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GONNEVILLE sur MER

NOTES sur NOTES SUR GONNEVILLE-sur-MER- 14305.
Ancien Gonneville sur Dives.

Ne pas confondre avec Gonneville en Auge ancien Gonneville sur Merville.

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Archives du Calvados.
Gonneville-sur-Mer (Calvados)
Canton actuel : Cabourg
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14305
Histoire administrative : Gonneville-sur-Dives est renommé Gonneville-sur-Mer par l’arrêté du 19 janvier 1927. EP Gonneville-sur-Dives (Calvados ; jusqu’en1927).

GONNEVILLE- SUR- DIVE
I. Dioc. de Lisieux.- Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. Gr. à sel de Danestal.- Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont- l’Évêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Dive (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont-l’Évêque); canton de Dive (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Dive-(Dozulé) (Arrêté du 6 brumaire an X).- Pop.: 505 hab. (1911).- Sup.: 1.336 hect. 64 a. 79 c.
ADMon Gale.- Délibérations (2) du commun (et audiences de contrats-). 1644-1668 (Reg., 72 fol.) Délibérations municipales, depuis le 15 pluviose an IX.
ÉTAT- CIVIL- Baptêmes, depuis 1590.- Mariages et sépultures, depuis 1646- La cure comprenant deux portions, il a été tenu concurremment plusieurs séries de registres par les curés et leurs vicaires, séries dont il est difficile de reconstituer la suite. Cahier spécial pour baptêmes omis. 1642-1662.- Audiences de contrats. 1646-1672, 1677-1685. Délibérations du commun (plusieurs séries). 1671-1685 et passim. — Comptes du trésor. 1699-1702. — Droits d’amortissement. 1701.
IMPOSITIONS. 110 fol.- États de sections (Sections B- K). AnV (9 cah., Matrices des contributions foncière. 1791, an III, an V; — personnelle-mobilière. 1791-1793, an IV- an V, an VII (10 cah.)
CULTES. Comptes du trésor. 1613-1632 (Reg., 26 fol.)
Voir les délibérations du Comité de surveillance de Gonneville sur-Dive. 20 pluviôse- 30 fructidor an II (Reg.).
Voir aux Archives du Calvados, les actes de catholicité de Gonneville-sur-Dive. 1717-1718 (Série G, Gonneville- sur-Dive, 2 cah.)

Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:

    • Le fief Dachey, demi-fief, assis à Gonneville-sur-Dyve, possédé par Guillaume Dramard, Ecuyer, tenu du fief Ricqueville, appartenant aux régents et écoliers étudiant au Collége de Lisieux en l’Université de Paris.

Dudit fief Dachey relève :

    • Le fief appartenant au sieur de Dounay, assis en la paroisse de Gonneville-sur-Dyve.
    • Le fief Manetot, assis audit Gonneville, Beuzeval et Trousseauville, possédé par ledit M. Guillaume de Dramard, (8″ de fief).
    • Le fief de Ricqueville, assis à Gonneville-sur-Dives, appartemant aux régents et écoliers étudiants au collège de Lisieux en l’Université de Paris.
    • Le fief de Livet, plein fief, assis à Saint-Germain-de-Livet, tenu de l’Evêque de Lisieux. à cause de sa baronnie de Glos, ledit fief possédé par les héritiers de feu messire Anne de Tournebu, vivant premier président aux requêtes du palais de Rouen.

Duquel fief relèvent : Voir SAINT GERMAIN DE LIVET.

Département du Calvados – Les Noms De Lieu Anciens Et Modernes – C. HIPPEAU.
Gonneville-Sur-Dive, cant. de Dozulé. – Gonnolvilla, 1082 (cart. de la Trinité). – Gunnolvilla, 1135
(ch. de Saint-Etienne).- Gonnouvilla, 1198 (magni rotuli, p. 472). – Gonnevilla, XIV° s° (pouillé
de Lisieux, p. 53).
Par. de Notre-Dame, patr. le seigneur du lieu – deux cures ; chapelle. Dioc. de Lisieux , doy. de Beaumont.
Génér. de Rouen, élect. de Pont-l’Évéque, sergent, de Dive.
Quart de fief de la vicomté d’Auge, ressortissant à la sergenterie de Dive. Fiefs Rucqueville et Dachey, appartenant au collège de Lisieux à Paris, 1620 (fiefs de la vic. d’Auge).

Chapelle (La), h. – Mannetot, f. – Presbytère (Le), f. – Rigneville, h. –

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie:

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 25
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 726
SUZANNE G., Monographie de Gonneville-sur-Dives, Ms. s.d., 53 p.= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9391
Victor MICQUE, La monographie de Gonneville-sur-Mer.
Y. TAMINE, Monographie de la commune de Gonneville-sur-Mer.
Marthe RAMBAUD, Jean-Claude BOSQUAIN , Gonneville-sur-Mer : 1939-1944.
Jeannine STEPHEN, Etude démographique de Gonneville-sur-Dives et de Trousseauville à l’époque moderne.
Françoise DUTOUR, – Le missel romain de Gonneville-sur-Mer. – Pays d’Auge (Le), 55, 4, juillet- août, 2005.
Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790)
Sous-série 1B – 1 B 5654 Succession de Jean Thouroude à Gonneville-sur-Dives (1753).

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Par Ch. Vasseur.
Gonneville, Gonnevilla.

L’église de Gouneville est bâtie sur le penchant du coteau qui sert de limite à un étroit vallon, une des ramifications de la vallée de Beuzeval. C’est une grande construction, qui, malgré les enjolivements successifs qu’elle a reçus dans ces derniers siècles, a conservé un certain intérêt, surtout à l’extérieur.
Le portail se compose d’un mur droit en cailloutis, flanqué de quatre contreforts en pierre de taille, de hauteur inégale.
Ceux des extrémités sont à deux larmiers avec une retraite; les deux du centre, plus élevés, ont deux retraites, mais ils sont moins larges. tes uns et les autres, cependant, doivent dater du XIIIe. siècle.
La porte est moderne; au-dessus s’ouvre une grande fenêtre ogivale qui a perdu son caractère. Entre sa base et la partie supérieure de la porte est pratiquée une petite niche, en accolade, dont les pieds-droits simulent de petits contreforts surmontés de pinacles.
Le clocher s’élève sur le comble. C’est une mince pyramide à pans coupés, avec base carrée, construite en charpente et recouverte d’ardoise.
Les deux murs latéraux de la nef présentent peu de rapports entre eux. Celui du midi, long de trois travées, est construit en blocage dans lequel on distingue des feuilles de fougère. La corniche est à modillons, sans figures. Ce mur est soutenu par trois contreforts : le premier est identique avec ceux du portail et doit dater, comme eux, du XIIIe. siècle.
Les deux autres n’ont qu’un seul larmier, et quoiqu’ils aient une assez grande saillie, ils pourraient bien remonter jusqu’à l’époque romane, comme les grosses maçonneries. La première travée, vers l’ouest, est percée d’une porte carrée qui doit dater du XVII. siècle, ainsi que les deux étroites ouvertures qui en surmontent immédiatement le linteau.
Les deux travées suivantes sont percées, au centre, d’une grande fenêtre carrée moderne; mais, près des contreforts qui les partagent, on voit une petite fenêtre romane cintrée du XIIe. siècle, au-dessus de laquelle figurent encore des vestiges de l’écusson d’une litre funèbre.
Bien que ces armoiries ne soient pas complètes, ce qui en reste permet de les attribuer incontestablement à la maison d’Angerville d’Auvrecher qui avait de nombreuses possessions dans la contrée, et à laquelle Chevillard, La Chesnave des Bois et Saint-Allais donnent pour blason : d’or à la fleur de néflier ou quinte-feuille de sable, surmontée d’un lion léopardé de gueules.
Le mur septentrional est moins long d’une travée que celui du sud, parce que son extrémité, vers le choeur, est occupée par une chapelle seigneuriale. Il présente, comme au midi, des vestiges d’appareil en feuilles de fougère et est soutenu par deux contreforts semblables à ceux qui existent de ce côté; la corniche est aussi semblable. Dans la première travée est une petite fenêtre romane cintrée, assez grossière; dans la seconde, une grande fenêtre carrée, comme on n’en a fait qu’au XIXe. siècle.
La chapelle en saillie au-dehors, entre le choeur et la nef, paraît remonter, en partie, au XIIIe, siècle. Les deux murs , de l’est à l’ouest, sont construits en pierre de taille, avec un contrefort du XIIIe. siècle, près l’angle; la corniche est en chanfrein. Dans chacun des deux murs est percée une fenêtre carrée ( règne de Louis XV), et de plus, à l’ouest, une porte de la même époque. Le pignon, qui fait face au nord, est surmonté d’une croix et construit aussi en pierre de taille de moyen appareil, soutenu par deux contreforts ayant le cachet du XIIIe. siècle, comme ceux des côtés. Un cordon en larmier les joint l’un à l’autre. Une seule fenêtre est percée dans ce mur; elle pourrait remonter à l’époque primitive; mais on a ajouté au centre , peut-être au XVII siècle, un meneau grossièrement ajusté.
Le choeur forme retraite sur la nef; plus moderne qu’elle, il ne remonté qu’au XIIIe. siècle. Ses murs latéraux sont en blocage, surmontés chacun d’une corniche à dents de scie, portée par des têtes grimaçantes.
Deux grandes fenêtres carrées sont percées régulièrement dans l’un et l’autre des murs.
Il faut remarquer, en outre, à la dernière travée du côté du nord, une porte ogivale fort basse, datant du XIIIe siècle, comme le reste de la construction. Cette porte est accompagnée de deux chapiteaux à crossettes fort détériorés.
Le chevet est droit, complètement masqué par une énorme sacristie.

Intérieur.
— Les deux travées du choeur sont voûtées en pierre, avec moulures cordiformes, formant arceaux et arcs doubleaux.
Les clefs de voûte sont sculptées fort délicatement de feuillages et de guirlandes. Les retombées sont reçues par des colonnettes avec chapiteaux à crossettes et tailloirs polygonaux, datant du XIIIe siècle. Des arcs-formerets rampent le long des murs.
Dans le pavage, on voit plusieurs pierres tumulaires complètement effacées. Le pied du lutrin, du règne de Louis XV, est d’un bon travail. Antérieurement à la première Révolution, le maître autel était de la plus grande magnificence. Il avait coûté, dit-on, 32,000 livres. Celui qui existe actuellement a été refait avec quelques-uns de ses débris. Le tombeau est orné de jolies sculptures; le retable se compose de deux pilastres cannelés, rudentés, d’ordre corinthien. Le reste est moderne.
L’arc triomphal date du XIIIe. siècle. Ses moulures sont reçues par deux colonnettes avec de charmants chapiteaux, ornés de crossettes et de fleurs, à tailloirs carrés.
La chapelle est couverte d’un lambris, avec charpente visible. Elle correspond avec la nef par deux arcades cintrées, dont les moulures en doucine sont reçues : au centre, par une colonne cylindrique; aux extrémités, par deux autres colonnes semi-cylindriques de même diamètre, sans chapiteaux et n’ayant pour tout couronnement qu’une tablette ou tailloir. Elles doivent dater du XVIe.siècle.
L’autel, consacré à la Vierge, se compose aussi en partie des débris de l’ancien autel du choeur et d’additions modernes qui affectent les formes du plus mauvais pseudo-gothique. C’est l’oeuvre du curé actuel.
Les deux petits autels qui accompagnent l’arc triomphal sont antérieurs à la Révolution. Leurs tombeaux sont droits, à parements d’étoffes. Leur retable se compose d’un tableau encadré entre deux pilastres d’ordre ionique, portant des frontons.
La nef est voûtée en merrain, avec charpente visible. Toutes les fenêtres romanes, indiquées à l’extérieur, sont fortement ébrasées à l’intérieur.
En fait de mobilier: un tableau de sainte Anne, provenant de l’ancien maître-autel, d’une école réaliste, mais d’une bonne exécution; une statue de grandeur naturelle, en bois, d’un fort bon travail, que l’on a reléguée sous l’autel de la chapelle, sont, avec la pierre tumulaire que l’on voit au bas des degrés du choeur, tout ce qui peut attirer l’attention; quelques mots de l’inscription sont seuls lisibles.
Les deux cloches datent de l’année 1822 : un seul nom historique y figure : c’est le nom de M. Léon Bonnet de Dramard, descendant des anciens seigneurs patrons de Gonneville.
La cure de Gonneville était divisée en deux portions, toutes les deux à la nomination de seigneurs laïques.
La première portion dépendait, au XIVe. siècle, de la maison d’Annebaut, qui se trouvait remplacée, à la fin du XVIIIe, par celle d’Angerville.
A cette même époque (XIVe. siècle) et jusqu’au XVII. siècle inclusivement, la famille d’Achey tenait la seconde portion qui passa plus tard au seigneur de Dramard.
Chacun des deux curés avait son presbytère. Ces deux constructions existent encore , avec les bâtiments accessoires.
Le tout était humblement couvert en chaume; mais la manière dont étaient disposées les constructions, la vaste, porte charretière qui conduisait dans la cour intérieure, donnent au presbytère de la première portion, placé en face du portail de l’église, un aspect féodal.
L’autre, plus éloigné vers le midi, est moins important.
Les pouillés mentionnent deux chapelles sur le territoire de Gonneville : l’une simplement qualifiée : Capella de Gonnevilla, à la collation du plus proche du fondateur.
L’autre, sous l’invocation de sainte Madeleine, avait encore pour patron , en 1750, Robert d’Achey, un des descendants des collateurs de la seconde portion. Gonneville faisait partie de l’élection de Pont-l’Évêque et de la sergenterie de Dives.
On y comptait autrefois 5 feux privilégiés et 97 feux taillables.

GONNEVILLE-SUR-DIVES. – Trois noms de lieu à noter :  » Le Lieu au Fossés;  » Le Lieu Castel »;  » Les Châtias » (5).

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

9 avril 1693. Dispense des trois bans pour Messire Denis Guestier, écuyer, sieur de Rivière, fils de Jean et Damoiselle Jeanne Le Paulmier, de St Sylvestre de Cormeilles, âgé de 42 ans et pour Noble Dame Elisabeth Poret, veuve de Laurens François d’Angerville, écuyer, seigneur et patron de Gonneville sur Dives, fille de feu Jacques Poret, écuyer, seigneur du Bosc-André et de la Villette et feue Noble Dame Magdeleine Dugué, originaire de St Pierre de la Carnelle, diocèse de Sées et demeurant à Gonneville, âgée de 32 ans – Traité de Mariage des Parties du 16 mars dernier0 (Insinuations I 82 et I 90).

72. – Le 8 août 1694, Robert de Dramard, Escr, seigr et patron de Gonneville-sur-Dives, en partie, et noble clame Magdeleine d’Angerville veuve de feu Tanneguy de Dramard, en son vivant Esc, seig. et patron de Gonneville-sur-Dives, constituent 150 livres de rente en faveur de noble homme Louis de Dramard, acolyte, frère dud. Robert et fils de lad. dame, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé en présence de Mesr. François de Seran, chevr, seig. de Beuzeval, Gonneville et autres lieux, capitaine et major de la cavalerie entretenue pour le service de Sa Majesté, demeurant en son manoir de Beuzeval, et Ollivier Dandel, Esc, seig. de Colleville, étant en sa terre de Ricqueville, parr. de Gonneville ; Robert Ferai, sr du Désert, aussi de lad. parr., de Gonneville. Led. sr acolyte avait fait ses études en l’Université de Caen et se trouvait alors au séminaire de Lx. Dans les abornements de la terre sur laquelle lad. rente est hypothéquée, on trouve le nom de feu Me Ezéchiel Gamare, pbrë, curé de Beuzeval. – Le 18 sept. 1694, furent ordonnés sous-diacres en l’église de Courbépine : Me Louis de Dramard, acolyte de Gonneville-sur-Dives.
Le 21 sept. 1695, Mre Pierre Audran, vicaire général, accorde des dimissoires aux sous-diacres dont les noms suivent, afin qu’ils puissent recevoir le diaconat à Bayeux : Me Louis de Dramard.

368. – Le 3 juillet 1704, vu l’attestation du sr Odienne, curé d’Equainville, et du sr Questier, curé de Gonneville-sur-Dives, dispense de bans pour le mariage de Robert de Dramard, Escr, patron de la 2e portion de Gonneville, fils de feu Tanneguy de Dramard, Escr, patron de lad. portion, et de noble dame Madeleine d’Angerville, de la parr. de Gonneville, d’une part, et damlle Catherine Rebut, fille de feu Me Guillaume, conseiller du roy, auditeur en sa chambre des Comptes de Normandie, et de Catherine Dubusc, de lad. parr. d’Equainville.

500. – Le 27 juin 1705, la nomination à la 2e portion de la cure de Gonneville-sur-Dives, appartenant au seigr du lieu, Mre Robert de Dramard, Esc, patron présentateur en partie de lad. parr. de Gonneville nomme à ce bénéfice vacant par la mort de M° Henry Ridel, pbrë, dernier titulaire, la personne de Ma François Letellier, pbrë du diocèse de Rouen, et présentement habitué en la parr. de Ste-Croix-des-Peltiers de Rouen.

650. – Le 21 oct. 1705, Me Guillaume Tirard, pbfë du diocèse de Bayeux, pourvu de la cure de Gonneville-sur-Dives, 2e portion, prend possession dud. bénéfice, présence de Me Montault de Brassac, pbfë, prieur-curé de Dozulé; Me Jacques Le Cordier, pbfë, curé de St-Léger-du-Bosc, et autres témoins. – A cette prise de possession s’est présenté Robert de Dramard, Escr, demeurant à Gonneville, patron de lad. 2° portion, lequel a déclaré qu’il s’oppose formellement à ce qui vient de se faire, attendu que c’est à lui qu’appartient le droit de nommer aud.bénéfice, ainsi possession. Le sr Tirard proteste de nullité lad. opposition, soutient qu’il se pourvoira devant qui de droit et déclare faire élection de domicile au manoir presbytéral de St-Léger-du-Bosc.

169. – Le 6 oct. 1706, dispense de parenté au 4e degré pour le mariage entre Marc-Antoine d’Angerville, Escr, et damlle Catherine Dandel, demeurant en la parr. de Gonneville-sur-Dives.

Curé de la 1 re portion. – A. de Guestier.
Curés de la 2e portion. – H. Ridel – F. Letellier – G. Tirard, VII. 636, 650.
Prêtre desservant 2e portion. – Ridel.
Clerc. – L. de Dramard.
Patron de la 2e portion. Le seigneur du lieu. – R. de Dramard – Litige entre le seigneur et les boursiers du collège de Lisieux, à Paris.
Seigneurs et notables. – F. d’Angerville – M.-A. d’Angerville – T. de Dramard – R de Dramard – O. Dandel – R. Ferai.
Chapelle Sainte Marie-Magdeleine. – Chapelains. L. Blandin – G.-L. de Séran.
Patron. Le seigneur d’Aché. – F. de Séran de Beuzeval.
Industrie dentellière.

496. – Le 27 mars 1711, la nomination à la chapelle Ste Marie-Magdeleine, située dans le manoir seigneurial de Gonneville-sur-Dives, appartenant au seigr d’Aché, fief situé en lad. parr. de Gonneville, Mre François de Seran, chever, seigr honoraire de Beuzeval, seigr et patron ordinaire de lad. chapelle, à cause de sond. fief d’Aché, capitaine colonel d’un régiment de milice dans la côte de Dives, nomme à cette chapelle, vacante par la démission de Mesre Léonorde Séran, pbrë, curé de Beuzeville-la-Grenier-en-Caux, diocèse de Rouen, la personne de Me Jacques Auvray, pbfë du diocèse de Bayeux, cy-devant vicaire dans le diocèse de Lx, et depuis deux ans desservant la cure de Beuzeval. Le même jour, Mre Pierre du Mesnil, pbfë, vie. gl, donne aud. sr Auvray la collation de la chapelle Ste Marie-Magdeleine. Le 10 avril 1711, le sr Auvray prend possession de lad. chapelle.

– 30 janvier 1716. Présentation par Messire Marc-Antoine d’Angerville, chevalier, seul seigneur de Notre-Dame de Gonneville sur Dives et patron ordinaire de la première et grande portion du bénéfice-cure dudit lieu, demeurant au manoir seigneurial dudit lieu de Gonneville, de Maître Pierre Girot, prêtre pour ladite première portion de Gonneville, vacante par décès de Maître Antoine du Guestier, prêtre (Insinuation XI. 348)
Collation 31 janvier 1716, prise de possession 10 février (Ibidem f°360 2e)

533. – Le 7 nov. 1718. la nomination a la chapelle Ste Marie-Magdeleine, en la parr. de Gonneville-sur-Dives, appartenant au seigr d’Aché, Mesre François de Séran, chevr, seigr honoraire de Beuzeval, colonel garde-côtes de la capitainerie de Dives et paroisses en dépendant, major général de la noblesse de la Haute-Normandie, quand l’arrière ban est commandé, et patron de lad. chapelle Ste-Marie-Magdeleine, représenté par Me Gabriel Cachet, pbrë, licencié aux droits, avocat en l’officialité de Lx et y demeurant, présente à lad. chapelle, vacante par la démission pure et simple de Me Jacques Auvray, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Adrian Maugard, pbre, ci-devant vicaire de Beuzeval.
Le lendemain, le seigr évêque donne aud. sr Maugard la collation dud. bénéfice. Le 15 nov. 1718, le sr Maugard prend possession de la chapelle Ste-Magdeleine.

573, – Le 5 août 1724, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jacques-François Daniel, Escr, fils de feu Mre Henry Daniel et de noble dame Catherine Le Maistre, de la parr., de Grangues, d’une part, et noble dame Madeleine-Aimée de St-Laurens, vve de Mesre Nicolas du Moutier et fille de feu Pierre de St-Laurens, et de noble dame Magdeleine-Aimée de Séran, demeurant à Gonneville-sur-Dives.

758. – Le 9 juillet 1724, titre clérical fait en faveur de Me Etienne de Fréard, acolyte de Gonneville-sur-Dives, par Guillaume de Mannoury, demeurant à Putot.

Curés de la 1 re portion. – A. de Guestier – P. Girot.
Curé de la 2e portion. – P. Letellier.
Vicaire. – De la Tour.
Clerc. – E.A.E. de Fréard.
Patron de la 1 re portion. – Le seigneur du lieu. – M. -A. d’Angerville.
Seigneur. – M. -A. de Saint-Laurens.
Chapelle Ste -Marie-Magdeleine. – Chapelains. – G.-L. de Séran – J. Auvray – A. Maugard.
Patron. Le Seigneur d’Aché, – F. de Séran.

961 . – Le 16 oct. 1730, dispense de bans pour le mariage entre M. Louis de Baillehache, Escr, seigr de Longueval, fils de feu Mre Louis de Baillehache, et de feu noble dame Marie-Anne de Mecflet, de la parr. de Cresseveulle, d’une part, et noble damlle Françoise-Catherine-Elisabeth d’Angerville, fille de Mre Marc-Antoine d’Angerville, chevr, seigr de Gonneville, patron de la 1 re et grande portion dud. lieu, et de noble dame Catherine Dandel, de la parr. de Gonneville-sur-Dives.

1423. – Le 11 août 1733, la nomination à la première et grande portion de Gonneville-sur-Dives appartenant au seigr du lieu, Mesre Marc-Antoine d’Angerville, chev, seigr de lad. parr. et patron de la 1 re portion, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Pierre Girot, dernier titulaire, la personne de Me Adrien Maugard, pbfë de ce diocèse.
Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr Maugard la collation dud. bénéfice. Le 13 août 1733, le sr Maugard prend possession delà 1 re portion de la cure de Gonneville , en présence dud. seigr présentateur, et de plusieurs autres témoins.

1563. – Le 20 févr. 1722, Me Jean-Baptiste Lesueur, diacre de Lx, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen. Le 25 févr. 1722, led. sr Lesueur, âgé de 24 ans environ, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université.
Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés de Paris et de Rouen ; sur les évêchés et les chapitres de Chartres, Bayeux, Lisieux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez et Le Mans, ainsi que sur bon nombre d’abbayes et de prieurés de ces diocèses. Le 16 juin 1734, le sr Lesueur, pbrê, demeurant à Gonneville-sur-Dives et représenté par Me Eustache Lesueur, avocat, demeurant à Orbec, fait signifier ses noms et grades aux religieux de St-Evroult, et le 26, au seigr évêque et au Chapitre de Lx. Le 7 avril 1735, Me Jean-Baptiste Lesueur, pbrë, desservant la cure de Gonneville-sur-Dives, 2e portion, Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer, par procureur, ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religx de St-Evroult, et le 26, au seigr évêque et au Chapitre de Lx. Idem le 7 Avril 1735.

