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CHEFFREVILLE TONNENCOURT

NOTES sur CHEFFREVILLE

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Cheffreville et Tonnencourt étaient séparées, fusion par décret du 18 juillet 1882. voir TONNENCOURT
réunion du 18 juillet 1882.

Archives du Calvados
Cheffreville-Tonnencourt (Calvados ; jusqu’en 2015)
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14155
Histoire administrative : Cheffreville intègre la commune de Tonnencourt et prend alors le nom de Cheffreville-Tonnencourt par le décret du 18 juillet 1882. A partir du 1er janvier 2016, Cheffreville-Tonnencourt forme avec Auquainville, Les Autels-Saint-Bazile, Bellou, Cerqueux, La Croupte, Familly, Fervaques, Heurtevent, Livarot, Le Mesnil-Bacley, Le Mesnil-Durand, Le Mesnil-Germain, Meulles, Les Moutiers-Hubert, Notre-Dame-de-Courson, Préaux-Saint-Sébastien, Saint-Martin-du-Mesnil-Oury, Saint-Michelde-Livet, Saint-Ouen-le-Houx, Sainte-Marguerite-des-Loge et Tortisambert, la commune nouvelle de Livarot-Pays d’Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Livarot), par l’arrêté préfectoral du 24 décembre 2015. EP Cheffreville (Calvados; jusqu’en 1882)
CHEFFREVILLE- TONNENCOURT
I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbec. – Maîtrise d’Argentan. – Gr. à sel de Livarot.- Gén et int. d’Alençon; él. de Lisieux; subd. d’Orbec.
II. Distr. de Lisieux; canton de Fervaques(Arrêté du 1er mars1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux); canton de Fervaques (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Livarot (Arrêté du 6 brumaire an X) Pop.: 227 hab. ( 1911). — Sup.: 772 hect . 47 a. 40 c .
La commune de Cheffreville-Tonnencourt a été constituée par la réunion des communes de Cheffreville et Tonnencourt, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté ( Décret du 18 juillet 1882 ) .
ADMINISTRATION GÉNÉRALE: Cheffreville. -Délibérations, depuis le 14 mai 1827.
ÉTAT- CIVIL: Cheffreville. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1669.
Mentions de distributions d’aumônes. 1702-1710 . Délibérations du commun, passim. 1702-1738.
IMPOSITIONS. Cheffreville.Etats de sections ( Sections A-C) . 28 germinal an V (3 cah., 50 fol.)
Voir aux Archives du Calvados les délibérations des Comités de surveillance de Cheffreville. 9 nivòse-30 messidor an II (Reg.);

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – XIV.
692. — Cheffreville-Tonnencourt (Livarot, C), formée en 1882 de la réunion de Cheffreville et de Tonnencourt :
Cheffreville :
Seffreviixa 1155 : A.d.G., NPSN, p. 229, n. 62.
Quoique le n.h. qui, sous une forme évoluée, constitue le premier élément de ce nom de lieu, puisse, en principe, être le vxscand. Sigfridh, Sigfrôdh, dont l’extension est à vrai dire limitée, mais qui peut se retrouver dans quelques toponymes normands de type nordique (en -tot), il est beaucoup plus vraisemblable de voir dans ce composé de type roman son correspondant — incomparablement plus répandu — Sigfrid, Sigfred, qui est attesté au IV° siècle en pré-Normandie et bien représenté à la même époque dans les contrées limitrophes.
V. à ce sujet A.d.G., NPSN, « pp. 228-229.

Cheffretille, canton de Livarot.
Chiffreevilla, Siffredivilla,
Sigefredivilla in Osmeis, 1135 (ch.de St-Étienne de Caen).
Sifreivilla, Sifrevilla, 1184 (magni rotuli, p. 109).
Sefrevilla, 1215 (cart.norm. n° 243, p. 38).
Caprevilla, 1277 (ch. de Sainte-Barbe, n° 220).
Siefreville, 1328 (fiefs de la vic. d’Orbec).
Esprevilla, XIVe siècle (pouillé de Lisieux, p. 56).
Sprevilla.
Chieffrevilla, XVIe s°

Le fief de Cheffreville relevait de la seigneurie de Livarot.
Fief de la Fosse, à Cheffreville, 1426 (rech. de Montfaut) – 1540 (recherche des élus de Lisieux).

Par. de Notre-Dame, aujourd’hui Saint-Germain
patr. l’abbé du Bec.
Dioc. de Lisieux
doy. de Livarot.
Génér. d’Alençon
élect. de Lisieux,
sergent. d’Orbec.

Du Bois, Louis-François – Histoire de Lisieux 1845.
– En 1559 – Jean Thuillier tenait le fief de Cheffreville
– CHEFFREVILLE. C’est-à-dire le Village des Chèvres.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie
Griffith Don, capitaine anglais originaire du pays de Galles, reçut …. les biens confisqués …. il avait précédemment obtenu les terres et fiefs de Jean de Brucourt, seigneur de Cheffreville.

Lieux-dits de CHEFFREVILLE
Becquetière (LA), Belle-Place (LA), Bruyère (LA), CHAMPS
(LES), Chênnevières (LES), Cour-Bertaut (LA), Cour-Fricoriot (La), Cour-Louvet (La), Fricoriot (LE), Lieu-Sonnet (LE), Manoir (Le),[Miniot, Mignot, 1847 (Stat.post.)], Petit-Villaunay ( LE), Tuileries (LES), Val-Miesse (LE).

1 – Bibliographie.
2 – Références historiques.
3 – Archives ShL.

1 – BIBLIOGRAPHIE.

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III page 720 et 721.
CAVANNA Emile : Spatialisation de la petite élite rurale dans la vallée de la Touques – XVe-XIXe siècles. Mémoire de maîtrise d’Archéologie  médiévale. Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – Juin 2005. Archives SHL
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1097.
DETERVILLE Philippe : Cheffreville-Tonnencourt, Manoir de Cheffreville, PGMPA, p. 83-85 ; manoir de pierre fin XVIe siècle, tourelle carrée sur l’arrière, chapelle, voûte avec liernes et tiercerons
« Emportez-le avec vous: le guide des vertes vacances au pays de ­Livarot. Itinéraire N° 4 au Nord: Le Chemin des Amours »,  Ouest-France, 25 juillet 1962 (Notre-Dame-de-Courson, Cheffreville, Fervaques,­ Notre-Dame-d’Auquainville, Caudemone, Querville, La Forge de ­Prêtreville, Saint-Germain-de-Livet)
Auguste GUILMETH, Bourg de Livarot, s.l., s.d., in-8°, 72 p. (8 cahiers de 8 p. et 2 cah. de 4 p.)
= M.C. E.D. Br. 1170 – pp. 60-72 : Canton de Livarot : Saint-Michel-de-Livet, Saint-Martin-du-Mesnil-Oury, Le Mesnil-Durand-sur-Vie, Le Mesnil-Germain, Auquainville, Fervaques Cheffreville, Sainte-Marguerite-des-Loges, Tonnen-court, Les Moutiers-Hubert-en-Auge, Lisores-sur-Vie, Saint-Germain-de-Mont-gommery, Sainte-Foi-de-Montgommery, Saint-Ouen-le-Houx, La Brèvière, La Chapelle-Hautegrue, Les Autels-Saint-Basile, Tortisambert, Heurtevent, Le Mesnil-Bacley – M.C. cf. 2e incomplet de 60 p.
FOURNIER Dominique : les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie normandes ; BSHL n°61, décembre 2006. p.55.
Isabelle JOUAN, dir..- Pays d’Auge – Un terroir, un patrimoine  – Guide des cantons de : Lisieux II, Saint-Pierre-sur-Dives, Livarot, Orbec, s.l.s.d. Pays d’Accueil Sud-Pays-d’Auge (1989), 110 x 210, 81 p. 6 cartes h.t.
Augustin de LAPORTE :découverte d’un cimetière mérovingien à Cheffreville. (SHL NE000, 2 cartons)
E.-G. LEONARD.- « Les plus anciennes chartes originales d’histoire normande ou anglaise de la Bibliothèque Nationale », Normannia, 8, 4-1935, pp. 427-493
* cf. table : Bonneville-sur-Touques, Le Breuil (Mézidon),  Cheffreville, Cormeilles, Englesqueville-sur-Touques, Gonneville, Lieuvin, Montgommery, Pont-Audemer, Roncheville, Saint-Julien-sur-Calonne, Ticheville, Touque (La)
LESCROART Yves, « Décors peints en Pays d’Auge », Monuments historiques, N° 159, octobre-novembre 1988, pp. 41-45
PELLERIN Henri, « La décoration intérieure du manoir de Tonnancourt », PAR, février 1971
BONNET de la TOUR général, « Curiosités sur Cheffreville-Tonnencourt », PAR, 22, Février 1972
Sur le massif en « narthex », voir Camille ENLART, Manuel d’archéologie française. Tome I, Architecture civile, Paris, Picard, 1929, p.10 Commanderie d’Eterpigny (Somme) « La commanderie d’Eterpigny (Somme) détruite par les Allemands, était un bon exemple de manoir du XIIIe siècle. Elle comprenait une chapelle isolée, un donjon carré relié à une grande salle haute et à une salle basse, et d’autre part, à une aile en retour d’équerre
Henri VUAGNEUX.- A travers le Pays d’Auge, Paris, Dentu, 1889, In-8°, 243 p.
Fief du Verger, à Fervaques – Maison-aux-Anglais – Cheffreville – Tonancourt
Revue le Pays d’Auge: Général Bonnet de la Tour Curiosité sur Tonnencourt – Cheffreville Tonnencourt-1972
SIMON Georges-Abel, « La Confrérie de Saint-Roch, à Notre-Dame de Cheffreville », Baiocana, 2, 1910, pp. 18-25
DELRIEU Fabien. – Chronique de fouilles médiévales en France en 2005-Constructions et habitats civils : Cheffreville-Tonnencourt (Calvados). Extension du cimetière communal. – Archéologie Médiévale, 36, 2006, p. 252.

2 – références  historiques :

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Cheffreville, Esprevilla, Chiffreville.
L’église n’offre aucun intérêt. Quelques restes d’appareil en feuilles de fougère, dans le mur nord de la nef, attestent qu’elle a été construite à l’époque romane ; mais elle a subi des retouches très-considérables. Les ouvertures les plus anciennes ne peuvent être antérieures à la fin du XVI, siècle.
Le clocher est assis entre choeur et nef.
Les voûtes sont en merrain avec charpentes apparentes.
Le maître-autel, à colonnes torses, du règne de Louis XIV, mérite une mention. Le reste du mobilier est insignifiant.
Cette commune a fait autrefois partie de l’élection de Lisieux et de la vicomté d’Orbec. L’abbé du Bec nommait à la cure.
M. L. de Neuville pense que la seigneurie de Cheffreville fut, par suite d’anciens parages, divisée dès une époque fort ancienne en plusieurs portions, dont quelques-uns des propriétaires, étrangers aux environs, n’ont laissé aucun souvenir.
La famille Cuillier paraît cependant en avoir possédé aux XVe et XVI, siècles, le manoir principal, tandis qu’une autre portion appartenait à la famille Amiot dont un membre y fut trouvé noble par Montfaut, en 1563. Jean Cuillier était seigneur en partie de Cheffreville en 1469, et son petit-fils, qui portait le même nom, y comparut dans la noblesse de 1540. C’est sans doute un membre de cette famille qui y a fait construire le manoir encore existant, bâti en pierre de taille. Il est du XVI, siècle ; à l’intérieur, une pièce qui passe pour la chapelle est voûtée en pierre avec arceaux , liernes et tiercerons dans le goût de la Renaissance. Du reste, ce manoir, d’assez bonne apparence, fut promptement réuni, ainsi que le fief dont il était le chef-lieu, à la terre de Fervaques, dont il a depuis suivi les diverses vicissitudes.
Une autre portion du fief de Cheffreville a appartenu, pendant les XVIe et XVIIe siècles, aux barons de Livarot, des maisons d’Arces et d’Oraison : elle fut postérieurement réunie, comme la précédente, à la terre de Fervaques.
Il y avait encore à Cheffreville un fief nommé la Fosse, lequel était possédé, au commencement du XVe siècle, par la famille de Belleau. Jean de Belleau y fit preuve d’ancienne noblesse devant Montfaut, dans la Recherche de 1463. Mais, dès l’an 1469, Robert de Lyée, sieur de Tonancourt, était aussi seigneur de la Fosse au droit de Perrette de Belleau, sa femme, qu’il avait épousée en 1426. Depuis cette époque, le fief de la Fosse, longtemps uni à celui de Tonancourt, a cessé de servir de résidence à ses propriétaires; il appartenait, au siècle dernier, à une branche de la famille de Vaumesle. La Recherche des élus de Lisieux, en 1540, mentionne encore Jean Blanchet, sieur de La Mote, comme demeurant en la paroisse de Cheffreville.

Cheffreville Manoir Propriètaire en 1906-1907 : Cte et Ctesse de Berteux.

CHEFFREVILLE-TONNENCOURT. Motte sur laquelle était construit un manoir aujourd’hui détruit; elle se trouve à l’ouest de l’église.

La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados
– La maréchale de la Mothe-Houdancourt a possédé la seigneurie de Cheffreville et le fief du Verger, dépendances de Fervaques.
– Charles-Denis de Bullion. Aux titres de marquis de Gallardon et de Fervaques, de seigneur de Bonnelles, Vitteville, Cheffreville, le Croupte, Saint-Aubin, Prestreville, et de beaucoup d’autres terres, il joignait ceux de prévôt de Paris et de gouverneur du Maine et
Perche.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie
A. Delaporte signalait … des sépultures franques … à Cheffreville-Tonnencourt.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

181. – Le 20 sept. 1669, Jean Vigne, fils de Pierre et d’Anne Le Dorey, de la parr. de Cheffreville, reçoit la tonsure et les ordres mineurs

292. – Le 12 août 1695, Guy Jourdain le jeune, marchand, demeurant en la parr. de Cheffreville, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me. Louis Jourdain, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me. Nicolas Formeville, pbrë, curé de Cheffreville, et par Jean-Baptiste Lepetit, sr. de la Villette demeurant en la parr. du Mesnil-Germain.

95. – Le 4 fév. 1696, vu l’attestation du sr. Lecoq, curé de Mesnil-Bascley, et du sr. Manoury, vicaire de Livarot, dispense de bans pour le mariage entre Robert Puchot, sr. de Baprey, fils de Nicolas Puchot, sr. de la Rivière, et d’Anne Jamot, de là parr, de Cheffreville et demeurant en celle de Mesnil-Bascley depuis trois ans, d’une part, et damll. Marie-Magdeleine de Montreuil, fille de Guillaume, en son vivant gendarme de la reine, et de damll. Lebourgeois, de lad. parr, de Livarot.

356. – Le 30 août 1707, vu l’attestation du sr. Poplu, pbrë, vicaire de St-Pierre-de-Mailloc, et du sr. Harel, pbrë, vicaire de Cheffreville, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Droulin et Madeleine Doisnard.

Curés. – N, Formeville – T. Delamare.
Vicaires,- P. Costard – Harel.
Prêtre de la paroisse, – L. Jourdain.
Clercs. – P. Féroy – L. Jourdain.
Patron.- L’abbé du Bec. – J.-N. Colbert.
Seigneurs et notables. – N. Puchot – R. Puchot.

57. – Le 13 nov. 1711, vu l’attestation du sr. Dumont, vicaire de Cheffreville, et du sr. Vy, pbfë, curé de Beuvillers, dispense de bans pour le mariage entre Jean Marette et Jeanne Bisson.

186. – Le 5 février 1717, vu l’attestation du sr. Dumont, vicaire de Cheffreville, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Margot et Marie Mathieu.

Curé. – T. Delamare.
Vicaire. – L. Dumont.
Prêtres de la paroisse. – J. Vigne – J. Dumont.
Clercs. – J. Vigne – J Chéradame.

76. – Le 15 avril 1720, vu l’attestation du sr. Patin, vicaire de Ste-Marguerite-des-Loges, et du sr. Dumont, vicaire de Cheffreville, dispense de bans pour le mariage entre Michel Prévost et Marie Douesnard.

650.- Le 7 fév. 1729, la nomination à la cure de Cheffreville appartenant au seig. abbé du Bec-Hellouin, Msr. Louis de Bourbon, Prince du sang, comte de Clermont et abbé dud. monastère, nomme à cette cure, vacante par la mort de Msr. Thomas Delamare et ensuite par la démission de Msr. Claude-Louis Rose, présenté pour led. bénéfice, le 1er du même mois de février, la personne de Msr. Emmanuel-Bernard Oullier, pbrë du diocèse d’Evreux.
Le 25 mai 1729, le seig. évêque donne aud. sr. Oullier la collation de lad. cure.
Le 27 mai 1729, le sr. Oullier prend possession du bénéfice-cure de Cheffreville, en présence de Jean-Baptiste de Vaumesle et de son fils, Jean-Baptiste de Vaumesle, Esc. seig.de Surville et de la Fosse, de la parr. de Cheffreville ; Msr. Jacques Dumont, pbrë, desservant led. bénéfice, et autres témoins.

1060. – Le 12 févr. 1731, Jean Lemaitre, marchand, demeurant à Cheffreville, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Jacques Lemaitre, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

449. – 4 nov. 1737, Me. Emmanuel-Bernant Oullier, pbrë, curé de N.-D. de Cheffreville, y demeurant, donne sa procuration pour résigner sad. cure entre les mains du seig. évêque de Lx en faveur de Me. Louis Pollin, pbrë. curé de St-Aubin-le-Vertueux, diocèse d’Evreux, demeurant à St-Jean-de-Livet, et led. sr. Pollin donne aussi sa procuration pour résigner entre les mains du seig. évêque d’Evreux lad. cure de St-Aubin en faveur dud sr. Oullier, pour cause de mutuelle permutation.
Le 11 nov. 1737. le seig. évêque donne aud. sr. Pollin la collation dud. bénéfice.
Le 12 nov. 1737, le sr. Pollin prend possession de la cure de Cheffreville, en présence de Me. Jean Chausson, pbrë, vicaire de lad. parr.; Me. Jean Blondel, commis au greffe de la haute-justice d’Auquainville, demeurant au bourg de Fervaques, et plusieurs autres témoins.

283. – Le 17 oct. 1740, Me. Louis Pollin, pbrë, curé de N.-D. de Cheffreville, résigne sond. bénéfice entre les mains du seig. évêque de Lx, en faveur de Me. Jacques Daufresne, pbrë, curé de St-Ouen de Roques et titulaire du prieuré de St-Louis, situé dans la parr. de Bonneville-la-Louvet et dépendant de la nomination du seig. abbé de Cormeilles ; et led. sr. Daufresne résigne aussi sond. prieuré entre les mains dud. seig. évêque en faveur dud. sr. Pollin, pour cause de mutuelle permutation.
Le 22 oct. 1740, led. seig. évoque donne aud. sr. Pollin la collation du prieuré de St-Louis.
Le 22 oct. 1740, le sr. Pollin prend possession dud. bénéfice avec les cérémonies ordinaires, en présence de plusieurs témoins.
Le 22 oct. 1740, led. seig. évêque donne aussi au sr. Daufresne la collation de la cure de Cheffreville.
Le 24 oct. 1740, le sr. Daufresne prend possession de lad. cure, en présence de Me. Charles Huard, pbrë, vicaire de Cheffreville ; André de Vaumesle, Esc. sr.de Surville, demeurant en lad. parr. de Cheffreville, et plusieurs autres témoins.

403. – Le 4 févr. 1743, Jean Cantrel, marchand, demeurant à Cheffreville, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Pierre Levavasseur, acolyte de ce diocèse, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Cheffreville, en présence de Me. Charles Levard, pbrë, vicaire du lieu.

197. – Le 27 juillet 1744, André de Vaumesle, Esc. sr. de Montmirel, et Louis-Guillaume de Vaumesle, Esc. sr. de Beauparc, demeurant tous deux à Cheffreville, constituent 150 livres de rente en faveur de Me. Jean Levigneur, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
– Led. s’acolyte, originaire de N.-D.-de-Courson, était fils de Jean Levigneur.

380. – Le 22 nov. 1746, dispense de bans pour le mariage entre Louis de Vaumesle, Esc. fils de feu Msr. Jean-Baptiste de Vaumesle et de feue dame Marguerite de Huldebert, de la parr. de Cheffreville, d’une part, et dame Marie-Thérèse Buhot, Vve. de Mre. Pierre-Alexandre de Huldebert et fille de feu Jean-Baptiste Buhot, et de feue dame Marie-Thérèse Le Tondetlier, de la parr. de St-Lô de Rouen.

Curés. -T. Delamare – C.-L. Rosey – E.-B. Oullier — L. Pollin – Jl Daufresne.
Vicaires. – Dumont – J. Chausson – C. Huard ou Levard.
Clercs. – J. Lemaitre – N. Berthoult.
Patron. – L’abbé du Bec. – L. de Bourbon.
Seigneurs.- A. de Vaumesle de Surville – A. de Vaumesle de Montmirel – J.-B. de Vaumesle Surville – J.-B. de Vaumesle de la Fosse – L.-G. de Vaumesle de Beaupare.

305. – Le 12 mai 1754, la nomination à la cure de N.-D. de Cheffreville appartenant au seig. abbé du Bec, Mgr. Louis de Bourbon, comte de Clermont, prince du sang royal et abbé de l’abbaye du Bec, nomme la lad. cure, vacante par la mort de Me. Jacques Daufresne, dernier titulaire, décédé dans le mois d’avril précédent, la personne de Me. Jacques Delauney, pbrê du diocèse de Lx, Me. ès-arts en l’Université de Caen.
Le 8 juin 1754, le seig. évêque donne aud. sr. Delauney la collation dud. bénéfice.
Le même jour, le sr. Delauney prend possession de la cure de Cheffreville, en présence de Me. Christophe Bellenger, pbrê, desservant lad. parr. et autres témoins.

Curés. – .D Daufresne – J.Delauney.
Prêtre desservant.- C. Bellenger.
Patron. – L’abbé du lieu – L. de Bourbon.

257. — Le 6 août 1776, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Héroult, veuf de Marie Delisle, fils de Jean et de Françoise Hubert, d’une part, et noble demlle Marie-Anne de Bonenfant, fille majeure de feu Constantin de Bonenfant, Escs, Sr de Cheffrerille, et de noble dame Anne Samin, demeurant tous deux à Vimoutiers.

Archives Départementales Antérieures à 1790.
1752-1753. Quittances par Ferey, curé de Fervaques, doyen rural de Livarot, audit Lemercier de 66 livres 13 sols 4 deniers faisant le tiers de 200 livres que l’évêque a la charité de donner à Chéradame, pauvre prêtre de Cheffreville, qu’il lui distribuera chaque semaine pour sa subsistance.

