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CANAPVILLE

NOTES sur CANAPVILLE – 14131.

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Mémoires et notes de M. Auguste Le Prévost pour servir à l’histoire du département de l’Eure.
Il y a en Normandie, outre Canappeville, deux Canapville. Ces trois localités sont situées entre la Seine et la Dive : Canapville-la-Baronnie dans l’arrondissement d’Argentan , Canapville-la-Forêt dans l’arrondissement de Pont-l’Evêque, et Canappeville-les-Landes dans l’arrondissement de Louviers, canton du Neubourg.

A noter Canapville dans le département de l’Ornes, à la limite du Calvados et aussi appelé Canapville-sur-Touques

Archives Calvados:
Canapville (Calvados)
Canton actuel : Pont-l’Évêque
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14131
CANAPVILLE
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque. – Gr. å sel de Honfleur. – Gén. et int. de Rouen; él. de Pont- l’Évêque; subd. de Honfleur.
II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Touque (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr.de Pont-l’Evêque); canton de Touque (Loi du 28 pluviôse an VIII);. – canton de Pont-l’Évêque ( Arrêté du 6 brumaire an X) . Pop : 151 hab. (1911) . Sup.: 249 hect. 81 a. 5 c.
ADMon Gale. Délibérations, depuis le 10 mai 1837.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes, mariages et sépultures depuis 1620. Lacunes: 1627-juillet 1658. – Audiences de contrats. 1661- 1674. Délibérations du commun. 1703-1729, 1739. Adjudication des cierges des confréries. 1668-1680 .

Canapville, canton de Pont -l’Evêque.
Kenapevilla, 1180 (magni rotuli, p. 69).
Kanapvilla, 1198 (ibid. p. 32).
Canapevilla, 1208 (ch. de Sainte-Barbe, n°100).
Canappevilla XVI° siècle(pouillé de Lisieux, p. 36).
Canapvilla, 1571.(pouillé de Lisieux, p. 37, note 2).
Canapvillae.

Lieux-dits de CANAPVILLE:
Calvaire (LE), Lieu-Godard (LE), [Manoir-de-Prétot (LE), Pretot, 1198 (magni rotuli, p. 100)], Moulin-Vain, Picot (LE), Rue-aux-Moines (La).

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Les manoirs de Canapville – Dr. J. Bureau.
Canapville, Manoir de Prétot, PGMPA, pp. 146-147;
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 271.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1286.
GUIDECOQ Paul, « Le manoir de Canapville dit manoir des Evêques », PAR, 42, N° 10, Octobre 1992, pp. -2-11
LE COURTOIS du MANOIR, Manoir de Canapville, Caen, Valin, 1907, pl.In-8°, 16 p., 3 pl. h.t.
DANDURAND Michel, « Le Manoir de Prêtot », AAN, 145, 1987 (1988), pp.19-21
Manoir de Canapville – La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Male et Cie., réédit. Corlet, t.II, p. 184
DEVILLARD (Philippe). A propos d’un tricentenaire : Corneille et Canapville. Pays d’Auge, sept. 1984, pp. 19-20.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Canapville, Canapevilla, Kenapevilla.
La nef de l’église de Canapville montre, dans sa façade occidentale, une porte ogivale du XIIIe. siècle, dont l’archivolte repose, de chaque côté, sur une colonnette à chapiteaux ornés de feuilles en crosse, et, au-dessus de cette porte, une fenêtre assez longue en lancette et sans colonnettes.
La tour, ou flèche en bois revêtue d’ardoise comme tant d’autres de la même contrée, s’élève sur la première travée de la nef.
Les murs latéraux de celle-ci prouvent que l’origine de l’église est antérieure au portail : on y voit des pierres disposées en feuille de fougère, et ils doivent dater au moins du XII. siècle; du côté du sud, on a ouvert différentes fenêtres carrées dans ces murs.
Le choeur a été tout récemment reconstruit en briques, en retrait sur la nef, avec contreforts et fenêtres cintrées.
La cloche porte l’inscription suivante :

L’AN 1772 lAY ÉTÉ BÉNIE PAR Me IACQVES DVMONT CVRÉ DE CE
LIEV DOYEN DE TOVCQVB ET NOMMÉE ELISABETH IEAN BAP TE PAR M RE
IEAN BAPTISTE DE MIRE CAP NE GÉNÉRAL COMMANDANT LE GVET DANS
LA CAP NERIE GARDE COTE DE TOVCQVE ET NOBLE DAME BARBE ELISABETH
DE GOVY DAME ET BARONNE DE St SANSON SVR RILLE ET DE LA ROCQVE
SVR RILLE ET AVTRES LIEVX ÉPOVZE DE Mre GVILLAVME ANTHOINE SCOTT
BARONNET D’ANGLETERRE ANCIEN CAP NE DE CAVALERIE COMMANDANT LA
CAP NERIE DE H0NFLEVR ET LIEVTENANT DE ROY DE LA VILLE DV
PONTEAVDEMER. CHARLES VALSEMER TRÉSORIER COMPTABLE R.V.
Écusson du fondeur. LAVILLETTE A LISIEVX.

L’église de Canapville est sous l’invocation de saint Sulpice.
Le roi nommait à la cure au XIVe. siècle. Au XVIe siècle, ce privilège était passé au Chapitre de Cléry.
Les ducs de Normandie avaient une vacherie et une pêcherie à Canapville (1).
(1) M. L. Delisle, membre de l’Institut, a bien voulu me remettre les indications suivantes, relatives à la vacherie de Canapville :
« Willelmus vacarius reddit compotum de 30 solidis pro 300 caseis seret 15 burrez de vacaria de Kenapevilla. – (Compte de l’année 1180.
Rotuli Scaccarii Norm., éd. Stapleton, l, 69. )
Gislebertus vacarius reddit compotum de 30 solidis de vacaria de Kenapevilla. ( Compte de l’année 1198. 16, Il, 370.)
Le 19 août 1199, Jean-sans-Terre concède à Guillaume de Hannoia son domaine de Canapeville, en se réservant la vacherie et la pêcherie:
et Kenapevillam cum omnibus pertinentiis, exceptis vaccario nostro (sic) et piscaria nostra…( Rotuli chartarum, I, 11. )

Manoir de Canapville.
— Ce qu’il y a de plus remarquable à Canapville, c’est le manoir seigneurial qu’on voit à côté de l’église.
Ce manoir, dont je présente une vue cavalière (Voir ci-dessous), se compose de bâtiments d’exploitation disposés autour d’une cour de forme irrégulière. L’habitation du maître, près de la principale entrée composée d’une grande et d’une petite porte, est reconnaissable à ses grandes lucarnes, à sa tourelle d’escalier et à ses deux étages, la plupart des autres bâtiments n’en ayant qu’un seul. Le colombier, de forme carrée, est au milieu de la cour.
Dans les arrondissements de Caen, de Bayeux et de Falaise, les colombiers, construits en pierre, affectent habituellement la forme cylindrique et ressemblent à une tour de guerre; dans les arrondissements de Lisieux et de Pont l’Évêque où ils sont presque tous construits en bois, ou moitié en bois, moitié en pierre, la forme quadrangulaire ou la forme octogonale a prévalu, ce qui vient évidemment des facilités qu’on y trouvait pour l’emploi des pièces de bois. La partie inférieure était construite en pierre. On remplissait habituellement avec des briques les intervalles qui existaient entre les pièces de bois, placées verticalement sur la maçonnerie de la partie basse, et qui supportaient la charpente du toit; deux lucarnes pratiquées dans ce toit servaient à l’entrée ou à la sortie des pigeons; des épis de terre cuite couronnent la crête du toit. Le colombier de Canapville nous offre toutes les dispositions que nous retrouvons dans beaucoup d’autres colombiers du pays.
Canapville a été le chef-lieu d’une des onze sergenteries qui dépendaient de l’élection de Pont-l’Évêque.
On y comptait 3 feux privilégiés et 46 feux taillables.

Le surnom de Courtonne lui vient d’une famille Murdrac ou Meurdrac, qui figura dans l’histoire de Normandie dès les temps les plus anciens. En 1080, Robert Meurdrac souscrivait à une charte de Guillaume en faveur de St.-Évroult.
Un écuyer, du nom de Murdrac, suivit la fortune du connétable du Guesclin; mais il résidait probablement dans la Basse-Normandie, où cette famille paraît avoir eu son principal établissement. Une branche possédait, en 1409, la terre de Canapville au diocèse de Lisieux.

La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados
LE MANOIR DE CANAPVILLE
M. de Caumont cite comme un type curieux des habitations rurales en Normandie aux XV° et XVI° siècles, le manoir de Canapville, sis en la commune de ce nom (canton de Pont-l’Évêque), sur le bord de la route de Pont-l’Évêque à Trouville. Ce qui reste aujourd’hui de cette ancienne demeure, malgré les injures du temps et des hommes, attire encore les regards des passants.
Les bâtiments d’habitation et d’exploitation étaient construits autour d’une cour carrée au milieu de laquelle s’élevait le colombier, emblème d’un droit féodal important au moyen âge. Cet ensemble formait un manoir ou hostel qui, avec les terres en dépendant, constituait une franche et noble vavassorerie, ainsi qualifiée dans un grand nombre d’actes authentiques et d’aveux féodaux existant encore. Le plus ancien de ces actes remonte au 8 avril 1448. A cette date, Benest de Launoy vend à Guillaume de Berteville la franche vavassorerie de Canapville, avec l’hostel, la cousture, les terres, les dignités, hommes, hommaiges, etc., en dépendant. Deux ans plus tard, Guillaume de Berteville vend ce domaine à Jehan du Fossey, prêtre, qui le transmet à son frère Etienne.
Depuis lors, le manoir de Canapville n’a pas cessé d’appartenir à la descendance d’Étienne du Fossey en ligne masculine ou féminine.
De l’hostel, dont parle l’acte de 1448, il subsiste le corps principal de logis et, peut-être, le colombier. Le logis se compose de deux bâtiments construits en pierre jusqu’à une hauteur de un ou deux mètres, et en colombage pour la partie supérieure, à droite et à gauche d’une masse considérable de maçonnerie, consistant en trois cheminées colossales accolées les unes aux autres, et en une tourelle d’escalier. A ce logis primitif vinrent s’ajouter, du milieu du XV° au milieu du XVI° siècle, d’autres bâtiments en colombage, aux formes irrégulières, mais pittoresques, dont un dessin seul peut donner une idée.
Nous signalerons, cependant, à l’attention des curieux, le porche qui donne accès dans la cave; la cage de l’escalier du pressoir; les lucarnes qui découpent le toit d’une si étrange façon; les logettes qui fermaient la cour du côté du jardin, et dont il reste encore quelques travées; enfin, le colombier carré au toit pointu dont les bords légèrement relevés rappellent de loin l’architecture de l’Extrême-Orient.
Ce manoir fut longtemps la demeure de seigneurs opulents, dont quelques-uns même jouèrent un rôle considérable dans le pays, comme Jean du Fossey, qui, en 1635, leva et mit sur pied cent hommes de guerre. Il sert aujourd’hui de logement à un gardien d’herbages; on peut juger par là des transformations survenues et des progrès accomplis dans la vie de nos populations rurales.

Manoir de Canapville par M. Le Courtois Du Manoir.
Extraits:
Ce Manoir de Canapville date du milieu du XVe siècle. Il en est fait mention dans les termes suivants dans un acte de vente passé en 1448 entre Benoît de Launoy et Guillaume de Berteville. « A tous ceux qui ces lettres verront ou oiront Iehan le Conte vicomte d’Auge salut, savoir faisons que par devant lehan Mauvoisin clerc tabellion juré et établi en ladite vicomté et siège du Pont-lévesque ainsi qu’il nous a témoigné fut présent Benest de Launoy conseiller en cour laye, demeurant à Clermont, lequel vendit et transporta afin d’héritage à Guillaume de Berteville demeurant audit lieu de Pont-lévesque, c’est à savoir une franche vavassorerie séante en la paroisse de Canapville avec l’hostel, la cousture dauprès ledit hostel et toutes les autres terres labourables, plantays et pasturages et les preys au-dessous y celui hostel qui furent appartenant à feu Loys Despassans et qui par ledit Benest ont été acquis tant par décret que autrement au deça du Moustier dudit lieu de Canapville au costé devers Pont-lévesque au-dessous du quemin passant devant le dit Moustier et l’hostel …, avec toutes autres dignités, franchises, libertés, rentes, reliefs treisiemes, hommes, hommaiges et autres revenues à icelle vavassorerie et hostel appartenant sans aucune réservation et retenue et fut la vente faite par le prix de deux cent soixante livres tournois…. Ce fut fait et passé le huitième jour d’avril l’an de grace 1448 avant Pâques Presents; Guillaume Vipart, écuyer, Estienne du Fossey et maistre Guillaume Gamare, syrurgien, témoings. »
Deux ans plus tard, le 19e jour d’avril 1450, avant Pâques, Guillaume de Berteville vendit et transporta à vénérable et discrète personne, maistre Jehan du Fossey, maistre ès arts et bachelier en laye, tout et tel droit d’acquisiiion comme il en avait acquis de Benest de Launoy, de Clermont, de l’hostel, terre, vavassorerie et domaine assis en la paroisse de Canapville, qui fût et appartint à feu Loys Despassans, dont plus ample desclaration est faite aux lettres de ce faites et baillées audit maistre Jehan pour annexer se mestier est. Cette vente est faite par le prix et somme de 300 livres tournois.
Un peu plus tard, Jehan du Fossey, par suite de lots et arrangements de famille, céda et abandonna à son frère Estienne, écuyer, la vavassorerie de Canapville, qualifiée aussi de vavassorerie de Manneville. Le 26 juin 1484, Estienne du Fossey, âgé de plus de soixante ans, obtint du roi Charles VIII des lettres patentes pour le dispenser de venir en personne prêter en ses mains ou en celles de son chancelier les foi, hommage et serment de fidélité dont il était tenu pour ladite vavassorerie, et il fut autorisé à prêter ledit serment aux mains du bailli de Rouen ou de son lieutenant en la vicomté d’Auge. La vavassorerie, domaine et manoir de Canapville passèrent successivement à Jean du Fossey, fils d’Estienne; à Pierre, fils de Jean, et à Jacques, fils de Pierre.
Le 20 septembre 1565, Jacques du Fossey déposa entre les mains de Jean Aymar, écuyer, sieur de la Roche, commissaire député par monseigneur le duc de Montpensier, pair de France, pour recevoir les foi, hommage et serment de fidélité des seigneurs, gentilshommes et autres tenants de la vicomté d’Auge, son aveu signé et scellé du scel de ses armes pour la noble et franche vavassorerie de Canapville, mais ledit aveu ne fut reçu que sous réserve et à charge, par ledit Jacques du Fossey, d’apporter le dénombrement et les preuves de ses prétentions. Or, le 12 septembre, aux assises tenues à Pont-l’évesque par le Doulcet, lieutenant du bailly de Rouen en ladite vicomté pour le Roy, et pour monseigneur le duc de Montpensier, propriétaire de la vicomté d’Auge, lesdites preuves furent apportées tant par titres que par témoins, et, après une longue et minutieuse enquête, l’aveu de Jacques du Fossey fut reconnu bon et valable, et toutes ses prétentions furent admises et tenues pour justifiées.
Entre autres choses, il est établi par l’enquête que les du Fossey de père en fils habitaient leur manoir de Canapville, et se faisaient enterrer dans l’église de la paroisse. On cite même cette particularité que Pierre du Fossey et sa femme Marie Pierre de Montpongnant décédèrent et furent inhumés le même jour et mis dans la même fosse. Il est établi aussi qu’ils jouissaient de droits importants dans la forêt de Touques, qu’ils acquittaient de nombreuses charges et impositions, et notamment qu’ils durent payer la redevance d’un dixième de leur revenu pour la délivrance du roi François Ier; enfin que la vavassorerie de Canapville avait toujours été appelée noble.
Jacques du Fossey agrandit considérablement le domaine que son père avait laissé dépérir. Son fils Daniel lui succéda et continua à arrondir son domaine, notamment par l’achat de l’aînesse de la vavassorerie de la Fosse Monfort qui, depuis lors, n’a cessé d’appartenir aux seigneurs de Canapville ou à leurs cohéritiers.
A Daniel succéda son fils Jean, dont la veuve, Esther du Quesnoy, vendit en 1648 pour le prix de 22.000 livres à François de Bailleul, sieur de Bellengreville, le domaine du Vey, propriété de feu son mari. Je cite ce détail pour montrer l’importance et l’opulence même des châtelains de Canapville, qui ne dédaignaient pas depuis deux siècles d’habiter un manoir dont se contente à peine aujourd’hui un gardien d’herbages. Déjà auparavant, le 8 juillet 1635, le capitaine Jehan du Fossey avait reçu du roi une commission pour lever et mettre sur pied cent hommes de guerre et les conduire au duc d’Epernon. Dans un acte du 17 novembre 1660, Esther du Quesnoy, dame de Canapville, se qualifie de veuve de Jean du Fossey, chevalier, seigneur de Canapville, et elle continue à agrandir ce domaine par des acquisitions tant en son nom qu’au nom de son fils Henri.
Mais avec Henri du Fossey s’éteint cette famille, ou du moins la branche des seigneurs de Canapville. Il laisse, en effet, en 1677, pour seuls héritiers ses soeurs : 1° Esther, épouse de Louis le Cloustier, sieur de Bouthemont, et leurs enfants; 2° Catherine, épouse d’Isaac de Varignon, écuyer, sieur de Grées, et leurs enfants; 3° Judith, épouse de Nicolas de Carel, écuyer, sieur de Cresseveuilles; 4° Jeanne, lesquelles acceptent, pour le règlement de leurs droits dans la succession d’Henri du Fossey, l’arbitrage de Daniel de Bras de Fer, écuyer, sieur de Fontenelle, et du sieur de Prétot, écuyer.
Malgré cette convention, un accord parfait ne semble pas avoir régné dans la famille, et nous voyons les nombreux neveux de Henri du Fossey se partager et se repartager la succession de leur oncle jusqu’à ce qu’enfin le domaine de Canapville soit attribué pour une partie aux sieurs et demoiselle de Mathan, descendants de Catherine du Fossey, dame de Varignon, et, pour l’autre partie, à Nicolas-François de Costart, seigneur de la Chapelle et patron de Mery, descendant de Judith du Fossey, dame de Carel et de Cresseveuilles.
En 1738, au mois de décembre, MM. Gabriel-Auguste de Mathan, chevalier, et Joseph de Mathan, écuyer, tant en leur nom qu’au nom de leur sieur, cédèrent à Nicolas-François de Costart tout ce qui leur était dévolu du domaine de Canapville. De la sorte, le domaine entier se trouva réuni dans la même main et demeura la propriété de M. de Costart, qui en bailla aveu le 5 mars 1749 au duc d’Orléans, et reconnut tenir de son Altesse Sérénissime une vavassorerie qui relève de plein relief par dix sols, nommée la vavassorerie de Canapville. Depuis lors, ce domaine est passé successivement par héritages, partages et rachats entre cohéritiers, dans les familles de Tesson, Subtil de Franqueville et Le Courtois du Manoir. Il appartient maintenant à Charles-Gaston Le Courtois du Manoir, treizième descendant d’Estienne du Fossey, frère de Jean du Fossey, l’acquéreur primitif de 1450.
Après avoir passé en revue les propriétaires, que dirons-nous de l’habitation elle-même?
Un dessin la fera mieux connaître que n’importe quelle description; essayons cependant d’en dire quelques mots: le corps principal de logis se compose de deux bâtiments élevés à droite et à gauche d’une masse considérable de maçonnerie en pierre, qui consiste en trois cheminées colossales accolées les unes aux autres et en une tourelle d’escalier. A gauche de ce noyau central se trouve, au rez-de-chaussée, une cuisine avec ses dépendances et une de ces larges cheminées dans l’intérieur desquelles on s’assoit pour se chauffer. A droite, et légèrement en contre-bas du sol de la cour, se voit une cave spacieuse. Les murs de la cuisine en colombages s’appuient sur des fondations en pierre, élevées jusqu’à un mètre environ au-dessus du sol. Les murs de la cave, au contraire, sont en pierre jusqu’à la hauteur du premier étage, et présentent à leur partie supérieure cette particularité qu’ils sont formés d’un carrelage de carreaux blancs et rouges, disposés en damier. La cuisine et la cave sont surmontées chacune d’une grande chambre dont les murs sont en colombages. Ces deux chambres sont pourvues chacune de sa vaste cheminée, semblable à celle de la cuisine et s’y adossant. Au-dessus de la cave et de la chambre qui la surmonte, on remarque un second étage éclairé par une large lucarne formant fronton. Un grenier règne d’ailleurs sur tout l’édifice, à droite comme à gauche du noyau central de maçonnerie, mais à des hauteurs inégales.
Cette partie de l’édifice me semble la plus ancienne, et doit remonter à la première moitié du XVe siècle. Ce doit être là l’hostel dont il est parlé dans l’acte de 1448.
A ce logis primitif, du côté de la route (du quemin, comme on écrivait alors et comme on prononce encore aujourd’hui dans nos villages) se trouvait un pressoir ou du moins un bâtiment qui sert aujourd’hui de pressoir. Quel pouvait être l’usage de ce bâtiment à l’origine ? Je ne le sais. Ce qui est certain, c’est que l’édifice actuel, malgré son aspect si pittoresque et si original, est de date plus récente que la construction primitive. Avant la restauration que j’ai dû entreprendre il y a quatre ou cinq ans, il était facile, en regardant la charpente, de constater que le bâtiment primitif était beaucoup plus étroit que celui qui lui avait succédé, et qu’à une époque, que j’essaierai tout à l’heure de préciser, on avait remplacé l’ancienne façade par une nouvelle. On avait reporté celle-ci près de deux mètres en avant dans la cour, en raccordant tant bien que mal l’ancienne charpente avec la nouvelle, ce qui donnait à la toiture une forme étrange et curieuse. Dans la restauration rendue nécessaire par l’état de vétusté de la charpente, j’ai pu conserver la forme extérieure absolument intacte. La façade est identiquement la même que l’ancienne; les quelques parties qu’il a fallu démonter, pour remplacer les tenons et les chevilles pourries, ont été replacées telles qu’elles étaient. A peine deux ou trois pièces importantes ont-elles été remplacées par des bois neufs taillés et moulés d’après les anciens, avec la plus grande exactitude. J’ai eu la chance de trouver dans la localité même, pour exécuter ce travail, un habile charpentier, M. Léon Moutier, qui a compris l’intérêt archéologique qui s’attachait à ce vieux reste de l’ancienne architecture locale. Malheureusement, ce qui a pu être fait pour la façade ne pouvait l’être pour la charpente intérieure. Les bois étaient tellement vermoulus et pourris qu’il était impossible de les conserver. On a dû faire une charpente neuve, en ayant soin toutefois de reproduire exactement la forme de l’ancien toit.
A quelle époque ce pressoir a-t-il été construit avec son aspect et ses dimensions actuelles ? J’inclinerais à croire qu’il fut l’oeuvre de Jacques du Fossey, ou de son fils Daniel, qui travaillèrent avec persévérance à reconstituer un domaine que la négligence de Pierre du Fossey, faible d’esprit, dit-on, avait laissé dépérir. Cela ferait remonter cet édifice à la seconde moitié du XVIe siècle. Ce qui me le ferait croire encore, c’est le soin que mit Jacques du Fossey à faire valoir et reconnaître le droit qu’il avait de prendre, dans la forêt de Touques, du bois pour l’entretien de son domaine. Cela d’ailleurs ne s’accorderait-il pas avec la tradition qui fait remonter à cette époque le grand développement de la culture du pommier à cidre en Normandie.
L’ensemble des bâtiments que nous venons de décrire présente une longue façade dont l’aspect a quelque chose de bizarre et d’étrange, surtout à raison des trois corps avancés qui en coupent la ligne droite à intervalles inégaux : la tourelle d’escalier en pierre, le porche en colombages qui donne accès dans la cave, et l’escalier en bois qui monte au grenier du pressoir. En face de ces bâtiments s’étend une cour carrée, défigurée aujourd’hui, malheureusement, par des constructions modernes qui lui ont enlevé beaucoup de l’intérêt qu’elle présentait encore dans mon enfance.
Le long de la route et du côté du jardin, il ne reste presque plus rien d’ancien, si ce n’est dix ou douze mètres de cette singulière suite de logettes à volailles et à lapins qui jadis régnait sur tout un côté de la cour, le long du mur qui la séparait du jardin. Ces logettes, hautes de deux pieds environ, sont surmontées d’une sorte d’abri ou hangar dont l’épaisseur ne dépasse pas un mètre, et qui est supporté par une charpente assez prétentieusement travaillée, soutenue elle-même par une véritable colonnade en bois, formée de piliers s’espaçant à une distance irrégulière de un à deux mètres. Les quelques mètres qui restent encore de cette singulière construction permettent de se rendre compte de l’effet que produisait la colonnade entière.
Le côté de la cour opposé à la route a conservé, au contraire, sa physionomie ancienne.
A gauche, se voit encore une vieille grange sans caractère particulier; mais, à droite de la barrière qui donne accès aux herbages, s’élève un bâtiment qui n’a qu’un rez-de-chaussée et un grenier. Celui-ci est éclairé par une lucarne formée de quatre baies ou fenêtres étroites, dont les parties supérieures sont à jour, mais dont les parties inférieures sont fermées par une sorte de croisillon en forme d’X qui donne à l’édifice un aspect relativement élégant.
Aussi les gens du pays appellent-ils ce bâtiment la Vieille Maison. J’ai cependant beaucoup de peine à croire que ce soit la partie la plus ancienne du Manoir; d’abord cela ne pouvait pas constituer une maison d’habitation à cause de son exiguïté : le grenier, malgré sa lucarne prétentieuse, n’a jamais pu être autre chose qu’un grenier fort étroit et sans accès; enfin l’élégance même de la lucarne me porterait à lui attribuer plutôt une date postérieure.
Quoi qu’il en soit de l’âge exact de la Vieille Maison, ce qui est certain, c’est qu’à une époque relativement récente, au XVIIe siècle je crois, les propriétaires y aménagèrent pour leur usage une petite salle ou salon avec une cheminée dont la décoration de bon goût a été conservée ou plutôt reproduite lors de la dernière restauration.
Il ne me reste plus à parler que du colombier qui s’élève au milieu de la cour. Celui-ci est carré, les murs jusqu’à deux mètres et demi du sol sont en pierre, mais la partie supérieure est en colombages. Le toit, élevé et pointu, était naguère encore surmonté de deux élégants épis en faïence. M. de Franqueville les a enlevés il y a une quinzaine d’années, et les garde comme un souvenir de ce vieux domaine de ses aïeux dont il m’a abandonné sa part presque en totalité. Ce colombier ne doit pas remonter au delà du XVIe siècle.
M. de Caumont s’est occupé, en passant, du Manoir de Canapville. Il ne lui attribue pas de date précise, que je sache, mais il le cite comme un type curieux des habitations rurales en Normandie aux XVe et XVIe siècles. L’artiste anglais qui en a publié une esquisse dans le n° du 22 mars 1890 de The Illustrated London News le considère également comme un spécimen caractéristique des manoirs franco-normands du XVIe siècle.
C’est en somme à cette date qu’il faut, je crois, rapporter la construction de la presque totalité de cette résidence jadis seigneuriale, si l’on en excepte le corps principal de logis groupé autour du noyau central de maçonnerie comprenant la triple cheminée et la tourelle de l’escalier, qui existait déjà en 1448.
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propriétaire du « Manoir de Prêtot » sis sur la paroisse de Saint Sulpice de Canapville.
– Un certain Christophe BALLAN et son épouse Anne de GAMARE y résidant en 1568.C’est, d’ailleurs, cette année là qu’en date du 30 novembre 1568 Christophe BALLAN y décéda et fut enterré dans le chœur de l’ Église.
– Ensuite viendront =
– Hiesrome BALLAN et Jacqueline MORCENG son épouse.
– Guillaume I BALLAN et Charlotte FEREY son épouse.
– Guillaume II BALAN et Marie CORNEILLE, sa femme.
– les de MIRE.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

17. — Le 5 mai 1694, vu l’attestation du sr Gruays, pbre, curé de Canapville (Touques), et du sr Hémery (le jeune), vicaire de Manneville-la-Raoult, dispense de bans pour le mariage entre Pierre de Mire, Escr, fils de Jacques et de damlle. Marguerite Leterrier, originaire de lad. parr, de Manneville et demeurant présentement à Canapville, d’une part, et damlle Marie Larcher, fille d’Adrian Larcher, Escr, sr de la Prarie, et de damlle Renée de Rély, de la parr. d’Epaignes et demeurant aussi présentement en celle de Manneville.

431. — Le 31 juillet 1698, dispense de bans pour le mariage entre Gabriel-Philippe de Mathan, fils de feu Auguste de Mathan, Esc, et de noble dame Magdeleine de Drozay, de la parr, de Ste Marie-aux-Anglais, d’une part, et damlle Jeanne-Marie de Varignon, fille d’Isaac de Varignon, Escr, et de noble dame Catherine du Fossey, de la parr, de Canapville.

500. — Le 17 sept. 1698, furent autorisés à recevoir à Evreux la tonsure et les ordres mineurs :
Claude de Louis, fils de Pierre et de Marguerite Agessan, de la parr, de Canapville.

379. — Le 20 sept. 1697, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Jacques Dumont, fils de Thomas et de Catherine de Corday, de la parr, de Canapville.

321. — Le 12 août 1701, Pierre de Louis, Escr, sr de Livet, demeurant à Canapville, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Claude de Louis, Escr, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. {V. 323, 756).

323. — Le 24 sept. 1701, Claude de Louis, acolyte de Canapville, est ordonné sous-diacre.

466. – Le 24 sept. 1701, Me. Jacques Dumont, sous-diacre de la parr. de Canapville, est ordonné diacre.

54. – Le 13 nov. 1703, le seig. évêque donne à Robert Levillain, pbrë, la collation de la cure de Canapville (près Pont-l’Evêque) à laquelle il a été nommé par le chapitre de Cléry.
Le 25 nov. 1703, led. sr. Levillain prend possession de la cure de St-Sulpice de Canapville. en présence de Me. Jacques Crochon, pbrë de Lx, desservant lad. parr.; Me. Philippe Cordouen, docteur en médecine; Pierre Le Mire, Esc. tous deux de lad. parr.

67. – Le 25 mai I707, Me. Pierre Levillain, pbrë, curé de Canapville, fonde en l’église dud. lieu plusieurs services au nom de feu noble dame Anne de Guérin, veuve de Elie de Nollent, Esc. en son vivant demeurant à Canapville; et Mesr. Pierre de Mire, Esc. trésorier de lad. église, ayant épousé Marie de Nollent, seule fille de lad. dame de Guérin, se charge de faire la rente nécessaire à l’acquit des charges religieuses demandées.

670. – Le 23 nov. 1708, la nomination à la cure de St-Sulpice de Canapville appartenant au chapitre de Cléry, les chanoines dud. lieu nomment à cette cure, vacante par la démission pure et simple de Me. Robert Le Villain, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Pierre Le Villain, pbrë du diocèse de Lx (parr. de Marolles).
Le 29 fév. 1709, les vicaires généraux du seig. évêque donne aud. sr. Le Villain la collation dud. bénéfice de Canapville.

686. – Le 10 mars 1709, BP Pierre Le Villain, pbrë, pourvu de la cure de St-Sulpice de Canapville, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me. Nicolas de Carel, Esc. sr. de Cresseveuille, demeurant à Canapville; Msre. François de Costard, Esc. sieur de la Chapelle, demeurant à Bléry, et plusieurs autres témoins.

Curés. – G.-J. Le Cenays(?) – R. Levillain – P, Levillain.
Prêtre desservant. – J.Crochon.
Patron. – Le chapitre de Cléry.
Seigneurs et notables. – Jacques de Mire – P, Cordouen – N. de Carel de Cresseveulle.

255. – Le 29 mars 1709, reçurent la tonsure et les ordres mineurs:
Louis Goholin, fils de Pierre et d’Anne-Angélique Patin, de la parr. de Canapville, doyenné de Touques.

Le 18 nov. 1710, le sr. Levillain, chapelain de la chapelle Ste-Anne en la collégiale de Cléry et ayant fait élection de domicile pour le présent seulement, en la maison de son frère, Me. Pierre Levillain, pbrë, curé de Canapville, prend possession de la cure de Pont-l’Evêque, en présence de ……

91. – Le 12 janvier 1712, vu l’attestation du sr. Levillain, curé de Canapville, et du sr. Lebailly, curé de St-Julien-sur-Calonne, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Domin et Marguerite Fergant.

351. – Le 22 juin 1712, Me. Louis Goholin, acolyte, fils de feu Me. Pierre Goholin, demeurant à Canapville (Touques), constitue 150 livres de rente en sa faveur afin de parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me. Pierre Levillain, curé de Canapville, et par Pierre Le Mire, Esc., demeurant aud. lieu, et autres cautions.

380. – Le 20 sept. 1715, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Me. Pierre de Mire, de la parr, de St-Sulpice de Canapville.

628. – Le 16 janvier 1717, titre clérical fait en faveur de Me. Pierre de Mire, Esc. acolyte, par Pierre de Mire, Esc. de la parr, de Canapville.

191. – Le 24 août 1717, Mesr. François Costard, seig. de la Chapelle et patron de Mery, demeurant à Caen, parr. St-Sauveur, et se trouvant présentement en son manoir seigneurial de Canapville (près Touques), constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Jean-Pierre Valsemey, acolyte, demeurant à Canapville, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Pierre de Mire, Esc. et par Me. Antoine Loisnel, demeurant tous deux en lad. parr. de St-Sulpice de Canapville. Fait en présence de Me. Pierre Levillain, pbrë, curé de Canapville, et autres témoins.

64. – Le 8 avril 1719, furent ordonnés sous-diacres :
Me. Pierre de Mire, acolyte de la parr, de Canapville (St-Sulpice)

265. – Le 17 mai 1720, Me. Georges-François Hélix, pbrë, curé non paisible possesseur de la parr, de Fiquefleur, et encore curé de Ste-Croix de Bernay, donne sa procuration pour résigner led. bénéfice de Fiquefleur entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Pierre de Mire, diacre de Canapville-sur-Touques.

Curé. – P. Levillain
Clercs. – P. de Mire – J.-P. Valsemey – P.Goholin.
Seigneurs et notables – P. de Mire – E.de Nollent – F. Costard – A. Loisnel – P. Goholin, X.

952. – Le 25 sept. 1730, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste de Mire, Esc. sr. du Longdouet, fils de Pierre de Mire, Esc. et de noble dame Marie de Nollent, de la parr. de Canapville, d’une part, et damlle. Angélique-Elisabeth-Jeanne du Hauvel, fille de feu Jean-Baptiste du Hauvel, Esc. sr. de Heudreville, et de noble dame Angélique Duchemin, de la parr, du Brèvedent.

467. – Le 28 janv. 1738, dispense de bans pour le mariage entre Jacques de Mire, avocat au Parlement de Normandie, fils de Pierre de Mire, Esc. et de noble dame Marie de Nollent, de la parr. de Canapville, d’une part, et damlle. Marie-Anne-Marguerite Apparée(?), fille de François Apparee, Esc. seig. de Ste-Marie du Theil, et de dame Anne-Marguerite Viquelin, de lad. parr. du Theil.

136. – Le 8 mars 1739, la nomination à la cure de St-Sulpice de Canapville appartenant aux chanoines de Cléry, le Chapitre de lad. collégiale nomme à cette cure, vacante par la mort de Me. Pierre Levillain, pbre, dernier titulaire la personne de Me. Jacques Dumont, pbrë du diocèse de Lx, habitué en lad. église de N.-D. de Cléry.
Le 22 sept. 1739, le seig. évêque Lx donne aud. sr. Dumont la collation dud. bénéfice.
Le 25 sept. 1739, le sr. Dumont prend possession de la cure de Canapville, en présence de Me. Antoine-Augustin Loisnel, pbrë, desservant led. bénéfice, et autres témoins.

235. – Le 8 mars 1739, la nomination à la cure de St-Sulpice de Canapville appartenant aux chanoines de Cléry, le Chapitre de lad. collégiale nomme à cette cure, vacante par la mort de Me. Pierre Levillain, pbre, dernier titulaire, la personne de Me. Jacques Dumont, pbrë du diocèse de Lx, habitué en lad. église de N.-D. de Cléry.
Le 22 sept. 1739, b seig. évêque de Lx donne aud. sr. Dumont la collation dud. bénéfice.
Le 25 sept. 1739, le sr. Dumont prend possession de la cure de Canapville, en présence de Me Antoine-Augustin Loisnel, pbfë, desservant led. bénéfice, et autres témoins.

235. – Le 8 févr. 1746, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Louis Lefranc, Esc. chev. seig. d’Argentelle, fils de Mesr. Pierre Lefranc, Esc. seig. et patron d’Argentelle, et de feue noble dame Anne-(?)née de la Pallu, de la parr. de Fleurey, diocèse de Séez, d’une part, et noble damlle. Geneviève-Rose de Nollent, fille de feu Mesr. Jacques de Nollent, Esc. seig. et patron de Canapville, et de feue noble dame Geneviève Guyon, de lad. parr. de Canapville.

328. – Le 10 août 1746, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Jacques de Nollent, Esc. officier d’Invalides, fils de feu Me. Louis de Nollent, Esc. sr. de Fatouville, et de noble dame Françoise de Malleville, de la parr, des Astelles, d’une part, et noble damlle. Léonore-Louise de Nollent, fille de feu Mes. M Jacques de Nollent, Esc. sr. de Canapville, et de feue dame Geneviève de Guyon, de la parr, de Canapville.

151. – Le 20 févr. 1748, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Jean-Baptiste de Mire, Esc. sr. de Longdouet, veuf de dame Elisabeth-Jeanne-Angeline du Hauvel, et fils de feu Pierre de Mire, Esc. et de feue noble dame Marie de Nollent, de la parr. de Canapville, d’une part, et damlle. Marie-Claire-Rose Barrey, fille d’André Barrey, Esc. sr. de .Montfort, cons. du roy, vicomte de Bernay, et de dame Magdeleine d’Arzac, de la parr. Ste-Croix de Bernay.

Curés. P.Levillain – J. Dumont.
Prêtres de la paroisse. – P. de Mire – A.-A. Loisnel.
Patron. – Le chapitre de Cléry.
Seigneurs et notables. – P. de Mire – J.-B. de Mire de Longdouet, – A.E.J. du Hauvel.
J. de Mire – G. tatellier,

199. – Le 21 mars 1756, Me. François-Jean Dubois. pbrë, vicaire de St-Sulpice de Canapville, Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait signifier par procureur ses noms et grades au seig. évêque et au chapitre de Lx.

79. – Le 6 avril 1757, Me. François-Jean Dubois, Me. ès-arts en l’Université de Caen, vicaire de St-Sulpice de Canapville, fait réitérer par procureur ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

201. – Le 22 nov. 1757, vu l’attestation du sr. Dubois, vicaire de Canapville, et du sr. Véron, vicaire de Sr. Thomas de Touques, dispense de bans pour le mariage de François Fortin.

228. – Le 16 déc. 1757, Me. Pierre Charles Le Bas de Caudemonne, pbrë, chanoine prébende du Val-Rohais en la Cathédrale, étant devenu infirme, donne sa procuration pour résigner sa prébende entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. François-Jean Dubois, pbrë de ce diocèse, vicaire de Canapville. Fait et passé â Lx, en la maison canoniale dud. sr. constituant, en présence de Me. François d’Hercourt et de Me. Marc-Antoine Philémon Le Mercier, tous deux pbrës, chanoines de Lx, demeurant aussi en leurs maisons canoniales.
Le 3 janvier I758, led. sr. Dubois obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 30 janvier 1758, le seigr. évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 1er févr. I758, le sr. Dubois est mis en possession du canoniat du Val-Rohays par le ministère de Me. de Gyemare. grand chantre, en présence de Me. Jacques Dehan et de Me. Louis-Charles Haguelon, pbrës, officiers de la Cathédrale.

54. – Le 18 sept. 1762, Me. Charles Mauvy, acolyte de la parr. de Canapville, constitue 150 livres de rente en sa faveur, afin de parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Touques, en l’étude de Me. Jean-Pierre Varin, notaire tabellion royal.

Curé.-J. Dumont.
Vicaires. F.J. Dubois – N. Galopin.
Clerc. – C. Mauvy.
Seigneurs.- J. Le Seigneur de Beautot.

108. — Le Ier juillet 1775, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Amand-Elie-François de Mire, fils de feu Mesr. François-Jacques
et de noble Dame de Ste-Marie du Theil, demeurant en la parr. de Canapville, d’une part, et noble demell. Marie-Louise-Julie de Grieu, fille de feu Charles et de dame Marie-Charlotte Porée, de la parr, de St-Benoit-d’Hébertot.

140. — Le 25 nov. 1775, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Jean-Baptiste-Guillaume de Mire, capitaine d’infanterie, fils de feu Mesr Jean-Baptiste et de dame Elisabeth-Jeanne-Angélique du Hauvel, de la parr. de Canapville, d’une part, et demell. Marie-Anne de Chanu du Tilleul, fille de Mesr. Michel-Gabriel de Chanu, seig. et patron du Tilleul-Fol-Enfant et autres lieux, et de dame Marie-Magdeleine-Catherine Fouques d’Asnières de lad. parr. du Tilleul.

120. — LE 17 janvier 1778, dispense de bans pour te mariage entre Mes. Bernardin-Félix de Marguerie, seig. de Courcy, fils de feu Mesr. Bernardin de Marguerie, seig. de Courcy, et de noble dame Marie-Magdeleine de Touchet, de la parr. de St-Pierre-Azifs, d’une part, et noble demell. Marie-Françoise-Elisabeth de Mire, fille de feu Mes. François-Jacques de Mire et de noble dame Marie-Anne-Marguerite Aparoc, dame de Ste-Marie du Theil, de la parr. de Canapville.

232. – Le Ier nov. 1767 Michel Moulin, fils de François, et d’Anne Chartier, de la parr. de St- Sulpice de Canapville, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

60. — Le 8 avril 1785, la nomination à la cure de St-Sulpice de Canapville appartenant au Chapitre de N.-D. de Cléry, les Srs chanoines nomment à lad. cure, vacante par la mort de M. Jacques Dumont, pbre, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Levasseur, pbre du diocèse de Lx, l’un des habitués de lad. collégiale.
Le 27 avril 1785, M. Collignon, vic. gl, donne aud. Sr. Levasseur la collation dud. bénéfice.
Le 4 mai 1785, le Sr. Levasseur prend possession de la cure de Canapville, en présence de Me Jean-Baptiste-Louis Hérault, pbre, curé de St-Pierre de Touques; Me Pierre Plainne, curé de Bonneville-sur-Touques; Me Jean-Baptiste Labbé, curé de Drubec; Me Jérôme Lentrain, vicaire de St-Pierre de Touques; Me François Halley, vicaire de lad. parr. de Bonneville; Mesr. Amand-Elie-François de Mire, Escr. demeurant à Canapville, et autres témoins.

Curés. Jacques Dumont – P. Levasseur.
Clerc. — M. Moulin
Patron.— Le chapitre de Cléry
Seigneurs.— F.-Jq de Mire – J.-B. de Mire.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection. – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.
– 286. Pierre du Fossey Sr. de Losiere, a produit un arrêt de la Cour, du 17 février 1516, par lequel Jean du Fossey fut déclaré noble à cause de la charte des francs-fiefs; et il a fourni être fils du dit Pierre par le traité de son mariage, en 1532, avec damoiselle Marie Pierre, dont la copie est demeurée au greffe.

Nobles ou vivant noblement à Pont-L’evesque – L’ Annuaire Normand.
– En 1463, Montfaut avait déjà trouvé nobles Jean Le Mire à Saint-Jean-de-La-Lecqueraye et autre Jean à St-Georges-du-Mesnil.
Cette famille se divisa ensuite, vers la fin du XVII° siècle, en deux branches, qui habitaient Canapville, près Pont-L’Évêque.
– Etienne Orieult, Esc, sr du Prey, gendarme du roi, demeurant à Canapville, figure à la recherche de 1668 dans le manuscrit que nous possédons.

Essai historique sur Honfleur et l’arrondissement de Pont-l’Évêque – A. Labutte.
Les monts d’Anjou de la commune de Canapville, voisine de celle de Bonneville, seraient-ils d’anciens souvenirs de la victoire de Guillaume Troussebot sur le comte Geoffroy? Cela paraîtrait assez probable, au moins il serait difficile d’expliquer autrement cette désignation de monts d’Anjou donnée à de simples monticules de terre.

Actes du Parlement de Paris : première série de l’an 1254 à l’an 1328 – Parlement de Paris.
1269 – Arrêt rejetant la demande des héritiers de Jean le Boteiller de Canapeville qui réclamaient la pêcherie de Roncheville confisquée par le bailli, soi-disant pour se venger dudit Jean qui l’avait empêché d’entretenir des relations adultères avec sa mère. (Olim I f°59 Archives de l’Empire -Actes du Parlement tome I p.128)

L’ami des monuments et des arts – Excursions d’érudits, d’artistes, d’amateurs fondés par Charles Normand
Manoir de Lausier à Canapville.
Qui mentionne la vente faite par Benest de Launoy à Guillaume de Berteville de la franche vavassorerie de Canapville, avec l’hostel, la cousture, les terres, les dignités, hommes, hommaiges en dépendant; puis le bien tut vendu à Jehan du Fossey, prêtre, qui le transmit à son frère et à sa descendance.

La Vieillesse de Corneille, 1658-1684 – Georges Couton.
Corneille a encore deux sœurs vivantes en 1658. Marie était née trois ans après lui (42). Elle est mariée, et apparemment bien mariée, à une date indéterminée : son beau-père puis son mari exercent des charges de la moyenne robe ; mais leur famille tire surtout considération d’importantes propriétés au pays d’Auge, dans le voisinage de Pont-l’Evêque; leur résidence, le manoir de Canapville (Manoir de Prêtot), a belle allure. La sœur de Corneille est sans doute morte là, à une date indéterminée, après 1664.

Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle – Vte A. Révérend.
La maison de Mathan, originaire de Normandie, est d’ancienne chevalerie et connue depuis Jean, sgr de Mathan, près de Caen, cité avec son fils à la conquête d’Angleterre, et dans des actes de donation au prieuré de Saint-Victor, en 1096. Elle a été maintenue dans sa noblesse en 1463 et 1666, et a formé de nombreuses branches : 1° Celle des sgrs de Mathan, Longvilliers, Vains, Pierrefite, éteinte à la fin du XVIII e siècle; 2° Celle des sgrs de Canapville, éteinte au XIX e siècle; 3° Celle des sgrs de Longvilliers, éteinte au commencement du XVIII siècle; 4° Celle des sgrs de Semilly, barons de Saint-Ouen le Brisoult, qui était représentée au dix-neuvième degré, par Bernardin qui suivra; 5° Celle des sgrs de Beaucoudray; 6° Et celle des sgrs de Than, éteinte vers 1600.

Généalogie de la famille Le Cordier – Henry Le Court.
Damoiselle Marie Pierre épousa (en 1532) Pierre du Fossey, Esc. Sr de Lozier, à Canapville (Recherche de 1540, Mss. de Lierremont n° 286). De cette alliance sont descendues notamment les familles Carel de Cresseveulles, Costart de Méry et leur postérité.

DIVERS:

Saint-Martin-aux-Chartrains.
Me. Jean-François de Lannoy des Marres, d’une famille notable du pays d’Auge; il résigna sa cure le 17août 1764.
Aprés lui. cette cure fut successivement occupée par MM. Vasse oncle et neveu qui vivaient encore en1791 refusèrent à l’envi le serment schismatique.
Depuis quelques années Saint-Martin, privé de desservant est réuni pour le culte à Canapville sa voisine.

1412-1696 – Vicomté d’Auge
Comptes, livres de plaids des sergenteries de Pont-l’Evêque, Bonneville et Canapville et de la baronnie de Roncheville, gage-pleige de Saint-Clair-en-Auge.
– Cité in Suzanne d’HUART.Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I–Fonds de Dreux (300 AP I,524), Paris, 1976, p. 207.

3 – Archives ShL:

CHARLES VASSEUR :
– “Transcriptions.doc” Fascicule III page 63, page 197, page 199, page 219, page 228, page 230, page 234, page 248, page 251.
– « Doyenné de Touques » :
6 – CANAPVILLE –Kenapevilla – Canapevilla – Canappevilla –Canapvilla
Sous l’invocation de Saint Sulpice
Patronage:
14e siècle dominus Rex
16e siècle dominus de Clériaro
18e siècle le chapitre de Cléry

Curés:
Dumont 1764-1774
Le Vasseur 1785-1787

Déclaration de 1751
Patron; le Roi
Collateur; l’Evêque
Présentateur : le chapitre de Cléry
Curé : Jacques Dumont

Par. de Saint-Sulpice;
patr. le roi, puis le chapitre de Cléry.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Touque.
Génér.de Rouen,
élect. de Pont-l’Evêque; siège d’une des deux sergenteries de l’élection de Pont l’Evêque.

Fief et franche vavassorie de la vicomté d’Auge, le moulin de Vaseul, à Canapville, dépendait aussi de la vicomté d’Auge. Canapville, quart de fief, 1450 (arch. nat. P. 272, n° 254).
De l’élection de Pont l’Evêque, sergenterie de Bonneville et Canapville – 9 feux privilégiés et 46 feux taillables.
Les Ducs de Normandie y avaient une pêcherie et une vacherie
Le chapitre de Lisieux avait un tiers des dîmes de Canapville, le Prieur de Ste Barbe un tiers depuis 1250, et le curé le reste.