77. – Le 19 avril 1735, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Charles-Guillaume de Fréard, Esc, fils de feu Elie de Fréard, Escr, sr de la Chapelle, et de dame Catherine de Mannoury, de la parr. de Gonneville-sur-Dives, d’une part, et damlle Marie-Magdeleine Adam, fille de feu Annibal Adam, Escr, sr des Ifs, et de dame Marie Fitte, de la parr. de Douville, et demeurant depuis six mois en celle de St-Pierre de Caen.

114. – Le 28 nov. 1741, vu l’attestation du sr Nicolas, vicaire de Gonneville-sur-Dives, dispense de bans pour le mariage de Renée Morel.

495. – Le 22 juillet 1743, Me Adrien Maugard, pbrë, curé de la1 re et grande portion de N.-D. de Gonneville-sur-Dives, étant malade et retenu en son lit, remet led. bénéfice entre les mains de Mesre Marc-Antoine d’Angerville, chevr, seul seigr et patron de lad. parr., afin qu’il puisse y nommer telle personne qu’il lui plaira. Séance tenante, led. seigr nomme à lad. cure la personne de Me Pierre Caillier, pbre de ce diocèse. Fait et passé au manoir presbytéral de la grande portion de Gonneville, en présence de Me Antoine Le Tousey-Dubourg, pbrë, curé de Dives, et autres témoins. Le 23 juillet 1743, le seig. évêque donne aud. sr Caillier la collation dud. bénéfice.
Le 24 juillet 1743, le sr Caillier prend possession de la cure de Gonneville-sur-Dives, 1 re portion, en présence de Mre François-Charles Desson, pbre, curé de Douville ; Me Antoine Le Touzey-Dubourg, pbre, curé de Dives, et autres témoins.

536. – Le 22 juill. 1743, Me Adrien Maugard, pbrë, titulaire de la chapelle Ste Marie-Magdeleine, sise en la parr. de Gonneville-sur-Dives, proche le manoir de Beuzeval, étant malade en son lit, résigne led. bénéfice entre. les mains des héritiers de feu Mre François de Séran, chevr, seig. et patron de lad. chapelle à cause de son fief d’Aché. Fait au presbytère de la 1re portion de Gonneville, demeure dud. sr Maugard. Le 12 août 1743, noble dame Marie-Magdeleine-Aimée de St-Laurens, Vve de Mesre François Daniel, chevr, seig. et patron de Martragny, héritière en partie dud. sr de Séran, seigr de Beuzeval, à cause de la terre dud. Beuzeval, nomme à lad. chapelle noble et discrète personne Jean-Pierre-Nicolas-Anne Dumoutier de Canchy, pbrë, chanoine et archidiacre do Bayeux, conseiller au parlement de Normandie. Fait et passé à Caen, au logis de lad. dame. Le 21 sept. 1743, le seigr évêque donne aud. sr de Canchy la collation dud. bénéfice.

15 – 12 août 1743, Présentation par Noble Dame Marie Madeleine Aimée de Saint Laurent (?)veuve de Messire François Daniel, en son vivant chevalier, seigneur de Martragny et autres lieux, héritière en partie de Messire François de Séran, chevalier seigneur de Beuzeval et autres lieux de Jean Pierre Nicolas Anne du Moutier de Cauchye, prêtre archidiacre et chanoine de Bayeux pour la chapelle de Ste Marie Magdeleine, proche le manoir de Beuzeval, sise paroisse de Gonneville sur Dives, vacante par démission en date du 22 juillet dernier de Adrien Mangard. Prise de possession 26 octobre 1743

16. – Le 26 octobre 1743, Me Jean-Pierre-Nicolas Dumoutier de Canchy, pbrë archidiacre et chanoine de la Cathédrale de Bayeux, conser au parlement de Normandie et pourvu de la chapelle simple de Ste Marie-Magdeleine, en la parr. de Gonneville-sur-Dives, près le manoir de Beuzeval, diocèse de Lx, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Pierre Caillier, pbrë, curé de la 1 re portion de Gonneville, et autres témoins.

48. – Le 12 déc. 1743, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Robert de Dramard, chevr, seigr d’Achey, Beuzeval et patron du second bénéfice de Gonneville-sur-Dives, fils de Mesre Robert de Dramard, Escr, et de noble darne Catherine Rebut, de lad. parr. de Gonneville, d’une part, et damlle Henriette-Bénédicte-Catherine Saillenfest de Cachy, fille de Jean-Jacques Saillenfest de Cachy et de dame Marie-Anne Le Bozy, de la parr. St-Sauveur de Caen.

51 . – Le 9 déc. 1744, Mesre Jean-Pierre-Nicolas-Anne Dumoustier de Canchy, pbfë, conser du roy en sa cour de parlement de Normandie, archidiacre et chanoine de la Cathédrale de Bayeux et titulaire du bénéfice simple de la chapelle delà Magdeleine, fondée en la parr. de Gonneville-sur-Dives, demeurant à Rouen, rue St-Patrice, résigne purement et simplement lad. chapelle entre les mains de noble dame Catherine Rebut, Vve de Mesre Robert de Dramard, dame du fief d’Aché, et, en cette qualité, patronne dud. bénéfice simple de la chapelle de la Magdeleine. Fait et passé à Caen, devant le notaire apostolique. Le 9 mars 1745, lad. dame Rebut, demeurant en son manoir d’Aché, sis en la parr., de Gonneville-sur-Dives, représentée par Gabriel Chauvel, Escr, sr de Butenval, demeurant à Gonneville, nomme à lad. chapelle la personne de Me Robert Ameline, pbfë du diocèse de Lx. Fait et passé à Lx. Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr Ameline la collation dud. bénéfice. Le 14 mars 1745, le sr Ameline prend possession de la chapelle de la Magdelaine, en présence dud. sr Chauvel, Escr, et autres témoins.

– 8 mars 1745, Présentation par Noble Dame Catherine Rebut, veuve de Messire Robert de Dramard, chevalier seigneur de Beuzeval, d’Aschey et patron en partie de Gonneville, demeurant ordinairement en son manoir d’Aschey –stipulée par Gabriel Chauvel, escuyer, seigneur de Butonval demeurant à Gonneville de Robert Ameline, prêtre pour la chapelle de la Magdeleine située à Gonneville sur Dives, vacante par démission de Jean Pierre Nicolas Anne du Moustier de Cauchy, prêtre, conseiller du Roy au Parlement de Normandie, archidiacre et chanoine de Bayeux du 9 décembre dernier –
Collation 9 mars – prise de possession 14 mars (Insinuations XX f°53 et 57)

Curés de la Ire portion. – P. Girot – A. Maugard – P. Cailler.
Vicaire. – Nicolas.
Prêtre delà paroisse. – J. B. Lesueur.
Clerc. – E.-A -E. de Fréard.
Patron de la Ire portion.- Le seigneur du lieu.- M.-A.d’Angerville.
Seigneurs. – M. -A. d’Angerville – G. Chauvel – M. de Dramard – R. de Dramard – R. de Dramard, fils – E. de Fréard – G. de Fréard – J.-C.-G. de Fréard.
Chapelle Sainte-Marie-Magdeleine. – Chapelains. – A. Maugard – J.-P.-N.-A. du Moutier de Canchy – R. Ameline – Patron. – Le seigneur d’Aché.- F. de Séran – M.-M. -A. de Saint-Laurens, Vve Daniel. – C. Rebut, vve de Dramard.

37. – Le 24 déc. 1748, noble dame Catherine Dandel, veuve de Mesre Marc-Antoine d’Angerville, chevr, seul seigr de Gonneville et patron de la première et grande portion dud. lieu, lad. dame héritière de feu Mesre Olivier Dandel, seigr de Colleville, son frère, et demeurant en la parr. de Gonneville, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jean-Pierre Girard, acolyte de lad. parr., de Gonneville-sur-Dives, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est hypothéquée sur une pièce de terre appartenant à lad. dame, appelée la Couture de la Mare-aux-Pois et sise en la parr., de St-Vaast, près le chemin de la Croix de Heuland. Elle est encore garantie par Mesre Louis de Baillehache, Esc, seigr de Longueval, demeurant à Cresseveulle, et Mesre Guillaume de Fréard, Escr, sr de la Chapelle, demeurant à Gonneville-sur-Dives. Fait et passé à Gonneville, en présence de Me Pierre Caillier, pbrë, curé du lieu, et de Me Pierre-Marin-Amable Ledemandey, conser du roy et son avocat au bailliage et siège présidial de Rouen, y demeurant.

86. – Le 27 mai 1749, la nomination à la cure de Gonneville-sur-Dives, 2e portion, appartenant au seigr. du lieu, Mesre Robert de Dramard, chevr seigr d’Achey, Beuzeval, Mannetot et autres lieux, et patron du second bénéfice de Gonneville, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me François Letellier, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Jean Brunet, pbrë, originaire de St-Nicolas de Caen, Fait et passé à Caen.
Le 18 juin 1749, le seigr évoque donne aud. sr Brunet la collation dud. bénéfice, en présence de Me Jean Débris, pbrë, sous-chantre de là Cathédrale, et de M6 Gabriel Neuville, haut-vicaire.
Le 2 juillet 1749, le sr Brunet prend possession de la 2e portion de la cure de N.-D. de Gonneville en présence de Me Pierre Cailler, curé de la 1re portion ; Me Guillaume Le Bis, pbrë, desservant lad. église; Me Pierre Girot, sous-diacre, demeurant à Gonneville-sur-Dives, et autres témoins.

207. Le 29 mars 1756, Me Guillaume Le Bis, pbrë du diocèse de Bayeux, vicaire de Gonneville-sur-Dives, et Me ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx. Idem Le 18 mars 1757. Idem Le 6 mars 1758 aux relig. de Beaumont-en-Auge.

331. – Le 7 août 1758, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Gabriel Doisnel, Escr, seigr de la Morie, haut-justicier d’Epaignes, chevau-léger de la garde-ordinaire du roy, fils de feu Mesre Etienne Doisnel, chevr, seigr et patron d’Hermival, Valhébert, St-Laurent-du-Buisson, la Morye et autres lieux, seigr haut-justicier d’Epaignes, conser du roy, maitre honoraire de la chambre des Comptes, Aides et Finances de Normandie, et de noble dame Catherine-Magdeleine Le Chapellier de la Varenne, demeurant à Lx, parr. St-Germain, d’une part, et noble damlle Magdeleine-Catherine de Fréard, fille de Mesre Jean-Charles-Guillaume de Fréard, Esc, sr de la Chapelle, et de feue noble dame Marie-Magdeleine Adam des Ifs, de la parr. de Gonneville-sur-Dives.

165. – Le 25 août 1759, Me Robert Duval, notaire royal au bailliage d’Auge, demeurant en la parr. de Gonneville-sur-Dives, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Ollivier Igou, acolyte de St-Pierre-Azifs, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Dives, en présence de Me Jacques-David Bouet, contrôleur des actes, demeurant à Criqueville. Led. sr acolyte était fils de feu Pierre Igou et de Marie Dufay.

177. – Le 3 nov. 1763, Mesre Guillaume de Fréard, Escr, sr de la Chapelle, demeurant à Gonneville-sur-Dives, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jean-Jacques Joly, acolyte de Tourgéville, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Beaumont, en présence de Me Gilles Lefèvre, pbrë, desservant à Villers. Led. sr acolyte absent était représenté par son père, Jean-Jacques Joly, huissier aux Eaux et Forêts d’Auge, demeurant à Tourgéville.

83. – Le 23 mars 1767, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-François-Philippe de Fresnay, Escr, fils mineur de MesreFrançois-Philippe de Fresnay, Escr, seigr de la Rivière, et de noble dame Anne-Françoise Le Pattetole (?), de la parr. de St-Martin-de-Fresnay, d’une part, et noble damlle Jeanne-Catherine de Mannoury, fille mineure de feu Mesre Guillaume de Mannoury, Escr, seigr de Tréhan, Putot, Livet et le Quesney, et de noble dame Anne- Catherine-Jeanne de Laporte, ayant domicile de droit à Gonneville-sur-Dives et de fait ci-devant à St-Désir et depuis deux jours à St-Jacques de Lx. – Suit la dispense de temps et la permission de faire le mariage à une heure après minuit.

161. – Le 25 sept. 1757, Richard Parin, fils de François et de Jeanne Buet, de la parr. de St-Samson d’Aunay, diocèse de Bayeux, reçoit à Bayeux la tonsure et les ordres mineurs. Le 22 juillet 1757, il avait été reçu Me ès-arts en l’Université de Caen. Le 21 juin 1767, led. sr Parin, pbrë, âgé de 33 ans environ, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université. Le même jour, il est nommé par icelle sur les archevêchés et les Chapitres de Paris, Rouen, Tours et Bourges, sur les évêchés et les Chapitres de Chartres, Blois, Soissons, Orléans, Beauvais, Bayeux, Lisieux, Evreux, Coutances, Avranches, Evreux, Séez et Le Mans, ainsi que sur un grand nombre de collégiales, abbayes et prieurés de ces divers diocèses. Le 10 juill. 1767, le sr Parin, pbrë, titulaire de la chapelle de St-Samson ou de St-Clair, située sur le territoire de la parr. de Banneville-sur-Ajon (valeur de trente livres de revenu), et vicaire de Gonneville-sur-Dives, fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.
M. Parin, successivement vicaire de Gonneville-sur-Dives et de Préaux, près Evrecy, et chapelain de la Madeleine en lad. paroisse de Gonneville. résigna ce bénéfice vers 1771. Il mourut en 1816 curé- doyen d’Evrecy. (Insin. Ecl. – Ordo de Bx). Le 7 févr. 1768, Me Richard Parin, pbrë du diocèse de Bayeux, vicaire de Gonneville-sur-Dives et titulaire de la chapelle Ste-Magdeleine en lad. parr.., et de St-Samson ou St-Clair en la parr. de Banneville-sur-Ajou, fait réitérer par procureur ses noms et gracies au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

318. – Le 11 nov. 1767, la nomination à la chapelle simple de Ste Magdeleine en la parr. de Gonneville-sur-Dives, appartenant au seigr du lieu, Mesre Robert de Dramard, chevr, seigr d’Achey, patron présentateur de la 2° portion de Gonneville et dud. bénéfice de la Magdeleine, nomme à lad. chapelle, vacante par la mort de Me Robert Ameline, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Richard Parin, pbrë, du diocèse de Bayeux, vicaire de Gonneville. Fait et passé à Caen, en l’étude du notaire apostolique. Le 21 nov. 1767, le seigr. évêque donne aud. sr Parin la collation dud. bénéfice. Le 25 nov. 1767, le sr Parin prend possession de la chapelle de Ste-Magdeleine, en présence de Me Pierre Caillier, pbrë, curé de Gonneville, 1 re portion, et doyen de Beaumont, et autres témoins.

89. – Le 27 déc. 1768, la nomination à la cure de Gonneville-sur-Dives, 2e portion, appartenant au seigr du lieu, Mesre Robert de Dramard, chevr, seigr d’Achemainetot et patron en partie de Gonneville, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jean Brunet, pbrë, dernier titulaire, décédé dans le présent mois, la personne de M Pierre-Armand Bretocq, pbrë du diocèse de Lx, bachelier en théologie de la Faculté de Paris. Fait et passé à Caen. Le 31 déc. 1768, le seig r évêque donne aud. sr Bretocq la collation dud. bénéfice. Le 17 janv. 1769, le sr Bretocq (1) prend possession de la 2e portion de la cure de N.-D. de Gonneville, en présence de Me Pierre Caillier, curé de la 1er portion et doyen de Beaumont, M Richard Parin, pbrë, et autres témoins.
M. Bretocq, originaire de Beaumont-en-Auge, refusa le serment constitutionnel et fut destitué. Obligé de quitter la paroisse, il passa en Angleterre en 1792. Il y resta environ quatre ans. En 1792, les lois contre les ecclésiastiques s’étant un moment adoucies, il revint à Gonneville. Le 20 septembre 1797, la municipalité lui demanda le serment de haine à la royauté. Il répondit que n’étant plus fonctionnaire public, il n’était pas tenu à prêter ce serment. On ne parait pas avoir insisté davantage. Il se retira dans sa famille où il demeura jusqu’à sa mort. [Archives du Calvados. – (Semaine religieuse de Bx; année 1869).

102. – Le 14 févr. 1769, M° Richard Parin, pbrë du diocèse de Bayeux, Me ès-arts en l’Université de Caen, vicaire de Gonneville-sur-Dives et titulaire des chapelles de St-Samson ou St-Clair, en la parr. de Banneville-sur-Ajon, diocèse de Bayeux, et de Ste Magdeleine, en lad. parr. de Gonneville, fait réitérer par procureur ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

Curés de la 1er portion. – Cailler ou Caillier.
Curés de la 2a portion. – F. Letellier.- J.Brunet – P. -A. Bretocq.
Vicaires. – G. Le Bis – R. Parin.
Clerc. – J.-P. Girot (et non Girard).
Patron. – Le seigneur du lieu. – R. de Dramard.
Seigneurs et notables. – M. -A. d’Angerville – C.-G. de Fréard – G. de Mannoury.
Chapelle Sainte-Magdeleine. – Chapelains. -R. Ameline – R. Parin – Patron. – Le seigneur d’Aché. – C. Rebut, Vve de Dramard.

65. – Le 31 juillet 1772, la nomination à la 1 re portion de N.-D. de Gonneville-sur-Dives appartenant au seigr du lieu, « noble dame Françoise-Catherine-Elisabeth d’Angerville, seule dame et patronne de la susd. 1 re portion de Gonneville, épouse civilement séparée d’avec Louis de Baillehache, Escr, sr de Longueval, demeurant à Caen, parr. St-Gilles », nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Pierre Caillier, dernier titulaire, la personne de Me Louis Féron, pbfê, originaire de la parr. de Hamars et vicaire de Louvigny, diocèse de Bayeux. Fait et passé à Caen. Le 4 août 1772, M. Mery, vic. gl., donne aud. sr Féron la collation dud. bénéfice. Le 5 août 1772, le sr Féron prend possession de la cure de Gonneville, 1re portion, en présence de Me Jacques-Michel Lecomte, curé de Grangues et doyen de Beaumont; Me Pierre-Amand Bretocq, curé de la 2e portion de Gonneville; Me Pierre-Joseph Questel, pbfê, desservant
lad. 1 re portion ; Me Gilles-Robert Alleaume, étudiant en philosophie, demeurant à Grangues, et autres témoins.
Me. Féron refusa d’abord le serment schismatique en 1791 et fut destitué. Mais cédant aux larmes de sa mère qui demeurait avec lui, il finit par consentir au serment que sa conscience réprouvait. Grâce à cet acte de faiblesse il put rester dans la paroisse jusqu’à la fin de 1792. Mais le serment qu’il avait prêté le discrédita dans l’esprit des gens de bien et il vit le vide se faire autour de lui. D’un autre côté les notes que M. Roussel, curé de cette paroisse, rédigeait en 1868, nous disent que les révolutionnaires l’obligèrent à s’enfuir et à se cacher pour sauver sa vie. Ce n’est pas ainsi qu’ils traitaient ordinairement les prêtres assermentés. Cela n’indiquerait-il pas que M. Féron, cédant aux remords de sa conscience, aurait rétracté son serment? Quoi qu’il en soit, à partir de décembre 1792, silence absolu sur M. Féron ; on perd sa trace à Gonneville. (Archives du Calvados. – Mss de M. Roussel. – Archives municipales de Gonneville.)

304. – Le 14 févr. 1774, M9 Robert Duval, notaire, tabellion royal en bailliage, et dame Anne Vattier, son épouse, demeurant en la parr. de Gonneville-sur-Dives, constituent 150 livres de rente en faveur de leur fils, Me Jean- Baptiste-Robert Duval, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Gonneville, parle ministère de François Pierre, notaire tabellion royal au bailliage d’Auge pour les sièges de Dives et de Branville.

10. – Le 5 déc. 1774, dispense de bans pour le mariage entre Me Nicolas-Jacques-Marie Delamare, procureur au bailliage et siège présidial de Rouen, fils de feu Nicolas, demeurant à Rouen, parr. S4 Patrice, d’une part, et dlle Catherine Ferment, fille mineure de Jacques et de Françoise Jehenne, originaire de la parr. de Gonneville-sur-Dives, et demeurant en celle de St-Etienne-la-Grande-Eglise, de lad. ville de Rouen.

34. – Le 6 févr. 1775, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Jean-Jacques Robert de Dramard, fils de Mesre Robert de Dramard, chevr, seig r et patron de Gonneville, et de feue noble dame Catherine-Bénédicte-Henriette Saillonfest de Cachy, de la parr. de Gonneville-sur-Dives, d’une part, et noble demlle Marie-Charlotte de Nollent, fille de feu Mesre Jean-Joseph-Marie de Nollent et de feue noble dame Louise-Françoise-Elisabeth de Marguerie, de la parr. de St-Jean de Caen.

110. – Le 5 oct. 1777, Robert Duval, fils de Robert et d’Anne Vattier, de la parr. de Gonneville-sur-Dives, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

Curés de la 1 er portion. – P. Caillier – L.Féron.
Curés de la 2- portion. – P. -A. Bretocq.
Prêtres de la paroisse. – P.-J. Questel – R. Parin.
Clercs. – J.-B. -H. Duval – R. Duval.
Patron de la 1 re portion. – Le seigneur du lieu. – F.-G.-E. d’Angerville, dame de Baïllehache.
Seigneurs et notables.- H. de Dramard – J.-J.-R. de Dramard – R.Duval – Jq Fermen.t Chapelle Ste-Magdeleine. – Chapelain. – H. Parin.

Recherche des élus de 1524.
La paroisse de Gonneville – Jacques d’Aché, seigneur de Beuzeval, réputé noble.

Nobles ou Vivant Noblement à Pont-L’evesque – Henry LE COURT.
Quant à la famille de Dramard, à laquelle appartenait Mme Le Terrier, elle fut anoblie par lettres de noblesse de décembre 1610 en Aimé de Dramard, bourgeois de Troyes, mari de Claude du Chassin, « damoiselle »,et en Pierre de Dramard, son frère, sr de Gonneville-sur-Dives, marié le 7 avril 1611 à Anne de Chéron du Fresney.
Ce dernier fut père de Guillaume de Dramard, Esc, sr de Gonneville, Beuzeval et Mannetot, qui, de son mariage avec Marie des Hayes, eut Tanneguy, Esc, sr de Gonneville, maintenu avec Robert, son frère, le 10 mars 1668 ((Maintenue de 1668, Mss. in-f°.). Cette famille habite encore actuellement le château de Dramard, à Gonneville-sur-Dives; un de ses membres est un peintre distingué.

Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux – H. de Formeville.
Le fief Dachey, demi-fief, assis, à Gonneville-sur-Dyve, possédé par Guillaume Dramard, Ecuyer, tenu du fief Ricqueville, appartenant aux régents et écoliers étudiant au Collège de Lisieux en l’Université de Paris.
Dudit fief Dachey relève :
Le fief appartenant au sieur de Dounay, assis en la paroisse de Gonneville-sur-Dyve.
Le fief Manetot, assis audit Gonneville, Beuzeval et Trousseauville, possédé par le dit M. Guillaume de Dramard, (8° de fief).
Le fief de Ricqueville, assis à Gonneville-sur-Dives, appartenant aux régents et écoliers étudiants au collége de Lisieux en l’Université de Paris.
Le fief de Livet, plein fief, assis à Saint-Germain-de-Livet, tenu de l’Evêque de Lisieux, à cause de sa baronnie de Glos, ledit fief possédé par les héritiers de fou messire Anne de Tournebu, vivant premier président aux requêtes du palais de Rouen.

Du Bois, Louis: Histoire de Lisieux.
Le 2 mars 1470, Richard de Tiéville, seigneur de Gonneville-sur-Dive, maître de l’hôtel du roi.

Bulletin des lois de la République Française. Partie principale. 11. 1858 = Sem. 1 = Nr. 575 – 594.
N° 5313. DÉCRET IMPÉRIAL (contre-signé par le ministre de l’intérieur et de la sûreté générale) portant:
ART. 1. La limite établie entre les communes de Douville et de Gonneville-sur-Dives, canton de Dozulé, arrondissement de Pont-L’évêque, département du Calvados, est modifiée ainsi qu’il suit : la partie du territoire ponctuée en noir sur le plan ci-joint est réunie, d’une part, à la commune de Douville, à partir de la lettre N jusqu’à la lettre O indiquée audit plan, et, d’autre part, à la commune de Gonneville-sur-Dives, à partir de la lettre I jusqu’à la lettre N, également indiquée audit plan.
En conséquence, la limite entre les deux communes est fixée conformément à la ligne verte indiquée sur le plan susmentionné.
2. Les dispositions qui précèdent auront lieu sans préjudice des droits d’usage ou autres qui pourraient être respectivement acquis. (Paris, 10 Février 1858.) – Pas de Plan.