Bibliothèque de l’École pratique des hautes études. Section des sciences historiques et philologiques.
– Cheffreville, Calvados, arr. Lisieux, cant. Livarot. — N° 38 : dans le village de Sage… les églises de Sethefreville avec leurs dîmes et des terres suffisantes pour une charrue ».
Vers 1033 le duc Robert avait déjà donné cette charruée de terre, la terre Gosselin, avec deux hôtes « in Sefredivilla » (n° 14, p. 55). Les n° 72 et 73 A portent : « in episcopatu Sagiensi : ecclesiam de Seffrevilla » [dans l’évêché de Sage : l’église de Seffrevilla] (p. 128, 132′). Le n° 73 B, toujours plus prolixe, ajoute : « et les dîmes et deux parts des oblations de la menue dîme, des chandelles à la Purification et deux vavasseurs ». — Bien que la charte de Guillaume le Conquérant, la bulle d’Innocent II, les confirmations de l’archevêque Hugues III, s’accordent à placer Cheffreville dans le pays et évêché de Séez, il est douteux que ce territoire se soit étendu ainsi, au détriment du diocèse de Lisieux. Il est très probable que nous sommes en présence d’une erreur, d’autant plus que celte localité ne figure pas dans l’acte de confirmation de l’évêque de Séez, Girard (n » 86)
– Robert, duc de Normandie, à la demande de l’abbé Groux confirme les donations faites par ses prédécesseurs à l’abbaye et celles qui se sont produites de son temps, c’est à savoir : Sierville, don de Robert, avec l’assentiment de Hugues de Vernon qui tenait de lui cette villa, Saint-Etienne, le quart de Louvetot, c’est-à-dire la terre du chevalier Durand, la villa du Breuil, restituée par le duc la dîme des foires et marchés du comté d’Hiémois, la terre de Gosselin à Cheffreville.

Les Canadiens-Français – Dionne, Narcisse-Eutrope.
CHEFDEVILLE – De Cheffreville, commune de Normandie, canton de Livarot, arr. de Lisieux. Chefdeville, capitale, ville principale.

Recueil des actes de Henri II, roi d’Angleterre et duc de Normandie, concernant les provinces françaises et les affaires de France – Great Britain.
4. Table, n° 42 *• Rapport adressé à Geoffroi le Bel par Galeran, comte de Meulan, touchant les droits respectifs que les évêques de Bayeux et de Lisieux avaient, au temps de Henri Ier, sur l’église de Cheffreville. — Copie du XIII° s. dans le Livre noir du chapitre de Bayeux, Bibi. du chapitre de Bayeux, ms. 193, fol 2 5. Publiée par l’abbé Bourrienne, Antiqmu Cartalarius ecclesiœ Baiocensis, t. I, p. 112, n° LXXXIX. M. le professeur Haskins a démontré. Le l.c. page 425, que cette pièce et la suivante sont bien de Greoffroi, et non de Henri Plantegenét. Il a constaté que l’initiale placée en tête de ces documents dans le Livre noir est un G nettement formé (the initial in the cartulary is plainly G)

Histoire de l’abbaye du Bec – Adolphe André Porée
L’abbaye possédait de nombreux biens dans le diocèse de Lisieux, provenant en grande partie des dons de la famille Crespin…… L’église de Schefferville, avec la moitié de la dîme.

Généalogie des branches normandes et percheronnes de la maison Du Buat – Henri Le Court.
– JEANNE du Buat, mariée à André de Brénard ou Bresnard, écuyer, dont une fille MARIE qui épousa Eustache Quillet, écuyer, seigneur de Cheffréville.

Antiquus cartularius Ecclesiae Baiocensis : livre noir. Tome 1 – par l’abbé V. Bourrienne.
Guillaume de Meulan rend compte au Duc Je Normandie, comte d’Anjou (Geoffroy Plantagenêt, ou Henri Plantagenét ?), de la reconnaissance juridique des tenures mutuelles de l’évêque de Lisieux et de l évêque de Bayeux â Cheffreville, au temps du roi Henri Ier Beau-Clerc.

Le clergé diocésain français au XVIIIe siècle et les registres des insinuations ecclésiastiques – Charles Berthelot du Chesnay.
Voici un certain Jacques Delauney. Il est maître ès arts en 1742 : « Le 2 mars 1746, led. sr Delauney, prêtre du diocèse de Lisieux, âgé de 26 ans, obtient des lettres de quinquennium du recteur de l’Université de Caen.
Me Delauney obtient ainsi la cure de Cheffreville, le 12 mai 1754, ce qui lui permet de revenir dans son diocèse d’origine.

DIVERS.

1074, mai – Rouen
Donation ou restitution par Guillaume, roi d’Angleterre et duc de Normandie, à l’abbaye de Saint-Wandrille, d’églises, de biens et de droits sis à Ectot, Baons, Flamanville, Allouville, Gravenchon, au Mesnil-sous-Lillebonne, à Bertrimont, Gueuteville, Saint-Victor-la-Campagne, Ancretiéville, Butot, Grosfy, Neuville-sur-Aulne, Creppeville, Vaudreville et Canteleu, à Bosguérard, et dans le pays de Sées, à Argentan, Sarceaux, Mauvaisville, Coulandon, ainsi qu’à Cheffreville.
= Arch. nat. Latin, 16738, n° 7. = LOT, p. 85 + E.-G. LEONARD, « Les plus anciennes chartes originales d’histoire normande ou anglaise de la Bibliothèque Nationale », Normannia, 8, 4-1935, n° 8, p. 430.

1320 Fiefs de la Vicomté d’Orbec en 1320 :
N° 19 Sieffreville (Cheffreville) – (Robert de) y tient un membre de fief.
= Fiefs de la Vicomté d’Orbec en l’année 1320 in H. de Formeville, t. II, p. 388 (Extrait du Ms. suppl. f° 4, 2797, Comté de Beaumont, à la B.N.)

1463 Recherche de Montfaut
Jean de Belleau, Cheffreville
= P.A.M. LABBEY de LA ROQUE.- Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.

1546 – Mesnil-Guillaume
Jean Mignot, de Cheffreville, papetier
Et. DEVILLE.- Notes extraites du tabellionnage de Lisieux

1607, 18 janvier  – Fervaques
Thomas Vallée, du métier de la mer, natif de Cheffreville, demeurant au Havre, vend à haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, maréchal de fervaques, représenté par Anne d’Allègre, son épouse, quatre pièces de terre à Cheffreville, moyennant 50 livres tournois. Passé à Lisieux, en l’Hôtel dud. seigneur en présence de noble seigneur Jehan du Bosc, sieur d’Hermival, et Me Hue, docteur ès droits, bailli vicomtal de Lisieux.
= Arch. SHL. 9 FA. Dossier Cheffreville. Analyse Et. Deville

1618, 9 juin
Aveu rendu à Hault et puissant Seigneur messire César d’Oraison, chevalier, baron de Livarot, seigneur et patron de Pontallery, Piencourt, Cheffreville et Héricourt, gentilhomme ordinaire de la chambre de Monseigneur le duc dauphin frère unique du Roy, par Jacques et Robert Vattier, père et fils, bourgeois de Livarrot, pour une maison qui fut Michel Rioult et une autre maison en boutique s’entretenant dans la grande rue de Livarrot, une autre maison avec jardin et masure, dans la ruette qui tend au douet Fleury par acquêt de Denys du Meseray bornée par M. Pre le Seney et autres situées en la franche bourgeoisie de Livarrot, faisant foy, hommage, reliefs, regards de mariage, service de prévosté, comparence aux pletz ey gaigepléges, court et usaige. Aussy nous avons pareilles libertés et franchises (mentionnées aux aveux précédents afférents aux franches bourgeoisies) aux pletz et gageplége de la baronnie tenus par gervais Jamot licencié aux lois (sénéchal), pnce. de Jean de la Fosse, tabellion royal et greffier ordinaire.
+ IND.: Charles VASSEUR, Portefeuille bleus, Doyenné de Livarot, dossier Livarot « Parchemin original détérioré au bout des lignes. Communiqué par M. Ch. Vasseur le 3 août 1869 »

1623
Aveu a Emar de Prye (Aymar de Prie), chevalier, marquis de Toussy, au droit de Louise de Haultemer, son époux, marquis de Plasne, seigneur de Fervaques, Prêtreville, Cheffreville, etc. par Guillaume de Resville, pour lui et Pierre son frère, pour terre paroisse de la Croupte, tenue de la seigneurie de Fervaques.
= AD. Calvados. Série H. Suppl. Hôpital de Honfleur 1867.- H. 149

1625 – Survie
Titres justificatifs du droit qu’ont les décimateurs de Survie de percevoir la dîme pour les terres converties de labour en herbe – Accord entre François Dellyer (de Lyée), chevalier, seigneur de Tonnencourt-­le-Couldrey et Heurtevent, Saint-Jean-de-Livet et Saint-Martin-de-la-Lieue, et François Hardy, prêtre, curé de Tortisambert, doyen de Mesnil-Mauger, au sujet de trois pièces de terre ci-devant en labour et depuis converties en herbage
61 – H. 1756

1666
Reconnaissance par Pierre Jourdain, demeurant à Auquainville, et Jean Guillebert, de Cheffreville, pour Guillaume Sonnet, fils de Pierre, bourgeois de Lisieux, de rente de l’obligation de Robert Le Prévost, en présence de Jean Le Cousturier, greffier du vicomte de Chambrois.
= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144

1696
Procédures entre François Le Prévost et Pierre Le Prévost, à l’occasion d’une clameur et autres pièces; ratification devant Pierre Le Herichon et Nicolas Le Monnier, notaires en la vicomté d’Orbec pour le siège et sergenterie d’Auquainville, par Philippe Le Prévost, fils Jean, sieur de La Daugerie, demeurant à Fervaques, de la vente par ledit son père, Robert Le Prévost, prêtre et Jean Le Prévost, sieur des Longchamps, ses frères à Jacques Ferey, marchand à Cheffreville, de 9 pièces de terre en manoir, maisons, herbes et labours à eux appartenant, provenant de la succession de Marie Doisnanrd, sa mère, et des acquêts dudit de la Daugerie, sis à Fervaques et Cheffreville, vulgairement appelée le Lieu Perrot, moyennant 5.100 l. de principal et 20 l. de vin.
= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144

1723 – Cernay
Déclaration à Auguste-Léon de Bullion, chevalier, marquis de Bonnelles, colonel d’un régiment de dragons, seigneur de Fervaques, Prêtreville, Cheffreville, La Croupte, Saint-Aubin, etc., par Philippe Le Prévost, fils Jean, bourgeois de Honfleur en sa noble seigneurie des Castelets, de terres à Cernay, affermée devant Pierre Hébert, procureur fiscal en la haute-justice de Fauguernon, sénéchal, assisté de François Le Front, greffier.
= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144

THESE Emilie CAVANNA : Spatialisation des élites rurales médiévales et modernes dans le Bassin parisien. Pour une approche archéogéographique des pratiques sociales de distinction. le 15 Septembre 2016.
manoir de Cheffreville, à Cheffreville.
Recherche de Montfaut, 1465 (P-E-M Labbey de la Roque,1818) d’Orbec et de Cheffreville, certifié(s)noble(s) + Jean Cuillier d’Orbec, renvoyé comme non noble et depuis a vérifié sa noblesse (cf. manoir de Lortier).
Monstres Évreux, 1469 (T. Bonnin, 1853) Jehan Cuillier : « tenant de partie du fief de Chieffreville, de l’Orte et du Parc, présenta Gieffroy Cuillier, son fils, armé de brigandines, vougier, à deulx chevaulx, à quoy il fu reçeu.
Recherche Lisieux, 1540 (P-E-M Labbey de la Roque, 1827 – Jean Cuillier: « seigneur du dit lieu de Chefreville, et François Cuillier, seigneur de Lortier, pour justifier leur noblesse, ont entr’autres choses fourni une sentence des commissaires des francsfiefs du 12 octobre 1471 [non cité pour 1470], par la quelle fût déchargé du payement et cotisation des dits francs-fiefs, comme personne noble, Jean Cuillier, leur ayeul, du quel ils ont fourni leur descente par lettres et écritures… »
Brigandiniers [Brigandiniers : Soldat vêtu d’une brigandine (Cuirasse formée de plaques de métal fixées sur du tissu ou du cuir.)
Manoir de Cheffreville – Amiot – Manoir principal: Hommes 1 Chevaux 0
manoir de Cheffreville (Cuillier) Hommes2 Chevaux2

Manuscrit Huet (XVIIe-XVIIIe s.)
Famille Cuillier : manoir de Lortier à Auquainville et manoir de Cheffreville à Cheffreville-Tonnancourt
Cheffreville : Jean Cuillier, seigneur dudit lieu Cheffreville et François Cuillier, seigneur de L’Octerie [L’Ortier ?] pour justification de leur noblesse ont entre autre chose fourni d’une sentence donnée par les commissaires des francs fiefs et nouveaux acquets au nom et profit de Jean Cuillier leur aieul en l’an 1471 le 12e 8bre [octobre] par laquelle sentence Jean Cuillier comme personne noble avoist esté dechargé du payment et cottisation des francs fiefs et nouveaux acquets, duquel Jean leur aieul ils ont fourni la descente par lettres et escriptures dont la coppie est demeurée au greffe

Recherche des nobles de l’élection de Lisieux 1540
CHEFFREVILLE.
60. Mre. Gui Mignot, accusé de dérogeance , en a été suffisamment atteint, ayant confessé tenir à ferme pour 20 liv. un trait de dîme que les religieux du Bec-Helouin prennent en la dite parroisse, pour lequel il n’étoit sujet à célébrer aucun divin service. Au moyen de quoi le procureur du Roi a requis qu’il soit assis au profit du dit sieur.
61. Jean Cuillier, Sr. du dit lieu de Chefreville, et François Cuillier, Sr. de Loctrie , pour justifier leur noblesse, ont entr’autres choses fourni une sentence des commissaires des francs-fiefs du 12 octobre 1471, par la quelle fût déchargé du payement et cotisation des dits francs-fiefs , comme personne noble , Jean Cuillier, leur ayeul, du quel ils ont fourni leur descente par lettres et écritures dont copie est demeurée au greffe. V. les n°s 19 et 355.
62. Jean Blanchet, Sr. de la Mote, a été plusieurs fois approché pour déclarer les causes de son exemption ; et n’ayant point comparu , il a été représenté comme défaillant vers le procureur du Roi, qui a requis qu’il fût assis au profit du Roi.
355. Guillaume Cuillier s’est aidé des généalogie, lettres et écritures produites par le Sr. de Cheffreville, en la dite parroisse de Cheffreville; et, pour fournir sa descente, a produit une lettre de lots, dont la copie est demeurée au greffe. V. le n°. 61.

Monstres du bailliage d’Evreux 1469
Jean Cuillier, tenant de partie du fief de Chieffreville, de l’Orte et du Parc présenta Geoffroy Cuillier, son fils.
Julien Mallet, tenant en partie des fiefs de La Rivière, Cauverville, Cieffreville et de Neufville, Guillaume du Mesnil, écuyer, seigneur et tenant de l’autre partie desdits fiefs de La Rivière, Cauverville, Cieffreville et de Neuville.
Recherche de Montfaut
Jean de Belleau de Cheffreville
Jean Amyot de Cheffreville

Recherche des Nobles de Lisieux
Jean Cuillier, seigneur de Cheffreville ont fourni leur descente de Jean Cuillier leur aïeul 1471.
Jean Blanchet, seigneur de la Motte.

Le régime de la liberté des cultes dans le département du Calvados pendant la première séparation.
– Durand, qui exerce dans la commune de Cheffreville, rétracte le 1 3 thermidor son serment à la Constitution civile et le même jour passe sa soumission aux lois (1).
(1) Arch. de la Cour. Tribunal criminel. Dossier François- René Durand, curé de Cheffreville. Cf. p. 114.

– François-René Durand, ex-curé de la commune de Cheffreville (canton de Fervaques) , avait rétracté son serment le 13 thermidor, an III, il affirme n’avoir eu aucune intention subversive et rappelle qu’une lettre du Comité de législation du 29 prairial a interdit toute recherche au sujet des prêtres qui n’ont pas prêté le serment ou qui l’ont rétracté, il a d’ailleurs donné la preuve de sa bonne foi en passant les actes de soumission prévus par les lois du 11 prairial et 7 vendémiaire, et cela sans exercer le ministère du culte. Il présente, en outre, pour sa défense, un certificat des habitants de sa commune, confirmé par la municipalité cantonale, attestant qu’il n’a jamais troublé la tranquillité publique. Enfin il fournit un certificat signé de deux officiers de santé de la maison de réclusion qui diagnostiquent « une affection paralytique du côté droit ». A l’audience du 24 messidor, il demande à s’expliquer sur la soumission qu’il a faite selon la loi du 7 vendémiaire, c’est par oubli qu’il a fait une soumission pure et simple sans réserver ce qui serait contraire à la religion catholique, apostolique et romaine ou ce qui blesserait la conscience.
Le président lui fait remarquer que la loi interdit toute restriction, sur quoi il renonce à corriger sa soumission et déclare en termes assez ambigus s’en tenir à sa première déclaration. Le tribunal estime qu’il est « un hypocrite » ou qu’il « a été fanatisé dans la maison de réclusion » ; la loi du 29-30 vendémiaire ne lui est pas applicable, puisque sa rétractation est postérieure à la loi abrogeant la Constitution civile, mais il a encouru la peine prévue dans l’article 8 de la loi du 7 vendémiaire (toute modification ou restriction apportée à la formule exigée de ministres du culte est punie de bannissement) et comme tel il est condamné à la déportation
(1) Jugement du 24 messidor.

3 – Archives ShL.

1607, 2 décembre – Fervaques
Pierre Monstier, sieur de la Cousture, remet à Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, le droit de l’acquisition faite de biens à Cheffreville.
= Arch. SHL. Analyse Et. Deville

18 F : Fonds Fervaques.
18 F 47.- Registre des baptêmes, mariages et sépultures de la succursale de Cheffreville. 1807-1846.
= 1 registre, 221 f°.
18 F 48.- « Compte que rend Jacques Tournière trésorier principal de la gestion des revenus de la fabrique de Nostre dame de Cheffreville pour l’année mils sept cents deux ». 1702 – 1706.
= 1 cahier 10 f°.

ACTES NOTARIÉS ORIGINAUX
39 – Boite Archives Cheffreville 1606

DOSSIER NE000 A – DOSSIER NE000 B – ERUDITS DIVERS : 2e carton :
Augustin de Laporte :découverte d’un cimetière mérovingien à Cheffreville.

Enveloppe n° 227 Coupures de presse –
18/05/1978 : Cheffreville-Tonnancourt veut rouvrir son école.

Archives NEDELEC COMMUNES.
Com.11.11.1-Cheffreville-Tonnencourt-Manoir
Com.11.11.2-Cheffreville-Tonnencourt-Vie de la commune
Com.11.11.3-Cheffreville-Tonnencourt-Notes historiques

FONDS 1F.
1F830 : non daté : Cheffreville, Fervacques, St Aubin ­d’Auquainville : états.

Carnets de Charles Vasseur :
« Analyses et transcriptions … » – «  Transcriptions.doc »
dans PARCHEMINS PROVENANT DE CHEZ LE RELIEUR FEVRIER 1862

P.75  1637 12 septembre
Messire Jean Ferey, chevalier, conseiller du Roy en ses conseils d’Etat et privés, maître des requêtes ordinaires de son hostel, président en son grand conseil et garde du scel des obligations de la vicomté d’Orbec vente par honnêtes personnes Maître Pierre Lusson, Jean et Louis dits Formeville, frères, et Marye de Lespiney, veuve de feu Jacques Hardy, tous demeurant bourgeois demeurant en cette ville de Lisieux paroisse Saint-Jacques, à la commune des prêtres et chapelains du petit choeur de l’église cathédrale Saint-Pierre de Lisieux, stipulés par vénérables et discrètes personnes Pierre de Seetz, Michel Douy et Pierre Le Cordier, prêtres chapelains de ladite église, commis et députés dudit petit choeur, d’une rente de 10 livres 14 sols 3 deniers constituée par les vendeurs sur eux-mêmes, par un capital de 150 livres.
Ces deniers provenaient au petit chœur d’un franchissement fait par noble seigneur Messire François de Lyee, chevalier sieur de Thonnencourt à la décharge de tiers.

Notes de Charles VASSEUR : « Doyenné de Livarot ».
16 – CHEFFREVILLE – Esprevilla (sic) Chiffrevilla

Voir :
Ste Historique 1872 p.18 – n°25
Extraits de la Ste Historique de Lisieux 38-40-41.
Election de Lisieux, sergenterie d’Orbec 99 feux
Sous l’invocation de Notre Dame
Patronage : 14e, 16e, et 18e : Abbas de Becco
Curé     Delanney ou Delaunay  1757-1787
Insinuations

Description de l’église du 7 septembre 1853

Description des cloches
1ere cloche : L’an 1852 j’ai été bénite par Messire Jean Jacques Jumeaux, curé de Cheffreville et nommée Marie par Messire Alphonse Liguory Bertot, curé de Heurtevent, Madame Marie Emilie Liberge de Granchain, épouse de Monsieur Joseph François de Bellemare, ancien Pair de France.
Collard et Robert, fondeurs à Falaise

2e cloche : J’ai été nommée Marie Catherine par Jean Pierre Deschamps, trésorier, et de Catherine Marguerite Canterel, épouse de Monsieur Jean Baptiste Tranchant, marguillier, Monsieur Pierre Louis Lautour, maire, Charles Bertot, adjoint et bénite par Messire Sulpice Tharibout, curé de ce lieu, Monsieur pierre Prévost, marguillier.
La Villette à Lisieux m’a faite – 1810.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

CHAPELLE YVON La


NOTES sur La CHAPELLE YVON

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accrue de Le BESNEREYE

La Chapelle-Yvon (Calvados ; jusqu’en 2015)
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14154
Histoire administrative : La Chapelle-Yvon intègre la commune du Bennerey par l’ordonnance du 22 juin 1825. A partir du 1er janvier 2016, elle forme avec Saint-Cyr-du-Ronceray, Saint-Julien-de-Mailloc, Saint-Pierre-de-Mailloc et Tordouetla commune nouvelle de Valorbiquet (cheflieu dans l’ancienne commune de Saint-Cyr-du-Ronceray), par l’arrêté préfectoral du 9 décembre 2015.
LA CHAPELLE-YVON
I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbee. Maîtrise d’Argentan. – Gr à sel de Lisieux. Gén. et int . d’Alençon; él. de Lisieux; subd.c d’Orbec.
II. Distr. de Lisieux; canton de Courtonne-la-Ville (Arrêté du 1 mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux); canton de Courtonne-la-Ville (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton d’Orbec (Arrêté du 6 brumaire an X).- Pop.: 461 hab. ( 1911 ).- Sup.: 697 hect. 67 a. 80 c .
La commune actuelle de La Chapelle-Yvon a été constituée par la réunion des deux communes de La Chapelle- Yeon et Le Besneray, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté (Ordonnance du 22 juin 1825) .
ADMINISTRATION GÉNÉRALE: La Chapelle-Yvon. Délibérations. 2 décembre 1792-15 thermidor an VI (3 reg., 76, 82, 32 fol.)
Reprise des délibérations: 20 fructidor an VIII.-Lacune: 1819-1823. Un registre antérieur remontant à 1788 (50 fol.?) ,
mentionné par l’inventaire arrêté le 6 avril 1859, n’a pu être retrouvé .
ÉTAT-CIVIL: La Chapelle-Yvon. – Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1630 .
Audiences de contrats. Table alphabétique, depuis 1630 (Reg., 64 fol.)
IMPOSITIONS: La Chapelle- Yvon. an V? (3 cah., 92 fol.)

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – XIV.
679. — La Chapelle-Yvon (Orbec, C), accrue du Besneray en 1825 :
Capella Yvonis 1252 n. st. : Cartul. Friardel, n° 47, fol. 10 v°.
Le déterminatif est le n.h. Yvon (du francique Ivo).

