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COUDRAY RABUT

NOTES sur: Le COUDRAY

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La commune du Coudray-Rabut a été constituée par la réunion des communes du COUDRAY et RABUT qui formaient chacune avant 1790 une paroisse et communauté (ordonnance du 13 avril 1828)

Coudray-Rabut (Calvados ; jusqu’en 2018)
Canton actuel : Pont-l’Évêque
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14185
Histoire administrative : Coudray intègre la commune de Rabut et prend le nom de Coudray-Rabut par l’ordonnance du 13 avril 1828. A partir du 1er janvier 2019, Coudray-Rabut fusionne avec Pont-l’Evêque pour former la commune nouvelle du même nom.
TA Pont-l’Evêque (Calvados) EP Coudray (Calvados; jusqu’en 1828).

Coudrai, Coudrayum, Coudrey. Le Coudray.
Coudraium, Coudreyum de Rabuto,
Coudrei sur Touque, le Coudrey.
Le Coudray-Babut.

Le COUDRAY-RABUT, canton de Pont-1’Évêque.
Cette commune a été formée en 1827 de la réunion de la commune de Rabut à celle de Coudray.– Le Coudrey, 1234 (lib. rub. Troarn. p: 44).
Coudraium, 1237 (parvus lib. rub. Troarn. p. 62);
Coudreyum de Rabuto, XIV° s° (pouillé de Lisieux, p. 36).
Couldreyum, XVI siècle (ibid.).
Coudrei-sur-Touque (ibid. p. 37).

Par. de Saint-Pierre,
patr. le seigneur du lieu.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Touque.
Génér. de.Rouen,
élect. de Pont-l’Évêque,
sergent. d’Argences.

Curé. — A.-X. Anger
Clercs. — J.-F.-P.Hain – C.-L.-G. Delannoy
Notable— G.-Jq-F. Delannoy

Fief de la vicomté d’Auge.

Lieux-dits de COUDRAY
Cour-Bivel (LA), h. – Cour-Conyère (La), h – Cour-des-Fresnes (LA), fe, – Cour-Domain (LA), h. – Cour-Maudelonde (LA), h. – Cour-Roussel (LA), h. – JARDINET (LE), h. – Manoir (Le), h –

1 – Bibliographies.
2 – Pièces Justificatives
3 – Archives ShL..

Notes de Michel COTTIN.

Le domaine connu de nos jours sous le nom de Manoir du COUDRAY comporte un certain nombre de constructions, logis d’habitation ou bâtiments à usage agricole d’époques très diverses.
Le logis lui-même est le fruit de multiples campagnes de construction ou de transformations.
A l’origine – premier quart du XVIe siècle on trouve un petit logis rectangulaire. De cette campagne, seul subsiste semble-t-il, une partie du pan de bois arrière qui a conservé la trace de ses anciens accès à une tourelle implantée en arrière qui contenait un escalier à vis dont le noyau a été conservé en réemploi dans une paroi du second niveau.
A une importante campagne de transformations (que l’on peut situer dans le troisième tiers du XVIe siècle) nous devons le pan de bois de l’étage sur la vallée et les deux retours nord et sud, avec ses consoles et ses sculptures.
Le XVIIe siècle vit cette construction s’épaissir et la tourelle d’origine, vraisemblablement ronde, remplacée par une large tourelle carrée abritant un massif escalier rampes sur rampes à volées droites et paliers de repos. Les puissants balustres portent les caractéristiques habituelles de ces escaliers assez particuliers mis à la mode par les charpentiers hollandais installés à Rouen à cette époque. A l’entresol nous trouvons un curieux petit oratoire aux murs couverts sur trois côtés de stucs à la modénature puissante formant des petits panneaux sans doute décorés à l’origine de peintures.
Le quatrième panneau est garni d’un placard sans doute destiné à la conservation des ornements.
La présence de cet oratoire est à rapprocher de ce courant mystique de la première moitié du XVIIe siècle.
La même campagne vit l’édification, au premier étage, sur le pignon sud d’une cheminée monumentale de pierre. Le conduit avec ses harpes de pierre est parfaitement en concordance chronologique.
Puis, pour près de deux siècles, les travaux vont s’interrompre, correspondant selon toute vraisemblance au séjour des propriétaires, les d’Estièvre, dans leur château de Trémauville dans le pays de Caux. Il faut attendre les dernières années du XVIIIe siècle ou les premières du siècle suivant pour voir apparaître de nouvelles transformations. En premier lieu, on va édifier, sur la façade ouest, un rez-de-chaussée de brique avec une porte en plein cintre au centre. Les baies de part et d’autre de cette entrée, sans doute plus tardives au vu de la nature de la brique – plus foncée parce que plus cuite – seront elles en arcs surbaissés. A la première phase, il faut également attribuer la quasi totalité des lambris qui comportent à la fois des caractéristiques Louis XIII dans leur mouluration et Directoire avec ses pilastres cannelés et ses motifs.
Signalons également un très intéressant trumeau peint, malheureusement peu lisible, sur lequel on aperçoit une entrée de port qui pourrait être celle de Honfleur.

1 – BIBLIOGRAPHIE:

Georges BESNIER, Répertoire sommaire des documents antérieurs à 1800 conservés dans les archives communales , département du Calvados, Caen, Delesques, 1912, In8°, XCIX-657 p.

I.- Diocèse de Lisieux. Bailliage et maîtrise de Pont-l’Evêque. Grenier à sel de Honfleur. Généralité et Intendance de Rouen; élection de Pont-l’Evêque; subd. de Honfleur. II.- District et canton de Pont-l’Evêque (Arrêté du 1er mars 1790). III.- 3e arrondissement communal (Arr. de Pont-l’Evêque), canton de Pont-l’Evêque (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). Pop. 229-224 h. (1911).- Sup. 491 h. (Pour Coudray et Rabut réunis)

Dr Jean BUREAU, « Le manoir de Coudray », PA, 20, n° 3, Mars 1970, pp.3-8, ill.

Arcisse de CAUMONT, Statistique monumentale du Calvados, t. IV, 1862, pp. 279-281, ill. (église)
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV pages 275 et 290..

Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1289.

Henri de FORMEVILLE, Rôle des fiefs de la Vicomté d’Auge. 1620-1640 dans Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, t. II, p. 357.

Henri de FRONDEVILLE.- Le Compte de Gautier du Bois, vicomte d’Auge pour la Saint-Michel 1312 in Mélanges publiés par la Société de l’Histoire de Normandie, 15e série, p. 35.

C. HIPPEAU, Dictionnaire topographique du Département du Calvados, Paris, Imp. Nationale, 1883; p. 78. (il ne paraît pas que les mentions des biens de l’abbaye de Troarn qui ne figurent pas dans l’ouvrage de René-Norbert Sauvage, concernent cette paroisse)

P.A.M. LABBEY de LA ROQUE, Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.

P.A.M. LABBEY de LA ROQUE, Recherche faite en 1540, par les Elus de Lisieux des nobles de leur Election, Caen, Poisson, 1827, In-8°, 170 p.

Jacques LALUBIE, Randonnées et patrimoine en Pays d’Auge – 1. Cantons de Dozulé et Trouville.- 2. Cantons de Pont-l’Evêque et Honfleur.- 3. Le Canton de Cambremer. Tomes 1 et 2: Heimdal, s.l.s.d. (Imp. Alençonnaise, 1983), Edit. Heimdal; Tome3: Corlet, s.l.s.d. (Condé-sur-Noireau, Corlet, 1987), II, pp. 44-47.
église.

Auguste LONGNON, Pouillés de la province de Rouen, Paris, Imprimerie nationale, 1903, In-4°, LXXV-600 p. (254 C)

Jannie MAYER, Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine. Catalogue des Plans et Dessins des Archives de la Commission des Monuments Historiques – Tome I, Basse-Normandie: Calvados, Manche et Orne. Introduction de Françoise Berce, Caen, Lafond, 1980, 167 x 250, VII, 367 p., ill. couv. ill.

Abbé PIEL, Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien diocèse de Lisieux analysés pour servir à l’histoire du personnel de l’évêché, de la cathédrale, des collégiales, des abbayes et prieurés des paroisses et chapelles ainsi que de toutes les Familles notables de ce Diocèse, LISIEUX, Piel, 1895, 5 vol., in-4°, pl. h.t.

G.-A. PREVOST, Armorial général de France (Edit de Novembre 1696). Généralité de Rouen publié d’après le manuscrit de la Bibliothèque nationale, avec Introduction, Notes et Tables, Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 2 vol., 1910, In-8°, lii-411, 409 p.; p. 247

2 – PIECES JUSTIFICATIVES

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Le Coudray, Coudreium.

L’église du Coudray, placée comme celle de Canapville sur le bord de la grande route de Pont-l’Evêque à Touques, montre, dans les murs latéraux de sa nef, un bel appareil en feuille de fougère, des contreforts plats et des modillons à figures très-bien conservés. Il n’y a pas de porte à l’occident; l’entrée principale est du côté du nord et précédée d’un porche en bois, comme dans beaucoup d’églises de la contrée. On voit encore de ce côté une des fenêtres primitives en forme de meurtrière; mais, du côté du sud, elles ont toutes disparu pour faire place à des fenêtres à deux baies, à compartiments flamboyants au sommet, datant probablement du XVII. siècle ou de la fin du XVe.
La tour latérale, au nord, doit être au moins du XIIIe. siècle. Les lancettes à colonnes de l’étage supérieur ont bien le caractère de l’époque; mais, dans la partie basse, on remarque des ouvertures cintrées (meurtrières) qui paraissent du XIIe. siècle. Cette tour est surmontée d’une flèche en charpente.
Le choeur doit être à peu près de la même époque que la tour. L’entablement est garni de modillons à figures; on voit, du côté du sud, une fenêtre ogivale tréflée, forme que j’observe souvent dans les édifices de transition ou du commencement du XIIIe. siècle. Du côté du nord, une fenêtre carrée a été établie à la fin du XVII. siècle, comme le montre le dessin ( V. page 279). La voûte du choeur et celle de la nef sont en lambris : la première est décorée de rinceaux peints en jaune sur fond rouge. L’arc triomphal paraît du même temps que la tour.
La cloche, dont le diamètre est de 59 centimètres, a été examinée par M. Pannier; il a relevé l’inscription qu’elle porte et qui est ainsi conçue :

l’an 1776 IAY ÉTÉ NOMMÉE MADELEINE PAR Mre EMERY LOUIS
ROGER COMTE DE ROCHECHOUART COLONEL DU REGIMENT DE NAVARRE
GOUVERNEUR GÉNÉRAL DE L’ORLÉANAIS EN SURVIVANCE GOUVERNEUR PARTICULIER
DE VERNEUIL LES PERCHES ET NOBLE DAME MADELEINE MELANIE
FIOL DE LA MARCHE VEUVE DE Mre DOMINIQUE JACQUES BARBERIE DE
COURTEILLE CONSEILLER D’ÉTAT ORDINAIRE ET AU CONSEIL ROYAL INTENDANT
DES FINANCES BENIE PAR ME LOUIS SIMÉON LE PESCHEUR CURÉ
DE CE LIEU.
IACQUES VILLETTE ET ADRIEN ROSSE TRÉSORIERS.
Écusson du fondeur. SIMONNOT NICOLAS.

Il paraît que cette cloche n’a pas été fondue pour l’église du Coudray.
L’église du Coudray est sous l’invocation de saint Pierre.
Le seigneur du lieu nommait à la cure.
On comptait 35 feux taillables au Coudray et 1 feu privilégié.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

234. — Le 20 janv. 1694, vu l’attestation du sr. Neufville, curé de Coudray, du sr. Paon, vicaire de Pont-L’Evêque, et du sr. Prenthout, vicaire de Ste- Catherine d’Honfleur, dispense de bans pour le mariage de Pierre Paris et de Madeleine Lemoyne. — Le sr. Jourdain, curé de St-Arnoult, atteste que lad. Lemoyne à demeuré plusieurs années dans sa paroisse avant d’aller à Honfleur.

130. — Le 3 oct, 1694, reçurent la tonsure et les ordres mineurs dans l’église paroissiale de Courbépine :
Estienne De Lannoy, fils d’André et d’Anne Langineur, de la parr. de Coudray.

143. — Le 4 oct. 1694, la nomination à la cure de St-Pierre de Coudray appartenant au seigr du lieu, Mesr. Louis-Gaspard Auber, cons. du roy on son parlement de Normandie seig. et patron de Trémauville, Géfosse et Coudray, etc., nomme à lad. cure de Coudray, vacante par la mort de Mesr. … de Neufville dernier titulaire, la personne de Me. Gourgon Louvet, prrë du diocèse de Bayeux, habitué en l’église St-Sauveur de Caen. Fait et passé au Bourg-Achard.
Le 13 oct. 1694, le seigr évêque donne aud. sr. Louvel la collation dud. bénéfice.
Le 26 oct. 1694, le sr Louvel prend possession de la cure de Coudray, en présence de Me. Jean Bonnant, pbre, desservant lad. parr. Me. Michel de Queudeville, pbrë, curé de St-Germain de Manneville-la-Raol (Raoult), bachelier en théologie; Me. François Castillon, pbrë, curé de St-Thurien en Romois, aussi bachelier en théologie, et Charles du Mesnil Esc. de la parr. St-Martin-aux-Chartrains et autres témoins.

135. — Le 9 mars 1690, Jean de Lannoy, fils André, demeurant à Coudray, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me. Estienne de Lannoy, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. — Led. acte fut publié, le dimanche suivant, à l’issue de la messe paroissiale par le sr. Louvet, pbrë, curé de Coudray.

246. — Le 21 avril 1690, furent ordonnés sous-diacres:
Me. Estienne de Lannoy, acolyte de St-Pierre de Coudray.

403. — Le 22 sept. 1696, Me Etienne de Lannoy, sous-diacre de St-Pierre de Coudray, est ordonné diacre.
Le 21 sept. 1697, il est ordonné prêtre.

753. — Le 17 avril 1703, vu l’attestation du sr Louvet, pbfë, curé de Coudray, dispense de bans pour le mariage entre Mathieu Lecomte et Geneviève Delannoy.

Curés. — De Neufville — G. Louvet.
Prêtres de la paroisse, —J, Bonnant — Duval.
Clerc. — B. de Lannoy.
Patron, — Le seigneur du lieu. — G. Auber de Trémauville.
Seigneur et notable. — J, de Lannoy.

150. — Le 4 oct. 1719, vu l’attestation du sr. Laisney, curé de N.-D. de Pontaudemer, et du sr. Louvet, curé de Coudray, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Baptiste de Lannoy, fils de feu Me. André de Lannoy et de damll. Anne Langineur, de la parr, de Coudray, d’une part, et damll. Françoise-Thérèse de Conti, fille de feu Charles de Conti, Esc. et de damll. Marguerite de la Rocque, demeurant en la parr, de N.-D. de Pontaudemer.

Curé. — G. Louvet.
Seigneurs et notables.— A. de Launoy — J.-B. de Launoy.

152. — Le 11 mai 1744, la nomination à la cure de St-Pierre de Coudray appartenant au seig. du lieu, Mesr. Claude-Pierre Estièvre, chev. seig. et patron de Géfosse, Manneville, Couret, Trémauville, Giverville, Coudray et autres lieux, cons. en la cour de parlement de Normandie, demeurant à Rouen, rue Encrière, parr. St-Vincent, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Gourgon Louvet, dernier titulaire, la personne de Me. Adrien Héricher, pbrë du diocèse de Rouen, vicaire de Hattenville-en-Caux aud. diocèse. Fait et passé à Rouen.
Le 15 mai 1744, les vicaires généraux du seig. évéque donnent aud. sr. Héricher la collation dud. bénéfice.
Le 17 mai 1744, le sr. Héricher prend possession de la cure de Coudray, en présence de Me. Louis Rosée, pbrë, desservant lad. parr.; François De Lannoy, Esc. capitaine d’infanterie, demeurant aud. lieu, et autres paroissiens.

395. — Le 1er févr. 1747, dispense de bans pour le mariage entre Me. Pierre Lesueur, avocat, fils de feu Jacques et de Jeanne Marie, originaire de Coudray, et demeurant présentement à Pont-l’Evêque, d’une part, et damll. Françoise-Anne De Villers, fille de Me. Pierre De Villers, et de feue damll. Suzanne Marie, aussi de lad. parr. de Pont-l’Evêque.
Le même jour, dispense de parenté au 2° degré pour led. mariage.

Curés.— G. Louvet – A. Héricher.
Vicaire.—A. Sandret.
Prêtre desservant. — L. Rosée.
Clerc. — J.-F. de Lannoy.
Patron. — Le seigneur du lieu. — C.-P. Estièvre. XIX. 152.
Seigneurset notables. — F. de Lannoy — J.-B. de Lannoy — C. de Launey ou Lannoy — H.F. de Launey ou Lannoy — J. Lesueur.

195. — Le 5 décembre 1749, la nomination à la cure de St-Pierre de Coudray appartenant au seigr du lieu, Mesr.
Claude-Pierre-Estièvre, chevr, seigr et patron de Géfosse, Manneville, Courcy, Tremauville, Querville, le Donjon, Coudray et autres lieux, conser du roy en son parlement de Normandie, demeurant à Rouen, rue des Jacobins, parr. St-Eloy, et se trouvant actuellement en son château de Tremauville, parr, de Civetot, doyenné de Fauville, diocèse de Rouen, nomme à lad. cure de Coudray, vacante par la mort de Me Adrien Le Héricher, pbre, dernier titulaire, la personne de Me Guillaume Vauchel, pbre du diocèse de Rouen et vicaire de Hattenville, doyenné de Fauville.
Le 11 décembre 1749, l’archevêque de Rouen donne des lettres testimoniales de bonnes vie et moeurs aud. sr Vauchel et l’autorise à aller dans le diocèse de Lx occuper un bénéfice.
Le 26 févr. 1750, les vicaires généraux du seigr évoque donnent au sr Vauchel la collation de la cure de Coudray.
Le 27 févr. 1750, Me Vauchel prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Pierre-Lambert Le Marchand, pbrë, desservant cette parr. et autres témoins.

325. — Le 4 juin 1760, la nomination à la cure de Coudray appartenant au seig. du lieu, Mesr. Claude-Pierre Estièvre, chev. seig. et patron de Geffosses, Magneville, Courcy, Trémauville, Genneville, Le Doyen, Coudray, et autres lieux, cons. honoraire en la cour du parlement
de Rouen, demeurant en son hôtel, rue des Bonnetiers, à Rouen parr. St-Etienne-la-Grande-Eglise, maintenant en son château de Trémauville, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Guillaume Vauchel, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Adrien Anger, pbrë
du diocèse de Rouen, vicaire de Ste-Croix de Fécamp. Fait et passé à Trémauville, au château dud. seig. en présence de Me. Jacques-Raoul Léger, pbrë, curé de Ste-Marguerite, et de Me. Nicolas-Jacques-François Mouquet, pbrë curé de Trémauville, diocèse de Rouen.
Le 7 juin 1769, le sr. Anger fait demander aux vicaires généraux du chapitre de Lx la collation dud. bénéfice Me. Regnault répond qu’il ne peut accorder lad. collation avant que celui-ci ne se soit présenté en personne pour subir l’examen requis, et il lui donne jusqu’au mois d’octobre, pour qu’il ait le temps de préparer cet examen.

21. — Le 16 oc. 1760, Me. Regnault, vic. gl. du Chapitre, donne à Me. Adrien Anger, pbfë du diocèse de Rouen, la collation de la cure de de Coudray dont il a été pourvu par le seig. du lieu.
Le 18 oct. 1760, la sr. Anger prend possession dud. bénéfice, en présence de Me. Claude-Louis Roussel-Leprey, pbrë, desservant lad. parr. et autres témoins.

236.— Le 11 mai 1762, dispense de bans pour le mariage de Me. Charles-François-Damien de Launoy, fils de feu Mesr. Charles-François de Launoy et de demll. Marie-Anne de Vaumorel, originaire de la parr. de Coudray et demeurant en celle d’EquemauvilIe, d’une part et demll. Marie-Anne Duprey, fille de feu Pierre, de la parr, de Bonneville-sur-Touques.

Curés. — A. Héricher ou Le Héricher — G. Vauchel — A.N Anger.
Prêtres desservants. — P.L Lemarchand — C.L. Roussel-Le Prey.
Clerc.—J.-P.-F. Hain.
Patron. — le seignenr du lieu. —C.-P. Estièvre.
Seigneur. — C.-F. de Lannoy.

100. — Le 19 déc.1761, Jean-François-Pierre Hain, fils de Jean-Pierre et de Françoise Le Comte, de la part, de St-Pierre de Coudrey reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

211. — Le 14 juin 1778, Charles-Lucien-Guillaume Delannoy, fils de Guillaume-Jacques-François et de Marte Dizai, de la parr. de Coudray,
reçoit la tonsure clericale — Cet acte fut retiré du bureau des Insinuations par M. J.Le Blond, vicaire de St-Martin-aux-Chartrains.

Curés. — À. Héricher ou Le Héricher — G. Vauchel — A.-N. Anger.
Prêtres desservants. — P.-L. Lemarchand — C.-L. Roussel-Le Prey.
Clerc. — J.-P.-F. Hain.
Patron. — Le seigneur du lieu. — C.-P. Estièvre.
Seigneur. — C.-F. de Lannoy.

1540 RECHERCHE DES NOBLES DE L’ELECTION de LISIEUX– LABBEY de LA ROQUE
p. 105 – Le Coudray
279. David du Mesnil, Sr du lieu, a produit l’état de sa noblesse, sur la paroisse de Saint-Thomas-de-Touques, avec le Sr de Lépinay. N° 307.

DIVERS.
1247
36. Johannes Frogeri, del Cordreio, conqueritur de rege, eo quod, cum dominus rex habeat quoddam molendinum situm in terra sua apud Cordrei, et propter situm dicti molendini idem Johannes dampnificatus sit singulis annis ad valorem XX solidurum turonensium, sicut per inquisitionem est ei adjudicatum, elapsi sunt duodecim anni quod nihil….. (manque de photocopie)… a domino rege ut faciat eis dari aliquid de redditu quem totaliter persolverunt anno transacto, pro eo quod messes eorum destructae fuerunt per tempestam quae cecidit in villam eorum, et in hanc petitionem faciunt non solum pro se ipsis sed pro tota villa.
= Querimonniae Normannorum anno 1247, Ed.Léopold Delisle dans Recueil des historiens de la France, t.24, 1ère partie, Paris, 1904; p.6.