Inventaire Sommaire Des Archives Départementales Antérieures à 1790.
Le 23 décembre 1743, mar. De M. de Dramard, chevalier, seigneur d’Achey, Beuzeval, et patron du second bénéfice-cure de Gonneville-sur-Dives, fils de feu Robert de Dramard, écuyer, et de Catherine Rebut, de lad. paroisse de Gonneville-sur-Dives, et Henriette-Bénédicte Catherine Saillienfest de Cachy, fille de Jean-Jacques Saillienfest de Cachy, ancien échevin de la ville de Caen, et de Marie-Anne Lebahy, de la paroisse de St-Sauveur de Caen.

Histoire de Verson – V. Hunger.
Chanoines de la Deuxième Prébende De Verson.
Reg. des Ordinations et approbations 1712-1737, p. 184, « DE FRÉARD Etienne Antoine Elye, batisé en l’église de N. D. de Gonneville-sur-Dives le 28 décembre 1701, s’est présenté pour la tonsure et les mineurs le 3 octobre 1722. Il a commencé ses études à Pont-l’Evêque, a fait la 4e et les autres classes la rhétorique et sa philosophie au collège des Jésuites de Caen, en a de très bonnes attestations et pour son étude et pour ses moeurs ; a bien expliqué et bien répondu, reçu. – Il s’est présenté pour le sous-diaconat le 27e juin 1723, il a resté à la campagne, a une attestation de son curé très avantageuse, scait le chant, a la voix douce, a bien expliqué, a assez bien répondu, a étudié et a de l’esprit, reçu. – Il s’est présenté pour le diaconat le 27e de juin 1724, il a resté à la campagne, a les attestations de sa conduite, est de bonnes moeurs et très attaché à ses devoirs, scait bien le chant, explique bien, a répondu médiocrement sur les traités de l’incarnation, de la pénitence et sur les traités du nouveau testament. Reçu. – Il s’est présenté pour la prêtrise le 22 janvier 1726, il a étudié à Caen, en a une attestation, en a une du sieur curé du château de Caen, scait fort bien le chant, explique fort bien. »
Arch. Calv. (Evêché de Lisieux).

Généalogie de la famille Le Cordier – Cr Henry Le Court.
TOLLEVILLE, C. de Gonneville-sur-Dives (Calvados), Arr. Pont-l’Évêque, Ct. Dozulé. (Les Coquet avaient ensuite donné ce nom à un manoir à Bonneville-sur-Touques).

Armorial général de France – généralité de Rouen. Tome 2 – G.-A. Prévost.
– Elizabeth PORET, veuve de N…, seigneur et patron de Gonneville-sur-Dives,
De gueules à trois roses d’argent, 2 et 1.
– Antoine DANGERVILLE, écuier, seigneur et patron de Gonneville-sur-Dive.
D’argent à un léopard de sable posé au 1er canton, à deux treffles de même posez l’un au 2d canton et l’autre en pointe.
– Robert DE DRAMARD, écuier, seigneur et patron en partie de Gonneville-sur-Dive.
De gueules à un lion d’or tenant de ses deux pattes une D’or à un lion de sinople lampassé et armé de gueules.

Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle – Chaix d’Est-Ange.
Tanneguy Dramard, écuyer, Sgret patron en partie de Gonneville-sur-Dives, Sgr en partie de Beuzeval, baptisé à Caen le 17 juin 1646, fils de feu maître Guillaume de Dramard, écuyer, Sgr de Gonneville et de Beuzeval, conseiller du Roi. président en l’élection de Pont-l’Evêque, et de Marie des Hayes, et son frère, Robert de Dramard, furent maintenus dans leur noblesse, le 11 mai 1668, par jugement de M. de la Gallissonnière, intendant de Rouen. Ce jugement est rapporté tout au long dans le Nouveau d’Hozier. Nicolas de Dramard, Sgr du Chassin et de Nonantel, oncle de Tanneguy et. de Robert, demeurant en l’élection d’Argentan, fut à son tour maintenu dans sa noblesse, le 6 juillet 1669, par jugement de M. de Marie, intendant d’Alençon. Tanneguy de Dramard, un des deux frères mentionnés plus haut, épousa, le 31 janvier 1668, Madeleine d’Angerville, fille du seigneur de Grainville. Il fut père de Robert de Dramard, écuyer, Sgr du fief de Beuzeval, d’Aché, patron en partie de Gonneville, baptisé à Heullan le 10 avril 1669, qui fit enregistrer son blason à l’Armoriai général de 1696 (registre de Pont-l’Evêque) et qui épousa, le 18 juin 1704, Catherine Rebut, fille d’un auditeur en la Chambre des comptes de Normandie, grand-père de Robert de Dramard, chevalier, Sgr d’Achey-Beuzeval, patron en partie de Gonneville, baptisé à Gonneville en 1713, qui épousa en 1743 Catherine Saillenfest de Cachy, lille d’un ancien échevin de Caen, et bisaïeul de .Ican-Jacques-Roberl de Dramard, Sgr et palron de Gonneville-sur-Dives, né à Caen le 12 janvier 1745, qui épousa en 1778 Marie-Charlotte de Nollent et qui fit en 1788 des preuves de noblesse, conservées dans le Nouveau d’Hozier, pour obtenir l’admission à l’Ecole militaire de son fils, Jean-Frédéric de Dramard de Beuzeval, né à Vacognes en 1775. M. de Dramard se fit représenter en 1789 aux assemblées de la noblesse du bailliage de Gisors.
La famille de Dramard n’est pas titrée. Elle a fourni de nos jours un peintre de mérite, Georges de Dramard, né à Gonneville en 1839, décédé à Nice en 1900. DREE (de). Armes de gueules à cinq merlettes d’argent, 2, 2, 1. (Aliàs 2, 2). – Palliot fait observer qu’il a vu sur de vieux tombeaux une fasce accompagnée tantôt de sept merlettes, 1 et 3, tantôt de trois, et quelquefois aussi d’un chef. Couronne de Marquis. La maison De Drée est une des plus distinguées de l’ancienne noblesse chevaleresque de Bourgogne. Son nom figure dans les anciens actes avec les formes les plus variées Desrée, Desrées, Dréhes. Dré, Drés, Drées, etc.

Constitution de pension cléricale par Robert de Dramard, écuyer, seigneur et patron de Gonneville sur Dives en partie et par Noble Dame Madeleine d’Angerville, veuve de feu Tenneguy de Dramard, de son vivant escuyer, aussi seigneur et patron dudit Gonneville en partie, de présent en leur manoir seigneurial de Gonneville, en faveur de Louis de Dramard, frère du seigneur de Gonneville et fils de la Dame d’Angerville, acolyte – A ce présents : Messire François de Séran, chevalier, seigneur de Beuzeval, Gouville et autres lieux, capitaine et major de cavalerie entretenu pour le service de Sa Majesté, et Messire Olivier Dandel, écuyer seigneur de Colleville et autres lieux, étant en sa terre de Ricqueville, paroisse dudit Gonneville, cautions solidaires – 8 août 1694. (Insinuations II f°83)

Le 17 août 1727 Messire François Jacques Louis Turgot, fils de Messire Pierre Louis, seigneur et patron de Loucelle et de Dame Marie Catherine du Saussay et Noble Demoiselle Catherine de Dramard, fille de Messire Robert de Dramard, chevalier, seigneur d’Aché, Beuzeval et patron de la 2e portion du bénéfice-cure de Gonneville sur Dives, et Catherine Rebut, mariés à St Sauveur de Caen
(M.SS de Quens – Bibliothèque de Caen n°111)

Maistre François le Tellier; prestre-curé de la seconde portion de Gonneville sur Dives depuis plus de 38 ans – 28 octobre 1742 (Pièces de Procédure de chez M. Train)
Il était décédé avant 1750.

Patronage Chapelle Ste Madeleine dans le château de Beuzeval à la limite de Gonneville
Déclaration de 1750
Les d’Aché
François de Seran, seigneur de Beuzeval, Achey et autres lieux présente (à cause dudit fief d’Achey) en 1702, 1711 et 1718.
Marie Magdeleine Aimée de Saint Laurens, sa nièce, présente en 1743 (comme héritière en partie)
Catherine Rebut, veuve de Robert de Dramard, seigneur de Beuzeval et d’Achey, présente en 1745.
Robert de Dramard, son fils, présente en 1767.
Pendant la deuxième moitié du 18e siècle, la chapelle et la seconde portion de la cure sont dans la même main.

Présentation par Messire François de Séran, chevalier seigneur de Beuzeval, d’Achey et autres lieux et patron de la chapelle Ste Marie Madeleine de Gonneville sur Dives, à cause du fief d’Achey, de Maître Gilles Léonor de Séran, acolyte du diocèse de Bayeux, sur la démission de Maître Louis Blandin, prêtre-curé de Douville en date de ce jour 18 juillet 1702 (Insinuations VI f°235 et 236)
Collation même jour 18 juillet 1702 – prise de possession 26 août (Id f°249 et 250)

Présentation par Messire François de Sérant, chevalier, seigneur honoraire de Beuzeval, seigneur et patron de la chapelle de Ste Marie Madeleine, située dans le manoir seigneurial dudit Gonneville sur Dives, à cause de son noble fief, terre et seigneurie d’Aché, situé en ladite paroisse de Gonneville, capitaine colonel du régiment de milice dans la coste de Dives, de Maître Jacques Auvray, prêtre desservant de Beuzeval pour ladite chapelle, vacante par démission de Léonor de Serant, prêtre, curé de Beuzeville en Caux, diocèse de Rouen – 27 mars 1711.
Collation 27 mars 1711 – prise de possession 19 avril 1711 (insinuations IX f°353, 354)

Présentation par Messire François de Séran, chevalier seigneur honoraire de Beuzeval et patron de la chapelle Ste Marie Madeleine en la paroisse de Gonneville sur Dives, à cause de son fief d’Achey, colonel garde-coste de la capitainerie de Dives et … en dépendants, major général de la noblesse de la haute Normandie quand l’arrière-ban est commandé,
de Adrian Mangard, prêtre cy-devant vicaire de Beuzeval, pour ladite chapelle de Ste Marie Madeleine, vacante par démission de Jacques Auvray, prêtre – 7 novembre 1718.
Collation 8 novembre 1718 – prise de possession 15 novembre
(Insinuations XII f° 371, 372 et 373)

Dispense de bans pour Messire Jacques François Daniel, escuyer, fils de feu Messire Henry Daniel, escuyer, et de Noble Dame Catherine Lemaistre,
et pour Noble Dame Madeleine Aimée de Saint Laurens, fille de feu Pierre de Saint Laurens et de Noble Dame Magdeleine Aimée de Séran, veuve de Nicolas du Moutier- 5 août 1724 (Insinuations XIV f°265)

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie Recherche faite en 1540.
GONNEVILLE-SUR-DIVE.
21 5. Jacques d’Aché, Sr. du dit lieu de Gonneville , Me. Philippes et Jean, ses freres, ont dit être nobles d’ancienneté à cause de leurs prédécesseurs, jouxte la généalogie par eux baillée, finissante , en rétrogradant , à Mre. Eudes d’Aché, qui en feroit le 6e. dégré, et les lettres et écritures par eux produites pour la justification d’icelle , et dont la copie est demeurée au greffe. Le procureur du Roi a requis qu’ils fussent contraints de fournir leur descente, autrement qu’ils fussent assis.

D’Hozier (n° 290, 292, 298)
Antoine d’Angerville, seigneur et patron de Gonneville sur Dives : ..d’argent à un lion de sable à dextre en chef, à un trèfle de même à senestre et un autre trèfle de même en pointe.

Robert de Dramard, seigneur et patron en partie de Gonneville sur Dives : de gueules au lion d’or accompagné de deux étoiles de même, une en chef à senestre et l’autre en pointe à dextre.

Elisabeth Poret, veuve de Noble Seigneur et patron de Gonneville sur Dives : de gueules à trois roses d’argent.

MSS 5351
Ce sont les noms des nobles et des teneurs de fief noble en la vicomté d’Auge, bailliage de Rouen :
Hellye de Nollent, seigneur de Fatouville, Beaumouchel et Gonneville près Dives et autre fief soi-disant noble porte en ses armes : trois roses de gueules, une fleur de lys au meilleur en champ d’argent.

Pierre Fréard, Receveur des Tailles au Pont l’Evêque, paroisse de Gonneville sur Dives…..par lettre de janvier 1597, verif. en 1610 (MSS de de Quens Bibliothèque de Caen n°111)

Description de l’église du 12 septembre 1856

Les deux cloches datent de l’année 1822, un seul nom historique y figure c’est celui de Monsieur Léon Bonnet de Dramard, des anciens seigneurs patrons de Gonneville, qui habite encore son château de Dramard sur cette paroisse.

La cure de Gonneville était divisée en deux portions et chaque curé avait son presbytère. Ces deux constructions existent encore avec tous les bâtiments accessoires. Le tout était couvert humblement en paille; mais la manière dont étaient groupés les bâtiments, la vaste porte charretière qui conduisait dans la cour intérieure donnent à celui de la première portion, placé en face du portail de l’église, un aspect vraiment tout féodal. L’autre plus éloigné vers le midi est moins important.
Les armoiries de la litre funèbre de Gonneville bien qu’elles ne soient pas complètes, appartiennent incontestablement à la famille d’Angerville d’Auvrecher qui avait de nombreuses possessions dans la contrée.
La cure était divisée en deux portions et il y avait deux seigneurs présentateurs. La première portion appartenait au 14e et 16e siècle aux seigneurs d’Annebault, la seconde aux mêmes époques à la famille d’Aché.
C’est aux seigneurs d’Annebault qu’a succédé la maison d’Angerville. C’est elle par conséquent qui nommait à la première portion. Mais les armoiries que d’Hozier lui attribue sont en tous points fautives, jamais les trèfles n’ont figuré dans la maison d’Angerville. Chevillard, La Chesnaye, du Bois et S.Allais sont tous d’accord pour blasonner ainsi : …d’or à la feuille de néflier ou quintefeuilles de sable surmontée d’un lion léopardé ou passant de gueules.
Tout ce qui reste de la litre funèbre est un champ d’or et un lion passant.
Il est vrai qu’on pourrait bien trouver sur la litre les armoiries du patron de la seconde portion qui, au moment de la Révolution, était un seigneur de Dramard, mais les différences qui existent dans les blasons écartent cette idée. D’Hozier, d’accord cette fois avec S.Allais, lui donne :.. de gueules au lion d’or tenant de sa patte senestre une flèche en bande d’argent et accompagné aux 2 et 3e quartiers de deux étoiles du second. Ainsi point de doute à cet égard.

Lettres de Monsieur Roussel, curé de Gonneville sur Dives publiées dans le Journal « L’Ordre et la Liberté » des 16 décembre 1862 et 10 janvier 1863, s’élevant contre les assertions de la Statistique monumentale concernant son église et dont Monsieur Vasseur est l’auteur.
Lettre manuscrite datée du 18 décembre 1862 de Monsieur Charles Vasseur concernant la polémique qui l’oppose à Monsieur le Curé de Gonneville sur Dives au sujet de « la restauration malheureuse » de son église.

3 – Archives ShL:

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940 :
– 1741 18 juin – Messire Marc Anthoine de Angerville, chevalier et seul seigneur de Gonneville-sur-Dives, patron de la première et seconde portion dudit lieu.
– 1763 23 juin – Messire Louis de Bailhache, escuyer, sieur de Longueval, seul seigneur de Gonneville-sur-Dives, et patron de la première et seconde portion du bénéfice cure dudit lieu, ayant épousé Noble Dame Catherine d’Angerville fille et héritière de feu Messire Marc Anthoine d’Angerville, domicilié ledit seigneur de Longueval ordinairement en son manoir seigneurial de Gonneville-sur-Dives.
– 1750 4 janvier Caillier, curé de la première portion de Gonneville-sur Dives – Feu Maistre François Le Tellier, curé de la seconde dudit Gonneville

Election de Pont l’Evêque – sergenterie de Dives
5 feux privilégiés – 97 feux taillables
Sous l’invocation de Notre-Dame
Divisé en 2 portions
1e portion :
Patronage:
14 ème – Dominus de Onnebanco
16 ème
18 ème – le seigneur

2e portion:
Patronage:
14 ème – Odo de Acheyo
16 ème – Joannes de Acheyo
18 ème – le seigneur
Capella de Gonnevilla : patron le plus proche du fondateur.
Patronage 1ere Portion
Au 14e siècle : les d’Annebaut
Au 15e
Au 18e siècle : Marc-Antoine d’Angerville, patron ordinaire de la première et grande portion, présente en janvier 1716, août 1733, juillet 1743 (dans une pièce de procédure datée du 18 juin 1741 il se dit … « seul seigneur de
Gonneville et patron de la 1 ère et 2e portion dudit lieu »)

Déclaration de bénéfices 1750
Chapelle de Ste Magdeleine de Gonneville sur Dives : Patron Robert d’Aché
Curé Robert Ameline

Carnets De Charles Vasseur.
2 Notes sur les DOYENNES :
– Ancien doyenné de BEAUMONT (2 carnets) « Doyenné de Beaumont.doc »
– 28 – Gonneville sur Dives ( = Gonneville sur Mer)

Archives NEDELEC Communes.
com.27.7 Gonneville (Les trois) sur-Dives, sur-Mer, sur-Honfleur
com.27.8 Gonneville -sur-Mer

Carnets d’Arthème Pannier.

Carnet Non Numéroté C
124 – Gonneville-sur-Dives. Statue de la Vierge.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

GONNEVILLE sur HONFLEUR

NOTES Gonneville sur Honfleur – 14304

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Ecclesia de Gonevilla – Gonnevilla.

Gonneville-sur-Honneur, Noviun forum, prieuré bénédictin de St-Evroul, diocèse de Lisieux, auj. Bayeux, archidiaconé de Pont-Audemer, cant. Honfleur, arrond. Pont-1’Evêque, Calvados.
BEAUNTER-BESSE, Vil, 207. — LONGNTON, II, 253. — Pouillé, 93.

Il existe en Normandie, sept localités du nom de Gonneville.

Archives du Calvados
GONNEVILLE- SUR- HONFLEUR
I. Dioc. de Lisieux. Baill. de Honfleur. – Maîtrise de Pontl’Évêque. Gr. à sel de Honfleur. Gén. et int. de Rouen ; él. de Pont-l’Évêque ; subd . de Honfleur .
II. Distr . de Pont- l’Évêque; canton de Honfleur ( Arrêté du 1er mars 1790) .
III. 3 arr. communal (Arr . de Pont- l’Évêque) ; canton de Honfleur ( Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X) . – Pop.: 585 hab . ( 1911 ) . — Sup .: 1.092 hect . 2 a. 43 c .
ADMon Gale Délibérations. 8 ventôse an II-22 vendémiaire an IV ( Reg. , 31 fol . )
Lacune jusqu’à 1817.
ÉTAT- CIVIL. Baptêmes. 1604-1611 , et depuis 1626. – Mariages. 1602-1614, et depuis 1642. Sépultures, depuis 1657. Délibérations du commun, passim. 1710-1719.
Tables alphabétiques . 1602-1861 ( Reg. )
IMPOSITIONS. États de sections ( Sections A- D) . An V (4 cah. , 154 fol. )
PROPRIÉTÉS COMMUNALES. Partage des « côteaux » . Frimaire an VIII ? ( Cah. , 17 fol .; 3 plans , 115 × 047 ; 0m 50 × 0m 33 ; 105 × 033) .

Dictionnaire topographique du département du Calvados C. HIPPEAU.
Gonneville-Sur-Honfleur, Cant. De Honfleur. — Gonevilla, XIV° s°; Gonnevilla, XVI° s° (pouillé de Lisieux, p. 4i ). Huitième de fief du Bousquet, tenu de la baronnie de Blangy, autrefois fief dit de Mannetot, de la vicomte d’Auge; fief de Prestreville; fiefs de Launay, de Brucourt et du Heautre, 1620 (fiefs de la vic. d’Auge).
Lieux-dits:
Buquet (Le), h. – Busquet (Le), huitième de fief, sis à Gonneville-sur-Honfleur, 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge) – Canet, h. – Canivet, h. – Croix-Hauron (La), h. – Fosse:rie (LA),h. – Hiautre (Le), h – Liautre, h. – Moulin-de-Tourbouro, Moulin – Prètreville, f. – Saint-Quentin, h. –

1 – Bibliographie.
2 – Pièces Justificatives.
3 – Archives ShL.

1- Bibliographie

CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV, page 313.
CRESPIN, Monographie de la commune de Gonneville-sur-Honfleur, Ms.1885, 23 p.= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9392
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 922
FOURNIER Dominique : Dictionnaire des noms de rues et noms de lieux de Honfleur -Editions de la Lieutenance, Honfleur.
Voir. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°97, mars 2007
LEMAIRE Solange : « Le dict des trois morts et des trois vifs, à Gonneville-sur-Honfleur », PAR, 42, N° 4, Avril 1992.
LES RACINES DE HONFLEUR : n°35, 2003, Gonneville sur Honfleur, une brochure 15×21, 190 pages.
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET -ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999.
FOURNÉE (Dr Jean). Notes sur le culte de saint Quentin en Normandie, à propos des anciennes chapelles Saint-Quentin de Surville et de Gonneville-sur-Honfleur, et de la statue de l’église de Gonneville. Annuaire… de la Normandie, 1987.
LEMAIRE (Solange). Le diet des trois morts et des trois vifs à Gonneville-sur-Honfleur [fresques découvertes dans l’église en 1957]. Pays d’Auge, fév. 1986.
Gonneville-sur-Honfleur – Les Racines de Honfleur n° 35, 2003.

Voir : Delisle Echiquier p.99 note 2
Ste Historique de Lisieux 1872 p.20 n°36
Extrait de la Ste Historique de Lisieux 50
Montfaut p.26 Recherche des Nobles de Lisieuxnp.115.
Binot Paulmier de Gonneville voir Boizard
Archives du Bibliophile de Claudin n°122 p.28 art1036.
Les Navigations française et la Révolution maritime du XIV au XVIe siècle par Pierre Margry Paris … 1867 1 volume in8°
Annales des Voyages Juillet 1869 (Relation publiée par M. d’Avezoc)
Annales des Voyages Juin 1869 : Relation authentique du voyage du Capitaine de Gonneville es nouvelles terres des Indes par d’Avezac.