Chapelle-Yvon (LA), canton d’Orbec, accrue de Benneray en 1825. Capella Yvonis, 1233 (ch. de Friardel).
Par. de Notre-Dame,
patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Bernay.
Gêner.. d’Alençon,
élect. de Lisieux,
sergent. d’Orbec:

Lieux-dits de La CHAPELLE YVON:
Bois-Yvon (Le) Boi Yvo. Le Bois-Yvon., fief tenu du roi en la vicomté d’Orbec.
Boscus Yvonis, I203 (magni rotuli, p. 94).
Beaupoulain, Butte-des-Bois (LA), Chêne (LE), Cour-de-Douville (La), COUR-DU-BEAU-POULAIN (La), Douville, Fontaines (Les), Friche (LA), [Manoir (LE), f. et chat.], MARES (LES), Meulle (LA), [Mont-Houre (LE), Mont-Hour, 1845 (Simon)], Moulin-Chicane (LE) usine, Moulin-Guernet (LE), usine, Moulins (LES), Rabottière (LA), Rifaudière (LA), Vastines (Les),

La Chapelle- Yvon, – Hue de Saint-Fenest y tient deux quarts d’un membre de fief, prisé 28 livres ;
La La Chapelle-Yvon. – Guillaume Labbé y tient un quart de fief ;
La Chapelle-Yvon, 80 feux
La Chapelle-Yvon appartenant à Christophe de-Mailloc.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

– Bibliographie :

La Chapelle-Yvon au fil du temps – Suzanne Cardon.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III page 822.
CHAPPET Alain : Avec ceux de Lisieux et alentours dans les Armées de premier Empire ; BSHL N°55, Décembre 2003 (Jean-Baptiste DESHAYES)
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1223.
FOURNIER Dominique : les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie noirmandes ; BSHL n°61, décembre 2006. p 38.
PAUMIER Henri : Pour l’histoire du papier. Les moulins des papetiers du Pays d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°82, juin 2003.
ROSENPLÄTER Johannès : Trois villages du Sud Pays d’Auge : (La Chapelle Yvon, La Cressonnière et La Croupte), étude démographique, sociale et économique. Mémoire de Maîtrise CAEN, 1999.
SICOT A., Monographie communale de la Chapelle-Yvon, Ms. 1886, 156 p.
= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9408
Revue Le pays d’Auge:
Henri Pellerin La formation chirurgicale de la Chapelle-Yvon 1954
Henri Pellerin Les tours de l’église de la Chapelle-Yvon: architecture romane 1971

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
La Chapelle-Yvon, Capella-Yvonis.
Le seigneur qui a donné son nom à cette église, dont il fut sans doute le constructeur, n’a pas trouvé place dans l’histoire.
Il est probable que c’est son oeuvre qui subsiste encore aujourd’hui, car, dans son ensemble, l’église de la Chapelle-Yvon appartient à la période romane.
Le pignon occidental montre, dans le plein des murs soutenus par deux contreforts plats, l’appareil bien caractérisé en feuilles de fougère. La porte a été percée seulement au XVIe siècle. L’entrée primitive devait exister au centre du mur méridional, où sont restés, au milieu des reprises postérieures, quelques claveaux sculptés d’étoiles. Une partie du mur avec un contrefort appartient aussi à l’époque romane.
On y voit des briques longues, semblables aux briques romaines, mais plus grossièrement modelées. Le surplus, parementé en grand appareil, date seulement du XVIe siècle avec les deux fenêtres cintrées qui y sont pratiquées. Les deux autres ouvertures consistent en une grande baie moderne et en une fenêtre ogivale à tracerie flamboyante. Le mur latéral du nord, comme toujours, est resté mieux caractérisé.
Deux contreforts plats le soutiennent; mais les ouvertures sont modernes.
Le choeur ne date que du XVe siècle, il est à chevet droit ; une seule fenêtre mérite d’être signalée, c’est l’ogive subdivisée par un meneau qui s’ouvre dans le mur du sud.
De ce côté s’élève la tour, disposée entre choeur et nef et faisant saillie de moitié environ de son diamètre. C’est une construction rectangulaire assez massive, composée d’un blocage de silex non taillé et de grison. Deux contreforts buttent le mur méridional ; un seul est apparent à l’ouest et à l’est. La corniche se compose d’un quart de rond avec une plate-bande. Un clocher en charpente du XVe siècle couronne cette tour. Il est octogone, revêtu d’essente, avec des lucarnes sur quatre des faces. La seule ouverture de la tour est une fenêtre cintrée à deux rangs de claveaux de pierre blanche extradossés. Une tête sculptée en haut-relief forme clef à la première rangée. Cette tour est, sans aucun doute, contemporaine de la nef.
L’intérieur, affligé d’un bain de badigeon criard, n’offre rien de remarquable. Les voûtes sont en merrain avec charpentes apparentes. L’arc triomphal date du XV » siècle; il consiste en une ogive à moulures prismatiques soutenue par deux piliers semi-cylindriques. Les trois autels sont insignifiants.
On voyait autrefois, au retable de l’Épître, un tableau représentant saint Biaise, peut-être sans grand mérite artistique ; mais, au bas, était un blason de donateur qui lui donnait une valeur historique. Ce blason était de gueules au chevron d’argent accompagné de 3 merlettes de même. A la place, on a pendu une toile moderne, due à la munificence du baron André Despériers.
Aux fenêtres ogivales restent quelques fragments de vitraux, bordures de la Renaissance, cartels entourés d’amours et autres motifs, et un petit sujet fort décoloré qui représente le martyre de saint Blaise.
Diverses statues méritent d’être signalées, surtout une Vierge de la Renaissance avec l’Enfant-Jésus vêtu d’une longue robe, pressant dans ses mains une colombe.
Le clocher renferme deux cloches anciennes : l’une vient du Besnerey, et j’en réserve l’inscription pour l’article de cette paroisse. L’autre porte les lignes suivantes:
LAN 1788 IAI ETE BENIE PAR Me IOSEPH PHILIPPE LE MONNIER DE
LA MAITRÉE CURE DE CE LIEU ET NOMMEZ MAGDELEINE PAR TRES HAUT ET
TRES PUISSANT SEIGNEUR ANTOINE FRANCOIS DE QUITRY BRIGADIER DES
ARMÉES DU ROY ET PAR TRES HAUTE ET TRES PUISSANTE DAME MAGDELEINE
CHARLOTTE DE RIQUEL DE CARAMAN EPOUSE DE TRES HAUT ET TRES PUISSANT
SEIGNEUR VICTOR IACQUES GUI GEORGE HENRY DE CHAUMONT MARQUIS
DE QUIIRY.
LE Sr PIERRE LECUIER TRESORIER COMPTABLE. IEAN COPIE MA FAITE.

L’église de la Chapelle-Yvon est sous-l’invocation de Notre Dame. Elle faisait partie du doyenné d’Orbec. Les pouillés du XIVe siècle indiquent, comme patron, le seigneur du Besnerey; ceux des siècles suivants portent simplement le seigneur du lieu : dominus loci.
La chapelle-Yvon était un plein fief de haubert. En 1562, il appartenait à maistre Pierre des Hayes ; en 1581, à Jacques des Hayes, sieur de Gassart. Au XVIIe siècle et jusqu’à la Révolution, on le trouve en la possession des Chaumont de Quitry, barons d’Orbec.

Promenade dans le canton d’Orbec-en-Auge – R.GUIBLAIS.
La Chapelle-Yvon, qui appartenait autrefois au canton de Courtonne-la-Ville, a été rattachée au canton d’Orbec par arrêté du 6 brumaire de l’an X (29 Octobre 1801). En 1790, la commune du Besneray, ayant été dissoute, lui fut rattachée.
La Chapelle-Yvon doit son nom à un seigneur du Haut Moyen Age qui fit construire l’église et qui donna, en même temps, son nom au village.

Notices sur diverses localités du département du Calvados par A. Guilmeth
Il est à remarquer que la plupart des médailles que nous venons de citer datent toutes du Haut-Empire ; il en est de même de beaucoup d’autres, trouvées dans les bois de Bienfaite, de Tordouet et de la Chapelle-Yvon.

CAUMONT A. de, Notes manuscrites,leg Travers, 1941, A.D. 14., F.6029
médailles romaines trouvées dans le bois de M. de Quitry. » S’agit-il de la même découverte que celle signalée par A. Guilmeth ?

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

31. – Le 14 mai 1697, vu l’attestation du sr. Poplu, curé de Mailloc, et du sr. Monthoure, vicaire de la Chapelle-Yvon, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Dubuisson et Catherine Gaillard.

213. – Le 10 décembre 1697, le seig. évêque nomme Me. Germain Morin, pbre. de ce diocèse, au bénéfice-cure de la Chapelle-Yvon, vacant par la mort de Me. Olivier Vimonf, pbre. dernier titulaire.

248.- Le 28 décembre 1697, la nomination à la cure de la Chapelle-Yvon appartenant au seig. du lieu, Msr. François de Chaumont, seig de Lecques, Gaillon, St-Michel et autres places, lieutenant de Nos Seigneurs les Maréchaux de France au diocèse de Ledève, et aussi seig. patron de la Chapelle-Yvon, représenté par Mesr. Guy de Chaumont, son frère, Chev., marquis d’Orbec, seig. de Bienfaite, Tordouet, Le Ronceray, Quitry, baron de Péral, présentement en son château de Bienfaite, nomme aud. bénéfice de la Chapelle-Yvon, vacant par la mort de Me. Olivier Vimont, pbre, dernier titulaire, la personne de Me. Philippe Soumillon, pbrë du diocèse de Séez.

299. – Le 10 mars 1698, les vicaires généraux du seig. évêque donnent à Me. Philippe Soumillon, pbrë du diocèse de Séez, la collation de la cure de la Chapelle-Yvon.

20. – Le 19 févr. 1699, vu l’attestation du sr. Le Bas, curé de St-Martin-de-Mailloc, et du sr. Soumillon, curé de la Chapelle-Yvon, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Garnier «faisant profession de tenir les petites escholles», cy devant demeurant en lad, parr, de St-Martin et résidant depuis deux ans en celle de la Chapelle-Yvon, d’une part, et Barbe Houet, « n’ayant aucune profession que de filer.»

497. – Le 18 juillet 1702, vu l’attestation du sr. Soumillon, pbre, curé de la Chapelle-Yvon, et du sr. Barroy, pbrë, vicaire de St-Marlin-de-Mailloc, dispense de bans pour le mariage entre Toussaint Blondel et Agnès Leliquerre.

839. – Le 28 août 1703, la nomination à la cure de N.-D. de la Chapelle-Yvon appartenant au seig. du lieu, Mesr. François de Chaumont, chev. seig. de St-Michel, Lunel, la Chapelle-Yvon et autres lieux, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me. Philippe Soumillon, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Thomas Dionis, pbrë, demeurant à Tordouet. Fait au château de la Cressonnière appartenant à Monseig. le chevalier de Melun.

115. – Le 5 nov. 1703, le seig. éveque donne à Me. Thomas Dionys, pbrë de ce diocèse, la collation de la cure de la Chapelle-Yvon, vacante par la mort de Me. Philippe Soumillon, dernier titulaire.
Le 3 janvier 1704, le sr. Dionys prend possession dud. bénéfice, en présence de Me. Richard Le Michel, pbrë, curé de St-Denis-de-Mailloc et doyen rural d’Orbec ; noble et discrète personne Me.Charles d’Assy, pbrë, curé du Bêneré ; Me. Nicolas Duval, curé du Ronceray ; Me. Nicolas Le Front, curé de Tordouet; Me. Michel Poplu, curé de St-Julien-de-Mailloc; Me. Nicolas Jourdain, pbrë de Tordouet ; Me. Jean Bernays, pbrë, vicaire de Tordouet; Me. Pierre Costard, pbrë, vicaire du Ronceray, et Me. François Esmont, sr. de la Rosière, avocat, de la parr. de la Chapelle-Yvon.

Curés. – 0, Vimont – G. Morin, IV. 213. – P.Soumillon – T. Dionls.
Vicaire,- N. Montoure.
Patron. – Le seigneur du lieu. – F, de Chaumont.
Notables. – F. Esmont de la Rosière – M.Boudin – P, Garnier.
Petites Ecoles. – P. Garnler.

284. – Le 31 août 1712, dispense de bans pour le mariage entre Antoine de Brossard, Esc. sr. du Mesnil du Rondval, fils de feu Nicolas de Brossard, Esc. sr. du Mesnil, et de demll. Catherine de Mannoury, de la parr. de St-Ouen-le-Hoult, d’une part, et dame Anne Foucques, fille de feu Henry Foucques et d’Elisabeth de la Bove, de la parr, de la Chapelle-Yvon.

Curé. – T. Dionis.
Notables. – H. Foucques.

1396. – le 22 mai 1733, la nomination à la cure de N.-D. de la Chapelle-Yvon appartenant au seig. du lieu, haut et puissant seigneur, Me. Antoine de Chaumont, chev. seig. et patron des parr. de la Chapelle-Yvon, Tordouet, le Roncerey en Normandie, Lesques, St-Michel et autres lieux en Languedoc, nomme à lad. cure de la Chapelle-Yvon, vacante par la mort de Me. Thomas Dionis, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Adrien Fleury, pbrè de ce diocèse. Fait à Bienfaite, au château dud. seig. marquis de Quitry.
Le 23 mai 1733, le seig. évêque donne aud. sr. Fleury la collation dud. bénéfice.
Le 24mai 1733, le sr. Fleury prend possession de la cure de la Chapelle-Yvon, en présence de Me. François Morel, pbrë, vicaire du lieu; Me. Guillaume Tulou, pbrë, curé de Tordouet; François Esmont, sr.de la Rosière, et autres témoins.

31. – Le 7 juin 1741, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste-François Esmont, Esc. sr. de la Rosière, l’un des deux cents gendarmes de la garde du roy, fils de feu François Esmont. sr. de la Rosière, et de feue demll. Louise Le Couturier, de la parr. de la Chapelle-Yvon, d’une part, et noble demll. Marie-Anne de la Houssaye, Esc. sr. des Monts, et de feue damll. Thérèse Simon, de la parr. de la Vespière.

436. – Le 14 mars 1743, Me. Jean-Jacques de Senoy, sr de la Sauvagère, cons. et procureur du roy en l’élection de Lx, demeurant parr. St-Jacques, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Jean Montoure, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Jean Montoure, laboureur, demeurant à la Chapelle-Yvon, et Guillaume Montoure, aussi laboureur, demeurant à St-Pierre-de-Mailloc.

160. – Le 20 janv. 1744, la nomination à cure de N.-D. de la Chapelle-Yvon appartenant au seig. du lieu, le roy, à cause de la garde noble des enfans du sr. de Chaumont Quitry, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Adrien Fleury, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Pierre Branley, pbrë de Berthouville, diocèse de Lx.
Le 12 avril 1744, les vicaires généraux du seig. évêque donnent aud. sr. Branley la collation dud. bénéfice.
Le 30 mai 1744, le sr. Branley, demeurant à Paris, rue St-Jacques, parr. St-Etienne-du-Mont, et représenté par Msr. François de Scvrey, pbrë, curé de St-Cyr-du-Ronceray, prend possession de la cure de la Chapelle-Yvon, en présence de Me. Jean-Baptiste Vatteville, pbrë, desservant led. bénéfice, et autres témoins.

Curés. – T. Dionis – A. Fleury – P. Branley.
Vicaire. – F. M. Morel.
Prêtre desservant. – J.-B. Vatteville.
Patron. – Le seigneur du lieu. A. de Chamont – Leroy ob tutelam.
Notables. – F. Esmond de la Rosière – J.B.F Edmond de la Bucardière.

259. – Le 25 mai 1750, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Antoine-Adrien-Charles Le Bas Esc. sr. du Rouvray, cons. du roy, maître ordinaire en sa cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, fils de feu Mesr. Adriea Le Bas Esc. cons. du roy, auditeur en la même cour, et de damll. Charlotte de Valois, de la parr. de la Chappelle-Yvon, d’une part, et damll. Elisabeth-Antoinette Le Vasseur, fille de Mre. Jean Le Vasseur Esc. contrôleur de la Maison du roy, et de dame Antoinette-Catherine de Percherye (?), de la parr. St-Nicolas
de Paris.
16. – Le 8 nov. 1750, vu les attestations du sr. Branley, curé de la Chapelle-Yvon, du sr. Bardel, curé d’Orbec, et du sr.Jean Deshayes, pbfë de la Couture de Bernay, dispense de bans pour le mariage entre Me. Louis-Charles Gosselin, fils de feu Me. Robert Gosselin et de dame Jacqueline Amiot, de lad. parr, de la Couture, d’une part, et damll. Marie-Elisabeth Esmont, fille de feu François Esmont, sr.de la Rosière, et de dame Marie-Françoise Sauvage, originaire de la Chapelle-Yvon et demeurant à Orbec depuis huit mois.

14. – Le 4 sept. 1754, Pierre Jourdain, marchand, demeurant à la Chapelle-Yvon, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. François le Normand, acolyte de lad. parr. afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Orbec.

41. – le 1 févr. 1757, dispense de bans pour le mariage entre François Esmont, Esc. sr. de la Rosière, officier au régiment de cavalerie de Noailles, fils de feu François Esmont, sr. de la Rosière, et de dame Françoise Sauvage, de la parr, de la Chapelle-Yvon et demeurant à Orbec depuis plus de six ans, d’une part, et dame Hélène-Angélique Léger, Vve. du sr. de la Teillard, fille de feu Jean-Gilles-Etienne Léger, Esc., commensal de Sa Majesté, et de dame Catherine Barbier, de la pair, de Long (des-Bois) (?), diocèse de Chartres.

Curé. – P. Branley.
Clerc. – F. Le Normand.
Seigneurs et notables. – F. Esmont de la Rosiere- F. Esmont – A. Le Bas du Rouvray – A.A.A Le Bas.

284. — Le 22 janv. 1782, la nomination à la cure de la Chapelle-Yvon, appartenant au seig. du lieu, noble dame Marie-Victoire de Margeot, Vve de haut et puissant seig. Jacques-Guy-Georges-Henry de Chaumont, marquis de Guitry, ancien chef de brigade des gardes-du-corps du roy, mestre-de-camp de cavalerie, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis ; tutrice honoraire de ses enfants mineurs, barons d’Orbec et de Bienfaite, seig. et patrons de Tordouet, les Roncerés, la Chapelle-Yvon, les Noës, Monney et autres lieux en Normandie, barons de Lecques, seigneurs fonciers en toute justice de St-Michel de Caillo, Saussan, Pignan, Fabrègues et autres lieux en Languedoc ; donataire de Monsieur frère du roy, de la garde-noble de ses enfants mineurs, ainsi que des patronages de bénéfices-cures dépendant de leurs fiefs, demeurant au château de Bienfaite, nomme à lad. cure de la Chapelle-Yvon, vacante par la mort de M. Pierre Branley, dernier titulaire, la personne de M. Jacques-Augustin Maris, pbre, curé de Druval. Fait et passé à Lx, en la maison canoniale de M. de la Cauvinière, chanoine de Lx et conseiller de grande chambre au parlement de Normandie, demeurant parr. St-Germain, « au coin des rues du Bouteiller et du Cerf. »
Le 4 mai 1782, le seig. évêque donne aud. Sr. Maris la collation dud. bénéfice.
Le 21 oct. 1782, le Sr.Maris prend possession de la cure de la Chapelle-Yvon, en présence de Me Jean-Baptiste-Robert Armenoult, pbre, desservant lad. parr., et autres témoins.

8. — Le 28 nov. 1782, M. Jacques-Augustin Maris, pbre, curé de Druval et de N.-D. de la Chapelle-Yvon,demeurant à Druval, résigne purement et simplement lad. cure de la Chapelle-Yvon entre les mains du seig. évêque, afin qu’il y soit pourvu par qui do droit. Fait et passé à Lx.
Le 4 décembre 1782, la nomination à la cure de N.-D. de la Chapelle-Yvon appartenant au seig. du lieu, haute et puissante dame Marie-Victoire de Margeot, Vve de Mes. Jacques-Guy-Georges-Henry de Chaumont, marquis do Guitry, ancien chef do brigade des gardes-du-corps du roy, mestre-de-camp de cavalerie, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, lad. dame tutrice honoraire de ses nobles enfants mineurs, barons d’Orbec et de Bienfaite, seig. et patrons de Tordouet, les Roncereys, la Chapelle-Yvon, les Noes, Monnay et autres lieux en Normandie, barons de Lecques, seig. fonciers en toute justice de St-Michel, Gailhan, Saussan, Pignan, Fabrègucs on Languedoc et autres lieux, demeurant au château de Bienfaite, nomme à lad. cure de la Chapelle-Yvon, la personne de M. François-Charles Deshayes de Bonneval, Esc. pbre du diocèse de Lx, chanoine prébende non distributif d’Ecajeul en la Cathédrale de Lx. Fait et passé à Lx, au palais épiscopal.
Le même jour, le seig. évêque donne aud. Sr. Deshayes de Bonneval la collation dud. bénéfice.
Le 11 déc. 1782, le Sr. Deshayes de Bonneval prend possession de la cure de la Chapelle-Yvon, en présence do M. Jean-Baptiste-Robert Armenoult, pbre, desservant lad. parr. et autres témoins.

4. — Le 23 déc. 1784, la nomination à la cure de N.-D. de la Chapelle-Yvon appartenant au seig. du lieu, haute et puissante dame Marie-Victoire de Margeot, Vve de haut et puissant seig. Jaques-Guy-Georges-Henry de Chaumont, marquis de Guittry, tenant de Monsieur, frère du roy, la garde noble de ses enfants mineurs et agissant en leur nom et au sien, nomme à la Lad. cure vacante parla démission de Mrs. Francois-Charles Deshayes de Bonneval, pbre, chanoine prébende d’Ecajeul, curé des Roncerés et dernier curé de la Chapelle-Yvon, personnelle M. Joseph-Philippe Le Monnier de la Haitrée, pbre de ce diocèse, vicaire de Pennedopie. Fait et passé au château de Bienfaite, en la demeure de Madame la Marquise et en présence de M. Pierre Le Petit de Montmirel, garde-du-corps de Monsieur, présentement au château de Bienfaite, et de Mes. Gabriel-Charles Hauvel, conseiller-secrétaire du roy. Maison et Couronne de France en la chancellerie près le parlement de Dijon, demeurant on sa terre, parr. de St-Germain-la-Campagne.
Le 30 décembre 1784, M. Collignon, vic. Gl, donne aud. Sr. de la Haitrée la collation dud. bénéfice.
Le 9 janv. 1785, le Sr Le Monnier de la Haitrée prend possession de la cure de la Chapelle-Yvon, en présence de plusieurs habitants de la parr.

327. — Le 23 décembre 1784, Mesr. François-Charles Deshayes de Bonneval, pbre, curé de la Chapelle-Yvon et de St-Cyr-des-Roncerés, résigne purement et simplement lad. cure de la Chapelle-Yvon entre les mains du seig. évêque, afin qu’il y soit pourvu par qui de droit. Fait et passé au château de Bienfaite en la demeure de Madame la marquise de Guitry, eu présence de Mes. Pierre Le Petit de Montmirel, garde du-corps de Monsieur, demeurant à Versailles à l’hôtel des gardes-du-corps, et de Mesr. Gabriel-Charles Hauvel, conseiller-secrétaire du roy, Maison et Couronne de France en la chancellerie près le parlement de Dijon, demeurant en sa terre, parr. de St-Germain-de-la-Campagne.

161. — Le 25 janv. 1786, Nicolas Benoit, marchand, demeurant à la Chapelle-Yvon, constitue 150 livres de rente en faveur de M. Pierre Montoure, acolyte du diocèse de Lx, (parr. de St-Pierre de Mailloc), afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Orbec, en l’étude de M.Gueslin

140 — Le 20 octobre I788, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Antoine-Adrien-Charles Le Bas, Esc. Sr. du Rouvray, veuf de demll. Elisabeth-Antoinette Levasseur, et fils de M. Adrien Le Bas et de demll. Charlotte Levallois, demeurant ordinairement à Rouen et résidant depuis plus d’un an à la Chapelle-Yvon, d’une part, et demlle. Marie-Augustine-Julie do Grecy, fille mineure de M. François Philibert Esc. Sr. des Linières, originaire de la parr. de N.-D. de la Couture de Bernay et demeurant aussi depuis quelques mois en celle de la Chapelle-Yvon.
Suit la dispense de parenté du 3° degré obtenue en cour de Rome par les parties.

Curés.- P. Branley – F.C. Deshayes de Bonneval – J.Ph. Le Monnier de la Haitrée.
Prêtre desservant J.-B-R Armenoult
Patron. — le seigneur du lieu.— M.-V. de Margeot Vve de Chaumout-Guitry
Seigneur et notable X. Benoist – A.-A.-C. le Bas du Rouvray

DIVERS:
– Deux descriptions de l’église dont une du 17 octobre 1853 et l’autre du 21 octobre 1858
– Dessin d’un écusson sur un tableau de St Nicolas dans l’église de la Chapelle Yvon.
– Mention sur la cloche : L’an 1788 j’ai été bénie par Messire Joseph Lemonnier de la Haitrée, curé Magdelaine par Très Haut et Puissant Seigneur Antoine Anne François de ….
– Etat des fiefs de 1559 : illisible
– Recherche de 1524 : néant
– Arrière-ban de 1562 : Olivier de St Ouen, seigneur de Tordouet et de la Courdoville (note la Courdoville fief à la Chapelle Yvon d’après Monsieur Rioult de Neuville) Maistre Pierre des Hayes écuyer seigneur de la Chapelle Yvon.
6 juillet 1581 : aveu rendu à Noble Homme Jacques Deshais, sieur de Gassard et de la Chapelle Yvon
– Henry de Chaumont, chevalier, seigneur et baron de Lesques, St Michel et Tordouet, maître de camp d’un régiment de 20 compagnies et à cause de Haute et Puissante Dame Louise de Boucquetot, son épouse, seigneur et baron d’Orbec, Bienfaite et la Chapelle Yvon. 18 juillet 1639, 29 juillet 1648, janvier 1664, 8 février 1666.
– Jacques Anthoine de Chaumont, chevalier seigneur marquis de Guitry, baron d’Orbec, Bienfaite, Tordouet, Lesques, St Michel en Languedoc, Coudehards, la Chapelle Yvon et autres lieux.
– 25 juillet 1722, 3 juillet 1723, 19 décembre 1732, 1er février 1734, 7 mai 1734, 26 mars 1734,
– 9 avril 1721 et 17 octobre 1722.
– Anonyme du Fay veuve et héritière de Jacques de Chaumont, marquis de Guitry, tutrice de ses enfants mineurs 3 septembre 1739.
– Jacques Guy Georges Henry de Chaumont, marquis de Guitry, maître de camp de cavalerie, chevalier de St Louis, baron d’Orbec, Bienfaite, seigneur et patron des paroisses de Tordouet, le Ronceray et la Chapelle Yvon, baron fossier de St Michel, seigneur de Lesques, Fabrèges, Gailhan, Saussan, et Pignan en Languedoc. 23 juin 1771, 12 août 1771.
– Le marquis de Guitry avait épousé Haute et Puissante Dame Marie Victoire de Margeot suivant un acte du 17 octobre 1774.

1562
p. 68 13 – Olivier de Saint-Ouen, écuyer, seigneur de Tordouet et de Courdoville (La Courdouville, fief à La Chapelle-Yvon. Note de M. Rioult de Neuville.) LVI l.
= P.-F. LEBEURIER, Rôle des taxes de l’arrière-ban du bailliage d’Evreux en 1562 avec une Introduction sur l’histoire et l’organisation du ban et de l’arrière-ban, Evreux-Rouen, Huet-Lebrument, 1861, In-12, 167 p.

1565, jeudi 26 avril – Tordouet
Noble personne Me Loys Duboys, chanoine de Lisieux et curé de Cambernon, demeurant à Lisieux, rend et remet ès mains de noble homme Olivier de Saint-Ouen, seigneur de Tordouet, le fief, terre et seigneurie de Monnay, assis et situé aux paroisses ded. lieu de Tordouet, Saint-Cyr-du-Ronceray, La Chapelle-Yvon et environs et en état que led. Duboys l’a eu et acquis de noble personne Me Guy de Saint-Ouen, curé de Saint-Martin-de-l’Espinay-Tesson, de présent demeurant à Lisieux, lors seigneur dud. fief et seigneurie de Monnay, oncle dud. seigneur de Tordouet, duquel ledit fief est tenu. Selon les lettres du 18 août dernier led. Duboys avait acquis led. fief moyennant la somme de 500 livres.
= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville.

1704 27 janvier
Vente faite par Jean Montoure, marchand bourgeois d’Orbec à Pierre Bardel de Saint-Julien-de-Mailloc, de diverses pièces de terres situées en la paroisse de la Chapelle-Yvon et de Saint-Pierre-de-Mailloc, tenues en partie de la seigneurie dudit lieu de la Chapelle-Yvon, en partie de la seigneurie de Courthonne, et la pièce située en la paroisse de Saint-Pierre-de-Mailloc relevant du Marquisat de Mailloc
En marge est écrit : reçu le treizième du présent contrat ce 25e d’août 1705
signé : Alexandre de Belleau

1761
Archives SHL 1F62 1761, 20 septembre_
François Nehoux, blatier, demeurant en la paroisse de Besnerey, vend à Jean Lenormand, fils Jacques, laboureur demeurant en ladite paroisse, une pièce de terre en pasture située sur la paroisse de la Chapelle-Yvon.

1773 – Archives SHL.
1F410 : 29 juin 1773 : Marie Conard de La Chapelle Yvon, vend à Michel Héribel, tisserand de St Martin de Mailloc, une pièce de terre et bâtiment à St Martin.

« Analyses et transcriptions … »
– p.27 – 29 juillet 1648
contestation de terrain de diverses pièces de terre entre Messire HENRY de CHAULMONT chevalier et baron de LECQUES, BENFAITE, LA CHAPELLE-YVON et TORDOUET et Monsieur Maistre François de MOGES seigneur de Préaux et du Besneray
p.9 -11 mai 1452

L’exercice de ces droits, auxquels la vanité des seigneurs attachait une grande importance, soulevait souvent des difficultés et occasionnait des procès. Il en fut ainsi, à la Chapelle-Yvon, le 28 octobre 1694.
On célébrait dans l’église la fête de Saint-Simon et Saint-Jude. Maître Jean Lebas, sieur du Longpré, conseiller du roi, élu en l’élection de Lisieux, venait de se placer, ainsi que sa femme, dans le banc qu’il tenait à fieffe du trésor, quand un gentilhomme de la paroisse, Etienne des Hayes, les insulta grièvement en présence des fidèles réunis.
N’ayant pas trouvé la chaise dont il se servait quelquefois pour s’asseoir sur les marches de l’autel de Saint-Jean, il lui dit : « Mordieu! est-ce que tu as pris ma chaise? » Et comme le conseiller élu lui répondait: « Je ne l’ai même pas vue », il s’écrie: « Il faut que je te retire de ce banc et que je te traîne comme un barbet ». Et comme ses deux paroissiens se prenaient aux cheveux, le curé, maître Olivier de Vimont, enlève promptement sa chasuble et vient mettre le holà.
Alors le scandale fut à son comble, car le gentilhomme accabla de sarcasmes Jean Lebas et sa femme en disant : « Tu es d’une classe inférieure à la mienne, un fils de purin, et ta femme une froctière, une fileuse de laine ». Son épouse enchérissait à son tour : « Mon mari est de grande qualité et doit l’emporter, votre place est au bas de la nef au-dessous des fonds baptismaux ». L’affaire se termina devant le tribunal du lieutenant du bailli à Orbec. On déplorait de pareils scandales, qui faisaient dire à un contemporain :
« C’est un des malheurs de notre siècle, que le rang n’est en lieu quelconque si opiniâtrement recherché qu’en la maison de Dieu, où l’humilité nous est le plus commandée ».

Catalogue des gentilshommes de Normandie – par Louis de La Roque et Edouard de Barthélemy.
Mme de Margeot, tutrice du sieur de la Chapelle-Yvon.

Chemin de fer de Lisieux à Orbec : petit guide du promeneur et du touriste – par Amédée Tissot
LA CHAPELLE-YVON : Renseignements géographiques et industriels.
— Son histoire. — Son église. — Le Besnerey. — Le paysage.

LA CHAPELLE-YVON, commune du canton d’Orbec, à 7 kilomètres de cette ville et à 13 kilomètres de Lisieux. Sa superficie est de 697 hectares et sa population de 625 habitants. Elle est arrosée par l’Orbiquet et une autre petite rivière, qui prend sa source à Tordouet.
Il n’y a pas moins de neuf établissements industriels à la Chapelle-Yvon, et ils occupent en moyenne 120 à 150 ouvriers. Ce sont : quatre filatures de laines, dont deux appartiennent à M. Dutheil aîné, une à M. Georges Dutheil, et l’autre à M. Martin ; — trois moulins à foulon, dont deux sont à M. Haimet, le troisième à M. Aubry ; — une filature de coton, appartenant à M. Puval, qui occupe à elle seule 60 ou 70 ouvriers.
C’est la seconde station, sur la ligne, avec gare pour voyageurs et pour marchandises.

LA CHAPELLE-YVON, Capella-Yvonis, tire son surnom de quelque seigneur du moyen âge, qui s’appelait Ivo, mais qui n’a laissé aucune trace dans l’histoire de la contrée.
C’était autrefois un fief de Haubert. Il appartenait, en 1562, à maître Pierre des Hayes ; en 1581, à Jacques des Hayes, sieur de Gassart. Depuis le XVIIe siècle jusqu’à la révolution, on le trouve en la possession de la famille de Chaumont de Quitry, baron d’Orbec.
L’ÉGLISE de la Chapelle-Yvon remonte, dans son ensemble, à la période romane ; mais le choeur et le clocher, en charpente, datent du XVe siècle. L’intérieur n’a rien de bien remarquable, sinon une statue de la Renaissance représentant la Vierge avec l’Enfant-Jésus, vêtu d’une longue robe, et pressant dans ses mains une colombe.
Aux fenêtres ogivales, il reste quelques fragments de vitraux, bordure de la Renaissance, cartels entourés d’amours et autres motifs, et un petit sujet fort décoloré, représentant le martyre de saint Blaise.
Cette église est placée sous le patronage de Notre-Dame.
La fête patronale se célèbre le 15 août.
La commune de la Chapelle-Yvon n’a pas été occupée par les Prussiens pendant la guerre de 1870-1871 ; mais, elle a été plusieurs fois visitée par eux, notamment les 22, 23 et 26 janvier et plus souvent encore pendant l’armistice. Ils ont réclamé une contribution de guerre de 16,326 fr. 25 c., menaçant de prendre des otages si cette contribution n’était pas payée au temps et lieu indiqués. C’était pendant l’armistice ; sur les réclamations des autorités, le Sous-Préfet de Lisieux télégraphia à Bordeaux pour protester contre cette violation des conditions de l’armistice. Le colonel prussien, qui commandait à Orbec, reçut des ordres, et la somme demandée ne fut pas payée.
Dès que le train s’éloigne de la gare de la Chapelle-Yvon, pour se diriger vers Orbec, il franchit un pont sous lequel passe un chemin vicinal, laissant à droite une usine tout en briques rouges et couverte en ardoises ; — à gauche une maison de ferme, qui a tout l’aspect d’un vieux manoir et dont l’un des pignons regarde obliquement la voie qui le touche presque.

Le fief de la Cauvinière appartenait, en 1469, à Jean du Vieu; il entra dans la famille Deshayes, en 1520, par le mariage d’Alix du Vieu avec Pierre Deshayes, seigneur de la Chapelle-Yvon : celui-ci est l’auteur des Deshayes de Forval, de Gassart et de Launay : c’est l’aînée de ces branches, celle de Forval, qui a possédé la terre de la Cauvinière jusqu’au milieu du siècle dernier, et a porté le titre de baron de la Cauvinière. Cette terre a appartenu depuis à la famille Riquier, puis à la famille Ribard, qui en est encore propriétaire.

Dictionnaire de la noblesse par De la Chenaye-Desbois et Badier.
VI. Geoffroy des Hais, qui s’y établit en 1490, et eut pour femme Perrine du Chesne-Varin, Dame de la Chapelle-Yvon, Avernes, la Saussaye. De ce mariage vint :

VII. Pierre des Hais, Seigneur de la Chapelle-Yvon, la Cauvinière et qui épousa, l’an 1520, Alix du Vieux, fille de Jean, Seigneur de Bellou, de laquelle il eut :
1. Pierre, qui suit;
2. Jacques, allié à Marie de Goulaffre, et auteur des branches de Gassard, de Launay et de Chiffretot ;
3. Et Thibaut, mort sans postérité.

VIII. Pierre des Hais, Seigneur de la Cauvinière, la Chapelle-Yvon, épousa, l’an 1544, Madeleine de Malherbe, fille de Jacques, dont :
1 . Gabriel, qui suit ;
2. Et Marguerite, mariée, en 1562, à Jean de la Houssaye, Seigneur du Plessis.

IX. Gabriel des Hais, Seigneur desdits lieux, fut Capitaine au Régiment de Saint- Denis, ensuite Guidon des Gendarmes de M. de Montpensier, fut tué au siège de Bernay. Il épousa, en 1581, Ambroise de Trihan, fille de Jean, Seigneur de Bourgeauville, de Fleurance de Pellevé, dont il eut :

X. Gabriel des Hais, II° du nom, Seigneur de la Cauvinière, Gentilhomme de la Chambre du Roi, Chevalier de son Ordre, qui épousa, 1° en 1614, Marie Baudouin, Dame de Préaux du Beneré, morte sans enfans; 2° en 1641, Françoise d’Espinai, fille de Jean, Seigneur de Campigny, Grandval, la Halboudière, de Madeleine Ozanne, dont :
1. Jean-Baptiste, qui suit;
2. Lanfranc – Charles, Seigneur de Forval, Colonel de Cavalerie au service de Pologne, Comte de Beregh, Envoyé pour le service du Roi en plusieurs Cours, mort à Soleure en 1704, charge des affaires du Roi;
3. Gabriel- Edme, Chevalier des Ordres de N.-D.-du Mont-Camel de Saint-Lazare de Jérusalem, Enseigne des Gardes de Mon- sieur, frère unique du Roi, mort en 1081 ;
4. François-Auguste, Prieur de Chêne-Galon, mort en 1712 ;
5. Marc-Aurèle, Prêtre, mort en 1694;
6. Madeleine, mariée avec Louis -Eudes de Colve ;
7. Et Marguerite, femme de Nicolas Malart de la Motte-Trémont

XI. Jean-Baptiste des Hais , Seigneur de la Cauvinière, se maria, en 1673, avec Marguerite d’Avesgo, fille de Maurice, Seigneur du Val-Heureux, d’Elisabeth Droullin- de-Ménil-Glaise. Leurs enfans furent :
1. LÉONOR, qui suit;
2. Charles-Emmanuel, Lieutenant des Vaisseaux du Roi ;
3. Et Marc-Antoine, Religieux à Chêne-Galon.

XII. Léonor des Hais, Ecuyer, Seigneur delà Cauvinière, épousa, en 1718, Marie Turel, fille de Jacques, Seigneur du Haucard, de Marie le Canu, dont:
I. Léonor-Jacques, qui suit;
3. Et Marie- Charlotte- Léonore, mariée, en 1754, à Nicolas-Adrien du Houlley, Seigneur de Courtonne.

XIII. Léonor-Jacques des Hais, Chevalier, Baron de Forval, s’est allié en 1742, avec Marie- Anne- Antoinette-Louise le Paulmier, fille de Louis, Chevalier, Seigneur de Giberville, de Marie – Antoinette de Doham, dont:
1. Léonor- Antoine-André, tué, le 13 Avril 1759, à la bataille de Berghen ;
2. Léonor, Chevalier, Seigneur de Forval, né le 3 Juin 1749;
3. Marie- Antoinette-Louise-Léonore;
4. Et Marie-Léonore.
Cette Famille a été maintenue dans sa noblesse, par Arrêt du Conseil du Roi, du 15 Avril 1666, ses titres justificatifs de noblesse ont été communiqués à M. d’Hozier de Sérigny, dit le Mémoire qu’on nous a fait passer.
Les armes : d’azur, à 3 faces d’argent.

3 – Archives ShL:

Arthème PANNIER – Dossier NE12 :
– Chapelle Yvon : Le Besnerey.

Fonds Michel COTTIN Série 11F A1.
– 11 FA – 33 – Divers
– 1761-1847 – La Chapelle-Yvon, Saint-Denis-de-Mailloc. Papiers divers concernant les Familles Cantrel et Cuillier, fabricants de frocs.

FONDS COTTIN 2019.
Carton 39: ACTES NOTARIÉS ORIGINAUX
Boîte archives Chapelle-Yvon (la) – 1628

Archives NEDELEC Communes.
Com.11.10 Chapelle-Yvon (La)

Enveloppe n°400 Divers
– 2 copies de tampons de paroisse (Saint Cyr du Rouvray, La Chapelle Yvon et Saint Pierre de Mailloc (originaux collection Mr et Mme Catherine – don de juillet 2014)

Prospection Christophe Maneuvrier 1991.
LA CHAPELLE-YVON (LA)
Dans la maçonnerie de la tour romane de l’église, à environ 1m50 de hauteur environ se trouvent plusieurs briques d’apparence romaine. Un site gallo-romain doit donc exister à proximité.

Carnets de Charles Vasseur :
Voir « analyses et transcriptions «
– p.27 – 29 juillet 1648
contestation de terrain de diverses pièces de terre entre Messire HENRY de CHAULMONT chevaler et baron de LECQUES, BIENFAITE, LA CHAPELLE-YVON et TORDOUET
– 2e fascicule – p.16 – 6 juillet 1581
aveu rendu par Jullian PYGNERAY de 7 pièces de terre en herbe tenues de la seigneurerie de la CHAPELLE-YVON de noble homme Jacques DESHAYS sieur de GASSART
-3e fascicule – P.18 1704 27 janvier
Vente faite par Jean Montoure, marchand bourgeois d’Orbec à Pierre Bardel de Saint-Julien-de-Mailloc, de diverses pièces de terres situées en la paroisse de la Chapelle-Yvon et de Saint-Pierre-de-Mailloc, tenues en partie de la seigneurie dudit lieu de la Chapelle-Yvon, en partie de la seigneurie de Courthonne, et la pièce située en la paroisse de Saint-Pierre-de-Mailloc relevant du Marquisat de Mailloc
En marge est écrit : reçu le treizième du présent contrat ce 25e d’août 1705 – signé : Alexandre de Belleau voir « Doyenné d’Orbec ».

– Insinuations
– Sous l’invocation de Notre Dame ;
– Curés:
Fleury 1764
P.Branley 1774
Jh.Ph.Le Monnier de la Haitrée 1784-1787.
F -O. Deshayesde Bonneval
Prêtre desservant: J.-B-R Armenoult
Patron. le seigneur du lieu M.-V. de Margeot Vve deChaumont-Guitry
Seigneur et notable. X. Benoist – A.-A.-C. le Bas du Rouvray

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

CHAPELLE HAUTE GRUE La

NOTES sur CHAPELLE-HAUTE-GRUE

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Archives du Calvados.
La Chapelle-Haute-Grue (Calvados ; jusqu’en 2015)
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14153
Histoire administrative :
A partir du 1er janvier 2016 La Chapelle-Haute-Grue forme avec Sainte-Foy-de-Montgommery, Saint-Germain-de-Montgommery et La Brévière la commune nouvelle de Val-de-Vie à partir (chef-lieu dans l’ancienne commune de Sainte-Foy-de-Montgommery), par l’arrêté préfectoral du 22 décembre 2015.
EP La Chapelle-Hautegrue (Calvados).

HAUTE-GRUE, chapelle d’une église de Lisieux. Parochia de Hastegru, 1417 (magni rotuli, p. 279).
Chapelle Hantegru. La Chapelle-Hautegrue.

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – XIV.
672. — La Chapelle-Haute-Grue (Livarot, C.) : Capella 1233 : orig., Arch. Calv., H 6584 bis ;
Capella Hate Gru [fin du XI s. ou début du XIV e d’après l’écriture] : mention au verso de l’acte de 1233.
Le déterminatif est apparemment un nom de famille, impossible à identifier en raison du caractère particulier et tardif de la référence.

Chapelle-Haute-Grue (La), h. canton de Tortisambert.-
Capella Hastegru, XVI° siècle (pouillé de Lisieux, p. 56).
Chapelle-Hautegru 1579 (ibid. p. 57; note).
Par. de Saint-Pierre, unie aujourd’hui. pour le culte à Tortisambert; patr. le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Livarot.
Génér. d’Alençon,
élect. d’Argentan,
sergent. de-Trun.

Dictionnaire topographique du département du Calvados – C. HIPPEAU
Fiefs de la Chaquelière et de la Fanantière, s’étendant sur la Chapelle-Hautegrue et sur Montgommery.
Le fief de la Chapelle-Haute-Grue, relevant de celui de la Chaquelière , s’élendait à la Brevière, à Sainte-Foy et à Saint-Germain-de-Montgommery.

CHAPELLE-HAUTE-GRUE ( LA ), h. commune de Tortisambert Capella Hastegru – XVIe siècle ( pouillé de Lisieux, p. 56 ) – Chapelle-Hautegru – 1579 ( ibid. – p. 57, note )
Paroisse de Saint-Pierre, unie aujourd’hui pour le culte à Tortisambert; patr. le seigneur ; Dioc. de Lisieux, doyenné de Livarot. Généralité d’Alençon, élection d’Argentan, sergenterie de Trun ».

Lieux-dits de La HAUTE-GRUE:
Cimonniere (La), Cour-Criquet (La), Huquette (La), Tourneur (LE), VERSENT (LE), Vorcent (LE),

1 – Bibliographie.
2 – Pièces justificatives.
3 – Archives ShL.
4 – Le manoir de Caudemonne :

1 – Bibliographie.

