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AUQUAINVILLE

Notes sur AUQUAINVILLE.


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accrue de SAINT AUBIN sur AUQUAINVILLE

Archives Calvados:
Auquainville (Calvados ; jusqu’en 2015)
Histoire administrative :
La commune de Saint-Aubin-sur-Auquainville est réunie à Auquainville par l’ordonnance du 4 décembre 1831. A partir du 1er janvier 2016, Auquainville intègre avec vingt-et-une autre communes.
La commune nouvelle de Livarot-Pays d’Auge dont elle est une commune déléguée.

AUQUAINVILLE
I. Dioc. de Lisieux. Maîtrise d’Argentan. Baill. d’Orbec . – Gr. à sel de Lisieux. Gen. et int. d’Alençon; él. et subd. de Lisieux.
II. Distr. de Lisieux; canton de Fervaques (Arrêté du 1 mars 1790 ) .
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux); canton de Fervaques (Loi du 28 pluviôse an VIII ); canton de Livarot ( Arrêté du 6 brumaire an X ). Pop.: 239 hab. ( 1911 ). Sup.: 956 hect. 38 a. 10 c.
La commune actuelle d’Auquainville a été constituée par la réunion des communes d’Auquainville et Saint-Aubin-sur-Auquainville, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté (ordonnance du 4 décembre 1831).
Administration Générale: Auquainville. Délibérations. 7 mars 1790-20 messidor an VII ( 1er reg., 142 fol.; 2 reg., fol. 1-19). Reprise des délibérations : 3 frimaires an IX.
ÉTAT-CIVIL: Auquainville. – Baptêmes , depuis 1666.- Mariages et sépultures, depuis 1668 .
Lacunes: 1686-1687. Les cahiers de 1666-1695 ont été gravement endommagés par l’humidité. Délibérations du commun. 1675, 1695-1732. Inventaire de meubles. 1708 .
IMPOSITIONS. Des états de sections de 1792, cote G. 9 de l’inventaire arrêté le 24 juillet 1859, n’ont pu être retrouvés .

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie
125. — Auquainville (Livarot, C.), augmentée de St-Aubin-surAuquainville en 1831 :
Alchamvilla 1142 : Cartul. St-Wandrille, Arch. S.-M., fol. 311 v°, n° 19 ; — Lot, St-Wandr., n° 73 b, p. 135.
Le n. h., probablement francique, qui est la base de ce mot, est obscur,

AUQUAINILLE, canton de Livarot.
Escanevilla, Esquanevidla,v. 1080 (cart. de la Trinité);-
Esquainvilla, Eskeinvilla, Achenvilla,
Alchenivilla,v. 1 125 (pouillé de Lisieux,p. 56).
Auquenvilla, 1167 (cart. de Friardel).
Eskenevilla, 117(ibid.)..
Aukenvilla, 1180 (magni rotuli, p-27).
Aucainvilla, 1196 (pouillé de Lisieux, p:56).
Aukainville, 1225 comptes de l’hospice de Lisieux, n° 27).
Acanvilla, 1 267 (magni rotuli,p. 169).
Auquainvilla, XIV° s. (pouillé de Lisieux,p. 57).
Auquevilla, XVI° (ibid).
Equainville, 1716 (carte de de Fer).

Hameaux d’Auquainville:
ALLAIRES (LES), Bastonnière (LA), Birage (LE), Blandelière (La), Blondellière (LA), Bocage (Le), Boulaye (La), Boulets (Les), Caudemone chat. fief, Courdemonne (LA), ÉPINE (L’), Formerie(La), Hamonière (LA), Hardouis (Les), Jeannière (LA) f., Launay f, Lieu-Chaumont (LE) le. Chautmont 1198 (magni rotuli, p. 35, 2), Lieu-Neuville (LE), Lieu Prévost (LE), Lortier L’Hortier 1847( Stat.post), MANETTE(LA), Maubuisson, Maugendre, Molants (LES), Motte (La), PETIT (LE), f, Pommeraye (LA), Presbytère (LE), Sainfoin (Le), Villaunay f,

Par. de Notre-Dame,
patr. le chapitre de Lisieux.
Dioc.,de Lisieux,
doy. de Livarot.
Génér. d’Alençon
élect. de.Lisieux,
sergent. d’Orbec.

Auquainville, érigé très anciennement en baronnie, fut réuni au marquisat de Ferrières, dont le siège était assis à Orbec. La baronnie s’étendait à Auquainville,.Le Mesnil-Germain Fervaques, Courson, Bretteville- et Tonnencourt (ch. des comptes de Rouen, t. II, p. 5i).
Auquainville : baronnie démembrement de la terre de Ferrière, possédée par le Marquis de Bonnelles qui l’avait achetée du Duc de Broglie dans le temps de son ambassade en Angleterre (Lachesnaye des Bois 1770)

– Fiefs de la Vicomté d’Orbec en 1320 :
– Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
No 7. – Auquainville Baronnie; l° Fief, Corbin ; 2° Hubert.-Vavassorie p. 18. Moulin. etc.
N° 20 Auquainville – Henri de Lortier y tient du seigneur de Ferrières un quart de fief.
= Fiefs de la Vicomté d’Orbec en l’année 1320 in H.de Formeville, t.II, p.388 (Extrait du Ms. suppl. f°4,2797, Comté de Beaumont, à la B.N.)

1 – BIBLIOGRAPHIE :
2 – REFERENCES HISTORIQUES :
3 – AUTRES ARCHIVES SHL.

1 – BIBLIOGRAPHIE :

CAUMONT Arcisse de – Statistique monumentale du Calvados ; Réédition Floch ; Tome III page 711.

CAVANNA Emile : Spatialisation de la petite élite rurale dans la vallée de la Touques – XVe-XIXe siècles. Mémoire de maîtrise d’Archéologie médiévale. Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – Juin 2005. Archives SHL BSHL n°59, décembre 2006.
CHAPPET Alain : Avec ceux de Lisieux et alentours dans les Armées de premier Empire ; BSHL N°55, Décembre 2003 (Claude Morin
DETERVILLE Philippe, Manoir de Caudemone dans PGMPA, pp. 92-93; logis ; de 3 travées, porte à l’extrémité avec accolade, logis élargi

DETERVILLE Philippe, Manoir de Lortier, PGMPA, pp. 94-95; pan de bois verticaux, lucarnes étagées, massif de -cheminée centré harpé de pierre, fenêtres accolées

BSHL n°42, septembre 1998, Manoir de Lortier, Motte seigneuriale,

DEVILLE Etienne, « Excursion du 26 août (1926) « , AAN, 94, 1927, pp.148-171
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1087.

Emportez-le avec vous : le guide des vertes vacances au pays de Livarot. Itinéraire N° 4 au Nord : Le Chemin des Amours « , Ouest-France, 25 juillet 1962 Dossier Livarot.

GOY Robert, « Les cahiers de doléances du Tiers Etat du Bailliage d’Orbec pour les Etats généraux de 1789 », PAR, 26, N° 11, Novembre 1976, pp. 21-27,ill.; N° 12, Décembre 1976, pp. 20-28, ill.
Cahiers de Saint-Pierre-de-Courson, de Notre-Dame-de-Courson rédigés par Pierre Langueneur du Longchamp, Avocat au Parlement, Lieutenant de la Haute Justice d’Auquainville; de Livarot. Tenue de la réunion à Orbec. Officiers de Lisieux, Le Bailly, Rivière.
GUILMETH Auguste, Bourg de Livarot, s.l., s.d.. In8°, 72 p. (8 cahiers de 8 p. et 2 cah. de 4 p.
= M.C. E.D. Br. 1170 – pp. 60-72.

JOUAN Isabelle dir., Pays d’Auge – Un terroir, un patrimoine – Guide des cantons de : Lisieux II, Saint-Pierre-sur-Dives, Livarot, Orbec, s.l.s.d. Pays d’Accueil Sud-Pays-d’Auge ( 1989, 110 x 210, 81 p. 6 cartes h.t.

LESCROART Yves, La Renaissance en Pays d’Auge dans La Renaissance en Basse-Normandie, numéro spécial de Art de Basse-Normandie, Printemps 1975, p. 57.; chronogramme sur la charpente de l’église: LAN MIL V CXXX

LESCROART Yves, « La charpente de l’église d’Auquainville », PAR, 21, N°12, Décembre 1971, pp. 17-20
Charpente avec chronogramme M V C XXX (1530), décor de rubans entrecroisé en lignes brisées, évidés avec crevés transversaux. A rapprocher de la Quaize et à l’église de Cerqueux. Médaillons « exceptionnels » (note sur les médaillons)

MANEUVRIER Jack : Le mariage sous l’ancien régime. – Bulletin du Foyer rural du Billot n° 98, Juin 2007.

NEDELEC Yves, Le Manoir de Caudemone, à Auquainville « , Société d’archéologie et d’histoire de la Manche.
Mélanges multigraphiés, 14 e série, 1985, pp., 31-32; Classé dans DOSSIER LIEUX.
+ IND.: Auffray, Anfray Bonnechose de Bernières; Le Bas du Coudray; Le Bas du Fresne fc

NORTIER Michel, Contribution à l’étude de la population en Normandie au bas moyen âge (XIIIe-XVIe siècles). Inventaire des rôles de fouage et d’aide. Sixième série: Rôles de fouage paroissiaux de 1518 à 1533 dans Répertoire périodique de documentation normande, N° 14; « , Cahiers Léopold Delisle, XXXIX, 1990, pp. 1-127; p. 34

RAULT Fernand, « Une famille de notables augerons », PAR, 31, N° 7, Juillet 1981, pp. 24-30

SPALIKOWSKI Edmond, « Au pays des Manoirs. Quelques gentilhommières du Calvados », Revue du Touring Club de France, août 1937, pp. 235-245
Classeur Construction Normandie.

2 – REFERENCES HISTORIQUES :

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

150. – Le 27 décemb. 1690, Joseph Alix, fils de Jean et de Geneviève Guéret, de la parr. d’Auquainville, reçoit la tonsure.

121. – Le 20 mars 1693, reçurent la tonsure et les ordres
mineurs :
Louis Jourdain, fils de Jacques et de Magdeleine Varin, de la parr. d’Aùquainville.

287. — Le 30 mars 1694, Guillaume Cauchois, cordonnier, demeurant à Auquainville, fait son testament, en faveur de M. Gabriel Lemonnier, pbrë, vicaire d’Auquainville, à charge de divers services religieux.

6. – Le 21 sept. 1695, les acolytes dont les noms suivent sont autorisés à recevoir le sous-diaconat à Bayeux :
Louis Jourdain, acolyte de la parr. d’Auquainville;

238 — Le 22 sept. 1696, Me Louis Jourdain, sous-diacre d’Auquainville, est ordonné diacre.
Le 21 sept, 1697, il est ordonné prêtre

48. – Le 3 mars 1699, vu l’attestation du sr Haguelon, curé d’Auquainville, et du sr Duval, curé de St-Cyr-du-Ronceray, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Postel et Hélène Delamarre.

130. – Le 24 juin 1699, Me Louis Jourdain, pbrë du diocèse de Lx (parr. d’Auquainville), est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen. Le 3 mars 1700, il obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur l’archevêché et le Chapitre de Rouen ; sur les évêchés et les Chapitres de Lisieux, Evreux, Séez, etc. , ainsi que sur bon nombre de collégiales, abbayes et prieurés de ces divers diocèses.
Le 3 mai 1700, il fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

422. — Le 13 avril 1702, Me. Louis Jourdain, pbrë, Me ès-arts en l’Université de Caen, originaire d’Auquainville et présentement demeurant à Bonnelles, diocèse de Chartres, représenté par Jacques Jourdain, son frère, demeurant à Prestrevillo, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de Bernay.

341 . – Le 23 avril 1704, les sieurs chanoines de Lx étant assemblés capitulairement, Monsr. le promoteur dit qu’il avait eu avis que la cure d’ Auquainville était vacante par la mort de Me Guillaume Haguelon, pbfë, dernier titulaire et auparavant officier douze-livres en la Cathédrale. Il remontre que lorsque cette cure est vacante, il appartient au Chapitre de nommer et présenter trois officiers du nombre des huit douze-livres à Monsr le sénéchal haut-justicier du Chapitre pour qu’il en choisisse un auquel il doit donner ses lettres de présentation à lad. cure. Sur ce, le Chapitre nomme au scrutin Mes Antoine Guéret, Alexandre Moissard, secrétaire dud. Chapitre, et Alexandre Hue, confesseur en la Cathédrale, tous trois officiers douze-livres.
Le 20 mai 1704, en conséquence de lad. nomination du Chapitre, M. Jean Lecoq, licencié ès-droits, sénéchal haut-justicier de la hautejustice du Chapitre, présente à Monseigr de Lxpour la cure d’Auquainville.

– Le 20 mai 1704, en conséquence de lad. nomination du Chapitre, Me.Jean Lecoq, licencié es-droits, sénéchal haut-justicier de la haute-justice du Chapitre, présente à Monsg. de Lx pour la cure d’Auquainville la personne de Me. Antione Guéret.

824. – Le 22 déc. 1718, Louis Jourdain, fils de Jacques et de Marie Bordeaux, de la parr. d’Auquainville, reçoit la tonsure et les quatre ordres mineurs.

Curés. – G. Haguelon – A. Guéret.

685. – Le 20 août 1721, titre clérical fait en faveur de Me Pierre Michel, acolyte, par Pierre et Nicolas Michel, frères, demeurant à Auquainville.

385. – Le 25 juin 1704, le seigr évêque donne à Me Antoine Guéret, pbfe, l’un des heuriers de la Cathédrale, la collation de la cure d’Auquainville.
Le 16 juillet 1704, Me Antoine Guéret prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Etienne Le Bas, pbrë, ancien chanoine de la Cathédrale, présentement curé de Prêtrevilie ; Me Jean Caboulet, pbfë, curé de St-Aubin-sur-Auquainville ; René de Bonnechose, Escr, sr de la Boullaye, demeurant en lad. parr. d’Auquainville.

685. — Le 20 août 1721, titre clérical fait en faveur de M. Pierre Michel, acolyte, par Pierre et Nicolas Michel, frères, demeurant à Auquainville.

– Le 25 juillet 1721, le Sr.Jourdain, sous-diacre, originaire de la parr. d’Auquainville et demeurant présentement à Pontalory, fait signifier ses noms et grades au seig. Évêque et au Chapitre de Lx.

773. – Le 1 er oct. 1724, la nomination à la cure de N.-D. d’Auquainville appartenant au sr sénéchal de la haute-justice du Chapitre de la Cathédrale, Mre Louis Thoumin, sr de la Milleraye, licencié ès-droits, sénéchal haut-justicier de la haute-justice du vénérable Chapitre de Lx, nomme à lad. cure, vacante par le décès de Mre Antoine Guéret, dernier titulaire, la personne de Me Jean Graffard, pbfë, officier douze-livres en lad. Cathédrale et l’un des trois officiers élus et proposés aud. sr sénéchal par le Chapitre.
Le 5 oct. 1724, le seigr évêque donne aud. sr Graffard la collation dud. bénéfice.
Le 13 oct. 1724, le sr Graffard prend possession de la cure d’Auquainville, en présence de Me Nicolas Le Dorey, pbfë, vicaire du lieu; Me Nicolas Passey, pbfë de S1 Germain de Lx, et plusieurs autres témoins de lad. parr.

Curés. – A. Guéret – J. Graffard.

569. – Le 30 août 1728, Jean Guéret, sr du Longpré, marchand, demeurant à Auquainville, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Etienne Guéret, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés

313. — Le 10 févr. 1741, vu l’attestation du Sr. Graffard, curé d’Auquainville, et du Sr. Desménages, vicaire do St-Pierre-de-Mailloc, dispense de bans pour le mariage do Joseph Delanney et de Marie Groult.

356. – Le 4 août 1746, Jacques Bédouin, marchand, demeurant à Auquainville, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Lautour, acolyte, originaire de Ste Margueritc-des-Loges, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. acolyte se trouvait alors au séminaire de ST-Nicolas du Chardronnet.

Curé. – (J.) Graffard.
Clerc. – E. Guéret.
Notable. – J.-A. Lailler.

206. — Le 7 janv. 1758, dispense de bans pour le mariage entre M. Louis Haudard de la Chesnaye, avocat en parlement, substitut de Me procureur général en sa vicomte de Folleville, fils de Jean-Baptiste Haudard de la Chesnaye et de feue damll. Catherine Le Roy, originaire de la pair, de Fontaine-La-Louvet y demeurant depuis un an, d’une part, et damell. Marie-Anne Leliquerre, fille de feu Louis et de damell. Marie-Anne la Sueur, originaire de la parr. d’Auquainville et demeurant depuis plusieurs années en celle do Fontaine-la-Louvet.
Suit la dispense de l’empêchement de parenté au 3° degré obtenue en cour de Rome par lesd. parties.

78. – Le 18 juin 1777, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Louis-Rémy de Bernières, Escr, âgé de 22 ans, fils de feu M. Louis-Alexandre-Léopold et de noble dame Marie- Catherine Le Bas, de la parr. d’Auquainville, d’une part, et noble demlle Catherine-Gabrielle-Antoinette Doisnel de la Morie, fille de Mesre Jean-Gabriel Doisnel de la Morie et de noble dame Madeleine-Catherine de Fréard, de la parr. d’ Epaignes. – Suit la dispense de parenté au 4e degré.

113. — Le 29 mai 1790, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Louis-Madeleine de la Rouvraye, Esc., officier au régiment de Bourbon, fils de Jean-Baptiste-Tanneguy de la Rouvraye, de son vivant capitaine de cavalerie, et de noble dame Marie-Anne-Françoise d’Aureville, originaire de la parr, du Mellerault et domicilié en celle de Touquette, d’une part, et demll. Marie-Madeleine-Césaire Chastan de la Fayette, originaire de la pair, de St-Jacques de Lx et domiciliée en celle d’Auquainville, fille de Mes. Jean-Baptiste-Cerquis Chastan de la Fayette et de noble dame Marie-Anne Le Bas de Fresne.

16. — Le 15 déc. 1764, le seig. évêque donne à Me. Louis-Charles Haglon, pbre, ancien officier douze livres en la Cathédrale et 2e sous-chantre en lad. Eglise, la collation de la cure de N.-D. d’Auquainville à laquelle il a été nommé par le bailly sénéchal de la haute-justice du Chapitre, en conséquence de la mort de Me. Jean Grallart, dernier titulaire.
Le 19 déc. 1764, led. Sr. Haglon résigne purement et simplement les droits qu’il peut avoir à la cure d’Auquainville.
Le lendemain, la nomination à la cure d’Auquainville appartenant au bailly sénéchal du la haute-justice du Chapitre de La Cathédrale, qui désigne trois officiers douze-livres prêtres «pour estre un d’iceux ainsy nommés», élu et présenté par les Sr. chanoines au seig. évêque pour remplir lad. cure, Mons. Jean-Baptiste Le Roux, Cons.du roy, élu en l’élection de Lx et bailly sénéchal de la haute-justice et grurie dud. Chapitre, nomme aud. bénéfice, vacant par la démission dud. Sr. Haglon, les personnes de Me. Nicolas Letournel et Jean Leroy, pbres, officiers douze-livres. Il fait remarquer qu’il ne désigne pas de troisième candidat, parce qu’il n’y a pas d’autres prêtres que le Sr. Rasse parmi les officiers douze-livres ; mais que celui-ci est absent depuis le 25 avril dernier, sans aucune excuse ni permission, et que pour ce motif la Compagnie, par arrêté du 22 août dernier, l’a exclu de lad. nomination.
Le 24 décembre 1764, les vénérables doyen, chanoines et Chapitre de la Cathédrale présentent aud. seig. évêque, pour être pourvu de Lad. cure, la personne du Sr. Jean Leroy, pbre. de ce diocèse.
Le lendemain, Sa Grandeur donne aud. Sr. Leroy la collation dud. bénéfice.
Le 31 décembre 1764, le Sr. Leroy prend possession de la cure d’Auquainville, en présence de Me. André-Etienne Silvy, pbre, curé de N.-D.-des-Prés et supérieur du séminaire de N.-D. de Lx, où il demeure actuellement : Me. Guillaume Leprêtre, pbre, titulaire de la chapelle de Noiremare demeurant en la parr. du Mesnil-Germain ; Me François-Jean Quevilly, pbre. desservant lad pair. d’Auquainville, et plusieurs autres témoins.

80. — Le 26 janv. 1767, André Fleuriel, marchand, demeurant à Auquainville, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Louis Fleuriel, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. Sr. acolyte absent fut représenté dans cet acte par Me. Jean Leroy, curé d’Auquainville.

Curés. — J. Graffart – L.-C. Haguelon —J.Leroy.
Prêtre desservant. — F.J.Quevilly.
Clerc. — L. Fleuriel.
Patron. — Le bailly-sénéchal de la haute-justice du Chapitre. — J.B Leroux.
Notable. — L. Leliquerre.

140. — Le 20 sept. 1780, Mesr. Jacques-Benjamin Lambert, clerc du diocèse de Lx, chanoine prébende de la Pommeraye, demeurant en la maison canoniale de Mrs le Dorey, son grand oncle, rue du Bouteiller, donne sa procuration pour résigner son canonicat en faveur de Me. Louis-Josep Fleurie!, pbfë de ce diocèse, vicaire d’Auquainville. Fait et passé au manoir presbytéral d’Auquainville, en présence de M. Jean Le Roy, curé du lieu, et autres témoins.

11. — Le 12 oct. 1780, Mr. Jacques-Benjamin Lambert, clerc tonsuré du diocèse de Lx, chanoine prébende de la Pommeraye en la Cathédrale, révoque la procuration qu’il a donnée, le 20 sept, dernier, pour résigner son canonicat en faveur de M. Louis-Joseph Fleuriel, vicaire d’Auquainville. Fait et passé à Lx.
Le 16 oct. 1780, M. Jacques Deliret, avocat, seul notaire royal-apostolique au diocèse de Lx, demeurant en lad. ville, Grand’Rue et parr. St-Germain, signifie lad. révocation aud. Sr. Fleuriel, en parlant à sa personne au manoir presbytéral d’Auquainville.

38. — Le 17 févr. 1783, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. François-Charles d’Alnoncourt, chev. officier au régiment de la Couronne, fils de feu Mesr. Louis-Charles et de noble dame Marie-Claude Héron, de la ville de St-Mihiel en Lorraine, diocèse de Verdun, d’une part, et noble demll. Charlotte-Elisabeth de Bernière, fille de feu Mesr. Louis-François-Alexandre-Léopold de Bernière et de noble dame Marie-Catherine-Geneviève Le Bas de Fresne, dame et patronne de Fresne, demeurant en la parr. d’Auquainville

Curé. — Jn. Leroy.
Vicaire. — L.-J. Fleuriel.
Seigneurs. — L.A.L. de Bemière — L.-R. de Bernière — J.-B.-G. Chastan de la Fayette,

Les bourgs du sud du Pays d’Auge du milieu du XIe au milieu du XIVe siècle In: Annales de Normandie
Les bourgs de Chambrais (Broglie) et d’Auquainville.
Nous avons réuni l’étude de ces deux bourgs dans un seul paragraphe car un même texte, du début du XVIIe siècle, révèle leur existence (A. Le Prévost, Mémoires et notes pour servir à l’histoire du départementde l’Eure, t. II) Dans cet aveu, il est en effet sans cesse parlé
« de la paroisse et bourgeoisie, des bourgeois du dit bourg de Chambrais, du bourg et bourgeoisie du dit lieu d’Aucquainville, des dits bourgeois d’Aucquainville ». Ces deux bourgs appartenaient, en 1604, à la maison de Ferrières, « à Charlotte des Ursins, dame et comtesse d’Auchy, baronne de Ferrières ». ……… Si Chambrais a appartenu à la baronnie de Ferrières dès le XIe siècle, il en a été différemment pour Auquainville…… en l’an 1195, un certain Robert d’Aucainville qui n’était vraisemblablement pas le seigneur de ce lieu, car Hugues de Brucourt possédait cette terre à l’époque de la conquête du duché par Philippe Auguste ; Auquainville fut réuni postérieurement à la baronnie de Ferrières, dès avant 1320, car « l’assiette du Comté de Beaumont-le-Roger » inclut la seigneurie d’Auquainville dans la baronnie de Ferrières.

Du Bois, Louis-François – Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement.
AUQUAINVILLE, d’Auquette, en roman: jeune oie; parceque cette localité voisine de la rivière était très propre à la nourriture de cet oiseau qui, avant l’admission du dindon sur les bonnes tables, au commencement du XVIe siècle, fesait la pièce de rôti la plus remarquable des festins de nos pères. La commune de Saint-Aubin-sur-Auquainville, lui a été réunie le 4 décembre 1831.

Camps, enceintes, mottes et fortifications antiques du Calvados, par M. le Dr Doranlo
Le château d’Auquainville, déjà en ruines en 1604, aurait, selon Arcisse de Caumont, été détruit lors de la Guerre de Cent-Ans. Les derniers restes des murailles auraient été détruits au
début du XIXè siècle. Près de ce château se tenait un marché le samedi et une foire, la veille de la chandeleur.
La baronnie d’Auquainville, siége d’une haute jUstice était mouvante de celle de Ferriéres. Les grands rôles de l’échiquier mentionnent un certain Robert d’Auquainville en 1195, mais il semble qu’à l’époque ce fief était déjà tenu par Hugues de Brucourt.
Les Fiefs de Caudemonne, de la Boulaye, de Lortier et de la Pommeraye dépendaient de cette baronnie .
Enfin, il existait un bourg 2, sans doute d’origine castraI, attesté par un texte du XII è Siècle.
1 – Arcisse de Caumont Statistique monumentale du Calvados Tome V., 1867.,p.703.
2 – PILETTA F., Les bourgs du Sud Pays d’Auge du milieu du XI é au milieu du XVIè siécle, Annu. de Normandie n03, 1980, p.211-230.
3 – 3 – AUQUAINVILLE (I.N.S.E.E. n0028) « La Pommeraye » Petite enceinte circulaire avec fossés
Source: cadastre napoléonien.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie

Cher Monsieur et Confrère, J’ai lu dans le Journal des Débats du 13 de ce mois qu’à la dernière réunion des Antiquaires de Normandie, M. Menegoz a étudié le manoir de Caudemone à Auquainville et ses propriétaires successifs. Il est probable que l’auteur était bien documenté ; je le serais peut-être également et je puis vous fournir quelques lignes. Ce manoir fut possédé, en effet, depuis le milieu du XVIe siècle, par l’une des branches de la famille lexovienne Le Bas, celle des Le Bas de Fresne, rameau de la branche des Le Bas du Coudray. — Possesseur des archives de la branche des Le Bas de Préaux ( La Branche Le Bas de Préaux a bâti l’hôtel de ville de Lisieux, alors son hôtel particulier, — et le château dit château de St-Jacques de Lisieux, englobé aujourd’hui dans les dépendances de l’hôpital de Lisieux., j’ai écrit une histoire (manuscrite) de la plupart de ces branches, et notamment de celle des Le Bas de Fresne.
J’aperçois, d’abord, un Le Bas du Coudray, Charles Le Bas, sieur de Caudemone, chanoine de Lisieux, mort vers 1658.
Après lui vient son frère, Rémy Le Bas du Coudray, sieur de Fresne, Lortier et Caudemone, né le 26 février 1688, mort vers 1767, qui fut à la fois conseiller à la Cour des Aides et conseiller à la Chambre des Comptes de Rouen, suivant doubles lettres de provision du 6 février 1710, à Versailles. C’est le chef du rameau de Fresne ( Cf. aussi, de Caumont, Statistique monumentale, t. V., p. 705-707 ; il est à peu près exact.).
De son mariage avec Marie-Madeleine de Bauquemare, Rémy Le Bas de Fresne eut 6 enfants : Jean-Baptiste-Rémy Le Bas de Fresne (né vers 1722, +1773), chanoine haut doyen de Lisieux, été., conseiller au Parlement, grand amateur de livres et bibliophile ; Pierre-Louis-Gabriel Le Bas de Fresnes (1729-1756), lieutenant de dragonsi ; Charles et Louise, morts en bas âge ; Marie-Catherine Le Bas de Fresne (1721-1816) qui épousa en 1751 Louis-Alexandre-Léopold de Bernières, d’où postérité; et enfin Marie-Anne Le Bas de Fresne, dame de Caudemone, qui épousa en 1770 Jean-Baptiste Sergius Chastan de la Fayette.
M. et Mme Chastan de la Fayette ont eu pour enfants Césaire Chastan de la Fayette, chanoine de Lisieux, et Marie-Madeleine. Celle-ci épousa en 1790 Louis de la Rouvraye de Sapandré, officier au régiment de BelsunceCavalerie, et lui apporta Caudemone : ils n’eurent qu’un fils unique : N. de la Rouvraye de Sapandré.
Ma grand’mère, née Le Bas de Fryhardel, a vendu le château de St-Jacques vers 1856 à ?? — L’hôtel de ville fut vendu par Charles Le Bas de Préaux vers 1750 à M. de la Rocque de Serquigny qui le revendit à la ville vers 1771.
Ce dernier mourut vers 1863, laissant un fils mineur, et deux filles, N. de la Rouvraye, mariée en 1860 à Emile de Pardieu, et N., mariée à M. de Corday.
Alors ces trois héritiers de Caudemone vendirent la terre.
A Caudemone il y avait une bibliothèque considérable, formée par Jean-Baptiste-Rbmy Le Bas de Fresne, le hautdoyen ci-dessus. J’en possède le catalogue rédigé par luimême, manuscrit autographe, de 286 pages in-4° ; il contient près de 3.000 numéros.
La bibliothèque fut vendue en bloc au baron Pichon, vers 1863, par Mmes de Pardieu, de Corday et leur frère.
« Depuis plus de trente ans, a écrit le baron Pichon, Caudemone n’était plus habité et restait fermé. La bibliothèque était toujours demeurée dans une chambre haute du vieux manoir, mal bâti en simples pans de bois dont quelques-uns étaient sculptés extérieurement, mais entouré d’arbres superbes ; il y avait une belle avenue, sous les ombrages de laquelle Châteaubriand, disait-on, avait composé plusieurs chapitres du Génie du Christianisme. »
Sur cette bibliothèque et son fondateur on peut lire une notice communiquée à la Société des Bibliophiles Normands le 27 juin 1910, par moi-même. (Cf. Compte-rendu de la 92e Assemblée générale de la Société des Bibliophiles Normands).
Les héritiers de la Rouvraye, vendeurs de 1863, avaient alors pour proches parentes (cousines au 8e degré suivant le Code civil) Miles de la Rouvraye qui habitaient le château ou manoir de Lorthier, dans la même commune d’Auquainville, venu des mêmes Le Bas de Fresne et échu dans les partages à leurs ascendants.
La dernière d’entre elles, célibataire, Mlle Clémence de la Rouvraye, est morte à Lorthier, il y a quelques années seulement.
Mlles de la Rouvraye descendaient du mariage de Marie-Catherine Le Bas de Fresne avec Alexandre de Bernières.

Le Bas porte : d’azur au basilic d’or. — Je possède plusieurs ex-libris différents de Rémy Le Bas de Fresne; — Le Bas de Préaux a son ex-libris aux mêmes armes.
Le dernier des Le Bas, de toutes branches, fut Le Bas de Fryhardel, receveur des tailles à Lisieux, puis membre du Conseil général du Calvados, mort, en son château de Saint-Jacques, le 20 juillet 1836.

M. Georges Huard présente une étude aussi ingénieuse qu’érudite sur les fragments du château de Gaillon recueillis, et plus ou moins transformés, par A. Lenoir au Musée des Monuments français.
……………
M. Pierre Menegoz présente une étude sur la découverte de décorations picturales du XVI° siècle à Caudemonne (Calvados, com. d’Auquainville, con de Livarot) et à Grandchamp (con de Mézidon) : A 10 km. au sud de Lisieux, sur la commune d’Auquainville, rive droite de la Touque, s’élève le manoir de Caudemonne. A mi-côte au milieu des bois, il domine la vallée exactement en face du village de Prêtreville. Cette construction en colombage mire dans un étang ses gables aigus qui ont perdu leurs épis. Un beau pigeonnier polygonal, dont le toit est porté par des consoles en feuilles d’acanthe, était réuni au manoir par une aile qui a disparu. L’étymologie du mot Caudemonne est obscure. Un rapprochement est permis : il existe ailleurs (sur la commune de la Chapelle Hautegrue) un manoir de Caudemonne situé sur les pentes de la Monne, affluent de la Vie. C’était un fief mouvant du comté de Montgommery, apanage d’une branche cadette de cette famille qu’on y trouve aux XIIe et XIIIe siècles. Ce Caudemonne pourrait être une déformation de « Callida Monna » ou de « Côte de Monne ». On cite en 1417 un Jean de Caudemonne.

Peut-être l’un des siens est-il venu se fixer auprès du vieux château d’Auquainville ? C’est en 1454 que Caudemonne d’Auquainville nous apparaît : son propriétaire Raoul Auffrey est anobli par Charles VII pour ses services rendus contre les Anglais. En 1555, le domaine change de mains : Jean de Bonnechose s’en rend acquéreur et sa famille le garde jusqu’en 1573, date à laquelle une Madeleine -de Bonhechose, dame de Caudemonne, passe le fief à son mari David de Bernières, sieur de Percy. En 1666, Anne de Bernières, sieur de Caudemonne, fait preuve d’ancienne noblesse en la paroisse d’Auquainville. Au XVIIIe siècle cette terre appartint aux Lebas de Fresnes (Jean-Baptiste Rémy Lebas de Fresnes fut conseiller au Parlement, chanoine et haut doyen de Lisieux) ; enfin, aux Chastan de La Fayette qui s’y trouvaient à la Révolution.

De l’exposé précédent on peut retenir trois dates : 1454, 1555, 1573. Le manoir de son côté décèle trois époques différentes dans sa construction : une importante partie, du style du XVe siècle, formant comme un gros pavillon d’angle au sud et présentant au sud-est une entrée entre deux potelets sculptés » terminés en clochetons, entrée couronnée d’une accolade surmontée d’un fleuron et garnie de crochets de chou frisé ; un étage en encorbellement sur lambourdes moulurées présente des filières garnies d’oves ; les extrémités des sommiers qui portent cet étage saillent à l’extérieur et montrent des écussons bûches. A l’intérieur, se trouve, comme dans nombre de bâtiments analogues, une grande salle. Il y a quelques années, cette salle était un salon Louis XV : plafond droit en plâtre, murs lambrissés de bois blanc, cheminée de marbre avec glace et trumeau. Le propriétaire actuel, M. Leconte, qui venait d’acquérir le manoir dans un état lamentable, avait, au cours de ses réparations, entrevu des vestiges de décorations, antérieures.

Il se résolut à une sérieuse exploration et découvrit derrière la cheminée et son trumeau, une énorme cheminée du début du XVIe siècle à hotte platte et couverte de peintures malheureusement abîmées par le rhabillage postérieur. Sous le plafond de plâtre apparurent de superbes solives enluminées et des sommiers de même.

Les murs étaient peints d’un appareil simili-marbre : rectangles blancs à mouchetures noires et rouges et inversement noirs à mouchetures blanches et rouges, séparés par des joints et des lits faits en blanc. La restauration fut immédiatement entreprise. On se trouvait en présence d’un des premiers essais faits pas nos ouvriers locaux de décorations en style classique, en style italien,.

Sur la hotte de la cheminée des cariatides, ou plutôt des sirènes, dont chaque jambe est un corps de poisson faisant avec l’autre une succession d’anneaux, présentent des pieds de biche à la place de queues. Au centre, un blason, soigneusement gratté, s’entoure d’une couronne d’acanthe dont les feuilles maigres et pointues ont encore une allure gothique. Les tenants : deux énormes lions remplissant les vides. Tout le haut de la décoration qui avait disparu fut remplacé par une restitution discrète.

L’auteur ancien, peu habitué à la nouvelle mode, cherchant à placer des ordonnances rectilignes et géométriques, les a distribuées bizarrement sous forme de socles et de pointes de diamant, qui dénotent une composition naïve.

Les solives du plafond sont décorées à la main, avec des variantes dans le dessin (au milieu un cartouche séparant deux palmettes opposées : à chaque extrémité la moitié du cartouche avec une seule palmette ; filets et palmettes vert clair ; cartouches bleus et rouges ; fond brun). Ce dessin, plus libre et plus assuré que celui de la cheminée, est d’une inspiration plus locale. Les gros sommiers portent un décor analogue plus important (armoiries avec couronnes de laurier, entourées d’entrelacs blancs et rouges sur fond brun). Les murs, vu leur appareil extrêmement simple, étaient certainement destinés à être revêtus de tapisseries dont le remplacement eut été très onéreux (la pièce mesure 7 m. sur 9 m. et 4 m. de haut) ; un lambris de deux mètres y suppléa.

Les parties autres du manoir sont de date plus récente: pas d’encorbellements à l’extérieur ; toutes les pièces ont leur petit pavage du XVIIe siècle. ,

Il serait assez séduisant d’établir que la partie du XVe siècle était la demeure des Auffrey (1454), — que les de Bonnechose, y arrivant en 1555, firent quelques remaniements au goût du jour (le décor de notre grande salle), – que les adjonctions postérieures furent l’oeuvre des Bernières, qui s’y installèrent en 1573. C’est une hypothèse qu’il faut écarter pour les raisons suivantes : A l’extérieur, la partie du XVe siècle est absolument solidaire de l’agencement intérieur des sommiers et poutrelles ; si ces derniers eussent été faits au XVe siècle, ils eussent, sans nul doute, porté des équarris, des moulures, des imbrications décelant leur date ; au contraire, ils sont absolument lisses, destinés à être peints, et la première peinture qui les a recouverts est celle qu’ils présentent à l’heure actuelle, donc du XVIe siècle. L’extérieur, en style du XVe siècle, est, en réalité, du XVIe, d’autant plus qu’au premier étage une fenêtre est tout à fait Renaissance.

– Jean-André tailler, notaire royal au siège d’Auquainville, demeurant à Orbec
– Nicolas-Robert Jacquette, notaire d’Auquainville, demeurant à Fervaques.
– Me Louis-Josep Fleuriel, pbre de ce diocèse, vicaire d’Auquainville.
– Me Jean Le Roy, curé d’Auquainville.
Vicaire.— L.-J. Fleuriel.
Seigneurs.— L.-A.-L. de Berniêre – M.-B. Le Bas de Fresne — L.-R. de Berniêre – {C.-G.-. Doisnel de la Morie — J.-B.-C. Chastan de
la Fayette

1219
BUON XXV 1219, décembre

Reginaldus, clericus, fils de Raoul Villain, bourgeois de Lisieux, abandonne aux pauvres tout ce qu’il possédait par héritage de son père et de sa mère tant dans la ville qu’à Thiberville et Auquainville .

Omnibus XPI fidelibus tam clericis quam laicis ad quorum noticiam hoc presens scriptum pervenerit, Reginaldus clericus filius Radulphi Vilani bone memorie quondam civis Lexov., salutem in domino. Noverit universitas vestra quod ego Reginaldus in vita et in morte et sine ulla reclamatione et impedimento, salvis redditibus dominorum meorum, dedi et concessi Deo et hospitali domus Dei Lexov. et omnibus ibidem Deo servientibus, pro salute anime mee et antecessorum meorum, in puram et perpetuam elemosinam, omnes res illas quas de jure patris mei et matris mee et jure hereditario possidebam apud Lexov., apud Tebervill., apud Auquenvill., et etiam in omnibus aliis locis integre, libere, quiete et in pace hospitali prenominato possidendas, videlicet in domibus, in terris, in redditibus et in emptionibus et preterea in omnibus illis que jure hereditatis mihi possunt et debent evenire. Et quia hec mea donatio ita solempniter facta rata et inconcussa futuris temporibus permaneat, hujus scripti presentis testimonio et sigilli me impressione roboravi. Auctum fuit hoc anno gracie m° cc° XIX° in mense decembris.
Scellé d’un sceau disparu.
= AD. 14. Hôtel-Dieu, Hnc. 319/1

Charles VASSEUR, 1864, p.18 (Exode rural ?)

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

AUQUAINVILLE.
Auquainville,
Aucainvilla, Auquevilla, Aucainville.
Cette commune a été explorée par M. Ch. Vasseur.
L’église d’Auquainville est située à mi-côte, sur la rive gauche de la Touque. Son chevet, environné d’arbres, se présente dans la vallée d’une manière assez pittoresque.
La nef remonte à l’époque romane.
On peut constater, du côté du nord, des traces de l’appareil en feuilles de fougère ; le reste des murs est crépi, et il ne subsiste aucune ouverture ancienne.
Au sud, on trouve quatre fenêtres cintrées de la Renaissance.
Deux fenêtres modernes sont percées dans le mur du nord. Le portail est moderne.
Le choeur, plus large que la nef, contrairement à l’usage, appartient tout entier au XVe ou au XVIe siècle.
Le chevet est pentagonal, avec contreforts sur les angles.
Toutes les fenêtres sont ogivales avec un meneau ; les pierres de grand appareil, qui forment le parement des murs, portent, en grand nombre, des marques de tâcherons.
Le clocher, en charpente, recouvert d’ardoise, n’offre aucune particularité.
L’intérieur a été assez mal traité, sous prétexte d’embellissements.
Les charpentes apparentes de la voûte en merrain de la nef ont été coupées, et la voûte du choeur est enfouie sous un épais plâtras. Il n’y a point d’arc triomphal. Les sablières moulurées de la corniche ont disparu sous des planches de sapin tout unies, qu’on a peintes en faux marbre.
Les trois autels datent du règne de Louis XIV.
Le maître-autel a peut-être été modifié, car il n’a plus de colonnes. Un entablement semi-circulaire protège le cadre à feuilles de chêne, qu’accompagnent des paquets de fleurs.
Le tabernacle est hexagonal, avec colonnettes torses sur les angles et statuettes dans l’entrecolonnement : le Sauveur, saint Pierre et saint Paul. Il est surmonté d’un dôme, terminé par une petite croix fuselée.
Le tombeau est garni d’un parement en cuir gaufré richement doré et peint.
Deux statues accompagnent cet autel: saint Mathurin, et un diacre qui pourrait peut-être remonter jusqu’au moyen-âge.
Les deux petits autels sont semblables entre eux. Deux colonnes torses portent un entablement trapézoïdal avec un vase pour amortissement. Tombeau droit, dont les angles sont ornés de têtes de chérubins et de caryatides avec des paquets de fleurs.
Dans une fenêtre du choeur subsistent quelques fragments de vitraux fort en désordre, au milieu desquels paraît un blason de gueules à la bande d’argent accompagnée de 6 merlettes de même, mises en orle; à la crosse d’or brochant sur le tout. Je ne connais pas d’évêque de Lisieux auquel puissent convenir ces armoiries.
Le patronage était laïque.
L’église, sous l’invocation de Notre-Dame, dépendait du doyenné de Livarot.
Bien que de ce siècle seulement, l’inscription de la cloche offre un certain intérêt. On y lit :

† LAN 1803 OU LAN ONZE DE LA REPUBLIQUE IAI ETE BENIE PAR
MR LOCIS IOSEPH FLEURlEL PRETRE DESSERVANT NOMMÉE MARIE PAR
Mr CESARD AUGUSTIN CHASTAN DE LA FAIETTE PRÊTRE CI DEVANT DOYEN
DE L’ÉGLISE DE LISIEUX ET PAR Dme MARIE ANNE LEBAS DE FRENE VEUVE
DE.† JEAN B » SERGH’S CHASTAN DE LA FAIETTE LES S » PIERRE MA.IJHIEN
MAIRE ET PIERRE BREAVOINE ADIOIXT.
IEAN CONARD
FECIT.