2 – Pièces Justificatives:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Gonneville-sur-Honfleur, Gonevilla, Gonnevilla.
J’avais autrefois, il y a 25 ans, remarqué l’église de Gonneville, et j’ai voulu la revoir avant d’écrire cet article. C’est une des plus vastes des campagnes de la contrée, et elle est tout entière revêtue en pierre de travertin de moyen appareil.
Cette pierre poreuse et caverneuse est excellente, mais ne comporte pas de moulures : quand on l’a mise en oeuvre, il a fallu renoncer aux ornements, se borner à tailler les angles des ouvertures en biseau, parfois à essayer quelques gros tores; mais toujours les compartiments des fenêtres ont dû affecter les formes les plus simples. C’est ce que nous montre l’église de Gonneville, un des plus beaux exemples
que nous ayons dans le Calvados, de l’emploi à peu près exclusif du travertin dans une église importante : je dis à peu près, car il a fallu avoir recours au calcaire à grain fin pour les colonnettes qui supportent les arceaux des voûtes et qui garnissent les piliers du clocher central.
Quoi qu’il en soit, l’église de Gonneville est en forme de croix. La nef paraît plus ancienne que le choeur et les transepts. La façade occidentale a une porte ogivale qui a dû être ouverte après la suppression d’une porte romane; l’archivolte porte sur des colonnes dont les chapiteaux annoncent le XIIIe. siècle. On voit, du côté du nord, les traces de l’arcade cintrée plus ancienne; le cordon torique, coupé par suite de l’établissement de fenêtres modernes cintrées, appartient encore au style roman, aussi bien que les contreforts plats qui garnissent les murs.
Mais les parties les plus remarquables sont le transept et le choeur, et je les crois du XIIIe. siècle; du moins, les chapiteaux crossés de la porte méridionale du choeur et ceux qui suppôt tent les arceaux des voûtes en pierre annoncent bien la seconde moitié de ce siècle. J’excepte, toutefois, les chapiteaux des colonnes qui garnissent le premier pilier de gauche sous la tour et qui ne sont que du XV-. Quant au reste, je le crois de l’époque indiquée. Les fenêtres sont remarquables par leur grandeur, et le type qu’elles présentent m’a paru mériter un dessin (Voir la page suivante).
Le chevet est droit. Une sacristie a été appliquée postérieurement sur le mur.
La tour, très-massive et portée sur quatre arcs au centre du transept, rappelle par sa forme celle d’Airan, décrite dans le t.II de la Statistique monumentale; elle est couverte par un toit tronqué à quatre pans, couronné d’une pyramide octogonale en charpente recouverte d’ardoise.
La chapelle du transept nord a un écusson que l’on dit être celui des Thieuville; mais il n’a été sculpté que vers la fin du XVIIe. siècle, quand on a placé l’autel qui existe dans cette chapelle.
Quatre piliers tapissés de colonnettes supportent, comme je l’ai dit, la tour et la voûte qui la sépare de l’église (Sur un de ces chapiteaux, on distingue un oiseau becquetant des raisins; un lapin, des chimères à tète de femme, dont les cous se réunissent.
d’autres colonnettes reçoivent les arceaux des voûtes, dans le choeur et dans les transepts. Cette partie de l’église est assez élevée.
La nef n’a pas de voûte, mais des lambris en bois. Les battants de la porte occidentale montrent dans la partie supérieure des compartiments flamboyants, et des panneaux plissés dans la partie inférieure; l’un de ces compartiments porte un écusson extrêmement fruste. Un porche en bois protégé cette entrée.
Voici l’inscription de la cloche, d’après la transcription de M. V. Pannier :

l’an 1762 IAY ÉTÉ BÉNITE PAR Mire GVILLAVME IOACHIM BERTRAN
CVRÉ DE GONNEVILLE SVR HONFLEVR ET NOMMÉE PAR MESSIRE ALEXANDRE
DE COURSEVLLE CHer SEIGNEVR DE GONNEVILLE, SI EVROULT LA HAYES
BERTRAND MOLINEAVX QVETTEVILLE ROHAISE LEPINAY ET AVTRES LIEVX
ET PAR NOBLE DEMOISELLE ANNE CECILE MARIN DE BEAVCHAMP Me T Be
LFCOVTEVR VICAIRE.

IEAN GOSSELIN TRÉSORIER EN CHARGE.
JOSEPH IAHVET ET DOMINIQVE THÉRIOT M’A FAET.

La sacristie ajoutée à l’église date de l’an 1778, ainsi que l’atteste l’inscription suivante gravée sur la porte :
SACRISTIA EX
DONO D D G
BERTRAN
HUJUS ECCLE
SIAE RECTORIS
ANNO 1778

L’église de Gonneville est sous l’invocation de saint Martin.
L’abbaye de St.-Evroult nommait à la cure (Le Cartulaire de St.-Évroult, que nous avons à la Bibliothèque impériale, renferme trois chartes relatives à Gonneville : 1°. Sous le n°. 185 : Charte par laquelle Arnoul, évêque de Lisieux, 2°. Sous le n°. 186 : Charte par laquelle Arnoul, évêque de Lisieux, reçoit, pour curé de l’église de Gonneville, maître Hugues, qui lui avait été présenté par Guillaume, grand-prieur de St.-Évroult, et par Geoffroi, prieur du Neufmarché; 3°. Sous le n°. 187 : Charte par laquelle Guillaume, évêque de Lisieux, confirme au prieuré du Neufmarché les droits qu’Arnoul lui avait conférés sur l’église de Gonneville. (Note de M. L. Delisle, membre de l’Institut.)
M. Catherine, membre de l’Association normande, instituteur communal à Gonneville, s’occupe de recherches historiques; il compte publier une histoire détaillée de cette commune et de quelques autres du canton d’Honfleur. D’après les traditions qu’il a recueillies, une église aurait existé autrefois au hameau de Beaulieu, où l’on a trouvé, m’a-t-il dit, un certain nombre de cercueils de pierre. D’après les recherches de M. Catherine, l’abbaye de St.-Amand de Rouen aurait possédé des terres dans ce quartier.
Il y avait 4 feux privilégiés et 130 feux taillables à Gonneville.

Gonneville est le lieu où naquit le navigateur Paulmier de Gonneville, qui, après avoir quitté Honfleur en 1503, et doublé; le cap de Bonne-Espérance, fut jeté par la tempête dans une contrée qu’il est difficile d’indiquer d’une manière précise, et qui n’est peut-être que l’île de Madagascar; mais d’autres pensent que cette région était l’Australie (V. les détails très-étendus donnés sur ces faits par M. Louis DuBois, dans son Histoire de l’évêché de Lisieux, pages 224 et suivantes).
M. Hurel, ancien secrétaire-général de la Préfecture du Calvados, et son gendre, M. Pimont, membre de l’Association normande, possèdent de jolies habitations à Gonneville. donne au prieuré du Neufmarché (membre de l’abbaye de St.-Évroult) l’église de Gonnovilla, réservé l’usufruit de Jean , archidiacre de Séez;

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

200. – Le 14 mai 1696, vu l’attestation du sr Leduc, pbrë, curé de Gonneville-sur-Honfleur, et du sr Cordoën, pbrë, desservant la parr. d’Equemauville, dispense de bans pour le mariage entre Pierre Pouchin et Marie Cordoën, soeur dud. sr desservant.

159. – Le 23 juillet 1697, Me Michel Leduc, pbrë; docteur de Sorbonne, curé de Gonneville-sur-Honfleur, agissant en son nom et au nom de François Leduc, capitaine entretenu pour le service de messieurs les fermiers généraux des gabelles de France, fils de feu Guillaume Leduc et de Marie Dujardin, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jacques Leduc, acolyte, frère dud. François, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Chrétien Boudin, pbrë, curé du Mont-St-Jean, proche Honfleur; Jean de Brévedent, Escr, seigr du Plessis, demeurant en sa terre de Genneville, et Gabriel Duval, sr du Longpré, bourgeois, demeurant à Honfleur. Fait en présence de Me Guillaume Gallois, sous-diacre, demeurant aussi à Honfleur.

185. – Le 10 sept. 1697, Mre Michel Leduc, pbrë, curé de Gonneville-sur-Honfleur, y demeurant, et Thomas Quillet, marchand, bourgeois, demeurant à Honfleur, parr. Ste-Catherine, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Michel Lemercier, acolyte de la parr, de Martainville, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Laurent Pestel, pbrë, curé de Martainville. – Le dimanche 15 septembre suivant, lecture dud. acte fut faite à l’issue de la messe paroissiale de Gonneville par Me Pouchin, vicaire du lieu, et à l’issue de la messe paroissiale de Fourneville par Me Pierre Vallée, pbfë, vicaire de lad. parr.

308. – Le 17 sept. 1704, vu l’attestation du sr Leduc, curé de Gonneville-sur-Honfleur, et du sr Gallois, vicaire de N.-D. et St-Léonard d’Honfleur, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Falaise, fils de Richard, et damlle Suzanne Cécire, fille de feu Robert, Escr, sr du Boscage, et de damlle Marie Hobey, de lad. parr, de Gonneville.

408. – Le 20 juin 1704, Me Michel Leduc, pbfë, curé de St-Martin de Gonneville-sur-Honfleur, présentement en la ville de Rouen, donne sa procuration pour résigner sad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Jean Le Tondelier, pbrë, curé de St-Martin de Neuville-Bosc, diocèse de Rouen. Il se réserve 300 livres de pension viagère.

426. – Le 10 juillet 1704, Me Jean Le Tondelier, pbrë, curé de St-Martin de Neuville-Bosc, diocèse de Rouen, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de Gonneville-sur-Honfleur, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Michel Leduc, pbfë, dernier titulaire.
Le 19 janvier 1705, Mre Audran, vic. gl, donne son visa auxd. Lettres de provision.
Le 22 janvier 1705, le sieur Le Tondelier prend possession de la cure de Gonneville-sur-Honfleur, en présence de Me Germain Boudard, pbrë de Ste Catherine d’Honfleur, desservant lad. parr, de Gonneville, et de plusieurs paroissiens.

Curés. – M. Leduc – J. Letondelier.
Vicaires. – J. Falaise – Pouchin.
Prêtre de la paroisse. – G. Boudard.
Clercs. – T. Verger – J. Lebroc.
Seigneurs et notables. – G. de Varin – R. Cécire du Boscage.

314. – Le 26 oct. 1712, vu l’attestation du sr Letondelier, curé de Gonneville-sur-Honfleur, dispense de bans pour le mariage entre François Cécire, Escr, Sr du Désert, officier de l’Hôtel du Roy, fils de feu Robert Cécire, Esc, sr du Bocage, et de damlle Marie Hobey, d’une part, et damlle Elisabeth Fresbert, fille de feu Jacques et de Marie Lemoinne, d’autre part, tous deux de lad. parr, de Gonneville.

338. – Le 24 juin 1715, vu l’attestation du sr Maupoint, curé de St-Léonard d’Honfleur, et du sr Letondellier, curé de Gonneville-sur-Honfleur, dispense de bans pour le mariage entre Adrian Dubosc, sr des Essards, fils de feu Michel Dubosc et de Charlotte de Beaumont, de lad. parr, de St-Léonard, d’une part, et damlle Marie-Anne de Varin, fille d’Alexandre de Varin, Escr, sr de Prestreville, et de damlle Françoise-Henriette de Prélabbey, de lad. parr, de Gonneville.

368. – Le 26 novembre 1720, vu l’attestation du sr Thillaye, vicaire de Gonneville-sur-Honfleur, et du sr Le Merlier, vicaire de Genneville, dispense de bans pour le mariage entre Charles Chardey et Marguerite Paisant.

602. – Le 27 janv. 1722, dispense de bans pour le mariage entre Mre Claude-Jean Le Jumel, Escr, seigr d’Equemauville et de Barneville, fils de feu Mre Louis-Philippe Le Jumel, Escr, et de noble dame Claude-Louise Le Munier, de la parr. d’Equemauville, d’une part, et damlle Catherine de Varin, fille d’Alexandre de Varin, Escr, seigr de Prêtreville et autres lieux, et de noble dame Françoise-Henriette Ollivier de Prélabbé, de la parr, de Gonneville-sur-Honfleur.

1023. – Le 26 janv. 1726, Me Jean Le Tondelier, pbrë, curé de Gonneville-sur-Honfleur, pourvu de la chapelle de St-Michel du Foullois en la collégiale de St-Mathieu, diocèse d’Amiens, donne sa procuration pour résigner sad. cure entre les mains de N.-S.-P. le Pape, en faveur de Me Jean-Edouard Bourdon, pbrë habitué en l’église St-Maclou de Rouen.

Curé. – J. Letondelier – J.-E. Bourdon.
Vicaires. – Pizel – Thillaye.
Seigneurs. – A. de Varin de Prestreville – R. Cécire du Bocage – R. Cécire de Beaulieu – F.Cécire de Dézert.

109. – Le 6 mai 1726, le seigr évêque donne à Me Réné Bertrand, pbrë du diocèse de St-Brieuc, la collation de la cure de Gonneville-sur-Honfleur à laquelle il a été nommé par le vicaire général du seigr abbé de St-Evroult.
Le lendemain, led. sr Bertrand prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Robert Le Tardif, pbrë desservant, et autres témoins.

383. __ Le 20 août 1727, Robert Cécire, Esc, sr de Beaulieu, demeurant en sa terre de Honnaville, parr, de Gonneville-sur-Honfleur, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Louis Cécire, Esc acolyte, de présent au séminaire, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mre François Cécire, Esc, sr du Dézert, demeurant à Gonneville, et M’e Guy-François Apparoc, Esc, sr du Theil et y demeurant. Fait aud. lieu de Honnaville, en présence de Me Antoine Morlet, pbrë, curé du Theil; Me René Bertrand, pbrë, curé de Genneville, et Jacques de Varin, Esc, sr de Beauchamp, conser du roy, assesseur au bailliage de la vicomté d’Auge, demeurant à Pont-l’Evêque.
Le 27 oct. 1726, Louis Cécire de Beaulieu, fils de Robert, Escr, et de Marie Haguelon, de la par. de Gonneville, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

766. – Le 18 oct. 1729, dispense de parenté au 4e degré pour le mariage entre Gabriel-Joseph de Brèvedent, Esc-, sr du Mont-Chaudet, demeurant à Genneville, et damlle Françoise Cécire, demeurant à Gonneville-sur-Honfleur de feu Alexandre de Varin et de Françoise-Henriette-Geneviève Olivier de Prélabbey, de la parr, de Gonneville-sur-Honfleur, d’une part, et damlle Charlotte Halley, fille de feu Louis Halley et de Françoise Potin, de la parr de St-Léonard d’Honfleur.

177. – Le 26 févr. 1740, dispense de bans pour le mariage entre Jean Cécire, Escr, sr de Honnaville, lieutenant d’une compagnie garde côtes de la capitainerie de Touques, fils de feu Robert Cécire, Escr, sr de Beaulieu, et de feue noble dame Marie Haguelon, de la parr, de Gonneville-sur-Honfleur, d’une part, et damlle Marie-Jeanne-Catherine de Guyon, fille de François de Guyon, Escr, seigr de Belleau, et de noble dame Catherine Hommey, de la par. de Ste-Marguerite-des-Loges, d’autre part.

112. – Le 27 nov. 1741, vu l’attestation du sr Vallée, vicaire de Gonneville-sur-Honfleur, dispense de bans pour le mariage de Marie Guerrier.

224. – Le 17 janv. 1746, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Philippe Le Prévost. seigr et patron de Crémanville, Argentelle et autre lieux, conser du roy, vicomte d’Auge et de Roncheville, fils de Mre Jacques Le Prévost, seigr de Miette, en son vivant aide-major en la compagnie des chevau-légers de la garde ordinaire du roy, et de feue dame Marie-Geneviève Le Doucet, de la pan-, de Pont-F Evêque, d’une part, et damlle Françoise de Varin, fille de Mesre Jacques de Varin, sr de Beauchamp, conser du roy, seul assesseur au bailliage et vicomte d’Auge et Roncheville, et de feue dame Anne-Françoise de Vimont, originaire de la parr, de Gonneville-sur-Honfleur et demeurant depuis temps de droit en lad. parr, de Pont-l’Evêque.

436. – Mars 1747, firent signifier ou réitérer leurs noms et grades au seig. évêque et au Chapitre de Lx : Me Louis-Olivier de Varin de Beauchamp, pbfë, demeurant à Gonneville-sur-Honfleur.

Cures – J. Letondelier – K. Bertrand.
Vicaires. – Le Chevallier – Vallée.
Prêtres de la paroisse. – H. Letardif – L.-O. de Yarin de Beauchamp.

242. – Le 27 sept. 1749, Me Réné Bertrand, pbfë, curé de Gonneville-sur-Honfleur, âgé de 63 ans, donne sa procuration pour résigner sad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de son neveu, 31e Guillaume-Joachim Bertrand, pbfë du diocèse de St-Brieuc et vicaire de Gonneville. Le sr résignant se réserve toutefois 700 livres de pension à prendre sur les revenus de lad. cure qu’il a desservie pendant 23 ans. Fait et passé au manoir seigneurial d’Herbigny, en présence de Jacques Vallois, « agent des affaires de M. Briçonnet, conser d’honneur au parlement de Paris, » et de M6 René Dufay, pbfë, tous deux demeurant en la parr, du Mont-St-Jean.
Le 9 mars 1750, Mesre Joseph-Dominique de Cheylus, pbre, vicaire général du seig r évoque, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 30 mars 1750, le sr Bertrand prend possession de la cure de Gonneville, en présence de Me Louis Le Bouteiller, pbre, vicaire de Genneville; Jacques Varin, Escr, sr de Beauchamp, conser honoraire au bailliage de Pont-l’Evêque; Guillaume Cécire, Escr, sr du Bocage; Jean-Baptiste Cécire, Esc, sr de Honnaville; Alexandre Varin, Esc, seigr de Prêtreville; Nicolas de Bellesure, syndic, demeurant tous en lad. parr. de Gonneville.

273. – Le 8 avril 1752, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Louis-Henry Eudes, chevr, seigr d’Epiney, Vipard et Drumare, fils de feu Mesre François Eudes, seigr de Colvey et autres lieux et de feue noble dame Françoise de Campin, de la parr. de Surville, d’une part, et damlle Louise-Jeanne de Varin, fille de Mesre Jacques de Varin, sr de Beauchamin, et de feue noble dame Françoise de Vimont, demeurant en la parr, de Gonneville-sur-Honfleur.

331. – Le 30 janv. 1758, dispense de bans pour le mariage entre Me Thomas-Charles Le Courtois, avocat en parlement et au bailliage d’Auge, fils de feu Me François-Charles Le Courtois et de dame Charlotte Le Pelletier, et veuf de dame Marie Troussel, demeurant à Pont-l’Evêque, d’une part, et noble dame Jeanne-Catherine de Guyon, Vve de Jean Cécire, Escr, sr de Honnaville, demeurant en la parr, de Gonneville-sur-Honfleur, fille de François de Guyon, Escr, seigr de Belleau, et de noble dame Jeanne-Catherine de Hommey.

Curés. – R. Bertrand – G.-J. Bertrand.
Vicaire. – G.-J. Bertrand.
Seigneurs et notables. – N. de Bellesure – G. Cécire du Bocage – J.-B. Cécire de Honnaville – F. de Guyon de Belleau – Jq de Varin de Beauchamp – A. Varin de Prêtreville.

258. – Le 5 août 1771, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume-Jean-Charles Cécire, Escr, originaire de la parr, de Gonneville-sur-Honfleur, fils de feu Jean-Baptiste Cécire, Escr, sr de Honnaville, et de noble dame Marie-Jeanne-Catherine Guyon, dame de Belleau, actuellement épouse de Me Thomas-Charles Le Courtois, avocat, d’une part, et noble damlle Jeanne-Charlotte de Varin de Prestreville, fille de Raymond de Varin, Escr, seigr de Prestreville, et de noble dame Marie-Anne-Agnès-Elisabeth de Thieuville, de lad. parr, de Gonneville.

320. – Le 11 févr. 1772, dispense de bans pour le mariage entre Mesr. Joseph de Varin, Escr, sr de Prestreville, chevau-léger de la garde du roy, fils de Mesre Raymond de Varin, Escr, sr de Prestreville, et de noble dame Marie-Anne-Agnès-Elisabeth de Thieuville, de la parr, de Gonneville-sur-Honfleur, d’une part, et dlle Adélaïde Tabary, fille de Mesre Richard-Tenneguy Tabary, ancien lieutenant de frégates du roy, et de dame Magdeleine Lemonnier, de la parr, de Crémanville.

05. – Le 10 févr. 1775, François Giraer, laboureur, époux de Marie-Charlotle Monsaint, demeurant à Gonneville-sur-Honfleur, constitue 150 livres de rente en faveur de son beau-frère, le sr Guillaume-Joachim Monsaint, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Led. sr acolyte fut représenté dans cet acte par Me Guillaume-Joachim Bertran, curé de Gonneville.

107. – Le 14 oct. 1777, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-Gabriel-Marie-Ursin Lemonnier Dubuc, avocat en parlement, fils de Louis-Gabriel Lemonnier Dubuc, Escr, et de dame Marie-Anne-Catherine Boudin du Longprey, de la par. de N.-D. d’Honfleur, d’une part, et noble dem118 Jeanne-Charlotte de Honnaville, fille de feu Me Jean-Baptiste Cécire de Honnaville et de noble dame Marie-Jeanne-Catherine de Guyon de Belleau, originaire de la parr, de Gonneville-sur-
Honfleur et demeurant en celle de Ste Marguerite-des-Loges.

288. – Le 5 févr. 1779, Jean Carême, marchand, demeurant à St-Gatien-des-Bois, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Bréavoine, acolyte de la par. de Gonneville-sur-Honfleur, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente, hypothéquée sur une ferme nommée le Lieu Conte, appartenant aud. sr constituant et sise à St-Gatien, près la forêt, est encore garantie par Louis Bréavoine et Gilles Bréard, laboureurs, demeurant à Fourneville.
Led. sr acolyte absent fut représenté par son frère, Thomas Bréavoine, laboureur, demeurant aussi à Gonneville. Mr Bréavoine, vicaire d’Equainville, refusa en 1791 de prêter le serment constitutionnel et dut, l’année suivante, partir pour l’Angleterre. Il se réfugia à Gosport chez John Murch, South Street. Après le Concordat il revint en France et rentra au Havre, le 9 juin 1802. Il fut nommé curé de Fourneville et y mourut en 1807. (Archives de l’Eure. – Mss de Reux. – Revue Cath. de Normandie, juillet 1892. – Ordo de Bx.)

250. – Le 30 avril 1782, M. Guillaume-Joachim Bertrand, pbrë, curé de St-Martin de Gonneville-sur-Honfleur, gisant au lit, malade d’une attaque de paralysie, donne sa procuration pour résigner lad. Cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de M. Charles Pellecat, pbre, vicaire de lad. parr, depuis neuf ans. Il se réserve toutefois 1° une pension viagère de 2000 livres à prendre sur les revenus de ce bénéfice qu’il a desservi pendant trente ans environ; 2° la jouissance d’une partie du presbytère et de ces dépendances, ainsi que plusieurs droits et servitudes. Fait et passé dans la salle du manoir presbytéral de Gonneville, ayant vue, au midi, sur le jardin, et au nord, sur la bassecour, en présence de Me Jean-Baptiste-Louis Hérault, pbre, pourvu de la cure de St-Pierre de Touques et demeurant à Barneville-la-Bertrand; Jacques Beaudequin, lieutenant de Mr le premier chirurgien du roy à Honfleur, y demeurant, parr. Ste-Catherine, et autres témoins. – Led. sr résignant, s’étant mis en devoir de signer, n’a pu le faire que d’une mauvaise écriture, déclarant ne pouvoir autrement signer à cause de sa paralysie.
Le 21 mai 1782, led. sr Pellecat obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 23 août 1782, le seigr évêque donne aud. sr Pellecat la collation dud. bénéfice.
Le 28 août 1782, le sr Pellecat prend possession de la cure de Gonneville, en présence de Mesre Alexandre de Courseulles, chevr, seigr et patron honoraire de lad. parr., seigr des fiefs et terres de St-Evroult, Quetteville, la Haye-Bertran, Moulineaux, Lespiney et autres lieux; Mesre Léon-Jean –Baptiste de Brèvedent, chevr de Lespiney, ancien officier de cavalerie; Mesre Raymond-Joseph de Varin, seigr de Prêtreville et autres lieux; Mesre Guillaume-Jean-Charles Cécire de Honnaville; Louis Duval, maitre d’école, demeurant tous en la parr de Gonneville; Me Richard-Robert Delafosse, pbrê, titulaire de la chapelle de St-Sauveur-des-Vases, près Honfleur, demeurant en lad. ville, rue et parr. St-Léonard.
Le 1er nov. 1765, Charles Pellecat, fils de Pierre et de Magdeleine Desjardins, de la parr. de Ste Catherine d’ Honfleur, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
M r Pellecat refusa en 1791 de prêter le serment constitutionnel et fut remplacé par l’abbé Delarue, le seul prêtre jureur d’Honfleur. Le curé de Gonneville passa en Angleterre au mois de septembre 1792 et se réfugia à Gosport chez Creet qui demeurait rue du Nord, puis il séjourna à Farnham. En 1802, Mgr Brault rendit sa cure à M. Pellecat qui mourut à Gonneville en 1824, à l’âge de 79 ans. Mais affaibli par l’âge et les infirmités, il avait été obligé quelque temps avant sa mort (10 août 1822), de renoncer au ministère pastoral. Il était chanoine honoraire de Bayeux. (Archives du Calvados. – Archives de l’évêché de Bx. – Mss.de Reux . – Ordo de Bx.).

43. – Le 21 mars 1788, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : Pierre Gimer, fils de Jacques et de Marguerite Quentin, de la parr, de Gonneville-sur-Honfleur; Me Gimer était diacre en 1791. Il refusa le serment et partit pour l’exil l’année suivante. Il se retira d’abord à Gosport chez John Murch, rue du Sud; puis sa santé devenant plus mauvaise, il fut admis à Winchester; il y mourut le 2 mai 1796, à l’âge de 28 ans. (Mss de Reux. – Nécrologe anglais.)