FONDS Arthème PANNIER:
NE 12.1 : 1er carton « Communes ». – Canapville.

FONDS DUVAL Georges – 2S Calvados divers
2S378 – Canapville: manoir (plans)

FONDS STURLER – PHOTOS ET PELLICULES
BOITE 57
57 Q – Passage …niveau Canapville avril 82
Pellicules 24/36 couleur

Archives NEDELEC Communes.
Com.11.1.-1-Canapville-Notes historiques.
Com.11.1.-2-Canapville-Le Manoir de Prétot.
Com.11.1-3-Canapville-Le manoir des Evêques.
Com.11.1-4-Canapville-Vie de la commune 1988-2006.

FONDS BOUDARD: SOUS-SERIE 2F B
ECHEVECHE de LISIEUX (11 cartons) – INVENTAIRE
9e cartons –
2FB124 – 1764, baronnie de Canapville.

Fonds Etienne Deville.
Carton n° 3
C3/27 Fiches concernant : Canapville (calvados).

FONDS CAILLIAU: – Sous-série 3 F – INVENTAIRE –
– 3F 61bis-1774 – Canapville, dette – BONHOMME Charles, Canapville
-3F-139 – CONTRATS DE MARIAGE
DUBOSC Nicolas Canapville LELIEVRE Marie Mesnil-Eudes 1/6/1749
– CONTRATS DE MARIAGES 1564-1749
Extrait du Carton 6/16
1743 31 décembre – Contrat de Mariage de Louis Ballan demeurant à Canapville, fils de feu jean et de Michelle Bordeaux et Marie Dorléans, demeurant à Auvillard, fille de Feu Pierre et de Anne Boutigny.

FONDS ANCIEN 1F:

Archives SHL. 1F802 :
– 1848 : Enquête commerciale, artisanale et industrielle concernant la région de Pont-L’Evêque (Bonneville, Canapville, Clarbec, Drubec, Englesqueville, Pont-L’Evêque, St Arnoult, St-Hymer, St Etienne la Thillaye, St-Martin aux Chartrains, Ste-Melaine, Surville, Tourgéville, Touques, Tourville, Trouville, Villerville.
– 1765 1F87 – 5 août 1765 :
Procédure entre Pierre Goubin boulanger en la paroisse de Canapville et Marie de Carieta de Condorcet évêque de Lisieux.

Fonds Et. Deville – Arch. SHL 9FB – 3.
Copie, dossier Achats, échanges. Doc. vu par lui dans les Arch. du Manoir le Mire, à Canapville.
1490, 13 juin – Troyes – Touques, La Haye du Theil
» Charles, par la grâce de Dieu, roy de France au maistre des eaux et forests parch. mutilé … son lieutenant salut. humble supplication de notre bien amé Apparoc, escuyer, seigneur du fief de sainte Marie … avons recue contenant que à cause de son fief dont le manoir et principal hostel est situé et assis près de nostre forêt de Touque et Haye du Teil, il a droit de prendre et avoir certaines droictures, en lad. forest et Haye du Theil, et à cause de ce nous est redevable chacun an en dix sept sols de rente. Et combien que icelle rente ait esté toujours paiee par lui et ses predecessuers en encore continué chacun an a la recepte de la viconté d’Auge ce nonobastant pour ce que les propriétaires dudit fief cappables de ledit de Compiengne qui tenoient le party et obéissance de notre tres cher seigneur et ayeul le roy Charles que Dieu absoille durant le temps que les Angloys nos anciens ennemys occupoient notred. pais et duchié de Normandie avoient habandonné le pais et la joissance dud fief et droiz dicellui et depuis la reducion de notred pais et nont, sesd prédécesseurs, fait demeure ne residence aud. manoir jusques naguères que led. suppliant est venu à la joissance dud. fief par quoy lesd. droictures ont esté discontinuées et pource que ledit suppliant doubtoit que nos officiers vousistent faire aucune difficulté de lui souffrir la joissance de sesd. droictures pour le terme à venir soubz umbre de la discontinuité depuis aucun longtemps neantmoins et quil vouqs en face et paie a raion dicelle droicture lesd. xvij s. de rente … » Le roi autorise le suppliant à user de ses droictures moyennant le paiement de la rente

1648, 13 juillet –
Florent Brunet, boucher, demeurant à Saint-Martin-aux Chartrains, adhère à une clameur lignagère qui lui avait été signifiée par le sergent Janon requête de Guillaulme Ballan, écuyer, sieur des Prays, conseillé du Roy, lieutenant de robe courte en la prévôté générale de Normandie, à propos d’une portion de terre nommée le Pré des Aulnaies, à Canapville, vendue le 21 avril 1648.

1657, 12 juin –
Guillaume Ballan, conseiller du roi, lieutenant de robe longue en la prévôté générale de Normandie, demeurant à Canapville, baille à fieffe à Jean Duneveu, une pièce de terre et une maison sise à Saint-Etienne-la-Thillaye, moyennant 55 livres et 2 poulets de rente, et pour bien prouver a propriété il baille en même temps une copie qu’il avait du 30 juin 1655, mais comme le fermier étant mort ne payait pas régulièrement sa rente il arriva que le 31 décembre 1660, le procureur de Guillaume Ballan fit saisir un evache de poil roux appartenant à Laurent Duneveu héritier de son oncle pour s’assurer le paiement des arrérages en retard.

1664, 26 décembre.
Devant les tabellions de Pont-l’Evêque et Touques, Jean de Carville, écuyer, demeurant à Ners, vicomté de Falaise et Olivier Guérin, écuyer, sieur de Saint-Léger, procèdent au partage de la succession de feu noble homme Guillaume Ballan. Le premier lot comprenait le lieu où ledit Ballan faisait sa demeure, comprenant 8 corps de logis et huit et huit tonnes se trouvant dans la maison; 11 pièces de terre, le Moulin de Tacue (ou Tacul) avec ses droitures et dépendances.
Le 2e lot 18 pièces de terre sises à Canapville, Englesqueville et Saint-Martin-aux-Chartrains et des rentes annuelles en argent et en nature s’élevant à la somme de 154 livres 10 sols 6 deniers, 6 poules et 1 chapon.
Les héritiers devaient payer à Marie Corneille, chacun 400 livres pour sa part de la succession par chacun an. Jean de Carville, en qualité d’aîné choisit le premier lot. L’acte est passé à Canapville le vendredi après midi 26e jour de décembre 1664, en présence de Pierre Ballan, sieur de la Champaigne, demeurant à Honfleur et Jean Cavelier, demeurant à Canapville.

1673, 23 juin – Canapville
Reconnaissance de rentes seigneuriales dues à S.A.R. Mademoiselle, pour terres à Canapville, par Adam Estièvre, receveur des tailles à Pont-l’Evêque, et autres. Note y relative: 1677.
= Arch. SHL. FL 772

Insinuations

Une description de l’église par Pannier et une autre datée d’août 1860.
Description de la cloche
L’an 1772 j’ai été bénie par Messire Jacques Dumont, curé de ce lieu doyen de Touques, et nommée Elisabeth Jean Bapte par Messire Jean Baptiste de Mire, capitaine général commandant le guet de la capitainerie garde côtes de Touques et Noble Dame Barbe Elisabeth de Gouy dame et baronne de St Samson, Surville et le La Roque-sur-Rille et autres lieux, épouse de Messire Guillaume Anthoine Scott, baronnet d’Angleterre, ancien capitaine de cavalerie, commandant la capitainerie d’Honfleur et lieutenant du Roy de la ville de Pont-Audemer.
Charles Valsemer, trésorier comptable RV
Ecusson du fondeur : Lavillette Lisieux.
(Cette cloche a été cassée dernièrement (Journal d’Honfleur 15 septembre 1861) les trois cloches qui doivent composer la nouvelle sonnerie seront fondues au Mans dans les ateliers de Monsieur Ernest Bollée)

Olim Tome I p.302 An 1269 texte en latin signé Juilanus

Il existe tout près de l’église et sur le bord de la route un manoir en bois du 16e siècle qui présente un grand intérêt (voir le dessin ABC d’Archéologie tome II p.226)
A l’entrée du village s’élève un curieux manoir du 16e siècle dont Monsieur Bouet a fait un joli dessin pour la Statistique Monumentale du Calvados que publie Monsieur de Caumont. Ce manoir seigneurial se compose de plusieurs bâtiments d’exploitation disposés autour d’une cour de forme irrégulière. L’habitation du maître, placée à l’entrée de la cour à droite, se reconnaît facilement à ses grandes lucarnes, à la tourelle d’escalier et à ses deux étages. Le rez-de-chaussée est percé d’une grande et d’une petite porte. Un colombier carré s’élève au milieu de la cour (A.Pannier -Journal d’Honfleur 15 septembre 1861)
On a trouvé près de l’église des tuiles romaines.

1743 31 décembre – Contrat de Mariage de Louis Ballan demeurant à Canapville, fils de feu jean et de Michelle Bordeaux et Marie Dorléans, demeurant à Auvillard, fille de Feu Pierre et de Anne Boutigny.

Voir aussi le site:Villes et villages du Calvados

CAMBREMER

Archives du Calvados.
CAMBREMER
I. Dioc. de Bayeux (Exemption). Baill. et maîtrise de Pont-l’Evêque. Gr. à sel de Danestal. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont- l’Évêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; ch. – L. de canton (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont-l’Évêque); ch. – L. de canton ( Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 891 hab. ( 1911). Sup.: 1254 hect. 89 a. 34 c.
ADMO Gale. Délibérations (2) , depuis le 15 germinal an IX.
ÉTAT- CIVIL (3 ). Baptêmes, mariages et sépultures , depuis 1652.
Délibérations du commun. 1674-1687 , 1709 , 1713. — Audiences de contrats. 1652-1671. Notes de comptabilité, etc. , passim.
DIVERS. — Aveu à Fr.de Margeot, pour la vavassorerie de Bellengreville , à Saint-Germain-la- Campagne. 1783 (1 p. ) La conservation actuelle de cette pièce, notée par l’inspection de 1895, n’a pu être contrôlée.
Voir. , les délibérations de la municipalité cantonale de Cambremer. 12 ventôse an V- 1er frimaire an VII ( Reg. ); arrêtés de grande police. 1er pluviose an VII-5 prairial an VIII ( Reg. ); affaires diverses. An II
an VIII (2 liasses).

CANTON DE CAMBREMER. CAUMONT Arcisse de – Statistique monumentale du Calvados
Il y a 31 communes dans le canton de Cambremer,à savoir :
St.-Aubin-Lébisey, Les Authieux-sur-Corbon, Auvillars.Beaufour, Beuvron, Bonnebosq, Brocotte, CAMBREMER (chef-lieu), La Chapelle-Hainfrey, Clermont, Corbon, Druval, Notre-Dame-d’Estrées, St-Eugène, Formentin, Le Fournet, Gerrots, St.Gilles-de-Livet, Grandouet, Les Groseilliers, Le Ham, Hottot, Léaupartie, Montreuil, St.Ouen-le-Pingt, Pontfol, Repentigny, Le Roque-Beugnard, Rumesnil, Valsemé, Victot.

Les noms des communes de Normandie- Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand.
550. — Cambremer (ch.-l. c, C.) :
[Abl. ?] Cambrimaro 690 : de Lasteyrie, Cartul. gén. Paris, n 12.
t. I, p. 19 (cit. orig., Arch. Nat.,K 3, n° 3 bis); Cambremer [1035-1037] : A.d.G., NL Calv. 911-1066, dans Ann. deNorm., II, 1952, p. 223.
Origine indéterminée; la finale présente une apparence germanique continentale.

Archives du Calvados:
Cambremer (Calvados)
Canton actuel : Mézidon-Canon
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14126

Histoire administrative :
La commune fusionne avec Grandouet, Saint-Aubin-sur-Algot et Saint-Pair-du-Mont par l’arrêté du 26 décembre 1972 sous le nom de Cambremer.
A partir du 1er janvier 2019, Cambremer fusionne avec Saint-Laurent-du-Mont pour former la commune nouvelle de Cambremer.
TA Saint-Laurent-du-Mont (Calvados; jusqu’en 2018) – Saint-Pair-du-Mont (Calvados; jusqu’en 1972) – Saint-Aubin-sur-Algot (Calvados; jusqu’en 1972) – Grandouet (Calvados; jusqu’en 1972).

On appelle exemption de Cambremer ( de Camera Osmarii ) un district de 9 paroisses situées dans le diocèse de Lisieux , lesquelles, pour le spirituel , dépendent de
Mgr l’évêque de Bayeux . Cette exemption est surnommée : de Cambremer , par rapport à la paroisse de ce nom , qui est la principale du canton . C’est un chef -lieu de sergenterie qui dépend de l’élection du Pont-l’Évêque, sous la généralité de Rouen . De 19 paroisses qui composent la sergenterie, 9 sont reconnues pour être du diocèse de Bayeux , savoir : Cambremer, Saint- Vigor. de Crèvecoeur, Saint-Pair-du-Mont, Saint Laurent-du-Mont,
Montreuil , Grandouet , Saint- Ouen-le- Paingt , Manherbe et Prédauge, avec l’abbaye du Val-Richer, de l’ordre de Citeaux.

Carte de l’exemption de Cambremer :

Baronnie De Cambremer
Possédée par l’Evêque de Bayeux, dont la teneure est contredite par ledit Evêque ,
est assise en la paroisse de Cambremer , dans le territoire du vicomte d’Auge, et,
néanmoins , ledit sieur Evêque prétend que ladite baronnie est incorporée à son
Evêché, et partant qu’elle relève , par un même moyen , directement du Roi . Elles avaient été, dit-on, cédées par l’évêché de Bayeux en échange de la baronnie de Nonant.
Antérieurement, Cambremer, qui depuis appartint à l’évêché de Baïeux, et qui est dans le Pays-d’Auge, fesait partie du Lieuvin: c’est ce que prouve un testament (1) cité par M. Le Prevost dans l’Annuaire Historique de 1838.
(1)Cambrimarum in pago Lexoino. Peut-être pourtant, Pagus Lexoïnus est-il là pour dioecesis Lexoviensis. Il faut alors supposer que Cambremer a jadis appartenu au diocèse de Lisieux. Ou est à cet égard, comme à tant d’autres, réduit à des hypothèses.

De la Baronnie de Cambremer relèvent les fiefs qui ensuivent :

    • Le fief du Fresnay, assis à Cambremer, possédé par Nicolas Chéron, Ecuyer. sieur du Fresnay
    • Les fiefs du Fresnay et Castillon, assis à Cambremer, possédés par Guillaume Cappel, Ecuyer, Avocat.
    • Les fiefs de La Planche, Hesbert, Mesnil et l’Espinay-Lucas, assis à Estrées.

Du fief de La Planche relève : voir Notre Dame d’Estrée

La baronnie de Cambremer, ayant droit de haute justice, appartenait l’évêché de Bayeux. Elle possédait les fiefs terre et seigneurie de Crèvecoeur-en-Auge d’où relevaient :

  • Fief de Vendeuvre, par un fief entier;
  • Fief entier de Canchy; – Canchy, canton d’Isigny. Fief de chevalier mouvant de la baronnie de CAMBREMER
  • Fief de Fumichon, (le sixième de) assis à Saint-Pair-du- Mont;
  • Fief Lorice, dit de Castillon, assis à Cambremer,
  • Fief de Saint-Laurent-du-Mont, au même lieu;

Fief de Manerbe, dit l’Honneur de Manerbe, d’où dépendaient un quart de fief, dit le Fief de Pontfol, un sixième de fief, nommé le Fief de Victot

  • Fief à l’Épée [Épée (L’), fief de la baronnie de Cambremer, sis au Pré-d’Auge, 1460 (temp.de l’évêché de Bayeux)
  • Fief du Mont-Rôti, au Pré- d’Auge, fief de la baronnie de Cambremer. Mont Rosty, 1660 (temp. de l’év. de Bayeux).
  • Fief de la Plarique, assis en la paroisse d’Estrées;
  • Fief du Bers, assis à Cambremer,
  • Fief à la Brette, assis en la paroisse de Maisy;
  • Fief à Grandouet; un quart de fief.
  • Fief entier de chevalier de Montreuil, paroisse de Montreuil, 1460 (aveu de l’évêque de Bayeux).
  • Fief de la Brette à Magny, ressortissant a la baronnie de Çambremer.
  • Fief dit l’Honneur de Malherbe, relevant de la bar. de Cambremer, 1460 (av. du temp. de fév. de Bayeux).
  • Fief du Petit-Grandouet consistant en cinq aînesses.
  • Fief d’Argentelle, huitième de fief de la bar, de Cambremer, 1620 (rôle des fiefs de la vicomté d’Auge, p. 351).
  • Fief de la Vipardière, 1630 (fiefs de la bar. de Cambremer).
  • Fief Amaury-Monstereul (Plein fief) mouvant de la vicomté d’Auge, 1462 (aveu de Thomas Boutin, Brussel). Plein fief de Montreuil et moulin, relevant du Fief de la Planche, baronnie de Cambremer, et s’étendant à Saint-Ouen-le-Pin, 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge). Le doyenné de Montreuil appartenait à l’archidiaconé de Gacé.
  • Fief Fumichon, à Saint-Aubin (sur Algot), relevant de Cambremer.
  • Fief de la vicomté d’Auge, ressortissant à la sergenterie de Cambremer.
  • Fief Saint-Laurent-Du-Mont, Fief relevant par demi-fief de haubert de la baronnie de Cambremer, et dont relevaient le quart de fief de Cassé et le huitième de fief Guerin 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge).
  • Fief de Vendoeuvre, canton de Morteaux-Couliboeuf, Fief de haubert relevant de la baronnie de Cambremer, appartenant à l’évêché de Bayeux;
  • Fief de Victot-Pontfol, Fief de haubert, mouvant de la vicomté d’Auge, autre fief mouvant par sixième de fief de la baronnie de Cambremer, à l’évêché de Bayeux;

– Tènement de Saint-Pair-du-Mont, relevant pour un sixième du fief de la baronnie de Cambremer.

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados C. Hippeau.
Cambremer, ch.-l. de canton, arrond. de Pont-l’Evêque. — Cambrimarum in pago Lexovino, 699 (Par-dessus, Diploima, t. II, p. 210). — Cambromerium, 1175 (ant. cart. eccles. Baioc. p. 443).
Par. de Saint-Denis, patr. le chapitre de Bayeux.
Dioc. de Bayeux, chef-lieu d’exemption. Génér. De Rouen, élect. de Pont-l’Évêque, chef-lieu de sergenterie L’exemption de Cambremer comprenait 9 paroisses dépendantes du diocèse de Bayeux, enclavées dans le diocèse de Lisieux , et à peu de distance de cette ville. Ces 9 paroisses étaient : Cambremer, Crèvecoeur, Grandouet, Manerbe, Montreuil, le Pré-d’Auge, Saint-Laurent-du-Mont, Saint-Ouen-le-Paing et Saint-Pair-du-Mont. Elles avaient été,
dit-on , cédées par l’évêché de Bayeux en échange de la baronnie de Nonant.
La baronnie de Cambremer, ayant droit de haute justice, appartenait à l’évêché de Bayeux. Elle possédait les fiefs , terre et seigneurie de Crèvecoeur-en-Auge , d’où relevaient le fief de Vendeuvre, par un fief entier; le fief entier de Canchy; le sixième de fief de Fumichon, assis à Saint-Pair-du-Mont; le fief Lorîce, dit de Castillon, assis à Cambremer; le fief de Saint-Laurent-du-Mont , au même lieu; un quart de fief, dit le fief de Pontfol; un sixième de fief, nommé le fief de Victot; le fief de Manerbe, dit l’Honneur de Manerbe, d’où dépendaient
le fief à l’Épee et le fief de Mont-Rosti, au Pré-d’Auge ; le fief de la Planque , assis en la paroisse d’Estrées; le fief du Bers, assis à Cambremer; le fief à la Brette , assis en la paroisse de Maisy ; un quart de fief à Grandouet; le fief entier de chevalier de Montreuii, paroisse de Montreuii, 1460 (aveu de l’évêque de Bayeux).

Bais (LE), BRUYÈRES (Les), CADRAN(LE), le, Cantepie, Catillon (LE), Chêne-de-Beauvoir (LE), [Corneries (Les) Cornières,1868 (état-major], Cour-au-Berger (LA), Cour-au-Guérin (LA)*, [Cour de la Planquette (LA) Planqueta, 1230 (parv. lib. rub. Troarn.)], Cour-de-Montaval (LA), Cour-d’Étrévigne (La), Engerville, Englesqueville, Etrevigne, Fontaines (Les), Fresnay (LE), LIEU-BONNET (Le) Lieu-Mancel (Le), Mesnil (Le), Mondeaux (Les), [ Montargis (Le) Mons Hargis, XIIIs° (ch. de Saint-André-en-Gouffern n° 257). Prioratus de Monte Hargioe, XIVs° (pouillé de Lisieux, p.44). Mont Afgis, 1730 (d’Anville) Montargy, 1868 (Simon)], Montaval, Mont-de-la-Roche (LE), Nouveau-Monde (Le), Petit-Clermont (LE), ROSIÈRE (LA), Trévignes, Vasserie (LA), Vergerie (LA),
* (1) Si Guérin est un patronyme fort ancien en Normandie, il semble l’être aussi dans quelques régions françaises; en Haute-Savoie, Guérin est le Saint-patron du diocèse de Thonon et, dans cette région, est à l’origine de plusieurs fondations monastiques au XIème siècle. La toponymie régionale garde la trace de cette famille en plusieurs endroits, « La cour Auguérin » se trouve au bord de l’ancienne voie romaine.

1 – BIBLIOGRAPHIE.
2 – PIECES JUSTIFICATIVES.
3 – ARCHIVES SHL.

1 – BIBLIOGRAPHIE

Archives du Calvados, Monographie de la commune de Cambremer.
L’architecture en pan de bois dans Guide de Pays du Canton de Cambremer, Cambremer, Association pour le développement et la Promotion du Canton de Cambremer, 1992 ( Caen, A.L.B.M.T.), pp. 45-47
BAUER Eric, Evolution du prix de la terre et du mouvement de la propriété dans le canton de Cambremer (1845-1899), Mémoire maîtrise, Université de Caen, 1976
BERTIN Dominique. Introduction à une étude de l’époque gallo-romaine en Basse-Normandie.
BILLY Jacques et HUET Christiane, Le Pays d’Auge, ses richesses, ses beautés, s.l.s.d. (Condé-sur-Noireau, 1983), 158×240, 197 p., ill.
BOSQUET Amélie, La Normandie romanesque et merveilleuse, Paris et Rouen, 1845
( chanoine de Cambremer )
BOURRIENNE abbé, « Le dénombrement du Temporel de l’Eveschié de Bayeux (1460) », Baiocana, 2, 1910, pp. 3-15; 49-56; 145-154
Crévecoeur: p. 145-146 ( Victot, Pontfol, Castillon, Cambremer; Honneur de Manerbe : pp. 147148 ( Fief de l’Espée au Pré-d’Auge, Mont-Rosty, La Planque, Bers, Brette, Grandouet; Saint-Laurent-du-Mont : pp. 148-149 ( fieu Jean Gosse, Denis Guérin; Montreuil ( Cambremer, Saint-Ouen-le-Pin )
BRYE Hubert de, En flânant dans le Pays d’Auge – Vallées de la Touques et de la Dives, s.l.s.d. (Caen, Bigot), 217 x 270, 116 p.
BUREAU Dr. Jean, « Le Manoir du Bais », PAR, 11, N° 1, Janvier 1961.
BUREAU Dr. Jean, « Auvillars – Manoir de la Bruyère », PAR, 15, 1-1965
BUREAU Dr Jean, Le Montargis dans Art de Basse-Normandie, Numéro spécial, N° 42 (1967), pp. 50-51, ill.
B.C. Guizot et le Val-Richer dans Art de Basse-Normandie, Numéro spécial, N° 42 (1967), pp. 37-44
Le Canton de Cambremer dans Guide de Pays du Canton de Cambremer, Cambremer, Association pour le développement et la Promotion du Canton de Cambremer, 1992 ( Caen, A.L.B.M.T.), pp.
CANET N., « Auvillars – Manoir presbytéral » AAN, 145, 1987 (1988), pp. 41-42, ill.
CAUMONT Arcisse de, Statistique monumentale du Calvados, t. IV, Caen, Le Blanc-Hardel, 1862
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 171.
COTTIN Michel, Notes sur les hôpitaux du Pays d’Auge in L’Art de soigner en Pays d’Auge – Catalogue de l’exposition, Histoire et Traditions Populaires – Foyer rural du Billot, N° 28, juin 1988, pp. 65-76
Maladreries de Bonnebosq, Cambremer, Corbon.
COTTIN Michel, « Notes sur quelques moulins du Pays d’Auge et du Lieuvin en 1796 », Histoire et Traditions populaires – Foyer du Billot, n° 29 12-1989, pp. 41-59 Canton de Cambremer
COTTIN Michel, Acte de la vente de l’Hôtel de La Roque à la ville de Lisieux (1er février 1771), Communication SHL, Mai 1990.
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COTTIN Michel, Canton de Cambremer. Biliographie dans Guide de Pays du Canton de Cambremer, Cambremer, Association pour le développement et la Promotion du Canton de Cambremer, 1992 ( Caen, A.L.B.M.T.), pp. 87-91
COUZY Hélène, « Les châteaux de Cricqueville et de Victot et l’architecture polychrome en Normandie orientale « , CAF, 132, 1974 ( 1978 ), pp. 118-138: p. 130 ill.)
DANDURAND Michel, « Le Manoir du Bais », AAN, 145, 1987 (1988), pp. 53-54
DANDURAND Michel, « Auvillars – Manoir de la Bruyère », AAN, 145, 1987 (1988), pp. 38-40 ill.
DANDURAND Michel, « Bonnebosq – Manoir du Champ-Versan », AAN, 145, 1987 (1988), pp. 35-38, ill.
DETERVILLE Philippe, Grands et petits manoirs du Pays d’Auge, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1982, 250×330, 312 p.
DETERVILLE Philippe, Le charme discret des manoirs du Pays d’Auge, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1985, 250×330, 317 p.
Le Manoir du Bais, Victot, pp. 250-255.
DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1989, 250×330, 301 p.
Formentin, pp. 101-103;
DEVILLE Etienne,  » Fondations religieuses (Guillaume Morisset, Formentin, Rocques) », BSHL, N° 23, 1918, pp. 2-3
DETERVILLE Philippe, Le Canton et son patrimoine dans Guide de Pays du Canton de Cambremer, Cambremer, Association pour le développement et la Promotion du Canton de Cambremer.
DUMONT René, La prairie trop naturelle du Pays d’Auge septentrional dans Voyage en France d’un agronome, Paris, 1954, Ed. Médicis, (1956), 485 p. pp. 389-406
DUVAL Georges, Les églises dans Guide de Pays du Canton de Cambremer.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 515.
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE.
FOUQUES Charles, « La création de la Milice Nationale à Cambremer en 1789 ».
FOUQUES Charles, « Le testament du sieur de Montreuil », PAR, 42, N° 2, Février 1992, pp. 30-32
Henry de Malfilatre – de Malfillastre sieur de Montreuil et de Cesny-aux-Vignes; Jean Le Gouez, sieur de Cambremer; Jean d’Agier, écuyer, sieur de Rufosse.
FOURNIER Dominique : note de toponymie : Cambremer, Fauguernon, Firfol – Bulletin Le Billot n°47 Sept.1994
FOURNIER Dominique : les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie noirmandes BSHL n°61, décembre 2006. p 45.
FOURNIER Dominique : Les noms de lieux de l’ancien canton de Cambremer.
FOURNEE Dr. Jean, « Formentin – Eglise », AAN, 145, 1987 (1988), pp. 52-53
FREGNAC Claude, Merveilles des châteaux de Normandie – Préface de Michel de Saint-Pierre, (Paris 1966), p. 327
FRONDEVILLE Henri de, « Une charte d’inféodation de Richard de Formentin à Jean d’Asnières, avec des remarques inédites de Léopold Delisle », BSHL, N° 25, 1920-1923, pp. 43-47
FRONDEVILLE Henri de, Notice biographique sur le Président de Frondeville (1757-1816), s.l ( Joigny, Imp. Vulliez); 1926, In-8°, 109 p. ( Tiré à 50 ex. hors-commerce )
Formentin.
FRONDEVILLE Henri de, « Les Seigneurs de la Roque et de Formentin du XIVe au XVIIIe siècle », BSHL, N° 27, 1926-1930, pp. 182-193
FRONDEVILLE Henri de, Le Compte de Gautier Du Bois, Vicomte d’Auge pour la Saint-Michel 1312 adressé à Pierre De Hangest, Bailli de Rouen. Publié avec une introduction et des notes, dans Mélanges – Documents, Quatrième série, Rouen-Paaris, Lestringant-Picard, 1951, in-8°, pp. 28-62 ( Soc. de l’Histoire de Normandie )
Formentin.
F.S.L., Les charmes de Beuvron dans Art de Basse-Normandie, Numéro spécial, N° 42 (1967), pp. 45-48
GUILMETH Auguste, Bourg de Cambremer, s.l.s.d., in-8°, de 7 cahiers, 56 p., incompl. ex. Et. D., n° 1168
GUILMETH Auguste, Notices sur diverses localités du département du Calvados – Bourg de Mézidon, Rouen, Berdalle La Pommeraye, s.d., in-8, 48 p.
= M.C. Ex. E.D., provenant de la Bibl. de Guillemare. incomplet de 48 p. imprimées comporte un cahier ms. de 16 p. contenant une suite de la notice sur Sainte-Barbe-en-Auge; p. 51 : Saint-Aubin-sur-Algot, Les Authieux-Papion, Biéville-en-Auge, Bissières; p. 52 : Le Breuil, Canon; p. 53 : Canteloup, Câtillon (Castillon-en-Auge); p.54 : Cerqueux-sur-Vie, Coupesarte, Saint-Crespin-en Auge; p. 55 : Crévecoeur, Croissanville; p. 56 : Doux-Marais, Ecajeul; p. 57 : Grandchamp, Saint-Julien-le-Faucon, Saint-Laurent-du-Mont; p. 58 : Lécaude, Saint-Loup-de-Fribois, Magny-le-Freule; p. 59 : Saint-Maclou-en-Auge, Sainte-Marie-aux-Anglais; pp. 59-60 : Méry-Corbon; p. 60 : Mesnil-Mauger; pp. 60-61 : Mirbel ou Mirebel; p. 61 : Monteilles, Notre-Dame-de-Livaye; p. 62 : Saint-Pair-du-Mont, Percy; p. 63 : Querville; p. 64 : Quétiéville, Soquence – 2e ex. E.D. Br. 1169.
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HENRY Jacques,  » Les Thierry de Repentigny « , BSHL, 1951-1952, pp. 49-77
HENRY Jacques,  » Un curieux épisode de la Révolution à Bonnebosq « , BSHL, 30, 1959-1960 ( 1961 ), pp. 38-38
HENRY Jacques, La légende de la Dame de Bonnebosq, Communication SHL, 26 juin 1962
HENRY Jacques, Notes pour servir à l’histoire de Bonnebosq in Art de Basse-Normandie, Numéro spécial, N° 42 (1967) p. 54-55
HENRY Jacques, Us et coutumes des Rogations dans l’ancien diocèse de Lisieux et l’exemption de Cambremer, Communication SHL 4 mai 1984
« Séance promenade du 28 juillet 1959 (manoir de Léaupartie – manoir du Bais – La Roque-Baignard – le Val-Richer – Formentin ) », BSHL., 1959-1960, N° 30, pp. 37-38
HENRY Jacques, L’abbaye du Val-Richer jusqu’à la Révolution, Art de Basse-Normandie, Numéro spécial, N° 42 ( 1967 ) pp. 31-36
HENRY Jacques, Sous la ramure des pommiers en fleurs. Regards sur le passé. Les monuments et les sites de la Route du Cidre, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1983, 160×243, 103 p., ill. (Photographies de Philippe DETERVILLE)
HENRY Jacques, G.A. SIMON, ancien Président de la Société Historique de Lisieux(1935-1958 ), Communication 16 décembre 1988.
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« Inventaire des Archives de la Société Historique de Lisieux  » ( du 15 Juillet au 1er octobre 1869 – pp. 1-30 ); Octobre, Novembre et Décembre 1869 – pp. 31-55 ). Communication et mémoires ( Mémoires de la Maison de Tournebu, M. du MESNIL-DURAND; Notes sur Auvillars pouvant servir à compléter la Notice de M. Vallée, L.de NEUVILLE; Plainte au gouverneur de Normandie par les habitants de Lisieux contre leur évêque – 12 août 1704, abbé LOIR ( Copiée de HIPPEAU ) pp. 56-57; pp. 1-14 table des noms d’hommes et de lieux des documents ci-dessus ), BSHL, Nos 1-2, 1869
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Classeur Construction Normandie – Tordouet – Saint-Christophe – Le Lieu-Binet – Vasouy – Glatigny, à Tourgville – Les Dominicaines, à Pont-L’Evêque – Le Breuil-en-Auge – Malou, à Norolles – La Cauvinière – Le Manoir du Désert – Englesqueville – Saint-Hymer, Manoir du Fresnay – Fort-Basseville, à Ecajeul – Sainte-Marie-aux-Anglais – Grandchamp – Coupesarte – Bellou – Auquainville – Cambremer – Bouttemont, à Ouilly-le-Vicomte – Saint-Germain-de-Livet – Mesnil-Mauger – Auquainville ( Clichés abbé Bretocq et Esteve )
TOURET Alain, « Deux justices de paix du Calvados au début de la Révolution: Bonnebosq et St.-Louis-de-Caen », Rev. historique de droit français, 1975, n° 1, p. 188-189 (résumé)
TURNER N., Account of a Tour in Normandy, Londres, 1820 (chanoine de Cambremer )
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VALETTE L., Notice sur des objets découverts aux environs de Pont-L’Evêque et de Cambremer de 1890 à 1893, Caen, 1912

Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790) Sous-série 1B
1 B 5679-5781 Année 1786. 5680 Marie Madeleine Gosse, veuve de François Lemoine contre Louis de Grimouville et Catherine Legouez de Cambremer son épouse : fief de Vasouy, près Honfleur (673) (1731-1786).
(673) Appel du bailliage de Honfleur.

Notes Sur Le Canton De Cambremer:

Parmi les 24 communes de l’actuel canton de CAMBREMER – qui en comptait 31 au lendemain de la Révolution – trois d’entre elles : Cambremer, Beuvron, Beaufour-Druval et Bonnebosq, possèdent un bourg, véritables capitales touristiques.
A notre connaissance, seul celui de Beuvron a fait l’objet d’une étude assez exhaustive. Cambremer est un bourg ancien assez pentu au fond d’un cul-de-sac affluent du Grandouet – et la vue en arrivant de l’est, par la route qui vient du Cadran est saisissante. Prenez la gravure type du calendrier des Postes, herbage pentu, microscopique et opulent, haie d’aubépine masquant une discrète chaumière à colombage, ruisseau confidentiel et, brochant sur le tout, des centaines de nuances différentes évoluant subtilement du blanc au rose, vous êtes assurément autour de Cambremer, capitale du cidre.
 » Dans le bourg, les maisons n’ont peut-être pas le charme ostentatoire de celles de Beuvron, mais c’est par sobre modestie plus que par mauvais goût. La brique rougeâtre y est beaucoup plus répandue, se révélant ainsi non moins noble lorsqu’elle sert effectivement une saine, originale et rurale architecture, la banalité n’appartenant qu’aux pavillons de banlieue et aux gendarmeries polycopiées de Dunkerque à Perpignan – il y en a aussi hélas à Cambremer. Et tout ceci, je n’hésite pas à le répéter, au printemps, dans un écran de fleurs de pommiers nulle part égalé.
Le paragraphe en italique est à l’évidence tronqué. Il semble concerner Bonnebosq.
 » La place centrale abritait autrefois le cimetière tout autour d’une église « ,et Bonnebosq ( La courte note incluse in Nodier, Charles – J. Taylor et Alph. De Cailleux, Voyages pittoresques et romantiques dans l’Ancienne France, t.III.- p. 12. ne donne que l’indication suivante  » Bonnebosq, bourg bâti au fond d’un vallon, à trois lieues de Pont-L’Evêque, a une église en partie romane…  » semble extraite de la Statistique monumentale de A. de Caumont. Elle est reprise en dernier lieu par J. Lalubie :  » C’est un amusant village en arc de cercle où les maisons en brique ou en colombage semblent se blottir craintivement les unes contre les autres. Tout près de l’église, leur arrière en encorbellement essenté d’ardoise domine la Dorette. )
 » La route qui remonte vers le nord et vers les carrefours aux noms évocateurs de Fosse-aux-Anglais et de Petit-Malheur, dessert à main droite un joli lavoir, et à main gauche l’ancien manoir sur sa motte. Comme à Auvillars, il s’agit d’une moated site tardive, plus rurale que stratégique; elle se repère au-delà du chevet de l’église par le formidable tilleul planté en son centre.

 » A Bonnebosq, Caumont vit une église romane du XIIe siècle dédiée à Saint-Martin, avec contreforts plats, corniche à modillon et arcatures aveugles sur colonnettes autour du choeur, retouchée au XVIe siècle (façade occidentale) et éventrée de fenêtres cintrées XVIIIe siècle. Une chapelle méridionale vouée à Notre-Dame s’ouvrait sur le choeur par une arcade ogivale XVIe siècle. La voûte de merrain et sa carpenterie étaient datées de 1492. Nous ne possédons que quelques notes. Quant au bourg de Beaufour-Druval il n’a fait l’objet semble-t-il d’aucune recherche.
Ces trois bourgs, Beuvron, Bonnebosq et Cambremer, le fait est remarquable compte tenu de leur proximité, possédaient autrefois des foires et des marchés qui en faisaient des lieux d’échanges privilégiés, indicateur d’une économie vivante basée sur d’une part sur la consommation locale mais aussi sur l’exportation des produits locaux. A ce sujet, l’étude de l’importance du trafic fluvial sur la Dives, avec des appontements semble-t-il aux environs de Corbon, mériterait une étude approfondie.
Prolongeant la remarque de Guilmeth pour le siècle précédent, au début du XXe siècle, l’activité tourne essentiellement autour des produits de la terre, élevage et cidres. Le canton ne possède pratiquement pas d’industrie hormis la Tannerie Pellerin à Bonnebosq A ce sujet, relevons les notices suivantes, la première sous la date du 15 octobre 1930 : « M. Miocque, contremaître à la tannerie Pellerin, à Bonnebosq, le plus vieil ouvrier du Calvados, est nommé chevalier de la Légion d’Honneur » et la seconde le 30 du mois suivant : »La commune de Bonnebosq fête M. Miocque, le plus vieil ouvrier du département, récemment promu chevalier de la Légion d’honneur. La remise de la croix au légionnaire est faite par M. Flandin, député du Calvados, au cours d’un grand banquet qui regroupait près de 80 convives ».
Comme en beaucoup d’autre lieux, la « nationalisation » de la Justice, de l’enseignement, le développement de la notion d’administration, l’introduction de nouveaux moyens de communication, transformèrent ces modestes villages de l’Ancien Régime, particulièrement lorsqu’ils eurent la chance d’être élevés au rang de chef-lieu-de-canton – ce qui fut le cas de Cambremer et pour un temps de Bonnebosq – en petites capitales administratives. C’est de cette promotion que vint pour une bonne part leur expansion territoriale et la construction de maisons ou d’édifices publics appropriés.
Le cas de Bonnebosq est parfaitement symptomatique. Grâce aux chronogrammes que l’on peut relever sur quelques façades – 1794 sur l’auberge, 1802 et 1809 sur deux maisons de pierre – l’on constate que pendant le court laps de temps où cette commune conserva le titre de chef-lieu, des constructions d’une importance significative s’y élevèrent, dont certaines sont d’une qualité et d’une recherche architecturale indéniables.
Un premier examen sans doute superficiel ne permet pas de déceler dans le bâti traditionnel à pan de bois, de constructions, à part bien entendu le grand logis de Beuvron, paraissant remonter au-delà des XVIIe ou XVIIIe siècles, Il s’agit alors de façades offrant une décoration en feuilles de fougère ou d’Y emboîtés.

Démographie:
LEVY Jean-Michel, « Y a-t-il eu un dénombrement général de la population en l’année 1793 ? », BSAN, 55 -1959-60, pp. 155-190
Bonnebosq (4.543) – Cambremer (4.869).

Vie Intellectuelle – CELEBRITES:
COLAS, Charles, né à Cambremer le 1° février 1839. Sculpteur, élève de Jouffroy. Ses principales oeuvres sont :
– Le repos de l’Amour – Buste de fillette, 1869 – Le Printemps, 1870 – L’enfant au hanneton, etc…..
– Portrait de la baronne Mayendorff ( terre cuite ), 1877 – Un enfant de Chiggia, ( plâtre 1880 ) – La mort de Viala ( statue, exposition de l’Union Centrale, 1884 – La République ( buste plâtre, ( 1887 ) in Dictionnaire biographique du Calvados, PARIS, Jouve, 1894

Promenade Architecturale:
L’examen du cadastre de CAMBREMER, dressé par DESPRES, et terminé le 1 septembre 1811, révèle que cette commune possédait alors un bourg de quelques maisons serrées autour de l’église.
L’importance de ses marchés, soulignée par exemple dans l’ouvrage de GUILMETH, semble peu en accord avec la faiblesse du bâti. Faute d’avoir pu étudier la matrice cadastrale, nous ignorons la destination de ces maisons, maisons particulières, auberges, maisons de commerce et d’artisans. L’essentiel des échanges portant sur le bétail de la proche vallée de Corbon, il devait évidemment exister un certain nombre d’activités liées à ces échanges.
L’étude du patrimoine ancien confirme d’ailleurs le peu d’ancienneté de ce bâti, qui pour l’essentiel de ce qui figurait sur le cadastre de 1811, ne semble pas remonter au-delà de l’extrême fin du XVIIe siècle mais surtout de la seconde moitié du XVIIIe siècle.
On peut ainsi retenir : Rue du Vieux-Cimetière: 167-168 – Construction de 5 travées avec porte au centre. A l’étage, les fenêtres jumelées sont séparées par le poteau qui monte de fond. Sous la traverse d’allège, correspondant à ces fenêtres, on trouve un décor de croix de Saint-André simples, tandis que dans les autres panneaux, dans le même niveau, on remarque des croix de Saint-André palmées. Les panneaux verticaux encadrant les fenêtres comportent un décor en feuille de fougère.

– Place de la Mairie
74 – En arrière du bureau de Poste, on voit l’extrémité d’une intéressante construction à pan de bois et particulièrement son pignon qui comporte au-dessous de la traverse d’allège et correspondant aux fenêtres, une décoration de croix de Saint-André palmées.
– Rue de la Mairie
174 – Curieuse maison à structure bois avec décoration de croix de Saint-André palées et de feuilles de fougère.
– Rue des Fleurs
117 – A l’angle de la Place de la Mairie et de la Rue des Fleurs, une longue construction de trois aîtres de logis de 2 travées. L’examen du cadastre laisse à penser qu’il pourrait exister en arrière une tourelle renfermant un escalier. A ce titre, cette maison mériterait une étude plus étendue.
113 – Petite maison en blocage avec encadrements de portes et de fenêtres en pierre. Les portes jumelées et les fenêtres comportent des linteaux cintrés caractéristiques de la seconde moitié du XVIIIe siècle.
– Rue Pasteur
86 – La structure de cette maison qui possède une chemine centrée remonte sans doute au XVIe siècle, mais son revêtement en interdit l’étude.
– Rue de la Sergenterie
Le nom de cette rue est très évocateur et l’on devra tout faire pour lui conserver, car il rappelle le souvenir de la lointaine histoire de la commune.
44 – A remarquer, cette maison légèrement en retrait qui comporte un surcroît assez caractéristique des XVIIe-XVIIIe siècles, ce que confirme la présences des écharpes obliques et la décoration de feuilles de fougère. Les portes sont aux extrémités. Là aussi, la saillie visible sur l’arrière mériterait un examen plus approfondi.
– Rue Louis Maurice
27 – Très intéressante maison de pierre avec cheminée sur pignon et corniche moulurée. entièrement en pierre cheminée sur pignon corniche moulurée. La confrontation avec le cadastre de 1811 semble révéler que cette maison fut « épaissie » ce qui expliquerait peut-être la présence d’une chemine centrée peu en rapport avec la stylistique de l’immeuble actuel.
25 – Un peu plus bas, vers la rue du Commerce, maison à portes jumelées avec linteaux cintrés.
– Rue d’Englesqueville
314 (?) – Maison à pan de bois avec traverse d’allège, croix de Saint-André et feuilles de fougères
267 Maison très intéressante à deux portes jumelées à linteau cintré
– Maison rue des Tilleuls (parcelle 267)
En arrière et perpendiculairement d’un pavillon en pierre meulière élevé vers le milieu de ce siècle, on remarque une importante construction en pierre aux fenêtres cintrées remontant selon toute vraisemblance au milieu du XVIIIe siècle. Il semblerait qu’il s’agisse là de la transformation d’un bâtiment plus ancien reconnaissable à son puissant massif de pignon. Celui, avec ses ressauts aux profils prismatiques paraît avoir été élevé dans les dernières décennies du XVe siècle mais, par sa typologie se rattache à un type d’édifices plus anciens.
Elle a conservé ses menuiseries d’origine d’esprit Louis XIII et ses grilles de balcon.
Cet ensemble mériterait d’être bien dégagé de certains éléments environnants parasitaires.
En bordure de la rue, et visible de celle-ci, un très intéressant lavoir a été conservé. Sans doute édifié au XIXe, une construction semble déjà figurer à cet endroit sur le cadastre de 1811. Elevé sur un plan rectangulaire de deux travées sa charpente repose dur sur des troncs de pyramide de pierre. On peut regretter qu’il ait perdu ses traverses repose-linge ( qu’il serait facile à restituer). Il a déjà connu un début d’aménagement mais son architecture propre et l’environnement du ruisseau avec ses cascades, mériteraient beaucoup mieux, d’autant qu’ils servent de cadre au bâtiment suivant.
247 (?) – Il s’agit là d’un bâtiment agricole très long, grange et pressoir si l’on s’en fie au cadastre. Il remonte pour l’essentiel au XVIe siècle et sa structure puissante, élevée sur un soubassement de pierre révèle la dépendance d’une propriété importante. La qualité de son architecture, volumes et couleur, de sa charpente est typique du renouveau des bâtiments agricoles lié à une économie agricole prospère, c’est la grande époque du décollage du pommier et des cidres que l’on peut situer vers le milieu du XVIe siècle et aux conseils d’agronomes et d’humanistes tels Charles Estienne ou Olivier de Serres.
En liaison avec le lavoir ci-dessus, cet ensemble, bien dégagé, constituerait une très belle vision d’entrée dans le bourg.
Le restant du bâti se rattache au nouvel ordre instauré par Napoléon qui amena cette modeste bourgade au rang de chef-lieu de canton. Dès le milieu du siècle dernier, Guilmeth notait:  » Il y a à Cambremer un tribunal de Paix, une brigade de gendarmerie, un bureau de perception, un bureau de la Poste aux lettres, un notariat, deux offices d’huissier, un instituteur communal et une école de jeunes filles dirigée par les dames de la Providence de Lisieux ». C’est dire l’essor en quelques années du bourg de l’ancien régime. Comme à Bonnebosq, cette période se distingue par l’édification d’un grand nombre de maisons de brique, Rue du Commerce, Rue du Chanoine Lanier, en arrière de la Mairie, etc.
En conclusion, le patrimoine monumental, hormis bien entendu l’église, est relativement pauvre, mais la mise en valeur des éléments les plus remarquables que nous avons signalés, redonnerait une toute autre physionomie au bourg, qui au demeurant n’est pas plus mal loti que d’autres de même importance.
Mais il faut être extrêmement vigilant, stopper dès le départ, toute dérive tendant à dénaturer les proportions des ouvertures, la coloration générale, la prolifération des volets roulants extérieurs, l’encimentement des façades. C’est une politique de longue haleine, qui ne nécessite pas beaucoup de moyens chaque année, mais une surveillance de tous les instants, tant auprès des particuliers que des administrations.

Notes Sur Le Commerce Local Au Milieu Du XXe Siècle
En 1930 et en 1932 dans la liste des « Principaux commerçants, environ 52 artisans et commerçants, dont 16 sont dans l’alimentaire, 9 dans l’équipement de la personne, 8 dans le bâtiment, etc. Le tissu commercial est d’ailleurs suffisamment dense pour justifier l’existence d’une Union Commerciale et Agricole En 193O. elle donne un concert « admirablement réussi ».