Société de l’Histoire de Normandie – Henri de FRONDEVILLE.
1312 – Le Coudray
(14) Du moulin Gybellene qui soulloirt estre compté oles dis cens et eschaiètes que Monsr Johan de Bruiecourt tient fe pour moitié….. xxj l. (Le moulin Gibelin se trouvait au Coudray-Rabut, au nord de Pont-l’Evêque. Cf. Strayer, p. 208.)
La maison de Brucourt a possédé d’assez nombreux fiefs dans la Vicomté d’Auge. Sous Philippe-Auguste, Henri de Brucourt tenait deux fiefs à Brucourt, Asseville et Saint-Martin-le-Vieil et un fief au Torquêne, dans la Baronnie de Coquainvilliers. Hugues de Brucourt tenait un 1/7e de fief au Ham dans la baronnie de Beaufou. Jean de Brucourt tenait de l’évêque de Bayeux cinq fiefs à Crèvecoeur (MSAN, XV, p. 185, 186 et 188.).
En 1364, Robert de Brucourt, évêque d’Evreux, donna à l’abbaye du Val-Richer la terre de Rumesnil et cette donation fut ratifiée par Jean de Brucourt, frère aîné dudit évêque, ainsi que par Jeanne de Brucourt, femme de Gérard de Tournebu, seigneur d’Auvillars (G. Dupont, Histoire de l’abbaye du Val-Richer, p. 128, et Ch. Fierville, Histoire de la Maison de Tournebu dans MSAN, XXVI, p. 211).
Plus tard, le moulin Gibelin fut affermé par la famille noble du Mesnil qui le tint avec son fief noble du Coudray (A.N. P 19223, n° 46.535). En 1396, Pierre du Mesnil, écuyer, obtint du duc d’Orléans une modération de fermage (B.N. Mss. Coll. de Bastard, n° 272). Le 5 juillet 1443, Delle Guillemette d’Anfernet, veuve de Jean du Mesnil, écuyer, ayant la garde des enfants sous-âgés de feu Pierre du Mesnil, son fils, et de Jeanne Le Chambellan, femme de celui-ci, obtint du roi d’Angleterre une remise de quatre ans d’arrérages dus par eux sur la fiefferme du Moulin Gibelin, sis au Coudray, qui était des propres du Mesnil, et sur les près de Bonneville qui étaient des propres Le Chambellan (Voir l’art. 144 de ce compte) (A.N. P. 19142, nos 28.237 à 239). En 1461, le Moulin Gibelin est toujours aux du Mesnil et la rente est la même qu’en 1312..

Nobles ou vivant noblement à PONT-L’EVESQUE – Henry LE COURT
La famille du Mesnil est ancienne au Pays-d’Auge.
Robert du Mesnil, à Manneville-la-Pipard, et Jean, à Coudray, furent trouvés nobles par Monlfaut en 1463.
En 1540 : François du Mesnil, demeurant à Manneville, Guillaume, Esc, sr de Lépiney, à St-Thomas-de-Touques, Jacques et Jean, ses frères, et à Coudray, David, leur cousin.
Firent leurs preuves devant les élus de Lisieux.

Dr Jean BUREAU, « Le manoir de Coudray » – A.D. Calvados
1772 – Le Coudray
La paroisse relève de M. de Gefosse.
Il n’y a aucun autre fief dans cette paroisse.
Elle ressortit du bailliage de Pont-l’Evêque
Il ne s’y fait ni foire, ni marché. Il ne s’y fait aucun commerce, il n’y a aucune manufacture.
Les habitants n’ont d’autre occupation que le blé et engrais de bestiaux.
Les principales productions sont blé et cidre. Les cidres se vendent pour Rouen, le Havre et Pont-l’Evêque.. Le muid de cidre, mesure du pays, est de 110 pots grande mesure, ce qui revient à 144 pots mesure ordinaire.
L’acre de terre suivant la mesure du Bailliage d’Auge, usité à Coudray, contient 160 perches: la perche composée de 24 pieds, à raison de 11 pouces pour un pied.
L’acre se divise en 4 parties qui se nomment vergées, chacune des parties contient 40 perches 6.
La mesure pour les grains est celle de Pont-l’Evêque, dont cette paroisse est limitrophe »

Généalogie de la famille Le Cordier
Extrait:
Un état de fiefs de la vicomté d’Auge (1620-1640) nous montre deux branches de la famille possessionnées d’une partie de l’importante sergenterie noble de St-Julien-sur-Calonne. — Cette sergenterie se divisait alors en 3 branches : c’était un plein fief. — Une de ces branches s’appelait la sergenterie d’Aragon, du nom de l’un de ses anciens possesseurs, Me Guillaume Aragon, sergent, qui paraît dans un acte du 16 septembre 1435; elle était possédée, à cette époque de 1620, par JEHAN LE CORDIER. — Elle comprenait les fiefs et paroisses du Coudray, de Rabut, de Tourville, la noble sergenterie à garde de la forêt, nommée la sergenterie au chevalier messire d’Englesqueville, la fieffe ferme d’Heudreville, à Tourville, plus la moitié de la noble sergenterie d’Aragon, tiers de fief possédé par JEHAN LE CORDIER, sieur de la Moissonnière, que nous retrouverons plus loin. —

3 Archives ShL.

FONDS ANCIENS.
– FL 772 – 1673, 23 juin – Canapville
Reconnaissance de rentes seigneuriales dues à S.A.R. Mademoiselle, pour terres à Canapville, par Adam Estièvre, receveur des tailles à Pont-L’Evêque, et autres. Note y relative: 1677.
– BC 797. – 1680, 12 septembre – Le Coudray
Compte de tutelle rendu en bailliage d’Auge par noble dame Esther Orieult, veuve de Jacques Bréard, écuyer, sieur de la Motte, à Paul de Borel, écuyer, sieur de Courseulle, et à noble dame Anne Bréard, son épouse, à Louis-Gaspard Auber, seigneur de Geffosse, et à noble dame Jeanne-Thérèse Bréard, son épouse.
– BC 773 – 1763 – Le Coudray
Procès: Claude-Pierre Estièvre de Geffosse, chevalier, seigneur du Coudray, Trémauville, etc., conseiller au Parlement de Normandie, contre Roberge.
– FL 759 – 1770
Plan de partie des paroisses de Coudray, Saint-Martin et Saint-Gatien.
– FL 770 – 1550 (1554, 16 juin?)
– Saint-Martin-aux-Chartrains, Coudray – Aveux rendus à la seigneurie du Coudray pour terres à Saint-Martin-aux-Chartrains.
– 1603, 19 juin – Saint-Martin-aux-Chartrains, Coudray – Aveux rendus à la seigneurie du Coudray pour terres à Saint-Martin-aux-Chartrains.

Carnets de Charles Vasseur « analyses et transcriptions … »DOCUMENTS HISTORIQUES H n°1 page 40
Aveu rendu à haut et puissant seigneur Louis Jacques Lecomte, Chevalier Seigneur, Marquis de Pierrecourt, Louis, Beteville, Le Coudrey, Beteville en Caux, Moudrainville, Malou, Vicomte et Chastelain de Fauguernon, Baron d’Angerville, seigneur de Forges, le Beschet, Bois Ravenot, la Coeurie, la Pintherie, Brévedent, Carsis? Sourdeval et autres lieux, par François Godart pour 2 pièces de terre Saint-Philbert-des-Champs, sur le chemin de Moyaux à Pont-l’Evêque, dépendante de la terre de la Coeurie, par foy, hommages, reliefs, treizièmes le cas offrant.
Fonds Analyses Analyse Et. Deville.
1610, 9 janvier – Fervaques
Jean du Bosc, sieur de Hermival continue et prolonge au maréchal de Fervaques, le droit de retrait sur la terre et seigneurie du Coudray.

Fonds PANNIER Arthème : NE12, 1er carton.
Description de l’église par M. Pannier et d’une maison voisine de l’église
Une autre description de l’église d’août 1860

Inventaire des enveloppes du n° 297 au n° 334.
– Enveloppe n° 63 – Coudray Rabut (2).
– Enveloppe n°306 – Honfleur et divers – don de Antoine Marlé-Duflot (novembre 2012)
Eglise de Coudray.

FONDS STURLER – PHOTOS ET PELLICULES.
BOITE 29 – 29 K – Manoir du Coudray-Rabut mars 1964 – 1 pellicule.

Archives NEDELEC Communes.
com.17.1 Coudray-Rabut

CORMEILLES 27



NOTES sur:
A – CORMEILLES – 27
B – SAINT PIERRE de CORMEILLES
C – SAINT SYLVESTRE de CORMEILLES
D – SAINTE CROIX de CORMEILLES

Cormeilles, Cormeliae, N.-D. et St-Pierre, abbaye de Bénédictins, vers 1060, ou même 1055, par Guillaume de Breteuil, j 1072, qui y est inhumé, fils d’Osbern de Prerpon, parent et sénéchal du duc Guillaume II, supprimée en 1179, revenus attribués à l’évêché et au collège de Lisieux, diocèse de Lisieux, auj. d’Evreux, do3Tenné de Cormeille, comm. St-Pierre-de-Cormeilles, ch.-l. cant., arrond. PontAudemer, Eure : sur la Calonne.
Arch. départ. Calvados, G. — Arch. nat., S 3242. — BEAUNTERBESSE, VII, 197. — DE BLOSSEVTLLE, Dict top., 205. — BOUTARIC, Actes Parlem. Paris, 561, 4140. — CANEL, St-Pierre-de-Cormeilles et son abbaye, dans Rev. Norm., II (1833), 194-202. — Catal. rôles, I, 287. — CHARPILLON, I, 837-50. — Charte de Philippe-le-Long, pour l’abbaye de Cormeilles (févr. 1319), dans Bull. soc. hist. Lisieux, XVI, 7-9. — L. DELISLE, Rec. actes Henri II, 205, 393, 515. — ID., Catal. actes Phil.-Aug., 2100. — DENIFLE, I, S6. — E. DEVTLLE, Le temporel de l’abbaye de Cormeilles au xvie s., dans Rev. cath. Norm., XVII (1907), 94-101. — DOUET D’ARCQ, S209, 8672. — FISQUET, 363. — Gallia christ, XI, 846-50. — LECESTRE, en 176S, * 5 anc. bénéd., 12000. — LONGNON, II, 17, 35, 56, 230, 24S, 249, 250. — MABTLLON, Ann!, TV, V, VI, tables. — MARTÈNE-CHARVIN, I, 167. — MIGNE (1000), t. 150, c. 580 (Alexandre III, 1169) ; t. 202, c. 1316. — MONTROND, 224. — Neustria pia, 595-602. — PTEL, Invent. histor. — POTTBAST, 11618 (Alexandre III, 1169).

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
CORMEILLES, le premier dans l’ordre marqué, est un des plus grands. Il est sur la rivière de Calone, dans une vallée des plus fertiles, à une distance égale des villes de Lisieux et de Pont-Audemer, de l’élection de la dernière. Il y a trois paroisses, et une abbaye d’anciens Bénédictins, qui portent son nom; mais il n’y a que la paroisse de Sainte-Croix qui soit dans le bourg; les deux autres et l’abbaye en sont à quelque distance. L’abbé, qui est le seigneur du lieu, nomme aux trois cures. Il y a une haute justice, sous le ressort du bailliage de
Pont-Audemer; le marché s’y tient le vendredi, et la plus célèbre de ses deux foires à la fête de Saint-Matthieu.


NOTES sur:
A – CORMEILLES – 27

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – XV.
768. — Gormeilles (ch.-l. c, E.) :
[Ace] Cormelias [1105 env.] : interpol. d’Orderic Vital dans Guillaume de Jumièges, p. 180.
Lieu planté de cormiers (actuellement plutôt sorbiers), la forme étant empruntée au diminutif du fruit, la « corme ».
Cf. Cormeilles-en-Parisis et Cormeilles-en-Vexin (Val-d’Oise).

1 – Bibliographie :
2 – Références historiques :
3 – Carnets de Charles Vasseur : « Doyenné de Cormeilles ».

1 – Bibliographie :

 » Abbaye de Cormeilles – Février 1319 « , BSHL., N° 16, 1907, pp. 7-9

DETERVILLE (Philippe), Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1989, 250 x 330, 301 p. (Saint-pierre-de-CORMEILLES)
– Le Manoir de l’Abbaye, CDMPA, pp. 132-134; 280, photo; Nouvelles de l’Eure, N° 21, ill.
le Val-Hébert à Saint-Pierre-de-Cormeilles

Louis DU BOIS.- Histoire de Lisieux, Lisieux, Durand, 1848, t. II, pp. 79-87

DUBUISSON-AUBENAY, Itinéraire de Normandie publié par le chanoine Porée, avec la collaboration de MM. Louis Régnier et Joseph Depoin, Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1911. In-8°, XXII-293 p. (Société de l’Histoire de Normandie), (Abbaye de Cormeilles).

DURAME Maurice, « Le Lieuvin », Nouvelles de l’Eure, N° 21,pp. 2-9, ill. (Cormeilles, Saint Pierre de Cormeilles)

FOURNIER Dominique : les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie normandes ; BSHL n°61, décembre 2006. p.58, 71.

Jacques HENRY – L’abbaye de Cormeilles, Communication SHL, 27 septembre 1966

Jacques HENRY – L’Abbaye Notre-Dame de Cormeilles in La Normandie Bénédictine au temps de Guillaume le Conquérant (XIe siècle), Lille, 1967, pp. 305-322

JAFFE-WATTENBACH, Regesta, n° 11618. (bulle de 1169 en faveur de CormeilLes)

LEGENDRE, R.  » A Cormeilles, le 22 septembre 1802….(commémoration de la proclamation de la République) « , P.A., 24, 2 – 1974, p. 25

MOURADIAN Georges, Répertoire numérique des archives départementales antérieures à 1790. Seine-Inférieure. Archives ecclésiastiques. Série H. Tome IV (Fascicule 2). Abbayes de Saint-Ouen-de-Rouen (14 H 927 à 14 H 1534). Introduction et index général par Alain ROQUELET, Rouen, Imprimerie administrative, 1980, in-4°, 185 p.
(Cormeilles: 14 H 667)

PELLERIN (Henri), P.A., 7 – 1-1957

2 – références historiques :

1234 – Cormeilles
Lettres de Guillaume, abbé de Cormeilles, sur le droit accordé par le Roi à l’abbaye de faire faire et transporter à Cormeilles deux cent mille essentes ou bardeaux pour couvrir l’église de l’abbaye et prendre trente chênes pour les stalles.
= Arch. nationales, J. 213, n° 3 – Editée par J.-J. VERNIER.- Recueil des Fac-similés de Chartes normandes publiées à l’occasion du cinquantenaire de sa fondation par Société de l’Histoire de Normandie, avec transcription de…, Rouen-Paris, Lestringant-Picard, in-4°, 1919, 34 p. 32 pl. h.t.

c. 1370
Sergenterie de Mouard (Moyaux ?)
Fierville, Le Fauq, Saint-Jean-de-Lyvet (Saint-Jean-de-Livet), Brévedent, Esparfontaines (Eparfontaines), Saint Ligier d’Ouillie (Saint-Léger-d’Ouilly), Fierfol (Firfol), Fumichon, Hermival, Saint Martin d’Ouillie, Asnières, Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, Saint Pierre, Saint Hippolyte de Canteloup, Saint Léger de Glatigny, Fontenelles, Fauguernon, Nouerolles (Norolles), Saint-Philbert-des-Champs, Escorcheville, Sainte-Croix de Cormeilles, Saint-Seveistre de Cormeilles, Mouard (Moyaux), Le Pin, L’Ostellerie (L’Hôtellerie), Saint-Martin-de-la-Lieue
= BN Fr. 26.010, N° 1087
+ IND. AD 76 16 F 7. Fonds de FRONDEVILLE.

1372, 14 juin
Jullien Cappon, écrivain de la galée de messire Renier de Grimaldi (« de Grimaude ») reconnaît avoir reçu de Richart de Cormeilles, panetier du roi, pour deux mois de ravitaillement: 28 queues pleines de biscuit pour la nourriture des marins attendant le départ à Rouen, 200 quintaux de biscuit, 3 douzaines d’écuelles, 2 douzaines de plats et 4 gallons, le tout d’étain, 15 aunes de canevas pour faire des sacs, 25 aunes de canevas pour faire des voiles, 6 cents de suif, 1 chaudière d’airain, 1 chaudron d’airain, 1 pelle de fer, 1 cuiller de fer, 1 lampe de fer, 2 « frisis » d’acier, 14 trépied de fer, 1 gril de fer, 1 croc à chair, 1 hache, 1 grand couteau de cuisine, 50 écuelles de fût, 2 grandes jattes de fût, 1 mortier de fût, 1 « pestel », 2 pelles de fût, 4 seilles de fût, 2 grands paniers d’éclisse d’osier, 12 hanaps, 12 chandeliers de fût, 4 lampes de « voirre », 2 « quemies vergnies », 3 douzaines de grandes aiguilles pour coudre les voiles et 6 queues vides pour l’eau douce.
Acte de Philippe de Mangneville (Acte passé devant devant Nicolas le Mestre, tab. à Rouen ?).
= Bibl. mun. de Rouen. Y 29, t. III, n° 67.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XIII, fasc. 2, 1964, p. 48.

1394, 29 mars
Information de Richard de Cormeilles, vicomte de Rouen, pour savoir si le bailli de Rouen avait le droit de modérer l’amende infligée par Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge, à Guillaume du Haussay, laboureur, coupable d’avoir, au sortir d’une taverne, crévé l’oeil gauche d’Ernoul Le Lainier.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 7, p. 145.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 1-2, 1967, p. 29.

1398, 31 janvier
Guillaume de Cormeilles, écuyer, fils de Richart, écuyer, donne quittance aux exécuteurs testamentaires d’Aubert Levesque, jadis receveur du duc d’Orléans dans les vicomtés de Caen, Vire, Falaise et Auge, d’une remise de 10 l.t. 10 s.t. due au terme de Saint-Michel 1393 pour la terre qui fut Guillaume Malesmains au Vieux-Bourg.
Acte de Guy de Tieuville, garde du sceau des obligations de la vicomté de Pont-Authou et Pont-Audemer, passé devant Roger de Corneville, clerc sous Guillemin Guérart, tabellion à Cormeilles. Scellé.
= Bibl. mun. de Rouen, Y 29, t. I, n° 105,
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XIII, fasc. 2, 1964, p. 76.

1458, 13 juin
Montre de 95 hommes d’armes et 186 archers sous la charge de Pierre de Brézé, grand sénéchal de Normandie, reçue à Lisieux et Cormeilles par Guillaume de Bigars, écuyer, commissaire du Maréchal de Lohéac.
Suivie de la quittance de 8.468 l. t. donnée à Thomas de Louraille, commissaire du roi pour leurs gages du 2e trimestre établie par Julien Courtin.
= A.M. de Rouen, Martainville, 198, n° 8

1540 RECHERCHE DES NOBLES DE L’ELECTION de LISIEUX
SAINTE-CROIX DE CORMEILLES.
76. Jean de Bellemare a baillé l’état de sa noblesse avec Jacques de Bellemare, Sr. de Brévedent, comme il apparoîtra
77. Sébastien Hauvel a produit l’anoblissement concédé le 16 février 1477 , à Guillaume Hauvel, son ayeul, pour 15 liv. par lui payées selon la quittance. Le procureur du Roi a requis qu’il vérifie en estre descendu, ou qu’il soit assis.
78. Jean Daniel a dit être noble d’ancienneté , et que ses prédécesseurs étoient du pays d’Artois ; et il a produit lettres de l’an 1480 sur le nom de Louis Daniel, son père : et pour ce qu’il n’a plus amplement fourni, le procureur dû Roi a requis qu’il soit assis.
79. Jacques Nollent a baillé l’état de sa noblesse avec autres de ce nom de Nollent, comme on le verra sur l’article et parroisse de Brévedent, n° 91.

16..
Archives SHL : 1F78 – 16..: Fragments d’une prisée – un thonneau de poirey fus et lie (tonneau de poiré fût et lie)

1600-1626
Archives SHL : 1F882 : 1600-1626 : Cormeilles : acquisitions de biens par Nicolas Poullain (Epaignes…)

1626, vendredi neuf janvier – Norolles
 » Robert Parey, vivant escuyer sieur de Mallou, la Vallée, Cormeilles et la Touraille, décéda le vendredy neuf. jour de janvier l’an mil six centz vingt six et fut inhumé le lendemain par tolérance dans le chancel de l’église près ses parents et amys « .
= A.D. Calvados – Reg. de catholicité de Norolles

1654, 7 novembre – Le Pré-d’Auge
Jean Le Forestier, demeurant au bourg de Cormeilles, vend à Louis Ricquier, de Saint-Ouen-le-Pin, le droict et effet sur deux pièces de terre nommées le Blanc-Buisson, au Pré-d’Auge.
= Tabell. Lisieux. Etude Delarue. Minutier n° 277. Analyse Et. Deville.

1685, 25 mars – Lisieux
Procès entre les maîtres cordonniers et les carreleurs (= savetiers ?) de Lisieux – Etat des demandes – Factum – Sentence rendu par Jean Delaunay, bailli vicomtal de la haute justice de Cormeilles.
= Arch. SHL. – Fonds ancien : ED 282. 7 pièces

24 avril 1685. Lisieux
Archives SHL : 1F187 : 24 avril 1685 : supplique adressée par Michel Le Prévost, écuyer sieur de Cormeilles et autres à l’évêque au sujet d’une fondation faite par Louis de Paray sieur de Malou son oncle. Refus de l’évêque et signature autographe de Léonor II de Matignon.

1702, 9 juillet – Fumichon
Le 15 mars 1702, la nomination à la cure de Saint-Germain de Fumichon appartenant au seigneur abbé de Cormeilles, Messire Robert-Charles de Pas Feuquières, abbé commendataire de N.D. de Cormeilles, nomme à la cure vacante par la mort de Me Jean-Baptiste de Crèvecoeur de Rabodange, dernier titulaire, la personne de Me Etienne Legraverant, prêtre de Paris, licencié aux lois. Fait à Paris, devant les notaires du Châtelet.
Le 15 mars 1702, le seigneur évêque résidant présentement en son hôtel de la rue Saint-Dominique, à Paris, donne audit Legraverant la collation de ce bénéfice.
Le 17 mars 1702, la nomination à la cure de Fumichon, appartenant au seigneur du lieu, Messire Louis-César de Rabodange, chevalier, comte dudit lieu, seigneur et patron de Fumichon, Saint-Pierre-de-Canteloup et autres lieux nomme à ladite cure vacante par la mort de M. de Rabodange, dernier titulaire, la personne de Me Robert Desperroys, prêtre curé de Saint-Martin-d’Ouilly et de Saint-Pierre-de-Canteloup.
Le même jour, le seigneur évêque donne audit Desperroys la collation dud. bénéfice.
Le 9 juillet 1702, Me Robert Desperroys prend possession de la cure de Fumichon, en présence de Me François Riquier, prêtre, vicaire de Saint-Léonard d’Honfleur ; Me Robert Alabarbe, aussi prêtre, Me Jean Malerne, diacre, demeurant à Saint-Pierre-de-Canteloup.
= PIEL (abbé).- Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations, Lisieux, Lerebour, t. I, 1891, VI-491, pp. 491-492

1704. Archives SHL. 1F624 : 1704 :
Dispense de Rome pour Nicola Furet et Marie-Madeleine Duquesnay de Cormeilles.

1708, 24 avril – Moyaux
Charles Le Mancel, écuyer, seigneur et patron honoraire de Moyaux, demeurant en son manoir seigneurial dud. lieu. se constitue et oblige envers demoiselle Marie Madeleine Du Bosch, demeurant en la paroisse de Cormeilles en la faisance d’une rente annuelle de 56 livres 11 sols 1 denier, moyennant la somme de 1.000 livres.