Curés. – G.-J. Bertran – C. Pellecat.
Vicaires. – Jq-Ch. Bréard – C. Pellecat.
Clercs. – G.-J. Monsaint – P. Biéavoine.
Seigneurs et notables. – L.-J.-B. de Brèvedent – J.-B. Cécire de Honnaville – G.-J.-C. Cécire de Honnaville – A. de Courseulles – L. Duval – R. de Varin de Prêtreville – R.-Jh de Varin de Prêtreville.
Ecole de Gonneville.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque.
GONNEVILLE-SUR-HONFLEUR.
304. Gilles de Courseulles, Sr. du lieu et d’AilIy, a baillé par déclaration son extraction de noblesse, commençant à Guillaume de Courseule, écuyer, Sr. du Ham et du dit lieu d’AilIy, pere de Jacques, qui épousa damoiselle Susanne de Courcy, selon le traité produit de leur mariage de l’an 1348; et a aussi produit plusieurs autres lettres et écritures qu’il a dit justifier sa descente de pere à fils, avec titre d’écuyer, jusqu’à Christophe, dont il s’est submis vérifier qu’il étoit le fils. V. le n°. 236,
305. François Feron, Sr. de Prestreville, a baillé sa généalogie, et état de sa noblesse, depuis Jean Feron, écuyer, Sr, du dit lieu de Prestreville, qui épousa damoiselle Robine de la Boillye, fille de Marc de la Boillye, suivant le traité de leur mariage de l’an 1392, qu’il a baillé avec plusieurs autres lettres et écritures, dont la copie est demeurée au greffe. Et le procureur du Roi a requis, que le dit Feron vérifie plus amplement sa descente, ou qu’il soit assis.
306. Jacques le Boucher, Sr, de Heautre,. a baillé sa généalogie et état de noblesse, commençant à Regnault le Boucher, son Sgr. du dit lieu de Heautre, duquel il a dit fournir sa descente par plusieurs lettres et écritures, par lui produites, dont la copie est demeurée au greffe, la Ire. desquelles, sur le nom du dit Regnault, et datée du décembre 1309, est produite par un vidisse de l’an 1480, d’autre vidisse de l’an 1399 , où sont insérées les droitures que le dit Regnault avoit eu la Forêt de Touques à cause de son dit fief de Heautre.

Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement – M. Louis Du Bois.
GONNEVILLE (Binot Le Paulmier de). Gonneville était seigneur de Gonneville-sur-Honfleur. Sa famille est éteinte.

Les Archives De La Ville De Honfleur – Charles Bréard.
Jacques de Varin, escuyer, sieur de Saint-Quentin, à Gonneville-sur-Honfleur. Jacques Varin, sieur de Saint-Germain, demeurant à Gonneville, marié à Marie Germain, fut maintenu le 12 janvier 1668. (La Galiss., Elect. de Pont-l’Evêque.) Ce doit être par erreur que Pellot a écrit Saint-Quentin.
FIEF DE GONNEVILLE.
D. 22. –
1567, 25 mai. Aveu rendu à François Féron, sieur de Prestreville et du fief de Gonneville autant qu’il en appartient aux religieux de Saint-Evroult, par Jeanne Bordel pour cinq pièces de terre situées à Gonneville et tenues dud . fief.
1618, 28 novembre. Aveu rendu à Jacques de Courseulle et à son fils François par Louis Villey
Charpentier de navires, pour une pièce de terre située à Gonneville.
1649, 23 juin. Aveu rendu à Jean de Courseulle prêtre, par Jacques Duclos pour trois pièces de terre situées sur les paroisses de Saint-Léonard et de Gonneville.
1655-1680. Deux aveux rendus à Louis de Courseulle, par Jean Jourdain et Jacques Huard pour
pour trois pièces de terre situées à Gonneville.
1787, 28 Mai. Aveu rendu à Jean-Baptiste deCourseulle, écuyer, seigneur des fiefs et sieuries de Gonneville, Lépiney, La Haye-Bertran, Quetteille, Moulineaux et Saint-Evroult, par Thomas Guillebert, maître navires, pour dix-huit pièces de terre situées à Gonneville.
FIEF DE PRESTREVILLE.
D. 7 . 8 pièces.
1606, 5 juillet . Copie d’un aveu rendu à Isabeau de Féron, veuve de Jean Conseil, écuyer, sieur du Mesnil, dame de la terre et sieurie de Prestreville , par Charles Ancquetil pour l’aînesse nommée le fief Escamel assis sur la paroisse de Gonneville-sur-Honfleur.
1620, le 14 Janvir. Copie d’un aveu rendu à Isabeau de Féron, par Pierre Guillebert pour une pièce de terre en pré.
1622, 7 Juillet. Copie d’un aveu rendu à Guillaume Roux, sieur de Prestreville, par François Lefebvre, sieur de la Borderie, pour cinq pièces de terre situées à Gonneville.
1626, 6 Juillet. Aveu rendu à Jacques de Varin, par Jean Giffard, marchand, pour le fief ou ainesse de Hunières assis enla paroisse de Gonneville.
1161-1677. Trois aveux rendus à Jacques de Varin, par Elie et Pierre Guillebert pour 4 pièces de terre.
FIEF DE SAINT – EVROULT. (Commune de Gonneville-sur-Honfleur).
D. 11 . 6 pièces.
1633-1640. Deux aveux rendus à François de Courseulle, seigneur de Gonneville, Saint- Evroult, la Haye – Bertran, Moulineaux et Quetteville, par Jean Demié, Jean Le Broc, pour sept pièces de terre assises en la paroisse de Gonnevilleet tenues du fief de Saint- Evroult.
1655-1688. Quatre aveux rendus à Louis de Courseulle, par François Petit, Claude et Michel Le Broc pour huit pièces de terre assises en la paroisse de Gonneville.
FIEF DE HONNAVILLE.
D. 27 . – 3 pièces .
1650, 8 mars . Aveu rendu aux abbé et religieux de Grestain, par Pierre et Mathurin Villey, frères, pour l’aînesse Courage assis sur la paroisse de Gonneville et tenu du fief de Honnaville .
1698, 28 Juin. Aveu rendu aux abbés et religieux de Grestrain, par Michel Le Duc, curé de Gonneville-sur-Honfleur pour une pièce de terre faisant partie de l’aînesse à la Vaudrenne tenue du fief de Honnaville.
1780, 30 Septembre. Aveu rendu à Nicolas Thirel de Boismont, abbé commendataire de Gestrain, par LouisHenri Lemonnier, ancien capitaine de milice garde-côte, tuteur prncipal de Robert-Jacques-Alexandre de Naguet, pour l’aînesse à la Vaudrenne située à Gonneville au lieu de Honnaville, contenant 8 acres 8 perches de terre et tenue de la sieurie de Honnaville membre dépendant de la baronnie de Grestain.
FIEF DE SAINT-AMAND.
D. 33 . – 1 pièce .
1645, 6 juillet . Copie d’un aveu rendu aux abbesse et religieuses de Saint – Amand de Rouen, par Pierre Herbelin pour une pièce de terre située à Gonneville -sur – Honfleur et tenue de la sieurie de Saint- Amand.

Magni Rotuli Scaccarii Normanniæ – Thomæ Stapleton.
Dans le Registre de Philippe Auguste, sous le titre Feoda Bartholomei Droguensis et primò de Grantemont, on lit Nicholaum Malesmains, maintenant, comme l’advowson de l’église de Gonneville – sur – Honfleur était dans le don de l’abbaye de St.Evroult, de la fondation des seigneurs de Grandmenil, et Chevaillec est le nom d’un hameau sur les bords du bois de Gonneville, le site de ce demi-fief d’apud Chevilli peut être mieux attribué à cette localité, et doit peut-être être identifié avec la terre de Chevelay, étant donnépar Rolland de Dinan comme ci-dessus lié.
Au Rôle de l’an 1180 Guillaume de Mara, Bailli d’Auge et de Conteville, rendu compte de 10 li . du ferm de la terre d’Helyas de Gonneville, tandis qu’il avait été dans la main du roi; lorsque le montant du dépôt au Trésor est de 8 li. 10 s., et Guillaume de Romara ayant pour la garde du château de Neuf-marché 20s., et Walter Pipard pour ses 10 s., il a été démissionné. Gonneville-sur-Honfleur dans la vicomté de Conteville était du fief de Gérold Dapifer, ainsi qu’il ressort de sa charte aux religieuses de Saint-Amand notée ci-dessus; et nous avons dans le chartulaire de cette abbaye une transcription de l’acte de Guillaume de Roumare, leur confirmant l’église de Sainte-Marie de Roumare avec la dîme et toutes ses dépendances, et sa terre et ses hommes de Gonnevilla, qu’ils avaient eu du don de ses ancêtres, dont furent témoins Robert moine de Neufmarché et le despenser, et Robert de Cramanville.
Dans un ancien terrier du diocèse de Lisieux l’ église de Gonneville dans le doyenné de Honfleur est déposée dès le patronage de l’ abbaye de Saint – Evroult, et la présence d’ Osbern le moine de Neufmarché aux côtés de Robert de Cramanville, une paroisse adjacente à Gonneville, en tant que témoins de cet acte, autorise la supposition que cette cellule avait été également dotée de possessions à Gonneville du don de Guillaume de Roumare.
A une période ultérieure, selon Dom . Pommeray, l’abbaye de Saint-Amand s’y était approprié l’aveu de l’église de Gonneville dans le diocèse de Lisieux.

Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux – H. de Formeville.
Sergenterie De Honfleur Pour Le Traict De Toucques.
Ladite sergenterie tenue par moitié d’un plein fief possédé par François de Bellehache, sieur de Longeval.
Le fief de Lespiney, plein fief, assis en la paroisse de Saint-Thomas de Toucques, possédé par Pierre de Boucquetot, écuyer, sieur de Rabu, à cause de la dame Catherine du Mesnil, son épouse.
Duquel fief sont tenus les fiefs qui ensuivent, à savoir :
Le fief de Prestreville, assis à Gonneville-sur-Honfleur, possédé par Jacques Varrin, écuyer, sieur de Saint-Quentin.
– Du fief d’Asnières relèvent : Le fief de Gonneville-sur-Honfleur, 8° de fief, assis on la paroisse de Saint-Martin de Gonneville-sur-Honfleur, tenu de la baronnie de Blangy ou du comté d’Eu, possédé
par les héritiers de feu de Courseulles, écuyer.
– Du fief de la Roque relève : Le fief du Busquet, 8° de fief assis à Gonneville-sur-Honfleur, tenu de la baronniede Blangy, possédé par les héritiers de Rolland.
Le fief du Petit-Manneville, 8° de fief assis à Gonneville-sur-Honfleur et St-Léonard dudit Honfleur, relevant de Blangy ou Daubeuf. Il ÿ a procès pour 1: teneure en lesdits seigneurs, possédé par les héritiers de Robert Langlois, écuyer.

Recueil industriel, manufacturier, agricole et commercial, de la salubrité publique et des beaux-arts. 1830.
Delamarche de Manneville. A Gonneville-sur-Honfleur, cessionnaire, du 19 mai 1828, du sieur Legendre, de tous ses droits au brevet d’invention de 15 ans, qu’il a pris le 24 janvier précédent, pour des procédés mécaniques de fabrication de barils, tonneaux et autres vases de même nature.

Vitet, Louis: Histoire des anciennes Villes de France. 1,2: Haute-Normandie. Dieppe.
Item, disent qu’a donc partirent des dites Indes méridionales, le tiers jour de juillet cinq cent quatre, et depuis ne virent terre jusques au l’endemain saint Denis, ayant couru diverses fortunes et bien tourmentez de fièvre maligne, dont maints de la navire furent entachez, et quatre en trépassèrent, sçavoir : Jean Bicherel, du pont l’Evesque, chirurgien de la navire; Jean Renoult, soldat d’Honfleur; Stenot Vennier, de Gonneville sur Honfleur, varlet du capitaine, et l’Indien Namoa , et fut mis en doute de le baptiser pour éviter la perdition de l’ame ; mais ledit maistre Nicole disoit que ce seroit prophaner baptesme en vain, pour ce que ledit Namoa ne sçavoit la croyance de nostre mère sainte Eglise.

État des argenteries d’églises transmises au district de Pont-Charlier (Calvados) par ses administrateurs, lors de la séance du 10 floréal an II.
10 Gonneville-sur-Honfleur.
15 Pluv. : 2 soleils, 1 calice, 1 patène, 1 ciboire, 2 petites custodes, 1 vase, 1 encensoir et sa navette.

Annales de Normandie, 52ᵉ année, n°2, 2002.
Le télégraphe, moyen de communication moderne: Gonneville-sous-Honfleur en 1866.

Le vieux Honfleur et ses marins, biographies et récits militaires – Ch. Bréard.
Recherchées dans les anciens titres des fiefs de la vicomté d’Auge, la filiation et la parenté du capitaine Gonneville se rattachent à trois branches d’un même arbre :
1° Branche des Le Paulmier (du Bucquet), paroisse de Gonneville-sur-Honfleur ;

Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790.
– Alexandre de Naguet, écuyer, seigneur de St-Georges, demeurant à Gonneville-sur-IIonfleur , à la caution d’Henri de Naguet, écuyer, sieur de Hélins, de la paroisse d’Équemauville, vicomté d’Auge (1715) ;
– Bail emphytéotique devant Daufresne, notaire, par les chanoines réguliers de la Trinité pour la Rédemption des Captifs, Jacques Le Bugle, ministre de la maison et Hôtel-Dieu de Lisieux, Jean-Baptiste-Pierre Martin et Jean-Baptiste de Caen, tous prêtres de ladite maison et Hôtel-Dieu de Lisieux, à Catherine Fouques, veuve de François Bréard, et Jacques-Christophe Bréard, prêtre, vicaire de St-Martin-de-Gonneville-sur-Honfleur, d’une pièce de terre, partie en labour, partie en grève, sise en la paroisse de St-Thomas de Touques (1770).

3 – Archives ShL

Bibliothèque ShL.
Livres – 43 – Gonneville sur Honfleur – Multiple.
Enveloppe – n° 63 Gonneville sur Honfleur.

FONDS Arthème PANNIER :
NE 12.1 – 1er carton « Communes ». Gonneville-sur-Honfleur.

Fonds VASSEUR Charles :

– 018 – Gonneville. Cuve baptismale. Dessin. 14éme siècle
– Carnet « Doyenné d’Honfleur »
18 – GONNEVILE SUR HONFLEUR – Ecclesia de Gonevilla – Gonnevilla.
Election de Pont Audemer – sergenterie d’Epaigne
4 feux privilégiés, 130 feux taillables
Sous l’invocation de St Martin
Patronage:
14e ….
16e et 18e Abbas Santi Ebrulfi
Curés:
Bertrand 1764/1774
Pelcat 1782/1787

Insinuations
Vers 1070 le Chevalier Geroud donna aux religieuses de St Amand de Rouen quatre hôtes à Gonneville (sur Honfleur) (Delisle – Classe Agricole).

Description de l’église par Pannier
Description de la cloche
L’an 1762 j’ai été bénite par Messire Guillaume Joachim Bertran, curé de Gonneville sur Honfleur et nommée par Messire Alexandre de Courseville, chevalier seigneur de Gonneville, St Evroult, Lahayes Bertran, Moulineaux, Quetteville, Rohaise, Lepinay et autres lieux et par Noble Demoiselle Anne Cécile Marin de Beauchamp, Messire T.B Lecouteur, vicaire.
Jean Gosselin, trésorier en charge
Joseph Mahuet et Dominique Theriot m’a faite.
Coupures de presse du Journal de Honfleur des 1er juin, 8 juin, et juin 1862 par Pannier.
Campagne du navire L’Espoir de Honfleur (15031505) Relation authentique du Voyage du Capitaine de Gonneville ès Nouvelles terres des Indes, publiée intégralement pour la première fois avec une introduction et des éclaircissements par M d’Avezac, membre de l’Institut; Paris Challumel Année 1869 in8° de 115 pages (Extrait des Annales de Voyages de juin et juillet 1869)
Campagne du navire l’Espoir d’Honfleur Capitaine Paumier de Gonneville – Compte rendu par F. Bouquet Revue de Normandie Novembre 1870 p.676 à 692.
Dame Jeanne de Gillain, veuve de feu Messire François de Courselles, vivant chevalier seigneur de Gonneville, dame de Lespinay – Août 1654 Sentence de la Chatellerie de Beaussard.
Messire Loys de Courselles, chevalier seigneur de Gonneville, Lespinay, le Temple Baudard et autres lieux – 17 mai 1673
(Papiers de Mme Villette à Verneuil)
Gonneville (Gonnevilla) avait pour seigneurs au 12e et 13e siècle les Templiers, au commencement du 14e siècle, le roi Philippe le Bel, à la fin du 14e, au 15e et au commencement du 16e l’abbé de St Evroult.
Vers le milieu de ce dernier siècle, Louis Ledoyen, seigneur d’Ablon, Crémanville et d’un fief appelé Dauboeuf, situé sur le territoire de l’ancienne paroisse de St Léonard, acheta la seigneurie de Gonneville de l’Abbé de St Evroult.
Ce seigneur, le 28 avril 1665, maria sa fille Diane Ledoyen à Jacques de Courseulle, chevalier seigneur d’Ailly et St Christophe, qui était le dernier descendant de Jean de Courseulle, seigneur d’Ailly, chef de la branche cadette des Courseulle et qui vivait en 1450.
Jacques devint aussi seigneur de Gonneville. Cette famille s’est éteinte dans la personne d’Alexandre de Courseulle, dernier seigneur de ce lieu et des nobles terres de L’Epinay, St Evroult, Le Temple, Beudard, la Haie Bertrand et autres lieux. Il mourut à Gonneville 21 Nivôse An XI.
L’arrivée des Templiers dans cette commune nous paraît dater de la fin du 12e siècle et cette seigneurie faisait probablement partie des biens donnés par Henri II, roi d’Angleterre, au couvent des Templiers de Ste Vaubourg, au diocèse de Rouen, fondé par ce chef de la dynastie des Plantagenets en 1173. Ce qui nous ferait supposer cette donation, c’est qu’a partir de la bataille de Tinchebray (1106) où le malheureux Courte Heuse fut prisonnier, tout le canton d’Honfleur devint une des dépendances de la couronne d’Angleterre jusqu’en 1202 (Mémoires de Grestain, le Dr Piron, Chronique Bigot)
Ce n’était pas d’ailleurs la seule propriété qu’ils possédaient dans ce canton, car on les retrouve à Pennedepie, à Barneville, au Mont St Jean et à Fourneville.
Lorsque le roi Philippe le Bel donna l’ordre à tous les baillis de son royaume d’arrêter les Templiers (13 octobre 1309) tous les biens qu’ils possédaient dans ce canton furent séquestrés, puis confisqués au profit des caisses royales.
L’abbaye de St Evroult au diocèse de Sées, possédait alors à Gonneville une chapelle où elle entretenait quelques religieux. Ce petit prieuré, situé à Beauchamps, fief originairement possédé par une famille du même nom, du comté de Mortain, s’accrut des biens des Templiers de Gonneville.
C’est l’Abbaye de St-Evroult qui a fait construire au 14e siècle le chœur de l’église actuelle sur l’emplacement même de l’ancienne commanderie. La nef seule est ce qui est resté des anciennes constructions; mais le lieu a toujours continué à s’appeler Le Temple, légende consacrée dans les souvenirs pour rappeler le plus grand comme le plus puissant des ordres de chevalerie du Moyen Age.
En 1829 on a retrouvé à Beauchamps, sur l’emplacement même du prieuré, six pierres tumulaires sans inscriptions. Formées de deux pierres juxtaposées et scellées, ces tombes furent jugées propres à servir de mangeoires aux chevaux. Elles étaient en tuf et nous avons vu plusieurs débris.
On montre encore l’emplacement de l’église qui fut détruite au commencement des guerres religieuses de la fin du 16e siècle.
L’Abbayes de St Amand de Rouen, possédait aussi des biens à Gonneville, le cartulaire de cette abbaye nous apprend qu’ils lui provenaient de la donation de Gérold de Roumare.
Deux aveux rendus aux dames religieuses de St Amand et dont nous devons la communication à la bienveillance de Monsieur Raymond de Varin de Prêtreville, le constatent également.
Le premier de ces aveux qui porte la date du 13 mai 1640, rendu par Jean Osmont, parle aussi de la seigneurie de St Evroult.
Gonneville sur Honfleur possédait un autre fief : Prêtreville. Ce fief fut acquis sous Henry IV de la famille Féron de Prêtreville par Noble Homme Jacques de Varin. On voit un des membres de cette famille Féron figurer dans le recensement de Montfaut, ce fameux commissaire du Roi Louis XI.
Quant aux autres familles nobles de cette commune, nous pourrions citer les Thieuville, branche cadette des Thieuville Briqueboscq, qui commence à Tenneguy de Thieuville, écuyer, sieur de la Houssaye, qui vivait en 1530, et dont le fils Richard de Thieuville fut lieutenant pour le Roy à Honfleur sous le règne de François II.
Le dernier descendant de cette famille fut Jean Charles Esprit de Thieuville, curé de Barneville, décédé en Angleterre pendant la Révolution.
C’est dans cette commune que naquit Binot Paulmier, navigateur honfleurais, que ses biographes ont fait bien à tort, seigneur de Gonneville.
Contemporain de Christophe Colomb, il découvrit une île, qui a été jusqu’ici le sujet de beaucoup de conjectures.
L’église de Gonneville, si intéressante sous tous les rapports, accuse deux époques de construction bien distinctes : le chœur et la nef. Signé : Catherine – Journal de Honfleur – 9 mars 1862.

Note :
L’article de M. Catherine sur Gonneville contient un certain nombre d’erreurs et en général il manque de preuves, ce qui doit le faire accepter avec la plus grande circonspection.
Rien ne prouve jusqu’à présent, la présence des Templiers à Gonneville pas plus qu’à Barneville à Pennedepie, etc.… C’est une tradition accueillie par M. Labutte et autres parce qu’elle peut prêter aux mouvements oratoires; mais pas un seul document authentique n’a été publié, que je sache, pour en fournir la preuve. M. Catherine, dans le dépouillement des archives de ces localités aurait du rencontrer la confirmation de ces assertions, et pour sa part, il aurait bien fait de n’en pas priver le public.
S’il n’a rien trouvé, il fallait qu’il emploie la forme dubitative car tout instituteur qu’il soit, il est soumis comme d’autres à la critique. Ses allégations ne font foi sans conteste que pour les enfants de 7 à 10 ans qui suivent son école.
Il donne comme seigneurs de Gonneville les patrons mentionnés dans les Pouillés. Ce n’est pas la même chose. On pouvait être patron d’une église sans être seigneur du fief qui portait le nom de la paroisse, les exemples fourmillent.
Sans doute M. Catherine se réserve la généalogie de la famille Le Doyen quand il parlera d’Ablon. Il pourra dire alors que Montfaut trouva noble à Epreville en Lieuvin, Pierre Le Doyen en 1463. Mais il faudra expliquer comment Louis Le Doyen, seigneur d’Ablon, acquéreur du fief de Gonneville au milieu du 16e siècle a pu marier sa fille le 28 avril 1668 ?
On vivait bien vieux dans cette famille.
Supposant pourtant que l’auteur ait employé là une figure de rhétorique, il restait à dire que Diane Le Doyen ne laissa point de postérité car en admettant que son père l’ait engendrée étant âgé de 50 ans, ce qui est fort peu probable, comme il était majeur en 1540, c’est à dire qu’il avait au moins 25 ans, elle aurait eu elle-même 105 ans le jour de son mariage.
Pourtant on lit dans le paragraphe suivant que la famille de Courseulles se perpétua par descendance mâle jusqu’au commencement de ce siècle.
(Si M. Catherine avait ouvert la Recherche des Elus de Lisieux de 1540, il aurait vu que Gilles de Courseulles était alors seigneur de Gonneville. N’est-il point plutôt vrai que Louis Le Doyen n’acheta jamais Gonneville ? Et au lieu de vivre au milieu du 16e siècle il vivait au 17e siècle.)
M. Catherine aurait bien du prouver encore que le fief prieuré de St Evroult se nommait Beauchamps. En attendant il est permis de se contenter des renseignements de M. Le Prévost qui dans sa publication des Pouillés de Lisieux, le nomme Neuf Marché ou Marché Neuf – Novum Forum apud Gonnevillam.
Beauchamps au contraire est un fief laïc. M. de Varin de Prestrevile peut lui dire quel en fut le dernier seigneur, à défaut qu’il lise la cloche de son église.
Je ne m’arrêterai pas à quelques menues erreurs de détail. Ainsi M. Catherine sait bien que jamais la célèbre Abbaye de St Evroult ne fut sans le diocèse de Sées, ce lieu se trouve bien maintenant dans le département de l’Orne, dont l’évêque habite Sées, depuis que les députés de 1790 se sont amusés à couper la carte de France en petites tranches, plus ou moins régulières, sans tenir compte des monts et des vallées, des fleuves et des ruisseaux; il n’a plus d’abbaye.
J’aurais voulu quelques mots sur le fief de Heautre, ce que je vois marquer dans Cassini et qui certainement se trouve dans les minutes de Gonneville.

Fonds H 1:
EXTRAIT DE NOTES RECUEILLEES PAR MONSIEUR CATHERINE , INSTITUTEUR A GONNEVILLE SUR HONFLEUR.
(communiquées par Monsieur Panier 20 novembre 1861
Le 24 Messidor an III, le Comité de Salut Public requit le Moulin des Camps situé à Gonneville-sur-Honfleur, pour la mouture des grains pour la Marine et les Etapes (registre des délibérations du Conseil Municipal).
Le 24 Messidor an III, le Comité de Salut Public requit le Moulin des Camps situé à Gonneville-sur-Honfleur, pour la mouture des grains pour la Marine et les Etapes (registre des délibérations du Conseil Municipal).

Regnault le Boucher en 1309, et Jacques le Boucher en 1540, ont possédé ce fief qui avait des droitures (?) dans la forêt de Touques.
Je m’arrête à Binot le Paulmier de Gonneville. Quand on contredit tous les biographes il faudrait apporter ses preuves.
Binot le Paulmier vivait au commencement du 16e siècle. Comme il est évident que la famille Le Doyen n’a pas acheté le fief de Gonneville de l’Abbé ou du couvent ou des moines de St Evroult, il y a là une lacune à remplir, qu’il remplirait fort bien il me semble, sauf des preuves contraires. S’il n’en fut point seigneur, il n’est pas tout à fait étranger à Gonneville. Guillaume le Paulmier, seigneur de Meautry et de St Nicole, devait être son très proche parent. Or M. Catherine doit savoir que Meautry est situé à Barneville au bord de la forêt, quant à St Nicole je n’oserais assurer qu’il est sur le territoire de Gonneville, mais il n’en est pas loin.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

GLOS SUR LISIEUX

NOTES sur SUR: GLOS sur LISIEUX.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Glos, canton de Lisieux (1e section), augmenté de Villers sur-Glos en 1825. (Villers sur Glos réuni à Glos lors du Concordat)
Gloz, 1198 (magni rotuli, p. 10,2).
Glocium, Glos, Glotium, 1283 (cart, norm. n° 1018,p. 263).
Glocium ou Haudreville en Lieuvin, XVI° siècle (pouillé de Lisieux, p. 25-).
Glocyum (ibid.).
Glos sur Lisieux XVIII° (Cassini).

Archives du Calvados.
Glos (Calvados)
Canton actuel : Lisieux
Arrondissement actuel : Lisieux
Code INSEE : 14303
Histoire administrative :
Glos intègre la commune de Villers-sur-Glos par l’ordonnance du 28 décembre 1825. Un secteur de la commune est réuni à Lisieux par le décret du 29 janvier 1960.

GLOS
I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbec. Maîtrise d’Argentan.
Gr. à sel de Lisieux. Gén. et int. d’Argentan; él. et subd. de Lisieux.
II. Distr. et canton de Lisieux (Arrêté du 1 er mars 1790).
III. 4° arr, communal (Arr. de Lisieux); canton de Lisieux (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Lisieux (1re section) (Arrêté du 6 brumaire an X). – Pop.: 773 hab. (1911). — Sup.: 1283 hect. 97 a. 87 c.
La commune actuelle de Glos a été constituée par la réunion des communes de Glos et Villers-sur-Glos, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté. (Ordonnance du 28 décembre 1825).
ADMINISTRATION GÉNÉRALE: Glos. Délibérations. 15 août 1788- 4 vendémiaire an VI (reg., 50, 90, 38 fol.) – Enregistrement des lois et décrets. Juin 1793 – fructidor an III (Reg., 96 fol.) Reprise des délibérations : 15 pluviôse an IX.
ÉTAT- CIVIL : Glos. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis 1679. Délibérations du commun: 1694-1744 ?
IMPOSITIONS : Glos. Des matrices de 1791-1793, ans III, V et VIII, cote G. 11 de l’inventaire arrêté le 15 juin 1858, n’ont pu être retrouvées.
Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Glos. 20 octobre 1793-30 thermidor an II. (Reg.) dénonciations et déclarations. 1791-an II. (Reg. et liasse).

1 – Bibliographie.
2 – Pièces justificatives.
3 – Archives SHL.

Michel COTTIN – Octobre 1992

La commune de GLOS, formée de la réunion de la réunion des deux paroisses:
Glos-sur-Lisieux et VILLERS près GLOS ou Notre-Dame-de-Villers a fait l’objet de multiples recherches et de monographies dont la plus importante reste celle de l’abbé LECOURT. Certains chapitres, l’essentiel peut-être, ont été publiés dans le Bulletin paroissial de Saint-Sylvain de Glos (Les premiers bulletins, édités à Caen, chez Haulard, doivent remonter à 1907). Outre cette publication, il existe quelques copies de cette monographie qui a d’ailleurs été largement reprise, voir entre autres Henri PELLERIN, « Histoire de Glos-sous-Lisieux. Le Manoir de la Quaize » et Bernard DESHAYES.

1 -BIBLIOGRAPHIE

CARLES André, « Excursion du dimanche 11 octobre (Le Houlley, à Courtonne-la-Meurdrac, Manoir de la Quaize, à Glos) », PAR, 42, N° 11, Novembre 1992, pp. 21-24
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, page 162.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados. Arrondissement de Lisieux, t.V, Caen, Hardel, 1867, pp. 153-154 (notes de Ch. Vasseur)
CORNU Joseph, – Promenades à travers les communes rurales des environs de Lisieux, Lisieux, Emile Morière, 1938, 95 p.
Glos, pp. 85-87.
DETERVILLE Philippe, Château de Collandon, à Glos dans Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé- sur-Noireau, Corlet, 1989, pp. 78-79
DETERVILLE Philippe, « Les colombiers du Pays d’Auge », PAR, 44, N° 5, Mai 1994, pp. 12-18, ill.
Glos, Manoir de la Brairie, PGMPA, pp. 114-115;
Glos, Le Clos des Iris (Dr Flon), CDMPA, pp. 93-94
Glos, Manoir de la Motte, CDMPA, pp. 89-90; structure très ancienne à revoir
Glos, Manoir presbytéral, CDMPA, pp. 91-92;
Glos, Manoir de la Quaize – Quèze -, PGMPA, pp. 118-121;
Etienne DEVILLE.- « Excursion du 26 août (1926) « , AAN, 94, 1927, pp. 148-171 Glos, église, abbaye de Cormeilles.
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 1013.
Eglise, mobilier provenant de l’abbaye de Cormeilles: Etienne DEVILLE, Seconde Excursion de l’Accord Parfait en Haute-Normandie le Dimanche 8 août 1937. Compte-rendu par…, Lisieux, Morière, 1937, 107×170, 18 p.
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999.
FOURNIER Dominique : les références à la justice dans la toponymie et l’anthroponymie noirmandes ; BSHL n°61.
FRONDEVILLE Henri de, Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint- Michel 1444 –
GOUBERT Dr Emile GOUBERT, « Note sur les fossiles de Glos », Journal de Conchyliologie, 1861 (cité par Tissot dans Chemin de fer de Lisieux à Orbec, p. 42)
GOUGET Abbé, « Glos. Curés (Jehan Lestendard, Gilles Lechien). Jubé », BSHL, N° 27, 1926-1930 (1930), pp. 209-210LE LECACHEUX Paul,- Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8° – Glos, II, 15.
LECORNU G., Monographie de la commune de Glos, Ms. s.d. vers 1885, 12 p.= Arch. Départ. du Calvados, Br. 9390
André MARIE et Philippe DETERVILLE, « L’Eglise de Glos », PA, 41, N° 12, Décembre 1991, p. 32
MANEUVRIER Jack : Manoir de la Quaize – Bulletin du Foyer rural du Billot n°59 Sept 1997 page 63.
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton et 2e carton.
PELLERIN Eliane, sortie de SHL 10/96, BSHL N° 37, 12/96
PELLERIN Henri, « Château de Collandon », PA, 18, N°8, Août 1968
PELLERIN Henri, « Histoire de Glos-sous-Lisieux. Le Manoir de la Quaize », PA, 18, N° 10, Octobre 1968, pp. 5-9; N° 12, Décembre 1968, pp. 11-16
PELLERIN Henri, « Les églises de Glos », PAR, 22, N° 6, Juin 1972, pp. 3-15
VUAGNEUX Henri.- A travers le Pays d’Auge, Paris, Dentu, 1889, In-8°, 243 p.

Revue Le Pays d’Auge:
Bernard Deshayes Promenade à travers la commune de Glos – 1955.
Bernard Deshayes – Vieux et curieux usages dans la paroisse de Glos – 1966.
Abbé Lecourt Histoire de Glos – 1968.
Henri Pellerin Le drapeau de la Garde Nationale de Glos – 1969.
Henri Pellerin Le Petit Coq – 1969.
Bernard Deshayes – Petite suite à l’histoire de Glos – 1970.
Henri Pellerin Les églises de Glos: architecture romane – 1972.
André Carles Excursion du 3 octobre -Glos-sous-Lisieux – 1982.
Docteur Jean Bureau Le manoir presbytéral de Glos – 1982.
C. Milsent Mollusques et vertébrés fossiles des sables de Glos – 1986
André Marie et Ph. Déterville Dans la vitrine de notre permanence: l’église de Glos – 1991.

2 – PIECES JUSTIFICATIVES.

Département du Calvados – Les Noms De Lieu Anciens Et Modernes – C. HIPPEAU.
Glos, cant. de Lisieux(1ere section), augmenté de Villers-sur-Glos en 1826. — Gloz, 1198 (magni rotuli, p. 10,2). -— Glocium, Glos, Glolium, 1288 (cart. norm. n° 1 0 1 8 , p. 268 ). — Glocium ou Haudreville en Lieuvin, XVI° siècle (pouillé de Lisieux, p. 2 5). — Glocyum (ibid.). — Glos sur Lisieux , XVIII° carte de Cassini.
Par. de Saint-Sylvain, patr. L’évêque de Lisieux; deux cures; léproserie. Dioc. de Lisieux, doy. De Moyaux. Génér. d’Alençon , élect. de Lisieux , sergent, de Touque. Demi-fief relevant de la vicomté d’Orbec.

Bois (Le), b. c »° de Glos – Bols-Vallerand (Le) – Brairie (La), f. – Bruyères (Les), vill. – Cable (Le), b. c »° de Glos. — Caable, i2o3 (magni-Rotuli, p. loi). — Cesne (LE),c »°de Glos. — Les Cesnes, 1848 (Simon) – C0LAND0N, h. c »° de Glos. — Corlandon, 128/1 (lib. rub. Troarn. p. 117). — Courlandon, 1821 (ibid. p. 18) – Doux (Les), h. – Fief-de-Braï (Le), h. – Folie (La), h. – Folletière (La), h. – Houssaye (La), f. – Ingers (Les), h. – Lieu-Grasmesnil (Le), h. – Lieu-Vesque (Le), h. – Perrées (Les), h. – Plaines (Les), h. Plagne ,Plance , 1 196
(magni rotuh, p. 61 ). – Pont-de-Bray (Le), h. – Pont-de-Glos (Le) – Pont-De-Villers (Le), h – Villers, h –

1 – FIEF de la QUAIZE
HISTORIQUE
A l’origine, ce manoir, connu sous le nom de manoir de la Quaize, se trouvait donc à l’extrémité orientale de la paroisse de Notre-Dame-de-Villers, mais vraisemblablement, le fief devait s’étendre au-delà, sur les paroisses environnantes.
Diffusion du toponyme.
Un certain nombre de fiefs de Normandie portent ce nom de QUAIZE qui s’orthographie d’ailleurs de multiples manières, et la proximité de certains a tendance à compliquer particulièrement les recherches. Relevons:

  • La Quaize – Hameau de Bretteville-sur-Dives [1]
  • La Quaize – hameau de Fontaine-l’Abbé et fief [2]
  • Les Quaizes ou Quezes, Quiezes – hameau d’ailly (Eure) [3]
  • La Quèze à Duranville.[4]
  • La Quèze, hameau, commune du Tourneur [5]
  • La Quièze, Hameau, commune du Saint-Martin-de-Blagny [6]
  • La Quièze – Hameau du Thuit-Signol [7]

Cette liste n’est forcément pas exhaustive mais peut-être devrait-on également y ajouter les toponymes La Caisse, communes de Baynes [8]; La Caisse-Rougerie, à Saint-Martin-de-Blagny [9]; La Chaise, à Clécy et à Vassy [10] La Chaise, hameaux de Bois-Nouvel, Landepereuse et château à Saint-Antonin-de-Sommaire [11]?

Origine du toponyme
Les propriétaires
a.- Famille de la Quèze.
Une famille du nom de la Quièze, originaire de Saint-Denis-du-Bosc-Guérard, est citée dans une charte, de 1204, en faveur de l’abbaye de l’abbaye de Bonport [12] et selon Henri de FRONDEVILLE [13] « le mariage de Robert de Bellemare avec Jeanne de la Quèze, à la fin du XIVe siècle, les avait mis en possession des fiefs de la Quèze à Duranville ».
Cette famille, richement possessionnée dans la partie orientale de l’actuel département de l’Eure, possède cependant des biens dans notre région puisqu’elle fait don à l’abbaye du Bec.
Dans la liste des Fiefs de la Vicomté d’Orbec en l’an 1320 [14] parmi les Nobles fiefs de la sergenterie de Moyaux, l’abbé LECOURT [15] avait relevé la mention Guilbert de la Guiese tient un quart prisé 30 livres de rentes . C’est, à notre connaissance la mention la plus ancienne concernant ce domaine. En 1414, Girot de la Quèze, dans l’aveu rendu au roi pour le fief d’Auge, à Saint-Martin-du-Val-d’Orbec, qu’il tient de sa femme, stipulant qu’il demeure à Glos et en 1444, dans les comptes de Jean Le Muet, on trouve encore un membre de cette famille, Jean de la Quèze, tenant du fief du Mesnil-Godement [16] situé à Fontaine-la-Louvet, paroisse proche de Glos.

b.- Famille de Fatouville
Au XVIe siècle, Silvin de Fatouville est en possession de ce fief et s’intitule Sr de la Quaize . Aux enquêteurs de la Recherche des Elus de Lisieux, il « dit estre procréé de noblesse ancienne, et que son bisayeul était Robert de Fatouville, vivant en 1454, et possesseur du fief du Bosc de la Rue, assis à Aucainville (Auquainville) ». Mais, ajoute l’enquête parce qu’il n’a suffisamment fourni, ni de sa descente, ni même de sa noblesse par autre titres, le procureur du Roi a requis qu’il soit assis. Nous ne savons si ses allégations étaient fondée mais nous avons retrouvé un acte passé à Lisieux en 1476 dans lequel figure  » Robert Vipart (?) escuier lieutenant général de noble homme Jean de Fatouville seigneur du lieu conseiller et maistre royal ordinaire du Roy nostre sire son bailli et capitaine « .
De même, nous ne saurions dire les liens de parenté entre le Silvin de Fautouvile et Symon de Fatouville, également sieur de la Quèze, dont la fille Catherine épouse de Noble homme François de Brèvedent, sieur du lieu paraît dans un acte de 1544.

c.- Les Costard
Sur cette famille, voir Michel COTTIN, Notes généalogiques sur la famille Costard, Communication SHL, Octobre 1992.
Peu d’années plus tard, une nouvelle famille apparaît à Glos, les Costard ou Cottard. Depuis fort longtemps, une famille de ce nom possède des biens à proximité, à Cirfontaine ou à Courtonne. Fréquemment cités dans les actes de la région ils en existe au moins trois ou quatre branches installées à Bayeux, à Barfleur, à la Brévière, etc., mais il est est impossible actuellement d’établir un lien entre eux et Jean Costard, marchand drapier, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Jacques, qui en 1571 achète à  » Noble homme Jehan de Franqueville, seigneur de Collandon, demeurant aud. lieu, paroisse de Glos … trois pièces de terre assises en la paroisse de Glos, du nombre du domaine non fieffé de la seigneurie de Collandon, deux en labour et une en taillis pour la somme de 348 livres tournois ».
Un Jehan Costard, sans doute le même paraît avoir été Conseiller de ville en 1558 et en 1562 mais nous ignorons sa filiation avec Michel Costard, qui en 1605, lors de la vente de sa maison du Manoir du Cygne, se dit sieur de la Quéze, bourgeois, demeurant paroisse Saint-Jacques . En 1634, nous trouvons cité de nouveau ce nom de Michel Costard, sieur de la Quèze, comme président en l’élection de Lisieux . En 1653, un Jean Costard, sieur des Parts obtient des lettres d’anoblissement qui seront vérifiées en 1655. L’ascension de la famille est rapide puisqu’en 1667 Me Pierre Costard, peut-être le fils de Michel, se titre sieur de la Quaize, conseiller du Roy, trésorier de France au bureau des finances de la généralité d’Alençon .
C’est parmi ces quelques personnages qu’il faudrait chercher les constructeurs de la Quaize. Après le milieu du XVIIe siècle la famille implantée dans la région d’Alençon ne semble plus avoir eu de rapports suivis avec son domaine de Glos et c’est sans doute à cette circonstance que la Quaize doit d’avoir gardé son caractère de petit manoir à taille humaine.

Description du Manoir.
L’élégant manoir de la Quaize est connu depuis fort longtemps grâce à la remarquable description que nous en a laissé Charles VASSEUR et publiée par Arcisse de Caumont dans sa Statistique monumentale. Outre son exactitude, cette description ayant le mérite supplémentaire de nous restituer son état vers 1860, sa lecture garde valeur de document:
Malgré les nombreuses mutilations que cette maison a subies, il n’en reste pas moins un précieux spécimen des constructions domestiques du commencement du XVIe siècle. Elle est en bois: toutes ses poutres principales sont couvertes de sculptures dans le style du règne de François Ier. Les sablières qui séparent les étages sont sculptées, à leurs extrémités, d’un nerveux rageur qui engloutit les moulures. Toutes les pièces verticales ou horizontales sont couvertes de culs-de-lampe, de rosaces, de losanges, d’enroulements et autres motifs analogues. Un jolie porte en accolade avec pinacles, blasons, feuillages, s’ouvre dans la façade, malheureusement elle a souffert.
Les entre-colombages sont remplis par des briques vernissées rouges et vertes, formant des dessins, tant par la variété de leur couleur que par leur disposition.
La face qui regarde le jardin n’est pas moins ornée. La base, jusqu’au premier étage, est en échiquier de pierres et de briques. Sur une poutre centrale est sculpté un blason chargé d’une croix vairée et surmonté d’un chapeau de cardinal avec les houppes. C’est celui du cardinal Jacques d’Annebault, évêque de Lisieux, de 1543 à 1560; on peut s’en servir comme de date pour la maison.
L’intérieur n’avait pas été moins soigné que l’extérieur. La principale chambre est pourvue d’une vaste cheminée, dont le manteau, orné de moulures, est porté par deux colonnes engagées. Les sommiers du plafond sont sculptés d’entrelacs et de rosaces.
Cette maison était couverte autrefois d’un grand toit de pavillon avec double épi. Des tuiles vernies de différentes couleurs formaient, sur ce grand comble des dessins ingénieux. En 1848, l’amour de l’égalité a fait stupidement ravaler ces fiers pignons au niveau des combles mesquins de l’époque moderne. Cependant, sans doute par économie. on a replacé sur le toit une partie des tuiles vernies, rouges, vertes et jaunes.
Les fenêtres étaient carrées et étroites, sans ornements, si l’on en juge par celles que l’on voit encore, quoique bouchées, dans certains endroits. Les autres ont été élargies, il y a environ vingt ans.
Le colombier a été détruit en même temps que le comble, comme un vil instrument de la féodalité. Il était rond, de dimension fort ordinaire et sans architecture ».
Telle qu’il nous la décrit, cette demeure avait donc considérablement souffert des ans et l’on ne peut que féliciter Monsieur et Madame GARBE qui ont su avec amour lui redonner un peu de sa superbe d’antan.
Cependant, la tâche difficile du restaurateur ne consiste pas toujours à rétablir les ordres anciens et nous avons ici l’exemple type de ces constructions de charpente marquées à chaque génération d’aménagements nouveaux, conformes aux goûts, aux modes et aux besoins de l’instant.

Le plan
On peut cependant reconstituer le schéma d’origine. En plan, nous trouvions au centre un large massif de cheminée et, de part et d’autre, trois travées de charpente correspondant à une pièce par niveau auxquelles on accédait, au rez-de-chaussée par une porte percée à chaque extrémité du mur gouttereau et, à l’étage, par un escalier à vis implanté entre la cheminée et la paroi de façade.
Le massif des cheminées, deux par niveau, est demeuré l’élément central mais, l’étude des pans de bois, tant sur la façade principale qu’en arrière, le révèle, d’innombrables campagnes de transformations assez radicales et d’extensions ont bouleversé cette structure.
Ainsi, un réaménagement des espaces intérieurs fut accompagné de la construction d’un bâtiment sans étage implanté sur une ligne brisée, d’où, en arrière la création d’un petit corps « en aiguillon ». Conséquence de cette création, l’ancien escalier central fut rejeté vers l’Ouest, à la jonction des deux bâtiments, tandis que l’un des accès primitifs, à gauche du mur gouttereau Sud, était remplacé par une porte ouverte au départ du nouvel escalier.
La disparition de l’escalier central, selon un schéma souvent rencontré, mettait en communication les deux « aîtres » du rez-de-chaussée mais obligeait, à l’étage, de traverser une pièce pour atteindre la seconde.

Elévation
En élévation, au-dessus d’un rez-de-chaussée érigé sur un haut soubassement, s’élevait un étage en encorbellement sur sommiers ouvert de fenêtres à meneaux et croisillons, accompagnées en allèges de croix de Saint-André surmonté lui même d’un comble en encorbellement.
Au tiers inférieur du pan de bois du rez-de-chaussée, une filière, aux moulures précises et élégantes, court d’une porte à l’autre sur la totalité de la façade en s’encastrant au passage dans les renflements des poteaux et des potilles.
Relevons la présence, en allège de la façade principale, au-dessous de cette filière, d’une successions de croix de saint André, disposées sans aucun respect d’alignement avec les fenêtres et les poteaux d’encadrement de ces dernières. Cette disposition est originale pour un rez-de-chaussée, et l’on peut se demander si à l’origine les colombes que l’on voit encore en partie supérieure ne se prolongeaient pas jusqu’à la sablière basse. Il s’agirait alors d’une réparation contemporaine peut-être du grand démontage évoqué plus avant.
De même, le décor de briques de l’entre-colombage ne manque pas de surprendre par sa nature et son chromatisme. S’il est assez courant de rencontrer des briques vernissées dans les façades augeronnes, en règle courante, il faut le souligner, on utilisait pour cet usage un type de briquettes à tenons destinées à être posées obliquement, l’extrémité s’encastrant dans une rainure, tandis qu’ici, il s’agit de briques à rive vernissée, vert ou rouge, recoupées en fonction de leur position dans le décor Sur l’emploi de ces différents types de briques, voir: [17]
Le pan de bois a été, à une époque impossible à préciser, démonté dans sa plus grande partie, mais, au remontage, pour une raison qui nous échappe, l’étage ne fut pas réimplanté en concordance avec le rez-de-chaussée. Si l’on conserva quelques croix de Saint-André, on y introduisit de nouveaux dessins de colombages, le tout d’une manière assez désordonnés. et de contreventements modifiant considérablement l’aspect du pan de bois et le peu de témoins conservés des dispositions initiales, interdit toute restitution fiable.
A l’Est et au Nord, le pan de bois du rez-de-chaussée a été remplacé, en deux campagnes, semble-t-il, par un mur de pierre et brique. Au Nord, correspondant aux six travées de façade nous trouvons un faux damier percé de deux passages refermés de nos jours. et à l’extrémité de ce mur gouttereau, au-dessous du rattrapage en « aiguillon » ainsi que sur le pignon Est, on trouve des assises allongées de pierre et de brique.

La décoration
Comme le soulignait de CAUMONT, la décoration est abondante mais de plus, elle est fine et soignée. Elle s’intègre dans la série des sculptures du milieu et du troisième quart du XVIe siècle telle qu’on les retrouve au manoir des pavements, au Vieux Logis d’Orbec, au Verger à Fervaques, etc.

[1] C. HIPPEAU .- Dictionnaire topographique du Département du Calvados.
[2] Bénigne-Ernest PORET de BLOSSEVILLE, Dictionnaire topographique du départe­ment de l’Eure contenant les noms de lieux anciens et modernes, Paris – P.F.LE BEURIER, Rôle des taxes, p. 117.
[3] Id°
[4] Il existait à la fin du XIVe siècle une famille de ce nom, voir: Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de Jean Le Muet dans Eudes lexoviennes, IV, p. 208, note 273. .
[5] C. HIPPEAU, op. cit, p. 234
[6] Id°
[7] de BLOSSEVILLE, op. cit., p. 178; P.-F. LE BEURIER, Rôle des taxes, p. 104, 120; Charles LEROY, Le Thuit-Signol (Origines à 1789), Brionne, Amelot, 1928, p. 26.
[8] Calvados, HIPPEAU.
[9] Id°
[10] Id°
[11] Eure, de BLOSSEVILLE, p. 49.
[12] Charles LEROY, op. cit., p. 26.
[13] op. cit., p. 208.
[14] Henri de FORMEVILLE, Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux, Lisieux, 1873, II, p. 395
[15] Bulletin paroissial de Saint-Sylvin de Glos, 1re année, n° 4. Juillet 1907, p. 14.
[16] Henri de FRONDEVILLE, op. cit, p. 162.
[17] Michel COTTIN, La maison traditionnelle en Pays d’Auge – Matériaux et tech­niques. Catalogue exposition – Saint-Désir-de-Lisieux, Octobre 1985, s.l.n.d. (1985).

Statistique Monumentale du Calvados – Arcisse de Caumont.
GLOS.
Glos, Glocium, dans une charte de 1284.
Le village de Glos, situé à 5 kilomètres de Lisieux, au midi, est coquettement posé sur une éminence au pied de laquelle passe en tranchée le chemin de fer de Paris à Cherbourg.
Cette éminence, presque entièrement formée de sable, sépare la riante vallée de l’Orbiquet du vallon sauvage et pittoresque de Courtonne-la-Meurdrac.
L’église, qui occupe le point culminant du coteau, est une des plus anciennes et des plus intéressantes des environs de Lisieux. Sa construction paraît remonter aux premières années du XIe. siècle.
Les murs latéraux, beaucoup plus élevés que ne le sont ordinairement ceux des églises rurales qui datent de la même époque, offrent un ancien blocage, recouvert d’un crépi qui se détache à plusieurs endroits et laisse voir l’appareil grossier en feuilles de fougère.
Deux contreforts seulement, l’un au nord et l’autre au midi, soutiennent la nef dont les murs sont d’une grande épaisseur. La faible saillie de ces contreforts qui atteignent presque le toit; la largeur considérable des joints qui relient les pierres; le relief que présentent ces joints, dont les bords sont taillés en biseau ou chanfrein; enfin, l’arrangement des pierres, posées en délit et formant des espèces de chaînages (cette disposition est surtout visible à l’angle sud-est et à l’angle nord-est de la nef), sont autant d’indices d’une haute antiquité. Nous ferons observer que la nature des pierres employées dans la construction des contreforts est différente : les unes sont en calcaire oolithique, d’un grain très-fin ; les autres en calcaire très-poreux, ayant une grande ressemblance avec le tuf ou travertin, qui était généralement en usage pendant la période romane.
Les murs latéraux du choeur, fortement en retraite sur ceux de la nef et également recrépis, n’étaient soutenus primitivement par aucun contrefort. Les contreforts saillants, à double glacis, que l’on voit à l’extrémité orientale de ces deux murs, près du chevet, ont été élevés à la fin du XVe. Siècle ou au XVIe. La partie supérieure de ces contreforts a été refaite en briques plates dans le courant du XVIIIe. siècle.
Le mur droit qui termine le choeur, à l’orient, est soutenu par deux contreforts saillants, en pierre, à double glacis.
Contre ce mur, entièrement recrépi et sur lequel on n’aperçoit aucune trace de fenêtres, est appliquée une sacristie en briques qui date du siècle dernier.
Des fenêtres à plein-cintre et à claveaux extradossés, semblables à celles qui s’ouvraient dans la partie supérieure des murs latéraux du choeur et dont on aperçoit encore quelques vestiges, éclairaient primitivement l’église.
Cet édifice a été repercé à la fin du XIIe. siècle, ou dans les premières années du XIIIe., ainsi que l’atteste l’étroite fenêtre en forme de lancette qui éclaire le choeur du côté septentrional. Une lancette semblable s’ouvrait dans le mur méridional. Ces deux fenêtres sont en partie inscrites dans les anciennes ouvertures, qui étaient romanes et placées un peu plus haut. Deux fenêtres ogivales un peu plus larges, du même temps, laissent pénétrer le jour à l’intérieur de la nef, l’une au nord et l’autre au midi.
Le choeur est éclairé au midi par deux fenêtres : l’une sans caractère, l’autre à ogive aiguë, très-large. Cette dernière fenêtre était autrefois partagée en deux baies par un meneau. La moulure torique, garnie d’un listel, qui l’encadre accuse le XIVe. siècle.
Les deux larges ouvertures en brique pratiquées dans le mur méridional de la nef sont cintrées, dans la partie supérieure.
Au-dessus on lit la date 1780, qui indique une réparation faite à cette époque. L’une de ces fenêtres offre l’inscription suivante :
M . FONT
T . CH
ARGE EN
LAN
1780.

A droite de l’une de ces ouvertures est une petite fenêtre ogivale, entourée d’une scotie.
On remarque près du mur occidental les vestiges d’une porte à plein-cintre, romane, dont les claveaux extradossés sont formés de pierres calcaires très-dures. C’était la principale entrée de l’église.
Une petite porte cintrée, sans caractère, est pratiquée dans le mur méridional du choeur.
Le mur occidental de la nef, autrefois soutenu par trois contreforts plats, a été reconstruit en brique, sans aucun goût. Quatre ignobles et massifs contreforts, également en brique et inclinés comme les étais d’une maison qui menace ruine, supportent ce mur. La porte, cintrée dans le haut, est surmontée d’un oculus.
A l’extrémité occidentale de la nef s’élève un clocher octogone en charpente, surmonté d’une pyramide élancée. Le larmier, correspondant à chaque face, est percé de plusieurs ouïes ou évents d’une forme peu commune. Ce clocher renferme deux petites cloches.
La plus grosse, fondue en 1842, a été bénite par M. Jean-Jacques Farolet, doyen de St-Pierre de Lisieux.
La plus petite, qui provient de l’ancienne église de Villers, porte l’inscription suivante :
† 1668. Me. FRANÇOIS PECQEVLT PBRE CVRÉ DE CE LIEV MA BÉNISTE ET
NOMMÉE MARIE. Me. Me. SEBASTIAN DESJARDINS ET FRANÇOIS LE BRVN Sr
DE LA MOTTE Tr .
IEHAN AVBERT MA FAICTE.

La voûte de la nef est construite en merrain, avec entraits et poinçons.
L’arc triomphal, d’une grande élévation, est roman.
L’intérieur de l’église offre un riche mobilier.
Contre les murs latéraux du choeur sont appliquées de belles boiseries, formant lambris, qui datent du règne de Louis XIV. Ce lambris, qui sert de haut dossier aux stalles, est formé de panneaux encadrés de moulures fortement élégies avec angles rentrants et concaves. Les ressauts correspondant aux pilastres sont soutenus par des têtes d’anges.
Les boiseries les plus rapprochées de l’autel offrent de riches encadrements, en feuilles de chêne, et une élégante frise artistement sculptée.
Des pilastres, offrant des pentes de fleurs et de fruits, séparent les panneaux.
M. Bouet a fait un dessin de ces boiseries, qui proviennent de l’ancienne abbaye de Cormeilles,
Les stalles, au nombre de dix (cinq de chaque côté), datent probablement du même temps. La forme des accoudoirs est assez curieuse et peu commune.
Le lutrin est une oeuvre très remarquable. Il est composé de trois parties. Le pied est triangulaire. La tige, formée d’un vase très-gracieux couvert de jolis rinceaux, supporte un globe sur lequel repose un aigle luttant contre un serpent, emblème du mal. Ce lutrin, qui est en bois de chêne doré à l’eau, est dans le style Louis XV. Il provient aussi de l’abbaye de Cormeilles.
Le rétable du maître-autel, type Louis XV, est formé de pilastres qui supportent un entablement circulaire. Le tableau est également cintré dans la partie supérieure. Une gloire, de grande dimension, forme le couronnement du rétable. Les urnes correspondant aux pilastres sont ornées d’anses, en forme de consoles, qui remplacent les draperies si communes sous le règne précédent. Le tombeau et le tabernacle sont enforme de doucine.
A l’extrémité de la nef, s’élèvent deux petits autels avec rétable. Le tombeau de l’un de ces autels, dans le style Louis XIV, provient de l’abbaye de Cormeilles. Il est, carré et décoré, à ses extrémités, de jolies pentes de fleurs et de fruits.
Le devant du tombeau était autrefois revêtu d’un parement en étoffe.
Le rétable, dans le style Louis XV, provient de l’ancienne église de Villers, près Glos. Deux pilastres ioniques, cannelés, supportent l’entablement. La statue qui décore le rétable est ancienne et miniaturée. Nous avons remarqué au bas de la nef un ancien et curieux bénitier, en cuivre ou en métal de cloche, sur lequel on lit l’inscription suivante, extraite de la Genèse :
† VOX DOMINI SVPER AQVAS DEVS.

Ce bénitier, qui servait autrefois pour l’aspersion de l’eau bénite, paraît dater du XVII. siècle.
A l’entrée du choeur étaient autrefois placées deux belles statues en pierre, représentant des évangélistes. Ces statues, qui provenaient aussi de l’abbaye de Cormeilles, ont été brisées pendant la Révolution.
M. l’abbé Hays, desservant de cette paroisse, a fait placer dans la nef un très-beau chemin de croix, qui offre une série de tableaux dessinés et gravés par Pétrark, et coloriés avec soin d’après Fuhrich, célèbre peintre allemand, et l’un des représentants de l’École de Dusseldorf, dont la gravure reproduit et cherche à populariser les chefs-d’oeuvre.
Dans le clocher est relégué un joli tabernacle, dans le style Louis XIII, décoré de nombreuses colonnettes faites au tour.
Les petits vases placés dans les niches sont également l’œuvre d’un tourneur de l’époque, qui probablement habitait la localité.
La face principale du tabernacle est garnie de quatre colonnettes, d’ordre composite, formant ressaut. Les balustres qui décorent la galerie placée à la base de la coupole sont en forme de fuseau. Ce précieux tabernacle provient de l’ancienne église de Villers.
Nous avons vu aussi dans le clocher une jolie lampe en bois, d’une forme très-gracieuse. Cette lampe, qui est dans le style Louis XV, est décorée de têtes d’anges et d’entrelacs.
Elle provient de l’ancienne abbaye de Cormeilles. Ce genre de lampes est aujourd’hui fort rare.
L’église de Glos a pour patron saint Laurent.
On a découvert dernièrement, dans le cimetière, un fragment considérable d’un ancien cercueil en pierre calcaire.
Il a été trouvé à 1 mètre environ de profondeur.
A l’extrémité méridionale du cimetière, s’élevait une chapelle dédiée à saint Laurent. Cette chapelle a été transformée en une maison, à usage d’auberge, qui porte pour enseigne : Au GRAND SAINT LAURENT.
Château de Coq:
A 1 kilomètre environ du village de Glos, au pied d’un coteau qui domine la rive gauche de l’Orbiquet, s’élevait un ancien manoir auquel, dans le pays, on donne le nom de château. D’après la tradition locale, ce château aurait été détruit par les Anglais dans le milieu du XVI. siècle, après la bataille de Formigny, qui les expulsa définitivement du sol normand. On voyait encore, il y a une vingtaine d’années, quelques vestiges des murs de fondation.
La maison en pierre qui s’élève à mi-côte a été, dit-on, bâtie avec les pierres provenant des débris de cet ancien château dont les communs s’étendaient au nord jusqu’au chemin.
La découverte de nombreuses monnaies françaises ( 806 environ) qui a eu lieu, en 1859, dans la cour de la Folletière, qui domine, au nord-est, le village de Glos, atteste les luttes sanglantes dont cette partie de la Normandie a été autrefois le théâtre. Le plus grand nombre de ces pièces, qui sont en cuivre et en alliage et de différents modules, remonte aux règnes de Philippe de Valois, de Jean II, dit le Bon, et de Charles V. Quelques-unes, de grand module, sont de Louis Ier. ou de Louis II, comte de Flandre, qui prit parti pour Édouard III, roi d’Angleterre.
Dans une cour voisine, appartenant au même propriétaire, se trouve une ancienne carrière de marne, divisée en plusieurs galeries dans lesquelles on a découvert une douzaine de boulets en pierre. La partie supérieure de cette cour forme un plateau, assez régulier, qui commande plusieurs vallons aboutissant à la vallée de l’Orbiquet. C’était un point stratégique assez important.
Glos possédait autrefois un château-fort dont il ne reste plus aucun vestige. Cassini n’a pas marqué sur sa belle carte de France, dressée de 1744 à 1793, l’emplacement de ce château : d’où il faut conclure qu’il n’existait plus à cette époque. On aperçoit à peu de distance, au sud de l’église sur le bord de la rivière, une motte féodale près de laquelle s’élevait, dit-on, le château.
En 1066, un seigneur de Glos-sur-Lisieux, prit part à la conquête de l’Angleterre. En 1220, Robert de Glos, fils de Philippe donna à la Maison-Dieu de Lisieux plusieurs redevances qui lui étaient faites à Glos.
C’est au XIIIe. siècle que l’évêque de Lisieux paraît être entré en possession de la terre de Glos. Il existe au Trésor des chartes une obligation de l’évêque et du chapitre de Lisieux pour plusieurs acres de terre et divers droits aux paroisses de Glos, Corde bugle et autres, qui leur avaient été données à ferme par le roi.
Glos et Courtonne formaient une des sept baronnies qui composaient le comté de Lisieux et par conséquent relevaient de la juridiction de l’évêque. Les autres baronnies étaient Nonante, près Baveux ; Thiberville, Gacé, Cajarville, près Vimoutiers; Bonneville-la-Louvet, Touques.

Carrières de Glos.
— La voie romaine de Lisieux à Chambrais traversait le territoire de Glos. C’est sur le bord de cette ancienne voie que se trouvent les célèbres carrières de Glos, dont les coquillages fossiles ont été décrits avec soin par MM. Goubert et Ilet, dans leur Dictionnaire de Conchyliologie.
Le sable de Glos appartient au corallien supérieur.
Il correspond par la stratigraphie et par plusieurs de ses fossiles aux grès à Trigonal Bonnir avec alternance de sables de la falaise d’Hennequeville.
Les espèces que contiennent ces sables sont peu nombreuses, mais quelques-unes sont fort riches en individus.
La partie supérieure des bancs qui bordent le chemin est blanchie par de nombreux débris de coquilles pourries, par suite d’infiltrations postérieures à leur dépôt.
Aqueduc romain. — Sur le penchant d’un coteau escarpé qui domine à gauche la route d’Orbec, au-dessus d’une carrière de sable située en-deçà du pont, M. le docteur Billon a découvert, en 1848, un aqueduc romain, parfaitement conservé, qui prenait les eaux à une source voisine et les portait à l’ancienne cité gallo-romaine des Lexovii ( Noviomagus
Lexoviorum). Ce tronçon d’aqueduc, construit en béton comme tous les travaux de ce genre que nous ont laissés les Romains, a été examiné, l’année suivante, par un grand nombre de membres de la Société française d’archéologie, réunis à Lisieux lors de l’Exposition régionale. Un croquis très-exact de cet aqueduc, dessiné par M. Bordeaux, a été
publié dans l’Annuaire de l’Association normande pour 1852.

Bruyères de Glos.
— Les bruyères de Glos, bien connues des botanistes, occupent un plateau très-élevé, situé à l’ouest du village. M. Durand-Duquesnay, dans son Catalogue raisonné des plantes vasculaires de l’arrondissement de Lisieux ( Bulletin des travaux de la Société d’Émulation, année 1846), donne la liste des plantes rares qui croissent sur ces
bruyères, particulièrement dans les parties tourbeuses. De larges voies traversent aujourd’hui ce plateau, qui domine la rive gauche de l’Orbiquet.

Manoir.
— Au milieu des prairies s’élève un ancien manoir, appelé la Vallée, qui a appartenu à la famille de Franqueville. Ce manoir, situé à peu de distance de l’église, près de la rivière, est une construction en bois du XVII. siècle.
Une des salles offre un joli pavage émaillé, dans un bon état de conservation.
Le colombier est de forme circulaire.
De l’autre côté de la rivière, à l’angle d’un chemin qui se dirige vers l’église de Beuvillers, s’élève une construction en bois d’une certaine importance. L’étage supérieur est bâti en encorbellement. Une tourelle carrée renferme l’escalier. A l’intérieur, on remarque une vaste cheminée et une ancienne porte à panneaux plissés. Cette construction, qui date de la fin du XV°. siècle, a dû appartenir à une communauté religieuse.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

316. – Le 8 févr. 1695, vu l’attestation du sr Loysel, curé de Glos, dispense de bans pour le mariage entre Me Jacques Legrand, conser du roy au bailliage de Caen, fils de Gabriel et de Jacquette Salerne, de la parr. de Glos, d’une part, et damlle Marguerite de Franqueville, fille de Jacques de Franqueville, Escr, et de damelle Françoise Le Michault, aussi de lad. parr, de Glos.

393. – Le 30 juin 1693, Me Paul Loysel, du diocèse de Lx, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen. Le 27 février 1697, led. sr Loysel, sous-diacre, obtient des lettres de quinquennium du recteur de lad. Université. Le même jour, il est nommé par icelle sur l’évêché et le Chapitre de Lx, ainsi que sur les abbayes de St-Evroult, Bernay, St-Pierre de Préaux, Cormeilles, et sur le monastère des religieuses de St-Léger de Préaux. Le 4 mars 1698, le sr Loysel, diacre, demeurant à Glos, fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx. Le 28 mars 1698, Me Paul Loysel, diacre, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Glos, près Lisieux, fait réitérer ses noms et grades aux religx de Bernay. Le 28 juin 1698, Me Paul Loysel, diacre, Me ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Glos, ayant élu domicile, pour le présent seulement, en la maison de son frère, Gabriel Loysel, maître-perruquier, demeurant à Lx, fait signifier ses noms et grades, 1° aux religieuses de St-Léger de Préaux; 2°, aux religieux de St-Pierre de Préaux ; 3°, aux religieux de Cormeilles, en parlant aux portiers de ces monastères. Idem le 19 Mars 1704.
Le 15 mai 1704, Me Paul Loysel, pbrê, Me ès-arts, vicaire de Glos, obtient en cour de Rome des lettres de provision de lad. cure, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Guy Loysel, pbrê, dernier titulaire. La réserve d’une pension de 500 livres et d’un logement dans le presbytère pour le sr résignant est admise par la cour de Rome. Le 19 nov. 1704, Mre Pierre Audran, vie. gl, donne son visa auxd. lettres de provision.

170. – Le 1 er août 1701, vu l’attestation du sr Loysel, pbfë, curé de Glos, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Fromage et Marie Rivet.

317. -Le 20 avril 1704, Me Guy Loysel, pbrê, curé de St-Sylvain de Glos, doyenné de Moyaux, âgé de plus de 65 ans, donne sa procuration pour résigner son bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Paul Loysel, pbrê, Me ès-arts en l’Université de Caen. Led. sr résignant se réserve toutefois une pension viagère de 500 livres avec la chambre et la salle qu’il occupe présentement dans le presbytère de lad. parr., « du côté du soleil couchant, pour y faire sa demeure » , plus un cellier. Fait au manoir presbytéral de Glos, en présence de Me Nicolas Herrier, pbfë, curé de N.-D. de Villers, et de Me Louis Bucailles, pbfë, vicaire, de Foulbec. Cet acte nous apprend encore que led. sr Loysel, âgé de 65 ans, était atteint d’une paralysie et d’une esquinancie qui l’empêchaient de faire ses fonctions curiales; qu’avant d’être curé de Glos il avait été curé de St-Martin-d’Ouilly pendant environ 23 ans.

(Saint Sylvain)
Curés. – G. Loysel – P. Loysel.
Vicaires. -T. Dionis, IV. 495 – P. Loysel.
Prêtre de la paroisse. – P. Loysel.
Clercs. – P. Loysel – J. de Courscelles.
Notables et seigneurs. – L. Duquesne – J. de Franqueville.

222. – Le 25 fév. 1715, vu l’attestation du sr Graindorge, curé du Mesnil-Guillaume, et du sr Poplu, vicaire de Glos, dispense de bans pour le mariage entre Etienne Dubois et Marie St-Denis.

05.- Le 20 septembre 1715, reçurent la tonsure : Alexandre-Louis Duquesne, de la parr, de Glos ; Le 18 sept. 1717, il est ordonné sous-diacres. Le 29 juillet 1717, damlle Marie de Franqueville, veuve de Louis Duquesne, Escr, demeurant en la parr. de Glos-sur-Lisieux,
tutrice de leurs enfants, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Alexandre-Louis Duquesne, Escr, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. 66. – Le 8 avril 1719 furent ordonnés diacres : Me Alexandre-Louis Duquesne, sous-diacre de Glos ;

313. – Le 26 août 1720, vu l’attestation du sr Poplu, vicaire de Glos, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Leliquaire et Françoise de Lespiney.

Curé. – Loysel.
Vicaire. – M. Poplu.
Clerc. – A.-L. Duquesne.
Seigneurs. – L. Duquesne.

169. – Le 18 mars 1725, Jean Herrier, marchand, demeurant à N.-D. de Villers, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jacques Herrier, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Louis-Alexandre Duquesne, pbfë de la parr, de Glos, et autres cautions.

598. – Le 6 nov. 1728, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Alexandre-Jean-François de Varin, Esc., sr des Hautes-Terres, fils de Mesre Jacques de Varin, Esc, seigr de Glos, et de noble dame Marie-Elisabeth Le Michel, de la parr, de Morainville, d’une part, et damlle Michelle-Anne de Bardouil, fille de N de Bardouil, Escr, seigr de l’Ecureuil, et de noble dame Anne de Malleville, de la parr. de N.-D. de Rugles, diocèse d’Evreux, d’autre part.

643. – Le 28 fév. 1729, dispense de bans pour le mariage entre Mre Nicolas Le Boctey, fils de feu Nicolas Le Boctey, chev, seigr et patron honoraire de Marolles, et de noble dame Marie Descorches, de lad. parr. de Marolles, d’une part, et damlle Marie Deshayes, fille de François Deshayes, chevr, seigr d’Apremont, Colandon et Argouges, et de noble dame Jacqueline de Franqueville, de la parr, de Glos.

842. – Le 9 mars 1730, Me Nicolas Desjardins, pbfë, curé de Campfleur, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Christophe Lefèvre, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Philippe Lefèvre, père dud. acolyte, demeurant à Glos.

55.- Le 15 janv. 1735, François-Guillaume Jouen, Escr, sr d’Epréville, chevau-léger de la garde du roy, demeurant à Glos, près Lisieux, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Pierre-François Ballot, acolyte, de St-Jacques de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me François-Joseph Maillet, pbrë en l’église St-Jacques de Lx, et le sr Robert Maillet, marchand, demeurant à Lx, parr. St-Jacques.

78. – Le 17 avril 1737, entérinement de la dispense de parenté au 3e degré pour le mariage entre Jacques de Bernières, Esc, demeurant à Coupesarte, et damlle Marie-Charlotte Duquesne, demeurant à Glos.

148. – Le 1er nov. 1739, Gabriel Neuville, fils de Gabriel et de Magdeleine Loquet, de la parr, de Glos, reçoit la tonsure.

316. – Le 23 juil. 1742, Gabriel Neuville, toilier, demeurant à Prêtreville, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Gabriel Neuville, acolyte, originaire de la parr, de Glos, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait à Glos, en présence de Me Pierre Chemin, pbrë, curé de St-Martin-de-Mailloc, et de Me Robert Desménages, pbrë, vicaire dud. lieu de St-Martin.

34. – Le 25 janv. 1745, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Claude Deshayes, chevr, seig. de Collandon et d’Argouges, fils de feu messire François Deshayes, chevr, seigr de Collandon et d’Argouges, et de feue noble dame Jacqueline de Franqueville, de la parr. de Glos, d’une part, et Marie-Anne-Charlotte-Antoinette de Bonsens, fille de Mre Charles-Constant de Bonsens, chev, seig r des Hautes, brigadier dans la compagnie des deux cents chevau-légers de la garde du roy, et chevalier de l’Ordre militaire de St-Louis, et de noble dame Marguerite-Magdeleine de Courdemanche de Basprey, de la parr. d’Ecubley, près Laigle, diocèse d’Evreux.