Commerçants ou industriels :
Bouchers (1932) = Bonnavaud, Prosper Aumont;
Bourrelier (1932) = Delahaye
Boulanger (1932) = Sevestre
Buraliste (1932) = Vve Hatton
Cafetiers (1932) = Bazin; Bazire, Hatton
Cartes postales : Delahaye, Hatton
Chapelier : (193O) = Levain – 1932 = Mme Blottière
Charbon (1932) = Alexandre, Van den Eynde
Charcutier (1932) = R. Chéron
Charpentier (1932) = Aubert
Charron (193O) = Brichard -1932 = Bertrand
Cidres et eaux-de-vie (1932) = Grandval, Maurice, P. Huet
Coiffeur (1932) = Soumine, Lecoq
Cordonniers, Marchands de chaussures (193O) = Baritel,(1932) = Baritel, Viclin
Couturière (1932) = Melle Victoire, Mme Lefebvre, Melle Gautier
Couvreur (1932) = Aubert, Beunard
Cycles (1932) = Van den Eynde, Corneville
Electricien (1932) = Soumine
Epicier (193O) = Foucher, R. Corneville, E. Tillaud; (1932) = S.N.Alimentation, Economiques de Normandie, Les Coopérateurs, Ruaux
Ferblantier (1932) = Alexandre
Fers (1932) = Van den Eynde
Horloger : (193O) = Ch. Jacqueline (1932) = id°
Hôtel (193O) = O. Servet : Vve Génévrier (1932) = id°
Imprimeur (193O) = Bazin (1932) = Bazin
Lingère (1932) = Mme Bourré
Maçon (1932) = P. Servet
Maréchal-ferrand (1932) = Leclerc
Maroquinier, papetier (1932) = Ch. Jacqueline
Médecin (193O) = Dr Fournière, 1932 = Dr Léger
Menuisier (1932) = R. Drumard, Donné
Nouveautés (193O) = Levain; 1932 = Levain, Mme Piquot
Peintre (1932) = A. Bourré, Lucas
Pharmacien : Lebas;
Quincaillier (1932) = Van den Eynde, Alexandre;
Professeur de musique (1932) = Ch. Jacqueline
Restaurateur (1932) =Vve Bazire, Vve Génévrier
Sculpteur (1932) = A. Chauvin

Liste alphabétique des commerçants et artisans
Alexandre : Charbon (1932)
Ferblantier (1932)
Quincaillier (1932)
Aubert : Couvreur (1932)
Charpentier (1932)
Aumont Prosper: Boucher (1932)
Baritel : Cordonnier, Marchand de chaussures (193O)
Bazin : Imprimeur (193O), (1932)
Bazin : Cafetier (1932)
Vve Bazire : Cafetier (1932)
Restaurateur (1932)
Bertrand : Charron (1932)
Beunard : Couvreur (1932)
Blottière Mme: Chapelier (1932)
Bonnavaud : Boucher (1932)
A. Bourré : Peintre (1932)
Bourré Mme : Lingère (1932)
Brichard : Charron (193O)
Chauvin A.: Sculpteur (1932)
Chéron R. : Charcutier (1932)
Coopérateurs : Epicier (1932)
Corneville R.: Epicier (193O)
Corneville : Cycles (1932)
Delahaye : Bourrelier (1932)
Cartes postales (1932)
Donné : Menuisier (1932)
Drumard R. : Menuisier (1932)
Econo. Normand : Epicier (1932)
Foucher : Epicier (193O)
Dr Fournière: Médecin (193O)
Gautier Melle: Couturière (1932)
Génévrier Vve: Restaurateur (1932)
Hôtel (193O), 1932
Grandval : Cidres et eaux-de-vie (1932)
Hatton Vve : Buraliste (1932)
Cafetier (1932)
Cartes postales (1932)
Huet P. : Cidres et eaux-de-vie (1932)
Jacqueline Ch.: Horloger (193O) 1932
Maroquinier, papetier (1932)
Professeur de musique (1932) =
Lebas : Pharmacien
Leclerc : Maréchal-ferrant(1932)
Lecoq : Coiffeur (1932)
Lefebvre Mme : Couturière (1932)
Dr Léger : Médecin (193O)
Levain : Nouveautés (193O) (1932)
Chapelier (193O)
Lucas : Peintre (1932)
Maurice : Cidres et eaux-de-vie (1932)
Piquot Mme : Nouveautés (193O)
Ruaux : Epicier (1932)
Rougemont : Vétérinaire (1932)
Servet O. : Hôtel (193O), 1932
Servet P.: Maçon (1932) =
Sevestre : Boulanger (1932)
S.N.Alimentat: Epicier (1932)
Soumine : Electricien : (1932)
Soumine : Coiffeur (1932)
Tillaud E. : Epicier (193O)
Van den Eynde : Charbon (1932)
Cycles (1932)
Fers (1932)
Quincaillier (1932)
Viclin : Cordonnier, Marchand de chaussures (193O)
Victoire Melle: Couturière (1932)

Chateau Du Bais:
Château du Bois du Bais avec fossés profonds, pont-levis, herses etc.. détruit au moment de la Révolution
Le Comte Louis Thibault du Bois du Bais, ancien capitaine de cavalerie, chevalier de St-Louis, donna dans les idées de la Révolution de 1789, il fut nommer membre de la Convention et à la mort du Roi fut fait sénateur, comte de l’empire commandant de la Légion d’Honneur. Au retour des Bourbons il fut obligé de quitter la France comme régicide et ne put rentrer qu’au bout de plusieurs années; il est mort au Bais le 1er novembre 1834. (Guilmeth)

MONT ARGIS:
Chapelle Ste Anne du XIIIe siècle, prieuré d’abord dédié à st Sauveur par les moines.
Le château aux anglais : il en reste un immense fossé entouré d’une contrescarpe énorme qui embrasse dans sa circonvallation le plateau entier.
D’abord station ou exploratorium romain
Voir :
Congrès archéologique 1870 p.108
Bulletin des Antiquaires de Normandie 4e trimestre 1869 p.430 et suivantes.

Description du Prieuré du Mont Argis et des bâtiments environnants par M. Pannier en date du 10 septembre 1860.
D’après Pannier la chapelle du Mont Argis aurait de grands rapports avec celle de St Florent-les-Saumur ( voir Bulletin Monumental Tome XXVIII 1862 p.676)

CAMBREMER.- I.- Diocèse de Bayeux ( Exemption ).- Bailliage et maîtrise de Pont-L’Evêque.- Grenier à sel de Danestal.- Généralité et intendance de Rouen.- Election et subdélégation de Pont-L’Evêque.- II. District de Pont-L’Evêque; chef-lieu de canton ( Arrêté du 1er mars 1790.- III. 3e arrondissement communal (Arrondissement de Pont-L’Evêque); chef-lieu de canton ( Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X ). – Population : 891 hab. ( 1911 ) Superficie : 1254 hectares 89 a. 34 c.

2 – PIECES JUSTIFICATIVES:

Statistique Monumentale Du Calvados Par Arcisse De Caumont.
Cambremer, Camera Omeri, Cambremarium, Cambremare.

Ce chef-lieu de canton doit avoir une origine ancienne; aujourd’hui les maisons du bourg sont disposées, à peu près comme à Beuvron, sur deux lignes encadrant une place allongée que l’on pourrait comparer à une large rue. Des halles occupent un côté de la place.
L’église, reconstruite à diverses époques, présente très-peu d’intérêt : la tour seulement, dont je donne l’esquisse, mérite l’attention : elle appartient au style roman; on y voit des arcatures, deux fenêtres cintrées sur chaque face, un entablement orné de modillons.
La pyramide quadrangulaire du toit, couverte en ardoise, est tronquée à une certaine hauteur et couronnée d’une flèche en bois à huit pans, établie en encorbellement sur le sommet tronqué de la pyramide quadrangulaire.
Le Pays-d’Auge nous offre plusieurs exemples de cette disposition dans les pyramides en bois qui terminent les tours de la contrée. Comme on y a très-rarement employé la pierre pour les flèches, et qu’elles y sont presque toutes en bois recouvert d’ardoise ou d’essente, il n’est pas surprenant que nous y trouvions des combinaisons qui ne se rencontrent pas dans l’arrondissement de Caen, ni dans celui de Bayeux.
Les pyramides en bois dont je parle appartiennent, je crois, pour la plupart, à diverses époques : depuis le XV. ou le XVI. siècle jusqu’au XVIIIe.
Il y avait autrefois deux chapelles formant transept : une seule en style gothique existe encore; l’autre, qui était du côté de la place actuelle ( autrefois cimetière ), appartenait en dernier lieu aux Baril de Saint-Laurent; elle a été détruite.
Pour revenir à la partie romane de la tour, on sait que Henri, évêque de Bayeux, dédia l’église vers l’année 1188 et en fit une prébende. Je suppose que la tour que nous voyons était celle de l’église dédiée à cette époque (A celte occasion, l’évêque fit don de 17 acres de terre. Richard Durescu, Guillaume Taillebois, Rob. Du Bois, et autres chevaliers firent aussi, le jour de la dédicace, des donations de terres à cette église, et l’évêque en forma la prébende de Cambremer -. Cart. antiq. ecclesiae Bujocensis).

Le bourg de Cambremer était une des sept baronnies qui appartenaient à l’évêché de Bayeux. L’évêque de Bayeux y avait droit de haute-justice. On lit, à ce sujet, ce qui suit dans l’aveu rendu, en 1460, par l’évêque de Harcourt, patriarche de Jérusalem :
« Item a raison dicelle baronnie de Cambremer, ès paroisses du dit lieu de Cambremer, St.-Laurent, St.- Martin-du-Mont, et ailleurs, en quoy nous avons marché coustumier le jour de samedi par chacune sepmaine; aux-quelles baronnies terres et seigneuries nous avons toute moyenne et basse justice, juridiction et gaige-pleige; et soubs notre main et auctorité de nostre dite temporalité et nobles tenures d’icelle, nostre seneschal ou seneschaulx ont la court, cognoissance et juridiction de nos hommes, fi vassaux et aultres ainsi que nous et nos prédécesseurs en avons acoustumé user, et faire se doibt selon la coustume du pays de Normandie et la justice aux barons d’icelui pays. »
Le même aveu apprend que les fiefs de Crèvecoeur-en-Auge; de Foumichon, à St.-Paer; de Lorière ou de Castillon; de Pontfol; de Victot; de l’Onneur, à Manerbe; de l’Épée, à Pré-d’Auge; du Mont-Rosti, à Pré-d’Auge; de la Planque, d’Estrées; de Grandouet; de St.-Laurent-du-Mont; du But, à Cambremer, et quelques autres, dépendaient de la baronnie de Cambremer.
Il y a un marché le dimanche à Cambremer. La population actuelle du bourg est de 1159 habitants.
On y comptait 5 feux privilégiés et 160 feux taillables, 700 habitants.
En 1663, Montfaut trouva à Cambremer, vivant noblement : Jean et Guillaume de Biéville, Guy de Loursel et Thoumin Quieditauf. Les premiers sont appelés Beuville par Lachesnaye-Desbois, qui leur consacre un article.
Ils descendaient de Jean de Beuville, seigneur de Cerqueux et de Cambremer, qui rendit aveu de ses terres en 1431 et en 1434; lequel eut lui-même pour prédécesseurs Huet de Beuville, que l’on trouve en 1403 et en 1408, et Hue de Beuville, seigneur de Beuville, Cerqueux et Cambremer, qui avait épousé Jeanne d’Harcourt Dame de Beuville, de Montiers, de Cambremer , de Sarqueux , etc..
La famille de Beuville resta en possession de sa terre jusqu’au milieu du XVI. siècle.

Manoir du Bais.
— Il existe, sur le territoire de Cambremer, un petit manoir qui a conservé ses fossés profonds, bien qu’il ait été en partie détruit au moment de la Révolution.
Il se nomme le Bais, et ce nom se trouve intimement uni à celui de Louis Thibault du Bois du Bais, qui y est décédé le 1er novembre 1834, et dont le fils mourut sans postérité. Le domaine passa à son neveu Raoul du Bois du Bais. Il eut une fille, Marie qui épousa Robert de Monts de Savasse, qui eût 5 enfants.
En 1540, Robert le Gouez prenait le titre de sieur du Bais : il avait été anobli aux Francs-Fiefs (Voir les notes de M. Ch. Vasseur sur les familles de l’évêché de Lisieux).

Prieuré de Montargis.
— Sur le sommet du Montargis, espèce de cap qui domine la contrée, se voient encore des fossés et un vallum en terre. Au milieu de cette enceinte, qui dominait le passage de la vallée de Corbon, fort difficile, à ce qu’il paraît, au moyen-âge à cause du mauvais état de la
chaussée, existait un prieuré. La chapelle se voit encore; elle fait partie des bâtiments de la ferme qui a remplacé le prieuré.
Cette chapelle est romane, en grande partie, et les murs montrent un petit appareil qui paraît ancien. D’abord sous l’invocation de Saint-Sauveur, elle fut ensuite dédiée à sainte Anne.

– Statistique monumentale du Calvados – Tome V – Arcisse de Caumont.
Par un autre acte de vente, du 19 février 1706, Guy de Lespée, escuyer, sieur de Cantepie, demeurant à Cambremer, devient propriétaire d’une pièce de. terre nommée le Costil-Falaise, dépendant de la seigneurie du Prédauge.

CAMBREMER. –

Willelmus de Cambremer

De La Rue, Essais, II, 116. — Le doyen Guillaume de Cambremer siégea à
l’échiquier de Saint-Michel en 1248.

1° L’enceinte fortifiée du Mont-Argis ou « Château des Anglais », qui domine toute la vallée de la Dives, a dû être occupée à toutes les époques de l’antiquité. La disposition et l’ampleur du retranchement et du fossé extérieur dénonce l’époque gauloise, sinon les temps préhistoriques: c’est un éperon barré limité du côté du plateau par une circonvallation demi-circulaire (8);
2° le château du Bais, entouré de fossés, semble bâti sur une motte plus ancienne (9).
3° à Cantepie, restes d’une motte entourée de fossés (Cad. E. 298).
4° en outre, des retranchements ont dû, jadis, exister au « Catillon », dans les bois qui dominent. le Bais à l’Est (Cad., C, 39).
(8) Guihmeth, Le bourg de Cambremer, s. d., in-8, p. 2-12. _ Caumont, stat, mon.,IV, p. 158. – Doranlo, Camps, p. 804.
(9) Guilmeth, Loc. cit,

Mémoires pour servir à l’état historique et géographique du diocèse de Bayeux – Michel Béziers , Gaston Le Hardy.
On appelle exemption de Cambremer (de Caméra Osmarii) un district de 9 paroisses situées dans le diocèse de Lisieux, lesquelles, pour le spirituel, dépendent de Mgr l’Evêque de Bayeux. Cette exemption est surnommée : de Cambremer, par rapport à la paroisse de ce nom, qui est la principale du canton. C’est un chef-lieu de sergenterie qui dépend de l’élection du Pont-l’Evêque, sous la généralité de Rouen. De 19 paroisses qui compo- sent la sergenterie, 9 sont reconnues pour être du diocèse de Bayeux, savoir : Cambremer, Saint-Vigor de Crèvecœur, Saint-Pair-du-Mont, Saint-Laurent-du-Mont, Montreuil, Grandouet, Saint-Ouen-le-Paingt, Manherbe et Prédauge, avec l’abbaye du Val-Richer, de l’ordre de Citeaux. Or, comme cette exemption est voisine de l’archidiaconé d’Hyesmes, il m’a paru que c’est ici le lieu de donner le détail des paroisses qui la composent. Mais il faut observer auparavant que le chanoine de Cambremer, fondé en l’église cathédrale de Bayeux, jouit depuis un temps immémorial de la juridiction archidiaconale, des droits de visite, et de la troisième partie des déports dans toute l’exemption. Son fief seigneurial est assis dans la paroisse de Cambremer, et il a une extension dans celle de Vaubadon, vicomte de Bayeux, auquel lieu est le fief de Quiry, mouvant et relevant par foi et hommage de celui de Cambremer.
Cambremer (Saint -Denis de) . Bourg, 5 feux privilégiés, 160 feux taillables , 700 habitants.
Mgr l’évêque de Bayeux est seigneur et baron de Cambremer. Dans l’aveu que l’évêque Zanon Castiglione rendit au roi , le 4 avril 1453 , du temporel de son évêché, il déclare que les fiefs relevant de sa baronie. de Cambremer sont : la terre et seigneurie de Crèvecoeur ,
le fief de Manherbe, le fief de Saint- Laurent-du- Mont , et le fief de Montreuil. Le chanoine de Cambremer présente de plein droit à la cure , et perçoit les grosses et menues dîmes. Le fief du Baye, ancien château dont M. de Manherbe est seigneur suzerain , le fief de Fresnay , le fief de Catillon, le fief de Trouarn , le village d’Englesqueville, et les Ormes-de-Candepie sont de la dépendance et du territoire de Cambremer. Il y a aussi le prieuré simple de Saint-Antonin- de- Montargis , à la nomination des moines de Tiron , situé dans une ferme à eux appartenant.
De plusieurs chapelles fondées dans cette paroisse , et qui ne subsistent plus , on distinguait celle de Saint- Jean-Baptiste, dans l’église paroissiale , à laquelle nomma, au mois de février 1629 , Guillaume Le Bienvenu , écuyer , sieur de Saint-Laurent, comme propriétaire de la terre et franche vavassorie de Cambremer, et celle de Saint- Jacques-du-Candepie, dont Alexandre Sales , conseiller clerc au Parlement de Rouen , fut pourvu le 1er mai 1664.
Le bourg de Cambremer est à 7 lieues de Caen , 3 de Lisieux et 4 du Pont- l’Évêque.

A travers le pays d’Auge – Henri Vuagneux.
Le Val-Richer est une ancienne abbaye de l’ordre de Cîteaux, fondée vers l’an 1141 par saint Bernard, abbé de Clairvaux, sur un terrain que lui céda, dans un échange, Philippe d’Harcourt, évêque de Bayeux. Thomas Becket y séjourna pendant quelque temps. Ruinée par les guerres, aux XIV° et XV° siècles, désorganisée au XVI° par la Réforme, elle fut reconstruite presque en entier au XVII° siècle.
Tous les titres primitifs de cette abbaye ont été détruits ou enlevés lors de la suppression des maisons religieuses, et la Société des antiquaires de Normandie nous apprend, dans un de ses rapports, publié en 1834, qu’il ne reste plus, dans les archives du Calvados, que quelques actes du XVI° siècle, dont un seul, parmi eux, peut paraître intéressant, en ce qu’il fait connaître les dilapidations de la veuve d’Honorat de Castellan, héritière de l’abbé Dominique Le Long, qui, en 1371, remplit les fonctions d’abbesse du Val-Richer.
L’ancien mobilier du Val-Richer orne quelques églises des environs de Lisieux.
Celle de Saint-Ouen-le-Pin, entre autres, possède un bel autel Louis XV, dont le parement de toile peinte en faisait partie.
Histoire du diocèse de Bayeux – Laffetay, Camille Jacques.
– L’abbaye de Barbery (ordre de Cîteaux) a droit au même respect. Elle a laissé, dit M. F. Vaultier, les souvenirs les plus honorables, et joué un grand rôle dans la réforme de l’ordre de Cîteaux. D. Louis Quinet, religieux profès du Val-Richer, zélateur de l’étroite observance, la donna aux moines de Barbery, dès 1639. L’abbaye de Barbery l’introduisit a son tour dans celle du Val-Richer (ordre de Cîteaux) en 1645, de concert avec l’abbaye d’Aunay (ordre de Cîteaux), qui l’avait embrassée dix ans auparavant. L’abbé Georges, fondateur des conférences ecclésia- stiques, avait fait son noviciat à Barbery, avant d’être envoyé au Val-Richer, où il eut à surmonter de grands obstacles.
– Il y avait encore, dans l’exemption de Cambremer, sur le territoire de cette commune, un prieuré simple en commende, appelé le prieuré de Montargis. Il avait été fondé en 1160, par un seigneur de Crèvecœur, pour quatre religieux de l’ordre de Saint-Benoît. Il paraît qu’il était considéré comme personnat; mais Hermant fait observer que c’était à tort, attendu qu’il n’avait point charge d’âmes.
– Abbaye du Val-Richer. — Domaine d’Epins — Souleuvre.
L’abbaye du Val-Richer possédait à Epins, près de Fou- pendant (fagus pendens), un domaine que Robert Tesson donna en 1146 aux religieux de Souleuvre. Cet établissement, designé par quelques auteurs sous le nom de prieuré, ne figure dans aucun catalogue au nombre des anciens bénéfices.
Auger, évêque de Coutances, confirma une donation faite aux moines de Souleuvre par Guillaume Silvain , entre les mains de Nivard, frère de saint Bernard; c’est ce qui a fait croire faussement à quelques-uns que Nivard a été premier abbé de Souleuvre.
– Quoique le Val-Richer ait été donné aux religieux de Souleuvre en 1150, on pense que Souleuvre ne fut abandonné qu’en 1167; la chapelle fut cédée aux chanoines du Plessis- f.rimoult. Quant à la basilique du Val-Richer, elle ne fut consacrée que le 21 avril de l’an 1220, par Robert des Abléges, et vers le même temps on bénit, à la porte du monastère, une chapelle de Saint-Jean-Baptiste et de Saint-Jacques, destinée aux femmes, à qui l’entrée de l’église principale était interdite.

Cambremer (Saint-Denis de). Bourg, 5 feux privilégiés, 160 feux taillables, 700 habitants.

Il y a un marché qui, au lieu du samedi, tient à présent le dimanche. Mgr l’évêque de Bayeux est seigneur et baron de Cambremer. Dans l’aveu que L’évêque Zanon Castiglione rendit au roi, le 4 avril 1453, du temporel de son évêché, il déclare que les fiefs relevant de sa baronnie de Cambremer sont : la terre et seigneurie de Crèvecœur, le fief de Manherbe, le fief de Saint-Laurent-du-Mont, et le fief de Montreuil. Le chanoine de Cambremer présente de plein droit à la cure, et perçoit les grosses et menues dîmes. Le fief du Baye, ancien château dont M. de Manherbe est seigneur suzerain, le fief de Fresnay, le fief de Catillon, le fief de Trouarn, le village d’Englesqueville, et les Ormes-de-Candepie sont de la dépendance et du territoire de Cambremer. Il y a aussi le prieuré simple de Saint-Antonin-de-Montargis, à la nomination des moines de Tiron, situé dans une ferme à eux appartenant. De plusieurs chapelles fondées dans cette paroisse, et qui ne subsistent plus, on distinguait celle de Saint- Jean-Baptiste, dans l’église paroissiale à laquelle nomma, au mois de février 1629, Guillaume Le Bienvenu, écuyer, sieur de Saint-Laurent, comme propriétaire de la terre et franche vavassorie de Cambremer, et celle de Saint-Jacques-du-Candepie, dont Alexandre Sales, conseiller clerc au Parlement de Rouen, fut pourvu le 1er mai 1664.
– Le quart de fief Lorice, dit de Castillon, assis à Cambremer, appartenant aux hoirs de feu Raoul de Beuzeville; 5° certains tènements nobles à court et usage, possédés par Henri Malnoury, écuyer, et à demoiselle Alix Guérin, sa femme, A Cambremer, Saint- Laurent et Saint-Pair-du-Mont, et qui furent don- nés à leurs prédécesseurs en don de mariage pour 5o livres de rente;
– M. Hébert est seigneur de Manherbe, seigneur suzerain du Baye, ancien château de Cambremer, et seigneur en partie du Prédauge. Les héritiers de feu messire Girard Servain, chevalier, tenaient noblement par hommage de la baronie de Cambremer, en 1453, la noble tenure nommée l’honneur de Manherbe, dont le chef est assis dans la paroisse de ce nom, et dont le tenant est obligé de faire 40 jours de service au châtel de Neuilly, appartenant à l’évêque de Bayeux, quand il en est sommé en temp de guerre. On ne trouve pas qu’il soit tenu de faire le service d’un chevalier en Post du prince quand il est mandé. De l’honneur de Manherbe sont :
1° en paroisse du Prédauge le fief entier de l’Épée, qui fut à feu Guillaume d’Asnières et Jean-Louis.
2° au même lieu du Prédauge, le Mont-Roty, quart de fief qui fut à défunt Olivier de Semilly.
3° en paroisse d’Ostier, le fief entier de la Planque qui fut à messire de la Planque, chevalier.
4° à Cambremer, le Bays ou Bert, quart de fief.
5° à Maigny vicomte d’Auge, le fief entier de la Brecte qui fut à Guillaume Louvet.
6° à Grandouet, 1 quart de fief qui fut à Jean Servain.
Cette paroisse est à une lieue de Lisieux, et à 2 lieues du Pont-l’évêque.

Du Bois, Louis-François, Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement.
Extraits:
Antérieurement, Cambremer, qui depuis appartint à l’évêché de Baïeux, et qui est dans le Pays-d’Auge, fesaitpartie du Lieuvin: c’est ce que prouve un testament (18) cité par M. Le Prevost dans l’Annuaire Historique de 1838.
(18) Cambrimarum in pago Lexoino. Peut-être pourtant, Pagus Lexoïnus est-il là pour dioecesis Lexoviensis. Il faut alors supposer que Cambremer a jadis appartenu au diocèse de Lisieux. Ou est à cet égard, comme à tant d’autres, réduit à des hypothèses.

Bulletin de la Société normande d’études préhistoriques. 1936-1937.
Extrait:
182. Une borne milliaire y a été signalée par GUILMETH (Bourg de Cambremer, s.l.n.d., p. 10). La forme «Camerae», «Cambrae» dans le nom de cette localité, indique le passage d’une voie. Rappelons aussi la mention de « Leugam de Cambremer» dans une bulle d’Eugène III,
de 1144, reproduite par BEZIERS (Mémoires. Edit. Le Hardy, I, 1896, p. 165).

Société des antiquaires de Normandie. Bulletin.
Extraits:
Cambremer. Fossés et vallum en terre, dits le « Château des Anglais », sur le « Mont-Argis ». (De Neuville: Congrès arch. de France, 37e session, Lisieux, 1870, p. 108.- De Caumont: Stat. mon., t. IV, p. 158. Bull. Soc. Antiq. de Normandie, t.V, p.431. Guilmeth: Cambremer, p. 8, n.1.)
2° « Castillon », au Montaval. (Guilmeth, ibid, p. 2.)
3° « Le Bel », dans le bois du Bais. (Guilmeth, ihid., p. 8, n. 2.)

531. — L’annate de la prébende de Cambremer dévolue à la fabrique, le titulaire étant devenu Evesque de Lodève, le 27 juin 1530.
942. — Le Chanoine de Cambremer aura le tiers des déports de l’exemption de Cambremer, le 24 mars 1648.

– Sur le territoire de Cambremer, auprès de la route de Paris à Cherbourg, l’on voit une sorte de cap qui domine toute la contrée d’une hauteur de cent-trente mètres, c’est le Mont Argis. Les Romains n’avaient pas manqué d’utiliser cette colline ils y avaient placé un camp d’observation, où l’on a, paraît-il, recueilli de nombreux objets antiques.
L’enceinte du plateau est défendue par un fossé protégé par une contre-escarpe, elle est connue dans le pays sous le nom de Château des Anglais. Il y avait là anciennement un prieuré dont la chapelle, qui remontait à la première moitié du XIVe siècle, a été seule conservée. La nef et les collatéraux ont été abattus il ne reste plus qu’une partie de la croisée et du chœur.
On savait que sous ses constructions se trouvaient des cavités qui avaient été bouchées et l’on rapportait qu’elles avaient autrefois servi à cacher les habitants aux époques troublées de notre histoire. Même une légende s’était greffée sur ces traditions elle donna lieu, au moment de la Révolution, à une curieuse requête qui fut adressée aux administrateurs du Calvados.

Notice sur l’église Notre-Dame de Dozulé.
– CAMBREMER: M. l’abbé Hébert, Doyen depuis 1853. — Remarquable par la vieille tour, qui, malencontreusement placée sur le centre, empêche des développements plus considérables; l’Eglise cantonnale, sous les honorables doyens Lerenard et Hébert, doyen actuel, a subi d’utiles et intéressantes modifications: prolongement de la nef; vaste tribune; sacristie modèle, etc.

Extraits des Délibérations du Chapitre de Bayeux (XIV-XVIIIe siècles publiés par M. le Chanoine L. Le Male
942. — Le Chanoine de Cambremer aura le tiers des déports de l’exemption de Cambremer, le 24 mars 1648.

Annales De Normandie.
Cambremer. — M. Rault, directeur d’Ecole à Cambremer, nous a soumis une monnaie trouvée dans le jardin de la Gendarmerie, qui est un moyen bronze de Gallien. (Musée scolaire de Cambremer).

Essai historique sur Honfleur et l’arrondissement de Pont-l’Évêque. par A. Labutte
Extraits:
Les Romains avaient établi, lors de leur domination dans la Gaule, une station militaire sur l’emplacement occupé aujourd’hui par le bourg de Cambremer. Au moins, cette opinion émise depuis longtemps par quelques antiquaires, parait d’autant plus probable aujourd’hui, que des travaux de terrassement, entrepris en divers endroits, ont mis à découvert des débris de construction qui ont le caractère particulier à la maçonnerie romaine. Des étymologistes prétendent même que le nom de Cambremer a une origine toute latine.
Dans l’histoire du moyen-âge, la plus ancienne indication que l’on rencontre sur Cambremer, ne remonte pas au-delà de l’époque de la dédicace de son église, par Henri, évêque de Bayeux (1).
(1) Henry, par la grâce de Dieu, évêque de Bayeux à tous ceux qui le présent verront salut en notre seigneur.
Nous vous fesons connaître à tous que lorsque nous avons fait la dédicace de l’église du bienheureux Saint-Denis de Cambremer, considérant que comme il convenait, à l’occasion de cette consécration d’augmenter ses ressources par la largesse des fidèles; mus d’ailleurs par l’amour de Dieu et la considération due au bienheureux martyr Denis, nous avons donné à ladite église en don perpétuel vingt-deux acres de terre, à prendre dans les bruyères Marchant: Robert du Bais, homme d’armes, acquiesçant à nos salutaires avis, lui a aussi donné deux acres de terre dans le Champ-Girard. Guillaume Taillebois lui a également donné un acre de terre au Bois-Sanson, Robert de Blagneri un demi-acre auprès de la terre de Robert de Beauveier. Richard Durescu, un demi-acre aux Campeals et Hugo Pain-d’Orge un demi-acre sur les bruyères, etc.

– Cambremer avait encore dans l’enceinte du bourg une chapelle dédiée à Saint-Clair, chapelle placée, bien entendu, auprès d’une fontaine: depuis de longues années la chapelle a disparu et la fontaine a perdu son prestige et surtout son efficacité, déchue de son ancienne gloire, elle sert, hélas de lavoir public!

– Alors que le roi Childebert était roi des Franks, Saint Vigor, évêque de Bayeux, se rendit à Cambremer, où il fil plusieurs miracles, entr’autres il délivra le pays des serpents qui l’infestaient: c’est, sans doute, depuis Saint-Vigor, que les serpents ont disparu de la contrée, ou bien le respectable prélat les fit venir exprès pour les détruire, et dans ce cas il y aurait eu deux miracles au lieu d’un, ce qui n’aurait rien d’étonnant et pour le saint et pour l’époque. Depuis Saint-Vigor, personne n’a entendu parler de miracles à Cambremer.

– Dubois-Dubais (le comte Louis-Thibault), né à Cambremer, était chevalier de Saint-Louis et avait rang de capitaine de cavalerie dans la maison du roi à l’époque de la révolution à laquelle il se dévoua tout entier. M. Dubois-Dubais est mort en son château Dubais à Cambremer, dans le courant de l’année 1834.

Recueil de jugements de l’Echiquier de Normandie au XIIIe siècle (1207-1270) : suivi d’un mémoire sur les anciennes collections de ces jugements par M. Léopold Delisle.

Gillebertus de Sagio, canonicus Baiocensis, exigit saisinam cujusdam décime apud Cambremer, de qua canonicus anlecessor suus fuit saisitus die qua obiit, et quam Hugo de Bovilla ei dilforciat. Idem Hugo exigit recordationem utrum décima illa sit feodum suum laicum vel elemosina 3 predicti canonici. Judicatum est quod predictus Guillebertus habeat saisinam illius décime, et post fiât recordatio utrum sit feodum laicum vel elemosina, nisi predictus Guillebertus poteril rationabiliter monstrare quod recordatio [non] debeat fieri.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.

Cambremer.
– 204. Robert le Gouez, Sr. du Bais, a dit que l’un de ses prédécesseurs avoit acquis le dégré de noblesse par la charte des francs-fiefs, selon qu’il a dit le fournir par lettres et écritures, dont la Copie est demeurée au greffe. Et pourceque production n’étoit suffisante pour justifier sa noblesse, le procureur du Roi a requis qu’il soit assis.
– Laurent Tabouyer, Sr. de Brucourt, et Henri, son frère, demeurant en la parroisse de la Caude, ont dit être procréés de noblesse ancienne : toutefois par leur production ils n’ont fourni que de Jean Tabouyer, leur ayeul, qui épousa une damoiselle nommée de Beuville à cause de laquelle il fut sergent hérédital de Cambremer, dont il est encore à present tenant selon les lettres et écritures par lui produites, commençantes à l’an 1453. Non-obstant cette production, le procureur du Roi a requis qu’ils soyent contraints de vérifier leur noblesse et extraction, par témoins, si besoin est, autrement qu’ils soyent assis.

Notes du Premier Président Pellot sur la Normandie.
Henry Le Bienvenu, sieur de Saint-Laurent, demeurant à Cambremer, d’une famille maintenue par La Galissonnière dans les Elections de Pont-Audemer et de Pont-l’Evêque.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.
64. – Le 26 juin 1697, vu l’attestation du sr. Lepeltier, curé de N.-D. de Livaye, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Baril, Escr., sr. Traves, un des deux cents chevau-légers du roy, fils de feu Philémon Baril, Esc., sr. du Traves, garde de Sa – Majesté, et de damll. Catherine Chardey, originaire de St-Germain de Lx et demeurant à N.-D. de Livaye, d’une part, et damll. Marie Baril, fille de feu Jacques Baril, seigr. St- Laurent-du-Mont, et damll. Marie Lebienvenu, de la parr, de Cambremer, diocèse de Bayeux.

30. – Le 26 févr. 1699, vu l’attestation du sr. Thillaye, curé de Cambremer, et du sr. Thorel, pbrë, desservant la parr. de Montreuil, diocèse de Bayeux, Me. Pierre Audran, vicaire général de Lx, et aussi « grand vicaire de Mgr. de Bayeux pour le district de Cambremer, accorde dispense de bans pour le mariage entre Jean Philippes et Catherine Crept.

303. – Le 18 avril 1707, damll. Marie Le Bienvenu, veuve de Jacques Baril, vivant sr. de St-Laurent-du-Mont, demeurant à Cambremer et représentée par Robert-Antoine Paulmyer, escuyer de Son Altesse Sérénissime Mr. le prince, nomme à la chapelle St-Jean, fondée en l’église de Cambremer, la personne de Me. Jean-Baptiste Paulmyer, acolyte du diocèse de Lx, (originaire de Verneusses).

407. — Le 29 oct. 1715, dispense de bans pour le mariage entre Jean-François de Malfilastre, Escr, originaire de Cambremer, fils de feu Hervé de Malfilastre, Escr, sr de la Vassière, et de damll. Judith Daumesnil, demeurant à St-Désir de Lx, depuis huit mois, d’une part, et damlle Marie de Bouffey, fille de feu Charles de Bouffey Escr, sr de Chantepie, et de damlle Marguerite de Piperey, originaire de Cordebugle et demeurant, depuis trois ans, à Courtonne-la-Ville.

319. – Le 10 février 1717, Georges et Guillaume Le Normand, frères, demeurant à Cambremer, constituent 150 livres de rente en faveur de Me. Pierre Le Normand, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Led. sr. acolyte, fils de feu Jacques Le Normand et de feue Simonne Durand, demeurait à St-Jacques de Lx.

381. – Le 26 mars 1718, Me Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, diocèse de Bayeux, demeurant à Verneusses, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux religr. de St-Evroult.

79. – Le 30 mars 1719, Me. Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, originaire de la parr. de Verneusses, et pourvu de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer (de nulle valeur), Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux religieux de St-Evroult.

215. – Le 8 mars 1720, Me Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, demeurant à Lx, patr. St-Jacques, et pourvu de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer (de nulle valeur), Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et aux srs. chanoines de Lx, en parlant à Mesr. Claude de Franqueville, haut doyen, Gabriel de Grosourdy, trésorier, etc.

14. – Le 12 mars 1722 Me Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, demeurant à St-Jacques de Lx, pourvu de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer (de nulle valeur), Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux religieux de St-Evroult.

435. – Le 17 mars 1724, Me Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, demeurant à St-Jacques pourvu de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer (de nulle valeur), Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.

847. – Le 7 mars 1725, Mre. Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, demeurant à St-Jacques de Lx, pourvu de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.

903. – Le 16 août 1725, Me. Pierre Thierry, sr. des Chesnées, officier de la maréchaussée, commandant la brigade de Cambremer et reçu en l’hôtel des Invalides à Paris, se trouvant présentement en sa terre, parr, de Repentigny, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Gabriel Thierry, acolyte, actuellement au séminaire de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me. François Thierry, bourgeois de Caen, oncle dud. acolyte.

43. — Le 27 mars 1726, Me Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, pourvu de la chapelle de St-Jean-Baptiste de Cambremer, diocèse de Bayeux, demeurant à St-Jacques de Lx, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre deLx, ainsi qu’aux religx de St-Evroult.

147. – Le 15 juillet 1726, Me Jean-Baptiste Paulmier, pbre de St-Jacques de Lx, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer et Me ès-arts en l’Université de Caen, requiert du seigr évêque, en sa qualité de gradué, sa nomination à la cure de St-Sulpice de la Goulafrière, vacante par la mort de M. Jean-Baptiste Thibout, dernier titulaire, décédé dans le présent mois. Le même jour, Sa Grandeur donne aud. sr Paulmier la collation dud. bénéfice.

388. – Le 19 mars 1727, Me Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, chapelain de St-Jean de Cambremer, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.

354. – Le 4 janvier 1727, Jean-Baptiste Paulmier, pbrë du diocèse de Lx, titulaire de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer, diocèse de Bayeux, et pourvu de la cure de St-Ouen-de-Brachy, remet led. bénéfice de St-Ouen entre les mains de Me. l’abbé de Lisle-Dieu, qui en est patron présentateur.

278. – Le 12 mars 1727, François Froment, originaire de la parr, de St-Michel des Monceaux, diocèse de Lx, et pbrë de la parr. de Cambremer, diocèse de Bayeux, fait profession dans la Maison-Dieu de Caen, entre les mains de Dom Louis-Odet de Clinchamps d’Anisy, prieur dud. monastère, en présence d’Hyacinthe Ledresseur, pbrë, chanoine régulier, et autres relig. de lad. maison.

501. – Le 17 mars 1728, Me. Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.

659. – Le 20 mars 1729, Me. Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

796. – La 19 janvier 1730, Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë de ce diocèse, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, requiert en sa qualité de gradué, des sieurs chanoines de la Cathédrale, sa nomination à la 1 ère portion de la chapelle N.-D. en lad. Eglise, vacante par la mort de Me. Christophe Courtin, dernier titulaire, décédé le 15 de ce mois. II fait délivrer acte de cette réquisition au seig. évêque en parlant au sr.de Fréard, en présence de Me. Jacques Corbelin, cure de St-Pair-du-Mont, diocèse de Bayeux.
Le 20 janv. 1730, en conséquence de la précédente réquisition, le seig. évêque donne aud. sr.vPaulmyer la collation de lad. chapelle.
Le 24 janv. 1730, le sr. Paulmyer est mis en possession dud. bénéfice par le ministère de M. le Doyen, en présence du sr. Véroo, secrétaire du Chapitre, et de Me Guillaume Couture et Pierre Thorel, pbrës, chapelains de cette Eglise.

810. —Le 1er mars 1730, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer (de nulle valeur) et aussi chapelain de la 1ère portion de N.-D. en la Cathédrale de Lx (valeur de 300 livres de revenu), demeurant à Courtonne-la-Medrac, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et aux chanoines de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.

860. – Le 19 février 1730, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, demeurant à Courtonne-la-Medrac, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Jean-Baptiste Lefèbvre, acolyte, demeurant aussi à Courtonne, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Celte rente est garantie par Me. Robert Lebrun, pbrë, ancien curé d’Illeville, demeurant à N.-D. de Villers, et par François Lebrun, sr. de la Motte, demeurant à Firfol.

1022. —Le 7 mars 1731, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de la 1ère portion de N.-D. en la Cathédrale et de la Chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer, résigne entre les mains de damlle. Charlotte-Louise Minfaut, la cure de St-Sylvain d’Englesqueville, diocèse de Rouen, à laquelle il avait été nommé par lad. damlle.
Le même jour, il fait réitérer ses noms et grades aux religieux de St-Evroult.

1083. – Le 23 avril 1731, Francis Montpellier, Fils de Georges et de Catherine Doublet de la parr, de Cambremer, diocèse de Bayeux, rité dimissus, reçoit la tonsure à Lx.

1243. – Le 9 avril 1732, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer et chanoine prébende de Roques en la Cathédrale (lad. prébende valant 370 livres de revenu), Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et aux religieux de St-Evroult.

1361. – Le 27 mars 1733, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbre, Me. ès-arts en l’Université de Caen, chapelain de la Chapelle St-Jean- Baptiste de Cambremer (de nulle valeur), chanoine prébende de Roques en la Cathédrale (valeur de 377 livres de revenu), demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

41. – Le 23 mars 1735, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, (de nulle valeur), chanoine prébende de Roques, en la cathédrale de Lx (de la valeur des 377 livres de revenu annuel), Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque de Lx et aux religieux de St-Evroult.

208. – Le 20 mars 1730, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, chanoine prébende de Roques (du revenu de 377 livres de rente), Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Lx, puis St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

349. – Le 10 avril 1737, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, prébende de Roques, Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque de Lx et aux religieux de St-Evroult.

497. – Le 21 mars 1738, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, prébende de Roques en la cathédrale de Lx, Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant a Lx, parr. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque de Lx et aux religieux de St-Evroult.

215. – Le 12 avril 1710, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, prébende de Roques en la cathédrale de Lx, Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque de Lx et aux religieux de St-Evroult.

170. – Le 21 mars 1742, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, prébende de Roques en la cathédrale (valeur 377 livres de revenu) Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque de Lx et aux religieux de St-Evroult.

281. – Le 6 sept. 1742, Germain Desvaux, sr. de la Couture, marchand, de la parr. de Cambremer, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Jean-Baptiste Desvaux, acolyte du diocèse de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Jacques-Léonor Desvaux, marchand-tanneur, de la parr. de Pontchardon, et par le sr. Jacques Delahaye, aussi marchand, de la parr. de Résenlieu. Fait et passé à Cambremer. Dans cet acte led. sr. acolyte absent était représenté par Me. Joseph Baudemont, pbrë, curé de Cambremer.

426. – Le 11 avril 1743, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer, et chanoine prébendé de Roques en la Cathédrale de Lx, Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque de Lx et aux religieux de St-Evroult.

475. – Le 11 mars 1743, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer et chanoine prébende de Roques en la Cathédrale de Lx, Me. ès-arts en l’Université de Caen, requiert des religieux de St-Evroult, en sa qualité de gradué, sa nomination à la cure de St-Ermeland de Rabodanges, anciennement Culley-sur-Orne, diocèse de Séez.

159. – Le 13 septembre 1753, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Désir-Antoine Deauga, fils de feu Mesr. Bernard Deauga, seig. et patron de St-Martín (de la Lieue), et de noble dame Catherine de Coustin, ayant demeuré plusieurs années en la parr. de Pontfol et demeurant depuis un mois en celle de Cambremer, diocèse de Bayeux, d’une part, et Catherine Pillon, Vve, en 1ère noces de Pierre Le Cavellier et, en 2-ème noces, de Pierres Louvet, fille de feu René Pillon, dit la Chesnée, et de feue Marie Rousse, de la parr. de Cambremer.

379. – Le 25 nov. 1754, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas-Paul de Grieu, Esc. sr. d’Estimauville, fils de Paul de Grieu, Escr. et aussi sr. d’Estimauville, et de feue noble dame Marguerite-Françoise de Margeot, de la parr. de la Boissière, d’une part, et damlle. Elisabeth-Françoise de Malfislatre, fille de feu Charles de Malfislatre, Esc., et de noble dame Elisabeth Vaillant, de la parr. de Cambremer, diocèse de Bayeux.

91. – Le 16 avril 1765, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas-Joseph Lallier, seig. du Fresnay, cons. procureur du roy au grenier à sel de Danestal, fils de feu Noël Lallier et de feue dame Magdeleine Jacob, demeurant en la parr. de Cambremer, diocèse de Bayeux, d’une part, et damlle. Marie-Catherine Fromage de Beauval, fille de Nicolas Fromage de Beauval et de dame Marie-Catherine Perier, de la parr. du Mesnil-Durand.

192. — Le 12 févr 1770, Pierre Réville, originaire de la parr, de Grandouet et demeurant à Cambremer, constitue 150 livres de rente en faveur de son cousin-germain, M. Nicolas-Aubin Réville, acolyte de la parr, de St-Aubin-de-Scellon, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mesr. Jacques-Louis de Larcher, Esc. Sr. de Dreux, par François Réville, frère dud. Sr. acolyte, et par plusieurs autres cautions, demeurant tous a St-Aubin. Fait et passé aud. lieu, par le ministère de M. Louis-Henry Frary, notaire en la vicomte de Folleville. Led. Sr. acolyte absent fut représenté par Jean-Baptiste Cassé, laboureur, demeurant à St-Aubin.

133. – Le 15 mars 1773, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-François-César Dubois, Escr, sr d’Auberville, avocat au parlement de Paris, fils de feu Jacques-Tenneguy Dubois, Escr, seigr du Bais, et de feue noble dame Catherine-Armande-Victoire Deauga, originaire de la parr, de Cambremer-en-Auge et demeurant en celle de Pont-l’Evêque, d’une part, et dlle Charlotte de Gournay, fille de feu Mesre Leu de Gournay, conser du roy, lieutenant-général du bailliage de St-Lo, et de dame Julienne Fautras, demeurant en lad. ville de St-Lo, parr. Ste Croix.

245. — Le 24 sept. 1775, Guillaume Delavigne fils de Charles et de Marie Delaroque, de la parr, de Cambremer, diocèse de Bayeux, ritédimissus (?), reçoit la tonsure et les ordres mineurs à Lx, au château des Loges.
M. Delavigne était en 1791, curé de Grandouet, exemption de Cambremer. Il refusa le serment schismatique et partit en exil en 1792. Il se réfugia à Portsmouth ou à Portsea. Aprés la Révolution il revint à Grandouet, y resta quelques années et fut nommé, en 1809, curé-doyen du Mesnil-Mauger. Il administra cette paroisse jusqu’à sa mort arrivée le 28 septembre 1825. Il était âgé de 70 ans. (Archives de l’église du Mesnil-Mauger. — Mss de Reux. — Ordo de Bx.)

46. — Le 4 juillet 1789, Me Jacques Hubert, pbre du diocèse de Lx, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Cambremer, diocèse de Bayeux, fait signifier ses noms et grades aux relig. de Ste-Barbe.

Le 18 juillet 1774, baptême de Joseph-Félicité Noël, fils de Henri Noël, notaire à Cambremer, et de Marie Thérèse Le Roy; par., Marie-Joseph, marquis de Matharel, gouverneur pour le Roi des villes et châteaux d’Honfleur, Pont-l’Evêque et pays d’Auge, chevalier, seigneur et patron de Cesuyaux-Vignes, Moutreuil, St-Ouen-le- Pin et autres lieux, mar., Adélaïde-Félicité de Fiennes, son épouse, re présentés par Francois-Jean d’Agier de Rufosse, écuyer, sieur du Feugré, et Jeanne-Marie Daniel, son épouse.

Monographie Communale de Cambremer – Archives du Calvados.
Extraits:

– Durand les guerres de la Vendée, une troupe de voleurs et de Chauffeurs de pieds, se disant Chouans, virent au nombre de 50 à 60, se réfugier dans les bois de Cambremer et de Léaupartie. Ils s’emparèrent du Château de cette dernière et y établirent leur quartier général.
– En 1815, lorsque les alliés furent les maître de notre pauvre France, 6000 Prussiens, virent établir leur camp sur la bruyère qui était adossé au bourg de Cambremer…..ils sont restés 3 mois environ.
– Cambremer a dû être une bourgade importante, puisqu’on ne peut guère y fouiller le sol sans mettre à découvert des débris de maçonnerie romaine…..A l’intérieur de bourg…..a trouvé, en jetant les fondements d’une maison, une énorme quantité d’ossements humains…des restes de murailles fort considérables, maçonnées en ciment.
A l’extérieur du bourg…..tuiles à rebords, fragments de poterie rouge vernissée. Médailles en cuivre ou en bronze. Les médailles en argent y sont rares; une seule en or a été trouvée.
Découverte d’un vaste fossé, de fondations de murs antiques…..d’une colonne en pierre de 8 à 9 pieds de long accolé à une espèce de pilastre très plat également en pierre.
– Sous la surface du sol des rues pavées, des cercueils à forme d’auge et autres objets dont la présence indiquerait le passage d’une voie publique.
– Il existe encore une certaine portion de voie romaine à Cambremer, cependant on en perd la trace aux deux extrémités est et ouest de la commune. Elle passe derrière le bourg sur l’emplacement de l’ancienne bruyère, se dirige vers Saint Pair du Mont, traverse la route de Caen à Lisieux et aboutit, ou plutôt aboutissait très probablement aux célèbres ponts de Corbon.
Toute la partie ouest du bourg est bâtie sur l’emplacement d’un ancien cimetière communal, on a retrouvé beaucoup d’ossements………mais comme ces découvertes remontent déjà loin, il n’est pas possible de préciser l’âge des sépultures. A côté du cimetière se trouvait la Chapelle St-Clair.