Tout près de l’église, au sud-ouest, c’est-à-dire un peu plus haut sur le coteau , se trouve une grande motte féodale.
Un aveu de la baronnie de Ferrières, de 1604, nous apprend que « le manoir sieurial et place et chasteau d’icelle terre d’Auquainville est de présent en ruine, advenuz par les anciennes guerres, comme dict est »…
Maintenant il n’existe plus un seul pan de mur ; les substructions ont été même enlevées, il y a quelques années.
Suivant l’aveu déjà cité, il y avait, à Auquainville, marché le samedi, et foire la veille de la Chandeleur.
Comprise dans l’élection de Lisieux, sergenterie d’Orbec, la paroisse d’Auquainville possédait, au milieu du dernier siècle, une population de 525 habitants ( 105 feux) ; elle est aujourd’hui réduite à 371.

Caudemonne.
— A l’ouest de l’église, au sommet de l’un des coteaux qui suivent les sinuosités de la rive gauche de la Touque, on aperçoit les futaies qui entourent, le manoir de Caudemonne. Adossé aux bois, accompagné, à droite et à gauche, de belles avenues d’ormes taillés laissant devant la façade une grande pelouse, dont le centre est occupé par un bel étang d’eaux vives, ce manoir est dans une des plus belles situations qu’on puisse voir.
Les constructions ne présentent pas tout l’intérêt auquel on pourrait s’attendre.
La façade accuse des remaniements qui appartiennent à trois époques différentes et font soupçonner des déplacements, si faciles, du reste, avec les maisons bâties en bois. Ainsi la moitié au moins du manoir est construite sans encorbellements, et ne peut guère remonter au-delà du règne de Louis XIII. Le reste, par ses encorbellements, ses sculptures et ses caractères bien accusés, appartient évidemment au XVI, siècle; mais certaines pièces, hors de place, font voir que la charpente a été démontée et remontée à une époque où l’on ne comprenait plus le système des charpentiers du moyen-âge. Des tuiles, disposées de manière à former des dessins géométriques, remplissent les entre-colombages. Il subsiste au rez-de-chaussée une porte en accolade avec feuilles frisées et potelets imbriqués, surmontés de pinacles qui vont se perdre sous l’encorbellement. Tous les poteaux corniers et les poteaux d’huisserie sont également sculptés de potelets avec blasons, malheureusement bûches. Toutes les fenêtres sont modernes. A l’étage supérieur, les sculptures sont plus rares ; on y voit quelques potelets qui recevaient l’appui des fenêtres primitives, et un bout de filière garni d’oves.
L’intérieur offrait une pièce garnie de tapisseries, et une belle bibliothèque, vendue il y a un an.
Le colombier, octogone, à toit conique, surmonté d’un petit clocheton recouvert d’essente, ne porte pas de sculptures.
Il date aussi du XVIe siècle. Cette résidence appartenait au commencement de ce siècle, à M. Chastant de La Fayette, dernier haut-doyen de la cathédrale de Lisieux. Elle est passée ensuite à M. de Sapandré, dont l’une des filles l’a portée en mariage à M. le comte de Pardieu.
Cette commune, à laquelle celle de St-Aubin-sur-Auquainville a été réunie le 4 décembre 1831, faisait anciennement partie de l’élection de Lisieux et de la vicomté d’Orbec,
comme toutes les autres communes du canton de Livarot, situées dans le bassin de la Touque.
Auquainville était autrefois le siège d’une baronnie et haute-justice : il s’y trouvait un château-fort qui paraît avoir été détruit dans les guerres des Anglais. Cette vieille forteresse, dont on peut encore reconnaître l’emplacement immédiatement au-dessus de l’église paroissiale, avait, jusqu’à ces derniers temps, conservé des restes de murailles, assez importants.
On a malheureusement voulu extraire, il y a peu d’années, les matériaux que renfermaient ces ruines et il n’en est plus resté qu’un monticule informe. La baronnie d’Auquainville était mouvante de celle de Ferrières : l’histoire de ses premiers seigneurs est peu connue ; les grands rôles de Normandie mentionnent Robert d’Aucainville, en l’an 1195 : on peut douter cependant qu’il fût seigneur de ce lieu, car Hugues de Brucourt possédait cette terre à l’époque de la conquête du duché par Philippe-Auguste. Auquainville fut réuni postérieurement à la baronnie de Ferrières, dont les divers seigneurs le conservèrent jusque dans le siècle dernier : cette baronnie en fut alors démembrée par la vente que le duc de Broglie, seigneur de Ferrières, en fit au marquis Bonnelles, déjà seigneur de Fervaques, fief qui relevait féodalement de celui d’Auquainville. Les terres dépendantes de cette dernière seigneurie ont été vendues en détail, au commencement de ce siècle. Suivant des traditions populaires, un souterrain creusé sous la vallée mettait le vieux château d’Auquainville en communication avec celui de Fervaques.
La paroisse d’Auquainville renfermait encore plusieurs fiefs nobles. Celui de Caudemonne a conservé un ancien manoir en bois, dont une partie peut dater de la fin du XV° siècle, et qui, par le relief des moulures qui en décorent les sablières, par les restes des sculptures et des écussonsqui l’ont autrefois orné, offre le caractère intéressant et pittoresque des constructions de cette époque. Le reste de l’édifice, ajouté postérieurement, ne mérite aucune attention. Le fief de Caudemonne a appartenu à Raoul Anfrey, que le roi Charles VII anoblit en 1454, pour les services qu’il avait rendus en contribuant à expulser les Anglais de Normandie.
Sa postérité conserva cette terre pendant un siècle environ; mais alors ce fief passa entre les mains de Jean de Bonnechose, seigneur d’Hieuville, du Breuil et de St-Martin. Sa petite-fille, Madeleine de Bonnechose, porta la terre de Caudemonne à David de Bernières, sieur de Percy, qu’elle épousa en 1573 : elle fut l’aïeule d’Anne de Bernières, sieur de Caudemonne, qui fit preuve d’ancienne noblesse en la paroisse d’Auquainville, en 1666. Peu d’années après, la terre de Caudemonne était vendue à Jean-Baptiste Le Bas, sieur du Coudray, conseiller en la Chambre des comptes de Normandie : elle a appartenu à Jean-Baptiste-Remi Le Bas de Fresnes, conseiller au Parlement, chanoine et haut-doyen de Lisieux, mort en 1773, puis à sa soeur Marie-Anne Le Bas de Fresnes, mariée à Jean-Baptiste-Sergius Chastan de La Fayette ; la fille de ce dernier l’a portée à la famille de la Rouvraye de Sapandré, qui la possède aujourd’hui.
Beaucoup plus près, et au nord de l’église paroissiale d’Auquainville, se trouvait le manoir de la Boulaye, dont il ne reste plus de vestige. La terre de la Boulaye a donné son nom à une branche de la famille de Bonnechose, dont l’auteur, François de Bonnechose, sieur de la Boulaye, était un des six fils de Jean de Bonnechose, sieur de Hieuville et de Caudemonne, sous le règne de François Ier. Ses descendants ont habité le manoir de la Boulaye, jusqu’à la fin du siècle dernier. Guy de Bonnechose, sieur de la Boulaye, fit preuve d’ancienne noblesse, en la paroisse d’Auquainville, l’an 1666, de même que Nicolas de Bonnechose, sieur de la Fleurielle ; Thomas de Bonnechose, sieur de Bonneville, et Thomas de Bonnechose, sieur de Vaudecourt.
Le fief voisin de Lortier, mouvant de la seigneurie de Courson, était, vers le milieu du XVe siècle, divisé par suite d’un ancien partage entre Jean Amiot et Jean Cuillier.
La famille Cuillier, ayant réuni entre ses mains les deux portions, posséda intégralement cette terre jusque dans les premières années du règne de Louis XIII, qu’elle aliéna le manoir et le domaine, en faveur de Pierre Le Bas du Coudray et, peu après, le fief et les droits seigneuriaux en faveur de Jacques de Bernières, sieur de Percy, dont les héritiers le revendirent, un peu plus tard, à Remi Le Bas, sieur de Fresnes, conseiller à la Chambre des comptes de Normandie, déjà possesseur de la terre ; la fille de ce dernier, Marie-Catherine-Geneviève Le Bas de Fresnes, en ayant hérité en 1773 , par la mort de son frère, apporta Lortier à Louis-François-Alexandre-Léopold de Bernières, qu’elle avait épousé en 1751 ; elle fut l’aïeule de Françoise- Charlotte-Henriette de Bernières, mariée à Charles-Étienne de La Rouvraye, et mère des demoiselles de La Rouvraye, qui en sont aujourd’hui propriétaires. Le manoir de Lortier, restauré avec goût, est une construction ancienne, mais dont l’extérieur a peu de caractère.
Le manoir de la Pommeraye, situé à l’extrémité de la commune, du côté de St-Germain-de-Livet, a, comme le précédent, appartenu, pendant le XVII, et le XVIIIe siècle, à la famille Le Bas du Coudray. Il n’offre qu’un intérêt médiocre.
La Recherche de la noblesse, faite en 1540 par les élus de Lisieux, mentionne, comme demeurant en la paroisse d’Auquainville, Philippin de La Soudière, sieur du Val-Combert. Nous ignorons le lieu où il avait son manoir,

THESE Emilie CAVANNA : Spatialisation des élites rurales médiévales et modernes dans le Bassin parisien. Pour une approche archéogéographique des pratiques sociales de distinction. le 15 Septembre 2016.

1 – Manoir de CAUDEMONNE.
1-1Recherche de Montfaut, 1465 (P-E-M Labbey de la Roque, 1818)
[ non cité, mais mention d’un Aufrey dans la vicomté d’Orbec pour la taxe des francs-fiefs et nouveaux acquêts (1470) : 40 l.t ]
Raoul Anffray : « escuier, seigneur de Caudemonne et du Vergier, se présenta en abillement de hommes d’armes, à troys chevaulx  »

1-2 Recherche Lisieux, 1540 (P-E-M Labbey de la Roque, 1827)
Pierre Auffrey : « seigneur de Caudemoine, et son cousin, Richard Auffrey, sieur de Tannay, ont baillé ensemble leur titre de noblesse, commençant à Raoul Aonfrey, anobli par le roi Charles en juillet 1454; duquel Raoul ils ont dit fournir leur descente par autres lettres et écritures… »

1-3 Rôle des taxes Évreux, 1562 (P-F Lebeurier 1861)
« Jean de Bonnechose, escuyer, seigneur de Caudemont (XX l.) »

1-4 Synthèse des données disponibles (cf. Fiche-Inventaire):
Il n’existe à ce jour aucune mention du fief de Caudemone avant le milieu du XVe s. et l’apparition de Raoul Anffray dans les archives (cf. Montres d’Évreux et manoir du Verger). Pourtant, trois phases de construction ont été reconnues sur le manoir actuel : une datant de la première moitié du XVe s., une seconde de la fin du XVe s. et une dernière du milieu du XVIe s. La première phase pourrait être attribuée à Raoul Anffray, s’il en est propriétaire avant même son anoblissement ; la suivante à ses descendants.
Le fief de Caudemone entre dans la famille Bonnechose partir de la seconde moitié du XVIe s., par le mariage de Marguerite Anfrey (fille de Pierre) avec Jean de Bonnechose, écuyer, seigneur de Hieuville et du Bois-Normand. Ce changement de famille pourrait coïncider avec la troisième phase de construction du manoir.

1-5 Variations les plus notables entre la version de la Recherche des élus de Lisieux de 1540 de Labbey de la Roque (1827) et la copie des XVIIe-XVIIIe siècles figurant dans le manuscrit de Pierre-Daniel Huet
Famille Anfray : manoir de Caudemone, à Auquainville et manoir du Verger, à Fervaques
Auquainville :
Pierre Aonfrey, seigneur du Caudemoine, le dit Aonfrey et Charles Aonfrey, seigneur de Launay, son cousin ont baillé par ensemble leurs lettres de noblesse a commencer a Raoul Aonfrey lors quil vivoist seigneur du lieu de Caudemoine qui avoist esté anobli par le Roy Charles que Dieu absolue, en l’an 1454 au mois de juillet. Du quel Raoul ils ont dit fournir la descente par autres lettres et escritures dont la coppie est demeurée au greffe.

[Brigandiniers : Soldat vêtu d’une brigandine (Cuirasse formée de plaques de métal fixées sur du tissu ou du cuir.)]
Homme d’armes: 3 – Chevaux: 3

2Manoir de LORTIER
2-1 Compte Le Muet, 1444 (H. de Frondeville, 1936)
Manoir de Lortier, à Auquainville Jehan Amiot, écuyer, et sa femme Philippine des Chesnes, tenant des fiefs de Lortier à Auquainville et de celui de Montfort à Meulles, biens confisqués en 1436, compris dans les revenus des terres saisies par le Roi (d’Angleterre).
Le fief de Lortier est donné à l’anglais Jehan Mandelo avec une rente annuelle de 120 £.t.
A partir de 1442, le fief est affermé à Jehan Cuillier(cf.manoir de Cheffreville) avec une rente annuelle de 7 £.t /revenus perçus en 1444 : 7 £.t
Le fief de Montfort est donné à l’anglais Jehan Mandelo avec une rente annuelle de 53 £.t / revenus perçus en 1444 : néant (à l’occasion de la guerre) + [ mention de Jehan Cuillier, sans mention de paroisse ni de fief mais dit absens et désobéissans = bien confisqué en 1436, compris dans les revenus des terres saisies par le Roi (d’Angleterre) et donné à l’anglais Robert de Vaulx avec une rente de 80 £.t / revenus perçus en 1444 : néant (à l’occasion de la guerre

2-2 Recherche de Montfaut, 1465 (P-E-M Labbey de la Roque, 1818)
Jean Amyot d’Ocainville, d’Orbec et de Cheffreville, certifié(s) noble(s) + Jean Cuillier d’Orbec, renvoyé comme non noble et depuis a vérifié sa noblesse (cf. manoir de Cheffreville)

2-3 Monstres Évreux, 1469 (T. Bonnin, 1853)
Jehan Amiot : « escuier, seigneur de l’Orte en partie, présenta pour et en lieu de lieu Guillaume Amiot, son filz, armé de birgandines, salade et vouge »+Jehan Cuillier : « tenant de partie du fief de Chieffreville, de l’Orte et du Parc, présenta Gieffroy Cuillier, son fils, armé de brigandines, vougier, à deulx chevaulx, à quoy il fu reçeu  »

2-4 Recherche Lisieux, 1540 (P-E-M Labbey de la Roque, 1827)
Jean Cuillier: « seigneur du dit lieu de Chefreville, et François Cuillier, seigneur de Lortier, pour justifier leur noblesse, ont entr’autres choses fourni une sentence des commissaires des francsfiefs du 12 octobre 1471 [ non cité pour 1470 ], par laquelle fût déchargé du payement et cotisation des dits francs-fiefs, comme personne noble, Jean Cuillier, leur ayeul, du quel ils ont fourni leur descente par lettres et écritures… » + [Louis Amiot : « seigneur de Montfort (à Meulles), a dit être noble d’ancienneté et descendu de Jean Amiot, son bisayeul, et damoiselle Marguerite Lion, sa bisayeule, à laquelle était succédée la dite terre de Montfort ; et pour fournir de ces choses, a fait apparoir de la copie d’une lettre contenant la vérification d’un aveu baillé à Macé de la Roche, écuyer, en l’an 1455 , à cause de certain fief dont ladite terre de Montfort étoit tenue ; et pource que la descente du dit Louis Amiot n’étoit suffisamment fournie par sa production , et aussi qu’il ne fournissoit sa dite noblesse de plus ancien temps, le procureur du Roi a requis que le dit Amiot soit assis au profit du dit sieur… »]

2-5 Rôle des taxes Évreux, 1562 (P-F Lebeurier 1861)
« Françoys Cuillier, seigneur de l’Ortier (IIII l.) »

2-6 Synthèse des données disponibles (cf. Fiche-Inventaire):
Le toponyme de « Lortier » ou « l’Ortier « est souvent mis en relation dans la bibliographie avec l’ancien château d’Auquainville, vraisemblablement détruit pendant la Guerre de Cent Ans. La terre de Lortier serait le jardin du château médiéval, érigée en fief avant le début du XIVe s., puisqu’en 1320, on trouve dans les archives Henri de Lortier, qui tient du baron de Ferrière un quart du fief éponyme. Le fief de l’Ortier est ensuite acquis devant les tabellions d’Orbec, en 1361, par un certain Laurent Amyot, dont on ne sait s’il est écuyer à cette date. C’est pourtant ainsi que se présente son descendant (cf. Le Muet, Montfaut et Montres d’Évreux), Jehan Amiot – époux de Marguerite Lion, dame de Monfort à Meulles (cf. Recherche de Lisieux) – trouvé noble à Auquainville, Cheffreville et Orbec (est-ce le même homme ou plusieurs membres d’une même famille ?), mais qui se voit confisqué ses biens pendant l’occupation anglaise, pour être resté fidèle au parti français et ne pas avoir fait aveu au roi d’Angleterre. Le fief de Lortier est alors affermé à Jehan Cuillier, originaire d’Orbec (dont les biens ont aussi été confisqués, cf. Le Muet), dont la noblesse est mise en doute (cf. Montfault), bien qu’il se présente en 1469 « tenant de partie » du fief de Cheffreville, de Lortier et du Parc. Sa noblesse est acquise ou confirmée par les francs-fiefs en 1471 (cf. Recherche de Lisieux). On ne sait si ces deux hommes sont parents ou alliés, mais dans la seconde moitié du XVe s., ils sont propriétaires indivis du fief de Lortier (cf. Montres d’Évreux).
Au XVIe s. (cf. Recherche Lisieux), la famille Cuillier reste propriétaire des fiefs de Lortier et Cheffreville, alors que les Amiot ne sont plus seigneurs de Lortier pour moitié ni de Cheffreville, ils conservent seulement le fief de Montfort à Meulles. Ils n’arrivent par ailleurs plus à justifier leur noblesse, ils sont donc assis à la taxe. Le manoir actuel de Lortier date du XVIIe s. – date à laquelle, le logis et le domaine sont aliénés en faveur de Pierre Le Bas, sieur du Coudray, à l’origine de la reconstruction du manoir. Aucun vestige ne subsiste des périodes antérieures, bien qu’on suppose qu’un habitat existe depuis au moins le XIVe s.

2-7 Variations les plus notables entre la version de la Recherche des élus de Lisieux de 1540 de Labbey de la Roque (1827) et la copie des XVIIe-XVIIIe siècles figurant dans le manuscrit de Pierre-Daniel Huet.
Famille Cuillier : manoir de Lortier à Auquainville et manoir de Cheffreville à Cheffreville-Tonnancourt
Cheffreville :
Jean Cuillier, seigneur dudit lieu Cheffreville et François Cuillier, seigneur de L’Octerie [L’Ortier ?] pour justification de leur noblesse ont entre autre chose fourni d’une sentence donnée par les commissaires des francs fiefs et nouveaux acquets au nom et profit de Jean Cuillier leur aieul en l’an 1471 le 12e 8bre [octobre] par laquelle sentence Jean Cuillier comme personne noble avoist esté dechargé du payment et cottisation des francs fiefs et nouveaux acquets, duquel Jean leur aieul ils ont fourni la descente par lettres et escriptures dont la coppie est demeurée au greffe

Brigandiniers :
manoir de Lortier (Amiot) Vougiers: Hommes: 1 – Chevaux: 0
manoir de Lortier (Cuillier): Hommes: 2 – Chevaux: 2

3 Manoir de la BOULAYE, à Auquainville

3-1 Recherche de Montfaut, 1465 (P-E-M Labbey de la Roque, 1818)
[ pas de mention de la famille Boulaye mais de Guillaume Bonnechose de Notre-Damede-Villiers et de Moyaux (sergenterie de Moyaux), certifié noble ]

3-2 Monstres Évreux, 1469 (T. Bonnin, 1853)
(sans localisation précise) mention de Robert de la Boullaye :  » escuier, seigneur
du lieu, se présenta armé de corsset blanc, salade, ganteletz et demye lance, acompaignié d’un varlet, montez de deulx chevaulx  »

3-3 Recherche Lisieux, 1540 (P-E-M Labbey de la Roque, 1827)
(sans précision du fief) mention de Jean de Bonnechose :  » seigneur de Hieuville, a fait apparoir par acte des élus de Falaise du 30 octobre dernier, comme Jean de Bonnechose, son père,
avait baillé en la dite élection de Falaise son extraction de noblesse ; et il a déclaré ne vouloir autre chose bailler  »

3-4 Synthèse des données disponibles (cf. Fiche-Inventaire):
Nous ne disposons pas d’autres informations, d’autant plus que le manoir a été détruit au cours du XIXe s. On ne saurait dire si le dit Robert de la Boullaye, trouvé noble et seigneur du lieu, en 1469 (cf. Montres d’Évreux), est bien le tenant du manoir du même nom à Auquainville. Sans précision non plus, on ne sait pas si Guillaume Bonnechose mentionné dans la recherche de Montfaut, en 1465, a déjà à voir avec le fief de la Boulaye.
Selon A. de Caumont la terre de la Boulaye a donné son nom à une branche de la famille de Bonnechose, qui l’a possédée jusqu’à la fin du XVIIIe s. François de Bonnechose, sieur de la Boulaye, étant un des 6 fils de Jean de Bonnechose, seigneur de Hieuville et de Caudemone (cf. ce manoir).

4Manoir de la POMMERAYE.

4-1 Monstres Évreux, 1469 (T. Bonnin, 1853)
Tibault Poullain (sans précision du fief) :  » se présenta en abillement de armé « .

4-2 Synthèse des données disponibles (cf. Fiche-Inventaire):
Peu d’informations nous sont parvenues, hormis l’existence d’une motte médiévale antérieure à la construction du manoir, qui daterait lui au moins du XVe s.
Un acte de vente de 1596 entre « Isabeau Le Gentil, veuve de Christophe Poullain, sieur de la Pommeraye de la paroisse d’Auquainville » a permis d’identifier un possible aïeul, Tibault Poullain, dans les Montres du baillage d’Évreux en 1469 – néanmoins absent dans la recherche de Montfaut en 1465. D’après A. de Caumont, le manoir de la Pommeraye a appartenu pendant les XVIIe et XVIIIe s. à la famille Le Bas, comme le manoir de Lortier et du Coudray (cf. ces manoirs).

Brigandiniers:
manoir de la Pommeraye: Hommes: 1 – Chevaux: 1

Note de Michel COTTIN:
concernant Auquainville Début du 15e siècle :
On ne sait comment la seigneurie de Fervaques vint aux de Hautemer, modeste famille implantée au Mesnil-Tison et à Formentin au début du XVe siècle, mais à partir de cette époque, ils se titrent régulièrement seigneurs du Fournet et de Fervaques; puis ils contractent de belles alliances avec de vieilles et grandes familles de la région, les Bouquetot, les Malet tandis que patiemment, ils agrandissent leur domaine. Au début du XVIe siècle, ils ont transformé le petit fief de Fervaques et la vieille forteresse d’Auquainville autour de laquelle il y a bourg et marché ayant disparu, Fervaques prend sa place et en quelques années va lui ravir son rôle économique autour de ses moulins à blé et à paier, de ses marchés et semble-t-il également de sa justice, prétoire et tabellionnage.

Extraits :
Un autre capitaine anglais de ce genre, Mathieu Gough, le Matago des chroniques, réunissait en ses mains les terres patrimoniales de plusieurs familles de la noblesse normande il trouva
cependant à propos d’acquérir de Hue de Lannoy, chevalier, la terre d’Ouillie-la-Ribault, près Lisieux, démembrée de la baronnie de Tillières, et précédemment octroyée à Gilbert Halsal par le roi d’Angleterre. Griffith Don, capitaine anglais originaire du pays de Galles, reçut, comme nous l’avons vu, les biens confisqués de Guyon de Coudumel, de Georges des Chesnes, de Louis de Bienfaite, et de leurs femmes il avait précédemment obtenu les terres et fiefs de Jean de Brucourt, seigneur de Cheffreville, d’Henri de Brucourt, seigneur de Fervaques, de Guillaume Frestel, et de leurs femmes, tous « absens et désobéissans au roy » anglais enfin, le 5 août 1443, il se fit encore concéder par l’entremise du duc d’York, son protecteur zélé, les biens de Jean Amiot, d’Auquainville, et des maisons et rentes en la ville de Lisieux, ayant appartenu à Guillaume Gironys, prêtre, qui était mort en l’obéissance anglaise, mais dont les héritiers étaient « absens et désobéissans ».

1463
Recherche de Montfaut
p. 22
LISIEUX. NOBLES
En l’élection de Lisieux, ensuivent les personnes qui ont esté, par le rapport des Eleus, trouvés gens nobles et extraicts de noble lignée, et non assis à la taille, et par le rapport d’aultres, à leurs âmes et consciences.

NOBLES PERSONNES
Sergenterie d’Orbec
2. Jean Amyot, Ocainville (Auquainville)
= P.A.M. LABBEY de LA ROQUE.- Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.

1540
RECHERCHE DES NOBLES DE L’ELECTION de LISIEUX.
87.- Silvin de Fatouville, Sr de la Quaize, a dit estre procréé de noblesse ancienne, et que son bisayeul était Robert de Fatouville, vivant en 1454, et possesseur du fief du Bosc de la Rue, assis à Aucainville (Auquainville), suivant un aveu à lui baillé par Guillaume de salles, l’un des hommes du dit fieu. Mais, parce qu’il n’a suffisamment fourni, ni de sa descente, ni même de sa noblesse par autre titres, le procureur du Roi a requis qu’il soit assis.
= Tabell. Lisieux par Et. Deville

1541 Le Pré d’Auge
SHL : 1F446 : 1541 : G. Massot d’Auquainville demeurant au Pré d’Auge prend à fieffe à Jacques de Rocquerail de Saint Martin du Val d’Orbec une portion de terre avec maison sise au Pré d’Auge.

1548, 3 avril – Fervaques
Sachent tous… Philippe de Pontmollain, escuier, garde des sceaux aux obligations de la vicomté d’Orbec. Par devant Robert Prestrot et Jean Lestorey, tabellions en la branche d’Auquainville pour le siège de Lyvarrot Marguerin de Lyée de la parroesse de St. Pierre de Tonnencourt fils naturel de defunct maistre Lenry de L’epee sieur du lieu, vend à noble homme Jean de Haultemer sgr. du Mesnil Tyson, de la parroesse de Clebec (Clarbec) deux pièces de terre en la parroesse de Fervaques la première contenant deux acres nommée les Roseaux bornée d’un costé le defunct Robert Coulomb d’autre côté la seconde pièce et Me Guillaume Varyn et Guillaume Le Prévost, chacun en partie; d’un bout le chemin de Lisieux, d’autre bout la ryvière.
La seconde contenant un acre, nommée le Prey Mouton bornée d’un costé le douet des Londes, d’autre costé la première partie; d’un bout la Rivière de Touques et d’autre bout les hoirs Mahieu Amyot et Messire Guillaume Varyn, chacun en partie…. Tenue de la seigneurie de Fervaques, la première en l’aînesse dont est aîne Guillaume Le Prévost. La seconde n’a sceu dire de quelle seigneure… Moyennant 500 livres…
= AD 14. 74 F 22.

1587, 11 avril – Tordouet
Par devant Robert Prestot et Etienne Fromyn, tabellions au siège d’Auquainville, Pierre Leprévost, receveur de la paroisse et seigneur de La Croupte, vend et transporte à François Lescurey, de Tordouet, 1 écu 5 sols ts. de rente. Témoins: Claude Cudorge, bourgeois de Fervaques et Bonaventure Vastine, de Courson.
Arch. SHL, Parchemin.

1593 – Prêtreville
Etienne Vandon, de la paroisse de Bellou, vend à damoiselle Isabeau Le Gentil, veuve de Christophe Poullain, demeurant à Auquainville tout et tel droit de condition héréditaire sur une pièce de terre à Prêtreville.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Papier, 2 ff.

1596, vendredi 1er mars- Prêtreville
Accord et transaction entre noble damoiselle Isabeau Le Gentil, veuve de Christophe Poullain, sieur de la Pommeraye, de la paroisse d’Auquainville et Robert Hardouyn, de la paroisse de Prêtreville., au sujet d’une pièce de terre nommée le jardin de la Vaudynière, à Prêtreville. Passé à Lisqieux en la maison et hostellerie de la Vache. Témoins, Pierre Fourmage, demeurant à Auquainvile et Jehan Burgault, de la Paroisse de Piencourt.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Parchemin, 8 ff.

1598, 8 juillet – Saint-Germain-de-Livet
Aveu rendu à noble homme Robert de Tournebu, seigneur de Saint-Germain de Livet, Pont-Monvoisin et Mesnil-Eudes, par Jean d’Auquainville pour l’aînesse de la Quesnelière en la sieurie de Livet. Copie de 1618.
= Arch. SHL. Ms. Fonds ancien FC 242.

1604, 25 juin
Aveu par Charlotte des Ursins, de la baronnie de Ferrières…
p. 84
« D’icelle ma baronnie il y a un membre dépendant appelé terre et seigneurie d’Auqueinville, scitué et assis en ladicte vicomté d’Orbec, audit bailliage d’Evreux, lequel fief est dépendant et du corps d’icelle baronnie, qui s’estend en la paroisse dudit lieu d’Auquainville, Saint-Aubin-sur-Auquainville, Notre-Dame-de-Courson, Fervaques, le Croutte, Saint-Pierre-de-Courson, Thonnencourt, le Mesnil-Germain, Prestreville, Saint-Jehan-de-Livet, Bellouet, Notre-Dame-des-Loges, et autres paroisses illec aux environs…

 » Laquelle ma baronnie consistoit antiennement en quatre chasteaux et maisons fortes, scavoir est ledit lieu de Ferières, Chambrays, Aucquainville et Saint-Aubin-sur-la-Mer, lesquels chasteaux et maisons fortes, en tant que pour lesdits lieux de Ferrières, Aucquainville et saint-Aubin-sur-la-Mer sont à présent ruinés, lesquelles ruines sont provenues des anciennes guerres ainsi qu’il apparoist encores de présent par les ruynes et vestiges encore apparentes sur les lieux et tesmoignages des anciens, ex auditus auditu. Et à cette occasion ne m’est resté que le chasteau et forteresse dudit lieu de Chambrais, encore de présent édiffié, lequel est assis en la paroisse et bourgeoisie de dudit lieu de Chambrais en son integrité, me compete et appartient, auquel lieu et bourg de Chambrais j’ai droict de foires et marchez dont les coutumes me competent et appartiennent. Auquel chasteau de Chambrais j’ai droit de guet et de garde à iceluy sur mes hommes tenants et subjets, selon l’éstat et étendue de les tennemens, comme aussi audit lieu d’Aucquainville, membres dépendants du corps de madicte baronnie, avec droict d’y mettre un capitaine qui a droit p. 85 de prendre par chacun mois sur mes dits hommes et sur chacun d’eux en deffault de faire le guet en personne cinq deniers en temps de guerre, et trois deniers en temps de paix, tout ainsi qu’il est accoustumé aux villes closes frontières de la mer en ce païs et duché de Normandie…

p. 88
 » Item, en icelle ma baronnie, j’ai cinq manoirs et mitarys, qui sont de mon doumaine non fieffé, l’une et la première, nommée Marbonne, assis en la paroisse de Grandchamp, en laquelles y a maisons, granges et édiffices, colombier, plant et jardiniges, avec plusieurs terres, et jusqu’au nombre de soixante dix acres ouen viron, compris et compté ledit manoir et jardianige qui consiste en revenu de grains et jardinaiges.
 » L’autre est assis en la paroisse de Ferrières, nommée la Simonnyère, auquel comme dessus y a manoir, maisons et ediffices, plant et pasturaiges, herbaiges et terres labourables, jusqu’au nombre de cinquante livres ou environ.
 » L’aultre assis en la dicte paroisse, nommée la Coulture sur Ferrières, auquel y a manoir, maisons et ediffices et consiste tant en plant et herbages que terres labourables qui peuvent contenir en tout le nombre de quarante p. 89 acres ou environ, dont comme dessus le revenu consiste seulement en grains, herbaiges et fruictaiges.
 » L’aultre manoir est assis en la paroisse du Prieuré du Bosc-Morel, nommé le Coullombier, auquel y a manoir, ediffices, plant, jardinaiges et herbages, avec terres labourables jusqu’au nombre de quatre-vingt acres ou environ, tout compris, dont comme dessus le principal revenu est de grains, fruictaiges et herbaiges.
 » L’aultre manoir qui est assis en la paroisse de Chambrais, jouxte mon chasteau dudit lieu, appelé le Montallard, auquel comme dessus y a manoir et ediffices, plain pasturages et terres labourables jusqu’au nombre de cinquante acres ou environ, dont comme dessus le revenu consiste en grains, fruictaiges et herbaiges, au comprins de laquele ferme y a une garenne à connins qui peut contenir six acres ou environ.
 » A tous lesquels manoirs j’ai droicture de place de colombier, a present non ediffiez, prierres, corvées de bestes et droict de parc et de prison pour le soulagement de mes sujets, où ils peuvent emprisonner et emparquer toutes bestes treuvez en doumaige….

p. 91
« … Et en ma dite terre et seigneurie d’Aucquainville, qui est un membre deppendant et du corps de ma dicte baronnie, j’ay court et usage, justice et juridiction haulte, basse et moyenne, qui est exercée par mes officiers en ladicte baronnie de Ferrières. Touttefois à présent je n’en use que de basse et de moyenne, par protestation que ce présent ne pourra justifier au rétablissement de ma dicte haulte justice, jouxte mes chartes, titres et scriptures comme devant est dit; j’ai aussi en icelle terre d’Aucquainville, hommes, hommages, doumaines fieffé et non fieffé, rentes en deniers, grains, oeufs, oyseaulx, corvées de bestes et de gens, moullin à bleyd faisant à présent de bleyd farine, rivière, pescherie, plzce de moullin à draps et acquitz d’iceulx sur toute icelle sieurie. Ausquels moullins, qui s’extendant à plusieurs paroisses, les habitants desquelles en tant qu’il y en a de reseants sur ma dite baronnie, sont subjects et baoniers, et tenus venir moudre leurs grains aux dits moullins à bleyd, payer verte moutte sur le champ pour les non reseants, et habiller ou faire habiller leurs p. 92. draps et aultres manufactures de laine, le cas offrant audit moullin à dras, quand il est en estat deub, ou bien payer l’acquit pour ce deub, premier que de faire fouller ny habiller ailleurs sur le danger de la forfecture comme il a esté prédéclaré, avec reliefs et XIIIe.

 » Item, au bourg et bourgeoisie du dict lieu d’Aucquainville, j’ay droict de prendre sur chacune masure douze deniers de rente nommée sens, par chacun an, au jour saint André, et est l’usage tel ainsy qu’il est au chef et bourgeoisie de Chambrais, que sy lesdites masures estoient separez et que d’icelles fussent faicts plusieurs lothz, partiages et separations, me seroit deu par chacun des tenants d’iceuls loths douze deniers de rente censive par chacune masure ou place assis à la dite bourgeoisie; au contraire, sy les dits lots ou divisions d’icelles masures divises par partages ou autrement estoient reunys et remis à une ne me seroit deu que douze deniers de rente censive, tout ainsi qu’il est contenu en ladite bourgeoisie de Chambrais.

 » M’est aussy deu par lesdits bourgeois d’Aucquainville pour chacune masure, une journée de fennaige à mon prey des Boys, à présent nommey les Hommes, à la semonce l’un de l’aultre lorsqu’il est faulché, pour réduire en foing, sur peyne de l’amende au cas appartenant. Item, sont tenus lesdits bourgeoys pour chacune masure à lever et charger le boys en ma charette pour tout ce que j’aurai à besongnier pour réedifier mon manoir et chasteau du dit lieu d’Aucquainville.

« Item, en la terre de Fervacques, tenue nuement de moy, par un plain fief de haubert, y a certain nombre d’hommes qui a raison de leurs masures assis au dict lieu de Fervacques et Courson, aussy tenus de moy en bourgeoisie, lesquels sont tenus de faire le guet la veille de la feste Nostre Dame Chandelleur et garder la foire dudict lieu d’Aucquainville seante audit lieu le dit jour et veille Notre dame par chacun an, depuys le midy veille d’icelle foire jusques a lendemein dicelle feste heure de vespres, et doibvent iceux hommes payer chacun un denier de coustume au dit jour de foire, et a raison de ce sont francs de coustume audit bourg et marché d’Aucquainville de vendre et achepter pour leur usage et d’estaulx, ainsy comme sont les bourgeois d’icelluy Aucquainville.

« Item ay aussy hommes subjects à amener les meulles de mon moullin d’Aucquainville et les aller quérir entre les quatre ports de Normandie et au lieu où il me plaist les achepter et à leurs despens, et dont j’en suis en possession.

« Item sont subjects à aultres faisances qui s’appelle baon de trois ans, qui est à entendre que chacun homme doit prendre à mon baon quatre pots de sildre au prix qu’il sera vendu toutefois que vouldray tenir mon dict baon et qu’il sera publié. Et sy chacune masure dont ils sont tenants sont subjects entretenir les excluses de l’eaue, de per de meulles d’icelluy moullin d’Aucquainville, lesquelles subjections sont nommes et appeles per de meulles, et le tout amener et faire à leur dépens au moyen qu’ils ont leur mouldre à mon dit moullin et demie moulture et à desguerner.

 » D’avantaige, j’ai droicture de corves de bestes trayantes à harnais et regessantes sur icelles masures bourgeoises et sur plusieurs aultres tennements tenus de moy.

 » Item, ay terres labourables en plusieurs pièces le nombre de vingt acres ou environ.

 » Item, j’ay en ladicte branche et membre d’Aucquainville du haut boys et atillis, comprins les desgats desdits boys taillis, de présent estant en pasturaiges, le nombre de deux cent dix acres ou environ, en plusieurs pièces, letout assis en la paroisse du dict lieu d’Aucquainville, et sont iceulx boys hors du tiers et danger du roy nostre sire, parce qu’ils sont subjects payer dixme.

« Ausquels boys boys ay droicture de panaige et arrière panaige, et ausquels boys les hommes et subjects du dit lieu d’Aucquainville ont droicture d’empanaiger leurs pourceaulx en payant pour chacun pourceau chacun an deux deniers, excepté les bourgeois qui ne paient que ung denier et ce sur le danger de forfecture, en cas que iceulx hommes et bourgeois seroient deffaillants d’empanaiger leurs pourceaulx et qu’ils fussent trouves sur la dicte terre, le dict panaige durant, dont la confiscation m’est adjugée par ma justice, ainsi qu’il est ci-devant contenu en l’article du dict panaige de ma dicte forest de Chambrais dépendante du chef de ma dicte baronnie.

 » J’ay aussi en icelle terre d’Aucquainville p. 93, foire au dict jour de veille de Chandelleur et marché par chacune sepmaine au jour de samedy, auxquels j’ay coustume, travers, droicture de gaulge, poix, marc et ballence, mesures, couraterye à poesson, languiage de pourceaulx, appréciation de vns et brevaiges, et pain vendu en détail, droict de pollice et aultres droictures, préminences et libertes sur mes dicts hommes, comme j’ay en ma dicte baronnie et lieu de Chambrays; le manoir sieurial et plasce et chasteau d’icelle terre d’Aucquainville est de présent en ruine, advenus par les anciennes guerres, comme dict est, laquelle terre d’Aucquainville a esté de tout temps baillée à ferme, et encores y est de présent….

p. 99
« Tenures nobles en la branche d’Aucquainville »

« Messire Guillaume de haultemer, chevallier des ordres du roi, mareschal de France,

« Tient de moy, par foy et hommaige de ma dicte baronnie de Ferrières, sous l’étendue de ladicte branche et membre d’Aucquainville, le fief, terre et seigneurie de Farvacques, par un plain fief de haubert, qui s’estend en ladicte paroisse de Farvacques, Aucquainville, Saint-Aubin-la-Croulte et aux environs, auquel fief il y a court, usaige, justice, jurisdiction, hommes, hommaiges, relliefs, XIIIemes, aydes coustumières, corves de bestes, droit de fennaiges, prévosté et toutes aultres droictures, libertes et privillèges à fief de haubert appartenant.

« Auquel fief il y a manoir, maison, moullin à bleyd faisant de bleyd farine, auquel il y a moultes vertes et seiches, avec un moullin à pappier de présent en ruyne et à fonds, rentes et deniers, grains,oeufs, oyseauls, cire, poyvre, pallettes à jouer à la paulme, et autres espèces de rentes et dignites comme à plain fief appartiennent.

« Il consiste aussy en doumaine fieffé et non fieffé, en grand nombre d’héritages, tant en terres labourables que non labourables, preys, boys, tant de fustays que taillis, que pasturaiges.

« Du quel fief de Farvacques dépendent plusieurs fiefs et arrières-fiefs, scavoir:

Le fief de Saint-Aubin, tenu par les héritiers et représentants le droict de damoiselle Maguerite Coullomp, héritière (?) de feu Robert Coullomp, en son vyvant écuyer, pour un plain fief.

 » Les fiefs de Querville et la Rivière, assis à Prestreville, tenu par un demy fief de haubert, par hector de Querville, escuyer.

« Le fief de Granval, assis en la paroisse du Mesnil-Germain et aux environs, tenu par les représentants le sieur de Goupigny, tenu par un quart de fief.

« Le fief de Thenney, assis en ladicte paroisse, tenu par les représentants Richard Aufrey, tenu par un quart de fief.

« Le fief des Castellets, assis en la paroisse de Farvacques, Notre-Dame-de-Courson, Cernay et illec environ, tenu par les héritiers Denis de Pomollain par un quart de fief.

« Le fief du Verger, assis en la paroisse de Farvacques, tenuu par les représentants François de Louvières, esquyer, par un huitième de fief, dont les tenants d’icellui fief me sont tenus faire par chacun an six livres de rentes et faisances et charges dessus dictes.

 » A cause et raison duquel fief de Fravacques le dict de haultemer lm’est tenu par luy et ses soubs tenants en foy et hommaige, garde noble le cas advenant, et en quarante jours de garde en mon château de Chambrais quand le roy nostre syre demnde son ost, avec relliefs, XIIIe, aydes féaux et coustumières quand ils eschient et le cas s’offre, et subjections, charges et subjections, ainsy que les aultres tenants noblement en sa dicte branche d’Auquaincville.

 » Item les hoirs Jouachyn Gosselyn, vivant escuyer, tiennent de moy, ung quart de fief nommey le Mesnil-Germain, assis en ladicte paroisse, à cause du quel ils me sont tenus en foy et houmaige, relliefs, XIIIe, avec dix jours de garde en mon château de Chambrais en temps d’ost, ainsy que les aultres nobles de ma dicte baronnie, et aussy me font par chacun an une livres de rentes sieurialle, à cause du dict fief, avec les p. 100. aydes coustumières, charges et subjections devant declares.

 » Item, Gabriel de Neufville tient de madicte baronnie un plain fief de haubert, nommey le fief de Courson, assis en la dicte paroisse et environs, en foy et houmaige, auquel fief y a justice et juridiction, homms, hommaiges, reliefs, XIIIe, rentes en deniers, grains, oyseaulx, relliefs, XIIIe, service de prévosté et aultres dignites et privillèges à palin fief appartenant, au quel fief, y a doumayne fieffé et non fieffé, manoir, maisons coullombier, terres labourables et non labourables, boys brières et pasturage de grand estendue.

 » Item, du dict fief de Courson sont tenus plusieurs fiefs:

 » Premièrement le fief de Poys, que tient à présnt le seigneur de Farvacques, mareschal de France, par un quart de fief.

« Le fief de la Cauvinière tenu par les hoirs de feu gabriel des Hays, vuyvant escuyer, par un quart de fief.

 » Le fief de Lortyer tenu par françois Cuillyer, escuyer, par un quart de fief.

 » Item, le fief des Hayes tenu par Me Jean Baptiste des Hayes, tenu par un sixiesme de fief, assis en la dicte paroisse Notre dame de Courson.

 » Item,les représentants le roict des religieux, abbé et couvent du Val Richer y tiennent un quart de fief nommé le fief de Sedouet, assis en la dicte paroisse de Notre Dame de Courson.

 » A cause et raison du quel plein fief de Courson, le dict de Neuville m’est tenu, pour lui et ses sous tenants, en foy et hommaige, garde noble le cas advenant et en quarante jours de garde en mon chasteau de Chambrais, quand le roy nostre sire mande son ost, avecques relliefz, XIIIe, aydes feaulx et coustumières quand ils eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsy que les aultres tenants noblement en ladicte branche et membre d’Aucquainville.

 » Item, damoiselle Magdelaine de Bonnechose, veuve de feu David de Bernières, vyvant escuyer, sieur de Percy, tient de lmoy en ma dicte baronnie, branche et membre du dict Aucquainville, un quart de fief assis au dict lieu d’Aucquainville et aux environs, à cause du quel la dicte de Bonnechose m’est tenue pour elle et ses soubs tenants en foy et hommaige, en garde noble le cas offrant, et en dix jours de garde en mon chasteau de Chambrais en temps d’ost, ainsy que les aultres tenants noblement de ma dicte baronnie en la dicte terre d’Aucquainville, avecques relliefs, XIIIe, aydes féaulx et coustumières quand ils eschient et le cs s’offre, et aultres charges et subjecions, ainsy que les aultres tenants noblement en ma dicte branche d’Aucquainville.

 » Item, le dict sieur de Farvacques, mareschal de France, tient de moy, comme dessus ung huitiesme de fief assis en la dicte paroisse de Prestreville, nommé le fief de la Suhardière, qui fut François Louys, escuyer, à cause de quoi il m’est tenu en foy et hommaige, en garde noble, le cas advenant, et en cinq jours de garde en mon chasteau de Chambrais en temps de guerre ainsy que les aultres tenants noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avec reliefs, XIIIe, aydes feaulx et coustumières quant ils eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenants noblement en la dicte branche d’Aucquainville.

 » Item, Charles de Belleau, escuyer, tient de moy, par foy et hommaige ung demy fief de haubert, nommé le fief de belleauqui fut Richard de Belleau, à court et usaige, assis en la dicte paroisse de Courson et aux environs; à cause du quel fief il m’est tenu pour luy et ses soubs tenants, en garde noble, le cas advenant, et en vingt jours de garde en mon chasteau de Chambrais quant le roy nostre sire prend son ost ainsy que les aultres tenants noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avec reliefs, XIIIe, aydes feaulx et coustumières quant ils eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenants p. 101. noblement en la dicte branche d’Aucquainville.

 » Item, Gabriel de Liéez, (de Lyée), escuyer, tient de moy, comme dict est, en la dicte branche d’Aucquainville, un demy fief de haubert nommey le fief de Belleau, assis en la dicte paroisse de Courson et m’est tenu faire, pour luy et ses soubs tenants, foy et hommaige, et en garde noble, le cas offrant, et en vingt jours de garde en mon chasteau de Chambrais ainsy que les aultres tenants noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avecques reliefs, XIIIe, aydes feaulx et coustumières quant ils eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenants noblement en la dicte branche d’Aucquainville.

 » Item, les héritiers de Adrien Le Boctey, vyvant escuyer, tiennent de moy ung huitiesme de fief de haubert nommey le fief de la Houssaye, assis en la paroisse de Courson et aux environs; à cause du quel ils me sont tenus faire foy et hommaige, en garde noble, le cas advenant, et en cinq jours de garde en mon chasteau de Chambrais en temps de guerre ainsy que les aultres tenants noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avecques reliefs, XIIIe, aydes feaulx et coustumières quant ils eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenants noblement en la dicte branche d’Aucquainville.

 » Item, les héritiers de feu Charles de Lyée, vyvant escuyer, tiennent de ma dicte baronnie en la branche d’Aucquainville, ung demy fief de haubert, nommey le fief de Thonnencourt, assis en la dicte paroisse de Thonnencourt et du Mesnil-Germain, à cause du quel ils me sont subjectz en foy et hommaige, droict de garde noble, le cas offrant, avecques vingt jours de garde en mon chasteau de Chambrais en temps d’ost, ainsy que les aultres tenants noblement en ma dicte baronnie en la dicte branche d’Aucquainville avecques reliefs, XIIIe, aydes feaulx et coustumières quant ils eschient et le cas s’offre, et aultres charges et subjections, ainsi que les aultres tenants noblement en la dicte branche d’Aucquainville.

 » Je tiens en ma main le fief du Cardonnel, assis en la paroisse du Mesnil-Germain, le quel fief consiste seulement en doumaine fieffé, sans qu’il y ait aucun doumaine non fieffé, duquel fief je suis en procès avec les héritiers du sieur Thonnencourt qui veulent dire le dict fief estre du comprins dudit fief e Thonnencourt, ce que j’ay toujours contredist, comme soutenant qu’il m’appartient.

 » Item, le dict sieur mareschal de Farvacques, tient comme dessus ung huitiesme de fief assis en la dicte paroisse de Prestreville, nommé le fief de Sedouet, qui fut aux religieux du Val Richer, subject de me faire rentee au terme Sainct Michel seize reez de bleyd et seize reez d’avoynne, avecques touttes les aultres charges et subjections dessus dictes, ainsi que les aultres hommes tenants noblement en la dicte branche d’Aucquainville, comme dict est.

 » Les héritiers ou représentants le droict de la femme du sieur d’Enneval tiennent une portion de fief assis en la paroisse du Mesnil Rury (Mesnil-Oury), à cause de la quelle ils me sont tenus faire foy et hommaige, reliefs, XIIIe, et aultres deubs et debvoirs sieuriaux quant ils eschient et le cas s’offre, lesquelles foy et hommaiges le sieur de Cleres m’est tenu apporter; et s’y est subject envers moy icelluy fief en sa portion de l’ayde d’ost quant il plaist au roy nostre syre prendre ses services.
= Auguste LE PREVOST, Mémoires et notes, t. II, p. 83 sq.

1610, 5 décembre -Tordouet
Par devant Pierre Vastine et Gabriel Rioult, tabellions royaux au siège d’Auquainville, Nicolas Lescurey, écuyer, de la paroisse de Tordouet tient et clame quitte Ollivier et Philippe dits Roussel, de Fervaques, de tous les arrérages échus de 65 sols tournois de rente. Témoins: Michel Quesnie, de saint-Germain-de-Livet, et Nicolas Le Front, de Tordouet.
= Arch. SHL.

1634, 2 mars – Prêtreville
Par devant Pierre Vastine et Michel Quesnie, Tabellions pour le siège d’Auquainville, Marin et Nicolas dit Cullier, père et fils de Fervaques, vendent à jean Corbel, bourgeois de Lisieux, deux pièces de terre en labour, nommées « La Rocque », sises à Fervaques, moyennant 40 livres tournois. Témoins Guillaume Sieur et Pierre Surlement demeurant à Prêtreville.
= Arch. SHL. – Analyse Et. Deville.

1635, 17 juin – Tordouet
Par devant Michel Quesnée et Jehan Raullin, tabellions au siège d’Auquainville, Jean Corbel, de Lisieux, s’oblige envers Guillaume Rougey, Etienne Hue, Jacques Amyot, Guillaume Germain, fils Yves, Marin Hue, Louis Amyot, Guillaume Delmaigne, Roulland Aupoix, se faisant fort pour Louis Gallopin, leur consort, absent, pour la collecte de la taille dans la paroisse de Tordouet.
= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville. Dossier Tordouet

1666
Reconnaissance par Pierre Jourdain, demeurant à Auquainville, et Jean Guillebert, de Cheffreville, pour Guillaume Sonnet, fils de Pierre, bourgeois de Lisieux, de rente de l’obligation de Robert Le Prévost, en présence de Jean Le Cousturier, greffier du vicomte de Chambrois.
= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144

1673-76.
Archives SHL : 1F296 : 1673-76 : Adrien Anfray toilier d’Auquainville reconnaît avoir pris à bail une boutique à Lisieux près la porte de Paris moyennant 30 livres. Reconnaissance de ce bail à l’instance de Pierre Bouquelon sellier demeurant paroisse St Jacques.

1677-78
Archives SHL : 1F335 : 1677-78 : pièces de procédures pour Claude Guéret marchand à Auquainville contre Marc Antoine de Mauduit écuyer sieur de la Rozière.

1679 : 9 octobre
Archives SHL : 1F336 : 9 octobre 1679 : supplique de Sébastien Gosset d’Auquainville à Monseigneur Le Blanc conseiller du roi, maître des requêtes à Rouen au sujet d’un procès.

1695 – Saint-Michel-de-Livet
Reconnaissance au notatriat d’Auquainville, par Henri de Bonanffans (Bonnenfant), écuyer, seigneur de Carrel, demeurant en son manoir, à Saint-Michel-de-Livet, Jean Le Prévost, sieur de La Daugerie, et Marie de Bonnenfant, son épouse, demeurant à Fervaques, du traité de mariage desdits Le Prévost, fils de feu Jean et de Madeleine Dauge, et Marie, fille de feu Georges de Bonnenfant, écuyer, et d’Anne de Neufville, de Saint-Michel-de-Livet, en présence d’Eustache Le Mercier, curé de Saint-Michel-de-Livet, d’Anne Morin, épouse de Messire Costentin Allard, etc.
= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144

1696
Procédures entre François Le Prévost et Pierre Le Prévost, à l’occasion d’une clameur et autres pièces; ratification devant Pierre Le Herichon et Nicolas Le Monnier, notaires en la vicomté d’Orbec pour le siège et sergenterie d’Auquainville, par Philippe Le Prévost, fils Jean, sieur de La Daugerie, demeurant à Fervaques, de la vente par ledit son père, Robert Le Prévost, prêtre et Jean Le Prévost, sieur des Longchamps, ses frères à Jacques Ferey, marchand à Cheffreville, de 9 pièce de terre en manoir, maisons, herbes et labours à eux appartenant, provenant de la succession de Marie Doisnanrd, sa mère, et des acquêts dudit de la Daugerie, sis à Fervaques et Cheffreville, vulgairement appelée le Lieu Perrot, moyennant 5.100 l. de principal et 20 l. de vin.
= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144

1712. – Archives SHL.
1F513 : 14 septembre 1712 : fief des frères Moulin à André Cullier. (Vicomté d’Orbec, Auquainville)

1714 seigneurie de Fervaques :
2 – Charles-Denis de Bullion, marquis de Fervaques, seigneur de Bonnelles, de Vitteville, de Cheffreville, de la Croupte, de Saint-Aubin-sur-Auquainville, de Prêtreville, Prévôt de la ville de Paris, gouverneur du Maine et du Perche mort le 29 septembre 1714, à 55 ans. Avait épousé le 21 décembre 1677, Marie-Anne Rouillé de Meslay, d’où:

1785 mars – Lisieux
Par devant Gabriel Daufresne, notaire, Louis-Nicolas Thillaye de Boisenval, écuyer, seigneur du Boullay, et Jacques-Louis-Hyppolite Thillaye du Boullay, son fils aîné, se portant forts pour M.Thillaye de Grieu, seigneur du Brèvedent et autres lieux, leur fils et frère, vendirent à François Le Rebours, négociant: 1° une maison, cour et jardin avec corps de logis au bas du jardin, sur le derrière de la Grande-Rue, Bornée en intégrité d’un côté l’allée du Mouton, d’autre côté par l’Hôtel d’Angleterre, d’un bout par M. Formage de Clairval et par l’allée d’entrée ouvranbt sur la Grande-Rue, d’autre bout sur la rivière, plus tous les droits appartenant au vendeur dans ladite allée pour l’accès à la grande porte. Les Thillaye avaient acquis ces immeubles de M. Ricquier, seigneur de la Cauvinière, devant Horlaville, notaire à Auquainville, le 6 février 1670; 2° un bâtiment sur le terrain de la rue Petite-Couture le long de la rivière, dans le Manoir Darragon. La vente de ces immeubles avait eu lieu moyennant 41.296 livres de prix prix principal. »

MOISY Alexandre, « Notes sur la maison portant le n° 119 rue Henri-Chéron, à Lisieux », BSHL, N° 24, 1919, pp. 25-26

1785 : bénédiction d’une cloche à Fervaques :
« L’inscription de la cloche est intéressante:
« + L’AN 1785 JAY ETE BENITE PAR Me LE VAVASSEUR CURE DE St AUBIN ET NOMMEE HORTENCE PAR TRES HAUT ET TRES PUISSANT SEIGr MONSEIGr GUY ANDRE PIERRE DUC DE LAVAL SEIGr ET PATRON DE FARVACQUES ET AUTRES LIEUX ET PAR TRES HAUTE PUISSteDe MADe JACQUELINE HORTENCE DE BULION DE FARVACQUE DUCHESSE DE LAVAL De BARONNE DAUQUAINVILLE ET AUTRES LIEUX.- Me Pre PILON TRESORIER Nas PAIN ET ETe LE BOURGEOIS DEPUTES EN 1782 Me Cs GIOT SINDIC
JEAN CHARLES CAVILLIER.

3 – ARCHIVES SHL:

Carnet de Charles VASSEUR « Analyses et transcriptions … » fascicule 3
– P.88 1784 5 juillet
Sentence du bailly, haut justicier de la baronnie d’Auquainville à Fervacques entre Messire Guillaume Louis Félix de Bonnechose, escuyer seigneur de Mallouy, ayant épousé Noble Dame Agnès Charlotte Françoise de Bonnechose, dame du Mesnil-Germain, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Germain contre le sieur Jacques Année, marchand, demeurant en ladite paroisse de Saint-Germain. Nomination amiable de 2 experts pour visiter l’objet du litige.
– P.89 1659 12 janvier
Devant Gabriel Ryoult, tabellion royal à Auquainville et Pierre Le Monnyer, ci-devant tabellion pris pour adjoint remboursement fait à Guillemette du Val, veuve de feu Michel Chambry, Messire Jean Chambry, diacre et Olliver Chambry, frère et fils du défunt et de ladite veuve de la paroisse de Mesnil-Eudes, à présent demeurant à Courson, se faisant fort Christophe Chambry autre fils desdits Michel et Guillemette du Val sous âge remboursement par Messire Christophe Hardouin, prêtre vicaire de la paroisse de Mesnil-Eudes d’une rente hypothèque de 17 livres 17 sols constituée au profit du sieur Michel Chambry par contrat du 12 août 1648
Fait à Fervacques en la maison où pend pour enseigne L’Ecu de France, en la présence de Louis Charauel hostelier au bourg de Fervacques.
P.100 – 1598 8 juillet
Aveu rendu à Noble Homme Robert de Tournebu, sieur de Saint-Germain-de-Livet et autres lieux par Jean d’Auquainville, aîné et assembleur de l’aînesse de la Quesnelière, dépendant de la seigneurie de Livet pour 9 acres sujettes à faire 5 sols 10 deniers de rente à la Saint-Michel, 2 gélines à Noël, et 1 denier audit terme de Noël pour porter à l’offrande de la Messe de Minuit, obéissance de cour et usages, aides coustumières, service de… regards de mariage, sujet au baou du moulin, aider à amener les meules et le tournant dicelui moulin d’entre les quatre portes de Normandie et tout le bois d’icelui, aider à tenir les écluses du moulin en l’état, aider à réparer les mottes du manoir, à faire le herichon (?) ainsi qu’il est accoustumé d’ancienneté, etc…..
– P.111
Prestreville – Noms de chemins tirés de papiers anciens
Le chemin tendant du Pont de Prestreville aux Ventes d’Auquainville et d’autre bout le chemin tendant de la Croix Carolus aux Ventes d’Auquainville. C’est probablement le même que celui nommé de la Croix Quesnel au Pont de Prestreville dans un acte du 10 mars 1585. On trouve dans la même pièce le Chemin du Hamel es Jumeaulx tendant au Chemin de Prestreville, mais sur Livet.
Chemin du Moulin de Prestreville aux Ventes d’Auquainville et d’autre bout le Chemin de la Croix Carolus aux Ventes d’Auquainville 30 mars 1712
– P.114 – 1621 25 avril
Vente par Honnête Homme Jacob Poullain d’Auquainville à Honnête Homme Philippe Hardouin, marchand cordonnier bourgeois de Lisieux, de 2 pièces de terre sises en la paroisse de Prestreville

Extrait du Carton 6/16
CONTRATS DE MARIAGES 1564-1749
1608 4 mai – Contrat de Mariage de Michel Mallays, fils de Girard et de Catherine Fontaine de Beuvillers
et
Renée Granval, fille de Jehan et de Marie Paisant, d’Auquainville.

1F830 : non daté : Cheffreville, Fervacques, St Aubin d’Auquainville : états.

Carnets de Charles VASSEUR : « Doyenné de Livarot »
19 – AUQUAINVILLE – Auquainvilla – Aucainvilla – Auquevilla

Voir :

Adhémar Robert, cardinal évêque –Histoire de St Pierre-sur-Dives par l’Abbé Denis p.183.
Formeville I et II p.133.
Extraits de la St Historique de Lisieux p.131.
Catalogue de la Ste Historique de Lisieux 1874 p.15 n°40.
Almanach de 1787 p.102.

Election de Lisieux, sergenterie d’Orbec 105 feux (expilly)
Sous l’invocation de Notre-Dame
Patronage : 14e Laur de Borcie – 16e dominus Ioci – 18e chapitre de Lisieux

Curés: Grafford 1764 – Le Roy 1764-1787

Insinuations
An 1195
Robertus de Aucainvilla
Recherche de Montfaut
Jean Amoyot d’Auquainville

Recherche des Nobles de l’élection de Lisieux

Jean de Belleau, seigneur du lieu et d’Aucainville
François Cuillier a fourni sa généalogie avec le seigneur de Cheffreville
Jean de Bonnechose, seigneur de Hieuville
Philippin de la Mondie(ou Moudie), seigneur du Val Combert.

Tenures nobles de la branche d’Auquainville
Messire Guillemme de Haultemer, chevalier des Ordres du Roy, maréchal de France tient sous l’étendue de ladite branche et membre d’ Auquainville, le fief, terre et seigneurie de Farvacques par un plein fief de haubert, qui s’étend en ladite paroisse de Farvacques, Auquainville, St Aulbin, la Croutte et aux environs, auquel fief ya court, usage, justice, juridiction, hommes, hommages, reliefs, treizièmes, aides coustumières, corvées de bêtes, droit de fermaige, prévosté et toutes aultres droictures, libertés et privilèges à fief de haubert appartenant.
Auquel fief ya manoir, maison, colombier, moulin à blé avec son moulin à papier de présent en ruines, ….rentes ou deniers, grains, œufs, oiseaux, cire, poyvre, pallettes à jouer paulme etc…

20. Pierre Auffrey, Sr. de Caudemoine , et son cousin, Richard Auffrey, sieur de Tannay, ont baillé ensemble leur titre de noblesse, commençant à Raoul Aonfrey, anobli par le roi Charles en juillet 1454; duquel Raoul ils ont dit fournir leur descente par autres lettres et écritures dont la copie est demeurée au greffe. V. le n°. 33.
21. Jean de Bonnechose, Sr. de Hieuville, a fait apparoir par acte des élus de Falaise du 30 octobre dernier, comme Jean de Bonnechose, son pere, avait baillé en la dite élection de Falaise son extraction de noblesse; et il a déclaré ne vouloir autre chose bailler.
22. Philippin de la Mondie, Sr. du ValCombert pour lui, et pour Jacques, son frere, demeurant à Orbec , a baillé sa généalogie ; et parcequ’il n’a fourni que de son ayeul, et depuis 60 ans, et non de plus long-temps, le procureur du Roi a conclu, qu’ils doivent être assis. V. le n°. 56.

Auquainville :
Marché le samedi, foire à la veille de la Chandeleur.
Court et usage justice, juridiction haute basse et moyenne (redevances ordinaires)
Item sont subjects à autres faisances qui s’appellent baon de trois ans qui est à entendre que chacun homme doit prendre à mon baon quatre pots de sildre au prix qu’il sera vendu toutefois que vouldray tenir mon dict baon et qu’il sera publié »
20 acres de labours, 210 acres de bois, droit de passage…
«..Le manoir sieurial et place et chasteau d’ycelle terre d’Auquainville est de présent en ruines advenues par les anciennes guerres, comme dict est laquelle terre d’Auquainville a été de tout temps baillée à ferme et encore y est a présent »

Auquainville : Baronnie démembrée de la terre de Ferrière, possédée en 1770 par le marquis de Bonnelles pour l’avoir acquise du Duc de Broglie (Nobiliaire d’O. Gilvyp.36)

Description de l’église du 9 septembre 1853

Près de l’église est une grande motte féodale sur laquelle on voyait autrefois des constructions fort importantes selon la tradition.

Un monticule situé tout près et au S-O. de l’église serait ce qui subsiste d’une importante motte féodale détruite
vers le milieu du XIX· siècle (2). Un lieu-dit « Lieu Motte « , à 2 kil. environ à l’O.-N.-O. de l’église, conserve le souvenir d’une autre forteresse féodale (3).
(2) Caumont, Stat, mon., V, p. 703. – Doranlo, Camps, p. 802.
(3) Carte E.M., Bernay, N.-O.

Archives du Calvados
22 octobre 1367-Vente par Robert Virson Ville à l’Evêque de Lisieux du patronage de l’église paroissiale d’Auquainville.

1er juillet 1384 – Ratification par Robert Virs de la vente précédente.

30 avril 1390 – Donation au chapitre de Lisieux du patronage de la paroisse d’Auquainville par Pierre Robert, doyen de St Germain-l’Auxerrois de Paris, frère de l’évêque du même nom, pour dire une messe chaque jour, avant matines, dans l’église St Aignan de Lisieux.

Description de la cloche
L’an 1803 ou l’An Xi de la République, j’ai été bénie par Messire Louis Joseph Fleuriel, prêtre desservant, nommée Marie par Messire Césard Augustin Chastan de la Faiette, prêtre ci-devant, doyen de l’église de Lisieux, et par Dame Marie Anne Lebas de Frene, veuve de Jean Baptiste Serguis Chastan de la Faiette, les sieurs Pierre Mathien, maire et Pierre Bréavoine adjoint.
Jean Connart fecit.

Manoir de CAUDEMONE de juin 1855 – Description
Recherche des nobles de l’élection de Lisieux
Pierre Anffray, seigneur de Caudemone et son cousin Richard Anffray, seigneur de Tannay, baillé ensemble leurs titres de noblesse commençant à Raoul Aonfrey anobli par le Roi Charles en juillet 1454.

Recherche de 1666
Anne de Bernières, seigneur de Caudemonne
Guy de Bonnechose, seigneur de la Boullaye
Nicollas de Bonnechose, seigneur de la Fleuriette
Thomas de Bonnechose, seigneur de Bonneville
Thomas de Bonnechose, seigneur de Vaudecourt.

La ferme de l’Ortier (ancien fief) situé à Auquainville.
Auquainville, 100 feux.

ARCHIVES ShL – NEDELEC COMMUNES
Com.2. 1. 1 Auquainville Motte féodale
Com.2. 1. 2 Auquainville Fief de Montfort
Com.2. 1. 3 Auquainville Baronnie de Ferrières
Com.2. 1. 4 Auquainville Manoir de la Pommeraye
Com.2. 1. 5 Auquainville Manoir de Saint Aubin
Com.2. 1. 6 Auquainville Château de Bouttemont
Com.2. 1. 7 Auquainville Château de Bouquemare
Com.2. 1. 8 Auquainville Manoir de Lortier
Com.2. 1. 9 Auquainville Eglises d’Auquainville et de Saint Aubin
Com.2. 1. 10 Auquainville Descendance de Pierre Lebas
Com.2. 1. 11 Auquainville Vie quotidienne 1987-2008
Com.2. 1. 12 Auquainville Notes historiques . Topologie.
Com.2. 1. 13 Auquainville Manoir de Caudemone
Com.2. 1. 14 Auquainville Le puits

Auquainville
site de la motte château disparu
Caudemone (IMH) occupation médiévale
La Pommeraye occupation médiévale
Lortier(tMH) occupation médiévale

NEDELEC: Archives 6.128. 3-La Rouvraye (de)-Au cimetière d’Auquainville.

BONNEVILLE LA LOUVET

NOTES sur BONNEVILLE-LA-LOUVET – 14


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Bonavilla louveti – Bonavillata la Lovet – Bonnevillette – Bonneville la Louvette
Bonavilla, Bonnavilleta, Bonavillulla. Bonneville-la-Louvet
Bonneville-la-Louvet ou Bonnevillette canton de Blangy.
Sancta Maria de Bona Vileta, de Bonevilete, 1160 (ch. de Sainte-Barbe, n° 33).
Bonavilleta, 1200 (ibid. n° 116).
Bonnevillula Louvette, 1253 (ibid. n° 174).
Bonavilla Louveti, bonavillula
Bonaviletta la Lovet, XVe et XVIe (pouillé de Lisieux, notes, p. 37 et 41 ).

Bonneville-la-Louvet, Bonavillela, N.-D., prieuré augustin de Ste-Barbe-en-Auge, diocèse de Lisieux,
auj. Bayeux, archidiaconé de Pont-Audemer, cant.Blangy, arrond. Pont-l’Évêque, Calvados.
BEAUNIER-BESSE,VII, 205. — LONGNON, II, 253. — PIEL, Invent.

Archives du Calvados
BONNEVILLE-LA- LOUVET
I. Dioc. de Lisieux. Gr. à sel de Pont- Audemer. Baill. et maîtrise de Pont- Audemer. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont- Audemer. –
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Blangy (Arrêté du 1 mars 1790).
III. 3º arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque) ; canton de Blangy (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 1026 hab. (1911). Sup.: 2075 hect. 32 a. 80 c.
ADMon Gale ― Délibérations 5 ventòse an III-14 prairial an VIII (Reg. , fol. 1-97).
Lacune jusqu’au 24 février 1814. – La perte de quatre registres antérieurs a été constatée par l’inventaire arrêté le 13 avril 1859.
ÉTAT-CIVIL.- Baptêmes, depuis 1604.- Mariages et sépultures, depuis 1606.
Lacunes : sépultures de 1625-1632 ; mariages de 1666-1667, 1670-1672. Audiences de contrats. 1673-1685 ? – Délibérations -du commun. 1686-1739 ?

Les noms des communes de Normandie – Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand.
387. — Bonneville-la-Louve t (Blangy-le-Chàteau, C.) :
Bonevilete [fin du xir s.] : orig., Arch. Calv., 2 D 79.
— Déterminatif emprunté au nom des seigneurs.

Hameaux de BONNEVILLE-LA-LOUVET:
Bôquerie La, (LA), h.Bosquiers (Les), Côte-Hinault ou (Hinout) (La), Cour-Bosquier (La), 1540 (papier terrier de Falaise).], COUR-CALLEE (LA), Cour-du-Bourg (LA), Cour-du-Marais (LA), Cour-Rouelle (LA), Cour-Saint-Nicolas ( LA ) Cour-Thinon (La)Jouannerie (LA), Mare-Sanglière (LA), Menellerie (LA), Monts (Les), Moulin-Hellain, Petitière (La), Pipardière (La), Saint-Louis(LE) quart, [TÔTES (LES), h. et chapelle], Vallée-Fontaine (LA) q, Vaux (Les), Vieille-Cour (LA),Vivier (LE) ou (Lieu Vivier), Chapelle Saint Jean – Chapelle Saint Louis – Les Déserts –
Sous le Bois l’Evêque – Les Garennes – Cour Hache- Cour Fils – Cour Nicolas – Moretti (La) – Passaventière (La) – Cour Quesnel – Quartier de la Croix Hauville – Maillot Ferme et Château – Cour Durand – Quartier du Prieuré – Chapronière (La) – Les Entre Deux Chemins –

No78. – Le fief de Bonnebos, à George de Trousseauville, escuyer, tenu du Roi par un 8° de fief, vaut 80 livres.
Le fief de Bonneboscq, assis en la paroisse de Saint-Martin dudit lieu de Bonneboscq, plein fief de Haubert, possédé par François de Guerpel, Ecuyer
Dudit fief de Bonneboscq relèvent les fiefs qui ensuivent dont:

  • Le fief de Livet, assis à Putot, possédé par Jehan Lucas. Ecuyer.
  • Le fief de La Courdubosq, anciennement appelé le fief Chapperon, possédé par Samuel de Grieu, Ecuyer; la teneure duquel est prétendue par le seigneur de Bétheville et même par le seigneur des fiefs du Mesnil et Livet.

1 – Bibliographie.
2 – Références historiques :
3 – Archives SHL :

1 – Bibliographie.

Abbé E.Taverson, Recherches sur la famille Louvet.
BUREAU Jean, La Morsanglière : ancien fief à Bonneville-la-Louvet.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 391
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 222.
LESCROART YvesLe manoir de la Morsanglière à Bonneville-La-Louvet.
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton.
PAUMIER Henri : Pour l’histoire du papier. Les moulins des papetiers du Pays d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°82, juin 2003.
PELLERIN Henri, Herbages et labours en Pays d’Auge : Bonneville-la-Louvet.
PONSOT Philippe, Bâtiments et équipements des usines à huile du Calvados: 1785-1883 dans L’Homme et l’industrie en Normandie. Du Néolithique à nos jours. (23e Congrès des Sociétés historiques et archéologiques de Normandie, 1988), BULL. SOC. HISTORIQUE ET ARCH. DE L’ORNE, n° spécial, 1990, pp. 347-362, carte, fig. Manneville-la-Pipard, Fierville-les-Parc, Honfleur, Quetteville, Les Authieux-sur-Calonne, Surville, Bonneville-la-Louvet.
VIENNE Gérard, L’église de Bonneville-la-Louvet.
Revue Le pays d’Auge: L’église de Bonneville -la-Louvet – 1964 juin – Arch. religieuse et arts sacrés 1 B 5562.

Voir :
Fontaine la Louvet
Annuaire Normand 1866 p.105
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXVI p 316 et 366
Congrès archéologique 1870 p 102
Formeville Tome I – Tome II p 108 , 147, 149, 154 et 219
Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790) Sous-série 1B. – Bonneville-la-Louvet (Calvados), 1 B 5625 ; – prieuré, 1 B 55620. Charles Descorches, prieur de Bonneville-la-Louvet contre les chanoines de La Saussaye : dîmes (1653-1655).

2 – Références historiques :

Au mois de juillet 1295, Mgr d’Asnières fieffa à Thomas de Cormeilles un bois appelé le Bois-Louvet, sis en la paroisse de Bonneville, par 9 livres 10 sous de rente foncière, payable, tant à lui qu’à ses successeurs en l’Evêché; le contrat en fut ratifié par le doyen et le chapitre de l’église cathédrale, le 1296. vendredi avant la Toussaint de l’année suivante.

[Guillaume d’Estouteville: On lit, dans Moréri, que notre Prélat avait eu de la succession de son père les châtellenies de Courtonne et de Bonneville. Cela ne se peut : celle de Courtonne avait été acquise par Mgr Adhémar Roberti, qui l’avait donnée à l’Evêché; et M. d’Estouteville acheta lui-même celle de Bonneville.
Pâques 1597, Cette même année, notre Evêque acheta de la reine de Jérusalem et de Sicile, duchesse d’Anjou, etc., et de Charles II, son fils puîné, la terre et châtellenie de Bonneville-la-Louvet, en circonstances et dépendances, par le prix de 1,500 livres tournois, à charge d’en laisser jouir, leur vie durant, Jeannet et Jeannin d’Estouteville.
Enfin, notre vertueux Evêque, plein de zèle pour l’avancement de la jeunesse de son Diocèse, désirant affermir l’établissement d’un collége que Mgr Guy d’Harcourt avait commencé à Paris, pour ceux de ses diocésains qui désireraient y apprendre les belles-lettres et la théologie, donna, par son testament du mois de décembre 1414, les maisons qu’il avait acquises près de l’abbaye de Sainte Géneviève, pour y placer le collège établi par Mgr d’Harcourt, qui, jusque-là, n’avait eu d’autre local qu’une maison à loyer dans la rue des Prêtres-Saint-Séverin, proche le presbytère. Mgr d’Estouteville donna encore , pour cette fondation, la terre de Bonneville-la-Louvet, qu’il avait acquise de la reine de Jérusalem et de Sicile, à condition que ce collège porterait le nom de Torcy, qui fut changé depuis en celui de Lisieux, sous lequel seul il est à présent connu.]

[Mgr le Cardinal d’Annebaut: Mais ce fut en faveur de l’église cathédrale de Lisieux qu’il donna la plus grande preuve de sa générosité, à l’occasion du désastre arrivé à cette église le 17 mars 1554.
La grande tour de cette église tomba, et causa beaucoup de dommages aux édifices circonvoisins, et surtout à la nef de l’église et aux voûtes, depuis la chapelle de Saint-Augustin jusqu’à celles de Saint-Denis et de Saint-Taurin, et rompit les arcs-boutans du côté du palais épiscopal.
Notre généreux Prélat se fit un devoir de contribuer à la réparation de cette tour et de tout le dommage que sa chute avait occasionné ((Papiers de Lisieux). Dans ce dessein, il donna à la fabrique de la cathédrale la terre de la Couyère, sise en la paroisse de Bonneville-la-Louvet et aux environs (laquelle lui était, dit-on, revenue par confiscation) avec permission d’en vendre les bois et d’en constituer le produit au profit de la fabrique, à condition que le revenu de la terre, et de la rente qui serait créée du prix de la vente des bois, serait employé à la réédification de la tour et aux réparations de l’église.]

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie
Enfin, par acte passé le 21 décembre 1555, devant Michel Lailler et Ollivier Carrey, tabellions, M. Philippe de Nocy, mandataire de Jacques, cardinal d’Annebaut, évêque de Lisieux, cède à Jean Osmont, Nicolle de Tillières et Thibaut Thibout, chanoines pour eux et pour le chapitre, le noble fief de la Couyère, situé à Bonneville-la-Louvet, sous réserve de la tenure des fiefs nobles, à charge de le tenir de la baronnie de Bonneville-la-Louvet. Ce fief avait appartenu à Louis Vipart, écuier, sur qui il avait été confisqué.
Le chapitre fait de son côté l’abandon de divers revenus, afin d’augmenter le fonds primitif de la fabrique (1).
(1) Acte original. Archives du Calvados. – Lisieux. Fabrique de la cathédrale, 1 liasse.

Bonneville-la-Louvet. Motte. avec fossés, près de l’église, sur la rive gauche de la Calonne. (De Caumont
Cours d’antiq. t. V, p. 113; Stat. mon. t. IV, p. 401, et Congrès arch. de France, 37e session, Lisieux, 1870, p. 102.)

Bulletin monumental-publié sous les auspices de la Société française pour la conservation et la description des monuments historiques.
Bonneville-La-Louvet, village de Normandie (Calvados). Dans son église, cloche de 1703, XXVII, S46; inscription, M. son prieuré du Mont-Fouqueran, fondé avant le XIII siècle, 547. –Détails historiques sur plusieurs familles, id.

l456. 6 JUILLET. – Guillaume Besongue, de Bonneville-la-Louvet, prend et recueille de Mg une pièce de terre, par 4l. l0 s. 4 d. 2 capons demy l géline et l0 l. 4 s.

La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados. Baudouin Tyrel, vivant vers le milieu du XIIe siècle. Sa famille est la première que l’on
trouve en possession de la seigneurie de Livet; était-elle une branche des Tyrel, sires de Poix? C’est assez vraisemblable, mais non exactement prouvé. Elle s’éteignit en Nicole Tyrel, héritière de Livet, qui fut mariée, le 7 mai 1352, à Ancel Louvet, issu d’une famille qui a donné son nom à Bonneville-la-Louvet, et à Fontaine-la-Louvet, dans le Lieuvin.

Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux : par H. de Formeville,…. Tome 2
BONNEVILLE-LA-LOUVET.
No l – fo 220, v°.
l367. 2 Août.- Maitre Bertran de Chenac, Procureur de Messire Guy de Chenac, Chevalier, baille à ferme à Jean de Lavallée, Ecuyer, toutes les rentes, terres et revenus quelz conquez appartenans au dit Chevalier, assis à Bonneville et environs, avec le moulin et autres choses, ainsi que la Dame de la Saucée les tenait, par 60 l.t. de ferme chacun an, le tout chargé de redevances envers l’Evêque et le Chapitre.

N° 2- f° 221.

1397. 25 MARs. – Richart de Cormeille tient de Mg de Lisieux une tasse de bois assise à Bonneville. Les officiers du Roi, qui avaient mis et pris icelui bois en la main du Roi, en levèrent la main, et lui donnèrent congé de le vendre.
No 3 – fo 222, v°.
1286.- Henri Louvet quitte à Mg de Lisieux le moulin de Relegate ou Rislegate, et les moultes sèches et mouillées, etc.
No 4 — f° 223.
1369. 2 JUILLET.- Jean de Lavallée fieffe le dit moulin de Mg. par l0 l. de rente.
No 5-fo 223, v°.
1426.30 MARs.-Jean Chirart fieffe de Mg. de Lisieux une pièce de terre à Bonneville, par 6 sols de rente.
No 6 – fo 224, r°.
1431. 24 JUILLET.-Robin le Vanier de Bonneville fieffe de Mg de Lisieux une pièce de terre, nommée les Motez, par l0 sols de rente.
1292. – Rogier de Berengreville, Ecuyer, et sa femme, vendent à Mg » de Lisieux 60 sols de rente, moitié de 6 l., que mon dit Seigneur leur fesait sur le moulin de Relegate .
N° 8 – f 225, r .
1294. – Lettre en latin, devant l’official de Bayeux, comme la femme du dit Berengreville ratifia tout et eut agréable la dite vendition.
No 9-f 225, r°.
l307.- Procès étant entre Mg de Lisieux et Benard Espée, Ecuyer, pour ce quele dit Ecuyer voulait faire édifier un moulin ès fiefz de Bonneville, lettre par laquelle
il renonça au dit droit de moulin et le quitta à l’Evêque.
No 10 – fo 226, v .
l453. ll SEPTEMBRE. – Périn Fouquet prend à fieffe de l’Evêque une pièce de terre à Bonneville, par l5 sols et 20 capons de rente.
N° l l – f° 226, r° 228
l434.29 Avril. – Vidisse des lettres de transport et vendition de l’usufruit de la Baronie de Bonneville-la-Louvet, faits par la Reine de Jérusalem et de Sicile, Duchesse d’Anjou, Comtesse de Provence, de Forcalquier, du Maine, de Roucy et de Pyenont, et Messire Charles, Prince de Tarente, second fils de la dite Dame et de feu Messire Louis, jadis Roi des dits Royaumes, Duc et Comte, etc., à Johannet d’Estouteville, Conseiller du Roi, et à Johannin d’Estouteville, son frère, varlet tranchant d’icelui Seigneur, et la vie d’eux et de celui d’eux qui plus vivra tant seulement ; pour le prix et somme de 500 l. tournois monnoie courante à présent le franc d’or du coing du Roi pour 20 solz tournois. En témoin de quoi le Garde de la Prévôté de Paris a mis le scel à la relation des deux notaires de Paris qui ont fait l’acte, l’an l397, le 6 juillet, signés J. Chastemier et Manessier.
No 12 – f° 228, ro, 230.
Cette pièce paraît transcrite deux fois de suite, c’est-à-dire que la deuxième est du 7 juillet et contient vente de la nue propriété à l’évêque seul, par 1,500 l. sauf l’usufruit de ses deux frères qu’il doit supporter.

SERGENTERIE DE BONNEVILLE.
La sergenterie, possédée par feu Michel Janon.
La franche vavassorerie de Canappeville, autrement Manneville, possédée par Jehan du Fossey, écuyer.
Le fief Cavelot, assis à Bonneville, possédé parle titulaire du bénéfice et cure de Bonneville.
Les fieffermes de Bonneville et Canappetille, fieffées d’ancienneté auxdites paroisses par soixante et six livres de tente domaniale, an moyen de quoi leur appartiennent les reliefs et treizièmes et les rentes domaniales audit domaine d’Auge.

SERGENTERIE DE MOYAD.
N 178.— Le fief de Heudreville, à Jean Fortin, écuyer, tenu dudit Évêque, à cause de la baronnie de Bonneville-la-Louvet, par un 8° de fief, vaut 20 livres.

SERGENTERIE DU PETIT MOYAD.
N° 97. — Le fief de Maitocg, quart de fief assis au dit Bonneville-la-Louvet, tenu par Jacques de Bellemare, escuyer.
N° 98. — Les fiefs d’Ollandon. quart de fief, et du Fault, 6° de fief, assis au dit lieu de Bonneville-la-Louvet, tenus par Claude de Vauban.

Bonneville-la-Louvet, 240 feux.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes par M. Ch. Vasseur.
Bonneville-la-Louvet, Bonavilla Louveti, Bonavilleta la Lovet, Bonnevillette, Bonneville-la-Louvette.

Bonneville est une localité ancienne qui a toujours eu de l’importance. Elle doit son surnom à une famille Louvet, connue dans l’histoire de Normandie.
L’église remonte au commencement du XIIIe. siècle. Elle est située sur la rive gauche de la Calonne, et tout près de ce cours d’eau.
Une massive tour carrée, construite en moyen appareil, forme avant-corps sur le mur occidental. Elle est flanquée, sur chaque face, de deux contreforts qui n’ont pas moins de 6 pieds de saillie à la base. Il faut, toutefois, en excepter la face du nord (celle qui regarde la rivière); on n’y voit qu’un seul contrefort; l’autre, celui qui devrait se trouver dans l’angle contre la nef, est remplacé par une tourelle carrée qui contient l’escalier. La base s’ouvre en trois :arcades ogivales qui forment porche devant la porte de la nef.
Ces trois arcades, qui sont semblables, n’ont pour voussures que des claveaux, disposés en retraite l’un sur l’autre, simplement épannelés. Ils retombent sur des faisceaux de trois colonnettes demi-engagées, dont les chapiteaux sont remplacés par de simples bagues, semblables aux annelures des colonnes de transition, composées de trois moulures dont l’intermédiaire est la plus saillante.
L’étage supérieur est seulement percé d’étroites ouvertures rectangulaires, simples meurtrières qui donnent, de loin, à ce clocher l’aspect d’un donjon. Une corniche à modillons fort simples termine la construction de pierre, que surmonte un beffroi carré recouvert maintenant d’ardoise, autrefois d’essente, avec des ouvertures trilobées sur chaque face et une pyramide obtuse, aussi en charpente, au sommet de laquelle s’épanouit, au lieu de croix, un bel épi en plomb repoussé, à larges feuilles frisées, qui date, comme les parties sur lesquelles il s’appuie, du milieu du XVII. siècle.
La porte de la nef, qui s’ouvre sous le porche, consiste en une grande ogive à tympan plein, dans laquelle sont percées deux baies carrées, séparées par un trumeau de pierre.
Les deux murs latéraux ne sont point symétriquement percés.
Des quatre travées qui subdivisent leur longueur, deux seulement sont visibles du côté du nord. Elles sont construites en blocage entremêlé de petit appareil irrégulier. Trois contreforts saillants, refaits au XVIe. siècle, les contre-buttent.
Dans chacune de ces deux travées s’ouvre une lancette.
Une large chapelle seigneuriale a pris la place des deux travées supérieures. Elle date du XVIe. siècle. Son pignon est soutenu par trois contreforts, dont deux disposés sur les angles. La lumière est répandue à l’intérieur par deux fenêtres flamboyantes, semblables entre-elles. Le mur qui regarde l’occident n’a point de traces d’ouverture; dans celui qui fait face à l’orient était une fenêtre, aussi flamboyante, qui se trouve maintenant bouchée.
Cette chapelle surajoutée est rejointe au mur du choeur par un raccordement de fausse équerre où l’on avait pratiqué une petite porte, maintenant bouchée.
Le mur de la nef, qui regarde le midi, est construit de la même manière que celui du nord, seulement il est libre dans tout son développement, et soutenu par cinq contreforts du XIIIe. siècle, qui ont subi quelques retouches postérieures.
Les quatre lancettes qui sont symétriquement ouvertes de ce côté sont semblables à celles du côté nord.
Le choeur est en retraite sur la nef. Les murs latéraux sont en blocage. On y voit un gros contrefort au nord, trois autres au midi, qui tous datent du XIIIe. siècle, mais ont été retouchés au XVII. Les quatre fenêtres, placées une dans chaque travée, tant au nord qu’au midi, sont aussi des lancettes qui datent bien certainement de la construction primitive; mais elles ont été mutilées à une époque postérieure et n’offrent plus maintenant le moindre caractère architectonique.
Elles reposent sur une moulure continue formant larmier.
La sacristie cache une partie du mur du nord. Au midi s’ouvrait une petite porte ogivale. Son archivolte se composait d’un tore avec larmier que recevaient deux colonnettes dont les chapiteaux, maintenant très-frustes, étaient sculptés l’un de crossettes, l’autre de feuilles de vigne ou de lierre. La baie était aussi ogivale, disposition peu commune.
Deux demi-sphères en creux servent d’ornement aux claveaux.
Le chevet est un mur droit. La fenêtre en a été bouchée.
Elle était très-large et ne datait que du XVe. ou du XVIe. siècle, car elle est garnie d’un tracerie flamboyante.

Intérieur.
— Nef.- Sous les fenêtres, qui sont régulièrement ouvertes, ainsi qu’on l’a vu, règne une série d’arcatures ogivales dont les moulures ont presque un aspect prismatique qui porterait à ne les faire dater que du XVI. siècle. Elles doivent pourtant appartenir à la construction première. Elles sont portées par des culs-de-lampe sans sculptures. La voûte est en bois, avec poutres apparentes, dont plusieurs sont sculptées de rageurs ou engoulements.
Sous les poinçons sont des écussons dont voici le dessin. C’est un beau spécimen des voûtes en bois du XVI. siècle. Les sablières sont également sculptées : elles offrent des figures en relief plus ou moins grotesques.
La voûte de la chapelle seigneuriale est semblable à celle de la nef et doit être l’oeuvre du même ouvrier. Sur le pilier de bois qui sert à soulager les pièces transversales, au milieu de l’ouverture de la chapelle sur la nef, on lit une inscription en caractères singuliers qui donne la date du travail et les noms des trésoriers qui y présidèrent, du moins leurs initiales (V. le fac-simile ci-joint).
Il ne reste à signaler, dans la nef, qu’une petite piscine ogivale assez grossière, pratiquée dans le mur du midi.
L’arc triomphal date du XIIIe. siècle. 11 est ogival : on y a fait des retouches au XVe. siècle, date qu’il faut attribuer au pilier informe et trapu du nord, avec sa base octogone, tandis que derrière le haut retable du petit autel du midi se trouve encore le faisceau des colonnettes primitives, bien frustes, il est vrai, avec deux chapiteaux mutilés.
Le choeur n’offre rien de saillant à l’oeil. Le maître-autel est moderne ; les murs sont proprement blanchis ; la voûte à lambris a été refaite à neuf tout récemment.
Rien, dans le mobilier, ne peut fixer l’attention.
Le clocher renferme une cloche assez considérable, puisqu’elle mesure 1 mètre 30 centimètres de diamètre. Elle est du fameux fondeur Jean Aubert, de Lisieux. Elle porte sur son pourtour l’inscription suivante :

1703. IACQVE LE BOVliG PBre PRIEUR DV MONT FOUQVERAN ET CURE
DE CE LIEV MA BENITE. MESre IACQUE DE VIPART MARQVIS DE SILLY ET
NOBLE DAME MARIE MACDELEINE DE BOSSERED FEMME DE FEU MESre HENRY
DE St PIERRE CHLr SGr DE St JVLIEN MONT NOMMEE MARIE IAEN AUBOVLT
FILS DU FEV Me LOVIS AVBOVLT ADt BAILIF DE CORMEILLE TRESORIER
IEAN AVBERT
DE LISIEVX
MA FAICTF.

L’église était, comme la cloche, sous l’invocation de Notre-Dame. Elle dépendait du doyenné d’Honfleur, malgré sa proximité de Cormeilles, chef-lieu d’un doyenné lui-même.
Le patronage appartenait au prieur de Ste.-Barbe-en-Auge; mais l’abbé de Cormeilles présentait à une chapelle de St.-Louis, située dans cette même paroisse, et à laquelle étaient attachés trois clérimonies. Les pouillés mentionnent encore sur le même territoire des chapelles dédiées à saint Julien, à saint Nicolas, la chapelle de St.-Jean-des-Tôtes ou St.-Jean-des-Gastines et celle de Notre-Dame-des-Tôtes, sans parler de celle de St.-Martin du Montfouqueran qui avait une toute autre importance. C’était un prieuré. Elle était parfaitement située sur un coteau qui forme promontoire, dans la vallée, à droite de la rivière, où se voit encore un groupe de bâtiments environnés de verdure.

Prieuré de Montfouqueran.
— Ce prieuré devait sa fondation aux Louvet, seigneurs de Bonneville, antérieurement au XIII°. siècle. Dans les chartes des Archives du Calvados, inventoriées par M. Léchaudé-d’Anisy et attribuées à Ste.- Barbe, on trouve une déclaration faite par Rotrou, archevêque de Rouen, de la renonciation, entre ses mains, par Henri Louvet, des droits qu’il avait, ou disait avoir, sur la chapelle de St.-Martin du Montfouqueran, qui avait été donnée par Arnoult, évêque de Lisieux, à l’abbaye de Ste.-Barbe. Arnoult vivait à la fin du XIIe. siècle. Ce fut ce même Henri Louvet qui aumôna à Ste.-Barbe le droit de patronage de la cure de Notre-Dame,ne se réservant que la chapelle de St.Julien, située près de la même église. Cette réserve ne fut pas de longue durée ; car Guillaume, évêque de Lisieux, en confirmant la donation du patronage, y joint celui de la chapelle de St.-Julien.
Les donations continuèrent dans les siècles suivants, et l’on voit tous les tenanciers du seigneur de Bonneville partager à l’envi leurs biens avec les religieux de Ste.-Barbe et du Montfouqueran.
Raoul Bérenger donne tout le tènement qu’il tenait en fief de Mathieu du Faulq.
Mathieu du Faulq, à son tour, aumône une pièce de terre, située entre celle des chanoines et la Querière du Bois-d’Or, tout en confirmant la donation de Raoul Bérenger, son homme (1231).
Le prieuré était florissant au moment où éclata la Révolution de 1793. Ses terres furent aliénées. Les bâtiments avaient été réservés : il n’y a pas trente ans qu’ils ont, à leur tour, passé dans le domaine privé.

Château.
— Il existe une motte féodale avec fossés, à peu de distance de l’église et sur la même rive de la Calonne (Bulletin monumental,t.II,p.246). Était-ce l’ancien château de bois des Louvet? Henri Louvet, qui figure dans les actes relatifs au Moutfouqueran, que je viens d’énumérer, eut trois fils : Geoffroy, ou Godefroy, Robert et Galeron. Le premier lui succéda dans la terre de Bonneville ; il vivait en 1200. Il eut un fils qu’il nomma Henri, comme son aïeul, qui fut qualifié chevalier.
Bien que la Recherche de Montfaut ne parle point de cette famille, elle n’était pas encore éteinte au XVIe. siècle; car, dans la production faite devant les élus de Lisieux en 1540, Guillaume de Livet, ou Louvet, sieur de la Cour d’Asnières et de Bonneville, vante un aveu de la terre de Bonneville, baillé en 1388 par Jean de Livet, dont il justifia sa descente.
Il y a aussi à Bonneville un fief de la Morsanglière : j’en ignore la situation ; mais voici un document qui s’y rapporte et qui présente quel-qu’intérêt. C’est le résumé d’un arrêt rendu sur une prétention à la préséance, entre deux gentilshommes de la paroisse :
« Entre Charles de Saint-Pierre, sieur de Vassi et de Maillot, appelant et en principal demandeur en lettres, pour être maintenu lui, la demoiselle sa femme et leur famille, aux honneurs de préférence et prérogative en l’église de Bonneville-la-Louvet, au-devant des tenants du fief de la Morsanglière, et défendeur, d’une part, et Catherine Auvray, demoiselle, veuve de Jean Hamel, vivant sieur dudit lieu de Morsanglière, pour elle, Françoise et Marguerite Hamel, demoiselles, ses filles, jointe demoiselle Jeanne Coudehart, mère dudit défunt Hamel, anticipante, et audit principal opposante, et prétendant lesdits honneurs et préférence leur devoir être déférés, au préjudice dudit sieur de Saint-Pierre et sa femme d’autre part. Vu les généalogies de noblesse des parties, la Cour a mis l’appellation et ce dont est appelé, au néant; et en amendant le jugement, faisant droit au principal, et droits d’honneur et préséance respectivement prétendus par lesdites parties en ladite église de Bonneville, a ordonné et ordonne que les hommes marcheront et auront la préséance au devant des femmes et que les plus anciens d’âge tant entre lesdits hommes que femmes préféreront, et sans dépens».
« A Rouen, le onze décembre mil cinq cent quatre-vingt dix-huit». » (Mémoires du clergé, t. III, p. 1272-1273.)
Bonneville-la-Louvet dépendait de l’élection de Pont-Audemer, sergenterie de la Lande. Il y avait 1 feu privilégié et 58 feux taillables.

BONNEVILLE·LA-LOUVET. – Motte entourée de fossés à peu de distance de l’église, sur la rive gauche de la Calonne (1). On doit citer en outre les noms de lieu suivants: « L’Herbage de la Barre « , « Les Motte, Le Pré Catillon, Cour Salles, Le Parquet (2).
(1) Caumont, Cours, V, p. 113 ; Stat .Mon, IV, p. 401 ; C.A.F, 1870, p. 102. – Doranlo, Camps, p. 804.
(2) Marie, Monogr, de Bonneville-la-Louvet et, .s.d. (vers 1885), mss. Archiv.du Calv.
– Château de bois, motte et fossés à peu de distance de l’église sur la rive gauche de la Calonne 10 ou 11e siècle. (Bulletin monumental,t.II,p.246)


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Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

130. — Le 3 oct, 1694, reçurent la tonsure et les ordres mineurs dans l’église paroissiale de Courbépine :
Jacques Bonnet, fils de Jean et de Marguerite Gibon, de la parr, de Bonneville-la-Louvet.

123. — Le 18 oct. 1694, dispense de bans pour le mariage entre Laurent Durand, delà pair, de Bonneville-la-Louvet, et de Catherine Gohard, fille de Jean Gohard et de Marguerite Lecerf, de la parr, de Martainville.

360. — Le 8 juin 1694, la nomination au prieuré-cure de N.-D. de Bonneville-la-Louvet et à son annexe la chapelle de St-Martin du Montfouqueran appartenant au prieur claustral et aux chanoines de Ste-Barbe-en-Auge, le R.P. Joseph Jullien, pbrë, chanoine régulier de St-Augustin, procureur et receveur du prieuré de Ste Barbe, remet au notaire apostolique la nomination de Fr. Pierre Le Mesnager, pbfë, chanoine régulier dud. lieu, aud. prieuré-cure vacant par la mort de Fr. Charles Descorches, dernier titulaire.
Le même jour, Me Pierre Audran, vic. gl, donne aud. sr Le Mesnager la collation desd. bénéfices.
Le 31 août 1694, le sr Le Mesnager, chanoine régulier et professeur de théologie, pourvu de lad. cure de Bonneville et de la chapelle du Montfouqueran, dont il n’a pas encore pris possession, donne sa procuration
pour résigner ces bénéfices entre 1er mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Nicolas Le Bourg, pbfë, chanoine régulier de Ste Barbe, curé de Villaine au diocèse du Mans.
Le 24 sept. 1694, led. sr Le Bourg obtient en cour de Rome des lettres de provision.
(Mr. Nicolas Le Bourg ne paraît pas avoir donné suite à ces provisions obtenues par lui en cour de Rome. Nous n’avons trouvé ni le visa épiscopal ni le procès-verbal de prise de possession, et, le 1 er février 1695, Mr. Jacques Le Bourg obtient des lettres de per obitum sans aucune mention de P. Le Mesnager ni de N. Le Bourg).
Le ler févr. 1695, Me Jacques Le Bourg, pbfë du diocèse de Lx, obtient en cour de Rome des lettres de per obitum du prieuré-cure de Bonneville-la-Louvet et de la chapelle du Montfouqueran, vacants par la mort du dernier titulaire, à condition qu’il prendra l’habit des religx de St-Augustin et fera profession dans led. ordre après une année deprobation.
Le 2 sept. 1695, le seig-évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 14 sept. 1695, le sr Jacques Le Bourg prend possession de la cure de Bonneville-la-Louvet et de la chapelle du Montfouqueran, en présence de Me Benoist Hellouin, pbfë, curé de St-Ouen de Pontaudemer; M.
Pierre Marca, aussi pbfë de lad. ville; Me Hubert Baudry, pbfë, vicaire de Bonneville; Me Robert Baudry, sr de Valauney; Me Jacques Bonnet, acolyte de lad. parr.

194. — Le 26 mai 1695, Me Pierre Durand, laïque (1) de Bonneville-la-Louvet, ayant été au service du roy dans ses armées, où il s’est trouvé en plusieurs occasions, sans néamoins avoir ni tué ni mutilé personne, obtient dispense de l’irrégularité qu’il a encourue et qui l’empêchait d’entrer dans les ordres.
(1) On trouve dans un recueil de vies de Trappistes de la Grande-Trappe le nom de P. Durand. Il a laissé le souvenir d’un fervent religieux. (Note de Mr.l’abbé Loir).

240. – Le 24 août 1697, M. Richard Durand, archer en la Prévôté Générale do Normandie, demeurant à Bonneville-la-Louvet, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, M. Pierre Durand, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Lad. rente est cautionnée par Laurent Ridel, sr du Douet, et François Auboult, sr. des Moulins, demeurant en lad. parr. de Bonneville.

– Le 10 avril 1700, reçurent la prêtrise :
M. Pierre Durand, diacre de Bonneville-la-Louvet

534. – Le 19 mai 1708, la nomination à la chapelle de St-Jean-des-Tostes en la parr, de Bonneville-la-Louvet, appartenant au seig. du lieu, Mre. Jacques Vipart, chev. seig. et patron de lad. chapelle, nomme à ce bénéfice, vacant par l’abandon qu’en a fait Me. Jean Fleury, « servant actuellement dans la compagnie des chevau-légers de la Reine, » la personne de Me. Guillaume Bayeux, clore tonsuré de ce diocèse.
Le 26 mai 1708, le visa épiscopal est accordé aud. sr. Bayeux pour sa nomination à lad. chapelle.
Le 17 juin 1708, le sr. Bayeux prend possession de la chapelle des Tostes.

84. – Le 20 juin 1709, Me. Jacques Daufresnene, Curé tonsuré de Lx, obtient en cour de Rome des lettres de provision du bénéfice simple de la chapelle St. Louis de Bonneville-la-Iouvet, vacant par la mort du dernier titulaire.

410. – Le 31 janv. 1711, la nomination aux clérimonies de la chapelle St. Louis de Bonneville ou Bonnevillette, en la pair, de Bonneville-la-Louvet. appartenant à l’abbaye de Cormeilles, ordre de
St-Benoist, Dom Jean-Baptiste Pelvey, pbfë, prieur, Dom Louis Lejumel, diacre, et Dom Pierre Sauvalle, tous religieux de lad. abbaye, réunis en chapitre, nomment à Tune des clérimonies, vacante par la mort de Me. François Daniel, dernier titulaire, la personne de Me. Jacques
Daufresne, clerc du diocèse de Lx.
Le 2 fév. 1711, Mre. Pierre Audran, vic. gl, donne au sr. Daufresne la collation de lad. clérimonie.

Bonneville-la-Louvet – Prieuré-cure et son annexe St – Martin de Montfouqueran.
Curés. – C. Descorches, H – Jacques Lebourg.
Vicaire. – H. Baudry.
Prêtres de la paroisse – J. Richer – H. de Besongne
Clercs. -Jacques Bonnet – P. Durand.
Patron.- Le prieur de Ste. Barbe.
Notables. – L. Durand – L. Ridel – F, Auboult.
Chapelle Saint Louis de Bonnevillette. (Prieuré simple).
CHAPELAINS.-J. Halbout – F. Bardel – L.Horcholle -G, Desnoyers – J.B. Philippes – L. Moutier – L-J. Brières – J,Daufresne – PATRON. – L’abbé de Cormeilles. – P.-G. de Pas Fouquières.
Chapelle Saint Jean des Tostes, – CHAPELAINS. – J. Fieury – G, Bayeux – PATRON. – Le seigneur du fief. J. de Vipart,

97. – Le 23 janvier 1712, Mre Pierre Audran, vic. gd, donne son visa aux lettres de provision des quatre clérimonies de St. Louis de Bonneville-la-Louvet obtenues en cour de Rome, le 21 mai 1711, par Me. Jacques Daufresne, clerc du diocèse de Lx, chapelain de lad. chapelle ou prieuré simple de St. Louis.

275. -Le 17 juillet 1712, Me. Jacques Daufresne, clerc tonsuré, demeurant à Lx, parr.. St-Jacques, titulaire de la chapelle ou prieuré de St. Louis en la parr.. de Bonneville-la-Louvet, se transporte au lieu où était bâtie lad. chapelle, pour prendre possession des quatre clérimonies
dépendant dud. prieuré et dont il a été pourvu en cour de Rome, par bref « portant la réunion desd. quatre clérimonies avec le titre de la chapelle, nonobstant l’incompatibilité d’icelles ». Led. Sr. Daufresne est mis en possession desd. clérimonies, tant de celle qui est vacante par la mort du sr Bardel, curé de N.-D. de Préaux, « que des trois autres vacantes par abandonnement ou autrement ».Le sr Daufresne a touché « les antiennes murailles et vestiges de lad. chapelle, laquelle est entièrement croullée et ruinée ». Il s’est mis « à genoux, a fait sa prière « » avec les autres cérémonies requises. Fait en présence de Richard Delamare, syndic de la parr.. du Bois-Hellain, et autres témoins.

597. — Le 6 février 1714, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste Durand, fils de Laurent, sr de Longchamps, de la pair, de Bonneville-la-Louvet, d’une part, et dam1Ie Marie-Magdeleine de Bellemare,
fille de feu Robert, Escr, sr de la Croix, et de damlle Anne de Folleville, de la parr, de Ste Croix de Cormeilles.

523. — Le 16 nov. 1718, vu l’attestation du sr Lebourg, pbre, prieur-curé de Bonneville-la-Louvet, dispense de bans pour le mariage entre Mre Henry-Eustache de St-Pierre, chevr, marquis de St-ulien, seigr de Maillot, Grangues, Heudreville et autres lieux, chevr de l’ordre militaire de St-Louis, capitaine au régiment du roy, demeurant à Bonneville-la-Louvet, fils de feu Mesre Henry de Sc Pierre, chevr, marquis de St-Julien, seigr de Maillot et autres lieux, et de noble dame Marie-Magdeleine de Boisseret, d’une part, et noble dame Marie-
Charlotte-Cécile Le Doyen, dame de Fatouville, du Boulley-Morin,
Ablon, Equainville, Ableville, Dauboeuf, S-Clair et autres terres, demeurant à Rouen, parr. St-Sauveur, veuve de Mesre Nicolas de Maillot, chevr, seigr de Cailly, du Boulley-Morin et autres lieux, fille de feu Mesre François Le Doyen, chevr, seigr d’ Ablon, Fatouville, Equainville, Ableville, Dauboeuf, St-Clair et autres lieux, et de noble dame Cécile de Brunon.

345. — Le 15 janvier 1719, Pierre Dionis, fils Christophe, marchand, demeurant en la parr, de Bonneville-la-Louvet, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jacques-Dominique Boitard, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en la maison de la veuve Boitard, demeurant au Torpt, en présence de Me François Leroy, pbrë du Torpt, et autres témoins. — Led. sr acolyte était fils de feu Jacques Boitard et de Marie Heudier.

622. – Le 15 janvier 1719, titre clérical en faveur de Me. Jacques-Dominique Boittard, acolyte de Martainville, par Pierre Dionis, marchand, de Bonneville-la-Louvet et y demeurant.

343. – Le 10 oct. 1720, Me. Guillaume Vattier, pbrë, curé de N.-D.-de-Courson et aussi pourvu de la cure de St-Ouen-le-Hoult, donne sa procuration pour résigner sad. cure de Courson en faveur de Me. Jacques Daufresne, pbrë, chapelain de la chapelle St-Louis en la parr. de Bonneville-la-Louvet.

308.- Le 21 septembre 1720, Me. Jacques Daufresne, diacre de St-Jacques de Lx, est ordonné prêtre.
Le 15 novembre 1720, led. Sr. Daufresne, pbrë, titulaire de la chapelle simple de St-Louis on la parr. de Bonneville-la-Louvet, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de N.-D. de Courson, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me. Guillaume Vattier, pbrë, dernier titulaire.
Le 11 février 1721, le seig. évêque donne aud. sr. Daufresne la collation dud. bénéfice.
Le 11 février 1721, le sr. Daufresne prend possession de la cure de N.-D. de Courson, en présence de Me. Nicolas Le Doré, pbrë, vicaire de lad. parr. et plusieurs autres paroissiens.

Bonneville-la-Louvet – Prieuré-cure et son annexe St – Martin de Montfouqueran.

Curé. — Jq Le Bourg.
Seigneurs et notables. — H. de St-Pierre — H.-E. de St-Pierre —J.-B. Durand — L. Durand.
Chapelle Saint-Louis. — chapelain. — F. Bardel — J. Daufresne.
patron. — Les religieux de Cormeilles.
Chapelle Saint-Jean-des-Tostes — chapelains. —G. Bayeux — G. Thillaye.

254. – Le 20 mai 1723, dispense de bans pour le mariage entre Me. Jean-Baptiste Hauvel, cons. du roy. président en l’élection de Lx, fils de feu Me. Nicolas Hauvel, cons. et avocat du roy en bailliage à Orbec et de Marguerite Tynant, de la parr. St-Jacques de Lx, d’une part, et demll. Magdeleinê-Angélique du Hauvel, fille de noble seig. Mesr. Félix-César du Hauvel, chev. seig. de la Morsanglière, la Chevallerie et autres lieux, et de noble dame Anne de Tournebu, de la parr, de Bonneville-la-Louvet.

438. – Le 4 février 1724, Me. Jacques Daufresne, pbrë, châtelain de la chapelle St-Louis de Bonneville-la-Louvet, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de St-Ouen de Roques, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me. Jean Leprevost, pbrë, dernier titulaire.

888. — Le 23 avril 1725, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Claude de Bertout, Escr, fils de Mre, Claude de Bertout, Escr, et de feu noble dame Marie-Françoise Le Paisant, de la parr. d’Heudreville, d’une part, et damlle Marie-Marthe du Hauvel, fille de Mre Félix-César du Hauvel, chever, et de noble dame Anne de Tournebu, de la parr. de Bonneville-la-Louvet.

1615. – Le 23 juin 1731, Me. Jacques Lebourg, pbrë, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin, prieur de St-Martin du Montfouqueran et curé de la pair, de N.-D. de Bonneville-la-Louvet annexée aud. prieuré, et aussi prieur de St-Jacques du Coudrey-Montbosc, diocèse de la Rochelle, âgé de 69 ans et ne pouvant plus, à cause de son âge, vaquera ses fonctions, donne sa procuration pour résigner sesd. bénéfioes entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Joseph-Augustin Lebourg, pbrë, curé de Bazoques, à condition que celui-ci fera profession dans l’Ordre de St-Augustin, led. sr. résignant se réserve toutefois la somme de 600 livres de rente sur les revenus du Montfouqueran et de lad. cure, qu’il a desservis pendant trente-six ans, et 600 livres sur les revenus du prieuré du Coudrey-Montbosc, dont il a été titulaire pendant vingt-cinq ans.

1267. — Le 16 août 1732, dispense de parenté au 3° degré pour le mariage entre Mre. Scipion-Alexandre La Couturier, chev, seig. et patron honoraire de la parr. de Livet-sur-Authou, baron en partie de la baronnie de Levroult et de Brion en Berry, demeurant en la parr. de
Livet, et damll. Françoise de Fréville, demeurant à Bonneville-la-Louvet.- Le seig. évèque de Lx proteste contre la qualité de seig. et patron honoraire de Livet-sur-Authou prise par led. sr. Le Couturier.

1418. -Le 5 août 1733, dispense de bans pour le mariage entre Charles-Antoine Le Pellissier, fils de feu Antoine Le Pellissier et de damll. Catherinede Semilly, de la parr. de Bonneville-la-Louvet,d’une part, et demll. Marie-Anne de Trousseauville, dame et patronne en
partie de St-Georges-du-Mesnil, fille de Mre.Jean-François de Trousseauville, Esc. et de feu noble dame Anne Deschamps, de lad. parr, de St-Georges-du-Mesnil.

230. – Le 19 juin 1742, dispense de bans pour le mariage entre Me. Jean Thiron, premier huissier-audiencier en l’élection et grenier à sel de Pontaudemer, fils de Simon Thiron et de Françoise Dorléans, originaire de Bonneville-la-Louvet et demeurant depuis onze ans en la
parr. de St-Ouen de Pontaudemer, d’une part, et dll. Calherine Bellenger, fille de feu François.

Curés. – Jq.Lebourg – C.N Josset.
Vicaires. J.-P. Bazin, XV. 93. – P. Gueroult – J.-J. Buhot.
Clercs. — N. Cavelier – J -R Vallée.
Seigneurs et notables. N. Borel – F. .de Fréville – F.-C. du Hauvel. — A. Le Pélissier – H.E de Saint-Pierre, XV. 93. J. du Thiron.
Chapelle Saint-Louis. Chapelains. J. Daufresne – L. Pollin – Patron – L’abbé de Cormeilles.

341 — Le 30 oct. 1752, Me. Louis Pollin, pbfë, titulaire de la chapelle simple de St-Louis, en la parr. de Bonnevil!e-la-Louvet, et de celle de St-Clair-St-Blaise, en la parr.de St-Désir, demeurant à Lx. Parr. St-Jacques, donne sa procuration pour résigner entre les mains de N.-S.-P. le Pape lad. chapelle -Louis de Bonneville, en faveur de Me. Antoine-Gilles Enée, acolyte du diocèse de Bayeux, professeur septennaire de quatrième au collège du Bois de l’Université de Caen, chanoine prébende des Loges en la cathédrale de Lx, duquel canonicat « il déclare être paisible possesseur du temporel, du mois de janvier dernier, titulaire des bénéfices simples chapelles de St-Martin de Cheux, St-Martin de Ouistreham, diocèse de Bayeux et troisième portion de
N.-D. en la Cathédrale de Lx, et led. sr. Enée donne aussi sa procuration pour résigner lad. chapelle de N.-D. entre les mains de N.-S.-P. le Pape en faveur dud. sr. Pollin, pour cause de mutuelle permutation.
Le sr. Enée dit en outre qu’il ne sait pas si la chapelle N.-D., 3° portion, est sujette ou non à résidence. Fait et passé à Lx.

318. — Le 7 août 1760, la nomination au prieuré simple de St-Louis de Bonnevil!ette, chapelle située en la parr. de Bonnevil!e-la-Louvet, appartenant au seig. abbé de Cormeilles, Mesr. Joseph-Dominique de Cheylus, pbrë, haut-doyen de la cathédrale de Lx, vicaire général du Chapitre et abbé commendataire de Cormeilles, nomme aud. prieuré, vacant par la mort de Mes. Antoine-Gilles Enée, acolyte du diocèse de Bayeux, chanoine de lad. cathédrale de Lx et dernier titulaire de lad. chapelle, la personne de Me. Adrien-Jean-Théodose Le Blond de la Ville-du-Bois, pbrë du diocèse de Rouen, licencié ès-lois, bachelier de Sorbonne, chanoine et trésorier de la cathédrale de Lx.
Fait et passé à Lx, en-l’hôtel dud. seig. abbé.

29. — Le 7 sept. 1760, la collation de la chapelle St-Louis, en la parr. de Bonneville-la-Louvet, appartenant au roy à cause de son droit de régale, le siège épiscopal vacant, Sa Majesté donne les provisions dud. bénéfice à Mre. Adrien-Jean-Théodore Le Blond de la Ville-dubois, pbrë du diocèse de Rouen, chanoine et trésorier de la cathédrale de Lx.

64. — Le 10 févr. 1767, vu l’attestation du sr. Barbey, vicaire de Bonneville-la-Louvet, et du sr. Philippes, vicaire de Morainville, dispense de bans pour le mariage de Thomas Poupard et de Marie-Catherine Calle.

308. — Le 9 mai 1769, la nomination à la chapelle de N.-D. des Tôtes, en la parr. de Bonneville-la-Louvet, appartenant au seig. des Authieux-sur-Calonne, Mre Louis-Léon-Félicité de Brancas, comte de Lauraguais, demeurant à Paris, rue de l’Université, à l’hôtel de Brancas, et Me. Antoine-Buphile de Brancas, demeurant à Paris, rue des Fossoyeurs, parr. St-Sulpice, propriétaires par indivis de la seigneurie des Authieux dont fait partie le fief des Tôtes, nomment a lad. chapelle, vacante par la mort de M. Guillaume Thillaye, pbrë, curé de Putot, la personne de Me. Jean-Buptiste Damour,sous-diacre du diocèse de Lx, «afin qu’il puisse acquitter ou faire acquitter le service divin prescrit par le titre de fondation de lad. chapelle. » Fait et passé à Paris.
Le 5 juin 1760, la collation de lad. chapelle appartenant au roy à cause de son droit de régale, le siège épiscopal vacant, Sa Majesté donne aud. sr. Damour les provisions dud. bénéfice.
Le 4 juillet 1760, le sr. Damour prend possession de la chapelle des Tôtes, en présence de Me. Robert-Julien Rônay, pbrë, vicaire de la parr. de St-Arnoult, et autres témoins.

Vicaires. — Buhot — J.-R. Vallée — Barbey.
Clercs.- P. Baudry – J.-J. Calle.
Notable. — F. Borel.
Chapelle Saint-Louis. — Chapellain. L. Pollin. – A -G. Enée. — A.-J.-Th. Le Blond de la Ville-dubois. — Patron: Labbé de Cormeilles.
Chapelle Saint-Jean-des Tostes (ou N-D.) Chapellain G.Bayeux – G.Thillaye – P.A Etienne.
Patron: Le seigneur des Authieux Louis-Léon-Félicité de Brancas de Lauraguais et Ant.-B. de Branca. – Ant.-B. de Branca seul.

116. — Le 22 janv. 1770, Jacques Calle, marchand, demeurant à Bonneville-la-Louvet, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, le Sr. Guillaume Calle, acolyte de lad. parr. afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé au prieuré de Bonneville.
Led. Sr. acolyte, étant alors au séminaire, fut représenté dans cet acte par M. Pierre-Joseph Questel, pbre, vicaire de lad. parr. de Bonneville.

320. — Le 5 mars 1774, dame Thérèse Baudry, Vve de Noël Julien, mégissier à Lx, et Laurent Houlette, marchand tanneur-corroyeur,demeurant tous deux à Lx, parr. St-Germain, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Noel-lsaac Julien (I), fils de lad. veuve, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Richard-Laurent Baudry, marchand, frère de lad. dame Julien, demeurant à Bonneville-la-Louvet. Fait et passé à Lx par devant Me Daufresne.

167. — Le 17 févr. 1776, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Louis-François-César Le Carbonnier, Escr., fils de feu Me. Louis et de noble dame Jeanne-Thérèse Le Grix, dame de la Morsanglière, de la parr. de Bonneville-la-Louvet, d’une part, et dell. Marie-Marguerite de Larcher, originaire d’Epaigne, fille de feu M. Jean-Baptiste de Larcher, Esc., Sr de la Prairie, et de noble dame Marguerite Le Grix, actuellement épouse de M. Le Bienvenu, chevalier de Risle, seig. du fief noble de Vattot des Clémentins, de la parr, de Fatouville.

193. — Le 14 févr. 1776, Jean Brassy, marehand, demeurant à Bonneville-la-Louvet, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-Jacques Brassy, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Claude-Philippe Brassy et Pierre Brassy, frères, marchands, demeurant à Beuzeville, et par Jacques Brassy, leur autre frère, aussi marchand, demeurant au Havre, et enfin par Jean-Joseph Collet de Valdampierre, sous-brigadier de maréchaussée, demeurant au bourg de Cormeilles. Fait et passé aud. lieu de Cormeilles.
Led. acolyte absent fut représenté par Claude Brassy, son frère aîné, aussi de lad. pair, de Bonneville.

208. — Le 29 juin 1778, Noel Jullien, marchand laboureur, demeurant en la parr. de St-Pierre de Cormeilles, constitue 150 livres de
rente en faveur de son fils, M.André-Noel Jullien , acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur un herbage nommé les Champs-Laurent, appartenant aud. Sr constituant et sis à Bonneville-la-Louvet près le chemin du Val-Rivier. Fait et passé à Cormeilles, en l’étude de M. Louis Lecompte, notaire aud. lieu.

207. — Le 26 mai 1784, dispense des bans pour le mariage entre Me Louis-Alexandre Héron, avocat, conseil. du roy, conseiller au grenier à sel de Danestal, fils de feu Jean-Baptiste et de dame Anne Harel, originaire de la parr. de Glanville et demeurant à Pont-l’évêque depuis temps de droit, d’une part, et demell. Marie-Magdeleine Duquesney fils de Louis et de dame Marie Jonquet, originaire de Bonneville-la-Louvet et demeurant aussi à Pont-l’évêque.

52. – Le 26 janv. 1787, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Louis-Bazile de Cacheleu de Frévent, ancien garde-du-corps du roy, fils de Mesr. Jacques-Antoine-Adrien de Cacheleu, chev. seig. de Tourville, et de feue noble dame .Marie-Madeleine-Jeanne-Catherine Labbey, de la parr. de Tourville-en-Auge, d’une part, et noble demll. Marie-Jeanne-Scolastique Duquesney, fille de Mesr. Adrien-César-Jean Duquesney et de feue dame Marie-Jean Thierry, de la parr. de Bonneville-la-Louvet
– Le 21 mars (vendredi-saint) 1788, reçurent la tonsure dans la chapelle de l’évêché : Adrien-Eustache Brassy (5), fils de Jean et de Françoise Dubos, de la parr. de Bonneville-la-Louvet ;
Bonneville-la-Louvet – Pleuré-cure – et son annexe St – Martin de Montfouqueran.

Prieurs-curés. – C.-X.-L. Josset – P-Ph.Gravelle.
Vicaires – Barbey – P.Questel – J.P. J, Fleury. J.-B. Fortin.
Prêtre de la paroisse -J.-J. Brassy.
Clercs.- G. Calle – J. J. Brassy. – A.-K.Brassy.
Patron.- Le prieur de Ste. Barbe. – J.-B. Le Christ.
Patron.- Le prieur de S » Barbe. – J.-B. Le Christ.
Seigneurs et notables. – R.-L. Baudry – C. Brassy – J. Brassy – A-C.-J. Duquesney – L.Duquesney – L. Le Carbonnier – L.-F.C. Le Carbonnier – C N. Leroy.
Chapelle St-Louis.- Chapelains . – A.-J.-Th. Le Blond de la Ville-dubois – – B -P.-S. de Belloy de Morangle.
Chapelle des Tostes (St Jean.- Chapelains .- P A. Etienne – J-P.-Jt Fleury – Patron – Le seigneur des Authieux. – A-B. de Brancas.

Bonneville-la-Louvet, Bonaville la, N.-D., prieuré augustin de Ste-Barbe-en-Auge, diocèse de Lisieux, auj. Bayeux, archidiaconé de Pont-Audemer, cant. Blangy, arrond. Pont-l’Évêque, Calvados.

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
1386 16 mai
Information de Jean des Wys, vicomte de Pont-Authou, sur la valeur des biens et du revenu des enfants mineurs de Robert Capperon, chevalier, mort au retour des Flandres: fief de « la Gayerie », à Lieurey, du « Blohyouly » à Bois-Hellain, de la Capperonnière, à Bonneville-la-Louvet, de la Vallée à Hecmanville, de la Cour-du-Bosc à Pierrefitte-en-Auge.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, pp. 197-199.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 20.

1452 29 octobre – Lisieux
 » Cy ensuivent les fieux, baronnies, haultes justices que l’évêque de Lisieux tient du Roi notre sire et les arrières fieux qui dudit évêque sont tenus ( Cart. lexov., f° 12, verso :
 » Ledit évêque tient sept fiefs et demi de chevalier assis au bailliage de Rouen, en la vicomté et chastellerie de Pont-Audemer, et anciennement avoient esté en ressort de la vicomté de Pont-Autou et chastellerie du Pont-de-l’Arche qui soulloit estre du Pont-Audemer, desquels fiefs ledit Evesque tient ung en sa main assis en la paroisse de Bonneville-la-Louvet et environ que soulloit tenir Monseigneur d’Anjou nommé le Fieu de Bonneville.
= Cartulaire lexovien f° 12, v°, publié par Henri de FORMEVILLE, dans Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux I, ccccliij .p. cccclv

1463 Recherche de Montfaut
47. Jean de Farcy, Bonneville-la-Louvet,
= P.A.M. LABBEY de LA ROQUE .- Recherche de Montfaut Caen 1818, in-8°.

Recherches nobiliaires en Normandie – A. Du Buisson de Courson.
On lit, sur cette famille de St-Pierre, dans la Recherche de la Noblesse de la généralité de Rouen par l’intendant Barin de La Galissonnière (1666-1670) :
DE SAINT-PIERRE : Henry de St-Pierre, écuyer, sieur de St-Julien Mailloc, y demeurant, paroisse de Bonneville-la-Louvet, élection de Pont- Audemer, maintenu (noble) le 12 septembre 1668.

1475 – Lisieux
Nicolas Ier Le Vallois ( fils de Guillaume) fait une fondation en l’église Saint-Jacques en 1475 possesseur des seigneuries du Mesnil-Guillaume, de Putôt, de Bonneville-la-Louvet, et de la Rosière.
= G. HUARD – essai de topographie lexovienne p. 53

1508 15 janvier – Lisieux
 » VII.- Pierre Rioult … il fut marié deux fois: sa première femme, dont on ne retrouve pas le nom, mourut sans postérité avant le 31 octobre 1506, date où il constitua une rente pour s’acquitter d’une somme peu importante qu’il avait reçue comme denier dotal d’un parent de la défunte, Jean Le Vallois, fils d’Etienne et petit fils de Guillaume, seigneur de la Rozière et de Bonneville-la-Louvet (La famille Le Vallois est originaire de la vavassorie de la Valloiserie, à Saint-Germain-la-Campagne. Armes: d’azur au chevron d’argent et à trois croissants d’argent.) . Il effectua le rachat de cette rente entre les mains des tuteurs d’un neveu, héritier de Jean Le Vallois, le 15 janvier 1508 (n.s.).
= Tabel. de Lisieux, 1506. Lailler et Dandois, tabellions. Etude de Me Delarue, notaire. Cité par Louis RIOULT de NEUVILLE Généalogie de la famille de Rioult avec les preuves à l’appui Besançon, Joseph Jacques, 1911, in-8°, 90 p.; pp. 50-51.

– Extrait des chartes de Ste Barbe:

N°31 – Rotrou, archevêque de Rouen, déclare qu’en présence des hommes du Roy, Henri Louvet, déposa entre ses mains, les droits qu’il avait ou disait avoir, sur la chapelle de St Martin de Monte-Fulkeran, qu’Arnoul, évêque de Lisieux, avait déjà données eu Prieuré de Ste Barbe.
N°36 – Geoffroy Louvet, fils d’Henri Louvet, donne à l’église de St Martin de Bonnevillette, de Montfonqueray et aux chanoines de Ste Barbe, la pièce de terre qu’il possédait entre la Croix Alexandre et le Bois d’Or.
(Ces deux chartes n’ont point de date, mais elles sont du commencement du 13e siècle ou même de la fin du précédent).
N°186 –Guillaume Ciry, de Bonneville la Louvette, donne à Ste Barbe, en 1258, tous les droits qu’il avait sur le manoir de St Martin de Montfouqueran et il reçoit pour cette concession 14 livres tournoi.
N°32 bis – Henri Louvet de Bonnevillette, donne au Prieuré de Ste Barbe le droit de présentation à la cure de Ste Marie de Bonnevillette, à l’exception de la chapelle St Julien, située près de la même église.
N°33 – Guillaume, évêque de Lisieux, confirme le droit de patronage précédent.
N°34 – Guillaume, évêque de Lisieux, donne à Guillaume, prieur de Ste Barbe, le droit de présenter à l’église de Bonnevillette et à la chapelle St Julien que Robert Louvet avait réservé lors de la donation de Henri, son père.
N°37 – Raoul Bengare, donne au prieuré de Ste Barbe, tout le tènement qu’il tenait en fief de Mathieu de Faucq, situé à Bonnevillette.
N°38 – Mathieu de Faucq de Bonnevillette donne à Ste Barbe une pièce de terre située entre celles des Chanoines et la Querière du Bois d’Or.
N°94 – Raoul Belanger, donne au prieuré de Ste Barbe, toutes les terres de son domaine, situées dans la paroisse de Ste Marie de Bonnevillette.
N°135 – Mathieu de Faucq de Bonneville la Louette ou Louvette, confirme en 1231 une donation faite à Ste Barbe par Raoul Beranger.
N°151 – Mathieu de Faucq, fils de Robert de Faucq, cède en 1246 à Henri Louvet, chevalier, deux pièces de terre à Bonnevillette.
N°174 – Richard de Brévedent, chevalier, donne à Ste Barbe en 1253, une pièce de terre à Bonneville la Louvet pour un marc d’argent.

– Extrait des chartes
Louvet
Henri, d’où trois fils : Geoffroy, Robert et Galeran.
Geoffroy fut seigneur de Bonneville après son père, il vivait en 1200.
Robert eut un fils nommé Jean vivant en 1219.
– Henri louvet, seigneur de Bonneville la Louvet, fils de Godfroy.
Robert Louvet du Marais, fils de Guillaume Louvet et Campaumesnel.
Richard Louvet du Val des Rouvrais à Quettiéville.

– Recherche de Montfaut
Jean de Farcy de Bonneville la Louvet
Non noble : Thomas Maréchal de Bonneville la Louvet.
– Jacques le Bourg, prieur de Bonneville la Louvet : d’argent à la croix de gueules, cantonnée de quatre étoiles d’azur (d’Hozier 297)
– La Recherche des nobles de Lisieux nous apprend que la famille Louvet ou Livet était encore en 1388 en possession de la terre de Bonneville, car dans sa production Guillaume de Livet, seigneur de la Cour d’Asnières à St Gervais d’Asnières, non loin de Bonneville, vante un aveu de la terre de Bonneville, baillé à cette date par Jean de Livet dont il fournit sa descente.
Et encore à cette époque Guillaume se trouve ailleurs, qualifié de seigneur de Bonneville (p59)
– Entre Charles de St Pierre, sieur de Vassi et de Maillot, appelant et en principal demandeur en lettres, pour être maintenu, lui, la demoiselle sa femme et leur famille, aux honneurs de préférences et prérogative en l’église de Bonneville la Louvet, au devant des tenants du fief de Morsanglière, et défendeur, d’une part ; et Catherine Auvray, demoiselle veuve de Jean Hamel, vivant seigneur dudit lieu de Morsanglière, pour elle, Françoise et Marguerite Hamel, demoiselle, ses filles, jointe Demoiselle Jeanne Coudehart, mère dudit défunt Hamel, anticipante, et audit principal opposante et prétendante lesdits honneurs et préférence leur devoir être déférés, au préjudice dudit sieur de St Pierre et sa femme, d’autre part.
Vu les généalogies des noblesses des parties, la Cour a mis l’appellation et ce dont est appelé au néant, et en amendant le jugement faisant droit au principal, et droits d’honneur et préséance, respectivement prétendus par lesdites parties en ladite église de Bonneville, a ordonné et ordonne que les hommes marcheront et auront la préséance au devant des femmes, et que les plus ancien d’âge tant entre lesdits hommes que femmes, préféreront(1) et sans dépens.
A Rouen, le 11 décembre 1598.
(1)le mot préféreront signifie en ce lieu précéderont (Mémoires du Clergé Tome III p.1272, 1273)

1F113 – 1646 et 1664
Prieuré de Montfouqueran dédié à Saint Martin. (Bonneville la Louvet) divers actes

1765. – Archives SHL.
1F536 : 1755 : aveu au principal du collège de Lisieux, terres sises à Bonneville La Louvet.

1848.
1F802 : 1848 : Enquête commerciale, artisanale et industrielle concernant la région de Pont-l’Evêque (Bonneville, Canapville, Clarbec, Drubec, Englesqueville, Pont-l’Evêque, St Arnoult, St. Hymer, St Etienne la Thillaye, St Martin aux Chartrains, Ste Melaine, Surville, Tourgéville, Touques, Tourville, Trouville, Villerville.

La déportation du clergé orthodoxe pendant la révolution – EMILE SEVESTRE
Extrait:
– Conard (Jacques), vicaire de Bonneville-la-Louvet, Calvados,
31 ans, passeport délivré par le district de Rouen, le 7 septembre.

LISIEUX – René Herval
Extrait:
Pour subvenir aux dépenses, des  » pardons et jubilé  » furent sollicités du Pape, des appels furent faits à la générosité des fidèles. Donnant l’exemple, l’évêque Jacques d’Annebault céda au Chapitre, le 21 décembre 1556, son fief noble de la Couyère, sis à Bonneville-la-Louvet, et les chanoines, ne voulant pas demeurer en reste de générosité, abandonnèrent, de leur côté, quelques uns de leurs revenus pour accroître les fonds de la fabrique.

Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France – Publiées par M. LAINÉ.
Extraits:
– Guillaume du Hauvel, seigneur de Heudreville, du fief au Chevalier, etc., fut confirmé dans sa noblesse par le roi Louis XI, l’an 1480, en considération de ses services. II épousa damoiselle Louise d’Astin, et assista, le jour de la Conversion de saint Paul (25 janvier) 1493, au traité du mariage de Jean du Hauvel, son fils aîné, avec damoiselle Michelle de Bellemare, acte par
lequel Guillaume lui donna le fief au Chevalier, situé à Bonneville-la-Louvet, avec les hommes et servages, reliefs, treizièmes, rentes et revenus dépendants de ce fief.
– Sébastien du Hauvel, écuyer, seigneur de Heudreville, possédait, suivant une sentence rendue aux assises de Pont-Audemer le 24 mai 1502, le fief au Chevalier ou de la Chevalerie, situé dans la paroisse de Bonneville. 11 prit pour femme, par contrat du
8 juin 1597, reconnu le 15 avril de l’année suivante, devant les tabellions de Fauguernon, demoiselle Marie Parey, fille de Philippe Parey, écuyer, seigneur de Combray.
– Laurent du Hauvel, écuyer, seigneur de la Morsenglière, de Heudreville, du Brevedent, de la
Chevalerie et autres lieux , épousa , par contrat sous seings privés du 30 juillet 1606, reconnu, le 20 novembre 1624 devant Eudet, notaire à Bonneville demoiselle Marie Fortin , fille de Jean Fortin , écuyer, seigneur de Heudreville, et de demoiselle Françoise de Nollent.
– Jacques du Hauvel fut maintenu comme noble d’extraction par jugement de M. Barrin de la
Gallissonnière, intendant de Rouen, rendu le 23 janvier 1668. Il fut inhumé à Bonneville-la-Louvet le 15 juin 1691.

La cathédrale St-Pierre de Lisieux – par Hardy,V – Deville,E 1873
Extrait:
– Depuis 1776 une horloge, dont le cadran est bien visible sur les gravures anciennes, dominait la fenêtre. Œuvre d’Andrieu, de Bonneville-la-Louvet.
– Par acte passé le 21 décembre 1555 devant Michel Lailler et Olivier Carrey, tabellions, l’évêque Jacques d’Annebault consacre son fief de la Gouyère, situé à Bonneville-la-Louvet, à la réfection de la tour.

Recherche faite en 1540, parles élus de Lisieux des nobles de leur élection…L’abbé de la Roque.
Extraits:
– 74. Guillaume de Livet, Sr. de la Cour d’Asnieres, et Jean, son fils ; Jean de Livet, Sr. de
la Poterie, cousin frereux du dit Guillaume, et Richard, son fils, ont déclaré être nobles d’ancienneté, et ont produit plusieurs lettres et écritures dont la copie est demeurée au
greffe, la 1re desquelles est sur le nom de Jean de Livet, en 1388, qui bailla aveu de la terre de Bonneville, et duquel ils ont dit fournir leur descente, jouxte le contenu aux dites lettres.

– 149. Jean de Livet a baillé l’état de sa noblesse, avec Guillaume de Livet, Sr. de Bonneville, son père, et les Srs. de la Poterie, et de Bailleul, sur l’art., et paroisse de St.-Gervais d’Asnieres.

Les possessions du chapitre de Chartres au pays d’Auge – Le Court, Henry.
Extrait:
La recherche de 1550 nous fait connaître les trois frères Eudes, seigneurs de la paroisse voisine de Tourville-la-Forêt. dont la mère devait appartenir à la famille de
Saint-Pierre, et aussi Antoine de Saint-Pierre, esc.
Cette famille de Saint-Pierre qui possédait alors les terres seigneuriales des Aulthieux-sur-Calonne, de Norolles et de Mailloc à Bonneville-le-Louvet, avait à Saint-Julien un fief très important dont le manoir existe encore entre l’église et la bruyère et dont la chapelle n’a été
démolie qu’après 1850.

Archives départementales antérieures à 1790 par M. ARMAND BÉNET.
Extrait:
1712. Bonneville – la – Louvet. Délibération du bureau des pauvres , assemblé au palais épiscopal , concernant l’assignation commise aux administrateurs par Laurent Durand et Laurent Ridel , pour être partie intervenante au procès pendant au bailliage de Pont-Audemer entre eux et Jacques Daufresne, clerc , titulaire de la chapelle St -Louis de Bonneville – la – Louvet, pour faire valoir les baux à eux faits des dimes de la dite chapelle .

Le régime de la liberté des cultes dans le département du calvados pendant la première séparation – RAOUL PATRY.
Extrait:
Adrien-Eustache Brassy, originaire de La Louvet, canton de Blangy, est arrêté ; son cas est tout à fait exceptionnel, Brassy vient d’être ordonné prêtre par un évêque réfractaire a dans les moments critiques qui ont précédé le 18 fructidor ; il n’était donc pas astreint aux serments de 1790 et de 1792, ni à la déclaration de l’an IV, il n’exerce pas et en conséquence n’a pas à prêter le serment du 19 fructidor, mais c’est un sujet dangereux et son ordination par un évêque réfractaire le rend très suspect. Le commissaire Lévêque en réfère à l’administration centrale pour régler ce cas non-prévu par la loi ; le département fort embarrassé consulte le ministre de la police.

3 – Archives SHL :

– Dossiers « Lieux A à K » 6- Bonneville la Louvet; arrêt du Parlement de Rouen, 11 décembre 1598.

Par. de Notre-Dame,
patr. le prieur de Sainte-Barbe.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Honfleur.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-Audemer,
sergent. de Petit-Moyard.
Anc. bar. Chapelles Saint-Nicolas, Saint-Julien, Saint- Martin -du- Mont- Fouqueran, Saint-Louis, Notre-Dame-des-Tôtes, Saint Jean-des-Gastines.
En 1598, on trouve mention du fief de la Morsanglière ou Morsandière sis à Bonneville-la-Louvet.

Charles VASSEUR « Doyenné d’HONFLEUR »

– Election de Pont Audemer – sergenterie de La Londe.
1 feu privilégié 58 feux taillables
– sous l’invocation de Notre Dame
– Patronage:
16e et 18e : Prior S.Barbara
Curé:
Josset 1742/1787
– Capella St Ludovici in parochia de Bonavilleta
– Patronage:
14e et 18e : Abbas de Cormeliis

(Il y avait en outre 3 clérimoines attachés à cette chapelle à la nomination du même patron.)
– Notre-Dame des Tôtes à Bonneville la Louvet.
– En 1200 il y avait deux chapelles dédiées à St Nicolas et à St Julien.
– Chapelle St Martin du Mont Fouqueran
Cette chapelle paraît être le prieuré de Bonneville la Louvet qui dépendait du prieuré de Ste Barbe. Il était d’un revenu de 600 ou 700 livres et le Prieur de Ste Barbe était patron. Aussi trouve-t-on des documents historiques sur cette chapelle dans le cartulaire de ce monastère (voir Ste Barbe).
Ruisseau : Doytum de Merderel
– Insinuations
– Description de l’église du 17 décembre 1857 et une autre signée Pannier.
– Description de la cloche
1703 – Jacques Blourg, prêtre prieur du Mont Fouqueran et curé de ce lieu m’a bénite, Messire Jacques de Vipart, marquis de Silly et Noble Dame Marie Magdeleine de Bossered, femme de feu Messire Henry de St Pierre, chevalier, seigneur de St Julien, m’ont nommée Marie.
Jean Auboult, fils de feu Messire Louis Auboult…Bailif de Cormeille, trésorier
Jean Aubert de Lisieux m’a faite
– Il y a dans la paroisse de Bonneville la Louvet, doyenné d’Honfleur, une fontaine remarquable et qui mérite d’avoir place en notre carte, elle est éloignée du Prieuré de 12 ou 15 portées de fusil et à son nord-est. Le ruisseau en passe au-dessous du prieuré du côté de Cormeilles et va tomber dans la grande rivière au grand moulin à 8 ou 10 portées de fusil au-dessus de son embouchure. Il y a sur ce ruisseau là, un autre moulin qu’on appelle le Petit Moulin.
(Lettre de Monsieur de Cabourg à d’Auville datée de Pierrefitte) ………..
….La Fontaine dont je vous parle ci-dessus s’appelle la Fontaine aux Ducs.
Papiers de d’Auville cédés par moi à la Ste Historique de Lisieux en 1872.
– Prieuré de Montfouqueron
Sur un coteau qui forme promontoire dans la vallée, à droite de la Rivière et dans les limites du territoire de la commune de Bonneville, se trouve un groupe de bâtiments environnés de verdure, c’est ce qui reste du Prieuré de Montfouqueron, dépendant de l’Abbaye de Ste Barbe en Auge. La chapelle est détruite.
Ce prieuré a été fondé par les Louvet, seigneurs de Bonneville antérieurement au 13e siècle..
Dans les chartes de Ste Barbe, possédées par les archives du Calvados et inventoriées par Monsieur Lechaudey d’Anisy, on trouve que Rotrou, archevêque de Rouen, déclara qu’en présence des hommes du Roy, Henry Louvet déposa entre ses mains les droits qu’il avait ou disait avoir sur la chapelle de St Martin du Montfouqueron, qu’Arnoul, évêque de Lisieux avait déjà donnés au prieuré de Ste Barbe.
Ce même Henry de Louvet donna aussi à Ste Barbe le droit de présentation à la cure de Ste Marie de Bonnevillette, se réservant seulement la chapelle de St Julien, située près de la même église, réserve qui n’eut pas longtemps son effet. Car Guillaume, évêque de Lisieux, en confirmant le droit de patronage précédent, donna en même temps au prieur de Ste Barbe celui de la chapelle de St Julien.
Les donations continuèrent dans les siècles suivants et l’on voit à l’envi tous les tenanciers des seigneurs de Bonneville partager leurs biens avec les moines de Ste Barbe et du Montfouqueron.
Raoul Bengare donne tout le tènement qu’il tenait en fief de Mathieu de Faucq, situé à Bonnevillette.
Mathieu de Faucq, à son tour, donne une pièce de terre, située entre celle des Chanoines et la Querière du Bois d’Or, et en 1231, il confirme une donation faite par Raoul Belanger ou Beranger de toutes les terres de son domaine, situées dans la paroisse de Ste Marie de Bonnevillette.
Les donations continuèrent dans les siècles suivants et le prieuré était florissant au moment où la Révolution de 1793 éclata. Ses terres furent aliénées, mais les bâtiments étaient réservés et il n’y a pas trente ans qu’ils ont, à leur tour, passé dans des mains laïques.

Relevé d’une inscription.

SHL. FONDS STURLER:
24 S
Église de Bonneville-la-Louvet décembre 1961:
extérieur église 2 pellicules.
intérieur église 2 pellicules
entrée église 2 pellicules.
31 B
Bonneville-le-Louvet église mars 1964
50 L
Le Cadeau à Bonneville-le-Louvet jan 75
présentation bijoux en argent 14 pellicules.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

BONNEBOSQ

Notes sur BONNEBOSQ


Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Bonnebosq, canton de Cambremer.
Bonneboz, 1155 (Wace, Roman de Rou).
Bonesboz, 1190 (ch.de Saint-Étienne).
Buenebosc 1233;
Bonesbos, 1256 (ch. citées dans le pouillé de Lisieux, p. 48, note 9).
Bonebos, XIV° siècle
Bonnebors, XIV siècle (pouillé de Lisieux, p. 48).
Bonnebost, 1758 (carte de Vaugondy).

Archives du Calvados
Bonnebosq (Calvados)
Canton actuel : Mézidon-Canon
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14083
BONNEBOSQ
I. Dioc. de Lisieux. – Gr. à sel de Danestal. Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. – Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont- l’Évèque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque ; ch. – 1. de canton (Arrêté du 1er mars 1790). III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque) ; ch. – 1. de canton (Loi du 28 pluviose an VIII) ; canton de Cambremer (Arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 838-831 hab. (1911). – Sup. : 1217 hect.40 a. 18 c.
ADMon Gale Délibérations (1). 24 octobre 1787-3 mars 1790 (Reg. , 27 fol.)
Lacunes jusqu’au 15 pluviose an IX et année 1821.
ÉTAT-CIVIL.
Baptêmes, mariages et sépultures (2) , depuis le 28 juillet 1608. Lacune : 1639-1649. Audiences de contrats. 1608-1638.
Délibérations du commun. 1610-1632.
(1) Voir aux Archives du Calvados des délibérations de la municipalité cantonale de Bonnebosq. 11 frimaire an IV- 30 floréal an VIII (3 reg.) – Arrêtés
sur pétitions. An IV- an VII (2 cah.) – Fêtes décadaires. An VII (Liasse).
(2) Voir Ibid. , les actes de catholicité de Bonnebosq. 1670 , 1716 , 1718-1720 ,
1734 (Série G, Bonnebosq, 5 cah.)

Les noms des communes de Normandie – VII Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
— Bonnebosq [pron. bon’bô] (Cambremer, C.) :
Bonesboz [1090 env.] : Cartul. Trinité de Caen, fol. 39 v° ; —
Haskins, N.I., p. 63.
Les formes anciennes montrent bien qu’il ne peut s’agir d’un composé de -bosc et l’origine du toponyme reste obscure. —
Signalons qu’il existe un Bonnebos, hameau et ancien fief de Marmeville-sur-Risle (Eure), qui a été parfois confondu avec Bonnebosq et dont le nom est probablement le résultat d’un transfert dû à l’acquisition du fief au cours du XII s. par la famille de Bonnebosq.

Par. de Saint-Martin,
patr. le seigneur du lieu.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beuvron.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-1’Evêque,
sergent. de Pont-l’Évêque,

Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux : par H. de Formeville.
– Plein fief de haubert, dit fief de Saint-Martin-de-Bonnebosq, et baronnie érigée en 1669, mouvante du domaine d’Auge avec haute justice, ressortissant à la sergenterie de Pont-l’Évêque.
-Fief de la Cour-du-Bosq, anciennement fief Chaperon, 1620 (aveux de la vicomte d’Auge); fief de Vaudoré, sis à Bonnebosc (chambre des comptes de Rouen)

– Le fief de Bonneboscq, assis en la paroisse de Saint-Martin dudit lieu de Bonneboscq, plein fief de Haubert, possédé par François de Guerpel, Ecuyer.

    Dudit fief de Bonneboscq relèvent les fiefs qui ensuivent :

  • Le fief du Fournet, assis en la paroisse du Fournet, possédé par ledit sieur de Bonneboscq, qui est un quart de fief.
  • Le fief de Bonneboscq-en-Lieuvin, assis en la vicomté d’Orbec, paroisse de Saint-Aubin-sur-Scellon, possédé par de Giverville, Ecuyer, sieur de Saint-Maclou.
  • Le fief du Vaudore, assis à Bonneboscq, possédé par Hamon Le Goueslier, Ecuyer. qui est un quart de fief.
  • Le fief de Livet, assis à Putot, possédé par Jehan Lucas. Ecuyer.
  • Le fief du Héribel, assis à Rotot, possédé par les sieurs héritiers de feu messire Pierre, sire de Bréanté, qui est un quart de fief.
  • Le fief du Quesnay, assis aux paroisses de Putot, Goustranville, Angerville et autres lieux, possédé par Jehan de Courseulle, Ecuyer, sieur du Jonquay.
  • Le fief de Putot, qui fut Trihan, assis à Putot, possédé par Rolland Le Breto, Ecuyer, qui est un quart de fief.
  • Le fief de Repentigny, 8 de fief, assis en ladite paroisse, possédé par la demoiselle Louise-Marie de Myon, dame d’Auvillers.
  • Le fief du Theil, à présent réuni au fief de Bonneboscq, 8° de fief.
  • Le fief de La Vignerie, assis à Bricgneville, possédé par Tenneguy de Lannoy, Président à la Cour.
  • Le fief de Bétheville, plein fief assis au Pont-l’Evêque, possédé par les héritiers de feu messire Louis de Mouy, vivant Chevalier, sieur de la Mailleraie, Chevalier des Ordres du Roi et Lieutenant, pour Sa Majesté, au bailliage de Rouen.
  • Le fief du Torquesne, plein fief de Haubert, assis en la paroisse dudit lieu du Torquesne, possédé par les enfants et héritiers de Gaspard de Nocy, Ecuyer.
  • Le fief de Cocquainvillers, assis en la paroisse dudit lieu, plein fief possédé par Jehan de Serres, Ecuyer.
  • Le fief de La Hunière, demi fief assis au Pont-l’Evêque, possédé par Allonce de Challons Ecuyer.
  • Le fief de La Courdubosq, anciennement appelé le fief Chapperon, possédé par Samuel de Grieu, Ecuyer; la teneure duquel est prétendue par le seigneur de Hétheville et même par le seigneur des fiefs du Mesnil et Livet.
  • Le fief de la Lizambardière, 8 de fief assis à Coquainvillers, possédé par Nicolas de Mauduit, Ecuyer.
  • Le fief de Gassart, quart de fief assis à Saint-Hymer, possédé par Louis Deshayes, Ecuyer.
  • Le fief du Millan, demi fief assis à Saint-Ymer, possédé par ledit Louis Deshayes, Ecuyer.
  • Le fief de Silly, quart de fief assis en la paroisse de Pierrefitte, possédé par les héritiers du feu sieur de la Mailleraie.

No78. – Le fief de Bonnebos, à George de Trousseauville, escuyer, tenu du Roi par un 8° de fief, vaut 80 livres.

No 5. – Saint-Albin-le-Sellon.- Monseigneur Robert de Tournebu y tient, par raison de sa femme, un fief de haubert, prisé 50 livres.
Jehan de Bonneboz y tient un fief de haubert, prisé à 100 livres de rente.

No 3. – Saint-Albin-de-Sellon. – Philippe de Gaillon y tient, de Monseigneur Robert de Tornebu, un franc fief, prisé 50 livres de rente.
Monseigneur Jehan de Montpoignant y tient, dudit seigneur de Tornebu, un huitième, prisé l0 livres de rente.
Robert de Bailleul y tient, dudit Monseigneur Robert, un huitième de fief, prisé 40 livres.
Ledit Robert y tient, de Jehan de Bonneboz, un huitième, prisé à 38 livres.
Monseigneur Jehan de Montpoignant tient un huitième dudit Jehan de Bonneboz prisé à 30 livres.
Pierre Durand y tient, dudit Jehan de Bonneboz, un fief, prisé à 20 livres de rente.

Hameaux de BONNEBOSQ:
Camp-Bénard (LE), COMMANDERIE (LA), Cour-Halley(La), Cour-Teurgis(La), Criqueboeuf, Garde (LA), Grande-Cour (LA), Lieu Langlois (LE), Lieu Thomin (Le),
Lieu Toutain (Le),[Marchand, lieu], Moulin-Foulon, VAL-D’ORNE (LE), Versan.

Quesnay, fief assis à Putot, Goustranville, Arganchy, relevant de Bonnebosq; 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge).
Le fief Gonord, érigé en 1766 (ch. des comptes de Rouen, t. III), les fiefs de Millars, Gassart, la Fontaine-Esmangard, de la même paroisse, relevaient de Bonnebosq.
Vaudoré, fief assis à Bonnebosq.

1 – Le Bourg.
2 – Bibliographie.
3 – Pièces Justificatives.
4 – Archives SHL.

1 – LE BOURG :
Michel COTTIN – 1993

Bourg : COTTIN Michel, Les bourgs dans Guide de Pays du Canton de Cambremer, Association pour le développement et la Promotion du Canton de Cambremer, 1992 Caen, A.L.B.M.T.), pp. 49-56
La place centrale abritait autrefois le cimetière tout autour d’une église « , et Bonnebosq ( La courte note incluse in NODIER, Charles – J. TAYLOR et Alph. DE CAILLEUX, Voyages pittoresques et romantiques dans l’Ancienne France , t.III.- p. 12 . ne donne que l’indication suivante  » Bonnebosq, bourg bâti au fond d’un vallon, à trois lieues de Pont-L’Evêque, a une église en partie romane …  » semble extraite de la Statistique monumentale de A. de CAUMONT . Elle est reprise en dernier lieu par J. LALUBIE :  » C’est un amusant village en arc de cercle où les maisons en brique ou en colombage semblent se blottir craintivement les unes contre les autres . Tout près de l’église, leur arrière en encorbellement essenté d’ardoise domine la Dorette . )
La route qui remonte vers le nord et vers les carrefours aux noms évocateurs de Fosse-aux-Anglais et de Petit-Malheur, dessert à main droite un joli lavoir, et à main gauche l’ancien manoir sur sa motte . Comme à Auvillars, il s’agit d’une moated site tardive, plus rurale que stratégique ; elle se repère au-delà du chevet de l’église par le formidable tilleul planté en son centre .
A Bonnebosq, Caumont vit une église romane du XIIe siècle dédiée à Saint-Martin, avec contreforts plats, corniche à modillon et arcatures aveugles sur colonnettes autour du choeur, retouchée au XVIe siècle ( façade occidentale ) et éventrée de fenêtres cintrées XVIIIe siècle . Une chapelle méridionale vouée à Notre-Dame s’ouvrait sur le choeur par une arcade ogivale XVIe siècle . La voûte de merrain et sa carpenterie étaient datées de 1492 « . nous ne possédons que quelques notes.
Comme en beaucoup d’autre lieux, la « nationalisation » de la Justice, de l’enseignement, le développement de la notion d’administration, l’introduction de nouveaux moyens de communication, transformèrent ces modestes villages de l’Ancien Régime, particulièrement lorsqu’ils eurent la chance d’être élevés au rang de chef-lieu-de-canton – ce qui fut le cas de CAMBREMER et pour un temps de BONNEBOSQ – en petites capitales administratives. C’est de cette promotion que vint pour une bonne part leur expansion territoriale et la construction de maisons ou d’édifices publics appropriés.
Le cas de Bonnebosq est parfaitement symptomatique. Grâce aux chronogrammes que l’on peut relever sur quelques façades – 1794 sur l’auberge, 1802 et 1809 sur deux maisons de pierre – l’on constate que pendant le court laps de temps où cette commune conserva le titre de chef-lieu, des constructions d’une importance significative s’y élevèrent, dont certaines sont d’une qualité et d’une recherche architecturale indéniables.
Un premier examen sans doute superficiel ne permet pas de déceler dans le bâti traditionnel à pan de bois, de constructions, à part bien entendu le grand logis de Beuvron . – paraissant remonter au-delà des XVIIe ou XVIIIe siècles, Il s’agit alors de façades offrant une décoration en feuilles de fougère ou d’Y emboîtés.

BOURG – PROMENADE ARCHITECTURALE
Sur le côté droit
– Maison à pans de bois – Maison datée 1805 – Maison de style Louis XVI – Maison en pan de bois garnie de tuileaux
– Au pied de l’église maison en pierre avec linteaux cintrés, angle arrondi, – Maison datée 1809 avec gouttes d’eau
– Auberge de la Croix d’Or – Logis à pans de bois daté 1794 – A la suite maisons bois colombage en feuille de fougère
– A côté maisons avec allège à croix de saint André pattées – Maison du Pharmacien : brique, fin XIXe siècle, balcon fonte
Sur la route de Crèvecoeur :
– Dans l’angle à l’entrée, maison avec angle arrondi – L’ancien Hôtel du Havre avec son massif de cheminée central, est sans doute la plus ancienne construction du bourg. – L’école avec ses deux ailes, son élévation à baie cintrées est intéressante.
Sur le côté gauche
– Maison datée 1831 – Maison façade en pierre avec gouttes d’eau identique à celle se trouvant en vis à vis et datée 1809
Sur la route de Crèvecoeur :
– A l’entrée : en face maison avec essentage d’ardoise et panneaux en creux avec entourage mouluré
Dans la descente de la Route de Lisieux – Un groupe de maisons dont certaines en pierre
Le bâti, on le voit n’est pas très ancien, et on ne trouve pas ici, comme à Saint-Julien-le-Faucon ou Blangy-le-Château des témoins remontant aux XVe ou XVIe siècles Est-ce la conséquence d’un incendie important comme celui qui ravagea la partie Ouest de la ville de Pont-l’Evêque à la fin du XVIIe siècle ?
Cependant, l’on peut y remarquer un admirable bâti du la fin du XVIIIe siècle ou des premières années du XIXe siècle, complété par un ensemble représentatif de la construction de la deuxième moitié du XIXe siècle Ces maisons, parfois maisons de commerce, furent élevées en brique parfois avec des insertions de briques colorées ou surcuites, quelques unes témoignent à la fois d’une recherche architecturale et d’une réelle qualité d’exécution

2 -BIBLIOGRAPHIE

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Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790)- Sous-série 1B – GUERPEL (François de), sieur de Bonnebosc, 1 B 5565. – Charlotte de Haultemer, dame de Médavy, comtesse de Grancey, contre François de Guerpel, sieur de Bonnebosc : fief du Chesnesec à Perteville (1625-1662). 1 B 5565

3 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Bonnebosq, Bonebos.
Le bourg de Bonnebosq est bâti au fond d’un vallon, à 12 kilomètres environ de Pont-l’Évêque.
L’église, placée sous le vocable de saint Martin, était entièrement romane; elle a été reconstruite dans différentes parties.
La nef remonte au XIIe. siècle. Ses murs, flanqués de contreforts plats, sont surmontés d’une corniche, supportée par des modillons dont la plupart sont taillés en biseau. On remarque, près du choeur, de petites arcatures romanes qui reposent sur des colonnettes dont les fûts ont été retaillés dans leur partie inférieure. La nef est éclairée par six fenêtres cintrées, garnies de plombs, ouvertes au XVIIIe. siècle.
Une porte à plein-cintre, décorée de plusieurs archivoltes formées de tores et bordées d’un large listel, s’ouvre dans le portail occidental. Les moulures de cette porte indiquent le XIVe. siècle. Le portail est surmonté d’un clocher construit en charpente et couvert en ardoise, terminé par une pyramide quadrangulaire percée, sur chacune de ses faces, d’une fenêtre polylobée.
Le choeur, primitivement roman, a été reconstruit au XIVe. siècle et percé, au XVIIe., de fenêtres à plein-cintre.
Il est terminé par un chevet droit offrant une haute et large fenêtre entourée d’un tore, aujourd’hui bouchée.
Une chapelle latérale, consacrée à la Sainte Vierge, s’élève au midi ; elle communique avec le choeur par une arcade de la dernière époque ogivale. Une seule fenêtre ogivale, du même temps, éclaire cette chapelle.
La voûte de la nef et celle de la chapelle, couvertes d’une couche de plâtre, sont en merrain, avec entraits et poinçons La dernière poutre de la nef porte l’inscription suivante :
Lan : de : grâce : mil : quatre : cens :IIIIXX : et :douzee : fut : faicte :
ceste : carpenterie :
Un écusson a été replacé la tête en bas dans une fenêtre de la chapelle; il porte d’or à la croix patée de gueules.
Cet écusson, ainsi qu’une crédence du XIVe. siècle replacée dans le choeur, provient, dit-on, d’une chapelle St. Christophe qui était à peu de distance de là, sur le bord du ruisseau.
Le maître-autel offre un grand retable dans le style de Louis XV. Le tombeau, d’une forme peu commune, est orné d’un tableau représentant la Multiplication des pains.
A l’extrémité de la nef sont deux petits autels du même style.
L’église renferme encore quelques statues anciennes.
L ‘église de Bonnebosq faisait partie du doyenné de Beuvron; elle est sous l invocation de saint Martin, Le seigneur du lieu était en possession du patronage.
Bonnebosq dépendait de la sergenterie de Pont-l’Évêque, et comprenait 5 feux privilégiés et 94 feux taillables.

C’était une baronnie avec haute-justice. Le seigneur de Bonnebosq était à la conquête de l’Angleterre.
Les registres de l’Échiquier de Normandie, de l’an 1195 mentionnent Robert de Bonnebosq.
Au XVe. siècle, la famille d’Annebaut possédait cette terre : Montfaut y trouva, en 1463, Jean d’Annebaut.
On ne peut discuter l’ancienneté de cette puissante maison d’Annebaut, dont les deux derniers représentants mâles furent le fameux amiral et maréchal de France, Claude d’Annebaut, et son frère, le cardinal-évêque de Lisieux.
A la fin du XVI. siècle, après l’extinction de la maison d’Annebaut, la terre de Bonnebosq passa dans celle de Le Çoustelier, si nous nous en rapportons à un document publié dans les Archives curieuses de L’Histoire de France ( Il,.série, t.IX, p. 267), où l’on voit que noble homme François Le Çoustelier, sieur de Bonnebeau (sic), fut un des députés de la noblesse du bailliage d’Alençon aux États de Normandie, tenus à Rouen en novembre 1578. L’Armorial de d’Hozier qui fut, comme on le sait, dressé à la fin du XVIIe. siècle, nous fait connaître aussi un autre membre de cette famille, Charles Le Coustelier, qualifié sieur de Bonnebosq, qui portait d’argent à trois têtes de sanglier arrachées de sable.
A la fin du XVIIIe. siècle, la famille du Val de Bonneval avait succédé à celle de Le Çoustelier, ainsi que le prouve la mention d’un procès de patronage, relatif à la cure de Bonnebosq, que l’on trouve dans Basnage et La Tournerie (V. notes manuscrites de M. Ch. Vasseur sur les anciennes familles de l’évêché de Lisieux).
Il y a, sur le territoire de Bonnebosq, un fief nommé le Vaudoré.
Jean de Vaudoré fut trouvé noble à Bonnebosq par Montfaut.
Son nom de famille était Rioult. Ce fief était passé à la famille Rioult par le mariage de damoiselle Hélène de Vaudoré avec Jean Rioult, dit du Vaudoré, à la fin du XIII ». siècle, suivant la déclaration faite devant les Élus de Lisieux, en 1340.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

92. — Le 4 févr. 1696, vu l’attestation du sr Ameline, vicaire desservant la parr. de Bonnebosc, dispense de bans pour le mariage de Hélie Roussel.

132. – Le 9 mars 1696, la nomination à la cure de St-Martin de Bonnebosq appartenant au seigr. du lieu, Msre. Bruno-Emmanuel de Motteville, chevr. comte de Motteville, marquis haut-justicier de la Haye-du-Puits, baron de Bonnebosq du chef de dame Françoise du Fay, son épouse, conser. du Roy en ses Conseils, président à mortier en sa cour du parlement de Normandie, nomme à lad. cure de Bonnebosq, vacante par la mort de Me. Faguais, dernier titulaire, la personne de Me. Jacques Deleau, pbrë du diocèse de Rouen, curé de Claville aud. diocèse.
Le 13 mars 1696, le seig. évêque donne aud. sr. Deleau la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr. Deleau prend possession de la cure de Bonnebosq, en présence de Me. Ollivier Dufer, pbrë, curé du Fournet, Me. François Ameline, vicaire de Bonnebosq, Me. Robert Daragon, receveur de la baronnie de Bonnebosq, et autres témoins.

26. – Le 30 avril 1697 Me. Jacques Deleau, bachelier en la sacrée faculté de Paris, pbre, curé de Claville, diocèse de Rouen, et pourvu de la cure de St-Martin de Bonnebosq par la nomination de. Messr. Bruno-Emmanuel de Motteville, chev, comte du lieu, marquis, haut-justicier de la Haye-du-Puits, baron, seig. et patron de Bonnebosq, a faite de sa personne, résigne entre les mains du seig. évêque de Lx, sud, cure de Bonnebosq en faveur de noble et discrète personne, Me. Jean de Pierres, pbrë, prieur et chanoine du Faulq en la cathédrale de Lx ; et led, sr. de Pierres résigne aussi entre les mains du seig. évêque sad, prébende du Faulq, appelée prébende volante, en faveur ditd. sr. Deleau, pour cause de mutuelle permutation. Fait eu présence et du consentement dud. seig. comte de Motteville, époux de noble dame Françoise Du Fay de la Haye-du-Puits.
Le 5 mai 1697, le seig. évêque donne aurd. sr. de Pierres la collation de la cura rie Bonnebosq.
Le même jour, Sa Grandeur donne aud. sr. Deleau la collation dud, canonicat et prébende volante du Faulq.
Le 8 mai 1697, le sr. Deleau est mis en possession du canonicat du Faulq par le ministère de Me. le doyen du chapitre.

47.- Le 6 mai 1697, Mre. Jean de Pierres, pbrë, cy-devant chanoine de la Cathédrale, pourvu de la cure de Bonnebosq, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me. François Ameline, pbrë, vicaire de lad. parr. Jean Descotils, sr. de la Fontaine et autres.

Curés. – Faguais – j. Deleau – J. de Pierres.
Vicaires. – P. Ameline – Cantel.
Clerc – R Letardif.
Notables. – J.Descolis – R. Daragon.

590. —Le 23 sept. 1702, Robert Letardif, fils de Charles et de Marguerite Quétel, de la parr, de Bonnebosc, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

6. — Le 12 février 1706, vu l’attestation du sr Cantel, vicaire de Bonnebosc, dispense de bans pour le mariage entre Simon Mioque et Marie Valsemey.

53. – Le 17 mars 1709, Robert Langlois, Jean Vallée, Robert Leliepvre, Jean Quête! et Jean Le Tardif, tous demeurant à Bonnebosq, constituent 150 livres de rente en faveur de Me. Robert Le Tardif, fils Charles, écolier, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Led. sr. acolyte avait fait son cours de philosophie tant au grand qu’au petit séminaire de Lx. Fait à Bonnebosq, en présence de Me François Mignot, sergent à Beuvron.

343. – Le 24 juin 1712, Jean et Guillaume Toustain, frères, demeurant led. Guillaume à St-Etienne-la-Thillaye, et led. Jean à Bonnebosc, constituent 150 livres de rente en faveur de leur neveu, Me Jean Toustain, acolyte, né et demeurant à St-Gatien-des-Bois, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

186. – Le 15 fév. 1723, « .Mémoire des actes de profession des religieuses qui sont dans l’abbaye de Préaux depuis 1691 :
Soeur Magdeleine de Bonnebosc, le 27 sept. 1712.

636. – Le 4 août 1720, titre clérical fait en faveur de Me. Jean Langlois, acolyte, par Robert Langlois, demeurant à Bonnebosq.

967. – Le 22 août 1725, Pierre Mariolle, fils Richard, demeurant en la parr. de Bonnebosc, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. François Mariolle, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait au Fournet, en présence de Me. Jacques Noël, pbrë, demeurant à Valsemey, et Pierre Lécuier, pbrë, vicaire de Bonnebosc.

Curé. – J. de Pierres.
Vicaires. – Guillemin – P. Lécuyer.
Clercs.- R. Letardif – F. Mariolles.
Seigneurs et notables. – G. Patry de Bordeaux – J. Patry de Glanville – P. Patry
de Cricqueboeuf – F. Senoze.

1033. – Le 7 mars 1731, Me. Jacques Duval, pbrë de la parr. d’Heudreville et vicaire de Bonnebosc, Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux sr. chanoines de la Cathédrale, aux religr. de Beaumont-en-Auge et à ceux de Ste-Barbe.

1050. – Le 31 août 1730, Jean-Baptiste Thouret, sr. des Vaux, demeurant à Bonnebosc, constitua 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Jean-Pierre Thouret, acolyte, aflin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

1197.- Le 14 mars 1732, Me. Jacques Duval, pbrë de la parr. de Heudreville et vicaire de Bonnebosc, où il demeure, Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au Chapitre de la Cathédrale, et aux religr. de Beaumont-en-Auge et de Ste-Barbe.

1356. – Le 27 mars 1733, Me. Jacques Duval, pbrë de la parr. d’Heudreville et vicaire de Bonnebosc, Me. ès-arts en l’Université, fait réitérer ses noms et grades aux sr. chanoines de Lx, ainsi qu’aux religieux de Beaumont et de Ste-Barbe.

97. – Le 10 mai 1735, Me. Jean-Joseph de Nollet de Malvoue, pbrë du diocèse de Lx, originaire de Guerquesalles, curé de Tiedeville, diocèse de Rouen, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de St-Martin de Bonnebosc, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me. Jean de Pierres, pbrë, dernier titulaire.
Le 11 juillet 1735, le seig. évèque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 12 juillet 1735, le sr. de Nollet prend possession de la cure de Bonnebosc, en présence de Me. Jacques de la Berterie, pbrë, curé de la Chapelle-Hainfray, Me. Pierre Delamare, pbrë, vicaire de Bonnebosc, et autres témoins.

143. – Le 5 fév. 1742, vu l’attestation du sr. Desvaux, vicaire de Bonnebosc, dispense de bans pour le mariage de Pierre Heurtevent.

460. – Le 20 mai 1743, vu le certificat sr. Desvaux, vicaire de Bonnebosc, dispense de bans pour le mariage de Simon Julienne, fils Georges.

497. – Le 30 juillet 1743, vu l’attestation du sr. Bacheley, vicaire de Bonnebosc, dispense de bans pour le mariage de Marguerite Ygou.

250.- Le 27 oct. 1745, Me. François-Nicolas de Manteville, pbrë, curé de Toutinville, doyenné de Pontaudemer, et pourvu de la cure de Bonnebosc, demeurant en sa maison curiale de Toutainville, donne sa procuration pour résigner sad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Jean-Thomas Desvaux, pbrë, vicaire de Bonnebosc.
Fait et passé à Rouen, rue de l’Ecole, en la maison de Msr. Pierre-Georges de Motteville de la Haye-du-Puits, baron et patron de Bonnebosc et aussi seig. et patron de St-Aubin de Cercueils, Tourneville et autres lieux.
Le 19 nov. 1745, led. sr. Desvaux obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cour de Toutainville.
Le 4 janv. 1746, le seig. évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 15 févr. 1746, le sr. Desvaux prend possession de lad. cure, en présence dud. sr. de Manteville, dernier titulaire, curé de Bonnebosc et y demeurant; Mesr. Pierre Duquesne, chev. seig. de la Mare et de la Chevallerie, demeurant à Toutainville ; Me. Pierre Mancel, vicaire de Formeville; Me. René Blondel, cons. et procureur du roy en l’élection de Pontaudemer, y demeurant, et Hescamp de Coltot, Esc. demeurant aussi à Pontaudemer.

Curés -J. de Pierres – Jean-Joseph de Nollet de Malvoue. – François-Nicolas de Manteville.
Vicaires. – J. Duval, XV. 1356. – P. Delamarre-, XVI. 97- – J.-T. Desvaux – Bacheley.
Clerc. – J.-P. Thouret, XV.
Patron. – Le seigneur du lieu- – P.G de Motteville.
Seigneurs.- J. de Borel – P. de Borel.

37 – Le 9 févr. 1751, dispense de bans pour le mariage entre Simon Julienne, sr.de la Couture, fils de Simon Julienne et de feue Anne Dauvergne, de la parr, de Victot, d’une part, et noble dame Marie Thouret, Vve. de Pierre de Borel, Esc. sr. des Essarts, fille de feu Charles Thouret, sr. des Hauts-Champs, et de Marie Poullain, de la parr. de Bonnebosc.

89. – Le 24 avril 1755, vu I ‘attestation du sr. Bottey, vicaire d’Auvillers, et du sr. Manteville, curé de Bonnebosc, dispense de bans pour le mariage entre Jean-François Martin, contrôleur des actes Bonnebosc. Fils de Jean-François et de feue Françoise Buhot, de la parr. d’Auvillers, d’une part, et Marie-Jeanne Varin. fille de feu François et Vve. de François Lelièvre tabellion, de la parr. d’Auvillers et demeurant depuis temps de droit à Bonnebosc.

1133. – Le 7 août 1757, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Guillaume-Frédéric des Essards, chev. seig. de Secqueville, cons. du roy, président au présidial de Caen, fils de Mes. Jean-Jacques des Essards, chev. seig. de Monttiquet, seig. patron haut-justicier de Secqueville -en-Bessin et ancien président au présidial de Caen, et de noble dame Anne-Thérèse de Bleds, de la parr. de St-Sauveur de Caen, diocèse de Bayeux, d’une part, et noble damll. Marie-Louise-Thérèse Bazin. de Campbénard, fille de Mes. Jean-Baptiste-Jacques Bazin, seig. de Campbénard, Champversan, maître honoraire des Comptes, Aides et Finances de Normandie, et de feue noble dame Catherine Morin, de la parr. de Bonnebosq.

19. – Le 15 août 1760, la nomination à la chapelle domestique du manoir seigneural de Campbénard situé en la parr. de Bonnebosq appartenant au seig. du lieu, Msr. Jean-Baptiste-Louis Bazin de Ste-Honorine, Esc. cons. du roy, garde des sceaux en la chancellerie près le parlement de Rouen, seig. de Campbénard et de Champversan, nomme à lad. chapelle, vacante par la mort de Me. Jacques Hain, pbrë. dernier titulaire, la personne de Me. Adrien Hare, clerc tonsuré du diocèse de Rouen et Me. ès-arts en l’Université de Paris. Fait et passé à Rouen.
Le 7 sept. 1760, le roy, à cause de son droit de régale, donne aud. sr. Hare la collation dud. bénéfice.
Le 12 oct. 1760, le sr. Hare prend possession de la chapelle de Campbénard avec toutes les cérémonies ordinaires, en présence de Mes. Guillaume Lambert des Fourneaux, chev. second président du bureau des finances de Rouen, demeurant en lad. ville, rue de l’Edile, parr.
St-Laurent, et de Me. Etienne Gilles, clerc tonsuré, demeurant à Fresneuse.

76. – Le 14 mars 1761, la nomination à la cure de Bonnebosq appartenant au seig. du lieu, Mesr. André-Guy du Val de Bonneval, chev. seig. et patron de la châtellenie de la Houblonnière, Lozier, Fumichon, Morière, Moulineaux, Grand-Couronne, seig. et patron de Manneville-la-Pipart, du Brèvedent, Mesnil-aux-Crottes, Mesnil-Tison, seig. baron et patron de Bonnebosq, St-Eugène et Le Fournet, cons. du roy en ses conseils, président à mortier en la cour de parlement de Normandie, demeurant en son hôtel, à Rouen, rue et parr. St-Patrice, nomme à lad. cure de Bonnebosq, vacante par la mort de Me. François-Nicolas de Manteville, dernier titulaire, la personne de Me. François Bellamy, pbfë du diocèse de Rouen, titulaire de la chapelle St-Léonard en la métropole. Fait et passé à Rouen, en l’hôtel dud. seig.
Le 6 avril 1761, Mr. Le Bas de Fresne, vic. Gl. du seig. Évêque de Lx, donne aud. sr. Bellamy la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr. Bellamy prend possession de la cure de Bonnebosq, en présence de Me. Louis-Marie Le Houé, curé de la Houblonnière; Me. Louis-François Loyer, pbrë, chanoine régulier de l’Ordre de la Ste-Trinité; demeurant à Lx, au couvent dud. Ordre ; Me. Guillaume Inger, pbrë, desservant la parr. de Bonnebosq; Michel Thorel, intendant dud. seig. de Bonneval, demeurant à la Houblonnière; Me. Jean-François Martin, tabellion royal, demeurant à Bonnebosq, et autres témoins.

1. – Le 20 sept. 1762, Jacques Lévesque, sr. du Taillis, marchand, demeurant à Bonnebosq, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Jacques-Pierre Lévesque (l), acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mesr. Jean-Baptiste Louis Bazin de Ste-Honorine, seig de Campbénard et de Champversan et autres lieux, cons.du roy, garde des sceaux de la chancellerie près le parlement de Normandie, demeurant à Rouen et se trouvant présentement en son château du Cambénard, et par Me. Jacques Gosset, pbrë, demeurant en la pafr. du Chesne. Fait et passé aud. château.

78. – Le 13 avril 1763, vu l’attestation du sr. Inger, vicaire de Bonnebosq, dispense de bans pour le mariage de Simon Julienne.

211. – Le 15 mars 1761, Charles Vallée, marchand, demeurant à Bonnebosc, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Charles Vallée, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Fait et passé à Bonnebosc, en présence de Me. Jean-Jacques Lelièvre, avocat, demeurant à Pont-l’Evêque.

91. – Le 2 mars 1767, vu l’attestation du sr. Saffrey, vicaire d’Auvillers, et du sr. Inger, vicaire de Bonnebosc, dispense de bans pour le mariage de Jacques Quetel et d’Elisabeth Colleville.

149 – Le 8 janv. 1767, Me. Jacques-Louis-Martin Fosse, acolyte, et Jean-François Fosse, son cousin, demeurant à Bonnebosc, constituent 150 livres de rente en faveur dud. sr. acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Bonnebosc, en présence de Me. Guillaume Inger, pbrë, vicaire du lieu, et autres témoins.

Curés.- F.-N. de Manteville – F. Bellamy.
Vicaire. – G. Inger.
Prêtres de la paroisse. – G. Inger – D.-J. Colleville.
Clercs.- D.-J. Colleville – J -L.-M. Fosse – J.-P. Levesque – C Vallée.
Patron. – Le seigneur du lieu -A.G.du Val de Bonneval.
Seigneurs et notables. – J.-B.-J. Bazin – C. Morin – J.-B.-L. Bazin – Jq.Bazin de Campbènard – P. de Borel – M. Thouret – F. Lelièvre – M.J. Farin – J. Lelièvre – L.M Legrip – J.-J Lelièvre – J.-F. Martin – C. Thouret – M. Poullain – J.-B Thouret.

103. — Le 7 avril 1787, (samedi saint), furent ordonnés sous diacres Simon-Auguste-Jacques Vallée, acolyte de Bonnebosc.

145. — Le 26 mars 1787, Jean-Baptiste Vallée, marchand, demeurant à Auvillars, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Simon-Auguste-Jacques Vallée, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur deux pièces de terre, nommées l’une le Val-Héron et l’autre l’Héritage-Sèche, toutes deux se tenant et situées à Bonnebosq. Fait et passé au manoir d’Heudreville en lad. pair. d’Auvillars.
led. Sr acolyte, né à Bonnebosq, résidait ordinairement à Auvillars, chez son père.

212. — Le 15 janv. 1771, François-Chrysostome Exmelin, marchand, demeurant à St-Pierre-Azifs, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jean-François Mabire, acolyte de la parr. de Bonnebosq, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. Sr. acolyte abstînt fut représenté par son père, le Sr. Jean Mabire, demeurant à Bonnebosq.

127. — Le 17 janv. 1780, la nomination à la chapelle St-Jean, fondée dans l’enceinte du manoir seigneurial de Campbénard, parr. de Bonnebosc (1), appartenant au seig.du lieu, Mesre. Jean-Baptiste-Louis Bazin de Ste- Honorine, chev. seig. de Campbénard, Fresneuse, Champs-Verson et autres lieux, ancien garde des sceaux près du parlement de Normandie, demeurant en sa terre de Fresneuse et se trouvant présentement à Paris à l’hôtel de Navarre, rue des Boucheries, parr. St-Roch, nomme à lad. chapelle, vacante par la démission de M. Augustin- Alexis Taillet, pbre du diocèse de Rouen, en date du 10 courant, la personne de M. Gabriel-Toussaint Cochard, clerc du diocèse de Chartres.
Le 25 mars 1780, le seig. évêque donne aud. Sr. Cochard la collation dud. bénéfice.
Le 18 juillet 1780, le Sr. Cochard étant mort sans avoir pris possession de lad. chapelle, led. seig. y nomme la personne de Me. Jacques-Pierre Vesque, pbre, vicaire de St-Germain d’Auvillars. Donné au château de Campbénard.
Le 1 août 1780, le seig. évêque donne aud. Sr. Vesque la collation dud. bénéfice.
Le 22 août 1780, le Sr. Vesque prend possession de la chapelle du château de Campbénard, sur le territoire de la parr. d’Auvillers ou celle de Bonnebosc, en présence de cinq témoins demeurant tous en lad. de Bonnebosc. en présence de cinq témoins demeurant tous en lad. parr. de Bonnebosc.

176. — Le 4 nov. 1781, la nomination à la cure de St .Martin de Bonnebosc appartenant au seig. du lieu et revenant présentement au roy à cause de la garde-noble non-relevée des enfants de feu M. de Bonneval, Sa Majesté nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. François Bellamy, dernier titulaire, la personne de M. Pierre Lefortier, curé de Ste-Croix de Cormeilles. Donné à Versailles.
le 30 janv. 1782, le seig. évêque donne aud. Lefortier la collation dud. bénéfice.
Le 20 févr. 1782, le Sr. Lefortier prend possession de la cure de Bonnebosc, en présence de Me. Guillaume Inger, desservant lad. par. Me François-Charles Fougy, vicaire du lieu, et autres témoins.
Le 11 févr. 1782, la nomination à la cure de St-Martin de Bonnebosc, appartenant au duc d’Orléans, en qualité de gardien-noble des enfants mineurs de feu M.de Bonneval, président à mortier au parlement de Normandie et patron de lad. parr., Son Altesse sérénissime, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. François Bellamy, dernier titulaire, la personne de Mesre. Philippe-Sébastien-Claude de Nocey, pbre du diocèse de Lx, demeurant au Torquesne. Donné a Paris, au Palais Royal. (P. 150).
Le 21 févr. 1782, le seig. évêque donne aud. Sr.de Nocey b collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le Sr. de Nocey prend possession de la cure de Bonnebosc, en présence de M. Guillaume Inger, desservant lad. parr.
Me. François-Charles Fougy, vicaire dud. lieu ; 31* Jean-François Martin, notaire royal à Bonnebosc, y demeurant, et autres témoins.

282. — Le 2 août 1782, Nicolas-Simon Bottey, marchand laboureur, demeurant en la parr. d’Auvillers, constitue 150 livres de rente en
faveur de son cousin, le Sr. François Pouchin , acolyte de la parr. de Bonnebosq, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une pièce de terre, nommée les Champs-Blanchard, sise à Auvillers. Fait et passé à Bonnebosq, en l’étude de Me. Jean-Baptiste Pouchin, notaire.

326. — Le 13 janv. 1785, 31. Pierre Lefortier, pbre, curé de Ste-Croix de Cormeilles et de St-Martin de Bonnebosq, donne sa procuration pour résigner lad. cure de Cormeilles entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Mre. Philippe-Sébastien-Claude de Nocey, pbre du diocèse de Lx, (parr. du Torquesne). Fait et passé à Lx.

99. — Le 6 avril 1787, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Alexandre-Martin-Honoré Vallée, fils de Charles et de Catherine Couture, de la parr, de Bonnebosc.

103. — Le 7 avril 1787, (samedi saint), furent ordonnés sous-diacres:
Simon-Auguste-Jacques Vallée, acolyte de Bonnebosc;

49. — Le 22 mars 1788, furent ordonnés diacres :
Simon-Auguste-Jacques Vallée, de la parr, de Bonnebosq.

123. — Le 7 mars 1789, furent ordonnés prêtres:
Me. Simon-Auguste-Jacques Vallée, diacre de la parr. de Bonnebosq.

Curés — F. Bellamy – P. Lefortier
Vicaire. – F.-C. Fougy
Prêtre desserrant G. Inger
Clercs. J.-F. Mabire – F. Pouchin – A-M.-H. Vallée – S. A-Jq Vallée
Patron Le seigneur du lieu Le roi. Le duc d’Orléans.

INVENTAIRE SOMMAIRE DES ARCHIVES DÉPARTEMENTALES ANTÉRIEURES A 1790.
Extraits:
– Claude-Louis de Subtil de Beaumont, chevalier, seigneur et patron de Martinville, de Bonnebosq, Moulines. Fontaine et autres lieux.
– 1770, 17 juillet, inhumation de Jeanne- Austreberte, dame de Bonnebosq, femme
de Charles Le Coustelier, seigneur de Bonnebosq.
– 1535-1687.- MALADRERIE DE BONNEBOSO. Échange devant Nicolle Varin et Robert Varin, tabellions à Lisieux, par Jean de Fervaques, écuyer de St-Eugène, à Pierre de Fervaques, écuyer, de 4 pièces de terre sises à Bonnebosg, contre 2 pièces de terre sises à Bonnebosq et St-Eugène, contenant 4 acres et demie, nommées la Maladrerie ( 1535 ) . Copie requise par l’ordre de St- Lazare ( 1687).
– 1692 Quittance de rente par Madeleine Grestey, veuve de Pierre Labbey, écuyer, seigneur d’Ecajeul, demeurant à la Rocque-Baignard à Thomas Langlois marchand, de BONNEBOSQ.

Cahier des Annales de Normandie. Vallez Jean-Marie. Tréfonciers et propriétaires de loges du champ de foire de Guibray (XVIe-XVIIIe siècles).
Extraits:
– L’une des représentantes de la famille Le Cloutier, Catherine, fuie de Philippe, épousa noble homme Pierre Gohier, sieur de Pertheville. Leur fille cadette, Catherine Gohier, partagea leur succession, en mai 1607, avec son neveu, François de Guerpel, sieur de Bonnebosq.
François était le fils de Jacques de Guerpel, sieur des Loges, de Godisson et de Bonnebosq et de Jeanne Gohier, sœur aînée de Catherine. Pierre Gohier était donc le grandpère et non l’oncle de François de Guerpel, comme A. Dubourg l’indique dans son livre, Une famille normande, les Guerpel: 1272-1930, Caen, MCMXXX, p. 10.
– La majeure partie des biens de Catherine Gohier fit, toutefois, retour à son lignage et fut recueillie par son petit-neveu, Henri de Guerpel, écuyer, sieur de Bonnebosq et de Pertheville qui, en mars 1645, produisit ses titres de propriété devant Pintendant de la Potherie.

Le régime de la liberté des cultes dans le département du Calvados, pendant la première séparation (1795-1802) par Patry, Raoul.
– A Bonnebosq, l’agent municipal, au lieu de faire disparaître le calvaire suivant les ordres qu’il a reçus, « s’est contenté, écrit Lévêque, de l’entourer de feuillages »
Arch. dép. L. m. Police. Lettre du 6 floréal, an V.

– Le commissaire de Bonnebosq écrit directement au ministre de la police pour lui faire part de sa décision : il impose le serment à tous les ecclésiastiques de son arrondissement, car sans cela les prêtres, pour se soustraire à la loi, renoncent au culte public et font l’office dans les maisons particulières ; le législateur n’a d’ailleurs pas voulu créer deux sortes de prêtres et la loi a eu pour but de mettre fin aux haines et aux divisions. Mais le commissaire de Bonnebosq est obligé d’avouer que, malgré son arrêté, plusieurs ecclé- siastiques refusent le serment ; dans son embarras il consulte le mi- nistre ( 1 )
(1) Arch. nation. F 7319, 25 vendémiaire. La réponse du ministre est datée du 17 brumaire, Arch. nation. F 7272 : les prêtres autorisés à rester en Franœ, sans distinction, doivent prêter le serment, les autres doivent être reclus ou déportés. L’interprétation du commissaire Lévêque, qui veut imposer le serment aux seuls prêtres exerçant le culte, pèche donc par excès de libéralisme.
– Vallée, prêtre réfractaire, habite chez son frère, le maire de Bonnebosq, sans avoir fait la pro- messe de fidélité.
– Ces menaces n’étaient pas vaines, car Gambier, curé constitutionnel de Bonnebosq, acquéreur du presbytère de l’endroit, est victime d’une tentative d’assassinat en frimaire, griè- vement blessé il peut désigner son agresseur, mais celui-ci est assez puissant pour faire abandonner l’instruction commencée.

La déportation du clergé orthodoxe pendant la Révolution – EMILE SEVESTRE
– Le Havre [Seine- Inferieure].
3555 Fougy, Frangois-Charles, vicaire de Bonnebosq – Calvados.

Cartulaires de Saint-Ymer-en-Auge et de Bricquebec – Charles Bréard
Extraits:
Vers 1160 – Matheus et Ricardus de Bonneboz.
L’oncle et le neveu. Bonnebosq était un plein fief de haubert, dit fief de Saint-Martin de Bonnebosq, mouvant du domaine d’Auge.
On trouve les seigneurs de ce lieu en Angleterre, dans le Roman de Rou :
« E Dam Richart qui tient Orbec
« E li sire de Bonneboz,
« E cil de Sap è cil de Gloz. ••
La famille de Bonnebosq s’est conservée fort longtemps; elle est souvent citée dans les chartes en faveur des abbayes normandes. Dans d’anciens actes, on voit, entre autres choses, que dix-neuf fiefs de la vallée d’Auge relevaient de leur seigneurie de Bonnebosq, au XVIIe siècle; parmi lesquels nous distinguons les fiefs de Betteville, du Torquesne et de Gassart, qui, en raison de leurs attaches avec Saint-Ymer, sont cites souvent dans la composition des terres disséminées du prieuré.

Le régime de la liberté des cultes dans le département du Calvados, pendant la première séparation. Patry, Raoul
Extraits:
– Dans la commune de Bonnebosq, un réfractaire nommé Férey, ancien curé de Caudemuche, provoque des rassemblements qui troublent la tranquillité publique.
– A Bonnebosq, l’agent municipal, au lieu de faire disparaître le calvaire suivant les ordres qu’il a reçus, « s’est contenté, écrit L’évêque, de l’entourer de feuillages
– Le commissaire de Bonnebosq écrit directement au ministre de la police pour lui faire part de sa décision : il impose le serment à tous les ecclésiastiques de son arrondissement, car sans cela les prêtres, pour se soustraire à la loi, renoncent au culte public et font l’office dans les maisons particulières ; le législateur n’a d’ailleurs pas voulu créer deux sortes de prêtres et la loi a eu pour but de mettre fin aux haines et aux divisions. Mais le commissaire de Bonnebosq est obligé d’avouer que, malgré son arrêté, plusieurs ecclésiastiques refusent le serment ; dans son embarras il consulte le ministre.
– Gambier, curé constitutionnel de Bonnebosq, acquéreur du presbytère de l’endroit, est victime d’une tentative d’assassinat en frimaire, grièvement blessé il peut désigner son agresseur, mais celui-ci est assez puissant pour faire abandonner l’instruction commencée.

Bulletin de la Société historique et archéologique de l’Orne.
Extraits:
Gilles 1er, sieur des Loges et de Godisson, époux de Delle. Jehanne de Mondion ou de Montguyon.
De cette union sont issus : dont
– Mre Gilles Guerpel, curé de Vimoutiers (1555-1S68] puis d’Avernes (1575-1580), enfin curé de Bonnebosq (1587-1588). Il alla mourir à Godisson, dans la maison de son frère Odo.
et
– Mre François de Guerpel, fils aine (22 août 1526), qui continue la filiation, sieur des Loges et de Godisson, époux de Jehanne des Chênes, dame du Chesnay et de Bonnebosq, fille de Guillaume, écuyer, seigneur du Chesnay. Il décéda avant 1574 et sa femme en 1604 après avoir recueilli la succession de Guillaume d’Hennebault, sieur de Bonnebosq (4 Juillet 1574).

François de Guerpel laissa une fille et un garçon : dont
– Mre Jacques de Guerpel, sieur des Loges, Godisson, Bonnebosq, le Chesnay (1574 — fin de 1598). II avait épousé delle. Gobier ou Gouhier.
Jacques de Guerpel eut 2 fils dont :
– Mre François de Guerpel qui continue la filiation, seigneur de Bonnebosq, Pertheville, les Loges, Godisson en chef époux de Delle. Claude de Franquetot.
François de Guerpel laissa comme héritiers : dont
Mre Pierre Henry-Gabriel de Guerpel, seigneur de Bonnebosq, Pertheville, les Loges, Godisson, époux de Delle. Marie- Anne-Thérèze Bonnet.

Collection de dalles tumulaires de la Normandie – Le Metayer-Masselin, Léon
Extrait:
St.-Martin-du-Tilleul. Marie Joseph roch de gauville et Apolline Madeleine Filleul son épouse.
Apolline Madeleine Filleul mourut sans enfants, et les terres de St-Martin et des Chesnets réunies passèrent successivement à Marie-Jeanne Lefort de Bonnebosq, chanoinesse, fille de Marie-Louise Filleul, sa sœur; puis à M. Labbey de La Roque , oncle et neveu, fils et petit-fils de sa seconde sœur , Louise-Gabrielle-Jeanne Filleul.

Master Wace, His Chronicle Of The Norman Conquest From The Roman De Rou 1837.
Bonnebosq, arrondissement de Pont-l’Evêque. Ralf de Bonnebosq figure parmi les bienfaiteurs de saint Etienne à Caen. Sous Hen.I Gilbert de Bonnebosq.

Histoire du privilège de Saint Romain: en vertu duquel le chapitre – De Amable Floquet
Extrait:
1699. FRANÇOIS LECOUSTELLIER, écuyer, sieur de Bonneboz, âgé de 33 ans, né et demeurant à Alençon, gentilhomme. Après avoir dîné chez un gentilhomme d’Alençon, avec le sieur De la Pouperière, il alla se promener avec lui jusqu’à un endroit appelé le Pré-au- Roux, où il y avait un jeu de boule. Pendant cette promenade, il ne cessa d’adresser à son compagnon des paroles agaçantes, aigres- douces et épigrammatiques. Le sieur De la Pouperière se fâcha et mit l’épée à la main ; le sieur De Bonneboz en fit autant, ils se battirent ; le sieur De la Pouperière fut tué.

Historiques, généalogiques, politiques, militaires, de la maison de Grant par Charles Grant,
Extraits:
– Autre contrat passé devant Thomas Hardy & Robin Mignardy Tabellions, en la Vicomte de Pontaudemer, au siège de Beuzeville, le 7 Mars, 1469, qui contient comme le dit, Jehan Grant, Ecuyer, Seigneur de Quetteville, vendit à Jacques Duval quarante soulz Tournois de rentes, à prendre en vingt livres, sur les biens, meubles & héritages de Noble homme Jehan d’Ànnehault, Ecuyer, Sieur de Bonneboz, comme il est plus amplement contenu au dit contrat.
– Demoiselle Maheult de Bonneboz, fille & héritière de Messire Jehan de Bonneboz, Chevalier Baron des dittes seigneuries de Bonneboz en Auge, & de Bonneboz en Lieuvin.
– Ce qui est pour montrer la généalogie des dits Grant sortis des Seigneurs de Quetteville & de Maheult de Bonneboz, & que les dits Messieurs Nicolle de Quetteville & Jehan de Bonneboz, père de la ditte Maheult, étoient Chevaliers de chacun côté.

Histoire généalogique de la maison Harcourt.
Marie Boullemer veuve de François le Coustelier Seigneur de Bonnebosc; de laquelle il a eu Jacques Murdrac Seigneur de Corday & Jordaine Murdrac.

Chronique du Mont-Saint-Michel (1343-1468) – Luce Siméon.
1422, DECEMBRE, VERNON.
Henri VI, roi de France et d’Angleterre, donne à Nicolas Burdett, écuyer, en récompense des services rendus par le dit écuyer à Jean, duc de Bedford, régent de France, les terres et seigneuries de Bonneboscq et de Manneville-la-Pipard.

Henry, par la grâce de Dieu roy de France et d’Angleterre, savoir faisons a tous presens et avenir que nous, considerans les bons et aggreables services que a faiz a nostre très chier et très amé oncle Jehan, régent nostre royaume de France, duc de Bedfort, fait chascun jour, et espérons que encores face, ou temps avenir, nostre amé Nicolas Burdet, escuier, a icellui, par ladvis de nostre dit oncle , de grâce especial , pleine puissance et auctorité royal , avons donné, cédé, transporté et delaissié et par la teneur de ces présentes cédons, transportons et délaissons les terres et seigneuries de Bonnebos, en l’eveschié de Lisieux, ou bailliage de Rouen, Manneville et Pimphart(1) avecques toutes leurs appartenances et appendances, que souloit tenir Basille Jen, escuier, ensemble toutes les terres, seigneuries, rentes, revenues et possessions que jadiz furent au sire de Morney, chevalier, situéez et assises es bailliages de Rouen et de Caux et ailleurs en nostre pais de Normendie…, jusquez a la valeur de mil escuz d’or de revenue par an… Donné a Vernon, ou moys de décembre, Fan de grâce mil cccc vint et deux, et de nostre règne le premier. Ainsi signé : par le roy, a la relacion de monseigneur le régent de France duc de Bedfort.
J. MlLET. (Arch. Nat., sect. hist., JJ 1722, n° 191)
(1). Auj. Manneville-la-Pipard, Calvados, arr. Blangy, c. Pont-l’Évêque. Les scribes de la chancellerie du duc de Bedford ont défiguré ce nom de lieu composé où ils ont vu à tort deux localités distinctes.

Armorial général de France (édit de novembre 1696)
74. — Anne Thouar, femme de Charle Le Coutelier, écuier, sr de Bonnebos :
D’argent à une fasse de gueules chargée d’une bayonnette d’or.
128. — Charles Le Coutelier, escuier, sr de Bonnebos : D’argent à 3 hures de sanglier arrachées de sable

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.
Extraits:
Bonnebosq. Motte avec fossés, dans le bois, à l’est du bourg. (De Caumont, ibid., t. V, p. 110, et Congrès arch. de France, 37″ session, Lisieux, 1870, p. 102.)

BONNEBOSQ. – Motte très bien conservée avec deux enceintes annexes dans le « Bois de Bonnebosq » (Cad., A, 225), à 600 m. environ au sud de l’église, sur la crête d’un coteau exposé au .N-0. et qui domine à la foi la Vallée de Leaupartie et celle d’Auvillars. Sur la carte d’Etat-Major au 1/80000′ on peut fixer son emplacement au niveau de la tête de l’h de « Chambray ».
La motte tronconique mesure 30 m. environ de diamètre au sommet et plus de 50 à la base. Elle est entourée d’un profond fossé qu’elle domine de 6 à 8 m. Au Nord-Ouest, une enceinte trapézoïde, défendue par une ligne de remparts doublée de fossés qui communiquent avec ceux de la motte, lui est accolée. Ses dimensions sont de 45m sur 25 une entrée de 8 m. environ de largeur s’ouvre ver le nord. Au Sud-Est et au Sud, ces ouvrage sont protégés du côté du plateau par une demi-lune ou croissant de 65 m. de long- sur 20 de large ; mais les remparts en sont à peu près nivelés et les fossés en partie comblés; on peut néanmoins en suivre facilement les contour.
L’ensemble de cette ancienne forteresse qui couvre plus d’un demi-hectare porte le nom de « Fort-de-Bonnebosq » et la tradition locale lui assigne un rôle important pendant le invasions anglaises du XIV· et XV· siècles. Des fouilles seraient nécessaire pour établir si la motte a servi de base à un donjon maçonné ou simplement à un fort en bai, et permettraient de lui assigner une origine exacte.
Provisoirement, tout fait supposer qu’il s’agit d’un château de la période féodale.

DANDURAND Michel, « Bonnebosq – Manoir du Champ-Versan« , AAN 145, 1987 (1988).
Le beau manoir du Champ-Versan s’élève au centre d’un terroir remarquablement plan du plateau augeron d’où s’échappent de tous côtés les ruisseaux qui gagnent la Dives et la Touques. Il se situe à quelques kilomètres du bourg de Bonnebosq, logé à la confluence de quatre ou cinq profonds vallons. La cour et les dépendances étaient autrefois entourées de douves dont le tracé est encore visible.
Le logis, de plan rectangulaire oriente sa façade au Sud-Est. Selon une disposition fréquente en Pays d’Auge, par exemple au manoir voisin de Criquebeuf, il se complète de deux pavillons presque hors oeuvre qui sont ici placés à l’arrière; ils sont couverts d’une toiture de tuile débordante en hache. Celui de l’Est est en colombage et torchis, revêtu d’enduit. Celui de gauche fait appel à toute l’heureuse variété des matériaux locaux: soubassement et élévation sur deux côtés en pierre blanche de grand appareil, poteaux corniers aux angles, damier de pierre et brique pour le conduit de la cheminée, colombage et tuileau sur les autres côtés.
La façade principale à deux niveaux est bâtie sur un soubassement de pierre semé quelques damiers de silex. Un enduit clair qui recouvre l’entre-colombage en blocage fait ressortir les colombes et les rares écharpes: le jeu des pans de bois offrait d’ailleurs à l’origine plus de diversité lorsque à l’étage l’allège de la fenêtre de gauche était dotée de croisillons. Aux angles, les poteaux corniers montrent encore les mortaises où s’appuyaient les échauguettes qui avaient probablement la silhouette pittoresque de celles du manoir de Coupesarte. La haute toiture débordante de petites tuiles brunes est calée par deux cheminées en damier de pierre et brique qui accentuent l’élan des pignons en majeure partie de même appareil. Elle est éclairée par deux imposantes lucarnes à la capucine, superbement dessinées avec leurs courbes dont la pente s’amortit vers le bas comme celle de la toiture.
L’élévation de la façade associe habilement équilibre et dissymétrie: si les lucarnes couronnent chacune une travée verticale percée d’une fenêtre à chaque niveau, la porte d’entrée n’a pas été placée au centre et la fenêtre qui la surmonte est décalée vers la droite tandis que de ce côté, deux fenêtres sont jumelées au rez-de-chaussée.
De nombreux raffinements montrent le soin qui a présidé à la construction: linteaux de bois cintré des fenêtres du rez-de-chaussée, petites consoles sculptées des poteaux, frise d’entrelacs aux ouvertures des lucarnes. Les piédroits de la porte sont décorés de feuillages ainsi que les pinacles qui les prolongent et l’arc en accolade qui les relie; on y voit de petits blasons, un sur le linteau, trois sous la sablière; le temps les a rendus malheureusement illisibles.
« Entre les deux pavillons d’angle, la façade arrière est d’un aspect inattendu. Pour la protéger des vents pluvieux, elle a été revêtue d’une immense toiture de petites tuiles qui descend jusqu’au rez-de-chaussée en pierre appareillée, percée de petites fenêtres cintrées.
La construction du manoir remonte à la première moitié du XVIIe siècle. Le domaine du Champ-Versan était dans la mouvance de Camp Bénard dont le plus ancien seigneur connu fut Regnault des Hesbert au XVIe siècle (Jacques HENRY, PA 33, N° 5, mai 1983.). Il revint au XVIIIe siècle, à la famille Bazin (citée dans plusieurs documents entre 1733 et 1786), dont Jacques-Pierre Bazin, conseiller du roi en l’élection de Caen, puis il passa puis passa comme Camp Bénard au baron d’Harambure qui émigra sous la Révolution. Au XIXe siècle, il a appartenu aux La Rochefoucault.
La famille Letrésor qui l’a acquis en 1893, y est maintenant établie depuis cinq générations. Depuis 1977, M. et Mme Marcel Letrésor ont beaucoup oeuvré pour la restauration de leur beau manoir, dégageant les poutres des plafonds, redécouvrant derrière leur revêtement de plâtre les cheminées de pierre (il n’y en a pas moins de 10) construites en grand appareil, aux piédroits tous différents vigoureusement moulurés. Grâce à la parfaite amabilité de Mme Letrésor, les congressistes, en parcourant le rez-de-chaussée, ont pu applaudir le travail exemplaire auquel elle s’est adonnée. Ils ont particulièrement admiré l’encadrement des deux portes qui ouvrent sur le vestibule d’entrée (à un emplacement différent de celui qu’elles occupaient à l’origine); à droite, les piédroits sont décorés de pilastre bagués à chapiteaux ionique, tandis qu’au dessus des pièces rapportées sont sculptées de robustes et rustiques feuilles d’acanthe. A gauche, ce sont des entrelacs de ruban plat qui se déploient autour des petites rosace selon un dessin identique à celui de la frise des lucarnes.. ».

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection… – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.
Extraits:
– 208. D’Annebaud. Ce Guillaume demeuroit à Grengues.
Il se dit fils de feu Nicolas, fils de feu Jean d’Annebaud, écuyer, sr. de Bonnebosc,
dans sa déclaration du fief de Bonnebosc, du 15 septembre 1540, copiée dans le registre des déclarations des fiefs du vicomté d’Auge; manuscrit en vélin, au château de la Roque.
– 208. Guillaume d’Annebaud, Sr. de Bonnebosc,et du dit lieu de Grengues, a dit être issu de noblesse ancienne, et descendu de Jean d’Annebaud; et a produit plusieurs lettrés dont la copie est demeurée au greffe ; desquelles la Ire. est de l’an 1396; et la 2e, de l’an 1402, fait mention de damoiselle Colette de Quetteville, veuve de Jean d’Annebaud, écuyer. Par lesquelles lettres il dit justifier sa descente de pere à fils, en titres de noblesse. V. le n°. 263.
– 263. D’Annebaud. Ce Jean d’Annebaud, demeurant à Bonnebosc, étoit très-vraisemblablement de la maison des seigneurs de Bonnebosc. Sa qualité de Messire annonce
qu’il étoit prêtre. S’il avoit été chevalier, on n’eût pas manqué de l’exprimer.

Notice sur l’église de Notre-Dame de Dozulé – Le Plessis-Esmangard
– 64 BONNEBOSQ: M. HAREL, curé depuis 1857..
Vastes projets de reconstruction totale, indispensable depuis longtemps, malheureusement contrecarrés, et pour longtemps peut-être.
– 4 – Ecclésia DE BONEBOS, Bonnebors, Bonnebosc, aujourd’hui Bonnebosq (S. Martin, patron) le seigneur J. de Bonnebos.

Généalogie de la famille Le Cordier – par Henry Le Court.
– La famille MARIOLLE est connue depuis Me Pierre Maryolle, tabellion à Bonnebosq en 1595. Elle a donné plusieurs chirurgiens, avocats, etc. ; elle figure à l’Armorial général de 1696.
– La famille normande des RIOULT, dans l’origine seigneurs de Vaudoré ou Valdor, à Bonnebosq, est anciennement connue en Normandie ; elle existe encore dans les marquis de Neuville (Archives de Lierremont, XXIX. K. I). Une branche descend des collatéraux de Jeanne d’Arc.

Cours d’antiquités monumentales – par M. de Caumont.
Le seigneur de Bonnebosq est cité par Robert Wace comme ayant pris part à la bataille de Hasting en1066 (V. le roman de Rou vers 13,667 édition de M. Pluquet, tome second page 255. Jean de Bonnebosq partit pour la terre sainte avec Robert Courtcheuse en 1096.

Dictionnaire de la noblesse – par de La Chenaye-Desbois et Badier.
FORT(LE), Famillede Normandie,maintenue dans fa noblesse le 12 Avril 1668. ANTOINE LE FORT DE BONNEBOSQ, reçu Chevalier de Malte le 4 Mars 1624; & FRANÇOIS – ANTOINE LÉ FORT DE BONNEBOSQ, reçu aussi Chevalier de Malte le 31 Janvier 1676, dit l’Abbé de Vertot, portoient pour armes: de gueules, au chevron d’or, accompagné de 3 croissans d’argent.

NOBLES OU VIVANT NOBLEMENT A PONT-L’EVESQUE – Par Henry LE COURT.
– La famille Maryolle ou Mariolle est une famille de robe du Pays-d’Auge ; un tabellion de ce nom vivait à Bonnebosq à la fin du XVIe siècle.
Plus tard, Ambroise-Thérèse Mariolle fut la mère du général Quantin (1759-1824), le principal auteur de la reddition des Chouans du Morbihan.
– Jacques Le Goueslier, petit-fils de Jean II, épousa Jeanne Rioult, dame du Valdor ou Vaudoré, à Bonnebosq. Ils eurent deux fils :
– M. et Mme PATRI. – 2 Servantes. Nous pensons qu’il s’agit ici de Pierre Patry, Esc, sr de Criquebceuf, paroisse de Bonnebosq. Il paraît avoir été le dernier de sa branche.
Il descendait de Guillaume Patry, Esc. sr des Bordeaux, et d’autre Guillaume, Esc, sr de Criquebeuf, maintenus dans leur noblesse en 1668 avec François Patri, Esc. sr de Grandchamp, et Robert, Esc, sr de Criquebeuf.
Ils appartenaient tous, avec Jacques Patry, Esc, sr de Glanville, à Bonnebosq, et Geneviève Patry, mariée avant 1670 à Antoine de Sandret, Esc, sr. de Trianon, demeurant à St-Benoist-d’Hébertot, à la branche des Patry de La Motle, devenus ensuite sieurs de Mutrécy, Banville et Laubinière, remontant à Raoul 1er Patry, marié avant 1406, à Isabeau de Troismonts.

4- ARCHIVES SHL.

CATALOGUE DES ARCHIVES DE LA SOCIÉTÉ HISTORIQUE DE LISIEUX.
– 460. — Trois pièces . Procès : les héritiers de feu Simon Julienne , de Bonnebosc , contre Thomas Hoisbel, sieur de Saint – Marc , Jacques Dutrosnc de Valmont, M. Le Goueslier d’Argences , écuyer, seigneur du Valdor , et autres ; 1785 .
– 815 . Echange de terres à Bonnebosc et Auvillars, entre noble homme François Mallet, sieur de Drubec, Clarbec, Valsemey, Taillanville et Culley , et François Senoze ; 13 mai 1600 .

Fonds ancien, dit Fonds 1F :
1F257 : 25 février 1750 : Nicolas Cardinne d’Auvillars reconnaît avoir pris à loyer d’Anne Thouret demeurant à Bonnebosq pour 1 an une vache de lait, son poil brun-gris moyennant 5 sols de loyer.
1F374 : 25 juillet 1742 : François Thorel de Formentin s’oblige à fournir à Pierre Borel de Bonnebosq 1300 banneaux de marne moyennant 30 livres.
1F377 : pièces relatives à Jacques Louis Daufresne tabellion à Cambremer, Bonnebosq et Touques.
1F487 : 1741 : inventaire et répertoire des actes de Jacques Louis Daufresne tabellion royal à Bonnebosq.
1F518 : 22 août 1742 : Marianne Bretocq veuve Heurtevent de Bonnebosq constitue J. B. Pierre Dupont pour son procureur.
1F523 : 7 sept. 1726 : requête de J.-J. Lye et Nicolas Crevin de Bonnebosq à l’intendant de la généralité d’Alençon au sujet de la taille.
1F567 : mars 1844 : Rente à Constance Philippard de Bonnebosq par Guillaume Mariolle.
1F570 : 28 mars 1787 : Marie-Anne Potin, veuve Monblanc, de St Léonard d’Honfleur – notaire de Bonnebosq
1F598 : 1822 : lettre de Vallée à Becquemont avocat. (Bonnebosq)

Fonds Michel COTTIN.
11 FA – 37 – Divers Région de Pont-l’Evêque, Bonnebosq, Clarbec, Reux, Drubec, Beaumont, Villers, Manneville-la-Pipard, Manoir de Pommereul à Sainte-Marthe (Eure) etc.

Dossier « Familles » :
13 – Paul FOUQUEREL de Bonnebosq.

Dossiers « Lieux A à K »
3- Bonnebosq : notice sur le XVe siècle ; (dame de Bonnebosq) MORIN Charles architecte à Caen.

Fonds « Imprimés » :
II A 5 : Tableau du district de Pont-l’Evêque, réduit à 93 paroisses et deux succursales, avec la liste des paroisses supprimées, noms des fonctionnaires publics et autres ecclésiastiques qui ont déféré à la loi du serment et l’indication des remplacements à faire par l’ordre de suppression proposé.
(cantons de Pont-l’Evêque, Honfleur, Blangy le Château, Bonnebosq, Cambremer, Beuvron, Touques, Dives, Crévecoeur, Beaumont)

LEMETAYER-DESPLANCHES :
Voir Archives SHL, Fonds 25F, 1er classeur I A1 copies ou allusions à des actes de 1695

Archives NEDELEC Communes.
Com.8.3. 1 Bonnebosq Photocopie du dossier Vasseur
Com.8.3. 2 Bonnebosq Vie de la commune
Com.8.3. 3 Bonnebosq Notes historiques
Com.8.3. 4 Bonnebosq Château et motte
Com.8.3. 5 Bonnebosq Manoir du Champ-Versant
Com.8.3. 6 Bonnebosq Haras du Camp-Bénard
Com.8.3. 7 Bonnebosq Criqueboeuf
Com.8.3. 8 Bonnebosq Vieux presbytère
Com.8.3. 9 Bonnebosq Maréchaux, Val d’Or, Lieu du Vieux,Garde,Commanderie,mottes.

Carnets de Charles VASSEUR :
voir Doyenné de Beuvron ; BONNEBOSC (15)
– Sous l’invocation de Saint Martin
– Le seigneur de Bonnebosc prit part à la conquête en 1066
– Robert de Bonnebosc était seigneur de Tourgéville en 1233
– Bonnebosc Baronnerie et Haute Justice
– Motte et fossés (ancien château de bois)
– Description de l’Eglise, du Bourg
– Noms cités : Famille Lefort de Bonnebos, Le Président de Bonneval, Sieur de Norcey, Noble Homme François le Coustelier
– Curés: Belamy (1764-1774) – Le Fortier (1782-1787)
– Lieux nommés: Saint Christophe chapelle, La Maladrerie, Vaudoré

Insinuations:
voir « Analyses et transcriptions … » ou transcriptions.doc
– Liste des tabellions de Bonnebosq :

– 1704 12 septembre.
Robert Drieu tabellion royal aux sièges de Bonnebosq et du Torquesne
– 1755 25 juillet Robert Martin tabellion à Bonnebosq
3e fascicule, page 141 – 1761 3 juillet
Noble Dame Marie Françoise Lebrun, soeur et héritière de Philippe Lebrun, escuyer, sieur de la Forguette, demeurant à Putot et
Monsieur Bazin de Sainte Honorine héritier de feu Messire Jacques Bazin, seigneur de Cambenard, demeurant paroisse de Bonnebosq
– Page 207 – 1759 28 novembre
Messire Jean Baptiste Jacques Bazin, escuyer, seigneur de Cambenard, conseiller du Roy, maître des comptes en la cour des comptes, aides et finances de Normandie, présent en son chasteau du Cambenard sis à Bonnebosc
– Page 226 -1768 26 septembre
Maistre Guy Claude Nicolas Duval, chevalier seigneur et patron de Bonneval, baron de Bonnebosq, sieurie du Fournet de Saint-Eugène et autres lieux, président au Parlement de Normandie
– Page 238 – 1741 19 avril
Messire Pierre Georges de Motteville de la Haye-Dupuis, seigneur de Bonneboscq conseiller au Parlement de Normandie
– Page 250 – 1744 20 janvier
Jean Pierre Legoueslier, escuyer, sieur d’Argences, demeurant en la paroisse de Clarbecq, fils et héritier de Jean Pierre Legoueslier, escuyer, sieur du Buisson, (Renée le Goueslier dame de Lespée sa belle mère)
Pierre de Jort, bourgeois de Caen y demeurant, ayant épousé Damoiselle Marie Madeleine de Lepée, fille de Robert de Lépée, escuyer, sieur du lieu et de Noble Dame Renée Legoueslier, fille d’Anthoine Legoueslier, escuyer, sieur du Buisson et de Damoiselle Suzanne de Bonchamps
Anthoine Legoueslier, escuyer, sieur du Valdor (à Bonnebosq) fils d’Anthoine sieur du Buisson
Marguerite et Marie Madeleine Legoueslier
– Page 251 – 1744 17 août
Pierre de Borel escuyer, sieur des Essarts, demeurant à Bonnebosq

Fonds STURLER. (photo)
24 N
– Carte du Pays d’Auge datée de 1742 2 photos et 4 pellicules
– Mr Penault à Bonnebosq août 1961
25 S
– PENAULT à Bonnebosq octobre 1962
– Ecole d’Epineuil le Fleuriel 1 photo, 1 pellicule
– Groupe écoliers 1 pellicule
– Détail du groupe 2 pellicules
– Penault à Bonnebosq octobre 1962
54 E
– Mme Simoes de Almeda
– Haras du Camp Bénard Bonnebosq juillet 77
– reproduction tableaux
– 1 pellicule 24/36

Cartulaire ShL du X au XV Siècles:
1160
Robert Ier comte de Montfort, fait don au prieur et aux moines de Saint-Ymer (Saint-Hymer), de l’église de Watertot et de la chapelle Saint-Nicolas du château de Montfort. Témoins: Roger, prieur de Conflans; Valdericus, secretarius, Gaufridus d’Asnières; Matrieu et Richard de Bonnebosq (note sur la seigneurie de Bonnebosq, et des fiefs en relevant: Betteville, le Torquesne et Gassart); Richard Charpentier, Roger Crassius ; Henri, fils Robert.
= BN. ms. nouv. acq. lat. 2097, p. 15 –
= Charles BREARD, Les cartulaires de Bricquebecq et de Saint-Ymer-en-Auge, Rouen-Paris, 1908, pp. 11-12

1299
12.. – Hôpital de Lisieux.
Hugues de Torquesne fait une donation à l’hôtel Dieu, confirmée par Hugues de Montfort son suzerain. Témoins: Guillaume de Montfort, Raoul de Bailleul, Guillaume de Bonnebosc, Hugues chapelain de St Hymer, Rober Bertran et alii.
= Charles VASSEUR, 1864. p.15

1406 13 janvier – Pont-l’Evêque
Information de Durant de Thieuville, lieutenant de Massot du Boulay, vicomte d’Auge pour la mise hors de garde noble de Jean Méry, écuyer, seigneur du fief de Criqueboeuf-sur-Mer (Calv. canton d’Honfleur), né à Bonnebosq vers 1384, fils de Jean Méry, mort en août 1401
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, p. 257
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 16.

1424 28 mai
Mariage entre Jean Cordonnel, fils de Jean et de Robine de Tonnencourt, et Blanche de Grengues, veuve Haultemer, et donation en faveur de ce mariage. Robert de Voessay, Donnebaut (Annebault), Bonetos (Bonnebosq), Briteuille, Maussigny, Vipars.
= Catalogue des Archives du Collège héraldique de France – Normandie – N°117

1613 23 août
Partage entre Jacques de Carel, écuyer, sieur des Préaux et de Bloseville, et François de Coursy, écuyer, sieur de Ferrières, et Noël Mahiel, écuyer, sieur de Bonnebos Bonnebosq) pour la succession de feue Louise de Morainville.
= Catalogue des Archives du Collège héraldique de France – Normandie – N° 133

1687. 27 novembre.
Archives SHL : 1F56 – 27 novembre 1687 :
Par devant Antoine Caignon tabellion à La Haye du Puits, Dom Léonor de La Rivière de Thibermont, religieux profés de l’abbaye de Lessay, prieur de Boulleville s’étant retiré vers Messire louis du Fay, chevalier, marquis haut-justicier de La haye-du-Puits, baron de Bonnebosq, seigneur et patron de Saint-Thurin, le Favril, de Saint-Eugène, conseiller du roi,pour lui représenter que sur la demande que lui faisait le procureur fiscal audit sieur prieur de Boulleville d’une déclaration de son temporel comme étant de la fondation des anciens seigneurs dudit marquisat il ne pouvoit plus y comprendre les droits de deux foires qui se tenoient de tous temps sur le territoire dudit prieuré, l’une le jour de la Magdelaine, vingt-deux de juillet l’autre le jour saint Barthélémy… celle-ci ayant cessé d’exister depuis une vingtaine d’année et la première depuis deux ans en raison de l’incommodité des lieux.

Fonds Michel Cottin – Notes Et. DEVILLE – Fichier –  » Parch. 6 ff.
1788 3 novembre – Formentin
Par devant Jean-Baptiste Pouchin notaire royal au bailliage d’Auge pour le siège de Bonnebosq Jacques Le Lièvre fils Jean et non son héritier mais héritier de feu Jean Le Lièvre fils Charles son grand-père demeurant le comparant en la paroisse du Pré-d’Auge reconnaît avoir vendu cédé et abandonné aux sieurs Pierre-Marc-Antoine et Jacques Taupin frères marchands laboureurs demeurant à Formentin deux pièces de terre sises aud. lieu la première en cour et plant avec deux corps de logis près le chemin de Dives aux quatre chemins la seconde à prendre dans le Champ Thorel moyennant 1600 livres et une rente foncière de quarante livres à prendre sur Charles Pierre David ayant épousé Madeleine Perrée

Fonds Etienne Deville.
9F Deville. A. Dossier Formentin – Minute 4 ff. parch.
1731 24 avril – Lisieux
Par devant Pierre Formage seul notaire gardenotte pour le roy à Lisieux vicomté d’Orbec soussigné, furent présents Jean et Nicolas Bigard frères Toilliers et Michel Delauney aussy toillier et Catherine Bigard sa femme de luy pour ce deubment autorisée à l’effet des présentes tous demeurant a Lisieux parroisse Saint Germain, Lesdits Jean, Nicolas et Catherine Bigard, frères et soeur, héritiers de feu Jean Bigard Leur père Lesquels en laditte qualitté, ont reconnu et confessé avoir par ces présentes volontairement vendu, cédé, quitté, transporté et délaissé du tout dès maintenant et pour toujours Et promirent solidairement L’un pour l’autre un deux seul pour le tout sans division, discussion ni fidejussion renonçant aud. bénéfice et droites garantir de tous troubles dettes hypotèques et autres empeschements generallement quelconques A Pierre Questel, Marchand Mégissier demeurant audit Lisieux susditte paroisse Saint Germain à ce présent et acceptant pour luy ses hoirs et ayant cause, Une maison de fond en comble, scize audit Lisieux, susditte paroisse Saint Germain Rue de la Grande Cousture aux Tanneurs dans le Manoir Cordier, concistant laditte maison a une cave et un cellier, une chambre à feu sur laditte cave deux cabinets et les greniers etant sur lesdittes caves et cellier, Bornez par un costé des murailles de la ditte ville de Lisieux, par lautre costé de la petite rivière aux Tanneurs et de la court Commune dudit manoir, par un bout du sieur Rabot représentant le sieur Deprey Fossey Et le nommé Landre Tondeur chacun en partie Et par l’autre bout desdits vendeurs pour leur autre maison.. appartenante ausdits vendeurs à droit successif dudit feu Jean Bigard Leur père et autant que Ledit feu leur père en auroit acquis d’Isaacq Landel par contrat passé devant Pierre Duclos, tabellion royal en la viconté d’Auge pour le siège et sergenterie de Bonnebosc Le quatorze de décembre mil sept cents neuf .. Etant laditte maison en franche bourgeoisie et mouvante de la conté Dudit Lisieux par foy et hommage seullement et exempte de toutes rentes faisances et redevances quelconques… pour de laditte maison avec la liberté d’y aller et venir par la montée ou escalier tendante ausdittes chambre et grenier, et cabinets, qui demeurera commun entre lesdits vendeur et acquéreur Droittures tant de ladite court commune, allée et rivière et autres deppendances et appartenances.. aux charges par luy de contribuer a la moitties desdites réparations dudit escallier ou montée… Cette vente faitte moyennant la somme de unze cents cinquante Livres en principal…(constitution de rente nouvelle et modification de rentes anciennes)

Contrat de Mariage:
XVIIIe siècle
Contrat de Mariage de Guillaume Fontaine, demeurant à Bonnebosq, fils de feu Nicolas et de Marie Durand Et Anne Le Roux, demeurant audit lieu, fille de Jean et de Marguerite David.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

BLANGY LE CHATEAU

Notes sur BLANGY-le-CHATEAU


Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Archives du Calvados.
BLANGY-LE- CHATEAU L’addition le-Château a été autorisée par décret du 25 novembre 1875.
I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbec. Maîtrise d’Argentan? Gr. à sel de Lisieux. Gén, et int. d’Alençon; él. et subd. de Lisieux.
II. Distr. de Pont-l’Évêque; ch. – 1. de canton (Arrêté du 1 mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Evêque); ch. – 1. de canton (Loi du 28 pluviose an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 560 hab. (1911). ― Sup.: 1094 hect. 26 a. 45 c.
ADMon Gale. – Délibérations (1).8 décembre 1790-2 nivòse an IV – 2 reg., 198, 134 fol.) « Affaires de l’agent de Blangy administrant le bureau de police de la municipalité cantonale ». 9 nivôse an IV-20 germinal an VII (Reg. , 32 fol.)
Reprise des délibérations : 15 pluviôse an IX. Lacune: 1863-1875.
ÉTAT- CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures , depuis 1638. Lacune: mars 1716-avril 1722.
IMPOSITIONS. Matrices. 1791 – an VIII (Liasse). Matrices des contributions foncière et mobilière d’Écorcheville. 1791 (2 cah.)
CULTES. Bannies des biens des cures du canton. An V (Cah.)
(1) Voir aux Archives du Calvados les délibérations et arrêtés de la municipalité cantonale de Blangy. 2 nivôse an IV- 5 floréal an VIII (3 reg.) ; – la correspondance active du président de l’administration. An IV-an VIII (3 cah.) ; divers (4 reg. et 2 liasses).

1 – Bibliographie:
2 – Pièces justificatives:
3 – Archives SHL:

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
BLANGI, baronnie dans l’élection de Lisieux, a une haute justice, une foire, et un marché le mercredi. La présentation à la cure, qui a la sainte Vierge pour patronne, appartient à l’abbé du Bec. Il y a environ quatre cent cinquante communians.

Les noms des communes de Normandie – VII
Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
339. _ Blangy-le-Château (ch.-l. c, C.) :
[AbL] Blanzeio 1134 : cop. xvne s., Bibl. nat., ms. lat. 12884,
fol. 188 r° et v°.
Formé sur n. h. gallo-romain Blandius. Cf. 2 Blangy dans le Pas-de- Calais et 2 dans la Somme ; 8 Blanzac en domaine d’oc et divers Blancey, Blandy, Blanzat, Blanzay, Blanzée, Blanzy, etc.
(voir Vincent, Topon. de la Fr., n° 179, p. 73).

Blangy-le-Château, ch.-l. de canton.
arrond. de Pont L’Évèque.
Sancta Maria de Blangeyo, 1155 (ch de Gosselin-Crespin).
Blengeium, 1180 (magni rotuli,p.3o)
Beata Maria de Blangeio; XIV s;
Blangie, 1313 (pouillé de Lisieux, p 36, note 8
Blangy-en-Auge 1489 (Brussel).
Le nom de Blangy-le-Château a été donné à cette commune par décret du 25 novembre 1875.

Par. de Notre-Dame,
patr. l’abbé du Bec.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Touque.
Génér. d’Alençon,
élect. de Lisieux,
sergent. de Moyaux.

Hippeau, Célestin. Dictionnaire topographique du département du Calvados :
Baronnie dépendant de la vicomté d’Auge, possédant 22 fiefs nobles et a vavassories. Elle relevait du parlement de Rouen, et, pour les cas royaux, ressortissait au bailliage d’Orbec.
Dans la paroisse de Blangy on trouvait le, grand fief ou chefmois de Blangy; les fiefs la Coste, la Pipardière, la Goherie, Chevredrot et, Noirval, les Jouceneaux, Saint-Hymer et là Pelleterie.

Hameaux de BLANGY-le-CHATEAU
Adans (Les), BATAILLES (LES), vill, BAUDETS (LES), Bourgerie (LA) vill, Bourreaux ( Les ) vill, Bréhaudière (La), Bruyère-du-Faulqs Vill, Butte-Rossignol (La), Champ-aux-Sept-Freres (LE), Choppe (LA), Comtes (Les) CÔTE (La), Coirn (La), (Les), Deshayes (Les), Fourneaux (LES), [Hamel (Le) Quart de fief de la baronnie de Roncheville.], Haute-Bruyère (LA), Landets (Les), [Launay-sur-Calonne, Alnetum, v. 1350 (pouillé de Lisieux, p. 36). Dioc. de Lisieux, doy. de Touque. pair. la léproserie de Lisieux et le seigneur de Cléry.], LEUDETS (Les), Lieu-Grandouet (Le), Lieu-Neuf (LE), LIEU-NOIRVAL (LE), Lieu-Pingot (Le), Petite-Forêt (LA), Rossignol (BUTTE), Rue-Pisseuse (La), VALLÉE (LA), vill.

La commune de Blangy-le-Château possède une histoire fort ancienne qui mériterait une nouvelle monographie. Ce lieu, sans doute un vicus à l’époque gallo-romaine fait son entrée dans l’histoire vers 1042-1066. En effet, lors de l’entrée de leur fils Gilbert à l’abbaye du Bec, Guillaume Crespin et sa femme firent don à cette abbaye de l’église de Blangy. Notons pour la petite histoire que ce Gilbert, entré fort jeune au Bec, devait gouverner pendant trente-deux ans l’abbaye de Westminster (Cf. Marie FAUROUX, Actes des Ducs de Normandie in MSAN., XXXVI, 1961, pp. 33-34.)

A cette église dédiée à Notre-Dame, était jointe une chapelliculese sous le vocable de saint Martin et quelques bâtiments dans lesquels l’abbaye de Bec aurait installé quelques moines. Lorsque Hugues de Montfort eut fondé le prieuré de Saint-Hymer en faveur de l’abbaye du Bec-Hellouin, son abbé décida d’y installer quelques uns des moines desservant la paroisse et le prieuré de Blangy et deux seulement y restèrent. Selon Ch. Bréard (Charles BREARD, Cartulaire de Saint Ymer-en-Auge et de Bricquebec, Rouen, Lestringant, 1908, p. 142.), l’acte d’union de Guillaume IV Crespin autorisant en 1223 la fusion des deux prieurés de Blangy et de Saint-Hymer, aurait vu la disparition du premier, mais sans doute faut-il, comme l’a souligné Guilmeth, relativiser cet abandon car, si lors de sa visite le 13 des calendes de février 1249 (19 janvier 1250) Eudes Rigaud n’y trouva aucun moine ceux-ci en raison de leur pauvreté étant venus demeurer à Saint-Hymer, il n’empêche qu’ils payèrent à l’archevêque des droits pratiquement équivalents à ceux réglés par le prieuré de Saint-Hymer (Théodose BONNIN .- Registrum visitationum archiepiscopi Rothomagensi – Journal des visites pastorales d’Eude Rigaud, archevêque de Rouen. MCCXLVIII-MCCLXIX, publié pour la première fois d’après le manuscrit de la bibliothèque nationale, par…, Rouen, Auguste Le Brument, 1852, p. 61). Lors de sa visite de 1255 (id., p. 199.) les religieux résidant alors à Blangy prétextèrent de leur pauvreté pour ne pas recevoir l’archevêque et sa suite mais lui donnèrent cependant une procuration et comme quelques années plus tôt lui réglèrent, à quelques deniers près la même somme que le prieuré de Saint-Hymer. Le 3 janvier 1258, visitant Saint-Hymer, il reçut la procuration pour Blangy et 8 livres 10 sous 11 deniers (id°, p. 296.). Dix ans plus tard, la situation n’avait pas changé, le prieur de Blangy versant même une somme supérieure à celle de Saint-Hymer (id°, p. 593 et GUILMETH, pp. 13-19.).
(Un passage perdu ?) qui devait par la suite être réuni au prieuré de Saint-Hymer. De peu d’importance il fut cependant l’occasion de quelques procès entre l’abbé du Bec et le prieur de Saint-Hymer quant au patronage de l’église.

1 – BIBLIOGRAPHIE
Annales de Normandie Année 1985 35-1 pp. 69-71- Archives Départementales du Calvados [autre].
Le dépôt départemental s’est ainsi enrichi des minutiers suivants : Blangy-le-Château (1593-1887).
BOISRAME (Soeur), Notice sur la commune de Blangy-le-Château, ms.s.d., 16 p. dactyl.= Arch. Départ. Calv., Br 9352
BOISRAME: Monographie communale de Blangy le Château. PAR, Revue « Le Pays d’Auge » ; Janvier-Février 2004 – 54e année, n°1.
Théodose BONNIN.- Registrum visitationum archiepiscopi Rothomagensi – Journal des visites pastorales d’Eude Rigaud, archevêque de Rouen. MCCXLVIII-MCCLXIX, publié pour la première fois d’après le manuscrit de la bibliothèque nationale, par…, Rouen, Auguste Le Brument, 1852, in-4°, vij-860 p., 1 pl. h.t.
CAILLAUD R. – LAGNEL E. 1965 — Un four de potier gallo-romain à Lisieux. Annales de Normandie, n° 3, octobre, pp. 232-251.
DESHAYES Daniel: l’abbé Foubert Despallière, rénovateur de l’instruction à Lisieux, prêtre et bienfaiteur de Blangy le Château ; BSHL n°47, décembre 2000
DESHAYES Daniel: l’exploitation de la roche à Blangy le Château. Bulletin du foyer rural du Billot, N° 84, décembre 2003.
DESHAYES Daniel: Des prêtres réfractaires de Blangy le Château, originaires de la région du Billot. Bulletin du foyer rural du Billot, N° 88, décembre 2004.
DESHAYES Daniel: Les restrictions alimentaires pendant la Révolution à Blangy le Château. Bulletin du foyer rural du Billot, N° 91 septembre 2005.
DESHAYES Daniel: Blangy le Château. Mille ans d’histoire. Du village à la cour de Versailles. 1 volume 16×24, 350 pages. 2006. archives SHL.
DESHAYES Daniel ; La confrérie de Charité de Blangy le Château. Bulletin du foyer rural du Billot, N° 99 septembre 2007.
Editions FLOHIC: Le patrimoine des communes du Calvados, page 219.
FOURNIER Dominique: les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie normandes ; BSHL n°61, décembre 2006. p.60.
Gravey (Patrick). — Un canton rural : Blangy-le-Château. — Cahiers du Département de Géographie de V Université de Caen, n° 3-4, nov. 1971 p. 43-58.
LEMETAYER-DESPLANCHES: Voir Archives SHL, Fonds 25F 2e classeur.
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS: HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. Dep. D’Archéologie. 1999 page 244.
Marie FAUROUX, Actes des Ducs de Normandie in MSAN., XXXVI, 1961, pp. 33-34
Auguste GUILMETH, Bourg de Blangy, s.l. s.d. (note manuscrite E.D.: Rouen, 1849), in-12, 48 p.
= M.C. Br. E.D. 1166, manque cahier 9-16 – 2e ex. complet – = Bibl. mun. Caen – F.N.B. 971
CARABIE (R.). La gestion d’un trésor paroissial normand au XVIII° siècle : le trésor de l’église de Blangy-le-Château. Revue historique de droit français et étranger, 1971, pp. 545-546.
Résumé d’une communication aux Journées d’histoire du droit et des institutions des pays de l’Ouest de la France, Vannes, 6-9 mai 1970.
LE CLERC Léon,  » Manoirs normands « , L’Illustration
PANNIER Arthème: voir Archives SHL, NE12, 1er carton.
Jacques POUGHEOL, « Exposition des trésors d’art du Calvados et de Basse-Normandie. Blangy-le-Château.
Raymond QUENEDEY, Les provinces de l’ancienne France. La Normandie. Blangy-le-Château Auberge du Coq Hardi.

QUENOUILLE Cristelle: La tenue vestimentaire augeronne. Bulletin Du Foyer Rural du Billot n°70; Juin 2000. (canton de Blangy).

Revue Le pays d’Auge: Blangy le Château 1978-février et juillet.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
(1) Notes par M. Charles Vasseur.

Blangy, Blangeium, Blangeyum, Blangie, Blangis, Blangy.
Ce bourg est assis à la jonction de deux frais vallons et dominé par l’église, qui est bâtie sur une des pentes du coteau.
Rien, dans l’architecture de cet édifice, ne paraît antérieur à la dernière période ogivale. La tour et le choeur, qui forment les deux extrémités, sont de cette époque; mais la nef est moderne, sans style, et l’on y lit la date 1708.
La tour, assez élevée, est partagée dans sa hauteur en deux étages. Les murs sont en pierre de grand appareil.
Deux larges contreforts buttent chacune des faces. Le rez-de-chaussée est percé de deux portes latérales, l’une au nord, l’autre au midi, ce qui fait de la base de la tour un porche fermé, qui précède la porte de la nef.
L’étage intermédiaire est éclairé, sur chaque face, de très petites ouvertures cintrées. Les quatre fenêtres de l’étage supérieur sont partagées par un meneau avec traceries flamboyantes: ce sont des ogives. Le tout est couronné par un toit à double épi, en ardoise.
Il est à remarquer que, malgré l’époque récente de sa construction, le mur du nord de la nef n’est percé d’aucune ouverture, disposition que l’on retrouve dans les églises romanes primitives. La configuration du sol explique cette particularité.
Le choeur n’est éclairé au nord que par une petite fenêtre à plein-cintre, subtrilobée, ouverte à l’extrémité orientale, de manière à répandre la lumière sur l’autel.
Au midi s’ouvrent deux fenêtres ogivales flamboyantes, qui ont conservé quelques fragments de vitraux coloriés.
Ces deux fenêtres sont subdivisées par un meneau. Ensuite vient une porte ogivale à tympan plein que surmonte une petite ouverture cintrée, semblable à celle du nord. Le mur en pierre de taille est soutenu par trois contreforts, le dernier à l’orient, placé sur l’angle.
Le chevet est droit et, au: centre, se développe une magnifique fenêtre à deux meneaux qui heureusement n’a point été bouchée au XVIII. siècle, comme il arrivait trop souvent.
Elle est encore remplie par une verrière ancienne qui représente l’arbre de Jessé, la généalogie de la Vierge, sous l’invocation de laquelle l’église est placée.
Le choeur est voûté en pierre avec arceaux, dont la retombée pose sur des chapiteaux-consoles. Les clefs ont été mutilées. On peut constater, néanmoins, que la dernière portait un blason écartelé.
La voûte de la nef est en sapin, reliée par quatre entraits et poinçons bien équarris. Les sablières portent les moulures caractéristiques de la fin du XVI. siècle.
Le maître-autel, dit M. A. Pannier, est décoré d’un très-beau groupe, en bois, formant retable et représentant la Sainte-Vierge et saint Joseph en contemplation devant la crèche. Les statues qui composent ce groupe ont été sculptées, en 1708, par M. de Branu, gentilhomme artiste qui possédait un château près de Blangy. Les figures sont très belles et pleines d’expression ; les draperies sont largement traitées. De chaque côté de l’autel est une statue, d’une bonne exécution, due au ciseau du même amateur. L’une représente saint Martin, et l’autre saint Sébastien.
La sonnerie de Blangy se composait, avant la Révolution de trois cloches. La grosse pesait 1,800 livres. Elles avaient été fondues, en 1625, par le fameux Jean Aubert. On les a détruites en 1832 pour composer la sonnerie actuelle.
Le patronage de cette paroisse appartenait à l’abbaye du Bec. Il lui avait été donné par Guillaume Crespin, premier du nom, au commencement du XIIe. siècle.
Le Dictionnaire de l’abbé d’Expilly parle d’une seconde église qui aurait existé à Blangy, sous l’invocation de saint-Martin; mais on n’en trouve point de mention dans les pouillés.
Une seule maison du bourg, construite en bois, peut remonter au XVI. siècle; elle est actuellement à usage d’auberge, à l’angle de la route de Lisieux et de la rue principale du bourg tendant à l’église. Elle est en bois.

Château.
— Blangy possédait un château-fort dont il reste encore quelques pans de murs. La construction consiste dans un blocage de moellons, régulièrement taillés pour faire parement.
On n’y retrouve aucune moulure, aucune ouverture et, dans un tel état de choses, il est impossible de préciser une date ( V. la page 387 ). C’est un reste du donjon, qui paraît avoir été carré.
En avant de cette ruine se trouvent des bâtiments (aujourd’hui appelés Manoir voir ci-dessous (1) , beaucoup plus modernes, qui lui forment en quelque sorte des ailes. Les toits d’ardoise sont rapides ; la pierre forme des angles en chaînage. Le reste est en briques.
Du côté de la prairie se détachent deux petits pavillons carrés, construits d’après le même système, destinés originairement à accompagner une grille. Je regarde ces constructions comme datant du XVIII. siècle.
Un cours d’eau qui serpente encore autour devait, dans l’origine, servir à alimenter les fossés de l’enceinte.
Les Rôles de l’Échiquier de 1180 nous ont conservé les noms de Osbert de Blangy et de Durand de Blangy.
Au milieu du XIVe. siècle une nouvelle famille paraît en possession de la baronnie de Blangy, celle de Melun de
Tancarville à qui elle était échue par le mariage de Jeanne Crespin avec Jean de Melun, sire de Tancarville (A. Deville, Histoire de Tancarville).
L’invasion anglaise vint spolier les anciens propriétaires; mais ils durent rentrer dans leurs droits quand les étrangers eurent été chassés du pays.
En 1463, Montfaut trouva nobles à Blangy : Renaud de Grandouet et Robin, son frère ; Robert de Loys, qui six mois après comparaissait aux montres du bailliage d’Évreux, ainsi que Benest Le Charpentier, seigneur du fief de Noirval, qui était assis sur le territoire de la paroisse, tandis que Mgr. Jehan de Manny, chevalier seigneur de Blangy, était noté comme défaillant demourant hors Normendie.
La Recherche faite par les élus de Lisieux en 1540 ne mentionne plus un seul des noms qu’on vient de lire; en trois quarts de siècle, tout a disparu. Les nouveaux venus sont : Constantin des Hayes, sieur et baron de Blangy, et Gaston, son fils aîné, qui justifièrent leur descente de Geoffroy des Hayes, vivant en 1451 bisaïeul dudit Constantin; Pasquet Néel, frère de Richard Néel, seigneur d’Écorcheville, faisant remonter sa filiation à messire Odoard Néel, chevalier, et Richard Néel, écuyer, vivant en 1203; Guillaume Le Portier, l’un des quatre papetiers de l’Université de Caen, et à ce titre exempt de toutes tailles, aides et subsides.
Au XVIII. siècle apparaît la famille Le Vicomte. Des actes originaux m’ont fourni les noms suivants: Noble seigneur messire Anthoine Le Vicomte, chevalier, seigneur et baron de Blangy (1668); Messire Pierre Le Vicomte, chevalier, seigneur, baron et châtelain de Blangy et autres lieux ; il figure dans l’Armorial de d’Hozier avec N. de Valois, sa femme, de la famille des Le Valois d’Écoville, originaires de Lisieux, comme l’on sait; Pierre-Charles Le Vicomte, seigneur de Blangy, mort en 1760.
Il est à remarquer que la Recherche de la noblesse faite en 1666 ne constate la présence que de trois familles vivant noblement à Blangy : Jacques Le Mire, sieur de Batteville ; Anthoine Le Mire, sieur de Chaumont; Jacques et Robert ses fils; Anthoine Le Vicomte, sieur d’Esmanville, et Louis des Ruaux, sieur de La Rousselière, gendarme de la feue reine-mère.
La baronnie de Blangy avait une haute-justice.
Thomas Corneille lui a consacré un court article dans son Dictionnaire géographique.
Blangy dépendait de l’élection de Lisieux et de la sergenterie de Moyaux. On y comptait 179 feux.

(1) Manoir:
Site Web de Blangy-le-Château.
Le manoir est du XVII ème siècle. Les façades et toitures du manoir et deux pavillons d’entrée Louis XIII sont inscrits à l’inventaire par arrêté du 21 octobre 1970.
Les deux pavillons limitaient la grille d’entrée vers la prairie.
Les propriétaires étaient la famille Le Viconte, dont on trouve des traces à Blangy depuis l’année 1300 par alliance avec des descendants des Crespin, qui possédaient le château ainsi que les terres qui en dépendaient.
Ce manoir probablement construit vers 1620-1650 par Robert du Breuil entra en 1659 dans la famille Le Viconte par le mariage d’Anne Claude du Breuil avec Antoine Le Viconte
Le manoir est bâti de briques et de pierres de taille on note sur trois façades la présence de dessins en forme de croisillons et losanges formés par des briques noires.
La façade « Est » est construite de pierres et moellons, recouverte d’enduit, sur laquelle s’inscrivent deux remarquables œils-de-bœuf en pierre.
On remarque l’importance de l’ensemble des deux « lieux d’aisance ».
Une partie du manoir seigneurial proche (l’ancienne école de garçons) servait de salle d’audience au Baron de Blangy pour y rendre la justice.
On trouvait notamment dans le bourg un carcan qui servait à attacher les délinquants. Cet instrument de torture a été détruit à la Révolution, ainsi que 2 “pouches”, 2 sacs contenant les archives où étaient consignés les actes de justice.
Par la suite, le bâtiment servit de caserne pour les gardes nationaux, d’école de garçons ; de local administratif pour la gendarmerie et de logement pour le chef de brigade jusqu’en 1985.

2 – PIECES JUSTIFICATIVES

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.

BLANGY-LE-CHATEAU. – L’ancien château de Launay, depuis longtemps ruiné, était entouré de fossés profonds ; il est possible qu’il ait succédé à une forteresse antérieure, Le château de Blangy est peut-être aussi dans le même cas (8). Il convient de signaler en outre le lieu-dit « Le Châtel » ainsi que celui appelé « Les Bataille où l’on a fait des découvertes d’armes anglaises (?) et d’ossements humains (9).
(8) Caumont, Stat. mon., IV, p. 370 et 386.
(9) ,Mme Boiramé, Monogr. de Blangy-le-Château, s. d. (vers 1885), mss, Archiv, du Calv.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

60. – le 9 avril 1694, Me. Antoine Fontaine, pbrë, curé de Blangy, fait son testament devant Me. Ollivier Jumel, pbrë, vicaire de Blangy. H demande à être enterré dans le cireur de l’église et fait divers legs à la fabrique pour l’acquit de plusieurs messes et services. Il nomme
exécuteurs testamentaires Me. Jean Lefebvre, pbrë, curé de St-Michel du Brèvedent, et Me. Pierre Daufresne, pbrë, curé de Fauguemon. Il a
essayé de signer, mais la maladie ne lui a pas permis de le faire, les témoins sont Msr. Alexandre et Gilles Tragin, chirurgiens, père et fils, demeurant à Blangy.

47. – Le 22 avril 1694, la nomination à la crue de N.-D. de Blangy appartenant au seig. abbé du Bec, Mesr. Jacques-Nicolas de Colbert,
archevêque de Rouen et abbé du Bec, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Mr…… Fontaine, dernier titulaire, la personne de
Me Vulfrand Cailly, pbrë du diocèse d’Amiens, Me ès-arts en l’Université de Paris.
Le 24 avril 1694, Mre. Audran, vic. Gl. donne aud. sr Cailly la collation dud. bénéfice.
Le .2 juillet 1094, le sr Cailly prend possession de la cure de Blangy, en présence de AP Jacques Corneilles, pbrë, Alexandre Tragin, chirurgien, Michel Corneilles, et autres témoins de lad. parr.

102. – Le 22 févr. 1696, vu l’attestation du sr Cailly, curé de Blangy, et du Sr. Puisant, vicaire de St-Philbert-des-Champs, dispense
de bans pour le mariage entre Pierre Menard et Anne Hausey.

566 – Le 25 nov. 1698, Mrs Vulfran Cailly, pbrë, curé de Blangy, y demeurant, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice, dépendant du seig. abbé du Bec, entre les mains de Monseig. l’évêque et comte de Lx, pour y être pourvu par led, seig. abbé du Bec.
Le 14 décembre 1698, la nomination à la cure de Blangy appartenant au seig. abbé du Bec, Mgr. Jacques-Nicolas Colbert, archevêque de
Rouen et abbé commendataire du Bec-Hellouin, nomme à lad. cure la personne de Me. Jean-Baptiste Moullin, pbrë du diocèse de Lx.
Le 23 décembre 1698, les vicaires généraux du seig. évêque donnent aud. Sr. Moullin la collation de lad. cure de Blangy.
Le 24 décembre 1698, le Sr. Moullin prend possession de ce bénéfice, en présence de Me. Jean Barrey, pbrë, vicaire du lieu, Me. Pierre Cailly, et autres de lad. parr.

320 – Le 20 mars 1700, Jean Deschauffours, fils d’Adrian, demeurant à Blangy, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Jacques Noncher, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
– La lecture de cet acte fut faite, le 4 avril 1700, à l’issue de la messe paroissiale de Blangy par Me. Jacques De Manneville, notaire aud, lieu, en présence de Me. Jean-Baptiste Moulin, pbrë, curé de Blangy, et de Me. André Nicolle, pbrë, demeurant en la même parr.
Led. Sr. acolyte demeurait en la pair, de Fauguernon.

103. -Le 24 mars 1704, Me. Jean-Baptiste Moullin, pbrë, curé de Blangy, est nommé à la chapelle simple de Boisroger, diocèse de
Coutances, par les religieux de Cormeilles, patrons présentateurs dud. bénéfice.

25.- Le 6 mars 1706, Jean-Baptiste Moullin, pbrë, licencié aux droits, curé de Blangy et promoteur de l’officialité de l’évêché de Lx,
vu l’attestation du Sr. Verdun, pbrë, curé de St-Martin de Criqueboeuf, accorde dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Gimer et
Elisabeth Brassy.

565. – Le 28 juillet 1708, vu l’attestation du Sr. Bocquet, vicaire de Blangy, et du Sr. Ferey, vicaire d’Hermival, dispense de bans pour
le mariage entre François Leprince et Jeanne Devaux.

578. – Le 20 août 1708, Me. Louis-Charles Bocquet. pbrë du diocèse de Rouen, obtient en cour de Rome des lettres de provision de
la cure de Blangy, vacante par la résignation que Me. Jean-Baptiste Moullin, pbrë, dernier titulaire, a faite en sa faveur avec la réserve de 400 livres de rente viagère,
Le 28 août 1708, le seig. évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 9 sept. 1708, led Sr. Bocquet prend possession de là cure de Blangy, en présence de Msr. Pierre Audran, pbrë, docteur de Sorbonne,
chanoine, official et grand vicaire du diocèse de Lx; Me. Jean-Baptiste Moullin, pbre, ancien curé de Blangy, chanoine et archidiacre en la Cathédrale ; Me. Jean Sorel, pbrë, curé de Manneville; Me. Jean-Jacques Enouf, pbre du séminaire de Lx ; Me. Nicolas Lefebvré, vicaire de Blangy, et autres témoins.

726. – Le 23 août 1707, Pierre, Claude et Jean Leudet, frères, demeurant à Blangy, au village des Leudets, constituent 150 livres de
rente en faveur de leur frère, Me. Robert Leudet, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait en présence de Me. Louis-Charles Bocquet, pbrë, curé de Blangy, et de Me. Nicolas Lefebvre, aussi pbrë, vicaire du lieu.

Curés – Fontaine – V, Cailly. – J.,B. Moullin – L.,C. Bocquet.
Vicaires. – Dubois – Jumel -J, Barrey – Paulmier – F. Buisson – Bocquet – N, Lefebvre.
Prêtres de la paroisse, -J. Corneilles – A. Nicolle.
Clercs.- P.-F. Le Viconte – R, Leudet.
Patron. – L’abbé du Bec. – J.H. Goibert.
Seigneurs et notables. -A. Maquerre – J. De Mannevide. – P. Le Viconte de Blangy –
Le Vallois – P, Çaidy.

441. – Le 21 mars 1711, dispense de bans pour le mariage entre François-Hippolyte de Bellemare, chev, fils de Mesr. Gabriel-Joseph
de Bellemare, chev., seig. de Duranville, cons. du roy en ses conseils, cy-devant maistre; ordinaire en sa chambre des comptes de Paris, et
de dame .Marguerite Rousseau de Surincourt (?), demeurant en lad. parr, de Duranville, d’une part, et damll. Françoise-Antoinette Le
Viconte, fille de Mre. Pierre Le Viconte, chev., seig. et baron de Blangy, et de dame Marie-Anne de Valois, demeurant en la parr. de
Fontaine, diocèse de Bayeux.

578. – Le 9 déc. 1713, la nomination à la cure de N.-D. de Blangy appartenant au seig’ abbé du Bec-Hellouin, très haut et très puissant
seig, .Monseig’ Roger de la Rochefoucauld, abbé commendataire de lad. abbaye, nomme à cette cure, vacante par la mort de M. Louis-Chartes Bocquet, dernier titulaire, la personne de Me. Etienne Duchesne, pbrë du diocèse de Lx.
Le 18 déc. 1713, Msr. de Matignon, vic. Gl, donne aud. Sr. Duchesne la collation dud. bénéfice.
Le 19 déc. 1713, le Sr. Duchesne, pbrë de ce diocèse et chanoine de Gerberoy, diocèse de Beauvais, demeurant à Paris, parr. St-Benoit,
prend possession de la cure de Blangy, en présence de M. Nicolas Brunet, pbrë, curé de .Montviette ; Me. Pierre Vauchel, sous-diacre :
Me. Gilles Tragin, Guillaume Lefebvre, trésorier, et autres paroissiens.

380.- Le 20 sept. 1715, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Mrs. Jean-François Brasnu, de la parr, de Blangy :

34. – Le 18 sept. 1706, François-Charles Leudet, relig. du prieuré de Pavilly (de Paviliaco), originaire de Blangy, diocèse de Lx, reçoit la tonsure et les ordres mineurs des mains de l’ancien évêque de Condom.

280. – Le 24 juin 1717, Henry-Emmanuel-François-Raymond de Roquette d’Amades, fils d’ Emmanuel et de Françoise de Macquaire, du diocèse de Lx, (parr, de Blangy), rite dimissus, reçoit la tonsure à Paris dans la chapelle des Petits-Augustins, de la main de Mgr Vincent-François Desmarests, évêque de St-Malo, avec l’autorisation du cardinal de Noailles, archevêque de Paris.
Le 27 juin 1717, Mesr. Henry-Emmanuel de Roquette, pbrë du diocèse de Paris, prieur commendataire du prieuré simple de St-Hymer,
diocèse de Lx, demeurant à Paris sur le quai des Quatre-Nations, parr. St-André-des-Arts, donne sa procuration pour remettre sond. prieuré, chargé de 800 livres de pension envers Mrs Noel-François de Brion, chev. de l’ordre de St-Lazare, cy-devant titulaire dud. prieuré, entre les mains de N.-S.-P. le pape » en faveur de Mesr Henry-Emmanuel-François-Raymond de Roquette, son neveu, clerc tonsuré du diocèse
de Lx.
Le 13 juillet 1717, Me. Henry-Emmanuel-François-Raymond de Roquette, obtient en cour de Rome des lettres de provision du prieuré
simple de St-Hymer.
Le 21 août 1717, led. Sr. de Roquette, clerc tonsuré, demeurant à Paris, quai de Conti, donne sa procuration pour requérir du Seig.
Évêque de Lx, la collation dud. bénéfice.
Le 24 août 1717, le seig. évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 20 août 1717, le Sr. de Roquette (1) représenté par Me. Guillaume Véron, pbrë, bénéficier en la Cathédrale de Lx, prend possession dud. prieuré de St-Hymer, en présence de M. Jean Leperehey, pbrë,desservant led. prieuré, et de plusieurs habitants dud. lieu
M. Henry-Emmanuel-François-Raymond de Roquette naquit à Blangy le 11 novembre 1699 (?). II fut tenu sur les fonts du baptême par Mes. Raymond du Cup, chev, seig. d’Yssel, demeurant à Honfleur, el par M. Marie-Anne Le Valois, épouse de Mrs. Pierre Le Viconte, chev, seig. de Blangy. Après avoir fait ses humanités au collège Louis-le-Grand, â Paris, il entra au séminaire de St-Magloire. Il reçut Il tonsure dans la chapelle des Petits-Augustins, le 21 juin 1717, des mains de M. François-Vincent Desmarest, évêque de St-Malo; et, trois jours après, son oncle, M. Henry-Emmanuel de Roquette, prieur de St-Hymer, résigna son bénéfice en sa faveur.
Le nouveau prieur continua de résider â Paris. Janséniste ardent, ses opinions Idéologiques ne s’accordaient pas avec celles de M. Quesnel de la Londe, curé de St-Hymer. En 1722 M. Quesnel ayant résilié sa curé en faveur de M. de la Hogue, vicaire Je St-Cande le Jeune de Rouen, l’abbé de Roquette voulut faire la connaissance du nouveau curé. II ne tarda pas à s’apercevoir qu’il ne sympathiserait pas avec lui plus qu’il n’avait fait avec le prédécesseur. Dès les premières entrevues, le prieur regarda le curé «comme un brouillon et un moliniste outré , et le curé ce vit dans le prieur « qu’un homme rebelle à l’Eglise.»
Celui-ci retourna à Paris, laissant â St-Hymer, outre les chapelins du prieuré, un de ses amis intimes, un cratorïen (?) imbu de toutes ses idées, et le chargea, en sa qualité de curé primitif, d’instruire les enfants de la paroisse, de leur faire l’école et le catéchisme. Mais ce maître dû bientôt se retirer pour ne pas s’attirer de désagréments de ta part de l’autorité.
Alors l’abbé de Roquette vint s’établir définitivement dans son prieuré (novembre 17?5).
A partir de ce jour, cette maison devint le rendez-vous de tous les jansénistes du pays.
L’abbé de Roquette cite lui-même dans ses Mémoires, une Revue où l’on dit qu’il consacrait de grand cœur une bonne partie de ses revenus à soutenir la secte jansénienne et qu’il contribuait, en tout ce qu’il pouvait, à son accroissement. Les cures de la contrée abondaient dans ses opinions. Les curés de Pont-l’Evêque, de Pierrefitte, de Pierrefitte et autres ecclésiastiques dont il donne les noms étaient ses amis dévoués. Le curé de St-Hymer, presque seul, refusait d’avoir des rapports avec lui. Il lui avait interdit le port du surplis dans l’église paroissiale et ne voulait pas célébrer la messe en sa présence.
Cependant les agissements du prieur étaient rapportés â l’évêque de Lx par M.de la Hogue, et un orage s’amoncelait menaçant d’éclater bientôt. En vain M. de Roquette, père écuyer de la princesse de Conti, écrivait-il lettres sur lettres â son fils pour le faire revenir â Paris ; le (?) n’y voulait rien entendre. En vain le père usait-il de toute son influence pour atténuer auprès du cardinal de Fleury toutes les plaintes portées contre le prieur ; il devenait de plus en plus difficile d’empêcher un éclat. En 1730, l’abbé de Roquette perdit son père.
L’évêque de Lisieux renouvela ses plaintes plus vives que jamais, et le ministre d’Etal fit signifier au prieur une lettre de cachet qui l’exilait de son prieuré et l’obligeait à s’éloigner au moins â trente lieues du diocèse de Lisieux.
Avant de quitter le pays, il voulut avoir une entrevue avec Mgr de Brancas. Il soutint devant le prélat les doctrines jansénistes et attaqua violemment le curé de St-Hymer et son vicaire. Mais il fallut partir : Il se retira à Paris. – On ne doute pas, dit la Revue déjà citée, qu’il n’y ait assisté régulièrement aux scènes nocturnes des acteurs et actrices convulsionnaires; car il était infatué des prétendus miracles du temps et de l’œuvre des convulsionnaires.
Il invoquait souvent le bienheureux diacre Paris et le saint évêque de Senez dont il portail sur la poitrine une parcelle du cœur enfermée dans un reliquaire.
Pendant les huit premières années de son exil, l’abbé de Roquette mit sur pied toutes les influences â sa disposition pour obtenir de l’évêque de Lisieux l’autorisation de retourner dans son prieuré ; mais inutilement. Cependant en 1729(?), il finit par obtenir d’y aller passer six semaines, seul avec un architecte, pour faire des travaux aux bâtiments du monastère.
La encore il trouva le moyen de tromper l’évêque. Il nous raconte lui-même qu’il mena avec lui M. de Jaulame (?), gentilhomme du diocèse de Senez (janséniste exalté), qui l’accompagna sous le nom de Félix, en qualité d’architecte, dans le dessein de faire dresser les plans par M Chartier de Conches, architecte de l’abbaye du Bec.
Attentif à couvrir sa marche et â cacher ses allures dans la capitale du royaume, il y vécut sans être inquiété jusqu’au 23 novembre I74?. Ce jour-la un commissaire et un exempt se transportèrent dans la maison qu’il occupait au faubourg Saint-Antoine. – Ils trouvèrent M. Alexandre, prêtre du diocèse de Beauvais, qui avait longtemps vécu au prieuré de St-Hymer et que l’évêque de Lisieux en avait fait partir. Ce prêtre faisait, avec l’abbé de Roquette, l’éducation des trois fils d’un gentilhomme normand, M. Louis du Buat, originaire de Tortisambert. Ce gentilhomme pauvre était mort en 1742, presque en arrivant à Paris. Il laissait cinq orphelins : trois fils et deux filles. D’accord avec leurs oncles, l’abbé de roquette se chargea de ces enfants. Apres avoir placé les filles dans un couvent, il entreprit l’éducation des trois fils.
L’abbé de Roquette et M. Alexandre furent interrogés juridiquement. – Ils ne balancèrent (?) pas à manifester l’esprit de révolte et de fanatisme qui les animait. – M. Alexandre reçut l’ordre de quitter Paris, et M. de Roquette fut conduit â la Bastille où il resta détenu pendant six mois. Il en sortit le 30 mai 1743. Après la mort du cardinal de Fleury ; mais en même temps une lettre de cachet l’exilait au Bec. Comme le séjour de cette localité était nuisible à sa santé, il obtint de se retirera Rouen. Là, comme ailleurs, il continua sa propagande janséniste. On finit par lui défendre le séjour de cette ville et on l’envoya à la Bouille, d’où il ne pouvait s’écarter de plus d’une lieue. II se fixa au château du Vrac sur la paroisse de Moulineaux, puis â Orival. Ses trois élèves l’avaient suivi.
Le 17 juin 1748, l’archevêque de Rouen étant venu donner la confirmation à Thuil-Simer, l’abbé de Roquette alla le trouver pour le prier de lui obtenir la permission de se rendre à Rouen. Mais le prélat s’y refusa et lui marqua, au contraire, tout le désir qu’il avait de le voir sortir de son diocèse.
Cependant en 1755, le cardinal de la Rochefoucauld ayant été placé â la tête des Affaire ecclésiastiques, M. de Roquette lui exposa qu’il était exilé de son bénéfice depuis vingt-cinq ans et le supplia de l’autoriser à y revenir. Le ministre, favorable aux hommes de la secte, lui accorda la permission d’aller â son prieuré toutes les fois qu’il y aurait besoin. Mais en 1764, quatre ans après la mort de M. de Brancas, il obtint la révocation pleine et entière de la première lettre de cachet qui le tenait exilé. M. de la Hogue mourut subitement le 6 août 1764, après avoir reçu la nouvelle du retour de M de Roquette.
Le prieur revint donc à St-Hymer après trente-quatre ans d’épreuves ; mais l’exil n’avait inchangés(?) ni ses sentiments ni sa conduite. Il distribuait des écrits contre le formulaire, tenait dans son prieuré des assemblée jansénistes et s’entoura constamment de gens de la secte.
Sous prétexte de fournir une maison de retraite aux prêtres âgés et infirmes, il allait attirer dans son prieuré les ecclésiastiques du diocèse, quand en 1772, Mgr de Condorcet obtint contre lui une nouvelle lettre de cachet qui l’excluait une seconde fois du diocèse de Lisieux. II avait alors 73 ans. Ce nouvel exil ne dura pas longtemps. Au bout de deux années, il supplia Mgr. l’évêque de Lisieux de le laisser rentrer, en lui faisant probablement de belles promesses d’amendement. Le prélat touché de l’âge du suppliant et tout rempli de miséricorde, cessa de mettre obstacle à son retour. M. de Roquette revint donc de nouveau à son prieuré qu’il conserva encore quelques années et le résigna, en 1770, en faveur de Msr. Louis- Charles de Grieu, clerc tonsuré, originaire de St-Benoit-d’Hébertot. Il se réserva toutefois une pension de 2857 livres et un logement dans le prieuré, dans la partie qui fait suite au transept méridional de l’église. C’est la qu’il mourut le 22 mars I789, dans sa 90 année. II fut inhumé le lendemain au milieu de l’église du prieuré, sous les cloches, par M. le cure de St-Etienne-la-Thillaye, en présence de M. le curé de St-Hymer. II n’était que simple tonsure.
Dans le résumé de celle vie si agitée du prieur de St-Hymer, nous n’avons pas trouvé place pour parler de ses nombreux procès et aussi de ses vertus. Lui, trouva le moyen, au milieu de tous ses ennuis, d’être en procès pour tout et avec tous. Il plai la pendant plus de vingt ans avec les héritiers de M. de Brion l’un de ses prédécesseurs; il plaida avec l’évêque de Lisieux. avec les curés de St-Hymer, avec les paroissiens, avec le seigneur honoraire de la paroisse, M. de Gassart, et avec bien d’autres. II eût plaidé bien davantage, s’il avait
eu la liberté de ses mouvements.
Quant à ses vertus, il en parle beaucoup dans ses Mémoires, sa foi, son amour de Dieu et du prochain, son humilité, sa patience, sa résignation, son esprit de mortification(?) et de pénitence. Peut-être eût-il mieux fait de laisser ce soin à d’autres. (Note rédigée d’après le Manuscrit de Saint-Hymer et des registres de catholicité de Blangy et de Saint-Hymer).

298. – Le 18 sept. 1717, furent ordonnés sous-diacres: Me. Jean-François Brasnu, acolyte de N.-D. de Blangy.>

322. – Le 31 oct. 1717, reçurent les ordres mineurs:Jean Brasnu. de N.-D. de Blangy.

155. – Le 27 nov. 1719, vu l’attestation du Sr. Duchesne, curé de Blangy, et du Sr. Férey, vicaire de Manneville, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Hareng et Marie Gibon.

357. – Le 10 août 1717, titre clérical fait en faveur de Me. Jean-François Brasnu, acolyte (de Blangy), par Gilles Brasnu, son père, bourgeois de Caen.

611. – Le 28 fév. 1719, titre clérical fait en faveur de Me. Jean Brasnu, acolyte, par Gilles Brasnu. Sr. des Prez, bourgeois de Caen, demeurant présentement à Blangy.

802. – Le 31 octobre 1723, Jean-Jacques De Mannevitle. fils d’Antoine et de Françoise Lefebvre, de la parr, de Blangy, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

Curés. – A. Fontaine – L.-C. Bocquet – E. Duchesne.
Vicaires.- O. Jumel. – Guillemin. – X. Bazin – F. Halley.
Prêtre de la paroisse. – R. Leudet.
Clercs.- J.-F. Brasnu – J- Brasnu – H.K.F.R. de Roquette – J.-J. De Manneville – R. Leudet – F.-C. Leudet.
Patron.- L’abbé du Bec. – R. de la Rochefoucauld.
Seigneurs et notables. – A. Tragin – G. Tragin – J.– G Lefebvre – P. Le Garand – P. Le Viconte.

61.- Le 1er mars 1735, Jean Lachey, marchand, de a parr. du Breuil, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Jean Baptiste Lachey, acolyte, de la parr, de Norolles, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé au château du Breuil.

Curés. – E. Duchesne – J.-B. Hoybel – G.N Pépin.
Vicaires. – Bucailles – Geoffroy – J.-P. de Manneville – C. Marie – Bosquet – Legoust.
Prêtres de la paroisse – R. Leudet – J.-J. de Manneville.
Clercs.- CI. Leudet – J.-P. Leudet – J.-J. de Manneville -J..J. Piquet – G.-F. Salis.
Patron. – L’abbé du lieu. – L. de Bourbon.
Seigneurs et notables.- J.-F. de Clinchamps – J. FIeury. – Jq. de Manneville – P. de Manneville – A. de Manneville. fils.- A. de Manneville. fils Ph., XV. – F. de Pluviers – Ph. Rousselet.

33. – Le 10 janv. 1757, vu l’attestation du Sr. Rabot, vicaire de Blangy, dispense de bas pour le mariage de Nicolas Borel.

100 – Le 3 févr. 1757, Nicolas Borel, laboureur, demeurant à Blangy, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Jacques Borel, acolyte de lad. parr.,afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

Vicaires.- Rabot – Lecavelier.
Clercs. – F.-G. Satis, XXIIL II, 75. – Jq Borel – N.J Borel.
Notables – J. Fleury. XXIV. I»5. – G.-G Castel.

269. — Le 11 mai 1771, la nomination à la cure de Blangy revenant au seig. évêque à cause de la vacance du siège abbatial du Bec-Hellouin, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice de Blangy. vacant par la mort de Me Nicolas-Guillaume Pépin, dernier titulaire, la personne de Me Thomas-Jean Monsaint, pbre de ce diocèse. Donné au château des Loges.
Le 14 juin 1771, led. Sr Monsaint, demeurant à Paris, en la communauté des prêtres de St-Roch, rue Neuve paroisse St-Roch, et représenté par Me Jacques Monsaint, pbre, chanoine de la cathédrale de Lx, prend possession en de la cure de Blangy, en présence de Me Denis Thorel, prieur-curé de Fierville : Me Claude-François Ferrière, pbre, desservant lad parr. de Blangy : Me Jean-Baptiste-Etienne Combault, notaire et contrôleur des actes, demeurant en lad. pair. : Me Jacques Langlois, vicaire du Mesnil-sur-Blangy. et autres témoins.

278. — Le 10 sept. 1771, la nomination â la cure de N.-D. de Blangy appartenant au prieur de St-Hymer, Mes. Henry-Emmanuel-François-Raymond de Roquette, prieur commendataire de St-Hymer, nomme à lad. cure, vacante parla mort de Me Nicolas-Guillaume Pépin, pbre, dernier titulaire, la personne de Mr Jacques Langlois, pbre, vicaire du Mesnil-sur-Blangy. Fait et passé à Paris. (Y. 269).
Le 18 sept. 1771, 1e seig. évêque étant au château des Loges, donne aud. Sr. Langlois la collation dud. bénéfice.
Le 26 sept. 1771, le Sr. Langlois prend possession de la cure de Blangy, en présence de Mrs Alexandre Duquesne, chanoine de la cathédrale de Lx et curé du Mesnil-sur-Blangy, y demeurant : Me Claude-François Perrière, pbre. desservant lad. parr. de Blangy ; Me Jean-Pierre Delamare. acolyte, demeurant à Blangy : Me Elie Canu, acolyte, demeurant au Mesnil-sur-Blangy : Mes. Henry-Thomas-Robert d’Angerville, chev. seig. de Colleville. demeurant à Caen, parr. St-Jean : Me Pierre-Antoine de Manneville. ancien échevin de la ville de Lx, y demeurant, parr. St-Jacques : Nicolas Borel. propriétaire, et Antoine Leudet, marchand, tous deux demeurant à Blangy.

285. — Le 5 nov. 1771, vu l’attestation du Sr. Ferrière, desservant la parr. de Blangy, et du Sr.Rault, desservant celle d’Angerville, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste Leudet et Madeleine Laurent.

353. — Le 30 oct. 1771, Nicolas-Joachim-Gilles Dieuzy, marchand, demeurant à Blangy, constitue 150 livres de rente on faveur de Me Jean-Pierre Delamare, acolyte de la parr. du Pin, afin qu’il puisse parvenir aux ondres sacrés.
Led. Sr acolyte était fils de Pierre Delamare et d’Anne-Françoise Riquier.

103. — Le 9 déc. 1772, Mes. Thomas-Jean Monsaint, pbre du diocèse de Lx, vicaire de St-Roch, à Paris, demeurant sur lad. parr. en la communauté des prêtres do St-Roch, résigne purement et simplement entre les mains du seig. évêque de Lx la cure de N.-D. de Blangy dont il est titulaire. Fait et passé à Paris.
Le 15 déc. 1772, la nomination à lad. cure revenant aud. seig. évêque à cause de la vacance du siège abbatial du Bec-Hellouin, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice la personne de Mes. Jacques-François Tahère, pbre du diocèse de Bayeux, Me ès-arts en l’Université de Caen.
(F. 43).
Le 22 déc. 1772, le Sr. Tahère prend possession de la cure de Blangy, en présence de Mes. Jean Quesnot, supérieur du séminaire de N.-D. de Lx ; Me Jean-Baptiste Rousselin, pbre, desservant lad. parr. Me Pierre Delamare, acolyte: Me Jean-Baptiste-Etienne Combault, notaire royal et contrôleur des actes, demeurant tous à Blangy, et autres témoins.

143.— le 10 mars 1773, Mre. Henry-Emmanuel-François-Raymond de Roquette, prieur commendataire de St-Hymer, prétendant avoir droit de nomination à la cure de Blangy, nomme à ce bénéfice, vacant par la mort de Me Jacques Langlois, la personne de Me. Claude-François Ferrière, pbre du diocèse de Lx. Fait et passé a Paris devant les notaires du Châtelet.
le 22 mars 1773, le seig. évêque de Lx donne aud. Sr Ferrière la collation dud. bénéfice.
le lendemain, le Sr. Ferrière prend possession de la cure de Blangy, en présence de plusieurs habitants de la parr.

381. — Le 10 Sept. 1774, dispense de bans pour le mariage entre Me. Jean Montoure de la Tour, avocat au parlement, fils de feu Me Jean-Baptiste Montoure, aussi avocat, et de Marie Montfort, demeurant au Brèvedent, d’une part, et dell. Anne.Marguerite Selot, fille de Richard Selot des Fosses, et de dame Marguerite Bazire, originaire de Manneville-la-Pipard et demeurant à Blangy.

99. — Le 2 mai 1780, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-Baptiste-Zacharie Combault, avocat au parlement de Normandie, demeurant à Rouen, parr. St-Laurent, fils de Me Jean-Baptiste-Etienne Combault, notaire du roy, et de dame Marie Le Bailly, de la parr. de Blangy. diocèse de Lx, d’une part, et demell. Céleste-Sophie-Aimée Baron, fille de feu Me Jean-Baptiste Baron, notaire à Rouen, et de dame Marie-François-Thérèse Avoux, de lad. parr. de St-Eloy de Rouen.

267 — Le 28 juillet 1782, Jean-Pierre Pitraye, marchand, demeurant au Breuil, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Jean-Pierre Pitraye , acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une pièce de terre, nommée le Perré, située en la parr. du Breuil et bornée, d’un côté, par le chemin du Torquesne à Pont-l’Evèque et, un bout, le chemin du Breuil à St-Hymer. Fait et passé au Breuil.

94. — Le 17 févr. 1788, dame Marie Crémond, Vve de François Mignot, demeurant au Breuil, constitue 150 livres de rente en faveur de son petit-tils, Me. François Hauton acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur trois pièces de terre, sises au Breuil, la 1 ère en cour et plant, une maison à demeurer dessus étant, était bornée, d’un côté, par M. Bouleiller, vicaire du Breuil, et, d’un bout, par l’ancien chemin de Lx à Pont-l’Evéque; la 2 ème se nommait les Coutures et la 3 ème le Champ-Boullay.
(Les deux dernières se trouvaient dans le voisinage de la première qui elle-même devait être à peu près vis-à-vis la porte principal de l’église du Breuil, ou un peu plus loin vers le nord.) fait et passé au Breuil, par le ministère de Me. Jacques-François-Joseph Ferey, notaire du roy aud. !ieu.
tal. s’acolyte fut représenté dans cet aeto par son père, François Hauton, marchand, demeurant en lad. parr. du Breuil. )

293. — Le 18 août 1782, la nomination à la cure de St-Ouen de Morainville appartenant au seig. abbé de Cormeilles, le seig. évêque de Lx, en vertu de la délégation à lui donnée par led. seig. abbé, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Jean-Baptiste Lefrère, dernier titulaire, la personne de Me Jacques-François Tahère, pbre du diocèse de Bayeux, curé de N.-D. de Blangy. Donné au château des Loges.

30. — Le 5 janv. 1783, M. Jacques-François Tahère (1) , pbre du diocèse de Bayeux, curé de Blangy et pourvu de la cure de Morainville, prend possession de ce dernier bénéfice, en présence de Mesr. Louis-Adrien de Folleville, pbre, desservant lad. parr. de Morainville ; M. Nicolas-Laurent Huet, vicaire du lieu ; Mes. Jean-Alexandre-François de Varin des Hautes-Terres, seigr. et patron honoraire de Morainville et autres lieux ; M. Jacques Cauvin, propriétaire, demeurant tous en lad. parr.
(1) M. Tahère refusa de prêter serment à la Constitution civile du clergé et fut destitué. On élut à sa place M. Jh Poplu, prêtre assermenté de la Foltière. J’ignore ce que devint M. Tahère. (Archives de l’Eure.)

137. — Le 4 juin 1783, Me Jacques-François Tahère, pbre, curé de N.-D. de Blangy de St-Ouen de Morainville, demeurant à Blangy, résigne purement et simplement entre les mains du seig. évêque de Lx lad. cure de Blangy, afin qu’il y soit pourvu par qui de droit. Fait et passé à Lx.
Le 14 juin I783, la nomination à la cure de Blangy appartenant au seig. abbé du Bec-Hellouin, Mgr Yves-Alexandre de Marboeuf, comte de Lyon, évêque d’Autun et abbé commendataire de l’abbaye du Bec, nomme à lad. cure la personne de Me Gilles Lefrère, pbre du diocèse de Lx, originaire de Ste Marguerite-de-Viètte et curé de Villers-sur-Mer. Fait et passé au palais abbatial de St-Germam-des-Prés, à Paris.
Le 18 juin 171S3, le seig. évêque de Lx donne aud. Sr Lefèvre collation dud. bénéfice.
Le 23 sept. 1783, Sr Lefèvre prend possession de la cure de Blangy, en présence de M. Louis Le Chevrel, pbre, curé du Prédauge, diocèse de Bayeux : Me Jean-Joseph Lecerf, diacre du diocèse de Bayeux, demeurant en la parr, de Cingal, même diocèse ; Robert Huet, maître d’école, demeurant à Blangy : Jacques-Robert Aubert, étudiant et faisant ses humanités, demeurant au Mesnil-sur-B!angy,et autres témoins.

293. — Le 18 août 1782, la nomination à la cure de St-Ouen de Morainville appartenant au seig. abbé de Cormeilles, le seig. évêque de Lx, en vertu de la délégation à lui donnée par led. seig. abbé, nomme à cette cure, vacante par la mort de M. Jean-Baptiste Lefrère, dernier titulaire, la personne de M. Jacques-François Tahère, pbre du diocèse de Bayeux, curé de N.-D. de Blangy. Donné au château des Loges.

Curés. – N.-G. Pépin – Jg.-F. Tahère – G. Lefrère, XXXIX. 137.
Vicaire. – Ph.-Jq. Blot.
Clercs. – V.-R.-F. Huet – J.-F. Lecordier – Jq.-V. Malerne.
Patron. – L’abbé du Bec. – L’Evêque de Lx, sede abb. vacante – Prétention de M. de la Roquette, prieur de St-Hymer – Y-A. de Marboeuf, abbé du Bec.
Notables – N. Borel – J-B-E. Combault – J-B-Z. Combault – Jn Fresne – R.Huet – A.Leudet – Jn.-Ph. Leudet – R. Selot des Fosses.
Ecole de Blangy.

Charles BREARD, Cartulaire de Saint Ymer-en-Auge et de Bricquebec, Rouen, Lestringant, 1908, p. 27.
1214
Laurent Hay reconnaît qu’il est obligé envers le prieur de Saint-Hymer en 40 sous 8 deniers de rente, à cause de la fieffe à lui faite par ledit prieur de quatre acres de terre situées sur la paroisse de Blangy (En l’aînesse des Couturiers-Hys.), aboutant au chemin de Cormeilles.

1223 – Blangy-le-Château, Saint-Hymer
Prieuré de Blangy – Acte de l’union des deux prieurés par Guillaume IV du Bec-Crespin. (C’est cette union qui a inspiré aux prieurs de Saint-Ymer la pensée et la facilité de rattacher à Saint-Ymer des droits de fiefs sur certaines tenures.) – Ego Willelmus Crispinus dedi et concesi domum Blangeio cum pertinentiis prioratur de Sancto Ymerio, hac conditione quod monachi qui in predicta domo solebant commorari amodè in domo Sancti Ymerii commorentur (fol. 640)

Arch. nat. Dom Lenoir, 5, pp. 359-360.
1407, 11 septembre
Information de Guillaume Le Diacre, vicomte de Falaise, sur l’âge de Guillaume Le Gras, né à Sainte-Marie-aux-Anglais vers 1378, pour la mise hors de garde noble de sa femme Perrote de Forges, née vers 1382-1383, fille de Roger de Forges, dit Becquet, chevalier mort au dernier voyage de Flandres, qui est en la garde du roi comme héritière de ses frères et possède les fiefs d’Olendon, de Sassy, de Ranville, de Launay (commune de Blangy-le-Château), une fief ferme à Banneville (canton de Villers-Bocage), deux vavassories à Rouvres et une maison à Caen.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 21.

Bibl. mun. de Rouen. Martainville 198, n° 2
1459, 5 septembre – Blangy-le-Château ?
Montre de 40 hommes d’armes et 80 archers de la grande ordonnance du roi, sous la charge de messire Pierre Louvain, chevalier, vicomte de Berzy, reçue par Guillaume de Bigars, commissaire du Maréchal de Lohéac.
Suivie d’une quittance de 3.555 l. t. pour leurs gages du 2e trimestre 1459.
(cette montre fait suite à d’autres en d’autres lieux dans les années 1458-1460.)

Armand BENET, Inventaire …, 1891, H. Suppl. 57.- B.54, p. 19
1628 – Saint-Philbert-des-Champs
Vente devant Architrictin Noucher, tabellion en la vicomté de Fauguernon et François d’Echauffour, tabellion au siège de Blangy, pris pour adjoint, par Jean Lachey, avocat et Charles Lachey, sergent royal, fils Aubin, à Pierre Capelliculese, archer des chasses, tentes et pavillons du Roi, fourrier en la maison de la Reine, de 3 pièces de terre assises à Saint-Philbert-des-Champs, moyennant 2.000 livres.

Dictionnaire des Gaules: Il y avait deux églises Ste Marie et St Martin.
C’est Guillaume Crespin, premier du nom, qui la donna à l’Abbaye du Bec.
Il y avait dans cette paroisse un douet de Esquemedouit.

Montres du Bailliage d’Evreux
Benest le Charpentier, seigneur du fief de Noireval, assis à Blangy se présente en pareil abillement (vougier).

Recherches de 1666
Jacques le Mire, seigneur de Batteville
Louis des Ruaux, seigneur de la Ronssolière, gendarme de la feue Reyne-Mère
Anthoine Lemire, seigneur de Chaumont
Jacques et Robert le Mire, ses fils, anciens nobles.
Anthoine le Vicomte, seigneur d’Esmanville.

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection

BLANGY.
110. Constantin des Hayes , Sr. et baron de Blangy, et Gaston , son fils aîné , pour justifier leur noblesse ancienne , ont produit plusieurs lettres et écritures dont la copie est demeurée au greffe, qu’ils ont dit justifier leur descente de Geofroi des Hayes, vivant en 1451, bisayeul du dit Constantin.
111. Pasquet Neel a baillé l’état de sa noblesse avec Richard Néel, son frere , sur l’article et parroisse d’Escorcheville, n°. 119.
112. Guillaume le Portier a dit être noble de toute ancienneté, et que néantmoins il étoit un des 4 papetiers de l’Université de Caen, privilégiés et éxempts de toutes tailles, aides et subsides ; et pour le justifier, il a produit plusieurs lettres et écritures. Le procureur du Roi les ayant vues , n’a voulu, quant à present, l’empescher de jouir des priviléges dont ont accoutumé jouir les dits papetiers ; mais , parce qu’il n’a suffisamment fourni l’état de sa noblesse, il a requis qu’il soit débouté du privilege de noblesse , avec deffense de s’intituler escuyer à l’avenir.

En 1463 Montfaut trouva noble à Blangy:
Renaud de Grandouet et Robin, son frère.
Robert de Loys, ce dernier comparut en 1469 aux Monstres du Bailliage d’Evreux en brigandines, vougier à deux chevaux.
De même Benest le Charpentier, seigneur du fief de Noireval (Noirval) assis à Blangy tandis que Monseigneur Jehan de Mauny, chevalier, seigneur de Blangy était noté comme défaillant demeurant hors Normandie.

D’Hozier
Pierre le Vicomte seigneur de Blangy et N. de Valois, sa femme: d’azur à trois coquilles d’or et d’azur au chevron d’or accompagné de trois croissants d’argent au chef de gueules, chargé de trois roses d’or.
Pierre le Vicomte, seigneur de Blangy, mourut en 1760 (voir Statistique)

Noble seigneur Messire Anthoine le Vicomte, chevalier, seigneur et baron de Blangy 1668
Messire Pierre le Vicomte, chevalier, seigneur, baron et châtelain de Blangy et autres lieux: sentence du 22 mai 1719 à son profit pour rentes seigneuriales échues.

24 août 1789 mourut à Caen Maximilien, Marie, Pierre le Vicomte chevalier…de Blangy, seigneur et patron de Fontaine-Etoupefour, Eterville, Aullage, St Martin l’Hortier, Fontenay, St Marcouf, Emandeville et Ajaville, grand bailli du Cotentin, chevalier de St Louis, lieutenant général des armées du Roy, âgé de 71 ans, inhumé à Fontaire-Etoupefour (Lange)

Cartulaires de Saint-Ymer-en-Auge et de Bricquebec par Charles Bréard.
– Il ne sera pas inutile de noter, d’après le Journal d’Eudes Rigaud qu’un prieuré avait été fondé à Blangy-le-Château, mais qu’il n’y avait plus de religieux au milieudu XIII° siècle (1). La maison avait des revenus très modiques, très insuffisants ; elle avait été réunie au prieuré de Saint-Ymer, en 1223, par Guillaume Crespin.
Cartulaire, Add., n« 18. — La réunion souleva plus Urd u
– Emmanuel de Roquette, écuyer de la princesse de Conti (1) marié en juillet 1694, à Marie-Françoise de Maquaire, de la paroisse de Blangy-le-Château.
(1) Bibl. nat, dossiers bleus, vol. 581, dossier 15275. — Les notes sont inexactes et très embrouillées.
– Henry-Emmanuel-François Raymond de Roquette, né à Blangy-le-Château le 23 novembre 1699. Il succéda à son oncle le 9 août 1717 et mourut le 22 mars 1789. Il fut inhumé au milieu de Téglise du prieuré sous les cloches.

4 – ARCHIVES SHL:

= Arch. SHL. Ms. BB 323
1730, 4 novembre
Lettres-royaux ordonnant de réunir devant le bailli de la haute-justice de Blangy les parents de Robert Le Forsonney, âgé de seize ans, pour l’admettre, s’il y a lieu, au gouvernement de ses biens.

FONDS BOUDARD:
1799.
SHL. FONDS BOUDARD: 2FM139: 1799: réquisition du Juge de Paix de Blangy contre Mme de Bruc née de Nonant de Raray.
1789-92.
SHL. FONDS BOUDARD: 2FM255: 1789-92: famille de Brancas, accord pour vente de biens sur St Léger du Bosc, Blangy, Dozulé et Hébertot.
1806.
SHL Fonds-1F83 – 1806 – Duval, Blangy le Château, acte de vente
1820.
SHL Fonds-1F563: 28 juin 1820: Bail par le sieur Beauvillain à M. Médéric Foubert Despallières. (St Pierre de Mailloc, Blangy et Lisieux)
SHL. FONDS DEVILLE: voir 9FA2 Communes B: à Le Brévedent:
– contestations au sujet des limites avec Blangy

Carnets Arthème PANNIER – NE 12.1
1er carton « Communes ». Blangy le Château.

SHL: FONDS STURLER:

  • 47 F Syndicat initiative Blangy-le-Château mars 71
    vieilles maisons place du village 3 pellicules – 2 dépliants
  • 47 P Blangy-le-Château: église 1 pellicules
  • 48 C Blangy-le-Château vitrail église août 71
    3 photos N&B
    2 pellicules N&B et 2 pellicules couleur demandé par Mme du Ménil
  • 48 K Blangy le château Camping décembre 71
    5 pellicules demandées par M. Léon

FONDS « Imprimés ».
II A 5: Tableau du district de Pont-l’Evêque, réduit à 93 paroisses et deux succursales, avec la liste des paroisses supprimées, noms des fonctionnaires publics et autres ecclésiastiques qui ont déféré à la loi du serment et l’indication des remplacements à faire par l’ordre de suppression proposé.
(cantons de Pont-l’Evêque, Honfleur, Blangy le Château, Bonnebosq, Cambremer, Beuvron, Touques, Dives, Crévecoeur, Beaumont)

FONDS LEMETAYER-DESPLANCHES: Voir Archives SHL, Fonds 25F, 1er classeur
II C 2:1849: invitation au banquet des officiers de la garde nationale de Blangy
III B 2 b: querelles, retrait de Lemétayer- Desplanches d’un projet.

ArchivesY.Nédelec 4.
4.61.-4 Deshayes Daniel Dédicace de son livre sur Blangy-le-Château-21/07/2006.

Carnets de Charles Vasseur:
– « Analyses et transcriptions » – « transcriptions.Doc »: – p.17 – 28 mai 1570
Echange fait par Rouend CAPPEL bourgeois de MEZIDON, avec Gaston CHILLARD, de la paroisse de SAINT-PHILLIBERT-DES-CHAMPS de:
– une pièce de terre en pré assise en la paroisse du BREUIL près le HAMELET. Réserve de la jouissance pour 3 mois au bénéfice du Noble Homme Maistre Georges DELESPEE, sieur de la BRIERE.
– contre un herbage assis en la paroisse de BLANGY. p. 83 – 4 décembre 1740

Par devant Jean FLEURY, notaire en la vicomté d’ORBEC pour le siège de BLANGY, dûment présent Messire Guillaume René de FRANCQUEVILLE, chevalier baron de MORAINVILLE, seigneur et patron du Mesnil Beuvillers, demeurant à PARIS, présentement à BLANGY, fils et héritier conjointement avec Claude Jean-Baptiste de FRANCQUEVILLE, chevalier son frère, de René de FRANCQUEVILLE, de son vivant chevalier seigneur de BEUVILLERS, lequel a déclaré par le présent qu’ayant pris par préciput lors du décès dudit seigneur René de FRANCQUEVILLE leur père, une terre noble, il a abandonné les rotures de ladite succession au profit de son frère . Il reconnaît qu’il ne lui appartient rien d’un rente de 148 livres 16 sols, réduite à 74 livres 8 sols, créée par édit du mois d’août 1720, au profit dudit feu seigneur leur père sur les tailles de l’élection de LISIEUX comme faisant partie des rotures de la succession de leur père.

Guillaume René de FRANCQUEVILLE comparant aux fins que ledit seigneur son frère soit payé de ladite rente sans opposition de sa part. –

P. 115 – 22 mai 1719
Sentence rendue par Thomas du MOUSTER, escuyer, seigneur et patron de CAUCHY, conseiller honoraire au parlement de ROUEN, lieutenant général au baillage et siège présidial de CAEN, portant condamnation au profit de Messire Pierre LE VICOMTE, chevalier seigneur, baron et châtelain de BLANGY et autres lieux, contre Messire Jean Claude COSTARD, chevalier seigneur, haut justicier de HOTOT pour le paiement de 103 livres 10 sols pour 14 années de rente échues depuis le 30 août 1702, date de la constitution.

Liste des Tabellions royaux pour la branche de Blangy::

1597 29 octobre: Jean Noucher et Godefroy Orovisse (?)
1627 8 avril: François Deschauffour et Jean Noucher Tabellions royaux au siège de Blangy:
1672 12 mai: Jacques Demanneville et Jean Millet tabellions royaux à Blangy.
1677 7 avril: Louis Haymery et Architriclin Noucher tabellions royaux à Blangy
1686 29 juillet: Philippe Noël notaire royal à Blangy
1751 13 avril: Jean Fleury notaire, gardes-notes du Roy à Blangy

– 3e fascicule: p.177:

– 1686 3 novembre
Les Cordier et les Thouret

Contrat de mariage entre Maistre Jean Jourdain avocat, procureur d’office en la vicomté de Roncheville, demeurant à Honfleur, fils de feu Maistre Jean Jourdain, lieutenant en la vicomté et Haute justice de Blangy, et de feue damoiselle Hipolite Collet d’une part et Damoiselle Charlotte Aonfray, fille de feu Maistre Jean Aonfray, sieur de la Chesnée et feue damoiselle Jacqueline Taillefer, et à présent veuve de feu Maistre Laurens Thouret, sieur du Désert d’autre part.
Intervenant Maître Jean Pierre Thouret, sieur du Désert, seul fils du feu sieur du Désert, et Maître Jean Train, docteur en médecine ayant épousé demoiselle Charlotte Thouret seule fille dudit sieur du Désert et ladite Aonfray
Le sieur Jourdain, veuf de feue damoiselle Marie Hobry.

– 1677 17 mai
Noble seigneur Messire Charles Houel, chevalier, seigneur et baron de Morainville, sieur et patron du Mesnil-sur-Blangy, Livet, La Couyère, et autres terres et seigneuries.
– Page 183 – 1747 18 novembre
Messire Alexandre Duquesne, prestre, curé de la paroisse de Mesnil-sur-Blangy et Maistre Olivier Jouvin, prestre curé de Saint Julien-sur-Calonne
– p.218 – n° 613 – 5 octobre
Acquisition par Jean Charles Louis Simon de Brossard, ancien officier du régiment de Bourbon, infanterie, demeurant à Gournay, de la ferme de la Côte située sur Blangy le 27 janvier 1807, de Monsieur Charles Louis de Rancher, ancien officier aux gardes françaises, et de Madeleine Elisabeth Marie Pierrette le Vicomte de Blangy, son épouse, demeurant au château de Maudelour (?) ladite dame ayant pour soeur Madame Anne Charlotte le Vicomte de Blangy, épouse de Monsieur Octove Alexandre Ernest de Cholet, demeurant à Paris, et pour frère Monsieur Bon Henry Pierre le Vicomte de Blangy, demeurant aussi à Paris.
Monsieur de Rancher était propriétaire par suite de sa constitution de dot de 200.000 livres, faite par Monsieur Pierre Constantin le Vicomte de Blangy et Madame Anne Marie Pierrette de Bouthillier, son épouse, sur leurs terres de Blangy et Villers-Bocage (contrat du 23 avril 1786).

Doyenné de Touques:
15- BLANGY – Ecclesia B.M de Blangeio – Blangeyum – Blangie

Voir:
Duranville
De Beaurepaire – Agriculture p369 MS 13905 p.38-186 f°115
Nécrologie de M.Gaston le Vicomte, de Blangy – Annuaire Normand 1861 p.541 et suivantes
Montfaut 23-24
Montres du Bailliage d’Evreux 42-28-29
D’Hozier 27
Deville: Histoire de Tancarville: La baronnie de Blangy en Auge appartenait aux seigneurs de Tancarville dans le 15e siècle.
Blangy en Auge – Baronnie et Haute Justice (TH.Corneille)
Statistique Monumentale tome I p.195
Noirval fief à Blangy (Montres du Bailliage d’Evreux p.31)
Bulletin monumental 1662 p.550
Le Vicomte de Blangy: Bulletin monumental 1863 p.217
Ste des Antiquaires in 4° 1863 p.142 à 144

Baronnie dépendant de la vicomté d’Auge, possédant 22 fiefs nobles et a vavassories. Elle relevait du parlement de Rouen, et, pour les cas royaux, ressortissait au bailliage d’Orbec.
Dans la paroisse de Blangy on trouvait le, grand fief ou chefmois de Blangy; les fiefs la Coste, la Pipardière, la Goherie, Chevredoitet Noirval, les Jouveneaux, Saint-Hymer et la Pelleterie.

Election de Lisieux, sergenterie de Moyaux – 179 feux
Sous l’invocation de Notre Dame
Patronage:
14e-16e et 18e: abbas de Becco

Curés:
Curés. — N.-G. Pépin 1764
Jq. Tahère 1774
G. Lefrère 1783-1787
Vicaire. — Ph.-Jq. Blot
Clercs. — V.-R.-F. Huet – J.-F.Lecordier – Jq.-V. Malerne
Patron. L’abbé du Bec L’évêque de Lx.— Y.-A. de Marboeuf, abbé du Bec.

Insinuations

Description de l’église de A. Pannier et une autre du 4 mai 1860

La sonnerie de Blangy se composait avant la Révolution de trois cloches. La grosse pesait 1800 livres. Elles avaient été fondues par J. Aubert en 1626. Elles furent détruites par Monsieur Foubert – Despalliers en 1832 pour composer la sonnerie actuelle.

Description du château du 4 mai 1860.

An 1180 – Echiquier de Normandie
Osbertus de Blangeio: 20 sols pour habendo juste debito suo
Durandus de Blangeio: 10 sols produello Lenor

On trouve un Robert de Blangy qui fut abbé de St Evroult en Ouche de 1159 à 1177.

BLANGY-LE-CHATEAU. – L’ancien château de Launay, depuis longtemps ruiné, était entouré de fossés profonds ; il est possible qu’il ait succédé à une forteresse antérieure, Le château de Blangy est peut-être aussi dans le même cas (8). Il convient de signaler en outre le lieu-dit « Le Châtel » ainsi que celui appelé « Les Bataille où l’on a fait des découvertes d’armes anglaises (?) et d’ossements
humains (9).
(8) Caumont, Stat. mon., IV, p. 370 et 386.
(9) ,Mme Boiramé, Monogr. de Blangy-le-Château, s. d. (vers 1885), mss, Archiv, du Calv.