Témoins: Robert de Carrey, écuyer, sieur de Goville, demeurant à Rouen et Hermenilgilde Dutheil, demeurant à Saint-Gervais.
= Arch. SHL. 9 FA. Parch. 2 ff. Analyse Et. Deville.

1750. archives SHL 1F836 : 1750 : St Pierre de Cormeilles : registre de Collecteur.

1755. archives SHL.1F682 :
1755 : Cormeilles : Mme de la Halbourdière, tutrice de M. d’Aurigny : devis de charpentier pour la ferme.

1791
Divers Grand-Séminaire collégial de Lisieux. Mense conventuelle de Grandouet et Cormeilles. Comptes de l’année 1791
= Arch. SHL. 27 F.

An V, 29 nivôse – 1797, 18 janvier – Evreux, Lisieux
L’Administrateur du Département de l’Eure Au Citoyen Juge de Paix du Canton de Cormeilles.
 » Citoyen, Vous avés appris que la malle allant de caen a parie a été arrêtée à deux lieues de Lizieux, dans la soirée du 24 de ce mois par 12 à quinze hommes, qui ont volé quatre vingt sept mille livres en numéraire d’aprés les renseignements contenus en une circulaire de l’administration départementale du Calvados….(au sujet du vol de deux barils dans la diligence de Caen à Paris, au Pont-du-Coupe-Gorge, le 24 nivôse an 5° – 14 janvier 1797.
= Coll. BECCI – 1 p. papier, ms. photocopie)

1818. – archives SHL. 1F609 :
1818 : contestation entre Jean Le Coupeur de Cormeilles et les femmes Vittecocq et Guesnel.

1839. archives SHL ;1F671 :
17 septembre 1839 : lettre de Fouet de Londres concernant les réfugiés. (adressée à St Pierre de Cormeilles)

3 -Carnets de Charles Vasseur : « Doyenné de Cormeilles ».

14 – Cormeilles
Voir :
De Beaurepaire – Agriculture p.167
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome 23 p.229 n°1307
M.S.S 13905 f°111
Formeville II XII – 29 – 116 – 201 – 206 – 232 – 238 – 241 – 260
Ste Historique de Lisieux 22 – 43 – 45
Idem – Catalogue 1872 p.17 n°17, p.20 n° 40 et 42
Archives de Lisieux VI – 5
Mémoires des Antiquaires de Normandie IX p.356 – -386 – 387.
Delisle – Catalogue des Actes de Philippe Auguste n°2100.

Cormeilles – ancien bourg d’origine romaine, traversé par la voie antique de Lillebonne à Lisieux, qui paraît avoir étendu ses faubourgs le long de la Calonne jusqu’à Bailleul la Vallée.
Guillaume Fitz Osbern, sénéchal de Normandie et comte de Breteuil, qui possédait cette baronnie au milieu du XIe siècle, la donna à l’abbaye de St Pierre de Cormeilles. Les deux paroisses de St Pierre et de St Sylvestre de Cormeilles, aujourd’hui communes indépendantes du bourg, étaient considérées comme en faisant partie. (Gadebled)

Bien que l’on ait vu la maison de Cormeilles éteinte dans celle de Meulan dès le XIe siècle, cependant des gentilshommes de ce nom ont subsisté et fait branche jusqu’au XVIIe siècle. Lachesnaye des Bois en donne dans son Dictionnaire quelques noms sans pouvoir établir de généalogie régulière.
Guillaume
Richard, mort 21 juillet 1438
Jean 1486
Jacques 1530, qui portait de gueules à trois tours d’argent 2.1
Jean 1507, qui épousa Marie Garin morte en 1525 et qui portait de gueules à une tour d’argent seulement
Il est cependant probable, en dépit de ce généalogiste et Monsieur de Courcelles (tome 1) que cette famille de Cormeilles, qui se donne pour souche le Richard mentionné ci-dessus, qui fit vicomte de Rouen et panetier du Roi en 1395, ne tire point son origine du Cormeilles de Guillaume Fitz-Osbern.
En 1540 on les trouve au Villebourg où ils furent assis à la taille par défaut de production suffisante. Les commissaires du XVIIe siècle furent moins exigeants et les seigneurs de Tendos et de Goy Vielbourg furent maintenus le 20 mars 1669.

Un grand nombre de fiefs, plusieurs importants, ont existé sur le territoire de Cormeilles :
Malou,
Les Catêlets, avec une chapelle du titre de St Joseph du Boullay,
Le Lieu d’Amour,
La Fossieurie,
Le Val-Hébert,
Et Clarenville
Ces cinq derniers étaient sous la suzeraineté des moines.

« Cormeilles, bourg de France avec une abbaye de ce même nom et titre de baronnie. Il est situé sur la Calonne. St Pierre est la paroisse de l’abbaye des Grands Bénédictins et Ste Croix celle du bourg. La baronnie composée de quatre paroisses en seigneurie et patronage appartient à l’abbaye qui a une haute justice » C’est là tout ce que dit Thomas Corneille dans son Dictionnaire Géographique de cette localité fort ancienne puisqu’on y a trouvé des briques romaines et des tuiles à rebords et qu’elle est assise sur la voie romaine de Juliobona et Noviomagus Lexoviorum.
Après l’invasion normande elle devint le partage de l’un des chefs compagnons de Rhon, qui avait même des relations de parenté avec lui, l’un des descendants de ce conquérant, Guillaume Fitz-Osbern de Crespon, qui vivait au XIe siècle, ayant résolu de construire sur ses terres deux monastères, dit Ordéric Vital (Livre III – traduction Guizot tome 1 p.12), choisit Lyre et Cormeilles pour la réalisation de son pieux dessein.
Ce fut en 1060 qu’il donna par sa charte de fondation, la baronnie avec sa haute justice et le patronage des quatre paroisses composant la baronnie et dont les trois paroisses de Cormeilles, dépendant de l’élection de Pont Audemer, sergenterie du Petit Moyard ne comptaient pas moins au XVIIIe siècle de 16 feux privilégiés et de 549 feux taillables. Savoir :
7 feux privilégies, 238 taillables pour St Pierre,
4 feux privilégiés et 175 taillables pour Ste Croix,
5 feux privilégiés et 136 taillables pour St Sylvestre.
C’est encore comme possesseur de cette très ancienne baronnie que l’abbé de Cormeilles avait séance à l’Echiquier de Normandie.
Guillaume Fitz-Osbern vécut assez longtemps pour voir son œuvre parachevée. Il se trouvait dans l’armée du Roi de France qui devait agir contre Robert de Frison, qui voulait dépouiller Beaudoin, comte de Flandres. Le Roi s’étant laissé surprendre et chassé honteusement par son ennemi.
Il était sénéchal de Normandie, comte de Breteuil et de Herrefort. Sa mort arriva en 1071, ou suivant la Gallia Christiana 1072.
Il fut inhumé, à titre de fondateur, dans l’abbaye de Cormeilles… »Sa tombe (dit La Roque dans son Histoire de la Maison d’Harcourt) et son effigie couchée dessus s’y voient encore aujourd’hui avec ses armes qui son un cerf d’or en champ de sable et cet épitaphe :..CY gist Guillaume le Fitz-Osbern, comte de Breteuil et der Lunestre, fondateur de séans »
Après lui ce titre si recherche de Fondateur e l’Abbaye, passa successivement à sa fille Emma, femme de Raoul de Guader, puis à Robert de Meulan, comte de Leicestre, qui avait épousé Itte ou Amicie, fille d’Emma ; On les voit figurer à ce titre dans le nécrologe de l’abbaye ainsi que nous l’apprend le Gallia Christiana.
(L’abbaye prit comme presque toujours les armoiries de son fondateur, avec quelques variantes insignifiantes. Ainsi Guillaume Fitz-Osbern portait, nous dit La Roque, … de sable au cerf d’or. L’abbaye de Notre-Dame de Cormeilles prit et a conservé jusqu’à sa suppression :…le cerf d’or l’extrémité des pieds d’azur sur champ de gueules –Armorial d’Hozier 285-).
1159-1181 – Le pape Alexandre III confirma par une bulle toutes les donations faites aux moines de Cormeilles et elles étaient considérables : les églises de St Pierre, de Ste Croix et St Sylvestre de Cormeilles avec toutes leurs dépendances, le bourg de Cormeilles avec son marché, son four, près, bois, moulin etc. …l’église de Ste Marie de Firfol, la chapelle ou prieuré de St Christophe, les dîmes etc. … la moitié de la dîme de St Germain de Fumichon et de St Aubin de Scellon, des terres à Guibray, Lillebonne, Martigny etc.… et des terres plus nombreuses encore en Angleterre.
Le premier abbé de Cormeilles avait le même nom que le père du fondateur, il est vraisemblable qu’il appartenait à une famille illustre, car il avait obtenu une prébende au chapitre de Lisieux sous le pontificat de l’Evêque Herbet, puis dégoûté des choses de ce monde, désirant s’appliquer plus étroitement au service de Dieu, il s’était fait moine à la Trinité de Rouen, qu’il quitta pour introduire le vie religieuse dans le nouveau monastère fondé par le seigneur de Cormeilles.
La prospérité de l’abbaye pendant le XIIIe siècle nous est attestée par le Registre des visites d’Eudes Rigault, archevêque de Rouen qui la visita par quatre fois :
Le 17 des calandes de février 1249,
Le jour des calandes de janvier 1257,
Le 7 des ides de janvier 1254,
Le 4 des nones de janvier 1267.
On lui déclara que le revenu se composait de 1600 livres environ ; les charges consistaient en 260 livres de dettes contractées et 16 livres de pensions ou rentes, enfin de 100 sous aussi de pensions crées avec l’autorisation du pape (auctoritate apostolica) ; aux deux premières visites -1249 et 1257- il y avait 25 moines pour se partager ces 1600 livres de revenu. En 1254 il n’y en avait que 24 dont 22 prêtres ; enfin en 1267, ce nombre s’était élevé à 30.
Les registres des Olims (tome I p.505 –an 1261) contiennent le résumé d’un procès qu’eut à soutenir l’abbé de Cormeilles, Simon, contre le bailli de Gisors, et qui mérite d’être relaté ici à cause d’un document archéologique qu’il contient. Il s’agissait de prendre dans un bois les arbres nécessaires pour la construction d’un manoir et le bailli y faisait opposition, s’appuyant entre autres, sur cette raison que le roi leur avait déjà permis de couper dans le même bois, le merrain nécessaire pour leur église de Cormeilles et pour les stalles qu’ils y faisaient placer. L’abbé gagna son procès.
Les désordres des guerres civiles des XIVe et XVe siècle étendirent leurs terribles effets jusque sur l’abbaye. Charles le Mauvais dans ses tentatives contre la ville de Pont Audemer fit passer et repasses ses troupes par Cormeilles. Il laissa même dans les demeures des moines, une garnison d’auxiliaires anglais
Les revenus ne paraissent pas cependant avoir sensiblement souffert car les pouillés du XIVe siècle fixent les décimes à payer par l’abbé de Cormeilles pour ses biens à 844 livres, somme considérable pour ce temps-là.
Les invasions anglaises furent beaucoup plus fatales, Henry V confisqua le temporel de l’abbaye ; mais il le rendit en 1418 à l’abbé Guillaume Bonnel qui lui prêta serment de fidélité. Il paraît que ce moine entièrement vendu aux intérêts des usurpateurs fut un des commissaires qui avec l’évêque de Beauvais ordonna l’assassinat de la Pucelle.
L’histoire ne nous a pas conservé la mémoire des désordres que commirent vraisemblablement sur ces domaines ecclésiastiques les Huguenots pendant les Guerres de Religion.
Vers l’an 1707 l’église fut presque détruite par le feu du ciel. Dom Mabillon qui la visita cette même année se plaint de ce que les bâtiments étaient en ruines et les moines réduits à rien, des pouillés constatent cependant que c’était une abbaye à la présentation du Roi et qui n’avait pas moins de 10 ou 12000 livres de revenu.
Le pieux Charles d’Orléans en ayant obtenu la commende en 1726 répara l’église et les lieux réguliers et chercha à introduire la réforme parmi les moines. Il rendit quelque lustre à l’abbaye ; mais c’était le dernier reflet d’un flambeau près de s’éteindre.
Déjà commençaient à fermenter ces idées dangereuses et pleines d’innovations qui devaient enfanter la Révolution de 1793.
Monseigneur de Belloy, alors évêque de Marseille, et troisième successeur du Duc d’Orléans, avait plusieurs fois reçu des plaintes graves sur la conduite de ses religieux, d’ailleurs réduits à un petit nombre. On résolut de séculariser l’abbaye en fixant à chacun des moines une pension de 1800 livres. Mais ce ne fut pas sans peine, deux moines Dom Hélix et Dom Garet, l’un étourdi et mauvais sujet, l’autre imbécile, se mirent en rébellion ouverte contre cette mesure. C’était au commencement de l’année 1774 favorisés par la complicité d’un garde, ils se mettent en devoir de rompre les portes de l’abbaye … »avec violence, attroupements et armes à feu… »
Dom Hélix désirant s’étayer de l’approbation de son abbé dans ces démarches un peu hasardées, entreprises contre l’Evêque de Lisieux, lui écrivit au mois d’avril suivant pour lui faire part de ce qui s’était passé et solliciter une lettre approbative. Il ne put l’obtenir et au mois d’août il était mort. … « Je ne souhaitais pas la mort à Dom Hélix (écrit à ce sujet Monseigneur de Belloy) mais je félicite Monsieur l’Evêque de Lisieux d’être délivré de ce petit sujet « …
Il a fallu cependant attendre jusqu’à 1779 pour obtenir le traité définitif de suppression et la réunion de la manse monacale au petit séminaire de Lisieux.
Il ne reste plus rien des bâtiments claustraux, dit Monsieur Carrel, dans son Histoire de l’arrondissement de Pont Audemer.

Abbaye de Cormeilles

Voir :
Bulletin de la Ste Historique n° p.55
Bulletin de la Ste Historique 1874 16-n°45.
Abbaye de Cormeilles – HL. IV.2
Annales Bénédictines de Mabillon Tome IV – Liber LXI – p.599,
Cormeliense monasteruim Tome VI – liber LXXX –p.542.
Lettres d’Arnoul évêque de Lisieux p.242
Archives de l’Eure – Abbaye de Cormeilles de 1249 à 1786 – 1 liasse.

L’abbaye de Cormeilles était située sur le territoire de St Pierre au nord-est de l’église et à quelques pas seulement. Le mur d’enclos longe le chemin qui conduit de St Pierre à St Sylvestre. Elle était adossée au coteau. Il n’en reste plus rien.

L’ABBAYE DE NOTRE DAME de CORMEILLES
Ordre de Saint Benoît, ancienne Observance.
Abbé commendataire -J.-B. de Belloy
Grand vicaire. — J.-M. de Caritat de Condorcet.
Prieur claustral. — N.-C.-B. le Mignon des Mares.
Sous-prieur.— Y.-M. Le Baillif.
Bailly. — N.-C.-B. le Mignon des Mares.
Religieux.- N. Rivière. – J.-F. Hélix d’ Haqueville – P. S. Gonard – F. Garet.

Insinuations

Cormeilles – Chronique de Benoît vers 35581 p.132 tome III
….Pour s’opposer aux incursions du Roi de France qui avait pris et fortifié Tillières, le duc fit fermer Breteuil qu’il confia à Guillaume fils Osbern, très brave et vaillant chevalier
…suit un poème de 18 vers
…. Le roi de France ayant marché contre Robert le Frison, qui voulait dépouiller Beaudoins comte de Flandres se laissa surprendre et fut chassé :
…. Suit 4 vers
William Dugdale a publié sur lui une notice dans « The baronage of England » Londres 1675 in folio – tome I p.66, 67
Voir sur la fondation de Cormeilles qui eut lieu en 1060 Neustria pia p.595, 596 Gallia hristianq tome XI col. 846 – 847.
Guillaume fils Osbern était seigneur de Breteuil, il fut sénéchal de Normandie ; comme son père, devint comte de Hereford et mourut en 1071.
Les moines de l’abbaye de Cormeilles se firent autoriser en 1234 à abattre et exploiter le nombre d’arbres nécessaires pour la confection de 200 000 essentes ou bardeaux, destinés à la couverture de leur église. (A.Le Prevots p.67)

Abbés de Cormeilles

Osbern, fils d’Erfaste
Gislebert mort 25 mars 1070
Guillaume Ie mort 1109
Richard
Benoît
Robert Ie de St Pancrace 1158/1174
Hardouin 1174
Durand vers 1200
Etienne Ie
Guillaume II vers 1243
Simon 1260
Richard II
Nicolas Ie
Guillaume III de Chante cuv (?) mort vers 1371
Robert II le Brument 1361/1465
Guillaume IV Bonnel mort en 1437
Jean Ie Taisson
Constantin Sègre
Pierre
Etienne Blosset de Carrouges, évêque de Lisieux 1504/1505
Thomas de Clermont
Oger de Chambrai, commendataire 1529
Jean II des Serpens
Jean III de Vassé, évêque de Lisieux 1565
Benigne le Clerc
Nicolas II Quentin
Denis Rouxel de Médavi 1580/1581
François Ie Rouxel, évêque de Lisieux
François II Rouxel 1617/1691
Philibert Charles de Pas de Jeuquières 1691/1726
Charles d’Orléans de Rothelin 1726/1744
Louis Henri de Jogasse de la Bastie 1744/1754
Joseph Dominique de Cheylus 1754/1777
Supprimée en 1779.

Abbatia de Cormeliis in ducata Normaniae – 4 feuillets rédigés en latin

Rouen II
Déclaration de l’abbé et du couvent de Cormeilles, par laquelle ils renoncent à se prévaloir à l’avenir de la permission que le Roi leur a accordée de se servir du bois provenant de leur terre de Noyon (Noyon le Sec près d’Ecouis) pour bâtir audit lieu de Cormeilles. 1234.
(Inventaire du Trésor des Chartes – Normandie par M. Le Prevost – Archives de la Normandie 1826)

An 1261 – Olim Tome I p.505 – texte en latin

Parlement de la Pentecôte 1261.
Arrêt autorisant l’abbé de Cormeilles à couper du bois dans son propre bois de Nogonio pour élever un manoir près de Vernon. Le bailli de Gisors s’y opposait, prétendant qu’il fallait l’autorisation du Roi, attendu que le Roi avait droit de garde et de … dans ledit bois. L’abbé avait précédemment demandé la permission de couper du merrain pour réparer son église et faire des stalles. – Olim I f°113- (Archives de l’Empire Tome I p.51 – Actes du Parlement)

Henri V supprime en Angleterre les prieurés appartenant à l’abbaye de Cormeilles (Monast. Anglicanum)

En 1528, le sénéchal Louis de Brézé fait son entrée à Pont Audemer, avec sa femme, comme gouverneur de Normandie. Il logea à l’hôtel du Lion d’Or … »dont les chambres avaient été ornées de tapisseries empruntées à l’abbaye de Cormeilles » (A.Carrel – Réceptions de Rois et autres personnages dans la ville de Pont Audemer – Revue de Normandie février 1870 p.71)

Rouxel de Médavy, petit fils du Maréchal de Fervaques, abbé de Cormeilles, envoyé à Rouen par Louis XIII après la compression des révoltes par le chancelier Séguier en 1639. (voir Floquet – Parlement de Normandie Tome IV p.623 et 633).

Monsieur Rouxel de Médavy, abbé de Cormeilles, commissaire du Roi, vint à Rouen en septembre 1639. Il fit ouvrit une porte du Vieux Palais, ouvrant sur la rivière et qui depuis longtemps était condamnée et bouchée, afin qu’on put toujours introduire par là des troupes que la Cour enverrait pour contenir les habitants… » aux inquiétudes du Parlement, aux murmures du peuple, l’abbé de Cormeilles, niant le dessein prêté au gouvernement, avait répondu «que cestoient de vains ombrages et que le Roy n’avait coustume d’entrer que par les portes ouvertes ».
En janvier 1649 le duc de Longueville déclaré contre la Cour, s’introduisit dans Rouen par cette petite porte et en clin d’œil fut maître de la ville. (Floquet – Diocèse p.177, la note)

En 6 feuillets : Collection de 52 lettres autographes de Monseigneur de Belloy, évêque de Marseille, abbé commendataire de l’abbaye de Cormeilles qui devint plus tard archevêque de Paris et cardinal, relatives aux affaires de son abbaye de Cormeilles, ensemble deux lettres également autographes de Monsieur de Montholon, président au Parlement de Rouen, écrite audit évêque.
Commençant au 3 mars 1774 pour finir au 4 février 1774, en outre deux lettres non datées.
Le tout appartient à Monsieur Fauque, contrôleur des Octrois de la ville de Lisieux.

Sept lettres autographes de Monseigneur de Belloy, évêque de Marseille et abbé commendataire de Cormeilles avec une note relative à l’emploi du prix de vente des bâtiments de l’abbaye sécularisée.
1) à Monsieur Delleville, curé Crépon près Bayeux. Envoi de 50 livres pour les pauvres de sa paroisse. Aubagne 26 janvier 1785 (Cachet aux armes)
2) à Monsieur Boudard, receveur des décimes du diocèse de Lisieux ; Relative à la rentrée des rentes seigneuriales qui lui sont dues. 8 juin 1784 (Cachet aux armes)
3) au même. Affaires administratives. Sans date
4) au même. Accepte la médiation de Monsieur et Madame des Hautes Terres pour régler son différent avec Monsieur du Torp relativement à des terrains communaux, en appelant le syndic et le juge de Cormeilles, à cause des droits d’usage des habitants. Assigné 500 livres aux pauvres des paroisses où il perçoit des dîmes. Aubagne 15 septembre 1785.
5) Au même. Règlement de comptes ; est d’avis que l’affaire avec Monsieur du Torp ne peut être transigée et doit être vidée judiciairement. Marseille 5 janvier 1786
6) Au même. Mêmes sujets. Aubagne 16 février 1786.
7) Au même. Envoi d’une procuration et demande de 1000 livres pour un parent. Aubagne 14 mai 1786. (Cachet aux armes)
Monsieur de Belloy, devint archevêque de Paris
Communiquées par Monsieur Charles Vasseur le 30 août 1869. – Société Historique.

Jean Baptiste de Belloy, auteur de ces lettres et que la Révolution trouva évêque de Marseille fut le premier archevêque de Paris après le Concordat et devint Cardinal.
Il est mort en 1808 à l’âge de 99 ans et fut enterré dans un caveau que Napoléon Ier fit construire sous le lutrin de Notre Dame de Paris pour servir à la sépulture des archevêques.
Monseigneur de Juigné, démissionnaire en 1802 à la demande du pape Pie VII, y fut enterré après lui en 1811.

Aubagne est une petite ville du département des Bouches du Rhône, située à quelques lieues de Marseille et qui jouit, avec quelques autres vignobles de l’ancienne Provence, d’une réputation méritée.

