Archives de catégorie : Communes

VAUDELOGES




NOTES sur VAUDELOGES

VAUDELOGES absorbe ABBEVILLE et REVEILLON

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados réédition Floch, tome III, pages 589, 592 et 595.
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 1383.
MANEUVRIER C. : Une église romane méconnue – Bull Le Billot n°47 Sept 1994.
MANEUVRIER Jack. Le manoir de Puttecote à Réveillon. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 39, page 43.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Vaudeloges, Vallis Logioe, Valles Logioe.
L’église de Vaudeloges est une des plus anciennes de la contrée, et ses murs présentent un des plus beaux appareils en arête de poisson que l’on puisse citer dans le Calvados.
C’est là surtout ce qui la rend intéressante, et il faut espérer qu’on n’aura pas la mauvaise pensée d’enduire ces murs de chaux, comme on l’a fait si malencontreusement dans d’autres localités.
Malheureusement il ne reste plus qu’une des fenêtres primitives : elle se trouve dans la nef, du côté du nord; c’est une étroite ouverture ou meurtrière arrondie au sommet, fortement ébrasée à l’intérieur ; toutes les autres fenêtres sont carrées, modernes, à l’exception de deux qui, comme dans plusieurs autres églises, ont été établies pour éclairer les petits autels élevés près de l’arc triomphal, à l’extrémité de la nef. Il n’est pas facile d’indiquer avec certitude l’âge de ces fenêtres ogivales ; mais elles pourraient dater du XVe ou du XVIe siècle.
La nef a été allongée du côté de l’ouest quand on a établi la tour, et la première travée est moderne. Le choeur a aussi été à moitié reconstruit; la partie orientale n’est pas ancienne.
Les parties romanes sont donc encadrées entre deux constructions modernes ; elles forment, d’ailleurs, les trois quarts environ de l’édifice et se distinguent facilement du reste.
On entrait dans la nef, avant l’allongement qu’elle a reçu, par une porte latérale, au nord, aujourd’hui bouchée, dont le cintre est formé de claveaux sans moulures et le linteau horizontal de trois pièces. Les montants ou pieds-droits de cette porte , aussi simples que tout le reste, sont formés de plusieurs assises, et sur l’une d’elles on voit, à une certaine hauteur, la représentation grossière d’un cerf aux longs bois poursuivi par un personnage à cheval. Sur la pierre qui correspond sur l’autre montant on trouve le même personnage à cheval; le cerf manque. J’ai vu cette représentation du cerf poursuivi par un chasseur sur les églises les plus anciennes, et celle que nous avons remarquée à Vaudeloges est assez barbare pour appartenir au XIe siècle.
Une autre porte romane, beaucoup plus étroite, servait d’accès au choeur du côté du sud; elle offre un linteau droit couvert d’étoiles reposant sur des pieds-droits sans moulures.
L’intérieur de l’église n’a rien d’intéressant. On a substitué dernièrement une large arcade semi-circulaire à l’arc
triomphal ancien, qui devait être curieux. Le choeur est voûté en bois avec poinçons et tirants. La nef a reçu un nouveau lambris, il y a peu de temps.
L’église de Vaudeloges est sous l’invocation de Notre-Dame. Le roi présentait à la cure avant la Révolution.
Il est question de fondre de nouvelles cloches à Vaudeloges; celle qui existe date de 1822.
M. Pépin a lu les inscriptions suivantes dans le cimetière :



CY GIST LE CORPS
DE MESSIRE CÉSAR LÉONOR
DE VALOIS SEIGNEUR
DE VAUDELOGES
ET AUTRES LIEUX
CHEVALIER DE L’ORDRE ROYAL
ET MILITAIRE DE St LOUIS
ANCIEN CAPITAINE
AU RÉGIMENT DE SAINTONGE
DÉCÉDÉ LE 21 NOVEMBRE 1780
AGÉ DE 67 ANS PRIEZ DIEU
POUR LE REPOS DE SON AME

ICI REPOSE
LE CORPS DE JOSEPH MALHERBE
DE SAINT AIGNAN ANCIEN CHANOINE
DU CHAPITRE CATHÉDRAL OFFICIAL
ARCHIDIACRE ET VICAIRE GÉNal
DU DIOCÈSE DE SÉEZ NÉ EN CETTE
PAROISSE DE VAUDELOGES LE 5 OCTOBRE ET BAPT.
LE 6 DE LAN 1749 EN CETTE ÉGLISE
LEQUEL DÉCÉDÉ A SÉEZ LE 6 9bre
A DEMANDÉ A ÊTRE TRANSPORTÉ
DANS CETTE SUSDITE PAROISSE
COMME LIEU DE SA NAISSANCE ET
POUR ÊTRE INHUMÉ AU CIMETIÈRE
LE PLUS PRÈS POSSIBLE DE L’AUTEL
DE LA SAINTE VIERGE ET QUE LES
MOTS LATINS QUI SUIVENT SOIENT
INSCRITS SUR SA TOMBE :
DEO
VIRGINI QUE MATRI
AD REPARANDUM.



Les anciens fonts baptismaux, en forme de cuve cylindrique à l’extérieur, sont quadrilobés à l’intérieur ; ils sont
jetés dans le cimetière au milieu des tombes.

Château.
— Un petit château situé près de l’église appartient à M. de Magny de Rapilly, qui a épousé Mlle de Valois de Saint-Léonard.
Il y avait encore un autre fief à Vaudeloges.

VAUDELOGES. – Le nom de « La Butte des Places » évoque le souvenir d’une enceinte fortifiée (7).

2 – Pièces Justificatives:

Insinuations

Recherche de 1666
Jacques Bertin, seigneur de Vaudeloge ancien noble
Françoise Butin, veuve de Pierre Besnard, seigneur de Collombelles, ancien noble.
Hierosme de Pudecoste, seigneur du lieu ancien noble.
Laurens Tirmois, seigneur de Nouvel, issu de Laurens, ennobli en 1588.

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE :

Charles Vasseur : paroisses hors évêché de Lisieux

TOURVILLE EN AUGE




NOTES sur TOURVILLE EN AUGE

Tourovilla – et Tourvilla

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados réédition Floch, tome IV, page 290.

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page1313.

MANEUVRIER Christophe et Cyril MARCIGNY, « A propos de la découverte de Fervaques: compléments à l’inventaire des dépôts monétaires gallo-romains découverts dans le Calvados », Archéologie en Pays d’Auge, N° 1, 1993, pp. 51-56
Beaumais, Lisieux, Pont-L’Evêque, Saint-Germain-de-Montgommery, Tourville-en-Auge

Michel de Tourville, abbé des Préaux 1152-1168
Statistique Monumentale p.117
Montfaut 32
Montres du Bailliage d’Evreux p.28
Recherches des élus de 1540 p.108
Delisle – Echiquier p.169 n°732

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Tourville, Tourvilla.
Je termine par cette commune ma revue du canton de Pont-l’Évêque ; elle est, comme celle de Rabut, sur le bord de la route de Caen à Rouen par Honfleur, à l’extrémité d’une petite vallée. Les crêtes qui dominent cette vallée, d’un côté, séparent St.-Martin-aux-Chartrains du Coudray.
L’église se compose d’un choeur rectangulaire garni de contreforts plats, qui pourrait remonter à la 2e. moitié du XII. siècle ; c’est ce qu’indique une petite porte, du côté du sud, et une fenêtre cintrée dont on voit encore la trace dans le mur du nord. Du reste, toutes les fenêtres sont modernes : elles ont été refaites de forme semi-circulaire au XVIIe. ou au XVIIIe. siècle. La corniche est simplement taillée en biseau. Le travertin a été employé comme pierre de taille dans les contreforts, la corniche, le parement des angles, etc., etc., ce qui prouve que des carrières considérables de cette pierre ont été autrefois exploitées dans des vallées voisines. Effectivement, nous signalerons bientôt la présence de ces formations modernes dans des communes peu éloignées de Tourville.
Une sacristie à pans coupés a été appliquée sur le droit mur du chevet.
La nef, moins caractérisée que le choeur, est garnie de contreforts étagés dans le style du XIIIe, siècle; mais il paraît qu’elle a été allongée, du côté de l’ouest, vers le XIVe. siècle.
Toutes les fenêtres en sont modernes, aussi bien qu’une partie de la façade occidentale qui a été surélevée, il y a peu de
temps, pour l’établissement d’une tribune. La tour moderne qui surmonte cette tribune est en bois, carrée, couronnée d’une flèche ; le tout recouvert d’ardoises.
Il n ‘y a pas de voûte, mais des lambris en bois, dans cette église.
Un grand autel à colonnes tapisse l’intérieur du chevet.
L’église de Tourville est sous l’invocation de saint Jean- Baptiste. On y révère aussi saint Marcouf. Le seigneur et, en dernier lieu, le Chapitre de Cléry nommaient à la cure.

2 – Pièces Justificatives:

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
TOURVILLE.
287. Bertrand Eudes a fourni avec Jean, son frere aîné, sur la parroisse de Saint-Juliensur-Calonne. n°. 288.

1407, 24 mars – Beuzeville
Information de Robert d’Escalles, lieutenant du bailli de Rouen, et de Jean Petit, vicomte de Pont-Authou et Pont-Audemer, sur la valeur des biens de Jean de la Vallée, écuyer, fils mineur de feu Guillaume de la Vallée et petit-fils de Jean de la Vallée: fief de Sainte-Marie au Theil-en-Auge, fief d’Heudreville, à Tourville, fief des Mottes, Maillot, du Fauq (Faulq), et de Brèvedent à Bonneville-la-Louvet.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 5, pp. 343-344.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 19.

1620 – 1640
FIEFS de la VICOMTE d’AUGE
p. 357
Sergenterie de Saint-Julien-sur-Calonne
Le fief de Tourville, demi fief assis en la paroisse de Tourville, possédé par François Eulde, écuyer, sieur de Colne.
= Henri de FORMEVILLE, Rôle des fiefs de la Vicomté d’Auge. 1620-1640 dans Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, t. II

Archives SHL : 1F49 – 18e siècle et période révolutionnaire – Tourville : testaments, actes, comptes par les trésoriers de l’église.

1741. Archives SHL.1F559 :
1741 : Jourdain Satis de Tourville, bail d’un pré appartenant à Jacques Le Houx de Tourgéville.

1848. – Archives SHL. 1F802 :
1848 : Enquête commerciale, artisanale et industrielle concernant la région de Pont-L’Evêque (Bonneville, Canapville, Clarbec, Drubec, Englesqueville, Pont-L’Evêque, St Arnoult, St Hymer, St Etienne la Thillaye, St Martin aux Chartrains, Ste Melaine, Surville, Tourgéville, Touques, Tourville, Trouville, Villerville.

Insinuations

Aveu rendu à Noble Homme Messire Jean-Baptiste Eudes, chevalier, seigneur des terres et seigneuries de Heudreville, Tourville et autres, par Jean François Delannoy, prêtre demeurant à Pont l’Evêque et Etienne Delannoy, marchand demeurant à St Melaigne, héritiers de feue Anne Geffrey, fille et héritière en partie de feu Nicolas Geffrey pour deux pièces de terres situées sur la paroisse et seigneurie de Tourville,
contenant en tout deux acres et demie, sujettes à foy, hommages, reliefs, treizièmes et autres droits sieuriaux.
Aux pleds tenues par Philippe François Ferrey, sieur de la Chasse, licencié-es-lois, commandant sénéchal de ladite sieurie, à la porte de la basse cour le 2 juin 1739
Signature autographe : Eudes de Tourville.
(Parchemin du temps communiqué par Ch. Vasseur le 3 août 1869)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE TOUQUES.
Sous l’invocation de Notre Dame

Patronage:
14e : Dominus de Fastouvilla
16e : id
18e : le seigneur

Curés:
Gruisse 1764
Vallée 1773-1787

Pierre Leclerc, curé de Tourville voir Charité de Surville

Paul Samson Quesnot, vicaire de St Germain d’Aunay entre 1612 et 1617 et ensuite curé de Tourville la Forêt près de Pont l’Evêque (A.Dupont)

SURVIE – 61




NOTES sur SURVIE – 61

Survie absorbe Belhôtel et Sainte-Croix-du-Mesnil-Gonfroy

Ancien fichier SURVIE.SPR

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CHOLLET A., « Aubri-le-Panthou, son Eglise, son Château et ses Seigneurs », BSHAO, IX, 1890, pp. 328-354

CHOLLET A., « Saint-Pierre-la-Rivière », BSHAO, XXXII, 1913, pp. 329-346 (famille de Rupierre: 338-343) le fief de Ratprune s’étendait sur cette paroisse)

DALLET A., « Notice historique, géographique, statistique et archéologique sur la commune de Canapville », BSHAO, XVIII, 1899, pp. 44-61 (famille Rupierre: 53-55)

CHOLLET A., « Survie », BSHAO, XXXVII, 1918, pp. 113-125

2 – Pièces Justificatives:

« Nous ignorons à quelle époque l’illustre famille de Rupières, qui portait pour armes: Pallé d’or et d’argent, avec devise: Superbia inanes, supports deux lions, entra en possession de la seigneurie de St-Denis-des-Ifs; mais nous savons que haut et puissant seigneur Philippe de Rupières, chevalier baron de Survie, seigneur de Ratprune, la Cressonnière, St-Denis-des-Ifs, St-Pierre-la-Rivière, etc. capitaine d’une compagnie de chevau-légers en était possesseur vers 1636.

« Philippe de Rupières se maria deux fois. Il eut de Françoise de Mailloc: 1° Françoise de Rupières, qui épousa le 24 décembre 1657, à St-Jean-d’Angély, Jean-Baptiste Goth d’Albert, marquis de Rouillac, dont elle eut un fils, mort à la Cressonnière, près Orbec, le 12 février 1861(sic); 2° Renée de Rupières, qui épousa le 12 février 1664, Charles-Alexandre-Albert de Melun, vicomte de Gand, dont elle eut cinq garçons et trois filles. Le premier, Alexandre, qui fut baron de Survie, avait épousé en 169O, Elisabeth de Rohan-Mont-Bazon.

« Françoise de Rupières étant morte vers 1661, sans laisser de postérité, sa soeur Renée, épouse du vicomte de Gand, se trouva seule héritière de la riche maison de Rupières. C’est ainsi que nous voyons son mari rendre aveu au roi, le 9 août 1673, de son plein fief de haubert de Survie et de ses autres fiefs de St-Denis-des-Ifs, de St-Pierre-la-Rivière, etc., lesquels fiefs étaient possédés par les prédécesseurs de sa femme. Nous avons puisé ces renseignements dans le Dictionnaire de Moréri, dans la Vie de nos pères en Basse-Normandie, de M. Victor Des Diguères, mais plus particulièrement dans les notes manuscrites de Couriol, mais ils ne concilient nullement comme date avec l’inscription que l’on voit sur la tombe de Renée de Rupières, placée dans l’église de la Cressonnière. Cette inscription que nous croyons erronée, est ainsi conçue (?)… Statistique monumentale du Calvados, par Arcisse de Caumont:

Cy Gist
Très haute et
Très puissante dame
Madame Renée de Rupierre
Veuve de très haut et très
Puissant seigneur Monseigneur
Charles de Melun et… de
…Seigneur des terres
Et Prairies de..omp..
Valiencourt Sarc..
La Cressonnière et autres lieux
Laquelle décéda
… 1751 âgée
De 53 ans
Priez Dieu
Pour son âme
Voir FONDS BOUDARD :
– 2FM297 : 1788 : La Pintrie, Baronnie de Survie : comptes de gestion.

1599 – Saint-Germain-de-Montgommery
Titres justificatifs du droit qu’ont les décimateurs de Survie de percevoir la dîme pour les terres converties de labour en herbe – Sentence de Jacques Hérembert, écuyer, licencié-ès-lois, sieur de la Rivière,lieutenant du bailli d’Alençon en la vicomté d’exmes et Argentan, sur un procès entre François Guyard, écuyer, curé de Saint-Germain-de-Montgommeri et noble homme Guillaume de Bassan, sieur de Flamanville, propriétaire de l’herbage du Parc-Bonnet, dont ledit curé voulait avoir les dîmes.
AD. 61 – H. 1756 –

1625 – Survie
Titres justificatifs du droit qu’ont les décimateurs de Survie de percevoir la dîme pour les terres converties de labour en herbe – Accord entre François Dellyer (de Lyée), chevalier, seigneur de Tonnencourt-le-Couldrey et Heurtevent, Saint-Jean-de-Livet et Saint-Martin-de-la-Lieue, et François Hardy, prêtre, curé de Tortisambert, doyen de Mesnil-Mauger, au sujet de trois pièces de terre ci-devant en labour et depuis converties en herbage
AD. 61 – H. 1756 –

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE :

SAINT VAAST en AUGE




NOTES sur SAINT VAAST en AUGE

S.Vedastin – S.V.de Algia

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados réédition Floch, tome IV, page 30.

DUMONT René, La prairie trop naturelle du Pays d’Auge septentrional dans Voyage en France d’un agronome, Paris, 1954, Ed. Médicis, s.d. (1956), 485 p. pp. 389-406
ANNEBAULT, BONNEBOSQ, SAINT-VAAST-en-AUGE, – Saint-Pierre-Azif – fromages (Livarot, Camembert, Pont-L’Evêque), beurre, rouissage, Calavados, eau-de-vie, cidre, mesures, Foire aux melons à Dives, le 9 septembre – pommé – marmelade ? – Teurt Goul (Teurgoulle) gatte – béleron (40 à 50 brocs), broc (15 litres) – cf. PA19NO

Editions FLOHIC : Le Patrimoine des communes du Calvados page 748.

– Voir : Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXVI p.247, 248 et 366 Bulletin Monumental Tome VI p.223 St Vaast en 1789 – Hippeau Gouvernement de Normandie VII p.353 à 364

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Par M. Ch. Vasseur.

St.-Vaast, S. Vedastus, S. Vedastus de Algia.
St.-Vaast n’est plus paroisse, mais ses habitants ont le privilège de former une commune.

L’église est située dans un vallon sauvage et boisé, auprès d’un ruisseau aux eaux murmurantes; bien que fermée, elle est entretenue avec le plus grand soin, et dernièrement la libéralité d’un propriétaire a permis de la mettre en bon état de réparation et même d’y faire des enjolivements qui lui ont fait perdre, à l’intérieur, une partie de son intérêt.
Elle m’a paru remonter au. style ogival primitif, sauf tes retouches. La plupart des contreforts des deux murs latéraux sont plats. Le portail, ouvert à l’ouest, se compose d’une porte ogivale à deux voussures qui retombent sur des colonnettes dont les chapiteaux sont ornés de crossettes.
Au-dessus est une petite fenêtre ogivale, subdivisée néanmoins par un meneau bifurqué en Y.
Les murs latéraux sont construits en blocage. Deux lancettes éclairent la nef au nord; on voit aussi une lancette au midi : l’autre fenêtre a été repercée au XVe. siècle.
Le choeur ne forme que peu retraite sur la nef. Le chevet est droit, percé par deux lancettes très-étroites et fort élancées ; une autre lancette semblable occupe le centre du pignon.
Les deux fenêtres du nord sont encore des lancettes ; au midi, une fenêtre cintrée occupe la seconde travée; celle de la
première est moderne.
Deux portes ogivales du XIIIe. siècle sont percées parallèlement au nord et au midi : la porte du seigneur et la porte du prêtre ; leurs ogives, garnies de moulures toriques, portent, comme celle du portail, sur des chapiteaux à crossettes.
Un petit clocher tout moderne, en charpente, recouvert d’ardoises, vient d’être établi sur le pignon oriental delà nef. La cloche qu’il abrite paraît ancienne ; mais on ne peut l’examiner de près.

Intérieur.
— La voûte de la nef vient d’être remplacée par un plafond.
Les fonts baptismaux doivent remonter au moyen-âge, je renoncé à en déterminer l’époque précise. Géométriquement,c’est une pyramide à huit arêtes, posée par son sommet sur un fût cylindrique : chaque face est sculptée d’un rameau de feuillages plats ; des monstres en demi-relief sont sculptés sous chacun des angles ; la base, du fût est carrée ; une tête de chien en relief forme agrafe, à chacun des angles,
Les deux petits autels datent du dernier siècle ; l’un d’eux est dédié à saint Ortaire, évêque : la statue doit remonter au moyen-âge.
Malheureusement ces deux autels cachent toute la colonnade de l’arc triomphal, qui date du XIIIe. siècle. Cet arc est ogival, avec moulures toriques, et chacune de ses retombées porte sur trois colonnettes en faisceau, avec bases moulurées et chapiteaux à tailloirs carrés fort épais. Les feuillages des corbeilles sont plats et d’un travail encore un peu roman.
Le choeur est élevé de deux degrés au-dessus du sol de la nef. Sa voûte, en -bois, est à charpente visible.
Les lancettes, qui sont si étroites à l’extérieur, sont, à l’intérieur fortement ébrasées et garnies d’un gros tore. Le maître-autel est du même style que ceux de la nef ; mais il est plus orné. On a ménagé, derrière, Un couloir étroit qui sert de sacristie. Dans le mur du midi, on voit une piscine grossièrement ogivale. Elle a deux cuvettes : l’une est de forme carrée, l’autre est une quinte-feuille. Dans ce réduit était reléguée une pierre gravée, dont l’inscription n’a jamais été achevée, et qui était sans doute destinée à rappeler quelque acte de la munificence d’un gentilhomme du lieu.
Quelle qu’elle soit, en voici la transcription :

IAY ETE FAIT PLACER
EN 1750 PAR MESSIRE
JACQVES LABREY CHEVALI
SEIGNEVR DE CETTE PAROISSE
DE ST UAAST DU HOUT1ER
DE GONNOVILLE DE LANNEY
CAPITAINE DUNE COMPAGNIE
DINFANTERIE…..

Faits historiques.
— Avant d’appartenir à la famille de
Labbey, ainsi que l’atteste l’inscription précédente, la terre de St.Vaast avait été successivement possédée par diverses autres maisons distinguées: les Vipart, dont la dernière, Philippe de Vipart, dame de Launay et St.Vaast, porta ses terres à Jean de Grente , son mari.
Robert de Grente, chevalier de l’ordre du Roi, seigneur et patron de Villerville, Bavent, Benerville, Brucourt, Periez, St.Vaast, Launay et Brandecourt en Caux, fut le dernier qui porta ces titres. Il ne laissa que deux filles : Marie de Grente, femme de Julien d’Oilliamson, vicomte de Couliboeuf et baron de Courcy ; et Françoise de Grente, mariée à Antoine de Longaunay, qui partagèrent la succession de leur père.
Pendant la domination anglaise, les légitimes seigneurs furent dépossédés, comme cela eut lieu presque partout. Il existe un acte,daté du 15 février 1418, par lequel le roi d’Angleterre donne la terre et le domaine dE St-Vaast à Guillaume Bradwardin (V. Bulletin mon., L VI, p. 223).
Le patronage de St-Vaas appartenait, depuis le XV ». siècle, au Chapitre de Lisieux. Il lui avait été cédé par les évêques de Lisieux, qui en avaient joui jusqu’alors.
La paroisse de St-Vaast faisait partie du doyenné de Beaumont, de l’élection de Pont-l’Évêque et de la sergenterie de Beaumont: : on y comptait 2 feux privilégiés et 49 feux taillables.
Il existe une motte féodale à 1/2 kilomètre de l’église, à l’ouest.

SAINT-VAAST. – De Caumont a signalé une motte féodale sur cette commune (10).
(10) Caumont, Cours, V, p. III ; Stat. mon., IV, p. 37. – Doranlo, Camps, p. 8]0.

2 – Pièces Justificatives:

1133
« Fiefs de Saint-Vaast et de Boulon, appartenant en 1133 à Robert du Neubourg (mort en 1159),… venus, nous ne savons comment, aux mains des Taisson (ces deux fiefs pourraient bien avoir appartenu, au milieu du XIè siècle, à Raoul Ier Taisson, car celui-ci donna à l’abbaye de Fontenay, lors de sa fondation, le patronage de ces deux paroisses) »
+ IND. DELISLE Léopold, Recueil de jugements de l’Echiquier de Normandie au XIIIè siècle, cité par H. NAVEL, 1946-1951

1217, Echiquier de Pâques
Succession de Raoul IV Taisson. »Guillaume Painel reconnut tenir de l’évêque de Bayeux les fiefs de l’Epinay, d’Anisy, de Cagny, de Fontaine-Etoupfour, que son grand-père, lors de l’enquête prescrite par Robert d’Ablèges, avait déclaré ne pas lui appartenir, – puis, à l’Echiquier de la Saint-Michel 1220, il rendit hommage au même évêque pour les fiefs de Saint-Vaast et de Boulon [… sur Saint-Vaast].
+ IND. DELISLE Léopold, Recueil de jugements de l’Echiquier de Normandie au XIIIè siècle, cité par H. NAVEL, 1946-1951

1657-1664 et 1667 – Vicomté d’Auge
Minutes provenant de la juridiction concernant les localités de : Tourgéville, Surville, Saint-Vaast-en-Auge, Beaumont-en-Auge
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 664), Paris, 1976, p. 231

1683 – Reux
Pièce de procès; noble dame Catherine Lucas, femme de Pierre Le Gouez, écuyer, sieur de saint-Vaast, fils de Philippe Le Gouez, écuyer et de damoiselle Catherine Gosse, contre Charles -Marc de La Ferté, chevalier, seigneur de Frainville, châtelain de Reux, conseiller au Grand Conseil, poursuivant en décret.
= Arch. SHL. BC 565

An IV, 23 messidor (1796, 9 août) – Moyaux
Lettre accompagnant les procès-verbaux des visites des moulins du canton de Beaumont :
…..
 » Que signifie cet abandon ou plutôt persecution des ministres du culte catholique et Prêtres constitutionnels d’un côté et la rentrée des Prêtres soumis à la déportation que je vois reparoitre ; Je nen puis douter puisque dans le canton de Dives dans la commune de S. Vaast J’ay rencontré hier le curé refractaire se promenant publiquement : et tenant des propos les plus indiscret dans le païs ; Je ne concois rien a tout cela Si ce n’est que je pense qu’il seroit prudent de la part des fonctionnaires publics agens du gouvernement qui ont Exécuté les lois contre eux de faire à leur tour.
Feras
(en marge, brouillon de réponse :)
 » Lui écrire qu’au lieu de me dire qu’il avait rencontré un refractaire il aurait du le faire arrêter……
= (A.D. Calvados – L Administration IV Police 41)

3 – Archives ShL:

Carnets de Charles VASSEUR –
DOYENNE DE : BEAUMONT

Election de Pont l’Evêque
sergenterie de Beaumont
2 feux privilégiés 42 feux taillables
sous l’invocation de S.Vaast

Patronage:
14edominus lexoviensis episcopum
16 et 18e capitutum lexoviense

Curés:
le Bienvenu 1767/1774 Ferrand 1777/1787
Le patronage fut donné au chapitre en 1231 par Guillaume, évêque de Lisieux et Robert Bertran renonça à toutes prétentions contraires en 1262.
Description de l’église du 12 septembre 1856
Inscription de la cloche Jay été fait placer en 1750 par Messire Jacques Labbey chevalier seigneur de cette paroisse de St Vaast du Moutier de Gonnoville de Lanne..
Collation par Thomas Bazin de la cure de St Vaast en Auge en faveur d’un sujet présenté par le chapitre de Lisieux le 18 juillet 1450
Texte en latin L’original en parchemin aux archives du Calvados – carton intitulé Lisieux n°52bis. La pièce est scellée en cire rouge sur queue du parchemin .Quicherat – Thomas Bazin Tome IV p.192 et suivante – Le 15 février 1418 la terre et le domaine de St Vaast est donnée par le Roi d’Angleterre à Gullaume Bradwardin – Messire Jacques Labbey, écuyer, seigneur du Moutier et seigneur de Gonneville assiste à la prise de possession du curé du St Léger du Bosc, le 22 février 1740 et à celle du curé de St Pierre Adifs le 20 mars de la même année (Insinuations XVII f°201et 217) Robert Grente, chevalier de l’Ordre du Roy, seigneur et patron de Villerville, Bavent, Bénerville, Brucourt, Periez, St Vaast, Launay et Brandecourt en Caux, fut marié par contrat du 18 novembre 1750 à Stevenotte de Harcourt née le 18 novembre 1547 ! ! ! ! d’où Marie femme de Julien Doillamson, vicomte de Coulibeuf, baron de Courcy, seigneur de Fribois et d’Ouilly, et Françoise mariée à Antoine de Longannay, qui partagèrent la succession de leur père. – La terre de St Vaast était échue à la famille de Grente par le mariage de Jean aïeul dudit Robert avec Dame Philippe de Vipart, dame de Launay et St Vaast. (La Chesnaye Tome VIII p.345)