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BONNEVILLE sur TOUQUES

NOTES sur BONNEVILLE-sur-TOUQUES.


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Archives du Calvados.
BONNEVILLE- SUR- TOUQUE
I. Dioc. de Lisieux. – Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque.- Gr. A sel de Honfleur. Gén. et int. de Rouen; él. de Pont- l’Évêque et subd. de Honfleur.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Touque (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont-l’Evêque); canton de Touque (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Pont-l’Évêque (Arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 347 hab. (1911). Sup. 662 hect. 81 a. 87 c.
ADMon Gale. – Délibérations, depuis le 21 mai 1815.
ÉTAT- CIVIL. Baptêmes, depuis 1642. 1621 et depuis 1650.- Sépultures, depuis 1649. Mariages. 1604- 1621 et depuis 1650.- Sépultures, depuis 1649.
Lacunes : baptêmes de 1666-1667, actes de 1674, 1685-1687,
1692, 1741 , 1749, 1752, 1786. Matricule de la confrérie Saint-hubert, adjudication du cierge. 1630-1666. Délibérations du commun. 1706, 1710-1728. Délibérations relatives à l’église paroissiale. 1761-1772.
IMPOSITIONS. États de sections (Sections A-D). An V (4 cah. , 72 fol.)
Des matrices de 1791 , an III (2 cah.) , cote G. 4 de l’inventaire arrêté le 2 mai 1860, n’ont pu être retrouvées. En réalité, la paroisse de Bonneville- sur-Touque jouissait du privilège
d’user du sel de ses salines pour toutes ses salaisons (Ordonnance de mai
1680 , titre XIV, art. 37).
Voir aux Archives du Calvados les actes de catholicité de Bonneville-sur-Touque. 1673, 1676, 1717-1720 (Série G, Bonneville-sur-Touque, 5 cah.)

Les noms de lieux du Calvados attestés entre 911 et 1066 In: Annales de Normandie
Bonneville-sur-Touque (cant, de Pont-l’Evêque) :
Bona villa [a] ) 1014 (1) : Bonavilla [b]
Donation de Richard II à la cathédrale de Chartres. (« Privil. Eccl. Carnot. », n° 33, Bibl. Nat. ms. lat. 10094. p. 40 [a], et ms. lat. 10095, fol. 18 r» [a] ; cop. fin du xvir s., Bibl. Nat., ms. lat. 5185 i, p. 327 [b] ; de Lépinois et Merlet,
Cartul. N.-D. Chartres [fact.], n° 12, t. Iw, p. 86 [a] (2)) ;
[Ace] Bonavillam (sic). 1059: Donation à St-Julien de Tours. (Cop.collât, xvi ir- s., Arch. Calv., reg. A 151, fol. 2 r° et v° ; Denis, Ch.
St-J. Tours, n° 26, 1er fasc, p. 39) ;
[Ace] Bonam villam. 1063 : Confirmation par Guillaume le Bâtard de la donation précédente. (Cop. fragment, fin du xvne s. ou l1-68 années du XVIII, Bibl. Nat., ms. lat. 5443, p. 49 ; cop. 1295 d’un vid. 1160 :
cop. xvir s., Bibl. Nat., ms. lat. 12677, fol. 194 r° ; cop. fin du, xvn° s. ou lre« années du xvnr3, Bibl. Nat., ms. lat. 5443, p. 51 ; cop. XVIII s.,
Arch. Calv., reg. A 151, fol. 6 v° ; Denis, Ch. St-J. Tours, n° 29, lur fasc, p. 44 ; Delisle et Berger, Bec. Actes Henri //, n° 137, t. Ier,p. 247).

388. — Bonneville-sur-Touque (Pont-l’-Evêque, C.) :
Bona villa, [varte dans un des trois mss. cités :] Bonavilla 1014 :
A.d.G., NL Calv., dans Ann. de Norm., II, 1952, p. 220.

Bonneville-sur-Touque, canton de Pont-1’Évêque.
Bonavilla, 1014 (ch. de Richard II en faveur de la cathédrale de Chartres).
Bonavilla in Lisvino, 1026 (dotal. Judith).
Bonavilla supra Touquam, 1077 (ch. de l’abb. de Saint-Étienne).
Abonevilla, Bonavilla supra Tocham, 1172 (titres de Saint-Désir de Lisieux).
Bonevilla super Tosquam, 1204 (cart. norm. n° 111 p.19).

Les noms des communes de Normandie – VII Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
388. — Bonneville-sur-Touque (Pont-l’-Evêque, C.) :
Bona villa, Bonavilla 1014 :
A. d. G., NL Calv., dans Ann. de Norm., II, 1952, p. 220.
Sens évident. — Les localités appelées [La] Bonneville sont nombreuses en France, sans qu’on puisse toujours affirmer qu’il s’agisse de bonne + ville.

– Le fief de Préaux, 8° de fief, assis à Bonneville-sur-Toucques, tenu de l’abbaye de Préaux,vicomté de Pont-Audemer.
Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
SERGENTERIE DE BONNEVILLE.
La sergenterie, possédée par feu Michel Janon.
La franche vavassorerie de Canappeville, autrement Manneville, possédée par Jehan du Fossey, écuyer.
Le fief Cavelot, assis à Bonneville, possédé par le titulaire du bénéfice et cure de Bonneville.
Les fieffermes de Bonneville et Canappeville, fieffées d’ancienneté auxdites paroisses par soixante et six livres de Rente domaniale, au moyen de quoi leur appartiennent les reliefs et treizièmes et les rentes domaniales audit domaine d’Auge .

Hameaux de BONNEVILLE-sur-TOUQUES:
BLANC (LE), BRINDELLIÈRE (La), Caille (La), Carrière (LA), Cour-Barbery (LA), Cour-Bavent (La), Cour-Biette (LA), Cour-Cordeur (La), COUR-DE-BAS (LA), Cour-de-la-Bindelière (La), Cour-de-la-Commune (La), Cour-du-Bosq (LA), Cour-Durand (La), Cour-Du-Routeu(LA), Cour-du-Vieux (La), Cour-Folleville (LA), Cour-Hurel(La), Cour-Hussault ( La), Cour-Jourier (La), Cour-Morin(La), Cour-Rieu (La), Fieffés (Les), Folleville q, Forêt (LA), FORGE (LA), Grèves (Les Basses-), HARCOURT, Lied-Durand (Le), Lieu-Grenel (LE), Lieu-Hugue (LE), Lieu-Liéjard (Le), Lieu-Péloin (LE), Martin, Sablons (Les), Tolleville, VAL (LE), [Vieux (Château et COUR DE)],

Par. de Saint-Germain, auj. de Saint-Pierre;
patr, le roi, puis le chapitre de Cléry.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Touque.
Génér. de Rouen
élect. de Pont-l’Évêque,
sergent. de la vicomté d’Auge.

1 – Bibliographie.
2 – Références historiques
3 – Archives SHL.
4 – Carnets de Charles Vasseur : Doyenné de Touques.

1 – BIBLIOGRAPHIE :

Monographie communale de Bonneville-sur-Touques, ms. s.d.
= Arch. Départ. Calv., Br 9356

BOUARD Michel de, « Fouilles au château de Bonneville-sur-Touques », Ann. de Norm., 16, 1966, pp. 361-378

BUREAU Dr Jean et CHENNEBENOIST Jean, Touques, ses monuments, son passé. Le château de Bonneville-sur-Touques, Trouville, 1968

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV pages 425

CHATELAIN André, « Recherche sur les châteaux de Philippe-Auguste », Archéologie médiévale, XXI, 1991, pp. 115-161

CHENNEBENOIST Jean, « Graffiti sur les murs du Château de Bonneville-sur-Touques », PAR, 12, N° 2, Février 1962, pp. 10-11, ill.

COLLET, « Le service du guet au XV e siècle particulièrement au château de Bonneville-sur-Touques », BSAN, L, 1946-1949, pp. 152-222

COTTIN François, Communication d’un acte du XVe siècle, Communication SHL, juin 1959

COTTIN François, « Note sur un acte du 10 juin 1448 concernant le château de Touques », BSHL, 1959-1960, N° 30, pp. 35

DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1989, pp. 157-161

Bonneville-la-Louvet, Le Manoir de la Morsanglière, CDMPA, pp.135-137; famille Hauvel, Tournebut, de Saint-Pierre

Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1285.

« Excursion du 20 août 1918 (Bonneville-sur-Touques, Touques, Saint-Arnoult) », BSHL, N° 23, 1918, pp. 14-15

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ETARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie. 1999 page 143, 250, 437.

FAUROUX Marie, Actes des Ducs de Normandie in MSAN ., XXXVI, 1961, pp.229-230.
93-96, 120-124, 362

GILBERT André, Le Château de Bonneville-sur-Touques in La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Male et Cie.; réédit.Corlet, t. II, pp. 185-198

GILBERT André LE CHATEAU DE BONNEVILLE-SUR-TOUQUES Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie

GUIDECOQ Paul , Les baillis de Bonneville-sur-Touques et la forêt

HUNGER Victor-René, « La chapelle du Château de Touques », BSHL, N° 27, 1926-1930 (1930), pp.176-182; t. à p.: Joigny, 1930

LE COURT Charles-Victor, Touques et le château de Bonneville ancienne résidence de Guillaume-le-Conquérant et des ducs de Normandie: description du château et notice historique sur ce château et le bourg de Touques, Pont-l’Evêque, C. Delahais, 1868. In- 16, 32 p, planche et tableau

LE COURT Henry, « Bonneville-sur-Touques et ses deux châteaux », BSHL, N° 12, 1900, pp. 62-65

LEONARD E.-G., « Les plus anciennes chartes originales d’histoire normande ou anglaise de la Bibliothèque Nationale », Normannia, 8, 4-1935, pp. 427-493
cf. table: Bonneville-sur-Touques, Le Breuil (Mézidon), Cheffreville, Cormeilles, Englesqueville-sur-Touques, Gonneville, Lieuvin, Montgommery, Pont-Audemer, Roncheville, Saint-Julien-sur-Calonne, Ticheville, La Touque.

LESQUIER Jean, « Les plus anciens textes de la Société Historique de Lisieux – 1208-1450 », BSHL, N° 22, 1914-1915, pp. 27-55; t. à p., Caen, Domin, 1915. In-8°, 31 p.
Orbec, Mesnil-Gonfrey, Neuville-sur-Touques, Bienfaite, Beaumont-en-Auge, Bonneville-sur-Touques, Blonville, Heullant, Vauville, Tordouet.

LESQUIER Jean, « Quittance pour fourniture de corde au château de Bonneville – 1395 », BSHL, N° 23, 1918, p. 18

MANEUVRIER Christophe, Le château de Bonneville-sur-Touques, Communication SHL, 28 janvier 1994

MANNEVILLE Philippe, Le château de Bonneville-sur-Touques.

MARTIN, Monographie de la commune de Bonneville-sur-Touques, Ms., 1885, 17 p. A.D. Calvados, Br. 9356

MOLLAT Michel, Jacques Coeur ou l’esprit d’entreprise, Paris, Aubier, 1988, 135 x 220, 495 p., p. 67

MUSSET Lucien, « Le château ducal de Bonneville-sur-Touques dans l’histoire de la Normandie », AAN., 145, 1987 (1988), pp. 5-7; 89-92

NODIER Charles, TAYLOR J. et DE CAILLEUX Alph., Voyages pittoresques et romantiques dans l’Ancienne France par …. Paris, Firmin-Didot,1820; rééd. 1825; rééd. Paris, Firmin-Didot et Cie, 1878; rééd. anastatique réduite Editions Culture et Civilisation, 1979, 3 tomes en 1 vol., 322×235, 131-190-XXXI et 141+3 p., pl. h.t.
III .- Bonneville-sur-Touques, p. 11.

La Normandie illustrée. Monuments, sites et costumes de la Seine-Inférieure, de l’Eure, du Calvados, de l’Orne et de la Manche dessinés d’après nature par F. Benoist et lithographiés par les premiers artistes de Paris. Texte par M. Raymond Bordeaux et Melle Amélie Bosquet sous la direction de M. André Pottier, Conservateur de la Bibliothèque de Rouen, pour la Haute-Normandie et par MM. Charma, Le Héricher, De la Sicotière et Travers, sous la direction de M. Georges Mancel, Conservateur de la Bibliothèque de Caen, pour la Basse-Normandie, Nantes, Charpentier, 2 vol. 1852, 340 x 475; t. II, p. 53-54

PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton.

ROUND J.-H, (sur le mode de rétribution des chapelains, English historical Review, XXXVIII, 1920, p. 91

VUAGNEUX Henri, A travers le Pays d’Auge, Paris, Dentu, 1889. In-8 °,243 p.

La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados, 1re [-2e] partie…. 1895. LE CHATEAU DE BONNEVILLE-SUR-TOUQUES.

Essai historique sur Honfleur et l’arrondissement de Pont-L’évêque, par A. Labutte

Touques et le château de Bonneville – Jean Chennebenoist.
Le château de Bonneville-sur-Touques – Dr. Jean Bureau.
Le château de Bonneville-sur-Touques – Philippe Manneville
Le château ducal de Bonneville-sur-Touques dans l’histoire de la Normandie – Lucien Musset.
Les baillis de Bonneville-sur-Touques et la forêt / Paul Guidecoq
Le château de Bonneville-sur-Touques – André Gilbert
Fouilles au château de Bonneville sur Touques – Michel de Boüard
Touques et le château de Bonneville, ancienne résidence de Guillaume-le-Conquérant et des ducs de Normandie rois d’Angleterre : description du château et notice historique (…) – C-V Le Court.

Voir :
Annuaire de l’Institut des Provinces 1866 p.152
Histoire du Val Richer p.198
Delisle – Echiquier p.19 n°70-p.26 n°98-p.39 n°151-p.55 n°215
Mémoires des Antiquaires de Normandie tome XXVI p.29-86
Formeville I et V
Catalogue de la Ste Historique de Lisieux 1872 p.13 n°6
Extraits id 54
Delisle – Catalogue des Actes de Philippe Auguste n°805 et 972 et p.509
Le Fief du Mesnil près Bonneville-en-Auge – Bibliothèque de l’Ecole des Chartes 1ere table p.9 col.1 B IV 521
Capitulation de Bonneville sur Touques donnée par de Caumont dans son cours – Atlas 5e partie

2 – REFERENCES HISTORIQUES :

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Bonneville-sur-Touque, Bonavilla, Bonevilla.
Tout près de Touques, sur le coteau qui domine la rive droite de la rivière, se trouvent le château de Bonneville et l’église de la paroisse.
Le château offre encore une enceinte de murailles garnie de plusieurs tours et une porte en ogive assez belle, qui pourrait dater de la fin du XII ». siècle ou du commencement du XIIIe. (Une simple poterne existait à l’extrémité opposée ; il n’y avait pas d’autre porte) elle était précédée d’un pont-levis. Les fossés, autrefois pleins d’eau, sont encore profonds du côté du Nord et du Nord-Ouest.
Les murs d’enceinte, qui ont 8 à 10 pieds d’épaisseur, étaient, en 1780, bien plus élevés qu’aujourd’hui; les débris ont été dispersés et jetés en partie dans la cour du château.
Voici ce que je disais de Bonneville, en 1833 : « Le niveau actuel de la cour est élevé de 10 pieds au-dessus de l’ancien, ainsi que des excavations l’ont prouvé, et le rez-de-chaussée tout entier de l’ancien château se trouve sous terre. Il ne reste plus que le mur d’enceinte ; les logements intérieurs ont disparu. La tour la mieux conservée domine la riche vallée de la Touque et l’embouchure de cette rivière, où nos ducs s’embarquaient pour l’Angleterre et débarquaient si souvent, lorsqu’ils revenaient sur le continent.
Ce qui reste des murs du château de Bonneville ne m’a pas offert de caractères d ‘ancienneté qui puissent le faire reporter jusqu’au XIe. siècle : les parties les plus anciennes, sauf pourtant le blocage intérieur dont on ne peut reconnaître l’âge, dateraient de la fin du XII ». siècle ; mais bien des parties ont été refaites postérieurement à cette date. Les tours, entr’autres, ne paraissent pas se lier au mur primitif: ce sont, quelques-unes au moins, des applications postérieures. »

Mais depuis que j’ai visité pour la première fois le château de Bonneville , en 1828, on y a fait des changements à l’intérieur: il était alors rempli de pierres jetées sans ordre, provenant de la démolition des murs ; on l’a déblayé. On a bâti, il y a quelques années, au fond de la cour, un pavillon adossé contre le mur du nord et qui est habité aujourd’hui. C’est cette maison moderne que l’on voit dans la vue cavalière de la place, telle qu’elle se présente actuellement (V. la page 264).
Si les murs du château de Bonneville sont délabrés et dans un état de ruine très-avancé, les fossés, au contraire, avec leur contrescarpe sont à peu près intacts, et j’en recommande la visite à ceux qui voudront voir un retranchement entier, tel que t avaient autour de leur enceinte murale nos châteaux-forts du XIIIe. siècle les plus importants. Je ne connais pas de fossés plus complets que ceux-là. Il n’est pas douteux qu’on pouvait les remplir d’eau.
Il y avait une chapelle dans l’intérieur du château.
Nous avons vu comment Guillaume-le-Roux arriva à Bonneville, en 1091.
En 1112, Robert de Bellême, seigneur puissant et rusé, d’un caractère violent et cruel, dit Orderic Vital, après avoir exercé toutes sortes de ravages dans les contrées soumises à sa domination, prit parti pour Foulques d’Anjou et les autres ennemis de Henri Ier. Le roi le cita par trois fois devant sa justice à Bonneville : le fier seigneur refusa de comparaître ; enfin, ayant osé se présenter comme envoyé du roi de France (Louis-le-Gros ), il demanda à être compris dans l’amnistie, comme tous ceux qui avaient pris parti contre le souverain légitime; mais, par un jugement de la Cour du roi, rendu à Bonneville, il fut condamné, comme félon, à une prison perpétuelle.
En 1109, le comte d’Anjou, Geoffroy Plantagenet, s’empara du château de Bonneville ; mais il ne l’occupa pas longtemps. Guillaume Troussebot, gouverneur du château, profita de l’imprudence des Angevins : il fit mettre le feu à la ville, et ceux-ci se retirèrent à la hâte.
Le comte Geoffroy s’arrêta dans un cimetière pour y rassembler ses soldats et s’enfuit au point du jour. M. Labutte pense qu’on peut trouver un souvenir de cet événement dans des monticules de terre appelés Monts-d’Anjou, sur la commune de Canapville : ce serait là que le comte aurait réuni son armée avant de battre en retraite (Essai historique sur l’arrondissement de Pont l’Évêque, p. 158).
Henry, fils du roi Henry II, ayant donné quelques signes de rébellion contre l’autorité de son père, fut envoyé en Normandie au château de Bonneville, vers l’an 1175 Hugues de Chaumont, favori de Philippe-Auguste, fut enfermé à Bonneville, par ordre de Richard Coeur-de-Lion; il parvint à s’en échapper.
Bérangère, veuve du roi Richard, eut en douaire un certain nombre de places, parmi lesquelles figure Bonneville.
D’après le tableau que nous avons déjà cité, Jean-sans-Terre était à Bonneville le 4 janvier 1200 ; le 7 mai, même année; le 2 juin 1201; le 30 octobre, même année; le 30 mars 1203 ; les 10, 11 et 12 mai, même année ; le 7 octobre, même année ; les 12 et 13 novembre, même année.
Bonneville fut bientôt après réuni à la France par Philippe-Auguste.
On voit que les faits historiques ne manquent pas, et nous pourrions en citer bien d’autres. C’est à tort cependant que certains auteurs ont placé à Bonneville la cérémonie du serment, que Harold réitéra, en présence d’une nombreuse assemblée, d’abandonner ses droits à la succession d’Édouard-le-Confesseur, roi d’Angleterre, en jurant sur les reliques de tenir cette promesse; il est évident que cette scène se passa à Bayeux.
Guillaume, comme le dit M. A. Thierry, fit apporter des ossements et des reliques de saints, en assez grande quantité pour en remplir une cuve, que l’on plaça, couverte d’une riche tenture, dans la salle du Conseil. Quand le duc se fut assis, tenant en main une épée nue, il requit Harold de confirmer par serment ses promesses. L’Anglais, pris au dépourvu et n’osant renier ses précédentes promesses, étendit la main sur les reliques et jura de les exécuter. Aussitôt après Guillaume fit enlever le drap, et l’on découvrit les ossements dont la cuve était remplie jusqu’au bord.
Ce drame était important dans l’histoire de la Conquête : aussi le trouvons-nous représenté sur la Tapisserie de Bayeux (D’après la Tapisserie, il y aurait eu deux cuves pleines d’ossements ou deux grands reliquaires. Harold, placé entre les deux, étend les bras sur chacune de ces cuves au moment où il prononce son serment).
Et pour qu’il ne reste aucune incertitude sur le lieu, l’inscription suivante se lit au-dessus du tableau :

HIC WILLELM : VENIT BACIAS
VBI HAROLD : SACRAMENTVM : FECIT WILLELMO DYC1

Si M. Augustin Thierry avait connu ce fait, il n’aurait pas hésité entre Avranches et Bayeux, et M. Labulte n’aurait pas pensé à choisir le château de Bonneville pour l’y placer.
En 1417, le roi d’Angleterre débarqua à Touques et assiégea immédiatement le château de Bonneville. La garnison, commandée par Guillaume Le Comte et Jean de Bonenfant, capitula au bout de quelques jours. Voici le texte de cette capitulation :
« Censuit lenpointement du traitee et endenteez prise et accordez le marsdy le tierce jour Daugust apres que la siege fust mise devant le chastell de Touque par lordenance du tres haut et tres puissant Prince le tres excellent Roy de France et Dengleterre est assavoir. Pour la partie du dit tres excellent Roy commise de sa grace ou dite traitee et appointement vaquer et entendre sez homes lieges monsieur Johan Cornewaille et monsieur Guillaume Porter chivaler.
Et pour la partie de ladversaire dessusdit tres excellent Roy Guilliam le Comte lieutenant de monsieur Johan Daugere capitaine du dit chastell et Johan Boneffant esquiers la dite appointement accorde en cest forme. —Que sency nest que le dit chastel soit recussez ou sucurrez dedeins lundy le noefisme jour du susdit mois proschein venant devant heure Il de midy par puissance du capitain acompainez de gentz darmes que a ycelle heure le lieutenant rendra le dit chastell de Touque en les mains du tres excellent Roy de France et Dengleterre ou a autre de sa noblesse a ceo commys pour le resceivoir. Et sur cest traitee et appointement a le Roy de sa benygne grace ottroye a tous ceux soiantz dedeins le dit chastell leur vies ovesques toutz lieur biens harnois monturez armurez et autres choses que la conques hormys vitaillez et artillarie appartenantz au dit chastell. Et pour yceste traitee et appointement entretenir bien loialment saunz fraude et male engyn ount les susditz deux esquiers faitz serement solempnell et sur peine de reprouche et ovecque ce bailles et delivre hors du dit chastell sept hostages bones notables ersuffisantz a la voluntee-du Roy et apres la delivrance du dit chastel devestre renduz franchement et quietement corne les autrez qui sont demeurez dedeins purveu que si le dit chastell soit par force corne dit est sucurrez adunque les hostages parailment devestre renduz. Et pur yceste desuis contenuz plus veritablement approver et entretenir ount les parties susdite mises a cestes presentz leur sealx les quelles feurent escripz et sealez le suis dit tercie jour du cest present moys en lan notre Seigneur mill cccc xvjj. »

Le capitaine et le lieutenant qui avaient consenti cette capitulation, laquelle entraîna bientôt la conquête de tout le pays, furent jugés à Paris et condamnés pour n’avoir pas fait une assez longue résistance.
Le sieur de Bonenfant, qui commandait en second la garnison de Bonneville en 1417, était un des membres d’une famille considérable à cette époque dans le canton de Mézidon (Magny-le-Freule , Méry-Corbon, Le Breuil, Quettiéville, etc., etc. ), et dont nous parlerons quand nous serons arrivé à cette partie de notre Statistique (La famille est éteinte aujourd’hui. Le petit château de Montfreule, à Méry-Corbon , ferme que je possède, a appartenu au dernier des Bonenfant, capitaine d’infanterie, chevalier de St.-Louis, mort il y a plus de cinquante ans dans cette résidence ; c’était le grand-père maternel de Mme. de Caumont.).

M. le comte G. de Soultrait, qui a dépouillé dans les archives du château de Magny-le-Freule un certain nombre de chartes ou aveux , y a constaté les faits suivants :
De 1315 à 1316, Étienne de Bonenfant était seigneur de Magny-le-Freule ;
De 1351 à 1387, Raoul de Bonenfant était seigneur de Magny-le-Freule et du Breuil;
De 1387 à 1392, Jehan de Bonenfant (1) était seigneur des mêmes paroisses ;
Le 10 mai 1418, Jean de Bonenfant, fils d’un autre Jean de Bonenfant, fut réintégré par le roi d’Angleterre dans la terre de Magny-le-Freule.
On trouve ensuite, de 1455 à 1458, Geoffroy de Bonenfant;
De 1484 à 1699, Jehan de Bonenfant; En 1509, Pierre de Bonenfant ;
En 1517, Philippe de Bonenfant;
En 1548, Loys de Bonenfant, conseiller du roi ;
En 1570, Jehan de Bonenfant, qui avait pour femme Anne Le Prevost.
(1) Nous avons vu, en parlant du château de Bonneville-sur-Touque, qu’en 1417, Jehan de Bonenfant était le lieutenant du capitaine commandant la place, et nous avons publié le texte de la capitulation qu’il fit. Nous pensons que ce Jehan de Bonenfant est celui dont font, mention les pièces trouvées dans les archives de Magny-le-Freule par M. G. de Soultrait.

Église de Bonneville.
— L’église, assez grande, tout près et au nord du château, a été construite à peu près en entier, au siècle dernier, en pierre calcaire de grand et moyen appareil.
Quoiqu’en forme d’ogive, les fenêtres de la nef doivent être du même temps.
Quelques parties du choeur paraissent pourtant plus anciennes: les fenêtres se divisent en deux baies cintrées, surmontées d’un oculus et encadrées sous une arcade cintrée, le tout d’une pesanteur remarquable ; elles pourraient remonter au XVIIe. siècle.
Au-dessus de la porte latérale de la nef, qui est l’entrée principale, on voit le millésime 1745 ; c’est au moins la date de la nef.
La tour est terminée par une flèche en bois couverte en ardoise ; la base qui la supporte forme saillie dans la façade occidentale ; aussi n’a-t-on pas percé la porte de ce côté et l’entrée se trouve-t-elle au sud, comme je viens de le dire.
On voit deux beaux ifs dans le cimetière, l’un au sud de la nef, l’autre au sud du choeur.
Cette église est sous l’invocation de saint Germain. Le roi de France nommait à la cure au XVII. siècle. Au XVIIIe. siècle, c’était le Chapitre de Cléry.
Il y avait 78 feux taillables à Bonneville et 3 feux exempts de taille.

BONNEVILLE-SUR-TOUQUES. – Tout porte à croire que le château-fort de Bonneville a été construit sur l’emplacement d’une forteresse plus ancienne: L’importance des fossés, les traditions légendaires attachées aux terrains du voisinage, tels que le « Fief noble» où
de grandes quantités d’ossements humains ont été découverts (1).
(1) Cf. Gilbert, Le château deBonneville-sur-Touques (Bull. S.A. N., XVI, 1892, p. 385 sq.- X… , Manogr. de Bocneville-sur-T», 1885, mss. Archiv, du Calv.

Le fief noble de Bonneville-sur-Touques fut détenu successivement par
1204. Johannes de Porta (1), seigneur de Bonneville (Rec. des Hist. XXIII, f » 634-615).
1217. Philippus de Alneto, seigneur de Bonneville (Ms. Bibl. Rouen Y. 9. 90).
1350. Jean Garnier, sieur de Bonneville, bourgeois de Pontoise.
1374. Pierre Garnier, sieur de Bonneville, bourgeois de Pontoise, fils du précédent.
1393. Frère Guy de Gless, abbé de Saint-Ouen de Rouen, seigneur en partie de Bonneville.
1410. Johannes de Bonnavillâ (Clairarabault Reg. coté 165 p. 1348).
1414. Guillaume d’Estouteville, seigneur de Bonneville, évêque de Lisieux.
1417. Messire Laurent Doullon, prêtre, seigneur en partie et curé de Bonneville.
(1) Le fief de Bonneville était, au XIIIe siècle, subdivisé en huit membres de fief, qui semblent avoir subsisté jusqu’à la fin du XVIe siècle (Rec. des Hist., XXIII, f°615.) N.-B. Cette liste, presque toute entière, sauf les exceptions signalées, a été rédigée d’après les documents contenus aux Arch. Nat. dans les Registres cotés R4 1101 à 110R, poxxim, (prnrps-verhaux de foi et hommage et dénombrements).
1452. Jehan Esnault de Bonneville (Rot. Norm. merab.7) 1453. Jehan du Mesnil, écuyer, sieur de Bonneville. 1484-1498-1525. Pierre du Mesnil, écuyer, seigneur en partie de Bonneville, 1er fils de Jean du Mesnil.
1503-1520. Frère Jacques de la Courbe, sieur de SaintArnoul, seigneur en partie de Bonneville.
1495-1518. Jacques du Mesnil, escuyer, sieur de Bonneville, 2° fils de Jean du Mesnil.
1529-1541. David du Mesnil, écuyer, seigneur en partie de Bonneville, 1er fils de Jacques du Mesnil.
1531. Guillaume du Mesnil, écuyer, seigneur en partie de Bonneville, 2e fils de Jacques du Mesnil.
1532. Jean du Mesnil, escuyer, sieur de Bonneville, fils de Pierre du Mesnil.
1585. Robert (!u Mesnil, escuyer, sieur de Bonneville, fils du précédent.
1595. Marguerite du Mesnil, fille du précédent, épouse de Richard Fenol de Canapville.
1690. Messire Pierre de Boucquetot, seigneur de Bonneville.
1735. (?) Jean de Bonneville, écuyer, seigneur de la Boullaie du Bocage, capitaine de dragons (1). (1) Portait d’argent à 2 lions léopardés de gueule (d’Hozier) l’un sur l’autre (Général armorial).
1758. (?) Sieur Marie de Bonneville (Ch. des C. de Norm. reg. 126).
1760-1828. (?) Nicolas de Bonneville, publiciste ). Il semble que, après avoir passé la mer à la suite du Conquérant, les anciens seigneurs de Bonneville, suivant en cela l’exemple d’une multitude de nobles Normands, aient fait souche en Angleterre, en Écosse et en Irlande, où des fiefs leur auraient été concédés après la conquête. A partir de 1066, époque où le sire de Bonneville s’embarqua sur les nefs du duc Guillaume, le nom de Bonneville se retrouve en effet très fréquemment dans les Annales anglaises.