CAUMONT Arcisse de,  Statistique monumentale  – t. IV, pp. 638-640
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III page 638
COTTIN Michel, « Notes sur la Chapelle-Haute-Grue »,  Bulletin du Foyer rural du Billot, Mars­1993, N° 43, pp. 7-15
COTTIN Michel : Le manoir de Caudemonne, Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 79, septembre 2002-
DUVAL Louis,  Argentan et ses environs durant la Ligue  – Argentan, Imp. ­du Journal de l’Orne, 1897. In-8°, 15 p. «= AD. Orne 2335
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page1095.
FORMEVILLE Henry de,  Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux -­ Lisieux, E. Piel, 1873, t. I, pp. lxx-lxxj
FOURNIER Dominique : les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie normandes ; BSHL n°61, décembre 2006. p.56.
HIPPEAU C.,  Dictionnaire topographique du département du Calvados  -­Paris, Imp. Nationale, 1883. In-4°, 330 p.; p. 66
Isabelle JOUAN Isabelle, dir.,  Pays d’Auge – Un terroir, un ­patrimoine  – Guide des cantons de: Lisieux II, ­Saint-Pierre-sur-Dives, Livarot, Orbec  – (1989), pp. 25-26
LECHAUDE d’ANISY,  Extraits des Chartes et autres actes normands qui se ­trouvent dans les Archives du Calvados… accompagné d’un Atlas  -­dans  MSAN  – t. VII, 1834, n° 257, p. 438
MANEUVRIER Christophe, « A propos du manoir de Caudemonne: un exemple ­d’habitat seigneurial déplacé à la fin du Moyen Age »,  HTPCSPSD  – Mars­1993, N° 43, pp. 17-18
Jack MANEUVRIER,  Caudemonne et Jacques de Gaultier des Authieux, ­grand-père de Charlotte Corday  – note dactylographiée – août 1971 –
= M.C. Dossier Montpinçon.
MANEUVRIER Jack : Les saints réputés guérisseurs du canton de Saint Pierre sur Dives. Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 91, septembre 2005.
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton. (Montgommery)
PIEL abbé,  Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations­ ecclésiastiques de l’ancien diocèse de Lisieux  – Lisieux, Lerebour, t.­I à V.
Rerum gallicarum et francicarum scriptores, querimonniae Normannorum­anno 1247  – Ed. Léopold Delisle in  Recueil des historiens de la France – t. 24, 1 ère  partie, Paris, 1904; cité par Ch. Maneuvrier.

2 – PIECES JUSTIFICATIVES.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

La Chapelle-Haute-Grue, Capella de Hastegru, de Hastagou.
L’église n’est plus consacrée au culte. La commune de La Chapelle a été réunie, pour le spirituel, à celle de Tortisambert.
D’après l’analyse que Mr Pannier a bien voulu me communiquer, l’église date du XVIe siècle. Les fenêtres carrées, à arc surbaissé, ont été ouvertes vers le milieu du siècle dernier, ainsi que le porte l’inscription suivante gravée sur une des fenêtres du choeur :
L’AN 1747. G. L. ROY.
Le portail occidental est surmonté d’un gable recouvert en essente. La porte principale est placée au nord.
Le clocher, à l’extrémité orientale de la nef, est assez élancé; il est en charpente et recouvert en essente.
On remarque à l’intérieur de l’église un autel avec retable d’ordre composite, style Louis XV. Le devant-d’autel représente un agneau dans les flammes. De chaque côté se déroulent de gracieux rinceaux.
Des bancs en bois de chêne et à haut dossier, dans le style Louis XII, sont placés dans le choeur.
La Chapelle est le but d’un pèlerinage très-fréquenté pour les maladies de la peau.
L’église était placée, au XVIe siècle, sous l’invocation de saint Pierre. Plus tard, elle fut mise sous celle de saint Laurent. Le seigneur nommait à la cure.
Au XVIe siècle, la Chapelle-Haute-Grue avait pour patron laïque G. de Belleau (de Bella Aqua); au XVIIIe, le seigneur.
Cette ancienne paroisse comptait 52 feux, 260 habitants, et dépendait, à l’époque de la Révolution, de l’élection d’Argentan.
Sa population actuelle est de 95 habitants.
M. le vicomte Louis de Neuville fait une description très attrayante de La Chapelle-Haute-Grue, et nous donne d’intéressants détails sur les fiefs de cette paroisse :
La Chapelle-Haute-Grue, dit-il, occupe un promontoire élevé qui sépare les deux jolies vallées de la Vie et de la Monne, et les pentes qui s’étendent de chaque côté vers ces deux rivières.
Sur les bords de la Monne, on remarque un étang dont l’eau reflète un groupe de constructions de divers genres placé à son extrémité; celle qui frappe le plus les regards est une vieille tour à l’aspect féodal: ce n’était pourtant qu’un colombier dépendant du manoir de Caudemonne.
Ce fief, mouvant du comté de Montgommery, a été l’apanage d’une branche cadette de la maison de ce nom, qui pendant les XIIe et XIIIe siècles a été fixée sur ce coin du sol. Il paraît avoir été aussi nommé Caudemont, du moins on trouve Roger de Montgommery qualifié du titre de seigneur de Caudemont en 1201. Sa postérité directe s’éteignit vers le commencement du XIVe siècle. Nous trouvons, en 1417, un Jean de Caudemonne dans la paroisse de La Chapelle-Haute-Grue. Caudemonne fut depuis possédé par la famille Auber, qui portait pour armes : palé d’argent et de gueules au chef d’azur. Eustache Auber était seigneur de Caudemonne et de la Chaquetière, vers 1600. Au XVIIIe siècle, Caudemonne était la propriété de M. Le Paulmier de La Livarderie, officier de marine. Cette terre a été vendue pendant la Révolution.
Dans la même paroisse se trouvait un fief nommé La Chapelle-Haute-Grue; mais il devait avoir bien peu d’importance, car il fut acquis en 1617 par Guillaume de Mannoury, sieur de Perteville, pour la modique somme de 200 livres tournois en capital.
Le versant opposé de la paroisse de La Chapelle-Haute-Grue, du côté de la rivière de Vie, dépendait du fief de La Chaquetière, qui s’étendait aussi dans les paroisses voisines de La Brevière, de Ste-Foy et de St-Germain-de Montgommery.
Ce fief, tenu du duché d’Alencon, était possédé au XVIe siècle par la famille Auber de Caudemonne. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la Chaquetière appartint à la maison de Courseulles-Capdehoulle, aujourd’hui représentée par la famille de Vanssay.
Signalons encore la terre non seigneuriale du Vaursan, possédée, par une branche de la famille Costard sous le règne de Louis XIV. Une vacherie modèle y fut établie il y a peu d’années par M. Robiou de La Tréhonnais, agronome distingué: elle a depuis été transférée près de Lisieux a La famille de Vergeast, originaire de Condrieu-sur-le Rhône, a demeuré à La Chapelle-Haute-Grue vers la fin du XVIe siècle.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

248. — Le 22 févr. 1694, vu l’attestation du s r de Droulin, curé de la Chapelle-Haute-Grue, du sr Dubois, curé de Vimoutiers, et du sr Le Michel, curé de Bellou, dispense de bans pour le mariage entre Jean Laignel, sr des Croix, originaire du bourg de Vimoutiers et demeurant en lad. par. de la Chapelle, et « Jeanneviefve » Thomas.

540, – Le 20 août 1698, Eustache Basire, marchand, de là Chapelle-Haute-Grue, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me. Guillaume Basire, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

130. — Le 3 oct. 1694, reçurent la tonsure et les ordres mineurs dans l’église paroissiale de Courbépine :
Christophe Gondouin, fils d’Augustin et de Marguerite Chapelain, de la parr. de la Chapelle-Haute-Grue.

342. — Le 9 août 1696, Gilles Vannier, de la parr, de Crouttes, Charles Vannier, de la parr, de la Chapelle-Haute-Grue, et Gabriel Samin, demeurant au Mesnil-Bacley, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Jean Vannier, acolyte de la parr. de Vimoutiers, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. sr acolyte était fils de feu Louis Vannier.

505. — Le 17 sept. 1698, furent autorisés à recevoir le sous-diaconat à Evreux :
Christophe Gondouin, acolyte de la Chapelle-Haute-Grue.

549. — Le 20 août 1698, Eustache Basire, marchand, de la Chapelle-Haute-Grue, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me Guillaume Basire, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

556. — Le 20 août 1698, Augustin Gondouin, marchand, de la Chapelle-Haute-Grue, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Christophe Gondouin, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Lad. rente est garantie par Me Nicolas de Droullin, Escr, pbrë, curé de la Chapelle-Haute-Grue, et autres cautions.

207. — Le 19 sept. 1699, furent ordonnés diacres :
Me. Christophe Gondouin, sous-diacre de la Chapelle-Haute-Grue.

333. — Le 5 mai 1704, Me Nicolas Houllette, pbfë, curé du Tilleul, doyenné de Gacey, âgé de plus de 67 ans, donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape, en faveur de Me Christophe Gondouin, pbfë de la Chapelle-Haute-Grue.

408. — Le 12 oct. 1704, Gratian Gondouin, fils d’Augustin et de Marguerite Chapelain, de la parr. de la Chapelle-Haute-Grue, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

203. — Le 24 nov. 1706, vu l’attestation du sr. de Droulin, curé de la Chapelle-Haute-Grue, et du sr Croisey, vicaire de la Croupte, dispense de bans pour le mariage entre Gratian Picquot et Anne Lestourney.

460. — Le 15 février 1708, vu l’attestation du sr de Droulin, curé de la Chapelle-Haute-Grue, et du sr Morin, curé de St-Georges-des-Authieux, dispense de bans pour le mariage entre Jacques de Gaultier, Escr, fils de Jean-Baptiste, Escr, et de noble dame Anne Poullain, de lad. parr. des Authieux, d’une part, et damlle Elisabeth Dufour, fils de Gratian, conser du roy, et de feue dame Elisabeth de Margeot, de lad. parr, delà Chapelle-Haute-Grue.

Curé. – N. de Droullin.
Prêtre de la paroisse. – G. Gondouin.
Clercs. – C. Gondouin – G. Gondouin – G. Basire.
Notables. – J. Laignel – G. Dufour.

222. — Le 22 mars 1710, la nomination à la cure de la Chapelle-Haute-Grue appartenant au seigr de Caudemonne, Mesre Gratian Dufour, seigr et patron de lad. parr, et du fief et seigneurie de Caudemonne, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Nicolas de Droullin, Escr, pbrê, dernier titulaire, décédé le 2 févr. dernier, la personne de Me René-François Gautier, diacre de ce diocèse, (originaire des Authieux-en-Auge).
Le 22 mars 1710, Mre Pierre du Mesnil, vicaire général, donne aud. sr Gautier la collation dud. bénéfice.

300. – Le 22 juillet 1710, Mesr. Réné-François Gautier, diacre, demeurant à St-Georges-des-Authieux pourvu de la Chapelle-Haute-Grue. prend possession de ce bénéfice, en présence de Mesr. Philippe Bertheaume, pbrë, curé de Réveillon, diocèse de Séez ; Me. Marin Billon, pbre, desservant lad. parr, de la Chapelle: Gratian Gondouin acolyte, et autres habitants dud. lieu.

15. — Le 28 août 1710, Me François Gondouin, acolyte de la Chapelle-Haute-Grue, constitue en sa faveur 150 livres de rente, afin de parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Christophe Gondouin, pbrê, curé de N.-D. du Tilleul, et par les sieurs Jean, Denis et Pierre Gondouin, frères dud. acolyte.

266. – Le 19 sept. 1711, furent ordonnés diacres par le seig. évêque d’Adge :
Me. François Gondouin, sous-diacre de la parr. de la Chapelle-Haute-Grue.

479. – Le 1er avril 1713, furent ordonnés sous-diacres :
Me. Gratien Gondouin, acolyte de la Chapelle-Haute-Grue.

302. – Le 18 sept. 1717, furent ordonnés prêtres:
Me. Jean-Guillaume Bazire, diacre de la Chapelle-Haute-Grue.

694. — Le 30 juillet 1721, titre clérical fait en faveur de Me Germain, Frémy, acolyte, par Charles Frémy, marchand, de la Chapelle-Haute-Grue.

154. – Le 7 déc. 1722, la nomination à la cure de St-Martin des Moutiers-Hubert, 1° portion, vacante de droit, appartenant au seig. du lieu. Me. Léonor Deshayes. chev. seig. de Forval, en qualité d’engagiste de la baronnie des Moutiers-Hubert, nomme aud. bénéfice la personne de Me. Réné-François de Gautier, Esc. pbre. curé de St-Pierre de la Chapelle-Haute-Grue. Fait à Lx. pair. St-Germain, en la maison de Me. Ricquier receveur général de Monseigr. de Lx.
Le 8 déc. 1722, la nomination à la cure de St-Martin des Moutiers-Hubert, 2° portion, appartenant au seigr du lieu, Mre Léonor Deshayes, chevr, seigr de Forval, en qualité d’engagiste de la baronnie des Moutiers-Hubert, nomme aud. bénéfice, vacant de droit, la personne de Mre Réné-François de Gautier, pbfë, curé de la Chapelle-Haute-Grue, à la charge pour led. sr curé d’obtenir du seigr évêque a un décret de réunion » des deux portions de cure dans le temps de droit.
Le 8 déc. 1722, le seigr donne aud. sr de Gautier la collation de la lre portion des Moutiers-Hubert, et le lendemain la collation de la 2e portion, ad conservationem juris.
Le 10 déc. 1722, lesr de Gautier prend successivement possession des deux portions de la cure des Moutiers-Hubert pour la conservation de son droit, en présence de Me Philippe Delamort, pbrë, vicaire du lieu ; Me Jean Gantier, maître chirurgien de Vimoutiers, et plusieurs témoins de lad. parr. des Moutiers-Hubert.

– 556. — Le 12 juin 1724, Mre Louis Lecoq, pbrë, curé de St-Aubin-de Vieux-Pont, lre portion, pourvu de la cure de la Neuville-du-Bosc, diocèse d’Evreux, donne sa procuration pour résigner lad. cure de Vieux-Pont entre les mains de N.-S.-P. le pape, en faveur de Mre Jean-Guillaume Bazire, pbrë de la Chapelle-Haute-Grue.

835. – Le 23 janv. 1725, la nomination à la cure de la Chapelle-Haute-Grue appartenant au seig. du lieu, Mrs. Jacques Gautier, Esc. seig. et patron de la Chapelle-Haute-Grue, nomme à cette cure, vacante par la mort de François Gautier, dernier titulaire, la personne de Me. Thomas Bellière, pbrë de ce diocèse. Fait au manoir presbytéral « de la Haute-Grue », en présence de Me. Guillaume de Mannoury, Esc. seig. de Fontigny, et autres témoins.
Le 25 janv. 1725, le seig. évêque donne aud. sr. Bellière la collation dud. bénéfice.
Le 16 fév. 1725, le sr. Bellière prend possession de la cure de la Chapelle-Haute-Grue, en présence de Me. Pierre Aubert, pbrë, vicaire de Ste.Foy-de-Montgommery, et autres témoins de lad. parr.

Curés. – N. de Droullin – R.-F. de Gautier – T. Bellière.
Prêtres de la paroisse. – M. Billon – J.-G. Bazire.
Clercs. – G. Gondouin, IX. 300; X. 479. – F. Gondouin – J.-G. Bazire.
Patron. — Le seigneur du lieu et le seigneur de Caudemonne alternativement.
— G. Dufour de Caudemonne — J. Gautier de la Chapelle.

995. — Le 14 décembre 1730, Louis-Henry Daumesnil, Escr, seigr et patron de Lignères, étant de présent en son manoir seigneurial de St-Aignan de Cramesnil, donne sa procuration à François Dufour, de la parr, de Heurtevent, pour nommer, en son nom, à la cure de Lignères la personne de Me Germain Favey, pbrë, natif de la Chapelle-Haute-Grue, et demeurant présentement à St-Jean de la Lecqueraye. Fait au manoir dud. seigr, en présence de Mre Augustin Hellouin, seigr et patron de Secqueville-la-Campagne, et du sr Etienne Boquet, sr de Haut-Bosc, de la parr, de St-Aignan.

568. – Le 28 juin 1738, Me. Nicolas Thomas du Vivier, acolyte du diocèse de Lx, demeurant à Argentan, parr. St-Germain, et se trouvant présentement à Livarot, constitue 150 livres de rente en sa faveur, afin de pouvoir parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Jacques Thomas, sr. de Bellecour, et Adam-Louis Thomas, sr. du Coudray, marchands, frères dud. acolyte, demeurant tous deux en la parr. de la Chapelle-Haute-Grue.

17. — Le 31 oct. 1744, la nomination à la cure de la Chapelle-Haute-Grue appartenant au seigr de Caudemonne, Mesre Nicolas-Emmanuel Le Paulmier, Escr, sr de la Livardière, seig. et patron de la Livardière, seigr et patron de la Chapelle-Haute-Grue, « à cause de son fief de Caudemonne, comme ayant épousé noble dame Elisabeth Dufour, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Thomas Bellière, décédé le 25 de ce mois, la personne de Me Jean-Laurent Gautier, pbfë du diocèse de Séez et vicaire de Vrigny aud. diocèse. Fait et passé à Séez, parr. St-Gervais, en la maison dud. seigr.
Le 17 nov. 1744, les vicaires généraux du seigr évêque donnent aud. sr Gautier la collation dud. bénéfice.
Le 19 nov. 1744, le sr Gautier prend possession de la cure de St-Pierre de la Chapelle-Haute-Grue, en présence de Me Jean Biard, pbfë, curé de Vrigny, diocèse de Séez, et plusieurs autres témoins.

199. – Le 12 août 1745, François-Jean-André Gondouin, sr. de Bellecour, et François-Louis Gondouin, sr. des Coutures, frères, marchands, demeurant à la Chapelle-Haute-Grue, constituent 150 livres de rente en faveur de leur cousin, Me. François Gondouin, acolyte du diocèse de Coutances, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Cette rente fut garantie par Monique Cally, veuve de Denis Gondouin et mère dud. acolyte, et par Augustin, Jean et Gratian Gondouin, tous trois fils de lad. veuve et frères dud. acolyte. Fait et passé à Livarot en présence de Me. François Petit, employé dans les gabelles, demeurant aud. lieu de Livarot, et autres témoins.

Curés. – T. Bellière – J.-L, Gautier.
Clercs. – G. Favey – X. Thomas du Vivier.
Patron. – Le seigneur de Caudemonne. – N.E. Le Paulmier.
Notables. – F.-J.-A. Gondouin – F.L Gondouin.

66. – Le 29 avril 1749, vu l’attestation du sr. Gautier, curé de la Chapelle-Haute-Grue, et du sr. Jeannequin des Perrés, pbre, vicaire de Heurtevent, dispense de bans pour le mariage entre Michel Dufour, fils de feu François Dufour, sr. de la londe, procureur du roy au grenier à sel de Livarot, et d’Aime-Corentinne Cally, de la parr. de Heurtevent, d’une part, et Anne Bossard, fille de feu François, de la parr. de Tournay, diocèse de Séez, et demeurant à la Chapelle-Haute-Grue depuis temps de droit.

251. – Le 8 mai 1750, vu l’attestation du sr. Samin, vicaire de Heurtevent, dispense de bans pour le mariage de Louis-Charles Dufour, avec Catherine-Louise-Françoise Letourneur, lad. dlle. demeurant â la Chapelle-Haute-Grue.

Curés. – J.L. Gautier – L.-A.Pigis-Prémont.
Clerc. – J.L. Dufour.
Patron. – Le seigneur du lieu. – E. Gautier – V. Le PauImier.
Notables. – F.J.A. Gondouin de Bellisle – L.C. Dufour.

84. — Le 14 mars 1770, la nomination à la cure de St-Pierre de la Chapelle-Haute-Grue appartenant au seig. du lieu, noble dame Elisabeth Gautier, Vve de Mesre. Emmanuel Le Paumier, Sr. de la Livarderie, dame et patronne de la Chapelle-Haute-Grue, demeurant à Séez, parr. St-Gervais, nomme â lad. cure. vacante par la mort de Me.Jean-Laurent Gautier, dernier titulaire, la personne de M. Louis-Achille Pigis-Prémont, pbre, originaire de St-Michel-de-Livet, vicaire de Neuville-sur-Touques. Fait et passé à Séez, rue des Veuves (?), en la maisonde lad. daine de la Livarderie.
Le 31 mars 1770, le seig. évêque de Lx donne aud. Sr. Pigis-Prémont la collation dud. bénéfice.
Le 26 juin 1770, le Sr. Pigis(1) prend possession de la cure de la Chapelle-Haute-Grue, en présence de M. Jacques Hugot, curé de Neuville-sur-Touques, et autres témoins.

(1)Mr Pigis remplissait à la fois, en 1791, les fonctions de curé et d’officier municipal de la Chapelle-Haute-Grue. Le 13 février 1791, après un préambule élogieux pour l’Assemblée nationale, il prêta serment à la Constitution civile du clergé et resta dans la parroisse jusqu’en l’an II. A cette époque, après avoir remis ses lettres de prêtrise, il se retira à Neuville-sur-Touques où il passa le reste delà Révolution et prêta en 17977 le serment de haine à la royauté. A la réorganisation du culte, il l’ut nommé curé d’Orville, où il mourut en 1817.
(Archives de l’Orne. — Ordo de Séez.)

366. — Le 24 mars 1784, Me Louis-Charles Dufour, conser du roy, président au grenier à sel de Livarot, demeurant en la parr, de la Chapelle-Haute-Grue, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-Louis Dufour, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés Cette rente est hypothéquée sur une cour, nommée la Vignette, sise à Heurtevent et bornée, d’un côté et d’un bout, par le grand chemin de Livarot à Argentan. Cette rente est garantie par Jean-Michel Dufour, sr de la Londe, marchand, demeurant à Heurtevent, et par François-Nicolas Formage de la Vallée, aussi marchand, demeurant au Mesnil-Durand. Fait et passé en l’étude de Me.Jean-Baptiste Cordier, notaire pour le siège du Mesnil-Durand, demeurant au bourg de Livarot, en présence de Mesre César- Louis de Brossard, Escr, sr de Pierreville, seigr de Courcy, demeurant au Tortisambert, et autres témoins.
Led. sr acolyte était fils dud. sr Louis-Charles Dufour et de feue Catherine Letourneur.

Curés.—J.L. Gautier – —L.-A. Pigis-Prémont.
Clerc. —Jn-L. Dufour.
Patron.— Le seigneur du lieu E. Gautier, Vve Le Paulmier
Notables.— F.J.A. Gondouin de Bellisle – L -C. Dufour.

Armorial… Généralité d’Alençon – G.A.PREVOST.
– La Chapelle-Haute-Grue
 » Gratien du Four, seigneur et patron de la Chapelle-Hautegrue:
Ecartelé au 1er et au 4e d’or à une grue de sable ; au 2e et au 3e de sable à une tour d’argent.

– DOCUMENTS à VERIFIER.

Les A.D. de l’Orne conservent dans le Fonds de Montgommery un dossier intéressant sur les anciens possesseurs de ce fief: les Aubert, les Bardoul les Du Four, les Gautier de Menilval.
Pour les BARDOUL, voir la généalogie qui a été établie par M. de FRONDEVILLE et existe en microfilm aux A.D. S.M. Cf. NORTIER Cahiers Léopold Delisle – XXIX – 1980 – Fasc. 2, p. 21

ANNEXE : Extraits divers.

DIVERS :
1450 – 23 septembre – La Chapelle-Haute-Grue
 » Ce que tient et advoue tenir à foy et homaige Roger Bardoul…. de Caudemonne de haut et puissant seigneur Guill. de Harcourt comte de Tanquarville Seigneur de Mongommery et Vinas C’est a savoir un fieu de chevalier entier assis en la paroisse de la chapelle haute grue tenu franchement et noblement a court et usaige et en icelluy fieu a plusieurs Revenus rentes faisances et aultre dignitez a noble fieu appartenant avec…. le patronage de l’église de la Chapelle Haute Grue et en est tenu faire ledit escuier a mondit seigneur foy et hommage reliefs XIIIe et autres coust….Me Guillaume de la pallu senechal tenant les ples.
= A.D. Orne. A. Montgommery III.8

1484 – 12 février – La Chapelle-Haute-Grue
Es plé de Montgommery pour noble et puissante dame Jehanne de Harcourt comtesse de Tanquarville et de Montgommery vicomtesse de meulan tenus par nous Pierre le François… noble homme maistre Geoffoir monnier escuier senechal dud. lieu le douz. jour de février l’an mil IIIIc quatre vingt et sept fut pnt. noble homme Jehan Bardoul escr sr du fief noble de caudemonne tenu pour un fief entier de chevallier dont le che est assis en la paroisse de La Chapelle haute grue.
= A.D. Orne. A. Montgommery III.8

1570 – jeudi 29 juin – La Chapelle-Haute-Grue
Noble homme Jehan Aubert, seigneur de Caudemonne et de Querville, demeurant audit lieu de Caudemonne, paroisse de la Chapelle Haulte Grue, vend à Jehan Costard, bourgeois, marchand drappier, demeurant paroisse saint Jacques de Lisieux, une pièce de terre nommée les grands preys, assise en lad. paroisse de la Chapelle Haulte Grue, près du chemin tendant au moulin dud. seigneur, moyennant 600 livres. Passé à Lisieux, en la maison du Cisne ( Cygne ), du faubourg de la Porte de Caen.
= Tabel. de Lisieux – Analyse Et. Deville

1598 – 21 octobre – La Chapelle-Haute-Grue
 » A tous ceux qui ces lettres… le garde des sceaux aux obligations de la vicomté d’Orbec, Salut, devant Guillaume Sauvin et Jehan Le Barbier au siège de Livarot, fut présent noble homme Eustache Aubert Seigneur de Caudemone ; lequel, constitue pour son procureur et certain messaige spécial scavoir est Jehan de la Fontaine auquel il donne procuration et jouissance de porter en son nom à monsieur le Senechal de la Comté de Montgommery et au procureur d’icelle dicte conte un adveu et denombrement de la terre et Seigneurie dudit lieu de Caudemonne comme tenant mouvante et rellevante de lad. conté à foy et hommaige relliefz treiziesmes seullement que led. sieur de Caudemonne a dict estre de luy signe et ce aux prochains ples de lad. conte et autres ensuivants.
= A.D. Orne. A. Montgommery III.8

1708 – 7 février – Montpinçon – La Chapelle-Haute-Grue
 » Du traité de mariage qui sera fait et célébré en l’église apostolique et romaine entre Jacques Gaultier escuyer seigneur et patron des Authieux, fils de Jean-Baptiste Gaultier, écuyer, seigneur de Mesnilval et autres lieux et de noble dame Anne Poulain ses pére et mère, d’une part et de Damoiselle Elisabeth Dufour, fille de Gratian Dufour seigneur et patron de La Chapelle et de Caudemonne, conseiller du Roy, président en l’élection d’Argentan et de noble dame Elisabeth de Marescot, ses père et mère, d’autre part, les pactions suivantes. C’est à scavoir: que ledit Sr de Caudemonne s’est obligé de donner aux futurs mariés la somme de six cents livres de rentes annuelles en rente ou fond a deue estimation et d’autant que l’intention desd. futurs époux est de demeurer chez led. Sr de Caudemonne, il lui sera déduit sur lad. somme de six cents livres celle de cinq cents livres tant pour la nourriture desd. futurs mariés que pour celle d’un valet de chambre, d’un laquais, d’une fille de chambre et de deux chevaux par chacun an tant qu’ils demeureront ensemble et le surplus montant de cent livres sera donné aux futurs mariés par led. Sr de Caudemonne à prendre sur un fermier bon et solvable, s’oblige en outre led. sr de Caudemonne d’habiller lad. Damoiselle sa fille selon sa condition et aussy de lui donner une chambre garnie à sa discrétion en cas que lad. futur mariée ne puisse compatir avec led. Sr de Caudemonne et qu’ils fussent obligés de se séparer et a esté stipulé qu’en cas que ledit Sr de Caudemonne vint à se remarier à une femme d’un âge propre à avoir des enfants, il s’oblige à payer à lad. Damoiselle sa fille la somme de vingt mille livres qui sera exigible au jour de son second mariage et qu’en cas qu’il arrive que led. sr de Caudemonne mourut sans enfants vivan,ts et que lad. Damoiselle sa fille mourut aussy sans enfants avant led. Sr des Authieux, led. futur époux aura pour don mobil la somme de six mille livres à prendre sur le bien paternel. Et de la part du Sr de Menisval il a donné aud. Sr son fils en faveur dudit présent mariage par avance de succession la jouissance de la terre de Mesnilval en toutes les circonstances et dépendances, exemptes de toutes charges, promettant aussy de donner un carrosse avec deux chevaux à lad. Damoiselle future épouse à laquelle led. futur a gagé plein douaire du consentement dud. Sr son père sur tous ses biens tant présents qu’à venir et a esté stipulé qu’en cas que led. Sr de Mesnilval mourut avant lad. Dame de Mesnilval son épouse lad. Dame se contentera pour tout droit de dot et douaire et autre qu’elle pourrait demander à la somme de six cents livres de rente annuelle qu’elle pourra prendre sur tel bien de la succession; renonçant à en demander plus outre il lui sera délivré par avance une somme de trois cents livres sur les meubles restant de la succession, avec une chambre garnie et ses bien parafernaux, aussy a esté accordé qu’en cas que led. Sr des Authieux mourut avant lad. Damoiselle future épouse elle remportera sa chambre garnie et ses parafernaux et son carosse.
Fait en présence dud. seigneur de Mesnilval et de la Dame son épouse père et mère dud. Sr futur époux et de Michel Gautier escuyer Sr de Clermont son oncle et dud. Seigneur de Caudemonne père de lad. Dammoiselle future épouse; de François de Marescot, escuyer son oncle; de la Dame de Marescot son épouse et de la Dame du Tilleul sa tante, le 7 février 1708″.
= Tabell. de Montpinçon – Transcription de J. Maneuvrier in Caudemonne et Jacques de Gaultier des Authieux, grand-père de Charlotte Corday – note dactylographiée – août 1971 – M.C. Dossier Montpinçon

– seigr Etienne-François Turgot, chevr, marquis de Sousmont, seigr patron et hautjusticier de Potigny, Bons, Ussy, St-Quentin de la Roche, Brucourt, Périers, baron de Laulne, seigr de Doix, d’Anché, Charulé (?), le Bois de Vende, les Bretignoles, le Veau, la Garde, le Charbon-Noir, seigr suzerain d’Aizy, la Chapelle-Haute-Grue, Brecotte, Estrées et Bretheville, brigadier des armées du roy, ancien gouverneur et lieutenant pour Sa Majesté des îles de Cayenne et de la Guyenne1 française, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis.

(Pouillé) Nom de lieu au XVIe siècle : de CAPELLA HASTEGOU
Nom du Saint patron : Saint Pierre

Nom moderne : La Chapelle-Haute-Grue
en note :  » Nous pensons qu’il faut lire dans le pouillé du XVIe siècle: CAPELLA HASTEGRU. En 1579, on écrivait: LA CHAPELLE HAUTEGRU.- SAINT-PIERRE de la CHAPELLE, vers 1280 ( L.D. )
Patronage au XVIe siècle : G. de Bella Aqua
Patronage au XVIIIe siècle : Le seigneur
= dans Henri de FORMEVILLE, Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux – Lisieux, E. Piel, 1873, t. I, pp. lxx-lxxj

Isabelle JOUAN Isabelle, dir., Pays d’Auge – Un terroir, un patrimoine  – Guide des cantons de: Lisieux II, Saint-Pierre-sur-Dives, Livarot, Orbec – (1989), pp. 25-26
Au creux de la vallée de la Monne, où les verts tendres dominent, s’étend la propriété de Caudemone. De la D.110, on aperçoit nettement l’ensemble. On remarquera les poternes à damiers de briques et de pierre du XVe siècle, ainsi qu’un beau colombier alternant briques et blocs de pierre. Celui-ci, actuellement utilisé comme bergerie fut construit au XVe siècle et pouvait contenir jusqu’à 1500 niches. Au vu de son importance le fief devait être très étendu.
Quant au manoir lui-même on peut l’observer plus aisément en empruntant la petite route sur la gauche. Composé d’un corps de logis rectangulaire de d’une tour d’angle, il s’élève sur trois niveaux dont un sous-comble. Le rez-de-chaussée en pierres parfois enduites, est surmonté d’un étage à pans de bois au hourdis de  tuileau.
Le solin de pierre de même faction que le colombier pourrait-être plus ancien que le niveau à colombage du XVIIe siècle.
La demeure actuelle doit être consécutive à une ancienne construction dont elle a réutilisé certains éléments.
Le domaine est visible extérieurement. Une ferme-auberge y est ouverte présentant un bel intérieur normand. Des spécialités régionales y sont servies. C’est peut-être un bon endroit pour déguster un savant mélange d’architecture et de gastronomie régionales.

3 – Archives de la Shl:

Notes de Ch. VASSEUR
-LA CHAPELLE-HAUTE-GRUE
Gratien du Four, sgr. et patron de la Chapelle, écartelé au 1 et 4 d’or à une grue de sable au 2 et 3 de sable à un tout d’argent maçonnée de sable D’HOZIER 272

– Carnet «  Doyenné de Livarot » :
24 – LA CHAPELLE-HAUTE-GRUE –Ecclesia de Capella Hastegon
Election d’Argentan sergenterie de Trun 52 feux
Sous l’invocation de St Pierre
Patronage :
16e G.de Bella Aqua
18e le seigneur

Curés:
Gautier 1764
Pigis Prémont 1770-1787

– Gatien du Four seigneur et patron de la Chapelle-Haute-Grue :   écartelé au premier et quatrième d’or à une grue de sable et au deuxième et troisième de sable à une tour d’argent maçonnée sable  (d’Hozier 272)
Description de l’église par A.Pannier

– Description de la cloche
L’An 1779 j’ai été bénite par Messire Louis Pigis Prémont, curé de ce lieu.
Monsieur Robert Francis le Paulmier, écuyer, seigneur de la Livarderie, Elisabeth Gauthier, veuve de Messire Emmanuel le Paulmier, écuyer, seigneur de la Livarderie, dame et patronne de la Chapelle-Haute-Grue. F. Bertheaume trésorier.
Dorno FD.

Archives NEDELEC Communes:
Com.11.9. 1 Chapelle-Haute-Grue (La) Eglise
Com.11.9. 2 Chapelle-Haute-Grue (La) Fontaine
Com.11.9. 3 Chapelle-Haute-Grue (La) Manoir de Caudemone
Com.11.9. 4 Chapelle-Haute-Grue (La) Vie de la commune 1985-2006
Com.11.9. 5 Chapelle-Haute-Grue (La) Notes historiques

Fonds Et. Deville – Parch. 2 FF.
1768 – 17 janvier – Tortisambert
Bail à fieffe par Charles Dufour, demeurant à Tortisambert, à François Favey, demeurant à la Chapelle Haute-Grue, d’une pièce de terre nommée le Champ, sis à Tortisambert.

4 – LE MANOIR DE CAUDEMONNE :

COTTIN Michel : Le manoir de Caudemonne, Bulletin du Foyer rural du Billot, n° 79, septembre 2002-
La Chapelle-Haute-Grue, charmante commune située au confluent de la Vie et de la Monne s’étale entre ces deux vallées et au flanc d’un éperon que surmonte la pittoresque église Saint-Pierre[1], lieu de culte particulièrement fréquenté pour sa fontaine dédiée à Saint-Laurent. Au-dessous, le manoir de Caudemonne assis en bordure de la Monne, présente un intéressant ensemble de bâtiments hétérogènes, témoins d’une longue occupation. Il est certes difficile d’imaginer ce qu’il pouvait être au temps de sa splendeur, mais au travers de son histoire et en étudiant quelques uns de ses éléments architecturaux, nous tenterons une brève restitution qu’une recherche plus approfondie devrait permettre de compléter.

HISTORIQUE
Nous devons à l’érudit Louis de Neuville[2] l’essentiel de notre connaissance sur la très ancienne histoire de cette seigneurie qui avait conservé jusqu’à la Révolution son rang de plein fief de chevalier. Cette terre, mouvante du comté de Montgommery aurait été, selon L. de Neuville, l’apanage d’une branche cadette de cette puissante famille. Ainsi, en 1201, Roger de Montgommery est qualifié du titre de seigneur de Caudemont mais sa postérité en ligne directe s’éteignit vers le commencement du XIVe siècle. Le même auteur avait trouvé la trace en 1417, d’un Jehan de Caudemonne, habitant la paroisse de la Chapelle-Haute-Grue, dont nous n’avons pu retrouver trace. L’année suivante, le domaine de Montgommery appartenant alors à Jacques de Harcourt, fut confisqué par Henry V d’Angleterre et concédé le 21 avril 1418 au sire de Fitz-Hugh, capitaine de Falaise[3].
Nous ne savons en quelle année les Harcourt revinrent en possession de leurs biens mais c’est à Guillaume d’Harcourt, comte de Tancarville et seigneur de Montgommery que Roger Bardoul, en 1450, rendit aveu pour un fieu de chevalier entier assis en la paroisse de la Chapelle Haute Grue tenu franchement et noblement a court et usaiges… avec le patronage de l’église de la Chapelle-Haute-Grue[4]. En 1484, c’est Jehan Bardoul qui à son tour avoua tenir de Jeanne d’Harcourt, comtesse  de Tancarville et de Montgommery, vicomtesse de Meulan, le fief noble de Caudemonne[5]
A la fin du XVIe siècle, en 1570, Jehan Aubert, seigneur de Caudemonne et de Querville, demeurant paroisse de la Chapelle Haulte Grue vend à Jehan Costard, bourgeois de Lisieux une pièce de terre nommée les Grands Preys, près du chemin tendant au moulin dudit seigneur moyennant 8000 livres.[6]. Quelques années plus tard, en 1598, Eustache Aubert, Seigneur de Caudemonne, rendait aveu par procureur de ce fief
Des Aubert il passa aux mains des Du Four. Les premiers membres de cette famille habitent Argentan où l’un d’eux, Aignan Du Four, est receveur des domaines du roi et de la reine de Navarre. Deux de ses héritiers François fils de Charles et son neveu François seront anoblis en 1597 pour services rendus à la couronne[7]
L’un de leurs descendants, Gratien Du Four, figure à l’Armorial de d’Hozier comme seigneur et patron de la Chapelle-Haute-Grue et porte  » écartelé au 1er et au 4e d’or à une grue de sable; au 2e et au 3e de sable à une tour d’argent maçonnée de sable.[8] En 1708, il fait les pactions du mariage projeté de sa fille Elisabeth avec Jacques de Gaultier, sieur des Authieux[9] fils de Messire Jean-Baptiste Gautier, sieur de Mesnilval[10]. La précision du contrat de mariage, nous permet d’entrer dans la vie quotidienne de cette famille et peut-être n’est-il pas superflu de s’y arrêter quelques instants. En premier lieu, Gratien Du Four dote sa fille de six cents livres de rentes annuelle à prendre sur un fermier « bon et solvable », mais prévoyant que les jeunes époux feront leur demeure à Caudemonne, il réduit cette rente, pour le temps où ils demeureront avec lui à la somme de cinq cents livres. En compensation, il leur assurera la nourriture, un valet de chambre, un laquais une fille de chambre et deux chevaux pour chacun an et en outre au cas où ladite mariée ne puisse compatir avec le sieur de Caudemonne, il s’oblige à  habiller sa fille selon sa condition et à lui donner une chambre garnie à sa discrétion. Prudent, il précise qu’au cas où lui-même se remarierait à une femme d’un âge propre à avoir des enfants, il donnerait à sa fille la somme de vingt mille livres, exigibles le jour de son remariage. De son côté, le sieur de Mesnival, le père du marié, donne, en avance de succession, la jouissance de la terre de Mesnival exempte de toutes charges, avec un carrosse et deux chevaux[11]
De ce mariage naquit une fille, Elisabeth, qui hérita de Caudemonne[12]
En juin 1732, Elisabeth Gautier de Mesnival épousait Nicolas-Emmanuel Le Paulmier de la Livarderie, portant la terre de Caudemonne dans cette famille. Mais veuve avant 1770, Elisabeth de Gautier se retira à Sées en la paroisse Saint-Gervais. Sans doute n’eut-elle point d’enfants ce qui expliquerait que cette terre fit retour à sa famille.

N.B: 22 Novembre 2017
Monsieur G. JOBERT descendant nous signale :
Elisabeth de Gautier a bien eu des enfants dont un fils Robert François Le Paulmier de la Livarderie (1745-1816) époux de Marie Charlotte de Belhomme de Granlay, résidant à Sées 61.
Son acte de décès à Sées en date du 4/03/1813 est à la page 191/230

DESCRIPTION

L’ensemble architectural peut se décomposer en 4 ensembles: la « porterie », le logis,  les bâtiments de service et le colombier.

La Porterie :
La porterie est constituée de deux tourelles sur plan carré élevées en faux-damier de pierre et brique. Le passage d’étage est marqué par un cordon de pierre et le couronnement des murs comporte un entablement composé d’une frise nue et de consoles en talon. Un haut toit en hache couvre l’ensemble.
Ce type de tourelles, relativement courant dans la région, est encore visible au Manoir du Pontif à Coquainvilliers, au Manoir du Vieux-Combray à Norolles ou à Fumichon [13] était associé à un mur de clôture à moins que les bâtiments eux-mêmes ne fassent cet office comme à Saint-Germain de Livet. Construites dans ces périodes d’incertitude qui accompagnèrent le troisième tiers du XVIe siècle, on les garnit d’ouvertures largement ébrasées sur l’extérieur destinées généralement à recevoir des mousquets [14]
Ces tourelles étaient parfois reliées entre elles par un portail comportant une porte charretière accompagnée d’un passage piétonnier tels ceux du Manoir du Vieux-Combray à Norolles ou du château de Saint-Germain-de-Livet.
Lorsque l’on approfondit l’histoire de ces demeures, l’on découvre généralement qu’elles appartenaient à cette époque à quelque seigneur protestant ou Ligueur obligé par son engagement dans l’un ou l’autre cas de prendre quelques précautions pour assurer sa protection. Au-delà, ce ne furent parfois que l’adoption d’une mode qui disparaîtra assez rapidement lorsque la sécurité revint, à la fin du règne de Henri IV.

La maison manable :
Le grand logis d’habitation est lui beaucoup plus composite. Amputé semble-t-il sur la gauche d’une part notable et cantonné vers la droite d’une tourelle à deux étages, il est difficile de discerner les diverses étapes de sa construction tant les transformations ont été radicales.
Le corps principal et la tourelle, l’un et l’autre à pans de bois s’élèvent aujourd’hui sur un haut soubassement de pierre mais ce n’était pas le cas à l’origine. En ce qui concerne le logis rectangulaire, il semblerait que ce rez-de-chaussée de pierre ait remplacé au XVII siècle un ancien pan de bois. Cette disposition que l’on retrouve en de multiples endroits: à la QUAIZE, au Manoir de QUERVILLE, au PONTIF, permettait de remettre le logis d’habitation au goût du jour.
Dans la même campagne de travaux, le pan de bois d’étage fut sans doute considérablement modifié et les ouvertures d’origine, en conjonction avec le type de poteaux que l’on observer, disparurent pour laisser place à des ouvertures beaucoup plus grandes.
A l’intérieur, une très vaste cheminée de pierre comportant un arc de décharge largement ouvert fait songer, entre autres, aux cheminées de Saint-Hippolyte-du-Bout-des-Près [15]
Les deux pavillons qui accompagnent l’entrée, avec leur maçonnerie de briques harpées de pierre, se rattache au style de l’extrême fin du XVIe ou des premières années du XVIIe siècle si caractéristique de notre région. La très belle qualité de la modénature des corniches, témoigne du haut niveau atteint par la maçonnerie à cette époque.
Il est à remarquer d’ailleurs, que le mur intérieur est doublé d’une très bel­le maçonnerie de pierre masquant l’appareillage de briques, tandis que des es­caliers cintrés sont creusés en partie dans l’angle. Le pavillon Est, pour sa part, contient un intéressant escalier de bois, à noyau creux, de belle qualité.

Les bâtiments de service :
En l’absence d’un inventaire ancien on est bien en peine d’assigner une destination aux différents bâtiments. La présence ici ou là de four, de tour de pressoir ou de porte à contre-huis permet certes de supposer leur emploi ancien, mais comme il est fréquent, l’on doit remarquer qu’une grande partie de leurs murs font appel au réemploi de matériaux provenant de bâtiments ou d’habitations plus anciennes.

Le colombier :
Symbole du pouvoir féodal, le colombier par sa taille est un signe extérieur de la richesse des propriétaires. Si le droit coutumier normand ne précise pas la relation exacte du nombre de trous de boulins avec la surface des terres possédées, comme le faisait la Coutume de Paris, il n’empêche qu’il devait exister un rapport tacite. Il est à remarquer que c’est au XVe et XVIe siècle que s’élevèrent la majeure partie de ces colombiers.
Celui-ci garde la marque d’au moins trois grandes campagnes de construction. Tout d’abord, un haut soubassement de silex harpé de pierres de moyen appareil. Puis au delà du premier cordon de briques – modernes – une maçonnerie très désordonnée de pierres de moyen appareil et, au-delà du second cordon de brique, une maçonnerie soignée, également de moyen appareil couronné d’une corniche arrondie. Enfin, la toiture de tuile conserve la trace du lanterneau aujourd’hui disparu, qui permettait aux pigeons l’accès aux 1500 boulins visibles à l’intérieur.
Il faut refuser bien entendu le chronogramme de 1020 curieusement gravé au premier niveau de cette construction.
Tel qu’il se présente, ce colombier remonte, semble-t-il, à la fin du XVIe siè­cle pour sa partie la plus ancienne tandis que le dernier niveau avec ses harpes de pierre et son couronnement date, selon toute vraisemblance, du milieu du siècle suivant.
Vu de la route qui le surplombe cet ensemble est l’un des plus raffinés de notre sud Pays d’Auge et tous nous appelons de nos vœux la mise en place de mesures de protection efficaces de cet environnement, afin d’éviter la prolifération anarchique de ces pavillons prétentieux ou sans caractère qui enlaidissent tant de coins de notre Pays d’Auge.
Michel COTTIN – Mars 1993.