– Eglise: On y remarquait deux pierres tombales qui remontaient à une haute ancienneté.
– Mont-Argis: Sur le sommet du Mont-Argis, espèce de cap qui domine la contrée, se voient encore des fossés et un vallum enterré; il y a eu là un camp romain. Entre les années 522 et 525, sous l’épiscopat de Saint-Vigor, l’autel ou sacellum du camp de Mont-Argis fut remplacé par un ermitage ou prieuré, dédié d’abord à Saint-Sauveur, et depuis à Sainte-Anne, mère de la Vierge.

– La Chapelle de la fontaine Saint-Clair, ruinée dans les guerres du XVI° siècle, elle n’a pas été rebâtie depuis. On prétend cependant qu’on en voyait encore les murs au commencement du siècle dernier. Son emplacement sert aujourd’hui de lavoir public…….On sait que de temps immémorial, et probablement dès l’époque romaine, il se rendait, chaque année, à la fontaine sacrée de Cambremer, un nombreux concours des peuples, ce qu’avait donné lieu à une espèce de foire ou de grand marché public, qui durait plusieurs jours.

HENRY Jacques, Sous la ramure des pommiers en fleurs.
Extaits:
A une époque lointaine, qui précéda, à n’en pas douter, la guerre de Cent-Ans, le fief du Bais était aux mains de la famille de la heuze ou Heusse. Le château primitif devait être fortifié. Les fossés profonds qui subsistent encore devaient faire partie de son système de défense. ces douves reçoivent les eaux du ruisseau de Montreuil.
Noble Dame Jeanne de Heusse, déjà veuve de Robert de Canimont, avait une fille prénommée Jeanne, qui épousa, en 1459 Jean Le Gouez. C’est à celui-ci que l’on doit la construction, au cours de l’année suivante, de la Poterne du Manoir qui seront complètement transformés a XIII° siècle. En face de la Poterne fut édifié, en 1490, un imposant bâtiment à pans de bois.
En 1717, mourut au manoir du Bais, François Tenneguy de Malfilastre, sieur d’Auberville, qui fut inhumé dans le choeur de l’église de Cambremer. Il était le fils de Jean-François de Malfilastre, sieur du Bais et de Marie-Françoise de Malfilastre, de la branche des seigneurs de Montreuil, d’après le chanoine G-A. Simon.

3 – ARCHIVES SHL:

Bibliotheque SHL: Livres – Revues – Brochures.
641-219 Canton de Cambremer (Le)-Archives Départementales du Calvados
640-218 Pays de Cambremer.-I – Architectures en Pays d’Auge-LECHERBONNIER Yannick- LUIS Emmanuel
551-138 Pays de Cambremer, II – Le patrimoine religieux LUIS Emmanuel
90-Br.48 Visites aux églises et aux châteaux du canton de Cambremer-HENRY Jacques

Enveloppes
n°323 Divers
Carte postale de Cambremer (don de Mr de Russé – janvier 2013).
Remise de la légion d’honneur au chanoine Lanier à Cambremer (5 mars 1950)
– Enveloppe n° 193 Publicité Calvados, étiquette cidre et menu déjeuner chanoine Lanier–don de Mr de Russé
Publicité pour le « Vieux Calvados du Comté d’Auge »
Etiquettes du « Cidre Supérieur Comté d’Auge »
Menu du déjeuner offert à Mr le chanoine Lanier, doyen de Cambremer, à l’occasion de la remise de sa croix de la Légion d’Honneur le 5 mars 1950
– Enveloppe n° 123
– Enveloppe n° 124 De Francfort à Dachau – Don de Mr Guy Lemessier (février 2010) – Souvenir de la fête de l’installation de Monsieur le Doyen – Cambremer, 22 septembre 1946 : de Francfort à Dachau de René Fraysse.
– Inventaire des enveloppes du n° 1 au n° 96 au 14 décembre 2010. Mr et Mme Cochard ? Jean-Philippe Mr et Mme Emile Poyer Geneviève 07/09/1963 Eglise de Cambremer.

Fonds Etienne Deville Série 9 F.
9 FB. 3 – Environs de Lisieux. – 1530, 31 juillet – Le Pré-d’Auge, Cambremer, Le Pré-d’Auge Echange entre Jean Borel et Robert Rouzée fiefs du Bais et de l’Epée.

Cartulaire SHL.
– 1F392 : 18e siècle : pièce de procédure pour Louis Brunet tabellion à Cambremer
– 1F376 : 4 décembre 1708 : François Fosse sieur du Parcq de Cambremer a fieffé à Jean Lecourt demeurant à Montreuil 5 pièces de terre.
– 1710, 20 novembre – Le Pré-d’Auge
Par devant Henri Torel et Jean Brunet tabellion roiaux en la vicomté d’Auge pour le siège de brécourt et Cambremer… Madeleine Le Heribel, veuve de françois Logre demeurant en la paroisse du Pré d’auge d’une part et Guillaume et François Logre Lesquelles a l’instance l’un de l’autre et après que lecture leur ais en ete faite par nous du contenu en trois lots et partage faits et choisis entre eux sous signature privée portant date du dixième d’octobre dernier volontairement recogne….
– 1F547 : août 1730 : Philippe Caignard, rente, (devant notaire à Cambremer).
– 1F252 : 1739-40 : pièces de procédure pour Thomas Boursin maréchal au bourg de Cambremer.
– 1741 Archives SHL.
– 1F375 : 1741; accord entre Reney et Charles Pillon de Cambremer à propos de la succession de François Pillon.
– 1F385 : 20 mai 1742 : constitution de douaire en prévision du futur mariage entre Pierre Philippe et Françoise Delamorinière de Cambremer.
– 1F41 : 1747 : Convention entre Jacques-Louis Daufresne et Thomas Sébireau sujet du contrôle des actes des bureaux de Cambremer et Crévecoeur.
– 1F384 : 25 février 1748 : Guillaume Le Luthumel de Beaumont en Auge remet à titre de subrogation à Nicolas Boulley, menuisier à Cambremer une maison à Saint Laurent du Mont.
– 1F381 : 14 janvier 1750 : Jean Villemin de Rumesnil reconnaît avoir reçu de Guillaume François Delavigne de Cambremer la somme de 48 livres.
– 1F491 : 1808-1817 : journal du marchand de chapeaux. Philippe à Cambremer. voir également1F464.
– 1F464 : Dossier Philippe :
– comptes d’un commerce.(Cambremer ?)
– 1827 : brouillon de la bricterie (briqueterie)
– 1808-1827 : marchand de chapeaux, briques et tuiles
– 1582-1646 : pièces plus anciennes : aveu de 1582, tabellionnage de Montpinçon,
voir également 1F491
– 1F50 – 1880-1886 :
Factures diverses adressées à Capelle et Lemeunier, de Cambremer, par:
Dortail-Doesnard, métaux, à Lisieux
Creton-Boutey, toiles, à Lisieux
Albert Ravant, fonderie de fer, à Saint Jacques de Lisieux
Monsllié Père, mécanicien, à Orbec (tarif)
Ernest Bunel, faïencerie (anc. maison Libois)
– 1896. – archives SHL.
1F501 : 1896 : Capelle quincaillier à Cambremer, divers reçus. (peuvent concerner des commerçants de Lisieux)
– 1402, 11 décembre
Information de Jean Monnet, lieutenant de Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge sur la valeur des fiefs de Boutemont (Bouttemont, canton de Blangy, commune de Norolles) et de Grandouet, pour lesquels Jean Servain, écuyer, est en la garde du roi comme héritier de sa mère Colette de Montfort, morte le 12 mai 1402.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 219-220.- Arch. nat. P 19091, 18929.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 12.

1463 Recherche de Montfaut
p. 22 Lisieux. Nobles
39. Renaud de Grandouet
= P.A.M. Labbey De La Roque.- Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.

1242 – Royal-Pré
Voir le cartulaire de cette abbaye dont les pièces les plus anciennes semblent remonter à 1242. Il se trouve dans le fonds des archives de l’Hôpital de Honfleur : Cricqueville, Mesures : perches, pâturages, Angoville, Bastebourg, Dozulé, Clos du Mont-Gargan à Cambremer, Nicolas Jean, sieur de Bellengreville et de Crèvecoeur, Roncheville, Putôt, La Cressonnière, Fief du Mesnil, à Brucourt; famille Bence, Cricqueville et le Breuil; Mardilly, Royville -Roiville; etc.
= Archives Hôpital de Honfleur Série H. Suppl. 1607.- B. 34

14.. – 16.. –
Brucourt, Cambremer et Saint-Julien-sur-Calonne: fragments de registres
= A.N. 300 AP I 666. Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France ( Branche d’Orléans ) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 665), Paris, 1976, p. 231.

1402-1789 – Vicomté d’Auge
Compte de recette de la terre de la terre de Saint-Clair–en-Auge (1473-1477)
Comptes du domaine du roi en la vicomté d’Auge (1527-1531); Livres des plaids de la sergenterie de Saint-Clair-en-Auge appartenant à Madame d’Estouteville (1528 et 1537-1543); Lettres de Marie, duchesse de Longueville, et de Léonor, duc de Longueville concernant Saint-Clair et Barneville (1564-1567) Livre des assises de la vicomté d’Auge, relevant du duc de Longueville, pour son droit de présentation à des églises (1565); Gage-pleige du fief de Saint-Clair (1570); Journal de recette du domaine d’Auge (1585); Livres des plaids de Pont-L’Evêque et déclaration de fiefs (1666); Bordereaux pour servir au paiement des fermes des domaines et marais de la vicomté d’Auge (1689); Journal des recette des fermes du domaine d’Auge (1691-1695); Aveux de Daenétal (1736) Administration d’Herval: état des rentes domaniales, pièces justificatives de la régie du domaine d’Auge, fournitures et travaux pour les prisons des bailliage de Honfleur (1751-1783) Beuvron, Honfleur, Saint-Julien-sur-Calonne – Jean-Philippe-Antoine Herval – Saint-Clair-en-Auge, Roncheville, Valsemé, Goustranville, Valsemé, Clarbec, Danestal, Darnétal, Cambremer, tabellionnage de Saint-Julien-le-Faucon, sergenterie de Bonnebosq, Saint-Clair-en-Auge, Barneville, Devoitine, Le Pelletier
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France ( Branche d’Orléans ) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 383 à 388), Paris, 1976, p. 171-174

1530, lundi 15 novembre – Le Pré-d’Auge – Saint-Désir-de-Lisieux
Pierre De Rivière, fils et héritier de défunt Robert De Rivière, boulanger de la paroisse Saint-Désir, quitte Jehan Boscage, de la paroisse du Pré-d’Auge, du principal et arrérages de 20 sols ts. de rente en quoi ledit Boscage s’était obligé envers led. défunt par lettres du 8 janvier 1518, pour mettre fin au procès pendant entre eux ès pleds de la seigneurie de Cambremer.

1596, 29 septembre – Manerbe
A tous ceuls qui ces Lettres verront ou orront, Isaac Lamoureux, ecr. sieur des Rosiers, et garde du scel aux obligations de la viconté d’Auge pour le Roy nostre sire et Monsieur le duc de montpensier pair de France propriétaire de lad. viconté salut. Scabvoir faisons que par devant marin mocque et robert deshaies tabellions Royaulx en lad. viconté pour le siège et sergenterie de cambremer fut prnt. Jehan de valsemey de la paroisse de Manerbe pour luy stipulant et faisant fort pour ses freres absennts promettant qu’ils auront pour agréable et leur fe. rattifier touttes fois et quantes… sommes et requis en sca Lequel volontairement vend affin d’heritages tant pour luy que pour ses hoirs ou ayants cause A noble homme Jehan borel sieur de la Valette de lad. paroisse eschevin receveur de la charité dicelle paroisse pnt. acquisiteur pour Lad. charité eschevin ou representant ayant cause c’est a scavoir la somme de troys escus sol quarante sols du prix de soixante sols levés de rente en charge yppothèque que led. vendeur a prentement levées et consignées.= AD.14. 2E 653 ?

Le premier lot aura la maison a…cellier y tenant de fons en comble un bas costé a…Le haut de la cour et le jardin a porées contenant de…vergée et demie bornée dun costé jacqueline Le héribeldau…cote le Champ du Fresne d’un bout Les heritiers de François de la morinière et d’autre bout le petit pré la séparation de ladite cour a prendre a droite ligne du coin..de la haie du jardin dun bout et dautre bout tendant a une chipée de coudre a la hais du petit prey de heritiers de francois de La morinière.
 » Le second lot aura deux aistres de maison de fons en comble Leune en usage detable et lautre ausage de grange avec la droiture du tour de lechelle aura le bas de la cour avec une petite piece nommée Le Champ du fresne bornée d’un costé Jacqueline Le heribel dautre costé les héritiers de La morinière du bout les héritiers de pierre coquerel et d’autre bout le premier lot cedit lot sera obligé faire une haist entre luy et Le premier lot et ledit premier lot portera chemin a cedit lot a charres et a charette pour aller aux chemins de Lisieux à cambremer et pour aller aux deux aistres de maisons Le troisieme aura une aistre … son a usage de four de fons en comble avec le… elé par desus lke premier lot pour… aura la liberté de sortir par dessus le… par derriere plus il aura une pièce en herbage bornée d’un cote et dautre… de grieu d’autre coté Jacqueline Le (Heribel ?)… autre bout le chemin de Lisieux à Chambremer.
… bel a procédé a La choisie des presents…= AD 14. 2E 663

1793, 23 juin – Cambremer
Lettre du maire de Cambremer relatant des actes de violences commis le 23 juin (A.D. Calvados, L. II Administration – IV Police, 4 (ex 10134)

Dossier « LIEUX A à L » :
5- Cambremer : le prieuré de Montargis.
6- Cambremer : extrait de Michel Bézier, l’exemption de Cambremer (photocopies)

PANNIER Arthème :
NE 12.1 – 1er carton « Communes ».
Cambremer : prieuré de Mont Argis (Montargis)

Imprimes:
II A 5 : Tableau du district de Pont-L’Evêque, réduit à 93 paroisses et deux succursales, avec la liste des paroisses supprimées, noms des fonctionnaires publics et autres ecclésiastiques qui ont déféré à la loi du serment et l’indication des remplacements à faire par l’ordre de suppression proposé.(cantons de Pont-L’Evêque, Honfleur, Blangy le Château, Bonnebosq, Cambremer, Beuvron, Touques, Dives, Crévecoeur, Beaumont)
– 1F893 : 1791 : Divers grand séminaire de Lisieux. Mense conventuelle de Grandouet et Cormeilles.

Fonds Cottin 2019.
Boite archives Revues Et Documents
58 – Canton de Cambremer, Art de Basse-Normandie, revue des amateurs d’art bas-normand n°42, 1967.

Fonds Lieux : A à K
7- Cambremer : le prieuré de Montargis.

Fonds Lemetayer-Desplanches : 25 F 1er classeur – 2e classeur.
III B 2 : 1851 : Etat des contingents de la région, les sympathisants.

Fonds Courel.
– Veuve Louis Levoy: habitation à Cambremer 1965
Fonds DUVAL Georges 2 Périphérie de Lx – Cambremer.
2S304
Archives Nedelec Communes. Cambremer
com.12.4.02-Les Aunays
com.12.4.03-Le Cadran
com.12.4.04-Manoir de Cantepie
com.12.4.05-Château des Bruyères
com.12.4.06-La Faucherie. (Le Mesnillard)
com.12.4.07-Prieuré du Montargis
com.12.4.08-Notes historiques
com.12.4.09-Manoir du Bais
com.12.4.10-Vie de la commune-1997-2008

Erudits Divers NE000.
A. de Laporte : Prieuré de Montargis (Cambremer ).

Archives Nedelec Bibliographies.
4.72. 8 Déterville Philippe-Dédicace à Cambremer-26/07/2004

Fonds Cailliau – Sous-série 3 F.
– 3F 61 1798-1824 – Cambremer : succession et vente
– VARIN Charles défunt
– TURGIS époux, vendeur
– GOSSET Bernard, acheteur

– Fonds Cailliau – Sous-série 3 F
1733 20 décembre – Contrat de Mariage de Denis Antoine Lormier, écuyer, garde du corps du roi, fisl de feu Denis, avocat et de feue Geneviève Cécille de Semilly de St Aubin le Bisey
et Françoise Dubois, fille de feu Jean, écuyer, sieur de Corvat et de feue Catherine Le Testu, de Cambremer.

VASSEUR Charles – NE 23.
Chemise : Photocopies Dessins de Charles VASSEUR – 22 – Canton de Cambremer.

MOISY – Sommaire des carnets
Archeologie – 1 – Cambremer

Achat du 11-02-2003. Lot n° 7
85 / Cambremer et environs (Calvados). Famille Conard, 1 cahier papier, 26 p., 1677.120€

Carnets de Charles Vasseur:
– Exemptions de Saint Candé, Nonant et Cambremer.
– Analyses et transcriptions diverses : « Transcriptions.doc »
– HH 1 Parchemins trouvés chez le brocanteur, intéressant pour la plupart le fief du Breuil-Sur-Dives et la famille de Francqueville
Maître François Bence, huissier héritier de Jean BENCE, son père, partageant contradictoirement avec Jeanne Monfort, sa mère (contrat de mariage de 1601) 12 pièces ou portions de terres en roture, situées en Saint-Germain-De-Livet.
Pièce de procédure faite devant Robert LAMBERT, escuyer, sieur de Fourmentin, conseiller du Roy, vicomte d’AUGE, et…. des sergenteries de Cambremer et de Saint-Julien-Le-Faulcon.

– liste de notaires : Cambremer
1703 7 mars – Pierre Fortin et Jean Conard tabellions royaux à Cambremer
1771 – Quetel tabellion à Cambremer
dernier fascicule – page 141

1761 3 juillet
Noble Dame Marie Françoise Lebrun, soeur et héritière de Philippe Lebrun, escuyer, sieur de la Forguette, demeurant à Putot
et Monsieur Bazin de Sainte Honorine héritier de feu Messire Jacques Bazin, seigneur de Cambenard, demeurant paroisse de Bonnebosq

p.170
Sieur René François Paris, ancien gendarme, au nom et comme ayant épousé Demoiselle Geneviève Elisabeth de Clinchamp, tant pour eux que pour le sieur Delacroix, au nom et comme ayant épousé Demoiselle Marie-Claude de Clinchamp de Champaux, héritières du sieur Jean François de Clinchamp, escuyer.

Dame Louis Généviève de Pluviez, veuve et héritière de Monsieur de Clinchamp escuyer,
et divers autres
Noble Dame Marie Anne de Grieu demeurant à Cambremer

Bourg, paroisse et sergenterie, diocèse de Bayeux, élection de Pont l’Evêque
5 feux privilégiés et 160 taillables (expilly)
Comme Dive, Lisieux et St Pierre sur Dives, Cambremer avait sa banlieue dès avant la conquête de la Normandie par Philippe Auguste.
Ruines romaines.
Eglise reconstruite vers l’an 1165 du temps de Henry, évêque de Bayeux, qui en fit dit-on la dédicace. La cloche seule subsiste de cette construction.

Voir :
Recherche des Nobles de Lisieux p.78 et 76
Montfaut 26, 25 et 31
Annuaire Normand 1864 p. 123
Normand du 13 février 1869 et 27 février
Delisle Echiquier p 23 n°88, p 102 n°403, p.263 n°275
Notice sur Notre Dame de la Délivrande 1862 p.55
Extrait de la Ste Historique de Lisieux 14-78
Formeville .

Insinuations
Description de l’église du 9 septembre 1869 et croquis

Recherche de Montfaut 1463
Nobles de la sergenterie de Cambremer :
Jean de Biéville de Cambremer
Guy de Poursel de Cambremer
Guillaume de Biéville dudit lieu
Thoumin Quiedivaux (Quieditaux) sz Cambremer

Inventaire des imprimés anciens conservés dans les archives de la Société historique de Lisieux.
15e Carton :
Recueil d’épreuves. Période pré-révolutionnaire et révolutionnaire – 1786-1795 (don Nigel Wilkins)
Lettre de remerciement adressé par la commune et la milice nationale du bourg de Cambremer, à la commune et à la milice nationale de la ville de Lisieux, sur l’escorte d’honneur qu’elle a donnée au détachement de la milice nationale du bourg de Cambremer, chargé d’aller chercher dans la dite ville de Lisieux le drapeau dont madame la duchesse d’Orléans lui a fait présent (29 décembre 1789).

Fonds Sturler – Photos Et Pellicules
Boite 23 – 23 L
Pierre Huet Cambremer février 1961
Bouteilles Calvados et emballages 1 photo 4 pellicules
Boite 24 – 24 H
Jacques Siméon … Cambremer « Les Bruyères » juin 1961
4 pellicules Façade maison
1 photo bâtiment en colombages et 2 pellicules.

Fonds Claude Lemaitre – 2017.
– 24 Epis Ensembles 1er Groupe avec Photos
Classeur gris
Cambremer manoir du Bois
– 135 Documentation Diverse
Boîte d’archives.
Manoir du Bais Cambremer, étude préalable à la restauration de l’échauguette, par Daniel Lefevre 2003.

Histoire du chanoine de Cambremer:
De temps immémorial le chapitre de Bayeux était obligé, en réparation du crime de meurtre commis en l’an de Notre Seigneur 800 sur Valfride, évêque de Bayeux par les chanoines de son église, d’envoyer tous le ans un chanoine à Rome pour y chanter l’épître de la haute messe de minuit. S’il y manquait il devait payer une forte somme d’argent. Le tour de Maître Jean Patye, chanoine de la prébende de Cambremer arriva. Il fut averti, suivant l’usage, plusieurs mois auparavant, mais, s’en gêna si peu que la vielle de Noël 1537 il était encore à Bayeux. Ses confrères lui reprochèrent sa négligence. Il leur répondit qu’ils ne s’inquiétassent point, il irait à Rome, en reviendrait et qu’ils seraient satisfaits.
Le chanoine se retira dans sa chambre, prit son grimoire et fit venir le Diable avec lequel il entretenait depuis longtemps des liaisons. « Il faut que tu me portes cette nuit à Rome lui dit-il, et que tu m’y portes en pensée de femme, c’est à dire plus vite que le vent. Attends moi sous les orgues et au premier coup de neuf heures je suis sur ton dos ».
Après que le chanoine eut entonné le Domine Labia de Matines il rejoignit sa monture. En un clin d’œil ils s’élevèrent dans les airs et se trouvèrent sur la mer.
Alors le tentateur conseilla au chanoine de faire le signe de la croix en lui adressant ces vers :
« Signa te, signa temere, me taugis et augis, Roma tibi subito motibus ibit amor »
Peu touché du distique infernal qui se peut lire de droite à gauche ou de gauche à droite, Jean Patye répondit : « allons toujours ce qui est porté par le diable est bien porté ».
Il arriva à Rome lorsqu’on chantait l’Introït de la messe de minuit. Il laissa le diable sous le portail de l’église et lui commanda de l’attendre. Il chanta l’épître et entrant dans sacristie il se fit représenter le titre original en vertu duquel le chapitre de Bayeux était tenu d’envoyer tous les ans un chanoine à Rome chanter l’épître de la messe de minuit, il fit semblant de l’examiner et le jeta au feu.
Les prêtres romains restèrent stupéfaits de l’action hardie du chanoine normand, il profita de leur surprise, sortit de la sacristie et rejoignit sa monture.
Il entra dans la cathédrale de Bayeux lorsqu’on chantait Laudes dont il avait commencé Matines, de sorte qu’il ne fut que quatre heures parti.

Archives du Calvados.
CAMBREMER
I. Dioc. de Bayeux (Exemption). Baill. et maîtrise de Pont-l’Evêque. Gr. à sel de Danestal. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont- l’Évêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; ch. – L. de canton (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont-l’Évêque); ch. – L. de canton ( Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 891 hab. ( 1911). Sup.: 1254 hect. 89 a. 34 c.
ADMO Gale. Délibérations (2) , depuis le 15 germinal an IX.
ÉTAT- CIVIL (3 ). Baptêmes, mariages et sépultures , depuis 1652.
Délibérations du commun. 1674-1687 , 1709 , 1713. — Audiences de contrats. 1652-1671. Notes de comptabilité, etc. , passim.
DIVERS. — Aveu à Fr.de Margeot, pour la vavassorerie de Bellengreville , à Saint-Germain-la- Campagne. 1783 (1 p. ) La conservation actuelle de cette pièce, notée par l’inspection de 1895, n’a pu être contrôlée.
Voir. , les délibérations de la municipalité cantonale de Cambremer. 12 ventôse an V- 1er frimaire an VII ( Reg. ); arrêtés de grande police. 1er pluviose an VII-5 prairial an VIII ( Reg. ); affaires diverses. An II
an VIII (2 liasses).

CANTON DE CAMBREMER. CAUMONT Arcisse de – Statistique monumentale du Calvados
Il y a 31 communes dans le canton de Cambremer,à savoir :
St.-Aubin-Lébisey, Les Authieux-sur-Corbon, Auvillars.Beaufour, Beuvron, Bonnebosq, Brocotte, CAMBREMER (chef-lieu), La Chapelle-Hainfrey, Clermont, Corbon, Druval, Notre-Dame-d’Estrées, St-Eugène, Formentin, Le Fournet, Gerrots, St.Gilles-de-Livet, Grandouet, Les Groseilliers, Le Ham, Hottot, Léaupartie, Montreuil, St.Ouen-le-Pingt, Pontfol, Repentigny, Le Roque-Beugnard, Rumesnil, Valsemé, Victot.

Les noms des communes de Normandie- Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand.
550. — Cambremer (ch.-l. c, C.) :
[Abl. ?] Cambrimaro 690 : de Lasteyrie, Cartul. gén. Paris, n 12.
t. I, p. 19 (cit. orig., Arch. Nat.,K 3, n° 3 bis); Cambremer [1035-1037] : A.d.G., NL Calv. 911-1066, dans Ann. deNorm., II, 1952, p. 223.
Origine indéterminée; la finale présente une apparence germanique continentale.

Archives du Calvados:
Cambremer (Calvados)
Canton actuel : Mézidon-Canon
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14126

Histoire administrative :
La commune fusionne avec Grandouet, Saint-Aubin-sur-Algot et Saint-Pair-du-Mont par l’arrêté du 26 décembre 1972 sous le nom de Cambremer.
A partir du 1er janvier 2019, Cambremer fusionne avec Saint-Laurent-du-Mont pour former la commune nouvelle de Cambremer.
TA Saint-Laurent-du-Mont (Calvados; jusqu’en 2018) – Saint-Pair-du-Mont (Calvados; jusqu’en 1972) – Saint-Aubin-sur-Algot (Calvados; jusqu’en 1972) – Grandouet (Calvados; jusqu’en 1972).

On appelle exemption de Cambremer ( de Camera Osmarii ) un district de 9 paroisses situées dans le diocèse de Lisieux , lesquelles, pour le spirituel , dépendent de
Mgr l’évêque de Bayeux . Cette exemption est surnommée : de Cambremer , par rapport à la paroisse de ce nom , qui est la principale du canton . C’est un chef -lieu de sergenterie qui dépend de l’élection du Pont-l’Évêque, sous la généralité de Rouen . De 19 paroisses qui composent la sergenterie, 9 sont reconnues pour être du diocèse de Bayeux , savoir : Cambremer, Saint- Vigor. de Crèvecoeur, Saint-Pair-du-Mont, Saint Laurent-du-Mont,
Montreuil , Grandouet , Saint- Ouen-le- Paingt , Manherbe et Prédauge, avec l’abbaye du Val-Richer, de l’ordre de Citeaux.

Carte de l’exemption de Cambremer :

Baronnie De Cambremer
Possédée par l’Evêque de Bayeux, dont la teneure est contredite par ledit Evêque ,
est assise en la paroisse de Cambremer , dans le territoire du vicomte d’Auge, et,
néanmoins , ledit sieur Evêque prétend que ladite baronnie est incorporée à son
Evêché, et partant qu’elle relève , par un même moyen , directement du Roi . Elles avaient été, dit-on, cédées par l’évêché de Bayeux en échange de la baronnie de Nonant.
Antérieurement, Cambremer, qui depuis appartint à l’évêché de Baïeux, et qui est dans le Pays-d’Auge, fesait partie du Lieuvin: c’est ce que prouve un testament (1) cité par M. Le Prevost dans l’Annuaire Historique de 1838.
(1)Cambrimarum in pago Lexoino. Peut-être pourtant, Pagus Lexoïnus est-il là pour dioecesis Lexoviensis. Il faut alors supposer que Cambremer a jadis appartenu au diocèse de Lisieux. Ou est à cet égard, comme à tant d’autres, réduit à des hypothèses.

De la Baronnie de Cambremer relèvent les fiefs qui ensuivent :

    • Le fief du Fresnay, assis à Cambremer, possédé par Nicolas Chéron, Ecuyer. sieur du Fresnay
    • Les fiefs du Fresnay et Castillon, assis à Cambremer, possédés par Guillaume Cappel, Ecuyer, Avocat.
    • Les fiefs de La Planche, Hesbert, Mesnil et l’Espinay-Lucas, assis à Estrées.

Du fief de La Planche relève : voir Notre Dame d’Estrée

La baronnie de Cambremer, ayant droit de haute justice, appartenait l’évêché de Bayeux. Elle possédait les fiefs terre et seigneurie de Crèvecoeur-en-Auge d’où relevaient :

  • Fief de Vendeuvre, par un fief entier;
  • Fief entier de Canchy; – Canchy, canton d’Isigny. Fief de chevalier mouvant de la baronnie de CAMBREMER
  • Fief de Fumichon, (le sixième de) assis à Saint-Pair-du- Mont;
  • Fief Lorice, dit de Castillon, assis à Cambremer,
  • Fief de Saint-Laurent-du-Mont, au même lieu;

Fief de Manerbe, dit l’Honneur de Manerbe, d’où dépendaient un quart de fief, dit le Fief de Pontfol, un sixième de fief, nommé le Fief de Victot

  • Fief à l’Épée [Épée (L’), fief de la baronnie de Cambremer, sis au Pré-d’Auge, 1460 (temp.de l’évêché de Bayeux)
  • Fief du Mont-Rôti, au Pré- d’Auge, fief de la baronnie de Cambremer. Mont Rosty, 1660 (temp. de l’év. de Bayeux).
  • Fief de la Plarique, assis en la paroisse d’Estrées;
  • Fief du Bers, assis à Cambremer,
  • Fief à la Brette, assis en la paroisse de Maisy;
  • Fief à Grandouet; un quart de fief.
  • Fief entier de chevalier de Montreuil, paroisse de Montreuil, 1460 (aveu de l’évêque de Bayeux).
  • Fief de la Brette à Magny, ressortissant a la baronnie de Çambremer.
  • Fief dit l’Honneur de Malherbe, relevant de la bar. de Cambremer, 1460 (av. du temp. de fév. de Bayeux).
  • Fief du Petit-Grandouet consistant en cinq aînesses.
  • Fief d’Argentelle, huitième de fief de la bar, de Cambremer, 1620 (rôle des fiefs de la vicomté d’Auge, p. 351).
  • Fief de la Vipardière, 1630 (fiefs de la bar. de Cambremer).
  • Fief Amaury-Monstereul (Plein fief) mouvant de la vicomté d’Auge, 1462 (aveu de Thomas Boutin, Brussel). Plein fief de Montreuil et moulin, relevant du Fief de la Planche, baronnie de Cambremer, et s’étendant à Saint-Ouen-le-Pin, 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge). Le doyenné de Montreuil appartenait à l’archidiaconé de Gacé.
  • Fief Fumichon, à Saint-Aubin (sur Algot), relevant de Cambremer.
  • Fief de la vicomté d’Auge, ressortissant à la sergenterie de Cambremer.
  • Fief Saint-Laurent-Du-Mont, Fief relevant par demi-fief de haubert de la baronnie de Cambremer, et dont relevaient le quart de fief de Cassé et le huitième de fief Guerin 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge).
  • Fief de Vendoeuvre, canton de Morteaux-Couliboeuf, Fief de haubert relevant de la baronnie de Cambremer, appartenant à l’évêché de Bayeux;
  • Fief de Victot-Pontfol, Fief de haubert, mouvant de la vicomté d’Auge, autre fief mouvant par sixième de fief de la baronnie de Cambremer, à l’évêché de Bayeux;

– Tènement de Saint-Pair-du-Mont, relevant pour un sixième du fief de la baronnie de Cambremer.

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Notes Sur Le Canton De Cambremer:

Parmi les 24 communes de l’actuel canton de CAMBREMER – qui en comptait 31 au lendemain de la Révolution – trois d’entre elles : Cambremer, Beuvron, Beaufour-Druval et Bonnebosq, possèdent un bourg, véritables capitales touristiques.
A notre connaissance, seul celui de Beuvron a fait l’objet d’une étude assez exhaustive. Cambremer est un bourg ancien assez pentu au fond d’un cul-de-sac affluent du Grandouet – et la vue en arrivant de l’est, par la route qui vient du Cadran est saisissante. Prenez la gravure type du calendrier des Postes, herbage pentu, microscopique et opulent, haie d’aubépine masquant une discrète chaumière à colombage, ruisseau confidentiel et, brochant sur le tout, des centaines de nuances différentes évoluant subtilement du blanc au rose, vous êtes assurément autour de Cambremer, capitale du cidre.
 » Dans le bourg, les maisons n’ont peut-être pas le charme ostentatoire de celles de Beuvron, mais c’est par sobre modestie plus que par mauvais goût. La brique rougeâtre y est beaucoup plus répandue, se révélant ainsi non moins noble lorsqu’elle sert effectivement une saine, originale et rurale architecture, la banalité n’appartenant qu’aux pavillons de banlieue et aux gendarmeries polycopiées de Dunkerque à Perpignan – il y en a aussi hélas à Cambremer. Et tout ceci, je n’hésite pas à le répéter, au printemps, dans un écran de fleurs de pommiers nulle part égalé.
Le paragraphe en italique est à l’évidence tronqué. Il semble concerner Bonnebosq.
 » La place centrale abritait autrefois le cimetière tout autour d’une église « ,et Bonnebosq ( La courte note incluse in Nodier, Charles – J. Taylor et Alph. De Cailleux, Voyages pittoresques et romantiques dans l’Ancienne France, t.III.- p. 12. ne donne que l’indication suivante  » Bonnebosq, bourg bâti au fond d’un vallon, à trois lieues de Pont-L’Evêque, a une église en partie romane…  » semble extraite de la Statistique monumentale de A. de Caumont. Elle est reprise en dernier lieu par J. Lalubie :  » C’est un amusant village en arc de cercle où les maisons en brique ou en colombage semblent se blottir craintivement les unes contre les autres. Tout près de l’église, leur arrière en encorbellement essenté d’ardoise domine la Dorette. )
 » La route qui remonte vers le nord et vers les carrefours aux noms évocateurs de Fosse-aux-Anglais et de Petit-Malheur, dessert à main droite un joli lavoir, et à main gauche l’ancien manoir sur sa motte. Comme à Auvillars, il s’agit d’une moated site tardive, plus rurale que stratégique; elle se repère au-delà du chevet de l’église par le formidable tilleul planté en son centre.

 » A Bonnebosq, Caumont vit une église romane du XIIe siècle dédiée à Saint-Martin, avec contreforts plats, corniche à modillon et arcatures aveugles sur colonnettes autour du choeur, retouchée au XVIe siècle (façade occidentale) et éventrée de fenêtres cintrées XVIIIe siècle. Une chapelle méridionale vouée à Notre-Dame s’ouvrait sur le choeur par une arcade ogivale XVIe siècle. La voûte de merrain et sa carpenterie étaient datées de 1492. Nous ne possédons que quelques notes. Quant au bourg de Beaufour-Druval il n’a fait l’objet semble-t-il d’aucune recherche.
Ces trois bourgs, Beuvron, Bonnebosq et Cambremer, le fait est remarquable compte tenu de leur proximité, possédaient autrefois des foires et des marchés qui en faisaient des lieux d’échanges privilégiés, indicateur d’une économie vivante basée sur d’une part sur la consommation locale mais aussi sur l’exportation des produits locaux. A ce sujet, l’étude de l’importance du trafic fluvial sur la Dives, avec des appontements semble-t-il aux environs de Corbon, mériterait une étude approfondie.
Prolongeant la remarque de Guilmeth pour le siècle précédent, au début du XXe siècle, l’activité tourne essentiellement autour des produits de la terre, élevage et cidres. Le canton ne possède pratiquement pas d’industrie hormis la Tannerie Pellerin à Bonnebosq A ce sujet, relevons les notices suivantes, la première sous la date du 15 octobre 1930 : « M. Miocque, contremaître à la tannerie Pellerin, à Bonnebosq, le plus vieil ouvrier du Calvados, est nommé chevalier de la Légion d’Honneur » et la seconde le 30 du mois suivant : »La commune de Bonnebosq fête M. Miocque, le plus vieil ouvrier du département, récemment promu chevalier de la Légion d’honneur. La remise de la croix au légionnaire est faite par M. Flandin, député du Calvados, au cours d’un grand banquet qui regroupait près de 80 convives ».
Comme en beaucoup d’autre lieux, la « nationalisation » de la Justice, de l’enseignement, le développement de la notion d’administration, l’introduction de nouveaux moyens de communication, transformèrent ces modestes villages de l’Ancien Régime, particulièrement lorsqu’ils eurent la chance d’être élevés au rang de chef-lieu-de-canton – ce qui fut le cas de Cambremer et pour un temps de Bonnebosq – en petites capitales administratives. C’est de cette promotion que vint pour une bonne part leur expansion territoriale et la construction de maisons ou d’édifices publics appropriés.
Le cas de Bonnebosq est parfaitement symptomatique. Grâce aux chronogrammes que l’on peut relever sur quelques façades – 1794 sur l’auberge, 1802 et 1809 sur deux maisons de pierre – l’on constate que pendant le court laps de temps où cette commune conserva le titre de chef-lieu, des constructions d’une importance significative s’y élevèrent, dont certaines sont d’une qualité et d’une recherche architecturale indéniables.
Un premier examen sans doute superficiel ne permet pas de déceler dans le bâti traditionnel à pan de bois, de constructions, à part bien entendu le grand logis de Beuvron, paraissant remonter au-delà des XVIIe ou XVIIIe siècles, Il s’agit alors de façades offrant une décoration en feuilles de fougère ou d’Y emboîtés.

Démographie:
LEVY Jean-Michel, « Y a-t-il eu un dénombrement général de la population en l’année 1793 ? », BSAN, 55 -1959-60, pp. 155-190
Bonnebosq (4.543) – Cambremer (4.869).

Vie Intellectuelle – CELEBRITES:
COLAS, Charles, né à Cambremer le 1° février 1839. Sculpteur, élève de Jouffroy. Ses principales oeuvres sont :
– Le repos de l’Amour – Buste de fillette, 1869 – Le Printemps, 1870 – L’enfant au hanneton, etc…..
– Portrait de la baronne Mayendorff ( terre cuite ), 1877 – Un enfant de Chiggia, ( plâtre 1880 ) – La mort de Viala ( statue, exposition de l’Union Centrale, 1884 – La République ( buste plâtre, ( 1887 ) in Dictionnaire biographique du Calvados, PARIS, Jouve, 1894

Promenade Architecturale:
L’examen du cadastre de CAMBREMER, dressé par DESPRES, et terminé le 1 septembre 1811, révèle que cette commune possédait alors un bourg de quelques maisons serrées autour de l’église.
L’importance de ses marchés, soulignée par exemple dans l’ouvrage de GUILMETH, semble peu en accord avec la faiblesse du bâti. Faute d’avoir pu étudier la matrice cadastrale, nous ignorons la destination de ces maisons, maisons particulières, auberges, maisons de commerce et d’artisans. L’essentiel des échanges portant sur le bétail de la proche vallée de Corbon, il devait évidemment exister un certain nombre d’activités liées à ces échanges.
L’étude du patrimoine ancien confirme d’ailleurs le peu d’ancienneté de ce bâti, qui pour l’essentiel de ce qui figurait sur le cadastre de 1811, ne semble pas remonter au-delà de l’extrême fin du XVIIe siècle mais surtout de la seconde moitié du XVIIIe siècle.
On peut ainsi retenir : Rue du Vieux-Cimetière: 167-168 – Construction de 5 travées avec porte au centre. A l’étage, les fenêtres jumelées sont séparées par le poteau qui monte de fond. Sous la traverse d’allège, correspondant à ces fenêtres, on trouve un décor de croix de Saint-André simples, tandis que dans les autres panneaux, dans le même niveau, on remarque des croix de Saint-André palmées. Les panneaux verticaux encadrant les fenêtres comportent un décor en feuille de fougère.

– Place de la Mairie
74 – En arrière du bureau de Poste, on voit l’extrémité d’une intéressante construction à pan de bois et particulièrement son pignon qui comporte au-dessous de la traverse d’allège et correspondant aux fenêtres, une décoration de croix de Saint-André palmées.
– Rue de la Mairie
174 – Curieuse maison à structure bois avec décoration de croix de Saint-André palées et de feuilles de fougère.
– Rue des Fleurs
117 – A l’angle de la Place de la Mairie et de la Rue des Fleurs, une longue construction de trois aîtres de logis de 2 travées. L’examen du cadastre laisse à penser qu’il pourrait exister en arrière une tourelle renfermant un escalier. A ce titre, cette maison mériterait une étude plus étendue.
113 – Petite maison en blocage avec encadrements de portes et de fenêtres en pierre. Les portes jumelées et les fenêtres comportent des linteaux cintrés caractéristiques de la seconde moitié du XVIIIe siècle.
– Rue Pasteur
86 – La structure de cette maison qui possède une chemine centrée remonte sans doute au XVIe siècle, mais son revêtement en interdit l’étude.
– Rue de la Sergenterie
Le nom de cette rue est très évocateur et l’on devra tout faire pour lui conserver, car il rappelle le souvenir de la lointaine histoire de la commune.
44 – A remarquer, cette maison légèrement en retrait qui comporte un surcroît assez caractéristique des XVIIe-XVIIIe siècles, ce que confirme la présences des écharpes obliques et la décoration de feuilles de fougère. Les portes sont aux extrémités. Là aussi, la saillie visible sur l’arrière mériterait un examen plus approfondi.
– Rue Louis Maurice
27 – Très intéressante maison de pierre avec cheminée sur pignon et corniche moulurée. entièrement en pierre cheminée sur pignon corniche moulurée. La confrontation avec le cadastre de 1811 semble révéler que cette maison fut « épaissie » ce qui expliquerait peut-être la présence d’une chemine centrée peu en rapport avec la stylistique de l’immeuble actuel.
25 – Un peu plus bas, vers la rue du Commerce, maison à portes jumelées avec linteaux cintrés.
– Rue d’Englesqueville
314 (?) – Maison à pan de bois avec traverse d’allège, croix de Saint-André et feuilles de fougères
267 Maison très intéressante à deux portes jumelées à linteau cintré
– Maison rue des Tilleuls (parcelle 267)
En arrière et perpendiculairement d’un pavillon en pierre meulière élevé vers le milieu de ce siècle, on remarque une importante construction en pierre aux fenêtres cintrées remontant selon toute vraisemblance au milieu du XVIIIe siècle. Il semblerait qu’il s’agisse là de la transformation d’un bâtiment plus ancien reconnaissable à son puissant massif de pignon. Celui, avec ses ressauts aux profils prismatiques paraît avoir été élevé dans les dernières décennies du XVe siècle mais, par sa typologie se rattache à un type d’édifices plus anciens.
Elle a conservé ses menuiseries d’origine d’esprit Louis XIII et ses grilles de balcon.
Cet ensemble mériterait d’être bien dégagé de certains éléments environnants parasitaires.
En bordure de la rue, et visible de celle-ci, un très intéressant lavoir a été conservé. Sans doute édifié au XIXe, une construction semble déjà figurer à cet endroit sur le cadastre de 1811. Elevé sur un plan rectangulaire de deux travées sa charpente repose dur sur des troncs de pyramide de pierre. On peut regretter qu’il ait perdu ses traverses repose-linge ( qu’il serait facile à restituer). Il a déjà connu un début d’aménagement mais son architecture propre et l’environnement du ruisseau avec ses cascades, mériteraient beaucoup mieux, d’autant qu’ils servent de cadre au bâtiment suivant.
247 (?) – Il s’agit là d’un bâtiment agricole très long, grange et pressoir si l’on s’en fie au cadastre. Il remonte pour l’essentiel au XVIe siècle et sa structure puissante, élevée sur un soubassement de pierre révèle la dépendance d’une propriété importante. La qualité de son architecture, volumes et couleur, de sa charpente est typique du renouveau des bâtiments agricoles lié à une économie agricole prospère, c’est la grande époque du décollage du pommier et des cidres que l’on peut situer vers le milieu du XVIe siècle et aux conseils d’agronomes et d’humanistes tels Charles Estienne ou Olivier de Serres.
En liaison avec le lavoir ci-dessus, cet ensemble, bien dégagé, constituerait une très belle vision d’entrée dans le bourg.
Le restant du bâti se rattache au nouvel ordre instauré par Napoléon qui amena cette modeste bourgade au rang de chef-lieu de canton. Dès le milieu du siècle dernier, Guilmeth notait:  » Il y a à Cambremer un tribunal de Paix, une brigade de gendarmerie, un bureau de perception, un bureau de la Poste aux lettres, un notariat, deux offices d’huissier, un instituteur communal et une école de jeunes filles dirigée par les dames de la Providence de Lisieux ». C’est dire l’essor en quelques années du bourg de l’ancien régime. Comme à Bonnebosq, cette période se distingue par l’édification d’un grand nombre de maisons de brique, Rue du Commerce, Rue du Chanoine Lanier, en arrière de la Mairie, etc.
En conclusion, le patrimoine monumental, hormis bien entendu l’église, est relativement pauvre, mais la mise en valeur des éléments les plus remarquables que nous avons signalés, redonnerait une toute autre physionomie au bourg, qui au demeurant n’est pas plus mal loti que d’autres de même importance.
Mais il faut être extrêmement vigilant, stopper dès le départ, toute dérive tendant à dénaturer les proportions des ouvertures, la coloration générale, la prolifération des volets roulants extérieurs, l’encimentement des façades. C’est une politique de longue haleine, qui ne nécessite pas beaucoup de moyens chaque année, mais une surveillance de tous les instants, tant auprès des particuliers que des administrations.

Notes Sur Le Commerce Local Au Milieu Du XXe Siècle
En 1930 et en 1932 dans la liste des « Principaux commerçants, environ 52 artisans et commerçants, dont 16 sont dans l’alimentaire, 9 dans l’équipement de la personne, 8 dans le bâtiment, etc. Le tissu commercial est d’ailleurs suffisamment dense pour justifier l’existence d’une Union Commerciale et Agricole En 193O. elle donne un concert « admirablement réussi ».

Commerçants ou industriels :
Bouchers (1932) = Bonnavaud, Prosper Aumont;
Bourrelier (1932) = Delahaye
Boulanger (1932) = Sevestre
Buraliste (1932) = Vve Hatton
Cafetiers (1932) = Bazin; Bazire, Hatton
Cartes postales : Delahaye, Hatton
Chapelier : (193O) = Levain – 1932 = Mme Blottière
Charbon (1932) = Alexandre, Van den Eynde
Charcutier (1932) = R. Chéron
Charpentier (1932) = Aubert
Charron (193O) = Brichard -1932 = Bertrand
Cidres et eaux-de-vie (1932) = Grandval, Maurice, P. Huet
Coiffeur (1932) = Soumine, Lecoq
Cordonniers, Marchands de chaussures (193O) = Baritel,(1932) = Baritel, Viclin
Couturière (1932) = Melle Victoire, Mme Lefebvre, Melle Gautier
Couvreur (1932) = Aubert, Beunard
Cycles (1932) = Van den Eynde, Corneville
Electricien (1932) = Soumine
Epicier (193O) = Foucher, R. Corneville, E. Tillaud; (1932) = S.N.Alimentation, Economiques de Normandie, Les Coopérateurs, Ruaux
Ferblantier (1932) = Alexandre
Fers (1932) = Van den Eynde
Horloger : (193O) = Ch. Jacqueline (1932) = id°
Hôtel (193O) = O. Servet : Vve Génévrier (1932) = id°
Imprimeur (193O) = Bazin (1932) = Bazin
Lingère (1932) = Mme Bourré
Maçon (1932) = P. Servet
Maréchal-ferrand (1932) = Leclerc
Maroquinier, papetier (1932) = Ch. Jacqueline
Médecin (193O) = Dr Fournière, 1932 = Dr Léger
Menuisier (1932) = R. Drumard, Donné
Nouveautés (193O) = Levain; 1932 = Levain, Mme Piquot
Peintre (1932) = A. Bourré, Lucas
Pharmacien : Lebas;
Quincaillier (1932) = Van den Eynde, Alexandre;
Professeur de musique (1932) = Ch. Jacqueline
Restaurateur (1932) =Vve Bazire, Vve Génévrier
Sculpteur (1932) = A. Chauvin

Liste alphabétique des commerçants et artisans
Alexandre : Charbon (1932)
Ferblantier (1932)
Quincaillier (1932)
Aubert : Couvreur (1932)
Charpentier (1932)
Aumont Prosper: Boucher (1932)
Baritel : Cordonnier, Marchand de chaussures (193O)
Bazin : Imprimeur (193O), (1932)
Bazin : Cafetier (1932)
Vve Bazire : Cafetier (1932)
Restaurateur (1932)
Bertrand : Charron (1932)
Beunard : Couvreur (1932)
Blottière Mme: Chapelier (1932)
Bonnavaud : Boucher (1932)
A. Bourré : Peintre (1932)
Bourré Mme : Lingère (1932)
Brichard : Charron (193O)
Chauvin A.: Sculpteur (1932)
Chéron R. : Charcutier (1932)
Coopérateurs : Epicier (1932)
Corneville R.: Epicier (193O)
Corneville : Cycles (1932)
Delahaye : Bourrelier (1932)
Cartes postales (1932)
Donné : Menuisier (1932)
Drumard R. : Menuisier (1932)
Econo. Normand : Epicier (1932)
Foucher : Epicier (193O)
Dr Fournière: Médecin (193O)
Gautier Melle: Couturière (1932)
Génévrier Vve: Restaurateur (1932)
Hôtel (193O), 1932
Grandval : Cidres et eaux-de-vie (1932)
Hatton Vve : Buraliste (1932)
Cafetier (1932)
Cartes postales (1932)
Huet P. : Cidres et eaux-de-vie (1932)
Jacqueline Ch.: Horloger (193O) 1932
Maroquinier, papetier (1932)
Professeur de musique (1932) =
Lebas : Pharmacien
Leclerc : Maréchal-ferrant(1932)
Lecoq : Coiffeur (1932)
Lefebvre Mme : Couturière (1932)
Dr Léger : Médecin (193O)
Levain : Nouveautés (193O) (1932)
Chapelier (193O)
Lucas : Peintre (1932)
Maurice : Cidres et eaux-de-vie (1932)
Piquot Mme : Nouveautés (193O)
Ruaux : Epicier (1932)
Rougemont : Vétérinaire (1932)
Servet O. : Hôtel (193O), 1932
Servet P.: Maçon (1932) =
Sevestre : Boulanger (1932)
S.N.Alimentat: Epicier (1932)
Soumine : Electricien : (1932)
Soumine : Coiffeur (1932)
Tillaud E. : Epicier (193O)
Van den Eynde : Charbon (1932)
Cycles (1932)
Fers (1932)
Quincaillier (1932)
Viclin : Cordonnier, Marchand de chaussures (193O)
Victoire Melle: Couturière (1932)

Chateau Du Bais:
Château du Bois du Bais avec fossés profonds, pont-levis, herses etc.. détruit au moment de la Révolution
Le Comte Louis Thibault du Bois du Bais, ancien capitaine de cavalerie, chevalier de St-Louis, donna dans les idées de la Révolution de 1789, il fut nommer membre de la Convention et à la mort du Roi fut fait sénateur, comte de l’empire commandant de la Légion d’Honneur. Au retour des Bourbons il fut obligé de quitter la France comme régicide et ne put rentrer qu’au bout de plusieurs années; il est mort au Bais le 1er novembre 1834. (Guilmeth)

MONT ARGIS:
Chapelle Ste Anne du XIIIe siècle, prieuré d’abord dédié à st Sauveur par les moines.
Le château aux anglais : il en reste un immense fossé entouré d’une contrescarpe énorme qui embrasse dans sa circonvallation le plateau entier.
D’abord station ou exploratorium romain
Voir :
Congrès archéologique 1870 p.108
Bulletin des Antiquaires de Normandie 4e trimestre 1869 p.430 et suivantes.

Description du Prieuré du Mont Argis et des bâtiments environnants par M. Pannier en date du 10 septembre 1860.
D’après Pannier la chapelle du Mont Argis aurait de grands rapports avec celle de St Florent-les-Saumur ( voir Bulletin Monumental Tome XXVIII 1862 p.676)

CAMBREMER.- I.- Diocèse de Bayeux ( Exemption ).- Bailliage et maîtrise de Pont-L’Evêque.- Grenier à sel de Danestal.- Généralité et intendance de Rouen.- Election et subdélégation de Pont-L’Evêque.- II. District de Pont-L’Evêque; chef-lieu de canton ( Arrêté du 1er mars 1790.- III. 3e arrondissement communal (Arrondissement de Pont-L’Evêque); chef-lieu de canton ( Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X ). – Population : 891 hab. ( 1911 ) Superficie : 1254 hectares 89 a. 34 c.

2 – PIECES JUSTIFICATIVES:

Statistique Monumentale Du Calvados Par Arcisse De Caumont.
Cambremer, Camera Omeri, Cambremarium, Cambremare.

Ce chef-lieu de canton doit avoir une origine ancienne; aujourd’hui les maisons du bourg sont disposées, à peu près comme à Beuvron, sur deux lignes encadrant une place allongée que l’on pourrait comparer à une large rue. Des halles occupent un côté de la place.
L’église, reconstruite à diverses époques, présente très-peu d’intérêt : la tour seulement, dont je donne l’esquisse, mérite l’attention : elle appartient au style roman; on y voit des arcatures, deux fenêtres cintrées sur chaque face, un entablement orné de modillons.
La pyramide quadrangulaire du toit, couverte en ardoise, est tronquée à une certaine hauteur et couronnée d’une flèche en bois à huit pans, établie en encorbellement sur le sommet tronqué de la pyramide quadrangulaire.
Le Pays-d’Auge nous offre plusieurs exemples de cette disposition dans les pyramides en bois qui terminent les tours de la contrée. Comme on y a très-rarement employé la pierre pour les flèches, et qu’elles y sont presque toutes en bois recouvert d’ardoise ou d’essente, il n’est pas surprenant que nous y trouvions des combinaisons qui ne se rencontrent pas dans l’arrondissement de Caen, ni dans celui de Bayeux.
Les pyramides en bois dont je parle appartiennent, je crois, pour la plupart, à diverses époques : depuis le XV. ou le XVI. siècle jusqu’au XVIIIe.
Il y avait autrefois deux chapelles formant transept : une seule en style gothique existe encore; l’autre, qui était du côté de la place actuelle ( autrefois cimetière ), appartenait en dernier lieu aux Baril de Saint-Laurent; elle a été détruite.
Pour revenir à la partie romane de la tour, on sait que Henri, évêque de Bayeux, dédia l’église vers l’année 1188 et en fit une prébende. Je suppose que la tour que nous voyons était celle de l’église dédiée à cette époque (A celte occasion, l’évêque fit don de 17 acres de terre. Richard Durescu, Guillaume Taillebois, Rob. Du Bois, et autres chevaliers firent aussi, le jour de la dédicace, des donations de terres à cette église, et l’évêque en forma la prébende de Cambremer -. Cart. antiq. ecclesiae Bujocensis).

Le bourg de Cambremer était une des sept baronnies qui appartenaient à l’évêché de Bayeux. L’évêque de Bayeux y avait droit de haute-justice. On lit, à ce sujet, ce qui suit dans l’aveu rendu, en 1460, par l’évêque de Harcourt, patriarche de Jérusalem :
« Item a raison dicelle baronnie de Cambremer, ès paroisses du dit lieu de Cambremer, St.-Laurent, St.- Martin-du-Mont, et ailleurs, en quoy nous avons marché coustumier le jour de samedi par chacune sepmaine; aux-quelles baronnies terres et seigneuries nous avons toute moyenne et basse justice, juridiction et gaige-pleige; et soubs notre main et auctorité de nostre dite temporalité et nobles tenures d’icelle, nostre seneschal ou seneschaulx ont la court, cognoissance et juridiction de nos hommes, fi vassaux et aultres ainsi que nous et nos prédécesseurs en avons acoustumé user, et faire se doibt selon la coustume du pays de Normandie et la justice aux barons d’icelui pays. »
Le même aveu apprend que les fiefs de Crèvecoeur-en-Auge; de Foumichon, à St.-Paer; de Lorière ou de Castillon; de Pontfol; de Victot; de l’Onneur, à Manerbe; de l’Épée, à Pré-d’Auge; du Mont-Rosti, à Pré-d’Auge; de la Planque, d’Estrées; de Grandouet; de St.-Laurent-du-Mont; du But, à Cambremer, et quelques autres, dépendaient de la baronnie de Cambremer.
Il y a un marché le dimanche à Cambremer. La population actuelle du bourg est de 1159 habitants.
On y comptait 5 feux privilégiés et 160 feux taillables, 700 habitants.
En 1663, Montfaut trouva à Cambremer, vivant noblement : Jean et Guillaume de Biéville, Guy de Loursel et Thoumin Quieditauf. Les premiers sont appelés Beuville par Lachesnaye-Desbois, qui leur consacre un article.
Ils descendaient de Jean de Beuville, seigneur de Cerqueux et de Cambremer, qui rendit aveu de ses terres en 1431 et en 1434; lequel eut lui-même pour prédécesseurs Huet de Beuville, que l’on trouve en 1403 et en 1408, et Hue de Beuville, seigneur de Beuville, Cerqueux et Cambremer, qui avait épousé Jeanne d’Harcourt Dame de Beuville, de Montiers, de Cambremer , de Sarqueux , etc..
La famille de Beuville resta en possession de sa terre jusqu’au milieu du XVI. siècle.

Manoir du Bais.
— Il existe, sur le territoire de Cambremer, un petit manoir qui a conservé ses fossés profonds, bien qu’il ait été en partie détruit au moment de la Révolution.
Il se nomme le Bais, et ce nom se trouve intimement uni à celui de Louis Thibault du Bois du Bais, qui y est décédé le 1er novembre 1834, et dont le fils mourut sans postérité. Le domaine passa à son neveu Raoul du Bois du Bais. Il eut une fille, Marie qui épousa Robert de Monts de Savasse, qui eût 5 enfants.
En 1540, Robert le Gouez prenait le titre de sieur du Bais : il avait été anobli aux Francs-Fiefs (Voir les notes de M. Ch. Vasseur sur les familles de l’évêché de Lisieux).

Prieuré de Montargis.
— Sur le sommet du Montargis, espèce de cap qui domine la contrée, se voient encore des fossés et un vallum en terre. Au milieu de cette enceinte, qui dominait le passage de la vallée de Corbon, fort difficile, à ce qu’il paraît, au moyen-âge à cause du mauvais état de la
chaussée, existait un prieuré. La chapelle se voit encore; elle fait partie des bâtiments de la ferme qui a remplacé le prieuré.
Cette chapelle est romane, en grande partie, et les murs montrent un petit appareil qui paraît ancien. D’abord sous l’invocation de Saint-Sauveur, elle fut ensuite dédiée à sainte Anne.

– Statistique monumentale du Calvados – Tome V – Arcisse de Caumont.
Par un autre acte de vente, du 19 février 1706, Guy de Lespée, escuyer, sieur de Cantepie, demeurant à Cambremer, devient propriétaire d’une pièce de. terre nommée le Costil-Falaise, dépendant de la seigneurie du Prédauge.

CAMBREMER. –

Willelmus de Cambremer

De La Rue, Essais, II, 116. — Le doyen Guillaume de Cambremer siégea à
l’échiquier de Saint-Michel en 1248.

1° L’enceinte fortifiée du Mont-Argis ou « Château des Anglais », qui domine toute la vallée de la Dives, a dû être occupée à toutes les époques de l’antiquité. La disposition et l’ampleur du retranchement et du fossé extérieur dénonce l’époque gauloise, sinon les temps préhistoriques: c’est un éperon barré limité du côté du plateau par une circonvallation demi-circulaire (8);
2° le château du Bais, entouré de fossés, semble bâti sur une motte plus ancienne (9).
3° à Cantepie, restes d’une motte entourée de fossés (Cad. E. 298).
4° en outre, des retranchements ont dû, jadis, exister au « Catillon », dans les bois qui dominent. le Bais à l’Est (Cad., C, 39).
(8) Guihmeth, Le bourg de Cambremer, s. d., in-8, p. 2-12. _ Caumont, stat, mon.,IV, p. 158. – Doranlo, Camps, p. 804.
(9) Guilmeth, Loc. cit,

A travers le pays d’Auge – Henri Vuagneux.
Le Val-Richer est une ancienne abbaye de l’ordre de Cîteaux, fondée vers l’an 1141 par saint Bernard, abbé de Clairvaux, sur un terrain que lui céda, dans un échange, Philippe d’Harcourt, évêque de Bayeux. Thomas Becket y séjourna pendant quelque temps. Ruinée par les guerres, aux XIV° et XV° siècles, désorganisée au XVI° par la Réforme, elle fut reconstruite presque en entier au XVII° siècle.
Tous les titres primitifs de cette abbaye ont été détruits ou enlevés lors de la suppression des maisons religieuses, et la Société des antiquaires de Normandie nous apprend, dans un de ses rapports, publié en 1834, qu’il ne reste plus, dans les archives du Calvados, que quelques actes du XVI° siècle, dont un seul, parmi eux, peut paraître intéressant, en ce qu’il fait connaître les dilapidations de la veuve d’Honorat de Castellan, héritière de l’abbé Dominique Le Long, qui, en 1371, remplit les fonctions d’abbesse du Val-Richer.
L’ancien mobilier du Val-Richer orne quelques églises des environs de Lisieux.
Celle de Saint-Ouen-le-Pin, entre autres, possède un bel autel Louis XV, dont le parement de toile peinte en faisait partie.

Histoire du diocèse de Bayeux – Laffetay, Camille Jacques.
– L’abbaye de Barbery (ordre de Cîteaux) a droit au même respect. Elle a laissé, dit M. F. Vaultier, les souvenirs les plus honorables, et joué un grand rôle dans la réforme de l’ordre de Cîteaux. D. Louis Quinet, religieux profès du Val-Richer, zélateur de l’étroite observance, la donna aux moines de Barbery, dès 1639. L’abbaye de Barbery l’introduisit a son tour dans celle du Val-Richer (ordre de Cîteaux) en 1645, de concert avec l’abbaye d’Aunay (ordre de Cîteaux), qui l’avait embrassée dix ans auparavant. L’abbé Georges, fondateur des conférences ecclésia- stiques, avait fait son noviciat à Barbery, avant d’être envoyé au Val-Richer, où il eut à surmonter de grands obstacles.
– Il y avait encore, dans l’exemption de Cambremer, sur le territoire de cette commune, un prieuré simple en commende, appelé le prieuré de Montargis. Il avait été fondé en 1160, par un seigneur de Crèvecœur, pour quatre religieux de l’ordre de Saint-Benoît. Il paraît qu’il était considéré comme personnat; mais Hermant fait observer que c’était à tort, attendu qu’il n’avait point charge d’âmes.
– Abbaye du Val-Richer. — Domaine d’Epins — Souleuvre.
L’abbaye du Val-Richer possédait à Epins, près de Fou- pendant (fagus pendens), un domaine que Robert Tesson donna en 1146 aux religieux de Souleuvre. Cet établissement, designé par quelques auteurs sous le nom de prieuré, ne figure dans aucun catalogue au nombre des anciens bénéfices.
Auger, évêque de Coutances, confirma une donation faite aux moines de Souleuvre par Guillaume Silvain , entre les mains de Nivard, frère de saint Bernard; c’est ce qui a fait croire faussement à quelques-uns que Nivard a été premier abbé de Souleuvre.
– Quoique le Val-Richer ait été donné aux religieux de Souleuvre en 1150, on pense que Souleuvre ne fut abandonné qu’en 1167; la chapelle fut cédée aux chanoines du Plessis- f.rimoult. Quant à la basilique du Val-Richer, elle ne fut consacrée que le 21 avril de l’an 1220, par Robert des Abléges, et vers le même temps on bénit, à la porte du monastère, une chapelle de Saint-Jean-Baptiste et de Saint-Jacques, destinée aux femmes, à qui l’entrée de l’église principale était interdite.

Cambremer (Saint-Denis de). Bourg, 5 feux privilégiés, 160 feux taillables, 700 habitants.

Il y a un marché qui, au lieu du samedi, tient à présent le dimanche. Mgr l’évêque de Bayeux est seigneur et baron de Cambremer. Dans l’aveu que L’évêque Zanon Castiglione rendit au roi, le 4 avril 1453, du temporel de son évêché, il déclare que les fiefs relevant de sa baronnie de Cambremer sont : la terre et seigneurie de Crèvecœur, le fief de Manherbe, le fief de Saint-Laurent-du-Mont, et le fief de Montreuil. Le chanoine de Cambremer présente de plein droit à la cure, et perçoit les grosses et menues dîmes. Le fief du Baye, ancien château dont M. de Manherbe est seigneur suzerain, le fief de Fresnay, le fief de Catillon, le fief de Trouarn, le village d’Englesqueville, et les Ormes-de-Candepie sont de la dépendance et du territoire de Cambremer. Il y a aussi le prieuré simple de Saint-Antonin-de-Montargis, à la nomination des moines de Tiron, situé dans une ferme à eux appartenant. De plusieurs chapelles fondées dans cette paroisse, et qui ne subsistent plus, on distinguait celle de Saint- Jean-Baptiste, dans l’église paroissiale à laquelle nomma, au mois de février 1629, Guillaume Le Bienvenu, écuyer, sieur de Saint-Laurent, comme propriétaire de la terre et franche vavassorie de Cambremer, et celle de Saint-Jacques-du-Candepie, dont Alexandre Sales, conseiller clerc au Parlement de Rouen, fut pourvu le 1er mai 1664.
– Le quart de fief Lorice, dit de Castillon, assis à Cambremer, appartenant aux hoirs de feu Raoul de Beuzeville; 5° certains tènements nobles à court et usage, possédés par Henri Malnoury, écuyer, et à demoiselle Alix Guérin, sa femme, A Cambremer, Saint- Laurent et Saint-Pair-du-Mont, et qui furent don- nés à leurs prédécesseurs en don de mariage pour 5o livres de rente;
– M. Hébert est seigneur de Manherbe, seigneur suzerain du Baye, ancien château de Cambremer, et seigneur en partie du Prédauge. Les héritiers de feu messire Girard Servain, chevalier, tenaient noblement par hommage de la baronie de Cambremer, en 1453, la noble tenure nommée l’honneur de Manherbe, dont le chef est assis dans la paroisse de ce nom, et dont le tenant est obligé de faire 40 jours de service au châtel de Neuilly, appartenant à l’évêque de Bayeux, quand il en est sommé en temp de guerre. On ne trouve pas qu’il soit tenu de faire le service d’un chevalier en Post du prince quand il est mandé. De l’honneur de Manherbe sont :
1° en paroisse du Prédauge le fief entier de l’Épée, qui fut à feu Guillaume d’Asnières et Jean-Louis.
2° au même lieu du Prédauge, le Mont-Roty, quart de fief qui fut à défunt Olivier de Semilly.
3° en paroisse d’Ostier, le fief entier de la Planque qui fut à messire de la Planque, chevalier.
4° à Cambremer, le Bays ou Bert, quart de fief.
5° à Maigny vicomte d’Auge, le fief entier de la Brecte qui fut à Guillaume Louvet.
6° à Grandouet, 1 quart de fief qui fut à Jean Servain.
Cette paroisse est à une lieue de Lisieux, et à 2 lieues du Pont-l’évêque.

Du Bois, Louis-François, Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement.
Extraits:
Antérieurement, Cambremer, qui depuis appartint à l’évêché de Baïeux, et qui est dans le Pays-d’Auge, fesaitpartie du Lieuvin: c’est ce que prouve un testament (18) cité par M. Le Prevost dans l’Annuaire Historique de 1838.
(18) Cambrimarum in pago Lexoino. Peut-être pourtant, Pagus Lexoïnus est-il là pour dioecesis Lexoviensis. Il faut alors supposer que Cambremer a jadis appartenu au diocèse de Lisieux. Ou est à cet égard, comme à tant d’autres, réduit à des hypothèses.

531. — L’annate de la prébende de Cambremer dévolue à la fabrique, le titulaire étant devenu Evesque de Lodève, le 27 juin 1530.
942. — Le Chanoine de Cambremer aura le tiers des déports de l’exemption de Cambremer, le 24 mars 1648.

– Sur le territoire de Cambremer, auprès de la route de Paris à Cherbourg, l’on voit une sorte de cap qui domine toute la contrée d’une hauteur de cent-trente mètres, c’est le Mont Argis. Les Romains n’avaient pas manqué d’utiliser cette colline ils y avaient placé un camp d’observation, où l’on a, paraît-il, recueilli de nombreux objets antiques.
L’enceinte du plateau est défendue par un fossé protégé par une contre-escarpe, elle est connue dans le pays sous le nom de Château des Anglais. Il y avait là anciennement un prieuré dont la chapelle, qui remontait à la première moitié du XIVe siècle, a été seule conservée. La nef et les collatéraux ont été abattus il ne reste plus qu’une partie de la croisée et du chœur.
On savait que sous ses constructions se trouvaient des cavités qui avaient été bouchées et l’on rapportait qu’elles avaient autrefois servi à cacher les habitants aux époques troublées de notre histoire. Même une légende s’était greffée sur ces traditions elle donna lieu, au moment de la Révolution, à une curieuse requête qui fut adressée aux administrateurs du Calvados.

Notice sur l’église Notre-Dame de Dozulé.
– CAMBREMER: M. l’abbé Hébert, Doyen depuis 1853. — Remarquable par la vieille tour, qui, malencontreusement placée sur le centre, empêche des développements plus considérables; l’Eglise cantonnale, sous les honorables doyens Lerenard et Hébert, doyen actuel, a subi d’utiles et intéressantes modifications: prolongement de la nef; vaste tribune; sacristie modèle, etc.

Extraits des Délibérations du Chapitre de Bayeux (XIV-XVIIIe siècles publiés par M. le Chanoine L. Le Male
942. — Le Chanoine de Cambremer aura le tiers des déports de l’exemption de Cambremer, le 24 mars 1648.

Annales De Normandie.
Cambremer. — M. Rault, directeur d’Ecole à Cambremer, nous a soumis une monnaie trouvée dans le jardin de la Gendarmerie, qui est un moyen bronze de Gallien. (Musée scolaire de Cambremer).

Essai historique sur Honfleur et l’arrondissement de Pont-l’Évêque. par A. Labutte
Extraits:
Les Romains avaient établi, lors de leur domination dans la Gaule, une station militaire sur l’emplacement occupé aujourd’hui par le bourg de Cambremer. Au moins, cette opinion émise depuis longtemps par quelques antiquaires, parait d’autant plus probable aujourd’hui, que des travaux de terrassement, entrepris en divers endroits, ont mis à découvert des débris de construction qui ont le caractère particulier à la maçonnerie romaine. Des étymologistes prétendent même que le nom de Cambremer a une origine toute latine.
Dans l’histoire du moyen-âge, la plus ancienne indication que l’on rencontre sur Cambremer, ne remonte pas au-delà de l’époque de la dédicace de son église, par Henri, évêque de Bayeux (1).
(1) Henry, par la grâce de Dieu, évêque de Bayeux à tous ceux qui le présent verront salut en notre seigneur.
Nous vous fesons connaître à tous que lorsque nous avons fait la dédicace de l’église du bienheureux Saint-Denis de Cambremer, considérant que comme il convenait, à l’occasion de cette consécration d’augmenter ses ressources par la largesse des fidèles; mus d’ailleurs par l’amour de Dieu et la considération due au bienheureux martyr Denis, nous avons donné à ladite église en don perpétuel vingt-deux acres de terre, à prendre dans les bruyères Marchant: Robert du Bais, homme d’armes, acquiesçant à nos salutaires avis, lui a aussi donné deux acres de terre dans le Champ-Girard. Guillaume Taillebois lui a également donné un acre de terre au Bois-Sanson, Robert de Blagneri un demi-acre auprès de la terre de Robert de Beauveier. Richard Durescu, un demi-acre aux Campeals et Hugo Pain-d’Orge un demi-acre sur les bruyères, etc.

– Cambremer avait encore dans l’enceinte du bourg une chapelle dédiée à Saint-Clair, chapelle placée, bien entendu, auprès d’une fontaine: depuis de longues années la chapelle a disparu et la fontaine a perdu son prestige et surtout son efficacité, déchue de son ancienne gloire, elle sert, hélas de lavoir public!

– Alors que le roi Childebert était roi des Franks, Saint Vigor, évêque de Bayeux, se rendit à Cambremer, où il fil plusieurs miracles, entr’autres il délivra le pays des serpents qui l’infestaient: c’est, sans doute, depuis Saint-Vigor, que les serpents ont disparu de la contrée, ou bien le respectable prélat les fit venir exprès pour les détruire, et dans ce cas il y aurait eu deux miracles au lieu d’un, ce qui n’aurait rien d’étonnant et pour le saint et pour l’époque. Depuis Saint-Vigor, personne n’a entendu parler de miracles à Cambremer.

– Dubois-Dubais (le comte Louis-Thibault), né à Cambremer, était chevalier de Saint-Louis et avait rang de capitaine de cavalerie dans la maison du roi à l’époque de la révolution à laquelle il se dévoua tout entier. M. Dubois-Dubais est mort en son château Dubais à Cambremer, dans le courant de l’année 1834.

Recueil de jugements de l’Echiquier de Normandie au XIIIe siècle (1207-1270) : suivi d’un mémoire sur les anciennes collections de ces jugements par M. Léopold Delisle.

Gillebertus de Sagio, canonicus Baiocensis, exigit saisinam cujusdam décime apud Cambremer, de qua canonicus anlecessor suus fuit saisitus die qua obiit, et quam Hugo de Bovilla ei dilforciat. Idem Hugo exigit recordationem utrum décima illa sit feodum suum laicum vel elemosina 3 predicti canonici. Judicatum est quod predictus Guillebertus habeat saisinam illius décime, et post fiât recordatio utrum sit feodum laicum vel elemosina, nisi predictus Guillebertus poteril rationabiliter monstrare quod recordatio [non] debeat fieri.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.

Cambremer.
– 204. Robert le Gouez, Sr. du Bais, a dit que l’un de ses prédécesseurs avoit acquis le dégré de noblesse par la charte des francs-fiefs, selon qu’il a dit le fournir par lettres et écritures, dont la Copie est demeurée au greffe. Et pourceque production n’étoit suffisante pour justifier sa noblesse, le procureur du Roi a requis qu’il soit assis.
– Laurent Tabouyer, Sr. de Brucourt, et Henri, son frère, demeurant en la parroisse de la Caude, ont dit être procréés de noblesse ancienne : toutefois par leur production ils n’ont fourni que de Jean Tabouyer, leur ayeul, qui épousa une damoiselle nommée de Beuville à cause de laquelle il fut sergent hérédital de Cambremer, dont il est encore à present tenant selon les lettres et écritures par lui produites, commençantes à l’an 1453. Non-obstant cette production, le procureur du Roi a requis qu’ils soyent contraints de vérifier leur noblesse et extraction, par témoins, si besoin est, autrement qu’ils soyent assis.

Notes du Premier Président Pellot sur la Normandie.
Henry Le Bienvenu, sieur de Saint-Laurent, demeurant à Cambremer, d’une famille maintenue par La Galissonnière dans les Elections de Pont-Audemer et de Pont-l’Evêque.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.
64. – Le 26 juin 1697, vu l’attestation du sr. Lepeltier, curé de N.-D. de Livaye, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Baril, Escr., sr. Traves, un des deux cents chevau-légers du roy, fils de feu Philémon Baril, Esc., sr. du Traves, garde de Sa – Majesté, et de damll. Catherine Chardey, originaire de St-Germain de Lx et demeurant à N.-D. de Livaye, d’une part, et damll. Marie Baril, fille de feu Jacques Baril, seigr. St- Laurent-du-Mont, et damll. Marie Lebienvenu, de la parr, de Cambremer, diocèse de Bayeux.

30. – Le 26 févr. 1699, vu l’attestation du sr. Thillaye, curé de Cambremer, et du sr. Thorel, pbrë, desservant la parr. de Montreuil, diocèse de Bayeux, Me. Pierre Audran, vicaire général de Lx, et aussi « grand vicaire de Mgr. de Bayeux pour le district de Cambremer, accorde dispense de bans pour le mariage entre Jean Philippes et Catherine Crept.

303. – Le 18 avril 1707, damll. Marie Le Bienvenu, veuve de Jacques Baril, vivant sr. de St-Laurent-du-Mont, demeurant à Cambremer et représentée par Robert-Antoine Paulmyer, escuyer de Son Altesse Sérénissime Mr. le prince, nomme à la chapelle St-Jean, fondée en l’église de Cambremer, la personne de Me. Jean-Baptiste Paulmyer, acolyte du diocèse de Lx, (originaire de Verneusses).

407. — Le 29 oct. 1715, dispense de bans pour le mariage entre Jean-François de Malfilastre, Escr, originaire de Cambremer, fils de feu Hervé de Malfilastre, Escr, sr de la Vassière, et de damll. Judith Daumesnil, demeurant à St-Désir de Lx, depuis huit mois, d’une part, et damlle Marie de Bouffey, fille de feu Charles de Bouffey Escr, sr de Chantepie, et de damlle Marguerite de Piperey, originaire de Cordebugle et demeurant, depuis trois ans, à Courtonne-la-Ville.

319. – Le 10 février 1717, Georges et Guillaume Le Normand, frères, demeurant à Cambremer, constituent 150 livres de rente en faveur de Me. Pierre Le Normand, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Led. sr. acolyte, fils de feu Jacques Le Normand et de feue Simonne Durand, demeurait à St-Jacques de Lx.

381. – Le 26 mars 1718, Me Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, diocèse de Bayeux, demeurant à Verneusses, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux religr. de St-Evroult.

79. – Le 30 mars 1719, Me. Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, originaire de la parr. de Verneusses, et pourvu de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer (de nulle valeur), Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux religieux de St-Evroult.

215. – Le 8 mars 1720, Me Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, demeurant à Lx, patr. St-Jacques, et pourvu de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer (de nulle valeur), Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et aux srs. chanoines de Lx, en parlant à Mesr. Claude de Franqueville, haut doyen, Gabriel de Grosourdy, trésorier, etc.

14. – Le 12 mars 1722 Me Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, demeurant à St-Jacques de Lx, pourvu de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer (de nulle valeur), Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux religieux de St-Evroult.

435. – Le 17 mars 1724, Me Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, demeurant à St-Jacques pourvu de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer (de nulle valeur), Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.

847. – Le 7 mars 1725, Mre. Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, demeurant à St-Jacques de Lx, pourvu de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.

903. – Le 16 août 1725, Me. Pierre Thierry, sr. des Chesnées, officier de la maréchaussée, commandant la brigade de Cambremer et reçu en l’hôtel des Invalides à Paris, se trouvant présentement en sa terre, parr, de Repentigny, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Gabriel Thierry, acolyte, actuellement au séminaire de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me. François Thierry, bourgeois de Caen, oncle dud. acolyte.

43. — Le 27 mars 1726, Me Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, pourvu de la chapelle de St-Jean-Baptiste de Cambremer, diocèse de Bayeux, demeurant à St-Jacques de Lx, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre deLx, ainsi qu’aux religx de St-Evroult.

147. – Le 15 juillet 1726, Me Jean-Baptiste Paulmier, pbre de St-Jacques de Lx, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer et Me ès-arts en l’Université de Caen, requiert du seigr évêque, en sa qualité de gradué, sa nomination à la cure de St-Sulpice de la Goulafrière, vacante par la mort de M. Jean-Baptiste Thibout, dernier titulaire, décédé dans le présent mois. Le même jour, Sa Grandeur donne aud. sr Paulmier la collation dud. bénéfice.

388. – Le 19 mars 1727, Me Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, chapelain de St-Jean de Cambremer, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.

354. – Le 4 janvier 1727, Jean-Baptiste Paulmier, pbrë du diocèse de Lx, titulaire de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer, diocèse de Bayeux, et pourvu de la cure de St-Ouen-de-Brachy, remet led. bénéfice de St-Ouen entre les mains de Me. l’abbé de Lisle-Dieu, qui en est patron présentateur.

278. – Le 12 mars 1727, François Froment, originaire de la parr, de St-Michel des Monceaux, diocèse de Lx, et pbrë de la parr. de Cambremer, diocèse de Bayeux, fait profession dans la Maison-Dieu de Caen, entre les mains de Dom Louis-Odet de Clinchamps d’Anisy, prieur dud. monastère, en présence d’Hyacinthe Ledresseur, pbrë, chanoine régulier, et autres relig. de lad. maison.

501. – Le 17 mars 1728, Me. Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.

659. – Le 20 mars 1729, Me. Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

796. – La 19 janvier 1730, Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë de ce diocèse, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, requiert en sa qualité de gradué, des sieurs chanoines de la Cathédrale, sa nomination à la 1 ère portion de la chapelle N.-D. en lad. Eglise, vacante par la mort de Me. Christophe Courtin, dernier titulaire, décédé le 15 de ce mois. II fait délivrer acte de cette réquisition au seig. évêque en parlant au sr.de Fréard, en présence de Me. Jacques Corbelin, cure de St-Pair-du-Mont, diocèse de Bayeux.
Le 20 janv. 1730, en conséquence de la précédente réquisition, le seig. évêque donne aud. sr.vPaulmyer la collation de lad. chapelle.
Le 24 janv. 1730, le sr. Paulmyer est mis en possession dud. bénéfice par le ministère de M. le Doyen, en présence du sr. Véroo, secrétaire du Chapitre, et de Me Guillaume Couture et Pierre Thorel, pbrës, chapelains de cette Eglise.

810. —Le 1er mars 1730, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer (de nulle valeur) et aussi chapelain de la 1ère portion de N.-D. en la Cathédrale de Lx (valeur de 300 livres de revenu), demeurant à Courtonne-la-Medrac, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et aux chanoines de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.

860. – Le 19 février 1730, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, demeurant à Courtonne-la-Medrac, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Jean-Baptiste Lefèbvre, acolyte, demeurant aussi à Courtonne, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Celte rente est garantie par Me. Robert Lebrun, pbrë, ancien curé d’Illeville, demeurant à N.-D. de Villers, et par François Lebrun, sr. de la Motte, demeurant à Firfol.

1022. —Le 7 mars 1731, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de la 1ère portion de N.-D. en la Cathédrale et de la Chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer, résigne entre les mains de damlle. Charlotte-Louise Minfaut, la cure de St-Sylvain d’Englesqueville, diocèse de Rouen, à laquelle il avait été nommé par lad. damlle.
Le même jour, il fait réitérer ses noms et grades aux religieux de St-Evroult.

1083. – Le 23 avril 1731, Francis Montpellier, Fils de Georges et de Catherine Doublet de la parr, de Cambremer, diocèse de Bayeux, rité dimissus, reçoit la tonsure à Lx.

1243. – Le 9 avril 1732, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer et chanoine prébende de Roques en la Cathédrale (lad. prébende valant 370 livres de revenu), Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et aux religieux de St-Evroult.

1361. – Le 27 mars 1733, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbre, Me. ès-arts en l’Université de Caen, chapelain de la Chapelle St-Jean- Baptiste de Cambremer (de nulle valeur), chanoine prébende de Roques en la Cathédrale (valeur de 377 livres de revenu), demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

41. – Le 23 mars 1735, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, (de nulle valeur), chanoine prébende de Roques, en la cathédrale de Lx (de la valeur des 377 livres de revenu annuel), Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque de Lx et aux religieux de St-Evroult.

208. – Le 20 mars 1730, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, chanoine prébende de Roques (du revenu de 377 livres de rente), Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Lx, puis St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

349. – Le 10 avril 1737, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, prébende de Roques, Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque de Lx et aux religieux de St-Evroult.

497. – Le 21 mars 1738, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, prébende de Roques en la cathédrale de Lx, Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant a Lx, parr. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque de Lx et aux religieux de St-Evroult.

215. – Le 12 avril 1710, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, prébende de Roques en la cathédrale de Lx, Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque de Lx et aux religieux de St-Evroult.

170. – Le 21 mars 1742, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer, prébende de Roques en la cathédrale (valeur 377 livres de revenu) Me. ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque de Lx et aux religieux de St-Evroult.

281. – Le 6 sept. 1742, Germain Desvaux, sr. de la Couture, marchand, de la parr. de Cambremer, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Jean-Baptiste Desvaux, acolyte du diocèse de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Jacques-Léonor Desvaux, marchand-tanneur, de la parr. de Pontchardon, et par le sr. Jacques Delahaye, aussi marchand, de la parr. de Résenlieu. Fait et passé à Cambremer. Dans cet acte led. sr. acolyte absent était représenté par Me. Joseph Baudemont, pbrë, curé de Cambremer.

426. – Le 11 avril 1743, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de la chapelle St-Jean-Baptiste de Cambremer, et chanoine prébendé de Roques en la Cathédrale de Lx, Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque de Lx et aux religieux de St-Evroult.

475. – Le 11 mars 1743, Me. Jean-Baptiste Paulmyer, pbrë, chapelain de St-Jean-Baptiste de Cambremer et chanoine prébende de Roques en la Cathédrale de Lx, Me. ès-arts en l’Université de Caen, requiert des religieux de St-Evroult, en sa qualité de gradué, sa nomination à la cure de St-Ermeland de Rabodanges, anciennement Culley-sur-Orne, diocèse de Séez.

159. – Le 13 septembre 1753, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Désir-Antoine Deauga, fils de feu Mesr. Bernard Deauga, seig. et patron de St-Martín (de la Lieue), et de noble dame Catherine de Coustin, ayant demeuré plusieurs années en la parr. de Pontfol et demeurant depuis un mois en celle de Cambremer, diocèse de Bayeux, d’une part, et Catherine Pillon, Vve, en 1ère noces de Pierre Le Cavellier et, en 2-ème noces, de Pierres Louvet, fille de feu René Pillon, dit la Chesnée, et de feue Marie Rousse, de la parr. de Cambremer.

379. – Le 25 nov. 1754, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas-Paul de Grieu, Esc. sr. d’Estimauville, fils de Paul de Grieu, Escr. et aussi sr. d’Estimauville, et de feue noble dame Marguerite-Françoise de Margeot, de la parr. de la Boissière, d’une part, et damlle. Elisabeth-Françoise de Malfislatre, fille de feu Charles de Malfislatre, Esc., et de noble dame Elisabeth Vaillant, de la parr. de Cambremer, diocèse de Bayeux.

91. – Le 16 avril 1765, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas-Joseph Lallier, seig. du Fresnay, cons. procureur du roy au grenier à sel de Danestal, fils de feu Noël Lallier et de feue dame Magdeleine Jacob, demeurant en la parr. de Cambremer, diocèse de Bayeux, d’une part, et damlle. Marie-Catherine Fromage de Beauval, fille de Nicolas Fromage de Beauval et de dame Marie-Catherine Perier, de la parr. du Mesnil-Durand.

192. — Le 12 févr 1770, Pierre Réville, originaire de la parr, de Grandouet et demeurant à Cambremer, constitue 150 livres de rente en faveur de son cousin-germain, M. Nicolas-Aubin Réville, acolyte de la parr, de St-Aubin-de-Scellon, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mesr. Jacques-Louis de Larcher, Esc. Sr. de Dreux, par François Réville, frère dud. Sr. acolyte, et par plusieurs autres cautions, demeurant tous a St-Aubin. Fait et passé aud. lieu, par le ministère de M. Louis-Henry Frary, notaire en la vicomte de Folleville. Led. Sr. acolyte absent fut représenté par Jean-Baptiste Cassé, laboureur, demeurant à St-Aubin.

133. – Le 15 mars 1773, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-François-César Dubois, Escr, sr d’Auberville, avocat au parlement de Paris, fils de feu Jacques-Tenneguy Dubois, Escr, seigr du Bais, et de feue noble dame Catherine-Armande-Victoire Deauga, originaire de la parr, de Cambremer-en-Auge et demeurant en celle de Pont-l’Evêque, d’une part, et dlle Charlotte de Gournay, fille de feu Mesre Leu de Gournay, conser du roy, lieutenant-général du bailliage de St-Lo, et de dame Julienne Fautras, demeurant en lad. ville de St-Lo, parr. Ste Croix.

245. — Le 24 sept. 1775, Guillaume Delavigne fils de Charles et de Marie Delaroque, de la parr, de Cambremer, diocèse de Bayeux, ritédimissus (?), reçoit la tonsure et les ordres mineurs à Lx, au château des Loges.
M. Delavigne était en 1791, curé de Grandouet, exemption de Cambremer. Il refusa le serment schismatique et partit en exil en 1792. Il se réfugia à Portsmouth ou à Portsea. Aprés la Révolution il revint à Grandouet, y resta quelques années et fut nommé, en 1809, curé-doyen du Mesnil-Mauger. Il administra cette paroisse jusqu’à sa mort arrivée le 28 septembre 1825. Il était âgé de 70 ans. (Archives de l’église du Mesnil-Mauger. — Mss de Reux. — Ordo de Bx.)

46. — Le 4 juillet 1789, Me Jacques Hubert, pbre du diocèse de Lx, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Cambremer, diocèse de Bayeux, fait signifier ses noms et grades aux relig. de Ste-Barbe.

Le 18 juillet 1774, baptême de Joseph-Félicité Noël, fils de Henri Noël, notaire à Cambremer, et de Marie Thérèse Le Roy; par., Marie-Joseph, marquis de Matharel, gouverneur pour le Roi des villes et châteaux d’Honfleur, Pont-l’Evêque et pays d’Auge, chevalier, seigneur et patron de Cesuyaux-Vignes, Moutreuil, St-Ouen-le- Pin et autres lieux, mar., Adélaïde-Félicité de Fiennes, son épouse, re présentés par Francois-Jean d’Agier de Rufosse, écuyer, sieur du Feugré, et Jeanne-Marie Daniel, son épouse.

Monographie Communale de Cambremer – Archives du Calvados.
Extraits:

– Durand les guerres de la Vendée, une troupe de voleurs et de Chauffeurs de pieds, se disant Chouans, virent au nombre de 50 à 60, se réfugier dans les bois de Cambremer et de Léaupartie. Ils s’emparèrent du Château de cette dernière et y établirent leur quartier général.
– En 1815, lorsque les alliés furent les maître de notre pauvre France, 6000 Prussiens, virent établir leur camp sur la bruyère qui était adossé au bourg de Cambremer…..ils sont restés 3 mois environ.
– Cambremer a dû être une bourgade importante, puisqu’on ne peut guère y fouiller le sol sans mettre à découvert des débris de maçonnerie romaine…..A l’intérieur de bourg…..a trouvé, en jetant les fondements d’une maison, une énorme quantité d’ossements humains…des restes de murailles fort considérables, maçonnées en ciment.
A l’extérieur du bourg…..tuiles à rebords, fragments de poterie rouge vernissée. Médailles en cuivre ou en bronze. Les médailles en argent y sont rares; une seule en or a été trouvée.
Découverte d’un vaste fossé, de fondations de murs antiques…..d’une colonne en pierre de 8 à 9 pieds de long accolé à une espèce de pilastre très plat également en pierre.
– Sous la surface du sol des rues pavées, des cercueils à forme d’auge et autres objets dont la présence indiquerait le passage d’une voie publique.
– Il existe encore une certaine portion de voie romaine à Cambremer, cependant on en perd la trace aux deux extrémités est et ouest de la commune. Elle passe derrière le bourg sur l’emplacement de l’ancienne bruyère, se dirige vers Saint Pair du Mont, traverse la route de Caen à Lisieux et aboutit, ou plutôt aboutissait très probablement aux célèbres ponts de Corbon.
Toute la partie ouest du bourg est bâtie sur l’emplacement d’un ancien cimetière communal, on a retrouvé beaucoup d’ossements………mais comme ces découvertes remontent déjà loin, il n’est pas possible de préciser l’âge des sépultures. A côté du cimetière se trouvait la Chapelle St-Clair.

– Eglise: On y remarquait deux pierres tombales qui remontaient à une haute ancienneté.
– Mont-Argis: Sur le sommet du Mont-Argis, espèce de cap qui domine la contrée, se voient encore des fossés et un vallum enterré; il y a eu là un camp romain. Entre les années 522 et 525, sous l’épiscopat de Saint-Vigor, l’autel ou sacellum du camp de Mont-Argis fut remplacé par un ermitage ou prieuré, dédié d’abord à Saint-Sauveur, et depuis à Sainte-Anne, mère de la Vierge.

– La Chapelle de la fontaine Saint-Clair, ruinée dans les guerres du XVI° siècle, elle n’a pas été rebâtie depuis. On prétend cependant qu’on en voyait encore les murs au commencement du siècle dernier. Son emplacement sert aujourd’hui de lavoir public…….On sait que de temps immémorial, et probablement dès l’époque romaine, il se rendait, chaque année, à la fontaine sacrée de Cambremer, un nombreux concours des peuples, ce qu’avait donné lieu à une espèce de foire ou de grand marché public, qui durait plusieurs jours.

HENRY Jacques, Sous la ramure des pommiers en fleurs.
Extaits:
A une époque lointaine, qui précéda, à n’en pas douter, la guerre de Cent-Ans, le fief du Bais était aux mains de la famille de la heuze ou Heusse. Le château primitif devait être fortifié. Les fossés profonds qui subsistent encore devaient faire partie de son système de défense. ces douves reçoivent les eaux du ruisseau de Montreuil.
Noble Dame Jeanne de Heusse, déjà veuve de Robert de Canimont, avait une fille prénommée Jeanne, qui épousa, en 1459 Jean Le Gouez. C’est à celui-ci que l’on doit la construction, au cours de l’année suivante, de la Poterne du Manoir qui seront complètement transformés a XIII° siècle. En face de la Poterne fut édifié, en 1490, un imposant bâtiment à pans de bois.
En 1717, mourut au manoir du Bais, François Tenneguy de Malfilastre, sieur d’Auberville, qui fut inhumé dans le choeur de l’église de Cambremer. Il était le fils de Jean-François de Malfilastre, sieur du Bais et de Marie-Françoise de Malfilastre, de la branche des seigneurs de Montreuil, d’après le chanoine G-A. Simon.

3 – ARCHIVES SHL:

Bibliotheque SHL: Livres – Revues – Brochures.
641-219 Canton de Cambremer (Le)-Archives Départementales du Calvados
640-218 Pays de Cambremer.-I – Architectures en Pays d’Auge-LECHERBONNIER Yannick- LUIS Emmanuel
551-138 Pays de Cambremer, II – Le patrimoine religieux LUIS Emmanuel
90-Br.48 Visites aux églises et aux châteaux du canton de Cambremer-HENRY Jacques

Enveloppes
n°323 Divers
Carte postale de Cambremer (don de Mr de Russé – janvier 2013).
Remise de la légion d’honneur au chanoine Lanier à Cambremer (5 mars 1950)
– Enveloppe n° 193 Publicité Calvados, étiquette cidre et menu déjeuner chanoine Lanier–don de Mr de Russé
Publicité pour le « Vieux Calvados du Comté d’Auge »
Etiquettes du « Cidre Supérieur Comté d’Auge »
Menu du déjeuner offert à Mr le chanoine Lanier, doyen de Cambremer, à l’occasion de la remise de sa croix de la Légion d’Honneur le 5 mars 1950
– Enveloppe n° 123
– Enveloppe n° 124 De Francfort à Dachau – Don de Mr Guy Lemessier (février 2010) – Souvenir de la fête de l’installation de Monsieur le Doyen – Cambremer, 22 septembre 1946 : de Francfort à Dachau de René Fraysse.
– Inventaire des enveloppes du n° 1 au n° 96 au 14 décembre 2010. Mr et Mme Cochard ? Jean-Philippe Mr et Mme Emile Poyer Geneviève 07/09/1963 Eglise de Cambremer.

Fonds Etienne Deville Série 9 F.
9 FB. 3 – Environs de Lisieux. – 1530, 31 juillet – Le Pré-d’Auge, Cambremer, Le Pré-d’Auge Echange entre Jean Borel et Robert Rouzée fiefs du Bais et de l’Epée.

Cartulaire SHL.
– 1F392 : 18e siècle : pièce de procédure pour Louis Brunet tabellion à Cambremer
– 1F376 : 4 décembre 1708 : François Fosse sieur du Parcq de Cambremer a fieffé à Jean Lecourt demeurant à Montreuil 5 pièces de terre.
– 1710, 20 novembre – Le Pré-d’Auge
Par devant Henri Torel et Jean Brunet tabellion roiaux en la vicomté d’Auge pour le siège de brécourt et Cambremer… Madeleine Le Heribel, veuve de françois Logre demeurant en la paroisse du Pré d’auge d’une part et Guillaume et François Logre Lesquelles a l’instance l’un de l’autre et après que lecture leur ais en ete faite par nous du contenu en trois lots et partage faits et choisis entre eux sous signature privée portant date du dixième d’octobre dernier volontairement recogne….
– 1F547 : août 1730 : Philippe Caignard, rente, (devant notaire à Cambremer).
– 1F252 : 1739-40 : pièces de procédure pour Thomas Boursin maréchal au bourg de Cambremer.
– 1741 Archives SHL.
– 1F375 : 1741; accord entre Reney et Charles Pillon de Cambremer à propos de la succession de François Pillon.
– 1F385 : 20 mai 1742 : constitution de douaire en prévision du futur mariage entre Pierre Philippe et Françoise Delamorinière de Cambremer.
– 1F41 : 1747 : Convention entre Jacques-Louis Daufresne et Thomas Sébireau sujet du contrôle des actes des bureaux de Cambremer et Crévecoeur.
– 1F384 : 25 février 1748 : Guillaume Le Luthumel de Beaumont en Auge remet à titre de subrogation à Nicolas Boulley, menuisier à Cambremer une maison à Saint Laurent du Mont.
– 1F381 : 14 janvier 1750 : Jean Villemin de Rumesnil reconnaît avoir reçu de Guillaume François Delavigne de Cambremer la somme de 48 livres.
– 1F491 : 1808-1817 : journal du marchand de chapeaux. Philippe à Cambremer. voir également1F464.
– 1F464 : Dossier Philippe :
– comptes d’un commerce.(Cambremer ?)
– 1827 : brouillon de la bricterie (briqueterie)
– 1808-1827 : marchand de chapeaux, briques et tuiles
– 1582-1646 : pièces plus anciennes : aveu de 1582, tabellionnage de Montpinçon,
voir également 1F491
– 1F50 – 1880-1886 :
Factures diverses adressées à Capelle et Lemeunier, de Cambremer, par:
Dortail-Doesnard, métaux, à Lisieux
Creton-Boutey, toiles, à Lisieux
Albert Ravant, fonderie de fer, à Saint Jacques de Lisieux
Monsllié Père, mécanicien, à Orbec (tarif)
Ernest Bunel, faïencerie (anc. maison Libois)
– 1896. – archives SHL.
1F501 : 1896 : Capelle quincaillier à Cambremer, divers reçus. (peuvent concerner des commerçants de Lisieux)
– 1402, 11 décembre
Information de Jean Monnet, lieutenant de Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge sur la valeur des fiefs de Boutemont (Bouttemont, canton de Blangy, commune de Norolles) et de Grandouet, pour lesquels Jean Servain, écuyer, est en la garde du roi comme héritier de sa mère Colette de Montfort, morte le 12 mai 1402.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 219-220.- Arch. nat. P 19091, 18929.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 12.

1463 Recherche de Montfaut
p. 22 Lisieux. Nobles
39. Renaud de Grandouet
= P.A.M. Labbey De La Roque.- Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.

1242 – Royal-Pré
Voir le cartulaire de cette abbaye dont les pièces les plus anciennes semblent remonter à 1242. Il se trouve dans le fonds des archives de l’Hôpital de Honfleur : Cricqueville, Mesures : perches, pâturages, Angoville, Bastebourg, Dozulé, Clos du Mont-Gargan à Cambremer, Nicolas Jean, sieur de Bellengreville et de Crèvecoeur, Roncheville, Putôt, La Cressonnière, Fief du Mesnil, à Brucourt; famille Bence, Cricqueville et le Breuil; Mardilly, Royville -Roiville; etc.
= Archives Hôpital de Honfleur Série H. Suppl. 1607.- B. 34

14.. – 16.. –
Brucourt, Cambremer et Saint-Julien-sur-Calonne: fragments de registres
= A.N. 300 AP I 666. Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France ( Branche d’Orléans ) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 665), Paris, 1976, p. 231.

1402-1789 – Vicomté d’Auge
Compte de recette de la terre de la terre de Saint-Clair–en-Auge (1473-1477)
Comptes du domaine du roi en la vicomté d’Auge (1527-1531); Livres des plaids de la sergenterie de Saint-Clair-en-Auge appartenant à Madame d’Estouteville (1528 et 1537-1543); Lettres de Marie, duchesse de Longueville, et de Léonor, duc de Longueville concernant Saint-Clair et Barneville (1564-1567) Livre des assises de la vicomté d’Auge, relevant du duc de Longueville, pour son droit de présentation à des églises (1565); Gage-pleige du fief de Saint-Clair (1570); Journal de recette du domaine d’Auge (1585); Livres des plaids de Pont-L’Evêque et déclaration de fiefs (1666); Bordereaux pour servir au paiement des fermes des domaines et marais de la vicomté d’Auge (1689); Journal des recette des fermes du domaine d’Auge (1691-1695); Aveux de Daenétal (1736) Administration d’Herval: état des rentes domaniales, pièces justificatives de la régie du domaine d’Auge, fournitures et travaux pour les prisons des bailliage de Honfleur (1751-1783) Beuvron, Honfleur, Saint-Julien-sur-Calonne – Jean-Philippe-Antoine Herval – Saint-Clair-en-Auge, Roncheville, Valsemé, Goustranville, Valsemé, Clarbec, Danestal, Darnétal, Cambremer, tabellionnage de Saint-Julien-le-Faucon, sergenterie de Bonnebosq, Saint-Clair-en-Auge, Barneville, Devoitine, Le Pelletier
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France ( Branche d’Orléans ) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 383 à 388), Paris, 1976, p. 171-174

1530, lundi 15 novembre – Le Pré-d’Auge – Saint-Désir-de-Lisieux
Pierre De Rivière, fils et héritier de défunt Robert De Rivière, boulanger de la paroisse Saint-Désir, quitte Jehan Boscage, de la paroisse du Pré-d’Auge, du principal et arrérages de 20 sols ts. de rente en quoi ledit Boscage s’était obligé envers led. défunt par lettres du 8 janvier 1518, pour mettre fin au procès pendant entre eux ès pleds de la seigneurie de Cambremer.

1596, 29 septembre – Manerbe
A tous ceuls qui ces Lettres verront ou orront, Isaac Lamoureux, ecr. sieur des Rosiers, et garde du scel aux obligations de la viconté d’Auge pour le Roy nostre sire et Monsieur le duc de montpensier pair de France propriétaire de lad. viconté salut. Scabvoir faisons que par devant marin mocque et robert deshaies tabellions Royaulx en lad. viconté pour le siège et sergenterie de cambremer fut prnt. Jehan de valsemey de la paroisse de Manerbe pour luy stipulant et faisant fort pour ses freres absennts promettant qu’ils auront pour agréable et leur fe. rattifier touttes fois et quantes… sommes et requis en sca Lequel volontairement vend affin d’heritages tant pour luy que pour ses hoirs ou ayants cause A noble homme Jehan borel sieur de la Valette de lad. paroisse eschevin receveur de la charité dicelle paroisse pnt. acquisiteur pour Lad. charité eschevin ou representant ayant cause c’est a scavoir la somme de troys escus sol quarante sols du prix de soixante sols levés de rente en charge yppothèque que led. vendeur a prentement levées et consignées.= AD.14. 2E 653 ?

Le premier lot aura la maison a…cellier y tenant de fons en comble un bas costé a…Le haut de la cour et le jardin a porées contenant de…vergée et demie bornée dun costé jacqueline Le héribeldau…cote le Champ du Fresne d’un bout Les heritiers de François de la morinière et d’autre bout le petit pré la séparation de ladite cour a prendre a droite ligne du coin..de la haie du jardin dun bout et dautre bout tendant a une chipée de coudre a la hais du petit prey de heritiers de francois de La morinière.
 » Le second lot aura deux aistres de maison de fons en comble Leune en usage detable et lautre ausage de grange avec la droiture du tour de lechelle aura le bas de la cour avec une petite piece nommée Le Champ du fresne bornée d’un costé Jacqueline Le heribel dautre costé les héritiers de La morinière du bout les héritiers de pierre coquerel et d’autre bout le premier lot cedit lot sera obligé faire une haist entre luy et Le premier lot et ledit premier lot portera chemin a cedit lot a charres et a charette pour aller aux chemins de Lisieux à cambremer et pour aller aux deux aistres de maisons Le troisieme aura une aistre … son a usage de four de fons en comble avec le… elé par desus lke premier lot pour… aura la liberté de sortir par dessus le… par derriere plus il aura une pièce en herbage bornée d’un cote et dautre… de grieu d’autre coté Jacqueline Le (Heribel ?)… autre bout le chemin de Lisieux à Chambremer.
… bel a procédé a La choisie des presents…= AD 14. 2E 663

1793, 23 juin – Cambremer
Lettre du maire de Cambremer relatant des actes de violences commis le 23 juin (A.D. Calvados, L. II Administration – IV Police, 4 (ex 10134)

Dossier « LIEUX A à L » :
5- Cambremer : le prieuré de Montargis.
6- Cambremer : extrait de Michel Bézier, l’exemption de Cambremer (photocopies)

PANNIER Arthème :
NE 12.1 – 1er carton « Communes ».
Cambremer : prieuré de Mont Argis (Montargis)

Imprimes:
II A 5 : Tableau du district de Pont-L’Evêque, réduit à 93 paroisses et deux succursales, avec la liste des paroisses supprimées, noms des fonctionnaires publics et autres ecclésiastiques qui ont déféré à la loi du serment et l’indication des remplacements à faire par l’ordre de suppression proposé.(cantons de Pont-L’Evêque, Honfleur, Blangy le Château, Bonnebosq, Cambremer, Beuvron, Touques, Dives, Crévecoeur, Beaumont)
– 1F893 : 1791 : Divers grand séminaire de Lisieux. Mense conventuelle de Grandouet et Cormeilles.

Fonds Cottin 2019.
Boite archives Revues Et Documents
58 – Canton de Cambremer, Art de Basse-Normandie, revue des amateurs d’art bas-normand n°42, 1967.

Fonds Lieux : A à K
7- Cambremer : le prieuré de Montargis.

Fonds Lemetayer-Desplanches : 25 F 1er classeur – 2e classeur.
III B 2 : 1851 : Etat des contingents de la région, les sympathisants.

Fonds Courel.
– Veuve Louis Levoy: habitation à Cambremer 1965
Fonds DUVAL Georges 2 Périphérie de Lx – Cambremer.
2S304
Archives Nedelec Communes. Cambremer
com.12.4.02-Les Aunays
com.12.4.03-Le Cadran
com.12.4.04-Manoir de Cantepie
com.12.4.05-Château des Bruyères
com.12.4.06-La Faucherie. (Le Mesnillard)
com.12.4.07-Prieuré du Montargis
com.12.4.08-Notes historiques
com.12.4.09-Manoir du Bais
com.12.4.10-Vie de la commune-1997-2008

Erudits Divers NE000.
A. de Laporte : Prieuré de Montargis (Cambremer ).

Archives Nedelec Bibliographies.
4.72. 8 Déterville Philippe-Dédicace à Cambremer-26/07/2004

Fonds Cailliau – Sous-série 3 F.
– 3F 61 1798-1824 – Cambremer : succession et vente
– VARIN Charles défunt
– TURGIS époux, vendeur
– GOSSET Bernard, acheteur

– Fonds Cailliau – Sous-série 3 F
1733 20 décembre – Contrat de Mariage de Denis Antoine Lormier, écuyer, garde du corps du roi, fisl de feu Denis, avocat et de feue Geneviève Cécille de Semilly de St Aubin le Bisey
et Françoise Dubois, fille de feu Jean, écuyer, sieur de Corvat et de feue Catherine Le Testu, de Cambremer.

VASSEUR Charles – NE 23.
Chemise : Photocopies Dessins de Charles VASSEUR – 22 – Canton de Cambremer.

MOISY – Sommaire des carnets
Archeologie – 1 – Cambremer

Achat du 11-02-2003. Lot n° 7
85 / Cambremer et environs (Calvados). Famille Conard, 1 cahier papier, 26 p., 1677.120€

Carnets de Charles Vasseur:
– Exemptions de Saint Candé, Nonant et Cambremer.
– Analyses et transcriptions diverses : « Transcriptions.doc »
– HH 1 Parchemins trouvés chez le brocanteur, intéressant pour la plupart le fief du Breuil-Sur-Dives et la famille de Francqueville
Maître François Bence, huissier héritier de Jean BENCE, son père, partageant contradictoirement avec Jeanne Monfort, sa mère (contrat de mariage de 1601) 12 pièces ou portions de terres en roture, situées en Saint-Germain-De-Livet.
Pièce de procédure faite devant Robert LAMBERT, escuyer, sieur de Fourmentin, conseiller du Roy, vicomte d’AUGE, et…. des sergenteries de Cambremer et de Saint-Julien-Le-Faulcon.

– liste de notaires : Cambremer
1703 7 mars – Pierre Fortin et Jean Conard tabellions royaux à Cambremer
1771 – Quetel tabellion à Cambremer
dernier fascicule – page 141

1761 3 juillet
Noble Dame Marie Françoise Lebrun, soeur et héritière de Philippe Lebrun, escuyer, sieur de la Forguette, demeurant à Putot
et Monsieur Bazin de Sainte Honorine héritier de feu Messire Jacques Bazin, seigneur de Cambenard, demeurant paroisse de Bonnebosq

p.170
Sieur René François Paris, ancien gendarme, au nom et comme ayant épousé Demoiselle Geneviève Elisabeth de Clinchamp, tant pour eux que pour le sieur Delacroix, au nom et comme ayant épousé Demoiselle Marie-Claude de Clinchamp de Champaux, héritières du sieur Jean François de Clinchamp, escuyer.

Dame Louis Généviève de Pluviez, veuve et héritière de Monsieur de Clinchamp escuyer,
et divers autres
Noble Dame Marie Anne de Grieu demeurant à Cambremer

Bourg, paroisse et sergenterie, diocèse de Bayeux, élection de Pont l’Evêque
5 feux privilégiés et 160 taillables (expilly)
Comme Dive, Lisieux et St Pierre sur Dives, Cambremer avait sa banlieue dès avant la conquête de la Normandie par Philippe Auguste.
Ruines romaines.
Eglise reconstruite vers l’an 1165 du temps de Henry, évêque de Bayeux, qui en fit dit-on la dédicace. La cloche seule subsiste de cette construction.

Voir :
Recherche des Nobles de Lisieux p.78 et 76
Montfaut 26, 25 et 31
Annuaire Normand 1864 p. 123
Normand du 13 février 1869 et 27 février
Delisle Echiquier p 23 n°88, p 102 n°403, p.263 n°275
Notice sur Notre Dame de la Délivrande 1862 p.55
Extrait de la Ste Historique de Lisieux 14-78
Formeville .

Insinuations
Description de l’église du 9 septembre 1869 et croquis

Recherche de Montfaut 1463
Nobles de la sergenterie de Cambremer :
Jean de Biéville de Cambremer
Guy de Poursel de Cambremer
Guillaume de Biéville dudit lieu
Thoumin Quiedivaux (Quieditaux) sz Cambremer

Inventaire des imprimés anciens conservés dans les archives de la Société historique de Lisieux.
15e Carton :
Recueil d’épreuves. Période pré-révolutionnaire et révolutionnaire – 1786-1795 (don Nigel Wilkins)
Lettre de remerciement adressé par la commune et la milice nationale du bourg de Cambremer, à la commune et à la milice nationale de la ville de Lisieux, sur l’escorte d’honneur qu’elle a donnée au détachement de la milice nationale du bourg de Cambremer, chargé d’aller chercher dans la dite ville de Lisieux le drapeau dont madame la duchesse d’Orléans lui a fait présent (29 décembre 1789).

Fonds Sturler – Photos Et Pellicules
Boite 23 – 23 L
Pierre Huet Cambremer février 1961
Bouteilles Calvados et emballages 1 photo 4 pellicules
Boite 24 – 24 H
Jacques Siméon … Cambremer « Les Bruyères » juin 1961
4 pellicules Façade maison
1 photo bâtiment en colombages et 2 pellicules.

Fonds Claude Lemaitre – 2017.
– 24 Epis Ensembles 1er Groupe avec Photos
Classeur gris
Cambremer manoir du Bois
– 135 Documentation Diverse
Boîte d’archives.
Manoir du Bais Cambremer, étude préalable à la restauration de l’échauguette, par Daniel Lefevre 2003.

Histoire du chanoine de Cambremer:
De temps immémorial le chapitre de Bayeux était obligé, en réparation du crime de meurtre commis en l’an de Notre Seigneur 800 sur Valfride, évêque de Bayeux par les chanoines de son église, d’envoyer tous le ans un chanoine à Rome pour y chanter l’épître de la haute messe de minuit. S’il y manquait il devait payer une forte somme d’argent. Le tour de Maître Jean Patye, chanoine de la prébende de Cambremer arriva. Il fut averti, suivant l’usage, plusieurs mois auparavant, mais, s’en gêna si peu que la vielle de Noël 1537 il était encore à Bayeux. Ses confrères lui reprochèrent sa négligence. Il leur répondit qu’ils ne s’inquiétassent point, il irait à Rome, en reviendrait et qu’ils seraient satisfaits.
Le chanoine se retira dans sa chambre, prit son grimoire et fit venir le Diable avec lequel il entretenait depuis longtemps des liaisons. « Il faut que tu me portes cette nuit à Rome lui dit-il, et que tu m’y portes en pensée de femme, c’est à dire plus vite que le vent. Attends moi sous les orgues et au premier coup de neuf heures je suis sur ton dos ».
Après que le chanoine eut entonné le Domine Labia de Matines il rejoignit sa monture. En un clin d’œil ils s’élevèrent dans les airs et se trouvèrent sur la mer.
Alors le tentateur conseilla au chanoine de faire le signe de la croix en lui adressant ces vers :
« Signa te, signa temere, me taugis et augis, Roma tibi subito motibus ibit amor »
Peu touché du distique infernal qui se peut lire de droite à gauche ou de gauche à droite, Jean Patye répondit : « allons toujours ce qui est porté par le diable est bien porté ».
Il arriva à Rome lorsqu’on chantait l’Introït de la messe de minuit. Il laissa le diable sous le portail de l’église et lui commanda de l’attendre. Il chanta l’épître et entrant dans sacristie il se fit représenter le titre original en vertu duquel le chapitre de Bayeux était tenu d’envoyer tous les ans un chanoine à Rome chanter l’épître de la messe de minuit, il fit semblant de l’examiner et le jeta au feu.
Les prêtres romains restèrent stupéfaits de l’action hardie du chanoine normand, il profita de leur surprise, sortit de la sacristie et rejoignit sa monture.
Il entra dans la cathédrale de Bayeux lorsqu’on chantait Laudes dont il avait commencé Matines, de sorte qu’il ne fut que quatre heures parti.

BREVEDENT Le

NOTES sur Le BREVEDENT

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Archives Calvados.
Le Brévedent (Calvados)
Canton actuel : Pont-l’Évêque
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14104

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – X
490. — Le Brèvedent (Blangy-le-Château, C.) :
Bievredan [A], Bevredan [B] , 1184 : Mag. Rot. Scacc. Norm., éd.
Stapleton, p. 119 [A] et 122 [B].
Le premier élément est le gaulois biber (v. n » 489). Le deuxième paraît être un radical gaulois * dan au sens de cours d’eau
(Dauzat et Rostaing, Diet. NL de Fr., p. 65).
Cf. Saint-Laurent-de-Brèvedent (S. -M.) et Bièvredent, hameau de Colomby (M.).

Brèvedent (Le), canton de Blangy.
Bevredent, 1180 (magni rotuli, p. 87).
Bevredan, 1184; Bievredan, 1195;
Bivredan, 1198 (magnirotuli,p. 3o, 2).
Breveden, 1309 (pouillé de Lisieux, p. 37, note 5).
Brevis Dens 1313 (livre blanc de Troarn).
Brevident, 1471 (cart. du Plessis-Grimoult, t. 1, p: 11 ).
Brevedens, XVI° s° (pouillé de Lisieux, p. 37).
Brefdent, 1789 (inventaire général de la bar. de Creully

Lieux-dits du BREVEDENT:
Batailles (Les), Cour-Brévedent (LA), Cour-de-la-Couture (La), GILLES (LES), HAROTS (Les), Haut-du-Bois (LE), Haut-Faulq. (Le), Héros (Les), Landets (Les), Leudets (LES), Lieu-de-la-Vallée.(LE), MABONS (Les), Marots (Les), MILLETS (Les), Val-GUENIER (LE), VALLÉE (LA), Vallée-des-Bouchards (LA),

Le fief de Vassy, demi fief assis à Saint-Julien: Dudit fief de Vassy relève :

  • Le fief de Brévedent, tiers de fief assis à Manneville, possédé par messire Robert Louval, Conseiller du Roi en sa Cour de Parlement de Rouen.

1 – Bibliographie.
2 – Notes sur quelques maisons du Hameau du MOULIN.
3 – Pièces justificatives.
4 – Archives SHL.

1 – BIBLIOGRAPHIE

BODIN Pierre Docteur : Les litres seigneuriales du Calvados, supplément au BSHL n°54 ou Litres Calvados.Doc
CAUMONT Arcisse de.- Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, t. IV, page 402
COTTIN Michel : Notes sur quelques maisons du hameau du Moulin. Le ­BREVEDENT. Bull Foyer Le Billot n°54 Juin 1996
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 228.
FOURNIER Dominique : Quelques traces franciques, anglo-saxonnes et scandinaves dans la toponymie augeronne. BSHL N°55, Décembre 2003.
GUILMETH ( Auguste).- Bourg de Blangy, s.l., s.d. ( note manuscrite E.D. : Rouen, 1849), in-12, 48 p.; Le Brèvedent; p. 43 :
Nortier Michel: Histoire de la commune de Le Brèvedent.
RAULT ( Fernand).-  » Le Brèvedent sous la Révolution « , P.A., 23, 3 – 1973 .
voir :
Antiquaires de Normandie tome 23 p.207 n°1166

2 – NOTES sur quelques maisons du Hameau du MOULIN  (LE  BREVEDENT)
La Hameau du Moulin, au Brèvedent, comprend, dans un très bel environnement forestier un ensemble de plusieurs propriétés bornées au Nord par la forêt, au Sud par les hameaux de la Vallée et des Haros, à l’Ouest par le Ravin aux Haros et à l’Est par la route du Brèvedent au Faulq.
Quelques notes d’histoire, complétées par une description rapide permettront de proposer une datation relative de chacune des constructions.

Situation :
Les maisons et bâtiments concernés par cette note, figuraient sur le cadastre Napoléonien sous les numéros  A 106 à A 114, approximativement au centre du bâti. A l’origine, avant la création de la route de Blangy à Moyaux, cette propriété se prolongeait vers le Sud au-delà de cette route. Il est limité au Nord par le bief d’alimentation du moulin, au Sud par la route de Blangy à Moyaux, à l’Est par le chemin conduisant à l’ancien moulin et à l’Ouest par le Ravin des Haros
Telle qu’elle nous est parvenue, cette propriété se compose d’une vaste mare alimentée par une source (Sans doute facilement aménageable en plan d’eau ou en piscine.) et de constructions variées: logis d’habitation, bouillerie, granges et autres bâtiments de service dont la date de d’édification s’étage entre le XVe et le XIXe siècle.

Historique:

Faute d’avoir pu pousser quelques recherches dans les archives, il est impossible provisoirement de retrouver le nom ancien de ce petit domaine, car il est bien évident qu’un tel ensemble, distinct du moulin, devait posséder son propre toponyme. Nous ignorons de quelle seigneurie relevait ce moulin et les terrains environnants.
L’existence d’une famille de ce nom est attestée depuis 1147. (Cf. Ch. BREARD.- Cartulaire du prieuré de Saint-Ymer-en-Auge et de Bricquebec, Rouen, 1908, p. 5)
Au XIVe siècle, le fief du Brèvedent relevait de la baronnie de CREULLY, et c’est à ce seigneur que revenait la garde-noble de ses vassaux.
Le territoire de cette paroisse devait se diviser en plusieurs branches puisque le fief principal n’était qu’un quart de fief et que nous voyons apparaître les noms de plusieurs autres fiefs. Au XVIe siècle, entre 1543 et 1545, les membres de trois familles portent le titre de seigneur du lieu: les de Brèvedent, dont Jacques, qui pourrait être le même que celui mentionné par Bigot de Monville [1], la famille de Bellemare[2] et la famille de Parey. Après les Le Bouteiller, cette terre passa aux Le Comte de Pierrecourt puis au XVIIIe siècle nous y trouvons M. Thillaye de Grieu.
L’étude du cadastre de 1818, laisse apparaître l’existence à la limite Ouest de la propriété d’un chemin dit le « Ravin des Haros « , et ceci doit être rapproché d’un acte du 15 juillet 16O3[3] mentionnant la vente par  » Noble homme Jacques de Brèvedent, sieur du lieu et y demeurant, à Guillaume Haro, bourgeois de Lisieux, d’une maison à plusieurs aistres  à usage de grange et tasserie, sise sur une pièce de terre vendue précédemment audit Haro par ledit seigneur, moyennant la somme de 3O livres ».
Certes la maison à deux aistres que nous voyons ne paraît pas, en raison de sa taille, avoir été le lieu d’habitation d’une très grande famille – quoique l’on soit parfois étonné du peu de surface réservé à chaque habitant dans ces anciennes demeures – mais en revanche, l’importance des bâtiments annexes montre que nous nous trouvons au cœur d’une vaste exploitation. D’autre part, l’analyse des différents éléments, situation à l’origine sur un petit tertre, cheminées et souche de la cheminée en particulier, vastes lucarnes, laissent à supposer qu’il ne s’agissait pas là d’une simple maison de manœuvrier.

Description:

Logis d’habitation:
Plan:
La maison d’habitation, de plan rectangulaire, comprend 2 pièces par niveau avec une petite adjonction en arrière et une autre sur le pignon Nord. Un puissant massif de cheminée sépare les deux pièces et un escalier, en arrière de ce massif dessert l’étage et les combles.

Structure et élévation:
Cette construction en pan de bois, à un étage, porte la trace d’un certain nombre de reprises. Elle repose sur un soubassement de pierre élevé, difficile à « lire » en façade mais bien conservé en arrière. Sa maçonnerie s’apparente à celle que l’on rencontre dans certaines parties de la fortification de la ville de Lisieux, dont celle de la Tour Riquier, boulevard Sainte-Anne, couronnée comme ici d’une double lucarne ou dans une partie du mur de soutènement du Manoir des Pavements. La structure de charpente comprend des poteaux verticaux d’une section moyenne de O.25, ce qui est le signe d’une certaine antiquité, car dans les oeuvres postérieures de cette importance, les bois ont généralement environ O.33 de section et dans certaines grandes constructions pourront atteindre plus de 0.40 m.
L’absence de contreventements visibles, ces écharpes ou Croix de Saint-André que l’on rencontre généralement, s’explique par l’emploi qui a été fait d’un mode de liaison inhabituel. Il s’agit de l’emploi de filières horizontales assemblées avec les poteaux, approximativement au milieu de la hauteur de ceux-ci, renflés à cet endroit, par des queues d’arondes et reliés aux colombages par des chevilles. Il s’agit là d’une technique très ancienne,  que l’on rencontre plus en général dans les charpentes des églises du Pays d’Auge au-delà du XIIIe siècle[4]. Les renflements, simplement dégagés de la masse du poteau sont de faible saillie ce qui peut laisser supposer que la filière de liaison était encastrée entre les colombages comme on le voit sur certains manoirs de la fin du XVe siècle. Seules, deux travées de cette façon nous sont parvenues, mais il s’agit d’un témoin du plus haut intérêt pour la compréhension de l’évolution de la charpenterie régionale.

Cheminées:
La maison contient un massif de trois cheminées monumentales en pierre, déporté vers la façade, implanté de telle manière qu’il laisse en arrière la place au développement de l’escalier à vis.
Deux, de ces cheminées de pierre à poutre de bois, sont de bonne facture et possèdent des tailloirs moulurés avec beaucoup de soin ou découpés, caractéristiques de la seconde moitié du XVIe siècle.
Ce massif de cheminée est couronné d’une maçonnerie de brique harpée de pierre telle qu’on peut encore en voir au Manoir du Lieu-de-la-Vigne ou Delavigne, à Notre-Dame-d’Estrées[5]
Nous avons ici, un de ces rares édifices à étage encore difficiles à situer chronologiquement, qui se caractérisent par une structure à poteaux montant de fond, sans passage d’étage extérieurement apparent que nous avons déjà eu  l’occasion d’étudier[6]. Remarquons que nous nous ne décelons pas ici de partie excavée.

Bâtiments agricoles:
Ces bâtiments mériteraient une très longue étude car leur importance est significative de la taille de l’exploitation[7] et de la nature de ses productions : fourrages[8] et cidres et peut-être eau-de-vie.
Nous nous contenterons d’un survol rapide.
Les deux granges, comme on le voit généralement, sont construites à partir soit de bâtiments réaménagés, soit d’extensions. Il faut attirer tout particulièrement l’attention sur la présence dans le bâtiment Sud, d’une très intéressante maison remontant selon toute vraisemblance à la seconde moitié du XVe siècle et qui à gardé à la fois son volume et la trace de ses ouvertures d’origine ainsi qu’un rarissime volet coulissant à panneaux plissé d’une très grande fraîcheur.
Les grandes croupes débordantes sont caractéristiques de l’architecture rurale du XVIIe et correspondent bien à la nécessité de couvrir l’accès aux greniers, tant à pommes qu’à fourrages. On peut regretter qu’ils aient si souvent disparu et la présence de ceux-ci est tout à fait exceptionnelle et a beaucoup d’allure.
Le four-bouillerie peu transformé nécessiterait une étude spéciale car son importance paraît hors des normes communes et son édification doit se rattacher aux grandes transformations de la grange Nord.

Conclusion:
Nous l’avons dit en abordant l’histoire de cette propriété, nous nous trouvons devant un ensemble cohérent qui a peu changé depuis deux siècles. En se basant sur les seuls critères de la typologie et de la stylistique, l’on peut proposer les datations suivantes pour les différents éléments :

Maison d’habitation : structure de base XIVe – XVe siècles
cheminées : deuxième moitié du XVIe
lucarnes: deuxième moitié du XVIe
adjonction arrière : XVIIe siècle
adjonction Nord : XIXe siècle
Grange Sud : structure partie centrale XVe siècle, à droite et à gauche : XVIIe – XVIIIe siècles
Grange Nord : structures générales XVIIe siècle, adjonction pressoir XVIIIe siècle
Bouillerie : en grande partie XVIIe siècle

Ce schéma général correspond d’ailleurs très bien à ce que nous savons de l’évolution de l’économie agricole du Pays d’Auge qui vit très tôt les terres se coucher en herbe, le bétail augmenter rapidement et les besoins en greniers pour la mise à l’abri des fourrages croître considérablement à partir de la seconde moitié du XVIe siècle. De la même manière, l’adoption d’un nouveau type de pressoir à long étreint correspond à la transformation du bâtiment Nord pour y loger l’extrémité de celui-ci.
On peut donc, au terme de cette rapide analyse avancer les points suivants. A partir d’une maison d’habitation remontant aux XIVe ou XVe siècles, une importante campagne de transformation, au XVIe siècle, la mit au goût du jour: haut toit, cheminées, lucarnes. Dans les années qui suivirent on fut amené à refaire le couronnement de cette cheminée et à crée une extension vers l’arrière. Dans le même temps, une autre habitation du XVe siècle, de belle qualité, raffinée, fut incorporée dans les granges dont la construction fut reprise à maintes reprises pour se voir adjoindre un édicule spécial pour le pressoir et la partie extrême Sud, transformée en tasserie (Il s’agit là de locaux ouverts sur une, deux ou trois faces et destinées à abriter les outils agricoles et les véhicules.).
Quant à l’histoire de ses bâtisseurs ou de ses occupants, elle demeure difficile à cerner, mais une recherche dans le tabellionnage voisin de Blangy-le-Château, dans les Archives municipales[9]. Ce n’est sans doute pas le chefmoi[10]. d’un fief noble, mais ce pourrait être le lieu d’habitation de l’un de ces innombrables adjoints des seigneuries ou l’habitation de campagne de l’un de ces bourgeois lexoviens qui faisaient valoir en gestion indirecte d’importants domaines dans la région lexovienne.

3 – PIECES JUSTIFICATIVES

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Note de M. Charles Vasseur.

Le Brévedent, Brevident, Brevedan, Bievredan, Bevredan, Brefvdent, Bresvedent.
La construction de l’église du Brévedent remonte à l’époque romane. Le choeur a conservé entièrement ses caractères primitifs. Ses murs latéraux sont en blocage ; celui du midi soutenu à son extrémité par un contrefort plat. Le chevet droit est soutenu par deux contreforts plats. Il n’y a point de traces d’ouvertures. Les murs latéraux ne sont éclairés chacun que par une seule fenêtre du XVIe. siècle.
La nef, plus large que le choeur, suivant l’usage, a dans ses principales parties architectoniques les caractères du XVIe. siècle. Trois contreforts au nord, quatre au midi quatre aussi au portail, qui est précédé d’un porche fermé.
Les fenêtres n’ont rien de particulier; deux de celles du midi ont été modernisées. L’arc ogival de la porte rappelle, par sa forme brisée, l’arc Tudor anglais. Les battants sont du temps, à panneaux plissés.
Il reste encore sur les murs les vestiges d’une litre funèbre, malheureusement mal conservée. Elle portait deux blasons accolés, le premier de gueules à un Sauvage de carnation armé, marchant sur un terrain de sinople ; le second est indéchiffrable. Les supports sont deux Sauvages. Je n’ai pu trouver le propriétaire de ces armoiries.
L intérieur n’a pas d’intérêt. L’arc triomphal est détruit.
On a coupé les entraits de la voûte du choeur. La voûte de la nef est moderne.
Les autels n’offrent rien de curieux. Dans celui du choeur on a incrusté trois fragments de peinture sur bois représentant la Cène et des figures de l’ancienne loi qui y ont trait.
Les trois piscines sont du XVIe. siècle, ainsi que le bénitier et les fonts baptismaux.
Cette église est dédiée à saint Michel ; elle dépendait du doyenné de Touques. Le patronage était laïque. Au XIVe. siècle, le patron se nommait Jean de Brévedent; au XVI siècle, c’était le seigneur du Faulq, de la maison du Brévedent.
Cette famille du Brévedent est fort ancienne. On trouve, dans les Rôles de l’Échiquier, Richard et Guillaume de Brévedent à l’année 1184 ; Alix de Brévedent en 1195. Dès 1147, une charte de St.-Ymer nous avait conservé les noms de Philippe et Hugues de Brévedent.
Nous avons vu un Jean de Brévedent au XIVe. siècle; un autre Jean de Brévedent était, en 1469, seigneur dudit lieu de Brévedent et du Faulq, et comparut aux montres du bailliage d’Évreux.
En 1540, le seigneur de Brévedent était Jacques de Bellemare, qui possédait aussi le fief de la Morsanglière, et fournit ses preuves devant les élus de Lisieux avec son cousin Jean de Bellemare, sieur de La Pelletière, à Norolles. François de Brévedent, le dernier membre, sans doute, de l’ancienne famille, venait de décéder.
Au commencement du XVIIe. siècle, la maison de Bellemare a fait place, à son tour, à celle de Le Bouteiller. Des documents originaux m’ont fait connaître le nom de Jacques Le Bouteiller, écuyer, sieur de l’Écaude et du Brefdent, en 1600, 1601, 1604 et jusqu’en 1616. Mais il mourut peu de temps après, sans laisser de postérité ; du moins je n’en trouve point la trace.
Un aveu de terre dépendant du fief du Brévedent, daté du 14 juillet. 1663, est rendu à haut et puissant seigneur messire Louis-Jacques Lecomte, chevalier, seigneur marquis de Pierrecourt, Louis, Beteville, Le Coudray, Beteville-en-Caux, Mondrainville, Malou ; vicomte et châtelain de Fauguernon; baron d’Angerville; seigneur de Forges, le Beschet, Bois-Ravenot, la Coeurie, la Pintherie, Brefvedent, Carsis, Sourdeval et autres lieux.
La Recherche de la Noblesse faite en 1666 donne, pour la paroisse du Brévedent, les noms suivants : Louis de Brévedent, ancien noble;
Philippe du Hauvel, sieur de La Hendenrouville, ancien noble; Alexandre du Hauvel, ancien noble; Anastase Mahiel, condamné.
Il a dû exister un château-fort au Brévedent ; mais j’en ignore la situation.
Je ne connais pas non plus d’anciennes demeures féodales qui méritent d’être signalées. Cependant, en 1469, Monseigneur Richard Malortu, chevalier, détenu prisonnier en Angleterre, était seigneur d’un fief assis à Bresvedent ; un autre à Fontaines et du fief du Breul (Voyez Monstres du bailliage d’Évreux, page 43 ).
Le Brévedent était dans l’élection de Lisieux, sergenterie de Moyaux, et comptait 35 feux.

LE BRÈVEDENT. – De Caumont parle d’un ancien château-fort dont il y aurait lieu de préciser l’emplacement (4). On ne doit pas omettre le hameau des « Batailles » à 2 kil. environ au S.-O. de l’église (5).
(4) Caumont, Stat. mon., IV, p. 409.
(5) Carte E.M., Lisieux, S.-O.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.
36. – Le 27 févr. 1693, Me Jacques Lefebvre, pbrë du diocèse de Lx, Me ès-arts en l’Université de Paris, demeurant à Paris, et représenté par son frère, Mr.Jean Lefebvre, pbrë, curé de Brefdent (Brèvedent), l’ait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

Le 27 avril 1694, Mr. Jean Lefebvre, pbfë, curé du Brefdent (Brèvedent) et chapelain de la chapelle simple de St-Renobert, fondée au château de Fauguernon, résigne purement et simplement lad. chapelle entre les mains de noble dame Françoise de Mire, vicomtesse de Fauguernon, baronne d’Alberville et antres lieux, vve. de feu Mesr. Louis-Jacques Leconte, chevr, seigr et marquis de Pierrecourt; dame et patronne de lad. chapelle.
Séance tenante, lad. dame vicomtesse nomme à ce bénéfice, ainsi vacant, la personne dud. sr Jourdain. Fait et passé au château de la Pinterie, demeure de lad. dame.

58. Le 13 décembre 1695, vu l’attestation du sr Lefebvre, pbrë, curé du Brefdent (Brèvedent). et du Sr Grimpard, pbrë, curé de la Noe, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Chaudru et Marie Vicquelin.

27. – Le 24 févr. 1699, vu l’attestation du sr Lefebvre, pbfê, curé du Brèvedent, dispense de bans pour le mariage entre Jean du Hauvel, Escr, sr de Heudreville, fils de feu Philippe du Hauvel, Escr, aussi sr de Heudreville, et de damlle Marie du Loir, de la parr. du Brèvedent, d’une part, et damlle Angélique Duchemin, fille de feu Louis Duchemin, lieutenant au Pont-de-L’arche, et de damlle Angélique « Videcoq », de la parr, de «St-Georges du Gros Taiel» (Theil).

Curé. – Jean Lefebvre.
Seigneurs et notables. – P. du Hauvel de Heudreville – J.-B. du Hauvel de Heudreville – G.Chaudru.

398. – Le 18 sept. 1717, furent ordonnés sous-diacres :
Me Pierre Montours, acolyte de la parr. de Brèvedent;

172. – Le 18 oct. 1719, Pierre Montoure, delà parr, du Brèvedent, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le 10 juin 1719, led. sr Montoure de la Tour, sous-diacre, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen.
Le 5 mars 1721, le sr. Montoure, pbrë, âgé de 24 ans et 9 mois, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les Chapitres de Paris et de Rouen, sur les évêchés et les Chapitres de Lisieux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez, Chartres, Le Mans et Rennes, ainsi que sur bon nombre de collégiales, abbayes et prieurés
de ces diocèses.
Le 11 mars 1748, led. sr Montoure de la Tour, demeurant actuelle en la parr, de Vacognes, diocèse de Bayeux, où il dessert la chapelle de St-Adrien de Vacognes, donne une procuration pour faire signifier ses grades et requérir les bénéfices vacants.

Curé. – Jn Lefebvre.
Prêtre de la paroisse. – Montoure.
Clerc. – P. Montoure.

309. – Le 11 août 1726, Philippe Leudet, laboureur, demeurant au Mesnil-sur-Blangy, et Gilles Leudet, aussi laboureur, demeurant au Brèvedent, constituent 150 livres de rente en faveur de leur frère, Me Jean-Pierre Leudet, acolyte, représenté par son autre frère, Antoine Leudet, demeurant à Blangy.

434. – Le 26 nov. 1727, la nomination à la cure du Brèvedent appartenant au seigr du lieu, Mesre Louis-François Le Conte de Nonant, chevr, seigr de Pierrecourt, Malou, Brèvedent, Pierrefitte et autres lieux, demeurant à Paris, rue des Mathurins, nomme à lad. parr, du Brèvedent, vacante par la mort de Ma Jean Lefebvre, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Rabot, pbrê, curé de St-Pierre-des-Authieux-sur-Calonne.
Le 28 décembre 1727, le seigr évêque donne aud. sr Rabot la collation dud. bénéfice.
Le 22 janv. 1728, le sr Rabot prend possession de la cure de St-Michel du Brèvedent, en présence de Me Etienne Duchesne, pbre, curé de Blangy; Me Jean Boissey, curé de St-Philbert-des-Champs; Mes Michel Parau et Nicolas Adam, pbfës, vicaires dud. lieu de St-Philbert; Me Jean Guillemin, pbrê, desservant la parr. du Brèvedent; noble dame Anne Marguerite Pollet, épouse de Mesre Louis-François Le Conte de Nonant, chevr, seigr de Pierrecourt; Jean-Félix-César du Hauvel, Escr, sr de Heudreville; Me Jean-Baptiste Montour, avocat; damlles Angélique, Marthe et Marguerite du Hauvel, soeurs; Marie-Marguerite Duchemin de Limare, et plusieurs autres témoins.

953. – Le 25 sept. 1730, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste de Mire, Esc, sr du Longdouet, fils de Pierre de Mire, Escr, et de noble dame Marie de Nollent, de la parr. de Canapville, d’une part, et damlle Angélique-Elisabeth-Jeanne du Hauvel, fille de feu Jean-Baptiste du Hauvel, Escr, sr de Heudreville, et de noble dame Angélique Duchemin, de la parr, du Brèvedent.

1383. – Le 5 août 1732, Mre Gabriel de Clinchamps, Esc, sr de Donnay, demeurant en la parr. du Faulq, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Mre Jean-Pierre de Clinchamps, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mre Jean-François de Clinchamps, Escr, sr d’Anisy, demeurant à Blangy, et par Jean-Baptiste Montoure, avocat demeurant au Brèvedent. – Led. sr acolyte fut représenté par son frère, Mre Gabriel-Paul de Clinchamps, Escr, demeurant aussi au Faulq.

39. – Le 13 février 1735, Jean Ressencourt, demeurant au Brèvedent, et Jean Leproux, fils de Pierre, demeurant au Mesnil-sur-Blangy, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Jean Ressencourt, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

143. – Le 8 nov. 1735, dispense de bans pour le mariage entre Jean-François Guerrier, avocat en Parlement de Normandie, fils de Pierre Guerrier, aussi avocat, et de dame Magdeleine Lemercier, de la parr, de Marolles, d’une part, et dlle Marie-Anne Chauffer, fille de feu André Chauffer et de dame Marie Cabourg, de. la parr, de Brèvedent, lad. dlle ayant demeuré environ sept ans en l’abbaye de St-Désir de Lx, et demeurant présentement à St-Germain dud. Lx.

147. – Le 23 nov. 1735, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Félix-César du Hauvel, Escr, sr de Heudreville, fils de feu Mre Jean-Baptiste du Hauvel, Escr, sr de Heudreville, et de noble dame Angélique Duchemin, de la parr, de Brèvedent, d’une part, et damlle Anne -Françoise Doisnel, fille de feu François Doisnel, Escr, conser. en la cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, seigr et patron d’Hermival, de la Morie et autres lieux, et de dame Marie-Anne Le Bas. de la parr. d’Hermival.

387. – Le 2 déc. 1746, Me Pierre Lachey, pbfë, vicaire de Brèvedent, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait signifier ses noms et
grades aux religieux de St-Evroult en parlant au portier de l’abbaye.

437. – Mars 1747, firent réitérer leurs noms et grades aux relig. de St-Evroult : Me. Louis-Pierre Lachey, pbfë, vicaire du Brèvedent.

315. – Le 17 avril 1748, Me Pierre Montour de la Tour, pbrë., originaire du Brèvedent, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant actuellement à Vacognes, diocèse de Bayeux, où il dessert la chapelle de St-Adrien, fait signifier par procureur ses noms et grades aux relig. de St-Evroult.

34. -Le 28 mars 1749, Me. Pierre Montoure de la Tour, pbrë du diocèse de Lx, originaire du Brèvedent, demeurant en la parr, de Vacognes, diocèse de Bayeux, Me. ès-arts en l’Université de Caen fait réitérer par procureur ses noms et grades aux religieux de St-Evroult.

Curés. – Jn Lefebvre – Jq Rabot.
Vicaires. – J. Guillemin – L.P. Lachey.
Clercs. – J. Ressencourt – P. Montoure de la Tour.
Patron. – Le seigneur du lieu. – L.-F. Le Conte de Nonant.
Seigneurs et notables. – A. Chauifer – J.-B. du Hauvel – J.-F.-C. du Hauvel – J.-B. Montoure.

175. – Le 7 sept. 1763, Jacques Morel et Jean-Baptiste Aubin, marchands, demeurant au Brèvedent, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Jacques Morel, acolyte, originaire de St-Philbert-des-Champs, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. sr acolyte était fils de feu Louis et de Catherine Lachey. Fait et passé à Blangy.

30. – Le 24 nov. 1766, dispense de bans pour le mariage entre Louis-François-Joseph Mignot, Escr, seigr de la Touraille, capitaine d’infanterie, aide-major du bataillon du Pontaudemer, fils -de feu Robert Mignot, Escr, aussi seigr de la Touraille, ancien officier de feue Son Altesse Royale Madame la duchesse d’Orléans, et de feue dame Marie Riquier, originaire de la parr, de St-Germain de Lx et demeurant en celle de St-Philbert-des-Champs, d’une part, et noble damlle Marie-Anne-Marthe du Hauvel, fille de feu Mesre Jean-Félix-César du Hauvel, ancien page de Madame la princesse de Conty, et de dame Anne-Françoise Doisnel, originaire de la parr, du Brèvedent et y demeurant.

Vicaire. – L.P. Lachey, XXII. 24.
Prêtre de la paroisse. – P. Montoure de la Tour.

346. – Le 25 oct. 1773, vu l’attestation du sr Leboulanger, vicaire du Brèvedent, dispense de bans pour le mariage de Pierre Saurat.

381. – Le 10 sept. 1774, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean Montoure de la Tour, avocat au parlement, fils de feu Me Jean-Baptiste Montoure, aussi avocat, et de Marie Montfort, demeurant au Brèvedent, d’une part, et dlle Anne-Marguerite Selot, fille de Richard
Selot des Fosses, et de dame Marguerite Bazire, originaire de Manneville-la-Pipard et demeurant à Blangy.

137. – Le 20 juillet 1775, la nomination à la cure de t-Michel du Brèvedent appartenant au seigr du lieu, M. Jean de Forges, avocat en parlement, seigr et patron du fief, terre et seigneurie du Brèvedent et des fiefs de Beaumont et Bois-Guillaume, y réunis, demeurant à Paris, rue du Petit-Bourbon, faubourg St-Germain, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jacques Rabot, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me François-Olivier Lelasseur, pbrë du diocèse de Lx, curé du Faulq. Fait et passé à Paris, en lad. demeure dud. seigr.
Le 28 juillet 1775, Mr Despaux, vicaire général du seigr évêque, donne aud. sr Lelasseur la collation dud. bénéfice.
Le 11 nov. 1775, le sr Lelasseur (1) prend possession de la cure du Brèvedent, en présence de Me Nicolas- Robert Legagneur, vicaire du Faulq; Jean-Félix du Hauvel, Escr, officier au corps des grenadiers royaux, demeurant aud. lieu du Brèvedent, et autres témoins.

(1) M. Lelasseur, originaire de St-Jacques de Lx, refusa, en 1791, de prêter le serment constitutionnel. Il fut destitué et, l’année suivante, il partit en exil. Il mourut subitement à Farnham en 1794. Mr.Legagneur que nous trouvons ici parmi les témoins, fut nommé curé du Brèvedent en 1802. (Archives du Calvados. – Archives de l’évêché de Bayeux.)

292. – Le 3 juin 1776, Me François-Olivier Le Lasseur, pbrë, curé de St-Martin du Faulq et, depuis, pourvu de la cure du Brèvedent, donne sa procuration pour résigner lad. cure du Faulq entre les mains de N.-S.-P. le Pape en faveur de Me Philippe-Jacques Beuzelin, pbrë,
de la ville de Lx, (parr. St- Jacques). Fait et passé à Lx.
Le 24 juin 1776, led. sr Beuzelin obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 22 août 1776, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 18 sept. 1776, le sr Beuzelin prend possession de la cure du Faulq, en présence de Me Nicolas-Robert Le Gaigneur, vicaire du lieu, demeurant en la parr, du Pin; Me François Neuville, pbrë, desservant la parr, du Brèvedent; Me Jean-Jacques Rogerey, sous-diacre, demeurant au Pin, et autres témoins.

64. – Le 12 avril 1777, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Félix du Hauvel, Escr, officier des grenadiers royaux, fils de feu Mesre Jean-Félix-César du Hauvel, Escr, sr de Heudreville, ancien page de feue Madame la princesse de Conti, et de noble dame Anne-Françoise Doisnel, demeurant au Brèvedent, d’une part, et noble demlle Marie-Anne-Madeleine de Gautier, fille mineure de Mesre Jean Maurice de Gautier, Esc, sr du Tertre, seigr de Launey-Bénard, et de feue noble dame Marie-Anne de la Houssaye, demeurant aux Autels-en-Auge.

Curés. – Jq Rabot – F.-O. Lelasseur.
Vicaire. – Leboullenger.
Patron. – Le seigneur du Lieu – Jn de For(?)
Seigneurs et notables. -J.-F.C. du Hauvel de Heudreville – F. du Hauvel – J.B. Montoure – J. Montoure.

Panthéon de la Légion d’honneur. 12 – T. Lamathière.
André-Joseph de Brèvedent du Bocage est mort à Genneville, au mois de novembre 1848. La famille des Brèvedent descend de Robert de Brèvedent qui suivit Godefroid de Bouillon en Terre-Sainte, et plus nouvellement encore, de Morel-Robert de Brèvedent qui, avec son frère Valérien de Brèvedent, suivit aussi Philippe- Auguste dans sa Croisade. — Cette maison est originaire du Duché de Cologne et ce ne fut qu’après Philippe-Auguste qu’elle prit le nom de Brèvedent et qu’elle vint s’établir en Normandie, dans une commune près de Lisieux, à laquelle elle a donné son nom ; puis, il y a environ quatre cents ans, à Genneville et Ablon, communes situées près d’Hon- fleur. Cette famille est aujourd’hui représentée par M. Alexandre de Brèvedent, au château de Gomesnil, par Bretteville-sur-Laize (Calvados), son parent.

Archives du Calvados.

– 1303 – 1771 – Note informe concernant la filiation des seigneurs du Brèvedent : Faveril, seigneur de Brevedent, mort en 1288; Michel Faveril, fils de Guillaume et son petit-fils seigneur dudit fief, mort en 135; en 1390, on trouve Jean et Rogier de Brèvedent; en 1459, Richard Vainel, chevalier au droit de Marie Lempereur, sa femme; en 1600, Thomasse Paré, fils d’Abel et épouse de Gabriel Lebouteiller, écuyer, sieur de Lécausde; en 1627, Jacques Lebouteiller, écuyer, seigneur du Brèvedent; en 1660, Nicolas de Mire, baron d’Angerville et seigneur de Brèvedent; en 1686, Françoise de Mire, comtesse de Fauguernon, baronne d’Angerville, dame du Brèvedent, épouse de Louis-Jacques Lecomte, marquis de Piercourt. = AD14 – Baronnie de Creully. E 874
– 1303 – Le Brèvedent – Arrêt de l’Echiquier de Rouen qui maintient Henry de Creully, écuyer en la garde du fief de Brèvedent par préférence au roi = AD14 – Baronnie de Creully. E 874
– 1352.- Le Brèvedent – Désistement devant les gens tenant les Grands Jours à Beaumont-le-Roger, pour Philippe, fils du roi de France, duc d’Orléans, comte de Valois et de Beaumont, par ses procureur et receveur, de la garde noble du fief du Brèvedent, qui fut Michel Faveril, au profit de Henry de Creully, de Villiers, écuyer, au droit de ses ancêtres. ( Vérification par le vicomte de Bayeux, 1364) = AD14 – Baronnie de Creully. E 874
– 1389.- Le Brèvedent – Acte accordé, au seigneur, baron de Creully, de sa réclamation de la tenure et mouvance du fief du Brèvedent. = AD14 – Baronnie de Creully. E 874
– 1390.- Le Brèvedent – Mandement du bailli de Caen, obtenu par le baron de Creully, concernant la réunion des fiefs et héritages relevant de la baronnie par défaut d’aveux. = AD14 – Baronnie de Creully. E 874.
– 1459.- Le Brèvedent – Aveu rendu à Philippe de Vierville, baron de Creully, par Richard Vainel, du quart de fief de Brèvedent à cause de Marie Lempereur, sa femme. = AD14 – Baronnie de Creully. E 874.
– 1486.- Le Brèvedent – Extrait des assises d’Orbec, concernant la demande de droits seigneuriaux, faite aux propriétaires du fief de Brèvedent, par Artur de Vierville, baron de Creully. = AD14 – Baronnie de Creully. E 874
Procédure aux Assises d’Orbec entre Artur de Vierville, seigneur et baron de Creully et Jean d’Anisy, seigneur du Pin, concernant la possession du fief de Brèvedent.
– 1520-1528.- Le Brèvedent – Procédure entre Marie de Vierville, baronne de Creully, et Jacques de Bellemare, écuyer, seigneur du fief de Brèvedent dit de Beau-Guillaume, concernant le paiement des droits de reliefs = AD14 – Baronnie de Creully. E 874.
– 1540.- Le Brèvedent – Aveu rendu par Abel Parey à Antoine de Sillans, seigneur et baron de Creully, d’un fief de haubert nommé le fief de Brèvedent, assis en la possession du lieu. = AD14 – Baronnie de Creully. E 874.

Généalogie de la famille Le Cordier – par le Cr Henry Le Court.
– Terres et fiefs possédés par la famille LE CORDIER.
Outre la sergenterie noble en la forêt de Touques et le fief de Manneville dit Brévedent (4), la plus importante possession de la famille paraît avoir été le fief de Maloisel.
(4) La famille DE BRÉVEDENT, qui avait donné son nom à ce fief et à deux paroisses normandes, St-Laurent de Brévedent-en-Caux et le Brévedent-en-Auge, est connue par les grands rôles normands et sa généalogie régulière s’établit depuis Valérien de Brévedent, vivant en 1250.
– 21 juin 1628. Partage en 3 lots des terres et héritages tant nobles qu’en roture de la succession de Damoiselle Jehanne Chaudet, femme de Jehan de Brévedent, Esc, Sr du Bosc
– Le petit fief Manneville-Brévedent, tiers de fief de chevalier, sis à Manneville-la-Pipard, appartenant à M. Labbé de Manneville.
– 16 mars 1630. Aveu rendu par JACQUES et JEAN dits LE CORDIER frères, Esc., sieurs de Maloisel et de Manneville dit Brévedent.

Recherche des nobles de l’élection de Lisieux 1540
76.- Jean de Bellemare, a baillé l’état de sa noblesse avec Jacques de Bellemare, Sr de Brèvedent, comme il apparaitra sur l’article dudit lieu de Brèvedent, n° 89.
79.- Jacques Nollent a baillé l’état de sa noblesse avec autres de ce nom de Nollent, comme on le verra sur l’article et paroisse de Brèvedent, n° 91.
83.- Martin de Brèvedent, Sr du Faulcq, pour justifier sa noblesse, a produit plusieurs lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe; par lesquelles il a dit fournir sa descente en titre de noblesse, jusqu’à lui-même faisant le 5e degré, depuis Roger de Brèvedent vivant en 1325, lequel était seigneur du Faulcq suivant plusieurs des dites lettres, et depuis, fut chevalier, comme on le voit par une lettre de 1369. V. le n° 90.
89. Jacques de Bellemare , Sr. dudit lieu de Brévedent et de la Morsangliere , et Jean de Bellemare, Sr. de la Pelletiere, son cousin , ont baillé leur généalogie et état de noblesse commençant à Robert de Bellemare, vivant en 1395 , qu’ils ont dit estre leur bisayeul. Le procureur du Roi a requis qu’ils vérifient leur descente, autrement qu’ils soyent assis. V. le n°. 76.
90. François Brévedent, étant décédé depuis son approchement, il n’a été plus avant procédé sur le fait de sa noblesse. Il étoit dénommé comme noble à la fin du rôle de la dite parroisse de Brévedent.
91. Jacques de Nollent, sousage, pour justifier sa noblesse ancienne , a fourni par Jean le Mas , son gardain , plusieurs lettres et chartes sur le nom de ses prédécesseurs avec le titre d’écuyer, dont la copie est demeurée au greffe; par lesquelles il a dit fournir sa descente de père à fils, depuis Richard de Nollent, son trisayeul, mentionné en la première des dites lettres, datée de l’an 1406. V. l’art. 79.

1542 – Le Brèvedent
Jacques de Bellemare, seigneur du Brèvedent et de la Pelletière
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1543, 1O octobre – Le Brèvedent
Jacques du Brèvedent, seigneur du lieu vend à noble homme Parey, seigneur des Places, une pièce de terre sise au Brèvedent, contenant une acre à prendre dans une plus grande pièce jouxte d’un côté noble homme Jacques de Bellemare, seigneur de Brèvedent, d’autre côté et d’un bout Jacques de Brèvedent à cause de l’outre plus et d’autre bout aussi moyennant trente livres tournois.
= Arch. M.C.. Fonds et analyse Et. Deville – minute papier.

1544 – Le Brèvedent
Noble homme François de Brèvedent, sieur du lieu et damoiselle Catherine de Fatouville, fille de noble homme Symon de Fatouville, seigneur de La Rue et de la Quèze, sa femme
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1545 – Norolles
Noble homme Jehan Parey, seigneur de la Vallée et des Places, demeure à Norolles; Abel, son fils, sieur du Brèvedent
Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1556-1560.- Le Brèvedent
Procédure au parlement entre Antoine de Sillans et Parey, représentant de Bellemare, concernant le paiement des droits de reliefs et les aveux à rendre.
= AD14 – Baronnie de Creully. E 874

1569 – Le Brèvedent
Gabriel Parey, sieur du Brèvedent, fils de feu Abel Parey, écuyer, Antoine Parey, sieur de Combray, son oncle
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1585 – Le Brèvedent
Damoiselle Thomasse Parey, dame du Brèvedent, veuve de Gabriel Le Bouteiller, en son vivant, écuyer, sieur de Lécaude, demeure au Brèvedent.
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

1586 – Le Brevedent
Noble et discrète personne Me Jehan de Coudehart, prêtre, curé de Saint-Michel-du-Brèvedent
= Notes extraites du tab. de Lisieux par Et. Deville

16O3, 15 juillet – Le Brèvedent
Noble homme Jacques de Brèvedent, sieur du lieu et y demeurant, vend à Guillaume Haro, bourgeois de Lisieux, une maison à plusieurs aistres  à usage de grange et tasserie, sise sur une pièce de terre vendue précédemment audit Haro par ledit seigneur, moyennant la somme de 3O livres – Témoins Hamon Lefébure, et Etienne Le Bourgeois, bourgeois de Lisieux.
= Arch. M.C. Fonds et analyse Et. Deville – minute papier

1607.- Le Brèvedent
Aveux rendus à Antoine de Sillans, baron de Creully par Thomasse Parey, veuve de Gabriel Lebouteiller, écuyer, sieur de Lescaude, dame de Brèvedent, etc. et du fief et seigneurie de Brèvedent.
= AD14 – Baronnie de Creully. E 874

1611, 24 juillet – Le Brèvedent
Succession de Jacques Boudard, entre Robert Toustain et Pierre
= Arch. M.C. Fonds et analyse Et. Deville

1627.- Le Brèvedent
Aveu rendu par Jacques Lebouteiller, écuyer, sieur de Brèvedent, du fief de Beaumont, dépendant de celui de Brèvedent et appartenant à Pierre de Mahiel, écuyer, fils mineur de Jehan de Mahiel.
= AD14 – Baronnie de Creully. E 874

1634.- Le Brèvedent
Promesse de M. de Brèvedent au baron de Creully, de faire déclarer frauduleux l’échange du fief de Brèvedent contre celui d’Escorcheville.
= AD14 – Baronnie de Creully. E 874

1686.- Le Brèvedent
Aveu rendu à Jean-Baptiste Colbert, baron de Creully, par Françoise de Mire,  comtesse de Fauguernon, baronne d’Angerville, dame du Brèvedent, épouse de Louis-Jacques Lecomte, marquis de Piercourt. fille et héritière de Nicolas de Mire, du fief de Brèvedent.
= AD14 – Baronnie de Creully. E 874

1687.- Le Brèvedent
Arrêt de la Cour des Comptes déchargeant les héritiers du marquis de Pierrecourt de rendre aveu au roi du fief de Brèvedent relevant de la baronnie de Creully.
= AD14 – Baronnie de Creully. E 874

1691.- Le Brèvedent
Acte accordé par Jean Lecourtois, docteur et professeur de droit français en l’Université de Caen, sénéchal de la baronnie de Creully, à Louis Vauquelin, écuyer, sieur de la Brosse, procureur de Françoise de Mire, marquise de Pierrepont, comtesse de Fauguernon, baronne d’Angerville, etc., veuve de Louis-Jacques Lecomte, seigneur et marquis de Pierrecourt, de l’aveu rendu du fief du Brèvedent.
= AD14 – Baronnie de Creully. E 874

1771.- Le Brèvedent
Aveu rendu à Anne-Léon de Montmorency, marquis de Seignelay, à Anne-Françoise-­Charlotte de Montmorency-Luxembourg, son épouse, et à Charles-François-Chris­tian de Montmorency-Luxembourg, prince de Tingry, duc de Beaumont, lieutenant-­général des armées du roi, par Jean de Forges, avocat au Parlement de Paris, et François Lemercier, son épouse, du fief de Brèvedent.
= AD14 – Baronnie de Creully. E 874

1785 mars – Lisieux
Par devant Gabriel Daufresne, notaire, Louis-Nicolas Thillaye de Boisenval, écuyer, seigneur du Boullay, et Jacques-Louis-Hyppolite Thillaye du Boullay, son fils aîné, se portant forts pour M.Thillaye de Grieu, seigneur du Brèvedent et autres lieux, leur fils et frère, vendirent à François Le Rebours, négociant : 1° une maison, cour et jardin avec corps de logis au bas du jardin, sur le derrière de la Grande-Rue, Bornée en intégrité d’un côté l’allée du Mouton, d’autre côté par l’Hôtel d’Angleterre, d’un bout par M. Formage de Clairval et par l’allée d’entrée ouvrant sur la Grande-Rue, d’autre bout sur la rivière, plus tous les droits appartenant au vendeur dans ladite allée pour l’accès à la grande porte. Les Thillaye avaient acquis ces immeubles de M. Ricquier, seigneur de la Cauvinière, devant Horlaville, notaire à Auquainville, le 6 février 167O; 2° un bâtiment sur le terrain de la rue Petite-Couture le long de la rivière, dans le Manoir Darragon. La vente de ces immeubles avait eu lieu moyennant 41.296 livres de prix prix principal. »
= MOISY ( Alexandre).-  » Notes sur la maison portant le n° 119 rue Henri-Chéron, à Lisieux « , BSHL., N° 24, 1919, pp. 25-26

XVIIIe siècle – Le Brèvedent
Fragment d’un acte relatif à des rentes. Y sont cités : Jean-Baptiste de Brèvedent, écuyer, ayant épousé damoiselle Françoise Le Doyen, Jacques Thillayes, fils de Godefroy, le sieur Deschamps
= Arch. M.C. – Fonds et analyse Et. Deville – Parchemin 2 ff.

Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 – Rédigé par M. Armand BENET.
– 1763, 4 novembre, Pierre J. Montoure, prêtre, de la paroisse du Brèvedent, diocèse de Lisieux, âgé de 68 ans, desservant la chapelle de M. de Vacognes depuis 15 à 10 ans, décédé subitement la veille dans la nuit, (( ayant, encor…fait le soir la prière publique, suivant le pieux
usage de cette digne maison », et inhumé dans le choeur de l’église, derrière l’autel St-Sébastien, par Moulland, curé de Ste-Honorine-du-Fay, eu présence de G. Tirard, curé de Préaux, Du Velleroy, curé de Maisoucelles, G. Hamelin, curé de Neuilly, etc.
– Procédure en la vicomté de Moyaux, à la requête de Nicolas Hardouin, procureur et receveur du bureau des pauvres, ayant requis le décret des biens de Jacques Vicquesnel, sieur de Bois-Cordé, sis à St-Philbert-des-Champs et au Brèvedent, pour paiement de 100 livres de rente, ect.

Archives généalogiques et historiques de la noblesse de france – Publiées pak M. LAINÉ.
Jean du Hauvel, 1er du nom , écuyer, seigneur de Heudreville, obtint les manoir et maison de Morainville dans l’acte d’accord qui eut lieu entre lui et ses frères le 14 juillet 1500, accord passé devant David Pecqueult et Thomas Poullain , clercs tabellions jurés en la vicomlé d’Orbec, au siège de l’Hôtellerie. Il épousa, suivant un contrat du 25 janvier 1493 reconnu devant Guillaume Campigny, notaire à Cormeilles, le 24 février 1512, demoiselle Michelle de Bellemare, fille de Jean de Bellemare, écuyer, seigneur du Brevedent , et d’Anne de Morsen. C’est de cette Anne de Morsen que vient la terre de la Morsenglière, située dans la paroisse de Bonneville-la-Louvet, et formant un huitième de fief de Chevalier. D’après un acte insinué devant le vicomte d’Orbec , aux plaids ou assises de Folleville, le 15 janvier 1508 (vieux style),
Jean Ier du Hauvel laissa :
1° – Jean du Hauvel , mort sans postérité.
2° – Sébastien écuyer , seigneur de Heudreville … Il prit pour femme, par contrat du 8 juin 1597, reconnu le 13 avril de l’année suivante, devant les tabellions de Fauguernon , demoiselle Marie Parey , fille de Philippe Parey, écuyer, seigneur de Combray.
De son mariage sont provenus:
1° – Jean II° du nom,
2° – Catherine du Hauvel

Mottes Calvados Prospections GRAPPA.
22 – BREVEDENT (LE) (I.N.S.E.E. n0104)
clx: 452,55 x 1171,45
Parcelle cadastrale, 1991: 2A.79; altitude: 90 m.
« L’herbage du Routoir » ou encore « Les Bourbettes », à 300 m environ du château actuel: un château à double enceinte. Cette fortification connue par la bibliographie n’était plus localisée avec précision

3 – Archives SHL :

Fonds Enveloppes.
– Enveloppe n°358
Articles de presse sur la 2 ème guerre mondiale
Extrait (copie) concernant le Brévédent : L’étang proche du camping du Brévédent recélait un important matériel de guerre (7 extraits)
Photos (2 exemplaires) en couleur des vestiges de la seconde guerre mondiale.
– Enveloppe n° 63
Photos de porches des églises du pays d’auge. Le Brévedent.

BIBLIOTHEQUE SHL.
56 – Br.14 – Généalogie de la Famille Du Hauvel, Commune du Brévedent S.n.

Archives Nédélec: Bibliographie.
2.50. – 1 Brévedent (de) Jacques Jésuite 1659-1699
2.50. – 2 Brévedent (de) Jacques CA 5 / 56
2.50. – 3 Brévedent (de) Jean-Baptiste – Auge 8
2.51. Brévedent d’Albon (de) 2 feuilles

Archives Nédélec: Communes
Com.9.5. 1 Le Brèvedent Château et colombier – Castel camping
Com.9.5. 2 Le Brèvedent Hameau du moulin
Com.9.5. 3 Le Brèvedent Vie de la commune 1994-2008
Com.9.5. 4 Le Brèvedent Notes historiques

Election de Lisieux – sergenterie de Moyaux 35 feux
Sous l’invocation de St Michel
Patronage:
14e Johannes de Brévedent
16e dominus loci
18e le seigneur
Curés:
Rabot 1764-1774
Le Lasseur 1775-1787

Dans les MRN on trouve Ricardus de Brévedan et Willelmus de Brévedan en 1184 Aeliz de Brévedan en 1195.
Philippe et Hugues de Brévedan dans une charte de 1147 en faveur de St Ymer.

Insinuations

Sur le territoire de cette paroisse, au milieu des bois, il y avait autrefois une chapelle dédiée à St-Gabriel que l’on a démolie il y a vingt ans. Elle était l’objet d’un pèlerinage à cause de l’eau de sa fontaine qui avait une vertu curative.

Le château est moderne et fort peu digne d’attention, il appartient à Madame de Tevray.

Un autre petit manoir de Louis XIV au plus, a quelques cheminées avec moulures du temps et médaillon au centre du manteau. On y trouve quelques débris de pavage émaillés , entre autres le type qui se trouve au Manoir St Hippolyte du Bout des Prés.
Coffre a panneaux flamboyants du style de Louis XII.

Il y a encore dans cette commune des carrières anciennes et très curieuses. Elles sont divisées en plusieurs salles qui communiquent entre elles par des ouvertures ogivales; les voûtes sont soutenues par des colonnes et on y trouve différentes autres parties d’ornementation dont le motif paraît avoir été pris dans une église.

Description de l’église du 26 août 1853

Description des cloches
– 1 ère cloche : j’ai été bénie et ma petite sœur par Messire Louis Pierre Philippe, curé du Brévedent et nommée Françoise par Monsieur Jean Maurice du Hauvel, maire du Pin et Dame Françoise Elisabet Deforge, veuve de Monsieur de Grais, Monsieur Leudet, maire.
Lavillette m’a faite et ma petite sœur
– 2e cloche : nommée Marie par Messire Jean Baptiste Antoine Nicolas Tillaye du brévedent et Dame M. Julie Suzanne d’Erneville, épouse de Monsieur J Maurice du Hauvel. M …M. Herichon, J.Avrouin et P.Chéron, marguilliers. 1807.

Jehan de Brefvdent, seigneur du lieu et du fief du Sanq (Faulq) en semblable abillement de vougier à deux chevaux (Montres du Bailliage d’Evreux 1469)

Monseigneur Richart de Malortie, chevalier détenu prisonnier en Englesterre, seigneur d’un fief assis à Bresvedent, un autre à Fontaines et du fief du Breul (Ibid p.43)

Les enfans soulz aage de feu Richart de Bresvedent (idid p.45)

Registre de Lécaude
Damoiselle veuve du défunt Monsieur de Brévedent (20 avril 1560)
Jacques le Bouteiller, écuyer, sieur de la Caulde et du Brefdent 17 septembre 1606-1600-1001-1604-1616)

Aveu rendu à Haut et Puissant Seigneur Messire Louis Jacques Lecomte, chevalier, seigneur, marquis de Pierrecourt, Louis Coteville (ou Goteville), le Coudrey, Gateville en Caux, Maudrainville, Malou, vicomte et châtelain de Fauguernon, baron Dangerville, seigneur de Forges, le Bescher, Bois-Ravenot, la Coeurie, la Puitherie, Brefvedent, Carses, Sourdeval et autres lieux – 14 juillet 1663.

En 1540 le seigneur de Brefvedent était Jacques de Bellemare qui possédait aussi la Morsanglière. Il produisit, avec son cousin, Jean de Bellemare, seigneur de la Pelleterie.
On voit qu’alors François de Brévedent venait de décéder.

Recherches de 1666
Louis de Brévedent, ancien noble,
Philippe du Hauvel seigneur de la Heudenrouville, ancien noble
Allexandre du Hauvel, ancien noble
Anastaze Mahiel, condamné.

Contre le mur à droite du grand autel du St Sauveur à Rouen
Ci-git Noble et Discrète Personne Messire Denys de Brévedent, prestre, en son vivant sieur de Vanecroq, abbé de Spire, et conseiller au Parlement de Rouen, qui trépassa le 12e jour de juillet 15.. Priez Dieu pour lui.

Jacques de Brévedent, écuyer, sieur de Sahiers, conseiller au Parlement, lieutenant général, président au bailliage –1580.
Denys de Brévedent, prestre, abbé de Notre-Dame de la Trappe et chanoine de Rouen, mort en 1573.
Marie Deschanps, dame du fief du Veneur, femme de Jacques de Brévedent, lieutenant général, morte en 1574.
Jehan de Brévedent, sieur du Veneur, conseiller du Roy, lieutenant général à Rouen, mort en 1580.
Jacques et Louis, fils du sieur de Sahiers et de Marie Deschamps.

Fonds ancien dit FONDS 1F.

1F264 : mars 1777 : Louis Pierre Chéron du Brévedent reconnaît ­avoir vendu à François Nicolas fabricant de frocs une maison sise ­au faubourg Saint Désir
1F814 : 1671 : St Michel du Brévedent : registre du Trésor.

Fonds BOUDARD :

2FA45 : 1780, 1785, 1822 : Divers factures (Le Brévedent et autres propriétés).
2FA169 : Le Brévedent : fermage David.
2FA230 : ? : Habitants du Brévedent ( ?)
2FM175 : 1842 : Laboulaye de Thevray : gestion de bois de Saint Aubin sur Risle, Moyaux, Le Brévedent etc.
2FM263 : 1772 : Deforge Jean, de Brévedent et de Beaumont

Fonds DEVILLE :

9 FA.- Communes B
2- le Brévedent
– 1793 : réparation de chemins
– an II : coupe de bois
– 1835 : maintien de la cure
– 1788 à an V :
registre pour servir à l’enregistrement des délibérations de la municipalité et pièces diverses de cette époque.
– contestations au sujet des limites avec Blangy
– opérations cadastrales
– époque révolutionnaire
– affaires religieuses (1807-1838.)
– affaires civiles XIXe siècle
– pièces diverses 1829 (communiquées par le maire.)

Imprimés : (archives SHL)
I J 13 : Factum pour Bréard, sieur de la Motte tuteur de Julienne de Brévedent contre Claude Le Gros sieur des Chappes.
Arrêt du Parlement pour les familles Bréard de la Motte, époux d’Ether (Esther, Ester ?) –Orieult 1664.
Autre extrait des registres du Parlement  de Rouen pour les mêmes familles. 1659. (ex n°86)
II A 43 – mandement : contribution foncière du Brévedent pour 1793.
Ii A 50 : mandement de contribution foncière : Le Brévedent (vendémiaire an IV)

Par. de Saint-Michel,
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Touque.
Génér. d’Alençon,
élect. de Lisieux,
sergent. de Moyaux

Carnets de Charles VASSEUR :

voir à Doyenné de Touques « Doyenné de Touques.doc »
voir « Analyses et transcriptions … » « Transcriptions.Doc » – « Analyses et Transcriptions … »
– documents historiques –  page 40 :
– 1663 14 juillet
Aveu rendu à haut et puissant seigneur Louis Jacques Lecomte, Chevalier Seigneur, Marquis de Pierrecourt, Louis, Beteville, Le Coudrey, Beteville en Caux, Moudrainville, Malou, Vicomte et Chastelain de Fauguernon, Baron d’Angerville, seigneur de Forges, le Beschet, Bois Ravenot, la Coeurie, la Pintherie, Brévedent, Carsis? Sourdeval et autres lieux, par François Godart pour 2 pièces de terre Saint-Philbert-des-Champs, sur le chemin de Moyaux à Pont-l’Evêque, dépendante de la terre de la Coeurie, par foy, hommages, reliefs, treizièmes le cas offrant.
– P.82 – 1435 17 août

Fieffe faite par Vénérable Homme et Discret Maistre Jean Hédart, prêtre curé du Brévedent, chapelain de la chapelle Saint-Mauduit, fondée en l’église Saint-Pierre dudit Lisieux pour le bien profit et utilité de cette chapelle
à Massot Morin bourgeois de Bernay à présent demeurant à Lisieux, d’une place…… assise en la bourgeoisie dudit Lisieux paroisse Saint-Jacques, bornée par la rue qui tend de la rue es Fèvres à la rue d’Orbec moyennant
1) 21 sols de rente à payer au chapelain sur les droits de ville à Monseigneur de Lisieux
2) 10 sols à la Maladrerie de Lisieux pour toute rente
– p.210 –  1725 2 mai

Jean Baptiste de Brévedent, escuyer, sieur de Saint Nicol, du Boscage et du Plessis, ci-devant tuteur principal du fils mineur de Henry Cecire escuyer, sieur des Ormeaux et de damoiselle Marie Haguelon, demeurant en la paroisse Notre-Dame de Honfleur
Robert Cécire, escuyer, sieur de Beaulieu
– page 218 – 26 octobre

Madame de Giverville, représentant Madame de Brevedent d’Ablon, née Decourseulles
Monsieur Gabriel François Léonor DeTholmer d’Allicourt, 26 janvier 1741 Annnebault et Bourgeauville
« Doyenné de Touques » :

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

[1] BIGOT de MONVILLE .- Recueil des présidents , conseillers et autres officiers de l’Echiquier et du Parlement de Normandie ( 1499-1550 ) , publié par G. A. Prévost , 1905 ,  p. 181 )
[2] Cf. A. de CAUMONT .- Statistique monumentale du Calvados, t. IV , p.408 et Pièces justificatives en annexe .
[3] Cf. pièces justificatives en annexe.
[4] Voir M. COTTIN .-  » Le château de Fumichon  » in Le Pays d’Auge, mars et avril 1991
[5] Cf. Ph. DETERVILLE .- Le charme discret des Manoirs du Pays d’Auge pp. 233-234 .F
[6] Cf. notre article : Michel COTTIN .-  » La maison traditionnelle en Normandie Centrale  » , His­toire et Traditions Populaires du canton de Saint-Pierre-sur-Dives , Septembre 1989 , n° 27 , pp. 38-60 , ill. .; p. 45
[7] Voir à ce sujet les travaux BRUNET ( Pierre ) .- Système agricoles céréaliers et métrologie des granges en Normandie in Colloque de Métrologie  , C.N.R.S., CAEN , 1981 , p. 45-48.
[8] Voir les différents travaux de Bernard GARNIER .-
[9] Selon A. BESNIER .- Répertoire sommaire des documents antérieurs à 1800 conservés dans les Archives communales – Département du Calvados , Caen , Delesques , 1912 , pp. 485-486 – la Mairie du Brèvedent conserverait avec les Délibérations depuis le 20 fructidor an VIII , les Registres de baptêmes, mariages et sépultures depuis 1676, un Etat des sections ( A-D) de 1791 ( 4 cahiers 38 fol. ) et des Matrices des contributions : foncière , an III-an V et personnelle-mobilière de 1791 ( 3 cahiers ) ainsi que quelques documents de l’époque révolutionnaire .
[10] Centre d’une seigneurie

BREUIL EN AUGE

NOTES sur: BREUIL-en-AUGE ( Le ).
Accrue de ECORCHEVILLE

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Archives Calvados.
Le Breuil-en-Auge (Calvados) – Canton actuel : Pont-l’Évêque
Arrondissement actuel: Lisieux
Code INSEE : 14102
Histoire administrative: La commune intègre Écorcheville par l’ordonnance du 28 novembre 1827. Le complément « en-Auge » est ajouté par le décret du 23 novembre 1894.
LE BREUIL {en-Auge}
I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbec. Maîtrise d’Argentan. – Gr. à sel de Lisieux. Gen. et int. d’Alençon; él. et subd. de Lisieux.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Blangy (Arrêté du 1° mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Blangy (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 503 hab. (1911). Sup.: 939 hect. 60 c. La commune du Breuil a été constituée par la réunion des communes du Breuil et d’Ecorcherille, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté (Ordonnance du 28 novembre 1827).
ADMINISTRATION GÉNÉRALE : Le Breuil. Délibérations et enregistrement des lois. 7 septembre 1788-26 août 1790 (2 reg., 47, 76 fol.) Délibérations. 18 février 1790-20 nivôse an IV (3 reg., 98, 74, 42 fol.) Reprise des délibérations : 29 fructidor an VIII. Écorcheville. Néant, dès l’inventaire arrêté le 7 juin 1859.
ÉTAT-CIVIL : – Le Breuil. Baptêmes. Décembre 1601 – août 1619. – Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1636. Quelques actes de mariage et sépulture. 1607, 1616-1619. – Lacune : 1641-1643. Notes sur des ventes de foins, de bétail, lait, beurre, 1619, etc. Délibérations du commun. 1613, 1625- 1626 , 1638. – Quelques comptes du trésor, passim. Écorcheville.-Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1637. Lacune : 1685-1692.
IMPOSITIONS : Le Breuil. 1793 (Cah.); – Impositions de 1790 (2 p.) États de sections. An V (Reg., 116 fol.) Matrice. An III (Cah.) La consistance actuelle de ce dossier n’a pu être exactement contrôlée.
TRAVAUX PUBLICS : – Le Breuil. Réparations du pont : procédure contre le seigneur. 1750-1775 (3 p.) – Régime de la Touque : arrêt du Conseil. 1717 (1 p.)
CULTES ET INSTRUCTION PUBLIQUE : – Le Breuil. Trésor paroissial. Délibérations et comptes. 1643-1670 (Reg., 43 fol.); comptes. 1675-1792 (3 cah. et 141 p.); inventaire des titres. 1770 (Cah. , 20 fol.); – délibération pour la transformation de l’église. 1770 (1 p.); – rentes. 1722- 1769 (7 p.); baux des chaises et bancs. 1670-1792 (34 p.). Établissement d’un vicariat. 1738-1739 (8 p.). Confrérie de charité. Statuts. 1670; délibérations. 1670-1694, 1726-1770. (Reg., 61 fol.); rentes. 1669-1699 (7 p. Fondation d’une école de la Providence par J.-Ph. Bence , veuve de Cl. de Lafond, intendant de Franche- Comté et Alsace, dame du Breuil. 1730 (4 p.)

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – X.
484. — Le Breuil-en-Auge (Blangy-le-Château, C.), accrue d’Ecorcheville en 1827 ; officiellement -en-Auge depuis 1894 :
Broil [1026 env.] : A. d. G., NL Calv. 91Î-10M, dans Ann. de Norm.,
II, 1952, p. 221.

Breuil(Le), canton de Blangy.
Broil super Toleam fluvium, XI s (pouillé de Lisieux, p. 38, note).
Brueil-sur-Touques 1172 (ch. de Henri Il pour Saint-Etienne).
Bruil, Bruilleium, 1198 (magni rotuli, p. 26 et 41).
Bruillum, 1269 (ch. de Saint-Pierre-sur-Dive).
Le Bruiel-sur-Touque, 1309 (pouillé de Lisieux, p. 38, note 2 ).
Broil,Brolium, 1350 (ibid.)

Hameaux de Le BREUIL-en-AUGE:
Bosquet (LE), BOULAYE (La), Carnat (LE), Chien.(Le), CORDIERS (Les), Cour-des-Hayes-Fondues (LA.), COUR D’ORANGE(LA), Cour-du-Chàteau (La), Coutures (Les), Croix-Potage (La), Fauquet (LE), [Fosses-Gosses (LES) La Cour à Defosses Gosset], Gentil-Lieu (Le), GOSSETS (Les), Lieu Gagain, Hardys,(Les), Hénault ?, Lieu-Monlion (LE), LIEU-POTERIE (LE), Lieu-Sevestre (Le), Louteries (Les)?, Loutrel, MARAIS ?(LE)?, Mare (La), [Mont-Massus, Mont-Massue, 18/17 ( Stat. post.)]
Nid-de-Chien (LE), TOUSTAINS (Les), Vivier (LE),

Par. de Saint-Germain,
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Touque.
Génér. d’Alençon,
élect. de Lisieux,
sergent. de Moyaux.

  • Plein fief de chevalier relevant de l’abbaye de Saint-Wandrille.
  • Le fief du Breuil, plein fief, assis au Breuil, tenu de l’abbaye de Saint-Wandrille. Ledit fief assis sur la vicomté d’Auge en partie et en autre partie sur la vicomté d’Orbec, possédé par messire de Montgomery, comte de Ducey.

  • Le fief de Vazouy, plein fief assis à Vazouy, possédé par Gilles de Giverville, écuyer, sieur du Breuil.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

Arcisse de CAUMONT : Statistique Monumentale du Calvados, pages 425 à 433 du livre IV de la réédition Floch(1). Ce texte étant rédigé selon des notes de Charles VASSEUR il peut être utile de chercher dans ces documents dont certains sont à la SHL.
Dans ce commentaire Le Breuil est appelé « Le Breuil sur Touques ». Le texte porte sur :
– l’église. – le château. – les seigneurs du Breuil. – les possessions de St-Vandrille – la chapelle St Pierre des Prais.
(1) consultable à la SHL.

BEE Michel, Sociabilité et société : la confrérie de charité du Breuil-en-Auge au XVIII è siècle

Breuil-en-Auge, Manoir du Breuil, PGMPA(2), pp. 136-137; pavillons de bois très modifiés, traverse d’allège et panneaux de croix de Saint-André entrecroisées et pattées, grande console, cheminée centrée sur le pavillon de droite
(2)PGMPA: Petits et grands manoirs du Pays d’Auge de Philippe DETERVILLE.

Breuil-en-Auge, Le Lieu-Toutain, PGMPA, p. 139; façade à feuilles de fougères et Y couchés, grandes reprises, chronogramme et inscription : T GOSSET M A FAIT FAIRE // N RENIER M A FAITE EN 1788

Breuil-en-Auge, Manoir de la Vallée, PGMPA, p. 138; trois ou quatre campagnes de construction, cheminée centrée sur une partie

Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 224

JAMBU Jérôme, Histoire du Breuil-en-Auge

L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. Dep. D’Archéologie. 1999 page 42.

GONCALVEZ Jeanne : La confrérie de Charité du Breuil en Auge. BSHL n°46 Juin 2000.
GONCALVEZ Jeanne : Mémoires d’Edmond Morel (Prisonnier de guerre 1940-46) BSHL n°57, Décembre 2004.

NEDELEC Yves, « Le château du Breuil-en-Auge », Société d’archéologie et d’histoire de la Manche – Mélanges multigraphiés, 11e série, 1982, pp. 1-11
* publié in PAR. (Revue Le Pays d’Auge).

PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton.

REULOS Michel, Les livres de Jean de Bouquetot, sieur du Breuil[-en Auge] (1611)

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes par M. Ch. Vasseur.
Le Breuil-sur-Touque, Brolium, Broil, Le Breuill sus Touque, Le Breul, Le Breuil.

C’est au XIIIe. siècle seulement qu’il faut faire remonter les parties les plus anciennes de l’église du Breuil. Bien que ce ne soit pas un monument, néanmoins elle offre de l’intérêt, car on peut y étudier tous les styles d’architecture qui se sont succédé depuis le XIII ». siècle jusqu’au dernier siècle inclusivement.
Le portail, flanqué de quatre contreforts à retraits, sa porte ogivale garnie d’un tore, la lancette qui la surmonte, la travée visible du mur du midi de la nef, les deux murs latéraux du choeur datent de cette première époque. Un des contreforts de la nef, au midi, et la première des deux chapelles qui se voient de ce même côté, avec sa belle fenêtre rayonnante, datent du XIVe. siècle. Le reste des grosses constructions de la nef, notamment le mur du nord tout entier, la seconde chapelle, appartiennent au XVe. siècle ; le XVII. a laissé la plupart des fenêtres et le chevet pentagonal du choeur. La porte de l’une des chapelles a été ouverte sous le règne de Louis XIV. C’est aussi à ce règne qu’il faut attribuer les vantaux de la grande porte d’entrée, qui sont ornés de rinceaux sculptés en relief et d’une cariatide à tête d’ange. La petite porte du nord du choeur date de Louis XV.
Le clocher en charpente, couvert d’ardoise, n’accuse point d’époque; il est assis sur le portail.
L’analyse de l’intérieur sera rapidement faite. Les voûtes du choeur de la nef et des deux chapelles sont en merrain.
Elles ne paraissent pas avoir reçu d’ornements, si ce n’est celle de l’une des chapelles qui avait son sous-faîte garni de petits pendentifs en bois tourné. On a coupé systématiquement les poutres apparentes, à une époque qui ne peut-être éloignée de nous. C’est, sans doute, par suite des mêmes embellissements qu’on ne trouve plus d’arc triomphal entre le choeur et la nef (L’église du Breuil n’est pas heureuse. Au moment où t’on imprime ces notes, elle est de nouveau soumise à des restaurations d’un style encore plus mauvais).
Les arcades qui servent d’ouvertures aux chapelles n’ont point de caractère nettement tranché ; elles doivent naturellement être contemporaines des constructions qui les ont nécessitées.
Il y a bien peu de chose-à dire du mobilier. Ce qui frappe d’abord la vue, ce sont les fragments, encore assez notables, de vitraux de la Renaissance qui sont restés aux fenêtres. Ainsi, dans la nef on distingue, à l’une des fenêtres du nord, une Vierge et la partie supérieure d’un panneau qui représentait un évêque, avec le riche dais qui l’enchâssait.
Au chevet, deux figures d’évêques garnissent la fenêtre qui regarde le nord. Dans l’autre, est un donateur pieusement agenouillé, portant sur son bras l’aumusse de chanoine ; à côté, j’ai relevé un blason de gueules à 2 fasces d’or au franc quartier d’hermine ; et au-dessous, dans un cartouche, ces mots :

F : DE BOV
QVETOT.

Un chanoine de Lisieux portait ce nom au commencement du XVIe. siècle; et cette famille posséda longtemps la terre du Breuil.
Elle possédait le patronage, qui était laïque ; aussi retrouve-t-on encore d’autres traces de sa munificence. C’est un lutrin en bois sculpté qui date aussi du règne de François Ier. Il a été dessiné par M. Bouet et figuré dans les diverses éditions de l’Abécédaire d’archéologie (architecture religieuse et ameublement). Il est presque identique avec celui de Coquainvilliers, donné par la même famille et sculpté probablement par le même artiste. L’écusson en a été bûche; mais on distingue encore suffisamment les traces des deux fasces et du franc quartier.
Le clocher renferme trois cloches. Deux ont été fondues pour le Breuil en 1819; l’autre vient de l’église ruinée d’Ecorcheville, dont le territoire est maintenant annexé à cette paroisse. Son inscription mérite d’être transcrite :

LAN 1743 IAY ETE BENITE PAR MAISTRE NICOLAS BAZIN CVRE DE
CE LIEV ET NOMMEE PAR MADAME LA MARQVISE DE NERY ET MONSIEVR
LE MARQVIS DE NERY SO(N FILS) ET HERITIER DE FEV MONSIEVR LE
MARQUIS DE PIERRECOVRT DE PRE ( SENT) SEIGNEVR ET PATRON DE CORCHEVILLE
ET AVTRES LIEVX.

L’église du Breuil est sous l’invocation de saint Germain.
Elle dépendait du doyenné de Touques, dont elle formait la limite de ce côté.

Château.
— Le château est situé à une certaine distance de l’église, au centre de la vallée, près de la rivière qui remplissait autrefois les fossés formant une enceinte à peu près carrée.
Le principal corps-de-logis se compose de deux gros pavillons carrés, en bois, avec base en pierre, que réunit une construction intermédiaire, récemment modernisée, et dont le caractère primitif a disparu sous une épaisse couche de plâtre. Les pavillons, qui sont restés intacts, accusent l’époque de François 1er., par l’encorbellement de leurs corniches et les sculptures de leurs poteaux corniers.
Quelques-unes des fenêtres ont conservé leurs divisions en croix et leur vitrage à petit plomb.
L’intérieur est complètement défiguré et transformé conformément aux usages de la prétendue civilisation moderne. A l’une des lucarnes du grand comble est suspendue une clochette portant cette courte inscription:
gilles dumas gillette dumas
Cette petite cloche n’est point là à sa place. Je n’ai pu trouver aucune indication sur les noms qu’elle porte; mais il y a vraisemblance qu’elle provient d’une petite chapelle, située autrefois à quelques toises seulement du château, qui était déjà ruinée du temps de Cassini. Cette chapelle doit être la même que celle désignée dans les Pouillés sous le titre de St.-Pierre-des-Prais, dont le patronage appartenait au seigneur du lieu.

Parallèlement à ce corps principal, de l’autre côté de l’enceinte, sont les communs qui présentent, en plan, la même disposition, bien que postérieurs de deux siècles.
Leur toit est brisé à la Mansard ; ils sont construits en briques avec chaînages de pierre. Un mur ferme le troisième côté de l’enceinte, vers l’occident. Au centre se trouve la grande porte d’entrée, qui m’a paru contemporaine de ces dernières constructions. Elle est cintrée, surmontée d’un fronton, et accompagnée de deux petites poternes devant lesquelles se relevait jadis un pont-levis. Quatre beaux vases de pierre sculptée, dont on voit encore les fragments, ornaient les courbes du mur et contribuaient à donner à cette entrée un certain air de dignité.
On a déjà vu figurer dans cette notice le nom de Bouquetot.
Cette famille était en possession de la terre du Breuil avant le XVe. siècle. Le plus ancien personnage que les généalogies mentionnent comme seigneur du Breuil est Martin de Bouquetot, qui avait épousé Jeanne de Grengues.
Son fils Girard fut, après lui, seigneur du Breuil ; sa femme se nommait Perrette de Samoy. Après eux vient Jean de Bouquetot, mari de Louise Lescot, fille et héritière de Jean Lescot, seigneur de Rabu, qui vivait en 1434. Son fils Guillaume qui, outre le Breuil, possédait aussi Rabu, du chef de sa mère, eut, de Catherine d’Angerville, trois fils, Guillaume, François et Jean, qui firent leurs preuves devant les élus de Lisieux, en 1540, sans compter une fille nommée Claude, qui épousa, en 1552, le seigneur de Morsan. Guillaume était seigneur du Breuil ; Jean, seigneur de Coquainvilliers, et François, seigneur de Rabu.
Le dernier rejeton mâle de la branche aînée, celle qui nous occupe, fut Jean III de Bouquetot, seigneur de Rabu et du Breuil. Il avait pour femme Esther d’Orbec, dame et baronne dudit Orbec, qui était veuve en 1612, ainsi que nous l’apprennent des aveux originaux de la baronnie d’Orbec.
Deux filles étaient sorties de ce mariage : damoiselles Louise et Guyonne de Bouquetot, qui héritèrent de leur père et de leur mère, et s’allièrent, dans la suite, à des frères de la famille de Chaumont-Quitry. Il est probable qu’elles aliénèrent la terre du Breuil. Un acte du 16 décembre 1628 les dit habitantes à Bienfaite, près Orbec, sur les terres de leur mère.
Dans tous les cas, Guillaume de Bonnechose, gouverneur de la ville de Lisieux en 1568, se qualifiait seigneur du Breuil.
A la fin du XVII’. siècle, une famille Bence, qui tirait son origine d’un bourgeois de Lisieux, comme les Le Vallois, les Filleul et autres, possédait la terre du Breuil. Me. Adrien Bence, conseiller, secrétaire du roi, y mourut à l’âge de 73 ans, le 26 octobre 1696. On le tenait riche de plus de cent mille livres de rente.
Il eut pour héritier Pierre Bence, conseiller au Parlement de Paris, qui lui-même laissa tous ses biens à sa soeur, Jeanne-Philippe Bence, veuve de messire Claude de Lafond, intendant de Franche-Comté et d’Alsace (Dans une des fermes provenant de cette famille (la ferme de Maulion), on voyait, il y a cinq ans, une vis de pressoir, en bois d ‘orme, portant la date 1750 ; deux des tonnes portent aussi leur date, elles ont plus de 120 ans).
L’abbaye de St.-Vandrille, au diocèse de Rouen, possédait, dans la paroisse du Breuil, des terres pour lesquelles elle payait, d’après les Pouillés, 33 livres de décime. Quoique je ne connaisse aucun manoir qui ait pu lui appartenir, toujours est-il que ces terres devaient être un fief noble, puisque l’abbaye était tenue, à cause d’elles, au service militaire.
On en trouve une preuve dans le passage suivant des Monstres de la Noblesse du bailliage d’Evreux, en 1469 :
« Damp Jehan Hamel, pour lui et procureur des autres religieux, abbé et couvent de Saint Vandrille, se présenta disant que Monsseigneur Jehan de Bouquetot, chevalier, seigneur du Breuil, estoit subgiet et les acquiter du service en quoy ils estoient subgiets; et pour ce que le dit chevalier n’estoit présent, icelui procureur présenta pour faire le dit service, Pierre Salmon, en abillement de homme d’armes, accompaignié de deulx brigandiniers, vougiers et vng varlet, à quatre chevaulx, protestant, icelui procureur oudit nom avoir récompense, sur le dit chevalier.»
J’ai trouvé, dans les archives de l’hospice de Lisieux, quelques documents relatifs à la chapelle de St.-Pierre-des-Prais, ou des Prez, dont j’ai parlé plus haut. Le premier est un acte de collation faite par le vicaire-général de Monseigneurde Matignon, le 14 juin 1680, à Pierre Bernière, de ladite chapelle Si Petri de Pratellis, vulgo Desprez, intra limites parrochioe du Breuil sitam. Elle était vacante par le décès du sieur Germain, prêtre, dernier titulaire. La collation avait lieu sur la présentation d’Adrien Bence, chevalier, seigneur et patron de ladite chapelle.
M. Bernière se fit installer le 27 juin suivant; mais, par lettres-patentes datées de 1693, son bénéfice fut réuni avec d’autres à l’Hôpital général de Lisieux, comme léproserie ou maladrerie rurale. Il n’est pas présumable pourtant, vu sa proximité du château, que cette chapelle ait eu une pareille destination. On plaida : une sentence du 13 janvier 1700 ordonne la mise en état pour plaider à quinzaine. La présence des pièces sus-mentionnées dans les archives de l’Hospice fait assez présumer quel fut le résultat.
Le Breuil faisait partie de l’élection de Lisieux et de la sergenterie de Moyaux. On y comptait 211 feux.
On distingue encore, sur un très-long parcours dans les herbages, à gauche de la grande route actuelle, la trace de l’ancien chemin de Lisieux à Pont-l’Évêque.

LE BREUIL-EN·AUGE. – Ici encore le château entouré de fossés où coulent les eaux de la rivière, a pu succéder à un autre château plus ancien ( Caumont, Stat. mon., IV, p. 433).

2 – Pièces Justificatives:

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux.

158. — Le 4 septembre 1693, vu l’attestation du sr Paisant, curé du Breuil,.et du sr Lacroix, prieur-curé de Monceaux, dispense de bans pour le mariage de Pierre Fauchet et de Marie Verson.

154. — Le 7 avril 1696, vu l’attestation du sr Paysant, pbrë, curé du Breuil, et du Sr Taupin, vicaire de S1 Aubin-de-Scellon, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Durai et Anne Drugeon.

306. — Le 24 sept. 1696, vu l’attestation du sr. Paysant, curé du Breuil, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Lancelot, de la parr, de St-Martin-du-Val-d’Orbec (St-Martin-de-Mailloc), et Marie Toustain, de la parr, du Breuil.

101.-Le 7 mai 1701, vu l’attestation du sr. Paisant, curé du Breuil, et du sr. de Lannoy, vicaire de Pont-l’Evêque, dispense de bans pour le mariage entre Michel Taillois et Gabrielle Cordier.

266. -Le 14 nov. 1701, vu l’attestation du sr. Paisant, curé du Breuil, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Fauchet et Marie Valsemey.

388. -Le 15 avril 1702, vu l’attestation du sr. Desperroys, pbfë, curé de St-Martin-d’Ouilly, et du sr. Paisant, pbrë, curé du Breuil, dispense de bans pour le mariage entre Germain Lebailly, fils de Gabriel et de Geneviève Le Héribel, de la parr, du Breuil, d’une part, et Suzanne Crémont, fille de feu Coesar et de Barbe Leterrier, de lad, parr. d’Ouilly.

Curé. — Paisant.
Clerc. -A. Drugeon.

298. -Le 29 janvier 1712, Richard Bloche, laboureur, demeurant à Pierrefitte, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils,. Me. François Bloche, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Pierre Bloche, oncle dud. acolyte, demeurant aussi à Pierrefitte, et par Jean-Pierre Bloche, son frère, demeurant au Breuil. Fait en présence de Me. Jean Leperchey, pbfë, demeurant à St-Hymer.

422. -Le 20 nov. 1715, la nomination à la cure du Breuil appartenant au seig. du lieu, haut et puissant seig., .Mesr. Pierre Bence, cons. du roy au parlement de Paris, baron d’OuIme, en Poitou, seig. et patron du Breuil, de Victot et autres lieux, demeurant ordinairement à Paris, étant présentement en sa terre du Breuil, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me. Christophe Paisant, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Pierre Bernière, pbrë, natif de lad. pair, du Breuil et y demeurant.
Le 28 nov. 1715, le seig. évêque donne aud. sr.Bernière la collation dud. bénéfice.
Le 3 déc. 1715, le sr. Bernière, pourvu de la chapelle de St-Pierre-des-Prés, située en la parr, du Breuil, prend possession de la cure du Breuil, en présence de Me. François Hélix, pbrë. curé d’Ecorcheville, et de plusieurs habitants du Breuil.

576. -Le 19 août 1724, vu l’attestation du sr. Leprestre, vicaire de St-Germain du Breuil, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Lebailly et Geneviève Pitrais.

827. -Le 7 janv. 1725, la nomination à la cure du Breuil appartenant au seig. du lieu, Madame Jeanne-Philippe Bence, dame et patronne du Breuil, vve. de Me. Claude de la Fond, cons. du roy en ses conseils, maître des Requêtes honoraire de Son Hôtel, demeurant à Paris, nomme à lad. cure du Breuil, vacante par la mort de Me. Pierre de Bernières, dernier titulaire, la personne de Me. Philippe Noncher pbrë de Fauguernon et vicaire de Thibouville, au diocèse d’Evreux.
Le 5 fév.1725, le seig. évêque donne aud.sr. Noncher la collation dud. bénéfice.
Le 7 fév. 1725, le sr. Noncher prend possession de la cure de St-Germain du Breuil, en présence de Me. Simon Leprestre, pbrë, desservant lad. pair. Me. Léonor de Bellemare, pbrë, curé d’Hecmanville, et autres témoins.

866. -Le 30 janv. 1725, Me. Pierre Jorron, diacre du diocèse de Chartres et demeurant actuellement au grand séminaire de lad. ville, donne sa procuration pour requérir du seig. évêque de Lx la collation de la chapelle St-Pierre des Prés en la parr, du Breuil, à laquelle il a été nommé par Madame Bence, vve. du feu sr. de la Fond et patronne de lad. chapelle, le 23 janvier courant, en conséquence de la mort de Me. Pierre Bernières, dernier titulaire.
Le 4 avril 1725, le seig. évêque donne aud. sr. Jorron la collation dud. bénéfice.
Le 6 avril 1725, le sr. Jorron, représenté par Me. Simon Leprestre, pbrë, desservant la parr, du Breuil, prend possession de lad. chapelle de St-Pierre, ordinairement nommée la chapelle des Prez, scituée dans lad. parr, du Breuil, d’abord par le « toucher des vestiges de lad. chapelle », et ensuite par les autres cérémonies ordinaires accomplies en l’église paroissiale.

Le 18 déc. 1725, le seig. évêque donne aud. sr. Noncher la collation dud. Bénéfice.
Le 19 déc. 1725, le sr. Noncher, curé du Breuil, pourvu de lad. cure de Franqueville, remet purement et simplement lad. cure du Breuil entre les mains de noble dame Jeanne-Philippe Bence, vve. de Me. de la Fond, maître honoraire des Requêtes, et dame et patronne de lad. Parr. Fait à Lx. en présence de Me. François Marey, pbrë, et Jacques Copie, sous-diacre de St-Germain de Lx.

Curés. -C. Paisant. -P. Bernière -P. Noncher.
Vicaire. -S. Leprestre.
Prêtre de la paroisse. -P. Bernière.
Patron. -Le Seigneur du lieu. -P. Dence -J.-Ph. Bence, Vve- de Lafond,
Chapelle Saint-Pierre-des-Prés.–Chapelain P. Bernière -P. Jorron.

46. -Le 15 mars 1726, la nomination à la cure du Breuil appartenant au seig. du lieu, noble dame Jeanne-Philippe Bence, veuve de Me. Claude de Lafond, cons. et maître des requêtes honoraire et intendant pour Sa Majesté en Franche-Comté et Alsace, dame et patronne des parr, du Breuil et de Criqueville, à raison de ses fiefs, demeurant au château du Breuil, représenté par Me. Jacques Le Bas, prêtre, curé de St-Germain de Lisieux, nomme à lad. cure du Breuil, vacante par la démission de Me. Philippe Noncher, dernier titulaire, la personne de Me. Louis Féron, pbrë, chapelain à Criqueville.
Le 16 mars 1726, le seig. évêque donne aud. sr. Féron la collation dud. bénéfice.
Le 18 mars 1726, le sr. Féron, pbrë du diocèse de Bayeux, prend possession de la cure du Breuil, en présence de Me. Simon Leprestre, pbrë desservant, et plusieurs autres témoins.

153. -Le 8 août 1726, Me Louis Féron, pbrë, curé du Breuil et pourvu de la cure de St-Ouen de Brachy, diocèse de Rouen, remet purement et simplement led. bénéfice de Brachy entre les mains de Mr. l’abbé de Lisle-Dieu qui en est patron présentateur. Fait au Breuil, en présence de Me. Louis Leprestre, vicaire du lieu.

1317. -Le 7 janv. 1733, la nomination à la cure de St-Germain du Breuil appartenant au seig. du lieu, noble dame Jeanne-Philippe Bence, dame et patronne du Breuil, vve. de Mesr. Claude de Lafond,cons. du roy en ses conseils, Me.des requêtes honoraire de son hôtel, demeurant à Paris, rue de la Seine, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Louis Féron, dernier titulaire, la personne de Me. Pierre Forgeant, pbrë du diocèse de Lx et vicaire du Breuil. Fait et passé à Paris.
Le 12 janv. 1733, le seig. évêque donne aud. sr. Forgeant la collation dud. bénéfice.

Le 18 janv. 1733, le sr. Forgeant prend possession de la cure du Breuil, en présence de Richard-Louis Féron et de Jean Féron, marchands, demeurant à Maisoncelles-Pelvey, diocèse de Bayeux, et autres témoins.

4. -Le 8 sept. 1734, la nomination à la cure du Breuil appartenant au seig. du lieu, dame Marie-Anne-Louise-Céleste de la Rivière, Vve de Mesr. Claude-Adrien de Lafond, chev., seig. de la Ferté, de la Beuvrière, Limery et autres lieux, marquis de Paudy, cons. du roy en ses conseils, maître des requêtes ordinaire de son Hôtel, au nom et comme tutrice de Me. Charles-Jean de Lafond, chev. son fils mineur, seul et unique héritier et légataire universel de dame Jeanne-Philippe Bence, son aïeule paternelle, lad. dame de Lafond, demeurant rue d’Enfer, à Paris, nomme à Lad. cure du Breuil, vacante par la mort de Me. Pierre Forgeant, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Jean-Julien Meheust, pbrë du diocèse de St-Brieuc. Fait à Paris, en l’hôtel de lad. dame de Lafond.
Le 10 nov. 1734, le seig. évêque donne aud. sr. Meheust la collation dud. bénéfice.
Le 11 nov. 1734, le sr. Meheust prend possession de la cure de St-Germain du Breuil, en présence de Me. François Delataille, pbrë, desservant lad. parr., et autres témoins du lieu.

61.-Le 1er mars 1735, Jean Lichey, marchand, de la parr. du Breuil, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean Baptiste Lachey, acolyte de la parr, de Norolles, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé au château du Breuil.

89 -Le 8 avril 1735, la nomination à la cure de St-Germain du Breuil appartenant au seig. du lieu, le roy, à cause de la garde-noble des enfants mineurs du sr. De Lafond, nomme à cette cure, vacante par la mort du sr. Forgeant, dernier titulaire, la personne de Me. Julien Meheust, pbrë du diocèse de St Brieuc.
Le 3 juin 1735, le seig. évêque donne aud. sr. Meheust la collation dud. bénéfice.
Le 4 juin 1735, le sr. Meheust prend possession de la cure du Breuil, en présence de Me. François Delataille, pbrë, desservant lad. pair., et autres habitants du lieu.

332. -Le 36 oct. 1738, Robert Le Rat, fils de Pierre et de Marie Lampérière, de la parr. Du Breuil, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le 30 mars 1743, il est ordonné prêtre par Mgr. Charles-Alexandre Le Filleul de la Chapelle, évêque et comte de Vabre, faisant l’ordination générale dans l’église N.-D. d’Orbec.

202. -Le 29 juillet 1744, Me. Robert Menard, acolyte de la parr, du Breuil, constitue 150 livres de rente en sa faveur, afin de parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie Me. Michel-Louis Rioult, Esc. garde de la porte du roy, seig. et patron du Breuil, St-Pierre des-Prés et autres lieux, demeurant en son château du Breuil, et par Me. Robert Le Rat, pbrë, vicaire de lad. parr. du Breuil.

Curés.-P. Noncher -L. Féron -P. Forgeant -Ja-Jt. Meheust.
Vicaires.-S. Leprestre, XV. 46, 153. -P. Forgeant -Jq. Bazin.
Prêtre desservant. -F. de la Taille.
Clercs. -J.-B. Lachey -R. Menard – R. Le Rat.
Patron.-Le seigneur du lieu. -J.-Ph. Bence, Vve de Lafond – M.A. de la Rivière, Vve. de Lafond -Le roy(ob tulelam).
Seigneurs et notables. -C. de Chambon –Ph. Jouen Jq Le Mire -M.-L. Rioult.

314. -Le 28 mai 1758, la nomination à la cure de St-Germain du Breuil appartenant au roy à cause du litige élevé entre les patrons, Sa Majesté nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jean-Julien Meheust, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. François-Robert Oriot, pbfë du diocèse de Lx. Donné à Versailles.
Le 3 juill. 1758, le seig. évêque donne aud. sr. Oriot la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr. Oriot prend possession de la cure du Breuil.
Le 8 juill. 1758, la nomination à la cure du Breuil appartenant au seig. du lieu, Mesr. Michel-Louis Rioult, seig. et patron du Breuil, de St- Pierre-des-Prés et autres lieux, nomme à lad. cure, vacante par la mort du sr.Meheust, dernier titulaire, la personne de Mesr. François-René de Souvigny, pbfë, curé de St- Martin de Champaubert, diocèse de Séez. Fait et passé à Lx.
Le même jour, le seig. évêque donne aud. sr.de Souvigny la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr. de Souvigny prend possession de la cure du Breuil.

23. -Le 28 déc. 1758, la nomination a la cure du Breuil appartenant au seig. du lieu, Msr. Michel-Louis Rioult, seig. et patron du Breuil, St-Pierre-des-Prés, et autres lieux, agissant en sa qualité de patron et aussi en qualité de cessionnaire des droits du roy, suivant les lettres de sortie de garde royale à lui accordées par Sa Majesté, le 29 novembre dernier, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jean-Julien .Maheut, pbre, dernier titulaire, la personne de Msr. François-René de Souvigny, pbfë, curé de St-Martin de Champaubert, diocèse de Séez, et ce sans déroger a la nomination dud. Sr. de Souvigny, précédemment faite à lad. cure par led. seig. du Breuil.
Le 28 décembre 1758, le seig. évêque donne aud. sr.de Souvigny la collation dud. bénéfice.
Le 20 déc. 1758, le sr. de Souvigny prend possession de la cure du Breuil, déclarant aussi que par cet acte il n’entend en rien déroger aux droits qu’il a acquis par sa prise de possession antérieurement faite, mais plutôt confirmer ces mêmes droits. Fait et passé en l’église du Breuil, en présence de Me. François Dubois, pbfë, desservant lad. parr.et autres témoins.

324.-Le 18 févr. 1759, la nomination à la cure de St-Germain du Breuil appartenant au seig. du lieu, mais celui-ci ne s’étant pas fait relever de sa garde-noble, le roy nomme aud. bénéfice, vacant par la mort du sr. Maheust, dernier titulaire, la personne de Me. François-Robert Oriot, pbrë du diocèse de Lx.

114. -Le 31 juill. 1761, vu l’attestation du sr. Oriot, pbrë, curé du Breuil, dispense de bans pour le mariage de Marie-Marguerite Geneviève Le Garand.

162. -Le 1er juin 1769, la nomination à la chapelle de St-Pierre des Prés, située en la parr, du Breuil, appartenant au seig. du lieu, Mesr. Michel-Louis Rioult, seig. et patron du Breuil et de St-Pierre des Prés, nomme a lad. chapelle, vacante par la mort de Me. Pierre Jorron, curé du Thil, diocèse de Rouen, et dernier titulaire, la personne de Me. François-René de Souvigny, pbrë, curé de Champaubert, diocèse de Séez. Fait et passé à Lx, parr. St-Jacques, en la maison de Me. Marc-François Gondouin, ancien cons. du roy, échevin de lad. ville de Lx.
Le même jour, le seig. évêque donne aud. sr. de Souvigny la collation dud. bénéfice.
Le 15 juin 1769, le sr. de Souvigny prend possession de la chapelle St-Pierre des Prés « par la libre entrée en lad. chapelle, prière à Dieu en icelle, toucher des vestiges et murailles qui font l’enceinte de lad. chapelle. »

Curés. -J.-J. Meheust – F.-R. de Souvigny – F.R. Oriot.
Vicaires.-Vattier -Decourdemanche.
Prêtre desservant. -F. Dubois.
Patron. -Le roy – Le seigneur du lieu. – M.L Rioult.
Notables. -P. Jouen -M.-T Quesney.
Chapelle Saint-Pierre des Prés. – Chapelain.-P. Jorron -F.-R. de Souvigny – Le seigneur du lieu.- M.-L. Rioult.

346. — Le 9 mai 1774, la nomination à la chapelle de St-Pierre des Prés, en la pair, du Breuil, appartenant au seig. du lieu, Mesr. Michel-Louis Rioult, chev. seig. et patron du Breuil et de St-Pierre des Prés, nomme à lad. chapelle, vacante parla mort de Mesr. de Souvigny, pbrë, curé de Champaubert, diocèse de Séez, dernier titulaire, la personne de Me. Pierre Cauchie, diacre du diocèse de Rouen. Fait et passé à Lx.
Le même jour, le seig. évêque donne aud. sr. Cauchie la collation dud. bénéfice. Donné au château des Loges. en présence de Me. Pierre Lefrançois et de Jean-Baptiste Manson, pbrës, vicaires de la Cathédrale.
Le 19 mai 1774, le sr. Cauchie prend possession de la chapelle des Prés « par la libre entrée sur la place où était cy-devant bâtie lad. chapelle, prière à genoux sur icelle place, toucher des débris et d’un reste de la muraille », en présence de plusieurs personnes du pays.

25. — Le 31 Décembre 1776, Me. François-Robert Oriot, curé du Breuil, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Jean-Baptiste Renier, acolyte de Lad. parr. afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Faite! passé au manoir presbytéral du Breuil par le ministère de Me. André-Adrien Picquot. notaire aud. lieu, en présence rie Me. Jean Jullien, vicaire d’icelle parr, et autres témoins.

267 — Le 28 juillet 1782, Jean-Pierre Pitraye, marchand, demeurant au Breuil, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Jean-Pierre Pitraye, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une pièce de terre, nommée le Perré, située en la parr. du Breuil et bornée, d’un côté, par le chemin du Torquesne à Pont-l’Evêque et, d’un bout, le chemin du Breuil à St-Hymer. Fait et passé au Breuil.

Le 14 avril 1786, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
François Hanton, fils de François et de Marie-Elisabeth Mignot, de la pair, du Breuil.

Le 22 mars 1788 (samedi-saint), reçurent le sous-diaconat:
François Hauton, acolyte de la parr. du Breuil.

94. — Le 17 févr. 1788, dam Mario Crémond, Vve de François Mignot, demeurant au Breuil, constitue 150 livres de rente en faveur de son petit-fils, Me François Hauton (I), acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur trois pièces de terre, sises au Breuil ; la 1 ère en cour et plant, une maison à demeurer dessus étant, était bornée, d’un côté, par M. Bouteiller, vicaire du Breuil, et, d’un bout, par l’ancien chemin de Lx à Pont-l’Evêque; la 2-ème se nommait les Coutures et la 3-ème le Champ-Boullay. (les deux dernières se trouvaient dans le voisinage de la première qui elle-même devait être à peu près vis-à-vis la porte principal de l’église du Breuil, ou un peu plus loin vers le nord.) Fait et passé au Breuil, par le ministère de Me Jacques-François-Joseph Ferey, notaire du roy aud. lieu.
Led. Sr acolyte fut représenté dans cet acte par son père, François Hauton, marchand, demeurant en lad. parr. du Breuil. (V. 47.)

(I) Mr Hauton, né au Breuil près Lisieux le 31 janvier 1767 se trouvait parmi les diacres dont le supérieur du séminaire remit les noms à la municipalité en 1791. Il fut ordonné prêtre par Claude Fauchet et presque aussitôt après fut .?. cure constitutionnel de de St.Aubin sur Algot. Pendant toute la tourmente, il resta dans le presbytère dont il s’était fait l’acquéreur et ne fut jamais troublé par les révolutionnaires qui, du reste, ne s’attaquaient que bien rarement aux prêtres assermentés. Il remplit les fonctions de maire jusqu’en 1793; mais à cette époque il dut cesser et les fonctions de maire et les fonctions de curé. On demanda alors aux curés constitutionnels de renoncer à l’état ecclésiastique: M.Hauton se soumit; mais il ne tarda pas longtemps à reprendre le ministère paroissial. Dès l’an VI il faisait des inhumations religieuses à St.Aubin, ce qui ne se voyait nulle part dans notre pays. En 1802, il rétracta ses serments et fit sa soumission à l’évêque de Bayeux qui légitima sa présence à Saint Aubin. Mr Hauton y mourut subitement le 10 septembre 1834, et ses paroissiens le pleurèrent comme un père. (Liste des élèves du séminaire de Lx 1791.- Arch de la mairie et de l’église de St-Aubin.

39. — Le 7 mars 1789, Mr François Hauton, sous-diacre de la parr du Breuil, est ordonné diacre.

61 – Le 3 nov. 1789, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Louis-Pierre de Philippes, chevalier de Beaumont, officier d’infanterie, capitaine aide-major de la milice nationale de Lx, originaire de La parr. de Percy, diocèse de Séez, et demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fils de Mesr François-Thimothée de Philippes de Beaumont et de .?. noble dame Louise-Marguerite de Piquot, d’une part, et de deml. Rioult de Victot, fille de feu Mesr Michel Louis Rioult, chev, seig. et patron du Breuil, et de feue noble dame Françoise Marguerite Gondouin, originaire de lad. parr, du Breuil et demeurant aussi en celle de St. Jacques de Lx depuis huit mois.

LE BREUIL. (St.Germain)
Curé. — F. R. Oriot – 1759-1787
Vicaires. —J. Julien-J-L. Bouteiller.
Prêtres de la paroisse. — R. Menard – J.-P. Pitrais,
Clercs. — J.-B. Renier — J.-P. Pitrais — F.Hauton.
Seigneurs et notables.— L. Rioult du Breuil- J.F.-Jh Férey.

PAROISSE DU BREUIL.
64. Guillaume de Bouquetot, Sr. du lieu ; François, Sr. de Rabu, et Guillaume, Sr. de Caucainvilliers, ont baillé ensemble leur généalogie et extraction de noblesse, commençante à Mre. Guillaume de Bouquetot, chevalier, vivant en 1441, le vendredi la Saint-Martin d’été, duquel ils ont fourni leur descente de père à fils, par plusieurs degrés de consanguinité, selon qu’il appert par leur généalogie, et lettres par eux produites, dont la copie est demeurée au greffe. V. les nos 258, 272.

1463
Recherche de Montfaut
p. 22 LISIEUX. NOBLES
En l’élection de Lisieux, ensuivent les personnes qui ont esté, par le rapport des Eleus, trouvés gens nobles et extraicts de noble lignée, et non assis à la taille, et par le rapport d’aultres, à leurs âmes et consciences.

NOBLES PERSONNES : Sergenterie de Moyaux
43. Mre Jean de Bouquetot, cher, le Breuil,
= P.A.M. LABBEY de LA ROQUE.- Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.

1513, 28 janvier – Norolles
Jehan Bense (Bence) et Jehanne, sa femme, de Saint-Germain de Lisieux, vendent à Jehan Tillaye, du Breuil, une pièce de terre, contenant treize perques, sise à Norolles, jouxte d’un côté led. Tillaye à cause de sa femme d’autre côté Michault Esnault, d’un bout Jehan Esnault. La vente faite pour 37 sols six deniers
= Arch. SHL. 9F Deville.

1537, 21 avril – Prêtreville
Vente par Guillaume de Boucquetot, seigneur du Breuil, à Maître Henri Macquefer, avocat en cour laye et bourgeois de Lisieux, du fief, terre et seigneurie d’Auge, à Prêtreville et Saint-Germain-de-Livet, moyennant 250 livres tournois et 12 livres de vin.
Passé audit Lisieux, en l’Hôtellerie du Cheval Blanc.
= Tabell. Lisieux. Cf. copie: 9 FB. 3.- Fonds Et. Deville. Notes et documents. Environs de Lisieux.

1540
RECHERCHE DES NOBLES DE L’ELECTION de LISIEUX
faite en 1540…

Beuvillers
126.- Thomas Osmond, Sr du dit lieu p. 51. de Beufvilliers, et Jean, Sr de Malicorne et de Marolle, son frère, ont baillé leur généalogie, justifiée par plusieurs lettres, chartes et écritures ; la 1re desquelles, du 15 décembre 1390 est sur le nom de Jean Osmond, leur trisayeul, seigneur de la Roque, du Mesnil-Eudes, du Castellier, Creuly, Ofey, marié à damoiselle Jeanne, soeur de Mre Marin de Bouquetot, chev, Sr du Breuil, duquel ils ont dit fournir leur descente « , cité par
LABBEY de LA ROQUE.- Recherche faite en 1540, par les Elus de Lisieux des nobles de leur Election, Caen, Poisson, 1827, In-8°, 170 p.

1770, juillet – Le Pin-en-Lieuvin, Le Breuil-en-Auge
Par devant Jean Baptiste… garde note du Roy au Bailliage d’Orbec pour le siège de Blangy, Furent présent Jaques Guesnel, journalier fils et héritier de pierre qui était fils de Louis demeurant en la paroisse du Pin, Lequel, instance et requête de Catherine Toutain veuve de Thomas Gossey fille et héritière de feu Adrien qui avoit Epouzé Françoise Quesnel soeur dudit louis demeurant en la paroisse du Breuil, a reconnu être tenu, sujet, obligé faire et payer au vingt neuf juin de chaque année à ladite veuve Gossey ce acceptante, une partie de soixante sols de rente dotale devenue foncière en laquelle ledit Louis Quesnel se seroit constitué et obligé envers ladite Françoise Quesnel pour sa légitime en mariage avenant sur les successions de leurs père et mère, par contrat passé devant Jouen notaire au Breuil vingt neuf décembre mil sept cent vingt deux…
= M.C. pièce mutilée servant de couverture à l’Abrégé / de l’Histoire / Sainte / Par demandes et par réponses / Pour faciliter à ceux qui instruisent les Jeunes / Gens, les moyens de leur inspirer de bonne / heure des sentiments chrétiens, et d’établir / solidement dans leur esprit les vérités de notre sainte Religion./ Nouvelle édition./ Lisieux./ A la Librairie Religieuse et Classique / de J.J. Pigeon,/ Rue Grand’Rue, n° 63 / 1845./ in-32°, XI – 128 p., front.  » Le Déluge  »

Recherche de Montfaut 1463
Messire Jean de Bouquetot, chevalier, du Breuil (p.24 Ed L’Abbey)

L’abbé de St Wandrille, payait pour les biens qu’il avait au Breuil 33 livres de décimes, mais on ne voit pas qu’il ait possédé aucun manoir ni aucun fief important bien qu’il fut tenu au service militaire.

Monstres du Bailliage d’Evreux
Monseigneur Richart Malortu (Malortie) chevalier détenu prisonnier en Englesterre, seigneur d’un fief assis à Brésvedent, un autre à Fontaine et du fief du Breuil

L’abbaye de St Wandrille au diocèse de Rouen, possédait dans la paroisse du Breuil des terres pour lesquelles elle payait, d’après les Pouillés, 33 livres de décimes Quoiqu’on ne connaisse aucun manoir qui ait pu leur appartenir, toujours est-il que ces terres devaient être un fief noble puisque l’abbaye était tenue au service militaire. Ainsi on trouve dans les Montres du Baillaige d’Evreux de 1469 que « Denys Jehan Hamel pour lui et procureur des autres religieux, abbé et couvent de St Wandrille, se présenta disant que Monseigneur Jehan de Bouquetot, chevalier, seigneur du Breuil, estoit subgiet et les acquitter du service en guay, ils étaient subgiets et pour ce que ledit chevaleir n’estoit présent ; icelui procureur présenta pour faire ledit service Pierre Salmon en abillement de homme d’armes, accompaignié de deux brigandines, vougiers et ung varllet, à quatre chevaulx ; prostestant icelui procureur oudit nom avoir récompense sur ledit chevalier » (Montres du Bailliage d’Evreux en 1469 p37)

– p.12 – 1 mai 154…
Vente faite par Jehan VOYSIN de la paroisse de MONTEILLE à Noble Homme Rouend (?) MOREL, sieur du BREUIL et du TEILLEUL, d’une pièce de terre située au BREUIL, celle du POERIER et dépendant de la sieurie du BREUIL.

– p.15 – 4 juin 1548
Rouen MOREL escuyer s’est présenté devant Vincent EUDE et a dit avoir acquis de Guillaume de FALAIZE et de sa femme le fief du BREUIL tenu du Roy à cause de sa vicomté de FALAIZE par 28e de fief par devant de SAINT-LAURENS.

p.17 – 28 mai 1570
Echange fait par Rouend CAPPEL bourgeois de MEZIDON, avec Gaston CHILLARD, de la paroisse de SAINT-PHILLIBERT-DES-CHAMPS de :
– une pièce de terre en pré assise en la paroisse du BREUIL près le HAMELET. Réserve de la jouissance pour 3 mois au bénéfice du Noble Homme Maistre Georges DELESPEE, sieur de la BRIERE. – contre un herbage assis en la paroisse de BLANGY.
(NDLR : s’agit-il du Breuil en Auge ou du Breuil sur Dives ?)

– p.18 – 26 novembre 1571
Vente par Honorable Homme Gaston CHILLARD de SAINT-PHILLIBERT-DES-CHAMPS à Noble Homme Georges de LESPEE absent, stipulé par damoiselle Gonffine NEEL, sa femme, d’une pièce de terre en pré située en la paroisse du BREUIL, près SAINTE-BARBE-EN-AUGE bornée en partie par la commune du dit lieu et d’un bout de la rivière de DYVE.
Témoins : Noble Homme François NEEL, sieur DESCORCHEVILLE et un autre.p.19 – 30 juin 1574
Vente d’un pré faite à Noble Homme Jehan MOREL sieur du BREUIL et de la Cour BONNET par Maistre Georges de LESPEE, escuyer, sieur de LA BRUYERE lequel reçoit pour partie du paiement une obligation souscrite par son fils Ollivier de LESPEE à cause du fermage de grains pour la dîme du BREUIL que Bercherand AUZEREY avait sous baillée au dit Ollivier.

p.20 – 4 novembre 1578
Vente faite par Georges de LESPEE escuyer de la paroisse du BREUIL, à Noble Homme Jehan MOREL seigneur du BREUIL de la CORBONNET DAUMESNIL et vicomte de FALAIZE, de diverses pièces de terre situées en la dite paroisse et seigneurie du BREUIL.
Témoins : Maistre Guillaume BLANCHARD escuyer et deux autres.

p. 53 – 2 décembre 1653
Vente par Pierre ESTIENNE de la paroisse du BREUIL, à Messire Pierre de CAUVIGNY, chevalier seigneur de BERNIERES et du BREUIL, de cours et maisons sises en la dite paroisse du BREUIL tenues de la seigneurie du BREUIL.

Devant les notaires de LISIEUX, comparaissent :
-Claude de FRANCQUEVILLE, escuyer, sieur de la VALLEE et Damoiselle Jacqueline de BONNEVILLE, son épouse,
– Jacques et Jean de FRANCQUEVILLE, frères, escuyers, leurs enfants, demeurant en la paroisse de GLOS, d’une part
et d’autre part :
– Jean LE MICHAULT, escuyer, sieur de BOEUFVILLERS et du VAL-DURAND, et Damoiselle Marguerite PARFAICT, son épouse,
– Guillaume LE MICHAULT, escuyer et Damoiselle Françoise LE MICHAULT, frère et soeur, leurs enfants, demeurant en leur manoir seigneurial dudit lieu de BOEUFVILLER
réglant les conditions de mariage entre Jacques de FRANCQUEVILLE, escuyer, et Damoiselle Françoise LE MICHAULT

La mariée a en dot l’herbage de Michault comptant 3 acres situé à GLOS près de la vallée sur la rivière, tenue de la baronnie de GLOS et de la sieurie du COQ en partie, plus 4500 livres tournois, plus les meubles suivants :
– une robe de moire, une jupe de satin avec passement d’or, une jupe à fleurs à mettre dessous, un autre habit complet avec passement d’or, 2 mouchoirs de passement de Flandres, 2 fils de perles, 1 croix de diamants, 1 Saint Esprit de diamants, 1 montre d’or, 1 tapisserie de Rouen, 1 lit complet, 12 chaises et tabourets de tapisserie, tapis, de même le lict, landiers, coffres ou armoires, un petit coffre de tapisserie, 2 toilettes de…, 6 draps de fin lin de 3lez, 18 draps de rouge lin, 2 douzaines de draps de chambre, 2 douzaines de draps d’étoupe, 1 douzaine…, 6 douzaines de serviettes de lin, 1 douzaine de nappes de chanvre, 6 douzaines de serviettes de chanvre, 1 douzaine de chemises, etc. le tout estimé à 1200 livres.
Les mariés feront leur demeure à la VALLEE.
Fait le 2 décembre 1653.Présents : Guillaume LE MICHAULT, escuyer sieur de BOEUFVILLERS, fils ainé dudit sieur du VAL-DURAND, et René LE MICHAULT second fils
Ont signé : LE MICHAULT, Jacques de FRANCQUEVILLE, de FRANCQUEVILLE, Françoise LE MICHAULT, Marguerite PARFAICT, LE MICHAULT, F.de FRANCQUEVILLE, J. LEBOTTEY, BONNEVILLE, BONNECHOSE, Reney MICHAULT.

La grosse notariée est datée du 14 décembre 1653, présents Maître Charles DUBOIS, prêtre de BOEUFVILLER, et deux autres.
A la suite en date du 24 janvier 1654, intervention de Maître Louis de FRANCQUEVILLE escuyer, prêtre curé de DESANCHENITTE (?) diocèse de CHARTRES, fils ainé dudit sieur Claude de FRANCQUEVILLE et frère dudit Jacques, et de Maître René LE MICHAULT, fils du sieur de BOEUFVILLER.

P.63 – 28 juillet 1673
Subrogation de biens décrétés sur un nommé du CHEMIN du BREUIL à la requête de Damoiselle Hellainne de MOREL veuve de Maistre Nicollas LEMAIGNEN vivant escuyer, sieur de BRETHEVILLE, faite par un sieur BOURGET au profit de Messire Louis François de CAUVIGNY, chevalier seigneur du BREUIL et de CLINCHAMP, représenté par Messire Anthoine de BEAUREPAIRE, chevalier seigneur et chastelain de PONT, de JORD et de PIERREFITTE.

– dans propriétés de Pierre THIRON : page 4.
Le Breuil et Norolles
Se composent de 7 corps de logis. La cour relevait partie de Fauguernon, partie de la sieurie du Breuil parce qu’il y en avait une partie sur la paroisse de Norolles et l’autre sur le Breuil.
Une pièce nommée le Champ Cordier relevait de la sieurie de Mallou.
La plupart de ces pièces de terre étaient sur la Rue tendant du Bois du Nieux au grand chemin de Lisieux et sur un autre allant de l’Eglise du Breuil à celle de Norolles appelé dans les viels titres le Chemin ces Carrières
Une pièce dépendait de la Chatellerie de Fauguernon dans la vavasserie de la Monteillerie.
L’une d’elles était bornée par le bois du Nieux.
Il n’est point indiqué de contenance totale mais le nombre de pièces de terre est assez considérable.

Le Lieu du Vivier
Cette terre est située également au Breuil sur le Grand chemin de Lisieux en seule pièce avec 2 bâtiments et un vivier carré dépendant de la terre du Breuil.
Plusieurs pièces y furent jointes dont l’une relevait partie du Breuil partie du fief Becquet
Un labour non loin du Bois du Nieux était borné par Robert le Cannellier (?) sieur des Vaulx.
Le Bois du Nieux était une aînesse de la chatellerie de Fauguernon sur la paroisse de Saint-Philbert-des-Champs.

Héritages assis en la praie (?) du Breuil au nombre de 11 pièces relevant de la seigneurie du Breuil et contenant 5 acres et 3 vergées.
Il faut en excepté de petites parcelles relevant de Mallou et le seigneurie de Saint-Pierre (ne regarde la praye mais d’autres terres du Breuil)
d° page 6 :
Deux pièces de terre situées à Saint-Philbert du dixmage d’Escorcheville relevant de la sieurie du Bois Ravenot en l’aînesse à la Regniére.
Le Poirier Honoret relevant de la sieurie de Saint-Pierre paroisse de Norolles en partie et en partie de la sieurie de Cormeilles.
La pièces des Coutures de Cormeilles sur le chemin de l’Eglise de Norolles à celle de Saint-Philbert, dépendant de la chatellerie de Fauguernon.
Le Pommier de Bourgogne paroisse de Norolles près du domaine non fieffé de la Touraille; dépendant le sieurie de Cormeilles.
Le Tiers d’Acre et la pièce Montfort relevaient pareillement de la sieurie de Cormeilles appartenant à la damoiselle de la Belletière.
Récapitulation du Breuil
Ainesse Gaulthier Toustain
12 pièces contenant 19 acres 1/2 22 perches 15 piedz

-dans LISTE DE NOTAIRES :
LE BREUIL
1681 – Architriclin Noucher et Jean Millet gardes-nottes pour le Roy au siège du Breuil

L’électricité comme force motrice – Th.Du Moncel, Frank Geraldy.

A la blanchisserie du Breuil-en-Auge, près Lisieux, dont le propriétaire est M. Duchesne-Fournet, on emploie l’électricité au ramassage des toiles.
M. Dupuy, ingénieur de cette maison, a fait installer en tête des prairies un petit chemin de fer. Le train qui roule sur cette voie comprend d’abord deux fourgons. Le premier renferme des accumulateurs électriques du système Faure. Derrière lui vient le fourgon qui renferme le moteur.

A.N. Latin, 16738, n° 3. – FAUROUX M. 1961, n°55, p.176
1025-1026 – Le Breuil-en-Auge, Ticheville
Richard II et Richard III souscrivent la charte par laquelle une certaine Imma entrant en religion, donne à Saint Wandrille les deux domaines de Ticheville et Breuil-en-Auge, situés sur la Touques et la Croisille, sur le Lesme.
« … duas villas super Tolcam fluvium sitas, quarum una vocatur Tegisvilla et Broil altera, cum molendinis et pratis, nemoribus et omnibus earum appendiciis ».
+ LOT, Etudes critiques sur ‘abbaye de Saint-Wandrille, p. 50; E.-G. LEONARD, « Les plus anciennes chartes originales d’histoire normande ou anglaise de la Bibliothèque Nationale », Normannia, 8, 4-1935, pp. 427-493 (mauvaise attribution géographique)

Annuaire des cinq départements de l’ancienne Normandie 1850.
M. Chauvel aîné, de Lisieux, a établi, au Breuil, une filature de lin. Il a créé, en 1835, dans la même commune, un établissement pour la mouture des grains. Il occupait 200 ouvriers, avant la révolution de 1848.

3 – Archives ShL:

Inventaire des enveloppes.
– Enveloppe n° 153 Don de Mr de Russé – août 2011 E. Perier (Charbons en tous genres) au Breuil en Auge.
– Enveloppe n° 236 Don de Mr Catherine (janvier 2012) Etiquettes du Calvados du Pays d’Auge (Bizouard du Breuil)

Carnets Arthème Pannier numérisés
2 – Documents et notes : NE 12.1 – 1er carton « Communes ». Breuil en Auge.

Fonds PUCHOT Charles NE 15
8 – Notes PUCHOTS – Le Breuil arrd Pont-l’Evêque

NOTES sur 25 F – Fonds LEMETAYER-DESPLANCHES
13/08/1843 voyage de Trouville, route de Lisieux à Pont l’Evêque Le Breuil usine à usage de moulin, nouvelles constructions, maisons de M. Labigne et de M. Bunel, coucher de soleil (quatre feuilles –

FONDS 1F:
1F622: XIIe siècle: lettres patentes portant érection de fief en faveur Charles de Parey sieur de la Monteillerie (le Breuil-en-Auge?)
-après 1630 : succession de Pierre Feullet : Le Breuil en Auge.

1F713 : 28 novembre 1780 : gabares sur la Touques, obstruction de la rivière par M. Rioult au Breuil en Auge.

FONDS BOUDARD :
2FA212 : 1775-1780 : quittances de François DAVID demeurant au Breuil.

IMPRIMES :
I J 12 : Mémoire pour valoir des moyens des griefs et moyens d’appel que donnent devant nos seigneurs du Parlement de Rouen J.R.J.G. de Mauduit, chevalier, seigneur de la Rosière etc.… le 7 mars 1785 contre J. Lebailly, marchand.
(Il est question d’une déviation du cours de la Touques dans la paroisse du Breuil en Auge et du rétrécissement de la rivière, d’où l’échouage d’une gabare)

LES BULLETINS SHL.
– Numéro 46, juin 2000 .
Jeanne Gonçalvez – La charité de confrérie du Breuil-en-Auge.
– Numéro 62, Avril 2007.
Raymond Raveaux – Salon du livre : Château du Breuil-en-Auge 20 mai 2007.

Archives NEDELEC Bibliographies..
6.55. -1- Jambu Jérôme Raconte le Breuil-en-Auge

Archives NEDELEC Communes.
Com.10 Le Breuil-en -Auge

Fonds Etienne Deville – Carton n° 04
C4/17 – Divers :Carte de correspondant de M. Etienne Deville.
Fiches manuscrites sur, Bernay, Norolles (église et château Malou) Le Breuil, Ouilly-du-Houlley, Firfol.

Charles VASSEUR : « Doyenné de Touques ».

LE BREUIL – Ecclesia de Brolio – Broil – Le Breuil sus Touques
voir :
Bence, seigneur du Breuil – MSS anonyme p.23.
Bulletin Monumental 1862 p.552
Extraits de la Ste Historique de Lisieux 46-112
– Election de Lisieux – sergenterie de Moyaux – 211 feux.
Sous l’invocation de St Germain
– Patronage 14e, 16e et 18e : dominus loci
– Capella de Brolia – Cap.S. Petri des Prais intra metas Parrochiae du Breuil
– Sous l’invocation de Notre-Dame
– Patronage 14e, 16e et 18e : dominus loci

Insinuations

Descriptions de l’église des 18 juin 1853 et 14 juin 1860
Dans la description de 1853 on relève qu’il existe un vitrail dans lequel est un donateur pieusement agenouillé portant l’aumusse de chanoine et un écusson de gueules aux deux faces d’or au franc quartier d’hermine et en-dessous dans un cartouche carré : F. de Bouquetot
S’il faut en croitre Gilles de La Roque cette famille de Bouquetot serait une branche de la fameuse maison d’Harcourt. Quoiqu’il en soit on ne la trouve pas en possession de la terre du Breuil avant le 15e siècle. Le plus ancien personnage que les généalogies mentionnent comme seigneur du Breuil est Martin de Bouquetot, qui avait épousé Jeanne de Grengues, son fils Girard, fut aussi seigneur du Breuil, sa femme se nommait Perette de Saunoy, après eux vient Jean de Bouquetot, mari de Louise Lescot, fille héritière de Jean Lescot, seigneur de Rabu, qui vivait en 1434. Jean eut une fille Philippe épouse en secondes noces de Gilles de Nollent-St Contest, seigneur d’Eschauffour en Auge. Son fils Guillaume, qui possédait aussi Rabu du chef de sa mère, eut de Catherine d’Angerville, trois fils, Guillaume, François et Jean, qui produisirent leurs preuves de noblesse devant les Elus de Lisieux en 1540, et une fille Claude, qui épousa le 5 février 1552 Jean le Sens, seigneur de Morsan.
Guillaume était seigneur du Breuil, Jean, seigneur de Coquainvilliers, paroisse limitrophe et François seigneur de Rabu. Le document peut donc donner une date aux vitraux qui accompagnaient l’écusson et le nom du donateur.

Description des cloches
1ere cloche : En l’an 1819 j’ai été bénite par Monsieur Bernièrre, curé du Breuil, nommée St Germain par Noble Dame Louise Marie Madeleine Adrienne Lucas, veuve de Messire Marc Antoine Philémon Jacques Le Mercier, chevalier de l’Ordre royal de St Louis, accompagnée de Messire Jérôme François Rioult, écuyer. FG Gohier, C Roger : marguilliers. JP Gobillet maire.
Louis Maire et Pierre Cartenet, père et fils fondeurs.

2e cloche : En l’an 1819 j’ai été bénite par Monsieur Bernièrre, curé du Breuil, nommée Alexandre Emilie par Noble Dame Claire Emilie Lebourg, épouse de Messire Rioult, écuyer, accompagnée de Messire Alexandre Gontrand Lespéron, écuyer, sieur d’Amfreville. FG Gohier, C Roger, marguilliers. JP Gobillet, maire.
Cloche d’Escorcheville
L’an 1743, j’ai été bénite par Maistre Nicolas Bazin, curé de ce lieu, et nommée par Madame la Marquise de Nery et Monsieur le Marquis de Néry …… et héritier de feu Monsieur le Marquis de Pierrecourt de Pre….. seigneur et patron de Corcheville et autres lieux.

Description du château où on peut lire..
On a vu la famille de Bouquetot en possession du fief du Breuil pendant les 15e et 16e siècle. Elle s’éteignit vers 1600 dans la personne de Jean III de Bouquetot, seigneur de Rabu et du Breuil, mort sans héritier mâle et dont les deux filles, Guyonne et Louise épousèrent deux membres de l’ancienne et illustre famille de Chaumont-Quitry ; mais rien n’indique que ses filles se soient partagé ses terres. Il paraît plus vraisemblable de croire qu’elles ont été aliénées. Quoiqu’il en soit Guillaume de Bonnechose, gouverneur de la ville de Lisieux en 1568 se disait seigneur du Breuil. Plus tard on trouve dans un mémoire … d’un habitant de Lisieux la mention « le 26 du mois d’octobre 1696 Maistre Adrien Bence, conseiller secrétaire du Roy, seigneur du Breuil, d’Ouillye etc., mourut âgé de 73 ans en son manoir du Breuil. On le tenait riche de plus de 100000 livres de rente. Il était originaire de Lisieux. »
La Branche aînée des Bouquetot s’éteignit après 1600 dans la personne de Jean III de Bouquetot seigneur de Rabu et du Breuil, mort sans héritier mâle. Une autre branche fixée au Mesnil-Tison, élection de Pont l’Evêque, fut maintenue dans sa noblesse ancienne le 10 septembre 1668. Mais à cette époque la maison de Bouquetot n’avait plus de droits sur la paroisse qui lui avait donné son nom.

Noble Dame Esther d’Orbec, dame et baronne dudit Orbec, veuve de feu Messire Jehan de Bouquetot, vivant chevalier, sieur du Breuil – 20 octobre 1612-13 novembre 1612 et 2 mars 1613.

Damoiselles Louise et J…. dictes de Bouquetot, sœurs, filles et héritières du feu seigneur du Breuil, demeurant audit Bienfaite.- 16 décembre 1628.

18 octobre 1612 – Jean de Bouquetot, décédé, qualifié chevalier de l’Ordre du Roy, seigneur du Breuil.

1602, 9 mars – Prêtreville
Damoiselle Madeleine de Bonnechose, dame du Breuil, vend à Michel Le Mire, sieur Delannoy, maître des grosses forges de Putanges, une pièce de terre en pré, à Prêtreville.
= Arch. SHL. 9F. Fonds Et. Deville. Dossier Prêtreville. Papier.

1604 – 22 juillet – Formentin
Demoiselle Marie de Camigny veuve de noble homme Jehan Lambert, sieur de Formentin, reconnaît avoir reçu de Gilles de Giverville, sieur du Breuil, le franchissement d’une rente
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Dossier Formentin – Minute, papier, 2ff.

Après 1630
Archives SHL : 1F622 : XIIe siècle : lettres patentes portant érection de fief en faveur Charles de Parey sieur de la Monteillerie (le Breuil en Auge ?)
– après 1630 : succession de Pierre Feullet : Le Breuil en Auge.

Chapelle St Pierre des Prais.
Les archives de l’Hospice contiennent quelques documents relatifs à cette chapelle. Le premier est une collation donnée par le vicaire général de Monseigneur de Matignon, le 14 juin 1680, à Pierre Bernièrre, de ladite chapelle. St Petri de Pratellis vulgo Desprez intra limites parrochia du Breuil sitam. Elle était vacante par le décès du sieur Germain, prêtre. Cette collation est donnée sur la présentation d’Adrien Bence, chevalier, seigneur et patron de ladite chapelle.
Le titulaire se fit installer le 27 juin suivant. Il en jouit peu d’années, car cette chapelle est comprise dans celles qui furent réunies à l’hôpital général de Lisieux par lettres patentes de 1693. Il n’est pas présumable pourtant, vu sa situation à proximité du château, qu’elle eut été une maladrerie ou une léproserie. Aussi on plaida. Une sentence du 13 janvier 1700 ordonne la mise en état pour plaider à quinzaine.

Emplacement supposée de la chapelle St.-Pierre-des-Prais. Les Archives du Calvados
Plans, états de sections du cadastre napoléonien réalisé entre 1808 et 1830. Parcelle 219 La chapelle.

Pierre Bence, conseiller au Parlement de Paris et probablement seigneur du Breuil, ne laissa qu’une sœur pour héritière, Jeanne Philippe Bence, veuve de Messire Claude de Lafond, intendant de Franche-Comté et d’Alsace, d’après une obligation de cette dame, au profit des pauvres de Lisieux et Rouen, datée du château du Breuil le 31 mai 1730.

La Touque traverse le Lieuvin, passe à Lisieux, et de là descend à Pont l’Evêque d’où elle se rend à la mer. Cette rivière est navigable depuis Lisieux pour les mêmes bateaux plats les gabares. Ils servent à voiturer des bois pour la construction des bâtiments au Havre, à Dieppe etc. pour transporter des cidres Les fermiers des gabelles s’en servent aussi pour voiturer leurs sels. Un particulier nommé le Sieur Bance, a fait un empêchement à cette rivière pour l’avantage de son moulin de « Breuil » à deux lieues de Lisieux et malgré le préjudice qu’il porte au public il a eu le crédit de s’y maintenir. (Boullainvilliers – Etat de la France tome IV 1737).

Depuis environ un demi-siècle, plusieurs carrières ont été ouvertes dans la vallée de la Touques entre Pont-l’Évêque et Lisieux.
L’exploitation de certaines d’entre elles a permis des découvertes préhistoriques intéressantes. Ainsi, à La Goulafre, commune du Breuil-en-Auge, dans une briqueterie, on a mis au jour vers 1930, quelques vestiges de faune, des bois de cerf travaillés, des silex taillés, des haches polies et « de nombreux fragments d’une armure en bronze ». Cette dernière n’est connue que par les dires des ouvriers. La plupart des autres objets avaient été recueillis par M. Cottin, conservateur du Musée de Lisieux.
Ils ont disparu au cours des bombardements, sauf une gaine d’outil en bois de cerf, encore conservée au Musée municipal.
Au même endroit, l’extraction du gravier de la nappe alluviale a montré que cette dernière contenait beaucoup d’ossements d’animaux. Il
n’en a rien subsisté.
Actuellement plusieurs carrières sont encore ouvertes dans cette région. On y trouve une faune abondante et des objets préhistoriques, repérés grâce à l’intervention de MM. C. Lemaitre et R. Caillaud.

Le Breuil en Auge.
La Goulafre occupation antique
site du château 16ème (1MH) occupation médiévale

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