Essais historiques sur la ville de Caen et son arrondissement – par Gervais de La Rue.
Extraits:
– 1064 – Arrivée du Prince Anglais Harold à la cour de Guillaume, Ce dernier qui avait déjà axé ses vues sur la couronne d’Angleterre, désirant éviter la concurrence de Harold, tire de celui-ci des promesses, suivies de serments solennels, par lesquels il s’engage, la mort du Roi Edouard
survenant, à ne former aucunes prétentions sur son héritage, et à s’employer au contraire à faire valoir celles de Guillaume, qui, à ces conditions, lui promet de son côté, la main de sa fille Alix.
Il parait que ce serment fut prêté d’abord à Bonneville-sur-Touque, et renouvelé ensuite à Bayeux, (ou peut-être à Rouen), et de cette fois sur des reliques cachées, qu’on ne découvrit à la vue de Harold, que lorsque déjà l’acte d’engagement était consommé de sa part.
– 1172 – Henri II vient à Caen à l’Ascension…. Le jeune Roi Henri et la Reine Marguerite de France, son épouse tiennent à Noël leur Cour Plénière, au château de Bonneville sur Touque.
– 1190 – Départ du Duc Richard pour la Terre-Sainte. Il épouse dans l’île de Chypre, Bérengère de Navarre, et la fait couronner Duchesse de Normandie par l’Evêque d’Évreux. Parmi les objets qu’il lui donne en dot, on remarque les Châtellenies de Bonneville-sur-Touque., de Falaise et de Domfront.
– 1523 – Charles IV, à Bonneville-sur-Touque, expédie au mois d’août des lettres en faveur des Chapelains de la cathédrale d’Avranches.

The loss of Normandy (1189-1204)– F. M. POWICKE, M.A.
Extrait:
Robert de Roos semble avoir été connétable de Bonneville-sur-Touques sous le règne de Richard en partie en raison de sa relation avec la famille Trossebot.

Souvenir of the visit of the Queen’s own Rifles of Canada in the Guildhall of the City of London – Collection Robarts; Toronto
Extrait:
Charte du roi Jean accordant aux citoyens de Londres, le shérif Wick de Londres et de Middlesex, à un prix ferme de loyer de ; 300 £. Daté à Bonneville-sur-Touques, 5 juillet, 1199 après J.-C.

Documents relatifs à la marine normande et à ses armements aux XVIe et XVIIe siècles – Par Charles et Paul BRÉARD.
Extrait:
1583, 27 avril. — Georges Davoy, sieur du Mont, demeurant à Bonneville-sur-Touque, capitaine du navire la Fortune, de 30 tonneaux, étant en rade de Villerville, reconnaît avoir receu la somme de 20 escuz 40 solz pour lui subvenir au voyage du Pérou et cap de Verd.

Catalogue des actes de Philippe-auguste – Léopold Delisle.
Extraits:
1204, du 25 av. à déc., Paris. (Parisius, a. 1201.) — Bérengère, reine d’Angleterre, abandonne à Ph.-Aug. les droits de douaire qu’elle avait à Falaise, à Domfront et à Bonneville-sur-Touque; le roi lui donne la ville du Mans en échange.
Guillaume Troussebot, fils de Geoffroi, fils de Paien, épousa Aubree de Harcourt; ils avaient des propriétés dans l’Yorkshire. Voyez le Mon. Anglic t. II, p. 43. Il était gouverneur de Bonneville-sur-Touque en 1138.

Bulletins de la Société de l’histoire de Normandie – Getty Research Institute
Extraits:
– Séjour de Charles VI au château de Bonneville-sur-touques, en 1394.
La présence certaine de Charles VI au château de Bonneville- sur-Touques, à cette époque. Il en résulte que les séjours des derniers jours de février et des premiers jours de mars 1394, qui avec juste raison paraissaient discutables, sont acceptables maintenant. Le roi fit son retour par Lisieux, le château de Bonneville-sur-Touques, Montfort- sur-Risle (26 février), Louviers (27 février), et passa par Mantes pour se rendre à Vincennes (3 mars).
– les noms des capitaines du château de Bonneville-sur-Touques au temps de Charles V et après. Des textes et diverses quittances permettent d’y ajouter des noms et des dates :
Régnault de Lesglentier, sergent d’armes du roi, garde et châtelain du château de Bonneville-sur-Touques, en 1345 et 1350. — Robert de Neubourg , capitaine en 1347. — Jean -Malet, sire de Planes, capitaine et châtelain en 1356 et 1359.
— Jean Le Baudrain de la Heuse, amiral, châtelain et garde du château de Bonneville-sur-Touques en 1362, 1380, 1386.
— Andrieu Olgardt, chevalier anglais, capitaine de Vire et de Touques, en 1427. — Jean Naufan (et non Neufau), écuyer anglais, capitaine en 1438, 1440. — Jacques Cœur, conseiller et argentier du roi, capitaine en 1450. — Jean, bâtard d’Orléans, comte de Dunois, capitaine de Touques par lettres datées du 15 décembre 1450. — Jean de Mon- Tuban, amiral, capitaine de Touques en 1463. — Georges de Bissipat dit le Grec, capitaine au château de Touques en 1477 et 1483. — Aimeri de Rochechouart, seigneur de Mortemart, capitaine de Touques et vicomte d’Auge en 1491. — Bertran de Tilly, chevalier, pannetier du roi, capitaine de la grande nef la Louise, garde et châtelain de Touques en 1524 et 1530. — Jean du Bois-Lambert, écuyer, capitaine de Touques en 1545.

Old Yorkshire – Smith, William.
Extrait:
En 1196, un combat de nature amicale, semble-t-il. une agréable passe d’armes ayant lieu en Normandie entre les partisans du roi de France et ceux du roi d’Angleterre, Hugues de Chaumont, vaillant et riche chevalier, et ami très intime du roi de France, fut fait prisonnier remis au roi d’Angleterre. Richard le livra à la garde de De Ros, qui le livra à Guillaume de L’Espinay, son serviteur, pour le garder au château de Bonneville-sur-Touque, où nous rencontrâmes pour la première fois William Trousebot, le grand-père de De Ros, en 1138.

Histoire de la Normandie sous le règne de Guillaume-le-Conquérant et de ses successeurs, depuis la conquête de l’Angleterre jusqu’à la réunion de la Normandie au royaume de France – Depping, Georg Bernhard.
Extrait:
Dans une de ces rencontres, Hugues de Chaumont l’un des vassaux de Philippe, tomba au pouvoir de ses ennemis. On le livra au roi d’Angleterre ; celui-ci le donna à garder Richard de Ros, qui envoya le prisonnier dans son château de Bonneville-sur-Touque. Il avait pour châtelain un chevalier nommé Guillaume d’Épinai. Ce gardien surveilla peu le prisonnier français, et une nuit Hugues de Chaumont se sauva par-des- sus les murs du fort; on présuma qu’il avait gagné le châtelain. Le roi, irrité d’avoir perdu un personnage important, puisque Hugues de Chau- mont était un des courtisans favoris du roi de France, fit tomber sa colère sur ceux dont le de- voir était de le garder étroitement. Il fit arrêter le seigneur et le châtelain de Bonneville; ce der- nier, en sa qualité de subordonné, fut pendu, et il en coûta 1500 marcs d’argent à Richard de Ros pour recouvrer sa liberté.

The ecclesiastical history of England and Normandy – Ordericus Vitalis
Extraits:
– Guillaume Troussebot, fils de Geoffroy, fils de Paganus, épousa Aubrey de Harcourt. Ils avaient des domaines dans le Yorkshire ; voir Mnnast, Anglic., t. ii. p. 43. Il fut gouverneur de Bonneville-sur-Touque en 1138, charge héréditaire dans cette famille, dont une branche possédait des domaines dans le quartier de Bonneville, qui était une résidence royale. Le siège d’origine de la famille de Troussebot se situerait dans la partie nord-ouest de l’arrondissement de Neuborg, près de celui de Robert I. de Harcourt, père d’Aubrey, qui était marié à William Troussebot.
– Robert de Belesme montra la grande méchanceté qu’il avait longtemps nourrie contre le roi, et l’ayant jusque-là flatté avec un venin caché, il se mit maintenant à se rebeller ouvertement. C’était un seigneur rusé et puissant, plein d’avarice et de cruauté, et un oppresseur implacable de l’église de Dieu et des pauvres ; de sorte que, si je puis ainsi parler, l’histoire chrétienne ne montre pas son égal en méchanceté. Cette personne a ouvertement encouru la culpabilité de parjure en rompant son serment de fidélité et en désertant Henri, son seigneur naturel, à une époque où il était exposé aux attaques de nombreux ennemis, et en aidant Foulque d’Anjou et les autres adversaires déclarés de son suzerain avec ses conseils et ses forces. 1 En conséquence, des accusations légitimes furent portées contre lui par le roi à Bonneville la veille du nones [le 4] novembre 2 , d’avoir agi illégalement contre son seigneur, pour avoir été trois fois convoqué à sa cour, il avait donné aucune comparution, pour n’avoir fait aucun retour, comme vicomte et officier du roi, des revenus royaux d’Argentan, d’Exmes et de Falaise, ainsi que d’autres délits.
Les historiens français donnent la date du 4 novembre 1112, pour le voyage de Robert de Belesme à Bonneville-sur-Touque et son arrestation. Il paraît s’y être aventuré en qualité d’ambassadeur de Lewis-le-Gros, qu’Henri ne respectait pas en la personne de son propre vassal.

L’émigration normande et la colonisation anglaise en Normandie au 15e siècle – Léon François Puiseux.
Le 1 août 1417, le roi d’Angleterre paraît avec toutes ses forces à l’embouchure de la Touque et débarque son armée sur la plage même où s’est élevée de nos jours la ville de Trouville. Trois jours après, le fort château de Bonneville-sur-Touque capitulait, et le 9 il ouvrait ses portes, le château voisin d’Auvillars capitulait le 7 et se rendait le 14.

William the Conqueror; the Norman impact upon England – Douglas, David Charles.
Extrait:
Le 30 mars 1073 Guillaume était à Bonneville-sur-Touques en compagnie d’Arnold, évêque du Mans, et il y confirma les droits dans le Maine de l’abbaye de Solesmes {Cart. S. Pierre de la Couture, n. IX). Il semble peu probable qu’il aurait émis cette charte avant d’avoir lui-même recouvré sa juridiction dans le Maine, et s’il en est ainsi, la campagne doit avoir eu lieu très tôt en 1073.

Cité de Londres: Éditeur : impr. de Blades, East and Blades (London)
Extrait:
– Charte du Roi Jean, accordant aux citoyens de Londres le droit d’élire les échevins de Londres et de Middlesex à condition d’un payement de 300 livres sterlines.
Datée de Bonneville-sur-Touque 5 Juillet, 1199.

Jetons, médailles et sceaux. Monnaies françaises, royales, bretonnes, etc. Coll. S. 1897.
Extrait:
216 – Mairie de Bonneville-sur-Touque (Calvados). Cachet en cuivre de la Révolution. — S’IEHAN LESCHANS. Ecu écartelé de la famille Leschamps, de Normandie. Matrice ronde XVe siècle. Br.

Généalogie de la famille Le Cordier – par Henry Le Court.
Extrait:
C’est dans un aveu au roi vers la fin du XIVe siècle que nous rencontrons la première mention de la famille qui nous occupe.
Nous trouvons là JEHAN LE CORDIER, rendant aveu au roi Charles VI, le 15 septembre 1382, d’une sergenterie « en la forêt de Bonneville-sur-Touques » (1).
(1) Archives Nationales. — P. 277, I. 26, P. 307, 46, P. 282, II. 55.

La maison du Bosc, célèbre en Normandie, proviennent plusieurs familles très anciennes de notre province : MM. de BOURG – ACHARD. Cette seigneurie, et Ameline du Bosch, dame de Bourg-Achard et de Planes, par son mariage avec Guillaume Malet de Gravie, fils de Jean, la fit passer dans cette illustre famille normande.

Monographies des communes de la France – Gaston d’Hailly et Charles Levesque
Extrait:
Le plus jeune enfant de Guillaume I er et d’Améline du Bosc, Jean Mallet, « qui avait été dans sa minorité en la garde du roi de France », c’est-à-dire élevé à la cour. Ce passé ne le rendit point fidèle. Il fut, comme ses aînés, un des plus ardents partisans du Navarrais. Après avoir servi d’abord en Picardie, il fut nommé, en 1355 Capitaine-chevalier de Bonneville-sur-Touques «avec 14 écuyers et 7 serjens ».

Le fonds français du département des manuscrits. Tome II. Quittances administratives – Michel Nortier.
Extraits:
345. 1352, 26 mai
Mahieuh et du Galchel et Johan Le Conte donnent quitt. au vie. d’Auge des sommes ci-après à eux dues pour divers travaux :
40 s.t. « pour tournoier et freer la hambergerie » du château de
Bonneville-sur-Touques ; 20 s.t. « pour nettier et haussier les chemins » ; 40 s.t. (dus au second seulement) pour redresser et refaire à neuf les
préaux (?) du château. 40 s.t. (dus au second seulement) pour redresser et refaire à neuf. Acte de Jehan Target (cf. n° 341). Fr. 25999, 148 (taché).
– 341. 1352, 19 mai
Colin de Saint-Amant et Jehan du Mont donnent quitt. au vie. d’Auge de la somme de 40 l.t. en doubles noirs de 2 d.t. pièce à valoir sur ce qui leur est dû pour trois tâches à eux confiées par M. Guill. Millet, maître des œuvres de charpenterie au bailliage de Rouen, inscrites à son compte du terme de Pâques dernier, à savoir :
1) couvrir de bonnes tuiles l’appentis de la grande salle du château de Bonneville par devers la forge (35″ l.t.)
-2 78. — Droits d’usage du prieur de St-Arnoult [Calv., c. Trouville-sur-Mer] en la forêt de Bonneville-sur-Touques.

Nobles ou vivant noblement à Pont-l’evesque Par Henry LE COURT.
Extrait:
– Une autre branche de la famille du Mesnil posséda au XVIe siècle la terre de Bonneville-sur-Touques (depuis Tolleville ), qui en sortit par le mariage de Marguerite du Mesnil, fille de Rober, avec Richard Fresnel.
– Autre Guillaume Orieult, fils de Jean, de la paroisse de Bonneville-sur-Touques, rendit aveu le 19 juin 1628, au roi et à Mlle de Montpensier, de terre en cette paroisse, bornée par Jacques Orieult.

Chartes et Documents Historiques Titres Nobiliaires, Etc.
2003. Philippe, roi de France, au bailli de Rouen, pour ce que le château de Bonneville-sur-Touque est confié à la garde de Regnaut de l’Eglantier, ordre de payer les gages dudit Regnaut. (2 avril 1345.)
2004. Quittance de Jean Gueuselin, demeurant à Touque, vicomté d’Auge, de 22 livres, pour le prix (le quatre tonneaux de cidre, mis et rendus au château de Bonneville, pour l’usage de la garnison dudit château. (1356.)
2005. Quittance de Thomas, bourgeois de Touque, de 11 livres, purle prix de deux tonneaux de cidre achetés par Ancel de Boutranvilliers, vicomte d’Auge . et destinés à la garnison du château de Bonneville. (1356.)

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

167 – Le 17 oct. 1697, Mre. Pierre Audran, vic. gl, donne à Me. Pierre Lenormand, pbrë du diocèse de Rouen, habitué en la collégiale de Cléry, la collation de la cure de St-Germain de Bonneville-sur-Touques.

280. – Le 21 nov. 1701, vu l’attestation du sr. Hémery, vicaire de Bonneville-sur-Touques, dispense de bans pour le mariage entre Charles Marais et Elisabeth Michel.

204. – Le 5 mars 1707, vu l’attestation du sr. Morin, curé de St-Thomas de Touques, et du sr. Dumont, vicaire de Bonneville-sur-Touques, dispense, de bans pour le mariage entre Jacques Lion et Marie Desplanches.

Curés.- C. Boussard – P. Lenormand.
Vicaires.- Méline – Hémery, VI. 280. – R, Dumont.
Prêtres de la paroisse, – L. Leroux, UL 411, 177, – F, Dupuis.
Patron, – Le chapitre de Clêry.
Chapelle Saint Marc du château de Touques. – Chapelain. – R.
Leroux – Patron. -Le chapitre de Cléry.

99. – Le 5 août 1722, vu l’attestation du sr. Lenormand, curé de Bonneville-sur-Touques, et du sr. Sandret, vicaire de St-Etienne-la-Thillaye, dispense de bans pour le mariage entre Louis Dumont et Marie Jacqueline.

784. – Le 6 oct. 1724, la nomination à la cure de St-Germain de Bonneville-sur-Touques appartenant au chapitre de Cléry, les chanoines de lad. collégiale nomment à cette cure, vacante par la mort de Me. Pierre Le Normand, dernier titulaire, la personne de Me. Jacques-Jean Damour, pbrë du diocèse de Lx, habitué en lad. collégiale.
Le 21 oct. 1724, le seig. évêque donne aud. sr. Damour la collation dud. bénéfice.
Le 7 nov. 1724, le sr. Damour, demeurant à Cléry et représenté par Mrs. Robert Levillain, pbrë, curé de Pont-l’Evêque et doyen de Beaumont-en-Auge, prend possession de la cure de Bonneville, en présence de Mrs. Charles Leliepvre, pbrë, curé de Roncheville : Mrs. Renout, curé d Englesqueville; Mrs. Pierre Levillain, curé de Canapville : M. Nicolas Duclos, vicaire de St-Thomas de Touques Mrs. Robert Letardif, pbrë, desservant la parr, de Bonnevile ; Mrs. Jean-Pierre Delaporte, pbrë de St-Martin-aux-Chartrains ; Mrs. Julien de Nollent, Esc. et autres témoins.

Curés. – P. Le Normand – J.-J. Damour.
Vicaires. – S. Laisney – R. Letardif.
Patron. – Le Chapitre de Cléry.
Seigneurs.- J. de Nonant – F. de Nollent.
Chapelle Saint-Marc du château de Touques. – Chapelain – R. Le Roux.
Chapelle Sainte-Geneviève (au manoir de Tolleville). – Sa fondation. Patron. – Le seigneur du fief. – G-L. Coquet.

302. – Le 19 nov. 1748, vu l’attestation du sr. St- Denys, vicaire de Bonneville-sur-Touques, dispense de bans pour le mariage de Charles Guîllemard.
Curé. – J.-J. Damour.
Vicaires.- G. Gastinnes – St-Denis.

295. – Le 30 déc. 1757, la nomination à la cure de St-Germain de Bonneville-sur-Touques appartenant au chapitre de N.-D. de Cléry, diocèse d’Orléans, les sr. chanoines de lad. collégiale nomment à cette cure, vacante par la mort de Me. Jacques-Jean Damour, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Thomas Cruet, pbrë du diocèse de Coutances, l’un des habitués de lad. Eglise de Cléry.
Le 14 avril 1758, sur le refus dud. sr. Cruet, les sr. chanoines de Cléry nomment à la cure de Bonneville-sur-Touques la personne de Me. Christophe Lefebvre, pbrë du diocèse de Lx, et aussi habitué en lad. collégiale.
Le 21 avril I758, le seig. évêque donne aud. sr. Lefebvre des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 18 mai 1758, le sr. Lefebvre prend possession de lad. cure de Bonneville, en présence de Me. Jacques Dumont, pbfë, curé de Canapville et doyen de Touques; Me. Victor Hyacinthe-Aimé Le Cordier, pbrë, curé d’Englesqueville ; Me. Jacques Deriot, pbfë, desservant lad. parr. de Bonneville : Me. Francis-Jean-Baptiste Queniel, cons. du roy au bailliage du Pont-l’Evêque, y demeurant, et autres témoins.

236.- Le 11 mai 1762, dispense de bans pour le mariage de M. Charles-François-Damien de Launoy, fils de feu Mers. Charles- François de Launoy et de damll. Marie-Anne de Vaumorel, originaire de la parr. de Coudray et demeurant en celle d’EquemauvilIe, d’une part, et damll. Marie-Anne Duprey, fille de feu Pierre, de la parr, de Bonneville-sur-Touques.

65. – Le 27 déc. 1762, Jean et Jacques Léproux, frères, demeurant aux parr, de Bonneville-sur-Touques et du Mesnil-sur-Blangy. constituent 150 livres de rente en faveur de Me François Leproux, acolyte de lad. parr. du Mesnil. Cette rente est hypothéquée sur diverses pièces de terre sises au village de la Butte aux Proux. Fait et passé à Pont-l’Evêque.

198. – Le 9 janv. 1766, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Jacques-Pierre Voille, Esc, sr. de la Garde, veuf de damll. Magdeleine-Judith Raisin du Perron, fils de feu Mesr. Jacques Voille, Esc. sr. de la Garde, ancien directeur général des dixièmes et vingtièmes de la généralité de Rouen, et de noble dame Marie-Marguerite Lavoisé, demeurant en la parr, de St-Laurent de Montivilliers, diocèse de Rouen, d’une part, et noble dame Marie-Anne Duprey, veuve de Mesr. Charles de Launey, Esc. sr. du Buquet, fille de Pierre Duprey Jecuvrot, de la parr,de Bonneville-sur-Touques.

214. – Le 18 août 1769, la nomination à la cure de St-Germain de Bonneville-sur-Touques appartenant par induit royal au chapitre de N.-D. de Cléry les sr. chanoines de lad. collégiale nomment à cette cure, vacante par la mort de Me. Christophe Lefèvre, dernier titulaire, la personne de Me. Jean-François Cardin, pbrë du diocèse de Coutances, l’un des habitués de leur Eglise.
Le 5 sept.1769, led. sr. Gardin présente au seig. évêque de Lx ses lettres de nomination et lui demande un délai pour requérir son institution canonique; ce qui lui est accordé.
Le 26 oct. 1769, le seig. évêque donne au sr. Gardin la collation dud.bénéfice.
Le lendemain, le sr. Gardin prend possession de la cure de Bonneville, en présence de Me. Jacques-André Mauger, curé de St-Gatien-des-Bois ; Me. François Enguchard, preb. vicaire de Gouvets, du diocèse de Coutances; Me. Gabriel Mallière, pbrë, desservant la parr, de Bonneville, Thomas Chemin, trésorier de lad. pair. et autres témoins.

105. – Le 22 août 1770, vu te certificat du sr. Mallière, vicaire de Bonneville-sur-Touques, dispense de bans pour le mariage de Pierre Le Cordier.

Curés. Jq. Je Damour – T. Cruel — C. Lefebvre. – J.-F. Cardin.
Prêtres desservants.-Jq. Deriot. – G. Mallière.
Patron.- Le chapitre de Clêry.
Notables. – P. Duprey-Jecuvrot – T. Chemin.

105. — Le 22 août 1770, vu te certificat du Sr. Mallière, vicaire de Bonneville-.sur-Touques, dispense de bans pour le mariage de Pierre Le Cordier.

Pierre-Michel Baron, aussi garde de la forêt, demeurant à Bonneville-sur-Touques

272. — Le 23 sept. 1782, la nomination à la cure de Bonneville-sur-Touques appartenant au chapitre de Cléry, les Sr. chanoines nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me Jean-François Gardin, dernier titulaire, la personne de Me. Pierre Plaine, pbre du diocèse de Coutances, titulaire de la chapelle St-Sauveur en lad. collégiale et habitué de la même église.
Le 30 sept. 1782, le seig. évêque donne aud. Sr. Plaine la collation dud. bénéfice.
Le 6 oct. 1782, le Sr. Plaine prend possession de la cure de St. Germain de Bonneville-sur-Touques, en présence de M. Jacques-Guillaume Sebin, pbre, desservant lad. parr. ; Mesr. Jean-Alexandre de Costard, chev., seig. et marquis de St-Léger, seig. des nobles fiefs du Plein-Chesne, de Ransonnière, d’Ivrande et autres lieux, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, gouverneur des ville et château de Touques, chef et commandant de la division des canonniers gardes-côtes de Touques, conservateur de chasses de S. A. S. Msg. le duc d’Orléans en sa vicomte d’Auge, demeurant en son château
du Plein-Chesne, parr. St Gatien-des-Bois ; Mesr. Jacques-Louis-Joseph Le Court de Boslecourt, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, demeurant à Pont-l’Evêque ; Mesr Jean-Baptiste-Guillaume de Mire, capitaine d’infanterie, demeurant en la parr. de St-Sulpice de Canapville, et autres témoins.

Curés. J.-F. Gardin – P. Plainne
Vicaires. G. Mallière – F. Halley
Prêtre desservant Jq.- Sebin
Patron. Le chapitre de Cléry

Les possessions du chapitre de Chartres au pays d’Auge.
Autrefois paroisse de la généralité de Rouen, élection de Pontl’Evèque, sergenterie de Bonneville. archidiaconé de Pont-Audemer, doyenné de Touques, 81 feux, actuellement commune du canton de Pont-l’Evêque de 387 hab.
Bonneville (Bonavilla)figure dans la liste des paroisses données en 1014 à Notre-Dame de Chartres.
Mais, dans la suite des temps, le patronage de cette paroisse fut contesté au chapitre de Chartres par celui de la collégiale de Cléry et le procès se termina en 1512 en faveur de ce dernier par un arrêt de l’Echiquier de Normandie (1).
La paroisse, ancien chef-lieu de la sergenterie de Bonneville, renfermait plusieurs fiefs dont les seigneurs n’avaient pas le patronage de l’église.
En 1540. nous y trouvons Jean et Jacques du Mesnil. esc. de la famille des seigneurs de Lepiney et de Saint-Germain à Saint-Thomas de Tourques, du Coudray et de la Caouyère descendus de Jean du Mesnil, esc. vivant en 1406 (2); et aussi Alexis. Elie, Jean et Charles Mauvoisin esc. tous issus de Richard, vivant en 1360 et qui appartenaient à une antique race normande (3).
Au siècle suivant, les du Mesnil étaient représentés à titre successif par les Fresnel que remplacèrent par acquêt les Coquet, qui ont possédé pendant le XVIII° siècle la principale seigneurie à laquelle ils avaient donné le nom d’une autre de leurs possessions, celui de Tolleville : une chapelle, actuellement détruite, attenait à ce manoir (4).
Aux XVII° et XVIII° siècles on trouve aussi à Bonneville des branches de deux anciennes familles de la contrée, les Carrel qui possédaient à Touques la terre de Meautrix et les de Nollent-Tancarville, seigneurs et Maître des paroisses de Trouville-sur-Mer et d’Hebertot(5)

(1) Bibl. nat. fonds latin, rcg. n° 2232.
(2) Recherches de 1540. mss. de Lierremont,
(3) Archive de Lierremont, Gen. Mauvoisin.
(4) Etudes d’histoire normande, Lisieux, 1901. Pass.
(5) Etat civil de Bonneville, Archives de Lierremont. Armes des Carrel : d’hermines à carreaux d’azur 2 et 1.
armes de Nollent : d’argent à fleur de lys de gueules en coeur accompagnée de 3 roses de même 2 et 1.

L’ADMINISTRATION DES EAUX ET FORETS DANS LE DOMAINE ROYAL EN FRANGE AUX XIVe ET XVe SIÈCLES.
7. A. N., P 307, n° 46 : Jean le Cordier, sergent fieffé de la forêt de Bonneville-sur-Touques, se reconnaît tenu à servir le roi « de jour et de nuit, de pié et de cheval quant mestier est » (1382, 15 sept.). — P 305, n° 113 : Henri de Montessart et Robin de Longchamps, sergents fieffés de la forêt de Touques, doivent au roi le service « a cheval, montez et armez bien et souffisaument; et s’il avient que les chevaulx d’iceulx sergens l’eussent blessez ou tuez en faisant et exerçant led. office de sergenlerie, le roy notre s. est tenu de leur rendre et restituer » (1411, 18 juill.). Cf. P 305, n°s 107, 117, 134; P 307, n° 68.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
BONNEVILLE – SUR – TOUQUE.
SAINT-SAMSON.
234. Robert Mauvoisin a fourni l’état de sa noblesse avec Alexis Mauvoisin en la parroissede Bonneville, n°. 284.
245. Jean Mauvoisin a fourni en la parroisse de Bonneville-sur-Touque, n°. 284.
268. Louis Mauvoisin s’est aidé de semblables généalogie, lettres et écritures que Alexis Mauvoisin, sur la parroisse de Bonneville-sur- Touque, n°. 284.
283. Jean et Jacques du Mesnil ont produit avec Guillaume, Sr. de Lespinay, leur frere aîné, sur la parroisse de St.-Thomas-de-Touque, n°. 307.
284. Alexis , et Elie Mauvoisin , Jean , leur frere , et Jean et Charles Mauvoisin, ont baillé leur généalogie, et, pour la justifier, ont produit plusieurs lettres et écritures à plein déclarées en icelle, et faisant mention des titres de noblesse de leurs prédécesseurs, à commencer à Richard Mauvoisin, nommé écuyer dans plusieurs des dites lettres , depuis l’an 1360.
Louis Meauvoisin , demeurant au Pont-l’Évêque , s’est présenté, et a dit s’aider de semblables généalogie , lettres et écritures, que les dessus dits, et a de plus produit un extrait des registres du 25 mars…. sur le nom et litre de noblesse de Jean son perc. Le tout veu , le procureur du Roi a requis que les dits Mauvoisin justifient leur descente, autrement qu’ils soient assis. V. les n°s. 234, 243, 268.
285. Melchior Borel a baillé sa généalogie avec le Sr. de Manerbe, sur l’article et parroisse du dit lieu de Manerbe, n°. 199.

État des anoblis en Normandie, de 1545 à 1661
1447. Robert Morin, fils Laurans, sergeant de Bonneville sur Touques, annobli 1556. El. de Pont-l’Evêque.

1779, 5 février – Englesqueville
Aveu rendu à Alexandre-Anne-Gabriel-Augustin de Cairon, chevalier, marquis d’Esmalleville, seigneur de Penneville, Fréville, Carville, Rabu, Monney, Ternant, Cani, le Vuy, Gruchet, Vaudain, Baudissart, Caniel, Vasouy, Château-Baudry, Caltôt, la Rivière, Beuzebosc, le Reu, les Roches, les Retailles, Bonneville-sur-Touques, Cavelot, etc., à cause de Marie-Madeleine-Gabrielle d’Esmalleville, son épouse, par Louis Martin, pour terre à Englesqueville, tenue du fief Cavelot.
= Arch. SHL. FL 324.

Jacques du Merle l’aîné, marié le 10 mai 1561 avec Catherine des Buats , fille de Nicolas des Buats, capitaine du château de Touques ; il décéda en 1587.

HISTOIRE DE LISIEUX (VILLE, DIOCÈSE ET ARRONDISSEMENT)
PAR M. LOUIS DU BOIS.
1112 : 4 novembre. Henri Ier fait citer Robert de Béléme, comte d’Alençon, devant la justice à Bonneville-sur-Touque pour qu’il eût à se disculper des griefs qui lui étaient imputés (projets de révolte contre le roi).

1135 : 1er décembre. Mort de Henri Ier à Saint-Denis-le-Tibout, près de Lions-la-Forêt. Son corps, transporté en Angleterre, passe par Pont-Audemer et Bonneville-sur-Touque.

1139 : novembre. Guillaume Troussebot, gouverneur de Bonneville-sur-Touque pour Étienne de Blois; attaque Geoffroi qui venait de s’établir à Touques, alors place opulente, et s’était emparéde Bonneville.

GUILLAUMEVIII d’Estouteville : Il fonda deux Demi-Douze-Livres pour la cathédrale, et en 1414 il légua des maisons qu’il avait achetées auprès de l’église Sainte-Geneviève, à Paris, ainsi que sa terre de Bonneville-sur-Touque, pour le collége de Torci (appelé depuis collége de Lisieux) qu’il fonda.

GISLEBERT acquit en 1240, de l’Abbé de Sainte-Marie-du-Vœu, quelques biens à Englêqueville et à Bonneville-sur-Touque. En 1246 il est encore question de Gislebert. Ce fut de son tems que Roger d’Argences fonda les cinq moines dont nous avons parlé. On l’inhuma dans le chapitre.

Les fortifications circulaires isolées en France In: Annales de Normandie, 15e année n°3, 1965
BONNEVILLE-SUR-TOUQUES (Calvados). — Feuille Le Havre.
Château féodal à double enceinte ovale. Mission Le Havre – Rouen 1955, n » 192-193.

3 – Archives SHL :

– Pièces originales, acte, passé à Beaumont-en-Auge et daté du 8 juillet 1345, par lequel Robert Bertran « sire de Briquebec, capitaine
commis de par le roy monseigneur à la garde et gouvernement du pais de Normendie sur les frontieres de la mer depuis Honnefleu
jusques en Bretaigne » ordonne à Robert de Pîtres, vicomte d’Auge, d’approvisionner le château de Bonneville-sur-Touques2. Ce document est le seul à avoir conservé son sceau de cire rouge. Il s’agit cependant d’un élément sigillographique important puisqu’il s’agit du sceau de Robert Bertran de Bricquebec, né vers 1285, maréchal de France à partir de 1326, et décédé le 3 août 1348, qui n’était jusqu’alors connu que parune empreinte très fragmentaire.
Voir Numéro 69, Premier semestre 2010.

– LEMETAYER-DESPLANCHES : Voir Archives SHL, Fonds 25F 2e classeur.

– 2 – Dossiers « LIEUX ». A-LIEUX : A à K
40 – excursion association « Le Pays d’Auge » : Touques et Bonneville sur Touques.

1F802 : 1848 : Enquête commerciale, artisanale et industrielle concernant la région de Pont-l’Evêque (Bonneville, Canapville, Clarbec, Drubec, Englesqueville, Pont-l’Evêque, St Arnoult, St Hymer, St Etienne la Thillaye, St Martin aux Chartrains, Ste Melaine, Surville, Tourgéville, Touques, Tourville, Trouville, Villerville.

FONDS BOUDARD : 2FB110 : 1764, bail. (Bonneville sur Touques)

Fonds Charles VASSEUR :
Carnet « Analyses et transcriptions …. »
– P.65. 1779 5 février
Aveu baillé pour prévenir les suites de la réunion du fond ci-dessus à Haut et puissant seigneur Messire Alexandre Anne Gabriel Augustin de Cairon, chevalier marquis d’Esmalleville, seigneur et patron de Pumeville, baron et patron des paroisses de Fréville et Carville, seigneur patron des paroisses de Rabu, Monney-Ternant, seigneur des fiefs de Cani, Cerni, Cruchet, Vaudain, Caudinart, Caumel, Vasani, Château Beaudry, Caltot, La Rivière Beuzebosq, le Reus, les Toches, les Resnilles, Bonneville-sur-Touques, Cavetot et autres lieux, à cause de Haute et puissante Dame Marie Madeleine Gabrielle d’Esmalleville son épouse.
par Louis Martin, d’une cour située à Englesqueville, tenue dudit seigneur, à cause de sa haute justice dudit fief Cavetot situé aux paroisses de Bonneville et Englesqueville.
– P.70
1619 12 juillet
Aveu rendu à Vénérable et discrète personne Pierre Regnier, prêtre curé et recteur de Bonneville-sur-Touques, à cause d’icelui bénéfice seigneur de la Haute Justice des Franches Aumônes du fief Cavelot assis aux paroisses de Bonneville-sur-Touques et Englesqueville par Jean Saucisse de Bonneville d’une pièce de terre située dans ladite paroisse dépendante dudit fief, à lui échue par la mort et trépas de feu Jean Mauvoisin, vivant escuyer, sujette à une rente sieurale à la mi-mars de une plys (?) ou trois sols pour icelle à son choix, foy, hommages, reliefs, treizièmes quand ils échoient avec exemption de fourrages, pennages, gué et coustumes es quatre parts de Normandie
– page 182 ; 1728 9 octobre
François Armand de Nollent, escuyer, sieur de Préaux, demeurant à Bonneville-sur-Touques
– Page 213 : 1721 31 mars
Damoiselle Marie Anne de Nollent, fille de feu Messire François de Nollent et Noble dame Anne Carrel, demandant sa légitime à Messire François Armand de Nollent, sieur de Préaux, son frère, demeurant l’un et l’autre à Bonneville-sur-Touques (on transigea par 50 livres de rente, la demoiselle de Nollent fit une croix, ne sachant pas signer le 5 mai 1721)
Ladite demoiselle avant le 4 mai 1726 Jean Costard escuyer sieur de Valmesnil demeurant en la paroisse de Tourville
– page 228 – 1770 29 octobre
Maître Jean François Gardin, prêtre curé de Bonneville-sur-Touques intervenant au procès de Jean Baptiste de Mire, escuyer, sieur de Longdouët, administrateur et receveur de la fieffeferme de Bonneville et Canapville contre l’héritier de Maistre Christophe Lefebure en son vivant curé de Bonneville-sur-Touques
– page 238 – 1741 17 août
Maistre Jean Jacques Damour, prestre curé de Bonneville
Messire Abel Toussaint d’Eterville comte de Bapeaume
1741 7 octobre
Maistre Jean Jacques Damour, prestre curé de Bonneville
Page 247 : 1742 22 octobre
Maistre Jean Jacques Dancourt prestre curé de Bonneville

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940:
1014, 21 septembre – Richard II pour réparer les graves dommages causés par lui dans le voisinage de Notre-Dame-de-Chartres donne à cette église ….
« in Lisvino aecclesiam solam de Bona Villa, et in eodem territorio Angliscam villam totam cum aecclesia, et Runciam villam totam cum aecclesia, et aecclesiam de Sancto Juliano cum duobus menbris appendentibus. Haec itaque donum pro qualitate quidem peccatorum nostrorum modica, excellentia vero Sanctae Mariae fere nulla… (Bonneville, Roncheville, Englesqueville, Saint-Julien). = FAUROUX M. 1961, n°15, p. 95

Août 1177 – Juin 1181 – Tours. Confirmation par Henri II d’Angleterre, à la cathédrale de Chartres, de tout ce que Richard II avait donné à celle-ci tant dans le comté d’Evreux, à Vraiville, dans la forêt de Bord, à Hauville-en-Roumois, que dans le Lieuvin, à Bonneville (sur-Touques), Englesqueville (sur-Touques), Roncheville et Saint-Julien-sur-Calonne. = A.N. Latin, nouv. acq. 2231, n° 2.
DELISLE et BERGER, n° DLXIII, t. II, p. 142.; Fac sim. dans l’Atlas de DELISLE, pl. XXI.
+ LEONARD, « Les plus anciennes chartes … », Normannia, 4-1935, n° 59, p. 439; NORTIER Michel, Sources de l’histoire de Normandie au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale – Fonds des Nouvelles acquisitions latines, Nogent-sur-Marne, 1959; p. 52, n° 8.

15 octobre 1316 – 4508 – Mandement au bailli de Rouen de mettre en liberté sous caution Guillaume de Beaumoncel, chevalier qui était tenu en prison, où il avait été mis sous le règne précédent pour avoir chassé dans la forêt de Bonneville sur Touques ; on lui rendra ses biens et on le jugera (Criminel I f°85- Archives Impériales – Actes du Parlement Tome II p.149)

1324 – Devis des travaux à faire en la vicomté d’Auge. Fragment concernant le château de Bonneville-sur-Touques; adjudication faite par Nicole Le Loquetier et Jehan Herpin commis sur ce.= B.N Fr. 25994, 327
+ IND.: NORTIER Michel,  » Les Sources … Le fonds français du département des manuscrits « , Suppl. Ann. de Norm, Juin 1962, n° 68.

1344, 8 juillet – Bonneville-sur-Touques. Lettre de Robert Bertran, sire de Bricquebec, à Robert de Pistres, vicomte d’Auge, lui mandant de garnir d’hommes et de munitions le château de Bonneville-sur-Touques. De Beaumont-en-Auge, 8 juillet 1344. Sceau de cire rouge. Arch. SHL. A. 6.

1350 Terme de Pâques – Rôle des amendes des forêts de la vicomté d’Auge taxées par Regnault Le Prévost, lieutenant du verdier (forêt de Bonneville et hayes du Theil-en-Auge) et de Honfleur. = B.N Fr. 25998, 5791 et 2 + IND.: NORTIER Michel,  » Les Sources … Le fonds français du département des manuscrits « , Suppl. Ann. de Norm, Octobre 1962, n° 257

c. 1350 Droits d’usage du prieur de Saint-Arnoul en la forêt de Bonneville-sur-Touques.= B.N Fr. 25999, 42
+ IND.: NORTIER Michel,  » Les Sources … Le fonds français du département des manuscrits « , Suppl. Ann. de Norm, Décembre 1962, n° 278

1352, 22 mai – Michaut Morin et Guillaume Maaille, donnent quittance au vicomte d’Auge pour eux et leurs compagnons de la somme de 40 l.t. à valoir sur ce qui leur est dû pour quatre tâches a eux confiées par Guillaume Millet, maître des oeuvres de charpenterie au bailliage de Rouen, à savoir:
_ pour poser 20 milliers d’essendes (= escandes, tuiles) au château de Bonneville-sur-Touques (20 l.)
_ pour poser 1 millier de lattes (40 s.t.)
_ pour poser 40 milliers d’autres essendes audit château (40 l.)
_ pour 10 milliers d’essendes au manoir du roi où demeure le verdier (10 l.t.)
Acte de Jehan Target, garde du sceau des obligations de la vicomté d’Auge.
= B.N Fr. 25999, 147. (id° 161, Quittance semblable pour le complément restant du, 32 l. (10 juillet 1352)
+ IND.: NORTIER Michel,  » Les Sources … Le fonds français du département des manuscrits « , Suppl. Ann. de Norm, Décembre 1962, n° 343.

1352, 26 mai – Mahieuhet du Galchet et Jehan Le Conte donnent quittance au vicomte d’Auge des sommes ci-après à eux dues pour divers travaux:
– 40 s.t. « pour tournoier et freer la hambergerie » du château de Bonneville-sur-Touques;
– 30 s.t. « pour nettier et haussier les chemins »
– 40 s.t. (dus au second seulement) pour redresser et refaire à neuf les praux (?) du château;
– 40 s.t. (au second seulement) pour redresser et refaire à neuf.
Acte de Jehan Target.
= B.N Fr. 25999, 148.
+ IND.: NORTIER Michel,  » Les Sources … Le fonds français du département des manuscrits « , Suppl. Ann. de Norm, Décembre 1962, n° 345.

1354, 22 septembre Inventaire fait par Robin Lescot, sergent de Touques, des biens meubles de Jehan de Maliavalla dit Bon Ami, qui s’était pendu, vendus pour 37 l. 7 s. 4 d. sans compter un écu de Philippe, deux de Jehan, deux gros tournois du temps de saint Louis et 3 plombs à faire menu sel que le vicomte se proposait de faire fondre avec le vieux plomb des gouttières du château de Bonneville. = B.N Fr. 26000, 297. + IND.: NORTIER Michel,  » Les Sources … Le fonds français du département des manuscrits « , Suppl. Ann. de Norm, Juin 1963, n° 418.

1412-1696 – Vicomté d’Auge – Comptes, livres de plaids des sergenteries de Pont-l’Evêque, Bonneville et Canapville et de la baronnie de Roncheville, gage-pleige de Saint-Clair-en-Auge = Cité in Suzanne d’HUART .- Archives de la Maison de France ( Branche d’Orléans ) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 524), Paris, 1976, p. 207.

4 – Carnets de Charles Vasseur : Doyenné de Touques.

4 – BONNEVILLE-SUR-TOUQUES –Bonavilla – Bonavilla supra Touquam

Sous l’invocation de St Germain
Patronage:
14e siècle Rex Franciae (à cause de son duché de Normandie)
16e siècle dominus loci
18e siècle le chapitre de Cléry

De l’élection de Pont l’Evêque : formait une sergenterie particulière avec Canapville et qui ne se composait que de ces deux paroisses sous le titre : Sergenterie de Bonneville et Canapvile. Comptait 3 feux privilégiés et 78 feux taillables.

Elle était comprise dans la donation de Richard II à la cathédrale de Chartres, cependant le patronage paraît être resté laïc.

Curés:
Le Febvre 1764
Gardin 1774
Plaine 1783-1787

Déclaration de 1751
Patron : chapitre de Cléry sur Loin aux droits du Roi
Curé:
d’Amour

Laurens Doullon curé de Bonneville voir Charité de Surville

Insinuations
Description de l’église par Pannier
Description des cloches :

1ere cloche :Laudate dominum in cimbalis bene sonantibus. L’an 1750 j’ai été bénite par Messire Jean Jacques Damour prêtre curé de Bonneville, doyen de Touques, Monseigneur le Duc d’Orléans, seigneur et patron au droit du Roy, Messire de Manerbe, gouverneur.

2e cloche : L’an 1817 j’ai été bénite par Monsieur Pierre Plaine curé de Bonneville sur Touques, Monsieur Jean François Goupil et Dame Clotilde Labbey, épouse de Monsieur Jean Pierre Marin Lecerf, tous deux propriétaires, étant Messieurs Jean Robert Tragin, maire et Guillaume Héroult, trésorier.
Louis Maire fondeur.

Anc. château fort; en reste une tour dominant la vallée de la Touque. Vicomte dépendant du comté de Lieuvin. Fief de Préaux tenu de l’abbaye de ce nom, vicomté de Pont-Audemer, et relevant du fief de Corbon, 1620 (fiefs de la vicomte d’Auge); fief Cavelol. (ibid.).

Description du château par Pannier

Aveu rendu à Vénérable et Discrète Personne Maître Pierre Regnier, prêtre, curé et recteur de Bonneville sur Touques, à cause d’ycelluy bénéfice, seigneur de la haute justice des franches osmones du fief Cavelot assis aux paroisses de Bonneville et Englesqueville par Jean Saucices de Bonneville sur Touques, pour un acre de terre nommée le Prey Mancoys assise en ladite paroisse de Bonneville, bornée par Richard Vignon, Guillaume Le Monnier, Jean Rioult, à cause de Marguerite Saucices sa femme, à luy appartenant au droit de la succession, à luy eschue par la mort et trespas de feu Jean Manvoisin, escuyer, sujette à une plye ( ?) ou troys sols par ycelle à mon choix, de rente au terme de my-mars, foy, hommage, reliefz et treizièmes – exempt de foirage, permage ( ?) guet et coustumes es quatre ports de Normandie ainsi que les autres tenants d’ycelluy fief.
Au gaigeplège de ladite sieurie et haute justice tenu sur le fief en la maison de Michel Vignon par Jean Jourdain, licencié-es-loi, avocat, sénéchal, présence de Michel Ferey, avocat, pris pour adjoinct le 12 juillet 1619
(Original en parchemin communiqué par M. Vasseur le 3 août 1869)

Itinéraire de Jean Sans Terre – Bonneville sur Touques
4 janvier 1200
7 mai 1200
2 juin 1201
30 juin 1201
25 – 30 mars 1203
15 -17 avril 1203
10-12 mai 1203
5 septembre 1203
7 octobre 1023
9 octobre 1203
12-13 novembre 1203

Bonneville-sur-Touques – Le Roi Saint Louis y passa en 1256
(voir Pont Audemer – Voyages de Saint Louis en Normandie par M.L Delisle)

Visite du Roi Saint Louis en Normandie
1256 – Rouen, Le Bec, Pont-Audemer, Bonneville sur Touques, Caen etc.
1269 Caen, Troarn, Pont-Audemer, Rouen
(Mémoires des Antiquaires Tome XX p.162 L.Delisle)

1260 – Arrêt portant que le bail fait par les gens du Roy d’un lieu dans lequel les paysans de Bonneville avaient des droits d’usage, sera maintenu conformément à un arrêt rendu précédemment à l’Echiquier (Olim I f°102 2e) Archives de l’Empire Tome I p.36 n°420 – Actes du Parlement)

Olim Tome I p.467 An 1259 texte en latin

Olim tome I notes p.961
« De valor redditum Bonneville » – texte en latin

Bonneville-sur-Touques – Château fut la première place attaquée par les Anglais en 1417. Il offre encore une enceinte de murailles garnie de plusieurs tours et une porte en ogive assez belle, qui pourrait dater de la fin 12e siècle ou du commencement du 13e, c’était la seule qui donnait accès à la place.
Les murs d’enceinte ont 8 à 10 pieds d’épaisseur, actuellement le rez-de-chaussée tout entier est sous terre. Les logements intérieurs ont disparu.
(Bulletin tome 9 p.309)

Touques et le château de Bonneville – Description du château et notice historique sur ce château et le bourg de Touques avec une vue de la porte d’entrée et un tableau généalogique des Ducs de Normandie et des Rois et Reines d’Angleterre depuis Rollon jusqu’à nos jours par C.V Le Court In.12 32 pages Pont l’Evêque Imprimeur Delahais.

Serment d’Harold à Bonneville sur Touques (Chronique de Benoist tome III p.169)

Le Seigneur de Bonneville prend part à la conquête d’Angleterre.
En 1119 Geoffroy Plantagenet fait déloger la garnison du palais et château de Bonneville qui ne lui opposa point de résistance. Mais le gouverneur Guillaume Troussebot l’en chassa par ruse le soir même.
En 1200 la Reine Bérangère eut en douaire Falaise, Domfront et Bonneville.
Il resta au pouvoir des étrangers jusqu’en 1449, il fut repris par Dunois il est aujourd’hui en ruines.
Guillaume Le Comte et Jean de Bonenfant, gouverneurs du château se rendirent aux Anglais en 1417.
Registre de Philippe Auguste 13e siècle
Ballivia Boneville que dicitur ballivia
Johannis de Porta
Voir : Orderic Vital – Touques tome IV p.518
Montres du Bailliage d’Evreux p26.

Deux coupures de presse « La Plage de Trouville » des 10 et 17 février 1867 concernant Bonneville sur Touques –Eglise, château etc..

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

BIEVILLE en AUGE

NOTES sur: BIEVILLE

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Accrue de:
QUERVILLE
QUETIEVILLE
MIREBEL
Bieuville (Biéville-en-Auge).
– Le fief de Bieuville, p.p le sieur de Bec-de-Liepvre, escuyer.
– Le fief de Heuville ( ou Bieuville), p.p Jean Borel, escuyer.

Archives Calvados:
Biéville-en-Auge (Calvados; jusqu’en 1972)
Histoire administrative : Biéville intègre la commune de Querville par l’ordonnance du 7 avril 1840. Le complément « en-Auge » est ajouté à une date inconnue. La commune fusionne ensuite avec Quiéteville par l’arrêté du 16 octobre 1972 sous le nom de Biéville-Quétiéville.
BIEVILLE-EN-AUGE
I. Dioc. de Lisieux. Gr. à sel de Livarot. Baill. de Falaise.- Maîtrise de Domfront.
Gén. et int. d’Alençon; él. et subd. De Falaise
II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Crèvecœur (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux); canton de Crèvecœur (Loi du 28 pluviose an VIII); canton de Mézidon (Arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 230 hab. (1911). Sup.: 1304 hect. 23 a. 89 c.
La commune actuelle de Biéville-en-Auge a été constituée par la réunion des communes de Biéville et Querville, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté (Ordonnance du 7 avril 1840).
ADMINISTRATION GÉNÉRALE: Délibérations et enregistrement des lois et décrets. 17 août 1788-3 floréal an II (2 reg., 55, 188 fol.)
Lacune jusqu’au 30 prairial an VIII. Un registre de délibérations paroissiales, commencé en 1675, indiqué par l’inventaire arrêté le 7 mai 1830, n’a pu être retrouvé.
Reprise des actes et délibérations: 30 prairial an VIII.
ÉTAT- CIVIL: Biéville. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1622. Lacune 1677-1679. Délibérations du commun. 1696-1754, passim.

Les noms des communes de Normandie.
Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
323. — Biéville-en-Auge (Mézidon, C), accrue de Querville en 1840 : Boevilla 1148 : A. d. G., NPSN,

Biéville-en-Auge (Calvados; jusqu’en 1972)
Histoire administrative : Biéville intègre la commune de Querville par l’ordonnance du 7 avril 1840, Englobe aussi MIRBEL ou MIREBELLE. (réuni à QUETIEVILLE le 4-12-1831). Le complément « en-Auge » est ajouté à une date inconnue. La commune fusionne ensuite avec Quiéteville par l’arrêté du 16 octobre 1972 sous le nom de Biéville-Quétiéville.
TA Biéville-Quétiéville (Calvados; 1973-2016)

Biéville-Quétiéville (Calvados; 1973-2016)
Histoire administrative : La commune est issue de la fusion simple de Biéville-en-Auge et de Quétiéville par l’arrêté du 29 mars 1973. A partir du 1er janvier 2017, elle forme avec Saint-Loup-de-Fribois, la commune nouvelle de Belle-Vie-en-Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Biéville-Quétiéville), par l’arrêté préfectoral du 8 septembre 2016.
TA Biéville-en-Auge (Calvados; jusqu’en 1972).

BIEVILLE EN AUGE, formée de la réunion de BIEVILLE et de QUERVILLE (7 avril 1840)

Fusion de Biéville-Quétiéville 29 mars 1973.

Biéville ou Bieville-en-Auge, canton de Mézidon.
Buevilla, 1272;
Boiervilla, 1277 (ch. de Sainte-Barbe).
Buievilla, 1315 (pouillé de Lisieux, p. 44).
Buyvilla, XIV° siècle (livre pelut de Bayeux).
Bieuville, 1579 (pouillé de Lisieux, p.45).
Bieuvilla, XVI° sc (ibid. p. 44).

HISTOIRE DE LISIEUX PAR M. LOUIS DU BOIS.
BIÉVILLE-SUR-DIVE, ou Biéville-en-Auge.
Des vieux mots romans Bie, Bies, Biefs : fossés de dessèchement, biez pour conduire l’eau au moulin. On dit encore en ce sens dans la Normandie un bieu. Le 7 avril 1840, Querville a été réuni à cette commune.

Par.de Saint-Germain;
patr. le roi, puis le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. du Mesnil-Mauger.
Génér. de Caen,
élect. de Falaise,
sergent. de Saint-Pierre-sur-Dive.
La terre de Biéville fut érigée en plein fief de haubert sous le nom de terre et seigneurie de Rupierre en 1655 (chambre des comptes de Rouen, t.III, p.166).

Lieux-dits de BIEVILLE:
Bougy, Bras-d’Or (Le), COUR-DE-LA-CROIX (LA), COUR-HEBERT (LA), Cour-Lair (LA), Flabels (Les), [Houlgate – Houlegate, 1868 (Simon],
Jardinet (Le), h., Jardin-Vauclus (Le), Lieu-Laivre (LE), Londel. (LE), Malvilles (LES), Manoir (LE), Marche (LA), Pâture (La), Rupière, chât,

– Fief mouvant de la vicomté d’Auge. Le huitième de fief d’Ecajeul s’étendant à Biéville et Gonneville, était assis à Amfréville.
– Le fief de la Londe, relevant de la fiefferme de Biéville, fut érigé en 1766 en faveur de Jacques André de la Pommeraye, trésorier des finances à Caen (ch. des comptes de Rouen).

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie.

BRICON Paulette et Thierry : Souvenirs de Mme Bouchard (Lessive, cuisine, école, jeux….) Bull Foyer Le Billot n+51 Sept 1995

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III pages 423,426 et 478.

Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1142.

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. D’Archéologie. 1999 page 144.

PELLERIN Henri, « Le château de Rupierre-en-Biéville », PAR, 20, n° 3, Mars 1970, pp.9-16, ill.

GUILMETH Auguste, Notices sur diverses localités du département du Calvados – Bourg de Mézidon, Rouen, Berdalle La Pommeraye, s.d..In-8°, 48 p.
= M.C. Ex. E.D., provenant de la Bibl. de Guillemare. 48 p. imprimées comporte un cahier ms. de 16 p.; incomplet contenant une suite de la notice sur Biéville-en-Auge: p. 52.

LANGLOIS André et al., Mézidon-Canon et ses environs. Vie et images du passé, s.l.s.d. (Ville de Mézidon, Imp. Maury, 1991), 205 x 275, 156p., ill. couv. ill.
cartes-postales: F. G., Biéville-en-Auge, pp. 52-53: Biéville-en-Auge – La Pistellerie (A.G.); Biéville-en-Auge – La Ferme du Mont-Jean (XVI e siècle) – (Très intéressante construction en bois sur deux niveaux, portes aux extrémités – Lucarnes – Bois droits, sans contreventements visibles – Difficile de discerner les travées – Deux cheminées plates – Pavillon carré toit en hache, lucarne découpée type caennais.

MAYER Jannie, Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine. Catalogue des Plans et Dessins des Archives de la Commission des Monuments Historiques – Tome I, Basse-Normandie: Calvados, Manche et Orne. Introduction de Françoise Berce, Caen, Lafond, 1980, 167 x 250, VII, 367 p., ill. couv. ill.
Biéville-Quétiéville.

Revue Le pays d’Auge:
– Naissance à Biéville des deux fils du seigneur du Mont Canisy et leur curieux état baptistère-1970-février-Histoire.
– Le château de Rupierre en Biéville-en-Auge-1970-mars-Arch.manoirs,châteaux…
– Les presbytères de Biéville-en-Auge-1970-juillet-Histoire.
– Biéville-en-Auge-1970-juillet-Arch.manoirs, châteaux…
– La cave du Sieur de Rupierre (suite) – Biéville-en-Auge-1990-juin-Hist.économique, sociale, traditions.
– Restauration de la chapelle Sainte-Anne de Mirebel-Biéville-Quétiéville-1991-octobre-Arch.religieuse et artssacrés-1991-octobre Arch. religieuse et arts sacrés.

2 – Pièces Justificatives.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

95. — Le 2 mai 1701, vu l’attestation du Sr. Ameline, pbfë, curé de Biéville, et du Sr. Doublet, curé de Hottot, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Labbey, Esc, Sr. des Couldrayes, fils de feu Adrian Labbey, Esc, Sr. de Billy, et de damll. Anne Bënard, de la parr, de Hottot, d’une part, et de damll. Charlotte Jean, fille de Archange Jean, Esc, Sr. de Montison, et de dame Marie Lhermitte, de la parr. de Biéville,

583. — Le 8 nov. 1702, vu L’attestation de Sr. Chasot, pbre, curé de la 2° portion de Biéville, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-Joseph Heudine, Esc, Sr. de-Coupigny, fils de Joseph Houdine, Esc, Sr de Coupigny, utile noble dame Marguerite Morel, de la parr, de N.-D. de Caen, d’une part, et damlle. Françoise Lemonnier, fille de Michel Lemonnier, Esc, et de dame Françoise Le Normand, de lad, parr, de Biéville, d’autre part.

113. — Le 16 janvier 1704, vu l’attestation du Sr. Chasot, curé de la 2° portion de Biéville, dispense de bans entre Guillaume de Jort,soldat, et Marie Aubert.

660. — Le 6 nov, 1705, vu l’attestation du Sr. Amoline, curé de Biéville, et du Sr. Maurey, vicaire de Hotot, dispense de bans pour le mariage entre Thomas Herval et Jeanne Tesson.

713.— Le 17 déc. 1705, vu l’attestation du Sr. Chasot, pbrë, curé de Bieville, dispense de bans pour le mariage entra Jacques-François Jean, Sr. de Malleville, fils de Charles-Thomas Jean, Sr.de Tourville, et de Marie Duvey de la parr. de Biéville, d’une part, et Françoise Lefebvre, de la parr. de St- Sauveur de Caen.

Curé de la 1° portion. — J.-F. Amellne.
Curé dé la 2° portion. — J. Chasot.
Seigneurs et notables. — A. Jean de Montison — C.-T. Jean deTourvllle.

89. —Le 12 août 1709, dispense de bans pour le mariage entre Me. Nicolas Lefebvre, cons. du roy, président en l’élection de Pontaudemer, fils de feu Me. Nicolas Lefebvre et de damll. Catherine Parin, de St-Ouen de Pontaudemer, d’une part, et damll. Catherine Lemonnier, fille de Michel Lemonnier, Esc, Sr. de la Vallée, et de damll. Françoise Le Normand, de la parr, de Biéville, d’autre part.

354. — Le 29 oct. 1710, vu l’attestation du Sr. Lemonnier, curé des Authieux-sur-Corbon, et du Sr. Chasot, curé de Biéville, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Estienne, Sr. de la Sauvagerie, fils de feu Adrian Estienne et de Marie Gonfrey, de lad. parr, des Authieux, d’une part, et Marie Aubrée, fille de feu Nicolas et de Marguerite Roger, de lad. pair, de Biéville.

524 — Le 13 juillet 1711, dispense de bans pour le mariage entre Pierre de St-Denis, chev. seig. de Vervaines. Condé, Ancinnes (?) et Montaudin. fils de feu Msr. Charles de St-Denis, Esc. et de noble dame Magdeleine de James, de la par, de Condé-sur-Sarthe diocèse de Séez, d’une part, et damll. Anne Lemonnier, fille de Michel Lemonnier, Esc, Sgr de Biéville. et de noble dame Françoise Le Normand, de lad. parr. de Biéville.

454. — Le 17 mai 1713, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Lemonnier, Esc, de la parr. de N.-D. de Pontaudemer, fils de Michel Lemonnier, aussi Esc, Sr. de la Vallée, et de dame Françoise Le Normand, de la parr. de Biéville, d’une part, et damll. Agnès de Baillehache, fille de Guillaume de Baillehache, Sr. de Roncheville, cons. secrétaire ordinaire des finances de feu S.A.R. Monsieur, et de feue dame Barbe Pesnel,de la parr. de St-Pierre de Caen.

548. — Le 31 oct. 1713, dispense de parenté du 2° au 3° degré pour le mariage entre Charles Fergant, Escr, Sr. des Parcs, demeurant en la parr. de St-Loup-de-Fribois, et damll. Elisabeth Lemonnier, fille de Michel Lemonnier, Escr, demeurant à Biéville.

555. — Le 17 nov. 1713, vu l’attestation du Sr. Passet, vicaire de Biéville, et du Sr. Lecomte, vicaire de St-Loup-de-Fribois, dispense de bans pour le mariage entre Charles Fergant, Esc, Sr. des Parcs, fils de feu Pierre Fergant aussi Esc, Sr. des Parcs, et de noble dame Marie Coquet, de lad. pair, de St-Loup, d’une part, et damll. Elisabeth Lemonnier, fille de Michel Lemonnier, Esc, Sr. de la Vallée, seg. d’Hyéville, et de noble dame Françoise Le Normand, de lad. parr. de Biéville.

574. — Le 7 oct. 1713, « haut et puissant seig, .Mesr. Anne-Jacques de Bullion, chev, marquis de Fervaques, seig. de Biéville et autres lieux, brigadier des armées du roy, lieutenant pour Sa Majesté en la province et gouvernement d’Orléanais, au département du pays chartrain, demeurant à Paris, rue Plastries, à l’hôtel de Bullion, parr. St-Eustache », ayant droit de nommer à la 1° portion de la cure de Biéville, présente à ce bénéfice, vacant par la mort de Me. Jean-François Ameline, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Jean Pottier de la Londe, premier vicaire de Fervaques.
Le 18 nov. 1713, Mre. de Matignon, vic. Gl, donne aud. Sr. Potier de la Londe la collation dud. bénéfice.
Le 21 nov. 1713, le Sr. Pottier prend possession de la la portion de la cure de Biéville, en présence Me. Jean Caboulet, pbfë, curé de St-Aubin-sur-Auqainville; Me. Jean Chasot, pbrë, curé de la 2° portion de Biéville; Me. Nicolas Passet, pbrë, desservant en lad. parr.

237. — Le 18 mars 1715, vu l’attestation du Sr Chasot, curé de la 2° portion de Biéville, dispense de bans pour le mariage entre François-Odet Aubert, Esc, seig. du Mesnil-Toufray, fils de feu Nicolas Aubert, Esc., Sr. d’Ingouville, et de noble dame Madeleine de Vollain, de la parr, de Moult, diocèse de Bayeux, d’une part, et damll. Elisabeth-Catherine Simon de Grandchamp, fille de feu André Simon, Esc, Sr de Grandchamp, et de noble dame Amie-Catherine Jean, de la parr, de Biéville.

496. — Le 17 sept. 1718, vu l’attestation du Sr. Pottier, curé de Biéville, dispense de bans pour le mariage entre Msre. Simon-Auguste Lhermite, seig. et patron de Fresné-la-Mère, Ouillie, Visqueville, (Evesqueville) et Pertheville, fils de feu Me. François Benoit et de noble dame Barbe de la Hogue, de la parr. de Pertheville, diocèse de Séez, d’une part, et damll. Damienne-Françoise-Jeanne Le Monnier, fille de feu Me. Michel Le Monnier, Esc, cons. secrétaire du roy, Maison et Couronne de France, et de noble dame Françoise Le Normand, de lad. parr. de Biéville.

500. — Le 20 sept. 1718, vu l’attestation du Sr. Chasot, curé de la 2° portion de Biéville, dispense de bans pour le mariage entre Thomas Béquet, Sr.de la Brière, fils de feu Robert et de Jacqueline Larue, de la parr, de Biéville, d’une part, et Marguerite Roussel, fille de feu François et de damll. Marie Leu, de la pair, de St-Paix de Caen.

179. — Le 27 déc. 1719, la nomination à la cure de St-Germain de Biéville, 1° portion, appartenant au seig. du lieu, haut et puissant seig. Mesr. Anne-Jacques de Bullion, chev, marquis de Fervaques, maréchal des camps et armées du roy, cons. en ses conseils, gouverneur et lieutenant général pour Sa Majesté en ses provinces du Maine, Perche et comté de Laval, nomme aud. bénéfice de Biéville, vacant part la mort de Me. Jean Pottier, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Guillaume Moullin, pbrë du diocèse de Lx. Fait à Paris en l’hôtel du marquis de Fervaques, rue Plastrière, pair. St-Eustache.
Le 22 janv. 1720, le seig. évêque donne aud. Sr. Moullin la collation de lad. cure.
Le 26 janv. 1720, led. Sr. Moullin prend possession de la cure de Biéville, 1° portion, en présence de Me Jean Chasot, pbrë, curé de la 2° portion; Thomas Becquet, Sr. de la Brière, marchand; Me. Michel Germaine, avocat, demeurant à Fervaques.. etc…
Le 2 avril 1706, Guillaume Moullin, fils de Charles et de Jeanne Pitard, de la parr, de Fervaques, reçoit la tonsureet les ordres mineurs.

114. — Le 11 sept. 1722, dispense de parenté du 3° au 4° degré, et dispense de bans pour le mariage entre Romphré Lemonnier, Esc, de la parr. de Biéville, et damll. Marie Doublet, de la parr. de Roncheville.

Curés de la l° portion. — J.-F. Ameline — J. Pottier de la Londe — G. Moullin, XIII. 179.
Curé de la 2° portion. – J. Chasot.
Prêtre desservant. — N. Passey.
Patron de la l° portion. — Le seigneur du lieu — A.-J. de Bullion.
Seigneurs et notables. — N. Aubrée — R. Béquet — T. Béquet de la Brière.

773.—Le 26 août 1729, la nomination à la cure de St-Germain de « Bieuville » (Biéville), 1° portion, appartenant au seig. du lieu, Mesr. Anne-Jacques de Bullion, chev, marquis de Fervaques, et de Gallardon, seig. d’Eclimont, Bonnelles, Bullion, les Bordes, seig. patron de la 1re portion de Bieuville, seig. de Preure (?), et autres lieu, baron de Thienbrune, maréchal de camp ès-armées du roy, cons. en ses Conseils, gouverneur et lieutenant général pour Sa Majesté en ses provinces du Maine, Perche et comté de Laval, chevalier des Ordres du roy, demeurant en son hôtel à Paris, rue Plâtrière, nomme à lad. 1° portion de cure, vacante par la mort de Me Guillaume Moulin, dernier titulaire, décédé le 8 mai dernier, la personne de Me. Isate Puchot de Champré, pbrë du diocèse de Lx.
Le 19 oct. 1729, le seig. évêque donne aud. Sr. Puchot la collation dud. bénéfice Le 27 oct. 1729, le Sr. Puchot prend possession de la 1° portion de la cure de Biéville, en présence de noble et révérende personne, Msr. Pierre de Camaret, pbrë, bachelier en théologie, prieur et curé de Meulles; Me.Jean Thomas, pbrë, curé de Ste-Marguerite-des-Loges; de Msr. Jean Chasot, pbrë, curé de la 2° portion de Biéville; Me. Jean-Jacques Mannoury, pbrë, desservant Lad. 1° portion, et plusieurs autres témoins.

975. — Le 23 nov. 1730, dispense de bans pour le mariage entre Adrian Paris, sr. du Clos, marchand, fils de feu Henry Paris, Sr. des Rivières, de la pair. de Sr. Frémond, diocèse de Coutances, d’une part, et damll. Elisabeth-Thérèse-Antoinette Lemaitre, fille d’Antoine Lemaitre Sr. des Jardins, marchand, de la parr, de Biéville.

1375. — Le 31 mars 1733, la nomination à la 2° portion de la cure de St-Germain de Biéville appartenant au seig. du lieu, noble dame Anne-Antoinette Morand, veuve de Charles de la Bonde, Esc, en son vivant vicomte de Thorigny, et héritière de Msr. Bernard .Morand, Esc, et, en cette qualité, dame et patronne de lad. 2° portion de Biéville, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me. Jean Chasot, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Guillaume Hardouin, pbrë, curé de la Pommeraye.
Le même jour, le seig. évêque donne aud. Sr. Hardouin la collation dud. bénéfice.
Le 15 avril 1733, le Sr. Hardouin prend possession de lad. cure de Biéville, en présence de Me. Charles-François de la Bonde, Sr. d’Iberville, seig. et patron en partie de la 2° portion, cons. du roy en ses conseils et son président en la cour des Comptes, Aides et Finances de Rouen; Me. Isaîe de Champré-Puchot, curé de la 1° portion de Biéville, et autres témoins.

136. — Le 30 oct. 1735, Jean-Baptiste Manchon, fils de Jean-Baptiste et d’Anne Foucques, de la parr, de Biéville, reçoit la tonsure cléricale.

239. — Le 13 juill. 1740, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Puchot, Esc, Sr. de Chanval, capitaine d’infanterie, fils de Robert Puchot, Sr. de Baspré, et de noble dame Magdeleine de Montreuil du Bourget, de la parr. de Livarot, et demeurant depuis quatre ans en la parr, de Biéville, d’une part, et noble damll. Marguerite-Dorothée Aubert, fille de Jacques Aubert, Esc, Sr. de Boistonney, et de noble dame Renée-Elisabeth Toustain, de la parr, de Mirebel.

240. — Le 21 avril 1740, Me. Isale Puchot de Champré, pbrë, curé de la 1° portion de St-Germain de Biéville et pourvu de la cure de Plasnes, résigne purement et simplement led. bénéfice de Biéville entre les mains de haut et puissant seig, Mes. Anne-Jacques de Bullion, marquis de Fervaques, chevalier des Ordres du roy et lieutenant-général de Ses armées, seig. et patron de Fervaques, Biéville et autres lieux.
Fait et passé à Lx.
Le 14 juin 1740, le seig. évéque donne la collation dud. bénéfice de Biéville, 1° portion, à Me. Jacques Le Maistre, pbrë de ce diocèse, qui a été nommé à lad. cure par led. seig. marquis de Fervaques.
Le 19 juillet 1740, le Sr. Le Maistre prend possession de la cure de Biéville, 1° portion, en présence de Me. Puchot, dernier titulaire, Me. Guillaume Moulin, pbrë, curé de la 2° portion, le Sr. Guillaume Puchot de Chanval, capitaine d’infanterie, Jean-Jacques Herval, avocat au parlement, et autres témoins.

375. — Le 13 juin 1746, Me. Guillaume Hardouin, pbrë, curé de là 2° portion de Biéville, et, depuis, pourvu de la cure de Magny-!e-FreuIle, diocèse de Bayeux, y demeurant, remet purement et simplement lad. cure de Biéville entre les mains de Mes. Charles-François de la Londe, Sr. d’Imberville, seig. et patron de la 2° portion de Biéville, cons. du roy en ses conseils et son président en la chambre des Comptes de Normandie.
Fait et passé à Lx.
Le 15 juillet 1746, led. Sr. d’Imberville nomme aud. bénéfice ainsi vacant, la personne de Me. Louis Raquidel, pbfë du diocèse de Bayeux.
Fait et passé à Lx, parr. St-Jacques, en la demeure de Guillaume Faisant, Esc, Sr de la Louterie, ancien garde de S. A. R. Monseig. le duc d’Orléans, et aussi en présence de Msr. François Huet pbfë,- chanoine de la Cathédrale et promoteur général de l’évêché.
Le 1° août 1746, le seig. évêque donne aud. Sr. Raquidel la collation de lad: cure, et celui-ci en prend possession le 9 oct. suivant, en présence de Me. Jacques Guillard, pbfe, curé de Tilly-Ia-Campagne, demeurant à Biéville; Me. Jacques Le Maistre, pbre, curé de la 1° portion de Biéville, et autres témoins.

Curés de la 1° portion. — G. Moullin — I. Puchot de Charnpré – J. Le Maistre.
Curés de la 2° portion.— J. Chasot — C. Hardouin (et non Moullin — L. Raquidel.
Prêtres de la paroisse.— J.-J. Mannoury — J. Guillard.
Clerc.— J -B. Manchon.
Patron de la 1° portion. — Le seig. du lieu. — A.-J. de Bullion.
Patron de la 2° portion.— Autre seigneur du lieu.— A.-A. Morand,
Vve de la Londe et non de la Bonde) — C.-F. de la Londe.
Seigneurs et notables.— N. Gigon de la Bertrie — A Le Maistre — R. Le monnier d’hiéville – M.-A. Doublet – G.-C.-F. de Maupeou

24— Le 24 novembre 1750, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-François Jean, Sr. de Malleville, veuf de Marie-Anne Durel et fils de Thomas-Charles Jean, Sr. de Tourville, et de Marie Durey, de la parr, de Biéville, d’une part, et noble dame Marie-Marguerite-Catherine de Tiger, Vve de François-Christophe de Giard, Esc, Sr de la Hulinière, et fille de Charles de Tiger, Sr. de Valembois, et de noble dame Marie-Catherine de Coliboeuf, de la parr. de St-Gervais de Falaise, diocèse de Séez.

236.— le 25 sept. 1757, Louis-François lemanissier, fils de Francis et de Gabrielle Dauge, de la pair, de Biéville, diocèse de Bayeux, reçoit à Bayeux la tonsure et les ordres mineurs.
Le 15 mars I763, led. Sr. lemanissier, pbre, âgé de 27 ans environ, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen.
le 28 juin 1763, il obtient des lettres de quînquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les chapitres de Paris, Rouen, Tours et Bourges; sur les évêchés et les
chapitres d’Auxerre, Meaux, Chartres, Blois, Soissons, Orléans, Beauvais, Bayeux, lisieux. Coutances, Avranches. Evreux, Séez, le Mans, Angers et Noyon, ainsi que sur bon nombre de collégiales, abbayes et prieurés de ces divers diocèses.
Le 10 juillet 1771, il reçoit le titre de professeur septennaire de la très célèbre Académie de Caen, pour avoir professé pendant plus de sept ans avec succès les humanités au collège du Ment, à savoir depuis le 21 mars 1763 jusqu’à ce jour.
Le 1 er Oct. 1773, Me Louis-François lemanissier, professeur septennaire au collège du Mont, demeurant à Caen, parr. St-Etienne, et
représenté par Me Pierre Lelièvre, curé de St-Ouen de Pontaudemer, fait signifier ses noms et grades aux religieux de St-Pierre de Préaux
et aux mêmes religieuses de St-Léger.

3. — Le 21 nov. 1764, dispense de bans pour le mariage entre Me. Charles-François Le Ouesne, licencié ès-lois en l’Université de Caen,
fils de Me Charles-Nicolas Le Ouesne, procureur en l’élection dud. Caen, et de feue dame Jeanne-Louise-Henriette Duval, de la parr. St-Etienne de Caen, d’une part, et damlle Jeanne Le Maistre, fille de feu Pierre-Antoine Le Maistre et de feue dame Elisabeth Lefèvre, de la parr. de Biéville.

260. — Le 5 févr. 1768, la nomination à la1° portion de la cure de St-Germain de Biéville appartenant au seig. du lieu, Esc. Etienne-Michel Le Duc, chev, seig. et patron de Biéville, du Mesnil-sous-Lillebonne, de Bernières et autres lieux, gentilhomme ordinaire du roy, demeurant à Paris, rue St-Louis, au Marais, parr. St-Gervais, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jacques Le Maistre, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Pierre-Jean-Thomas Le Gras, pbrê du diocèse de Rouen, titulaire de la chaplle des Saints-Anges-Gardiens du Mesnil-sous-Lillebonne, y demeurant, aud. diocèse. Fait et passé à Paris, en l’hôtel dud. seig. de Biéville.
Le 3 Mars 1768, le seig. évêque donne aud. Sr. Legras la collation dud. bénéfice.
Le 4 mars 1766, le Sr. Legras prend possession de la cure de Biéville, 1° portion, en présence de Me. Louis Raquidel, curé de la 2° portion; Me. Jean-Jacques-François-Gabriel Fleury, desservant la parr.; Jacques Rivière, chirurgien juré; Jean-Baptiste Raquidel, vivant de son bien, tous demeurant aud. lieu de Biéville, et autres témoins.

33. — Le 26 juillet 1768, Me. Pierre-Jean-Thomas Legras, pbrê du diocèse de Rouen, curé de Biéville, 1° portion, au diocèse de Lx, demeurant en b pir. du 3Iesnil-sous-Lillebonne, diocèse de Rouen, résigne purement et simplement Lad. cure de Biéville entre les mains du seig. évêque de Lx pour qu’il y soit pourvu par le seig. présentateur.
Fait et passé devant le notaire apostolique de Caudebec, en présence de Me. Thomas Alliez, pbre, prieur-curé de Nointot, et de M* Philippe Gagu, curé de Rouville.
Le même jour (26 juillet,) la nomination à Lad. cure de Biéville, 1er portion, appartenant au seig. du lieu, Mesr. Etienne-Michel Le Duc, Esc., seig. et patron de Biéville, demeurant ordinairement à Paris, rue Neuve Grange-Batellière, prr. St-Eustache, faubourg Montmartre, et se trouvant présentement en son château Mesnil-sous-Lillebonne, nomme à Lad. cure, ainsi vacante, la personne de Me. Guillaume Barberey, pbrê du diocèse de Rouen, vicaire de Rouville aud. diocèse. Fait et passé aud. château du Mesnil, en présence des témoins ci-dessus désignés.
Le 16 août 1768, le seig. évêque de Lx donne aud. Sr. Barberey la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le Sr. Barberey prend possession de la 1° portion de Biéville, en présence de Me. Louis Raquidel, curé de la 2° portion, Jean-Baptiste-Charles Raquidel, virant de son bien, demeurant à Biéville, et autres témoins.

Curés de la 1° portion. — Jq. Le Maistre — G.Barberey.
Curé de la 2° portion. – L.Raquidel.
Prêtre desservant. J.-J.-F.-G. Fleury.
Patron de la 1° portion. — Le seig. du lieu. — E.-M. Le Duc.
Seigneurs et notables. — T.-C. Jean d.- Tourville.

326.— Le 21 mars 1774, Me. Louis-François Le Manissier, pbrë, originaire de Biéville, diocèse de Bayeux, Me. ès-arts en l’Université de Caen, professeur septennaire au collège du Mont, demeurant en lad. ville de Caen, pair. St-Etienne, fait réitérer par procureur ses noms et grades aux religieux de St-Pierre de Préaux et aux dames de St-Léger.

137. — Le 13 sept. 1781, la nomination à la 1° portion de la cure de St-Germain de Biéville appartenant au seigr. du lieu, Mes. Etienne-Michel Le Duc, seigr. et patron de Biéville, marquis de Bernières et de Lillers-en-Artois et autres lieux, gentilhomme ordinaire du roy, demeurant en son hôtel à Paris, rue. Neuve-Grange-Batellière, parr. St-Eustache, et se trouvant présentement à Lx, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Guillaume Barberey, dernier titulaire, la personne de Me. Jacques-Joseph-Xavier Caron, pbrë du diocèse de Boulogne, habitué en l’église collégiale de St-Omer aud. diocèse. Fait et passé à Lx. le même jour, le seig. évêque donne aud. Sr. Caron la collation dud. bénéfice.
Le 16 sept. 1781, le Sr. Caron prend possession de la cure de Biéville, en présence de Me. Louis Raquidel, pbrë curé de la 2° portion; Me. Pierre-Charles Marie, pbre du diocèse de Bayeux, vicaire de lad. parr., et autres témoins.

140. — Le 16 avril 1787, la nomination à la 2° portion de la cure de St-Germain de Biéville appartenant au seig. du lieu, haut et puissant seig. Thomas-Louis-Marie-Geneviève de Morant, seig. châtelain de Bréquigny, baron de Fontenay, comte de Peazes, seigr de Rupière, Torpet autres lieux, capitaine de cavalerie, demeurant à Paris, rue des Saints-Pères, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Louis Raquidel, dernier titulaire, la personne de Me. Jean-Jacques Leconte, pbrë du diocèse de Bayeux, vicaire de Villers, diocèse de Rouen. Donné à Paris, en l’hôtel dud. seig.
Le 5 mai 1787, M. de Gruel, vic. Gl, donne aud. Sr. Leconte la collation dud. bénéfice.
Le 22 mai 1787, le Sr. Leconte prend possession de la cure de Biéville, 2° portion; en présence de Me. Jacques-Joseph-Xavier Carron, pbrë, curé de la 1° portion; Jacques et Ferdinand Carron, père et fils, marchands, demeurant en lad. parr.; Jacques Raquidel, menuisier, demeurant à Sallenelle, diocèse de Bayeux, et autres témoins.

144. — Le 20 sept. 1788, la nomination à la 2e portion de la cure de St-Germain de Biéville appartenant au seigr. de Rupière, M. Thomas-
Marie-Louis-Geneviève de Murant, marquis de Morant, comte de Peuzes, seigneur châtelain de Bréquigny, Koan, Kengoumard, Knisac, Rupière, Torp et autres lieux, seigr et patron présentateur de Biéville, major en second du régiment do Navarre en garnison à Rouen, nomme à lad. cure de Biéville, vacante par la mort de Me Jean-Jacques Lecomte, pbrê, dernier titulaire, décédé le 22 de ce mois, la personne de Me Jean-Baptiste Lallier, pbrê du diocèse de Séez, desservant la parr. de Berville, près St-Pierre-sur- Dives. Donné à Rouen.
Le 4 oct. 1788, M. de Collignon, vie. gl, donne aud. sr. Lallier la collation dud. bénéfice.
Le 10 oct. 1788, le sr Lallier prend possession de la cure de Biéville, 2e portion, en présence de Me. Jacques-Joseph-Xavier Caron, curé
de la l° portion; Me Jean-Baptiste-Michel Tranchant, curé de St-Martin de Corbon, et autres témoins.

Curés de la 1° portion. — I. Puchot de Champrey —Jq.-Jh.-X. Caron.
Curés de la 2° portion. — L. Raquidel — J.-J. Lecomte — J.-B. Lailler.
Vicaire. — P.-C. Marie.
Patron de la 1° portion.—Le seigneur du lieu.— E.M.Leduc.
Patron de la 2° portion. — Le seigneur de Rupière. — T.-M.-L.-O de Morant.

Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 373-374.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 41:
1399, 11-17 juillet
Information de Guillaume Le Diacre, vicomte de Falaise pour la mise hors de garde noble d’Henri de Querville, écuyer, né à Querville (commune de Biéville-en-Auge), le 19 juin 1378, fils de Guillaume de Querville, écuyer, mort à Querville le 5 décembre 1391, et pour évaluer ses biens sis à Airan, Estrées–en-Auge, Hérouville, Ranville, Beuzeville-sur-le-Vey, Auvers et Saint-Pellerin (Manche), Fortmoville, Angerville-l’Orcher et Gonneville-la-Martel (S.-Mme.).

An IV, 21 messidor (1796, 7 août) – Crévecoeur
Procès-verbaux des visites des moulins du canton de Crévecoeur :
Croissanville : Charpentier meunier, 2 tournants
Mery-Corbon : Sabine meunier, 2 tournants
Magny-le-Freule : Brunet, 2 tournants
Quetieville : Binet meunier, 2 tournants
Fribois : Haranger meunier, 2 tournants
Torquelane : Nicolas meunier, 1 tournant
 » Nous n’avons rien aperçu qui nous ait fait même soupçonner L’existence de ces espèces de cachettes; Mais nous nous avons Re(marqué) tant d’autres moyens de fraudes, Beaucoup plus simples et d’autant plus dangereux que … ne paraissant pas l’être l’effet du pur hasard ou de l’inadvertance, ils peuvent mettre leurs auteurs à l’abri de poursuites vraiment fondées .
 » Nous pensons donc, que la voie La plus Seure, Pour Ramener Les Meuniers a des sentiments de moralité et de justice & pour prévenir Les Effets de leurs Spéculations frauduleuses, qui dans tous les temps excitent Les plaintes des Citoyens.
 » Ce serait de les Rappeler à la stricte observance des lois qui les concernent & de Les obliger d’avoir dans leurs Moulins des Balances et des poids D’harambure D’harambure juge de paix
( A.D. Calvados – L Administration IV Police 41 )

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Biéville, Buyvilla, Boevilla, Buevilla, Buievilla.
L’église de Biéville est moderne, éclairée par de grandes fenêtres sans caractère, et elle n’offre aucun intérêt archéologique.
Le clocher s’élève au-dessus du portail et renferme trois cloches qui ne sont pas anciennes. La paroisse de Querville a été réunie à Biéville. L’église a été démolie; la cloche refondue est réunie à celles de Biéville.
Dans le choeur, du côté de l’évangile, on lit l’inscription suivante sur une table de marbre noir portant un blason.

CY GIT
TRES HAUTE ET TRES PUISSANTE
DAME, MADAME ANNE FRANÇOISE
DE LA LONDE DHIBERVILLE
DÉCÉDÉE A SON CHATEAU DE
RUPIERRE LE 20 OCTOBRE
MDCCLXVII
VEUVE DE TRES HAUT ET TRES
PUISSANT SEIGNEUR MESSIRE
THOMAS CHARLES COMTE
DE MORANT
MARÉCHAL DES CAMPS ET ARMÉES
DU ROI, MORT A SON CHATEAU
DE BRÉQUIGNY PRÈS RENNES LE
20 OCTOBRE MDCCLXII ( Je dois la transcription de cette inscription à M. le docteur Pépin).

L’église de Biéville est sous l’invocation de saint Germain.
Le seigneur nommait à la cure. Biéville faisait partie de l’élection de Lisieux : on y comptait 30 feux, environ 150 habitants.

Château.
— Le château de Biéville, sur le bord de la route impériale de Caen à Lisieux, ne consiste plus que dans un pavillon et des bâtiments disposés symétriquement autour d’une cour carrée. Les piliers de clôture bordant la route se composent d’assises alternatives de briques et de pierres. La brique a été employée également dans la construction des bâtiments dont nous venons de parler. Un vaste jardin existe derrière le château.
L’inscription que nous avons citée prouve qu’au XVIIIe siècle ce château appartenait à la famille de Morant; ce qui existe est occupé par un fermier, et le domaine a passé par succession à M. le marquis du Plessis-d’Argentré, membre de l’Institut des provinces de France, mort il y a quelques années. Ses héritiers possèdent encore la terre de Biéville. On sait que la famille Duplessis-d’Argentré est une des plus illustres de la Bretagne.
M. le docteur Pépin annonce qu’il existe à Biéville un champ, nommé le champ de la Bataille, dans lequel on a trouvé des armes et des ossements, et qu’à peu de distance il a existé une chapelle qui a été démolie. Sont-ce là des indices du campement de Louis d’Outremer, lors de la bataille de Croissanville? Nous n’osons rien conjecturer à ce sujet.

BIEVILLE-EN-AUGE. – La découverte faite au « Champ de bataille » d’armes et d’ossements humains est un bon indice d’événements militaires (6). A Querville, « Les Mottes », (Cad., 5-19).
(6) Caumont, Stat, mon., V, p. 633.

BIEVILLE-EN-AUGE. – Les fossés qui entourent Le « Manoir» (Cad., A, 41-96) et la ferme de « Bougy » ne sont-ils pas les vestiges d’ouvrages fortifiés antérieurs?

L’Observatoire du Patrimoine Religieux.
L’actuelle église date de la première moitié du XVIIIème siècle. Elle est venue remplacer une, sinon deux églises des XVème et XVIème siècles, deux presbytères voisins étant signalés dans les documents datant de ces époques. Elle renferme un autel datant du milieu du XVIIIème siècle, classé aux Monuments Historiques au titre d’objet depuis 1980.

Journal de Simon Le Marchand, bourgeois de Caen – par Le Marchand, Simon, 1589-1662; Vanel-Gabriel.
Thomas de Morant 1er, baron de Mesnil-Garnier, d’Eterville, Rupierre et Biéville-en-Auge, né le 1er mai 1543, trésorier de l’Épargne sous Henry III, conseiller d’État en 1618; il mourut en 1621. Il avait épousé, en 1598, Mariotte Morel de Putanges, qui mourut en 1614 et fut inhumée dans la chapelle Sainte- Barbe, à Saint-Jean de Caen.

Dictionnaire de la noblesse : par Aubert de la Chesneraye-Desbois – François-Alexandre.
Extraits:
– Thomas-Charles, Marquis de Moran…….. est mort le 18 Octobre 1763, et a été inhumé dans l’Eglise de Saint-Germain à Rennes. Il avoit épousé, par contrat du 25 Mai 1752, signé le 8 précédent par le feu Roi et la Famille Royale, Anne-Françoise de la Bonde-d’Hiberville, morte le 20 Octobre 1767, et inhumée en sa Paroisse de Biéville en Auge, fille de Charles-François de la Bonde, Chevalier, Seigneur d’Hiberville, Baron de Rupierre, Président à la Chambre des Comptes de Normandie, et de Marie-Catherine le Cordier-de-Bigards, Dame et Patronne de Torp, près Falaise………

Seigneurs Barons de Rupierre & de Biéville-en-Auge.

X – Gaspard de Morant, Chevalier, Seigneur et Baron de Rupierre et de Biéville en Auge, suivant ses partages faits avec Thomas II, son frère, le 9 Novembre 1621, second fils de Thomas, I. du nom. Chevalier, Baron du Mesnil – Garnier, etc. et de Mariotte Morel-de-Putanges, fut Conseiller du Roi en ses Conseils d’Etat et Privé, Trésorier des Ponts et Chaussées, et épousa, le 12 Mars 1624, Marie le Comte-de-Montauglan. Il mourut en 1656 y laissant :
XI. – Charles-Thomas de Morant, Chevalier, Seigneur et Baron de Rupierre et de Biéville, Maréchal de Bataille dans les Armées du Roi, confirmé dans sa Noblesse avec ses consanguins en 1666. Il avoit épousé, par contrat reconnu à Caen le 22 Décembre 1654, Valentine de Chasot, enterrée le 10 Avril 1710, auprès de son mari, fille de Bernard de Chasot, Ecuyer, et Seigneur de Grandbois, etc. et Elisabeth le Tenneur- de-Langrune, dont:
– 1. Bernard, Chevalier, Seigneur et Baron de Rupierre, baptisé le 24 Octobre 1655, à Saint-Jean de Caen, mort en cette Ville le 10 Mars 1724, âgé de 70 ans, et inhumé aux Dominicains de Caen, sans laisser de postérité de son mariage avec Marie – Françoise le Moutardier – du-Rodé-,
– 2. Charles-Thomas, appelle le Chevalier de Rupierre, Capitaine de Dragons dans la Mestre-de-Camp Général, mort, sans alliance, le 15 Février 1715., et inhumé aux Dominicains de Caen;
– 3. Léonor, Religieux Dominicain à Lisieux, mort au Bourg de Thorigny en 1713;
– 4. Marie- Gabrielle, héritière, avec Antoinette, sa sœur, de ses frères, morte le 30 Juin 1752 âgée de 85 ans, et inhumée aux Dominicains de Caen;
– 5. et Antoinette, qui suit.
XII. Antoinette de Morant, Dame et Patronne de Rupierre et de Biéville, hérita des biens de Bernard de Morant, son frère, avec Marie-Gabrielle, sa sœur, et épousa N… de la Bonde- d’Hiberville, Vicomte de Thorigny, frère de M. d’Hiberville.

Les de Morant …… famille normande aux XVIIe et XVIIIe siècles – Albert Bruas.
Extraits:
– Rupierre était un magnifique château, sis en la commune de Biéville-en-Auge, qui a été démoli un peu avant la Révolution et dont il ne reste que quelques dépendances. Cette terre appartient à la famille du Plessis d’Argentré.
A la Bibliothèque nationale, il existe des jetons portant, d’un côté, l’écusson aux trois cormorans, ayant pour brisure une bordure dentelée, surmonté d’un casque avec lambrequins; autour on lit : Gaspard Morant, seigneur de Rupierre, conseiller du Roy et trésorier général des Ponts-et-Chaussées de France. Au revers, un pont sur lequel passe une chaussée, et en exergue : 1621, facile et compendio.
– Anne-Françoise de la Bonde d’Hyberville, dame et patronne de Biéville, née le 13 octobre 1726, était l’héritière de la branche des Morant de Rupierre par suite du décès (1750) de son père, Charles-François, chevalier, seigneur et baron de Rupierre, président de la Chambre des comptes de Normandie(…)Par cette union, le château de Rupierre (sis commune de Biéville-en-Auge, élection de Lisieux), apanage de la branche de ce nom au XVIIe siècle, passa aux mains du marquis du Mesnil-Garnier0

La navigation aérienne et les ballons dirigeables par Raoul Marquis.
Caen, 19 juillet 1883, le même ballon. Avec un voyageur. Altitude, maximum, 2000 mètres. Descente à Bieville-en-Auge à 48 kilomètres de Caen. Ballon éventré par le vent à l’atterrissage.

3 – Archives ShL.

1701 – Archives SHL.
1F403 : 7 janvier 1701 : Jacques Bavent de Biéville a transigé avec de Me Duclos Baril pour les arrérages dus pour une terre dite « La court Bavent ».

Carnets de Charles Vasseur :
– Analyse et transcriptions: p.203 : 1786 : Maistre Louis Racquidel, prêtre, curé de la deuxième portion de Biéville
– BIEVILLE –Bieville sur Dive- Buyvilla – Boievilla – Buevilla – Binevilla – Boivilla – Blevilla – Bienvilla
Voir :
Montfaut p.38
Histoire de St Pierre sur Dives par l’Abbé Denis p.173

Election de Lisieux
30 feux

Sous l’invocation de Saint Germain

Divisé en deux portions
1 ère portion:
Patronage:
XIVe Dux Normania
XVIe : Dominus loci
XVIIIe le roi et le seigneur alternativement

2 ème portion
Patronage:
XIVe Johannes de Vallibus
XVIe Dominus loci
XVIIIe : le roi et le seigneur alternativement

Noms des curés :
1 ère portion:
Raquidet 1768 à 1787
Le Maître 1764
I. Puchot de Champrey
Jq.-Jh.-X. Caron

2 ème portion:
L.Raquidet ou Raquidel 1764
Barbarey 1774
Caron 1781 à 1787
J.-J. Lecomte
J.-B. Lailler

Vicaire. — P.-C. Marie
Patron de la 1° portion.— Le seigr du Jieu.— E.-M.Leduc
Patron de la 2° portion. Le seigneur de Rupière

Chapelle en l’église de St Germain
Patron : le plus proche du fondateur
Revenu :14 livres

Insinuations

Eglise : nef et chœur de 1000 à 1090

Jean de Plauta, chevalier, donne en 1213 à Rolofre pour son hommage toute la terre de Biéville

Recherche de 1666
Arcange Jean, sieur de Montjean, issu de Jacques, ennobli en 1594
Clément de Meaux, sieur de la Marche

– GRAPPA.
11- BIEVILLE-QUETIEVILLE (I. N. S. E. E. n°527)
Clx: 426.05 x 1159.05
– Au Sud des gravières actuelles, dans un labour, petite concentration de céramique romaine des II° et III°siècles (Commune, Sigillée, amphore Dressel 20 etc … En revanche, très peu de tuiles ont été trouvées. Un survol aérien effectué en Juillet 1991 a révélé l’existence de plusieurs fossés à cet endroit, dont l’organisation reste à l’heure actuelle inexpliquée.
Sources : – prospection sol: Ch. Maneuvrier.
– prospection aérienne: Jean Desloges et Ch.Maneuvrier.

12 – BIEVILLE-QUETIEVILLE (I. N. S. E. E. n°527)
« Le Pré de la Motte » Clx: 427,18 x 1161,35
Motte circulaire (30 m de diamètre â sa base) avec fossés et basse-cour quadrangulaire, plus plate, à l’ouest de la motte, de 44 x 32 m de dimensions. Des sondages effectués il y a quelques années par M. Daliphard avaient permis de dater l’ensemble du XIIè siècle.
Sources : – PILET C., Chronique d’Archéologie, Ann. de Norm. n°4 dec 1980, p.341-342.

13 – BIEVILLE-QUETIEVILLE (I. N. S. E. E. n°527)
Clx: 426,9 x 1160.47
Entre les gravières et la motte castrale, un petit enclos circulaire protohistorique.
Sources : – prospection aérienne, 1991. : Ch. Maneuvrier.

15 -BIEVILLE-QUETIEVILLE (I. N. S. E. E. n°527)
« Le Bras d’Or » clx . 425.9 x 1160.7
Dans les gravieres, dans les déblals, quelques fragments de céramiques médiévale s (XIV°-XV°
Sources : – prospection sol: Ch. Maneuvrier.

2S: Fond Duval.
Calvados divers – 2S378
Biéville-Quettieville: église (plans, photos) 1956-1985.

Archives Nédélec Communes.
Com.7.1 Biéville-Beuville
Com.7.2 1 Biéville-Quétiéville Notes historiques
Com.7.2 2 Biéville-Quétiéville Presbytères jumeaux de Biéville
Com.7.2 3 Biéville-Quétiéville Ferme des Roches
Com.7.2 4 Biéville-Quétiéville Manoir de Bougy
Com.7.2 5 Biéville-Quétiéville Querville
Com.7.2 6 Biéville-Quétiéville Etude sur les manoirs du Pays d’Auge
Com.7.2 7 Biéville-Quétiéville Vie de la commune 1990-2007
Com.7.2 8 Biéville-Quétiéville Manoir des Graviers
Com.7.2 9 Biéville-Quétiéville Restes du château de Rupierre
Com.7.2 10 Biéville-Quétiéville Mirbel,Motte féodale,Malville,Château de Quétiéville

Fonds Goupil Plaques de verre.
299 1950 Enterrement M. Chéron – Bombe – Maison Biéville-en-Auge 5366-5384-5366-5384 19.

BEUVRON EN AUGE

NOTES sur: BEUVRON EN AUGE.


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accrue de CLERMONT.

– La commune actuelle de Beuvron a été constituée par la réunion des commune de Beuvron et Clermont qui formaient chacune avant 1790 une paroisse et communauté (Décret du 13 août 1858)

Archives du Calvados
Beuvron-en-Auge (Calvados)
Canton actuel : Mézidon-Canon
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14070
Histoire administrative : Beuvron intègre la commune de Clermont par le décret du 13 août 1856. Le complément « en-Auge » est ajouté par le décret du 12 décembre 1923.

BEUVRON
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. Gr. A sel de Danestal. – Gén. et int. de Rouen ; él. et subd. de Pont- l’Évêque.
II. Distr. de Pont l’Évêque ; ch. -1. de canton (1) (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque) ; ch. – 1. de canton (Loi du 28 pluviôse an VIII) ; canton de Cambremer (Arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 419 hab. (1911) – Sup.: 970 hect. ). 31 a. 64 c.
La commune actuelle de Beuvron a été constituée par la réunion des communes de Beuvron et Clermont, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté (Décret du 13 août 1856).
ADMINISTRATION GÉNÉRALE :
Beuvron. Délibérations (1). 21 février 1790-8 floréal an VIII (1er reg. , 63 fol.; 2 reg. , fol. 13-82). Enregistrement des lois et décrets. Octobre 1789-4 brumaire an III (2 reg., 95, 49 fol.)
Lacune jusqu’en 1808.
Clermont. Délibérations, depuis 1843.
ÉTAT- CIVIL : Beuvron. Baptêmes. 1664-1667.- Baptêmes, mariages et sépultures (2) , depuis 1671.
Lacunes: 1682 , 1791. Gage-plège de la seigneurie de Clermont, incomplet du commencement. Avant 1674.
IMPOSITIONS: Beuvron. États de sections (Sections A- D). An V (4 cah. ,45 fol.) Patentes. An V- an VII (3 cah.)
AFFAIRES MILITAIRES. Tableau des conscrits. An VIII (1 p.)
BIENS NATIONAUX. 5 pluviôse an IV (Cah.) Tableau des biens vendus à Beuvron
(1) Voir aux Archives du Calvados les délibérations et arrêtés de la municipalité cantonale de Beuvron. 24 brumaire an IV- 1er prairial an VIII (3 reg.) Correspondance active. 13 pluviôse an IV-1er prairial an VIII (Reg.)
Affaires diverses (Liasse). Délibérations du Comité de surveillance. 22 pluviôse-20 fructidor an II (Reg.)
(2) Voir Ies actes de catholicité de Beuvron. 1670-1671 , 1716-1721 (Série G, Beuvron, 6 cah.)

_____________________________________________________

Les noms des communes de Normandie.
Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
310, — Beuvron-en-Auge (Cambremer, C), accrue de Clermont en 1856 ;-en-Auge depuis 1923 :
Bevron [1040 env. -1066] : A. d. G., NL Calv., dans Ann. de Norm., II, 1952, p. 219.
La localité tire son nom de celui du cours d’eau qui l’arrose.
Beuvron, « la rivière aux castors », est un nom gaulois bien connu (voir Lebel, Hydron. fr., n » 608, p. 313-315). — Cf., en Normandie, Saint-Senier-de-Beuvron et Saint-James [autrefois-de-Beuvron] (Manche), et ailleurs Beuvron (Cher, Meurthe-et-Moselle, Nièvre).

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
BEUVRON, bourg de la même élection, est un marquisat appartenant à la maison d’Harcourt. Il y a une juridiction, et un marché le lundi. L’église, dédiée sous le nom de Saint-Martin, est à la nomination de l’abbé du Bec. Elle peut avoir trois cent cinquante communians.

Beuvron, canton de Cambremer.
Bevron, Beveron, XIs (pouillé de Lisieux, p.48, note 11).
Beoron in Algia, 1319 (parv. lib. rub. Troarn. p. 36).
Beuverou, 1386 (preuves de la maison d’Harcourt, t. III, p. 746).
Brevon, 1571, 1579 (pouillé de Lisieux, p. 48, note 11)

Le doyenné de Beuvron 28 cures ou prieurés-cures; à ce doyenné appartenait le prieuré de Croisilles.

La baronnie de Benvron-en Auge, d’abord fief de la vicomte d’Auge et relevant de la châtellerie de Touque, passa dans la maison d’Harcourt en 1374 par le mariage de Philippe d’Harcourt avec Jeanne de Tilly, qui lui apporta les fiefs de Héricourt, Tilly, Beuvron, Beaufou, Druval et Sainl-Aubin-de-Lébizay
Après la mort de M de Montpensier, 1693, cette baronnie releva directement du roi, moyennant 10,000 livres (chambre des comptes de Rouen, t. 111, p. 122)
Le marquisat de Beuvron fut formé en 1593 de la réunion des fiefs d’Auricher et d’Angerville en la vicomté d’Auge, ainsi que des baronnies de Méry et de Cléville, aux baronnies de Beaufou, Beuvron, Druval et Saint-Aubin-de-Lébizay.

– 24 juin 1486 Jacque de HARCOURT rend aveu de la baronnie de BEAUFOUR ET BEUVRON
– 8 novembre 1498 Noble et puissant seigneur Charles de HARCOURT rend aveu de la baronnie de BEAUFOUR et BEUVRON

Le doyenné de Beuvron, dépendant de l’archidiaconé d’Auge comprenait Saint-Samson-en-Auge, Putot-en-Auge, les Authieux-sur-Corbon, Victot, le Ham-sur-Dive, Cresseveuille, Barneville-en-Auge, Saint-Léger-du-Bosc, Gerrots, Pontfol, Caudemuche, Saint-Aubin-de-Lébizay, le Mesnil, le Fournet, Bonnebosc, Léaupartie, Saint-Clair-de Basseneville, Beuvron, Saint-Michel-de-Clermont, Auvillars, Estrées-en-Auge, Repentigny, Saint-Eugène, Beaufou, Hottot-en-Auge, Saint-Nicolas sur-Corbon, la Roque-Baynard, Goustranville, Saint-Gilles-de-Livet, Saint-Jouen-en-Auge; Druval, Dozulé, Formentin, Brocottes, les Groseillers.

A ce doyenné appartenait aussi le prieuré de Croisilles.

  • Le fief Malvoisin, à Beuvron, relevait par demi-fief de la baronnie de Beuvron.
  • Le fief de Putot, plein fief assis à Putot, possédé par le seigneur de Beuvron.
  • Le fief de Héricourt, assis à Beuvron, possédé par messire César d’Oraison, sieur et baron de Livarot.
  • Fief Beuvronnet, relevant de Beaufour et de Beuvron, 1620 (aveux de la vicomté d’Auge, p. 355).
  • Franche-Aumône (LA), fief de la baronnie de Beaufour et Beuvron, 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge).
  • Saint-James-de-Beuvron, fief de la vicomté d’Auge, dont mouvait le fief de Bois -Guillaume (aveu de Gilles Roussel, Brussel).
  • Sallenelles, Le plein fief d’Espreville, sis en la paroisse, relevait de Beaufour et Beuvron.
  • PUTOT: fief du Paon ou Mauvoisin, relevant de la seigneurie de Beuvron.
  • Le baron de Beuvron nommait un religieux de Hambie au prieuré de Buron (ch. d’Harcourt).
  • Le fief d’ Urville, mouvant du roi passa en 1684 de la famille de Lelongny dans celle des Harcourt-Beuvron.
  • fiefs de Boutelain et Margerie, de Beaufort et Beuvron.

Par. de Saint-Martin,
patr. l’abbé du Bec.
Dioc. de Lisieux, chef-lieu d’un doyenné.
Génér. de Rouen, élect. de Pont-l’Évêque,
sergent. de Beuvron.

Lieux-dits de BEUVRON:
Botte-aux-Perdrix (La), h. – CATAUX (LES), h. – Chartiers (LES), h. – Coun-AUBIN (LA), h. – Cour-d’Honneur (LA), h. – Cour-de -Milieu (La), h. – Cour-Julienne (LA), h. – Cour-Marempart (La), h. – Fonelles (LES), h. – [Hogue (LA), h. Hoga, Houga, 1234 (lib. rub. Troarn. n° 147, 151 ):-La Hogue à l’Orme, 1321 (ibid. n° 16)] – Lieu-Angot (Le), h. – Lieu-De-La-Fosse.(LE),.h – Lieu-De-Villiers (LE), h. – Hocquart (LE), f – LIEU- THOUROUDE (Le), h – Maison (La), chât. – Maison-Rouge (LA), f. – Sous-le-Champ-Rossigsol, h. –

1 – BIBLIOGRAPHIE :
2 – Pièces Historiques :
3 – Archives SHL :

1 – BIBLIOGRAPHIE :
Monographie communale de Beuvron-en-Auge, ms. s.d., 14 p.= Arch. Départ. Calv., Br. 9351
Art de Basse-Normandie n° 58, 58, 1er trimestre 1972
CANIVET Soizick, Beuvron-en-Auge, Photographie de Philippe Déterville, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1984, 16 x 24, 87 p., ill. famille d’Harcourt, de Beaufou = Arch. Départ. Calv., in-8° 6009
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV pages 135. et 131.( Clermont )
Beuvron-en-Auge, Le Manoir de la Hogue, CDMPA, pp. 241-243; logis à 4 travées, croix de Saint-André en allège, cheminées sur pignons, lucarne doubles en capucine, cheminée harpée, étocs , puits
Beuvron-en-Auge, Le Manoir du Lieu-Hocquart, CDMPA, pp. 244-245; massifs de cheminées en T,
DETERVILLE Philippe, Le Canton et son patrimoine dans Guide de Pays du Canton de Cambremer, Cambremer, Association pour le développement et la Promotion du Canton de Cambremer, 1992 (Caen, A.L.B.M.T.), pp.23-34
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 509.
Gilles-André de La Roque de La Lontière, Histoire généalogique de la maison de Harcourt.
Ch. HIPPEAU, Le gouvernement de Normandie au XVIIe et au XVIIIe siècle.
LESCROART Yves, « La construction à pans de bois à Beuvron », Art de Basse- Normandie, N° 58, pp. 27-40
LESCROART Yves, « Pour la sauvegarde de nos bourgs et villages: l’exemple de Beuvron-en-Auge », PAR, 30, N° 5, Mai 1980, pp. 3-9
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton. (Beuvron et Clermont)
POUGHEOL, Jacques, « Pourquoi Beuvron », Art de Basse-Normandie, N° 58, pp. 17-20
POUGHEOL, Jacques, « Quel sera l’avenir de Beuvron », Art de Basse- Normandie, N° 58, pp. 51-52
RAULT Fernand, « Quelques notes d’histoire (Beuvron) », Art de Basse- Normandie, N° 58, pp. 21-26
F.S.L., Les charmes de Beuvron in Art de Basse-Normandie, Numéro spécial, N° 42 ( 1967 ) p. 45-48
POUGHEOL Jacques et RAULT Fernand, Promenade artistique dans le canton de Cambremer – Formentin in Canton de Cambremer, Art de Basse-Normandie, Numéro spécial, N° 42 (1967), p. 67
POUGHEOL Jacques, « Pourquoi Beuvron « , Art de Basse-Normandie, N° 58, pp. 17-20
POUGHEOL Jacques, « Quel sera l’avenir de Beuvron « , Art de Basse- Normandie, N° 58, pp. 51-52
RAULT Fernand, « Quelques notes d’histoire ( Beuvron ) « , Art de Basse- Normandie, N° 58, pp. 21-26
SIMON Georges-Abel, Un curé d’autrefois Maître Louis Dubosq, curé de Beuvron – 1721-1795, Caen, Jouan, 1918, 22 cm. 38 p. = B.M. Lisieux, F.N. Br. 921. B. )
+ familles Le Sens, Le Tellier de Louvois, Harcourt, Hue; dans un aveu de 1540, à Beuvron, le château est dit « château d’ancienneté, clos à motte, grands fossés et pont-levis » (Arch. de Lierremont). Révolution: bande de Cambremer, Bonnebosq.
BEUVRON-EN-AUGE. Motte avec deux enceintes. (De Caumont: Stat. mon., t. IV, p. 142.)
SIMON Georges-Abel, « Les anciennes léproseries du canton de Beuvron et de l’exemption de Cambremer », La Bonne Semence, c. 1921

2 – Pièces Historiques :
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Beuvron, Beuron, Beveron, ecclesia de Beurone, Brevon.

L’église de Beuvron est en forme de croix, avec un choeur à pans coupés. Le portail, qui était, il y a quelques années, du commencement du XVIIe. siècle, vient d’être reconstruit avec la façade occidentale : des deux côtés de la porte, on a établi de grandes niches cintrées, destinées à recevoir des statues.
La majeure partie de l’édifice est moderne. De petites fenêtres tréflées, du XVe. siècle, se voient pourtant dans les murs de la nef, au nord et au midi.
Une litre extérieure porte, alternés, l’écusson des Harcourt et un écusson parti d’Harcourt et d’azur à la tour d’argent qui est Le Tellier de Tourneville ; ces deux écussons sont séparés par des écussons de plus grande dimension portant les armes d’Harcourt. Le même écusson se voit aussi, comme nous l’avons dit, sur une litre, à St-Aubin-Lébisey.
L’église de Beuvron est sous l’invocation de saint Martin.
L’abbé du bec nommait à la cure.

(Il existait dans l’église de Beuvron une confrérie ou association pour bien mourir, sous l’invocation des saints Anges Gardiens. C’est le titre d’un petit livret imprimé pour tes confrères en 1789 à Alençon, chez Malassis. Ce petit livre nous apprend que la confrérie fui fondée en 1686 par M. Perrier, curé de Beuvron, avec l’approbation de Mgr. L’évêque de Lisieux, Léonor de Matignon. Une bulle d’Innocent XII, en date du 11 juin 1697, continua la fondation. Elle avait pour objet de conserver les fruits d’une retraite prêchée dans la paroisse, et ce but fut atteint ; car à la première fêle qui fut célébrée après la concession des indulgences, on compta plus de 3,000 communiants : de sorte flue, dit le livret, quoiqu’il y eût beaucoup de confesseurs, on fut obligé d’administrer la communion jusqu’après les vêpres.
Une fondation fini, en 1737, corroborer l’Association.. Elle servait à couvrir les frais de trois jours de fêtes solennelles, dont le premier était le 4e. dimanche de septembre. Le curé est chargé Il pour cet effet faire balleyer lad. église l’orner et parer les autels comme aux plus grandes, fêtes de l’année.
Après les vêpres aura lieu une procession solennelle autour de l’église, dit le livret, dans le cimetière les confrères marchants avec leurs chaperons et flambaux après la croix, qui sera portée par un prestre en chape accompagné de deux clercs portant chacun leur Chandelier et un cierge ; après lesd. confrères marcheront les prestres tous en chapes et ensuite l’officiant aussy en chape qui portera le Saint-Sacrement sous un dais…..lequel dais sera porté par les-diacre et sous diacre revêtus de leurs ornements; sera le Saint-Sacrement précédé d’un thuriféraire qui l’encensera de temps à autre, et de deux clercs qui porteront chacun un flambeau de cire blanche,comme aussy d’une lanterne avec de la lumière qui sera portée par quelque enfant, etc., etc

Beuvron était le chef-lieu d’un des doyennés de l’évêché de Lisieux et chef-lieu de sergenterie de l’élection de Pont-L’évêque.
On y comptait 3 feux privilégiés et 85 feux taillables.
Le bourg proprement dit se compose de deux rangs de maisons, laissant entre eux un espace-assez considérable formant une large rue ou une place allongée. Des halles en bois occupent une des extrémités de cette place.
J’ai remarqué, à l’extrémité occidentale du bourg, une maison en bois, du XVII. siècle, bien conservée et d’une certaine étendue, sur laquelle je n’ai pas eu le temps de faire des recherches, mais que je signale comme intéressante.

Le château se trouvait à quelque distance du bourg ; il est totalement démoli. J’y ai vu, il y a trente ans, une première enceinte entourée de murs et de fossés ; puis une seconde enceinte, ou espèce de motte sur laquelle s’élevait un château carré en ruines, paraissant du temps-de Henri IV.
Ce château avait probablement été bâti à la place qu’occupait un château plus ancien. La porte de l’enceinte extérieure, flanquée de tours rondes, paraissait antérieure au XVIe. siècle (XVe. ou XIVe. siècle ).
Les terres et seigneuries de Beuvron, Beaufou, tilly, la Motte-Cesni furent ( dit Waroquier, t. VI ) portées en mariage, l’an 1382, par Jeanne de Tilly à Philippe de Harcourt, baron de Bonestable, troisième fils de Jean, vicomte de Harcourt, qui avait pour neuvième aïeul Turchetil, seigneur de Turqueville, qui vivait en 1001.
Jeanne de Tilly fut mère de Gérard de Harcourt, tué à la bataille d’Azincourt, dont le deuxième fils, Jacques, euten partage les terres de Beaufou, Beuvron, etc. Sa femme, Marie de Ferrières, le fit père de Charles, marié à Jacqueline de Vierville, mère de François, chevalier baron de Beuvron, qui, de sa deuxième femme, Françoise de Gaillon, eut Guy II, baron de Beuvron. Celui-ci épousa Marie de Saint-Germain et eut entr’autres enfants Pierre de Harcourt, chevalier, en faveur duquel les baronnies de Beuvron, Beaufou et St- Martin-de-Brecey furent érigées en marquisat par lettres d’août 1593. Le marquis de Beuvron s’allia à la famille de Goyon-Matignon.

Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie
Extraits:
Année 1692-1693
Lettre de désunion du marquisat de Beuvron, de la mouvance de la vicomté d’Auge, pour relever le dit marquisat à l’avenir de sa Majesté, à cause se sa tour du Louvre.
227. Brevet donné par Henry IV au camp devant Dreux, le dernier jour de février 1590, par lequel ce prince, en considération des services que lui a rendus le baron de Beuvron lui accorde et fait don de tous les biens, meubles et immeubles de feu Jehan de Perrières sieur du Touchet qui lui étaient acquis et confisqués à cause de sa rébellion. Signé Henry

228. Arrêt de la cour du parlement séant à Caen le 3 février 1593, sur la requête de Pierre de Harcourt, baron, de Beuvron touchant la donation qui lui avait été faite par le roi, des biens de Jehan de Perrières, sieur de Than et du Touchet, décédé, tenant le parti des ligueurs et rebelles. ensemble le rapport des conseillers commissaires, enquêteurs a ce sujet, la cour déclare ledit de Perrières criminel de leze-maiesté; et, comme tel, sa mémoire condamne, etc. Signé de Bois .Levesque-f Pour extrait.)
– Pierre d’Harcourt, marquis de Beuvron, avec lequel notre châtelaine venait de tenir, à Lignou, l’enfant de Jacques d’Harcourt; la marquise de Beuvron sa femme (en son nom Gilonne de Matignon ); liste des « personnes de qualité et autres séculiers ».
« de Beuvron », c’est vraisemblablement le comte François d’Harcourt, marquis de Beuvron, lieutenant général au gouvernement de Haute-Normandie qui, en raison même de la proximité de son château de Beuvron, se trouvait presque nécessairement en contact avec l’abbaye. Divers documents, par ailleurs, signalent des rapports assez étroits entre Dom Georges et la paroisse de Beuvron, dont M. de Beuvron, en 1641-1642, avait fait reconstruire l’église (Arch. Calv. E 14.).

BEUVRON-EN-AUGE. – Vestiges d’un vieux château féodal à deux enceintes (5) sur l’emplacement probable d’un plus ancien (6). On doit en outre noter les noms de lieu suggestifs suivants : « La Butte au Fort» à un kil. environ au Nord de l’église (C, 164 et 168-133) ; « La Cour des Cataux » (D, 8, 9, 13-20) ; « La Hogue » (D 46-58).
(6) Caumont, Stat, mon., IV, p. 142. – Doranlo, Camps, p. 803.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie
Liste des « personnes de qualité et autres séculiers ».
«de Beuvron», c’est vraisemblablement le comte François d’Harcourt, marquis de Beuvron, lieutenant général au gouvernement de Haute Normandie qui, en raison même de la proximité de son château de Beuvron.

HISTOIRE DE LISIEUX – PAR M. LOUIS DU BOIS.
Extraits:
JOUENNE du Long-Champ (Thomas-François-Ambroise) vit le jour à Beuvron le 50 novembre 1761, et mourut exilé à Bruxelles le 29 février 1818. Député à la Convention Nationale, puis au Conseil des Cinq-Cents, il fut compris dans une proscription momentanée de soixante députés, qui suivit l’attentat du 19 Brumaire; il occupa quelques fonctions sous le gouvernement impérial, et lors de la seconde restauration il fut exilé et se retira à Bruxelles. Outre quelques bons rapports faits dans nos assemblées représentatives, Jouenne fit, avant et surtout pendant son exil, imprimer plusieurs traductions d’ouvrages de médecine empruntés à l’Italie et à l’Angleterre.
Il avait épousé Mll. Victoire-Adélaïde Boessey qui reçut de Van-Spaëndonck des leçons de peinture, et de Nadermann des leçons de musique : on lui doit quelques jolis tableaux qui attirèrent l’attention dans les expositions de Paris et de Bruxelles : c’est surtout dans la peinture des fleurs que cette dame a marqué sa supériorité.

1591 : 24 avril. Le roi écrit au baron de Beuvron pour qu’il concoure avec le duc de Montpensier à une réunion de troupes qu’il fait à Lisieux.

1622. Le marquis de Beuvron est tué au siège de Montpellier (119).

1667. Le comte de Gacé (Charles de Matignon) est blessé près du canal de Bruges dans un combat où se distingue aussi le marquis de Beuvron

1678. Le marquis François de Harcourt obtient la survivance de la place de lieutenant-général de Haute-Normandie, après le marquis de Beuvron, son père.

1689 : 1er janvier. François de Harcourt, marquis de Beuvron, lieutenant-général de la Haute-Normandie, et Jacques de Matignon, comte de Gacé, lieutenant-général de la Basse-Normandie, reçoivent les ordres du roi.

1716 :19 janvier. La charge de lieutenant-général de la Normandie, vacante par la mort du comte de Beuvron, fils du maréchal de Harcourt, est donnée par le roi au chevalier de Harcourt (frère du défunt), quoiqu’il n’eût qu’environ seize ans: il prit la qualité de marquis de Beuvron.

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie: Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…

II ne faut pas confondre la maison normande des d’Harcourt-Beuvron avec la branche Lorraine des d’Harcourt
.

241. François de Harcourt, baron de Beaufou et de Beuvron, a dit, qu’il est de la famille et descente de feu monseigneur le comte de Harcourt, selon qu’il l’a fourni par la lettre des partages faits, le 2 octobre 1374, entre monseigneur le comte de Harcourt, et Philippes, son frère; duquel Philippes il a dit être descendu par plusieurs degrés, déclarés en sa généalogie, et qu’il s’est submis vérifier par lettres et témoins en temps et lieu.

242. Guillaume de Vieux a dit être procréé de noblesse ancienne, suivant la généalogie par lui baillée , commençante à Guillaume de Vieux, vivant en 1474 avec Jean et Pierre, ses fils, selon une lettre du samedi avant Noël 1474, qui est le contrat du mariage de Tomasse , fille du dit Guillaume avec Guillaume de la Chapelle. … et par autres lettres et écritures, dont copie est demeurée au greffe, il a dit fournir sa descente, lors de Me. Jean, son père. Le procureur du Roi a requis, que la vérification en soit faite, ou qu’il soit assis.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

495. — Le 13 mars 1698, Jeanne Coignely, veuve et non héritière de Me Jean de Courseulles, procureur en l’élection de Lx, demeurant à
Beuvron, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean de Courseulles, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. — Lecture dud. acte fut faite à l’issue de la messe paroissiale de Glos, le dimanche 16 mars 1698, en présence de Mc Guy Loysel, pbrë, curé de Glos ; Me Thomas Dionis, son vicaire ; Me Paul Loysel, diacre, et autres témoins.

43.— Le 29 mars 1697, reçurent la tonsure et les ordres mineurs:
M Jean de Courseulles, acolyte de la parr. de Beuvron.

382. — Le 18 avril 1699, Me Jean de Courseulles, sous-diacre de la parr. de Beuvron, est ordonné diacre.

308. — Le 19 sept. 1699, furent ordonnés prêtres :
Me Jean Courseulles, diacre de la parr. de Beuvron.

510. — Le 1 er août 1702, vu l’attestation du sr Basire, chapelain du château de Beuvron, qui a fait la publication des bans au prône de
la grand messe de Beuvron, dispense de bans pour le mariage entre René Morel et Marie Présey.

532 — Le 16 mai 1705, Me François Delisle, pbrë, curé de Beuvron, et pourvu de là cure de Blicquetuit, diocèse de Rouen, donne sa procuration pour résigner entre les mains de N.-S.-P. le pape sad. cure de St-Martin de Beuvron en faveur de Me Guillaume Hamel, pbrë,
à la condition toutefois que celui-ci payera à Me Charles Fossey, ci-devant curé de Beuvron, une pension de 150 livres.

630. — Le 10 juin 1705, Me Guillaume Hamel, pbrë, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de Beuvron que
Me François Delisle a résignée en sa faveur.
Le 29 août 1705, Mre Pierre Audran, vicaire général de Monsgr l’évêque, donne son visa auxdites lettres de provision.
Le 30 sept. 1705, le sr Hamel prend possession de la cure de St-Martin de Beuvron, en présence de Me Charles Costard, pbrë, chanoine de la Cathédrale; Me Nicolas Onfroy et Me Jean-Jacques Fridel, tous deux pbfës de St-Gilles de Caen ; Me Louis Jean, pbrë, pourvu de la cure de Barneville, 2e portion ; Me Jean Andrieu, pbrë, vicaire d’Auvillers ; Gabriel Leriche, receveur de M. le marquis de Beuvron, demeurt. aud. lieu; Me Isaac Chauffer, avocat au grand Conseil, demeurant à Pont-l’Evêque.

701 . — Le 1 er nov. 1705, Jean-Jacques Fleury, fils de Jacques et de Marie Champin, de la parr. de Beuvron, reçoit la tonsure.

Curés. — C. Fossey — F. Delisle — G. Hamel.
Prêtre de la paroisse. — Basire.
Clercs. — Jean de Courseulles — J-J.Fleury.
Notable. — G. Leriche.

193.— Le 3 mai 1710, vu l’attestation du sieur Hamel curé de Beuvron, et du Sr. Demouceaux, vicaire de Victot, dispense de bans pour le mariage entre Michel Perceboscq et Anne Pallon.

450. — Le 18 juillet 1710, Gaspard Brîon, marchand, demeurant à Beuvron, cède à Me. Guillaume Hamel, pbrê, curé de lad. parr., des biens sis à Beuvron, qu’il tient de .Mes. Jean-Baptiste Delalande, Esc, Sr. de Ste-Croix. En vertu de cette cession, led. Sr.Hamel devra fonder dans L’église de Beuvron, au nom dud. Sr. Brion, deux grand’messes. seize basses messes qui seront acquittées à l’autel de la confrérie des SS. Anges par le chapelain de lad. confrérie, et enfin, le jour de Pasques, la procession avec le St-Sacrement autour de l’église, à cinq heures du matin, de la manière qui suit, sçavoir qu’après qu’on aura sonné la cloche environ demie heure, on allumera tous les cierges du grand authel, et lors le Sr. curé en chappe, ayant atteint le St-Sacrement, entonnera le répons Christus resurgens ; ensuite se fera lad. procession en chantant led. répons. Au retour de laquelle procession se fera la station devant l’authel de la Vierge, le St-Sacrement exposé sur l’authel sur lequel il y aura quatre cierges allumés ; et sera chanté Regina ordi Laetare devant l’authel de la Vierge. Ensuite de quoy, le Sr.curé ayant repris le St-Sacrement, on achèvera la procession en chantant le répons : Angélus Dni descendit de coelo : et passant par le bout de l’autel des Sts- Anges, on achèvera lad. procession en chantant led. répons. Puis le Sr. curé arrivé à l’authel dira, après le répons achevé le verset : surrexit dominus, alléluia, le choeur ayant répondu : sieut dixit. alléluia, Led. Sr. curé dira l’oraison du jour : Deus qui hodierna die. et ensuite donnera la bénédiction.