ANNEXE

Notes sur les DUFOUR
Arch. Orne: H. 3378

Sur la famille DUFOUR, cf. BSHAO – XXII, 1903, pp. 44-80
DUVAL Louis, Argentan et ses environs durant la Ligue – Argentan, Imp. du Journal de l’Orne, 1897, in-8°, 15 p.
= AD. Orne 2335

 » Parmi ceux de nos compatriotes qui se signalèrent  dans ces guerres, les historiens mentionnent en première ligne Jacques de Matignon, comte de Gacé et par Jean Antoine de Saint-Simon, marquis de Courtomer, qui prirent une part à la défaite des Gautiers. A côté de ces noms illustres, il convient de donner place à des noms moins connus ( Guillaume Auvray… Pierre Fortin…… Philippe Marescot[17]….’C’est encore pour services signalés rendus à la couronne, particulièrement pendant les troubles, qui furent anoblis par lettres données à Rouen, au mois de janvier 1597, François du Four, François, son neveu, fils de Charles et petit-fils d’Aignan du Four receveur des domaines du roi et de la reine de Navarre (duc et duchesse d’Alençon). Il y est dit que François du Four avait rempli les fonctions de Grenetier au magasin à sel et d’élu en l’élection d’Argentan, de 1553 à 1587, et que Charles du Four, fils de Charles, lui avait succédé. Le roi ajoute  » Ayant été aussi suffisamment informé de l’entière dévotion et affection que lesdits François et Charles ont porté au bien de notre service et du public avec troubles et divisions, qui se sont esmeus contre l’Etat de nos prédécesseurs et le nostre, durant lequel lesdits François et Charles, prenant les armes pour le service de nos prédécesseurs suivant nostre très cher cousin le sieur de Matignon, maréchal de France, commandant en la Basse-Normandie. Et estant de retour en leurs maisons, en nostre ville d’Argentan, sont commandé sur les habitants pour la défense et tuition de leur ville contre les perturbateurs du repos public laquelle affection fut encore continuée en les présents troubles audit François estoit fils de Charles qui ont assisté nos gouverneurs et capitaines d’Argentan, de leurs personnes, d’armes et chevaux pour s’opposer aux desseings et menées des rebelles, s’estant maintenus comme vrays François, en l’obéissance qu’ils doivent à la couronne de France – Arch. dép. Orne C 752 « .
Dans les notes de Madame la Marquise de LA CHAUX compilées par M. HUBERT, Arch. dép. Orne, t. V, vol. 33, p. 9:
Leurs armes sont d’azur à l’étoile d’or accompagnée de trois croissants d’or.
Charles et François du Four, oncle et neveu l’un grenetier et l’autre élu à Argentan furent anoblis en 1597.

Aussi Nicolas du Four, Avocat au Parlement de Rouen  et Claude du Four, homme d’armes en la compagnie du sieur de la Mailleraye, furent anoblis en 1526 ; et François du Four, sieur du Fossey, secrétaire du Roi, confirmative d’autres lettres du roi Charles 9, obtenues par Pierre du Four en 1582, mêmes armes que Nicolas.
François du Four, sieur du Maris et Jacques du Four, sieur du Guast et René, sieur de Courgeon, frères, issus de François anobli en 1597, demeurant à Argentan parurent devant M. du Marle.
Jacques du Four, sieur du Saussai ; François du Four sieur de la Thuillerie, et Louis sieur du Vieux et du Buisson, frères, demeurant à Argentan, de même famille dit du Marle en 1666, dans sa Recherche de la noblesse.

[1] Si cette église figure dans les Pouillés lexoviens du XVIe siècle publiés par FORMEVILLE, elle est en revanche absente du Pouillé de 1360 publié par LONGNON.
[2] Arcisse de CAUMONT, Statistique monumentale du Calvados , t. V, pp. 538-540 d’après les notes de Louis de Neuville.
[3] A. CHARMA ,  » Rôles normands et français et autres pièces tirées des archives de Londres par Bréquigny en 1764, 1765 et 1766 « , MSAN , t. XXIII, 1re partie, art. 119 p. 17 cité par Paul LE CACHEUX , Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435) , Rouen et Paris, 1907-1908; tome II, p. 90..
[4] AD. Orne, A Montgommery III. 8.
[5] Id°
[6] Tabel. de Lisieux – Analyse Et. Deville.
[7] Voir la note consacrée aux Du Four par Louis DUVAL: « … C’est encore pour services signalés rendus à la couronne, particulièrement pendant les troubles, que furent anoblis par lettres données à Rouen, au mois de janvier 1597, François du Four, François, son neveu, fils de Charles et petit-fils d’Aignan du Four receveur des domaines du roi et de la reine de Navarre ( duc et duchesse d’Alençon ) . Il y est dit que François du Four avait rempli les fonctions de Grenetier au magasin à sel et d’élu en l’élection d’Argentan, de 1553 à 1587, et que Charles du Four, fils de Charles, lui avait succédé. Le roi ajoute « Ayant été aussi suffisamment informé de l’entière dévotion et affection que lesdits François et Charles ont porté au bien de nostre service et du public avec troubles et divisions, qui se sont esmeus contre l’Etat de nos prédécesseurs et le nostre, durant lequel lesdits François et Charles, prenant les armes pour le service de nos prédécesseurs suyvant nostre très cher cousin le sieur de Matignon, maréchal de France, commandant en la Basse-Normandie . Et estant de retour en leurs maisons, en nostre ville d’Argentan, sont commandé sur les habitans pour la défense et tuition de leur ville contre les perturbateurs du repos public laquelle affection fut encore continuée en les presens troubles audit François estoit fils de Charles qui ont assisté nos gouverneurs et capitaines d’Argentan, de leurs personnes, d’armes et chevaux pour s’opposer aux desseings et menées des rebelles, s’estant maintenus comme vrays François, en l’obéissance qu’ils doivent à la couronne de France – Arch. dép. Orne C 752 « ..
[8] Ch. VASSEUR , Dossiers bleus ; SHL. La Chapelle-Haute-Grue , d’après d’HOZIER, n° 272 et G.A.PREVOST , Armorial … Généralité d’Alençon , t. I, p. 69.
[9] Les actuels Autels-Saint-Basile.,
[10] Jean-Baptiste Gautier, sieur de Mesnival  ou Ménival portait de gueulle à une croix anchrée d’argent frettée en coeur de sable accompagnée au premier canton d’un croissant d’argent » – G.A. PREVOST, Armorial…. 1696, Généralité d’Alençon , t. I, N° 238, p. 29
[11] Tabell. de Montpinçon – Transcription de J. Maneuvrier dans Caudemonne et Jacques de Gaultier des Authieux, grand-père de Charlotte Corday , note dactylographiée – août 1971. .
[12] Quant à Jacques de Gautier, l’époux d’Elisabeth Dufour, devenu veuf, il épousa en seconde noces Marie Labbé. De cette union naissait le 13 mars 1737, une fille, Charlotte-Jacqueline-Marie de Gautier qui devait épouser le 14 février 1764 Jacques-François de Corday d’Armont . Quatre ans plus tard, le 27 juillet 1768, Marie-Anne-Charlotte de Corday d’Armont voyait le jour aux Lignerits. Note de M. Jack MANEUVRIER.
[13] Les deux pavillons du château de Fumichon, élevés dans un autre contexte, ne paraissent pas avoir été associés aussi étroitement à un système défensif.
[14] A Bellou, le canon des pièces à feu pénétrait dans un axe de bois pivotant.
[15] Voir R. QUENEDEY.
[16] Dans un acte de 1707, il est dit « sieur de Mesnilval, demeurant en son manoir seigneurial de Lignières, parroisse des Aultez-en-Auge ». abbé PIEL, t. I, p. 697, N° 312.
[17] Voir des Diguères, La vie de nos pères… , pp. 158-282 .

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

CASTILLON en AUGE

NOTES sur CASTILLON-en-AUGE – 14141.

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Archives du Calvados
Castillon-en-Auge (Calvados)
Canton actuel : Mézidon-Canon
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14141

CASTILLON
– I. Dioc. de Bayeux. Baill. et maîtrise de Bayeux . Gr. à sel de Bayeux. Gén, et int.de Caen; él. et subd.de Bayeux. II. Distr. de Bayeux; canton de Balleroy (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 1º arr. communal (Arr. de Bayeux) ; canton de Balleroy ( Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 458 hab. ( 1911 ). Sup.: 1.101 hect. 41 a. 70 c.
ADMO Gale. Enregistrement des lois et délibérations 1 ) . 18 novembre 1792- brumaire an II (Reg., 100 fol.)
Lacune jusqu’au 15 pluviôse an IX.
ÉTAT-CIVIL.- Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1634. Lacunes août 1637-1643, 1649-1665. Table de 1666 à 1685 .
Un cahier des actes de mai 1628-1633, indiqué par l’inventaire arrêté le 13 juin 1859, n’a pas été retrouvé.
Voir les délibérations du Comité de surveillance de Castillon. 7 brumaire an II – 20 vendémiaire an III ( Reg. ); affaires diverses ( Liasse) .

– Castillon – Castellion – Castellon – Castello – Casteillon, Castelo, Castellio
– CASTILLON-EN-AUGE. – Le nom de cette commune est dû à une enceinte antique située dans les bois (7).
(7) Caumont Id., d. S., 1849, P. 158; Stat . mon., V, p. 513. – Doranlo. Camps,p. 805.
– CATILLON-EN-AUGE. Castilio; castellio dans une charte de Henri I, roi d’Angleterre, vers 1188 (Du Bois Louis-François – Histoire de Lisieux).

Les noms des communes de Normandie – XII Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur
Castillon [la prononciation traditionnelle kâtiyon est fâcheusement en régression] (Balleroy, C.) :
Casteillun [1185-1189] : Cartul. de Longues, n° 17, fol. 6 v°;
— Delisle et Berger, RA Henri II, n° 757, t. II, p. 409.
Le terme est très répandu en toponymie et attesté dès le haut Moyen Age sous la forme latine castillio, « petite forteresse » (v. Vincent, Topon. de la Fr., n° 721, p. 282). On relève en Normandie sous des aspects normanno-picards.

594. — Castillon-en-Auge (Mézidon, C.) :
[Abl.] Castellione 1108 : vid. 1270 n. st., Arch. Calv., H 7033;
— R.N. Sauvage, Dipl. de Henri Ier pour St-P.-s-D., dans Mél.
Soc. Hist. Norm., 12e série, p. 126.

Castillon-en-Auge, canton de Mézidon.
Custeillun, 1180 (ch. de l’hospice de Lisieux, n° 2).
Casteillon, 1222 (cart. norm. n° 1005, p. 260).
Castellon, XIV° siècle;
Castallio, XVI° siècle (pouillé de Lisieux, p.46).
Castillion, XVI° siècle (taxat, decim. dioc. Baioc.).
Castilo, 1571 (pouillé de Lisieux, p. 46, note).
Câtillon-en-Auge 1844 (ibid. p.47).

Par. de Notre-Dame,
patr. l’évêque de Lisieux.
Dioc. de Lisieux,
doy. du Mesnil-Mauger.
Génér. d’Alençon
élect. de Falaise
sergent, de Saint-Pierre-sur-Dive..

Lieux-dits de CASTILLON:
Bergerie (La), [Bois (LE) Bois du Roy ?], Boiserie (LA), Bruyère (LA), Calais (Le), , [Gendrerie (LA), Gendernie, 1847 (stat. post.)], HOULBECQ,Noë (LA), Touzerie (LA).

– Le fief de Castillon, les fiefs de Montchamps et Cartel rassortissaient à la vicomté de Falaise et à la sergenterie de Saint-Pierre-sur-Dive.
– De la Baronnie de Cambremer relèvent les fiefs qui ensuivent:
Les fiefs du Fresnay et Castillon, assis à Cambremer, possédés par Guillaume Cappel, Ecuyer, Avocat.

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – BIBLIOGRAPHIE

BOURRIENNE abbé, « Le dénombrement du Temporel de l’Eveschié de Bayeux (1460) », Baiocana? 2? 1910? pp. 3-15; 49-56; 145-154
Crévecoeur: pp. 145-146 (Victot, Pontfol, Castillon, Cambremer; Honneur de Manerbe: pp. 147148 (Fief de l’Espée au Pré-d’Auge, Mont-Rosty, La Planque, Bers, Brette, Grandouet; Saint-Laurent-du-Mont: pp. 148-149 (fieu Jean Gosse, Denis Guérin; Montreuil; Cambremer, Saint-Ouen-le-Pin).

DARTHENAY Jean-Jacques : Découvertes de quelques sites de hauteur en Pays d’Auge Bulletin du Foyer rural du Billot n°59 – Sept. 1997.

DETERVILLE Philippe : Le Manoir de la Touzerie, CDMPA ? pp. 197-199; XVIe -XVIIIe siècles, pavillon en charpente avec lisse d’allège et croix de Saint-André sur soubassement de brique.

FOURNIER Dominique : les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie noirmandes; BSHL n°61, décembre 2006. p 34.

GUILMETH Auguste, Notices sur diverses localités du département du Calvados – Bourg de Mézidon? Rouen, Berdalle La Pommeraye, s.d., In-8°, 48 p.
= M.C. Ex. E.D., provenant de la Bibl. de Guillemare. 48 p. imprimées comporte un cahier ms. de 16 p.; incomplet contenant une suite de la notice sur Sainte-Barbe-en-Auge; p. 51: Saint-Aubin-sur-Algot? Les Authieux-Papion? Biéville-en-Auge, Bissières; p. 52: Le Breuil, Canon; p. 53: Canteloup, Câtillon (Castillon-en-Auge);

FOURNIER DOMINIQUE : Toponymie de Castillon en Auge. Bulletin Foyer rural du Billot n°63, septembre 1998.
FOURNIER DOMINIQUE : Toponymie de Castillon en Auge. (II) Bulletin Foyer rural du Billot n°64, décembre 1998.

MANEUVRIER Christophe : les manoirs de Castillon en Auge – Bulletin Foyer rural du Billot n°43, page 56.

MANEUVRIER Jack : Petite histoire de Castillon en Auge, son église, ses manoirs; Bulletin Foyer rural du Billot n°63, septembre 1998.

Maneuvrier (Jack). – Castillon-en-Auge. – Histoire et traditions populaires du canton de Saint-Pierre-sur-Dives, 63, septembre, 1998, p. 59-73 : ill…., 25 x 27 cm (BU Caen). 988.

Maneuvrier (Christophe). – Les manoirs de Castillon-en-Auge.

NEDELEC Yves : Tableau récapitulatif des seigneurs de Castillon et Vieux-Pont et des propriétaires de trois manoirs (La Touzerie, Le Lieu-Rocher, Houlbec). (SHL NE26).

Revues Le Pays d’Auge:
A propos du manoir de Castillon 1980-juillet-Arch. manoirs, châteaux…

Le Manoir de la Roquette est une importante et intéressante construction en pans de bois qui a fait l’objet d’une récente monographie.

2 – Pièces Justificatives.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux
146. – Le 16 nov. 1694, dispense de parenté du 3° au 4° degré pour le mariage entre Mesr. Jacques Le Maignen, Escr. sr. de Grandval demeurant à Vieuxpont et damll. Marie-Magdeleine Le Maignen, de la parr, de Castillon, après nouvelle enquête faite par Me. Pascal Mesnier, pbrë, curé de la 1ère portion de Vieuxpont.
Vu l’attestation du sr. Cappetain. curé de la 2° portion de Vieuxpont et du sr. Hurel. vicaire de Castillon, dispense de bans pour led. mariage.

87. – Le 24 sept. 1695, Mesr. Jean de Parey, pbrë, obtient en cour de Rome des lettres de provision, dites de per obitum, de la cure de N.-D. de Castillon, vacante par la mort rie M. Legros, dernier titulaire.
Le 1er décembre 1695, led. sr. de Parey, ayant appris qu’il y a d’autres prétendants à lad. cure et qu’il y a grand intérêt à en prendre possession de suite, supplie le lieutenant-général civil et criminel de l’autoriser à faire la cérémonie de prise de possession dans une des chapelles de N.-D de Paris ou autre église; ce qui lui est accordé.
Le 12 décembre 1695, le seigr. évêque de Lx, étant à Paris, donne son visa aux lettres de provision obtenues par le sr. Parey, afin qu’il puisse prendre possession ad conservationem juris, attendu que la place est remplie.
Le 14 décembre 1695, le sr. de Parey prend possession de la cure de Castillon par l’accomplissement des cérémonies ordinaires, dans la chapellerie N.-D. de l’église St-Eustache.
Le 16 décembre 1695, il donne une procuration pour faire prendre, en son nom, possession dud. bénéfice à l’église même de Castillon.

181.- Le 18 avril 1696, Me. François Legrip, pbrë, Me ès-arts en l’Université de Caen, pourvu de la cure de Castillon et non paisible possesseur d’icelle, ayant élu domicile pour le présent en la maison de Pierre Legrip, son frère, demeurant à Lx, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

228. – Le 13 avril 1696, Msre. Gabriel Hébert, pbrë, recteur et vicaire perpétuel de St-Jacques de Lx, y demeurant, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Mre Philippe de la Croix, pbrë, Me. ès-arts, pourvu de la cure de Castillon.
Le 3 mai 1696, led, sr. de la Croix obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 22 juin 1090, Me. Audran, vic. gl. donne son visa auxd. lettres de provision.
Le même jour, le sr. de la Croix prend possession de la cure de St-Jacques.

399. – Le 3 août 1696, Me. Philippe de la Croix, Me. ès-arts en l’Université de Caen, pourvu de la cure de N.-D. de Castillon, doyenné de Mesnil-Mauger sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. François Legrip, pbre du diocèse de Bayeux, titulaire de la chapelle St-Romain on la cathédrale de Lx, aussi pourvu delad. cure; et ce sans préjudice du droit de sr. Legrip, mais pour ajouter droit sur droit en conservant le premier.
Fait et passé à Rouen.
Le 24 août 1696, led. sr Legrip obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 29 nov, 1696, il requiert le visa desd. lettres de provision; mais Mre. Le Nepveu, vicaire général, lui fait dire qu’étant malade il ne peut donner sa réponse. Le sr. Legrip protesta se pourvoir devant qui de droit.
Le 1er décembre 1696, il adresse au bailliage de Caen une requête dans laquelle il expose qu’à la suite de la plainte qu’il avait formée aud. bailliage, d’avoir été troublé par les srs. de la Croix et Soyer en la prise de possession de la cure de Castillon, dont ils se prétendaient titulaires, une sentence de récréance avait été rendue au profit du sr. de la Croix; que le sr. Legrip avait interjeté appel de cette sentence en la cour de parlement de Rouen où toutes les parties étant à procéder led, sr. de la Croix subrogea led. sr. Legrip, en son droit pour jouir dud. bénéfice. Néanmoins le sr. Soyer s’est pourvu devant M. l’évêque de Lx, de qui le bénéfice dépend, et a surpris de l »évêque une ordonnance de séquestre des fruits de lad, cure au préjudice dud. suppliant; le sr Moncel est nommé pour commissaire et gardien des fruits et revenus; celui-ci se dispose à s’en saisir en faisant lever les serrures des granges et celliers qui renferment les grains et «boires » (cidres), ce qui causera un préjudice notable aud. suppliant, lequel a intérêt à renouveler sa prise de possession pour la conservation du nouveau droit qui lui est acquis par la subrogation du sr. de la Croix. Le sr. Legrip termine en suppliant M. le bailly de l’autoriser à une nouvelle prise de possession : ce qui lui est accordé par le lieutenant général au bailliage de Falaise.
Le 2 décembre 1696, en conséquence de cette autorisation, le sr. Legrip prend de nouveau possession de la cure de Castillon, en présence de M. Pierre Hurel, pbre, desservant lad parr. Pierre Lefebvre, sr. du Moncel, et autres témoins.

491. – Le 3 avril 1697, Me. François Legrip, pbrë, Me. ès-arts en l’Université de Caen, pourvu de la cure de Castillon, dont il n’est pas paisible possesseur, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx.

242, – Le 15 févr. 1700, vu l’attestation du sr. Lecoq, curé du Mesnil-Bacley, et du sr. Leroux, vicaire de Castillon, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Lefebvre et Marguerite Saimin.

713. – Le 17 déc. 1705, vu l’attestation du sr. Gervais, curé de St-Julien-le-Foulcon, et du sr. Soyer, curé de Castillon, dispense de bans pour le mariage entre Jean Mesière et Marguerite Lecavelier.

Curé. – R. Logros P. de la Croix – F. Le Grip – J. Soyer.
Vicaires. – P. Hurel (D) – N. Réaultey – Leroux.
Patron. -L’évêque de Lisieux.
Seigneurs et notables. – Jacques Le Maignen de Grandval – J, Deschamp – P. Lefebvre.

209. – Le 24 avril 1712, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Antoine de Fresnel, chev. seig. de la Pipardière, fils de feu Mesr. César de Fresnel, aussi chev. seig. de la Pipardière et autres lieux, et de feue noble dame Marie de Saffrey, demeurant en la parr, de Magny, diocèse de Bayeux, d’une part, et damll. Françoise-Elisabeth Leboucher, fille de feu Mre Jacques Leboucher, chev. seig. de Sassy, Pontollin, trésorier de France et trésorier général des finances au bureau d’Alençon, et de feue noble dame Catherine Georges, demeurant depuis dix-huit mois environ en la parr. de Castillon, diocèse de Lx. – On lit en note à la marge du registre des Insinuations : « Dispense de 2 bans por. la niepce de Mr. l’abbé Dumesnil.

265. – Le 20 février 1715, Me. Guillaume-Antoine Laugeois, pbrë, ayant exposé en cour de Rome que Me. Jacques Soyer, curé de Castillon, est en même temps titulaire de la chapelle Ste-Magdeleine et St-Gatien fondée en la cathédrale de Lx, malgré l’incompatibilité qui existe entre les deux titres, puisque lad. chapelle requiert aussi la résidence, obtient en lad. cour de Rome des lettres de provision de lad. chapelle Ste-Magdeleine et St-Gatien.
Le 6 avril 1715, la collation de lad. chapelle appartenant au chanoine de semaine, mais celui-ci se trouvant absent, le doyen et les chanoines de la Cathédrale reçoivent led. sr. Laugeois et lui donnent tous les droits inhérents à sond. bénéfice.
Le 6 avril 1715. le sr. Laugeois est mis en possession de la chapelle St-Gatien par le ministère de Me. le doyen. – Le sr. de Montargis, l’un des claviers de la Cathédrale, reçoit du nouveau chapelain la somme de huit livres pour droit de chape.

118. – Le 3 juillet 1719, la nomination à la cure de St-Bazile appartenant au seig. du lieu, Msr. Paul Gautier, Esc. seig. et patron de St-Bazile, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Charles Gautier, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Guillaume Bazire, pbrë, vicaire de Castillon.
Le 21 juillet 1719, le seig. évêque donne aud. sr Bazire la collation dud. bénéfice de St-Bazile.

173. – Le 12 déc. 1719, Me. Guillaume Bazire, pbre, vicaire de Castillon, pourvu de la cure de St-Bazile, prend possession dud. bénéfice, en présence de plusieurs habitants du lieu.

118. – Le 3 juillet 1719, la nomination à la cure de St-Bazile appartenant au seig. du lieu, Msr. Paul Gautier, Esc. seig. et patron de St-Bazile, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Charles Gautier, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Guillaume Bazire, pbrë, vicaire de Castillon.

173. – Le 12 déc. 1719, Me Guillaume Bazire, pbre, vicaire de Castillon, pourvu de la cure de St-Bazile, prend possession dud. bénéfice, en présence de plusieurs habitants du lieu.

401. – Le 16 août 1723, la nomination à la cure de N.-D. de Castillon, appartenant aux chanoines de la collégiale du St-Sépulcre de Caen, ceux-ci nomment aud. bénéfice, vacant par la mort de Me. Jacques Soyer, la personne de Me. Jean-Jacques Goubert. pbrë du diocèse de Bayeux.
Le 9 février 1724, led. sr. Goubert requiert du seig. évêque de Lx la collation dud. bénéfice, en présence de Me. Nicolas David et de Me. Nicolas Vattier, pbfës de St-Germain Msr. Dumesnil, vicaire général, auquel led. sr. Goubert a été renvoyé, répond qu’il ne peut lui accorder l’institution canonique de lad. cure, attendu qu’elle se trouve remplie. Le sr. Goubert déclare qu’il se pourvoira devant qui de droit.

457. – Le 28 mars 1724, Me. Jean-Baptiste Goubert, pbrê, en vertu de la collation obtenue des sieurs vicaires capitulaires de l’église métropolitaine de Rouen, sur la nomination faite par les chanoines du St-Sépulcre de Caen, prend possession de la cure de N.-D. de Castillon, en présence de Me. Jean Jollain, curé de St-Martin-de-Fresné; Msr. Jacques de Montesquiou et Pierre Gilles, demeurant au château du Robillard, et autres témoins.

812. – Le 22 fév. 1724, les vicaires capitulaires de Rouen, vu le refus du seig. évêque de Lx, en date du 9 courant, donnent a Msr. Jean-Jacques Goubert, pbrë du diocèse de Bayeux, la collation de la cure de Castillon à laquelle il a été nommé par les chanoines du St-Sépulcre de Caen, en conséquence de la mort de Me. Jacques Soyer, dernier titulaire.
Fait à Rouen, en présence de Me. Jean le Signerre et Jacques Leroux, pbrës, demeurant en lad. ville.
Le 25 sept. 1707, led. sr. Goubert, fils de Gabriel et de Marguerite Gosselin, de la parr. de Donnay, diocèse de Bayeux, avait reçu la tonsure à Bayeux, et, le 15 avril 1713, il avait été ordonné prêtre par Mg. Jacques de Matignon, ancien évêque de Condom, dans la chapelle
du séminaire de Bayeux.

1006. – Le 29 nov. 1725, vu l’attestation du sr. Jobey, vicaire de Castillon, et du sr. de la Pille, vicaire de Ste-Marguerite-de-Viette, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Leboulanger et Marie Fleuriot.

Curés. – J. Soyer – G. Véron – J. Goubert – C. Le Maignen d’Houlbec.
Vicaires. – G. Bazire – G. Le Court.
Prêtres de la paroisse. – J -G. Bosné – G. Leroy.
Patron. – L’évêque de Lx. – Le chapitre du Saint-Sépulcre de Caen.
Notable. – F.-E. Leboucher.

432. – Le 22 nov. 1727, Jean-Jacques Goubert, pbrë, curé de Pont, diocèse de Séez, et pourvu de la cure de Castillon, représenté par Me. Jacques Crevel, avocat à Caen et docteur professeur de droit français en lad. ville, résigne lad. cure de Castillon entre les mains des chanoines du St-Sépulcre de Caen qui l’en avaient pourvu. Fait à Caen devant le notaire royal-apostolique.
Le même jour, les srs. chanoines de lad. collégiale nomment à la cure de Castillon la personne de Me. Pierre-François Caignard, pbrë du diocèse de Bayeux.
Le 9 déc. 1727, led. sr. Caignard s’étant présenté au seig. évêque de Lx pour requérir la collation dud. bénéfice, Sa Grandeur lui fait répondre par son vicaire général qu’il ne peut lui accorder l’institution canonique qu’il réclame, lad. cure étant remplie depuis plusieurs années par led. seig. évêque.
Le 30 déc. 1727, le sr. Caignard, en vertu de la collation obtenue de M. l’abbé Ridel, grand vicaire de Mgr. l’archevêque de Rouen, prend possession de lad. cure de Castillon. Me. Charles Le Maignen, pbrë, curé de lad. parr. intervient et s’oppose à lad. prise de possession pour raisons qu’il déduira en temps et lieu. Led. sr. Caignard proteste de nullité lad. opposition. Fait en présence de plusieurs témoins, tous de la ville de Lx.

662. – Le 17 mars 1729, la nomination à la cure de N.-D. de Villerville appartenant au seig. évêque, les vicaires généraux nomment aud. bénéfice, vacant par la mort de Thomas Moutier, dernier titulaire, la personnel de Me. Charles de la Pille, pbrë, vicaire de N.-D. de Castillon.
Le 31 mars 1729, led. sr. de la Pille prend possession de la cure de Villerville, en présence de Me. Nicolas Godillon, pbrë, curé de Trouville; Me. Pierre Gueroult, pbrë, desservant lad. pair, de Villerville, et autres témoins.

199. – Le 23 avril 1742, dispense de bans pour le mariage entre Michel Groualle, sr. du Boscage, ancien président, maire et lieutenant général de police de la ville de Caen, fils de feu Gilles Groualle, sr. du Boscage, consr. du roy, commissaire aux revues des troupes, et de feue dame Marie Legrand, demeurant en la parr. de Magny-le-Freulle, diocèse de Bayeux, d’une part, et Geneviève Le Bourgeois, fille de feu Gilles Le Bourgeois, et de feue damll. Jeanne de Couvert, de la parr. de Castillon.

Curés. -J.-J. – P.-F -C. Le Maignen – P.-A. de Rivière de Baudrieux.
Vicaires. – C. De la Pille – S. Ricquier – J. Lautour.
Prêtres de paroisse. -S. Ricquler – J. Lautour.
Patron. – L’évêque de Lx – Prétentions des chanoines du Saint-Sépulcre de Caen.
Notable. – M. Groualle – G. Le Bourgeois.

132. – Le 1er sept. 1749, Gabriel-François Castillon, marchand, demeurant à Lx, parr. St-Germain, au nom et comme porteur de pouvoirs de dame Marie-Anne Cocquerel, Vve. de Joseph Castillon, demeurant en lad parr. de Croissenville, et dame Catherine Bertre, Vve. de Jean Cocquerel, demeurant à Lx. pair. St-Germain, et se trouvant à St-Germain-la-Campagne, constituent 150 livres de rente en faveur de M. François Cocquerel, acolyte de St-Germain de Lx. afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé en lad. pair, de St-Germain-la-Campagne.

136. – Le 24 mai 1753, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Guillaume Rioult, Esc. seig. et patron des Champeaux, Castillon, et autres lieux, chev. de l’Ordre militaire de St-Louis, fils de feu .Mesr. Jacques Rioult, seig. et patron des Champeaux, et de noble dame Marguerite Flambard, originaire de Champosoult, et demeurant en b parr. de Castillon, d’une part, et damll. Marie-Louise du Houlley, fille de Mesr. Nicolas du Houlley, Esc. seig. de Gouvis et de la Roque, et patron présentateur à la 1° portion de Courtonne-la-Meudrac, et de noble dame Marie-Louise de Giverville, de lad. parr. de Courtonne.

233 – Le 3 févr. 1758, la nomination à la cure de Castillon appartenant au seig. évêque de Lx, Sa Grandeur nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me. Pierre-André de Rivière de Beaudrieux, pbre, dernier titulaire, décédé le mois précédent, la personne de Me. Jacques
Monsaint, pbrë de ce diocèse, Me. ès-arts en l’université de Caen. Cet acte est contresigné par Me. Fréard.
Le 10 févr. 1758, led. sr. Monsaint prend possession de lad. cure de Castillon, en présence de Msr. Bernard-Evremond de Bressac, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St- Louis, « lieutenant du roy es villes et châteaux d’Honfleur, Pont-l’Evesque, Pays-d’Auge », seig. et baron de Vieuxpont, Castillon et autres lieux : .Mesr. François-Evremond de Bressac, son fils; Me. Jean Lautour, pbrë, desservant la parr. de Castillon; Me. François Marescot, pbrë, demeurant aud. lieu, et autres témoins.

28. – Le 1er janv. 1759, le seig. évêque dispense de la résidence pendant huit mois Me. Jacques Monsaint, curé de Castillon. Pendant ce temps, Sa Grandeur fera desservir cette paroisse par un prêtre capable et le sr. Monsaint ne jouira pas des revenus de son bénéfice.

198. – Le 27 nov. 1750, le seig. évêque nomme au canonicat et prébende de Touques, 1° portion, vacants par la mort de Me. Jean de Pierres, dernier titulaire, la personne de Me. Jacques Monsaint, pbrë, curé de Castillon. Fait au palais épiscopal en présence de Gabriel Mallière, sous-diacre, et de Nicolas Gaillard, acolyte, tous deux demeurant à Lisieux.
Le lendemain, led. sr. Monsaint est mis en possession du canonicat de Touques, 1° portion, par le ministère de M. le doyen.

86. – Le 17 févr. 1763, Mesr Jean-Baptiste-le-Rémy Le Bas de Fresne, pbre. chanoine prébendé de St-Pierre-Adzifs et de Formentin, haut-doyen en la Cathédrale, vicaire général du diocèse de Lx et conseiller au parlement, donne sa procuration pour résigner lad. prébende de Formentin entre les mains de N-S.-P. le pape en faveur de Me. Jacques Monsaint, pbrë, titulaire du canonicat simple de Touques, qui est de nulle valeur, et curé de Castillon, de la valeur de 1,200 livres de revenu, et de plus chapelain de la chapelle simple de St-Eloy en la parr. des Moutiers-Hubert, de la valeur de 30 livres de rente. Fait et passé à Lx, parr. St-Jacques, au logis dud. sr. de Fresne.
Le 7 mars 1763, led. sr. Monsaint obtient des lettres de provision du canonicat de Formentin.
Le 6 avril 1763, le seig. évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 8 avril 1763, le sr. Monsaint est mis en possession des canonicat et prébende de Formentin par le ministère de M. le doyen.

144. – Le 17 févr. 1763, Me. Jacques Monsaint, pbrë, curé de Castillon, donne sa procuration pour résigner sad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Jean-Baptiste De Lahaye, pbrê, vicaire de Ste-Croix de Cormeilles. Fait et passé à Lx.
Le 17 juill. 1763, led. sr. Monsaint annule la précédente procuration et en donne une nouvelle dans les mêmes termes.
Le 4 juillet 1763, led. sr. De Lahaye obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 12 août 1763, Mr Mery, vic. gl, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 3 oct. 1763, le sr. De Lahaye prend possession de la cure de Castillon, en présence dud. sr. Jacques Monsaint, chanoine de la Cathédrale, demeurant encore à Castillon; Dom Nicolas-Charles-Benoit Le Mignon des Mares, pbrë, religr. bailly de l’abbaye de Cormeilles; Me. Jean Lautour, vicaire de Castillon; Me. Alexis-Bernard Delamare, avocat en parlement, demeurant à Ste-Croix de Cormeilles, et autres témoins.

270. – Le 12 mai 1766, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Joseph-François-Evremont de Bressac, fils de feu Mesr. Bernard- Evremond de Bressac, seig. baron de Vieux-Pont, Castillon et autres lieux, lieutenant pour le roy au gouvernement d’Honfleur, Pont-l’Evêque et Pays d’Auge, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, et de noble dame Amable-Françoise de Bailleul, de la parr. de Castillon, d’une part, et damll. Suzanne Coquart Chéry, fille de Jean-Baptiste Louis Coquart Chéry, ancien officier au régiment de Richelieu, et de dame Marie-Catherine Perrier, demeurant à Paris, parr, de St-Germain l’Auxerrois.

45. – Le 12 janv. 1767, dispense de bans pour le mariage entre Msr. Joseph-François Evremond de Bressac, fils de feu Msr. Bernard-Evremond de Bressac, seig. baron de Vieux-Pont, Castillon et autres lieux, lieutenant pour le roy au gouvernement d’Honfleur, Pont-l’Evêque et Pays d’Auge, chevalier de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis, et de noble dame Amable-Françoise-Elisabeth de Bailleul, de la parr, de Castillon, d’une part, et damll. Suzanne Coquart-Chéry, fille majeure de Jean-Baptiste-Louis Coquart-Chéry, ancien officier au régiment de Richelieu, et de dame Marie-Catherine Parrin, de la parr, de St-Germain- l’Auxerrois de Paris.

135. – Le 4 mai 1767, vu le certificat du sr. Héroult, vicaire de Castillon, dispense de bans pour le mariage de Jacques Cauvigny.

156. – Le 22 Juin 1767 dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Joseph-François-Evremont de Bressac seig. baron de Vieux-Pont, Castillon et autres lieux, lieutenant pour le roy au gouvernement d’Honfleur, Pont-l’Evêque et Pays d’Auge, chevalier de l’Ordre de St-Louis, et de noble dame Amable-Françoise de Bailleul, de la parr. de Castillon, d’une part, et damll. Suzanne Coquart-Chéry, fille majeure de Jean-Baptiste-Louis Coquart-Chéry, ancien officier au régiment de Richelieu, et de dame Marie-Catherine Parrin, de la parr, de St-Germain- l’Auxerrois de Paris.

Curés. – P.-A. de Rivière – J. Monsaint – J.B. De Lahaye.
Vicaire.– J. Lautour – Héroult.
Prêtres de la paroisse. – J. Lautour – F.Marescot
Patron. – L’évêque de Lx.
Seigneurs. – B.E. de Bressac – J.F.E de Bressac – G.Rioult des Champeaux.

222. — Le 9 févr. 1770, Msr. Jacques Juliette, pbrë, curé de Ste-Foy-de-Montgomraery depuis quarante-trois ans, étant devenu infirme, donne avec l’autorisation du roy sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me. Louis Héroult, pbrë, vicaire de N.-D. de Castillon. Il se réserve toutefois une pension viagère de 350 livres à prendre sur les revenus de ce bénéfice.
Fait et passé au manoir presbytéral dud. lieu.

350. — Le 4 sept. 1779, dispense de bans pour le mariage entre Me. Jacques Moutier, notaire de St-Julien-le-Foucon(Le Faucon), fils de Mathieu et de .Marie-Anne Boursin, originaire de la pair, de Castillon et demeurant en celle de St-Julien, d’une part, et Magdeleine-Catherine Hafley, fille de Gabriel et de feue Magdeleine Cauvin, de la de Beuvron.

Curé. -J.-B De Lahaye.
Vicaire. — L. Hérault.
Notable. — M. Meutier.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT

Castillon, Castillio.
Ce nom semblerait indiquer qu’un campement, une enceinte fortifiée existait sur les hauteurs boisées qui occupent une partie de la paroisse. Les personnes que j’ai interrogées, à ce sujet, ont fini par trouver les retranchements que je supposais exister : je n’ai pu encore en lever le plan.
L’église de Castillon est peu intéressante; elle se compose d’un choeur h chevet droit, sans ouvertures. Les fenêtres sont carrées et modernes dans le choeur et dans la nef : le portail est moderne, à plein-cintre; mais quelques parties des murs peuvent dater du moyen-âge.
Le clocher est moderne, couvert en ardoise et couronné d’une flèche à six pans. Il renferme deux cloches : la plus grosse porte l’inscription suivante :

J’AI ÉTÉ BENITE PAR Me JEAN BAPTISTE DE LA HAYE CURÉ DE CE LIEU
ET NOMMÉE MARIE CHARLOTTE. PAR MESSIRE CHARLES ROSÉE DINFREVLLE
SGr ET PATRON DE LIEURY, TOTES, LAMOTTE ET MONTCHAMP, ASSISTÉ DE
NOBLE DAME MARIE. ANNE VICTOIRE DE BERVILLE EPOUSE DE MESSIRE JEAN
ALEXANDRE DUNOT DE SAINT MACLOU CHEVALIER BARON DE VIEUX PONT
SGr DE CASTILLON , HOULBEC ET GRANDVAL, CHEVALIER DE. L’ORDRE. ROYAL
ET MILITAIRE DE St LOUIS.
ALEXIS LAVILLETTE DE LISIEUX MA FAITE EN 1774.

La seconde cloche porte la date 1884
L’église, sous l’invocation de Notre-Dame, était comprise dans le doyenné du Mesnil-Mauger. Le patronage appartenait à l’évêque de Lisieux. Il lui avait été donné par Robert de Castillon, fils Robert, en l246. Deux ans plus tard, Nicolas de Castillon, fils du donateur, confirma la charte de son père; il vivait encore en 1252.
Les évêques ne jouirent pas sans contestation de leur droit. Il leur fut d’abord disputé par les chanoines du Sépulcre de Caen: on transigea en 1325. Alors le seigneur laïque revendiqua, à son tour, le droit de présenter à la cure, malgré la donation formelle de son prédécesseur. Ce procès se termina encore par une transaction, en 1340. L’évêque accordait à Jean de Villers, son contendant, la faculté de présenter à la cure alors vacante, un sujet de son choix nommé Pierre Dufour; mais à la condition de reconnaître pour l’avenir le droit du prélat.
On trouve, aux archives du Calvados, trois provisions délivrées en conséquence par les évêques de Lisieux, ou leurs vicaires, le 18 juin 1359, à Rainulphe Baudouin; le 25 juin 1407, à Jean Bazire; le 12 janvier 1420, à Philippe de La Pallu.
Au XVIIIe siècle, les chanoines du Sépulcre firent revivre leurs prétentions; mais un arrêt du Parlement de Rouen, du 10 mars 17-33, les débouta et maintint dans le bénéfice Charles Le Maignen, sieur de Houlbec, pourvu par l’évêque de Lisieux.
En 1463, Guillaume d’Anisy était seigneur de Castillon.
Le dernier possesseur de ce fief fut Me Jean-Alexandre de Dunot, baron de Vieux-Pont, né en 1733 à Marie-Galante(V. les notes manuscrites de M. Charles Vasseur sur les anciennes familles de l’arrondissement de Lisieux.)
CASTILLON-EN-AUGE. Retranchements anciens sur les hauteurs boisées qui couvrent une partie de la commune. (De Caumont: Stat. mon., t.V, p. 513.

Role du ban et de l’arrière-ban du bailliage de Caen en 1552 – Emile TRAVERS.
Aydes.
411. Henry de Vieulchasteau, pour le fief Malherbe et le fief Castillon, assis en la dicte parroisse, vallant c 1. t.
412. F. Malherbe et f. Castillon, ass. en ladicte par. Castillon-en-Auge, cant. de Mézidon. F. rel. de la vic. de Falaise.

La deportation du clerge orthodoxe pendant la revolution
– Emile SEVESTRE Luc [Calvados).3655 Godes, Thomas, cure de Castillon [Calvados].

Insinuations
– 25 juin 1407 – provision des vicaires généraux en faveur de Jean Bazire , prêtre.
– 12 janvier 1420 – Provision donnée par le vicaire général de Monsieur le Cardinal de Plaisance, administrateur de l’évêché de Lisieux, en faveur de Philippe de la Pallu, prêtre. (Archives du Calvados)
– Samedy après St Laurent 1340
Vidimus des lettres du Bailly de Falaise terminant un procès entre Messire Raoul de Busc, procureur de l’évêque et Jean de Villers, au sujet du patronage de Notre Dame de Castillon, accordant au dernier le droit de nommer à la cure actuellement vacante Monsieur Pierre Dufour, prêtre, mais en se désistant en faveur de l’évêque de ce droit.
Acte de 1325 des chanoines du Sépulcre de Caen pour ledit patronage en faveur de l’Evêque de Lisieux (Archives du Calvados)
– 18 juin 1359 – provision de l’évêque de Lisieux en faveur de Rainulphe Baudouin, prêtre.
– Provision des vicaires généraux 25 juin 1407 en faveur de Jean Bazire, prebtre.
– 10 mars 1733 – arrêt du Parlement de Rouen condamnant François Caignard, prebtre, muni de la cure par les chanoines du Sépulcre et maintenant Charles le Maignen, sieur du Houbier,-(Houlbec) pourvu par l’évêque de Lisieux (Archives du Calvados)
« Analyses et Transcriptions … » – « Transcriptions.doc »
Aveux de fiefs :
– Messire FRABIN de CASTILLON

3 – Archives ShL:

Archives SHL : FONDS ANCIEN 1F.
1F352.: 29 novembre 1617 : Guillaume Montiel vend à Simon Lévesque une portion de terre à Castillon.

Carnets de Charles Vasseur :
« Doyenné de Mesnil-Mauger »
21 – Castillon – Castellion – Castellon – Castello – Casteillon, Castelo, Castellio.

Sous l’invocation de Notre Dame
Patronage:
XIVe, XVIe et XVIIIe Episcopus Lexoviensis

Curés:
Montsaint 1764
De la Haye 1763/1787.

Curé. -J.-B De Lahaye
Vicaire. — L. Hérault
Notable. — M. Meutier

Nicolas de Castillon, fils de Robert de Castillon en 1252.
Donnée à l’évêque par Robert de Casteillon, fils de Robert en 1246 et confirme deux ans plus tard par Nicolas, son fils.

90 – Nicolas de Castillon, fils de Robert de Castillon donne en 1252 à St Pierre sur Dives rentes et redevances que lui faisait Robert Tubold de Lambertivalle, et il reçoit 100 sols tournois pour cette concession.

Archives Nédélec – Communes.
com.14. 1 Castillon-en Auge – Vieux-Pont Notes historiques
com.14. 2 Castillon-en Auge – Vieux-Pont Manoirs : La Roquette, la Touzerie, le Lieu Rocher
com.14. 3 Castillon-en Auge – Vieux-Pont Les manoirs de Castillon : la Roquelle, la Touzerie, Montchamps, Presbytère
com.14. 4 Castillon-en Auge – Vieux-Pont Manoir de la Touzerie
com.14. 5 Castillon-en Auge – Vieux-Pont Histoire de Castillon, Eglise, les Curés, le Presbytère, la Touzerie
com.14. 6 Castillon-en Auge – Vieux-Pont Toponymie
com.14. 7 Castillon-en Auge – Vieux-Pont Vieux-Pont. Les lieux
com.14. 8 Castillon-en Auge – Vieux-Pont Famille de Vieux-Pont
com.14. 9 Castillon-en Auge – Vieux-Pont Familles diverses :Dunot, Le Maignen, Bressac, Lebreton,etc.
com.14. 10 Castillon-en Auge – Vieux-Pont Vie de la commune

Inventaire cartons Etienne Deville.
Carton n°1
Extrait du Carton 6/16
CONTRATS DE MARIAGES 1564-1749
1692 2 octobre – Contrat de Mariage de Charles Pointel sieur du Taillis de la paroisse de Castillon et Catherine Lindet, fille de Gabriel et de Marguerite Mulot de St Jacques de Lisieux.

Inventaire coopérative de reconstruction de Lisieux.
CARTON 33: Ilot 10 Divers.
5 Ilot 11 – Société Immobilière du Centre de Lisieux 91/93/95 rue Pont Mortain 19 rue d’Ouville 16, rue du Héron représenté par M. Georges Paris 16 rue du Héron – 12 Bd Jeanne d’Arc avec propriété de M. le curé Crèche curé de Castillon en Auge 13 rue Hardy.

Analyses et transcriptions de documents originaux, aveux de fiefs.
Parchemins communiques par monsieur Pannier 27 mars 1860
1605 14 septembre
Vente par Thomas Inger, fils de défunt Jehan Inger de la paroisse de la Boissière demeurant à Castillon, à vénérable personne Maître Pierre Inger prêtre chapelain de la Chapelle Saint-Thaurin en l’église cathédrale de Lisieux et Robert Inger son frère demeurant en la paroisse Saint-Germain de Lisieux, de demie vergée de terre en cour, sise en ladite paroisse de la Boissière, tenue de la sieurie dudit lieu de la Boissière au fief de la Nogerette.
A la fin est le reçu du treizième par le seigneur de la Boissière daté du 15 mai 1607 et signé : Jean.

Fonds STURLER – Photos et Pellicules.
30 I
Ferme et manoir de Castillon avril 1964 – Extérieur avant restauration 5 pellicules.

F 17 FB – Fonds iconographique Goupil.
– 417 1954 Pose 1re pierre Oblates – Noce Lebailly – Décoration Lerévérend – Castillon.
– 584 1949 Course Mesnil-Germain – Fête Castillon – Communion St- Jacques – Confirmation St-Pierre – Médaille d’or famille.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados