caen.
Le 9 janv. 1786, led. sr Fouques, demeurant en lad. abbaye de St Etienne, fait signifier par procureur ses noms et grades aux religx de St Evroult.

169. – Le 5 avril 178G, le seigr évoque de Lx nomme vice-promoteur en l’officialité du diocèse la personne de Me Noël-lsaac Julien, pbrë de ce diocèse, (parr. St-Germain de Lx.)

176. – Le 14 avril 1786, reçurent les ordres mineurs seulement.
Marc-Antoine-Charles Coquet de Genneville, clerc de la parr. de St-Germain de Lx;
Louis-François Desperrois, clerc de la parr, de St-Germain de Lx;

177. – Le 15 avril 1786, furent ordonnés sous-diacres :
Me Joseph-Pierre Lacour (3), acolyte de St-Germain de Lx;
(3) Me J.P. Lacour, vicaire de Fontaine-la-Louvet en 1791, refusa le serment constitutionnel et se retira à Lisieux vers la fin de juillet. Il partit l’année suivante pour l’Angleterre avec le curé de Fontenelles : ils se réfugièrent à Gospôrt, chez John Harley, canonnier. J’ignore si Mr Lacour revint en France après la Révolution. (L’abbé Dauvel. Registre de la paroisse de Fontaine-la-Louvet.)
Me Charles-Dominique-Henry Huet, acolyte de la parr. de Se Germain de Lx;

236. – Le 3 juillet 1786, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François-Charles Lambert, chevr, seigr de Froudeville, fils de feu M. Charles-César et de feue noble dame Marie-Anne Le Dorey, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et noble demlle Angélique-Thérèse d’Alleaume de Tréforest, demeurant à Rouen, de fait en la parr. St-Vivien et de droit. en celle de N.-D. du Neuf-Châtel, fille de Mre Barthélémy, seigr et patron honoraire de Tréforest, et de noble dame Anne-Marie-Thérèse-Françoise-Geneviève Duménil de Sommery.

11. – Le 31 juillet 1786, dispense de bans pour le mariage entre Jean Fleury, marchand, fils de Jean, de la parr. Ste Trinité de Falaise, d’une part, et Marie Marguerite Soyer, fille de feu Jacques Soyer, apothicaire, et de Marie-Françoise Guillemin, originaire de la parr, de St-Germain de Lx et demeurant en celle de St-Jacques.

38. – Le 16 mars 1786, Charles-Jean-Baptiste Caboulet, marchand, demeurant à Lx, parr. St-Germain, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jean-Romain Héribel (2), acolyte de lad. parr, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une maison appartenant aud. sr constituant, sise à Lx, parr.
St-Germain et bornée d’un côté, au levant, par le sr Denis De Lajoie; d’autre côté, au couchant, par la rue Pont-Mortain; d’un bout, au nord, par la Grand-Rue; et d’autre bout, au midi, par la chapelle St-Aignan. Fait et passé à Lx, en l’étude de Me Daufresne, le jeune.
(2) Mr Héribel était, en 1791, vicaire de ST-Germain de Lisieux. Il refusa le serment schismatique et quand M’ Dusnel, curé constitutionnel de celte paroisse, vint prendre possession de la cure, Mr Héribel, prétextant son état de santé, cessa ses fonctions et se retira dans sa famille. En 1792, il lui fallut partir pour l’exil. Il passa en Allemagne et s’arrêta à Maestricht. II était du nombre des 550 prêtres français qui restèrent enfermés dans cette ville lors du premier bombardement fait par les Français en février 1793. Plus tard la marche victorieuse des armées françaises fit reculer les émigrés. Mr Héribel se retira en Suisse, puis en Italie et s’établit enfin à Padoue pour le reste de ses jours. Il y mourut en 1841. (Archives du Calvados. – Archives municipales de Lx. – Revue cath. de Normandie. Novembre 1894.- Ordo de Rx.)

69. – Le 19 mars 1787, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Le Roy, Escr, lieutenant de la connétablie des maréchaussées de France, fils de Charles Le Roy des Closages, négociant, et de dame Marguerite Verrier, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et demlle Marie-Anne Harel, fille de Jacques-Porcien Harel, négociant, et de dame Marie-Anne Lavertu, de la parr. de St-Martin de Laigle, diocèse d’Evreux.

98. – Le 6 avril 1787. – Vendredi-Saint, après midi. – Reçurent la tonsure dans la chapelle de l’évêché :
Pierre-Charles Gobin (2) fils de Charles-Louis et de Françoise-Catherine-Victoire Geoffroy, de la parr, de St-Germain de Lx;

103. – Le 7 avril 1787, (samedi saint), furent ordonnés sous-diacres :
Louis-François Desperroys, acolyte de St-Germain de Lx;
Pierre- François Germain, acolyte de St-Germain de Lx;

107. – Le 7 avril 1787, furent ordonnés diacres :
Jean-Romain Héribel, sous-diacre de St-Germain de Lx;
Joseph-Pierre Lacour, sous-diacre de St Germain de Lx;
Charles-Dominique-Henry Huet, sous-diacre de St-Germain de Lx;

109. – Le 7 avril 1787, furent ordonnés prêtres :
Nicolas Lamy, diacre de St-Germain de Lx;

177. – Le 15 avril 1786, furent ordonnés sous-diacres :
Me Joseph-Pierre Lacour (3), acolyte de St-Germain de Lx;
(3) Me J.P. Lacour, vicaire de Fontaine -la-Louvet en 1791, refusa le serment constitutionnel et se relira à Lisieux vers la fin de juillet. Il partit l’année suivante pour l’Angleterre avec le curé de Fontenelles : ils se réfugièrent à Gosport, chez John Harley, canoniser. J’ignore si M r Lacour revint en France après la Révolution. (« L’abbé Dauvel. Registre de la paroisse de Fontaine-la-Louvet.)

137. – Le 1 er nov. 1765, Jean-Pierre-Jacques Fleury, fils de Pierre et de Marie-Louise-Françoise Haguelon, de la parr. de St Germain de Lx, reçoit la première tonsure.
Le 4 avril 1772, il est ordonné prêtre.

150. – Le 31 mars 1787, Me Charles Delafosse, pbrê habitué en l’église St-Germain de Lx, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Pierre-François Germain (1), acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Lx, en l’étude de Me Daufresne, notaire.
(1) Mr Germain resta prêtre habitue à S » Germain de Lx jusqu’à la Révolution. Il refusa le serment schismatique et fut obligé de partir pour Londres en 1792. Il passa toute la Révolution en exil. En 18! 1, il fut nommé curé d’Ouilly-le- Vicomte; mais il n’y resta que quelques années : il fut transféré en 1816 à ST-Aubin-Lébizày où il mourut en 1819, à l’âge de 57 ans. (Archives du Calvados. – Archives de l’évêché de Bayeux. – Ordo de Sx.)

156. – Le 19 juin 1787, Mr Jacques-Denis- Vincent Gosse, pbrë du diocèse de Paris, curé de N.-D. de Berjou, diocèse de Bayeux, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains du seigr évêque de Bayeux en faveur de Me Pierre-Antoine-François Quesnel, pbrë du diocèse de Lx, habitué en l’église paroissiale de St-Germain de Lx et titulaire de la chapelle St-Ursin en la Cathédrale; et led. sr Quesnel, demeurant en sa maison « habituelle », sise Grande Rue, manoir de l’Image, parr. St-Germain, donne aussi sa procuration pour résigner sad. chapelle distributive entre les mains du seigr évêque de Lx en faveur dud. sr Gosse. Fait et passé en la maison du sr Quesnel, en présence de Me Jean Roullier, pbrë, vicaire de St Germain de Lx, et de Me Pierre-Charles Saffrey, sous-diacre de ce diocèse, demeurant au Bourgachard, diocèse de Rouen.
Le même jour, Mr de S…, vic. gl, donne aud. sr Gosse la collation de lad. chapelle.
Le lendemain, le sr Gosse est mis en possession de la chapelle St-Ursin pour le ministère de M. le doyen.

157. – Le 27 mars 1773, Pierre-Antoine-François Quesnel, diacre de la parr. de St-Germain de Lx, est ordonné prêtre.

161. – Le 2 juillet 1787, dispense de bans pour le mariage entre Me Pascal-Paul Le Bret, avocat en parlement, procureur fiscal des hautes-justices du Chapitre de Lx, du bailliage vicomtal de Fauguernon et de St-Martin-du-Houlley, avocat fiscal du bailliage vicomtal de Lx, conser du roy et lieutenant en l’élection de la même ville, fils de feu Me Jean-François Le Bret, avocat en parlement, officier commensal des Fauconneries de la Maison du roy, et de dame Marie-Marguerite Montfort, originaire de la parr. de St Germain de Lx et demeurant en celle de St-Jacques, d’une part, et demlle Marie-Eléonore-Dorothée Robillard, fille de M. Pierre Robillard, négociant, et de dame Jeanne Bedeau, de la parr. de St-Martin de Laigle, diocèse d’Evreux.

38. – Le 21 mars (vendredi-saint) 1788, reçurent la tonsure dans la chapelle de l’évêché :
Jean-François Deschamps, fils de Pierre et de Charlotte Cocquerel, de la parr de St Germain de Lx;

49. – Le 22 mars 1788, furent ordonnés diacres :
Louis-François Desperroys, de la parr. de St-Germain de Lx;

101. – Le 11 juin 1788, dispense de bans pour le mariage entre le sr Michel Bloche, fils de feu Michel et de feue Suzanne Lefort, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et noble demlle Maric-Anne-Eugénie Coquet de Genneville, fille de feu Mese Nicolas-Elie-Gabriel Coquet de Genneville et de noble dame Marie-Catherine de Mire, de la parr. de Clarbec.

102. – Le 11 juin 1788, dispense de bans pour le mariage entre M. Pierre-Germain Boivin, avocat en la cour du parlement de Normandie, fils de Pierre et de dlle Jeanne-Catherine- Rose Théodose, de la parr. de Ste Croix de Bernay, d’une part, et demll. Catherine-Adélaïde Duchesne des Parcs, fille mineure de Jean et de feue demlle Marie-Catherine Roussel, originaire de la parr. de St-Germain de Lx et demeurant en celle de St-Jacques.

123. – Le 4 juin 1780, Jean-Baptiste Maillet, fils de Jean et de Marie-Catherine Lucas, de la parr. de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure au château des Loges.

138. – Le 20 oct. 1788, dispense de bans pour le mariage entre Charles Decourdemanche, fils de Jean et de dame Louise De la Perelle, de la parr. de St-Germain de Lx, d’une part, et demlle Marie-Anne Vattier, fille mineure de Jean-François-Germain Vattier et de dame Anne-Catherine Picard, de lad. parr.

11. – Le 8 avril 1789, Me Nicolas Lamy, pbrê, de St-Germain de Lx, Me ès-arts en l’Université de Caen, vicaire de Morainville, représenté par son frère, Jean-Charles Lamy, marchand-drapier, demeurant à Lx, parr. St-Germain, fait signifier ses noms et grades au seigr abbé de N.-D. de Cormeilles, en parlant à Pierre Saulieu, son feudiste, trouvé dans une salle de la maison abbatiale de lad. abbaye.
Le même jour, il fait réitérer ses mêmes grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St Pierre de Préaux et aux dames de St-Léger.

31. – Le 7 mars 1789, reçurent les ordres mineurs :
Me Pierre-Charles Gobin (2), clerc de la parr. de St-Germain de Lx.
(2) Mr Gobin paraît n’avoir reçu la prêtrise qu’après la Révolution. Il fut nommé en 1806, curé d’Heurtevent. Il resta dans cette paroisse jusqu’à la fin de sa vie et y mourut en 1819, à l’âge de 50 ans. (Archives de l’évêché de Bx. – Ordo de Bx.)

68. – Le 4 janvier 1790, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste Desperiers, fils de feu Michel et de dame Françoise-Louise Papillon, de la parr, de St-Germain de Lx, d’une part, et demlle Marie-Françoise-Elisabeth Horlaville, fille de Me Louis Horlaville, conser du roy, élu en l’élection de Lx, et de feue dame Elisabeth Masselin, de la parr, de Lx.

111. – Le 17 mai 1790, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste Perier, fils de feu Jean-Baptiste et de feue dame Jeanne Pollin de Boislaurent, de la parr, de St Germain de Lx, d’une part, et demlle Catherine-Victoire Pollin de Boislaurent, fille de Guillaume et de Marie-Anne Duclos, originaire de la parr, de St-Jacques de Lx et demeurant en celle de St-Désir.
Suit la fulmination de la dispense de parenté du 2e au 2e degré obtenue en cour de Rome par lesd. parties.

Curés ou vicaires perpétuels. – M. Parau – A. Duprey.
Vicaires. – P. -J. Gallouin, – X. Lefèvre – J. Boullier.
Prêtres de la paroisse
. – P.-L. Blanchard, – J.-B. Bordeaux – M. Bordeaux – Cl. Bunel – Jn Cocquerel – J n-F. G. Coquerel – C. Delafosse – T.-C. De Lafosse-Bellecourt P.Denis – J.-R. Deschamps du Mesnil- C. -T. Deverre -L.-G.-A. Dusault – J -P.-J. Fleury – A. Formeville – G.-L. Formeville — M. -F. Hubert – L.- Huet – N. Lamy -J.-B. Mignot – L. Morin – A. T. Nicolas – F. Pierres – F -N. Pinchon – P.A.F. Quesnel – F.-J. Quévilly.
Clercs. – A- Andrieu, – J.-B.-R. Armenoult – V.J-L. – F. Castillon – M.A.C. Coquet de Genneville – C. Delafosse – J.F. Deschamps – L.-F. Desperroys – A. Duprey – Jq. Duval – Jr. P.Jq. Fleury – P. R. Fouques, – F. Gambay – P.-F. Germain – P.-C. Gobin – P. Hamel -T. G. Hèroult – J.-R. Héribel, – C.D.Huet,.- L.L. Huet – N.-L. Huet – N. I. Julien – N. Lamy – J.-N. Leclerc – J. Le Maréchal – Jq. Le Roux – J Lesène – L.-A. Lorieult -J.-B. Maillet – G.-O. Mariolle – P.-C. Mariolle -L.-G. -J.-F. Mauduit -J.-B. Mésange – J -P. Morin – P.F.G. Paisant de Beaubailleur – P.A.F.Quesnel – R. Tesnière – J. Thillaye – I-CL Veniard – Jî. Veniard.
Patron. – Le chanoine prébende de Saint Germain. – Pli -F. de Sausin.
Seigneurs et notables. – J.-D. Adam – E.-F.-C. Adam do la Pommeray – F. Belley – A.-Jh. de Bellemare d’Ocqueville – F.-A. de Bellemare – M. -A de Bellemare de Saint-Cyr – M. Bloche – M. Bloche, fils – C.-B. Boissel- Marteau – A.A. Boistard de Ptémagny – F.L.F. de Bonnechosc de Malou – P.-E.-F. de Bonnechose de Saint-Georges – L. Bordeaux – P. Bordeaux – J.-B. Briard – J. Broc – J.Cabours – F.Caradec -G. G.Daufresne – J L Daufresne -J.-F. David du Manoir – J. Decoutdemanche – C. Decourdemanche – Jq Delivet -J.-B. Delivet – J.A.B. Deneuville – P – L. Deneuville – T. Derme -C.Deshayes d’Apremont – J.-B. Despériers – M. Despériers – T. -F. Despériers – J.-B. -F. Dosperroys – L.-F. Desperroys – M.G.A. Desperroys du Chouquet – P. Dossin, fils, – N. Duchemin – J. Duchesne des Parcs. – L.-P. Duhoulx -J. B. Dumoi – F. Formage de Clorval – G. Formeville – G. Formeville, fils-, – F. Fouques du Parc – M. Foucques – J.Gannel – T. Gannel du Mesnil – J. B. Geoffroy – P Geoffroy – J.-M. Girard – L.J. Girard – G.F.E. de Grimouville- N-A. du Houlley – L. Muet – F. Jardin – T.-L. Jouen – P Labbé – C.-C. Lambert de Froudeville – A. Le Dorey – F.-C. Lambert de Froudeville – G. Laperelle – P. Laumosnier – J.-B.-X. Laumosnier – A.-C.-G. Le Boucher, – J.F.Le Bret – P.P. Le Bret – F. Lecordier – L. Lecordier- Valencourt – J -B. Lefebvre -.J.-B. Lefebvre des Longchamps – Jq-O. Lefebvre – P. F- Lefebvre
des Mares – L. Lefebvre – R.Y. Lefebvre – P.-J.M. Le Jeune de Créquy – M. -T. de Prye – R. Le Masle – M.- Y. P. Le Mercier – N.F. Le Mercier -J.-B. Lenoble J.-B. Lenoir – L. Lenoir -C. le Roy des Closages -N. Le Boy – J.-B.-M. Loisel de Boismare – M. Loisel – F. Maillet – J.-B. Manson – H. Marabout – G. Mariolle et non Mariette – C. Ménage – P. Mésangu – F. Mesnier – R. Mesnier – R Mignot, – L.F.J Mignot de là Touraille – C.-J. Morel – F. -J Moret – P-F.-G. Paisant -F.-G.-L. Paisant de Saint-Vaast – J.-B. Périer – J.-B. Périer fils – L.-F.-N. Pellerin des Fourneaux – M. Piel – L.-N. Perrée des lsles – F.-L. de Prye -G. -A. – A.-R. Regnault – J. Ricquier, – J.-B.-L. de la Roque – P. R.de la Roque – N.-G. Rouvier de la Gonnière – C.-F. de la Rouvraye – C.T. Bossey – G.-M. Samson – Jq Soyer – Thillaye du Boulay – L. Thillaye de Carrouges – M. Thillaye de Carrouges – L.-.N. Thillaye de Grais – N.-A. Thillaye de tirais – L Thillaye de Leaupartie – A -F.Vattemare – G -F. -M. Vattier – J.-F.-G. Vattier – J.-A.-A. de Voyne de Formanel – F.-H. Ton.
Ecole des Frères à Lx, paroisse St Germain.
Hôtel d’Angleterre- Auberge de la Couronne.

Notes d’histoire sur Lisieux et ses environs – Étienne Deville.
1 – Contrats d’apprentissage lexoviens au XVIIe siècle.
– Armurier. – Le 28 novembre 1645, Jean de Loillerey, du royaume de Navarre, à présent demeurant à Lisieux, se soumet et oblige comme apprenti envers honnête homme Antoine Bourgeois, armurier, bourgeois de Lisieux, paroisse Saint-Germain; c’est le neveu de Marin Bourgeois, l’artiste lexovien, dont notre confrère, Georges Huard, a esquissé la biographie, dans notre Bulletin de 1913.

– Tondeurs en draperie. – Le 23 décembre 1646, Robert Lemonnier, du métier de tondeur en draperie, demeurant paroisse Saint-Jacques, s’engage envers Robert Duval, bourgeois de Lisieux, d’apprendre le métier à son fils Pierre. – Le 27 décembre de la même année, Philipon Delalande, demeurant paroisse Saint-Germain, s’engage envers Louis Mallais, tisserand de lad. paroisse.

2 – Alleu d’un chef reliquaire de St-Pierre 26 Août 1515.
Le 26 août 1515, par devant les tabellions de Lisieux, se présentèrent Jacques de Longchamp, dit Billoy, du métier d’orfèvre, natif de Rouen, demeurant alors en la ville de Lisieux, près l’église Saint-Germain, d’une part, et vénérables et discrètes personnes maîtres Etienne Penetton, Jehan Fouriey, Simon Dufour et Jehan Ledrait, chanoines de la cathédrale, délégués par le Chapitre, d’autre part, pour traiter de l’alleu d’ « ung chief de lymaige monsieur sainct Pierre » pour y enchasser « la mendibulle dicelluy sainct, qui est en lad. église ».

3 – La Grande-Rue.
1501. – 20 Juillet -Jehan de La Rue et Avisse, sa femme, vendent à Robert de La Rivière, seigneur du Pré-d’Auge, deux maisons, cours et jardins, avec le droit d’allée pour aller et venir, passer et repasser dans la Grande-Rue dud. Lisieux, avec les autres libertés à ce appartenant; lesd. maisons sises paroisse Saint Germain; d’un côté les religieux, abbey et couvent de N. D. du Val Richer, d’autre côté Nicolas Leperchey, écuyer, d’un bout aud. de La Rue, et d’autre bout Richard de Vaussemay, moyennant 126 livres tournois.

1519 – 3 mai – Me Pierre Lelièvre, prêtre, notaire à Lisieux, vend à Robert Paris, cordonnier, bourgeois de Lisieux, et Jehanne, sa femme, une maison, manoir et pourpris, droitures, prééminences et libertés à ce appartenant, sis en la paroisse St-Germain, jouxte la maison et hostel-Dieu de Lisieux, d’autre côté, les hoirs de defunt Henry Quesnel; d’un bout, la rivière d’Orbiquet et d’autre la Grant Rue, partie desquelles maisons led. Lelièvre avait acquise par droit de justice aux pleds de Lisieux, sur le nom et dette de Robin Rotro, maréchal, auquel iceluy prêtre les avait baillées en partie et l’autre partie appartenant à sa mère par droit de conquet. La vente est faite par le prix de 120 livres tournois.

1519. – 19 octobre -Jehan Delabre, l’aîné, bourgeois de Lisieux, remet, quitte et délaisse à Jehan Delabre, le jeune, son frère, certaine maison ou manoir situé et assis à la paroisse Saint-Germain, sur la grant Rue, près le coing du bout de la rue du Moulin à Tan, laquelle maison led. Delabre, le jeune, avait baillée à son frère pour vingt livres tournois de rente.

1519. – 9 novembre- Michaut Dumanoir, bourgeois, demeurant paroisse Saint-Germain et Jehanne, sa femme, vendent et transportent à Jehan Yvelin, aussi bourgeois, demeurant en lad. paroisse, un manoir, maisons et héritage sur quoy ils seent, o la court et jardin d’icelles maisons, assis en ladite paroisse Saint-Germain, faisant portion du manoir du Cheval Blanc, jouxte d’un côté la grande allée commune entre les vendeurs en partie à cause de la retenue par iceux faite de portion dud. manoir, laquelle portion retenue où est à présent demeurant Guillaume Liegare, est située sur la Grant Rue, joignant les hoirs Thomas Carrey, depuis la chambre comprise en ceste sente, appelée la chambre Saint Sébastien, jusques à la Grant Rue; d’un bout, la Grande Rue de Lisieux et d’autre bout Robert de La Rivière, écuyer, sieur du Pré d’Auge. La vente est faite par le prix de 600 livres tournois et comprend en outre d’autres bâtiments dans la cour et le droit de passage par l’allée.

1524. – 29 Avril – Girot et Pierre, dits Nicolle, frères, héritiers de défunt Symon Nicolle, en son vivant du mestier de cordonnier, demeurant paroisse Saint-Germain, baillent, quittent, cédent et délaissent à Jehanne Degouelle, veuve de Symon Nicolle, tout et tel droit que lesd. frères pouvaient avoir sur ung manoir ou maisons, pourpris, franchises, prééminences, à ce appartenant, situé et assis en cette ville de Lisieux, sur la Grant Rue, auprès et devant l’Ostel Dieu dud. Lisieux jouxte d’un côté Jacquet Regnard, les hoirs Guillaume Aumont, et Pierre Bocaige; d’un côté Me Denis Grip, prêtre, Pierre Lambert; d’un bout, lad. Grant Rue et d’autre bout la rue au Bouteiller, que led. deffunt avait eus et acquis des abbey, religieux et couvent de l’abbaye du Val Richer, par le prix et jouxte les lettres passées devant Guillaume Thorel et Nicolas Daniel, tabellions pour le Roi au siège de Cambremer, le 27 août 1523, Lad. veuve laisse en échange une rente de neuf livres tournois par an.

1526.- Samedi 2 mars – Michel, de Valsemey, du métier de sellier, vend à Richard, son frère, du métier de chapelier, tous deux bourgeois de Lisieux, tout et tel droit, lot et portion en une maison avec héritage, sis en l’enclos d’icelle ville de Lisieux, sur la Grande-Rue, paroisse Saint-Germain, jouxte d’un côté led. acheteur, d’autre côté la Grant Rue, d’un bout les bourgeois et habitans de Lisieux et d’autre bout les hoirs de Thomassin Le Roullier, moyennant cent livres tournois.

1527. – 7 Juin – Michel Le Valloys, sieur de la Rozière, vend et transporte à Jehan Le Valloys, sieur de Putot, écuyer, son frère, tout et tel droit pouvant lui appartenir ès manoir, maisons, court, jardin, héritage et pourpris où pend pour enseigne lymage Notre Dame, le tout ainsi qu’il se pourporte, assis en la paroisse de Saint-Germain dud. Lisieux, avec les droitures, libertés, dignités, franchises et prééminences à ce appartenant, tout led. manoir ensemble jouxte d’un côté les sieurs de Chapitre dud. Lisieux et Gaultier Boullon en partie, d’autre côté la veuve Guillaume Laillier, d’un bout la rivière d’Orbec et d’autre bout la rue et Nicollas de Valloys, écuyer, sauf réserve et non comprins à la présente ce que dud. manoir et desd. droitures et libertés d’iceluy led. bailleur a cédé en héritage passé devant les tabellions du sieur évêque de Lisieux à Me Christophe Punes, prêtre. Cette vente est faite par cinquante livres tournois.

1529. – Mercredi 28 Août – Estienne Fontaine, du mestier de boullanger, demeurant paroisse St-Germain, et Jacquette, sa fille, veuve de Denis Crosnier, baillent par échange à Gaspard Prieur, dud. métier de boulanger, et à Agnetelle sa femme, ung manoir, maisons, héritage, court, jardin, pourpris, ainsi que le tout se pourporte, assis en lad. paroisse Saint Germain, sur la Grande Rue, où pend pour enseigne lymage Saint André, avec les franchises, droictures, prééminences, libertés et prérogatives à ce appartenant, jouxte d’un côté les mynistre et religieux de l’Hôtel Dieu, d’autre côté les hoirs Robin Le Cairon, d’un bout lad. Grant Rue, et d’autre bout la rivière d’Orbec.
Et pour contre échange de ce, led. Prieur et sa femme baillent une maison et l’héritage, avec une petite portion de court, sise en lad. paroisse Saint-Germain, près la porte de Caen, jouxte d’un côté les murs de la ville, d’autre côté Clément Blondel, d’un bout la Grant Rue.

1531. – Vendredi 1er Avril – Gaspard Prieur, bourgeois, demeurant paroisse Saint-Germain, baille per échange à Jehan Germain, bourgeois de Lisieux, certain manoir, maisons, courtz et héritage à ce appartenant, depuis la Grant Rue jusques ès la rivière, sis paroisse paroisse St-Germain, que led. Prieur dit avoir acquis au décret des héritages Robert Paris, avec les libertés, prééminences et franchises et droitures, jouxte d’un côté les mynistre et religieux de l’Hôtel-Dieu dud. Lisieux, et d’autre côté les hoirs ou aians cause du seigneur de Drumare, d’un bout la Grande Rue, et d’autre bout lad. rivière.
Et pour contre échange de ce, led. Germain bailla aud. Prieur une pièce de terre labourable sise paroisse Saint-Désir, jouxte d’un côté le bois Pillet et le douet en partie, d’autre côté le chemin tendant au hamel es Feners, d’un bout les provendes, et d’autre bout Olivier Mallet, laquelle pièce de terre provenait du décret des héritages de Michel et Gabriel Goulaffre.

1532. – 26 Juin – Jehan Barentin et Jacquette Carrey, sa mère, vendent à Robert Jouen, bourgeois de la paroisse Saint-Jacques, deux maisons avec ung appentis et ung jardin, le tout en un tenant, situé et assis à Saint-Germain dud. Lisieux en la Grant Rue, près la porte de Caen, avec les droitures et libertés à ce appartenant, jouxte d’un côté Thomas Thorel, boulanger, d’autre côté Henri Passart, d’un bout lad. Grande Rue et d’autre bout les murailles de la de la ville, moyennant cent livres tournois.

1534. – Mercredi 13 Mai – Jehan Huart, bourgeois de Lisieux à présent demeurant à l’Hotellerie, baille et fieffe à rente à Etienne Bouquier, du mestier de serrurier, une maison et héritage sur quoy elle siet, sise à l’enclos de cette ville de Lisieux, paroisse Saint-Germain, sur la Grande-Rue, près l’église de l’Hôtel Dieu, avec les libertés et franchises, jouxte d’un côté Pierre Le Roy, avocat de court laye, représentant le droit des hoirs Campion, d’autre côté maistre Robert Huart, aussy avocat de court laye, d’un bout lad. Grande Rue, et d’autre bout les hoirs Bouville, moyennant 62 sols tournois de rente par an.

1536. – Mardi 30 Mai. – Robert Godefroy, mennoier, et et Jehanne sa femme, de Saint-Germain de Lisieux, vendent et transportent à Fabien Carrel, du métier de bonnetier, demeurant aud. Lisieux, une maison et l’héritage sur quoi elle siet, sis paroisse Saint-Germain, avec les libertés et prééminences, jouxte d’un côté la maison du Cheval Blanc; d’autre côté Hamonnet Boudin; d’un bout la Grande Rue, et d’autre bout la veuve Antoine Leviconte, lad. maison acquise de Michel Dumanoir par lettres du 1er octobre 1512, moyennant 140 livres tournois.

1537. – Lundi 9 Avril – Me Etienne de Gonellon, prêtre, chanoine de Lisieux, remet, quitte et délaisse à Henri Gosset, avocat de court laye, demeurant paroisse Saint Germain, une maison et l’héritage sur quoy elle sied, droictures et prééminences à ce appartenant, assise en la Grande Rue dud. Lisieux devant lad. église Saint-Germain et poessonnerie dud. lieu, laquelle maison led. Gosset avoit puis naguères vendue et transportée aud. chanoine, une cave ou bouet voultée de pierre estant tant dessoubz lad. maison que aultres maisons qui furent et appartindrent à Guillaume Gosset, avec la droicture de passer et repasser à lad. cave ou bouet par devers la maison et cave de Michault Toustain représentant le droit de Pierre Lefèvre, estaignier, le tout jouxte la lettre de vente faite par led. Gosset aud. chanoine devant les tabellions de la viconté, le 1er septembre 1533.

1537. – Vendredi 6 Avril – Vénérable et discrète personne Me Estienne de Gonellon, prêtre, chanoine de Lisieux, vend à Me Pierre Delaporte, licencié ès lois, advocat de court laye, ung manoir avec plusieurs maisons, cour et héritage sur quoy il sied, tant devant que derrière, où pend à présent pour enseigne l’image Saint-Georges, avec les libertés et prééminences, sis paroisse Saint Germain, devant la poessonnerie d’icelui lieu, jouxte le tout ensemble d’un côté Jacques Halley, Guillaume Toustain et sa femme et la rue du Pont Mortagne, chacun pour sa partie, d’autre côté, led. Gonellon et Jehan Desperriers, d’un bout la Grande Rue et lad. poessonnerie, d’autre bout les hoirs Jehan fils Richard, moyennant la somme de 1300 livres.

1538. – Dimanche 3 Novembre – Vénérable et discrète personne Me Guillebert Gosset, prêtre, chapelain de la première et grande portion de la chapelle Notre-Dame fondée en la cathédrale de Lisieux, vend et transporte à honorable homme Me Michel Ozenne, advocat de court laie, bourgeois, demeurant paroisse Saint-Germain, une maison avec l’apentis, court, héritage, franchises, droictures, situés et assis en la paroisse Saint-Germain, sur la Grande Rue, nommée en partie le manoir et maison de l’Image Notre-Dame, jouxte d’un côté Gaultier Boullon, d’autre côté l’allée commune, d’un bout Jehan Le Valloys, écuyer, seigneur de Putot, et d’autre bout lad. Grande Rue. Laquelle maison défunt Me Christophe Pierre, prêtre, en son vivant curé de Touques, avait eue et acquise de Michel Le Valloys, seigneur de la Rozière, par lettres recours à icelles dont led. Gosset disoit représenter le droit par autres lettres passées devant les tabellions de la vicomté dud. Lisieux, le 28 août 1537. La vente faite par 400 livres tournois et cent sols tournois de vin.

1539 (n. st.). – Samedi 11 Janvier – Nicolas Le Valloys, écuyer, seigneur d’Escoville et du Mesnil-Guillaume, fils et héritier en partie de feu Jehan Le Valloys, écuyer, vend et transporte à Jehan Chardey estainyer, demeurant paroisse Saint-Germain dud. Lisieux, ung manoir, maison et pourpris, court, héritage, droitures, franchises, dignités et libertés à ce appartenant sis paroisse Saint-Germain, sur la Grande Rue, du lieu, nommé l’Ymage Notre Dame ainsi que le tout se pourporte et d’autant qu’il en appartient aud. seigneur, par son lot et partage, jouxte d’un côté Jehan Desperriers, d’autre côté Michel Ozenne, avocat de court laye, d’un bout la maison du parmy desd. maisons appartenant à Jehan Le Valloys, écuyer, seigneur de Putot, oncle dud. vendeur, et d’autre bout lad. Grande Rue. La vente faite par la somme de 400 livres tournois. Passé aud. Lisieux, à l’hostellerie des Troys Maries.

1539. – Samedi 26 Avril – Gaspard Prieur, bourgeois de Lisieux, et Girette, sa femme, baillent par échange à frère Vincent de Rivière, prêtre, ministre de l’hôtel Dieu de Lisieux, ung manoir, maisons, jardin, cours, héritage, droictures, prééminences, libertés, le tout ainsi qu’il se pourporte, sis paroisse Saint-Germain dud. Lisieux, qui furent et appartindrent autrefoys à défunt Estienne Fontaine, bornant le tout ensemble, d’un côté le couvent dud. moustier, d’autre côté les hoirs de feu Robert et Michel Lecairon, d’un bout la rivière d’Orbiquet, d’autre bout la Grande Rue. Il reçoit en échange des biens à St-Philbert-des-Champs.

1539. – Mardi 8 Juillet – Jehan Barentin, bourgeois, demeurant paroisse Saint-Germain, baille et fieffe à rente à Thomas Lefebvre, parchemynier, de lad. paroisse, ung aestre de maison, tant haut que bas, estant sur la rivière d’Orbiquet, en derrière du manoir et maison aud. Barentin appartenant, nommez le Manoir au Mouton, située et assise en icelle paroisse sur la Grande Rue, franchises, dignités, avec le droit d’aller et venir par l’allée commune desd. manoir et maisons, jouxte d’un côté Gaultier Boullon, d’autre côté led. Barentin, pour ung autre aestre de maison, d’un bout le jardin dud. Barentin et allée commune, d’autre bout lad. rivière, moyennant 25 sols tournois de rente foncière. Passé en l’hostellerie de Arnould Burnouf, où pend pour enseigne la Faulx.

1540 (n. st.). – Vendredi 23 Janvier – Dans les lots et partages faits après le décès de Michel Toustain, en son vivant du mestier de estainyer, on trouve : une maison assise en cette ville de Lisieux, paroisse Saint Germain, sur la Grande Rue, avec le jardin, jouxte d’un côté Guillaume Hue et Me Justin Le Cairon, chacun en partie, d’autre côté Henri Gosset, avocat de court laie, d’un bout les seigneurs de chapitre dud. Lisieux, d’autre bout lad. Grande Rue. Et parmi le mobilier : une corne ce cherf dorée par les boutz en laquelle est attachée une licorne portant une armoirie. Michel Toustain possédait d’autres immeubles Grande Couture et rue du Pont Mortagne.

1540 (n. st.). – mardi 6 Janvier – Me Michel Ozenne, advocat de court laie, demeurant paroisse Saint-Germain, vend, cède, transporte et délaisse à noble homme Jehan Le Valloys, seigneur de Putot et de Gouvis, tout et tel marché et contrat de vente comme aud. Ozenne a été fait par Me Guillebert Gosset, prêtre, d’une maison avec l’apentis, cour et héritage, droitures, dignités, franchises et libertés à ce appartenant, sans en rien retenir, situés et assis en lad. paroisse Saint-Germain, sur la Grande Rue, nommée en partie le manoir et maison de l’image Notre-Dame, jouxte d’un côté Gaultier Boullon, d’autre côté l’allée commune, d’un bout led. seigneur de Putot et d’autre bout lad. Grande Rue, avec le reste de son droit de ermage qui lui avait fait desd. maisons par led. prêtre, suivant le contrat du 3 novembre 1538 sauf les biens meubles et ustensiles. La vente faite pour la somme de cent livres tournois que led. Ozenne avait seulement déboursés et paiés aud. prêtre et de la somme de 35 livres pour le reste dud. fermage, présentement paiée par led. seigneur de Putot aud. Ozenne, par 60 escus d’or solleil. Led. Ozenne se réservant de jouir de la maison jusqu’à la Saint-Jean prochain venant et aussi qu’il demeure quitte et déchargé vers led. seigneur de Putot acquéreur de la somme de 300 livres tourn. en quoy icelluy Ozenne, vendeur, s’était obligé aud. Gosset pour le reste de 400 livres tournois du nombre du prix de lad. vente. Lesquels 300 livres icelluy prêtre avait cédés et transportés à Me Hugues Lepetit, prêtre, chapelain de la chapelle Saint-Gratien par transport passé aud. tabellionnage le 23 janvier 1539 (n. st.) et led. Lepetit aud. seigneur de Putot, par lettres du 10 février aud. an.
Passé en la maison dud. seigneur de Putot, présens Me Gervais Deshaies, avocat de cour laie et Loys Hesbert, de la paroisse de Piencourt.

1542. – Samedi 5 Août – Me Jehan Osmont, prêtre, chanoine de Lisieux, seigneur du Bas Millouel, fils et héritier en partie de feu François Osmont, en son vivant écuyer, vicomte dud. Lisieux, seigneur de Maricorne, Beuvillers et du Bas Millouel, vend et transport à Guillaume Lambert, bourgeois demeurant paroisse Saint Germain, et à Robert et Pierre Lambert ses fils, certain manoir, maisons, cours, jardin et héritages, droitures, prééminences et libertés, situés et assis à l’enclos de cette ville de Lisieux, paroisse Saint-Germain, sur la Grande Rue, près la porte de Caen, le tout ensemble, jouxte d’un côté lad. Grande Rue et d’autre côté la rivière d’Orbiquet, d’un bout Jehan Butet et les murailles de lad. ville en partie, d’autre bout une petite ruelle tendant du pont de pierre à lad. rivière.
Item une autre maison avec le jardin et héritage jouxte d’un côté et d’un bout en esguillon sur lad. muraille de ville, d’autre côté les ministre et religieux de l’Hôtel-Dieu, d’autre bout lad. rivière, moyennant 1440 livres tournois.

1542. – Vendredi 22 Septembre – Me Jehan Pierres, prêtre, chanoine de Lisieux, vend à Jehan Le Cornu, de Saint-Jacques, deux corps de maison, la maison et l’étable et la petite cour en ung tenant et autre corps de maison qui fut au sommet ou derrière de la maison les hoirs Jehan Ponfol et Germain Amyot, où présent est demeurant Vincent Hélie, painctre, ainsi qu’il se porte, jouxte ensemble d’un côté led. seigneur chanoine pour sa maison où est de présent demeurant Jehan Thiberge et sa maison du cymetière Saint Pierre où de présent est demeurant maistre Jehan Lefrançoys, advocat et le soubz chantre de lad. cathédrale Saint Pierre, d’autre côté lesd. hoirs Jehan Ponfol, Germain Amyot et les hoirs Fabien Follebarbe; d’un bout de la Grande Rue et d’autre bout le chemin ou sente ou voye tendant de lad. église Saint-Pierre au doyenné. Led. chanoine se réserve le droit d’une croisée sur la cour entre les deux maisons. La vente faite par 600 livres tournois.

1543 (n. st.). Samedi 10 Février – Jehan Borel demeurant paroisse Saint-Germain et Guillaume Borel, son fils aîné, vendent à Etienne Costard, chaussetier de lad. paroisse, une maison avec l’héritage, sise en lad. paroisse, sur la Grande Rue, jouxte d’un côté Pierre Ameline et Adam Durant, chacun pour partie; d’autre côté, Sébastien Loutrel; d’un bout, lad. Grande Rue et d’autre bout les hoirs d’un nommé Copie. La vente faite par 52 livres tournois.

1543 (n. st.) Mardi 13 Février – Henry Gosset, advocat de court laie, bourgeois, demeurant paroisse Saint Germain, et Jehanne, sa femme, vendent à maistre Thomas Duval, prêtre, licencié ès droictz, curé de La Boessière, advocat de court d’église, bourgeois dud. Lisieux, une maison et héritage sis en la Grande Rue dud. Lisieux devant l’église Saint-Germain et poissonnerie dud. lieu, jouxte d’un côté et d’un bout, les représentans de feu maistre Estienne Gouellon, prêtre, chanoine de Lisieux, à présent Me Pierre Delaporte, advocat; d’autre côté, les hoirs Jehan Dupray; d’autre bout lad. Grande Rue; et une cave voultée de pierre étant, partie sous lad. maison dessus bornée et la maison dud. représentant Gouellon, chanoine.
La vente faite par 200 livres tournois.

1543. – Vendredi 30 Mars – Guillaume Lefrançoys, fils de feu Nicolas, bourgeois, demeurant paroisse Saint Jacques, et Catherine, sa femme, vendent à Toussaint Delacourt, du mestier de bonnetier, la moitié d’un ouvreur ou échoppe, avec les franchises, droictures estant en devant de la maison et manoir dud. Guillaume, sis en lad. paroisse Saint Germain, sur la Grande Rue, faisant le coing de la fontaine bouillante Saint Pierre, jouxte d’un côté Alizon, veuve dud. Nicolas Lefrançoys, à cause de l’autre moitié dud. ouvreur; d’autre côté, lad. fontaine; d’un bout la salle dud. Guillaume, et d’autre bout lad. Grande Rue, moyennant 48 livres tournois.
Il rendit et remit aux mains dud. Lefrançoys cette moitié dud. ouvreur le 7 avril de la même année.

1543. – Lundi 23 Avril – Robert Legrand, dit Boevyn, du mestier de boullengier, demeurant paroisse Saint-Germain, prend à ferme ou louage pour cinq ans, à religieux homme frère Robert Legorgeu, l’un des religieux de l’Hôtel et Maison Dieu de Lisieux, une portion de maison ausd. religieux appartenant, sise sur la Grande Rue, près led. Hôtel Dieu, moyennant dix livres tournois pour cinq ans.

1604. – 9 Février – Pierre Davy, avocat, bourgeois de Lisieux, demeurant en la paroisse d’Abeville sur Risle, vend à Nicolas Lefebure, bourgeois de Lisieux, une portion de terre ou place vide sise au-dedans de cette ville de Lisieux, paroisse Saint Germain, en la Grande Rue dud. lieu, bornée d’un bout par la rivière d’Orbiquet, tenue de la comté de Lisieux, sans charges, moyennant 84 livres. Témoins : Guillaume Lechevalier et Jacques Desmonceaux, bourgeois de Lisieux.

1605. – 4 Février – Jacques Follye, bourgeois, demeurant paroisse Saint-Germain, vend et transporte à Nicolas Duval, bourgeois, demeurant paroisse St-Jacques, une maison comprenant une salle basse, deux chambres et un grenier, sis dans l’enclos de la ville de Lisieux, près la fabrique de l’église cathédrale, moyennant 336 livres 16 sols 6 deniers.

1605. – 29 Avril – Marguerite Lefrançois, veuve de Noël Morel, demeurant paroisse Saint-Germain, cède et laisse à Jacques Burgel, bourgeois de Lisieux, la quatrième partie d’une maison sise en la Grande Rue, nommée la maison de la Fleur de Lys, estant au devant de l’église Saint-Germain.

1605. – 2 Novembre – Nicolle et Nicolas Le François frères, bourgeois, demeurant paroisse Saint Jacques, enfants et héritiers de feu Nicolas Le François, et Michelle Pottin, veuve dud. défunt, vendent à Girart Piel, marchand, bourgeois, demeurant par Saint-Germain, une maison et corps de logis, consistant en une cave avec la tonne étant dedans, une boutique, deux chambres et un grenier, le tout sis dans l’enclos de cette ville de Lisieux, sur la Grande Rue, borné d’un côté par les représentants de Jehan Le Balleur, sieur de La Rozière, d’autre côté et d’un bout Jehan Le petit, et d’autre bout la Grande Rue, moyennant 300 livres tournois.
Fait et passé en la demeure dud. vendeur en présence de Richard Buchard et Jehan Domencourt, bourgeois de Lisieux.

4 – Rue du Bouteiller.
1392. – 3 février – Jehan Gerveise, chappellain de la chappelle de Toussains, et à ses successeurs, donne 3 sols tournois et 2 chapons de rente par chacun an sur une maison sise paroisse Saint-Germain, en la rue au Bouteiller, jouxte led. chappellain d’un côté, et d’autre côté à la maison que tenoit naguère messire Jehan Lesclenger, prêtre, haboutante d’un bout à la dicte rue au Bouteiller et d’autre aud. chappellain. Cette rente avait été constituée par un certain Raoul de Rocques.

1457. – 1er août – Accord entre Me Jehan Inger, sous-chantre de l’église Cathédrale de Lisieux et Gervais Toustain, de la paroisse Saint-Germain, à propros d’une maison et jardin sis en la rue au Bouteiller.

1504. – 15 décembre – Me Jehan de La Rivière, prêtre, curé de Clarmont, vend à noble homme Robert de La Rivière, écuyer sieur du Pré-d’Auge, un manoir et maison avec la cour et jardin à ce appartenant, sis paroisse Saint-Germain, en la rue au Bouteiller, jouxte d’un côté et d’un bout les hoirs de défunt Simon Dumanoir, d’autre côté les enfants de choeur de l’église cathédrale et d’autre bout la rue, moyennant 250 livres tournois.

1606. – 20 novembre – Robin Buchart, demeurant à Saint-Germain de Lisieux, vend à Robert Aragon, écuyer, de la paroisse du Coudray, une maison, place et arbres dessus, sise en la rue au Bouteiller, jouxte d’un côté Jehan Boscage; d’autre, Philippe Liquet, Denis Baudouin, Robin Lelièvre et Guillaume Cheron; d’un bout, la rue au Bouteiller et d’autre bout la muraille et clôture de la ville de Lisieux, moyennant 57 livres 10 sols tournois.

1513. – 6 octobre – Messire Henry Gruigier, prêtre, curé de Saint-Germain de la Campaigne, reconnaît avoir vendu à Me Vincent Ligier, prêtre, en son vivant sous chantre en la cathédrale de Lisieux, une maison et héritage assis en la rue au Bouteiller, d’un côté Jehan Vippart, en son vivant escuier; d’autre côté, de l’héritage de la chapelle Saint-Martin, et d’un bout la rue au Bouteiller et d’autre bout l’allée aux Jacobins. Cette maison était grevée d’une rente de 25 sols tourn. allant au chapelain de l’une des portions de la chapelle Saint Jean.

1519. – 29 décembre – Mahiet Henrion, bourgeois de Lisieux, vend à Me Jean Yvelin, prêtre, curé de Saint-Martin d’Escaulleville et chapelain de la chapelle Saint-Andrieu, fondée en la cathédrale, une maison avec le jardin, droitures, allée, préeminences et libertés à ce appartenant, le tout ainsi qu’il se pourporte, assis en la paroisse Saint-Germain dud. Lisieux, en la rue au Bouteiller, jouxte d’un côté led. Henrion et la dame de Maricorne, d’un bout la muraille de cette ville de Lisieux et d’autre bout led. Yvelin représentant le droit de Jehan Rachine, lad. maison, led. Henrion et défunt Jehanne, sa mère, avaient eue et acquise dud. prêtre le 12 décembre 1510. La vente est faite par le prix et somme de cent livres tournois.

1527. – 1er décembre – Perrette, veuve de Robin Sequot, de la paroisse Saint- Germain, baille, quitte, transporte et délaisse à Hamon Guérard, de lad. paroisse, tout et tel droit qu’elle pouvait avoir sur un corps de maison, dépendant de la succession de feu son mari, sis paroisse Saint-Germain, en la rue au Bouteiller, jouxte d’un côté Me Jehan Courvie, au lieu des hoirs Robert Delannoy, d’un bout Guillaume Huet et d’autre bout lad. rue.

1539. – Samedi 6 mars – Dans un acte de cette date, il est mentionné que André Gaudon, curé de Thiberville, avait donné, de son vivant, à ses neveux Jehan Desgrez, curé de Granval, et à Pierre Desgrez, leur vie durant, la jouissance de certain manoir, maisons, cour et jardin, sis en cette ville, paroisse Saint Germain, sur la rue au Bouteiller.

1539. – 2 mai – Me Guillaume Guéroult, prêtre, licencié en médecine, curé de Saint-Laurent des Grès, constitue, en faveur des prêtres de l’église Saint-Germain, en vue d’une fondation d’une messe basse le mercredi de chaque semaine, une rente de quarante sols tournois au terme de la Nativité Notre-Dame, sur sa maison sise en la rue au Bouteiller, par lui acquise de Michault Toustain.

1549. – Mardi 10 août – Me Pierre Delaporte, licencié en lois, avocat de court laie, vend à Jehanne Esnault, veuve de défunt Pierre Lambert, bourgeoise demeurant paroisse Saint-Germain, une maison ou portion de maison et l’héritage sur quoy elle siet, sis en l’enclos de cette ville de Lisieux, paroisse Saint Germain, en la rue au Bouteiller, jouxte d’un côté lad. rue, d’autre côté et des deux bouts, lad. veuve, laquelle portion de maison ledit Delaporte disait lui appartenir par héritage de feu Cardot Lambert, aieul de sa mère. La vente faite par 70 livres tournois.

1543. – Lundi 26 Novembre – Roger Guéroult, tanneur, demeurant en la paroisse de Chambrays, vend et transporte à Jehan Dupray, bourgeois de Lisieux, tout et tel droit sur la tierce partie d’une maison et héritage sis en la paroisse Saint-Germain, en la rue du Bouteiller, qui jouxte d’un côté et d’un bout la maison aux enfants de choeur de l’église Saint-Pierre, et d’autre bout la maison de la ville et d’autre côté lad. rue. Laquelle maison lui venait de son oncle Me Guillaume Guéroult, prêtre, en son vivant curé de Saint-Laurent-des-Grès. La vente faite moyennant 65 livres tournois.

1544. – Samedi 26 Avril – Symon Sauvage, de Courtonne, baille par échange à Hamon Guérart, du mestier de mennoier, demeurant paroisse Saint-Germain, portion du haut d’une maison, une haulte chambre à chauffepied, le grenier dessus, avec un autre grenier estant en costé d’icelle chambre, jouxte d’un côté et d’un bout maistre Jehan Le Corvoisier, d’autre côté la rue du Bouteillier, et d’autre bout les mynistre et religieux de l’Hôtel-Dieu dud. Lisieux. Il reçoit en échange une rente de 22 sols, 6 deniers tournois.

1544. – Jeudi 5 Juin – Crespin Guéroult, demeurant à Chambroys, neveu et héritier en partie, de deffunct maistre Guillaume Guéroult, prêtre, en son vivant licencié en médecine, curé de Sainct Laurens des Grez, demeurant à Lisieux, vend et transporte à honorable homme et discret maistre Jehan Duprey, aussi licencié en médecine, demeurant aud. Lisieux, la tierce partie d’une maison, court et jardin, à ce appartenant, ainsy que le tout se pourporte, assis en l’enclos de cette ville de Lisieux, paroisse de St-Germain, sur la rue du Boutillier, jouxte d’un côté et d’un bout la maison des enfans du coeur de l’église cathédral dud. Lisieux, d’autre côté l’héritage et maison de la ville du. Lisieux, en commun, et d’autre bout la rue du Boutillier, laquelle maison, led. deffunct curé, avait acquise de Michel Toustain, estamyer, bourgeois de Lisieux, par lettres passées en ce tabellionnage le jeudi 28e jour de septembre 1536, lesquelles led. Guéroult bailla présentement aud. Duprey pour estre en ses mains de force et vertu. La vente faite par 65 livres tournois et 60 sols de vin. Cette maison était grevée d’une rente de 41 sols allant aux chappelains de la chapelle Saint-Thomas fondée en la cathédrale.

1544. – Samedi 14 Juin – Germain Legouez, frère et héritier de feu Jehan et Michel Legouez, vend et transporte à honorable homme maistre Pierre Le Camus, licencié ès droitz, advocat au Parlement, plusieurs maisons, logis et aeddifices, o les héritages sur quoy ils sont situez avec les libertés, droictures et prééminences, le tout assis en la paroisse de Saint-Germain de ceste ville de Lisieux, en la rue du Bouteiller, jouxte d’un côté les religieux de Sainte-Barbe, d’autre côté le seigneur de Cauquainvillier ou les représentants son droit, d’un bout Loys Lebourguignon et Pierre Le Roy et d’autre bout lad. rue du Bouteiller.
Lesquelles maisons et héritage led. Michel Legouez avait eus au décret des héritages de feu maistre Robert Godart, moyennant 135 livres tournois, Germain Legouez exerça le retrait de ces immeubles le 29 septembre suivant.

1544. – Vendredi 27 Juin – Religieux hommes et honnestes frères Nicole Quesnel, docteur en théologie, prieur du couvent des frères prescheurs de Lisieux, Robert Guéroult, par semblablement docteur et sous-prieur aud. couvent, Denis Deshais, Hamon Bouessieu, Christophe Deshaies, Jehan Chevreul, procureur d’icelluy couvent, Paul Lecarpentier, Jehan Bréard, Robert Heultes et Jehan Lecesne, tous religieux prof. aud. couvent, pour eulx et les autres religieux dud. lieu, baillent et fieffent à rente à Pierre Durant, du mestier de mennoier, bourgeois, demeurant paroisse Saint-Germain, tout et tel droit, comme ausd. religieux appartient, en une cour ou place vuyde estante en derrière de la maison, d’iceulx religieux, assise sur la rue du Bouteiller, icelle place ou court contenant demye vergée, jouxte d’un côté les murailles du jardin du Chapitre, que tient noble et discrète personne maistre Robert de Boucquetot, chanoine, d’autre côté ung autre jardin et maison de maistre Jehan Lecourvoisier, prêtre, curé de Sainct Mardz, d’un bout lad. maison d’iceulx religieux, d’autre bout les murailles de la ville, là où soulloit avoir ung pont pour lesd. religieux, sauf réserve par lesd. religieux de six pieds de large tout au long d’icelle pour servir d’allée à aller et venir de leurd maison ausd. murailles; et iceluy Durant aura son entrée et issue, à pied et à cheval, à la sortie de la rue au Bouteiller, par l’allée nommée l’allée des Jacobins, autrement nommée la Goullafrière, moyennant cinq sols tournois de rente foncière, payable annuellement au terme de Saint Jean.

1544. – Lundi 11 Août – Vénérable et discrète personne maistre Guillaume Criquet, chanoine de Lisieux, curé de Perrières, vend à vénérable et discrète personne maistre Nicole de Mailloc, prêtre, licencié en droitz, curé de Saint-Jehan-de-Thenney, un manoir sur quoy siet deux corps de maisons, avec les droitures, franchises et libertés, assis en la bourgeoisie de Lisieux, en la rue du Boutillier, jouxte d’un côté maistre Adam Raissel, d’autre côté damoiselle Catherine Vippart, d’un bout lad. rue, et d’autre bout la vénelle ou allée tendant ès murailles de la ville, moyennant cinquante livres tournois. Passé à la maison des Trois Maries.

Manoir du Petit Roy, rue du Bouteiller.
François Lambert, écuyer, sieur d’Herbigny, conseiller du roi, lieutenant civil et criminel du bailli de Rouen en la vicomté d’Auge, demeurant au Pont l’Evêque, vend à Michel Poret, marchand, bourgeois, demeurant paroisse Saint-Germain, le manoir et maisons vulgairement appelés le manoir et maisons du Petit Roy, borné d’un bout par le Collège de Lisieux, moyennant le prix de 1050 livres tournois. Passé en la maison de Me Pierre Boivain, sieur de la Rousseoye, contrôleur au grenier à sel de Lisieux, Pierre Delaporte, avocats, bourgeois de Lisieux, témoins. (28 Octobre 1606).

5 -La Rue Pont-Mortain.
1518. – 20 Avril – Guillaume Aubert, bourgeois de Lisieux, vend à Jehan Mallet, mercier, tout et tel droit qu’il avait à cause de la succession de Guillemot Aubert son ayel, en une maison et héritage sis en la paroisse Saint-Germain dud. Lisieux, nommée le coing Aubert, jouxte d’un côté la rue du Pont-Mortagne, d’autre côté led. vendeur à cause de la succession de feu Périte de la Rocque, sa mère d’un bout la venelle près la chapelle Saint-Aignen et d’autre bout la Grande-Rue dud. Lisieux, moyennant cinq cent cinquante livres tournois.

543. – 13 Août – Guillaume Pometel, de la paroisse de N.-D.-de la-Couture de Bernay, héritier de feu Pometel, en son vivant demeurant paroisse St-Germain-de-Lisieux et Guillaume Gantier, fils Raoulin, héritier de défunte Robine, en son vivant femme dud. Robert Pometel, de présent demeurant en la paroisse St-Yppolite lez St-Marceau ès faubourgs de la ville de Paris, lesquels vendent à héritage à Michault Toustain, estaygnier, bourgeois de Lisieux, demeurant paroisse St-Germain, une maison et héritage comme il se pourporte, jouxte d’un côté et d’un bout led. acquisiteur, d’autre côté les hoirs au ayant cause de Guillemot Desamaison et d’autre bout la rue du Pont-Mortagne. Laquelle maison lesd. défunts Pometel et sa femme avaient eu et acquise de Pierre Hue, de Lessart. La vente est faite par cinquante livres tournois.
Maison face la Halle au Blé.

1527. – (n. st.) 12 Avril – Jehan Lehoullays et Jehanne sa femme, de la paroisse de Manerbe, vendent à Guillaume Dudouet, dit Roquette, de la paroisse St-Germain, ung aestre de maison à usage d’échoppe, et l’héritage en tant que iceluy aestre en comporte, estant en une maison appartenant auds. mariés, regardant à la Halle à Blé, en lad. paroisse St-Germain, jouxte, lad. maison, d’un côté la venelle de la cour desd. mariés, d’un bout la rue et d’autre bout iceux mariés, moyennant la somme de six livres tournois. Témoins : Loys Hamellin et Jehanne Guéroult.

1529. – 31 Mars – Noble homme Jehan Labbey, seigneur de St-Cloud-sur-Dives, demeurant au Pont-l’Evesque, vend à vénérable et discrète personne Me Nicole Desperrois, prêtre, curé de Marolles, de la paroisse de N.-Dame-de-Cirfontaine, plusieurs maisons, manoirs et héritage, sis paroisse St-Germain, qui furent et appartindrent à feu Jehan Le Peuffier et depuis à Guillette Le Peuffier, sa fille, napassés par décret requestre dud. Labbé, le tout ensemble, jouxte d’un côté les hoirs Guillaume Parey, d’autre les hoirs Jehan Buchart, d’un bout la rivière, d’autre bout la rue du Pont-Mortaing, moyennant 250 livres tournois.

1537. – Mercredi 3 Juin – Jehan Sevaistre, l’aîné, bourgeois de la paroisse St-Germain, baille, quitte et délaisse à Guillaume Guenderon, une chambre haute étant sur l’ouvreur dud. Guenderon et de l’allée de sa maison avec le grenier dessus, le tout sis à l’enclos de cette ville de Lisieux sur la rue du Pont-Mortagne, jouxte d’un côte led. Sevaistre à cause de sa grande maison, d’autre côte, Jehan Baudel, d’un bout lad. rue et d’autre bout led. Guendron, moyennant l’acquit des charges de lad. maison.

1540. – (n. st.) Vendredi 23 Janvier – Dans les lots et partages faits après le décès de Michel Toustain, en son vivant du mestier ne estainyer, on trouve : une grande maison sise en la ville de Lisieux, paroisse St-Germain, en la rue du Pont-Mortagne, devant l’église St-Aignen, jouxte d’un côté Jacques Halley, à cause de sa femme d’autre côté Me Pierre Delaporte, avocat de court laie, d’un bout ledr Delaporte et d’autre bout la rue du Pont-Mortagne.

1540. – (n. st.) Vendredi 23 Janvier – Dans les lots et partages fatis après le décès de Michel Toustain, en son vivant du mestier de estinyer, on trouve : une autre maison près le Pont-Mortagne jouxte d’un côté Guillaume Lemarquant, et les hoirs Guillaume Desamaison d’autre côté la rivière d’Orbiquet, d’un bout le Chapitre de l’église-cathédrale, d’autre bout la rue. Michel Toustain possédait deux autres immeubles sis Grande-Rue, et en la Grande Couture.

1542. – Vendredi 29 Décembre – Partage de certaine maison assise en l’enclos de la ville de Lisieux, paroisse Saint-Germain, sur la rue tendant du coing au Fevre à la Grande Couture, jouxte d’un côté les hoirs Geff(?) Thirel, d’autre Geffroy Guerrier, d’un bout les murailles de la ville et Jehan Bréard en partie, et d’autre bout lad. rue tendant à lad. Grande Couture, laquelle a été acquise par Marion, veuve de deffunct Jehan Hesbert en secondes noces et en premières de Saintin Hurt.

1543. – Samedi 3 Novembre – Me Pierre Senée, prêtre, de la paroisse de Mesnil-Durand, vend à vénérable et discrète personne Maistre Germain Amiot, prêtre, curé de Capelle-les-Grands, une maison et l’héritage sis paroisse Saint-Germain en la rue du Pont-Mortagne, qui fut et appartint à Jehan Petit, barbier, jouxte d’un côté les hoirs Guillaume Parey, d’autre côté Thomas Delalande et la cour commune d’un bout la rivière d’Orbiquet et d’autre bout Robin Pe….. à cause de sa femme, qu’il avait acquise aux pleds ordinaires de Lisieux, tenus par Jean Duval, vicomte dud. lieu, le 5 janvier 1536. La vente faite par 225 livres tournois. Passé en hôtellerie du Monde.

1545. – Samedi 24 Octobre – Guillaume Cosselin, natif de la paroisse du Mesnil Germain, de présent demeurant à Saint Germain dud. Lisieux, conf…. avoir eu et reçu de Philippe Auger, bourgeois dud. Lisieux, le retraict et desgaigement d’une maison avecque son assiecte assise en la bourgeoisie dud. Lisieux, paroisse St-Germain, jouxte d’un côté Nicolas Carey, d’autre côté la rue du Pont-Mortagne, d’un bout la Grande Rue et d’autre bout la chapelle St-Aignen,…. Catherine sa femme av…ent y de….vendue et transportée aud. Gosselin par le prix et sous condition de retraict contenu aux lettres de ce faictes le derrain jour de juing 1543. Passé en la maison et hostellerie du Monde.

1545. – Mercredi 18 Novembre – Dans un contrat d’échange passé entre vénérable personne Etienne Dubosc, curé de Hermival, Guillaume Dubosc et noble homme Nicolas Le Valloys seigneur de Putot et de Gourvis, ce dernier donne en contre échange de la seigneurie de Hermival, divers biens, notamment une maison, cour et manoir, droictures et libertés, sis paroisse Saint-Germain, tenue du doyenney de Lisieux, subgecte en trois sols quatre deniers et ung homme d’armes à la Saint Ursin, avec cent sols de rente allant au Chapitre dud. lieu, jouxte d’un côté les hoirs de Robert Trinitey, d’autre côté les hoirs ou représentans le droit de Guillaume Seney, d’un bout la rue du Pont-Mortagne et d’autre bout led. Le Valloys, à à cause de son manoir et nouvel aediffice de nouveau faict et aeddiffiey au but dud. manoir et retenue faicte par led. Le Valloys de son droit de faire passer et fluer ses eaux jouxte une cédulle recongnue devant les tabellions de ce siège le 30 octobre 1537.

1599. – 28 avril – Marché entre les chapelains douze livres et Thomas Delalande, autorisant ce dernier à construire deux boutiques contre les murailles de l’église Saint-Aignan, rue du Pont-Mortagne.

1600. – 4 Mars – Jehan Lehéricher, fils et héritier de Robert Lehéricher, de la paroisse de Formentin, y demeurant, confesse et reconnaît avoir vendu à Alexis Barbas, marchand tanneur demeurant paroisse Saint-Germain, une maison consistant en une petite cave, une boutique avec la chambre et le grenier, le tout l’un sur l’autre, et situé dans l’enclos de cette ville, paroisse Saint-Germain, au devant de la Halle au blé, bornée d’un côté par la rue de Halle, laquelle maison led. Robert Lehéricher l’avait acquise de Robert Girart, tenue de la comté de Lisieux en la faisance de demi livre de poivre à la recette d’icelle comté, moyennant 318 livres tournois.
Passé en la maison de Robert Levasseur, en présence de Claude Legrand, marchand tanneur, de Lisieux, et Pierre Grip, aussi tanneur, de la paroisse de Manerbe.

1600. – 22 Mai – Laurent Héroult, fils Jehan, de la paroisse du Torquesne, du métier de boucherie, demeurant en la paroisse et bourg de Pont-l’Evêque, confesse avoir vendu à Gilles Le Guay, du métier de bourrelier, demeurant paroisse Saint-Germain-de-Lisieux, une maison consistant en une petite cave ou cellier, une boutique, chambre et grenier l’un sur l’autre, située en la ville de Lisieux, devant la halle au blé dud. lieu, appartenant aud. vendeur par droit du retrait par lui ci devant fait au droit de lignage de Alexis Barbas, tenue de la comté de Lisieux par la faisance de demi livre de poivre de rente, moyennant 200 écus d’or.
Passé à Lisieux, avant midi, en la maison dud. Le Guay, en présence de Collas Le Cousteur, de la paroisse du Fournet, et Pierre Pains, de Hermival.

1601. – 29 Mars – François Maurey, Pierre et Guillaume Durant, fère en loy dud. Maurey, tous marchands, bourgeois de la paroisse Saint-Germain, et Christophe Mérieult, sergent hérédital au bailliage vicomtal de Lisieux, reconnaissent avoir vendu à Jacques Héroult, docteur en médecine, demeurant paroisse Saint-Jacques, une maison sise en l’enclos de la ville, paroisse Saint-Germain, en la rue du Pont Mortaigne, près l’église Saint Aignan tenue du sieur haut doyen de Lisieux, moyennant la somme de cent écus.
Témoins : Pierre Toustain et Robert Sandebreuil, boulangers à Lisieux.

1601. – 11 Décembre – Michel de Lespinay, de la paroisse de Grandchamp, tuteur des enfants de Nicolas Thiboult, confesse avoir rendu et remis ès mains de Robert Girard et Marguerite Lemarchand, sa femme demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Germain, plusieurs corps de logis en maisons, appartenant à lad. femme à cause de Germain Lemarchand, rue du Pont-Mortain au derrière de la maison étant de présent Jacques Duhamel.

1607. – 8 Juillet – Jehan Picquot, bourgeois de Lisieux, vend à Pierre Papillon, tailleur d’habits, une maison de fond en comble, consistant une cave, deux salles, une petite dépanse et montée, avec l’appentis en bas, sise en la la paroisse Saint-Germain, sur le derrière de la rue Pont-Mortagne près l’église Saint-Aignan, bornée par l’allée d’entre lad. église et les maisons tenues du sieur haut doyen, exemptes de toutes rentes, moyennant la somme de 645 livres.
Passé en la demeure de Jeau Delalande, en présence de Jehan Delalande, Pasquet Decorne et Pierre Hébert, bourgeois de Lisieux.

1627. – 13 Novembre – Nicolas Houel, curé de Saint-Germain-la-Campagne, demeurant à Lisieux, baille à titre de ferme pour trois ans, à Girard Delalande, du métier de tondeur en draperie et damoiselle Marguerite Osmont, sa femme, une portion de maison consistant en plusieurs aestres faisant partie des maisons appartenant auds. bailleurs assises dans l’enclos du manoir Picque, au devant de la fontaine de la halle à blé de ce lieu, et d’autant que lesd. mariés en avaient joui par leur dernier bail, moyennant la somme de quarante-deux livres de ferme par an aux termes de St-Jean et Noël.

1635. – 7 Juin – Pierre et Nicolas Lailler, bourgeois de Lisieux, baillent à ferme pour six ans, à Charles Delalande et Catherine Toustain sa femme, une maison rue Pont-Mortain, consistant en une boutique, deuu chambres et un grenier, moyennant 30 livres tournois de ferme par an, aux termes de St-Jean et Noel.

1637. – 19 Janvier – Jean Picquot l’aîné, tabellion bourgeois de Lisieux, vend à Louis Bullet, menuisier, une portion de maison consistant en une boutique, sallette, deux chambres et un cabinet à côté et grenier au-dessus sise sur le devant de la rue Pont-Martain, moyennant 1300 livres tournois.

6 – La Grande-Couture.
1390. – 20 ctobre – Jehan Dupont et sa femme vendent, moyenannt 107 sols 6 deniers tournois, à Jehan de Haumettel, chanoine de Lisieux, 10 sols tournois de rente sur une maison sise en la Grande Cousture jouxte Guillaume Delaporte et proche la rivière d’Orbiquet.

1457. – 9 Mai
Guillaume Hagneys, prêtre, baille à rente à Guillaume Le Prévost, de la paroisse du Chesne, une place vuide en la Grant-Couture de Lisieux, en laquelle est à présent une maison, jouxte d’un bout la muraille de la clôture de la ville, d’autre bout lad. Grande-Couture, par le prix de 25 s. t. de rente par an, 15 au terme de St-Michel et 10 à Pâques. Le premier bail est du 14 février 1428.

1460. – 12 Juillet – Jehan Lapie, demeurant à Cormeilles, vend à Me Jehan Trotin, prêtre, avocat en court d’église, une place et maison avec l’édifice dessus étant, sise paroisse St Germain, en la petite et grande Couture, moyennant 27 livres tournois.

1500. – (n. st.) – Marin Nicolle et Thomas Nicolle, son fils, de la paroisse de Norolles, baillent à rente à héritage, à Perrin Bohier, demeurant paroisse Saint-Germain-de-Lisieux, la moitié d’un maison assise en la grant-Couture, avec une cour ainsi que tout se pourporte, sauf réserve de l’autre moitié, jouxte d’un côté maitre Perrin Postel, d’autre Thomas Requier, d’un bout Etienne Marra, et d’autre bout la rue de devant la halle au blé, moyennant 38 sols tournois de rente par an.

1501. – 18 Septembre – Partage de biens entre Michelle Le Cairon et ses fils: Simon, Michel et Pierre.
Une maison en la Grande-Couture, jouxte d’un côté les hoirs d’un nommé Hervieu, d’autre messire Fraslin Berthout, d’un bout la muraille de la ville, d’autre bout la rue tendant à lad. Grande-Couture.

1514. – 1er Mai – Jacques Aubert, demeurant paroisse Saint-Germain, vend à Jehan Hagellon, demeurant en lad. paroisse, son droit sur maison et jardin, en le droit d’aller à la rivière et d’en jouir, le tout sis en la Grande-Couture, dans la muraille de la ville, jouxte les hoirs Desbordeaux, La vente est faite moyennant 47 livres tournois.

1519. – 26 Avril – Me Jehan Lefeure, prêtre de la paroisse de la paroisse de Mesnil-Durand, vend à Jehan Lecarpentier, tenneur, demeurant à Lisieux, une maison et héritage, droitures et libertés à ce appartenant, assis paroisse Saint-Germain, au bout de la Grande-Couture, lequel héritage est jucques emprès le pignon de la maison de devers les hoirs Lefeure et une autre maison servant au mestier de tennerie, jouxte la rivière d’Orbiquet, moyennant 75 livres tournois.

1519. – 6 Décembre – Pour paciffier le descord qui se feust meu entre Guillaume Darannes, bourgeois de Lisieux, d’une part, et Henri Vallée, de la paroisse de Prétreville, aussi bourgeois de Lisieux, d’autre part, touchant que led. Vallée avait entrepris de nouveau et fait édifier de neuf une maison sur cutaine cour et jardin à lui appartenant, sis paroisse Saint-Germain, en la rue de la Grande-Couture, puis, contigu et joignant d’une maison aud. Darannes appartenant, et à raison de ce, lad. maison d’icellui Darannes avoit ésté en grand ruyne et descadence pourceque led. Vallée avoit descouvert ou fait descouvrir partie dicelle maison Darannes, et les pluys sur ce descendus fait grant dommage aud. Darannes, tant aux sollyves que pavey de lad. maison Darannes, évalué à 10 livres ou plus; oultre avoir dit, led. Darannes, que led. Vallée estoit subject faire reculler sad. maison d’un pied ou en viron, obstant que icelluy Darannes devoit avoir son desgoud vers led. Vallée, ceque neust peu avoir pource que l’édifice dud. Vallée estoit joignant de la paroi dud. Darannes.
Led. Vallée paya aud. Darannes 40 s. tournois pour le dommage causé, et s’engage à l’entretien des gouttières de sa maison de façon à protéger celle dud. Darannes.

1523. – 10 Décembre – Pierre Fleury, bourgeois, demeurant paroisse St Germain, cède, transporte et délaisse à fin d’héritage, à Henry Fleury, son fils aîné, du mestier de tanneur, une maison avec l’héritage sur quoi elle est, avec la cour à ce appartenant, sis paroisse St-Germain, à la Grande-Couture, jouxte d’un côté Jehan Jam, fils Robin; d’autre côté, les hoirs Jehan Delannoy; d’autre bout, le chemin ou allée joignant à la muraille de la ville, d’autre bout les hoirs Germain Maire.

1524. – 31 Mars – Robert Caulmont et Marion sa femme baillent à rente à Jehan Piquenot, bourgeois demeurant paroisse St-Germain, une maison avec franchises, droitures et prééminences, sise en lad. paroisse St-Germain, au bas de la Grant-Couture, aux sieurs mariés appartenant à cause de lad. femme, jouxte d’un côté les boirs Raoullin Fevrier et Guillaume Droullin en partie, d’un côté la rue de la Petite-Couture tendant aux murailles et clostures de ceste ville, d’un bout Richard Crison et d’autre bout les hoirs Pierre Ligier, moyennant cinquante sols tournois par an.

1524. – 22 septembre
Vénérable personne Me Jehan Hervieu, prêtre de la paroisse du Prédauge, vend à Jehan et Colin Hervieu, frères, d’icelle paroisse, une chambre basse avec l’héritage, estant en une maison, sise paroisse Saint-Germain, en la Grande Couture, jouxte d’un côté la Grande Couture, d’un bout Guillaume Darannes ou Davannes, l’aîné, et d’autre bout Me Thomas Le Héribel, prêtre, moyennant quatre livres tournois.

1525. – 21 octobre
Laurent Le Blont, fils de Colin et de défunt Jehanne, en son vivant fille de Jehan Darannes ou Davannes, de la paroisse du Planquey, vend à Guillaume Darannes, bourgeois de Lisieux, une maison, cour et jardin, sise paroisse Saint-Germain, jouxte d’un côté led. acquisiteur, d’autre les hoirs Germain Jan et d’un bout la muraille de la ville, moyennant 35 livres tournois.
(Voir un acte de 1519, 9 novembre, où Guillaume Darannes figure déjà comme ayant une maison en la Grande Couture.)

1525. – 13 Novembre – Jehan Chardey, du mestier de boullenger, demeurant paroisse St-Germain, baille et fieffe à rente à Laurens Delandemare, une maison, cour et pourpris, sis paroisse Saint-Germain, qui fut et appartint à Raoul Legalloys, en son vivant prêtre, jouxte d’un côté les hoirs de feu Loys Toustain et Guillaume Gosselin, charpentier, d’un bout la Grande Couture et, d’autre bout, la Petite Couture. Ce bail est fait moyennant cent sols tournois par an, en deux termes, Noël et Saint-Jean.

1528. – Mercredi 11 Septembre – Jehan Chardey, du métier de boulanger, bourgeois demeurant paroisse Saint Germain, vend à Perrine, veuve de deffunt Jehan De Rivière, bourgeoise dudit Lisieux une maison et héritage sis paroisse Saint-Germain, jouxte d’un côté les hoirs Regnault Dubois et les hoirs Guillaume Labbey, écuyer, en son vivant seigneur de Beaufy, et d’autre côté les hoirs Loys Toustain et Guillaume Gosselin, charpentier, d’un bout la Grant Couture et d’autre bout la Petite Couture, avec le droit de l’allée, moyennant quatre-vingt-dix livres tournois.

1532. – Mardi 21 mai – Jehan Foucques, orfèvre, bourgeois, demeurant paroisse Saint-Jacques, et Jehanne, sa femme, vendent à Loys Bonnen, drappier, aussi bourgeois de Lisieux, une maison et l’héritage sur quoi elle siet, et le jardin à ce appartenant, sis en l’enclos de ceste ville de Lisieux, paroisse Saint-Germain, au bas de la Grant Coutture, jouxte d’un côté les murs de la ville, et d’autre côté la rivière es taineurs, moyennant 22 livres 10 sols tournois.

1537 (n. st.). – Jeudi 22 mars – Robert Potier, bourgeois, demeurant paroisse Saint-Germain, du mestier de thenneur, baille par échange à Robert Bence, de la paroisse de Fervaques, ung aestre de maison à usage de thennerye, le grenier dessus et l’héritage sur quoy il siet, sis en cette ville, en la Grande Couture, à prendre en la maison d’icellui Potier, jouxte, d’un côté, la muraille de la ville; d’autre côté et d’un bout, led. Potier, et d’autre bout Mathurin Devillers, à la subjection, par iselluy Bence, de faire son yssure par devers lad. muraille pour aller et venir aud. aestre de maison.
Led. Potier reçoit en échange une pièce de terre à Fervaques, près du grand chemin d’Orbec et la suite du hamel.

1540 (n. st.). – Vendredi 23 janvier – Dans les lots et partages faits après le décès de Michel Toustain, en son vivant du mestier de estainyer, on trouve : une maison assise en la Grande Couture dud. Lisieux, jouxte d’un côté les ministre et religieux de l’Hôtel-Dieu, d’autre côté Hamon Thoufflet ou les représentans son droit, d’un bout Jehan Desamaison et d’autre bout lad. Grande Couture.
Michel Toustain possédait d’autres immeubles Grande Rue et rue du Pont Mortagne.

1541 (n. st.). – Samedi 5 Février – Jehan Halley, fils de Jean, et Fabienne sa femme, baillent en échange à Thomas Noncher demeurant paroisse Saint-Martin d’Escorcheville, une maison ainsi qu’elle se pourporte avec le droit d’aller à la riviàre, deux seaulx en ses deux mains, par l’allée commune entre lesd. mariés et Raouelin Monreuil, et autres droitures, préeminences nt libertés appartenant à lad. maison sise en la Grande Couture, jouxte d’un côté les hoirs de Jehan Carrey, tanneur, d’autre côté Robert Potier : d’un bout la Grande Couture et d’autre bout les hoirs dud. Monrouil, qu’ils avaient eue et acquise de Jehan Pierre, drapier. Ils reçoivent en échange une pièce de terre contenant trois vergées à Saint Philbert-des-Champs.

1598. – Samedi 25 Juillet – François Duboys, natif de la paroisse Saint-Germain-de-Lisieux, à présent demeurant en la paroisse de Saint-Pierre-de-Touques, vend à Jehan Morel, de la paroisse du Mesnil-Eudes, une maison de fond en comble, l’héritage de l’assiette dicelle, consistant en ung scellier, chambre et grenier dessus assise en ladicte paroisse Saint-Germain, au boult et hault de la Grande-Cousture, tenue de la comté de Lisieux, moyennant le prix et somme de 52 écus sol. Passé après midi, aud. Lisieux, en la maison et hostellerie de la Licorne, en présence de François Lhomme et Jehan Haguelon.

1601. – 24 Avril
Richard Carrey, procureur en la cour de Parlement à Rouen, demeurant aud. lieu, paroisse Saint-Pierre l’Honoré, fils de feu Richard Carrey, vend à Louys Lebas, marchand, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Germain, un manoir bâti et édifié de plusieurs maisons et édifices assis en cette ville de Lisieux, paroisse Saint Germain, en la Grande Couture, tenu de la comté de Lisieux sur la franche bourgeoisie, par foi et hommage, sans charges, moyennant 416 écus 40 sols.
Passé en la maison où pend pour enseigne le Poing (sic) du jour. Jehan Mallet, procureur fiscal au bailliage vicomtal de Lisieux; Jehan Le Dorey, greffier aud. Bailliage et Michel Foucques.

1603. – 4 Février – Pascal Davy, curé de Drubec, en qualité de tuteur des enfants de Guillaume Davy, demeurant à Drubec vend à Thomas Lecesne, fils de Jehan, marchand tanneur, demeuran, paroisse Saint-Germain, une maison à usage de demeure à plusieurs aestres, sise en icelle ville de Lisieux, paroisse Saint-Germain, en la Grande-Couture, bornée par la Grande-Couture et le rempart, tenue de la comté de Lisieux, par 3 sols de rente, moyennant 400 livres.
Passé en la maison et hôtellerie où pend pour enseigne le Grand Dauphin.

1603. – 15 Novembre – Pierre Haimery, tanneur, bourgeois de la paroisse Saint-Germain, vend à Germain Pollin, aussi tanneur, une partie de maison ou manoir, sis à Lisieux, paroisse Saint-Germain, sur la Grande-Couture, tenue de la comté de Lisioux par douze deniers tournois de rente, moyennant 153 livres.
Passé en la maison et hotellerie où pend pour enseigne la Licorne, en présence de Claude Foucques et Pierre Ligrès, de Saint-Désir.

7 – La Petite-Couture.
1464 (n. st.). – 12 février) – Martin Le Rat, de la paroisse de Coquainvilliers, vend à Me Jean Trotin, prêtre, avocat en court d’église, demeurant à Lisieux, une maison avec le terrain, sise paroisse Saint-Germain, en la petite Couture, jouxte d’un côté et d’un bout, led. achapteur, d’autre côté Jehan Duchêne et d’autre bout lad. Couture, moyennant 18 livres tournois.

1481. – 22 octobre – Jehan Mallart, drapier, bourgeois de Lisieux, vend à Jehan Mallart, son père, notaire en court d’église, un appentis ainsi qu’il se pourporte avec la Cour à ce comprise, de 11 perches de long et 13 de large, jouxte d’un côté une venelle tendant de la petite Couture à la rivière d’Orbiquet, d’autre côté et d’un bout led. vendeur, d’autre bout led. Mallart, notaire, moyennant 15 livres tournois.

1520. – 3 mai – Me Jehan Asselin, prêtre, vicaire en l’église cathédrale de Lisieux, baille à rente à Me Michel Morel, prêtre, demeurant à Lisieux, une maison, cour, et une petite maison oultre lad. cour, ainsi que le tout se pourporte, sis paroisse Saint-Germain, en la rue de la Petite-Couture, jouxte d’un côté led. Asselin, d’un bout lad. rue, et d’autre bout Me Robert Tragin. Il aura en outre le droit d’aller à la rivière par l’allée de l’autre maison qui demeure aud. Asselin. Ce bail est fait moyennant une rente de 60 sols tournois aux termes de Saint-Jean et Noël.

1522. – 6 mai – Jehan Fleury, de Courtonne-la-Meurdrac, baille et fieffe à rente à Guillaume Gosset, du métier de charpentier, demeurant paroisse Saint-Germain, tout et tel droit qu’il pouvait avoir sur une maison, cour et jardin qui fut et appartint à Denis Fleury, son oncle, sise en la Petite Couture, jouxte la rue de la Petite-Couture.

1524. – 15 juin – Noble homme Philippe Néel, sieur de Saint-Maclou, vend à Jehan Hesbert, du mestier de tisserand, demeurant paroisse Saint-Germain, une maison, cour et jardin avec les franchises, libertés, droitures, comme le tout se pourporte sis en cette ville de Lisieux, jouxte d’un côté led. vendeur à cause de la maison qui fut à feu Pierre Decourssery, en sou vivant prêtre-curé du Chesne et d’autre côté Guillaume Labbey, escuier, sieur des Coqz, d’un bout la Petite Couture et d’autre bout la rivière d’Orbiquet, moyennant la somme de quatre-vingt-dix livres tournois.

1524. – 8 décembre – Guillaume Legrant, du mestier de menuisier, demeurant paroisse St-Jacques, baille en fieffe à rente à Thomas Mauvoisin, demeurant paroisse Saint-Germain, tout et tel droit lui appartenant en une maison, héritage et jardin étant devant lad. maison, sis paroisse Saint-Germain, jouxte d’un côté la rue de la Petite-Couture, d’un côté les hoirs Colin Mannepueu, d’un bout Me Jehan Pichot, prêtre et d’autre bout les hoirs Richard Jehan. Ce bail est fait par 12 sols 6 deniers tournois de rente par an, au terme de Noël.

1526. – 25 avril – Richard Trinité, bourgeois de Lisieux, baille et fieffe à rente à Nicolas Toustain, mercier, de la paroisse Saint-Germain, et à Jehanne, sa femme, une maison, cour et héritage situés et assis en lad. paroisse Saint-Germain, sur la rue de la Petite-Couture, qui fut à Jacquet Bouillon, jouxte d’un côté la petite rivière de Jehan Piquenot, et d’un bout l’héritage qui fut Jehan Droulin et d’autre lad. Petite Couture, moyennant cent dix sols tournois par an, au terme de Saint-Jean. Témoins, Pierre Lesage et Martin Gaignepain, dit Lebourgeoys, de Lisieux.

1550 (n. st.). – samedi 2 avril – Martin Lemyre, écuyer, seigneur de la Pinterie, de la paroisse du Pin, vend et transporte à Me Philippe Desperroys, avocat de court laie, une place vide, sise en l’enclos de cette ville de Lisieux, en la Petite Couture, jouxte d’un côté les hoirs Thomas Lye, d’autre côté les hoirs Marc Flambart et d’autre bout la rue de la Petite-Couture, moyennant 33 livres 10 sols tournois.

1533. – Mardi 3 juin – Guillaume Cosnard, du métier de drappier, bourgeois de Lisieux, vend à Me Michel Delafontaine, prêtre, chanoine de Lisieux, un jardin, jouxte d’un côté les hoirs Guillaume Labbey, écuyer, d’autre côté une cour commune entre les représentans le droit de la veuve Jehan Donyert et messire seigneur Robillart, prêtre, d’un bout led. chanoine eu lieu de Colas Esnault et d’autre bout la rivière; avec une chambre de maison estant en la maison qui fut aud. Esnault, et de présent aud. chanoine, aboutant d’un côté aud. jardin, d’autre côté la Petite Couture, droicture d’aller et venir à lad. chambre par la vis et montée de lad. maison, meisme aussy une petite portion d’héritage sur quoy sieit ung petit appentis servant d’estable, jouxte d’un côté la rue du du moulin à tan, d’autre côté lad. cour commune, d’un bout led. chanoine et d’autre bout led. Robillard, prêtre. La vente faite par 60 livres tournois.

1534. – Lundi 6 juillet – Guillaume Fontaine, seigneur de Crosseville, bourgeois de Lisieux, baille à fieffe à rente à Nicolas Esnault, du mestier de mesguychier, demeurant aud. Lisieux, une maison et l’héritage sur quoy elle siet, cour et jardin, droictures à ce appartenant, ainsy que le tout se pourporte, sis paroisse Saint-Germain sur la Petite Couture, d’autant que Me Michel Fontaine, prêtre, en avait acquis tant dud. Esnault que de Guillaume Cosnard jouxte, d’un côté, les hoirs Guillaume Labbé, écuyer; d’autre côté, Messire Seigneuret Robillard et la rue du Moullin-à-Then en partie; d’un bout la rivière d’Orbiquet et d’autre bout lad. Petite Couture, moyennant six livres tournois de rente par an au terme de Saint-Michel en septembre et les autres rentes que lad. maison, cour et jardin sont tenus faire.

1535. – Samedi 4 décembre – Jehan Baudel, de la paroisse de Saint-Hymer, vend à Robert Devillers, du mestier d’arbalettrier, demeurant à Lisieux une maison et l’héritage sur quoy elle siet avec portion d’une place vuide estant en derrière de lad. maison, sise en cette ville de Lisieux, paroisse Saint-Germain, avec franchises, libertés, droitures, jouxte, d’un côté la rue de la Petite-Couture; d’autre côté Guillaume Gueuderon; d’un bout, led. Baudel à cause de l’outreplus qui lui demeure de lad. place vuide, tendant à droite ligne à la rue de la Petite-Couture et d’autre bout tendant au Pont-Mortain. La vente faite par cent livres tournois.

1537. – (n. st.) Vendredi 9 Mars – Guillaume Leproux, bourgeois, demeurant paroisse Saint-Germain, vend à Me Jehan Cauderon, prêtre, de la proisse de Bourgeauville, une maison, cour et héritage, droitures, libertés et prééminences, sise en cette ville de Lisieux, paroisse Saint-Germain, en la Petite-Couture, jouxte, d’un côté Georget Pichot, d’autre côté Jehan Perrier; d’un bout, lad. Petite-Couture et d’autre bout, la rivière d’Orbiquet, sauf et en ce nom compris le droit que ont les héritiers d’un surnommé Scelles en la foullerie étant sur lad. rivière, moyennant cinquante livres tournois.

1538. – Samedi 21 Décembre – Philippe Noel, écuyer, seigneur de Saint-Maclou, la Champaigne, vend à Jehan Paigne, ung manoir et maisons situé et assis en cette ville de Lisieux, paroisse Saint-Germain, en la rue de la Petite-Couture, d’un côté Thomas Huart, d’autre côté Guillaume Lefebvre, l’aîné, avocat de court laye, d’un bout la rivière d’Orbiquet et d’autre bout lad. rue de la Petite-Couture, moyennant cent livres tournois. Cette maison avait été baillée à ferme aud. Périer le 27 janvier 1535.

1543. – (n. st.) 23 mars – Jehan Périer, bourgeois de Lisieux, Guillaume et Loys, ses fils, vendent à messires Jehan Cauderon, prêtre, de la paroisse de Bourgeauville, ung monoir, maisons, court, droictures et allée à ce appartenant, sis paroisse Saint-Germain, sur la Petite-Couture, jouxte d’un côté les hoirs Guillaume Lefebvre l’aîné; d’autre côté Thomas Huart; d’autre bout la rivière d’Orbiquet et d’autre bout la rue de la Petite-Couture; lequel manoir il avais acquis de Philippe Neel ecuyer, seigneur de Saint-Maclou-la-Champaigne, le 28 décembre 1538, avec une autre maison et une place vide au même endroit, moyennant 220 livres tournois.

1543. – Mercredi 7 Novembre – Thomas Lye vend et transporte à Jehan Picquenot une maison et l’héritage sis en la rue de bas de la Petite-Couture, paroisse Saint-Germain, jouxte d’un côté lad. rue et d’autre côté par Hesbert, d’un bout Jehan Normant à cause de sa femme et d’autre bout led. Picquenot. La vente est faite par soixante livres tournois. Cet immeuble était grevé de rentes : 10 sols aux héritiers de deffunct Olivier Gouppil; 15 sols à Olivier Mallet; 4 sols à maistre Laurens Malart, avocat de cour laye et 20 deniers au ministre de l’Hôtel Dieu de Lisieux.

1544. – Lundi 19 Mai – Maistre Laurens Malart, avocat de cour laye, demeurant paroisse Saint-Germain, vend à Jehan Levavasseur, drappier, bourgeois de lad. paroisse, une portion de maison assise en la paroisse dud. Saint-Germain, avec les droitures et libertés, jouxte d’un côté une ruelle tendant de la Petite-Couture à la rivière d’Orbiquet, d’autre côté Pierre Lequeu, par acquisition de maistre Pierre Cocquerel l’aîné, d’un bout led. Levavasseur et les hoirs frères Guillaume Levesque et d’autre bout, les hoirs de défunt Denys Viret, moyennant 120 livres tournois.

1599. – 14 Mars – Henri Legendre, marchand bourgeois demeurant à Saint-Désir-de-Lisieux, vend à Jehan Piel, fils Robert demeurant au village du Mesnil-Asselin, une portion de maison consistant en un cellier, une chambre à chauffepied et le grenier dessus, sise en l’enclos de cette ville au bas de la Petite-Couture, tenue de la comté de Lisieux, moyennant 159 livres tournois. Témoins : Claude Legrand et Thomas Guerbette, tanneurs à Lisieux.

1601. – 2 Mars – Michel Plancher, marchand, bourgeois de Lisieux, y demeurant, paroisse Saint-Germain, vend à François Maurey bourgeois de lad. paroisse, une maison à Lisieux, en la Grande-Couture.

1606. – 24 Octobre – Me Jehan Mallet, licencié ès droits, sieur des Duaires, procureur fiscal au bail, liage vicomtal de Lisieux, demeurant paroisse Saint-Germain, vend à Eustache Macquerie, bourgeois de lad. paroisse, un corps de loyés à plusieurs aestre, avec l’allée et cour sis et assis dans l’enclos de la ville, rue de la Petite Couture dud. lieu, borné d’un bout, par la rivière, et d’autre bout, la rue, tenu de la comté de Lisieux en la faisance de 14 livres 12 sols de rente, moyennant 1500 livres tournois.
Passé en la maison où pend pour enseigne le Point du Jour, en présence de Sidrac Hue et Pascal Morel bourgeois de Lisieux.

1614. – 2 Septembre – Philippe Benoit, menuisier, demeurant paroisse Saint-Germain, vend à Christophe Thomas, marchand drapier, demeurant en icelle paroisse, une portion de terre en jardin avec haies et murs, sise en icelle ville de Lisieux, jouxte d’un côte la rue de la Petite-Couture, d’un bout la rue de la Grande Couture, et d’autre, l’enclosage de la veuve Guillaume Droullin, tenue de la comté de Lisieux, par foi et hommage seulement, moyennant 42 livres tournois.

8 – Ville de Lisieux.
1389. – 8 Février – Jehan Osmont, de Saint Germain-de-Lisieux, reconnaît que Robert de la Porte, de Saint-Jacques, lui avait vendu la coutume du marché pour une année.

1389. – 16 Février – Etienne Barbey, de Saint-Germain-de-Lisieux, s’engage payer à Jehan De Feure et sa femme une somme de 6 l. t. à la Saint-Jean prochain venant.

1389. – 8 Mars – Pierre Ase, de la paroisse Saint-Germain, gage à Girot de La Queze, écuyer, 36 s. tour. d’arrérages de rente sur une maison sise en lad. paroisse, aboutant à la Grande Rue.

1847. – 28 Juin – Jehan Furet, du métier de drapier, demeurant paroisse Saint-Germain, vend à Lucas Pichot, dud. métier, dud. lieu, dix sols tournois de rente par an à prendre sur ses biens, moyennant 100 sols tournois.

1566. – 2 Janvier – Nicolas Bruant, le jeune, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Germain, reconnaît avoir reçu de Jehan Foucques, le jeune, du métier de tanneur, à l’acquit et décharge de Abel Lebourgeois, le racquit et franchissement d’une rente de cent sols tournois due à Jacqueline Toufflet, veuve dud. Nicolas, par lettres passées le 13 avril 1557. Témoins : Mathieu Janet, mercier, et Pierre Jay, cousturier, dud. Saint-Germain-de-Lisieux.

1597. – 8 Février – François Montfort fils Jacques, de la paroisse de Mesnil-Eudes et Ymer Petit, de Saint-Germain-de-Lisieux, reconnaissent avoir vendu et promettent fournir à Guillaume Paisant bourrelier, bourgeois de Lisieux, deux boeufs, l’un de poil faulve, l’autre de poil roulge, de présent estant en la saisie dud. Montfort.
Passé après-midi en la maison de Simon Chivon, au faubourg de la porte d’Orbec d’icelle ville de Lisieux.

1597. – 6 Octobre – Accord et transaction entre honorable femme Hasler (sic) Grivel, veuve de feu Etienne de Rombs, en son vivant valet de chambre de la reine Blanche tant en son nom que comme tutrice de ses enfants, et noble homme Me Pierre Vaussart, sieur du Theil, procureur du roi en l’Election et magasin à sel de Caen, au sujet du paiement d’une somme dépendant de la succession du mari de lad. veuve.

1568. – 6 Mai – Contrat d’apprentissage. Jehan Delaporte, marchand drapier, chaussetier et tailleur, bourgeois demeurant paroisse Saint-Germain, et et Jehan Cachon de la paroisse Saint-Germain-de-Livet, demeurant à Beuvillers, font l’alleu suivant : Led Cachon baille aud. Delaporte, pendant un an, son fils Pierre Cachon pour lui apprendre le métier de chaussetier, de tailleur en draperie, moyennant 20 écus sol, remise aud. Delaporte, qui s’engage à lui apprendre son métier, le loger et le nourrir.

9 – A propos de deux fondations pieuses devant être acquittées en l’église Saint Jacques de Lisieux.
Le dimanche 8e jour de mars 1545 (n. st) devant Coppie et Lores, tabellions à Lisieux, comparaissait vénérable et discrète personne messire Roger Le Roy, fils de feu Alexis et de Catherine, demeurant paroisse Saint-Germain.
Désirant lui, ses père et mère et ses amis, avoir part aux bienfaits, prières et messes qui seraient dits et célébrés en l’église de sa paroisse, il avait donné, baillé et payé, en or et monnaie entre les mains de « honneste homme maistre Laurens Mallart, advocat de court laye à présent l’un des trésoriers de lad. église », la somme de 35 livres tournois qui devaient être convertis en 70 sols de rente sur lesquels 35 devaient être distribués tous les ans, le jour et fête de Saint-Jacques et Saint-Christophe, aux personnes et pour les causes que le donateur énumère au cours de l’acte, et sur lesquelles je reviendrai dans un instant.
Lobjet de cette donation est une fondation pieuse comme l’apprend le préambule de l’acte : « meu en dévotion, et afin que luy sond père et amis soient acoeuilliz et associés aux biensfaicts, messes, prières et oraisons… » formule ordinairement employée dans les fondations.
Je vous en ai déjà fait connaître quelques unes, mais celles qui nous occupent aujourd’hui offrent un caractère tout particulier que je n’ai pas encore rencontré jusqu’ici.
En effet, la première fondation faite en faveur du trésor de l’église Saint Germain, devait être acquittée en l’église Saint-Jacques, voici de quelle façon :
« Cest assavoir, le curé ou son vicaire sera subgect de aller, le jour Saint-Jacques et Saint-Cristofle, en procession dud. Sainct Germain aud. lieu de Saint-Jacques avecquez les prebtres et chappellains, c’ercz et crieur, qui seront subgectz y assister continuellement, chantans comme il est acoustumé. Et aud. lieu de Sainct Jacques, dira, led. curé, une haulte messe qui sera dicte à diacre et soubz diacre et chappes, dont lesd. chappellains seront subgectz faire lesd. diacre, soubz diacre et chappes et chanter les offices de lad. messe, et aussi à aider à chanter, en allant et revenant à lad. procession, continuellement avec led. curé ou son vicaire, ce qui sera requis et acoustumé. »
La cérémonie se poursuivaient ainsi après la messe dite à Saint-Jacques :
Et après lad. messe, seront subjectz, leds. curé ou vicaire ou chappellains, en retournant dud. lieu de Sainct Jacques aud. Sainct-Germain, chanter la letanye et, eulx entrés enl ad. église Sainct-Germain, dire et chanter en la nef d’icelle église, Salve Régina, Sancti Dominés avec l’oraison de Beata, Libera, De Profundis, et oraisons Deus qui nos patrem et matrem, Inclina et Fidelium sur la sépulture desd. père et mère dud. prestre.
Et aura un sierge sur lad. sépulture, qui sera allumé et bruslera tant que la procession ira, dud. Sainct Germain en lad. église Saint-Jacques jusques au retour à Sainct Germain et jusques à ce que le Libera, De Profundis avecquez les oraisons soient achevez. »
Deux grosses cloches devaient être sonnées pendant le Libera seulement.
Le texte prévoit en outre la présence de la Charité à cette procession : « Et les clercz seront subjectz y assister et sonner devant lad. procession tant à aller que revenir, et porter le luminaire, comme en tel cas est accoustumé, et led. aultre clerc portera la croix et le crieur la bannyère à lad. procession, tant à aller que revenir. »
Il faut sans doute entendre ici les clochettes, que sonnaient ordinairement les clercs des confréries de Charité, connues sous les noms de clochettes, cliquettes, campenelles, tintenelles, qui figurent toujours les premiers en tête des cortèges, précédent les cierges, la croix, la bannière, comme on peut le voir sur certains vitraux représentant le défilé de ces confréries, notamment à Saint-Ouen de Pont-Audemer et à Cricqueboeuf sur Seine.
Différentes sommes d’argent étaient attribuéées aux divers officiers; c’est ainsi que le cure ou vicaire de la paroisse, recevait neuf sols tournois pour son Placet; le prêtres prenant distribution « natifz, régénérés », 22 sols 6 deniers; les clercs et les anciens de la Charité, 6 deniers.
La présence des uns et des autres à tout le service était indispensable autrement, dit le texte : « ilz seront en perte, qui sera party aux présens et assistans esgallement. »
L’acte nous fait connaître le nom du curé de la paroisse, maistre François Lecornu quatorze prêtres eu clergé de cette église : Guillaume Cosset, Pierre Legoesle, Jehan Lemasurier, Guillaume Riboult, Robert Daragon, Jehan Le Roy, Benoist Lecairon, Jehan Martel, Michel Farouillet, Jehan Leforestier, Martin Delannoy, Martin Carrey, Robert Poullart, Robert Carrey; treize bourgeois de la paroisse : Germain Duval; Richard Ynger, Clément Delalande, avscats de cour laye; Guillaume Lambert, Guillaume Dusaussay, Jehan Chardey, Boulanger, Michel Dumanoir, Bernard Bonhomme, Jacques Mallays, Jehan Carrey tellier, Thomas Patouyn, Michel Quillet et Martin Lesuffier et le trésorier Laurent Mallart qui assistèrent à cet acte et promirent en garantir l’exécution de la teneur.
L’acte est passé en l’église Saint-Germain et Messire Gilles Gravelle, curé du Mesnil-Germain, Jehan Le Rat, prêtre, Guillaume Laillier, tanneur, de Lisieux et Crespin Gendry, de Saint Désir, y figurent en qualité de témoins.
Bien que ce soit la première fois que je rencontre une fondation de ce genre, le texte de l’acte laisse supposer que cela se pratiquait pourtant assez couramment « comme il est acoustumé », « comme en tel cas est acoustumé » ce qui permet de croire que cette particularité existait auparavant, bien que je ne l’aie pas encore rencontrée dans les nombreux textes que j’ai relevés. (A suivre).
L’année suivante, en 1546, le mercredi 1er août, devant Coppie et Varin, tabellions, se présentait un personnage bien connu à Lisieux, Nicolas Le Valloys, seigneur de Putot et de Gouvis.
Ce Nicolas Le Valloys, qui avait succédé à son père dans les seigneuries de Putot et de Gouvis, habitait alors le curieux manoir qui s’élèvent encore dans la cour au n (?) de la Grande Rue.
En cette année 1546, Nicolas Le Valloys était en procès avec les chanoines de Lisieux à propos d’une maison qu’il avait acquise aux plès ordinaires de Lisieux, tenus le 5e jour d’avril avant Pâques 1537 (1538 n. st.) lors du décret des héritages qui furent à Jehan Guenet.
Cette maison, qui avait appartenu auparavant à Jehan Vallée, était jouxte d’un côté les hoirs François Vallée, d’autre côté Jehan Vallée le jeune et la court commune, d’un bout la fabrique desd. seigneurs de chapitre, d’autre bout plusieurs.
La nature du procès n’est pas indiquée au cours de l’acte dont je m’occupe; il ne constate simplement que les parties avaient un procès « pendant entre eulx pour le faict de lad. maison. »
Pour terminer ce procès et demeurer quitte, Nicolas Le Valloys ne trouva rien de mieux que de donner et omôner aux chanoines la maison qui faisait l’objet du litige, seulement il mit une condition à sa libéralité.
Non seulement elle devait pacifier le différend survenu entre eux, mais encore elle revêt le caractère d’une véritable fondation pieuse. Le préambule de l’acte ne laisse aucun doute à ce sujet, pas plus que l’obligation contractée à ce sujet par les chanoines en acceptant ce don : accueil et association aux prières « et aussy que iceulx seigneurs et leurs successeurs soient tenuz de dire et célébrer en l’église paroissiale Sainct Jacques de Lisieux, par chacun an, le jour de la décollation Sainct-Jean-Baptiste, une grande messe de lad. feste, à dyacre et soubz-diacre, chevecier et contre cheurier, et, après icelle, dire l’antienne Inviolata, le vers, oraison de Beata, De Profondis, Inclina et Fidélium. »
Là encore, nous retrouvons la même particularite que je viens de vous signaler dans la fondation de Roger Le Roy. Ce sont les chanoines de la cathédrale qu’en bénéficie et qui doivent l’acquitter en l’église Saint-Jacques, sanctuaire pour lequel la famille Le Valloys a toujours eu une singulière affection.
Dans le cas où il y aurait impossibilité de se rentre à Saint-Jacques, le donateur a tout prévu, et cette dérogation même n’est pas sans intérêt puisqu’elle va nous révéler l’emplacement de la sépulture d’un chanoine de Lisieux, son oncle : « Et oas où ledit jour il adviendrait empeschement de faire led service, seront tenuz et subgectz dire et célébrer icelle messe, plache que dessus, (en la cathédrale) en la chapelle Sainct Jehan l’Evangeliste où est inhumé noble et discrète personne maistre Olivier Le Valloys prebtre, en son vivant chanoine dud. Lisieux, curé de Courthonne et de Couthonnel, oncle dud. seigneur donateur… »
La donation fut acceptée par « nobles et discrètes personnes maistres Michel Labbé chevecier, Pierre Dumont escolastre et Richard Trinité, prebtres, chanoines dud. Lisieux, commis et depputez quant à ce… » et led. seigneur de Putot bailla présentement ausd. seigneurs présens l’adjudication et coppie dud. décret… »
L’acte fut passé dans le manoir même de Nicolas Le Valloys, vraisemblablement dans la grande salle dont les vestiges décoratifs qui en subsistent, permettent de se faire une idée de la richesse et de la somptuosité.
Jehan Fleury, curé des Vaux, Adam Roussel, curé de Cardonville et Pierre Duboys y assistèrent en qualité de témoins.

Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux _ H. de Formeville.
SAINT-GERMAIN.
No 1 – f° 71. 1453. 11 DÉCEMBRE. – Mémorial d’assise.. devant Jean Eschallart, comme M. Pierre Pingrenon, curé de Goupillère, Chanoine de Lisieux, prit et fieffa ès-dites assises, de Mgr. de Lisieux, une maison et héritage assis en la Petite-Couture, pour 4 liv. 15 s, de rente et droits de ville, allans à Mg, et 105. à la chapelle S-J.-B.
No 2 – f° 72. 1454. 1″ Mans. – Lettre annexée… passée devant le Masuyer, faisant mention comme ledit Pingrenon reconnut devant ledit tabellion ladite fieffe et s’obligea payer à l’avenir.
No 3- f° 72. 1458. 13 Janvier. – Lettre obligatoire… Jéhan Leudes se soumit et obliges porter les eaues du dégout de sa maison devers la cohue de Monseigneur et maintenir une goutière, etc.
No 4 – f° 73. 1442. 27 Novembre. – Lettre… M. de Lisieux donna congé à Colin Vaquel, étant au droit de Henrie, sa femme, de faire édifier sur six pieds de terre étant entre son hôtel et les murs de Monsg, et par ce moyen ledit Vaguel et sa femme se soumistrent et obligèrent oter et désédifier icoux édifices, toutefois qu’il plairait à Monseigneur.
N°5 -f° 73. 1458. 21 Octobre. – Lettre obligatoire comme Messire Guilbert du Houlx, Prêtre, tenait un petit jardin de Mg. de Lisieux, par lequel il va à un autre, sien jardin ès- Noires-Terres, se submist et obligea que ou dit jardin il ne demandera ores et pour le temps avenir aucun droit ou passage et que toutefois il plaira à Mondit Seigneur, il fera estouper le dit passsage.
No 6 – f° 74. 1453. 13 Juillet. – Id. Comme Jean Le Roux Feron s’obligea en un capon et une gaéline de rente à Mgr. de Lisieux, pour ce qu’il avait fait édifier sur le grand chemin de Mgr. et sur son héritage, etc.
No 7 f° 74, 1454. 1er Mar. – Id. Pierre Durant prit et fieffa de Mgr. de Lisieux un jardin et héritage, sis on la rue de la Cauchée (la Chaussée), pour 70 sols de rente, deux capons et 20 d., avec drois de ville.
N°8 – f 75. 1453. 13 Juillet. – Id. Colin Vauguel ou Vaguel se consentit et accorda que Mgr. de Lisieux, sans préjudice de mondit sieur, mist et asseist une goutière à l’endroit d’une maison appartenant au dit Vaguel, etc.
No 9 – f° 75. 1456. 27 Mars. Id. Thomas Flambart prit et fieffa de Mgr. de Lisieux, le tenement Mauviel, par 43 sols 6 d. de rente (au Mesnil-Asselin).
No 10 – f° 76. 1454. 16 Février. – Id. Cardot-Guilbert prit et fioffa de Mgr. de Lisieux, deux pièces de terre du fief au Gros, par 26 sols de rente.
1455. 17 Octobre. – Id. Guillaume Rouxel prit et fieffa de Mgr. de Lisieux, trois pièces de terre nommées les Bruyères-Macaire, par 37 sols t., 4 boisseaux de froment et un capon de rente.
No 12 – f° 77. 1454. 16 Février, – Id. Gervais Toustain prit et fiieffa de Mgr., trois pièces de terre, qui furent au Gros par 4 liv. 6 sols 9 d. de rente (tenement des hoirs Bertaut Piel, du fief de Launoy.)
N° 13 – f° 77. 1458. 23 Août. – Id. Jéan Osenne prit à rente de Mg. certaine maison et héritage que mondit Seigneur avait eue et acquise du dit Osenne, par Seigneurie et marché de bourse, par ? sols t. de rente et droits de ville, toutes les autres rentes, devisées es lettres sur ces faites.
N°l14-f78. 1453. 17 Décembre. = Mémorial. – Colin Esnault et sa femme, après long procès sur droits de ville, reconnurent iceux droits et s’obligèrent pour le temps à venir.
No 14 bis – f° 79. 1445. 2 Avis. – Richard du Boulay, Ecuyer, fieffa à Jean Piel, un héritage que son frère et lui avaiont acquis de Roger de Jumièges près la place aux fruitages de la cohue de l’Evêque, etc., par 4 liv. 10 sols de rente. – Lettre annexée du 7 avril 1421, passée devant les tabellions de Lisieux.
No (5 — f° 80. 1456. 7 Août. Jean Gillain, Garde du scel, etc., Lettres. – Robin Dessurtougue et Jean Mariolle prirent et recueillirent à rente de Mg, une pièce de pré qui fait 19 sols et un capon de rente, assis à St-Germain-de-Livet, par 15 sols et un capon de rente.
No 16 – f° 81 et 82. 1454. 20 Mars. – Lettre d’appointement fait entre Mgr. et Regnault Le Myre, sur un procès et débat des places et maisons que tient à présent Colin Moriquet; le dit Myre reconnaît le droit de Mgr. et se départit du procès.
N°17 – f°82. 1451. 14 Mars. – Lettre. – L’Abbé et Religieux de Vauricher ( Val-Richer), avouent qu’ils sont tenus faire de rente annuelle à Mgr. 2 sols et un capon, à cause d’une maison assise près l’ostel-Dieu, pour droits de ville et autres Soigneuriaux; l’Evêque leur en ayant consenti l’amortissement.
N°18 – f 83. 1456. 8 Janvier. – Mémorial. – Perrin de Rivières, demeurant en lostel Guillaume-Martin, avait été approchiée, à l’encontre du procureur et fermiers du Croquet, pour 40 deniers de coustume non paiés qu’il paia depuis et fist amende du reffus de non paier.
No 19 – f° 83. 1458. 20 Septembre. – Lettre. – Messire Jean Guïgier, prêtre, sous-chantre de Lisieux, reconnut son hôtel être sujet à Mgr. en 12 d. de rente pour éviter procès et pour ce que le procureur s’en était clamé, etc.
1457. 15 Mars. – Lettre ou mémorial passé en assise devant Durant de Thieuvalle, Sénéchal de Lisieux, faisant mention, comme Robert le Perchié prit et fieffa de Mgr. de Lisieux, une place et masure assise en la Couture, pour 5 sols et droits de ville, etc.
N°21 – f° 84. 1457. 20 Août. – Lettre obligatoire passée devant Le Masuyer, faisant mention comme Denis Gueroult prit et fieffa de Mgr. de Lisieux, deux pièces de terre assises en la rue de la Cauchée, pour 48 sols un capon et un d. de rente.
N°22 – f° 85. 1466. 10 Avril. – Id. Michel et Denis Binet prirent à fieffe 20 pieds de terre en carré aux bacs du bourg Labbesse, pour faire moulin à cousteaulx, par 20 sols de rente.
N° 23 – f° 85 et 86. 1456. 1° Juillet. – Id. Colin Regnart, Robin Maurrey et sa femme prirent et fieffèrent
un cours de eaue descendant de la rivière de Touque, pour faire meudre un moulin à cousteaulx assis sur un héritage appartenant à Heloin, par 20 sols de rente.
f° 25 et 26.
No 24- f° 86. 1445. 13 Juillet. – Id, Jean Le Monnnier prit et fieffa de Mgr. Pasquier, un jardin et héritage assis au bout de la Couture, près les murs de la ville, par 20 sols de rente.
No 25 – f86 et 87. 1404. 14 SEPTEMBRE. – Id. Messire Jean Pouriel, prêtre, bailla et fieffa à Jean Gahart une place et maison assise en la Cauchée, par 11 sols de rente, avec 12 sols allant à Mgr..
N° 26 – f 87. 1454. 16 Février. – Id. Colin Flambart prit et fieffa de Mgr. de Lisieux. deux pièces de terre, qui furent du tenement au Gros, par 38 sols 11 d. de rente.
No 27 – f° 87 et 88. 1446. 25 Mars. – Id. Richard Auzoult quitta une place et héritage assis auprès de Colin Raguel, pour les rentes qu’elle faisait et paya les arrérages. et ce fait Mgr. le baille à fieffe à Colin Raguel et à sa femme pour 32 sols t. de rente, avec droits de ville.
No 28 – f° 88. 1405. 17 Juin. – Id. Richard Libergue et sa femme prirent et fieffèrent de Collette, déguerpic, de Pierre Sauvage, deux maisons et héritages ad ce appartenans, assis en la Petite-Coulture, que tient à présent Robin Lailler, par 6 liv. de rente.
N° 29- f° 89. 1448. 28 Mars. – Id. Alixon, veuve de Jean Hébert, héritière de Collette, veuve de Pierre Sauvage, vendit à Messire Michel Le Lièvre, 60 sols de rente des 6 liv. de rente dessus dites.
No 30 – f° 89. 1449. 4 Juillet. – Autre lettre annexée faisant mention comme le Procureur de Mgr. de Lisieux 8e clama pour avoir, par Seigneurie et marchié de bourse, iceux 60 sols de rente, et comme le dit Le Lievre, après long procès, lui gaiga le dit marchié.
No 31 – f° 90. 1449, 10 Janvier. – Mandement de Jean Vippard, Soussénéchal (annexé), pour faire vendre l’héritage chargé de la dite par décret, pour les arrérages de ce deubz (ce dû).
No 32 – f° 90 et 91. 1450. 20 Juillet. – Lettre de décret fait devant Robert de Villeneuve, comme l’héritage
fut décrété et après baillié à fieffe et à rente à M° Pierres Pingrenon, par 4 liv. 120ls de rente et autres rentes.
No 33 – f° 92. 1555. 24 Mars. – Trois lettres et mémoriaux faisant mention comme Richart Fouques donne mandement pour faire les Criées d’une place assise prés les murs du Palleys (palais), pour bailler à fieffe les autres; comme Thomas Godet prit et fieffa es assises de Lisieux icelle place par 30 sols de rente et droits de ville. – Entre la tour Saint-Laurent et les prisons, chemin entre l’Evêque et le Chapitre.
No 34 – f° 93. 1454. 15 Mars. – M. Jean Pimont prit et fieffa de Mgr. de Lisieux une place et masure assise hors la porte de la Cauchie (la Chaussée), qui fut Jean Gohart et depuis à Henri Douville, par 12 sols de rente.
No 35 – f° 94. 1436. 12 Juin. – Lettre passée devant Jean Osmont, faisant mention comme Jean de la Porte, prit et fieffa de l’Evêque, et par adjudication, une place assise devant le Moulin à tan, par 11 sols de rente.
N° 36 – f° 94 et (?) 1457. 28 Mans. – Id. Après long précédemment sur droits de ville, Jean Le Roux reconnut son hôtel être sujet en iceux et les fieffa et composa par 7 sols 6 d. de rente.
No 37 – f° 95. 1453. 16 Mans. – Mémorial. Jean Duquesne fit amende d’un jugement plaidé entre lui d’une part, le Procureur de Mgr. et Jean de Gardin d’autre, pour ce qu’il n’avait réparé la halle au jour de mardi et aucxi (aussi) pour deux années de Coûtumes non paiées.
(Le N°38 n’est pas porté à la Table).
f 96 et 97. 1513. 10 Octobre. – C’est le procès de Lannyer appelant du sénéchal de Lisieux, qui le condamna à être brûlé vif pour larcins et sacrilèges dans la Cathédrale.

Archives Départementales de l’Eure.
– 1 J 1015 Expéditions d’actes notariés divers :
– 11 avril l637 : acte de vente d’une pièce de terre située à Saint-Germain-la-Campagne, par Guillaume et Pierre Trinité père et fils de Saint-Germain-la-Campagne, demeurant à Courtonne-la-Ville, à Denis Trinité, marchand à Saint-Germain-de-Lisieux.
– 12 janvier 1673 : échange d’une pièce de terre en la paroisse de Saint-Germain-la-Campagne, entre Anthoine Langre, chirurgien à Lisieux, paroisse Saint-Germain, et Thomas Dumoncel, laboureur, au nom de Jacques, François et Jean Dumoncel ses fils mineurs.

Généalogie de la famille Le Cordier – Henry Le Court.
Me François Le Cordier (souvent nommé dans les actes CORDIER), greffier en chef pour le Roi du Grenier et Magasin à sel de Lisieux, vivait encore en 1783. Marié à : Geneviève Hauvel. 8 enfants Dont :
– Marie-Anne-Françoise Cordier. Mariée à St-Germain-de-Lisieux, le 13 août 1784, à : Jean-Baptiste-François Mariolle, marchand à Lisieux.
– Charlotte Le Cordier, qui fut inhumée dans l’Église de St-Germain-de-Lisieux, le 23 janvier 1754.
Mariée à St-Julien, le 13 février 1744, à : Me Robert Mignot.

Contre Pie VII et Bonaparte. Le Blanchardisme. 1801-1829 – Abel Dechène.
Extrait:
Le Blanchardisme (1801-1829 – Abel Dechêne.
Qui eût pensé en 1789 que le curé d’une des plus humbles paroisses de Normandie serait, en Angleterre, lors du Concordat de 1801, le coryphée de la résistance à Pie VII et l’inlassable adversaire de la politique religieuse du Pape et de Bonaparte?
Qui aurait prévu que l’obscur abbé Blanchard serait l’agitateur doctrinaire d’une secte vivace et qu’il rangerait en bataille, les uns contre les autres, Evêques d’Irlande et d’Angleterre?
Pierre-Louis Blanchard, fils de Pierre Blanchard et de Marie Lavarde, fut baptisé, le 2 mai 1758, par Guillaume Gouget, à Verson. Il commença peut-être ses études à Lisieux. Le 18 septembre 1778, à Bayeux, Mgr de Cheylus lui conféra la tonsure et les ordres mineurs. Le 12 mai 1783, la veuve de Pierre Blanchard et son fils Laurent constituaient la rente, modeste pour l’époque, mais requise pour le titre clérical, de 150 livres.
Ledit sieur acolythe habitait alors à Paris au séminaire des Trente-Trois (ou de la Sainte Famille), sur la montagne Sainte-Geneviève. Il fut reçu maître ès arts en l’université de Caen, le 22 octobre 1783 et, semble-t-il, ordonné prêtre le 18 septembre 1784. Le Recteur lui signa, le 20 juin 1785, ses lettres de quinquiennium et, le 12 décembre de la même année, cette même université d’adressait, suivant les règles, à l’évêché et au chapitre de Lisieux pour réclamer les bénéfices que lui valaient ses grades. Nous ne savons la date du baccalauréat de théologie qu’il conquit à la Sorbonne et dont il se parera volontiers plus tard.
Le 7 mars 1786, un acte atteste la présence de Blanchard dans la ville épiscopale sur la paroisse Saint-Germain de Lisieux.
Mgr Jules-Basile Ferron de la Ferronnays, transféré du siège de Bayonne à celui de Lisieux vacant depuis la mort de Condorcet (22 septembre 1783), rêvait d’installer en son nouveau diocèse messire Jean-Jacques Le Ligier de Saint-Jean de Pointis, son ancien vicaire général. C’est précisément Blanchard qui joua le rôle de procureur et montra, paraît-il, une grande entente des affaires. Pro-secrétaire de l’évêché, il se lia d’une amitié durable avec l’abbé Jumel, secrétaire de Mgr de la Ferronnays.
Au début de 1788, le Chapitre nommait Blanchard au bénéfice de la chapelle Saint-Sébastien, en la cathédrale, bénéfice dont le titre était d’ailleurs purement honorifique, comme en témoigne un acte du 1er juillet 1789. Son tempérament ardent cherchait un poste plus actif, plus indépendant. La cure de Saint-Hippolyte du Bout-des-Prés étant vacante, Mgr de la Ferronnays y nomma Blanchard (11 novembre 1789).
Son territoire était de peu d’étendue 14; point de grosse agglomération, ni de bourg, mais des hameaux, des fermes, une église sans relief, ceinte du cimetière et à une centaine de mètres, à flanc de coteau, le presbytère qui subsiste à cette heure, alors que l’église n’est plus. Le grand chantre de Lisieux avait là son fief, la Chantrerie; ajoutez un manoir, celui de Pont-Mauvoisin. C’était un poste modeste au milieu d’une population de 74 âmes, de 21 feux, population agricole ou adonnée à la fabrication des toiles et des frocs. Voilà tout le domaine spirituel de l’abbé Blanchard.
Suivant la nouvelle division du territoire, Saint-Hippolyte dut, le 7 février 1790, élire son maire. A la pluralité absolue des voix, – ils étaient huit citoyens actifs et électeurs – le curé fut investi de cette magistrature.
Le diocèse de Lisieux avait été supprimé, Mgr de la Ferronnays avait gagné Paris.
Le curé n’avait encore prêté aucun serment. La loi était pourtant catégorique. Le dimanche 30 janvier 1791, à l’issue de la messe paroissiale, la municipalité se réunit pour recevoir le serment requis. L’honnête secrétaire rédigea l’acte qui rapportait les paroles de l’abbé Blanchard, son serment d’être « fidelle à la nation, à la loi et au roy, ce réservant à la loi de la Sainte Eglise Catholique Apostolique et Romenne, et de mentenir de tout sont pouvoir de veillier sur tous les fidelle et ce en bon citoyen active ». Le curé trouva tout cela peu clair. Il prit la plume : « Je, soussigné, curé de ladite paroisse de Saint-Hippolite, atteste que tel a été mon serment : Je jure d’être fidèle à la nation, à la loi et au roi et de maintenir la constitution décrétée par l’Assemblée Nationale et acceptée par le roi, quant à l’ordre politique, exceptant formellement tous les objets qui dépendent essentiellement de l’autorité spirituelle de l’Eglise catholique, apostolique et romaine, dans laquelle je veux vivre et mourir. » Formules illusoires. Les vexations allaient commencer.
L’église serait fermée, les quelques biens inventoriés, transportés à Lisieux, et puisque le réfractaire ne « cesse point de travailler par tous les moyens à éloigner ses paroissiens de la constitution et de la soumission aux nouvelles lois » et peut attirer des malheurs sur la commune, la paroisse est réunie à celle de Saint-Martin de la Lieue administrée par des constitutionnels.
les citoyens Cordier et Danfreine se transportèrent à Saint-Hippolyte pour dresser l’inventaire et remporter à Lisieux « les objets qui seraient exposés à être volés » (15-16 mai 1792).
L’église de Saint-Hippolyte était bien morte.
A quelle date exacte l’abbé Blanchard dut-il disparaître?
Normalement dès avril 1792. Il est certain que le 19 août 1792, il s’était éloigné. Dans son étude sur Verson, Hunger place le départ vers la mi-août, date à laquelle le banni se rendit dans sa paroisse natale. C’est de là qu’il gagna la terre d’exil, muni d’un passeport délivré par la municipalité, le 6 septembre.
Le ci-devant curé est dans la résolution de sortir le jour même de Verson pour Bernières, où il s’embarquera à la même date ou le lendemain pour l’île de Jersay. Il était passé en terre anglaise, le 6 septembre 1792.
Sous les menaces d’une incursion française (1795), le gouvernement anglais décida de transférer les réfugiés en Angleterre. Nous pensons que Blanchard fit partie de cet exode général. C’est à Londres qu’il va s’acquérir une triste célébrité.
Nous sommes aux premiers mois de 1802. Certains manifestes épiscopaux dont nous avons parlé n’ont pas encore paru. De septembre 1801 au début de 1802, l’atmosphère s’est embrasée. Voici que paraissent à l’horizon celui qui va donner son nom au camp des enfants perdus de l’opposition, Pierre-Louis Blanchard, et celui qui sera en Angleterre son indéfectible adversaire, John Milner.
Blanchard qui jusqu’alors n’avait publié, nous semble-t-il, qu’un éloge de Pie VI, sous forme de lettres, pour réfuter des Mémoires historiques et philosophiques (édités à Paris).
La Controverse Pacifique est le premier morceau de polémique de l’abbé Blanchard.
Le 27 juin, l’abbé Blanchard publiait la Défense du clergé françois résidant à Londres et dans le reste de l’Angleterre contre l’inculpation de Mgr Jean Milner.
A la fin de l’année 1814, Blanchard réapparut à Verson. En effet le curé de cette paroisse écrit (5 novembre 1814) à un chanoine titulaire de Bayeux que M. Mirey, son auxiliaire bénévole, l’a informé qu’il ne pourrait plus dire la messe. Pourquoi? Nulle raison de santé chez ce vieillard.
Il dut revenir à Londres avec des idées noires sur la France de 1814 et de 1815.
Un pamphlet paraît à Londres : Convention du 11 juin 1817 ou Introduction à l’histoire projetée de l’Eglise quelle fut la mort de Blanchardcordataire continuée, avec des notices sur les nouveaux amalgamés.
Quelle fut la mort de Blanchard ?
Nous sommes confus de terminer cette monographie par un aveu d’ignorance totale sur ce point. Nous savons que Blanchard n’était point mort en 1826. Il habitait Londres, à John Street, 19, Fitzroy Square 45.
On dit en effet que Blanchard se soumit vers la fin de sa vie et qu’il mourut en Angleterre réconcilié avec l’Eglise.

Correspondance de Bossuet. Tome 2 – Bossuet, Jacques Bénigne.
Jacques Le Febvre, dit de Bayeux ou de Coutances, et plus souvent de la Bastille, était né, ce semble, sur la paroisse Saint-Germain, de Lisieux. Il prit le bonnet de docteur le 21 août 1674.
Jacques Le Febvre – Premier entretien d’Eudoxe et d’Euchariste pour servir de défense à la thèse d’un bachelier de Sorbonne. Cette brochure, condamnée au feu par le Châtelet, fut suivie, la même année, d’un Second entretien d’Eudoxe et d’Euchariste.
Il fut archidiacre de Lisieux, puis vicaire général de Potier de Gesvres, archevêque de Bourges. Il eut en commende le prieuré de Notre-Dame de La Voulle, au diocèse de Poitiers, et obtint la chapelle de Saint-Jean-du-Manoir, d’Avranches, etc. Il mourut à Paris, le icr juillet 1716. On le confond souvent avec Claude Lefeuvre, professeur de théologie dans la Maison de Navarre.

Les bourgs du sud du Pays d’Auge du milieu du XIe au milieu du XIVe – Françoise Piletta – Annales de Normandie.
Hugues le Vilain, du consentement de sa femme, fieffa en septembre 1247 à Guillaume Godrix, bourgeois de Lisieux, la moitié d’une place dans la paroisse de Saint-Germain-de-Lisieux; en avril 1250, Hervé de Clarebec céda à Guillaume Godrix, citoyen de Lisieux, une maison située dans la rue au Bouteiller.

Essai sur Lisieux pendant le Haut Moyen Âge : comment la cité s’est constituée en deux paroisses – Charles Engelhard.
Extraits:
Il s’est formé à proximité du front occidental (du Castrum ) un village, un faubourg, qui grandit peu à peu, grâce à l’afflux continu de la population environnante, et qui, après avoir vécu longtemps de sa vie propre, fut un jour absorbé par la cité dont il devint, dès lors, une des deux paroisses.
Causes qui ont présidé à la formation de Saint-Germain de Lisieux. Sa vie indépendante comme faubourg jusqu’au XIIIe siècle.
La « Grand’prée » qui, aux temps gallo-romains et pendant tout le haut moyen âge, sépara Lisieux de la Touque. Ce ne fut toutefois qu’à partir d’une époque indéterminée, mais postérieure au culte de Saint-Germain d’Auxerre, que la paroisse s’est constituée, réunissant sous un même nom tous les immeubles situés aux abords de la Touque, entre elle et le front occidental de l’enceinte urbaine.
L’obscurité la plus profonde règne sur les temps au cours desquels le christianisme s’implanta dans le pagus Lisvinus, dans le Lieuvin : on ne sait pas même à quelle époque il y fut prêché. Le plus ancien évêque de Lisieux dont on puisse certifier l’existence vivait aux environs de 538; il s’appelait Theutobaudus. On peut croire qu’il eut des prédécesseurs; toutefois l’histoire ne les connaît plus.
On remarque qu’aucune légende, qu’aucune tradition ne permet de soupçonner les origines du diocèse. Quoi qu’il en soit, pendant que les premiers pasteurs organisaient le culte dans la ville, aux portes de celle-ci, le long de la Touque, grandissait peu à peu un faubourg dont le principal groupement, entourant d’abord l’extrémité méridionale de la Calceia, s’étendit avec le temps jusqu’à la route de Mézidon : il avait pour artère dans cette direction le chemin qui, postérieurement, s’appela la rue du Bouteiller.
Le nouveau vicus, administré tout d’abord par un diacre ou un prêtre délégué de l’évêque, devint un jour assez
considérable pour être doté d’une église et d’un curé. Le lieu choisi pour l’érection de l’édifice paroissial fut un
terrain, à l’est de l’agglomération, dans la direction de la ville, à l’endroit précis où, depuis et jusqu’à la Révolution, se dressa le monument; le motif de cette désignation me paraît avoir été le peu d’éloignement du centre du village. Quant à la date de la fondation, elle ne saurait être antérieure à la seconde moitié du VIe siècle. L’église était dédiée, je l’ai dit, à Saint-Germain, évêque d’Auxerre, et l’on sait que le prélat, mort en 448, ne fut généralement réputé comme saint qu’environ cent ans plus tard : elle n’a donc pu être bâtie qu’après 550, année approximative où l’on commença, dans les Gaules, à honorer le grand confesseur en le choisissant comme patron des temples chrétiens.
Pendant un long laps de temps, l’accroissement du faubourg se dirigea vers la Touque, en garnissant peu à peu les espaces vides le long de la Calceia et de la rue du Bouteiller. C’est du moins ce qui paraît résulter de la discussion d’une charte, datée du commencement du XIIIe siècle, mais relative à des donations faites vers l’an 1160 au premier hospice lexovien. On y voit que celui-ci était alors érigé depuis peu; que la rue du Bouteiller était semée, non seulement d’habitations, mais en plus de masures, comme le sont encore la plupart de nos bourgs normands, et qu’enfin des îlots, des pâtés de maisons, se rencontraient dans ses alentours, très probablement dans le voisinage du pont de Caen. L’Hôtel-Dieu lui-même avait été bâti sur la route de Mézidon, non loin de l’endroit où l’artère précédente la rejoignait. L’indication générale que nous fournit la charte est corroborée par un argument d’ordre militaire, irréfutable à mon avis : en avant du front occidental de l’enceinte lexovienne – de même, d’ailleurs, que devant les autres fronts – s’étendaient des terrains frappés d’interdit sur une certaine largeur; ils constituaient ce que nous appelons la zone militaire et permettaient à la défense, en cas d’attaque, d’avoir les vues nécessaires pour assurer la protection du rempart contre les assaillants. Il s’ensuit que l’expansion de Saint-Germain ne pouvait se faire que du côté du fleuve, au nord et à l’ouest de l’église paroissiale.
La vie indépendante du village se prolongea jusqu’au début du XIIIe siècle. Le consciencieux historien des évêques de Lisieux, Noël Deshayes, rapporte que, suivant une tradition du diocèse, « ce fut Herbert (1020-1050), qui commença à bâtir la cathédrale et qu’il ne fit pas de difficulté d’y employer les pierres des murs de la ville, aimant mieux la laisser sans défense que sans lieu décent à solliciter le Seigneur de lui donner la sienne ». Il résulte de cette phrase que l’antique enceinte gallo-romaine subsista intacte pendant toute une partie de la première moitié du XIe siècle; que, par suite, en ce temps, Saint-Germain n’était toujours qu’un faubourg. Dans la vie de Jean Ier (1107-1141), se fondant sur un récit de l’ancienne chronique de Normandie, le même auteur nous apprend que cet évêque « fit rebâtir les murs de sa ville ». Comme, avant le XVe siècle, l’histoire ne fait aucune mention et que l’archéologie ne relève aucune trace de fortifications entre la paroisse Saint-Jacques et la Touque, il faut nécessairement conclure de cette citation que Jean Ier remit simplement en état les parties de murailles détruites par son prédécesseur. Je me sens d’autant plus confirmé dans cette opinion que le XIIe siècle fut un âge très dur pour le Pays d’Auge et en particulier pour Lisieux, sa capitale, qui, ayant déjà subi de nombreuses vicissitudes et en redoutant toujours de nouvelles, ne pouvait songer à s’agrandir; qu’on conçoit mieux, dans ces conditions, une réfection partielle qu’un agrandissement de l’enceinte. D’ailleurs le mot : rebâtir, dans la phrase que je discute, est justificatif de ma manière de voir. Je puis donc affirmer que, pendant tout le sacerdoce du prélat, aussi bien qu’auparavant, Saint-Germain demeura paroisse hors murs, exactement comme à l’époque de sa fondation. Il en fut ainsi encore, aussi bien sous l’épiscopat d’Arnoul (1141-1181), que sous ceux de Raoul de Varneville (1182-1193) et de Guillaume de Rupierre (1193-1201), ses successeurs immédiats; mais avec le XIIIe siècle la situation changea.

Reddition de Lisieux à Philippe Auguste. La paix française favorise son expansion. Réunion de Saint-
Germain à la ville.

Au moment où les troupes françaises mettaient à exécution le jugement qui avait prononcé la confiscation au profit de la couronne du duché de Normandie, Lisieux, c’est-à-dire Saint-Jacques, était donc toujours en possession de son enceinte gallo-romaine. « Le premier fait remarquable arrivé sous son épiscopat (de Jourdain du Hommet 1201-1218), c’est, dit Noël Deshayes, la reddition de la ville à l’obéissance de Philippe Auguste. Ce fut notre évêque qui la rendit en 1202, selon des manuscrits qui sont encore en notre ville. En reconnaissance de ce que les habitants avaient fait volontairement leur soumission… ». Les mots vendre et volontairement, dans le texte ci-dessus, impliquent l’idée de défense possible : or comme la résistance ne pouvait être effectuée qu’à l’abri de remparts, je ne puis moins faire encore ici que d’attribuer à la cité son vieux quadrilatère de murailles et, par suite, de voir une fois de plus dans Saint-Germain le faubourg qu’il était précédemment.
Cependant le temps approchait où son indépendance territoriale allait cesser. La paix s’était établie, profonde
et tenace, dans la province après sa réunion à la couronne; les luttes intestines, qui trop longtemps l’avaient désolée, étaient éteintes; on pouvait aussi croire terminée la rivalité séculaire entre les races royales anglaise et française. Peu à peu les populations s’accoutumèrent à l’idée que la prospérité matérielle était assurée pour jamais; avec la vie normale revint le travail régulier et rémunérateur; la richesse augmenta en même temps que la sécurité. Lisieux profita de la tranquillité commune; trop étreint par son corset de murs, il sentit le besoin de le faire sauter : celui-ci, d’ailleurs, devenu inutile, avait été condamné du jour que son usage n’avait plus été justifié. J’ai discuté ailleurs la date de cet événement; s’il n’arriva pas sous le règne de Philippe Auguste ou de son fils, on ne saurait toutefois le faire descendre plus bas que celui de Saint-Louis : il me paraît même certain qu’il était accompli avant 1250. La réunion de Saint-Germain à la ville se fit progressivement et se termina par le démantèlement du front occidental de l’enceinte: la présence d’une maison du XIIIe siècle sur la rive gauche de l’Orbiquet, au coin d’un pont conduisant à l’une des principales rues de la cité ancienne, toute proche par conséquent d’une porte ou d’une poterne, est la preuve, encore debout de nos jours, que ce fut bien alors que la fortification lexovienne disparut, du moins sur ce front. Par suite de cette disparition, le reste du rempart perdit toute valeur militaire; vienne l’invasion anglaise, la cité agrandie sera de ce fait une proie facile pour l’armée conquérante.
L’annexion de Saint-Germain augmenta considérablement Lisieux; bien qu’à l’origine la surface habitée de
l’ancien faubourg ne comprît pas le quartier des Coutures, une simple inspection de la carte suffit pour démontrer qu’elle égalait au moins celle de la ville primitive. Rien ne gênait plus désormais l’expansion urbaine : au nord comme au sud elle avait l’espace qui lui était nécessaire. Or, tout la favorisait : l’apaisement général de la province, la richesse du sol environnant, la proximité d’une forêt, l’arrosement large de la campagne. Bien plus : héritier de Noviomagus, Lisieux avait vu se déplacer à son profit la grande voie de communication qui jadis avait relié la cité disparue à la Haute-Normandie. En effet, le chemin de Mézidon, sur lequel il était situé, continuait maintenant la route de Juliobona et le mettait en communication, non plus avec cette ville, ruinée, elle aussi, depuis longtemps, mais avec Rouen et Caen, l’un chef-lieu, nouvelle métropole, l’autre, second des centres de la province. On comprend donc qu’avec la longue période d’ordre et de travail qui succéda à l’anarchie du XIIe siècle le territoire de Saint-Germain, tel qu’il était au jour de sa réunion, n’ait pas suffi à l’excédent toujours croissant de la population lexovienne; aussi fallut-il un jour empiéter sur les terrains de l’évêque, seigneur du fief, traverser l’Orbiquet et construire dans ce quartier des Coutures qui, de prime abord, avait semblé devoir ne pas subir cet envahissement.
Me voici au terme de mon travail : au moment où je l’arrête, Lisieux est constitué en deux paroisses, ayant entre elles, pour ligne de démarcation, précisément l’alignement sur lequel s’était élevé l’ancien front occidental de l’enceinte gallo-romaine. Depuis lors et jusqu’à la Révolution, il restera tel, quelles que soient les vicissitudes qu’il subira. Sa position de ville ouverte le livrera aux Anglais en 1356, lors de la chevauchée du duc de Lancastre en Normandie; pour se garantir de pareille calamité, ses évêques se verront contraints, faute de mieux, d’enfermer leur cathédrale et leur propre manoir dans une forteresse, et finalement, cette protection étant vraiment trop insuffisante pour la cité, d’entourer ses deux paroisses d’une enceinte qui les protégera jusqu’aux derniers temps de l’Ancien Régime; tous ces événements seront considérables : aucun toutefois n’aura l’importance de celui
La Haye, le 30 novembre 1912.

La Normandie littéraire… : revue paraissant le 1er de chaque mois.
– Pour faciliter les observations entomologiques, un prêtre de Saint-Germain de Lisieux, l’abbé Durand, fabriqua un petit appareil grossissant (qu’il appela engyscope), avec lequel « un cheveu parait gros comme un chêne. ( 1787)
– FROMAGE, François-Jean, maître maçon, puis architecte à Lisieux. Avant 1755, il est l’entrepreneur du palais épiscopal de Lisieux et du château que l’évêque fait construire près cette ville, à un endroit appelé les Loges – 1788, Saint-Germain de Lisieux Presbytère. II porte alors ces titres Titulaire de l’office d’arpenteur, géomètre et architecte juré de la maîtrise particulière des eaux et forêts d’Argentan, demeurant en la ville de Lisieux, paroisse Saint-Jacques.

Annuaire du Conseil héraldique de France.
Les du Lys Normands.
C’est à Lisieux, la vieille cité épiscopale et comtale Normande, et à Pont-l’Evêque, sa voisine, la capitale du Pays d’Auge, que nous trouvons, au commencement du XVIIe siècle, cette branche des du Lys, y exerçant des charges importantes de judicature.
Elle paraît alors y être établie depuis longtemps, du moins à Lisieux, car une maison ancienne de la rue Pont Mortain, un manoir Normand bien modeste à côté de ceux de la rue aux Fèvres, sa voisine, et qui existe encore, portait en 1663, lorsqu’il fut vendu (comment était-il venu en ses mains ?) par Robert Corneille, demeurant à Blangy, un de nos ascendants, le nom de « La Maison dit Lys ».
C’est Philippe du Lys, marié à Guillemette du Rosey, avec qui il habitait S’-Germain de Lisieux en 1626, qui va continuer la postérité des du Lys Normands.
En effet, il eut au moins 5 enfants.
1° Françoise du Lys – 2° Marie du Lys – 3° MeJehan 1er du Lys, baptisé le 8 février 1626, Prêtre et curé de Beùvilliers en 1668. – 4° Gabriel 2e du Lys, marié à Jacqueline Montfort, demeurant à St-Germain de Lisieux. Ils eurènt au moins 2 fils. – 5° Me François Ier du Lys.
– Me François Ier du Lys:
Il naquit en 1643 et fut successivement Conseiller du Roi et élu en l’élection de Pont-l’Evêque, puis Procuteur fiscal au bailliage de Lisieux.
Lorsqu’il habitait Pont-L’Evêque, il se maria à Lisieux, en l’église St-Germain, le 28 octobre 1668, à Catherine Le Chien, âgée de 20 ans, fille de François.( Un hameau de la commune de St-Jacques de Lisieux porte encore de nos jours le nom de « Village du Chien.).
Nous leur connaissons 9 enfants nés à Lisieux.
1° François II du Lys (l’aîné), inhumé à St-Germain de Lisieux le 1er août 1674.
2° Catherine du Lys, baptisée le 2o avril 1670.
3° Me Claude du Lys, de Boissy.
4° Me Yves du Lys, baptisé le 26 mai 1673, Conseiller et Président en l’élection de Lisieux, était maire de la Ville, le 14 novembre 1707.
5°Gabrielle-Catherine du Lys, baptisée le 27 décembre 1674.
6° Me François III du Lys (le jeune) reçut la tonsure le 14 octobre 1703 curé de la Houblonnière, il fut pourvu de la cure de St-Michel de Pont-L’Evêque, le 12 août 1707.
7° Marie-Marguerite du Lys baptisée !e 3 février 1676.
8° Me Jean II du Lys, qui reçut la tonsure et les ordres mineurs à Lisieux, le 10 avril 1695, prêtre et curé de Heuland, le 22 décembre 1705.
9° Jeanne du Lys.

Annuaire de l’Orne, historique, administratif, industriel et commercial.
Documents Historiques Recherche De La Noblesse De La Généralité D’Alençon – Bernard De Marle.
Pierre Mauduit sieur de Pontis, à Saint-Germain-de-Lisieux, anobli en 1662.

Annuaire des cinq départements de la Normandie.
Les Charités Pendant Là Guerre De Cent Ans.
Charités instituées, réorganisées on signalées au XVe siècle.
1448. – Saint-Germain de Lisieux.

Fonds Archives nationales 764 AP.
Liberge de Granchain (famille de)
Dates d’existence XIIe siècle – XIXe siècle
Histoire: La famille Liberge est originaire de Normandie, elle est mentionnée dans les grand rôles de l’Échiquier de Normandie en 1180 à Caen puis au début du XVe siècle en la paroisse Saint-Germain de Lisieux. Dès la fin du XVIe siècle, les Liberge usent de qualificatifs nobles et exercent les charges de vicomtes de Plasnes et d’Échanfray à Notre-Dame-du-Hamel ainsi que de Montreuil et Bernay.

La Revue lexovienne illustrée : journal illustré du Calvados.
Cette église, dont la dédicace eut lieu le 2 juin 1540, sous le nom de St-Germain-d’Auxerre, remplaça une église plus ancienne, érigée sous le même vocable, mais sur laquelle on manque de documents. Il est possible que sur l’emplacement occupé par cet édifice avait existé le baptistère des premiers temps de l’église de Lisieux. L’église Saint-Germain s’élevait sur la place Thiers actuelle, suivant la médiane de l’ouest à l’est. Le portail principal était à quelques mètres des maisons qui limitent la place du côté ouest. Le chevet s’arrêtait sur la place à peu près dans le prolongement de la rue Pont-Mortain. Une rangée de maisons était adossée à ce chevet perpendiculairement à l’axe de l’église, c’est-à-dire du nord au sud. Ces maisons ont été détruites en 1857 (M. Doesnard en a fait une aquarelle). De chaque côté de l’église il y avait un cimetière; dans celui du nord, en face la maison actuelle de M. Besnou, il y avait une croix gothique en pierre sculptée. L’emplacement de l’église Saint-Germain se trouve très bien indiqué sur le plan de la ville de Lisieux en 1785, publié par la Société historique. (Ce plan est en vente à la librairie de M me Floquet, Grande-Rue). Le plan de l’édifice était une croix latine comprenant des transepts, des collatéraux et des chapelles. La longueur totale était de 28 toises ou 168 pieds; la longueur des transepts était de 19 toises ou 114 pieds. La largeur de l’église, nef et collatéraux, était de 8 toises ou 48 pieds; la largeur des transepts était de 9 toises ou 54 pieds. La tour de Saint-Germain se trouvait au côté nord du portail principal. Elle formait porche : on passait au-dessous pour entrer dans l’église. Elle renfermait un carillon composé de dix cloches qui jouaient les proses et les hymnes des fêtes de l’année. La première de ces cloches sonnait les réunions municipales. Elle remplaçait dans cette fonction l’ancienne cloche de l’Hôtel-de-Ville, qui fut abandonnée à la fabrique de Saint-Germain en 1711, pour concourir à la confection du carillon.
La 5 e et la 6 e se trouvent aujourd’hui dans la paroisse d’Auvillars. Au moment de la Révolution, quand les municipalités durent apporter au chef- lieu du district les cloches de leurs églises pour qu’elles fussent converties en canons, le maire d’Auvillars, M. Conard, aidé de son domestique, après avoir livré celles de sa commune, remporta discrètement ces deux cloches de Saint-Germain qui étaient au milieu de beaucoup d’autres dans la cour de l’Hôtel-de-Ville, et qu’il trouvait plus belles que les siennes. Il les mit, sans se faire remarquer, dans sa voiture sous une couche de paille, puis, rentré chez lui, il les cacha en terre d’où il ne les retira qu’après la tourmente révolutionnaire. Le carillonneur pouvait, au moyen d’un clavier, moduler les airs les plus variés. Pour prouver combien le peuple aimait ce genre d’harmonie, nous dirons que, lorsque les cloches de ce carillon furent enlevées de leur clocher, le peuple se porta à l’Hôtel-de-Ville où elles avaient été déposées. Ces cloches bien aimées furent aussitôt reprises et replacées dans leur beffroi. Il fallut user de violence pour les en arracher de nouveau. Dans le portail occidental on voyait deux statues plus grandes que nature, placées de chaque côté de la porte sur des piédestaux ou culs-de-lampe : l’une de St-Laurent, l’autre de St-Michel terrassant le démon et lui enfonçant sa lance ou fourche dans la gueule. Le diable était représenté sous forme humaine. Il y avait aussi une belle galerie ajourée à l’extérieur. L’intérieur de l’église était sombre à cause des riches verrières qui ornaient les fenêtres. De riches tapisseries décoraient aussi cet intérieur. L’une d’elles représentait l’histoire de l’Enfant Prodigue. Elle avait été donnée par M. du Lys (qui habitait le manoir du Lys, maison Beausire, rue Pont- Mortain). Après la Révolution, elle a été possédée par M. Hippolyte Fleury. Les colonnes en bois sculpté qui entouraient l’autel ont servi dans la construction du vieux théâtre démoli lui-même vers 1890. Ces colonnes sont actuellement remisées au manoir Carrey (musée du Vieux Lisieux). La cuve des fonts baptismaux sert aujourd’hui d’abreuvoir dans la cour qu’on appelle La Cote, près du chemin qui monte au cimetière.
La petite statue de Notre-Dame-de-la-Délivrance qui orne une chapelle de la cathédrale Saint-Pierre, provient d une chapelle de l’église Saint-Germain. Cette église Saint-Germain et l’emplacement qu’elle occupait furent mis en vente à Caen, le 12 mars 1798. Cent seize habitants de Lisieux, qui s’étaient concertés au préalable, en liront l’achat en commun. Ils revendirent l’édifice à l’architecte Dulong, qui le démolit et qui employa une grande partie des matériaux à la construction du vieux théâtre et de quelques maisons particulières. Ils donnèrent ensuite l’emplacement à la ville de Lisieux, à la condition que celle-ci y établirait un marché de denrées alimentaires pour l’approvisionnement des habitants. Des documents sur l’église et la paroisse Saint-Germain se trouvent aux Archives du Calvados et à la Société historique de Lisieux. Y. LAHAYE.

Nobiliaire de Normandie.
– 1655. Pierre de Mortain, seigneur de Launay, de Laubinières et autres lieux, né en 1621, en la paroisse de Saint-Germain de Lisieux, a épousé Jeanne De Formeville, soeur du Vicomte et Maire perpétuel de Pont
Audemer.
– 3 juillet 1772. Reconnaissance du sieur Yon, envers M. De Formeville, preneur solidaire ( caution) d’un capital de rente envers la confrérie de l’église paroissiale de Saint- Germain de Lisieux, constitué par acte devant Me Daufresne, notaire en ladite ville.

3 – Archives ShL.

Analyses Et Transcriptions De Documents Originaux. Charles VASSEUR.
Ha – Archives De La Baronnie D’Orbec.
HH 1 – Parchemins trouvés chez le brocanteur, intéressant pour la plupart le fief du BREUIL-SUR-DIVES et la famille de FRANCQUEVILLE (paraissant de la même provenance que ceux du Manoir de GRIEU) – janvier 1860
p. 46 – 13 juin 1646 – Acte par lequel Charles de HALLY, escuyer sieur de LIGNIERES et Damoiselle Louise DAVY, son épouse, demeurant en la paroisse de Saint-Gervais-D’asnieres, tiennent quitte et déchargée Catherine BENCE héritière pour 1/3 de Jean BENCE, en son vivant bourgeois de LISIEUX, paroisse de SAINT-GERMAIN, pour elle et ses soeurs, Jeanne et Madeleine BENCE, d’une rente de 21 livres tournois 8 sols 6 deniers de l’obligation dudit Jean BENCE et de Léonard MONFORT envers noble et discrète personne Maître Adrien d’OFFEY,
par contrat du 28 avril 1615, transportée par Guillaume et Pierre LE ROY père et fils, escuyers, et Damoiselle Marie LE CHERON, femme dudit Guillaume LE ROY, sieur de BOSQANDRE héritière de Maître Adrien d’OFFEY, à Noble et discrète personne Maître Jacques PIPPEREY, par contrat du 23 février 1619 et par lui cédée à feu Noble Homme Maître Pierre DAVY, au nom et qualité de tuteur de la damoiselle Louise DAVY et Marie DAVY, soeurs, ses nièces.
p. 47 -8 août 1647 – Vente par Nicollas LE NOIR, demeurant à la ville de PARIS à Noble homme Jean LE ROY, lieutenant de la Vicomté d’ORBEC, demeurant à LISIEUX, d’une maison située en la ville de LISIEUX, paroisse de SAINT-GERMAIN, en la Grande Rue, bornée d’un côté le dit sieur acquéreur, d’autre côté les héritiers ou représentants de feu Noble Homme Jean MALLET, de son vivant, sieur des DOUAIRES, procureur fiscal au baillage vicomtal de LISIEUX, d’un bout Jean THIREL, sieur des SAULGES et d’autre bout les héritiers ou représentants du défunt Michel JULLIENNE; Tenus en franche bourgeoisie de la comté de LISIEUX;

Historiques H N°1.
Analyse Des Titres Concernant Des Propriétés Et Principalement Des Familles De L’arrondissement De Pont-l’Evêque Et Lisieux. Extraits de parchemins vendus aux libraires pour être livrés à la destruction (20 décembre 1858-pages 1 à 24).
P.6 – 1740 9 juillet – Aveu rendu par Noble et puissant seigneur Messire Jean Duhoulley chevalier, baron, chastelain et Haut Justicier du Houlley, seigneur de Firfol et de La Lande, conseiller du Roy en son Parlement de Paris, par Jean Baptiste Riquier, marchand bourgeois de Lisieux et y demeurant en la paroisse Saint-Germain, d’une pièce de terre tenue de ladite baronnie chastelaine dudit lieu du Houlley, assise à Hermival, bornée par le chemin de la Planche Riquier, la Rivière, le chemin d’Hermival tendant au Moulin du Clipin, sujette à une rente de 1 géline au terme de Noël, avec foy hommages, reliefs, treizième autres dus et devoirs seigneuriaux le cas offrant.
P.7 – 1709 22 février – Transport fait devant les tabellions d’Orbec, par Messire François de Mailloc, chevalier, seigneur de Touteville (?), Mesnil-Guillaume et autres terres et seigneuries, demeurant ordinairement dans son château du Mesnil-Guillaume, étant présent à Orbec, à Charles Mahieu, marchand bourgeois dudit Orbec, d’une rente de 111 livres constituée au denier 18, à prendre sur Dames Catherine et Françoise Seney soeurs, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Germain, suivant contrat passé le 3 août 1699.
P.9 – 1768 24 mars – Fieffe par Jacques Amand Lefrançois soldat….. demeurant à Lisieux paroisse Saint-Germain, à Jean Guerbette, toilier demeurant à la paroisse de Rocques de 3 pièces de terre situées en ladite paroisse de Rocques sur le chemin du Bois de la Pleure, tendant au moulin, mouvants du comté et évêché de Lisieux, par rentes et faisances seigneuriales, foy, hommages reliefs, treizièmes le cas échéant.
P.16- 1618 19 février – Partage de lots entre André Maillet, marchand cordonnier, bourgeois, demeurant en la paroisse Saint-Germain de Lisieux, représentant par acquets le droit de Jean Petit, d’une part, et François Petit d’autre part, de terres situées en la paroisse de Prestreville et à la suite échange entre les deux contractants. Tous ces immeubles dépendant de la Sieurie de Prestreville.
P.17 – 1736 1 mars – Vente faite par Robert Bellouin, laboureur, demeurant en la paroisse de Saint-Pierre de Prestreville, à Maître Michel Riquier, prêtre, chapelain de Saint-Ursin en l’Eglise cathédrale de Lisieux, y demeurant paroisse Saint-Germain, d’une pièce de terre en bois taillis, sise en ladite paroisse de Prestreville, étant ladite pièce de terre en la mouvance de la chastellerie de Livet en l’aînesse du Conglassé (?).
En marge est écrit : reçu le treizième du présent contrat, sauf les autres droits, le 21 avril 1736. signé: Bouvet.
P.46 – 1605 14 septembre – Vente par Thomas Inger, fils de défunt Jehan Inger de la paroisse de la Boissière demeurant à Castillon, à vénérable personne Maître Pierre Inger prêtre chapelain de la Chapelle Saint-Thaurin en l’église cathédrale de Lisieux et Robert Inger son frère demeurant en la paroisse Saint-Germain de Lisieux, de demie vergée de terre en cour, sise en ladite paroisse de la Boissière, tenue de la sieurie dudit lieu de la Boissière au fief de la Nogerette.
A la fin est le reçu du treizième par le seigneur de la Boissière daté du 15 mai 1607 et signé : Jean
P.88 – 1784 5 juillet – Sentence du bailly, haut justicier de la baronnie d’Auquainville à Fervacques entre Messire Guillaume Louis Félix de Bonnechose, escuyer seigneur de Mallouy, ayant épousé Noble Dame Agnès Charlotte Françoise de Bonnechose, dame du Mesnil-Germain, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Germain contre le sieur Jacques Année, marchand, demeurant en ladite paroisse de Saint-Germain.
Nomination amiable de 2 experts pour visiter l’objet du litige.
P.90 – 1650 1 mai – Acte par lequel Pierre Le Bourgeois demeurant à Lisieux paroisse Saint-Germain, pour demeurer quitte envers Nobles Hommes Me Jean le Roy et Mouys le Roy son frère pour 100 livres restant à payer de la rente dotale que son père et lui s’étaient engagés payer à défunte Anne Vipart, vivante femme dudit Pierre Le Bourgeois, suivant le contrat de mariage reconnu devant tabellion le 2 février 1646 et revertissante audit le Roy faute d’hoirs de mariage de ladite Vipart s’oblige à continuer ladite rente de 7 livres 2 sols 10 deniers au terme du 15 juin.
P.91 – 1615 28 avril – Constitution de 7 livres 2 sols 10 deniers faite par Christophe Hardouin avec la caution de Philippe Hardouin, cordonnier et Robert Jumel corroyeur, paroisse Saint-Germain à Lisieux au profit de la communauté des prestres et chapelains de la Confrérie de Monsieur Saint-Mathurin fondée en l’église paroissiale de Saint-Germain.
p.193 – 1771 28 janvier – Vente devant Jacques Louis Daufresne, garde-notes à Lisieux, au profit de Jacques Guy Cribellier, meunier au Mesnil-Eudes par Messire Thomas de Bardouïl, escuyer, sieur de Soyeuse, et Noble dame Madeleine Gouhier de Royville, son épouse, demeurant à Lisieux paroisse Saint-Germain, ladite dame héritière de feu Messire Jean Marc Gouhier, escuyer, sieur de Royville, son père de 3 pièces de terre situées au Mesnil-Eudes, relevant de la seigneurie du lieu par foy, hommage, reliefs, treizièmes, sans aucune rente ni faisance.

– 1536. – Les registres des amendes du Doyenné pour les années 1536, 1538,1542, 1543, 1544, 1557, 1560, indiquent qu’elles élaient prononcées pour les causes suivantes : trouble apporté à l’exercice de la juridiction; travail les jours de fèle; copulation charnelle hors le mariage; mariage sans dispense; en 1538, pour un soufflet donné par un nommé Huchon, dans le cimetière Saint – Germain de Lisieux.
– 1595. — Une sentence de l’Official du Dogen ordonnait, en 1595, que les messes de l’Eglise Saint-Germain seraient payées, à raison de trois sols, par le Trésorier durant l’année de son exercice.
Dans la même année, Mre Pierre Le Petit, Lieutenant général au Bailliage de Lisieux, ayant fait une information, par ordre du Seigneur de Fervaques, Gouverneur de la Ville, au sujet d’un vol commis en l’Eglise Saint-Germain de Lisieux, renvoya l’affaire à l’Oficial du Doyen, dont il reconnaissait la juridiction dans ladite Eglise et dans la Ville et Banlieue.

1640 à 1674. – Entre autres règlements faits par le Doyen ou son official, il s’en trouve un, de l’année 1640, qui diminuait le nombre des messes à l’église Saint-Germain de Lisieux et augmentait les rétributions; plusieurs autres, de l’official, fails en 1609; un, du 23 décembre 1648, pour les offices, l’examen des fondations et l’omission des messes en l’église Saint – Jacques; un, de 1655, pour les droits des curés; un, de 1668, pour les salaires des prêtres de Saint- Germain; un, du 26 février 1669 (L’église Saint-Germain de Lisieux possédait un magnifique carillon composé de neuf cloches. Dans la plupart des églises, il n’y en en avait que quatre. ).

Thomas Basin – On croit que c’est lui qui fit bâtir le clocher de l’église de Saint -Germain de Lisieux, à l’extrémité duquel, du côté de la Grand’Rue, on voit ses armes, et qu’il y fit placer à ses frais une cloche appelée la Basine. Il érigea aussi la Charité de cette église.

Carnets De Charles Vasseur.
Notes Sur L’histoire Ecclesiastique De Lisieux.
Chapelle Saint Jean L’evangeliste.
Provisions pour Maître Simon Davoult, prêtre, bachelier en théologie, curé de Saint Germain de Lisieux, de la chapelle Saint Jean l’Evangéliste de la cathédrale, vacante par le décès de Me Zacharie Bréard 21 juillet 1693
Collation du 22 juillet
Prise de possession par procureur, ledit curé demeurant à Paris, rue saint Jacques, le 12 septembre 1693.

Maître François Lebas, ayant obtenu par résignation, le canonicat de Saint Germain, résigné le 23 septembre 1713 sa chapelle de Saint Jean Baptiste 2è portion, en faveur de Esprit Jean Baptiste Leprévost de Miette, clerc tonsuré du diocèse de Sées, demeurant à Sentilly.
Bulle du 16 des calendes de novembre 1713, visa du 18 décembre puis prise de possession le 20 décembre.

Chapelle Sainte Croix – Voir Saint Leu et Saint Gilles.
Collation de la chapelle Sainte Croix 2e portion autrement SS Agidii et Lupi de la cathédrale en faveur de Charles Bellière prêtre de Saint Germain ladite chapelle vacante par décès de Maître JB Bardel, le 3 avril 1674 ; prise de possession 17 avril 1694.

XIII – Prébende de Saint Germain.
1 – François de Boran
2 – Jacques de la Mariouze prise de possession 13 février 1699
3 – Léonor Deshays de la Cauvinière prise de poss. 26 juillet 1701
4 – François Lebas prise de possession 6 juillet 1713
5 – Marc Antoine Philémon Le Mercier prise de poss.3 novembre 1741
6 – Arsène Dominique François de Beauvoire de Nogaret prise de possession 24 mai 1777
7 – Philippe François de Sansin prise de possession 6 octobre 1777

Noms des chanoines suivant leur rang de réception.
1741 Le Mercier Saint Germain rue du Bouteiller.

FONDS 6F.
– 1768 – Inventaire de Romain de Bierre vivant perruquier à Lisieux demeurant paroisse Saint-Germain de Lisieux, rue petite Couture. = Arch. SHL. 6 F.
– 1753, 17 juillet – Succession de André Rique, maître rôtisseur, demeurant en son vivant, à Lisieux, paroisse Saint-Germain; à la requête de Marie Vignet. = Arch. SHL. 6 F 13.
– 1F380 : 3 mai 1743 : inventaire de Etienne Boudard compagnon toilier paroisse St Germain à Lisieux.
– 1F409 : 17 février 1759 : inventaire de Pierre Cordier, cordonnier paroisse St Germain.
– 1F461 : 8 juin 1761 : inventaire de le succession de Jean-Baptiste Mignot marchand de toile paroisse St Germain.

Fond Courel: archives anciennes 3S.
– 11 mai 1759, Vente: Michel DUBOSC (laboureur et marchand, Saint-Benoist-des Ombres) Nicolas SIMON Garçon tondeur, Lisieux paroisse Saint-Germain) – Notaire: Jacques Louis Daufresne, Lisieux.
– 1 liasse: 14 documents:
– 31 octobre 1776: Vente Nicolas SIMON (Maître tondeur appresteur de frocs, Lisieux)/Sieur Jean
LE BEC (Marchand, Lisieux paroisse Saint-Germain) – Notaire: Jacques Louis Daufresne, Lisieux.
– 8 octobre 1788: Vente Jean-Baptiste LEFORT (Marchand, Lisieux paroisse Saint-Germain) Nicolas HUET (fabriquant de frocs, Lisieux paroisse de Saint-Germain.
– 3S – 3S2.
– 28 juin 1771: vente Jacques et Maurice BARON (compagnons tisserands, Lisieux paroisse Saint-Germain) Nicolas SIMON (Maître Appresteur de frocs, Lisieux paroisse Saint-Germain).
– 20 avril 1756: Bail d’une chambre et d’un grenier par Pierre FEUILLET et Catherine GONTIER à Jean BERNARD (Maître fabriquant, Lisieux paroisse Saint-Germain).
– 20 novembre 1766: Vente Catherine GONTIER (épouse de Jean LAIR, faiseur de bas) Nicolas SIMON (maître tondeur appresteur de frocs, Lisieux paroisse Saint-Germain).
– 22 mars 1763: Vente Catherine GONTIER (épouse Jean LAIR, faiseur de bas à Lisieux paroisse Saint-Jacques)/Nicolas Simon (Maître tondeur appresteur de frocs, Lisieux paroisse Saint-Germain).
– 3S – 3S3
– Contrat de propriété, 26 novembre 1825: Manoir des quatre-vents (Lisieux, paroisse Saint-Germain).
– 20 juillet 1786: Extrait du registre des actes de naissances de la ville de Lisieux, paroisse de Saint-Germain. Naissance de Catherine Julie Félicité VESQUE.
– 22 avril 1755: traité entre Jacques François VESQUES (Domestique, Lisieux paroisse Saint-Germain), Françoise Catherine MOUVIER et Catherine VISQUENEL.
– 18 Thermidor an 12 (5 août 1804): hypothèques et dettes entre Jean LE BECQ (Marchand et fabricants de frocs, Lisieux paroisse Saint Germain), Catherine GONTIER et le sieur.
– 11 mai 1759, Vente: Michel DUBOSC (laboureur et marchand, Saint-Benoist-des-Ombres) Nicolas SIMON Garçon tondeur, Lisieux paroisse Saint-Germain).
– 8 octobre 1788: Vente Jean-Baptiste LEFORT (Marchand, Lisieux paroisse Saint-Germain) Nicolas HUET (fabriquant de frocs, Lisieux paroisse de Saint-Germain.

Bulletin ShL.
Numéro 10, 1892 – La charité de Saint-Germain-de-Lisieux.

Fonds des Erudits.
Charles PUCHOT – NE 15 -.CHEMISE
02 – Eglise Saint Germain de Lisieux.

Tabellionnage Lisieux – Analyse Et. Deville.
Familles de POTIERS/ BOSCAIGE – BOSCAGE – BOCAGE

1499, 6 novembre – Lots et partage des héritages qui furent et appartinrent à défunt Colin BOCAGE, situés et assis en la paroisse du Pré d’Auge, iceux héritages eschus à deux filles, l’une nommée Guillemette, femme de Jehan LEFRANC, demeurant à Saint-Germain de Lisieux, et l’autre nommée Robine, femme de Jehan LE VIEIL, de Saint-Jacques de Lisieux, partables en deux lots entre icelles femmes, filles et héritières légitimes dud. défunt.
= Tab. de Lisieux. Etude Delarue – Analyse Et.Deville

1544, samedi 7 juin – Le Pré-d’Auge – Charlot BOSCAGE, fils Girot, de la paroisse du Pré d’Auge, vend à Marin BOSCAGE, de la paroisse de Saint-Germain de Lisieux, une pièce de terre contenant demye vergée, sise au Pré d’Auge, arbres et hayes dessus estans, jouxte d’un coté le grand chemin de Lisieux, d’autre côté les hoirs Colin Boscage, des deux bouts led. vendeur, moyennant cent solz ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville

1691, 11 mars – Le Pré-d’Auge – Baptême de Anne, (?) fille de Georges Jourdain et de Marguerite Houssaye. Parrain: Thomas Prieur, du Mesnil-Simon, marraine, Anne Dubois de Saint-Germain de Lisieux.
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers … », HTPSPD, n° 37, p. 36.

FONDS BOUDARD.
2FA – papiers personnels (familles BOUDARD et DAVID )
– Notes de M. Fernand RAULT sur les familles BOUDARD et DAVID.
– GESTION DE COMMUNAUTES RELIGIEUSES.
2FD – église Saint Germain. (1 carton)
2FA65 : 1791 : Impositions (33 pièces). (St Germain, Saint Jacques, Glos …. )
2FD : Saint Germain :
2FD1 : 1652-62, Saint Germain, lectures au prône.

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940.
SHL – Archives diverses. – Relevé effectué d’après les fichiers « Cartulaire fictif ».
1742, 8 novembre – Acte de tutelle des enfants mineurs de Madeleine Amiot, veuve de Pierre Prolet, de Saint-Germain de Lisieux, devant le bailli vicomtal de cette ville.
Arch. SHL. B. 376.

16.. – Lisieux – Extrait du registre des obits de l’église Saint-Germain de Lisieux, XVIIe siècle.
= Arch. SHL GB 127

1550 – Saint-16.. – Lisieux – Tableau des fondations faites en l’église Saint-Germain de Lisieux.
= Arch. SHL. GB 159

1629, 1er décembre – Lisieux – Le premier jour de décembre Henry Jam et Mary Feral de lad. parroisse saint Germain ont contracté mariage présence de Henry Feral, Allexis Feral Jehan Ricquier icelle Jam Jehan Jamot et Nicolas Lieury
= AM Lisieux, GG 8 – Paroisse Saint-Germain – Baptêmes 1624-1667, Registre 5, p. 7.

Archives SHL – 1F779 : 18e siècle : Vicomté d’Auge.

1499, 6 novembre – Le Pré-d’Auge. Lots et partage des héritages qui furent et appartindrent à défunt Colin BOCAGE, situés et assis en la paroisse du Pré d’Auge, iceux héritages eschus à deux filles, l’une nommée Guillemette, femme de Jehan LEFRANC, demeurant à Saint-Germain de Lisieux, et l’autre nommée Robine, femme de Jehan LE VIEIL, de Saint-Jacques de Lisieux, partables en deux lots entre icelles femmes, filles et héritières légitimes dud. défunt.
= = Arch. SHL. 9F Deville. A. – Pré-d’Auge.

1513, 28 janvier – Norolles. Jehan Bense (Bence) et Jehanne, sa femme, de Saint-Germain de Lisieux, vendent à Jehan Tillaye, du Breuil, une pièce de terre, contenant treize perques, sise à Norolles, jouxte d’un côté led. Tillaye à cause de sa femme d’autre côté

1513, 28 janvier – Norolles. Jehan Bense (Bence) et Jehanne, sa femme, de Saint-Germain de Lisieux, vendent à Jehan Tillaye, du Breuil, une pièce de terre, contenant treize perques, sise à Norolles, jouxte d’un côté led. Tillaye à cause de sa femme d’autre côté.

1538, 16 septembre – Les Vaux. Fondation pieuse, une messe à note et trois messes basses, en l’église Notre-Dame-des Vaux par Laurent Mallart, avocat en court laie, demeurant à Saint Germain de Lisieux
= Tabell. Lisieux (détruit) – Analyse Et. Deville (voir copie et Etude), arch. M.C.

1544, samedi 7 juin – Le Pré-d’Auge. Charlot BOSCAGE, fils Girot, de la paroisse du Pré d’Auge, vend à Marin BOSCAGE, de la paroisse de Saint-Germain de Lisieux, une pièce de terre contenant demye vergée, sise au Pré d’Auge, arbres et hayes dessus estans, jouxte d’un coté le grand chemin de Lisieux, d’autre côté les hoirs Colin Boscage, des deux bouts led. vendeur, moyennant cent solz ts.
= Tab. Lisieux. Etude Delarue. Analyse Et. Deville.

587, 23 avril – Courtonne-la-Meurdrac. Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions au siège de L’Hôtellerie, Robert Morel, de Courtonne, baille à fieffe à rente foncière à Gabriel du Houlley, bourgeois de Lisieux, sieur d’Anfernet, la moitié de deux pièces de terre, sises au village d’Anfernet, moyennant 20 écus 15 sols de rente par an. Témmoins Nicolas Desjardins, dud. lieu de Courtonne et Jehan Delaunoy, demeurant à Saint-Germain de Lisieux.
= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

1597, 8 février – Lisieux. François Montfort, fils Jacques, de la paroisse de Mesnil-Eudes et Ymer Petit, de Saint-Germain de Lisieux, reconnaissent avoir vendu et promettent fournir à Guillaume Paisant, bourrelier, bourgeois de Lisieux, deux boeufs, l’un de poil faulve, l’autre de poil roulge de présent estant en la saisie dud. Montfort. Passé après midi en la maison de Simon Chiron, au faubourg de la porte d’Orbec, d’icelle ville de Lisieux.
= Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.

1598, 8 avril – Saint-Martin-de-Mailloc. Marie Jam, veuve de Jehan Le Licquerre, demeurant paroisse Saint-Germain de Lisieux, vend et transporte à Pierre Le Camus, de la paroisse de Saint-Martin-du-Val-d’Orbec, une portion de terre en pré, nommée les Vergers, à Saint-Martin-du-Val-d’Orbec
= Arch. SHL. – 9F Deville. A. Dossier Saint-Martin-de-Mailloc. 1p. parch.

1600, 22 mai – Lisieux. Laurent Héroult, fils Kehan, de la paroisse du Torquesne, du métier de boucher, demeurant en la paroisse et bourg de Pont-L’Evêque, confesse avoir vendu à Gilles Le Guay, du métier de bourlier, demeurant Saint-Germain de Lisieux, une maison conssistant en une petite cave ou cellier, une boutique, chambre et grenier l’un sur l’autre, située en la ville de Lisieux, devant la Halle à blé dudit lieu, appartenant aud. vendeur par droit du retrait par lui ci-devant fait au droit de lignage de Alexis Barbas, tenue de la Comté de Lisieux, par la faisance de demi-livre de poivre de rente, moyennant 200 écus d’or.
Passé à Lisieux, avant midi, en la maison dud. Leguay, en présence de Colas Le Cousteur, de la Paroisse du Fournet, et Pierre Pains, d’Hermival.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, 2 ff.

1600, 21 décembre -Lisieux. Furent présents honn. homme Pierre et Richard dicctz Formeville frères, enffants et héritiers de deffunct Laurent Formeville bourgeoys dem. aux parr. de Sainct Jacques et Sainct Germain de Lisieux. Lesdits freres recongnoissent avoir vendu et transporte et par ces presentes vendent et transportent affin dhéritaige tant a honn. hoe. Philippe Le Licquerre marchand bourg. demeurt. en la parr. St Jacques dud. Lisieux pnt. acquisiteur pour et de nom en commun traicte de Marie Tron fille sous(agée) de deffunct Martin Tron et pour les hoirs ou aians cause de Lad fille C’est assavoir plusieurs parties et portions dhéritaiges et maisons ausds. Formeville apparten. assiz ou scitues aux parr. de sainct Jacque et de Sainct germain dudit Lisieux cy appres speciffiez bornez et descarez La premiere qui est la moictie dung manoir et maisons coe. et heritaiges en icelle parr. au bas de la Grande Cousture qui fut et appartinst aud. martin et nicollas dictz Carrey freres audict Pierre Formeville vendue par Richard de Viette fils de deffunct Guill. de Viette consistant led. manoir et maisons en trois corps de logis et appentis quatre noe. cinq et cuves a tenneur& ustencilles dicelle tennerie la riviere aux tenneurs y passant dautre avecq toutes les droictures preeminences et Libertez auxditz manoir et maisons appartenant……
= Arch. SHL. 9FA Fonds Et. Deville. Minute, 2 pièces papier.

16.. – Lisieux. Tableau des fondations faites en l’église Saint-Germain de Lisieux.
= Arch. SHL. GB 159
16.. – Lisieux. Extrait du registre des obits de l’église Saint-Germain de Lisieux, XVIIe siècle.
= Arch. SHL GB 127

1607, 3 mai – Norolles – Lisieux, Fauguernon. Marguerite Vattier, de la paroisse de Norolles, y demeurant, fille et héritière en partie de Pierre Vattier et Robert Questey, vend à Robert Lefrançois, bourgeois, demeurant paroisse Saint-Germain de Lisieux, une pièce de terre en cour, plant et maison sise à Norolles, tenue en partie de la seigneurie de Fauguernon moyennant un boisseau et demi de blé, l’autre partie de la sieurie de Mallou, en la faisance de 5 sols tournois de rente, moyennant le prix de 180 livres tournois.
= Arch. SHL. 9 FA. Minute papier.

1608, 23 juin – Beaumont-en-Auge. Bail à ferme consenti par Olivier Mallet, conseiller du roi en sa cour de Parlement de Rouen, prieur commendataire de Beaumont-en-Auge, à Jacques Mesnier, bourgeois, demeurant à Saint-Germain de Lisieux, de tous les droits de dîmes apparteant aud. prieuré à prendre et cueillir sur les paroisses de Saint-Philbert-des-Champs, Norolles, Fauguernon, moyennant 350 livres par an.
= Arch. SHL. – 9 FA. Fonds Et. Deville.

1637, 23 août – Lisieux. Le dimanche vingt trois, lundy vingt quatre dimanche trentee jour d’aoust mil six centz trente sept ont esté faicts les baons d’entre Richard Toustain fils Jehan et Jehanne Le Febvre tous deux de lad. parroisse St Germain de Lisieux
= AM Lisieux, GG 92- Paroisse Saint-Germain – Registre des bans faicts en l’Eglise parochiale St Germain de Lisieux – 1627-1643 – f° 15 r°.

1637, 25 octobre – Lisieux. Le dimanche vingt cinqe jour d’octobre mil six centz trente sept a esté faict un baon entre Germain darragon fils michel et et Jehanne de la Rue fille feu Jehan tous de la parroisse Sainct Germain de Lisieux
= AM Lisieux, GG 92- Paroisse Saint-Germain – Registre des baons faicts en l’Eglise parochiale St Germain de Lisieux – 1627-1643 – f° 15 v°

1639, 16 janvier – Lisieux. Le dimanche saize mardi dixhuit jeudy vingt Jour de janvier mil six centzz trente neuf ont esté faicts les baons d’entre honneste hiomme Loys Hesbert fils Pierre de lad. paroisse St Germain et honneste fille helene noel fille jacques de la parroisse Sainct Maclou de la ville de Rouen
= AM Lisieux, GG 92- Paroisse Saint-Germain – Registre des baons faicts en l’Eglise parochiale St Germain de Lisieux – 1627-1643 – f° 17 v°

1639, dimanche 13 février – Lisieux. Le dimanche 13 février 1639 honnête homme Me Robert Herier fils Adrien de la parr. de saint Jacques de Lisieux et honnête fille mary Chardey fille de Me Nicolasde la parr. de saint Germain de Lisieux ont contracté mariage enla présence de moy.. herier prestre et cure d’escorcheville noble homme Me Robert de la porte pretre Archidiacre et chanoine en l’église cathédrale de Saint Pierre dudit Lisieux Me Olivier Le doulx pretre et cure de St Ypolitte …
AM Lisieux, GG 9éèn – Paroisse Saint-Germain – Mariages 1627-1667, Registre 5, p. 48 (de Paysant)

1640, 8 janvier – Lisieux. Le Dimanche huite jour de jhanvier mil six centz quarante a esté faict ung baon entre Guillaume Bourdon fils fils Pierre et Catherine Le Bourgeoys tous de lad. parroisse St Germain
= AM Lisieux, GG 92- Paroisse Saint-Germain – Registre des baons faicts en l’Eglise parochiale St Germain de Lisieux – 1627-1643 – f° 20 v°.

1640, 30 juin – Norolles. Jean Hardy, de Saint-Germain de Lisieux, baille à fermage à Nicolas Nicolle, une pièce de terre, cour et jardin à Norolles
Tabell. Lisieux – Minutier n° 135 – Analyse Et. Deville.

1641, 20 janvier – Lisieux. Le dimanche vingt, vendredi vingt cinq, dimanche vingt sept (janvier) mil six cent quarante et un ont este faicts les baons d’entre honneste homme christophe Jam fils Loys et marye camus fille maurin tous de lad. parroisse St Germain de Lisieux
= AM Lisieux, GG 92- Paroisse Saint-Germain – Registre des baons faicts en l’Eglise parochiale St Germain de Lisieux – 1627-1643 – f° 24 v°.

1643, 3 février – Norolles. Christophe Haguelon, passementier à Saint-Germain de Lisieux, vend et transporte à Catherine Cauvin, veuve de Nicolas Huard, de Saint-Jacques de Lisieux, deux pièces de terre à Norolles.
Tabell. Lisieux – Minutier n° 74 – Analyse Et. Deville

1660 – Lisieux. Sentences de Jacques du Houlley, écuyer, sieur de Firfol, lieutenant général, et de François Maillot, lieutenant civil et criminel en la vicomté d’Orbec, défendant par provision aux charités et confréries d’exposer aucuns plats aux jours de fêtes et dimanches dans les églises, sous peine de 20 livres d’amendes et de saisie desdits plats et portant condamnation de Claude Lemarchand, échevin de la charité de Saint-Jacques de Lisieux, Michel Leclerc, échevin de la charité de Saint-Germain de Lisieux, Pierre Vauquelin, roi de la Confrérie de Saint-Jacques de Lisieux (autres actes très intéressants sur les confréries de la ville de Lisieux = à revoir)
= in BENET (Armand).- Inventaire…, 1891, H. Suppl. 70.- B.67, p. 24.

1669, 6 mars Lisieux.
1F368 : 6 mars 1669 : Pierre Toupelin, tisserand de St Germain de Lisieux s’oblige envers Antoinette Biennassez sa mère de la nourrir et la soigner.

1691, 11 mars – Le Pré-d’Auge. Baptême de Anne, (?) fille de Georges Jourdain et de Marguerite Houssaye. Parrain: Thomas Prieur, du Mesnil-Simon, marraine, Anne Dubois de Saint-Germain de Lisieux.
AD 14 – Cité par S. et H. PAUMIER, « Thuilliers… », HTPSPD, n° 37, p. 36.

1710 Archives SHL : 1F14 – 1710 – 1712-1717.
Lectures de contrats par Surlemont, Blondel et Formage, notaires, tabellions, à l’issue des messes paroissiales de Saint-Jacques et Saint-Germain de Lisieux, Ouilly-le-Vicomte …
Cités: David, Regnoult, Mre François Lebas, chapelin…

1730 – Archives SHL.1F476 :
1730 : Jean Philippe Hardy vend une rente au sieur de La Perelle;(Lisieux, Saint Germain)

1730, 30 décembre – Norolles – Lisieux. François Beslay ( Resley ? ), toilier, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Germain, baille à rente foncière à Jeanne Le Vavasseur veuve de François Legoux et à Charles Legoux, son fils, trois petites pièces de terre à Norolles, l’une en jardin et maison, les autres en pré et clos, moyennant 38 livres de rente foncière.
Arch. M.C., Fonds et analyse Et. Deville – Minute papier 6 ff.

1731, 24 avril – Lisieux. Par devant Pierre Formage seul nottaire gardenotte pour le roy à Lisieux vicomté d’Orbec soussigné, furent présents Jean et Nicolas Bigard frères Toilliers et Michel Delauney aussy toillier et Catherine Bigard sa femme de luy pour ce deubment autorisée à l’effet des présentes tous demeurant a Lisieux parroisse Saint Germain, Lesdits Jean, Nicolas et Catherine Bigard, frères et soeur, héritiers de feu Jean Bigard Leur père Lesquels en laditte qualitté, ont reconnu et confessé avoir par ces présentes, volontairement vendu, cédé, quitté, transporté et délaissé du tout dès maintenant et pour toujours Et pro-mirent solidairement L’un pour l’autre un deux seul pour le tout sans division, discussion ni fidejussion renonçant aud. bénéfice et droites garantir de tous troubles dettes hypotèques et autres empeschements generallement quelconques A Pierre Questel, Marchand Mégissier demeurant audit Lisieux susditte paroisse Saint Germain à ce lprésent et acceptant pour luy ses hoirs et ayant cause, Une maison de fond en comble, scize audit Lisieux, susditte paroisse Saint Germain Rue de la Grande Cousture aux Tanneurs dans le Manoir Cordier, concistant laditte maison a une cave et un cellier, une chambre à feu sur la ditte cave deux cabinets et les greniers etant sur lesdittes caves et cellier, Bornez par un costé des murailles de la ditte ville de Lisieux, par lautre costé de la petite rivière aux Tanneurs et de la court Commune dudit manoir, par un bout du sieur Rabot représentant le sieur Deprey Fossey Et le nommé Landre Tondeur, chacun en partie Et par lautre bout desdits vendeurs pour leur autre maison … appartenante ausdits vendeurs à droit successif dudit feu Jean Bigard Leur père et autant que Ledit feu leur père en auroit acquis d’Isaacq Landel par contrat passé devant Pierre Duclos, tabellion royal en la viconté d’Auge pour le siège et sergenterie de Bonnebosc Le quatorze de décembre mil sept cents neuf … Etant laditte maison en franche bourgeoisie et mouvante de la conté Dudit Lisieux par foy et hommage seullement et exempte de toutes rentes faisances et redevances quelconques …. pour de laditte maison avec la liberté d’y aller et venir par la montée ou escalier tendante ausdittes chambre et grenier, et cabinets, qui demeurera commun entre lesdits vendeur et acquéreur Droittures tant de ladite court commune, allée et rivière et autres deppendances et appartenances … aux charges par luy de contribuer a la moitties desdites réparations dudit escallier ou montée… Cette vente faitte moyennant la somme de unze cents cinquante Livres en principal…(constitution de rente nouvelle et modification de rentes anciennes)
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Formentin – Minute, 4 ff. parch.

1743 – Archives SHL.1F380 : 3 mai 1743 : inventaire de Etienne Boudard compagnon toilier paroisse ST Germain à Lisieux.

1744. – Archives SHL. 1F434 : 2 septembre 1744 : Nicolas Desclos de Lisieux (St-Germain) reconnaît avoir reçu de Jean Poulain de Lisieux (St-Jacques) la somme de 32 livres pour une année de loyer d’une maison rue aux Févres.

1744 – Archives SHL. 1F387 : 22 juillet 1744 : Anne Cherfils veuve de Charles Munier paroisse St Germain reconnaît avoir reçu de Louis Bordeaux de Manerbe la somme de 7 livres 17 sols.

1750. – Archives SHL.1F416 : 21 octobre 1750 : Jean Despériers, sieur des Champs, marchand, paroisse St Germain, baille une ferme pour 6 ans à Jacques Mourier de St Jean de Livet.

1751, 23 juin. – Lisieux Marin Dubusc, demeurant paroisse Saint-Lô à Rouen vend son office de Conseiller du Roy, auditeur en sa cour des comptes aydes et finances de Normandie, à François Mignot, Conseiller du roi, président en l’Election de Lisieux, y remeurant ordinairement paroisse saint-Germain de Lisieux, moyennant 20.000 livres. ( de Piperey, sieur de Marolles)
= Arch. SHL. 11 FA – 34 2 p. parch. incomplètes.

1754 Archives SHL : 1F580 : 1754; testament de Pierre Le Duc – St Germain de Lisieux.

1759 – Archives SHL.1F409 : 17 février 1759 : inventaire de Pierre Cordier, cordonnier paroisse St Germain.

1759, 20 décembre – Lisieux L’an Mil sept cents cinquante neuf, le Jeudy 29 décembre neuf heures et demie du matin de la réquisition de Barbe Huard, Veuve de Philippe Convenant armurier demeurant à Lisieux parroisse Saint Germain, nous Jacques Louis Daufresne notaire Royal a Lisieux, bailliage d’Orbec, soussigné nous sommes transporté en la maison ou de son vivant faisoit sa demeure le dit philippe convenant son mary decedé à Rome le Vingt un novembre Dernier, ainsy que la ditte veuve la déclaré ladite maison sise en cette Ville de Lisieux Dans le Manoir Castellier grande Rue susditte paroisse Saint Germain aux fins de faire inventaire des meubles effets lettres et ecritures qui sont ou peuvent etre reposés en laditte maison et lieux en dependants pour la seureté et conservation des droits et intherests tant de ladite Requerante que de Mathieu, Jean, Marie anne, philippe Robert, Victor Emilie et flaurentin convenant ses enfants mineurs et dudit feu philippe convenant son mary et de tous autres quil appartiendra, auquel Lieu étant, En présence de laditte Dame Veuve, et du sieur Jean Baptiste convenant orloger frère dudit déffunt et oncle des Dits mineurs, demeurant audit lisieux Sus dite parroisse de Saint germain, et en outre des sieurs louis burgault passementier et Jean baptiste Dubois peintre demeurant en cette Ville susdite parroisse de Saint Germain, Témoins a Ce appelés nous avons procédé audit inventaire en la manière acoutumée apres que Maistre michel pareau prêtre curé de la ditte paroisse de saint Germain nous a eu mis aux mains six clefs de fer, dont il a dit avoir été saisy par ledit sieur Jean baptiste convenant aussitost quil a eu appris la mort du dit philippe convenant Son frere desquels ledit sieur curé demeure dechargé sans que ledit inventaire puisse attribuer a la ditte veuve aucune qualité dhéritière de feu son mary n’y la prejudicier a ses droits et ont signé a la minutte des presentes avec nous Dit notaire apres lecture faitte signes enfin barbe huard, Jean convenant, J.B. Dubois L. Burgault et daufresne avec paraphe
Premierement
Nous avons commencé par la cheminée de la cuisine de ladite maison, a laquelle il sest trouvé une crémaillere, Deux petits landiers, un garde cendre, une pelle et une pincette a feu un Rechaux un gril une broche a Rostir le tout de fer, ainsy qu’une lichefritte une paire de soufflets une petite saulnière De bois le tout prisé cinquante sols 2£ 10s.
Item trois marmittes moyennes avec un couvercle de fer,une moyenne poelle a frire – un bassin de Cuivre a queue de fer, deux moyennes chaudiere derain, Deux lanternes et deux couvercles avec trois caffetieres de fer Blanc, le tout prisé quatre livres 4£.
Deux plats detain dont un grand et l’autre moyen, une cuillere potagère, un moutardier, treize cuilleres, le tout Detain commun – étain –, treize fourchettes de fer, Deux plats un saladier et neuf assiettes de fayence une salliere un petit pot de terre brune et un petit pot a eau, et un huillier avec ses Deux burettes aussy de fayence, une petite caffetiere de meme, deux pots de grès, dans lesquels il y a des cornichons – Deux chandeliers de cuivre, un petit chandelier de fil de fer et de bois – un couteau a guesne – un pillon avec son mortier de bois un moullin a caffé, une brosse a habit, Deux decrotoirs – une paire de pincette de fer, cassée Deux fers a dresser, du linge un Damier en bois avec Les jettons de bois une brosse a pots a notoyer un petit pannier dozier le tout prisé y compris trois planches sur lesquelles sont placées parties des meubles cy Dessus a la somme de huit livres cy 8£.
Item deux ecuelles a bouillon, de fayence avec un couvercle de même une bouteille de terre, quatre pieces de potterie de Differentes sortes cinq gobelets de Verre – un pannier a sallade un arosoir de fer blanc, une table longue une autre auvalle, avec leurs pieds – une autre planche et six chaises a fond de paille – le tout prisé a quatre livres cy 4£
De la nous sommes entrés dans la boutique de ladite Maison étant derrière icelle donnant sur le jardin dans laquelle s’est trouvé trois gros etocqs de fer prisés a trente livres cy 30£.
une filliere double avec sept gros taraux prisés une s….5£
un petit etocq a main une petite filliere a Vice avec les taraux qui en Dependant Dont la pluspart sont cassés trois petits marteaux detablis quarante limes petites et grandes tant bonnes que mauvaises estimés ensemble à quatre livres 4£.
cinq petites gouches amanchées de bois treize petits ciseaux quatre petites langues de carpes prisées a trente sols 1£ 10s.
De la nous nous sommes transportés dans la burie donnant sur la Riviere, dans laquelle sest trouvé Deux pacquiets dechallats de bois de noyer et fresne pour faire des baguettesa fusil prisées a trois livres cy 3£
douze mauvaises montures de fusil qui ne sont point faconnées ainsi qu’une autre le tout de bois de noyer une forriere a Canon de fusil, en bois et fer prisés Deux livres cy 2£.
un guichet a tonneau une petite mesure quarrée en bois un pied de cuve a lessive, un coffret a laver, un battoir – un vieils etuy de bois a fusil, sans couvercle le tout estimé vingt sols, cy 1£.
Ensuitte nous avons fait l’ouverture avec une des clefs qui sont en nos mains de la porte du grenier De Dessus laditte burie dans lequel s’est trouvé quarante deux fust De monture a fusil avec duze morceaux de bois dentures a fusil, le tout de bois de noyer et prisé a cents sols cy 5£.
Item un boisseau de cendre prisé vingt sols 1£.
un cordeau a etendre du linge prisé vingt sols 5s.
De la sommes transporté Dans une chambre étant sur ladite boutique, Dans Laquelle il sest trouvé un Rouet a filler du lin avec une vieille malle dans laquelle il ny a Rien – Deux petitts tableaux en plâtre et un petit Virlon le tout prisé trente sols Cy 1£ 10s.
Item dans la chambre de Dessus la cuisine sest trouvé une chaise de bois couverte de Toille et empaillée, Deux autres chaises, empaillées, une Devidoire, une cage de fil de fer, une Jatte de bois, le tout prisé Vingt sols, Cy 1£.
Item un petit buffet en lambris affiché contre La Cheminée Dont L’ouverture a été par Nous faitte avec la Clef qui est en nos mains et s’est trouvé Dans Iceluy quelques linges, mouchoirs et coëffes a ladite veuve appartenants et a ses enfans, comme servant a leur usage et a leur Vesture le tout en petit nombre, pourquoy Il nena été fait plus ample détail ny prisée du consentement et Requisition des parties plus aussy s’st trouvé Dans ledit buffet Deux Boettes Remplies de papiers, et un sac de meme dont l’inventaire a été Renvoyé apres les Meubles, a laquelle fin, avons Refermé ledit Buffet La clef demeurée en nos mains.
Item en haut de l’escalier s’est trouvé une couchure d’enfant portée sur deux planches garnies d’une paillasse une couverture de lainne un traversin de Coutil emplumé, avec un couvrepied de Toille en siamoise renpiescée le tout prisé quarante sols Cy 2£.
De la sommes entrés dans une autre chambre, dans laquelle s’est trouvé un Chariot garny D’une paillasse lit et Traversin, de coutil emplumés de plume commune, une courtepointe De siamoise le tout prisé Dix livres 10£.
Item un petit buffet affiché contre la cheminée de ladite chambre, dont l’ouverture, a été par nous faitte, et sest trouvé dans Iceluy quelques chemises et linges a l’usage des Dits enfants, dont plus ample mention ny prisée a été faitte.
Item Deux drats – Deux nappes, deux serviettes de toille et trois de double oeuvre trois naperons deux morceaux de serpillere Dans l’un desquels il y a un peu de Lainne, le tout prisé trois livres Cy 3£.
Item dans un petit Cabinet s’est trouvé une petite couche, a tombereau garnie d’une paillasse un lit et un traversin de coutil emplumée De plume commune un petit oreiller de même une Taye Doreiller, Deux Drats, une couverture de lainne blanche quatre morceaux de Damassey, bleu servant de Rideau en detour audit lit avec un morceau de Toille Reyée dessus ledit Lit sur plusieurs morceaux De bois assemblés, une chaise Couverte de panne Vieille, une autre chaise couverte de Serge Jaulne un Rideau de fenetre de toile Imprimée le tout estimé a quinze livres Cy 15£.
Item dans un autre petit cabinet, derriere celuy cy dessus, s’est trouvé une couche ou chariot une paillasse un traversin, de coutil un petit oreiller de meme le tout emplumé, Deux Vieilles couvertures de lainne blanche, Deux petits drats, un poche de grosse toille – Deux petits tableaux et un crucifix en plâtre Deux petits cadres Dont un Dorey, une chaise a fond de paille le tout estimé neuf livre cy 9£.
De fait aprs avoir vacqué Depuis la susdite heure Jusqu’a midy les meubles cy Dessus Inventoriés ont été laissés en La garde de ladite Veuve et avons Renvoyé La continuation du present ce Jourd’huy Deux heures apres midy pour laquelle heure, les parties Intimées et ont signé avec nous Dit notaire a la minutte Des présentes ……
Et ledit jour et an Deux heures et demie apres midy … nous nous sommes transportés en la maison Devant Designé pour continuer Ledit inventaire … nous sommes entré dans laditte Boutique et y avons continué ledit inventaire ainsy qu’il suit.
S’est présenté le Sieur Jacques Duchemin huissier en la connetablie lequel a Reclamé un canon de fusil d’environ quatre pieds, lequel il avoit donné audit Deffunt ou plustost a ladite Veuve pour le monter en bois plaque et garniture, et lequel canon sest trouvé monté en bois neuf avec la plaque de couche en fer sans plaque ny autres garnitures, plus Reclame une paire de Viles pistolets garnies en fer, avec leurs plaques Lesdits pistolets a demy arson, quil avoit egallement Donnés a Raccomoder et netoyer et auxquels Il ny a point de travaux faits pourquoy le tout non prisé et a signé a La minutte ……
Sest aussy presenté Le sieur Nicolas duchemin fils dudit sieur duchemin huissier, lequel a Reclamé un canon de fusil de trois pieds en demy de long qu’il a Donné a laditte Veuve pouyr le faire Remonter en bois neuf, ainsy que la garniture et plateine en fer avec un Canon De pistolet darson, aussy a luy appartenant et auxquels Canon et garniture Il na point été travaillé et a signé ….
Item Dans Laditte Boutique S’est trouvé Vingt trois petits bouts De Limes a manches De bois prisés cinq sol 5s
un petit rabot une petite moulure avec leurs fers, une boette a forrets et son archet Sa plaque et Deux forrests, vingt petits outils montés en bois de Différentes sortes – une tenaille a chanfrein avec une fraise au bichiner Deux ecoines Demy Rondes, quatre pieces sanguines a manches De bhois un tour a Noix un compas, depaisseur pour les canons, Deux pierres a L’huille montées en bois, un tourne a gauche, trois plânes six vieilles bayonnettes De munition, Deux chandeliers ployants de boutique, en fer Dont un garny De cuivre Deux vielles paires De pinces, avec une viel etocq cassé a main avec sa Clef, Deux autre machoires detocq Deux griffes a charnieres une equerre de fer avec une paire de ciseau un pêtit sciots, une hachette Dix neuf autres Viels petits outils a manche de bois De Differentes sortes aussy (?) un grand forret a Canon, une baguette De fer a laver, une Ramasse en feu a Canon une meche a perser Le canal des baguettes et son Vilbrequin, un forret a culasse le tout estimé a dix livres cy 10£.
Item dix plaques de cuivre de couche trois autres en fer pour fusils sept sous gardes pour fusil et trois autres a pistolets le tout en cuivre, quatre portes Visses, gravées en cuivre, Vingt trois portes baguettes en cuivre cinq chiens de munition tant bons que mauvais sept villes …..blanc…. De munition de cuivre a epées, une plateinne degarnie, une petite boette dans laquelle est la plateinne garnie et la garniture d’un fusil excepté la plaque de couche le tout en fer, une autre petite boette, dans laquelle il y a une plateinne de fusil garnie, une autre petite boette, remplie a peu pres de Viels petits outils usés et de petits morceaux de fer Inutiles, trois autres plus grandes boettes de dans lesquelles Il y a De Vielles ferrailles et debris Du metier Darmurier une autre boette dans laquelle il y a un moulle a balle, et plusieurs morceaux de vielles sous gardes en fer, dont trois a fusil et les autres a pistolet le tout prisé Dix livres 10£.
Item quatre lames neuves depee, six vielles Lames depees dont partie cassées, une petite epée a poignée de cuivre une vieille lame de couteau de Chasse Dix huit Viels foureaux Depées, une vielle habbarde et un vieil esponton Sans manches, une meche a pistolet, douze baguette de fer tant bonnes que mauvaises une pioche de fer amanchée de bois avec son etuy de cuir le tout prisé a Six livres cy 6£.
une paire de pistolets neuf a Demy arson avec leurs platinnes de fer sans chien et leurs garnitures de cuivre un autre pistolet neuf a demy arson avec sa platinne et garniture en cuivre, Deux petites boettes, dans lesquelles Il y a quelques viels modelles de de calibres en fer, et aultres vielles ferailles, une jatte de bois, et une autre petite boette dans laquelle Il y a une sous garde de cuivre et une autre en fer, a pistolet le tout prisé a huit livres cy 8£
Item un fusil brisé avec sa platine et garniture en fer, ledit fusil D’environ quatre pieds un fusil enté sans platine auquel il y a trois porte Visses de cuivre un fusil de pistolet et son canon monté dessus, un autre petit fust de pistolet – Deux canons de pistolet a Demy arson, un pistolet Darson avec sa platine et garniture en fer, six viels fusts de pistolets garnies a la pluspart De leurs calottes et sous gardes en fer, le tout prisé trente livres Cy 30£
quatre jattes et une calotte dans lesquels Il y a de vielles ferailles et debris darmes, une sous garde de fer a fusil le tout prisé dix sols 10 s.
quatre autres petittes boettes dans lesquelles Il y a quelques platines a pistolet, et deux canons a pistolets avec des chiens Visses, Ressors aussy a pistolet que ladite Veuve a dit appartenir a Differents particuliers qui les avoient donnés audit Deffunt a ce raccomoder, pourquoy nont ete prisés.
Deux Vielles epée Dont une a poignée de cuivre, et l’autre en Demie argenture de cuivre, un sabre et une poignée de cuivre le tout prisé a vingt sols cy 1£.
un fusil garny en fer que ladite Veuve a dit appartenir au sieur le febvre du hazerey une autre quelle a dit appartenir au sieur viquesnel monté en fer, un autre monté en fer qui appartient a un garde du pays Dauge, un autre Viels fusil qui appartient à un homme de saint jullien de Mailloc et dont elle ne scait point Le Nom, un aultre viels fusil qui appartient a une personne de Saint desir de lisieux dont elle ne scait point le nom, un autre pour les héritiers de Vaudelande, un autre pour monsieur de bardouil et deux vielles montures une epée a poignée dorée et damasquinée qui appartient au sieur le belhomme un sabre a monture en fer qui appartient au sieur berthault, un autre sabre de meme monture qui appartient a lepinne Saint Desir – épine Saint-Désir – un pistolet de selle pour le sieur Vatreville avec Vingt Deux autres Viels pistolets tant de poche qua selle qui appartiennent a Divers particuliers qui les avoient donnés a Raccomoder et qui ne le sont point ainssy qu’une autre oaire de pistolets pouir le sieur Suquesney cavalier De maréchaussée pourquoy le tout na ete prisé.
Deux peaux et demy de veau pour faire les foureaux prisés a cent sols cy 5£.
Item une caisse ou bouette a reposter les fusils, sans fermeture trois mauvais etablis et trois mauvais de planches avec quelques autres petits Bouts de planche le tout prisé trente sols cy 1£ 10s.
Item au devant de la boutique et dans le jardin s’est trouvé une forge bâtie de plusieurs morceaux de bois tenant sur des perches et avec des clouts, Sous laquelle il y a un Souufflet, une enclume, un marteau, une auge de pierre cinq morceaux de fer sans manche, une paire de tenaille cassée un cagnard en fer, un contrevend, une couche ou chariot excepté la foncaille, le tout prisé Six livres cy 6£.
De la nous nous sommes transportés dans une cave dependante du manoir du castellier que ledit deffunt avoit pris a loyer, du sieur de Grieu, dans lequelle S’est trouvé un dressoir avec un buffet dessous et ses panneaux le tout de différents bois un fust de botte a cidre un fust de tonneau trois fusts de poncon Dans l’un desquels Il y a viron deux barils de cidre et auquel il y a une champeleure de cuivre avec trois chantiers le tout prisé vingt livres cy 20£
Item neuf planches de bois de noyer De Différentes longueurs pour faire des montures a fusil le tout prisé Dix livres cy 10£.
Ensuitte nos sommes montés dans la chambre de Dessus ladite cave dans laquelle s’est Trouvé une couche a quenouilles garnie Dune paillasse, Deux lits un traversin de coutil emplumés l’un de plume d’oye et l’autre de plume commune, Deux drats une courtepointe Dindienne rouge a fond gris Deux petits oreillers de coutil emplumés avec leurs taye de toille avec les rideaux pentes ciel et dossier de drap brun maron garni de rubans Bleus le tout prisé cinquante livres cy 50£
Item un petit miroir cintré a cadre de bois brun un bénitier de fayence Deux petits pots de fayence trois petits rideaux de toile imprimée a fenêtre un petit baley de bourdainne une boette de fer blanc a Tey Deux figures de plâtre Deux petits landiers une paire de soufflets une table de bois de chesne avec son tiroir dans lequel il y a deux napes de toile et huit serviettes de toille et d’oeuvre le tout prisé avec la table et une brosse a habit a Six livres cy 6£
un petit bahut Trouvé ouvert dans lequel il n’y a que quelques Jupes linges et habillements a lusage de la dite Veuve et de ses enfants le tout Réclamé par ladite Veuve comme servant a leur usage pourquoy nont été prisés et ledit bahut prisé avec une chaise et un fauteuil empaillés a quarante sols cy 2£.
Item dans un cabinet a côte de ladite chambre s’est trouvé un chariot une paillasse une courtepointe de siamoise un traversin de coutil emplumé Deux chaises couvertes de Toille une croisée de lit sans garniture le tout prisé a quinze livres cy 15£.
De la Nous sommes montés dans le grenier de ladite Maison Dans lequel s’est trouvé une armoire de différents bois démontée prisée avec sa ferrure à vingt quatre livres cy 24£.
la porte duquel grenier a été par nous ouverte avec la clef qui étoit en nos mains ensuite nous sommes entrés dans un petit cabinet y attenant dans lequel s’est trouvé Deux verges tournantes en fer estimées trente sols 1£ 10s.
une petite armoire de bois de chesne dont l’ouverture a ete par nous faitte avec la clef qui est en nos mains, dans laquelle s’est Trouvé, quatre plaques de couche en cuivre, bronze sousgarde de cuivre, a pistolets sept autres aussy de cuivre a fusil, deux autres sous garde en fer a fusil une poignée depée en cuivre, cinq platines a fusils garnies excepté Deux qui ne le sont point Vingt trois autres sous gardes de cuivre a pistolets Vingt six calottes en cuivre a pistolets, trois portes baguettesa queue (?) en fer – et un autresimple aussy de fer, sept visses de fer a divers usages, un chien et une batterie de pistolet, Vingt quatre portes Visses en cuivre pour pistolet cent soixante seize porte baguettes en cuivre tant a fusil qua pistolets le tout estimé non compris l’armoire quinze livre cy 15£
la dite armoire prisée Dix livres cy 10£.
Item une moyenne glace a cadre et chapiteau dorée prisée dix livres cy 10£.
une petite boette de bois peint dans laquelle il y a quinze paires de manchette a lusage de la ditte Veuve qui les a réclamés pourquoy non prisées et ladite boite prisée Dix sols cy 10s.
Item un ciel de lit un dossier de Taffetas Vert piqué avec quatre rideaux dont deux petits et deux grands garnies de leurs anneaux de fer et cuivre et les pentes en dehors le tout de serge Verte garne de rubans jaulne le tout prisé trente livres cy 30£.
une petite boette de carton dans laquelle il n’y a Rien, Deux plats dont un grand et l’autre moyen et une douzainne dassiettes octogones le tout detain Douze assiettes un saladier Deux sous coupe et Deux tasses le tout de fayence le tout prisé Vingt livres cy20£.
Sur la seconde planche s’est trouvée une petite boëtte dans laquelle de Touche (?) avec une clef, un ptit pannier Dozier dans lequel il n’y a rien, le tout prisé Dix sols cy 10s.
une petite boitte de bois peint dans laquelle Il n’y a qu’une paire de manchettes a l’usage de laditte Veuve qui les a réclamés pourquoy non prisés.
Item un jupon de bazin piqué, une robe de tanin reyée une petite Robbe de moucrette avec un jupon, de petit taffetas rayé une robé de gros de tour broché a fleurs le tout reclamé par laditte veuve Comme etant a son usage et de sa soeur et sa fille pourquoy nont été prisées.
Item sur la planche du haut de ladite armoire S’est Trouvé neuf drats tant grands que petits prisés vingt livre cy 20£
Six Napes cinq serviettes de toille onze autres autres (sic) serviettes doeuvre quatre layes doreiller sept chemises a homme unies le tout prisé a vingt livres cy 20£.
Deux autres chemises unies a homme prisées quarante sols cy 2£.
Dix chemises a femme quatre corselets de grenade bazin et cotton un jupon de bazin le tout reclamé par ladite Veuve comme servant a son usage et a elle appartenant pourquoy non prisé.
Sept autres chemises unies a usage dhomme que ladite Veuve a dit appartenir au Nommé Vignet Milicien qui les a laissés chez ledit deffunt lorsqu’il y travailloit au metier d armurier pourquoy nont ete prisées.
Ensuite nous nous sommes transportés dans la chambre de Dessus la cuisine de l’autre Maison cy dessus désignée dans laquelle s’est trouvé de plus un pare a pluie, un pannier a bras, une petite cage de fil de fer et bois a oiseaux le tout prisé vingt sols cy 20s.
apres quoy nous avons fait l’ouverture du petit Buffet affiché en lambris etant a côté de la cheminée Dans lequel sont Renfermeées les ecritures et avons procédé a l’inventaire d’icelles ainsy quil ensuit une liasse de neuf pieces en papier et parchemin qui sont lettres de maitrise de robert montaval au metier de thailleur dhabits, contracts de franchissement de vingt cinq sols de rente passé devant notaire estrait de bapteme du fils de louis convenant actes de tutelles Des mineurs de louis convenant et autres pieces de peut dimportance auxquelles sont attachées la grosse en papier d’un contract de Vente faitte par Robert Convenant a guillaume campion de fonds sis a Saint pierre des Ifs moyennant neuf cents livres dont dont cinq cents livres ont été payes comptant et pour les quatre cents livres restantes edit campion s’est cosntitué envers ledit convenant en vingt livres de rentes hypothéque racquitable passé devant Cosnard Tabellion en la Vicomté Dauge le vingt six novembre mil sept cent trente ….. cotté premiere
Desquelles pieces ledit sieur Jean baptiste convenant s’est Saisy du consentement de ladicte veuve a charge de les representer … et ont été trouvées dans ledit sac cy dessus mentionnés ensuitte ayant examiné les autres papiers qui sont dan sles deux boittes Cydevant mentionnées il s’est trouvé parmy iceux un arresté de Compte fait par ledit deffunt au profit du sieur Duchemin huissier poure Dilligences quil avoit faittes pour luy montant a Vingt huit livres trois sols six deniers en date du trente octobre mil sept cents Cinquante huit sur le dos duquel est un acte dudit sieur duchemin du quatre octobre dernier par lequel il a reconnu que la dame monlaval lui a mis aux mains un fusil pour assurance du montant de son mémoire …..
pièce incomplète )
= Arch.S.H. Lisieux – Fonds non classé – papier 24 f°

1761. – Archives SHL.1F461: 8 juin 1761 : inventaire de le succession de Jean-Baptiste Mignot marchand de toile paroisse St Germain.

1763, 24 août – Lisieux. Gabriel Dubois et Catherien Marette ont une fille – déclarée par Germain Dubois son oncle.
= Arch. mun. Lisieux – Reg. catholicité St.-Germain.

1767 Archives SHL 1F287 : 16 février 1767 : Jean Desperriers paroisse Saint Germain donne en fieffé à rente à Charles Dubois notaire à Glos une ferme sise à Saint Jean de Livet.

1767, 9 mars – Lisieux. Naissance d’ André-Alexandre, fils de Gabriel Dubois et de Catherine Marette.
= Arch. mun. Lisieux – Reg. catholicité St.-Germain.

1770. mars. Archives SHL.1F652 : 16 mars 1770 : inventaire après décès de Guillaume Le Gros, journalier à Lisieux.
177O, 22 mars -Lisieux Inventaire des biens meubles et papiers de feu Louis Lefebvre, apothicaire, paroisse Saint-Germain, à Lisieux … Drogues, ouvrages d’apothicairie.  » Plus sur une petite Planche tenante à la muraille et portée sur des goussets S’est trouvé un livre in quarto intitulé dictionnaire universel des drogues simples Couvert de veau, un autre Livre in quarto aussi Couvert de veau intitulé pharmacopée universelle, un autre Livre Petit in quarto intitulé les oeuvres pharmaceutiques du Sieur Jean Regnoult … = Arch. M.C. – Archives 10.1- Lisieux, 63.1- Inventaires 86 ff. papier.

1770, 16 avril – Norolles Charles-François Legoux, demeurant en la paroisse de Norolles, reconnaît être tenu et obligé envers François Resley ( Beslay ?), demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Germain, une partie de 38 livres de rente foncière, pour cause de fieffe de trois petites pièces de terre à Norolles – ( cf. acte du 30 décembre 1730 )
= Arch. M.C. Fonds et analyse Et. Deville – Parch. 2 ff.

1772, 11 juillet – Tonnencourt. L’An mil sept cent soixante douze, le samedy unzee jour de juillet après midy à la requête de Messire Jacques de Courtoeuvre chevalier et seigneur de Bocaudrey, bas-Millouet et autres lieux, demeurant la ville de Lisieux parroisse Saint-Germain qui a requis le présent fait election de domicille aux fins d’iceluy en la maison et demeure de Maître Milcent de Belcour avocat demeurant en la ville d’Orbec: J’ai pierre menange premier huissier en l’Hôtel de Ville et huissier audiencier au bailliage d’Orbec y reçu et immatriculé exploitant partout le royaume demeurant audit Orbec soussigné; signiffié et déclaré à Messieurs les Officiers du Bailliage d’Orbec gardes des sceaux de la chancellerie établis pour led siège En La personne de Maître Claude Joseph Hubert Conservateur des hipothèques des créanciers sur immeublesréels ou futils en son bureua situé à Orbec rue de la geole paroisse notre-dame en parlant à Me hubert trouvé à son bureau aud. Orbec que le Seigneur de Bocaudrey est opposant et s’oppose à ce qu’aucunne Lettres de ratification ne soient expédiées ni scellée au profit de qui que ce soit sur la vente qui peut avoir été faite ou qui pourra Letre par la suitte par Messire desir antoine Coesard de Liée (Lyée) Chevallier seigneur de Tonnancourt De Liée et Belleau demeurant en sa terre et paroisse de Tonnancourt de tous ses biens fonds et notamment du fief terre et seigneurie de Belleau Belleau scituée en la paroisse de notre-dame-de-courson vendu par led seigneur de Tonnancourt à Monsieur Deshayes Ecuyer seigneur de Bonneval chevallier de l’Ordre Royal et Militaire de saint Louis suinon à la charge que sur le prix desd. immeubles Le Seigneur de Bocaudrey soit payé Des sommes princialles arrérages interet frais mises Dexecutions despenss et Loyaux Couts à Lui dus Couronne (?) en tous ses droits noms raisons actions privilèges et hipothèques pour causes et moyens a déduire en temps et lieu J’ai aud. Me Hubert parlant comme dessus Laissé autant du présent et payé Trois livres pour son droit d’enregistrement
= Arch. SHL. 9FA Fonds Deville. Communes T. Dossier Tonnencourt.

1781. décembre Archives SHL : 1F590 : 3 décembre 1781 : Nicolas Herrier (St Germain à Lisieux) donne à ferme à Jean Carré un bien situé à Notre Dame des Vaux.

1782, 15 juin – Lisieux Archives SHL1F33 – Vente par le sieur Lemercier au sieur Alleaume d’une maison neuve située faubourg de Paris.
Par devant Guillaume Gabriel Daufresne, Licencié ès Loix, reçu provisoirement en Bailliage à Orbec à l’exercice et fonction de notaire du Roi à Lisieux, soussigné
fut présent François Le Mercier, Ecuyer, Chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis, ancien Commandant de l’artillerie du Canada, seigneur et patron du Mesnil-Guillaume, haut justicier de la dite paroisse et de celle de Saint-Jean de Livet, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Jacques.
Lequel a reconnu avoir par ces présentes vendu, quitté, cédé et délaissé avec promesse de garantie de tous troubles, dettes, hipotesques évictions et autres empeschemens quelconques Au sieur Pierre Alleaume, marchand, demeurant en cette ville, paroisse Saint-Germain,à ce présent et acceptant acquéreur pour lui ses hoirs ou ayant cause, Scavoir:
Une maison neuve qui appartient au sieur Le Mercier, et qu’il vient de faire construire à la place de l’Auberge de la Levrette sise en cette ville, faubourg de Paris, paroisse Saint-Jacques, ainsi qu’elle se contient dans son enclos, et circonstances et dépendances bornée d’un côté au midy par la rue de faubourg de Paris, d’autre côté au Nord par la cour dudit sieur vendeur, d’un bout au Levant par la veuve Fontaine, et d’autre bout au Couchant par ledit sieur vendeur.
Pour de la dite maison, jouir, faire et disposer par ledit sieur acquéreur comme de son propre et de chose lui appartenant de ce jour jusqu’à l’avenir, aux concventions et conditions suivantes, savoir:
1° Les murs et parois d’entre ladite maison vendue et la maison qu’occupe ledit sieur Le Mercier, seront mitoyens entre lui et dit sieur Alleaume, et chacun d’eux aura la liberté d’y afficher de son côté à la charge de les réparer et entretenir à l’avenir, à frais communs.
2° Les Parties ne pourront de côté ni d’autrefaire aucune batisse qui excède la hauteur du mur faisant séparation d’avec la cour ddit sieur Le Mercier.
3° Ledit sieur Alleaume pourra, s’il le juge à propos, faire recosntruire l’écurie dépendant de ladit maison vendue et il aura le droit d’avancer ladite écurie dans toute sa longueur d’un pied et demi en dedans de la cour dudit sieur Le Mercier Et encore, il aura la liberté de faire et ouvrir dans la muraille ou parois de ladite écurie, sur la cour dudit sieur Le Mercier deux ou trois jours à chassis dormant qui seront grillés de barres de fer à la hauteur d’homme, sans que cela puisse empêcher ledit sieur Le Mercier d’y afficher des crochets dans cette même muraille ou parois qui appartiendra audit sieur Alleaume.
4° Le sieur Alleaume supportera le tuyau de la fontaine depuis sa porte jusqu’au réservoir placé sur son terrein, lequel réservoir sera commun entre les parties, ainsy que ledit tuyau qui sera arrangé de façon à verser également de l’eau dans les bassins des dites parties, letout, au moyen et parceque les réparations desdits tuyaux et réservoirs seront faits à frais communs, Et que la rente de dix livres, faite à l’Hôtel de Ville pour le droit de cette fontaine, sera payé et acquitée à l’avenir par lesdites parties, moitié par moitié.
5° Pour réparer et couvrir réciproquement sur leurs maisons, les parties auront le droit respectif du tour d’échelle sur leur terreins et d’y faire passer à cet effet les matériaux nécessaires, sans que ce droit puisse s’étendre plus loin que dans le cas de réparation de couverture.
6° Le dit sieur acquéreur tiendra ladite maison vendue, mouvante, en franche bourgeoisie, des seigneurs dont elle relève par foi et hommage seulement, les parties ayant déclaré ne point connaître nommément lesdits seigneurs.
La présente vente ainsi faite et en outre moyennant la somme de dix neuf mille livres de prix principal, francs deniers venant aux mains du dit sieur vendeur, de laquelle somme de dix neuf mille livres, ledit sieur vendeur reconnaît avoir reçu avant ce jour, du dit sieur acquéreur, celle de quatre mille livres en espèces ayant cours, dont il se tient content, satisfait et bien payé, en quitte et décharge d’autant le dit sieur acquéreur.
Et à l’égard des quinze mille livres restantes, le dit sieur acquéreur les a présentement soldées au dit sieur vendeur en deux billets de son fait au profit de ce dernier, payables sans intérêts, savoir l’un de six mille livres à la fin d’août prochain et l’autre, de cinq mille livres à Noël prochain Et en outre en un autre billet de quatre mille livres, payables au vongt pour trente août prochain, dans Paris, du fait de Bidault, à l’ordre du dit sieur Alleaume qui l’a passé à celui du dit sieur Le Mercier.
Le défaut de représentation desquels trois billets montant ensemble à la dite somme de quinze mille livres vaudra quittance de ladite somme, a dit sieur acquéreur sans qu’il ait besoin d’en justifierde particulière ni de requérir aucun émargement sur ces présentes à cet égard parcequ’à la sureté et garanties desdits billets jusqu’à leur parfait acquit, l’objet vendu en demeure spéciallement affecté et hipotecqué, et en outre ledit sieur Alleaume y oblige et affecte tous ses biens présents et à venir…..
Fait et passé à Lisieux en l’étude, le samedy avant midy quinze juin mil sept cent quatrevingt deux, présence du sieur Michel Théodore Magloire Balleroy et Gille Le Peton, praticien, demeurants en cette ville…
= Arch. coll. Daniel Deshayes, Lisieux. Copie MC, 17.08.1992. Parchemin, 4 ff.

FOND CAILLIAU – Sous-série 3 F –
Fonds Cailliau 3F1 – 3F201.
3F 11 1687-1802 – Lisieux :constitutions, ventes, et transports de rentes
LE LION François Victor, prêtre habitué en l’église Saint Germain.

Fonds Cailliau 3f-139 – Contrats de Mariage.
– ALABARBE Michel – St.Germain Lx et FOUGY Jeanne – Saint Désir – 3/2/1681.
– GOSSE Jacques – St.Germain Lx et THOREL Magdelaine – Saint-Désir – 25/9/1700.
– SANSON François – St.Germain Lx – DELAROCHE Marie – St.Germain Lx – 5/10/1705.
– ARMENOULT – Jean Antoine – St.Germain Lx et LESPINEY (de) Anne St.Jacques Lx – 16/6/1732.
– PIEL François – St.Germain Lx et GUIRARD Marie St.Germain Lx – 26/8/1736.
– BERTRE Pierre Victor – Germain Lx et SAUDBREUIL Charlotte Jul – St.Silvin Glos – 29/4/1777.

FONDS Arthème PANNIER.
NE 12.4 : 4e carton : LISIEUX. – Eglise Saint Germain.
– EPITOME – XIV. – Registre destiné à enregistrer arrêtés, décisions, ordonnances et rapports du Bureau de Police et de Sécurité de la Ville de Lisieux.
– ARCHEOLOGIE – 1. Eglises : La Cathédrale – St Jacques – St Germain – St Désir.
– ARCHEOLOGIE – 2. Extrait du registre de la Municipalité de St Hippolyte du Bout des Prés – 1788 – 1806 –
Notes sur l’église St Germain.

SAINT EUGENE

Note sur SAINT EUGENE.

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La commune de Saint-Eugène  est rattachée à celle de FORMENTIN par Décret du 12 novembre 1868.

Archives du Calvados .
Saint-Eugène (Calvados ; jusqu’en 1868)
Histoire administrative : Saint-Eugène est réuni à la commune de Formentin par le décret du 12 novembre 1868.
TA Formentin (Calvados)
Saint- Eugène. (2 reg., 70, 76 fol.)
Délibérations du commun. 1673-1727 – Délibérations municipales. 1er septembre 1793 – 10 frimaire an IV (Reg., 125 fol.)
Reprise des délibérations : 30 fructidor an VIII.
ÉTAT-CIVIL () : Saint-Eugène. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis1636. Lacune: 1775.
IMPOSITIONS : Audiences de contrats et délibérations du commun. 1636-1673.
Saint-Eugène. Déclarations des biens et revenus des habitants (pour la taille et le dixième). 1709-1740 (Reg., 17 fol. et 3 p.)
CULTES : Saint-Eugène. Comptes du trésor. 1577, 1601-1727 (2 reg.. 65, 87 fol. et 1 p.) Titre de pension constituée sur les bénéfices de Formentin et Saint-Eugène. 1603 (1 p.)
Lacune des comptes : 1671-1672 ?
Voir aux Archives du Calvados des actes de catholicité de Saint- Eugène. 1679 (SérieG, Saint-Eugène, cah.)

Lieux-dits de SAINT EUGENE:
Château-Gaillard (LE), Maison – Cour-Marion (LA), h. – Forge-Boutron (LA), h. – Friche-aux-Héroult (Le), h. – Haie-de-Buis (LA), h. – Lieu-Petit (Le), h. – Tourailles (LES), h. – Tremblaye (LA), h. – Val-Ribout (LE), h. –

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie.

Jacques Henry, L’église de Saint-Eugène – commune de Formentin, Calvados.

2 – Pièces Justificatives.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
St.-Eugène, ecclesia Sancti Eugenii.
L’église de St.-Eugène est supprimée et réunie à Formentin.
Le choeur est flanqué, du côté du nord, par trois contreforts qui paraissent du XIIIe. siècle. L’église remonterait donc à cette époque, pour quelques-unes de ses parties; mais ici comme ailleurs on a modifié, à diverses reprises, l’édifice primitif par des reconstructions. Ainsi, dans la nef, on voit encore, au nord, une petite lancette qui peut remonter au XIIIe. siècle, et une lancette pareille en regard du côté du sud; puis viennent trois fenêtres ogivales surbaissées dans le style du XVI. ou plutôt encore du XVII. siècle. La façade occidentale paraît du XVIIe. siècle, quoiqu’elle soit garnie de contreforts. Un porche existe sur la barrière du cimetière et l’on voit un if dans cette enceinte.
Le maître-autel est du XVIII. siècle. Le choeur est séparé de la nef par un arc accompagné de deux autels du XVIIe. siècle, dont les retables sont découpés à jour (Notes de M. Bouet).
L’église est sous l’invocation du saint dont elle a pris le nom. Le seigneur du Fournet nommait à la cure au XIVe. siècle ; au XVIIIe., le chapitre de Lisieux était en possession de ce privilège. On comptait 132 habitants à St.-Eugène dans la première moitié du siècle dernier. M. de Mottevilleen était alors seigneur.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

335. -Le 22 avril 1680, Pierre Mioque, fils de Pierre et de Marguerite Paris, de la parr. Ste Eugénie (St-Eugène), reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

154. – Le 31 août 1694, Me Jean Béquet, pbrë, curé de la parr. de Ste Eugénie (1), bachelier en théologie, cy-devant promoteur de l’évêché de Lx. ayant fondé en son église, le 26 nov. 1687, une confrérie du St-Sacrement, donne au trésor de lad. église la somme de treize livres de rente pour faire célébrer une messe le troisième dimanche de chaque mois et le jeudi du St-Sacrement. Cette rente est hypothéquée sur une terre nommée la « Cousture Bequet » sise en la parr, de St-Désir de Lx.
Le 15 juin 1692, led. sr Bequet avait « fondé quatre sermons pour inspirer la révérence du St-Sacrement, » et un salut solennel tous les soirs de l’octave du Très-Saint Sacrement.
(1) Aujourd’hui St- Eugène, réuni à Formentin.

400. – Le 29 décembre 1696, Jacques Seney, fils de Jean, et d’Anne Vimont, de la parr. de St-Germain de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

203. – Le 20 sept. 1698 , Me Jacques Seney , acolyte de St-Germain de Lx, reçoit le sous-diaconat. Le 19 sept. 1699, il est ordonné diacre.

65. – Le 24 sept. 1701, Me Jacques Seney, sous-diacre de St-Germain de Lx, est ordonné diacre.

340. – Le 4 oct. 1704, la nomination à la cure de Ste Eugénie (St-Eugène) appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Me Jacques de Setz, pbrë, chanoine de semaine lors de la mort de Me Jean Becquet, pbrë, dernier titulaire, décédé la dernière semaine de septembre, nomme a cette cure la personne de Me Jacques Seney, pbrë de Lx.
Le 11 oct. 1704, le seigr évêque donne aud. sr Seney la collation dud. bénéfice.

356. – Le 15 oct. 1704, M6 Jacques Seney, pbfë, pourvu de la cure de « Ste Eugène », prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Pierre Yve, pbfë, desservant lad. parr. « de Ste Eugénie » (sic), et autres témoins.

330. – Le 2 avril 1706, Robert Miocque, fils de Pierre et de Marguerie Rebout, de la parr. de Ste Eugénie (St-Eugène), reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

559. – Le 11 août 1707,, Jacques Miocque, fils de Pierre, de la parr, de Ste Eugénie, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Robert Miocque, «écolier, ayant fait son cours de philosophie au collège de Lx, » afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

547. – Le 24 sept. 1707, furent ordonnés sous-diacres :
Me Robert Miocque, acolyte de la parr, de Ste Eugénie (St-Eugène).

Curés. – J. Béquet – Jacques Seney.
Clercs.- P. Mioque – R. Mioque.
Patron. – Le chanoine de semaine en la Cathédrale. – J. de Setz.

487. – Le 7 avril 1708, Pierre Guillemin, fils de Pierre et de Catherine Lecomte, de la parr, de Ste Eugénie (St-Eugène), reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

224. – Le 22 sept. 1708, Me Robert Miocque, sous-diacre de St-Eugène, est ordonné diacre par Mgr Jacques de Matignon, ancien évêque de Condom.

43. – Le 14 mars 1709, Me Pierre Guillemin, demeurant à Ste Eugénie (St-Eugène), constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Pierre Guillemin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. – A ce contrat furent présents Henry de Coeùret, Escr, sr de Colombiers, demeurant en la parr, des Groselliers, et Jean-Auguste Guillemin, demeurant à Tourgéville, l’un des gardes de Monsgr le duc d’Orléans.

487. – Le 7 avril 1708, Pierre Guillemin, fils de Pierre et de Catherine Lecomte, de la parr, de Ste Eugénie (St-Eugène), reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

458. – Le 27 mai 1713, vu l’attestation du sr Lebienvenu, curé de la Roque-Baignard, et du sr Seney, curé de Ste Eugène (sic), dispense de bans pour le mariage entre Robert Hain, fils de feu Guillaume et de Marguerite Bloche, de la par?, de Ste Eugène, d’une part, et damlle Catherine de Malfilastre, fille de Pierre et de damlle Françoise Lecavellier, de là parr, de la Roque-Baignard. – Ce mariage ne se fit qu’avec beaucoup de difficultés. Jacques de Malfilastre, frère de la future, et plusieurs autres avaient mis des oppositions qui furent jugées « frivolles » par la sentence de l’officialité.

315. – Le 19 fév. 1715, vu l’attestation du sr Seney, curé de St-Eugène, et du sr Guillemine, vicaire de Bonnebosq, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Ollivier et Charlotte Lys.

Curé. – (J.) Seney.
Clercs. – P. Guillemin – R. Mioque.
Notables. – G. Hain – R. Hain.

194. – Le 26 août 1726, Marie Delafosse, veuve de François Bloche, demeurant à St-Eugène, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me François Bloche, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

1392. – Le 4 mai 1733, la nomination à la cure de « Ste Eugène » (St-Eugène), appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Mre Gallois Eudes, pbre, chanoine prébende des Loges, se trouvant chanoine de semaine, nomme à lad. cure, vacante par la mort de M6 Jacques Seney, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Duval, pbrë de ce diocèse, gradué en l’Université de Caen.
Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr Duval la collation dud. bénéfice.
Le 1 er juin 1733, le sr Duval prend possession de la cure de Ste-Eugène, en présence de Me Jean-Jacques Lechevalier, pbrë, curé d’Auvillers et doyen de Beuvron ; Me Jean-Baptiste Lesueur, pbre, desservant la parr.
de Ste Eugène, et autres témoins.

60. – Le 21 août 1741, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Jacques Le Boursier, Me chirurgien royal juré à St-Turpin, bourgeois de Falaise, demeurant à St-Pierre-sur-Dives, d’une part, et dlle Marie-Aulne de Clinchamps, fille de feu Mesre Jean-Baptiste de Clinchamps, Escr, et de damlle Hyacinthe de Bouquetot, de la parr, de Ste Eugène.

Curés. – Jq Seney – Jq Duval.
Prêtre desservant. – J.-B. Lesueur.
Clerc. – F. Bloche.
Patron. – Le chanoine de semaine. – G. Eudes.
Seigneurs. – J.-J. Le Boursier.

124. – Le 12 août 1761, la nomination à la cure de St-Eugène appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Mre François d’Hercourt, pbfë, chanoine prébende de Lieurey, 2e portion, se trouvant chanoine de semaine, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jacques Duval, dernier titulaire, décédé le 10 du présent mois, la personne de Me Jacques-Augustin-Nicolas Le Danois, pbrë de ce diocèse.
Le même jour, M. de Cheylus donne aud. sr Le Danois la collation dud. bénéfice.
Le 13 août 1761, le sr Le Danois (1) prend possession de la cure de Ste-Eugène (2 et 2a), en présence de Jean Mioque, trésorier de lad. église, et autres témoins.
(1) En 1791, M. Le Danois venait de mourir n’était pas remplacé quand on demanda le serment constitutionnel. M. Jacques-Michel Asse qui desservait alors la paroisse, refusa de le prêter. Il fui destitué et partit pour l’exil, comme nous l’indiqueront plus loin..(Archives du Calvados).
(2) Au commencement de la Révolution, le curé de St-Eugène mourut et ne fut pas remplacé.
Mr Asse fut désigné pour desservir provisoirement la paroisse. On lui demanda de prêter le serment à la Constitution civile ; il refusa de le prêter sans restriction et fut destitué. En 1792 il partit pour l’exil et se dirigea sur Londres. Il mourut à Winchester le 17 décembre 1793, à l’âge de 38 ans. (Archives du Calvados. – Nécrologe anglais de la Biblioth. du Chapitre de Lx.)
(2a) L’acte île nomination porte St-Eugène et le procès verbal de prise de possession écrit « Ste-Eugène », suivant l’ancien usage. Dans le principe on disait « Ste Eugénie. ».

Curés. – Jq Duval – J.-A.-N. Ledanois. Patron. – Le chanoine de semaine en la Cathédrale. – F. d’Hercourt.
Notables. – G. Coypel – Jn. Mioque.

Nobles ou Vivant Noblement à Pont-L’evesque – Par Henry LE COURT.
Robert Le Court, Esc, Sr des Tourailles, paroisse de St-Eugène, épousa Anne Le Barbier.

Le Régime De La Liberté Des Cultes Dans Le Département Du Calvados Pendant La Première Séparation
(1795-1802) – Raoul Patry.

On ne compte plus dans le Calvados les infractions aux lois sur les cultes : dans le cimetière de Saint-Eugène, canton de Bonnebosq, un placard, fixé à la croix qui vient d’être replantée, est une véritable invitation à l’assassinat du premier Consul : « Arbre sacré qu’un sinistre pouvoir avait lâchement abattu, relève-toi et sur les ruines odieuses de la république, sois l’effroi de l’artisan actuel de la misère publique.
A Saint-Eugène, le maire et les adjoints invitent les habitants à contribuer au paiement et au logement du prêtre réfractaire, qu’ils ont appelé pour exercer les cérémonies religieuses et qui n’a pas fait la promesse.

3 – Archives ShL.

CAUDEMUCHE


NOTES sur: Le CAUDEMUCHE

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Caudemuche réuni à <ahref= »http: www.societehistoriquedelisieux.fr= » » ?p= »7160″ »>CRESSEVEUILLE le 18 août 1827</ahref= »http:>

Archives du Calvados.Le Caudemuche (Calvados; jusqu’en 1827)Histoire administrative: La commune est réunie à Cresseveuille par l’ordonnance du 15 août 1827.EP
ADMINISTRATION GÉNÉRALE : Caudemuche.Néant, dès l’inventaire arrêté le 28 juillet 1860.
Caudemuche. Baptèmes, mariages et sépultures . depuisseptembre 1653 .Délibérations du commun. 1653-1682 et passim, 1700-1750.Mandements de l’évêque et du chapitre.

Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux – H. de FormevilleDuquel
fief de Dozulley relève :Le fief de Caudemuche, 8° defief assis en la paroisse de: Caudemuche, possédé par Henry de Cavelande, Ecuyer.
Par. de Saint-Martin,patr. le seigneur du lieu.Dioc. de Lisieux,doy. de Beuvron.Génér. de Rouen,élect. de Pont-l’Evêque,sergent: de Beuvron.
Fief de Robehomme, 1234 (lib. rub. Troarn. p. 117), fief de la vicomté d’Auge ressortissant à la sergenterie de Beuvron.Huitième de fief relevant de la seigneurie de Dozulé, 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge).
– Sous l’invocation de Saint Martin- Vicomté d’Auge en Normandie – Aveu de l’an 1395- Curé:Ferey (1749-1787)

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie.
Néant

2 – Pièces Justificatives.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONTLe Caudemuche, Caudemuche, Calida Mucia.Au fond d’une vallée parallèle à la précédente, vers l’ouest, se trouvait la paroisse du Caudemuche réunie à Cresseveuille. L’église de Caudemuche a été démolie il y a plus de vingt ans : je l’avais aperçue en 1825, et alors elle ne me parut guère intéressante : c’était une église avec une tour en bois, couronnée d’une petite flèche couverte en ardoise. Elle était sous l’invocation de saint Martin et à la nomination du seigneur du lieu, qui était, au XIV°. siècle, un Robert Normant, d’après le Pouillé. On y comptait 2 feux privilégiés et 14 feux taillables; elle faisait partie de la sergenterie de Pont-l’évêque.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux
467. – Le 13 mars 1705, la nomination à la cure de St-Martin de Caudemuche, doyenné de Beuvron, appartenant au seigr du lieu, Mesre Georges de Cavelande, chevr, seigr et patron de Cresseveulle, Caudemuche et autres lieux, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me François Girard, pbre, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Noncher, pbre de ce diocèse. Fait en présence de Me Jean Jouen, pbfë, curé de Danestal, doyen rural de Beuvron. Le 18 mai 1705, le seigr évêque donne aud. sr Noncher la collation dud. bénéfice. Le 20 mai 1705, le sr Noncher prend possession de la cure de Caudemuche, en présence de Me Jean Jouen, curé de Danestal, doyen rural de Beuvron ; Me François Hémery, pbfë, desservant lad. parr. de Caudemuche; Thomas Colleville, « Me d’escholle de lad. parr. », et autres témoins.
Curés. – F. Girard – J. Noncher. Prêtre desservant. – P. Hémérj. Patron. Le seigneur du lieu. -G. de Cavelande. Maître d’école. – T. Colleville.

510. – Le 8 nov. 1718, vu l’attestation du sr Hamel, curé de Beuvron, et du sr Nonçher, curé de Caudemuche, dispense de bans pour le mariage entre Antoine de Jaza (?), Escr, sr de St-Julien, fils de feu Jean de Jaza, Escr, sr de St-Pair, et de damlle Lucie Thevrenin (?), de la parr, de Beuvron, d’une part, et damlle Marie Le Breton, fille de feu Jean Le Breton, Escr, sr du Moutier, et de damlle Françoise Le Gouez, de lad. parr, de Caudemuche.
Curé. – (J.) Xoncher; Seigneur. – J. Le Breton du Moutier.

52 – Le 4 mars 1735, Me Louis Senoze, contrôleur, demeurant à Caudemuche, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Louis Senoze, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

360. – Le 21 fév. 1737, Antoine Turgis, demeurant à St-Léger-du-Bosc, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Antoine Turgis, acolyte de lad. pair., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait à Caudemuche, en présence de Me Jacques Noncher, pbre, curé de lad. pair., et par le sr Jean Noncher, demeurant aud. lieu.

50. – Le 20 juillet 1741 , Me Jean-Baptiste Gondouin, pbrë, Me ès-arts en l’Université de Caen, pourvu, en sa qualité de gradué, de là cure de N.-D. de Cresseveulle, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Jean Chauhou, pbrë, desservant lad. cure, Me Antoine Turgis, pbrë, desservant à Caudemuche, et autres témoins.

207. – Le 25 janv. 1742, la nomination à la cure de St-Martin de Caudemuche appartenant au seigr du lieu, Mesre Jean-Georges de Cavelande, seigr et patron de Caudemuche, Cresseveulle, du Bellay et autres lieux, conser du roy, maître ordinaire en la cour des Comptes et Finances de Normandie, demeurant à Rouen, rue des Jacobins, parr. St-Sauveur, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jacques Noncher, pbrë, décédé le 10 novembre dernier, la personne de Me Michel Senoze, acolyte du diocèse de Lx. Fait et passé à Rouen en lad. demeure dud. seigr. Cet acte fut retiré du bureau des Insinuations par Me Senoze, curé des Authieux ; mais il ne fut pas donné suite à cette nomination, ainsi que le prouve l’acte suivant.
Le 24 avril 1742, led. seig. de Cavelande nomme à lad. cure de Caudemuche, vacante par la mort de Me Jacques Noncher, la personne de Me Antoine Turgis, pbrë de la parr de St-Léger-du-Bosc, diocèse de Lx. Fait et passé à Rouen. Le 30 avril 1742, le seigr évêque donne aud. sr Turgis la collation dud. bénéfice. Le même jour, le sr Turgis prend possession de la cure de Caudemuche, en présence de Me Louis Senoze contrôleur des titres en la vicomte d’Auge; Jean-Baptiste Férey, ancien tabellion, demeurant tous deux en lad. parr., et autres témoins.

308. – Le 23 août 1742, Me Louis Senoze, contrôleur des titres au bureau de Beuvron, demeurant à Caudemuche, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Michel Senoze, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Jacques Le Carpentier, avocat au parlement de Rouen et demeurant en lad. ville, et Me François Pierre, tabellion royal, demeurant à Dozulé. Fait et passé à Dozulé. Dans cet acte led. sr acolyte est représenté par Jean-Georges Senoze, son frère, demeurant à Cresseveulle.

97. – Le 9 févr. 1744, Arnoult Turgis, marchand, demeurant à Annebaut, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Le Pec, acolyte de la parr, de Danestal, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Guillaume Le Pec, oncle paternel dud acolyte, demeurant à Caudemuche, et Charles Vallée, son oncle maternel, demeurant à Bonnebosc.
Curés. – J. Noncher – M. Senoze – A. Turgis. Prêtres de la paroisse, – L. Senoze – A. Turgis.

163. – Le 7 août 1749, la nomination à la cure de St-Martin de Caudemuche appartenant au seigr du lieu, Mesre Jean-Georges de Cavelande, seigr et patron de Caudemuche, Cresseveulle, du Boulay et autres lieux, conser du roy, maître ordinaire en sa Cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie et maire de la ville de Rouen, y demeurant rue des Jacobins, parr. St-Sauveur, nomme à lad. cure de Caudemuche, vacante par la mort de Me Antoine Turgis, pbrë, dernier titulaire, décédé le 27 juillet dernier, la personne de Me Guillaume Féret, vicaire de Dozuley. Fait et passé à Rouen. Le 14 août 1749, le seigr évêque donne aud. sr Féret la collation dud. bénéfice.
Le 22 déc. 1749, le sr Féret (1) prend possession de la cure de Caudemuche, en présence de Me Jean-Baptiste Amiel, prieur de Dozuley ; Me Jean-Baptiste Gondouin, curé de Cresseveulle; Me Jacques-Pierre Nigault, pbrë, desservant lad. parr, de Caudemuche.
(1) Mr Féret, originaire de Caudemuche. gouverna celle paroisse jusqu’à la Révolution. En 1791, il refusa le serment schismatique et fut destitué. Il ne put se résoudre à quitter son pays. Il fut arrêté ; mais à cause de son grand âge, il ne fut pas déporté. On l’enferma à Caen, à la maison des Carmes. (Archives du Calvados et Liste de M. de Formigny.)
Curés. -A. Turgis – G. Féret. Prêtre desservant. – J.-P. Nigault. Patron. – Le seigneur du lieu. – J.-G. de Cavelande.

129. – Le 24 août 1781, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Le Mercher, feudiste et receveur de M. le comte de Brancas, fils de feu Michel et de Suzanne Bigain, originaire de la parr, de Dampierre, diocèse de Rouen , et demeurant en la pair, de Dozulé, d’une part, et dlle Marie-Anne-Thérèse Pongnon, fille d’Antoine et de Marie-Louise-Thérèse Marguerite, originaire de la parr. de Douville et demeurant en celle de Caudemuche

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie. – 222. Jacques le Breton a fourni en la parroisse de Caudemuche. La veuve de Raoul le Breton, Jean le Breton, Jacques et maître Jean , ses fils, ont dit être issus de Guillaume le Breton, leur ayeul, anobli par la charte des francs -fiefs, à cause du fief du dit lieu de Caudemuche , pour 20 liv. tournois par lui payées, joûte la quittance signée Montfaut, et, pour fournir leur descente , ils ont produit plusieurs lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe. Le procureur du Roi a requis vérification être faite de leur descente, autrement qu’ils soient assis. V. le n°. 222.

The royal domain in the bailliage of Rouen – Rouen- La ferme de la terre qui fu Robert d’Angerville: A Caudemuche XX acres, par mesure XXII acres III ver, l’acres IIIIs- Rentes: Le molin de Caudemuche, XX lb., de cen est deue la diesme.

Bulletins de la Société de l’histoire de Normandie.
1687 – Georges Cavelande, sr de Caudemuche.

The Electrical Review 1917.
Le rapport de la Société d’Electro-Métallurgie de Dives pour les années 1916-17 indique que de nouveaux ateliers sont érigés pour les besoins de l’Armée, et, en dehors de ces installations, les plus gros travaux entrepris concernent la dérivation des sources du Val au Loup et du Caudemuche.

Notice sur l’église de Notre-Dame de Dozulé – Le Plessis-Esmangard – Ecclésia DE CAUDEMUCHE, calida mucta, 1653, S.-Martin-de-Caudemuche.

Le Regime De La Liberté Des Cultes Dans Le Département Du Calvados Pendant La Première Séparation.Dans la commune de Bonnebosq, un réfractaire nommé Férey, ancien curé de Caudemuche, provoque desrassemblements qui troublent la tranquillité publique (2)(2) Arch. dép. Pièces détachées de l’an III. Lettre du représenîant du peuple Porcher aux administrateurs du District de Pont-l’Evêque, 27 thermidor.

Bulletin Monumental – A.de Caumont
C’est aussi vers celte époque (1735 à 1739) que s’établit et se propagea la Confrérie de la Rédemption des captifs, dont le but était de prier et pour les malheureux esclaves et pour les Pères, leurs libérateurs, et aussi de les aider par des subventions particulières. Cette confrérie fut très-répandue dans les campagnes. Â Caudemuche , entr’autres, elle reçut des rentes ; mais son siège principal était à Lisieux, dans la chapelle des PP. Trinitaires.

Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 – Armand Bémet et Jules Renard.
– Archives départementales du Calvados.
– Dans la série; H, étais des biens et revenus aux XVII° et XVIII° siècles, surtout la déclaration de 1710. renfermant quelques détails sur le mobilier, notamment…….. les livres et les papiers ayant été jetés par les fenêtres….. la confrérie de l’ordre le la Trinité et Rédemption des Captifs fondée à Caudemuche.
– 1735-1743. — Caudemuche. — Obligation par Nicolas Moisy, de Caudemuche, moyennant un capital de 400 livres à lui remis par des personnes pieuses, au profil du recteur de la confrérie de l’ordre de la Trinité et de la rédemption des Captifs qui sera érigée en la paroisse de Caudemuche, d’une rente annuelle de 20 livres dont moitié est destinée à la décoration du maître autel où sera exposé le Saint-Sacrement le deuxième dimanche de chaque mois, suivant la permission accordée par l’évêque de Lisieux pour l’érection de la confrérie, et l’autre moitié sera payée au recteur et mise dans un tronc placé dans l’église pour servir en aumônes pour la rédemption des Captifs (1735).
– 1626-1787. Reconnaissance de rente devant Jacques Brunet et Louis Senoze, tabellions en la vicomte d’Auge pour le siège de Beuvron, par Jean-Georges de Cavelande, écuyer, seigneur et patron de Caudemuche et Cresseveuille, conseiller en la Cour des comptes, aides et finances de Normandie, pour Henri et Joseph Brunet et les héritiers de Claude Brunet (1723).
– Reconnaissance d’amortissement de rente par Jean-Georges de Cavelande, écuyer, seigneur et patron de Caudemuche, Cresseveuille, du Belley, conseiller en la Cour des Comptes, aides et finances de Normandie, en son nom et pour Marie Cocquet, sa mère, pour Jean et Louis Le Grip, d’Auvillars et St-Aubin-Lebisey.
– 20 oct. 1732, mar. de Jean Le Cocq, de Caudemuche, avec Marie Gaugain, en présence de Pierre Desplanches, éc, et de Jean Desplanches, éc.
– 1780-1787. — Journal de recette pour l’administration de l ‘hôpital (Troarn). Fol. 28, état de ce qui est dû à la cote-morte de dom Ygou : M. de Valgeois, à Dive, M. d’Escajeul, Poignon de Caudemuche, M. de Bemières, le trésor de Dive, la petite baronnie de Dive, Charles Sénécal, fermier des dîmes du prieur de Dive.
– Cavelande (Jean-Georges de), chevalier, seigneur de Caudemuche et du Bellay, conseillera la Cour des Comptes, marié à Anne-Marthe Le Gendre.

Recueil des historiens de la France; Documents financiers – Académie des inscriptions ; belles-lettres.
Le Conte Gautier Du Bois, Visconte D’Auge, Fet Aveques Sire Pierre De Hangest, Baillif De Roan, Du Terme De La Saint Michel, l’an 1312.
– Du moulin de Caudemuche, qui souloit estre compté en la dicte terre fé à Nichola Roinni, pour moitié, la Xme poiee : 10 L.

Recueil des historiens des Gaules et de la France. Nouvelle édition – Delisle, Léopold
Ricard et Hugues, les fils d’Aigne Martin, de Caudemuche, et leurs sœurs se plaignent qu’à la mort de leur père il y a dix ans, il tenait de la ferme du roi des terres de Robert Tillart, d’Angervilla, trois arpents de terre, car ses héritiers susdit cette ferme qu’ils refusèrent ni ne purent tenir après la mort de leur père, Hugues de Roca, qui occupait alors toute l’autre ferme de la terre de Robert Tillart, leur prit un arpent et demi de la terre qu’il possédait, attenante à une autre de ladite ferme, à l’exception du tiers que leur mère avait en dot.

Généalogie de la famille Le Cordier –  Henry Le Court.
Suzanne Cordier, baptisée le 12 octobre 1697. Mariée à Glanville, à :
1° le 2 juin 1722, GUILLAUME LE COQ.
2° le 27 mai 1748, JACQUES ROBERT, demeurant à Caudemuche.

Armorial général de France – G.-A. Prévost – C. d’Hozier.
George DE CAVELANDE, sr de Caudemuche, conseiller en la Cour des Aydes.
D’or au coeur de gueule chargé d’une teste à trois fasses [faces] de couleur naturelle surmontée d’un chef d’azur chargé d’un croissant d’argent.

L’Etat de la France. T. 5, De l’établissement des parlements, cours supérieures ; autres juridictions du royaume.
17 Août 1716. Jean-Georges de Cavelande, Seigneur de Caudemuche.

3 – Archives ShL.

1392 , 15 septembre Information de Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge, pour la mise hors de garde noble de Jean Gosse, écuyer, fils de Colin Gosse, écuyer, mort en 1377, et sur la valeur de son revenu: fief de Caudemuche (commune de Cresseveuille), de Victot et de Héroussard, à Saint-Jouin. = Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 47-48. + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle , XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 27.