514. — Le 20 oct. 1718, vu l’attestation du Sr. Levillain, curé de Pont-L’Evêque, et du Sr. Hamel curé de Beuvron, dispense de bans pour le mariage entre de Jacques Le Bailly, cons. du roy, référendaire en la chancellerie du Parlement de Rouen, avocat, fils de Me. Zacharie Le Bailly, greffier en chef des Eaux et Forêts du vicomte d’Auge, et de dame Marguerite Quinette, de la parr, de Pont-l’Evêque, d’une part, et damll. Marie Leriche, fille de de Gabriel Leriche, receveur de Me. le duc d’Harcourt, et de feue damll Marguerite Martin, de lad. parr, de Beuvron.

519. — Le 8 nov. 1718, vu l’attestation du Sr. Hamel, curé de Beuvron, et du Sr. Noncher, curé de Caudemuche, dispense de bans pour le mariage entre Antoine de Jaza (?), Esc, Sr. de St-Julien, fils de feu Jean de Jaza, Esc, Sr. de St-Pair, et de damll. Lucie Thevrenin (?), de la parr, de Beuvron, d’une part, et daml. Marie Le Breton, fille de feu Jean Le Breton, Esc, Sr. du Moutier, et de damll. Françoise Le Gouez, de lad. parr, de Caudemuche

180. — Le 23 janv. 1720, vu l’attestation du Sr. Igou, vicaire de Beuvron, et du Sr. Pecqueult, vicaire de St-Aubin-de-Scellon, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Claude de Montjoie, fils de Jean et de damll. Louise Lorette, de la parr, de Beuvron, d’une part, et damll. Marie Saffrey, fille de Me. Noël Saffrey et de damll. Catherine de Maloisel. de la pair, de St-Aubin-de-Scellon.

268. —Le 22 mai 1720. dispense de bans pour le mariage entre Guillaume de Villers, fils d’Olivier et de damll. Marguerite Delahaye, de la parr, de Beuvron, d’une part, et damll. Catherine-Charlotte Lepeltier, fille d’Antoine Lepeltier et de Catherine de Semilly, de la parr, des Authieux-sur-Calonne

155- — Le 28 déc. 1722. dispense de bans pour le mariage entre Charles Lechevallier, fils de feu Jean Lechevallier, Esc, et de damll. Catherine Le Bret, d’une part, et damll. .Marie de Villers. fille du feu Sr. Ollivier et de damll. Marguerite Delahaye, tous deux de là parr. de Beuvron.

Curé.— G. hamel.
Vicaire. — Igou.
Prêtre de la paroisse. — R. Igo.
Seigneurs et notables.—J.-B. Delalande de Sainte-Croix – A. de Jaza (?)de Saint-Julien. – J. de Jaza (?) de Saint-Pair. – C. Lechevalier – J. Lechevalier – G. Leriche – F. Mignot- J.-C. de Montjoie – G de Villers – O. de Villers
Procession de Pâques et Confrérie des Saints-Anges, à Beuvron.

375. — Le 20 août 1727, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Gazel, fils François, de la parr. de Dozulé, d’une part, et damlle
Suzanne de Thollemer, fille de Robert de Thollemer, Escr, sr des Champs, et de damlle Anne Menard, de la parr. de Beuvron.

809. — Le 16 févr. 1730, dispense de bans pour le mariage entre Me. Jacques Brunet, tabellion royal, fils de feu Jacques Brunet, Sr. des Fontaines, et de feue Françoise Bazin, de la parr. de Beuvron, d’une part, et damll. Renée Leroy, fille de feu Jean et de dame Anne Potier, de la parr, de Brocotte.

276. — Le 4 oct. 1740, dispense de bans pour le mariage entre Gervais Le Masquerier, Sr. de la Planche, fils de feu Bertrand, originaire de St Germain-du-Crioult, et demeurant à Beuvron, d’une part, et Suzanne De Villers, fille de feu Guillaume De Villers, Sr. du Clos, originaire de la parr. de Beuvron et demeurant à Villers-sur-Mer.

308. — Le 1er févr. 1741, vu les attestations du Sr. de Bonnechose, curé de Barneville (Basseneville), et du Sr. Hamel, curé de Beuvron, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Fleury, fils Jacques, de lad. parr, de Beuvron, d’une part, et damll. Marie-Magdeleine de Bonnechose, fille d’Olivier de Bonnechose, Esc, et de noble dame Angélique Le Mancel. de lad. parr. de Barneville.

245. — Le 20 juillet 1742, la nomination à la cure de Beuvron appartenant au seig. abbé du Bec-Hellouin, Mgr. Louis de Bourbon, prince du sang, comte de Clermont et abbé commendataire de Lad. abbaye nomme à cette cure, vacante part la mort de Me. Guillaume Hamel, dernier titulaire, la personne de Me. François Brunet, pbrë du diocèse de Bayeux. Fait et passé à Paris, en l’hôtel dud. seig.
Le 28 juillet 1742, le seig. évêque donne aud. Sr. Brunet la collation dud. bénéfice.
Le 2 août 1742, le Sr. Brunet prend possession de la cure de Beuvron, en présence de Me. Pierre Le Bouteiller, pbrë, curé de St-Laurent-du-Mont, diocèse de Bayeux ; Me. François Radiguet, pbrë, chapelin de Beuvron ; Me. Jacques Brunet, tabellion royal, demeurant à Beuvron, et autres témoins.

MOTEL (abbé), curé de Beuvron (Calvados).

308. — Le 23 août 1742, Me. Louis Senoze, contrôleur des titres au bureau de Beuvron, demeurant à Caudemuche, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Michel Senoze, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me. Jacques Le Carpentier, avocat au parlement de Rouen et demeurant en lad. ville, et Me. François Pierre, tabellion royal, demeurant à Dozulé.
Fait et passé à Dozulé.
Dans cet acte led. s’acolyte est représenté par Jean-Georges Senoze, son frère, demeurant à Cresseveulle.

322. — Le 14 nov. 1742, vu l’attestation du Sr. Guerard, pbrë, desservant le bénéfice de Beuvron, dispense de bans pour le mariage de Jean Vacher.

135.— Le 30 janvier 1748, vu l’attestation du Sr. Lamy, vicaire de Beuvron, dispense de bans pour le mariage de Jacques Fleury.

322. — Le 10 janv. 1749, la nomination à la cure de Beuvron appartenant au seig. abbé du Bec, Mgr. Louis de Bourbon, prince du sang, comte de Clermont et abbé de Lad. abbaye, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me. François Brunot, dernier titulaire, la personne de Me. Louis-Guillaume-Nicolas Dubosq, pbrë du diocèse de Lx, (pair, du Regnouard).
Le 28janv. 1749. le seig. évêque donne aud. Sr. Dubosq la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le Sr. Dubosq prend possession de la cure de Beuvron, en présence de Me. Jean de St-Léger, curé du Mesnil-Imbert ; Me. Pierre Prestavoine, pbrë, desservant la parr. de Beuvron, et autres témoins

Curés. — G. Hamel – F. Brunet
Vicaires. – F- Pastey – Lamy
Prêtres de la paroisse.— F- Radiguet — Guerard D — P. Prestavoine.
Patron. – L’abbé du Bec.— L. de Bourbon.
Seigneurs et notables. — Jq. Brunet — Jq. Brunet — J. Fleury – M.M de Bonnechose — Le Masquerier – R Le Thollemer des Champs.

146. — Le 19 juin 1753, dispense de bans pour le mariage entre Jean Jacques-Mathurin Le Bailly, cons. du roy, ancien vicomte de St-Pierre-sur-Dives, cons. honoraire de la chancellerie établie près les cours de parlement de Rouen, veuf de noble damll. Marie Le Riche, et fils de Zachane Le Bailly et de dame .Marie Quériette, de la parr. de Beuvron, d’une part, et damll. Anne-Catherine Denis-Belle, fille de David Denis-Belle, officier en la Monnaye de Caen, et de damll. Anne Fresnel, de la parr. St-Pierre de Caen.

64.— Le 21 sept. 1762, M4 Charles-François Hue, Esc. ancien mousquetaire, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St- Louis, demeurant ordinairement en la ville de Lisieux, parr. St-Jacques, rue au Chart, estant maintenant en son logis, parr. de Beuvron, constitue
150 livres de rente en faveur de Me. Jean Logre, acolyte, originaire de Beuvron afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Nicolas Logre, père dud. acolyte, et par Jacques et Augustin Logre, ses frères, et Jean Halley, Sr. de la Motte, demeurant tous à Beuvron. Fait et passé à Beuvron, en présence de Me. Charles Dumont, chapelain de Beuvron, et de Jean Marionnet, sergent, demeurant à Beaufou.

291. — Le 18 juin 1766, dispense de bans pour le mariage entre Pierre-Robert Delacour, chirurgien, veuf d’Elisabeth Auboeuf et fils de feu Joseph Delacour, demeurant à Beuvron, d’une part, et Charlotte Piquot, fille d’Antoine, de la parr, de St-Jacques de Lx.

173. — Le 3 août 1767, dispense de bans pour le mariage Jean-Baptiste entre Le Mazurier, marchand, fils de feu Nicolas, demeurant à St-Clair-en-Ange, d’une part, et Marie-Anne-Félicité Callet, demeurant à Beuvron, Vve. de Simon Julienne, Sr. de la Couture, et fille de Me. Guillaume-Nicolas Callet, cons. du roy, référendaire en la chancellerie du parlement de Normandie, et de dame Marguerite de La Vigne, de la parr. de Beaufou.

143. — Le 19 avril 1769, vu l’attestation du Sr. Logre, vicaire de Beuvron, dispense de bans pour le mariage de Charlotte Halley.

Curé. — L. Dubosc.
Vicaire. — Logre.
Prêtre de la paroisse. C.Dumont.
Clerc. — Je. Logre.
Notables. — Jh. Delacour – P.r. Delacour — J. Halley .-F. Hue —J.J.-M. Le bailly – Z.Le Bailly — N. Logre.

350 — Le 4 sept. 1779, dispense de bans pour le mariage entre M.Jacques Moutier, notaire de St-Julien-le-Foucon (Le Faucon), fils de
Mathieu et de Marie-Anne Boursin, originaire de la pair, de Castillon et demeurant en celle de St-Julien, d’une part, et Magdeleine-Catherine Halley, fille de Gabriel et de feue Magdeleine Cauvin, de la parr. de Beuvron.

218. — Le 14 mai 1782, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Achille-François-Ursin Hue, chev., comte de Gretz, brigadier des armées du roy, etc., fils de feu Mes. Charles-François Hue et de noble dame Catherine de Sens, de la parr. de Beuvron, d’une part, et noble demll. Hermine-Charlotte-Henriette-Léopoldine de Vrick, née baronne de Vrick, fille de Guillaume-Henry-Louis et de feue noble dame Charlotte-Henriette de Vrick, née baronne de Gretz, de la parr. de Vrick, diocèse de (?).

Vicaire.—JN. Hudier.
Prêtre delà paroisse.— C.-P. Delasalle.
Seigneurs et notables.— J.-F. Duthrosne de Valmont.- JrL.Fleury. — L.-J. Fleury des Parcs, XLII. 106; — G.Halley. —CF. Hue. — A.-F.-U. Hue. —J.-L Leperchey.— G. Lerat. — J. Louvet. — Fh.. Masquerier.

l06. — Le 25 juin 1788, dispense de bans pour le mariage entre M. Louis-Joseph Fleury des Parcs, fils de Jacques-Louis et de Marie-Anne Cauvin. de la parr, de Beuvron-en-Auge, d’une part, et demll Reine-Marguerite Desperrois du Chouquet, fille de feu M. Michel-Gabriel-Ambroise et de dame Marie-Marguerite Selot, de la parr. de St-Germain de Lx.

Insinuations
« Analyses et transcriptions … »
– 24 juin 1486 : Jacques de HARCOURT rend aveu de la baronnie de BEAUFOUR ET BEUVRON

– 8 novembre 1498: Noble et puissant seigneur Charles de HARCOURT rend aveu de la baronnie de BEAUFOUR et BEUVRON

– 1771 16 mai
Demande de paiement de rente sieuriale par Haut et Puissant Seigneur Henry François d’Harcourt, comte de Lillebonne, marquis de Beuvron et autres lieux, lieutenant général des armées du Roy et de la province de Normandie, gouverneur du Vieux Palais de Rouen contre Jacques François Jean Sieur de Malleville, Pierre et Anthoine de la Rue, pour des héritages situés à Beaufour dépendant du marquisat de Beuvron opposant Guillaume Duvieu, Nicolas Le Carpentier, sieur des Isles, domicilié à Cricqueville, Jacques le Baron et Jean Romain, fils Pierre et Demoiselle Ferey de Saint Paul, Damoiselle Jean de Monjean demeurant à Mirbel.

– 1761 22 mai
Messire François Henry d’Harcourt, comte de Lillebonne, brigadier des armées du Roy, colonel du régiment des Dragons d’Harcourt, seigneur et marquis de Beuvron et autres lieux

1402-1789 – Vicomté d’Auge
Compte de recette de la terre de la terre de saint-Clair–en-Auge (1473-1477)
Comptes du domaine du roi en la vicomté d’Auge (1527-1531); Livres des plaids de la sergenterie de Saint-Clair-en-Auge appartenant à Madame d’Estouteville (1528 et 1537-1543); Lettres de Marie, duchesse de Longueville, et de Léonor, duc de Longueville concernant Saint-Clair et Barneville (1564-1567) Livre des assises de la vicomté d’Auge, relevant du duc de Longueville, pour son droit de présentation à des églises (1565); Gage-pleige du fief de Saint-Clair (1570); Journal de recette du domaine d’Auge (1585); Livres des plaids de Pont-l’Evêque et déclaration de fiefs (1666); Bordereaux pour servir au paiement des fermes des domaines et marais de la vicomté d’Auge (1689); Journal des recette des fermes du domaine d’Auge (1691-1695); Aveux de Darnétal (1736) Administration d’Herval: état des rentes domaniales, pièces justificatives de la régie du domaine d’Auge, fournitures et travaux pour les prisons des bailliage de Honfleur (1751-1783) Beuvron, Honfleur, Saint-Julien-sur-Calonne – Jean-Philippe-Antoine Herval – Saint-Clair-en-Auge, Roncheville, Valsemé, Goustranville, Valsemé, Clarbec, Danestal, Darnétal, Cambremer, tabellionnage de Saint-Julien-le-Faucon, sergenterie de Bonnebosq, Saint-Clair-en-Auge, Barneville, Devoitine, Le Pelletier
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France ( Branche d’Orléans ) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 383 à 388), Paris, 1976, p. 171-174

Henri IV Auteur du texte. Recueil des lettres missives de Henri IV – par M. Berger de
Xivrey.
Extraits:
1590 – 14 Janvier Orig. – Collection particulière du Roi.
Monsr. de Vileby, J’ay entendu du Sr. de Beuvron(1), qu’il ya quelques soldats anglois logez en sa maison de Beuvron, où ils ont faict plusieurs degastz et insolences: dont je suis malcontent, d’autant que le dict magistrat l’un des grands hommes dont peut s’honorer la France.
(1) Pierre de Harcourt, marquis de Beuvron etc…

Notice sur l’église de Notre-Dame de Dozulé – Le Plessis-Esmangard.
Extraits:
– Dans les caveaux d’une chapelle aujourd’hui à usage de sacristie, l’Eglise de Beuvron conserve plusieurs tombeaux des Ducs d’Harcourt, l’une des plus nobles familles de Normandie, à laquelle appartenait notre très-illustre Patriarche de Jérusalem, Louis d’Harcourt, Evêque de Bayeux, qui bâtit la belle tour centrale de notre Cathédrale, qu’on relève en ce moment. Par les soins intelligents du bon et respectable M. Mainfray, curé actuel, ces restes ont été pieusement recueillis, puis reconnus par le Duc présent, héritier des d’Harcourt de Beuvron. Il a été placé sur ces tombeaux une inscription dorée sur marbre noir.

– M. MAINFRAY, curé depuis 1834. Restauration récente et à peu près complète, au moins en projet, à l’intérieur comme à l’extérieur; belle chaire neuve ;

BEUVRON: Ecclesla de BEUVRONE, dit le Pouillé. On trouve aussi BEVERON, dans une
charte du XI« siècle. — BREVON, en 1571 ; et enfin Beuron, en 1579.
On lit sur un pilastre qui sépare la nef du choeur dans l’Eglise actuelle : 1640: Hoec aedes mutata solo, ope divina, et impensis DD.de Harcourt, Equitis ordinls nobilis consensu et app. DD. Ep. Lesovlen, c’est-à-dire : cette église fut ici transportée en 1640, par le secours de Dieu, et aux dépens de noble seigneur le Duc d’Harcourt, du consentement et avec l’approbation de S. G. Mgr. l’Evêque de Lisieux.
D’autre part, nous lisons dans la sacristie l’inscription dont question, p. 234 de cet ouvrage:

Ici reposent:

Pierre de Harcourt, Mesr. de Beuvron-Thury,etc., mort à Caen, en 1627.
Gillonne de Goyon-Mâtlgnon, sa femme, morte le 20 décembre1641.
Jacques de Harcourt, Mesr. de Beuvron tué au siège de Montpellier, en 1622.
François de Harcourt, fils de Pierre, Mesr. de Beuvron, lieutenant général au gouvernement de Normandie, mort à Paris, le 30 janvier 1658.
Renée d’Epinay-St-Leu, sa femme,morte à Paris le 29 mal 1639.
Qu’ils reposent en paix I
Ces restes, profanés en 1793, et dispersés depuis, ont été recueillis pieusement par les soins
du duc d’Harcourt, en 1863.

3 – Archives SHL :

FONDS 1F :
1F326 : 31 janvier 1622 : arrêt du parlement de Rouen entre Pierre de Harcourt, marquis de Beuvron et de la Motte Harcourt à l’encontre de dame Louise Charlotte
1F363 : 9 mai 1742 : Pierre Daulne de Beuvron constitue comme procureur spécial son père demeurant à Druval.
1F873 : 1835 : BEUVRON : route de Dives à St Pierre sur Dives. concerne aussi Putot en Auge.

Carnets d’Arthème Pannier – Carnet 108:
« doyenné de Beuvron ».BEUVRON (18)
Bonneville-la-Louvet, Saint-Pierre-des-Ifs, Bouttemont, Lécaude, Vieille Lyre, Glos.
002 – Beuvron. Lénard sculpteur de la chaire.
006 à 010 – Beuvron . Eglise.
058 à 063- Beuvron. Eglise tableau du maître autel.
077 à 091 – Beuvron. Eglise propriété, agriculture

Carnets de Charles VASSEUR :

– Sous l’invocation de Saint Martin
– Description du bourg.
– Description de l’église construite en 1640, par François d’Harcourt.
– Historique de la Confrérie des Saints Anges gardiens fondée en 1686 par le curé PERIER. Association pour bien mourir sous l’invocation des Saints Anges gardiens (Recueil )
– Description de la Maison du Sens (Monsieur HUE de GRES est le dernier seigneur qui a possédé le manoir).
– Noms cités : Pierre SENOZE, tabellion royal, Gaspard BRION, Messire Jean Baptiste de la LANDE, escuyer, BRUNET et MANOURY, tabellions, Françoise de TILLY, Famille d’HARCOURT et descendance, Jean HOQUIN, trésorier, Guillaume SENNIN, Jean DUTROSNE, Jacques Philippe FLEURY,Jean JOURDAIN, François BOUET, Charlotte FRELASTRE ou PRELASTRE, LAUNAY et HUE archidiacres de Caen, JOLLAIN grand pénitencier, Abbé de LESCHAMPS prédicateur,

– Noms des Curés :
PERIER,HAMEL (1733),
DUBOSQ (1744-1787)

– Insinuations
– Description des armes des HARCOURT-BEUVRON

Archives NEDELEC COMMUNES
Com.6.1. 1 Beuvron Les lieux
Com.6.1. 2 Beuvron Manoir du Lieu-chartier
Com.6.1. 3 Beuvron Manoir du Lieu-Hocquart
Com.6.1. 4 Beuvron Manoir de Sens. Haras
Com.6.1. 5 Beuvron Les Logis de Beuvron
Com.6.1. 6 Beuvron Manoir de la Hogue
Com.6.1. 7 Beuvron Manoir de St Gilles
Com.6.1. 8 Beuvron Généralités
Com.6.1. 9 Beuvron Les hommes
Com.6.1. 10 Beuvron Les cheminées en Pays d’auge
Com.6.1. 11 Beuvron Pour rechercher les propriétaires du « manoir » de Beuvron
Com.6.1. 12 Beuvron Manoir de Langle à Brocottes
Com.6.1. 13 Beuvron Le Vieux Manoir
Com.6.1. 14 Beuvron Plan du livre de Soizick Canivet sur Beuvron
Com.6.1. 15 Beuvron Vie de la commune
Com.6.1. 16 Beuvron Eglise de Clermont, ancienne église St Thibault
Com.6.1. 17 Beuvron Notes historiques

Beuvron en Auge
Le Lieu Chartier,18ème occupation ancienne
Le Lieu Hocquert,18ème (IMH) occupation ancienne
La Hogue,17ème occupation médiévale
Le Logis,l5ème occupation médiévale

BEUVILLERS

NOTES sur BEUVILLERS


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Beuvillare, Bouvillare, Beuvilliers

BEUVILLERS Accru du hameau de Grais de Saint-Jacques.

Archives Calvados:
Beuvillers (Calvados)
Canton actuel : Lisieux
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14069
Histoire administrative :Beuvillers intègre une partie de l’ancienne commune de Saint-Jacques tandis qu’une autre partie de son territoire est intégrée à la commune de Lisieux par le décret du 29 janvier 1960.
BEUVILLERS
I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbec. Maîtrise d’Argentan. – Gr. à sel de Lisieux. – Gén. et int. d’Alençon ; él. et subd. de Lisieux.
II. Distr. et canton de Lisieux (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4° arr. communal (Arr. de Lisieux) ; canton de Lisieux (Loi du 28 pluviôse an VIII) ; canton de Lisieux (1 er section) (Arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 512 hab. (1911). Sup.: 445 hect. 77 a. 74 c. ―
ADMon Gale. Délibérations (1) et enregistrement des lois et décrets. 29 novembre 1789-30 ventôse an II (2 reg. , 44, 48 fol.) Lacunes : 3 juillet 1791-20 octobre 1793 et jusqu’au 5 germinal an IX.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 4668. Lacune: 1677.
IMPOSITIONS. États de sections (Sections A- C). 1791 (3 cah. , 62 fol.); an V (3 cah. , 40 fol.) • Matrices des contributions : foncière. 1791 , an III, an V; – personnelle-mobilière. An III , an V (5 cah.) Extrait du rôle de l’emprunt forcé. An IV (4 p.)
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 4668. Lacune: 1677. IMPOSITIONS. États de sections (Sections A- C). 1791 (3 cah. , 62 fol.); an V (3 cah. , 40 fol.) • Matrices des contributions : foncière. 1791 , an III, an V; – personnelle-mobilière. An III , an V (5 cah.) Extrait du rôle de l’emprunt forcé. An IV (4 p.)
(1) Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Beuvillers. Octobre 1793-10 vendémiaire an III (Reg.)

Dictionnaire topographique du département du Calvados C. HIPPEAU
Beuvillers, canton de Lisieux.
Sancta Cecilia de Buovilers, 1269 (ch. de l’abb. d’Aunay, n° 3).
Beviler, Bueviler, 1269 (ch. de Friardel).
Boviler, 1287 (pouillé de Lisieux, .p. 22).
Beuvillare, XIV° siècle (ibid.).
Boefvillers-158 (statist. monutn. p. 181).
Beuvillare, XVI siècle (pouillé de Lisieux, p. 22).
Beufvillier (beufeuvillier), 1600 (carte de Blaeu)

Les noms des communes de Normandie.
Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
308. — Beuvillers [pron. loc. beuviyé] (Lisieux, Ve sect., C.) :
Boviler [1180] : Mag. Bot. Scacc. Norm., éd. Stapleton, p. 102.
Même cas que le n° 307. A rapprocher sans doute de Beuvillers (Meurthe-et-Moselle).

Hameaux de BEUVILLERS:
Bois-Ménard, Buanderie (La), CHANTRES (LES), Dorerie (LA), Grais (Les), LANDE (LA), Manoir (LE), Morelles (Les), Reverderie (LA), Vallée-Barré (LA),

Par. de Sainte-Cécile, auj. Saint-André; pair. le chapitre de Lisieux.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Lisieux.
Génér. d’Alençon,
élect. et sergent. de Lisieux.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces justificatives.
3 – Archives SHL.

1 – BIBLIOGRAPHIE :

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III page 173
CORNU Joseph, Promenades à travers les communes rurales des environs de Lisieux Lisieux, Emile Morière, 1938, 95 p. Beuvillers, pp. 81-83
DESCOURS-DESACRES, Le Château de Beuvillers in La Normandie Monumentale et Pittoresque Le Havre, Le Male et Cie., réédit. Corlet, t. II, p.128
DEVILLE Etienne, « Excursion du 26 août (1926) « , AAN 94, 1927, pp.148-171
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 997.
MAYER Jannie, Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine. Catalogue des Plans et Dessins des Archives de la Commission des Monuments Historiques – Tome I, Basse-Normandie: Calvados, Manche et Orne. Introduction de Françoise Berce Caen, Lafond, 1980, 167 x 250, VII, 367 p., ill. couv. ill.
MANEUVRIER Christophe, 1991 – BEUVILLERS- GLOS – LISIEUX – Aqueduc gallo romain, 1991 – (RAP00342). SRA Basse-Normandie.
BATREL Michel, 1996 – Beuvillers, rocade sud de Lisieux. Bilan Scientifique 1995 Basse-Normandie, 1996, p. 24
Revue Le Pays d’Auge: L’évolution d’une commune du Pays d’ Auge: Beuvillers-1952 août-Histoire

2 – Pièces justificatives :

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

Prébendes: Les terres qui appartenaient aux deux chanoines de Crèvecoeur se trouvaient primitivement situées dans la paroisse de ce nom. Au xvii° siècle nous les trouvons sur le territoire de Beuvillers et elles continuent à s’appeler prébendes de Crèvecoeur.
La prébende des Chesnes était située sur la paroisse Saint-Jacques, au faubourg d’Orbec, et s’étendait jusque dans les prés de Beuvillers, dont un porte encore le nom de Prés du Chesne.
La première portion de Crèvecoeur se trouvait dans la prairie d’Ouilly et à Beuvillers, près la rivière et s’étendait sur les paroisses de Saint-Jacques et de Glos.
La seconde portion était aussi à Beuvillers. Ces deux prébendes avaient été primitivement fondées à CrèvecoeUr.

400. — Le 12 sept. 1715, .Mesr. Claude de Franqueville, chanoine et haut-doyen de la Cathédrale, juge ordinaire de la ville et de la banlieue de Lx, ainsi que de la parr, de St-Germain-de-Livet, seig. temporel de Beuvillers, nomme promoteur en l’officialité du Chapitre en remplacement de feu Me. Louis Mahieu, chanoine de la Cathédrale, dernier promoteur, la personne de Me. François-Nicolas Caboulet des Londes, pbrë, chanoine prébende de Deauville, Me. ès-arts en l’Université de Paris.

633. — Le 24 février 1719, titre clérical fait en faveur de Me. Jacques Rabot, acolyte, par Pierre Rabot, demeurant à Beuvillers.

64 — Le 8 avril 1719, furent ordonnés sous-diacres :
Me Pierre-Jacques Rabot, acolyte de Beuvillers

405. — Le 11 mai 1720, Pierre Asse, fils de Pierre et de Catherine Vallois, de la parr.. de Beuvillers, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

104. — Le 21 août 1722, Me. Antoine Vy, pbrë, curé de Ste-Cécile de Beuvillers, âgé de 64 ans, donne sa procuration pour résigner sond.bénéfice, dépendant du Chapitre de Lx, entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Gabriel Thillaye, pbrë, vicaire de SR. Hippolyte-de-Cantelou. Il se réserve toutefois 300 livres de pension viagère à prendre sur les revenus de lad. cure qu’il a desservie pendant 41 ans.

115. — Le 2 sept. 1722, la nomination à la cure de Ste-Cécile de Beuvillers appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Me. François Le Bas, pbrë, chanoine prébende de SR. Germain, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me. Antoine Vy, dernier titulaire, la personne de Me. Jean-François Brasnu, pbrë de ce diocèse.
Le 3 sept. 1722, le seig’ évêque, «par rapport à des occupations trop pressantes,» refuse d’accorder aud. Sr. Brasnu la collation dud. bénéfice.

158. — Le 15 novembre 1722, le seig’ évêque donne à Me. Jean-François Brasnu, pbrë de ce diocèse, la collation de la cure de Beuvillers.
Le 19 nov. 1722, led. Sr. Brasnu prend possession dud. bénéfice, en présence de Me. Jean Thillaye, acolyte, et autres témoins de lad. parr. de Beuvillers.

700. — Le 2 avril 1724, titre clérical fait eu faveur de Me. Pierre Leclerc, acolyte, par Me. Guillaume de Franqueville, pbrë, chanoine de Lx, et Pierre Asse, journalier, demeurant à Beuvillers.

Curés-— A. Vy – J.-F. Brasnu
Clercs. — P.-J. Rabot – P. Asse
Patron. — Le chanoine de semaine – F. Le Bas,
Seigneurs et notables – J.-B. Collet des Boves – T. Moulin,

901. — Le 28 juin 1730, nomination à la cure ou vicairie perpétuelle de Ste-Cécile de Beuvillers appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Me. François Le Bas, pbrë, chanoine prébende de St-Germain, se trouva chanoine de semaine, nomme Me. François Heurtematte, pbrë du diocèse d’Evreux, à lad. cure de Beuvillers, vacante par la démission donnée, le 19 juin, par Me. Jean-François Brasnu, dernier titulaire, nommé lui-même à la cure de St-Martin de Meville, (?) diocèse de Rouen..
Le 30 juin 1730, le seig. évêque donne aud. Sr. Heurtematte la collation dud. bénéfice.
Le 2 juillet 1730. led. Sr. Heurtematte prend possession de la cure de Beuvillers, en présence dud. Sr. Brasnu, ci-devant curé du lieu, et de plusieurs autres témoins.

974. — Le 6 sept. 1730, Me. François Heurtematte, pbrë, curé de Beuvillers, logé présentement à Rouen, rue St-Romain, chez Me. de Preste, donne sa procuration pour résigner sond. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Jean Poplu, pbrë, curé de Tourville, exemption de Fécamp, diocèse de Rouen.
Le 25 sept. 1730, led. Sr. Poplu obtient en cour de Rome des lettres de provision de lad. cure de Beuvillers.
Le . 1730. le seig. évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 31 déc. 1730, le Sr. Poplu, représente par Me. Michel Poplu, pbrë, vicaire de Glos, prend possession de la cure de Beuvillers, en présence de Me. Jean-François Brasnu, ancien curé de lad. pair., et présentement curé de Neuville, diocèse de Rouen, et autres témoins.

491. — Le 21 juillet 1743, vu l’attestation du Sr. Lefèvre, pbrë, desservant la parr. de Beuvillers, dispense de bans pour le mariage de Marguerite Leclerc.

188. — Le 1er avril 1744, la nomination à la vicairie perpétuelle ou cure de Beuvillers appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Mesr. Alexandre Dubuisson, pbrë, chanoine prébende de Croisilles, à l’époque où lad. cure se trouva vacante par la mort de Me. François du Plessis-Challemel,nomme aud. bénéfice la personne de Me. Pierre Coudrelle, pbrë de ce diocèse.
Le 30 avril 1744, les vicaires généraux du seig. évêque donnent aud. Sr Coudrelle la collation de lad. cure.

Curés. — J.-F. Brasnu — F. Heurtematte — J. Poplu — F. Le Marchand —
F. du Plessis-Challemel — P. Coudrelle.
Prêtre desservant — Lefebvre.
Patron. — Le chanoine de semaine. — F. Le Bas,

16. — Le 27 juillet 1754, Louis Thorel, marchand, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Jean-Baptiste Guerbette, acolyte, originaire de Beuvillers, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une maison appartenant aud. Sr. Thorel et située rue Basse-Boucherie, près d’une allée commune.

300. — Le 7 juillet 1766, vu l’attestation du sieur Guerbette, vicaire de Beuvillers, dispense de bans pour le mariage de Marie-Anne Coudrelie.

73. — Le 13 févr. 1767, Me. Pierre Coudrelle, pbrê, curé de Ste-Cécile de Beuvillers, étant devenu infirme, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Gabriel Picard, pbrë du diocèse de Lx, titulaire de la chapelle St-Jean-Baptiste, 2° portion, en la Cathédrale, non sujette à résidence.
Il se réserve toutefois une partie du presbytère et de ses dépendances, ainsi que 300 livres de rente viagère à prendre sur les revenus de ce bénéfice qu’il dessert depuis 21 ans. Fait et passé au manoir presbytéral de Beuvillers, en présence de Me. Antoine Petit, pbrë, semi chanoine sous-chantre de la Cathédrale,et de Jean Petit, officien douze-livres de lad. Eglise.
Le 25 févr. 1767, la nomination à lad. cure de Beuvillers appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Me. Françoise d’Hercourt, pbrë, chanoine prébende de Lieurey, 2° portion, remplissant les fonctions de chanoine de semaine, nomme à bd. cure, vacante par la mort dud. Sr. Coudrelle, la personne de Me. Marin Guirard, pbrë de St-Germain de Lx. Fait et passé en présence du Chapitre de la Cathédrale et de Me. Pierre Lefrançois, pbrë, et Jean-Baptiste Neuville, diacre, et Me. Etienne-Pierre Crétey, secrétaire ordinaire dud. Chapitre, tous trois demeurant à Lx.
Le même jour, Me. Le Bas de Fresne, vic. Gl, donne aud. Sr. Guirard la collation du dud. bénéfice.
Le 27 févr. 1767, le Sr. Guirard prend possession de la cure de Beuvillers, en présence de Me. François-Nicolas Pinchon, pbrë habitué en l’églisede St-Germain de Lx, demeurant aud. lieu ; Me. Jean-Baptiste Guerbette, pbrë, demeurant à Beuvillers. et autres témoins.

153. — Le 4 juin 1767, vu l’attestation du Sr. Guerbette, vicaire de Beuvillers. dispense de bans pour le mariage de Jean-Jacques Petit.

Curés. — P. CoudrElle. XXXL 73. — G. Picard. — M. Guirard,
Vicaire.— Guerbette.
Prêtre de la paroisse. — J.-B. Guerbette.
Clerc. — J.-B. Guerbette.
Patron. — Le chanoine de semaine. — Fr. d’Harcourt,

85. —Le 15 févr. 1780, Nicolas Petit, marchand, blanchisseur de toiles, demeurant à Beuvillers, constitue 150 livres de rente en faveur de M. Michel Fouques, dit Lanos (I), acolyte de St-Jacques de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
(1) M. Fouque-Lanos était, en 1791. prêtre habitué à St-Jacques de Lx. Il refusa le serment schismatique ; mais à partir de ce jour, nous perdons complètement sa trace. (Arch.Calvados).

133. — Le 24 août 1781, Me. Marin Guirard, pbre, curé de la parr. de Ste- Cécile de Beuvillers, gisant au lit, malade et infirme, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Pierre Neuville, pbre, vicaire de Glos. Il se réserve toutefois une partie du presbytère et de ses dépendances, ainsi qu’une rente viagère de 200 livre.- à prendre sur les revenus de ce bénéfice qu’il a possédé pendant seize ans. Fait et passé dans la chambre dud. Sr résignant.
Le 5 sept. 1781, la nomination à la cure de Beuvillers appartenant au Sr chanoine de semaine en la Cathédrale, Mre Claude-Louis de Barber de Lespada, chanoine prébende de Crèvecoeur, 2° portion, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Marin Guirard, la personne de Me Antoine-François-Thomas de Latour, pbre du diocèse de Carpentras, (demeurant à St-Désir de Lx).
Le 6 septembre, le seigr. évêque donne aud. Sr. de Latour la collation dud. bénéfice.
Le même jour, le Sr. de Latour prend possession de la cure de Beuvillers, en présence de plusieurs habitants du lieu.

32. — Le 19 avril 1787, Me. Antoinc-François-Thomas de Latour, pbre du diocèse de Carpentras, curé de Ste- Cécile de Beuvillers, y demeurant, et présentement logé à Paris, rue du Cherche-Midi, pair. St-Sulpice, résigne sa cure entre les mains du seig. évêque de Lx en faveur de Me.Jean-Baptiste-Victor-Amédée de Latour, pbre dud. diocèse de Carpentras, curé de St-Germain d’Evry-lès-Châteaux en Brie,
diocèse de Paris ; et led. Sr. curé d’Evry résigne son bénéfice en faveur dud. Sr. curé de Beuvillers. Fait et passé à Paris.

Le 5 nov. 1787, M. Chastan de la Fayette, haut-doyen et vicaire général, donne aud. Sr. Jean-Baptiste-Victor-Amédée de Latour des provisions pour la cure de Beuvillers.
Le 3 décembre 1787, le Sr. de Latour, pourvu de lad. cure, mais n’en
ayant pas pris possession, donne sa procuration pour la résigner entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de M* Charles-Jacques Rousselin, pbre du diocèse de Rouen et vicaire de Cerlangue aud. diocèse.
Fait et passé à Rouen, en présence de M. Georges-Simon Leudet, pbre, curé de Cerlangue, et autres témoins.
Le 25 décembre 1797, led. Sr. Rousselin obtient en Cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 12 mars 1788, M. de Collignon, vic. Gl., donne son visa auxd. lettres de provision.
Le même jour, le sr Rousselin (1) prend possession de la cure de Beuvillers en présence de M. François-Gabriel-Robert Rosey, pbre du diocèse de Lx, desservant lad. parr. ; Charles Adam de la Pommeraye, Esc., demeurant à Beuvillers, et autres témoins.

Curés. — M. Guirard – A.-F.-T. de Latour – C.-J. Rousselin.
Prêtre desservant – F.-G.-R. Bossey
Patron. — Le chanoine de semaine – F. de Barber de Lespuda.
Seigneur. — C. Adam de la Pommeraye

BEUVILLERS (Sainte-Cécile)). – Vicairie perpétuelle.
Curés. — M. Guirard. — P.Neuville. – A.-F.-T. de Latour, — J- B-V.-.A. de Latour.- C.J. Rousselin.
Prêtre desservant. — F.-G.-R. Bossey.
Patron. — Le chanoine de semaine. — F. de Barber do Lespeda.
Seigneur. — C. Adam de la Pommeraye.

INSINUATIONS.
1200
BUON XI 1200
Robert du Pont vend à Robert de Montgomeri une demie vavassorie dans le fief de Richard de Beuvilliers.
Sciant presentes et futuri quod ego Robertus de Ponte in curia domini Regis apud Cadomum ad scaccarium vendidi pro negocio meo integre totam illam meam dimidiam vavassoriam quam habebam apud Boviler de feodo Ricardi de Boviler Roberto filio Bartholomeo de Montegomeri, habendam et possidendam eidem Roberto et heredibus suis jure hereditario sine aliqua reclamatione amplius de me vel heredibus meis, pro xi libris Andeg. quas prefatus Robertus pro inde mihi dedit quando ego Roberto de Ponte de me et heredibus meis prefato Roberto et heredibus suis foris juravi illam dimidiam vavassoriam. Et hoc feci assensu domini feodi, salvo jure suo feodi illius et salvo tamen uno redditu de vi denarios Andegav. quos Walterus filius Fromondi capit in feodo illo annuatim ad festum Sancti Johannis Baptiste.
= HARDY, p. 10

BUON CLI 12.., octobre
Robert de Creully, chevalier, abandonne ses prétentions sur le patronage de l’église Sainte-Cécile de Beuvillers, en faveur du chapitre.
Omnibus ad quos presens scriptum pervenerit, Robertus de Croileio miles, salutem in Domino. Noverit universitas vestra quod cum contentio verteretur in curia domini Lexov. inter me et Julianam uxorem meam ex una parte et decanum et capitulum Lexov. ex altera de jure patronatus ecclesie Sancte Cecilie de Buoviler, dicta Juliana uxor mea me loco suo ad finem procuratorem suum constituit in assisa domini Lexov., ego autem ex multorum fide dignorum didici et cognovi quod jus patronatus predicte ecclesie dicto capitulo pertinebat et quod ipsa Juliana tempore viduitatis sue super hoc contra capitulum Lexov. querimoniam fererat, et quod jus illud quod in eodem patronatu clamabat, dictis decano et capitulo reliquerat, et ideo dictis decano et capitulo cognita cause? veritate omne jus quod in patronatu predicto ex parte ejusdem reclamabam penitus dereliqui. Volo etiam et concedo quod si dicta Julianna vel ejus heredes contra prefatum capitulum post decessum meum super eodem patronatu aliquid vellent reclamare vel inde querimoniam facere si forte contra capitulum per legem patrie vel per judicium prefatum patronatum recuperaverint, quod ego et heredes mei dicto Capitulo inde excambium competens faciamus. Et si contigerit quod excambium illud habere non possent per judicium pro etate h…. mei, heres meus non obstante etate dicto Capitulo centum libras Turon. in cont[ulere] teneatur. Quod ut totum sicut prescriptum est futuris temporibus firmiter observetur[, presenti] scripto et sigilli mei testimonio confirmavi. Actum assisa domini Lexov. anno gracie m° cc°….. mense octobris.
Scellé d’un sceau disparu.
= AD. 14. Chapitre, G 207.

1321
BUON CXXIII 1321, 17 juillet
L’évêque, pour mettre fin aux litiges, acquiert toutes les rentes qu’avait en commun le chapitre dans la ville et la banlieue de Lisieux. En échange, il leur assigne 165 livres 26 deniers tous les ans à prendre sur la prévôté de Lisieux.
Voir Fichier « Xe aux XVe siècles »
= Cartulaire de Thomas Basin, ff. 16-20; AD. 14, G. 312 (copie XVIII eme siècle d’un exemplaire conservé à l’abbaye de saint-Désir); AD. 14, G 303 (vidimus de 1447 de la confirmation faite par Charles IV en août 1322)

1452 29 octobre – Lisieux
 » Cy ensuivent les fieux, baronnies, haultes justices que l’évêque de Lisieux tient du Roi notre sire et les arrières fieux qui dudit évêque sont tenus ( Cart. lexov., f° 12, verso ) :

Les enfant sobz aaige de feu Robin Osmont, et leurs parchonniers, tiennent en ladite haulte justice, un fieu de chevaaliier que soulloit tenir anciennement messire Richard de Creully, chevallier et depuis Guillaume de Croismare, WGuillaume de Barnobo et Jehanne de Beuvillier, chacun son tiers, nommé le fieu de Beuvillier, assis en la paroisse dudit lieu de Beuvillier et ès parties d’environ.
= Cartulaire lexovien f° 12, v°, publié par Henri de FORMEVILLE, dans Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux, I, ccccliij.p. cccclv

1515, 15 septembre – Lisieux
Robert Carrey, chanoine de Lisieux, curé de Moyaux, baille à ferme pour quinze ans, à Me Jehan Rochon, curé de Beuvillers, un jardin et une maison à lui appartenant situé et assis paroisse Saint-Jacques, jouxte d’un côté la rue du Bailly, d’autre côté les murs de ceste ville de Lisieux, d’un bout le tripot et d’autre bout, le jardin appartenant à Davy Boctey, écuyer, moyennant 10 livres tournois par an
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540
, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
92.- Jean Osmond, Sr de Malicorne, a fourni l’état de sa noblesse avec Thomas Osmont, Sr de Beufvilliers, comme il sera déclaré sur l’article et paroisse de Beufvilliers (Beuvillers)
LABBEY de LA ROQUE.- Recherche faite en 1540, par les Elus de Lisieux des nobles de leur Election, Caen, Poisson, 1827, In-8°, 170 p.

BEUFVILLIERS,
126. Thomas Osmond, Sr. du dit lieu de Beufvilliers , et Jean, Sr. de Malicorne et de Marolle, son frere, ont baillé leur généalogie, justifiée par plusieurs lettres , chartes et écritures; la 1re. desquelles, du 15 décembre 1690, est sur le nom de Jean Osmond, leur trisayeul, seigneur de la Roque, du Mesnil-Eudés, du Castelier, Creuly et Ofey, marié à damoiselle Jeanne, soeur de Mre. Martin de Bouquetot, cher., Sr. du Breuil, duquel ils ont dit fournir leur descente jusqu’à eux , faisant le 5e. degré,. Voy. le n°. 92,

1557, 28 février – Lisieux – Beuvillers
Michel Davy, rouettier, vend à Nicolas Le Valloys, seigneur de Putôt, une pièce de terre à Beuvillers, tenue de la prébende de Cordebugle.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville

1599, 2 décembre – Lisieux, Beuvillers
Marguerite Le Valloys vend et transporte à Jacques Gogo, marchand mercier à Lisieux une pièce de terre à Beuvillers.
= Arch. SHL. 9F Deville. A. 81.- Famille de La Reue – Minute papier, 2 ff..

1626, 4 juillet – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Jean Le Telier et Philippe Delaunoy, tabellions pour le siège de Courtonne-la-Ville, Gabriel Filleul, écuyer, sieur de Beuvillers, demeurant aud. lieu, se soumet et s’oblige envers noble homme Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, de Courtonne, pour l’acquitter et indemniser envers Loys Le Roy, sergent ordinaire au baillage vicomtal de Lisieux, de la somme de 6 livres tournois de rente moyennant la somme de 60 livres, payé par led. sieur de Beuvillers, en 3 pistoles d’or et quart d’écus.
Témoins: Guillaume Perier, sieur des Carnettes, de la paroisse de Mardilly, Pierre Gacey et Nicolas Gachon, bourgeois de Lisieux.
= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.

1780, 29 juin – Mesnil-Simon
Nicolas Le Boucher, fils de feu Eustache et de Marie Leproux, demeurant à Beuvillers, donne en fieffe à rente à Thomas Le Boucher, son frère, demeurant à Mesnil-Simon, le quart à lui appartenant de la succession de ses père et mère, consistant en quatre pièces de terre sises à Mesnil-Simon.
= Arch. M.C. Fonds Et. Deville – Minute papier 2 ff.- Analyse Et. Deville.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes de M. Pannier.

Beuvillers, Beuvillare, Bouvillare, Beuvilliers.

Sur le penchant d’un coteau qui encadre, au couchant, la riante vallée de l’Orbiquet, s’élevait d’une manière pittoresque la petite église de Beuvillers, dont la construction, très-ancienne, remontait à la période romane. Cette église a été démolie en 1863.
Le choeur et la nef étaient placés sur la même ligne. Les murs latéraux de la nef, que recouvrait un crépi ancien, étaient construits en blocage et dépourvus de contreforts.
Le mur septentrional offrait une fenêtre carrée, du XVIII. siècle, et une fenêtre sans caractère.
La principale entrée était au nord. La porte, à plein cintre, entourée d’un tore du XVI. siècle, était précédée d’un porche en bois, d’une certaine importance, qui fut fermé et transformé en chapelle des fonts vers 1840.
Une petite statue en pierre, représentant sainte Cécile, était posée sur un cul-de-lampe, au-dessus de la porte, à l’extérieur de l’édifice.
On apercevait, à gauche de cette porte, les vestiges d’une arcade à plein-cintre ( probablement romane ) qui donnait anciennement accès dans la nef.
Il n’y avait jamais eu d’ouverture à l’occident. La porte qui donnait accès dans la nef était moderne : elle avait été ouverte en 1840.
Vers l’une des extrémités du mur méridional on apercevait une Très-petite ouverture à plein-cintre, romane, presque aussi large que haute, dont les bords étaient simplement taillés en chanfrein ou biseau. Elle était fermée par une vitre épaisse, appelée oeil-de-boeuf.
Le choeur, ainsi que nous l’avons dit, ne faisait point retraite sur la nef. Le mur septentrional, construit en blocage, paraissait dater du XIIIe. siècle. L’un des contreforts, engagé en partie dans le mur de la sacristie, avait été élevé à la même époque. Un autre contrefort, placé à l’extrémité occidentale, datait, comme ceux du chevet, du XVI. siècle.
Une ouverture en forme de lancette était pratiquée dans ce mur. Cette fenêtre, qui était ébrasée à l’intérieur, mesurait 90 centimètres de hauteur sur 20 de largeur. Le mur méridional avait été reconstruit entièrement au XVe. siècle. Près de l’angle s’élevait un contrefort. Les deux fenêtres qui éclairaient le choeur de ce côté affectaient la forme ogivale ; elles étaient, du reste, dépourvues de tout caractère architectural.
Des contreforts du XVe. siècle soutenaient, comme nous l’avons dit, le chevet qui était droit.
Un petit clocher en charpente s’élevait au-dessus du gable occidental. La croix en fer qui couronnait la pyramide paraissait ancienne. Les croisillons se terminaient par des fleurs de lis. Ce clocher contenait une cloche qui offre l’inscription suivante :

J’AY ÉTÉ BÉNIE PAR Me. CHARLES-JACQUES BOUSSELIN CURÉ DE BEUVILLERS
ET NOMMÉE MARIE Se-CÉCILE PAR Mr. PIERRE BRUNÓT EMMANUEL
ESTIÈVRE MARQUIS DE TRÉMAUVILLE ET MADAME MARIE CLAUDE DE GRIEU,
SON ÉPOUSE, DEMEURANTS A PARIS EN LEUR HÔTEL PLACE DU PALAIS BOURBON
N°. 85 A PARIS, ANCIENS SEIGNEURS DE BEUVILLERS. M ». JEAN BAPTISTE LE
CERF, MAIRE, ALEXANDRE LIQUAIRE SURNOMMÉ DU LONGPRÉ, ADJOINT, JEAN
FRANÇOIS PETIT ET De ROSE FOCET, SON ÉPOUSE, JEAN BAPTISTE NICOLAS
GUERBETTE TOUS PROPRIÉTAIRES ET MAMBRE DU CONSEIL MUNICIPAL.
LA VILLETTE DE LISIEUX M’A FAITE 1816,

La charpente de la voûte, en forme de berceau, paraissait ancienne. Afin d’éviter la poussée sur le sommet des murs, on l’avait établie sur blochets ou sabots, les chevrons portant ferme. Cette voûte, sans entraits, était lambrissée en douves de sapin.
A l’intérieur comme à l’extérieur de l’édifice, les murs avaient conservé leur litre funèbre couverte d’écussons. Ces blasons, relevés avec soin par M. Charles Vasseur, étaient ceux de la famille de Franqueville.
Le maître-autel, qui était l’un des plus riches de l’ancien diocèse de Lisieux, attirait les regards des connaisseurs.
Le retable provenait de l’ancienne église de St.-Pierre-de-Canteloup. Il avait été acheté en 1847 pour l’église de Beuvillers. Ce magnifique retable, décoré de deux colonnes torses autour desquelles s’enroulaient des ceps de vigne chargés de grappes de raisin, datait du règne de Louis XIV. Le cadre qui entourait le tableau était travaillé à jour et délicatement sculpté.
Le tabernacle, oeuvre de patience et de goût, avait appartenu à l’abbaye de St.-Désir de Lisieux. Il avait été donné à l’ancienne église de St.Désir (démolie pendant la Révolution), par Marie de Raveton de Chauvigny, abbesse du monastère des Bénédictines (1599-1634). Ce tabernacle, de forme hexagone, offrait deux étages. Le premier étage était décoré de cinq niches, séparées par de légères colonnettes accouplées, détachées du pavillon et placées sur les angles. Les statuettes renfermées dans ces niches étaient : le Sauveur du monde, saint Pierre, saint Paul, saint Benoît et sainte Scholastique. Le second étage, formant couronnement, présentait un dôme imbriqué, surmonté d’un lanternon à jour, sur le sommet duquel était posée une statuette représentant le Christ tenant une croix de Résurrection. Ce genre d’amortissement est assez rare. Les tabernacles de cette époque se terminent ordinairement par une croix faite au tour, appelée avellane.
Les deux gradins étaient couverts d’arabesques en relief, interrompues par un blason placé au-dessous du tabernacle.
Cet écusson était celui de l’abbesse qui avait fait exécuter ce beau travail.
Le tabernacle que nous venons de décrire avait pour complément une jolie garniture de candélabres en bois tourné, avec torchères. Nous aurions vu avec plaisir ce tabernacle replacé dans la nouvelle église, dont il aurait été le plus bel ornement.
Le tombeau, de forme carrée, était garni autrefois d’un parement en étoffe.
De chaque côté du maître-autel étaient placées deux anciennes statues. L’une, en pierre, représentant sainte Cécile, paraissait dater du XVe. siècle ; l’autre, en bois, de sainte Radégonde, artistement sculptée, datait du règne de Louis XIII.
Cinq pierres tombales se voyaient dans le choeur. Une seule avait conservé, en partie,son inscription gothique :
Osmont en son vivant seigneur de Malicornerne , Beufviller , Millouet-le-Bas et Saint-Germain de Marolles qui décécéda le XVL d’octobre mil cinq cens LXL….
Les squelettes de ce seigneure de sa femme étaient représentés et gravés au trait sur la pierre. Dans les angles supérieurs étaient placés leurs blasons : d’Osmont ; de gueules au vol d’hermines.
Au milieu du choeur apparaissait une pierre tumulaire, dont la face principale était tournée contre terre. La grande épaisseur de cette pierre, qui était en schiste noir imitant, le marbre, nous porte à croire qu’elle était ornée de l’effigie en haut-relief du personnage qu’elle recouvrait, et qu’elleaura été retournée.
Le choeur était fermé par deux petits autels sans retable.
Celui de droite (côté de l’épître) était surmonté d’une ancienne statue en pierre, dorée et miniaturée, représentant sainte Anne.
L’autel placé du côté de l’évangile était couronné d’une statue, également miniaturée, représentant la Sainte-Vierge.
Ces deux statues, que nous avons remarquées au milieu des décombres, lorsqu’on a démoli la vieille église, nous ont paru d’une bonne exécution.
Ces deux petits autels, placés de chaque côté de l’arc triomphal, n’avaient qu’un gradin, sur lequel étaient posées les statues dont nous venons de parler. Sur le milieu d’un de ces gradins, ornés de petits tableaux en forme de médaillon, on lisait :

CE SACRAIRE A ESTÉ DONNÉ PAR
MAISTRE NICOLLAS SCOT PBRE CVRÉ
DE CHA(m)PSERIS ET RAULETTE
MALAIS SA MÈRE. 1640.

A côté de l’un de ces autels était placé un petit chandelier en cuivre, de 20 centimètres environ de hauteur, qui offre une grande ressemblance avec un chandelier de même métal, gallo-romain, découvert, il y a quelques années, à Lisieux, dans les fondations d’une maison appartenant à la communauté de la Providence. Près de ce dernier chandelier, dont l’origine ne saurait être contestée, on a trouvé plusieurs fragments de briques romaines. Le chandelier de Beuvillers ne paraît pas remonter au-delà du XIIe siècle.
Entre ces deux autels s’élevait, comme nous l’avons dit, l’arc triomphal, qui était en bois peint. Cet arc, qui datait du même temps que les autels, était surmonté de l’effigie du Christ, qu’accompagnaient tes statues de saint Jean et de la Sainte-Vierge. Deux urnes, de même style, répondaient aux piliers sur lesquels il reposait.
Tout cet ensemble, plein d’harmonie, qui rappelait la disposition des anciens jubés, était très-religieux et d’un effet
saisissant.
Sous le porche, qui avait été converti, comme nous l’avons dit, en chapelle, on remarquait les fonts de l’ancienne église de St.-Hippolyte-du-Bout-des-Prés, qui a été démolie en 1832 ou 1833.
On voyait aussi dans la même chapelle deux statues en bois (saint Jean et la Sainte-Vierge) qui provenaient de la chapelle du château de St.Hippolyte.
La nouvelle église, placée un peu plus bas que l’ancienne, ne présente aucun intérêt à l’archéologue.
L’église de Beuvillers était placée sous l’invocation de sainte Cécile.
Le patronage appartenait au Chapitre de la cathédrale.
Beuvillers faisait partie de l’élection de Lisieux et comptait quarante feux.

– Château.

Beuvillers Porterne du château.

Il ne reste plus de l’ancien manoir féodal de Beuvillers, qui s’élevait au fond de la vallée, qu’une poterne flanquée de deux tourelles, d’un effet très-pittoresque. Cette délicieuse tête de pont, dont M. Bouet, membre de la Société française d’archéologie, a fait un charmant dessin, est accompagnée d’un pan de mur en brique percé de meurtrières.
Le rez-de-chaussée, dit M. Raymond Bordeaux (Compte-rendu d’une excursion faite dans la vallée d’Orbec en 1850.) auquel nous empruntons les lignes suivantes, est bâti en damier de pierres et de briques alternativement rouges et vertes; le premier étage est en bois, recouvert d’essentes disposées en dessins variés. Un escalier à vis, contenu dans l’une des tourelles, mène dans une chambre haute placée au-dessus de la porte, où existe, à peu près complet, un superbe pavage en carreaux de terre cuite, dont l’émail jaune et vert est d’une rare fraîcheur encore. Des fleurons de la Renaissance décorent chacun de ces pavés, tous semblables de dessins, mais tantôt bruns avec des fleurons verts, tantôt rouges avec des fleurons jaunes. Ces pavés sont disposés quatre par quatre pour composer des rosaces, et les rosaces alternent de manière que le plancher de la chambre présente un échiquier rouge et vert, a couleurs qui se remarquent aussi dans l’appareil de la maçonnerie.
Ce beau pavage, ajoute M. Bordeaux, dans ce langage « pittoresque et coloré qui donne un si grand charme au récit, est couvert de décombres et la chambre est ouverte à tous venants. Le grand toit du pavillon s’effondre tristement; les flèches coniques des tourelles laissent déjà entrevoir leurs chevrons noircis par la pluie. »
Nous ajouterons, pour compléter le tableau, que la lucarne qui surmonte le toit de la poterne était couronnée d’un bel épi vernissé en terre du Pré-d’Auge. Les jolis pavés émaillés décrits par M. Bordeaux provenaient de la même fabrique, dont nous parlerons à l’article PRÉ-D’AUGE.

Le fief de Beuvillers relevait du comté de Lisieux.
On trouve dans les Rôles de l’Échiquier de Normandie : Wido de Boviler, en 1180; Robert de Busviler, en 1195; Robert Cardon de Bueviler, même année.
Nous ignorons les noms de ceux qui possédèrent ce fief aux XIIIe., XIVe. et XVI. siècles.
Au XVI. siècle, le fief de Beuvillers appartenait à la famille d’Osmont.
Le premier qu’on trouve en possession de ce fief, dit M. Charles Vasseur, est Robert d’Osmont, seigneur de Beuvilliers en partie et de Creully, qui épousa Alix de Bures. Il transmit cette terre à ses descendants, qui la conservèrent pendant plus de cent ans. Le dernier qui la posséda est Guillaume d’Osmont, chevalier, seigneur d’Aubry-le-Pantou et du Mesnil-Froger, qui l’échangea, suivant contrat du 2 février 1640, avec Jean Le Michault, lequel obtint, cinq ans plus tard, des lettres de noblesse et le titre d’écuyer. Il avait épousé, en 1615, Marguerite Parfait, fille d’un greffier en chef de l’élection de Paris.
De cette union naquirent dix-huit enfants, ainsi que le constate une généalogie manuscrite. L’aîné des garçons, Guillaume, né le 18 février 1621, fut seigneur de Beuvillers, le Val-Durand et Douville. Malgré sa nombreuse parenté, il n’eut pour héritière que Françoise Le Michaut, sa soeur, née le 27 septembre 1630, laquelle avait épousé, en 1653, Jacques de Franqueville, écuyer, sieur de La Vallée, fief situé à Glos.
La famille de Franqueville a possédé la terre de Beuvillers jusqu’à la fin du XVIIIe. siècle. Claude-Jean-Baptiste de Franqueville n’ayant eu qu’une fille, nommée Marie-Françoise-Julie, cette terre passa, avec la baronnie de Morainville, le Mesnil-sur-Blangy, Livet et La Couyère, dans les mains de M. Joseph Laurens de Grieu, chevalier de l’ordre royal et militaire de St-Louis, dont la fille, Mme Marie-Claude de Grieu, épouse de M. de Frémauville, est mentionnée sur la cloche dont nous avons donné l’inscription.
A une certaine époque, le fief de Beuvillers avait été divisé. On voit, dans un acte de vente du 28 mars 1589, figurer le nom de noble homme Nicolas Filleul, sieur du hault Boeufviller, demeurant en la paroisse du dit Boeufviller.

Outre le Val-Durand et Douville, fiefs déjà mentionnés, qui étaient situés sur Beuvillers, M. Vasseur cite encore la Pinquetière ou Pigneterie. Ce fief était situé au fond d’un petit vallon qui aboutit à la vallée de la Touques, en face le manoir de St.-Hippolyte.
En 1666, Guillaume Labbé était seigneur de la Pinquetière. Il fut qualifié ancien noble par les Commissaires.
Au fond du vallon que domine l’église s’élève une filature de fil et un établissement de tissage à la mécanique qui occupent un grand nombre d’ouvriers et animent cette riche et pittoresque vallée.

La léproserie de Beuvillers, dont le pouillé de Lisieux, de M. Auguste Le Prévost, ne fait point mention, ne nous est autrement connue que par une donation faite au prieuré de Friardel, vers le commencement du XIII siècle, par Jeanne, dame de Beuvillers, dont la charte eut pour témoin Guillaume de Friardel, Hugues de Beuvillers, André, prêtre de la léproserie de Beuvillers, Richard, prêtre de la léproserie d’Orbec, et autres.

Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
N° 56 Julienne, dame de Beuvillers, donne au prieuré de Friardel, pour le salut de l’âme d’Hamelin, son mari, et de ses antécesseurs, 10 sols de rente, monnaie courante, à percevoir à Pâques, par les mains de Walter, fils d’Anicie, qui tenait d’elle trois acres dans le Val-Durand; et pour assurer cette rente, lesdits religieux ont été mis en saisine dudit Walter. Cette chartre sans date est attestée par Guillaume de Friardel; Hugues de Beuvillers; André, prêtre de la léproserie de Beuvillers; Richard, prêtre de la léproserie d’Orbec et autres.

HISTOIRE DE LISIEUX – PAR M. LOUIS DU BOIS

BEUVILLIER sur Orbiquet. C’est à tort que quelques personnes écrivent Beuvillers, car assurément tout le monde prononce Beuvillier. D’Anville écrit Beuvilliers dans sa Carte du diocèse de Lisieux, et l’auteur du Pouillé général de l’archevêché de Rouen (en 1648, dans ses Bénéfices du Diocèse de Lisieux) orthographie Beuvillier avec plus de raison. En effet, on le lit ainsi dans les « Mémoires pris sur les originaux des diocèses et les Registres du Clergé de France, ainsi qu’ils ont été ordonnés en l’assemblée de Mantes l’an 1641 » etc. On n’aurait pas l’excuse de prétendre que les deux se mouillent : ce qui n’a lieu que dans les mots qui en latin offrent ces deux l suivies d’un i. Or Beuvillier vient de Villare, au pluriel Villaria, dérivés de Villa : ferme, métairie. On sait d’ailleurs que les deux ne se mouillent ni dans ville, ni dans village etc. Quand à l’étymologie du nom de la commune dont nous parlons, elle provient du vieux mot roman Buef, Beu (bœuf) et du latin Villare : le village des bœufs, parce qu’en effet sa vallée présente de gras pâturages.

La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados

LE CHATEAU DE BEUVILLERS
La commune de Beuvillers est située au milieu d’une vallée plantureuse, arrosée par la petite rivière d’Orbec, «l’Orbiquet». Le territoire de cette commune comprend l’ancien fief de Beuville ou Bosviller (1180), ou Busviler (1195), ou Beuviler (1 2 13), du latin boum villa, ferme ou métairi des boeufs.
On ignore les noms des possesseurs de ce fief jusqu’au XVIe siècle; à cette époque il appartenait à la famille d’Osmont ; il passait ensuite, par droit d’héritage, au mains de la famille de Franqueville qui le détenait encore à la fin du XVIIIe siècle.
Un château ou manoir féodal commandait le fief du seigneur de Beuvillers; il ne reste de cette construction, sans doute importante, qu’un petit mur d’enceinte et une poterne flanquée de deux tourelles.
La rivière entourait complètement le château dont le pont-levis seul pouvait relier les deux rives de l’Orbiquet.
Le rez-de-chaussée de la poterne est construit en damier de pierres et briques; l’étage supérieur est en bois. Dans une chambre du premier étage se trouve un pavage vernissé, en bon état, décoré de fleurons verts et jaunes. Le pavillon de la poterne était autrefois couronné d’épis provenant de la poterie du Pré-d’Auge.
Les recherches faites n’ont pas permis de reconstituer l’enceinte du château et nul n’en sait l’histoire. Ni conte, ni chanson ne nous en ont transmis le poétique souvenir, et la légende ne dit pas même ici, comme ailleurs, que pendant les nuits sereines, au milieu des vapeurs de la vallée, on voit se relever les vieilles murailles et apparaître au clair de lune un château de brouillard.

Armorial général, ou Registres de la noblesse de France– Louis Pierre d’Hozier.
Extraits

– Noble homme Robin ou Robert Ofmont, Ecuyer, Seigneur de Beuvillers en partie, du Fief de Creuilly, nommé dans un titre du 4. Décembre 1421. comme fils & héritier de Damoifelle Jeanne de Bouquetot, n’a- voit eu en partage que le Fief de Creuilly, mais il étoit devenu Seigneur en partie de Beuvillers, & y avoit même son Sénéchal dès le 1. Juillet 1435. jour d’une Commission donnée par ce Sénéchal « pour confifquer & saisir  » féodalement tous les Fiefs pour lesquels les hommages dûs à la Seigneurie, n’avoient point été faicts.
On apprend par un aveu qu’un Pierre MOULIN rendit à Robert Ofmont le 13. Mai 1437. que les Fief, Terre & Seigneurie de Beuvillers, mouvans pour un Fief de Chevalier de Révérend Père en Dieu Monfeigneur l’Evèque Comte de Lizieux , avoient été anciennement partagés en trois lots entre feue Damoiselle Elache de CREUILLY , & les sœurs Damoiselles Amengue & Jeanne de CREUILLY.

– François Osmont, Ecuyer, Seigneur de Malicorne, de Millouet, & de Beuvillers, dont le mariage fut accordé le 24. Février 1497 avec Damoiselle Robine FORTIN, fille de Raoulet FORTIN, Ecuyer.

Nobiliaire de Normandie publié par une société de généalogistes – sous la direction de E. De Magny
Extraits:

V. — Robert Osmond, Écuyer, seigneur de Creuilly et de Beuvillers, fief de Chevalier, mouvant de l’Évêque Comte de Lisieux, nommé dans un titre du 1 décembre 1421. Le 1er juillet 1435, il donna à son Sénéchal commission pour confisquer et saisir féodalement tous les fiefs pour lesquels les hommages qu’on lui devait n’avaient pas été faits. Il a épousé damoiselle Alix de Bises, dame de Tuissignol, de Couches, qui paraît dans un titre du 17 février 1450 comme veuve et ayant la garde noble de ses enfants, qui étaient ;
1° Louis, qui suit ;
2° Jean Osmond, seigneur de la Vallée, tige d’une deuxième branche, qui s’est éteinte au XV° degré en la personne de Jean-François d’Osmond, fils de François-Michel et de dame Anne-Élisabclh d’Ouville.

VI. — Louis Osmond ou Osmom, Écuyer, seigneur de Beuvillers, de Millouet, de Malicorne, etc., dénommé dans un acte du 17 février 1450, comme Atorné de sa mère, rendit aveu pour le fief de Malicorne, le 26 août 1489, à noble homme Gazeau, seigneur Baron de Pontgoing, dont ce fief relevait. Il a épousé en 1459 noble dame Marguerite de Mesnil, veuve de messire Jean d’Estrehan, Chevalier, qui l’a rendu père du fils unique qui suit :

VII. — François Osmond, Chevalier, seigneur de Malicorne, de Beuvillers et de Millouet, fit à la fin de sa vie deux fondations au couvent des Dominicains de Lisieux, les 20 novembre 1528 et 3 juin 1530. Il avait épousé par contrat du 24 février 1497 noble damoiselle Robine Fomin, dont il eut :
I ° Jean Osmond, prêtre chanoine de Lisieux ;
Thomas Osmond, seigneur de Beuvillers, marié à Marguerite d’Anisy, mort sans postérité ;
3° Jean, qui suit ;
4° Catherine Osmond, mariée à Nicolas Focques de Mannetot.

VIII. — Jean Osmond, III » du nom. Chevalier, seigneur de Malicorne, de Beuvillers et de Saint-Germain de Marolles, reçut commission du duc d’Au- male, Lieutenant général. Gouverneur pour le Roi de la province de Normandie, pour : lever et assembler soit à cheval, soit à pied, tel nombre qu’il jugerait à propos, des manants et habitants des bourgs de la sergenterie de Saint-Julien de Foulcon, d’en prendre le commandement pour empêcher les pilleries et saccagements. que les rebelles commettaient dans la province. Cette commission est datée du camp devant Honfleur, le 22 juillet I 562 Par contrat du 5 juin 1538 il a épousé demoiselle Catherine de Sabrevois, fille de Claude de Sabrevois, seigneur des Mousseaux, Gouverneur de la Baronnie d’Ivry, et de dame Jeanne de Hellenvilliers. De ce mariage sont nés trois filles et trois fils :
1° Jacques Osmond, tué à la bataille de Saint-Denis, le li novembre 1567 ;
3° Charles, qui continue la descendance ;
3° René Osmond, seigneur de Malicorne, homme d’armes dans la compagnie d’ordonnance du seigneur de Montmorency, marié à demoiselle Catherine de la Rivière, fille de Jacques de la Rivière et de haute et puissante dame Marguerite de Dreux, est l’auteur de la branche rapportée plus loin et seule existante aujourd’hui.

IX. — Charles Osmond, Chevalier, seigneur de Beuvillers et de beaucoup d’autres lieux, rendit hommage pour cette terre le 18 juin 1582, à messire Jean de Vassé, Évêque, Comte de Lisieux, de qui elle relevait en plein fief de Haubert. On voit par des lettres données au camp de Nevers le 14 décembre 1587 et signées : Henry, qu’il se distingua comme son père dans la profession des armes. De son mariage, contracté avant le 3 juin 1571, avec demoiselle Catherine de Hautemer, sont issus :
1“ Antoine, qui suit :
2° Françoise Osmond, mariée à Louis le Roi, sieur du Homme;
3° Marguerite Osmond, morte célibataire.

X. — Antoine Osmond, Chevalier, seigneur de Beuvillers, d’Aubry-le-Pantou, de Pierrefitte et autres lieux, servit sous les ordres du Comte de Grancey, Chevalier des Ordres du Roi , Capitaine de cinquante hommes d’armes, un de ses Lieutenants généraux en Normandie.
Il a épousé le 4 janvier I 598 demoiselle Françoise Rouxel de Médavi, qui l’a rendu père de dix enfants,.

INVENTAIRE SOMMAIRE DES ARCHIVES DÉPARTEMENTALES ANTÉRIEURES A 1790.

Le 7 octobre 1704, mariage par Claude de Francqueville, haut doyen de l’église cathédrale de Lisieux, de René de Francqueville, chevalier, fils de feu Jacques de Francqueville et de Françoise Le Michault de Beuvillers, de Glos-sur-Lisieux, et demoiselle Marie-Madeleine Martin, fille de Charles Martin, écuyer, sr. des Coslils, et de Renée de Hubert, de Victot-en-Auge, en présence de Guillaume de Francqueville, grand chantre de l’église de Lisieux, de Jacques Legrand, conseiller du Roi au présidial de Caen, de Marguerite de Francqueville, sa femme, de Charles Legrand, sr. du Castelet, etc.

3 – ARCHIVES ShL:

Fonds NEDELEC – Communes.
Com.5.6. 1 Beuvillers Notes historiques
Com.5.6. 2 Beuvillers Vie de la commune 1986-2008
Com.5.6. 3 Beuvillers Château transféré à Crèvecoeur
Com.5.6. 4 Beuvillers Usine Laniel
Com.5.6. 5 Beuvillers Manoir de Blavet

PANNIER Arthème:
Dossier NE 12.1 : 1er carton « Communes ». Beuvillers

FONDS DEVILLE:
CARTON 07 – C7/28 : Poterne à Beuvillers.

Dossiers « LIEUX ». LIEUX : A à K
Beuvillers : incendie usine Laniel, 8 septembre 1894.

Par. de Sainte-Cécile, auj. Saint-André;
pair. le chapitre de Lisieux.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Lisieux.
Génér. d’Alençon,
élect. et sergent. de Lisieux.

Fonds 1F
1F327 : 14 juillet 1584 : Jacques Halleboult de Courtonne la Meurdrac vend à Gabriel du Houlley de Lisieux, une pièce de terre nommée « Le jardin de la Fontaine  » en ladite paroisse.

1F328 : 4 juillet 1626 : Gabriel Filleul, écuyer, sieur de Beuvillers se soumet et s’oblige envers noble homme Jacob du -Houlley de Courtonne la Meurdrac pour l’acquitter et l’indemniser envers Loys Le Roy de la somme de 6 livres tournois de rente.

1F394 : 1625 : Lots et partage d’une pièce de terre nommée le Peiroy à Beuvillers et quittance de Jacques Bougon de Lisieux.

Fonds Cailliau :
1810-1820 – Saint-Jacques de Lisieux
Famille Poret de Lohgval. Pièces diverses et de procédure. Vente de biens. Village de Grais. Constitution de rentes.
= Arch. SHL 3F 193 – Fonds Cailliau. 3 p. parch., 40 p. papier.

FONDS « Inventaires »
1760, 30 janvier
Succession de Jean Ollivieve le Chambre, compagnon toilier, à la requête de sa veuve Catherine Guerbette, demeurant en la paroisse de Beuvillers
= Arch. SHL. 6 F 7

1770, 15 novembre
Succession de Nicolas Bourdon, dem. de son vivant en la paroisse de Beuvillers; à la requête de sa veuve Madeleine Montfort, nommée tutrice principale des enfants.
= Arch. SHL. 6 F 10

FONDS « STURLER » (photos)
57 C passage à niveau de Beuvillers avril 66, desherbants
3 photos 6 pellicules
BOITE 62
Concerne exclusivement les Ets Leroy à Beuvillers

Dossier « Lieux A à L » :
– En 1919, la filature de Saint GERMAIN de LIVET est transférée par LANIEL à BEUVILLERS.
– 3 – Beuvillers : incendie usine Laniel, 8 septembre 1894

CONTRATS DE MARIAGES 1564-1749:
– 1602 – 10 juin – Contrat de mariage de noble homme Gabriel Filleul, fils de noble homme Nicolas, sieur de Beuvillers et de Antionette Dastin et Françoise De Gravelle, fils de noble homme Jehan, sieur de Fourneaux et de Gilette Flamberge.

– 1608 – 4 mai – Contrat de Mariage de Michel Mallays, fils de Girard et de Catherine Fontaine de Beuvillers et Renée Granval, fille de Jehan et de Marie Paisant, d’Auquainville.

Carnets de Charles VASSEUR:
Notes sur la Banlieue de Lisieux. « Banlieue Lisieux.Doc ».
(Beuvillare, Bouvillare, Beuvilliers)
Divers documents concernant :
– objets en bronze découverts dans une carrière
– dessin d’un pavé du Pré d’Auge
– dessin d’armoiries et au verso dessin d’un candélabre en bronze
– 2 croquis de l’église
– plan de l’église
– dessin d’une fenêtre du choeur et appareillage menuiserie
– croquis ‘une sculpture
– dessin du dessous de l’autel
– dessin du clocher
– dessin du profil d’une pierre tombale
– croquis d’un paysage
– 2 croquis de la poterne du château

L’Eglise de Beuviliers est sous l’invocation de Ste Cécile.

Liste des Curés
– Alleaume Thomas en 1574
– Charles Dubois vers 1616, il figure comme témoin au contrant de mariage de Jacques de Franqueville avec Mlle Françoise Le Michault
– Antoine Vy renonce le 21 août 1722 en faveur de Gabriel Tillais Antoine mais Antoine VY étant décédé peu après, le chapitre de Lisieux présenta Jean François Brasun le 2 septembre 1722
– Jean François Brasun ayant donné sa démission le 19 juin 1730 le Chapitre présenta François Heurtematte qui prit possession le 2 juillet 1730
– François Heurtematte résigne en faveur de Jean Popelu le 10 octobre 1730
– Jean Popelu permuta avec François Lemarchand le 21 août 1733.
– François Lemarchand permute avec François du Plessis Challemel LE 13 mai 1743 ; il décède le 1er avril 1744.
– Pierre Coudrelle le remplace. Le 13 février 1767 il donne procuration et resignandum de sa cure en faveur de Gabriel Picard Cette résignation ne put obtenir rectification par suite du prompt décès du curé.
– Le 25 février 1767, le Chapitre présentait Marin Guerard
– Marin Guerard, (ou Guirard) malade, donne procuration le 24 août 1781 à Pierre Neuville. Son décès empêcha l’effet.
– Le 5 septembre 1781 le Chapitre présentant Antoine François Thomas de Latour.
– Le 19 avril 1787 il permuta avec Jean Baptiste Victor Amédée de Latour. Mais avant de prendre possession ce dernier fit une procuration ad resignandum en faveur de Charles Jacques Rousselin en date du 3 décembre 1787.Il fit sa prise de possession le 12 mars 1788 en présence de Charles Adam de la Pommeraye, escuyer.

Deux descriptions de l’église (dont une de 1813)

Description de la cloche :
La cloche date de 1816. Son inscription n’est pas sans intérêt car elle nous fait connaître une nouvelle famille à laquelle échut la seigneurie de Beuvilliers après les d’Osmont et les Franqueville. Il s’agit de Monsieur Pierre, Brunot, Emmanuel Estievre, Marquis de Trémauville, époux de Marie Claude de Grieu.
Y figurent aussi Monsieur Jean Baptiste Lecerf, maire ; Alexandre Liquaire, surnommé Du Longpré, adjoint ; Jean François Petit, Rose Focet, son épouse ; Jean Baptiste Guerbette, tous propriétaires et membres du Conseil Municipal.
Elle a été fondue par Lavillette de Lisieux.
Beuvillers a recueilli les Fonts Baptismaux, de l’église SAINT HIPPOLYTE DU BOUT DES PRES (qui a été démolie entre 1831 et1833).

Suit l’historique de la transmission de la terre de Beuvilliers des Franqueville aux Trémauville. (Sont cités Reney de Franqueville et Dame Marie Madeleine Martin son épouse ; Messire Claude Jean Baptiste de Franqueville qui eut pour fille Madame Marie Françoise Julie de Franqueville, baronne de Morainville, veuve de Joseph Laurens de Grieu, leur fille Madame Marie Claude de Grieu)

1596, Françoise de Rouxelle Médavy héritière de Frédéric seigneur d’Aubry Le Pantou, Pierrefitte etc…. et de Marguerite Labbé Dame de La Rosière ; c’est le dernier qui soit qualifié seigneur de Beuvilliers.Il donc présumable que c’est vers cette époque que la seigneurie passa dans la famille de Franqueville aux Trémauville dont il est parlé dans la description de l’église.

Un autre document fait état de deux personnages et semble prouver que la seigneurie du Beuvilliers fut partagée car on donne le titre de seigneur de Beuvilliers conjointement à deux individus de familles toute différente.
C’est le montre du bailliage d’Evreux (1469) on y voit figurer un Guillaume de Bertheville seigneur de Beufvillier demeurant au bailliage de Rouen et plus loin Jehan et Loys dit Osmolt frères seigneurs de Beufvilliers et de Millouet.

L’Armorial général de d’Hozier donne aussi le titre de seigneur de Beuvilliers à un Guillaume le Michault auquel il donne pour armoiries : d’azur à une bande d’argent, chargée de trois grenades de gueules et accompagnée de deux étoiles d’or.

Le fief de Beuvilliers relevait du Comté de Lisieux. On trouve dans les rôles de l’Echiquier de Normandie : Vido(?) de Boviler en 1180, Robert de Busviler en 1195, Robert Cardon de Beuviler même année. J’y ignore qui fut en possession du fief dans les 13,14 et 15 siècles. Au 16e siècle il appartenait à la famille d’Osmont.Le premier qu’on trouve en possession est Robert d’Osmont qui épousa Alix de Bures. Il transmit cette terre à ses descendants qui la conserveront pendant plus de cent ans. Le dernier qui la posséda est Guillaume d’Osmont, chevalier seigneur d’Aubry Le Pantou et de Mesnil Froger qui l’échangea suivant contrat du 2 février 1640 avec Jean Le Michault, qui obtient 5 ans plus tard les lettres de noblesse et le titre d’écuyer. Il avait épousé en 1615 Marguerite Parfait, fille d’un greffier en chef de l’élection de Paris. De cette union va « sorti » 18 enfants (!) L’aîné des enfants Guillaume né le 18 février 1621, fut seigneur de Beuvillers, Le Val Durand et Douville.Malgré sa nombreuse parenté il n’eut pour héritière que Françoise Le Michault sa soeur née le 27 septembre 1630 qui avait épousé en 1653 Jacques de Franqueville, écuyer sieur de la Vallée, fief situé à Glos (le détail du contrat de mariage figure dans le cahier Ha »Archives de la Baronnie d’Orbec » page 53) La famille de Franqueville jouit de la terre de Beuvillers jusqu’à la fin du 18 siècle. Claude Jean Baptiste de Franqueville n’ayant eu qu’une fille nommé Marie Françoise Julie, elle porta cette terre avec la baronnie de Morainville, Le Mesnil sur Blangy, Livet et le Conyère à Monsieur Joseph Laurens de Grieu, chevalier de l’Ordre militaire de Saint Louis dont la fille Madame Marie Claude de Grieu, épouse de Monsieur de Trémauville.

Un autre document fait état de :
« les deux enfants de Guillaume étant morts sans être mariés, il eut pour héritière sa soeur Françoise Le Michaut, née le 27 septembre 1630 et qui avait épousé en 1653 Jacques de Franqueville, écuyer, sieur de la Vallée. Le contrat de mariage fait sous seing le 2 décembre 1653 fut reconnu devant les notaires de Lisieux le 24 janvier 1654. La dot consistait en un herbage de 3 acres situé à Glos et en outre 4500 livres sans parler du trousseau estimé à 1200 livres. Guillaume Le Michaut, sieur du Val Durand et de Beuvilliers, sergent major de Montmédy fut confirmé dans sa noblesse en 1664. Jacques de Franqueville et Françoise Le Michault eurent 7 enfants. L’aîné des garçons né en 1669 devint seigneur de Beuvilliers après son père ; il épousa en 17O4 Marie Magdelaine Martin qui lui donna aussi 7 enfants.
En 1730 Guillaume Reney de Franqueville, écuyer, capitaine aux Gardes, l’aîné, choisit pour préciput en la succession de son père le fief terre et seigneurie de Beuvilliers sans préjudice de ses autres droits. Dans un acte de 1740, relatif encore au règlement de cette même succession il prend les titres de chevalier baron de Morainville, seigneur et patron du Mesnil Beuvilliers et autres lieux. En 1752 il se fit délivrer les actes conservés en le Bibliothèque du Roy concernant sa famille. Il paraît qu’il ne laissa point de postérité car son frère Claude Jean Baptiste avec lequel il faisait partage en 1730 se trouve en possession de la terre dans les dernières années du siècle ou au moins sa fille Madame Françoise Julie de Franqueville qui s’allia à la famille de Grieu.

Note sur le Manoir de BEUVILLERS.

On trouve peu de documents historiques concernant les familles qui ont possédé successivement le manoir.
On trouve dans la recherche des nobles de l’élection de Lisieux pour l’an 1540 le nom de Thomas Osmond seigneur dudit Beufvilliers et Jean sieur de Malicorne son frère, ont baillé leur généalogie justifiée par plusieurs lettres chartres et écritures, la première desquelles du 15 décembre 1390 est sur le nom Jean d’Osmont le trisaïeul seigneur de la Roque, du Mesnil Eudes, du Castellier, Creully et Ofey, marié à Damoiselle Jeanne, soeur de Messire Martin de Bouquetot, seigneur du Breuil, duquel ils ont dit fournir leur descente jusqu’à eux, faisant le 5e degré ; ce Jean d’Osmont est le 1er dans la généalogie de cette famille donnée par d’Hozier.

Jean, seigneur de la Roque, marié en 1361 à Jeanne de Bouquetot ;
Robert, qui épousa Alix de Bure ;
Louis, qui épousa Marguerite du Mesnil, veuve en premières noces de Jean de Trihan ;
François, marié en 1497 à Robine Fortier ;
Jean II, qui épouse en 1538, Catherine de Sabrevoix, fille de Claude, seigneur d ‘Escluzelles ;
Charles, marié le 3 juin 1571, avec Catherine de Hautemer, fille de Jean et Guillemette de Martainville ;
Antoine (sans suite)

Autre description de l’église datée de 1856

Note de 1862 sur l’état de l’église alors en ruine.
Dernière note mentionnant que le curé de Beuvilliers a vendu le retable et le tabernacle venant de l’Abbaye de Saint Désir à Monsieur Roger, principal du collège qui le cède à Guerrier, fripier brocanteur à Pont l’Evêque qui l’envoie à Paris.

– Analyses et transcriptions … » – « Transcriptions.doc ».
– p.1 –
Document de 136…. concernant le Chevalier Jehan de FRANCQUEVILLE l’établissant chastelain, capitaine et garde du chastel de BEAUMONT-LE-ROGER (extrait du registre conservé en la bibliothèque du Roy à Paris), document établi à la réquisition de Messire René Guillaume de FRANCQUEVILLE seigneur de BEUVILLIER le 5 août 1752.
Signé : de FRANCQUEVILLE Thérèse, SALLIER, VARIN (ou VANIN)
– page 3 – 1378.
Quittance établie le 21 juillet 1378 à la requête de Guillaume
René de FRANCQUEVILLE, chevalier baron de MORAINVILLE, seigneur de BEUVILLIERS le 5 août 1752.
Signe : de FRANCQUEVILLE Thérèse, SALLIER, VARIN (ou VANIN);
– p. 53 – 2 décembre 1653
Vente par Pierre ESTIENNE de la paroisse du BREUIL, à Messire Pierre de CAUVIGNY, chevalier seigneur de BERNIERES et du BREUIL, de cours et maisons sises en la dite paroisse du BREUIL tenues de la seigneurie du BREUIL.
Devant les notaires de LISIEUX, comparaissent :
-Claude de FRANCQUEVILLE, escuyer, sieur de la VALLEE et Damoiselle Jacqueline de BONNEVILLE, son épouse,
– Jacques et Jean de FRANCQUEVILLE, frères, escuyers, leurs enfants, demeurant en la paroisse de GLOS, d’une part
et d’autre part :
– Jean LE MICHAULT, escuyer, sieur de BOEUFVILLERS et du VAL-DURAND, et Damoiselle Marguerite PARFAICT, son épouse,
– Guillaume LE MICHAULT, escuyer et Damoiselle Françoise LE MICHAULT, frère et soeur, leurs enfants, demeurant en leur manoir seigneurial dudit lieu de BOEUFVILLER
Réglant les conditions de mariage entre Jacques de FRANCQUEVILLE, escuyer, et Damoiselle Françoise LE MICHAULT
La mariée a en dot l’herbage de Michault comptant 3 acres situé à GLOS près de la vallée sur la rivière, tenue de la baronnie de GLOS et de la sieurie du COQ en partie, plus 4500 livres tournois, plus les meubles suivants :
– une robe de moire, une jupe de satin avec passement d’or, une jupe à fleurs à mettre dessous, un autre habit complet avec passement d’or, 2 mouchoirs de passement de Flandres, 2 fils de perles, 1 croix de diamants, 1 Saint Esprit de diamants, 1 montre d’or, 1 tapisserie de Rouen, 1 lit complet, 12 chaises et tabourets de tapisserie, tapis, de même le lict, landiers, coffres ou armoires, un petit coffre de tapisserie, 2 toilettes de….., 6 draps de fin lin de 3 lez, 18 draps de rouge lin, 2 douzaines de draps de chambre, 2 douzaines de draps d’étoupe, 1 douzaine…………, 6 douzaines de serviettes de lin, 1 douzaine de nappes de chanvre, 6 douzaines de serviettes de chanvre, 1 douzaine de chemises, etc… le tout estimé à 1200 livres.
Les mariés feront leur demeure à la VALLEE.
Fait le 2 décembre 1653.Présents : Guillaume LE MICHAULT, escuyer sieur de BOEUFVILLERS, fils ainé dudit sieur du VAL-DURAND, et René LE MICHAULT second fils
Ont signé : LE MICHAULT, Jacques de FRANCQUEVILLE, de FRANCQUEVILLE, Françoise LE MICHAULT, Marguerite PARFAICT, LE MICHAULT, F.de FRANCQUEVILLE, J. LEBOTTEY, BONNEVILLE, BONNECHOSE, Reney MICHAULT.
La grosse notariée est datée du 14 décembre 1653, présents Maître Charles DUBOIS, prêtre de BOEUFVILLER, et deux autres.
A la suite en date du 24 janvier 1654, intervention de Maître Louis de FRANCQUEVILLE escuyer, prêtre curé de DESANCHENITTE (?) diocèse de CHARTRES, fils ainé dudit sieur Claude de FRANCQUEVILLE et frère dudit Jacques, et de Maître René LE MICHAULT, fils du sieur de BOEUFVILLER.

– p.54 – juin 1655
Par devant nous Pierre LE CARPENTIER, escuyer conseiller du Roy, vicomte de FOLLEVILLE, commissaire subdélégué par Nosseigneurs de la Chambre souveraine aux faicts des francs fiefs nouveaux acquêts et amortissements pour l’élection de LISIEUX, en présence de Maistre Charles MESNIER, greffier commis. Jean LE MICHAULT, escuyer seigneur du noble fief, terre et seigneurie de BOEUFVILLER situé en ladite paroisse de BOEUFVILLER, dans la banlieue de cette ville, ayant ce jourd’hui par Michel MAREST, huissier, fait convenir par devant nous Maistre Louis COTTIN, commis de Maistre Urbain MENANT, commis par Sa Majesté aux recouvrements des dites taxes des francs fiefs nouveaux acquêts et amortissements, pour déclarer s’il entend tenir à la rigueur des taxes dues au faict des dits francs fiefs et nouveaux acquêts et amortissements, attendu qu’il a soutenu qu’il ne peut ni doit être compris à ladite taxe que cela ne se doit entendre que de tous ceux qui possèdent les fiefs nobles et qui sont de qualité roturière. Jean LE MICHAULT ayant à cette fin fait apparaître des lettres patentes de son anoblissement expédiées à PARIS au mois de juillet 1645, vérifiées en la Chambre des Comptes, le 6 septembre 1645 et en la Cour des Aides à ROUEN le 27 octobre 1645……. et de la quittance de finance de Onze cents livres par lui payées à Louis BECHAMEIL commis au recouvrement des taxes pour la confirmation de son anoblissement, il a acquis par échange le dit fief de BOEUFVILLER, de Noble Seigneur Messire Guillaume OSMONT chevalier seigneur d’AUBERY-LE-PANTHOU et le MESNIL-FROGER, par contrat passé devant les tabellions de CONCHES le 2 février 1640, il soutient qu’il doit être déchargé de ladite taxe par les raisons ci-dessus.
p. 97 – 28 mars 1589
Vente par Noble Homme Nicollas FILLEUL sieur du Hault-Boeufviller demeurant à la paroisse dudit BOEUFVILLER à Noble Homme Françoys FILLEUL, sieur Desloges, demeurant en la paroisse SAINT-JACQUES-DE-LISIEUX, de 9 pièces de terres labourables assises en la paroisse de SAINT-VICTOR-DE-CRESTIENVILLE, bornées par Jehan FILLEUL, escuyer, sieur de la HELLINIERE, Nicollas DOUBLET, prêtre, les héritiers de feu Nicolas DESCHAMPS, escuyer, la commune Desmares, et plusieurs boutières de champs donnant sur le chemin de Bernay

– Dernier fascicule : p. 78 – 16 juin 1730
Acte donné aux plaids d’héritages de LISIEUX à Guillaume Reney de FRANCQUEVILLE escuyer, capitaine aux gardes, fils et héritier feu René de FRANCQUEVILLE escuyer, demeurant à PARIS, contradictoirement avec Noble Dame Marie Madeleine MARTIN, veuve du sieur René de FRANCQUEVILLE, seigneur de BEUVILLER, mère, domiciliée à LISIEUX, et Claude Jean Baptiste de FRANCQUEVILLE, escuyer, son frère, assisté de Claude de FRANCQUEVILLE escuyer, et Pierre MARTIN sieur de PREVAL, parents, députés dudit sieur Claude Jean Baptiste par l’acte d’entérinement de ses lettres de bénéfice d’âge du 4 juin 1730, de ce que le dit sieur Guillaume Reney de FRANCQUEVILLE, a choisi comme fils ainé pour réciput en la succession de son feu père, le fief terre et seigneurie de BEUVILLER, situé en la paroisse de BEUVILLER, sans préjudice de ses autres droits.

Archives SHL. Achat du 11-02-2003.

  • Lot n° 15
    171 / Lisieux et Beuvillers (Calvados). Circulaires électorales, bulletins de vote. 1877-1932. 11 pièces imprimées.
  • Lot n°18 :
    96 / Lisieux et Beuvillers (Calvados), Familles Loison et Belhomme. 1 pièce papier. An XIII.
  • Lot n° 24
    LISIEUX (Calvados). (1 DOCUMENT, n° 205), Cinq « cahiers de lectures » : audiences de contrats de ventes (terres et rentes) passés par Jacques Daufresne, notaire à Lisieux, à la sortie des grands-messes paroissiales de Saint-Désir de Lisieux, Saint-Jacques, Saint-Germain, Beuvillers, Saint-Martin-de-la-Lieue, Les Vaux, Ouilly-le-Vicomte, Rocques. (1783-1790).
    Titre clérical aux Vaux (25 février 1787).