Monsieur d’Aubichon m’a compté exactement les six mille livres portées au mandat que vous m’avez donné sur luy, et que je luy ay remis ; vous en trouverés cy incluse la quittance.
Je vous suis obligé des éclaircissements que vous m’envoyés concernant la fortune de Monsieur Dubois ; ils sont parfaitement conformes à ceux qui ont été envoyés par diverses personnes, et il en résulte qu’il vouloit tromper une famille, en se donnant pour avoir dès à présent quatre mille livres de rente, avec des espérances certaines de plus de huit en sus il annonçoit qu’en qualité de parent de Monsieur le Maréchal de Noailles, il étoit entré dans sa compagnie des gardes du corps, mais qu’ils étaient convenus ensemble que ce ne seroit que pour peu temps et seulement en attendant qu’il put être placé plus avantageusement ; Madame de Rainvillier, ma nièce qui est veuve, pieuse et crédule, ne s’imaginant pas qu’on puisse rien avancer contre la vérité, se laissa persuader par ces baux discours, et acquiesça à la demande qu’il luy avoit fait faire d’une de ses filles en mariage ; le di Monsieur à l’appétit d’une dot de 60 mille livres comptant, et en sus d’environ 40 mille après le décès de la mère, lui demanda la permission de faire publier les bans chez luy ; elle l’accorda ; mais deux ou trois jours après quelqu’un plus clairvoyant qu’elle, luy représente qu’elle alloit trop vite, et qu’il étoit de sa prudence de tout suspendre jusqu’à ce qu’elle eut fait prendre elle-même sur les lieux et dans le voisinage du domicile de ce seigneur des informations certaines sur le véritable état de sa fortune, et sur tout ce qui pouvoit concerner la famille ; elle comprit l’importance du conseil ; et sur le champ envoya en Normandie une personne entendue pour tirer les choses au clair ; et cependant pria le sieur Dubois de contremander l’ordre de la publication des bans, mais il luy répondit que ce contre ordre seroit inutile attendu qu’il n’arrivoit pas assez à temps ; il y eut donc un ban de publié ; le résultat des informations fut précisément semblable à celuy que vous envoyés ; il constate qu’il n’y avoit rien de vrai dans l’exposé qu’il avoit fait de sa fortune et qu’il n’y a qu’environ 2300 de revenu dans cette famille partageable à six enfants dont le … garde du Roy est un cadet ; Madame de Rainvillier indignée de cette fourberie luy déclara que n’ayant consenti au mariage de sa fille que sur l’exposé qu’il luy avoit fait de sa fortune et que cet exposé étant faux, elle retiroit sa parole, attendu que son engagement n’avoit été que conditionnel et que les conditions ne se trouvant remplies, elle cessoit aussi d’être engagée ; qu’elle étoit fâchée d’avoir eu l’imprudence d’aller si loin, mais enfin qu’ayant découvert le précipice, quoyque presque au moment d’y plonger sa fille, c’étoit encore temps de l’éviter ; le Monsieur jette feu et flammes en disant que toutes ces informations sont autant de calomnies et qu’il a vraiment tout le bien qu’il a annoncé ; mais nous n’en croyons rien ; il seroit fort aise de la convaincre 1° par l’inventaire qui fut fait après la mort de son père des biens et meubles et immeubles, dettes actives et passives de la succession ; 2° par la reddition du compte de tutelle, rendu par son tuteur, par ce compte doit naturellement contenir un état des revenus et des charges ; 3° par le partage qui a été fait entre les six enfants, par ce que ce n’est que par cet acte que chacun d’eux devient vraiment propriétaire de la portion qui lui échue, et qu’il peut légalement en disposer, soit en l’aliénant, soit en donnant aux créanciers des hypothèques dessus ; 4° enfin l’acte de vente qu’il prétend luy avoir été faite par son frère aîné de la seigneurie de Bay, parce que ce n’est que par un acte public qu’il peut en être validement devenu propriétaire et sans cela il ne pourroit en disposer, et toutes les hypothèques qu’il assigneroit dessus seroient illusoires et sans aucune valeur dans l’ordre judiciaire ; Si vous avez quelques nouveaux éclaircissements sur tous ces objets, vous me ferés plaisir de me les communiquer et vous pouvés être assuré de n’être jamais compromis ; nous serions bien aise de savoir le domicile des deux sœurs, sur quel ton elles vivent, ce qu’est et ce que fait un des 4 frères qui est, dit-on, sans état ny profession ; l’on nous a dit qu’il en avoit un qui servoit dans la milice et un avocat et un garde du Roy, vous seriés étonné de tous les ressorts qu’il fait jouer auprès de Madame de Rainvillier pour la conduire à son but, tantost par des grands raisonnements tantost par des menaces écrite contre son fils qui est un jeune mousquetaire ; faites moy donc le plaisir de tirer les notions les plus exactes que vous pourrés sur tous ces points : mille choses respectueuses chez votre respectable prélat ; vous connaissés l’estime et l’amitié avec les quelles je suis de tout mon cœur Monsieur votre très humble et très obéissant serviteur.
+ J. Baptiste, évêque de Marseille.

Cormeilles : bourg et baronnie de l’élection de Pont Audemer, sergenterie du Petit Moyard comptait 16 feux privilégiés et 549 feux


B – SAINTE CROIX de CORMEILLES

Voir ;
Archives de l’Hôtel de Ville VI 3-10
Exposition d’Evreux 1864 p.74-100.

Cormeilles Sainte Croix
Patronage:
XIVe, XVIe et XVIIIe Abbas de Cormeliis
En 1751 le curé se nommait Philippe d’Asnières, son revenu se composait de grosses et menues dîmes

Curés:
le Fortier 1764/1774
de Nocey 1758/1787
F.-A.Husset
N. Le Maître
Vicaires. — Bernais – J.B Langlois – G. Fleury – C Coulay.
Prêtres de la paroisse. J-P. T.-A Féret – P.Delauney.
Clercs. — J-P. Daufresne — J.-P.-T.-A Ferel – L.-N. Legendre — N.-M. Touille – J.-F. Voisin.

Insinuations de Ste Croix

Il y avait sur le territoire des trois paroisses de Cormeilles, trois maladreries ou hospitaux, l’une proprement dite de Cormeilles, à la présentation de l’évêque et d’un revenu de 120 livres, l’autre dite de St Thomas d’un revenu de 200 livres, la dernière de Ste Marie Madeleine et valant 300 livres.
Chapelle de St Firmin et St Fiacre du Mont du Bourg,
St Barthelemy chapelle unie à l’hôpital de Pont Audemer.
Prieuré de Saint-Firmin et Saint-Fiacre. Prieurs. Y.-M. Le Biallif – N.-C. Le Mignon des Mares.L’abbé de Cormeilles. — J.-B. de Belloy

Cormeilles Saint Firmin

En 1540 vivaient noblement dans la paroisse de Ste Croix de Cormeilles :
Jean de Bellemare, seigneur de la Pelletière et sergent héréditaire de la sergenterie du Petit Moiard (Moyard).
Sébastion Hauvel, d’une famille anoblie en 1477,
Jean Daniel d’une famille originaire d’Artois,
Jacques Nollent, alors sous-âge, et à la garde de Jean le Mas.

Dans le bourg de Cormeilles nous avons remarqué quelques maisons du XVe ou XVIe siècle. Une malheureusement recouverte d’ardoise devait être fort ornée. On voit encore sa corniche et quelques parties bien traitées dans le goût de la Renaissance. Une autre tout près dans la grande rue, sans grand caractère architectonique porte deux blasons, le premier est de Nollent, l’autre une croix à 2 branches. Elle date du XVIe siècle. Dans d’autres des poutres avec rageurs faisant encorbellement.
Enfin un magnifique autel style Louis XV avec fronton sculpté et blasons à l’entrée de la route d’Epaigne. L’un des blasons porte une fasce et 3 poissons, sans doute des carpes.

Trois feuillets de la Statistique monumentale concernant la description de la chapelle St Firmin ainsi que la description de l’église du bourg consacrée à la Ste Croix

Fief de Malou à Cormeilles

Voir : Ste Historique de Lisieux – Catalogue 1872 p.20 n°43.

Malou, situé non loin de la Calonne, était au XIVe siècle une forteresse importante défendue par des fossés profonds.
« Au temps que paix et accord estoient entre Charles V et le Roy de Navarre, les gens de celui-cy étant aux ville et chastel de Pont Audemer, prirent la forteresse de Malou, laquelle estoit pour lors à Jehan le Bigot, jadis maréchal de Normandie qui toujours l’avait tenue et gardée pour le Roy de France. Après cette prise Guillaume du Bois, bailly de Pont Audemer et d’Orbec, donna en mandement et commission à Jehan de Bellemare, sergent fieffé de la sergenterie de Moiard, que sous peine de perdre son héritage et office, il fit commandement à tous maçons, charpentiers et autres gens de ladite sergenterie de se rendre à la forteresse pour l’abattre. »
(Histoire de Charles le Mauvais par Monsieur Secousse – tome II p.492)
Jean le Bigot obtint de Charles V l’autorisation de faire réparer ces dégâts, afin que cette forteresse lui servit de point d’appui contre les partisans du Roi de Navarre.
Depuis elle a été remplacée par un joli château à tourelles, possédé successivement par les Montmorency et les Nonant de Pierrecourt.

Noble Dame Jehanne de Launoy, veuve de feu Messire Jehan de Ferey, en vivant chevalier, conseiller du Roy, notre Sire, en son privé conseil, intendant de ses finances, seigneur de Durescu, Sainct Andrey, Fontaines et Mallou et garde du scel aux obligations de la viconté d’Orbec. – 10 novembre 1615.


C – SAINT PIERRE de CORMEILLES

– St Petrus de Cormeliis

Voir :
Mémoires des Antiquaires de Normandie IX p.387-396

taillables dont pour St Pierre 7 feux privilégiés et 238 taillables.

Sous l’invocation de St Pierre

Patronage:
XIVe, XVIe et XVIIIe siècle : l’abbé de Cormeilles

Curés:
Lemarchand 1764
Bellenger 1764/1787
M.N. Lachey
Vicaires. — M.N. Lachey – X. Le Maître – C.-Jq-P.Goulay.
Prêtre de la paroisse. — J.-N. Vandon
Clercs. — N. Bouchard – A.-N. Julien – L.-A. Lemonnier
Chapelle Saint-Joseph du Boullay. aux Castelets Chapelains. P. Delamare – C.A. Deauga – J.-P- Drieu – Patron. — Le seigneur du lieu De Vaumesle de Livet.

Chapelle St Barthelemi de Cormeilles –Capellla St Bartholomei de Cormeliis
Patronage au XVIe siècle : abbas loci
Située au hameau de la Chaule, maintenant détruite suivant Monsieur Canel

Insinuations St Pierre de Cormeilles

Insinuations St Barthélemy
Nomination de plein droit par Messire Philibert Charles de Pas-Feuquière, abbé commendataire de Cormeilles de Jean Barlez, prêtre du diocèse de Amiens, demeurant à Harbonnière, pour la chapelle St Barthelemy, paroisse de St Pierre de Cormeilles – 7 septembre 1693.
Procuration de Messire Barlez à Messire des Buissons, prêtre chapelain de l’abbaye de Cormeilles, y demeurant, pour prendre possession en son nom – 16 octobre 1693.
Prise de possession en son nom par ladite procure le 10 novembre 1693 avec les cérémonies accoutumées et sans opposition (Registre I)

Collation de la chapelle St Marc et St Barthelemy, située à St Pierre de Cormeilles en faveur de Messire Paul Loisel, clerc, maître es-arts. 19 octobre 1693
Lettre de tonsure dudit Loisel 3avril 1686.
Prise de possession du sieur Loisel le 26 octobre 1693 : « où estant ledit sieur Loisel mis à genoux fait sa prière devant les trois autels nayant pu les toucher à rayson des ruines qui y sont arrivez partye de la couverture estant tombée et le reste menasses ruines. » Il peut cependant sonner la cloche (Registre I)

A St Pierre de Cormeilles – voie romaine de Lisieux à Lillebonne, connue sous le nom de Route du Fer. Cette commune fut le siège d’une abbaye de bénédictins, fondée vers 1060 par Guillaume Fitz-Osbern. Les murailles de l’enceinte sont tout ce qui en reste
Malou avait au XIVe siècle une forteresse importante ; elle fut vers 1360 attaquée, prise et détruite par les troupes du Roi de Navarre, qui occupaient Pont Audemer
Un joli château à tourelles l’a remplacé. (Gadebled)

Trois feuillets de la Statistique monumentale concernant la description de l’église de St Pierre de Cormeilles.


D – SAINT SYLVESTRE de CORMEILLES

Sous l’invocation de St Sylvestre
Patronage : XIVe, XVIe et XVIIIe siècle : abbas de Cormeliis.
Curés:
Maudeville 1764
Paysan 1772/1787.
Vicaires. — J. Paisant – F. Lozier.
Clercs. J.-T. Dasnieres – L. C. Féret – J.-N. Gibert.

Insinuations
Deux feuillets de la Statistique Monumentale concernant la description de l’église.

CLARBEC

NOTES sur CLARBEC – 14161.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

CLARBEC, canton de Pont-l’Évêque.
Clerbec,
Clarus Beccus, XIV° siècle (pouillé de Lisieux, p. 5o).
Clairbec, 1620-1640 (rôles des fiefs de la vic.d’Auge).

Archives du Calvados.
Clarbec (Calvados)
Canton actuel : Pont-l’Évêque
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14161

CLARBEC
I. Dioc. de Lisieux. Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. Gr. à sel de Danestal. Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pontl’Evêque.
II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Beaumont (Arrêté du 1er mars 1790.
III . 3º arr. communal (Arr . de Pont-l’Évêque); canton de Beaumont (Loi du 28 pluviôse an VIII); I canton de Pontl’Évêque (Arrêté du 6 brumaire an X) . Pop.: 344 hab. ( 1911) . – Sup.: 970 hect. 70 a. 60 c.
ADMon Gale. Délibérations 2. 31 octobre 1787-18 vendémiaire an VI (180, 89 fol.) Reprise des actes et délibérations : 30 prairial an VIII .
ÉTAT-CIVIL. – Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1665. Lacune : 1670. — Délibérations du commun. 1683-1769 .
POPULATION. État nominatif. An VI (Cah. , 28 fol . )
IMPOSITIONS. États de sections. An VII ? (5 cah., 53 fol. incomplets). Matrices foncières. An V, an VII (2 cah.)

Voir les délibérations du Comité de surveillance de Clarbec. 13 octobre 1793-14 fructidor an II (2 reg . )
Voir les actes de catholicité de Clarbec. 1683, 1717-1720 ( Série G, Clarbec, 5 cah . )

Encyclopédie méthodique. Géographie-physique – Par le cit. Desmarest.
BEC. Cet ancien mot est employé dans des circonstances géographiques à peu près semblables ; ce qui nous prouve que primitivement il servoit à indiquer une certaine pointe de terre, une avance de terre-ferme que deux rivières ou ruisseaux renferment avant de se joindre dans le même lit.
Cet ancien mot paroît dans la même planche de Lisieux, où l’on voit Clarbec, village situé à la pointe d’un terrain renfermé entre deux embranchemens d’une rivière latérale qui se jette à Pont-L’Evêque dans 1a Touque.

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – XV
717. -— Clarbec (Pont-l’Evêque, C.) :
[Abl.] Claro Becco [1062 env.] : A.d.G., NL Calv. 911-1066, dans Ann. de Norm., II, 1952, p. 224. « Le ruisseau clair ». Sur « bec », emprunt au VX-scand., v. n° 68.
Cf. Clarbec, ruisseau et hameau à Teurthéville-Bocage (M.).

Par. de Saint-André,
patr: le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Beaumont..
Géner, de Rouen,
élect. et sergent, de Pont-1’Évêque.

Plein fief de la vicomté d’Auge ressortissant à la seigneurie de Pont-l’Évêque. On distinguait:

  • Le fief du Mesnil-aux-Crottes, plein fief de haubert, assis en la paroisse de Clairbec, possédé par Tenneguy Poisson, Ecuyer.
  • Le fief du Mesnil-Tison, quart de fief assis en ladite paroisse de Clairbec, possédé par les héritiers de François de Bouquetot, vivant Ecuyer.
  • Le fief d’Argence, quart de fief 1620 (rôles de la vic.d’Auge) assis en ladite paroisse de Clairbec, possédé par Hamon Le Goueslier, à cause de la demoiselle Reyme Mallet, sa femme.

Lieux-dits de: CLARBEC
Amelines (Les), Bissons (Les), [BOUQUETOT, Bouketot, 1198 (magni rotuli, p. 78, 2). Vavassorie ou huitième de fief de la baronnie de Roncheville], Bourtot, Carrouge, Cour (LA),
Couraye (La), Cour-Crevin (LA), Cour-de-Bas (La), Cour-de-la-Barberie (LA), Cour-de-la-Rue (LA), Cour-du-Fumé (LA), Cour-du-Mont-Picard (LA), Cour-Serni (La), Crevins (Les), Croix-Aubert (LA), Croix-Blanche (LA), DESHOULES (LES), Dières (Les), Forge-à-Plichon (La), Forge-Boutron (LA), Forge-Letorey (La), GALOCHE(La), Hubert (LES), Jardins (Les), Jourdain (Le), Lieu-Allais (Le), [LIEU-ARGENCE(LE), Quart de fief relevant de la vicomté d’Auge (rôle des fiefs de la vic], Lieu-Aubert (Le), Lieu-Bénard (LE), Lieu-Biré (LE), Lieu-Cardine (Le), Lieu-Catrine (LE), Lieu-Curé (Le), Lieu-de-la-France (LE), Lieu-de-la-Perrée (Le), Lieu -de-la-Place (LE), LIEU-DES-ANGES (LE), LIEU-DE-VILLERS (LE), Lieu-Genneville (LE), Lieu-Jourdain (LE), Lieu-Langlois (LE), Lieu-Launay (LE), Lieu-Mariolle (LE), Lieu-Mondain (Le),
Lieu-Pellerin (LE), LIEU-PELLOQUIN (Le), Lieu-Taupin (Le), Lieu-Vasse (LE), MANOIR(LE), [Marine (La), cour], Mariolle (La), MESNIL (LE), [Mesnil-au-Moine (LE), écart], Mesmil-Poisson (LE), Plichons (Les), [Quevée (LA), Queue-de-Vée, 1723 (d’Anville, dioc. de Lisieux), Taillanville, Thillaye (LA), Tholmer (LE), Thorel, VAL-COLIN (LE), Viels (LES), Vivier (LE),

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie :

DANDURAND Michel, « Clarbec – Manoir du Mesnil-Poisson » AAN, 145, 1987 (1988), pp. 45-46, ill.
DAVY Michel, « Clarbec, essai sur son passé », PAR, 43, N° 3, mars 1993, pp. 19-27.
BILLY Jacques, Haras et élevages de Normandie, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1984, 319 p., ill.Haras du Mesnil-Poisson ou Mesnil-aux-Crottes
Clarbec, Manoir du Lieu-Poisson, PGMPA, pp. 140-141; façade à surcroît, traverse d’allège, panneaux de croix de Saint-André entrecroisées et pattées, pavillons en brique avec encadrement de pierre
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV page 207.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1288.

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Clarbec, Clarum Beccum.
L’église de Clarbec appartient, en grande partie, au style de transition : deux fenêtres cintrées, bouchées et masquées aujourd’hui par le toit de la sacristie moderne appliquée sur le chevet, des contreforts assez caractérisés et l’appareil des murs latéraux justifient cette appréciation de l’époque à laquelle cette église a été construite. Mais les murs latéraux du choeur ont été refaits, en partie ; des fenêtres carrées et de grande dimension y ont été pratiquées.
La nef a conservé ses murs latéraux presque intacts et sa corniche garnie de modillons à figures ; seulement des fenêtres à larges baies, arrondies au sommet et ébrasées à l’intérieur, ont remplacé les fenêtres primitives il y a déjà longtemps, probablement au XVIII. siècle ou à la fin du XVIe.
Enfin, la façade occidentale appartient, je crois, au XVe. siècle, aussi bien que la partie basse de la tour, qui est accolée à cette façade, du côté du nord, mais dont la partie supérieure est moderne.
Si nous examinons l’intérieur, nous voyons, entre le choeur et la nef, un arc triomphal très-élevé, garni de moulures toriques dont il n’est pas facile de fixer la date, attendu que les colonnes qui devaient les supporter ont été défigurées.
Cette arcade paraît cependant remonter au XIVe. siècle.
Les voûtes de l’église sont en bois avec tirants.
Le grand-autel paraît du temps de Louis XV. Le tableau du retable représente saint André. Deux statues dans des niches servent d’accompagnement à ce retable.
Deux autels entre choeur et nef sont dédiés, l’un à la Sainte Vierge, l’autre à saint Laurent. On a refait, il y a peu de temps, ces autels en marbre rougeâtre : la forme en est très-mauvaise. Quand donc les fabriques comprendront-elles que ces autels luisants et sans moulures sont du plus mauvais goût ? Quand cesseront-elles de perdre, en dépenses de ce genre, qui sont déplorables et nuisibles puisqu’elles occasionnent souvent la destruction d’anciens autels, des sommes qui seraient utilement employées en consolidations ou en réparations nécessaires? Hélas! nous n’oserions nous flatter que ce temps arrivera bientôt, quand nous voyons sacrifier le plus souvent toutes les ressources dont les fabriques disposent pour des emplettes de ce genre ou pour des innovations plus mauvaises encore.
L’église de Clarbec est sous l’invocation de saint André.
Le seigneur nommait à la cure.
On comptait 6 feux privilégiés et 117 feux taillables à Clarbec.

– Certains documents anciens mettent aussi sur le territoire de St.-Ymer le fief de Gassard que l’on regarde plus communément comme dépendant de Clarbec.
– Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790) Sous-série 1B
Gabriel Lambert, sieur de Saint-Mars, contre Ferry de Borel, sieur de Clarbec son beau-frère : légitime (509) (1683-
1700). (509) Appel du bailliage de Pont-l’Evêque 1 B 5619 Année 1700.
BOREL (Ferry de), sieur de Clarbec, 1 B 5619 – (François), chirurgien, 1 B 5625 – (Jean de), sieur des Essards, 1 B 5606.

2 – Pièces Justificatives:

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

190.- Le 18 sept. 1694, la nomination à la cure de St- André de Clarbec appartenant au seig. du lieu, noble seig. Mesr. Ferry de Borel, chev, seigr. et patron de Clarbec, Valsemey, Fontaine-Etoupefour et autres seigneuries, nomme à lad. cure de Clarbec, vacante par la mort de Me. Guillaume Thêroude, phrë, décédé la nuit dernière, la personne de Me. Jean Boistard, pbrë de ce diocèse.
Le 1 er nov. 1694, la nomination à lad, cure de Clarbec revenant au roy  » à cause du litige formé et indécis entre deux prétendants au patronage », sa Majesté nomme, pour remplacer Me. Théroude, la personne de Me. Guillaume Crosnier, pbrë du diocèse de Séez, curé de Magny-la-Campaigne, 2° portion, aud. diocèse.
Le 7 janvier 1695, Me. François de Carbonnel de Canisy, vic. gl. donne aud. sr. Crosnier la collation dud, bénéfice.
Le 9 janv, 1695, le sr. Crosnier prend possession de la cure de Clarbec.

191.- Le 24 août 1697, honn, femme Antoinette Bazin, veuve de Jacques Dières, demeurant à Clarbec, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Mathieu Dières, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.- Le dimanche 1er sept, suivant, lecture dudi. acte fut
faite à l’issue de la messe paroissiale de Clarbec, en présence de Me. Guillaume Crosnier, pbrë, curé du lieu, et de Me. Robert Leprevost, pbrë, vicaire de Clarbec.

433. – Le 4 août 1698 dispense de bans pour le mariage entre Jean de Borel, Esc. fils de feu Jean de Borel Esc. et de dame Marie-Sybille de Sikinka, de la parr, de Clarbec, d’une part, et damll. Marîe-Magdeleine de Rouen de Bremonville, fille d’Abraham de Rouen de Bremonville, Esc. et de noble dame Magdeleine Socart, demeurant à Rouen, parr. St-Laurent.

644.- Le 19 déc. 1702, au palais épiscopal de l’Evêché de Lx devant nous Léonor de Matignon, Evêsque et Comte de Lx, Msr. Pierre Audran, pbrë, chanoine, scholiaste en la cathédrale. vicaire général et official, Franc. Lerebours, aussi pbrë, chanoine et archidiacre, et Gabriel Hesbert, pareillement pbrë, chanoine, tous syndics et députés du diocèse de Lisieux. Ont comparu Mes. Guillaume Champion, doyen de Moyaux, Jean Deslaudes, doyen de Corneilles, Robert de la Borne, doyen de Bernay, Jean Lemière, doyen de Toucques, Thomas Chalot, doyen de Pontaudemer, Guille. Crosnier, doyen de Beaumont, Nicolas Corbelin, doyen de Gacey, René Prouverre, doyen de Vimoutiers, Robert Desperiers, doyen de Montreuil, Emond Daguîn, doyen du Mesnil-Mauger, tous convoqués à ce jour et heure pour procéder à la nomination d’un syndic des curés dud. diocèse, au lieu et place de Me. Philippe de Mailloc, vivant curé de Boisney, en quoy faisant, etc.
Veu lesquels suffrages nous avons, suivant îceux au nostre conformes, élu et nommé la personne de Me. Guill. Crosnier, curé de Clarbec, pour syndic des doyens ruraux qui ont avec nous signé.

Curés.- G. Théroude- G. Crosnier des Brières – A, Jouen.
Vicaires.- F. Lomonnier- R. Leprovost – Bellencontre.
Clerc- M. Dières.
Patron.- Le seigneur du lieu.- F. de Borel- Le roi, ob litem.
Seigneurs.- Jacques Leroy- L. Osmont de Malicorne- Jean de Borel – Jean de Borel fils.

642.- Le 27 déc. 1708, Me. Guillaume Crosnier des Brières, pbrë, curé de St-André de Clarbec, donne sa procuration pour résigner tant entre les mains du roy que du seig évêque de Lx, sond. bénéfice dont la nomination appartient à Sa Majesté à cause du litige formé outre les patrons alternatifs dud. lieu, suppliant Sa Majesté et led. seig. évêque d’avoir agréable pour lui succéder aud. bénéfice la personne de Me. Alexandre Jouen, pbrë du diocèse de Lx.

46.-Le 5 avril 1709, la nomination à la cure de St-André de Clarbec appartenant au roy à cause du litige forme entre ceux qui se prétendent patrons de lad. cure, Sa Majesté nomme aud. bénéfice, vacant par la démission pure et simple de Me. Guillaume Crosnier, dernier titulaire, la personne de Msr Alexandre Jouen, pbfë du diocèse de Lx.

57.- Le 1er juin 1709, le seig. évêque donne à Me Alexandre Jouen, pbfë, la collation de la cure de Clarbec, à laquelle il a été nommé par le roy.
Le 11 juin 1709, led. sr. Jouen prend possession de ce bénéfice, en présence de Mre Pierre Audran, pbfë, docteur de Sorbonne, chanoine, official et grand vicaire du diocèse de Lx; Me. Guillaume Crosnier des Brières, à présent curé de Courbépine ; Mesr,: Gilles Le Diacre, Esc. sr. de Martinbosc, cons. du roy, lieutenant général en la vicomté d’Auge ; Gilles Le Diacre, aussi Esc. sr. de Martinbosc, fils dud. sr. Gilles ; Louis de Mézières, Esc. sr. de Bornainville et y demeurant ; Me. François Hémery, pbrè, desservant la pair, de Clarbec; Me. Jean-Baptiste Lemoine, acolyte de lad. parr, et autres témoins.

92.- Le 24 nov. 1711, vu l’attestation du sr. Gauquelin. vicaire de Gerrots, et du sr. Hurel, desservant de Clarbec, dispense de bans pour le mariage entre Louis Follebarbe et Marie Adam.

25.- Le 16 juillet 1710, vu l’attestation du sr. Laugeois curé du Faulq, et du sr. Delarue, vicaire de Clarbec, dispense de bans pour le mariage entre Hélie-Gabriel Cocquet Esc, sr.de Genneville, fils de feu Gabriel Cocquet, Esc, sr. de Genneville, et de noble dame Jeanne Le Cordier, de la parr, de Clarbec, d’une part, et damll. Dorothée de Clinchamps fille de Me. Gabriel Clinchamps-Donnay et de noble dame Elisabeth Racine de Bocharville de la parr, du Faulq.

62.— Le 21 sept. 1716, dispense de bans pour le mariage entre Philippe -Louis de Borel, Esc, seig. et patron de Valsemey, Clarbec et autres lieux, fils de Ferry de Borel, vivant seig. desd. lieux, et de noble dame Anne de Valois, de la parr. de Clarbec, d’une- part, et noble dame Marie-Amie Blanchard, vve. de Pierre-Alexis Hellouin, seig. de Barneville, en son vivant cons. du roy, lieutenant-général au bailliage et siège de St-Sauveur-Lendelin, de la parr. de la Chapelle-Hauzebroe.

364.— Le 22 février 1718, dispense de bans pour le mariage entre Adrien-François Crévin, avocat, de la parr., de Clarbec, fils de feu Me. Guillaume Crévin, aussi avocat, et de feue Gabrielle Hamon, d’une part, et Marie-Louise Viard, fille de feu Jean-Pierre Viard, de la parr. de St-Pierre-Adifs.

390.— Le 1er avril 1718, Me. François Halley, pbrë, vicaire de Clarbec Me. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig. évêque et aux chanoines de Lx, ainsi qu’aux religieux de Beaumont.

901.- Le 5 mai 1725, vu l’attestation du sr. Baivel, vicaire de Clarbec, dispense de bans pour le mariage entre François Leloup et Catherine Leroux.

Curés.- G. Crosnier des Brières- A. Jouen des Marets.
Vicaires.— R. Vauquelin- D. Delarue- F. Halley- J.-P. Thillais- Baivel.
Prêtres desservants- F. Hémery- Hurel.
Clercs.- J.-B. Lemoinne- J. Exmellin.
Seigneurs et notables.- G. Cocquet de Genneville – G. Cocquet- G. Crévin – A.-F. Crévin – F. de Borel – P.L. de Borel.

803.- Le 2 juin 1730, dispense de bans pour le mariage entre Me. Robert Leroux, fils de Guillaume et de Françoise Hauvel, de la parr. de Clarbec, d’une part, et demll. Catherine Leloup, fille du sr. Pierre Leloup et de dell. Anne Le Cordier, de la parr. de Rabut.

1112.- Le 27 juillet 1731, dispense de bans pour le mariage entre Me. Jean-Pierre Le Goueslier, Esc, sr. d’Argence, fils de Me. Pierre Le Goueslier, Esc, sr. du Valdore, et de damll. Charlotte Auber, de la parr de Clarbec, d’une part, et damll. Marie-Jeanne Formeville, fille du feu sr. Louis Formeville et de dame Marie Drageon, de la parr. de St-Germain de Lx.

355.- Le 9 févr. 1743, vu l’attestation du sr. Secard, pbrë, vicaire de Clarbec, dispense de bans pour le mariage de Jacques Prudhomme.

199.- Le 5 avril 1745, la nomination à la cure de St-André de Clarbec appartenant au seig. du lieu, Mes. Louis-Philippe de Borel, chev, seig. et patron de Clarbec, Argences et la Garenne, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Alexandre Jouen, pbrë, dernier titulaire, !a personne de Me. Jacques Sellot, pbrë, vicaire du Mesnil-sur-Blangy. Fait et passé à Lx, en présence de Me. Pierre Duclos, pbrë, demeurant à St-Aubin-de-Thenney, et autres témoins.
Le même jour, le seig. évêque donne aud. sr. Sellot la collation dud. bénéfice.
Le 13 avril 1745, le sr. Sellot prend possession de la cure de Clarbec. en présence de Mes. Alexandre Duquesne, pbrë, curé du Mesnil-sur-Blangy, Me. Godefroy Hébert, cons. du roy, officier en la chancellerie et avocat, Me. Gabriel-Joseph Gibon De la Rue, receveur des domaines, demeurant à Pont-l’Evêque.

Curés.- A. Jouen des Marets ou Marais – P.J. Selot- L.O. de Varin de Beauchamp.
Vicaires.- L. Secard- P; Le Normand.
Clerc.- C. Bacheley.
Patron.- Le seigneur du lieu.- L.-P. de Borel- Le roy.
Seigneurs et notables.- G. Coquet – J.L Cordier – P. Le Goueslier- G. Le Roux.
Chapelle Saint-Pierre du Mesnil-Poisson ou Mesnil-aux-Crottes.—
CHAPELAINS.- N. d’Osmont- J.P. Lecoq.
Patron.- Le seigneur du lieu.- A.-G. du Val.

173.— Le 27 janv. 1750, vu l’attestation du sr. Selot, curé de Clarbec, dispense de bans pour le mariage de Pierre Maurice.

22.- Le 20 nov. 1750, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Marc-Antoine Coquet, Esc. sr. de Genneville, fils de feu Me. Elie Coquet, Esc, et de dame Marie-Dorothée de Clinchamps, de la parr., de Clarbec et demeurant depuis temps de droit en la parr, de Pont-l’Evêque, d’une part, et damlle. Marie-Geneviève Bellière, fille de feu Me. Thomas Bellière et de dame Marie-Geneviève Formeville, de la parr. de St-Germain de Lx.

394- Le 10 janv. 1755, vu l’attestation du sr. Le Normand, vicaire de Clarbec, dispense de bans pour le mariage de Marguerite Hérout.

69.- Le 24 févr. 1767, vu l’attestation du sr. Le Normand, vicaire de Clarbec, dispense de bans pour le mariage entre Me. Jean-Pierre Sandret, sr. des Rivières, licencié ès-lois, fils de feu Jean et de damlle. Elisabeth Isabel, originaire de la parr. de Beaumont, d’une part, et damlle. Catherine-Thérèse Le Goueslier, fille de feu Msre. Jean-Pierre Le Goueslier, Esc, sr. du Valdor, et de noble dame Marie-Jeanne Formeville, de lad. parr. de Clarbec.

230.- Le 19 janv. I765, vu l’attestation du sr. Le Normand, vicaire de Clarbec, et du sr. Roussel, pbrê, desservant la parr. de St-Julien-sur-Calonne,dispense de bans pour le mariage de Guillaume Lefèvre et de Marie-Françoise Vattier.

Curé.— P.-J. Selot.
Vicaire.- P. Le Normand.
Clerc.- J. Lefebvre.
Seigneurs et notables.- E. Coquet de Genneville- M.-A. Coquet – J.-P. Le Goueslier
du Valdore – M.-J. Formeville – R. Leroux.

66 – Le 1 er déc. 1789 M. Jean-Louis Adam, pbre, curé de Clarbec, purement et simplement led. bénéfice entre les mains du seig. évêque de Lx afin qu’il soit pourvu par qui de droit.
Séance tenante, Mes. Louis-Pierre-André-Jean-Baptiste Deshayes, chev. seig. et patron de Clarbec, y nomme, pour remplacer le Sr. Adam, la personne de M. Jean-Francois Boudard, pbre du diocèse de Lx, desservant lad. parr. Fait et passé au château de Gassart où demeure led seig.
Le lendemain, le seig. évêque donne aud. Sr. Boudard la collation dud. bénéfice.
Le 6 déc 1789 le Sr. Boudard prend possession de la cure de Clarbec, en présence de Mes. François-Chartes de Vauquelin de la Brosse, ancien officier au régiment royal-Roussillon cavalerie, demeurant en sa terre de Reux, Me Jean-François Turgis, vicaire de Clarbec ; led. seig. de Clarbec et led. Sr. Adam, ancien curé, et autres témoins.

282. — Le 15 oct. 1771, la nomination à la chapelle St-Pierre du château du Mesnil-Poisson, située dans la parr. de Clarbec, appartenant au seig. du lieu, Mesre. Guy-Claude-Nicolas du Val de Bonneval, chev. seig. et patron de la châtellenie de la Houblonnière, Losier, Fumichon, seig. et patron de la châtellenie de Manneville-la-Pipard, le Brevedent, seig. et baron de Bonnebosq, patron de St-Martin dud. Bonnehosq, Le Fournet, St-Eugène, Mesnil-Poisson, Mesnil-Tison, Mesnil-aux-Crottes, Moulineaux dit Elbeuf, Petit Bellegarde dit Moulineaux, Morière, la Vacherie et autres lieux, conser. du roy en ses Conseils et son président à mortier au parlement de Normandie, nomme à lad. chapelle, vacante par la mort de M. Jean-Pierre Le Coq, dernier titulaire, la personne de M. Victorin-Jacques Defrance, pbre du diocèse de Rouen, demeurant en lad. ville, en la communauté de St-Patrice. Fait et passé au château de Manneville-la-Pipard.
Le même jour, le seig. évêque, résidant au château des Loges, donne aud. Sr. Defrance la collation dud. bénéfice.
Le 17 oct. 1771, le Sr. Defrance prend possession de la chapelle du Mesnil-Poisson, en présence de Mes. François-Jean Le Goueslier, seig. du Valdore, demeurant à Clarbec, et autres témoins.

81. — Le 23 sept. 1772, la nomination à la chapelle St-Pierre, sise dans le château du Mesnil, parr, de Clarbec, appartenant au seig. du lieu, Mes. Guy-Claude-Nicolas du Val de Bonnoval, chev. seig. et patron de la chatellenie de la Houblounière, Losier, Fumichon, seig. et patron de la châtellenie de Manneville-la-Pipard, le Brévedent, baron de Bonnebosc, seig. et patron du Fournet, St-Eugène, Mesnil-Poisson, Mesnil-Tison, Mesnil-aux-Crottes, Moulineaux dit Elbeuf, Petit-Bellegarde dit Moulineaux, Morière, la Vacherie et autres lieux, cons. du roy en ses Conseils et président à mortier au parlement de Normandie, nomme à lad. chapelle, vacante parla mort de M. Victor-Jacques Defrance, pbre dernier titulaire, la personne de M. Jacques Béguin, pbre, curé de Moulineaux, diocèse de Rouen. Fait et passé à Lx, en l’étude du notaire apostolique.
Le même jour, le seig. évêque donne aud. Sr. Béguin la collation dud. bénéfice.
Le 29 sept. 1772, le Sr. Béguin prend possession de la chapelle du château du Mesnil-Poisson avec les cérémonies ordinaires, on présence de plusieurs ouvriers du pays.

40. — Le 26 mai 1789, la nomination à la cure de St-André de Clarbec appartenant au seig. du lieu, Mesr. Louis-Pierre-André-Jean-Baptiste Deshayes, chev.-seig. et patron de Clarbec, seigr. des fiefs de Gassart, Pierrefitte, Ymer-Alain, La Fontaine, Argences et autres lieux, demeurant au château de Gassart, parr. de St-Hymer, nomme à lad. cure de Clarbec, vacante par la mort de Me. Pierre-Jacques Selot, pbre, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Louis Adam, pbre, demeurant en lad. parr. de St-Hymer. Fait et passé à Lx.
Le 6 juin 1789, M. de Gruel, vic. Gl, donne aud. Sr. Adam la collation dud. bénéfice.
Le 11 juin 1789, le Sr. Adam prend possession de la cure de Clarbec, en présence dud. Sr. de Gassart ; Me. Jean-François Boudard, pbre, desservant lad. parr. ; Me Jean-Francis Turgis, vicaire dud. lieu ; M. Jean-Pierre Jourdain, diacre, demeurant à Clarbec, et autres témoins.

177. — Le 10 avril 1773, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Louis-Pierre-André-Jean-Baptiste Deshayes de Clarbec, chev. fils mineur de Mesr. Jean-Baptiste Deshayes de Gassart, chev. seig. et patron de Clarbec, Gassart, Pierrefitte, la Fontaine, Argences, et autres lieux, et demll. Marie-Anne de Gaspard, originaire de la parr. de Pierrefitte et demeurant en celle de St-Hymer, d’une part, et noble dmll. Marie-Anne-Dorothée de Foucques de la Pilette, fille de M. Pierre- François de Foucques de la Pilette, chev. seig. de la Pilette, du Grand Feugré, Gauville et autres lieux, et de noble dame Marie Catherine de Mannoury, de la pair. d’Orbec.

162. — Le 30 janv. 1770, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Louis-Pierre-André-Jean-Baptiste Deshayes de Clarbec, chev. fils mineur de Mes. Jean-Baptiste Deshayes, chev. seig. de Gassart et autres lieux, et de noble dame Marie-Anne Gaspard, demeurant à St-Hymer, d’une part, et noble demll. Charlotte-Elisabeth de Caqueray, fille de Mesr. Louis de Caqueray, chev. patron honoraire de Roncherolles-en-Bray et autres lieux, et de feue noble dame Marie Charlotte Le Vaillant, demeurant à Roncherolles, diocèse de Rouen.

109. — la 7 avril 1787, furent ordonnés prêtres:
Jean-Pierre-Louis Thillaye, diacre de Clarbec.

188. — Le 6 sept. 1787, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Julien-Louis-Michel Descoqs, fils de feu Jean et de dame Francise Dufour, originaire de la ville de St-Lo, parr. Ste-Croix, diocèse de Coûtance et demeurant à St-Aubin-sur-Algot, d’une part, et demll. Marie-Catherine-Félicité Mutrel, fille mineure de Jean-Pierre Mutrel et de noble dame Catherine-Thérèse Le Goueslier, originaire de la parr. de Clarbec et demeurant en celle de Surville.

101. — Le 11 juin 1788, dispense de bans, pour de mariage entre le Sr. Michel Bloche, fils de feu Michel et de feue Suzanne Lefort, de la pair, de St-Germain de Lx, d’une part, et noble demll. Marie-Anne- Eugénie Coquet de Genneville, fille de feu Mes. Nicolas-Elie-Gabriel Coquet de Genneville et de noble dame Marie-Catherine de Mire, de la parr, de Clarbec.

262. — Le 13 oct. 1784, dispense de bans pour le mariage entre M. Léonard-Armand-Constant-Aimé Cairon, fils de Me Jean-François-Henry et de dame Françoise-Elisabeth Crévin, de la parr. de Beaumont-en-Auge, d’une part, et demll. Magdeleine-Angélique Selot, fille de M Yves-Richard et de dame Marie-Magdeleine Duval, originaire de Pont-l’Evéque et demeurant à Clarbec.

Armorial général de France.
– 185. — Ferry DE BOREL, seigneur de Charbet [Clerbec] et de Valsemey.
Porte comme ci-devant art. 29. [29. — Guy DE BOREL, écuier, sr de la Pommeraye. De gueules à une bande d’argent chargée de quatre pots de vair d’azur, accompagnée de deux lions d’or, l’un en chef et l’autre en pointe.]
– 316. — N…, curé de Glerbec [Clerbec]. D’azur à un léopard d’or et un chef d’argent chargé de trois tourteaux de gueules.

Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie.
86. Françoys Borel escuyer, sieur de la Vyparderie 8 juillet 1625. D’après un acte du 1er octobre 1619, François Borel, esc, Sr. de la Vipardière, demeurait à Manerbe. Une branche de cette maison possédait néanmoins la terre de Clarbec.

Curés. — P.-Jq Selot – J.F. Boudard
Vicaire. — J -F. Turgis
Prêtre desservant J.F. Boudard
Clercs J.P.L. Thillaye – J P. Jourdain
Patron. Le seigneur du lieu L.-P.-A -J.-B. Deshayes de Gassart
Chapelle Saint-Pierre du Mesnil-Poisson.— CHAPELAINS J. P. Lecoq – V -J. Defrance – J. Béguin – PATNON.— Le seigneur du lieu. G.-C.-N. du Val de Bonneval.

La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados
Extraits:
– Décret de Reux. Les du Saussey étaient protestants, ainsi que les Poisson, seigneurs du Mesnil à Clarbec. leurs parents Les Marquetel.
– Lors de la tourmente révolutionnaire, le château de Gassart fut épargné; mais, en même temps que le gouvernement faisait vendre en détail la seigneurie de Clarbec dont l’importance égalait celle de Gassart et qui avait été acquise, avec tous ses droits, des Borel comtes de Clarbec, la municipalité de Saint-Hymer s’emparait de tous les titres et portraits de famille de M. de Gassart et les brûlait publiquement; il ne resta que le procès-verbal de cet autodafé, et le mandataire de Gassart en reçut copie.

Nouvelle biographie universelle – Administration de librairie.

– BACHELAY ou BACHELEY (JACQUES), graveur, né à Clarbec, près de Lisieux, 1712, m. à Rouen, 1781, était, depuis 1768, membre titul. de l’Acad. de cette ville. Il a gravé à l’eau forte des marines et des paysages ; on distingue surtout trois vues de Rouen assez estimées.
– BACHELAY ou BACHELEY (l’abbé CHARLES), sans doute frère du graveur, né comme lui à Clarbec, diocèse de Lisieux, le 15 janvier 1716, était, en 1784, chanoine du St-Sépulcre à Rouen, bibliothécaire du cardinal archevêque de cette ville, correspondant de l’Académie royale des sciences de Paris et membre titulaire de l’Académie de Rouen, qui l’avait admis comme membre adjoint en 1778. Il s’occupait de physique, de géologie, d’agriculture. On lui doit de Nouvelles observations lithologiques sur la formation du silex.

Généalogie de la famille Le Cordier … Henry Le Court.
La famille SENEY paraît aux environs de Lisieux, dès 1580 ; la branche qui nous occupe, issue des Malet de Graville, hérita, avec les le Goueslier et les du Bost, de la terre d’Argence, à Clarbec, dont elles prirent toutes le nom (Archives de Lierremont)

Archives parlementaires de 1787 à 1860.
CLARBEC (Commune DE), département du Calvados. Les citoyens réclament contre les arrêtés fédéralistes de leur département, protestent de leur dévouement à la Convention et demandent l’achèvement de la Constitution (11 juillet 1763, t. LXVin, p. 532 et suiv.) mention honorable et insertion au Bulletin (ibid. p. 633)

Armorial général, ou Registres de la noblesse de France – Hozier, Louis Pierre.
Charles Osmont, Ecuyer, Seigneur de Beuvilliers
Marié dès le 3 Juin 1571 avec Catherine de HAUTEMER, fille aînée de Noble homme Jean de HAUTEMER, Ecuyer, Seigneur du Mesnil-Tizon, de Valsemé &c. (a), & de Guillemette de MARTAINVILLE (b), il laissa de cette alliance un fils & deux filles, lavoir, 1. Antoine Osmont qui suit, 2. Françoise Osmont, femme d’un Louis le ROI, Sieur du Homme, & 3. Marguerite Osmont, morte sans avoir été mariée.
(a) Jean de Hautemer, suivant le contrat de mariage de sa fille, étoit fils aîné & héritier d’un autre Jean de HAUTEMER, vivant Ecuyer, Seigneur du Mesnil-Tizon. Outre Catherine de Hautemer, il laissa deux autres filles, qui le 5 Octobre 1576. firent avec leur sœur aînée, un partage noble de la succession de leur père & de celles de deux oncles, Jacques & Antoine dits Hautemer, dont le dernier, lors du mariage de sa nièce, étoit Curé de Clarbec & de S. Engériac. Ces deux filles étoient Damoiselles Françoise & Marguerite de HAUTEMER, femmes l’une de François MALET, Seigneur de Drubec, l’autre de Robert de BOUQUETOT, Seigneur de Rabu.

Dictionnaire de la noblesse : contenant les généalogies, l’histoire & la chronologie des familles nobles de France – Aubert de La Chesneray-Desbois.
Zacharie, Seigneur de Taillanville & de Grandmont, dont le petit-fils Olivier Malet, Seigneur de Taillanville, obtint Sentence du Vicomte d’Auge, le 21 Janvier 1616, & demeuroit en la paroisse de Clarbec, Election de Pont-l’Evêque, lorsqu’il eut aussi acte de la représentation de ses titres de noblesse devant M. Barrin de la …., Intendant de Rouen, le 13 Juin 1670;
Pierre-Paul le Marchant de Caligny: par contrat passé devant les Notaires de Caen le 4 Novembre 1767, il a acquis de Messire Philippe-Louis de Borel, Chevalier, Seigneur de Clarbec, les Seigneuries de Langrune & de Crépon, le fief de Montcoq.

Le régime de la liberté des cultes dans le département du Calvados, pendant la première séparation – Patry, Raoul
– 13. Arrêté de l’Administration départementale, réglementant l’exercice des cultes dans la commune de Clarbec. 19 fructidor, an IV.
– Bachelier, qui lui aussi n’a pu faire sa soumission vu la mauvaise volonté de l’agent de Clarbec, avait adressé une plainte au département et il peut présenter à la municipalité un arrêté de l’administration centrale portant injonction à l’agent de Clarbec de recevoir sa soumission. L’agent explique qu’à son avis Bachelier est coupable pour ne s’être présenté à lui qu’après avoir célébré son culte, cependant sur l’ordre du département il enregistrera la soumission.
– Les procès-verbaux, qui relatent les multiples incidents de cette tempête villageoise, s’efforcent de ne rien laisser paraître, cependant le 15 fructidor l’agent de Clarbec, adversaire décidé de Bachelier, dépose une plainte contre ce prêtre et ses associés pour avoir tenté par divers moyens de troubler et empêcher un autre culte ; le 4 de ce même mois, le canton avait autorisé des laïques, partisans des réfractaires, à célébrer le culte dans l’église de Clarbec, l’agent réclame pour ses amis la clef de la sacristie, les ornements sacerdotaux et les vases sacrés, la municipalité, qui sur ce point se contente d’appliquer la loi, lui donne satisfaction : « Considérant que la loi devant être la même pour tous, tous les citoyens de la commune de Clarbec qui veulent exercer un culte ont un même droit à l’église du dit lieu et à ses i ornements et que conséquemment Bachelier ne peut s’en attribuer la jouissance exclusive… ». Pour ce nouveau culte, on met en avant un jardinier et un tailleur, mais ce sont là des (personnages interposés, la cheville ouvrière est Dossin, agent de Clarbec et ancien domestique du curé réfractaire de la commune. Ce Jean Dossin fils Jacques avait en germinal, an III, provoqué une émeute contre Bachelier, avait pénétré avec effraction dans le presbytère où ce prêtre était en train de dire la messe, l’avait injurié et avait jeté du haut de l’escalier un autre prêtre nommé Leblond. Dossin ne se connaît plus de joie quand il obtient pour ses partisans l’autorisation du canton, et ses amis prolongent à dessein leurs offices de façon à empêcher Bachelier d’exercer.

Cartulaires de Saint-Ymer-en-Auge et de Bricquebec – Charles Bréard.
– 1299, mai- — Guillaume de Clerbec, curé de Clerbec donne pour le repos de son âme et de l’âme de Nicole, sa mère, jadis dame de Clerbec (1), aux religieux de Saint-Ymer, 5 sous de rente à prendre sur la vavassorie que tenait de lui Richard de Tilli, située à Saint-Melagne. (Fol,151.)
(1)Clarbec, canton de Pont-l’Evêque, plein fief de la vicomté d’Auge.
– 1322, mars. — Guillaume de Clerbec, prêtre, donne au prieuré de Saint-Ymer cinq sous de rente à prendre chaque année sur Colin Le Cordier, autrement dit Guernet, pour raison d’une masure que ledit Colin tient en fief dudit me. Guillaume, assise en la paroisse de Saint-Melagne. (Fol. 228.)
– 1332, mai. — Pierre de Clerbec, écuyer, « seignor de chu lieu >, donne en perpétuelle aumône à Saint-Ymer, « et as moignes ileuc Dieu servans « , 5 sous de rente à prendre sur Pierre Mautort, « pour l’âme de moi et de Colin de Clarbec, mon cousin, en devant dit lieu gesant. »(Fol. 261.)

The Tollemaches of Helmingham and Hamby Tollemaches, E.D.E. 6 Hugh Talemache:
– Au cours des premières difficultés du règne du roi Jean, il semble avoir soutenu le roi, et même jusqu’au 14 juin 1213, il a reçu pour ses services alors que Jean avait presque atteint l’apogée de son succès de courte durée en Normandie, une subvention de la confisqué des terres à Acton qui avaient appartenu au « Normand » « Guillaume de Clerbec ».
Une autre réclamation contre lui a été intentée par Agnès de Clerbec, la descendante de Clerbec ‘le Normand’, dont les terres lui ont été enlevées par le roi Jean et attribuées au second Hugh Tollemache en 1213. Dans ce cas, Hugh a réussi à prouver son titre, et les Clerbec durent retirer leur bref d’empiétement.
S’agit-il de Clarbec élection de Pont-l’Evêque?

Ex dono Roberti de Monteforti pasturam et terrram de Monte supra liomum Hugonis PeIssun (D’où le Mesnil-Poisson, commune de Clarbec, a tiré son nom.)
Du don de Robert de Montfort pâturage et terre sur la montagne au dessus du bois d’Hugues Peissun

Une page ignorée de l’histoire du Temple. Le Temple à Paris – Piton.
Actes promulgués par Henri III pendant son séjour de trois jours à Paris, les 9, 10 et 11 décembre 1254
L’abbé de l’abbaye du Bec, Robert Ier, de Clerbec, notifie au roi qu’il a nommé un de ses moines, Jean de Plessac son bailli et procureur, pour protéger les biens et les terres de l’abbaye de Notre-Dame du Bec (dioc. Rouen), en Angleterre. Il prie le roi de ratifier cette nomination.

L’Intermédiaire des chercheurs et curieux.
Inscriptions des cadrans solaires (T.G.158; XLVI à XLVIII ; LI; LV; LIV; LV; LVI, 378). — Au sud de la porte principale de l’église à Clarbec, paroisse du canton de Pont-L’Evêque (Calvados), se trouve un immense cadran solaire de 2m.50 de haut sur 0m.95 de large. Il porte la date de 1791.
Au sommet, l’inscription suivante :
« Quid aspicis? Fugit hora ! « Ne te rapiat, ora ! »
Et au-dessous, à l’extrémité de l’aiguille fine, cette autre inscription : « Inœqualia œquat ! »
Léon Desrues.

La conquête du Canada par les Normand – Vaillancourt, Emile.
BRIERE, Jean, né à Saint-André de Clarbec (Calvados), en 1636, de Charles et de Marie Le Pec. Epousa, le 19 octobre 1671, à Québec, Jeanne Grandin. Inhumé le 3 décembre 1706, à la Pointe-aux-Trembles de Québec. — 9 enfants.

Procès-verbal de l’assemblêe de l’ ordre de la noblesse du bailliage de ROUEN, bailliage de Pont-L’Évêque.
Le Comte de Nocey – De Clarbec.

Nobles ou vivant noblement à Pont-l’Evesque …au milieu du XVIIIe siècle – Le Court, Henry.
– Robert du Mesnil, Esc, sr de Lepiney et de St-Martin-d’Esguillon, chevalier de l’ordre du roi, fut marié à Anne de Longchamp.
Ils eurent deux filles, dont l’aînée, Catherine, dame de Lepiney, épousa, suivant contrat déposé à Legras et Pinel, tabellions à Beaumont-en-Auge, le 6 août 1600, Pierre de Bouquetot, Esc, sr de Rabut et Mesnil-Tison dit Bouquetot, à Clarbec, fils de Robert et de Marguerite de Hautemer.
– La maison de Bouquetot, qui paraît d’abord dans le Roumois, où elle a fondé une paroisse portant encore aujourd’hui son nom, et s’établit ensuite au Pays-d’Auge, d’abord au Breuil, par une alliance avec l’héritière des Le Sens, puis à Coquainvilliers, par le mariage de Philippe de Bouquetot avec Perronnelle de Montfort, fille de Robert, seigneur de Dozulé, vivant l’an 1319, d’où vint Robert ou Robinet de Bouquetot ; ensuite à Rabut, par l’alliance de Jean II de Bouque- tot, arrière-petit-fils de Robert, avec Louise Lescot, l’an 1424, et enfin, au Mesnil-Tison, dit Hautemer ou Bouquetot, paroisse de Clarbec, lorsque François Ier de Bouquetot, sr de Rabut, petit-fils de Jean II, épousa Louise Malet, en 1540.
– Cette terre de Bouquetot, à Clarbec passa alors à Anne de Clinchamp et à ses deux sœurs, filles de Jean-Baptiste, chevalier, sr de Tranchevilliers, et de Marie-Hyacinthe de Bouquetot, sœur de notre Pierre-Louis.

Histoire de la paroisse et commune de Roncherolles-en-Bray – Delamare.E
– Le 16 février 1776, messire Louis-Pierre-André-Jean-Baptiste des Hayes, chevalier, seigneur de Clarbec, veuf en premières noces de deffuncte dame Marie-Dorothée de Foulques de la Pilette, fils mineur de messire Jean-Baptiste des Hayes, chevalier, seigneur de Gassard, Hymer, Allain, seigneur et patron de Clarbec, Âgens, la Fontaine, Pierrefitte et autres lieux et de noble dame Marie- Anne de Gaspard, demeurant en la paroisse de Saint-Hyme, diocèse de Lysieux, épouse noble demoiselle Charlotte- Elisabeth de Caqueray, fille majeure de messire Louis de Caqueray, seigneur et patron honoraire de Roncherolles-en-Bray, Quenonville et autres lieux et de deffunte noble dame Marie-Charlotte Le Vaillant.

1796. – Le comte Pierre – Alexandre de la Porte et Louis des Hayes de Clarbec.
François Quatravaux, leur fondé de pouvoirs, afferme les terres de Roncherolles le 11 germinal an XIII.

– Charles-Joseph Labbey de Druval. Au droit de sa femme, Melle de Clarbec.

Recherche de la noblesse de l’élection d’Évreux en 1523.
Le Bois-Baril, ancienne commune réunie à la Barre, canton de Beaumesnil. Lancelot Poisson était encore seigneur de ce fief en 1562. Voy. Rôles des taxes de l’arrière-ban du bailliage d’Evreux, numéro 272. Cette branche possédait et habitait le fief du Mesnil à Clarbec, élection de Pont-l’Evêque, et fut maintenue en 1666.

Catalogue des gentilshommes de Normandie …….. l’élection des députés aux états généraux de 1789 – par Louis de La Roque et Edouard de Barthélemy
– Louis-Pierre-André Deshayes, chevalier, Sgr et patron de Clarbec, Sgr de Gassard, la Fontaine, Pierrefitte, Ymer, Alaine, Argenses et autres lieux

L’abbaye de Notre-Dame de Grestain, de l’ordre de Saint-Benoît, à l’ancien diocèse de Lisieux – Charles Bréard,…
On connaît le nom d’autres donateurs de moindre qualité : Pierre de Clarbec.
Pièce de dix et huit shillings dans la paroisse d’Abelon 3 provenant du don du seigneur Pierre de Clerbec, chevalier, pour ses honoraires.

Histoire du parlement de Normandie – A. Floquet.
Après des procédures et des enquêtes dans lesquelles tout le pays avait été entendu, l’affaire vint finir à l’Echiquier,…furent condamnés ….Pierre de Clerbec, à 200 livres, Jean de Clerbec à 300 livres; les autres, chacune à 10 livres. Ici, le délit, la peine tout était grave

Notes prises aux archives de l’état-civil de Paris…par le comte de Chastellux
DANIEL (Claude), marquis de Boisdenemetz, seigneur d’Autevernes, mort le 1 mars 1790 à quatre-vingt-trois ans, époux de Jeanne-Elisabeth Borel de Clerbec (S. N. des Ch).

Histoire généalogique de la maison de Harcourt. T2 – La Roque de La Lontière, Gilles-André.
Les Registres de l’Eschiquier de Normandie font mention de Jean Dauy dit Nollent en un Arrest de l’an 1347. de Jean Nollent1459 de Robert Nollent Prestre en 1463. & de Richard Nollent Escuyer plaidant en 1474 contre Messire Bertin de Silly & la Dame sa femme qui estoit Marie delà Rosheguion, & de Pierre & Ollivier de Nollent en 1500. & 1501 quelques uns ont attribué anciennement le nom de Clerbec à ceux du nom de Nollent, soit par soubriquet ou autrement; néanmoins Pierre de Clerbec Cheualier & Jean de Clerbec Escuyer dénommés, en trois Arests de ladite Cour des années 1341. 1342. 1344 plaidans contre Monseur Robert de Tournebu Chevalier Raul Putel dit Marie, & Guy do Varennes Escuyer, ne portent point d’autre nom que celuy de Clerbec ne paroissant point qu’il yait conformité

Recherche de la noblesse de l’élection d’Évreux en 1523..Contributeur : Lebeurier, Pierre-François.
45. Le Bois-Baril, ancienne commune réunie à la Barre, canton de Beaumesnil. Lancelot Poisson était encore seigneur de ce fief en 1562. Voy. Rôles des taxes de l’arrière-ban du bailliage d’Evreux, numéro 272. Cette branche possédait et habitait le fief du Mesnil à Clarbec, élection de Pont-l’Evêque, et fut maintenue en 1666.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
CLARBEC.
256. Jean de Hautemer, Sr. du Mesnil-Tison, a fourni avec le Sr. de Fervaques, en la parroisse du dit lieu de Fervaques, vicomte d’Orbec, n°. 18.

Catalogue des gentilshommes de Normandie … par Louis de La Roque et Edouard de Barthélemy.
Louis-Pierre-André Deshayes, chevalier, Sgr et patron de Clarbec, Sgr de Gassard, la Fontaine, Pierrefitte, Ymer, Alaine, Argenses et autres lieux.

Insinuations – Registre de Philippe Auguste – texte en latin (1ere moitié du 13e siècle)
Références historiques :

– 1051-1066 – Barneville
Guillaume le Bâtard souscrit une donation faite à Saint-Ouen (de Rouen) par Robert Bertran, Bertram. Cette donation comprend: le domaine de Saint-Cloud avec les foires, les vilains de Clarbec, une fosse à poisson dans la Touque……..;
= AD. de la Seine-Maritime, 14 H 797.
+ EDIT. Marie FAUROUX .- Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), N° 205, pp. 393-394.

Voir 1256 : BUON LXXIII-1256, juillet
– 1407-1762 – Environs de Pont-l’Evêque
Recueil de pièces concernant Le Mesnil-en-Vimeu, Saint-André de Clarbec, Notre-Dame de Goustranville, Saint-Gabriel de Valsemé, Saint-Clair, en la vicomté de Pont-l’Evêque ….
= Bibl. Nat. Ms. franç. 5383

– 1548, 3 avril – Fervaques
Sachent tous … Philippe de Pontmollain, escuier, garde des sceaux aux obligations de la vicomté d’Orbec. Par devant Robert Prestrot et Jean Lestorey, tabellions en la branche d’Auquainville pour le siège de Lyvarrot Marguerin de Lyée de la parroesse de St. Pierre de Tonnencourt fils naturel de defunct maistre Lenry de L’epee sieur du lieu, vend à noble homme Jean de Haultemer sgr. du Mesnil Tyson, de la parroesse de Clebec (Clarbec) deux pièces de terre en la parroesse de Fervaques la première contenant deux acres nommée les Roseaux bornée d’un costé le defunct Robert Coulomb d’autre côté la seconde pièce et Me Guillaume Varyn et Guillaume Le Prévost, chacun en partie; d’un bout le chemin de Lisieux, d’autre bout la ryvière.
La seconde contenant un acre, nommée le Prey Mouton bornée d’un costé le douet des Londes, d’autre costé la première partie; d’un bout la Rivière de Touques et d’autre bout les hoirs Mahieu Amyot et Messire Guillaume Varyn, chacun en partie…. Tenue de la seigneurie de Fervaques, la première en l’aînesse dont est aîne Guillaume Le Prévost. La seconde n’a sceu dire de quelle seigneure… Moyennant 500 livres…
= AD 14. 74 F 22.

– 1673 19 octobre
Monsieur Tanneguy Poisson, escuyer ; sieur du Mesnil-Poisson en son manoir seigneurial en la paroisse de Clarbec,

3 – Archives ShL

Archives NEDELEC Communes
Com.11.14 Clarbec

FONDS ANCIEN 1F.

CARTULAIRES;

– FL 477. 5 pièces. 1693 – Beaumont-en-Auge
Poursuites contre Jacques Bride, de Beaumont, fermier des enfants mineurs de Me Jean Train, enquêteur, pur rentes féodales dues à Ferry de Borel, seigneur de Clarbec, et au prieuré de Beaumont.
– 1572 – Vicomté d’Auge
Documents divers : assises de la vicomté, cures de Valsemé et Clarbec, comptes, livres de plaids, procédures, administration
= Cité in Suzanne d’HUART.- Archives de la Maison de France (Branche d’Orléans) Tome I – Fonds de Dreux (300 AP I, 523), Paris, 1976, p. 207.
– FL 483. 10 pièces.- 1483, 23 octobre – Saint-Etienne-la-Thillaye, Clarbec, Cresseveulle
Titres concernant des fonds à Saint-Etienne-la-Thillaye, Clarbec, Cresseveulle et les familles Prunier, Gallot, Auber, Crevin, Le Cordier, Cordier de Genneville, et autres. Autres actes 18 novembre 1584; 4 août 1591; et 1723-1726.
– 1F880 : 1747 : Clarbec : registre du collecteur paroissial.
– 1F802 : 1848 : Enquête commerciale, artisanale et industrielle¬ concernant la région de Pont-l’Evêque (Bonneville, Canapville, Clarbec, Drubec, Englesqueville, Pont-l’Evêque, St Arnoult, St Hymer, St Etienne la Thillaye, St Martin aux Chartrains, Ste Melaine, Surville, Tourgéville, Touques, Tourville, Trouville, Villerville.

FONDS Michel COTTIN:
11 FA – 37 – Divers. Région de Pont-l’Evêque, Bonnebosq, Clarbec, Reux, Drubec, Beaumont, Villers, Manneville-la-Pipard, Manoir de Pommereul à Sainte-Marthe (Eure) etc.

Carnets de Charles VASSEUR:
Doyenné de Beaumont
Election et sergenterie de Pont l’Evêque.
6 feux privilégiés – 117 feux taillables.
Sous l’invocation de St André.
Patronage:
14e – 16e et 18e Dominus Loci.
Curé: Selot 1745/1787
« Analyses et Transcriptions… » 3e fascicule
– p.175 27 juillet
Messire Ferry de Borel, seigneur de Clarbec, décrétant la seigneurie du Mesnil-aux-Crottes, dont fait partie le fief Arnoult, aînesse comprenant 20 acres se relève par 22 (?), tenue aux rentes suivantes
– 40 oeufs et 4 deniers à Pâques
– à la Saint Michel 3 boisseaux pour corbeiller le picotin et la 16e partie d’un boisseau
– toujours à la Saint Michel 30 corbeillées de pommes (mesure de Beaumont) et 10 sols, et pour agencement de plusieurs services 48 sols
– à Noël 4 sols et 4 deniers
– prière de chariée (?) et de herse deux fois l’an, des bêtes de harnois, ressautées (,) sur ledit fief, regard de mariage, service de prévôté
– à la mi-avril et à la mi-août par moitié 10 sols pour aide allant à Monsieur le Baron de Roncheville, réparation de la chaussée de Roncheville et au hérisson et mottage… à Faugernon reliefs, treizièmes
– p.176 1580 8 juillet
Aveu rendu à Nobles Hommes François Poisson, sieur du Buisson et Nicolas du Val, sieur de Bocquensey aux droits des demoiselles Charlotte et Catherine de la Rivière, leurs femmes, sieurs du fief terre et sieurie du Mesnil es Crottes par Noble Paul Pynain, sieur de Saint Pierre, héritier de feu Maître Robert le Perché, en son vivant procureur du Roy en la vicomté d’Auge pour partie d’une vavassorie nommée la Valvassorye Arnould, assise aux paroisses de Beaumont et de Clarbec, sujette à 40 oeufs 4 deniers à Pâques. A la Saint Michel 30 corbeillées de pommes pour un myeu de cildre, et audit terme 10 sols pour agencement pour cueillys, pillys et entonnages, 48 sols à Noël, 4 chapons, 4 deniers hérisson et mottage … au château de Faugernon

Page 212 1785 15 juillet
Maistre Le Goueslier, escuyer, sieur d’Argences, seigneur de Valdor et autres lieux demeurant en la paroisse de Clarbec
– page 220 : 1760 11 août
Nicolas Hain, trésorier de Clarbec, contre Jean Pierre Legoueslier, escuyer, sieur d’Argences, et Madame de Clinchamp de Bouquetot de Boislaville
– page 237 : 1740 29 novembre
Maistre Guillaume Dumesnil, escuyer, conseiller et avocat du Roy aux Eaux et Forêts du Vicomté d’Auge
Maistre Louis Philippe de Borel, chevalier seigneur de Clarbecq
Gilles Louis Pottier escuyer, sieur de Beaumarais
– Page 242 – 1742 23 février
Messire Philippe Louis de Borel chevalier, sieur et patron de Clarbec et autres lieux, tuteur principal de damoiselle Jeanne Thérèse Louis de Borel de Clarbec sa fille, héritière pure et simple de feu Messire Henry de Borel chevalier, sieur de Clarbec son aïeul paternel au lieu de feu Messire Jean Louis Henry de Borel chevalier sieur de Manerbe
– page 250 _ 1744 20 janvier
Jean Pierre Legoueslier, escuyer, sieur d’Argences, demeurant en la paroisse de Clarbecq, fils et héritier de Jean Pierre Legoueslier, escuyer, sieur du Buisson, (Renée le Goueslier dame de Lespée sa belle mère)

FONDS DUVAL GEORGES.
Calvados divers
2S378 – Clarbec: cimetière (photos)

FONDS COTTIN 2019
– 39 Boîte archives Clarbec. 1634

INVENTAIRE DES ENVELOPPES
– Enveloppe n° 63 – Enveloppe n° 80 1 carte postale de l’église de Clarbec.

FONDS CAILLIAU – Sous-série 3 F
CONTRATS DE MARIAGES 1564-1749
– 1675 – 17 novembre – Contrat de Mariage Guillaume Thouret, fils de Jean et de Antoinette Mariolle du Torquesne et Marie Dieres, fille de Guillaume et de Amboyse Lepetit de Clarbec.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

CHEFFREVILLE TONNENCOURT

NOTES sur CHEFFREVILLE

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Cheffreville et Tonnencourt étaient séparées, fusion par décret du 18 juillet 1882. voir TONNENCOURT
réunion du 18 juillet 1882.

Archives du Calvados
Cheffreville-Tonnencourt (Calvados ; jusqu’en 2015)
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14155
Histoire administrative : Cheffreville intègre la commune de Tonnencourt et prend alors le nom de Cheffreville-Tonnencourt par le décret du 18 juillet 1882. A partir du 1er janvier 2016, Cheffreville-Tonnencourt forme avec Auquainville, Les Autels-Saint-Bazile, Bellou, Cerqueux, La Croupte, Familly, Fervaques, Heurtevent, Livarot, Le Mesnil-Bacley, Le Mesnil-Durand, Le Mesnil-Germain, Meulles, Les Moutiers-Hubert, Notre-Dame-de-Courson, Préaux-Saint-Sébastien, Saint-Martin-du-Mesnil-Oury, Saint-Michelde-Livet, Saint-Ouen-le-Houx, Sainte-Marguerite-des-Loge et Tortisambert, la commune nouvelle de Livarot-Pays d’Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Livarot), par l’arrêté préfectoral du 24 décembre 2015. EP Cheffreville (Calvados; jusqu’en 1882)
CHEFFREVILLE- TONNENCOURT
I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbec. – Maîtrise d’Argentan. – Gr. à sel de Livarot.- Gén et int. d’Alençon; él. de Lisieux; subd. d’Orbec.
II. Distr. de Lisieux; canton de Fervaques(Arrêté du 1er mars1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux); canton de Fervaques (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Livarot (Arrêté du 6 brumaire an X) Pop.: 227 hab. ( 1911). — Sup.: 772 hect . 47 a. 40 c .
La commune de Cheffreville-Tonnencourt a été constituée par la réunion des communes de Cheffreville et Tonnencourt, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté ( Décret du 18 juillet 1882 ) .
ADMINISTRATION GÉNÉRALE: Cheffreville. -Délibérations, depuis le 14 mai 1827.
ÉTAT- CIVIL: Cheffreville. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1669.
Mentions de distributions d’aumônes. 1702-1710 . Délibérations du commun, passim. 1702-1738.
IMPOSITIONS. Cheffreville.Etats de sections ( Sections A-C) . 28 germinal an V (3 cah., 50 fol.)
Voir aux Archives du Calvados les délibérations des Comités de surveillance de Cheffreville. 9 nivòse-30 messidor an II (Reg.);

Adigard des Gautries Jean, Lechanteur Fernand. Les noms des communes de Normandie – XIV.
692. — Cheffreville-Tonnencourt (Livarot, C), formée en 1882 de la réunion de Cheffreville et de Tonnencourt :
Cheffreville :
Seffreviixa 1155 : A.d.G., NPSN, p. 229, n. 62.
Quoique le n.h. qui, sous une forme évoluée, constitue le premier élément de ce nom de lieu, puisse, en principe, être le vxscand. Sigfridh, Sigfrôdh, dont l’extension est à vrai dire limitée, mais qui peut se retrouver dans quelques toponymes normands de type nordique (en -tot), il est beaucoup plus vraisemblable de voir dans ce composé de type roman son correspondant — incomparablement plus répandu — Sigfrid, Sigfred, qui est attesté au IV° siècle en pré-Normandie et bien représenté à la même époque dans les contrées limitrophes.
V. à ce sujet A.d.G., NPSN, « pp. 228-229.

Cheffretille, canton de Livarot.
Chiffreevilla, Siffredivilla,
Sigefredivilla in Osmeis, 1135 (ch.de St-Étienne de Caen).
Sifreivilla, Sifrevilla, 1184 (magni rotuli, p. 109).
Sefrevilla, 1215 (cart.norm. n° 243, p. 38).
Caprevilla, 1277 (ch. de Sainte-Barbe, n° 220).
Siefreville, 1328 (fiefs de la vic. d’Orbec).
Esprevilla, XIVe siècle (pouillé de Lisieux, p. 56).
Sprevilla.
Chieffrevilla, XVIe s°

Le fief de Cheffreville relevait de la seigneurie de Livarot.
Fief de la Fosse, à Cheffreville, 1426 (rech. de Montfaut) – 1540 (recherche des élus de Lisieux).

Par. de Notre-Dame, aujourd’hui Saint-Germain
patr. l’abbé du Bec.
Dioc. de Lisieux
doy. de Livarot.
Génér. d’Alençon
élect. de Lisieux,
sergent. d’Orbec.

Du Bois, Louis-François – Histoire de Lisieux 1845.
– En 1559 – Jean Thuillier tenait le fief de Cheffreville
– CHEFFREVILLE. C’est-à-dire le Village des Chèvres.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie
Griffith Don, capitaine anglais originaire du pays de Galles, reçut …. les biens confisqués …. il avait précédemment obtenu les terres et fiefs de Jean de Brucourt, seigneur de Cheffreville.

Lieux-dits de CHEFFREVILLE
Becquetière (LA), Belle-Place (LA), Bruyère (LA), CHAMPS
(LES), Chênnevières (LES), Cour-Bertaut (LA), Cour-Fricoriot (La), Cour-Louvet (La), Fricoriot (LE), Lieu-Sonnet (LE), Manoir (Le),[Miniot, Mignot, 1847 (Stat.post.)], Petit-Villaunay ( LE), Tuileries (LES), Val-Miesse (LE).

1 – Bibliographie.
2 – Références historiques.
3 – Archives ShL.

1 – BIBLIOGRAPHIE.

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III page 720 et 721.
CAVANNA Emile : Spatialisation de la petite élite rurale dans la vallée de la Touques – XVe-XIXe siècles. Mémoire de maîtrise d’Archéologie  médiévale. Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne – Juin 2005. Archives SHL
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1097.
DETERVILLE Philippe : Cheffreville-Tonnencourt, Manoir de Cheffreville, PGMPA, p. 83-85 ; manoir de pierre fin XVIe siècle, tourelle carrée sur l’arrière, chapelle, voûte avec liernes et tiercerons
« Emportez-le avec vous: le guide des vertes vacances au pays de ­Livarot. Itinéraire N° 4 au Nord: Le Chemin des Amours »,  Ouest-France, 25 juillet 1962 (Notre-Dame-de-Courson, Cheffreville, Fervaques,­ Notre-Dame-d’Auquainville, Caudemone, Querville, La Forge de ­Prêtreville, Saint-Germain-de-Livet)
Auguste GUILMETH, Bourg de Livarot, s.l., s.d., in-8°, 72 p. (8 cahiers de 8 p. et 2 cah. de 4 p.)
= M.C. E.D. Br. 1170 – pp. 60-72 : Canton de Livarot : Saint-Michel-de-Livet, Saint-Martin-du-Mesnil-Oury, Le Mesnil-Durand-sur-Vie, Le Mesnil-Germain, Auquainville, Fervaques Cheffreville, Sainte-Marguerite-des-Loges, Tonnen-court, Les Moutiers-Hubert-en-Auge, Lisores-sur-Vie, Saint-Germain-de-Mont-gommery, Sainte-Foi-de-Montgommery, Saint-Ouen-le-Houx, La Brèvière, La Chapelle-Hautegrue, Les Autels-Saint-Basile, Tortisambert, Heurtevent, Le Mesnil-Bacley – M.C. cf. 2e incomplet de 60 p.
FOURNIER Dominique : les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie normandes ; BSHL n°61, décembre 2006. p.55.
Isabelle JOUAN, dir..- Pays d’Auge – Un terroir, un patrimoine  – Guide des cantons de : Lisieux II, Saint-Pierre-sur-Dives, Livarot, Orbec, s.l.s.d. Pays d’Accueil Sud-Pays-d’Auge (1989), 110 x 210, 81 p. 6 cartes h.t.
Augustin de LAPORTE :découverte d’un cimetière mérovingien à Cheffreville. (SHL NE000, 2 cartons)
E.-G. LEONARD.- « Les plus anciennes chartes originales d’histoire normande ou anglaise de la Bibliothèque Nationale », Normannia, 8, 4-1935, pp. 427-493
* cf. table : Bonneville-sur-Touques, Le Breuil (Mézidon),  Cheffreville, Cormeilles, Englesqueville-sur-Touques, Gonneville, Lieuvin, Montgommery, Pont-Audemer, Roncheville, Saint-Julien-sur-Calonne, Ticheville, Touque (La)
LESCROART Yves, « Décors peints en Pays d’Auge », Monuments historiques, N° 159, octobre-novembre 1988, pp. 41-45
PELLERIN Henri, « La décoration intérieure du manoir de Tonnancourt », PAR, février 1971
BONNET de la TOUR général, « Curiosités sur Cheffreville-Tonnencourt », PAR, 22, Février 1972
Sur le massif en « narthex », voir Camille ENLART, Manuel d’archéologie française. Tome I, Architecture civile, Paris, Picard, 1929, p.10 Commanderie d’Eterpigny (Somme) « La commanderie d’Eterpigny (Somme) détruite par les Allemands, était un bon exemple de manoir du XIIIe siècle. Elle comprenait une chapelle isolée, un donjon carré relié à une grande salle haute et à une salle basse, et d’autre part, à une aile en retour d’équerre
Henri VUAGNEUX.- A travers le Pays d’Auge, Paris, Dentu, 1889, In-8°, 243 p.
Fief du Verger, à Fervaques – Maison-aux-Anglais – Cheffreville – Tonancourt
Revue le Pays d’Auge: Général Bonnet de la Tour Curiosité sur Tonnencourt – Cheffreville Tonnencourt-1972
SIMON Georges-Abel, « La Confrérie de Saint-Roch, à Notre-Dame de Cheffreville », Baiocana, 2, 1910, pp. 18-25
DELRIEU Fabien. – Chronique de fouilles médiévales en France en 2005-Constructions et habitats civils : Cheffreville-Tonnencourt (Calvados). Extension du cimetière communal. – Archéologie Médiévale, 36, 2006, p. 252.

2 – références  historiques :

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Cheffreville, Esprevilla, Chiffreville.
L’église n’offre aucun intérêt. Quelques restes d’appareil en feuilles de fougère, dans le mur nord de la nef, attestent qu’elle a été construite à l’époque romane ; mais elle a subi des retouches très-considérables. Les ouvertures les plus anciennes ne peuvent être antérieures à la fin du XVI, siècle.
Le clocher est assis entre choeur et nef.
Les voûtes sont en merrain avec charpentes apparentes.
Le maître-autel, à colonnes torses, du règne de Louis XIV, mérite une mention. Le reste du mobilier est insignifiant.
Cette commune a fait autrefois partie de l’élection de Lisieux et de la vicomté d’Orbec. L’abbé du Bec nommait à la cure.
M. L. de Neuville pense que la seigneurie de Cheffreville fut, par suite d’anciens parages, divisée dès une époque fort ancienne en plusieurs portions, dont quelques-uns des propriétaires, étrangers aux environs, n’ont laissé aucun souvenir.
La famille Cuillier paraît cependant en avoir possédé aux XVe et XVI, siècles, le manoir principal, tandis qu’une autre portion appartenait à la famille Amiot dont un membre y fut trouvé noble par Montfaut, en 1563. Jean Cuillier était seigneur en partie de Cheffreville en 1469, et son petit-fils, qui portait le même nom, y comparut dans la noblesse de 1540. C’est sans doute un membre de cette famille qui y a fait construire le manoir encore existant, bâti en pierre de taille. Il est du XVI, siècle ; à l’intérieur, une pièce qui passe pour la chapelle est voûtée en pierre avec arceaux , liernes et tiercerons dans le goût de la Renaissance. Du reste, ce manoir, d’assez bonne apparence, fut promptement réuni, ainsi que le fief dont il était le chef-lieu, à la terre de Fervaques, dont il a depuis suivi les diverses vicissitudes.
Une autre portion du fief de Cheffreville a appartenu, pendant les XVIe et XVIIe siècles, aux barons de Livarot, des maisons d’Arces et d’Oraison : elle fut postérieurement réunie, comme la précédente, à la terre de Fervaques.
Il y avait encore à Cheffreville un fief nommé la Fosse, lequel était possédé, au commencement du XVe siècle, par la famille de Belleau. Jean de Belleau y fit preuve d’ancienne noblesse devant Montfaut, dans la Recherche de 1463. Mais, dès l’an 1469, Robert de Lyée, sieur de Tonancourt, était aussi seigneur de la Fosse au droit de Perrette de Belleau, sa femme, qu’il avait épousée en 1426. Depuis cette époque, le fief de la Fosse, longtemps uni à celui de Tonancourt, a cessé de servir de résidence à ses propriétaires; il appartenait, au siècle dernier, à une branche de la famille de Vaumesle. La Recherche des élus de Lisieux, en 1540, mentionne encore Jean Blanchet, sieur de La Mote, comme demeurant en la paroisse de Cheffreville.

Cheffreville Manoir Propriètaire en 1906-1907 : Cte et Ctesse de Berteux.

CHEFFREVILLE-TONNENCOURT. Motte sur laquelle était construit un manoir aujourd’hui détruit; elle se trouve à l’ouest de l’église.

La Normandie monumentale et pittoresque… Calvados
– La maréchale de la Mothe-Houdancourt a possédé la seigneurie de Cheffreville et le fief du Verger, dépendances de Fervaques.
– Charles-Denis de Bullion. Aux titres de marquis de Gallardon et de Fervaques, de seigneur de Bonnelles, Vitteville, Cheffreville, le Croupte, Saint-Aubin, Prestreville, et de beaucoup d’autres terres, il joignait ceux de prévôt de Paris et de gouverneur du Maine et
Perche.

Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie
A. Delaporte signalait … des sépultures franques … à Cheffreville-Tonnencourt.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux

181. – Le 20 sept. 1669, Jean Vigne, fils de Pierre et d’Anne Le Dorey, de la parr. de Cheffreville, reçoit la tonsure et les ordres mineurs

292. – Le 12 août 1695, Guy Jourdain le jeune, marchand, demeurant en la parr. de Cheffreville, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me. Louis Jourdain, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me. Nicolas Formeville, pbrë, curé de Cheffreville, et par Jean-Baptiste Lepetit, sr. de la Villette demeurant en la parr. du Mesnil-Germain.

95. – Le 4 fév. 1696, vu l’attestation du sr. Lecoq, curé de Mesnil-Bascley, et du sr. Manoury, vicaire de Livarot, dispense de bans pour le mariage entre Robert Puchot, sr. de Baprey, fils de Nicolas Puchot, sr. de la Rivière, et d’Anne Jamot, de là parr, de Cheffreville et demeurant en celle de Mesnil-Bascley depuis trois ans, d’une part, et damll. Marie-Magdeleine de Montreuil, fille de Guillaume, en son vivant gendarme de la reine, et de damll. Lebourgeois, de lad. parr, de Livarot.

356. – Le 30 août 1707, vu l’attestation du sr. Poplu, pbrë, vicaire de St-Pierre-de-Mailloc, et du sr. Harel, pbrë, vicaire de Cheffreville, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Droulin et Madeleine Doisnard.

Curés. – N, Formeville – T. Delamare.
Vicaires,- P. Costard – Harel.
Prêtre de la paroisse, – L. Jourdain.
Clercs. – P. Féroy – L. Jourdain.
Patron.- L’abbé du Bec. – J.-N. Colbert.
Seigneurs et notables. – N. Puchot – R. Puchot.

57. – Le 13 nov. 1711, vu l’attestation du sr. Dumont, vicaire de Cheffreville, et du sr. Vy, pbfë, curé de Beuvillers, dispense de bans pour le mariage entre Jean Marette et Jeanne Bisson.

186. – Le 5 février 1717, vu l’attestation du sr. Dumont, vicaire de Cheffreville, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Margot et Marie Mathieu.

Curé. – T. Delamare.
Vicaire. – L. Dumont.
Prêtres de la paroisse. – J. Vigne – J. Dumont.
Clercs. – J. Vigne – J Chéradame.

76. – Le 15 avril 1720, vu l’attestation du sr. Patin, vicaire de Ste-Marguerite-des-Loges, et du sr. Dumont, vicaire de Cheffreville, dispense de bans pour le mariage entre Michel Prévost et Marie Douesnard.

650.- Le 7 fév. 1729, la nomination à la cure de Cheffreville appartenant au seig. abbé du Bec-Hellouin, Msr. Louis de Bourbon, Prince du sang, comte de Clermont et abbé dud. monastère, nomme à cette cure, vacante par la mort de Msr. Thomas Delamare et ensuite par la démission de Msr. Claude-Louis Rose, présenté pour led. bénéfice, le 1er du même mois de février, la personne de Msr. Emmanuel-Bernard Oullier, pbrë du diocèse d’Evreux.
Le 25 mai 1729, le seig. évêque donne aud. sr. Oullier la collation de lad. cure.
Le 27 mai 1729, le sr. Oullier prend possession du bénéfice-cure de Cheffreville, en présence de Jean-Baptiste de Vaumesle et de son fils, Jean-Baptiste de Vaumesle, Esc. seig.de Surville et de la Fosse, de la parr. de Cheffreville ; Msr. Jacques Dumont, pbrë, desservant led. bénéfice, et autres témoins.

1060. – Le 12 févr. 1731, Jean Lemaitre, marchand, demeurant à Cheffreville, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me. Jacques Lemaitre, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

449. – 4 nov. 1737, Me. Emmanuel-Bernant Oullier, pbrë, curé de N.-D. de Cheffreville, y demeurant, donne sa procuration pour résigner sad. cure entre les mains du seig. évêque de Lx en faveur de Me. Louis Pollin, pbrë. curé de St-Aubin-le-Vertueux, diocèse d’Evreux, demeurant à St-Jean-de-Livet, et led. sr. Pollin donne aussi sa procuration pour résigner entre les mains du seig. évêque d’Evreux lad. cure de St-Aubin en faveur dud sr. Oullier, pour cause de mutuelle permutation.
Le 11 nov. 1737. le seig. évêque donne aud. sr. Pollin la collation dud. bénéfice.
Le 12 nov. 1737, le sr. Pollin prend possession de la cure de Cheffreville, en présence de Me. Jean Chausson, pbrë, vicaire de lad. parr.; Me. Jean Blondel, commis au greffe de la haute-justice d’Auquainville, demeurant au bourg de Fervaques, et plusieurs autres témoins.

283. – Le 17 oct. 1740, Me. Louis Pollin, pbrë, curé de N.-D. de Cheffreville, résigne sond. bénéfice entre les mains du seig. évêque de Lx, en faveur de Me. Jacques Daufresne, pbrë, curé de St-Ouen de Roques et titulaire du prieuré de St-Louis, situé dans la parr. de Bonneville-la-Louvet et dépendant de la nomination du seig. abbé de Cormeilles ; et led. sr. Daufresne résigne aussi sond. prieuré entre les mains dud. seig. évêque en faveur dud. sr. Pollin, pour cause de mutuelle permutation.
Le 22 oct. 1740, led. seig. évoque donne aud. sr. Pollin la collation du prieuré de St-Louis.
Le 22 oct. 1740, le sr. Pollin prend possession dud. bénéfice avec les cérémonies ordinaires, en présence de plusieurs témoins.
Le 22 oct. 1740, led. seig. évêque donne aussi au sr. Daufresne la collation de la cure de Cheffreville.
Le 24 oct. 1740, le sr. Daufresne prend possession de lad. cure, en présence de Me. Charles Huard, pbrë, vicaire de Cheffreville ; André de Vaumesle, Esc. sr.de Surville, demeurant en lad. parr. de Cheffreville, et plusieurs autres témoins.

403. – Le 4 févr. 1743, Jean Cantrel, marchand, demeurant à Cheffreville, constitue 150 livres de rente en faveur de Me. Pierre Levavasseur, acolyte de ce diocèse, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Cheffreville, en présence de Me. Charles Levard, pbrë, vicaire du lieu.

197. – Le 27 juillet 1744, André de Vaumesle, Esc. sr. de Montmirel, et Louis-Guillaume de Vaumesle, Esc. sr. de Beauparc, demeurant tous deux à Cheffreville, constituent 150 livres de rente en faveur de Me. Jean Levigneur, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
– Led. s’acolyte, originaire de N.-D.-de-Courson, était fils de Jean Levigneur.

380. – Le 22 nov. 1746, dispense de bans pour le mariage entre Louis de Vaumesle, Esc. fils de feu Msr. Jean-Baptiste de Vaumesle et de feue dame Marguerite de Huldebert, de la parr. de Cheffreville, d’une part, et dame Marie-Thérèse Buhot, Vve. de Mre. Pierre-Alexandre de Huldebert et fille de feu Jean-Baptiste Buhot, et de feue dame Marie-Thérèse Le Tondetlier, de la parr. de St-Lô de Rouen.

Curés. -T. Delamare – C.-L. Rosey – E.-B. Oullier — L. Pollin – Jl Daufresne.
Vicaires. – Dumont – J. Chausson – C. Huard ou Levard.
Clercs. – J. Lemaitre – N. Berthoult.
Patron. – L’abbé du Bec. – L. de Bourbon.
Seigneurs.- A. de Vaumesle de Surville – A. de Vaumesle de Montmirel – J.-B. de Vaumesle Surville – J.-B. de Vaumesle de la Fosse – L.-G. de Vaumesle de Beaupare.

305. – Le 12 mai 1754, la nomination à la cure de N.-D. de Cheffreville appartenant au seig. abbé du Bec, Mgr. Louis de Bourbon, comte de Clermont, prince du sang royal et abbé de l’abbaye du Bec, nomme la lad. cure, vacante par la mort de Me. Jacques Daufresne, dernier titulaire, décédé dans le mois d’avril précédent, la personne de Me. Jacques Delauney, pbrê du diocèse de Lx, Me. ès-arts en l’Université de Caen.
Le 8 juin 1754, le seig. évêque donne aud. sr. Delauney la collation dud. bénéfice.
Le même jour, le sr. Delauney prend possession de la cure de Cheffreville, en présence de Me. Christophe Bellenger, pbrê, desservant lad. parr. et autres témoins.

Curés. – .D Daufresne – J.Delauney.
Prêtre desservant.- C. Bellenger.
Patron. – L’abbé du lieu – L. de Bourbon.

257. — Le 6 août 1776, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Héroult, veuf de Marie Delisle, fils de Jean et de Françoise Hubert, d’une part, et noble demlle Marie-Anne de Bonenfant, fille majeure de feu Constantin de Bonenfant, Escs, Sr de Cheffrerille, et de noble dame Anne Samin, demeurant tous deux à Vimoutiers.

Archives Départementales Antérieures à 1790.
1752-1753. Quittances par Ferey, curé de Fervaques, doyen rural de Livarot, audit Lemercier de 66 livres 13 sols 4 deniers faisant le tiers de 200 livres que l’évêque a la charité de donner à Chéradame, pauvre prêtre de Cheffreville, qu’il lui distribuera chaque semaine pour sa subsistance.

Bibliothèque de l’École pratique des hautes études. Section des sciences historiques et philologiques.
– Cheffreville, Calvados, arr. Lisieux, cant. Livarot. — N° 38 : dans le village de Sage… les églises de Sethefreville avec leurs dîmes et des terres suffisantes pour une charrue ».
Vers 1033 le duc Robert avait déjà donné cette charruée de terre, la terre Gosselin, avec deux hôtes « in Sefredivilla » (n° 14, p. 55). Les n° 72 et 73 A portent : « in episcopatu Sagiensi : ecclesiam de Seffrevilla » [dans l’évêché de Sage : l’église de Seffrevilla] (p. 128, 132′). Le n° 73 B, toujours plus prolixe, ajoute : « et les dîmes et deux parts des oblations de la menue dîme, des chandelles à la Purification et deux vavasseurs ». — Bien que la charte de Guillaume le Conquérant, la bulle d’Innocent II, les confirmations de l’archevêque Hugues III, s’accordent à placer Cheffreville dans le pays et évêché de Séez, il est douteux que ce territoire se soit étendu ainsi, au détriment du diocèse de Lisieux. Il est très probable que nous sommes en présence d’une erreur, d’autant plus que celte localité ne figure pas dans l’acte de confirmation de l’évêque de Séez, Girard (n » 86)
– Robert, duc de Normandie, à la demande de l’abbé Groux confirme les donations faites par ses prédécesseurs à l’abbaye et celles qui se sont produites de son temps, c’est à savoir : Sierville, don de Robert, avec l’assentiment de Hugues de Vernon qui tenait de lui cette villa, Saint-Etienne, le quart de Louvetot, c’est-à-dire la terre du chevalier Durand, la villa du Breuil, restituée par le duc la dîme des foires et marchés du comté d’Hiémois, la terre de Gosselin à Cheffreville.

Les Canadiens-Français – Dionne, Narcisse-Eutrope.
CHEFDEVILLE – De Cheffreville, commune de Normandie, canton de Livarot, arr. de Lisieux. Chefdeville, capitale, ville principale.

Recueil des actes de Henri II, roi d’Angleterre et duc de Normandie, concernant les provinces françaises et les affaires de France – Great Britain.
4. Table, n° 42 *• Rapport adressé à Geoffroi le Bel par Galeran, comte de Meulan, touchant les droits respectifs que les évêques de Bayeux et de Lisieux avaient, au temps de Henri Ier, sur l’église de Cheffreville. — Copie du XIII° s. dans le Livre noir du chapitre de Bayeux, Bibi. du chapitre de Bayeux, ms. 193, fol 2 5. Publiée par l’abbé Bourrienne, Antiqmu Cartalarius ecclesiœ Baiocensis, t. I, p. 112, n° LXXXIX. M. le professeur Haskins a démontré. Le l.c. page 425, que cette pièce et la suivante sont bien de Greoffroi, et non de Henri Plantegenét. Il a constaté que l’initiale placée en tête de ces documents dans le Livre noir est un G nettement formé (the initial in the cartulary is plainly G)

Histoire de l’abbaye du Bec – Adolphe André Porée
L’abbaye possédait de nombreux biens dans le diocèse de Lisieux, provenant en grande partie des dons de la famille Crespin…… L’église de Schefferville, avec la moitié de la dîme.

Généalogie des branches normandes et percheronnes de la maison Du Buat – Henri Le Court.
– JEANNE du Buat, mariée à André de Brénard ou Bresnard, écuyer, dont une fille MARIE qui épousa Eustache Quillet, écuyer, seigneur de Cheffréville.

Antiquus cartularius Ecclesiae Baiocensis : livre noir. Tome 1 – par l’abbé V. Bourrienne.
Guillaume de Meulan rend compte au Duc Je Normandie, comte d’Anjou (Geoffroy Plantagenêt, ou Henri Plantagenét ?), de la reconnaissance juridique des tenures mutuelles de l’évêque de Lisieux et de l évêque de Bayeux â Cheffreville, au temps du roi Henri Ier Beau-Clerc.

Le clergé diocésain français au XVIIIe siècle et les registres des insinuations ecclésiastiques – Charles Berthelot du Chesnay.
Voici un certain Jacques Delauney. Il est maître ès arts en 1742 : « Le 2 mars 1746, led. sr Delauney, prêtre du diocèse de Lisieux, âgé de 26 ans, obtient des lettres de quinquennium du recteur de l’Université de Caen.
Me Delauney obtient ainsi la cure de Cheffreville, le 12 mai 1754, ce qui lui permet de revenir dans son diocèse d’origine.

DIVERS.

1074, mai – Rouen
Donation ou restitution par Guillaume, roi d’Angleterre et duc de Normandie, à l’abbaye de Saint-Wandrille, d’églises, de biens et de droits sis à Ectot, Baons, Flamanville, Allouville, Gravenchon, au Mesnil-sous-Lillebonne, à Bertrimont, Gueuteville, Saint-Victor-la-Campagne, Ancretiéville, Butot, Grosfy, Neuville-sur-Aulne, Creppeville, Vaudreville et Canteleu, à Bosguérard, et dans le pays de Sées, à Argentan, Sarceaux, Mauvaisville, Coulandon, ainsi qu’à Cheffreville.
= Arch. nat. Latin, 16738, n° 7. = LOT, p. 85 + E.-G. LEONARD, « Les plus anciennes chartes originales d’histoire normande ou anglaise de la Bibliothèque Nationale », Normannia, 8, 4-1935, n° 8, p. 430.

1320 Fiefs de la Vicomté d’Orbec en 1320 :
N° 19 Sieffreville (Cheffreville) – (Robert de) y tient un membre de fief.
= Fiefs de la Vicomté d’Orbec en l’année 1320 in H. de Formeville, t. II, p. 388 (Extrait du Ms. suppl. f° 4, 2797, Comté de Beaumont, à la B.N.)

1463 Recherche de Montfaut
Jean de Belleau, Cheffreville
= P.A.M. LABBEY de LA ROQUE.- Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.

1546 – Mesnil-Guillaume
Jean Mignot, de Cheffreville, papetier
Et. DEVILLE.- Notes extraites du tabellionnage de Lisieux

1607, 18 janvier  – Fervaques
Thomas Vallée, du métier de la mer, natif de Cheffreville, demeurant au Havre, vend à haut et puissant seigneur Guillaume de Hautemer, maréchal de fervaques, représenté par Anne d’Allègre, son épouse, quatre pièces de terre à Cheffreville, moyennant 50 livres tournois. Passé à Lisieux, en l’Hôtel dud. seigneur en présence de noble seigneur Jehan du Bosc, sieur d’Hermival, et Me Hue, docteur ès droits, bailli vicomtal de Lisieux.
= Arch. SHL. 9 FA. Dossier Cheffreville. Analyse Et. Deville

1618, 9 juin
Aveu rendu à Hault et puissant Seigneur messire César d’Oraison, chevalier, baron de Livarot, seigneur et patron de Pontallery, Piencourt, Cheffreville et Héricourt, gentilhomme ordinaire de la chambre de Monseigneur le duc dauphin frère unique du Roy, par Jacques et Robert Vattier, père et fils, bourgeois de Livarrot, pour une maison qui fut Michel Rioult et une autre maison en boutique s’entretenant dans la grande rue de Livarrot, une autre maison avec jardin et masure, dans la ruette qui tend au douet Fleury par acquêt de Denys du Meseray bornée par M. Pre le Seney et autres situées en la franche bourgeoisie de Livarrot, faisant foy, hommage, reliefs, regards de mariage, service de prévosté, comparence aux pletz ey gaigepléges, court et usaige. Aussy nous avons pareilles libertés et franchises (mentionnées aux aveux précédents afférents aux franches bourgeoisies) aux pletz et gageplége de la baronnie tenus par gervais Jamot licencié aux lois (sénéchal), pnce. de Jean de la Fosse, tabellion royal et greffier ordinaire.
+ IND.: Charles VASSEUR, Portefeuille bleus, Doyenné de Livarot, dossier Livarot « Parchemin original détérioré au bout des lignes. Communiqué par M. Ch. Vasseur le 3 août 1869 »

1623
Aveu a Emar de Prye (Aymar de Prie), chevalier, marquis de Toussy, au droit de Louise de Haultemer, son époux, marquis de Plasne, seigneur de Fervaques, Prêtreville, Cheffreville, etc. par Guillaume de Resville, pour lui et Pierre son frère, pour terre paroisse de la Croupte, tenue de la seigneurie de Fervaques.
= AD. Calvados. Série H. Suppl. Hôpital de Honfleur 1867.- H. 149

1625 – Survie
Titres justificatifs du droit qu’ont les décimateurs de Survie de percevoir la dîme pour les terres converties de labour en herbe – Accord entre François Dellyer (de Lyée), chevalier, seigneur de Tonnencourt-­le-Couldrey et Heurtevent, Saint-Jean-de-Livet et Saint-Martin-de-la-Lieue, et François Hardy, prêtre, curé de Tortisambert, doyen de Mesnil-Mauger, au sujet de trois pièces de terre ci-devant en labour et depuis converties en herbage
61 – H. 1756

1666
Reconnaissance par Pierre Jourdain, demeurant à Auquainville, et Jean Guillebert, de Cheffreville, pour Guillaume Sonnet, fils de Pierre, bourgeois de Lisieux, de rente de l’obligation de Robert Le Prévost, en présence de Jean Le Cousturier, greffier du vicomte de Chambrois.
= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144

1696
Procédures entre François Le Prévost et Pierre Le Prévost, à l’occasion d’une clameur et autres pièces; ratification devant Pierre Le Herichon et Nicolas Le Monnier, notaires en la vicomté d’Orbec pour le siège et sergenterie d’Auquainville, par Philippe Le Prévost, fils Jean, sieur de La Daugerie, demeurant à Fervaques, de la vente par ledit son père, Robert Le Prévost, prêtre et Jean Le Prévost, sieur des Longchamps, ses frères à Jacques Ferey, marchand à Cheffreville, de 9 pièces de terre en manoir, maisons, herbes et labours à eux appartenant, provenant de la succession de Marie Doisnanrd, sa mère, et des acquêts dudit de la Daugerie, sis à Fervaques et Cheffreville, vulgairement appelée le Lieu Perrot, moyennant 5.100 l. de principal et 20 l. de vin.
= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144

1723 – Cernay
Déclaration à Auguste-Léon de Bullion, chevalier, marquis de Bonnelles, colonel d’un régiment de dragons, seigneur de Fervaques, Prêtreville, Cheffreville, La Croupte, Saint-Aubin, etc., par Philippe Le Prévost, fils Jean, bourgeois de Honfleur en sa noble seigneurie des Castelets, de terres à Cernay, affermée devant Pierre Hébert, procureur fiscal en la haute-justice de Fauguernon, sénéchal, assisté de François Le Front, greffier.
= AD. Calvados – Série H. Suppl. Honfleur 1862, H. 144

THESE Emilie CAVANNA : Spatialisation des élites rurales médiévales et modernes dans le Bassin parisien. Pour une approche archéogéographique des pratiques sociales de distinction. le 15 Septembre 2016.
manoir de Cheffreville, à Cheffreville.
Recherche de Montfaut, 1465 (P-E-M Labbey de la Roque,1818) d’Orbec et de Cheffreville, certifié(s)noble(s) + Jean Cuillier d’Orbec, renvoyé comme non noble et depuis a vérifié sa noblesse (cf. manoir de Lortier).
Monstres Évreux, 1469 (T. Bonnin, 1853) Jehan Cuillier : « tenant de partie du fief de Chieffreville, de l’Orte et du Parc, présenta Gieffroy Cuillier, son fils, armé de brigandines, vougier, à deulx chevaulx, à quoy il fu reçeu.
Recherche Lisieux, 1540 (P-E-M Labbey de la Roque, 1827 – Jean Cuillier: « seigneur du dit lieu de Chefreville, et François Cuillier, seigneur de Lortier, pour justifier leur noblesse, ont entr’autres choses fourni une sentence des commissaires des francsfiefs du 12 octobre 1471 [non cité pour 1470], par la quelle fût déchargé du payement et cotisation des dits francs-fiefs, comme personne noble, Jean Cuillier, leur ayeul, du quel ils ont fourni leur descente par lettres et écritures… »
Brigandiniers [Brigandiniers : Soldat vêtu d’une brigandine (Cuirasse formée de plaques de métal fixées sur du tissu ou du cuir.)
Manoir de Cheffreville – Amiot – Manoir principal: Hommes 1 Chevaux 0
manoir de Cheffreville (Cuillier) Hommes2 Chevaux2

Manuscrit Huet (XVIIe-XVIIIe s.)
Famille Cuillier : manoir de Lortier à Auquainville et manoir de Cheffreville à Cheffreville-Tonnancourt
Cheffreville : Jean Cuillier, seigneur dudit lieu Cheffreville et François Cuillier, seigneur de L’Octerie [L’Ortier ?] pour justification de leur noblesse ont entre autre chose fourni d’une sentence donnée par les commissaires des francs fiefs et nouveaux acquets au nom et profit de Jean Cuillier leur aieul en l’an 1471 le 12e 8bre [octobre] par laquelle sentence Jean Cuillier comme personne noble avoist esté dechargé du payment et cottisation des francs fiefs et nouveaux acquets, duquel Jean leur aieul ils ont fourni la descente par lettres et escriptures dont la coppie est demeurée au greffe

Recherche des nobles de l’élection de Lisieux 1540
CHEFFREVILLE.
60. Mre. Gui Mignot, accusé de dérogeance , en a été suffisamment atteint, ayant confessé tenir à ferme pour 20 liv. un trait de dîme que les religieux du Bec-Helouin prennent en la dite parroisse, pour lequel il n’étoit sujet à célébrer aucun divin service. Au moyen de quoi le procureur du Roi a requis qu’il soit assis au profit du dit sieur.
61. Jean Cuillier, Sr. du dit lieu de Chefreville, et François Cuillier, Sr. de Loctrie , pour justifier leur noblesse, ont entr’autres choses fourni une sentence des commissaires des francs-fiefs du 12 octobre 1471, par la quelle fût déchargé du payement et cotisation des dits francs-fiefs , comme personne noble , Jean Cuillier, leur ayeul, du quel ils ont fourni leur descente par lettres et écritures dont copie est demeurée au greffe. V. les n°s 19 et 355.
62. Jean Blanchet, Sr. de la Mote, a été plusieurs fois approché pour déclarer les causes de son exemption ; et n’ayant point comparu , il a été représenté comme défaillant vers le procureur du Roi, qui a requis qu’il fût assis au profit du Roi.
355. Guillaume Cuillier s’est aidé des généalogie, lettres et écritures produites par le Sr. de Cheffreville, en la dite parroisse de Cheffreville; et, pour fournir sa descente, a produit une lettre de lots, dont la copie est demeurée au greffe. V. le n°. 61.

Monstres du bailliage d’Evreux 1469
Jean Cuillier, tenant de partie du fief de Chieffreville, de l’Orte et du Parc présenta Geoffroy Cuillier, son fils.
Julien Mallet, tenant en partie des fiefs de La Rivière, Cauverville, Cieffreville et de Neufville, Guillaume du Mesnil, écuyer, seigneur et tenant de l’autre partie desdits fiefs de La Rivière, Cauverville, Cieffreville et de Neuville.
Recherche de Montfaut
Jean de Belleau de Cheffreville
Jean Amyot de Cheffreville

Recherche des Nobles de Lisieux
Jean Cuillier, seigneur de Cheffreville ont fourni leur descente de Jean Cuillier leur aïeul 1471.
Jean Blanchet, seigneur de la Motte.

Le régime de la liberté des cultes dans le département du Calvados pendant la première séparation.
– Durand, qui exerce dans la commune de Cheffreville, rétracte le 1 3 thermidor son serment à la Constitution civile et le même jour passe sa soumission aux lois (1).
(1) Arch. de la Cour. Tribunal criminel. Dossier François- René Durand, curé de Cheffreville. Cf. p. 114.

– François-René Durand, ex-curé de la commune de Cheffreville (canton de Fervaques) , avait rétracté son serment le 13 thermidor, an III, il affirme n’avoir eu aucune intention subversive et rappelle qu’une lettre du Comité de législation du 29 prairial a interdit toute recherche au sujet des prêtres qui n’ont pas prêté le serment ou qui l’ont rétracté, il a d’ailleurs donné la preuve de sa bonne foi en passant les actes de soumission prévus par les lois du 11 prairial et 7 vendémiaire, et cela sans exercer le ministère du culte. Il présente, en outre, pour sa défense, un certificat des habitants de sa commune, confirmé par la municipalité cantonale, attestant qu’il n’a jamais troublé la tranquillité publique. Enfin il fournit un certificat signé de deux officiers de santé de la maison de réclusion qui diagnostiquent « une affection paralytique du côté droit ». A l’audience du 24 messidor, il demande à s’expliquer sur la soumission qu’il a faite selon la loi du 7 vendémiaire, c’est par oubli qu’il a fait une soumission pure et simple sans réserver ce qui serait contraire à la religion catholique, apostolique et romaine ou ce qui blesserait la conscience.
Le président lui fait remarquer que la loi interdit toute restriction, sur quoi il renonce à corriger sa soumission et déclare en termes assez ambigus s’en tenir à sa première déclaration. Le tribunal estime qu’il est « un hypocrite » ou qu’il « a été fanatisé dans la maison de réclusion » ; la loi du 29-30 vendémiaire ne lui est pas applicable, puisque sa rétractation est postérieure à la loi abrogeant la Constitution civile, mais il a encouru la peine prévue dans l’article 8 de la loi du 7 vendémiaire (toute modification ou restriction apportée à la formule exigée de ministres du culte est punie de bannissement) et comme tel il est condamné à la déportation
(1) Jugement du 24 messidor.

3 – Archives ShL.

1607, 2 décembre – Fervaques
Pierre Monstier, sieur de la Cousture, remet à Guillaume de Hautemer, maréchal de Fervaques, le droit de l’acquisition faite de biens à Cheffreville.
= Arch. SHL. Analyse Et. Deville

18 F : Fonds Fervaques.
18 F 47.- Registre des baptêmes, mariages et sépultures de la succursale de Cheffreville. 1807-1846.
= 1 registre, 221 f°.
18 F 48.- « Compte que rend Jacques Tournière trésorier principal de la gestion des revenus de la fabrique de Nostre dame de Cheffreville pour l’année mils sept cents deux ». 1702 – 1706.
= 1 cahier 10 f°.

ACTES NOTARIÉS ORIGINAUX
39 – Boite Archives Cheffreville 1606

DOSSIER NE000 A – DOSSIER NE000 B – ERUDITS DIVERS : 2e carton :
Augustin de Laporte :découverte d’un cimetière mérovingien à Cheffreville.

Enveloppe n° 227 Coupures de presse –
18/05/1978 : Cheffreville-Tonnancourt veut rouvrir son école.

Archives NEDELEC COMMUNES.
Com.11.11.1-Cheffreville-Tonnencourt-Manoir
Com.11.11.2-Cheffreville-Tonnencourt-Vie de la commune
Com.11.11.3-Cheffreville-Tonnencourt-Notes historiques

FONDS 1F.
1F830 : non daté : Cheffreville, Fervacques, St Aubin ­d’Auquainville : états.

Carnets de Charles Vasseur :
« Analyses et transcriptions … » – «  Transcriptions.doc »
dans PARCHEMINS PROVENANT DE CHEZ LE RELIEUR FEVRIER 1862

P.75  1637 12 septembre
Messire Jean Ferey, chevalier, conseiller du Roy en ses conseils d’Etat et privés, maître des requêtes ordinaires de son hostel, président en son grand conseil et garde du scel des obligations de la vicomté d’Orbec vente par honnêtes personnes Maître Pierre Lusson, Jean et Louis dits Formeville, frères, et Marye de Lespiney, veuve de feu Jacques Hardy, tous demeurant bourgeois demeurant en cette ville de Lisieux paroisse Saint-Jacques, à la commune des prêtres et chapelains du petit choeur de l’église cathédrale Saint-Pierre de Lisieux, stipulés par vénérables et discrètes personnes Pierre de Seetz, Michel Douy et Pierre Le Cordier, prêtres chapelains de ladite église, commis et députés dudit petit choeur, d’une rente de 10 livres 14 sols 3 deniers constituée par les vendeurs sur eux-mêmes, par un capital de 150 livres.
Ces deniers provenaient au petit chœur d’un franchissement fait par noble seigneur Messire François de Lyee, chevalier sieur de Thonnencourt à la décharge de tiers.

Notes de Charles VASSEUR : « Doyenné de Livarot ».
16 – CHEFFREVILLE – Esprevilla (sic) Chiffrevilla

Voir :
Ste Historique 1872 p.18 – n°25
Extraits de la Ste Historique de Lisieux 38-40-41.
Election de Lisieux, sergenterie d’Orbec 99 feux
Sous l’invocation de Notre Dame
Patronage : 14e, 16e, et 18e : Abbas de Becco
Curé     Delanney ou Delaunay  1757-1787
Insinuations

Description de l’église du 7 septembre 1853

Description des cloches
1ere cloche : L’an 1852 j’ai été bénite par Messire Jean Jacques Jumeaux, curé de Cheffreville et nommée Marie par Messire Alphonse Liguory Bertot, curé de Heurtevent, Madame Marie Emilie Liberge de Granchain, épouse de Monsieur Joseph François de Bellemare, ancien Pair de France.
Collard et Robert, fondeurs à Falaise

2e cloche : J’ai été nommée Marie Catherine par Jean Pierre Deschamps, trésorier, et de Catherine Marguerite Canterel, épouse de Monsieur Jean Baptiste Tranchant, marguillier, Monsieur Pierre Louis Lautour, maire, Charles Bertot, adjoint et bénite par Messire Sulpice Tharibout, curé de ce lieu, Monsieur pierre Prévost, marguillier.
La Villette à Lisieux m’a faite – 1810.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados