1217 – Vendeuvre
Richard de Vendeuvre, chevalier, donne en 1217 à Sainte-Barbe-en-Auge et à la chapelle Sainte-Marie-de-Fribois, une pièce de terre située à Percy.
= LECHAUDE d’ANISY, Abbayes du Calvados dans MSAN, t. VII, 1834, p. 108
1484 – Soquence (rattaché à Ecajeul puis Mesnil-Mauger)
Aveu fait à la Cour des Comptes de Rouen
« Au Roi notre souverain seigneur à cause de sa vicomté de Falaise au bailliage de Caen je, Florentin de Chaumont, écuyer, confesse et avoue tenir en plein fief de haubert nomme le fief de Soquence assis en icelle paroisse de Soquence et illec environ et s’étend icelui fief es paroisses de Perchie (Percy) Vielfume (Vieux-Fumé) Mésidon (Mézidon) et Vieuville.
1604, 25 juin
Aveu par Charlotte des Ursins, de la baronnie de Ferrières…
» Item, damoiselle Magdelaine de Bonnechose, veuve de feu David de Bernières, vyvant escuyer, sieur de Percy, tient de lmoy en ma dicte baronnie, branche et membre du dict Aucquainville, un quart de fief assis au dict lieu d’Aucquainville et aux environs, à cause du quel la dicte de Bonnechose m’est tenue pour elle et ses soubz tenantz en foy et hommaige, en garde noble le cas offrant, et en dix jours de garde en mon chasteau de Chambrais en temps d’ost, ainsy que les aultres tenantz noblement de ma dicte baronnie en la dicte terre d’Aucquainville, avecques relliefs, XIIIe, aydes féaulx et coustumières quand ilz eschient et le cs s’offre, et aultres charges et subjecions, ainsy que les aultres tenantz noblement en ma dicte branche d’Aucquainville.
= Auguste LE PREVOST, Mémoires et notes, t. II, p. 83 sq.
Insinuations
Voie de Jort à Percy et à Mézidon
Une chaussée antique dont l’étendue est peu considérable aujourd’hui, mais qui mérite d’être signalée, est celle qui a été reconnue par Monsieur Legrand entre Jort et la campagne de Percy ; elle passait la Dive à Vendeuvre et se dirigeait vers Mézidon au N-NE laissant à droite l’église de Grizy et à gauche le village d’Escures, dans lequel Monsieur Galeron a trouvé des médailles romaines et les vestiges d’une enceinte retranchée. C’est depuis Grizy jusqu’au-delà d’Escures que cette chaussée m’a présenté le plus d’intérêt, elle conserve presque constamment dans cet espace, un niveau plus élevé que le sol environnant (1) et se compose de fragments de pierres calcaires d’une petite dimension comme le chemin Haussé de Vieux à Escures, dont elle n’est d’ailleurs qu’un embranchement.
(1) cette élévation est généralement de 1 pied ½ à deux ; et est de 3 pieds sur les hauteurs de Grizy, on trouvera dans ma Statistique Monumentale du Calvados une description détaillée de cette voir romaine.
Recherche de 1666
Jean Deschallon seigneur du Val, issu de Jean, ennobli en 1524
Laurens le Boucher, seigneur de Rougère issu de Jean, ennobli en 1571
Jullien de Picot, seigneur de Percy et François de Picot, son frère, anciens nobles.
16 août 1424 bataille de Verneuil où fut tué Jean de Morel, seigneur de Percy, du Mesnil etc ; c’était un guerrier distingué sous Charles VII et Charles VI. Il avait épousé en 1396 Jeanne de Touchet. (Lange)
3 – Archives ShL:
Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE :
Diocèse de Seez, élection de Falaise, sergenterie de Jumel
40 feux
Le Mont Herault, fief à Percy sur Dives
Ban 1272 – Ricardus de Perciaco
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Percy, Perceium, Perceum, Percheum.
L’église de Percy présente un type très-simple et assez élégant d’église rurale du XIII, siècle ; elle a , sous ce rapport, intéressé tous les architectes et les antiquaires auxquels je l’ai montrée, notamment M. Parker, d’Oxford ;
Mr. Verdier, architecte du gouvernement, et M. A. de Blois, de Quimper, président de la Société archéologique du Finistère.
Cette église se compose d’une nef et d’un choeur du premier style ogival, au point de jonction desquels une tour a été édifiée au XVII siècle.
La façade occidentale de la nef offre aujourd’hui une porte en ogive dont l’archivolte, ornée de cannelures profilées comme au XIIIe siècle, repose de chaque côté sur une colonnette à chapiteau garni de feuilles ; une lancette bouchée occupe le centre du fronton au-dessus de la porte.
Du côté du nord, les murs latéraux sont couronnés d’une corniche taillée en biseau portant, en guise de modifions, des têtes de clous et autres figures ordinaires sur tes monuments du XIII, siècle. Des dents de scie garnissent d’autres parties de la corniche.
Le choeur est terminé par un chevet droit, percé de trois lancettes inégales, selon la disposition assez habituelle au XIIIe siècle dans le département : chacun des murs latéraux du choeur est aussi percé de trois lancettes Une sacristie moderne est appliquée sur le mur latéral nord, à proximité du sanctuaire.
La tour, très-lourde, est centrale, comme je l’ai dit, terminée en bâtière et probablement du XVle siècle; mais la base qui la supporte date du temps de l’église. Une chapelle appliquée au sud, entre choeur et nef, porte les caractères du XVe ou du XVIe siècle ; les arceaux de la voûte sont prismatiques et présentent au point de croisement, des écussons sans armoiries. C’était, selon toute apparence, une chapelle seigneuriale.
L’église avait une voûte en bois ornée de peintures appliquées; mais, depuis quelques années, on a plâtré cette jolie voûte du choeur et refait celle de la nef en bois neuf.
On a aussi empâté sous le badigeon les moulures très fines qui décoraient le poinçon de la voûte du choeur et qui peut-être dataient du XIIIe siècle, ce qui serait d’autant plus remarquable que les boiseries sculptées de cette époque sont bien rares.
M. Pépin a lu ainsi qu’il suit l’inscription de la cloche :
L’AN 1786 IAY ÉTÉ BÉNIE ET NOMMÉE JENEVIÈVE PAR Mire JEAN
BAPTISTE LE CRHIST CHANOINE RÉGULIER
DE LA CONGRÉGATION DE FRANCE, PRIEUR DE Ste BARBE EN AUGE
ET VISITEUR DE SON ORDRE ET NOBLE DAME
JENRViÈVE ALEXANDRINE HENRIETTE DUPARC ROZEY PATRONNE DE
PLAINVILLE. — PASTORE DNO ANTONIO REMIGIO
NOUVELET CANONICO REGULARE CONGREGATIONIS GALLICANE
LA VILLETTE DE LISIEUX M’A FAITE.
On conserve au presbytère une croix en bois entourée d’une lame de cuivre et ornée de dessins; elle a été trouvée
derrière le choeur.
On conserve aussi au presbytère un bas relief, en albâtre, trouvé dans l’église et que M. Pépin a dessiné. Il représente Jésus-Christ en croix. Deux anges reçoivent dans des coupes le précieux sang qui sort des mains.
Deux autres anges, au bas de la croix, reçoivent dans un calice le sang qui s’écoule des pieds.
L’église de Percy est sous l’invocation de saint Gervais.
L’abbaye de Ste-Barbe nommait à la cure. La paroisse faisait partie du diocèse de Séez.
Château:
— Tout près et à l’ouest de l’église, on voit le château de Percy, ancienne maison seigneuriale, qui conserve encore un certain caractère par son architecture, de la fin du XVI, siècle ou du commencement du XVIIe. Le toit est encore couronné de deux épis assez remarquables.
Voie romaine:
– Le chemin haussé, signalé par M. Le Grand comme venant de Vendeuvre par Escures, et que j’ai moi-même exploré plusieurs fois, passe au milieu de la rue de Percy et au pied du chevet de l’église. On a trouvé à plusieurs reprises, sur le bord de cette ancienne voie, des tombeaux dont quelques-uns renfermaient des armes (sabres) que je n’ai pas vues. Il y a lieu de penser que ces sépultures pouvaient remonter à l’époque carlovingienne ou mérovingienne.
Percy-en-Auge. – A l’ouest de la commune, une grande étendue de territoire porte le nom de « Castelet ». (Cad., B, 39-72 et 95-104).
CARTES POSTALES
Percy-en-Auge – Café Le Monnier – « où se retrouvaient des soldats du ‘camp de Percy’ (ERGM). » (Fillionédit. Lisieux)
Percy-en-Auge – La cantine (Schneider, édit. Cliché Fillion)
Percy-en-Auge – Souvenir de l’Inauguration du Monument, le 12 juin 1922 – Le Défilé (Fillion, édit. Lisieux)
Percy-en-Auge – Intérieur d’une ferme (Fillion, édit. Lisieux)
Percy-en-Auge – Le Haut du Bourg – « Encore un bistrot en 1936 » (Enseigne peinte: Café,cidre,vins E. Bohère) – (Edit. Soulé)
Voir le site: Mézidon-Canon et son Canton PERCY EN AUGE
CAIRON Jean-Alain : Le peuplement et l’occupation du sol dans le canton de Morteaux-Coulibeuf jusqu’au XVIIIe siècle, BSHL.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV, pages 674 et 684.
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 1199.
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 44.
2 – Pièces Justificatives:
1591, 3 juin – Crocy
A Crocy, devant les tabellions royaux du lieu en la vicomté d’Argentan, soussignez, avant midy, furent pntz(?). Estienne Bourget de la parr. de Beaumais et Colas Selon de la parr. de Morteaux gardains establiz aux biens causes et querelles des enfans soubagés de deffunct Jehan Le Roy fils Françoys en la présence et du consentement de Richard Esnault, Jehan Bourget, fils hylaire, Guille Badouet, Jehan BadouetJehanne parentts et amys desd. souba. Lesquels gardains aud. nom, confecceent avoir faict alleu à Michel fresnel et Guille. Louvet du mestier de massonerie de la parr. de Crocy, prnt. et acceptant pour raccomoder et reparer depuys le bas jusquez au hault Revestir (?) et rediffier la massonnerie necessaire à faire à lung des coings de la maison desdits soubages assise en la parr. de Beaumais, au hameau de Sasprey avec ce rempatter le gable du bout de haut de la maison estant en décadence et ruyne suyvant le devys qui en a esté ce jourd’huy faict p,ce. des tabellions et parentz dessusdits pour par lesdits manouvriers faire lad. maconnerie seullement et fut cest alleu faict pour la soe. de cinquante solz ts. que led. Bourget gardain en a pntment. payez aud. massons qui ont promist faire lad. besongnedevers le jour et feste de St. Jean Bapte. proch. ven…. led. Bourget aud. nom querra les mattériaux et fera le fonctt. (?), quil accomodera ainsi quil sera requis Et encore lesd. gardains presence desdits parentz ont pareillement faict alleu à Jehan Houssaye du mestier de couvreur en chaulme de lad. parr. de beaumoyst pnt. a ce acceptt. pour recouvrir lad. maison tout de neuf des deuxx costez davec du gleu ledit alleu faict aud. Houssaye pour quarante cinq soulz ts. de quoy il sest tenu content et bien payé dud. bourget gardain aud. nomparce que ledit bourget gardain sera subject querir le gleu et faire la fourniture aud. Houssayeen faisant lad. besoingne quil a promiz aire et rendre preste dedans la notre dame my aoust prochain veant
Et ce faict lesd. manouvriers avec lesd. parents susdits ont estimé pour les matteriaulx de pierre chaulx sablon et terrze quils accomoderont pour faire la réparation delad. massonnerie aussy pour le so… tant des massons que du couvreur à la somme dung escu sol et en tant que pour le gleu quil acconvient fournir pour recouvrir lad. maison ils lont estimé à deux escuz dix soulz ts. en ce comprins la vieille descouverture dont ils ont faict le pnt. alleu…
= AD 14. Tabel. de CROCY. n.c. registre 38:. « C’est le registre des contractz et marchez mobils faitcts et passez devant théodore henry martin paynel tabellions royaux jurez… et establiz en la vicomté d’argentan es pties de crocy merry et les environs… »
Archives du Calvados.
Gerrots (Calvados)
Canton actuel : Mézidon-Canon
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14300
GERROTS
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. — Gr. à sel de Danestal. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont-l’Evêque.
II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Cambremer (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Cambremer (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 93 hab. (1911). Sup.: 348 hect. 23 a. 65 c. ADMon Gale — Délibérations, depuis le 15 pluviose an IX.
ÉTAT- CIVIL. – Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1668. Lacunes : 1693-1694, 1777, 1780-1781, 1785, 1790, 1792. Délibérations du commun. 1757, 1764. Visites de l’archidiacre. 1742-1769, 1773. Les actes antérieurs à 1740 n’ont pu être vérifiés. IMPOSITIONS. ― États de sections (Sections B-D). 1791 (3 cah., 24 fol.); (Sections A-E). An VI (5 cah., 28 fol.)
Gerrots, canton de Cambremer, réuni pour le culte à Saint-Aubin-de-Lébizay.
Guerost, 1320 (rôles de la vicomté d’Auge).-
Guyros, XIV° s°;
Gurros, XVI° s°(pouillé de Lisieux, p. 68).
Géros, 1703 (d’Anville, dioc. de Lisieux).
Gerros, XVIII° s° (Cassini).
Par. de Saint-Martin,
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beuvron.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Évêque,
sergent. de Beuvron.
Lieux-dits de: GERROTS.
Couronne (LA), carref. – Lieu-Gonnel (Le), f. – LIEU-MARTIN (Le), h – Mont-de-Joye (LE), h. – ROUTE (LA), q. –
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 130.
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 525.
Jacques HENRY, Sous la ramure des pommiers en fleurs. 1983, p. 64.
Henri Pellerin, L’église de Gerrots, commune Pont-l’Evêque, Calvados.
Revue Le Pays d’Auge, L’église de Gerrots – 1969.
2 – Pièces Justificatives:
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Gerrots, Guyroz, Guirros, Gerros.
L’église de Gerrots se trouve dans la vallée, au pied de l’éminence sur laquelle est construite celle de St.-Aubin; elle se compose d’une nef et d’un choeur rectangulaires. Le choeur est en retrait sur la nef.
Les parties les plus caractérisées et les plus anciennes sont le chevet et le mur septentrional du choeur ; le chevet conserve trois contreforts et trois fenêtres étroites, cintrées, disposées en triangle, deux à la hauteur des fenêtres ordinaires et une à la partie supérieure du gable, disposition que j’ai trouvée quelquefois dans les églises non voûtées (On comprend que, dans les églises dont la charpente était dissimulée par des lambris en bois qui s’élevaient bien plus haut que les voûtes en pierre sous le toit, des fenêtres pouvaient être placées presqu’au sommet du triangle formé par le gable).
Des fenêtres de même forme existent dans le mur latéral du nord, qui me paraît, comme le chevet, pouvoir être rapporté à la fin du XIIe. siècle; la corniche est sans moulures, simplement taillée en biseau.
Le reste de l’église a été reconstruit, en grande partie ; ainsi la façade, avec sa porte carrée légèrement arquée, peut dater d’un siècle. Toutes les fenêtres sont modernes et il n’y a qu’un an qu’on a reconstruit en briques le mur méridional du choeur. Il est possible pourtant que quelques parties des murs anciens de la nef aient été conservées dans les reconstructions faites à diverses époques. La tour pyramidale, en bois et couverte d’ardoise, s’élève à plomb de la façade occidentale.
Le grand-autel est couronné d’un fronton coupé, porté sur deux colonnes corinthiennes et accompagné de deux niches dans lesquelles se trouvent : du côté de l’épître, saint Lubin, et du côté de l’évangile, saint Martin. Le prolongement de la boiserie est porté, de chaque côté, par une colonne corinthienne semblable à celles de l’autel avec lequel se lie ce
lambris, destiné à garnir le fond de l’église.
Le tabernacle est un dôme orné de plusieurs étages et garni de niches. Ce type de tabernacles a été assez heureusement exécuté, au siècle dernier, dans plusieurs églises rurales.
L’église de Gerrots est sous l’invocation de saint Martin.
Le seigneur nommait à la cure. D’après le Pouillé de Lisieux, c’était, au XIV. siècle, Jean de Gueroz, probablement le père de Jeanne de Gerros, héritière de cette terre et première femme de Richard de Tournebu, fils de Robert de Tournebu, seigneur d’Auvillers.
Gerrots faisait partie du doyenné de Beuvron. On y comptait, au siècle dernier, 4 feux privilégiés et 13 feux taillables.
La paroisse de Gerrots est maintenant réunie à St.-Aubin-Lébisey, mais l’église est entretenue avec beaucoup de soin.
GERROTS. – Dans un herbage situé à 1.200 m. environ à l’Est de l’église, appelé « Basses Demaines » ou « Coin des Domaines» (Cad. ,56), se trouve une belle motte ronde, mais aplatie, entourée de profonds fossés disposés en double circonvallation et alimentés autrefois par les eaux d’un petit ruisseau voisin. Le terre-plein de la motte mesure environ 30 m. de diamètre, les fossés qui l’entourent ont environ de 7 à 8 m. de profondeur (prise de la crête de la motte au fond du fossé) ; la seconde ligne de fossés, moins importante que la précédente, n’offre qu’une dénivellation de 2 m. à 2 m.50. Il est vraisemblable que l’ensemble de la forteresse devait comprendre une deuxième enceinte ou basse-cour, plus étendue que la motte, et dans laquelle se trouve aujourd’hui l’emplacement de la maison n° 57 ; c’est ce qu’indiquent plusieurs amorces de fossés actuellement plus ou moins comblés et qui s’ouvrent dans ceux qu’on vient de décrire.
Cette motte est inédite (Renseignements dus à M. l’abbé Simon).
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
249. — Le 22 févr. 1694, vu l’attestation du sr de Laporte, pbrë, curé d’Auvillers, et du sr Gauquelin, pbrë, curé de Gerrots, dispense de bans pour le mariage de Jean Hubert et de Jacqueline Julienne.
388. — Le 29 mai 1696, la nomination à la cure de Martin de Gerrots appartenant au seigr du lieu et revenant au seig suzerain, à cause de la garde-noble, haut et puissant seigr, Mesre François de Harcourt, marquis de Beuvron, chevalier des ordres du roy, lieutenant général de ses armées et du gouvernement de Normandie et gouverneur du château du vieux palais de Rouen, garde-noble du seig. d’Amanville, seig. et patron de Gerrots, led. sr marquis, demeurant à Rouen, nomme à lad. cure, vacante par la mort de M Michel Gauquelin, pbrë, dernier titulaire, la personne de M. Pierre de Gémare, pbrë du diocèse de Lx.
Le 6 juin 1696, Me Christophe Le Nepveu, vic. gl, donne aud. sr de Gémare la collation dud. bénéfice.
Le même jour, ledit de Gémare prend possession de la cure de Gerrots, en présence de M. Nicolas de la Porte, pbrë, curé d’Auvillers et doyen de Beuvron. Me Nicolas Mauger, pbrë, curé de St- Léger-dû-Bosc.
Mr. Michel Desaunez, pbrë, curé de Corbon, et autres témoins.
Le 12 juin 1696, la nomination à la cure de Gerrots appartenant au seigr du lieu, Mesre Louis-François Legouez, chevr, seigr et patron de Gerrots, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Gauquelin, dernier titulaire, la personne de Me Etienne de Mannoury, sous-diacre de ce diocèse.
Le même jour, led. sr de Mannoury requiert du seigr évêque la collation dud. bénéfice. Mais Mesre Christophe Le Nepveu, vicaire général, lui répond qu’il ne peut procéder à l’examen de ses titres avant qu’il n’ait présenté un certificat de vie et moeurs attestant « qu’il n’a commis rien d’indigne à son caractère. veu mesme qu’il s’est présenté devant nous avec un habit fort indécent quy ressent plutost l’habit d’ung cavallier que celluy d’ung ecclésiastique. » Ce que led. sr Le Nepveu a signé.
Le 18 oct. 1696, en vertu de lad. autorisation, le sr de Mannoury prend possession de la cure de Gerrots, en présence de Me Nicolas Gauquelin, pbfë, desservant lad. parr., et autres témoins.
Le 10 décembre 1696, le sr de Mannoury, diacre, requiert de nouveau la collation de lad. cure de Gerrots. Mesre Pierre Audran, vic. gl, répond que la place est remplie. Le sr de Mannoury proteste de son intention de se pourvoir devant qui de droit.
Curés. — M. Gauquelin – P. de Gémare.
Vicaire. — N. Gauquelin.
Patron. — Le seigneur du lieu. — Litige entre le sr d’Amanville et L.-F. Legouez.
Seigneurs. —J.- F. Legrip.
526. — Le 5 juillet 1711, la nomination à la cure de St- Martin de Gerrots appartenant au seig. du lieu, Mesre Louis-François Le Gouez, Escr, seigr et patron de Gerrots, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Mesre Pierre de Gémare, pbrê, dernier titulaire, la personne de Mesre Nicolas de Boisard, pbrê du diocèse de Rouen et résidant depuis environ vingt-cinq ans dans le diocèse de Bayeux où il dessert dans la parr, de Fontaine-le-Pin en qualité de chapelain. Fait à Lx, en l’hôtellerie où pend pour enseigne la Couronne.
Le 6 juillet 1711, Mre Léonor de Matignon, vic. gl, donne aud. sr de Boisard la collation de ce bénéfice.
Le 7 juillet 1711, le sr Boisard prend possession de la cure de Gerrots, en présence de noble homme Mre Laurent Descalles, pbrê, curé de St-Jouin. Mesre Louis-François Le Gouez, seigr de Gerrots. Charles Descalles, Escr, demeurant en la parr. St-Jouin.
62. — Le 24 nov. 1711, vu l’attestation du sr Gauquelin, vicaire de Gerrots, et du sr Hurel, desservant de Clarbec, dispense de bans pour le mariage entre Louis Follebarbe et Marie Adam.
380.— Le 20 sept. 1715, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Me Guillaume Dumoullin, acolyte de Gerrots.
398. — Le 18 sept. 1717, furent ordonnés sous-diacres:
Me Guillaume Dumoullin, diacre de la parr, de Gerrots.
167. — Le 24 déc. 1719, le seigr évêque donne à Me François-Auguste Collet, pbfë, la collation de la cure de Gerrots.
Le 15 janv. 1720, led. sr Collet, pbrê du diocèse de Lx, secrétaire de Monseig. l’évêque de Dol, demeurant à Paris, rue de Coudé, représenté par Me Robert Igou, pbrê du diocèse de Lx, chapelain de Madame la duchesse d’Harcourt en son château de Beuvron, demeurant aud. lieu de Beuvron, prend possession de la cure de St-Martin de Gerrots, vacante par la mort de Me Nicolas de Boisard, en présence de Louis-François Le Gouez, Escr, seigr de Gerrots et y demeurant. H. de Cardonney, Escr, demeurant à St- Laurent-du-Mont. François Boisard, sr du Montaval, demeurant à Bretteville-sur-Laize. Gabriel Boisard, fils dud. sr François. Jean-François Gerrots-Le Gouez, Escr, sr d’Amanville, et autres témoins.
297. — Le 15 juillet 1720, vu l’attestation du sr du Pissot, curé de Périers, et du sr Sonnet, desservant la parr. de Gerrots, dispense de bans pour le mariage entre Jean du Pissot, fils de Jérôme et de Madeleine de St-Martin, de la parr de Périers, d’une part, et Catherine Girard, fille de Michel, de la parr de Gerrots.
74. —Le 22 déc. 1721, Mre François-Auguste Collet, pbrê, curé de St- Martin de Gerrots, se trouvant présentement à Paris, se démet purement et simplement de son bénéfice entre les mains de Mgr l’évêque de Lx, pour que M. de Gerrots, Escr, seigr et patron de lad. cure, puisse y nommer un sujet digne et capable.
Le 20 juin 1722, Mesre Louis-François Le Gouez, Escr, seigr et patron de Gerrots, nomme à lad. cure la personne de Me Jean-Pierre Thillaye, pbre, vicaire de Clarbec. Fait à Lx, faubourg et parr. St- Désir, à l’auberge où pend pour enseigne l’Aigle d’Or.
Le même jour, le seig r évoque donne aud. sr Thillaye la collation dud. bénéfice.
Le 25 juin 1722, Ied. sr Thillaye prend possession de la cure de Gerrots, en présence de Mre Louis-François Le Gouez, seigr du lieu; Mre Jean-François Le Gouez, Esc. seigr d’Amanville. Me Guillaume Lormier, sr de Gemeauville. Antoine Lormier, sr de Moncour, et autres habitants de lad. parr.
Curés. — P. de Gémare — N. de Boisard — F. -A. Collet — J.-P Thillaye.
Vicaire. — (N.) Gauquelin.
Prêtre desservant. — Sonnet.
Clerc. — G. Dumoulin.
Patron. — Le seigneur du lieu. — L.-L. Le Gouez.
Seigneurs. — L.-F. Le Gouez de Gerrots — J.-F. Le Gouez d’Amanville — G. Lormier de Gemeauville — A. Lormier de Moncour.
1571 . — Le 30 juillet 1734, la nomination à la cure de St- Martin de Gerrots appartenant au seigr du lieu, Mre Jean-François Le Gouez, chevr, seigr et patron de Gerrots, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Jean-Pierre Thillaye, dernier titulaire, la personne de M. Jean-Jacques Quesnel, pbrë de ce diocèse.
Le même jour, Mesre Jean-Louis Le Chappelain, vicaire général du seigr évêque, donne aud. sr Quesnel la collation dud. bénéfice.
Le 5 août 1734, le sr Quesnel prend possession de la cure de Gerrots.
230. — Le 31 mai 1740, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean- François Le Gouez, chevr, seigr et patron de Gerrots, fils de feu Mesre Louis-François Le Gouez, seigr et patron de lad. parr., et de noble dame Suzanne-Angélique de Semilly, de la parr de Gerrots, d’une part, et damlle Louise-Renée de Goué, de la parr, de Places, diocèse du Mans, fille de feu Mre René de Goué, chevr, seigr de la Monte, et de feue noble dame Marie-Claire-Angélique de Maulne, lad. dlle demeurant depuis un an en la parr. de Pontfol.
213. — Le 10 avril 1742, la nomination à la cure de St- Martin de Gerrots appartenant au seigr du lieu, Mre Jean-Jacques Couespel, sr de Cantepie, et Mre Noel-Réné Le Vallois, Escr, sr du Rouvray, héritiers de Jean-François Le Gouez, en son vivant Escr, seigr et patron de Gerrots, nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me Jean-Jacques Quesnel, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Olivier Chauvel, pbfë, originaire de la parr, de Fresney-le-Puceux, diocèse de Bayeux, et vicaire de Mesnil-Patry, au même diocèse. Fait et passé à Caen, en l’étude de Me Nicolas Postel, notaire apostolique du diocèse de Bayeux.
Le 16 avril 1742, les vicaires généraux du seigr évoque de Lx donnent aud. sr Chauvel la collation dud. bénéfice.
Le 18 avril 1742, le sr Chauvel prend possession de la cure de Gerrots, en présence de Me Nicolas Lamy, chirurgien, demeurant à St- Aubin-Lébisay, et autres témoins.
301. — Le 16 oct. 1742, vu l’attestation du sr Chaillou, pbrë, prieur de Dozulé, et du sr Chausson, pbfë, desservant la parr, des Gerrots, dispense de bans pour le mariage entre Pierre de Lannoy de Montdavid, Escr, fils de feu Pierre et de damlle Marie Le Mazurier, de la parr, de Dozulé, d’une part, et damlle Marie Quesnel, fille de feu Louis Quesnel de Bernière et de damlle Marie de Semilly, de la parr, de Druval et demeurant en celle de Gerrots.
43. — Le 3 fév. 1745, vu l’attestation du sr Amiel, pbrë, prieur curé de N.-D. de Dozulé, dispense de bans pour le mariage entre Pierre De Lannoy, Escr, sr de Maricourt, fils de Mre Guillaume de Maricourt, chevr, seigr de Norron, et de noble dame Marie de Vassy, de la parr, de Norron, diocèse de Séez, d’une part, et noble dame Louise-Marie-Rénée de Gouez, Vve de Jean-François Legouez, Esc., seigr de Gerrots, fille de feu René de Gouez, chevr, seigr de la Montre, et de noble dame Marie-Claire-Angélique de Maulne, demeurant à Dozulé.
Curés. — J.J Thillaye . — J.-J. Quesnel — O. Chauvel.
Prêtre desservant. — Chausson.
Patron. — Le seigneur du lieu. — J.-F. Le Gouez — J.-J. Couespel et N.-R. Le Vallois.
Seigneurs. – L.-F. Le Gouez — J.-F. Le Gouez.
100. — Le 5 janv. 1775, Me Olivier Chauvet, pbrë, curé de St- Martin-de-Gerrots depuis trente ans, étant devenu infirme et attaqué de paralysie, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Guillaume-Sulpice Theribout, pbrë, (originaire de la Goulafrière), vicaire de Prêtreville. Il se réserve toutefois la moitié du presbytère et de ses dépendances, ainsi qu’une rente viagère de 300 livres, Fait et passé dans la salle du manoir presbytéral de Gerrots, en présence de Me Claude Bunel, pbrë, vicaire de St- Aubin-Lébisay, et autres témoins.
Mesr Jean-Jacques- Louis Couespel, seigr et patron de Gerrots, demeurant à Paris, rue St-Eloi, parr. St- Pierre-des-Arcis, avait donné son consentement à lad. résignation en faveur du sr Theribout, et « non d’autres. ».
Le 22 Févr. 1775, led. sr Theribout obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 13 avril 1775, le seig r évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Daté du château des Loges.
Le lendemain, le sr Theribout prend possession de la cure de Gerrots, en présence de discrète personne Mesre François-Antoine de Matharel, comte du Palais Apostolique, vicaire général du diocèse de Lx, demeurant à Prêtreville. Monsr Pierre Hocmelle, prieur de l’abbaye du Val-Richer. M. Réné-François Gandin, prieur-curé des Groselliers. Me François-Charles Fougy, vicaire dud. lieu de Gerrots, et autres témoins.
– Louis-François LE GOUEZ, écuier, seigneur et patron de Gerron [Gerrots ?] – D’azur à trois soleils d’or 2 et 1.
La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados.
En 1668, fut maintenue à Gerrots une famille Gosse, mais issue de Robert, seigneur des Casteaux, anobli en 1593 (maintenue de 1668, (mss. Archives de Lierremont).
État des anoblis en Normandie – Abbé P.-F. Lebeurier.
830. Robert Gosse, sieur des Chateaux, demeurant parroisse de Goret (Gerrots), vicomte d’Auge, [a obtenu l. d’an.] don. a Mantes, en juin 1593 en consequence dud. edit, ver. ch. le 3 septembre aud. an, moyennant 700 l. de finance, et d’indemnité, 450 l, a la decharge de la parroisse de Guerres (Gerrots), constituez en 45 1. de rente.
Catalogue des Archives de la Société historique de Lisieux.
565 . Sept pièces . Procès : Henri-Clément- Adrien Le Michel, chevalier, seigneur d’Avrilly . demandant la légitime de feue Anne Le Gouez, sa mère, contre Louis – François Le Gouez, écuyer, sieur de Gerrots;
1722. Deux lettres et cachet bien conservé.
Histoire Généalogique de la Maison d’Harcourt – Gilles-André De La Roque.
En l’eschiquier de Pasque 1462 commençant le Mardy quatrième May, Jean Evesque de Saint-Brieuc présidant, il y eu différent entre Jean Trihan, Girard Trihan escuyer, Jean Louvel, et Jacques de Harcourt Escuyer Seigneeur et Baron de Beauffou et Beuvron touchant la Seigneurie de Gerros appartenant à deffuncte Dame Jeanne de Gerros vefue de Messire Richard de Tournebu Chevalier; ledit Seigneur Baron de Beauffou, et de Beuvron demandant que lesdits Jean, et Girard Trihan reconnussent le transport qu’ils luy avoient fait de la terre de Gerros qui estoit tenue dudit Jacques de HARCOURT,à cause de sa Baronnie de Beauffou.
Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
– Joh. de Guiroz, Probablement père de Jeanne de Gerros, héritière de cette terre et première femme de Richard de Tournebu, fils de Robert de Tournebu, seigneur d’Auvillers. Le nom de ce lieu s’écrivait Guerrot au XVII° siècle.
– Richard de Tournebu mort après 09/1423 chevalier, baron de Tournebu (1404-après 08/1417), seigneur de La Motte-Cesny, Grimbosq, Auvillars, Fontenay, Gisors et Thibouville-La-Campagne, Chambellan du Roi (1413) (aveux en 1401 et 1414 au Roi Charles VI pour La Motte et Grimbosq; il doit capituler devant les Anglais du comte de Salisbury en 08/1417 et évacuer son château d’Auvillars, livrant son fils Robin en otage; cette place est donnée par Henry V à Salisbury par acte donné à Caen le 25/09/1417) ép. 1?) Jeanne de Gerrots, dame de Branquetuit (Hugleville, 14) + après 1403 (fille de Jean, chevalier X Nicopolis 1396).
Archives du Calvados.
GERROTS
I. Dioc . de Lisieux . Baill . et maîtrise de Pont- l’Évêque. Gr. à sel de Danestal . Gén . et int . de Rouen; él. et subd . de Pont-l’Évêque. = II . Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Cambremer ( Arrêté du 1er mars 1790) . III . 34 arr . communal (Arr. de Pont-l’Évêque); canton de Cambremer ( Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X ) . – Pop .: 93 hab . ( 1911 ) . Sup .: 348 hect . 23 a . 65 c .
Admin.Génl. Délibérations, depuis le 15 pluviôse an IX.
Etat-Civil. – Baptême, Mariages et Sépultures, depuis 1668.
Lacunes: 1693-1694, 1777,1780-1781, 1790, 1792. – Délibérations du commun. 1757, 1764, – Visites de l’archidiacre. 1742-1769. 173. – Les actes antérieurs à 1740 n’ont pu être vérifiés.
Impositions.- Etats de sections (sectios B-D). 1791 ( 3 cah., 24 fol.); – (Sections A-E). An VI (5 Cah.; 28 Fol.)
– Voir aux Archives du Calvados les actes de catholicité de Gerrots . 1771 ( Série G. Gerrots, cah .).
Les fortifications circulaires isolées en France, Annales de Normandie. Etudes d’archéologie normande – Soyer Jacqueline.
GERROTS (Calvados). — Feuille Lisieux. A la limite de la terre ferme et des marais (vallée marécageuse) grosse motte avec fossés et vallum. Mission Caen – Brionne 1955, n° 118-119.
Bulletin de la ShL 1924 – Grappa.
GERROTS (I.N.S.E.E. n° 300)
« Les bas Demaines » Clx: 430.51 x 1168,21
A 1200 m à l’Est de l’église, aux « Basse Demaine s » ou « Coin des demaines » ( cadastre ancien B. 56 ), à la Iimite de Ia terre ferme et des marais, motte avec bass-cour dont les fossés sont encore alimentés par un ruisseau.
– Soyer J. Les fortifications Circulaires isolées en France.
– Daliphard M. Les fortifications de terre au XI° et XII° siècles dans le Pays d’Auge.
Histoire généalogique de la maison et de la baronnie de Tournebu – Fierville, Ch.
– La seconde femme de Richard de Tournebu fut Jeanne de Gerrots,héritière du fief de Branquetuit en la
paroisse de Hugleville, du droit de son père Jean de Gerrots, chevalier, qui alla de vye au trespas a la journée de Hongrye. Il n’en eut pas d’enfants, et la successionde Jeanne Gerrots, morte après lui, fut l’objet de longs procès. Excepté cette terre de Gerrots ou Branquetuit, qui, on ne sait comment, revint à Jean IV, et fut vendue par lui à Manissier de Lestre, tous les biens de Richard passèrent par ses filles dans la maison d’Harcourt.
– Pierre II eut encore à soutenir un procés de succession avec Jean de Thère, à cause de sa femme Alix de Tournebu, et de Geffroy et Louis de Tournebu . Ils furent poursuivis par Odon Lenfant, écuyer, procureur de Jeanne de Lestre, sa femme, pour la garantie de la terre et seigneurie de Gerrots, comptant pour un demi – fief de chevalier, assise au hameau de Branctuit, en la paroisse d’Heugleville et tenue de la baronnie d’Auffay, qui avait été vendue par Jean IV, leur prédécesseur, à honorable homme Manissier de Lestre ( ou de Lestrey ), de la paroisse d’Auffay, avec garantie sur tous ses biens, excepté sur les terres de Tournebu et de la Vacherie, par contrat du 9 octobre 1422. Or, Jean de Triban (ou d’Étreham), seigneur de Bourgeanville, avait pris lettres de loi apparente de ce fief, se disant héritier de Jeanne de Gerrots, autrefois femme de Richard de Tournebu . Odop Lenfant, après plusieurs procédures et plusieurs condamnations de garantie, fut enfin porté de sa récompense dans le décret des rentes de Pierre II sur les terres du Bec-Thomas.
La seigneurie de Gerrots, lisez : de Guerrots; c’était un demi- fief de chevalier assis en la paroisse d’Heugleville-sur-Scie.
Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790. Calvados. Archives civiles. Série E.
Lettres de M. de Becthomas au duc d’Harcourt : il y a plus d’un siècle que les herbages de Gerrots sont dans sa famille; ses ancêtres manquèrent alors le fief, il a trouvé heureusement l’occasion de l’acquérir; puisque cette terre paraît au duc d’Harcourt si convenable à son marquisat de Beuvron. il lui offre tout ce qu’il y possède, qu’il remplacera ailleurs (s. d.; concernant le refus par le duc d’accepter cette offre, et contenant reconnaissance de son droit de clameur 1778) — à l’appui, aveu à François-Henri d’Harcourt, comte de Lillebonne, lieutenant général des armées du Roi et de la province de Normandie, gouverneur du vieux palais de Rouen, marquis de Beuvron. etc.. par Louis-Thomas Duquesne, écuyer. chevalier, seigneur et patron de Gerrots, du Lombrun et autres lieux, ancien capitaine de grenadiers, pour le plein fief de chevalier nommé le fief de Gerrots. s’étendant aux paroisses des Groiseliers et Rumesnil et environs, avec droit de présentation à l’église de Gerrots, place de manoir clos de mottes et hérisson a l’entour d’icelui à fond de cime et pont-levis. et sont les hommes de la seigneurie sujets auxd. hérisson et mottage, droiture de moulin de présent démoli, auquel les hommes sont sujets, banniers et moutiers quand il est en état, droiture de colombier, de four à ban de présent démolis ou ruinés, etc., lequel fief il a acquis de Jean-Jacques-Louis Couespel en 1762 ; la « Couronne de Gerrost » contenant une vergée, le surplus du domaine non fieffé vendu par Couespel à Jean- Claude Esparon de Montrey, consistant en la cour où sont situés le manoir seigneurial et autres maisons, pièces de terre, etc.; ancien domaine fieffé : vavassories Hélouin, aux Sauvages, Robert de Caux, Jacques Thomin. du Gruchet, etc., tènements de La Chènée, Noël Hurel, des Sillons, du Clos au Prêtre, etc.; tenants, Henri Dubois, éc. sr de Grand Champ. Lambert de Formentin, conseiller au Parlement, les représentants du sr de Beaurepaire, de Mme de Gerrots, « Monsieur Despagne » etc.
1643. — Gerrots. — Signification par Guillaume Gondouin. huissier audiencier en l’Élection de Pont- l’Evêque, résidant a St-Aubin-Lébizay, à la requête de François d’Harcourt, marquis de Beuvron, gouverneur pour le Roi des ville et Vieux Palais de Rouen, et lieutenant pour le Roi en Normandie, à Pierre Le Sauvage, tant en son nom que comme tuteur des enfants de Zacharie Le Sauvage, vassal du fief et sieurie de Gerrots. d’arrêt du Parlement concernant le fief et seigneurie de Gerrots. lui déclarant que led. fief appartient à M. de Beuvron, au droit de la confiscation, suivant led. arrêt, avec défenses de payer à d’autres les rentes qu’il doit à lad. seigneurie.
Généalogie de la famille Le Cordier – Henry Le Court.
Me Jacques Cordier, contrôleur des Actes à Pont-l’Évêque, receveur des Domaines du Duc d’Orléans (1747). Il fut échevin de la Charité de Pont-l’Évêque en 1712 et, dans le registre, est qualifié « tabellion », sans doute à Touques. Il mourut à Pont-l’Évêque, le 30 mars 1763.
Marié à St-Étienne-la-Thillaye, le 5 mars 1720, à : Catherine-Élisabeth-Éléonore Giffard, de la paroisse de Gerrots, veuve en 1ers noces de Jacques Conard, Sr du Dézert, et qui fut inhumée à Pont-l’Evêque, le 3 avril 1763.
Histoire de l’ancien Évêché-Comté de Lisieux – Formeville, H. de.
Baronnie de Beaufour et Beuvron .
La Baronnie de Beaufour et Beuvron, mouvant directement du vicomte d’Auge, dont le chef est assis en la paroisse de Beaufour, est à présent possédée par Messire François d’Harcourt, Chevalier des Ordres du Roi, et son Lieutenant – généal., en son bailliage de Rouen .
De la baronnie de Beaufour et Beuvron relèvent les fiefs ci – après nommés, à savoir :
Le fief de Guérost, plein fief de Haubert, assis en la paroisse dudit lieu de Guérost.
Fonds Ancien 1F.
1F30 – vers 1600 – Bail entre Fleury de Mailloc représentant Charles Le Gouez sieur du Port en faveur de Jehan Le Cauchois de la paroisse de Gérot(Gerrots) pour une terre sise Rumesnil.
Cartulaire ShL du X au XV Siècles.
1388 , 20 mai – Information de Guillaume Le Diacre, vicomte d’Auge, pour la mise hors de garde noble de Jean de Gerrots, écuyer, sieur de Gerrots, né à Gerrots en 1367.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 219-220 + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle , XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 22.
Archives du Calvados.
Le Fournet (Calvados)
Canton actuel : Mézidon-Canon – Arrondissement actuel :Lisieux – Code INSEE : 14285.
LE FOURNET
I. Dioc. de Lisieux. – Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque. – Gr. à sel de Danestal – Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont- l’Evêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Bonnebosq (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Bonnebosq (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Cambremer (Arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 64 hab. (1911). Sup.: 299 hect. 45 a. 5 c.
ADMon Gale. Délibérations, depuis le 6 fructidor an VIII. Lacune: 1828.
ÉTAT- CIVIL. — Baptêmes. mariages et sépultures, depuis 1640.
Lacunes : 1654-1658 , 1681-1694 , 1749-1750. – Procès-verbal de vérification des registres 1749. Délibérations du commun. 1640-1653, et , passim , dans les registres de 1695-1749. — Audiences de contrats. 1640-1653.
Presse arrondissement de Caen et du Calvados
Bonhomme normand, journal des événements, bruits et… Janvier 1869
Janvier 1869 – Une découverte. – Une nouvelle découverte de monnaies françaises remontant au règne de Henri II, Charles IX, Henri III et Henri IV a été faite tout récemment au Fournet, près de Bonnebosq, canton de Cambremer, par M. Hardy. Le nombre de ces pièces s’élève à 21, dont 6 en argent et 15 en alliage ou billon. La moins ancienne et un demi-quart d’écu de Henri IV. Cette pièce, d’une belle conservation, porte la date de 1605 qui fixe d’une manière précise l’année où ce trésor a été caché.
BODIN Pierre Docteur : Les litres seigneuriales du Calvados, supplément au BSHL n°54 ou Litres Calvados.Doc
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV page 192.
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados : page 524.
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. pages 261, 262.
Le Fournet, Manoir du Lieu-Rousse, CDMPA , pp. 258-259; construction à l’origine en brique et pierre harpée refaite au XVIII e siècle avec des grands panneaux et des linteaux cintrés, étage en pan de bois
2 – Pièces Justificatives:
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Le Fournet, Fourneium, ecclesia de Fourneto.
L’église du Fournet était abandonnée quand je l’ai visitée.
M. Bouet y est allé depuis moi, l’a trouvée à peu près dans l’état où je l’avais vue. Le clocher est de la forme simple qu’affectent beaucoup de tours des petites églises de la contrée et assis sur la première travée de la nef. L’église est insignifiante.
On voit, toutefois, dans la nef deux petites fenêtres romanes, du côté du nord ; le côté sud parait avoir été refait au XVIe. siècle, les fenêtres sont carrées avec moulures prismatiques. La façade occidentale n’annonce pas une époque plus ancienne : on y voit une porte surbaissée et au-dessus une petite fenêtre ogivale.
Le choeur est percé de fenêtres carrées qui paraissent du XVIII. siècle.
Les voûtes sont en bois. Une litre seigneuriale existe à l’intérieur et à l’extérieur de l’édifice.
Cette église était sous l’invocation de saint Pierre. Le seigneur G. de Furneto nommait à la cure au XIVe. siècle ; au XVIe., le patronage était encore laïque, mais au XVIIe. siècle il appartenait au chapitre de Lisieux.
On voyait, et peut-être voit-on encore à 100 mètres environ de l’église, dans une cour, un arbre de très-grande taille qui était considéré comme une des curiosités du pays.
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
213 – Le 11 juin 1693, la nomination à la cure du Fournet appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Mre François de Carbonnel, pbfë, chanoine de Lieurey, nomme à lad. curé, vacante par la mort de M. Sébastien Fouquet, dernier titulaire, la personne de M. Pierre Moulin, pbfë du diocèse de Coutances. Le 11 juin 1693, le seig. évêque donne aud. Sr. Moulin la collation de ce bénéfice. Le 22 août 1693, le sr Moulin, demeurant à Biville, diocèse de Coutances. donne sa procuration pour résigner lad. cure du Fournet en faveur de Me Ollivier Dufer, pbrë de lad. parr., du Fournet. Le 30 décembre 1693, le sr Moulin, demeurant toujours à Biville, donne de nouveau sa procuration pour résigner la cure du Fournet entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur dud. sr Dufer, pbrë, titulaire
de la chapelle St-Augustin en la cathédrale de Lx ; et led. sr Dufer donne aussi sa procuration pour résigner lad. chapelle en faveur dud. sr Moulin ; le tout pour cause de mutuelle permutation. Le 2 févr. 1694, le sr Moulin obtient en cour de Rome des lettres de provision de lad. chapelle St-Augustin, et le sr Dufer obtient aussi des lettres de provision de lad. cure du Fournet. Le 20 avril 1674, Mre Le Nepveu, vic. gl., donne son visa auxd. Lettres de provisions obtenues par le sr Moulin.
336. – Le 26 janv. 1694, vu l’attestation de Me Gilles Le Grand, pbrë, desservant la parr., de St-Pierre du Fournet,
de bans pour le mariage de Catherine Leblanc.
11. – Le 24 avril 1694, Mrs Pierre Audran, pbrë, docteur de Sorbonne, chanoine scolaste, official et vicaire général de l’évêché de Ia. prébende de St-Hymer, donne, on sa qualité de chanoine de semaine, à Me Pierre .Moulin, curé du Fournet, des provisions de la chapelle St-Augustin, en la Cathédrale, vacante par la résignation faite en sa faveur par M » Olivier Dater ou Dufay, dernier titulaire. Le 28 avril 1694, le sr Moulin est mis en possession de la chapelleSt-Augustin avec le cérémonial ordinaire. Le 29 avril 1694, led. sr Dufay, pourvu de la cure du Fournet par la résignation faite en sa faveur par le sr Moulin, prend possession dud. Bénéfice en présence de ce dernier, et autres témoins.
LE FOURNET (Saint- Pierre)
Curés. – S. Fouquet, – P. Moulin – O.Dufay ou Dufer.
Prêtre desservant. – G. Le Grand.
Patron. – Le chanoine de semaine en la Cathédrale. – F. de Carbonel.
97. – Le 25 juillet 1749, la nomination à la cure de St-Pierre du Fournet appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Mre François Huet, pbre, chanoine prébende de Deauville, 2e portion, se trouvant chanoine de semaine le 20 de ce mois, au moment de la mort de Me Olivier Dufer, pbrê, dernier curé du Fournet, nomme à lad. cure la personne de Me Jean-Baptiste Boissey, pbrê de ce diocèse, (parr. St-Désir), Me ès-arts en l’Université de Paris et bachelier en théologie. Le 30 juillet 1749, le seigr évêque donne aud. sr Boissey la collation dud. bénéfice. Le lendemain, le sr Boissey prend possession de la cure du Fournet, en présence de Me Pierre-Paul Ramet, curé de St-Désir de Lx ; Charles Mariolle, syndic de la parr., du Fournet; Jacques Pouchin, tabellion royal, demeurant aussi au Fournet, et autres témoins.
289. – Le 30 avril 1754, vu l’attestation du sr Bottet, vicaire de Pont-l’Evêque, dispense de bans pour le mariage entre M6 Jean-Pierre Varin, tabellion, originaire de la parr. du Fournet et demeurant à Pont-l’Evêque, fils de feu Pierre Varin et de damlle Antoinette de Borel, d’une part, et Sainte-Marie-Anne Dufossey, fille de feu Pierre et de Marie Sandret, aussi de la parr., de Pont-l’Evêque.
388. – Le 6 janv. 1755, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Varin, sr de Bouclon, fils de feu Pierre Varin et de noble dame Antoinette de Borel, originaire de la parr., du Fournet et demeurant à Pont-l’Evêque, d’une part, et Marie-Louise-Dorothée Lemoine, fille de Louis-Julien Lemoine et de Marie-Françoise Defrance, de la parr., de St-Hymer.
LE FOURNET (Saint- Pierre)
Curés. – O. Dufer – J.-B. Boisset.
Patron. – Le chanoine de semaine en la Cathédrale. – F. Huet.
Notables. – Ch. Mariolle – Jn Pouchin – P. Varin. -J.-P. Varin. – P. Varin de Bouclon. XXIV. 289.
280. – Le 20 oct. 1782, la nomination à la cure de St-Pierre du Fournet appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Mre Jean-Baptiste Despaux, chanoine prébende de Villers, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jean-Baptiste Boisset, dernier titulaire, la personne de Me Nicolas Desprez, pbrë de ce diocèse, originaire de Meulles, Me ès-arts en l’Université de Caen, chapelain de l’hôpital de Vimoutiers. Le 23 oct. 1782, le seigr évêque donne aud. sr Desprez la collation dud. bénéfice.
117. – Le 30 juillet 1783, Me Nicolas Després (1), pbfê du diocèse de Lx, Me ès-arts en l’Université de Caen, nommé en sa qualité de gradué à la cure du Fournet par le chanoine de semaine en la Cathédrale, prend possession dud. bénéfice en présence de plusieurs ouvriers de la parr., et des parr. voisines.
(1) Mr Després, originaire de Meulles, refusa positivement de prêter le serment schismatique. Destitué par le Directoire de Pont-l’Evêque, il se retira à Meulles dans sa famille. En 1792, il partit pour l’Angleterre et se réfugia à Gosportchez Miss Penny, Louth Street. Il revint après le Concordat et trouva ses biens confisqués. Ayant été nommé curé d’Auvillars, il y finit ses jours en 1822, à l’âge de 79 ans. (Archives du Calvados. – Mss de Reux. – Archives de l’évêché de Bayeux. – Ordo de Bx.).
24. – Le 2 mars 1785, Jacques-Charles Mariolle, marchand, demeurant à Beaufour, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, le sr Jacques-Charles Mariolle (1), acolyte, de la parr., du Fournet, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur deux pièces de terre en herbe, nommées les Châteaux et le Sainfoin, sises en la parr.. d’Auvillars, près le chemin tendant du Lieu aux-Danois à la Croix-Rouge. Fait et passé à Bonnebosq, en l’étude de Me Jean-François Martin, notaire royal.
(1) Mr Mariolle, vicaire de Clieffreville en 1791, prêta serment d’abord avec restrictions ;
puis se voyant révoqué, il supprima ses restrictions. Après le Concordat, il fut nommé, en
1803, curé de Dozulé. Cette paroisse n’avait pas alors l’importance qu’elle possède aujourd’hui.
Il y mourut en 1832, à l’âge de 73 ans. Voici la note que nous tiouvons à son sujet
dans les archives de l’évêché de Bayeux : « Bon pour les moeurs ; médiocre pour la science. »
(Archives du Calvados. – Archives de l’évêché de Bx. – Ordo de Bx. 1833 J
177. – Le 15 avril 1786, furent ordonnés sous-diacres : Me Jacques-Charles Mariolle, acolyte de la parr., du Fournet, ordonnés diacres le 22 mars 1788.
LE FOURNET (Saint- Pierre)
Curés. – J. B. Boissey.
Clerc. – Jj-C. Mariolle.
Patron. – Le chanoine de semaine. – J.-B. Despaux.
Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados – C. Hippeau.
Fornet, Fournetum. Fournet.
Fournet (Le), cant. de Cambremer, réuni pour le culte à Bonnebosq. — Fornet, 1198 (magni rotuli, p. 182). — Fumet, 1228 (ch. De l’abb. d’Aunay). — Fournetum, XIV° s° (pouillé de Lisieux, p. 48).
Par. de Saint-Pierre, patr. le seigneur. du lieu et le chapitre de Lisieux.
Dioc. de Lisieux, doy. De Beuvron. Génér. de Rouen, élect. et sergent, de Pont-l’Évêque. — Quart de fief relevant de Bonneboq (vicomté d’Auge), 1620 (fiefs de la vicomte d’Auge).
Banebries (Les), h. – Boulon, h. – Croix (La),h – Lieu-Enault (Le), h. et fe. – Lieu-Huet (Le), h. – Lieu-Taquet (Le), h. – Lieu-Vesque (Le), h. – Nid-au-Chien (Le), h. –
Notes Du Premier Président Pellot Sur La Normandie.
La Galissonnière (Elect. de Pont-I’Evêque), maintint, le 8 janvier 1668, Jean de Borel, sieur de Bouillon ? (Boulon carte de Cassini) demeurant au Fournet et à Honfleur. Il cite aussi, dans une autre branche de cette famille, la seigneurie de La Vipardière.
Le Regime De La Liberté Des Cultes Dans Le Département Du Calvados.
Pendant La Première Séparation (1795-1802).
Dans la commune de Le Fournet, un prêtre réfractaire nommé Mariolle, quand il célèbre la
messe à son domicile particulier, a deux cents assistants parmi lesquels le maire est un des plus réguliers Arch. Nation. F 7814.
Nobles ou Vivant Noblement A Pont-L’evesque.
La famille de Hesbert ou Hébert a pour auteur commun Martin de Hesbert, sr de Boullon, paroisse du Fournet, élection de Lisieux, marié à Marie Lejumel et anobli sans finances par lettres du roi Henri II, en mars 1548 (Table des Édils de Noblesse normande, Mss. in-8°, n° 74.).
Fonds Etienne Deville.
Carton n° 09 – C9/9
2 notes sur le Fournet – Formentin.
Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940.
1497 .- Acte concernant Haultemer du Fournet – Hautemer = AD14 , F 6241.
1534, mercredi 6 mai – Prêtreville
Noble homme Henri Filleul, seigneur de Saint-Martin-de-la-Lieue et Christophe Filleul, son frère, vendent à noble, vénérable et discrète personne Me Pierre de Haultemer, prêtre, curé de Prêtreville et du Fournet, demeurant à Lisieux, cinquante livres tournois de rente à prendre tous les ans, en deux termes sur leurs biens, à la Toussaint et à la Saint-Jean, moyennant, cinq cents livres tournois.
= Tabell. Lisieux. Analyse Et. Deville.
1743 Archives SHL 1F293 :
6 octobre 1743 : Sainte Bertran demeurant au Fournet reconnaît avoir reçu de Jean Lecousteur la somme de 18 livres pour 6 années de service.
1754 – Archives SHL.1F414 :
9 juin 1754 : Pierre Henry, laboureur, et Catherine Dufey son épouse du Fournet, Pierre et Olivier Igou fils du précédent demeurant à St Pierre Azif vendent à Jean Poullain de St-Jacques une rente foncière de 40 livres.
1763 – 1768 – Formentin
Pièces relatives à des baux à ferme de pièces de terre à Formentin , Le Fournet , Saint-Eugène et Saint Ymer (Saint-Hymer) , consentis par Jean Labbé , demeurant à Bourgeauville et François Hauvel , à Jean-Baptiste Bellanger , laboureur à Formentin .
= = Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Formentin – 12 pièces papier.