284. – Le 26 mai 1747, Me Paul Loysel, pbrë, curé de St-Sylvain de Glos, âgé de 76 ans, donne sa procuration pour résigner lad. Cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Jean-Baptiste Duval, pbrë, curé de la l re portion de Cerqueux, près d’Orbec. Le sr résignant se réserve toutefois la moitié de toute la maison presbytérale et une pension viagère de 400 livres de rente à prendre sur les revenus dud. bénéfice qu’il a desservi pendant quarante ans. Fait et passé aud. manoir presbytéral, en présence de Me Jacques Neuville, vicaire de Glos, et autres témoins.
Le 13 juin 1747, led. sr Loysel ayant appris que le sr Duval, curé de Cerqueux, était mort qu’il était inhumé du jour d’hier, donne une autre procuration pour résigner la cure de Glos entre les mains de N.-S.-P. le pape, aux mêmes conditions que précédemment en faveur de son vicaire, Me Jacques Neuville, pbrë, originaire d’Orbec.
Ces deux actes nous apprennent que le droit de nommer à la cure de Glos appartenait à l’évêque de Lx.
Le 6 juillet 1747, led. sr Neuville obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 16 sept. 1747, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.

Curés. – P. Loysel – J.-B. Duval – Jq de Neuville.
Vicaires. – M. Poplu – T. Neuville – Jq Neuville.
Prêtre de la paroisse. – L.-A. Duquesne.
Clercs. – C. Lefebvre, XV. 842. – G. Neuville.
Patron. – L’évêque de Lx.
Seigneurs et notables. – F. Deshayes – C. Deshayes – F. -G. Jouen – Jn Leroux.

339. – Le 18 sept. 1758, vu l’attestation du sr. Lefront, vicaire de Glos, dispense de bans pour le mariage de Pierre Ledoux.

145. – Le 3 nov. 1761, vu l’attestation du sr Le Roy, vicaire de Glos, et du sr Frère, vicaire de Courtonne-la-Ville, dispense de bans pour le mariage de Me Louis Horslaville, notaire, fils de feu Louis, demeurant à Glos, d’une part, et Elisabeth Masselin, fille de feu Pierre.

226. – Le 8 avril 1764, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Alexandre-Jean-François de Varin, Escr, fils de Mesre Alexandre-Jean-François de Varin, Escr, seigr de Glos, et de noble dame Anne-Michelle de Bardouil, de la parr, de Morainville, d’une part, et noble dame Marie-Anne-Jacqueline-Charlotte de Droulin , Vve de Mesre Claude-Jean-Charles Bénard de Vigneral, Escr. seigr de Chablerie, fille de Mesre Jérôme-Charles de Droulin, Escr, seigr et patron de Lougé, et de noble dame Marie-Charlotte Gautier, demeurant à Argentan, parr. St-Germain.

177. – Le 19 déc. 1768, Me Jacques Neuville, curé de Glos, près Lisieux, constitue 150 livres de rente en faveur de son neveu, Me François Neuville, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Orbec, en l’étude de Me Jean-Nicolas-Benoist Le Bourg, notaire, en présence de Pierre-Abraham Gervais, maître-écrivain, et de
Jean-Baptiste-Etienne Asselin, premier huissier-audiencier au bailliage d’Orbec, y demeurant.
Led. sr acolyte, fils de Charles Neuville et de Jeanne Pollin, était originaire d’Orbec et demeurait actuellement à Glos.

Curé. – Jq Neuville.
Vicaires. – Lefront – Le Roy.
Clerc. – N. Sauvage.
Notables. – L. Horslaville – L. Horslaville, Fils – P.-C. Dubois.

131. – Le 6 mars 1770, Me Jacques Neuville, curé de Glos, constitue 150 livres de rente en faveur de son neveu, Me Pierre Neuville, acolyte, originaire d’Orbec et demeurant à Glos, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à Orbec, en l’étude de Me Jean-Nicolas Le Bourg, notaire aud. lieu, en présence de Me Pierre-Abraham Gervais, maître-écrivain, et Michel Gervais, bourgeois d’Orbec, tous deux y demeurant.
Le 2 août 1782, M6 Jacques Neuville, pbrë, curé de St-Silvain de Glos, doyenné de Moyaux, demeurant aud. lieu et se trouvant présentement à Rouen, donne sa procuration pour résigner sa cure, dépendant du seigr évêque de Lx, entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Pierre Neuville, pbrë, (originaire d’Orbec) et vicaire de Glos. Il se réserve toutefois, 1° son logement dans une partie du presbytère, la moitié du jardin et plusieurs dépendances, ainsi que 150 fagots, deux tonneaux de gros cidre et un de mitoyen, et un cent de pailles chaque année ; 2° une pension viagère de 1200 livres de rente à prendre sur les revenus de ce bénéfice qu’il a possédé pendant environ trente ans. Fait et passé à Rouen, en l’étude du notaire royal apostolique.
Le 19 août 1782, led. sr Pierre Neuville obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice. Le 21 avril 1783, le seigr évêque de Lx, donne son visa auxd. lettres de provision. Le même jour, le sr Neuville prend possession de la cure de Glos, en présence de M. François Goubin, pbfë, chapelain de Ste Catherine en la Cathédrale, demeurant par?. St-Jacques ; M. Nicolas-Jacques-François Bouteiller, acolyte ; Mesre Guillaume-Charles de Boctey, chevalier de Villers, demeurant tous deux en la parr, de Glos, et plusieurs autres témoins.
(M. Pierre Neuville prêta avec empressement le serment schismatique et resta en qualité de curé constitutionnel. En l’an II il abandonna l’état ecclésiastique et continua de résider à Glos où il passa toute la Révolution. Après le Concordat, il. fit acte de soumission à l’évêque de Bayeux, mais il ne reprit pas de fonctions. Il mourut à Glos, le 9 avril 1806, à l’âge de 62 ans. Il avait été remplacé en 1803 par M. Gh.-Fr. Lecordier. (Archives du Calvados. –
Archives de l’évêché de Bayeux, – ordo de Bx.)

129. – Le 21 août 1783, Jacques Bouteiller, marchand, demeurant à Glos-sur-Lisieux, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Nicolas-Jacques-François Bouteiller (1), acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par François Thieulin et Pierre Chatellier, marchands-papetiers, demeurant au Mesnil-Guillaume. Fait et passé en l’étude de Me Nicolas-Antoine Dubos, notaire au siège de Glos et demeurant au Mesnil-Guillaume, en présence de Me Louis Lefranc, acolyte d’icelle parr., et autres témoins. Mr Bouteiller était vicaire de la Croupte en 1791. Il refusa le serment schismatique et s’exila dans les Pays-Bas. Etant rentré de très bonne heure en France, il fut arrêté en 1799 et envoyé à l’île de Ré où il arriva le 26 oct. : il s’évada au mois de mai 1800. Nous le
retrouverons à Lisores en 1801 et 1802, faisant des baptêmes avant la réorganisation du culte. Il fut nommé curé de cette paroisse en 1803 et après l’avoir administrée pendant plus de trente ans avec tout le zèle que l’on peut attendre d’un confesseur de la foi, il y mourut le 13 avril 1834, à l’âge de 74 ans. (Archives du Calvados. – Mss de Reux. – Archives de la mairie de Lisores.)
177. – Le 15 avril 1786, furent ordonnés sous-diacres : Me Jacques Saudebreuil, acolyte de la par?, de St-Sylvain de Glos ; Le 7 avril 1787, il fut ordonné diacres.
Mr Saudebreuil, né à Glos, était vicaire de cette paroisse en 1791. Il mit à son serment des restrictions qui le tirent juger insuffisant par le Directoire. Il n’émigra pas en 1792; il se cacha chez Mme Antoine-Charles Le Bret qui avait plusieurs habitations, l’une à Saint-Marlin-de-la-Lieue, l’autre a Lisieux, rue du Bailly, et la troisième, rue des Loges. C’est dans celte dernière que M Saudebreuil fut découvert le 11 juillet l794. On l’arrêta avec Mme Le Bret et ses enfants et tous furent conduits à la prison du Bon-Pasteur à Lx. J’ignore comment ils furent rendus à la liberté. Après le Concordai, M.’ Saudebreuil se retira sans fonctions à Saint-Jacques de Lisieux et y mourut le 24 nov. 1818. (Archives du (calvados. – Archives municipales de Lx. – Ordo de Bx).

Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement – M. Louis Du Bois.
1547: 20 mars. Dimanche, la procession eut lieu, et Léguillon y fut prêché par un Jacobin d’Évreux qui attirait à ses sermons un grand concours de peuple.
Cette sentence ne fut pas la seule qui fut prononcée dans cette séance. Le même grand-vicaire en prononça une autre contre quatre individus, accusés aussi d’hérésie et qui furent livrés aux bras séculier pour être brûlés vifs: c’étaient un cordonnier d’Anglêqueville-la-Forêt, un meunier de Heurtevant, un maréchal de Bourgeauville nommé Jean Labbe, et un particulier de Glos-sur-Orbiquet, nommé Bence.
GLOS-SUR-ORBIQUET. Autrefois Gloz et Glots. Glos-sur-Lisieux dans Cassini. Le curé de cette commune avait le droit (dont l’origine est inconnue) de dire la messe, armé, botté et éperonné, au maître-autel de la cathédrale, sur un coin duquel il déposait son faucon. Ce privilège avait probablement pour origine quelque service rendu à l’évêché par un ancien curé de Glos à l’époque où les ecclésiastiques se livraient à l’exercice de la chasse et de la guerre.

Inventaire Sommaire Des Archives Départementales Antérieures à 1790.
Le 7 octobre 1704, mariage par Claude de Francqueville, haut doyen de l’église cathédrale de Lisieux, de René de Francqueville, chevalier, fils de feu Jacques de Francqueville et de Françoise Le Michault de Beuvillers, de Glos-sur-Lisieux, et demoiselle Marie-Madeleine Martin, fille de Charles Martin, écuyer, sr des Costils, et de Renée de Hubert, de Victot-en-Auge, en présence de Guillaume de Francqueville, grand chantre de l’église de Lisieux, de Jacques Legrand, conseiller du Roi au présidial de Caen, de Marguerite de Francqueville, sa femme, de Charles Legrand, sr du Castelet, etc.
1787-1788 : Mémoire des habitants de Glos, exposant tes motifs qui militent en faveur du passage, par leur bourg, de la grande route en voie de confection de Lisieux à L’Aigle.

Histoire Généalogique de la maison d’Harcourt.
Contrat passé devant les Tabellions d’Orbec le 13 Octobre 1585. par lequel noble Seigneur Messire Thomas le Sec Chevalier Seigneur de Cressonniere, Glos,la Pillette, Buc, Ancou, Liuet, Fournet & Friardel donna par avancement la de succession tous ses biens à Damoiselle Louise le Sec sa seule fille & présomptive héritière, femme de noble homme François de Rupierre Seigneur de Suruie : ladite Louise le Sec qualifiée veuve dudit François, donnant pareillement tous ses biens à noble Seigneur Philippes de Rupierre Chevalier seul fils de Thomas de Rupierre Seigneur de Survie son fils aisné, à Gabriel son second fils Seigneur de Glos sur Rille, Charles son troisiesme François de Rupierre Chevalier de Saint Jean de Hierusalem ; par Contrat passé à Orbec le 3. Juillet 1639 .

René Herval Lisieux.
Jean-Charles Contel (De son vrai nom Jean-Charles Leconte, né le 5 mai 1895 à Glos, prés Lisieux mort en 1928). Contel s’était « fait » lui-même, sans autre maître que les modèles qu’il interprétait avec une liberté absolue et une habileté déconcertante. Son oeuvre fut vraiment le reflet du Lisieux aux vieilles maisons de bois.
Il touchait aux genres les plus divers, à la gravure sur bois, au dessin à la plume, à la lithographie, à l’affiche.

Le Peuple Normand Et Leurs Descendants Existants Dans Les Dominions Britanniques Et Les États-Unis D’Amérique.
Glew, ou Gleue, de Glos ou Gloz avec la prononciation française.
Emma, Nicolas de Gloz, Normandie, 1180-98 (MRS). Geoffry Glosus, Angleterre, 1189 (Rot. Pip.). Roger Gleiue, Angleterre, 1199 (RCR).

Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux – H. de Formeville.
– N°2 f° 160 – 1406 Id. Colin de Bailli et Massot de Bray de Glos prirent à fieffe de Mg. d’Estouteville 5 vergées de terre par 30 sols et une geline

Administration Générales :
Glos. – Délibérations. 15 août 1788 – 4 vendémiaire an VI ( 3 reg. 50, 90, 38 fol.) – Enregistrement
.
Enquête sur la situation des industries dans le département du Calvados.
Les Filatures de Laine Dans L’arrondissement de Lisieux Entre Lisieux Et Orbec, dans la vallée de l’Orbiquet et dans celle de la Courtonne, se sont installées, à Saint-Martin-de-Bienfaite, à la Chapelle-Yvon et à Glos près de Lisieux, de petites usines qui filent la laine, généralement à façon., pour les besoins du lissage. Il en existe actuellement quatre, qui sont : la filature de M. Leprêtre à Glos, près de Lisieux, celles de M. Henri Martin et de M. Robert Martin à la Chapelle-Yvon et celle de M. Jeunechamps à Saint-Martin-de-Bienfaite. La filature de M. René Leprêtre, à Glos, près de Lisieux, a été fondée vers 1860 par M. Leprêtre, le grand- père du propriétaire actuel. Primitivement établie à Angerville, près de Dozulé, elle a été transportée en 1884 à Glos pour être agrandie.
Halte de Glos, où cette gare avait été supprimée en 1890 ou en 1891.

A travers le pays d’Auge – Henri Vuagneux.
En 1066, un seigneur de Glos-sur-Lisieux suivait Guillaume en Angleterre. L’église occupant le point culminant du coteau, date des premières années du XI° siècle et renferme des boiseries richement sculptées provenant de l’abbaye de Cormeilles. — Le lutrin, de style Louis XV, en bois de chêne doré, est une oeuvre très remarquable, formée d’un gracieux vase à pied triangulaire, portant un globe sur lequel sont aux prises un aigle et un serpent. — Une lampe de bois, décorée de tètes d’anges et d’entrelacs, suspendue dans le clocher, se trouve être d’un modèle presque introuvable aujourd’hui.

Journal Le Progrès. 1898-08-17.
La Catastrophe de Lisieux.
14 août.
Dimanche matin, vers 4 heures 1/4, le train 97 parti de Paris et filant sur le Havre a déraillé près de Lisieux au point de jonction des deux villages de Saint-Jacques et de Glos-sur Lisieux : kilomètre 187,0,50.
Le train 97 était à double attelage. Le mécanicien de la première machine était M. Mathéo ; celui de la deuxième machine M. Crisay, deux bons agents. Il y a eu 7 morts et 40 blessés.
La cause de cet accident est encore bien difficile à connaître.
Les Ingénieurs de la Compagnie de l’Ouest envoyés à Lisieux pour faire une enquête sur les causes de l’accident n’ont pas encore envoyé leurs rapports.
L’état des blessés est généralement satisfaisant.
Le mécanicien et le chauffeur, quoique blessés, ont subi un premier interrogatoire
Ils ont déclaré que l’allure du train, au moment de la catastrophe, était normale.
Ils ne s’expliquent l’accident que par un écartement des rails.

Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, des grands dignitaires de la couronne, des principales familles nobles du royaume, et des maisons princières de l’Europe – M. le chevalier de Courcelles.
Guillaume de Bonnechose, écuyer, seigneur de Pontoulain, qui produisit ses titres devant les élus de Lisieux, et fut maintenu, en 1540, au rôle et chapitre des nobles de la paroisse de Glos-sur-Lisieux. Il avait épousé, par contrat de 1527, reconnu en 1549, Marie le Gentil, fille de Thomas le Gentil, écuyer, seigneur de Piencourt, près Bernay, et en eut Georges.

Actes normands de la Chambre des comptes sous Philippe de Valois : 1328-1350 – Léopold Delisle.
Pour prendre et espier Jehan Renaut, de Glos sus Lisieux, pour souspechons de chevauls emblés et de plusieurs autres larrechins, lequel avoit esté fuitif lonc .temps, xvm s.

Annuaire des cinq départements de la Normandie – publié par l’Association normande.
Le premier curé connu de Glos est Lestendart, chanoine de Lisieux, dont nous possédons le testament daté de 1538.

Amelgard: Histoire des règnes de Charles VII. et de Louis XI.
Information pour un procès soutenu par Thomas Basin contre les habitants de Marolles pour leur fairefaire le guet à son château de Courtonne.23 mars 1449
– Guillaume Feré de Gloz sur Lisieux, aagié de xxv ans.

Chemin de fer de Lisieux à Orbec : petit guide du promeneur et du touriste – Amédée Tissot
GLOS, commune du premier canton de Lisieux, à 5 kilomètres de cette ville, traversée par la route d’Orbec, et
arrosée par l’Orbiquet et la rivière de Saint-Paul-de-Courtonne, a une superficie de 1,284 hectares, et une population de 955 habitants.
L’agglomération d’une partie de la population sur les deux côtés de la route d’Orbec, forme un joli village, dans une situation pittoresque, au sommet d’une colline presque entièrement faite de sable, qui sépare la vallée d’Orbec du vallon plus sauvage au fond duquel est située Courtonne-la-Meurdrac.
Le chemin de fer de Paris à Cherbourg passe en tranchée dans ce village.
Le sol de cette commune, généralement sablonneux, offre aux géologues et aux conchyliologistes d’intéressants sujets d’étude. Il appartient au Coralien supérieur, et se compose : 1° de terre végétale ; 2° de sable jaune-rouge dans sa partie supérieure, et jaune dans sa partie inférieure ; il est parsemé de débris de trigonies et autres coquilles, et renferme cinq bancs d’un grès quartzeux à ciment calcaire, qui contient des lignites et des trigonies. Le premier de ces bancs contient, de plus, des oolites brunes, et entre le même banc et celui qui le suit, on trouve une espèce de minerai de fer mélangé de sable ferrugineux sable vert ; calcaire lithographique, et sable vert ; 3° deux bancs de grès semblables aux précédents ; 4° calcaire lithographique, de médiocre qualité et de petite épaisseur ; 5° deux couches de calcaires à oolithes blanches.
M. le docteur Emile Goubert a donné une note sur le gisement de Glos, et, avec la collaboration du docteur Zittel, une description des fossiles qui s’y rencontrent. Ces deux notes ont été publiées par le Journal de Conchyliologie (1861).
On exploite à Glos ces carrières de sables et de calcaires à grain terreux, désignés dans le pays sous le nom de pierre à chaux.
La rivière de Saint-Paul-de-Courtonne alimente plusieurs moulins à blé.
Il y a à Glos deux usines importantes ; l’une à usage de filature de laine avec tissage, occupant une quarantaine d’ouvriers, appartient à MM. Bazin et Peulevey, manufacturiers à Lisieux ; l’autre à usage de filature de laine également, mais avec une fouloneurie, employant 50 ouvriers, appartient à M. Thouet, de Glos.

GLOS, Glocium (dans une charte de 1284), Glotto (dans une pièce qui existe dans l’Inventaire du trésor des Chartes), Gloz, Glots, Glos-sur-Orbiquet, Glos-sur-Lisieux (dans Cassini), était autrefois une des sept baronnies qui composaient le comté de Lisieux et relevaient par conséquent de la juridiction de l’évêque. Un seigneur de Glos prit part à la conquête de l’Angleterre en 1066.
En 1220, Robert de Glos, fils de Philippe, donna à la Maison-Dieu de Lisieux plusieurs redevances qui lui étaient faites à Glos.
Il existe dans l’inventaire du Trésor de Chartes une obligation de l’évêque et du chapitre de Lisieux, pour plusieurs acres de terre et divers droits aux paroisses de Glos (Glotto) et Cordebugle (Cornububali), et autres pris à ferme du Roi.
Le curé de cette commune, dit M. Louis Du Bois, avait le droit, dont l’origine est inconnue, de dire la messe armé, botté et éperonné, au maître-autel de la cathédrale, sur un coin duquel il déposait son faucon. Ce privilège avait probablement pour origine quelque service rendu à l’évêché, par un ancien curé de Glos, à l’époque où les ecclésiastiques se livraient à l’exercice de la chasse et de la guerre.

Glos possédait autrefois un château fort ; mais il n’en reste plus aucun vestige, sinon, peut-être, une motte féodale qu’on remarque au-dessous de l’église, près de la rivière d’Orbec ; c’est près de cette motte que la tradition fixe l’emplacement de ce château.
Cette partie du territoire Lexovien semble avoir été le théâtre de luttes sanglantes, ainsi que le donne à penser la découverte faite, en 1859, d’une grande quantité de médailles des règnes de Philippe de Valois, Jean Le Bon, Charles V, Louis Ier et Louis II, et de boulets en pierre, entassés dans une ancienne carrière de marne, divisée en plusieurs galeries.

L’ÉGLISE de Glos, qui s’élève au sommet de la colline, est une des plus anciennes et des plus intéressantes des environs de Lisieux. Sa construction paraît remonter aux premières années du XIe siècle.
L’intérieur offre un riche mobilier: on y remarque de belles boiseries qui datent de Louis XIV; des stalles, dont les accoudoirs sont rares et curieux ; un lutrin, très-remarquable, style Louis XV ; un bénitier du XVIe siècle ; un très-beau chemin de croix moderne.
L’église de Glos a pour patron saint Laurent. — La fête communale, ou l’assemblée, a lieu dans les premiers jours d’août.

L’AUBERGE qui a pour enseigne : Au Grand-Saint-Laurent, et qui se trouve au sud de l’église, de l’autre côté du cimetière, était autrefois une chapelle dédiée au saint, dont l’auberge a gardé le nom.

AQUEDUC ROMAIN. — En 1848, M, le docteur Billon a découvert, à Glos, sur le penchant d’un coteau qui domine à gauche la route d’Orbec, un peu en deçà du pont, un aqueduc romain très-bien conservé, qui portait à la cité des Lexovii l’eau prise à une source voisine.
Dans la prairie, entre l’église et l’Orbiquet, on remarque une ancienne construction en bois, près de laquelle s’élève un colombier de forme circulaire : c’est un ancien manoir, dit Manoir de la Vallée, qui appartenait autrefois à la famille de Franqueville, dont nous avons déjà parlé à l’article Beuvillers.
Lorsque, se dirigeant vers Orbec, le train s’éloigne de l’endroit où il s’arrête à Glos, nous laissons à notre gauche une ancienne construction en bois d’une certaine importance, qui s’élève à l’angle d’un chemin, et dont le premier étage est bâti en encorbellement. C’est une construction du XVe siècle, qui a dû appartenir à quelque communauté religieuse, peut-être à une communauté d’Ursulines, dont le nom est resté à une propriété que nous avons signalée déjà en venant de Beuvillers.
Puis la voie longe à droite un côteau, tantôt aride, tantôt planté de jeunes et vigoureux pommiers, au sommet duquel s’étendent, formant un plateau très-élevé, les Bruyères de Glos, bien connues des botanistes, et où croissent des plantes rares, dont un Lexovien, M. Durand-Duquesnay, a dressé un catalogue raisonné, inséré dans l’unique Bulletin des travaux de la Société d’Emulation de Lisieux, publié en 1846.
Le train s’engage au milieu d’un véritable verger, planté de nombreux et verts pommiers, au milieu desquels, à mi-côte, à droite, s’élève une maison en pierres, qu’on dit provenir des ruines d’un ancien manoir que la tradition désigne sous le nom de Château de Coq. Ce château, dont on voyait encore quelques vestiges des murs de fondation, il y a une vingtaine d’années, aurait, toujours d’après la tradition restée dans le pays, été détruit par les
Anglais, après la bataille de Formigny (15 avril 1450), qui les força d’abandonner la Normandie.

Origine des noms de quelques rues de Lisieux, et particularités sur quelques-unes, Notices sur les armoiries et sur les anciens usages de cette ville.- Lisieux – DINGREMONT, A.-J.-L
Dans le XVIe siècle, la rivière d’Orbec était aussi en partie navigable, car, de 1513 à 1530, lorsque le corps municipal fit réparer ou paver à neuf plusieurs rues de cette ville, le pavé venait de Glos, et était transporté jusqu’au Pont-Bouillon sur des bateaux.

1540 Recherche Des Nobles De L’election De Lisieux.
87.- Silvin de Fatouville, Sr de la Quaize, a dit estre procréé de noblesse ancienne, et que son bisayeul était Robert de Fatouville, vivant en 1454, et possesseur du fief du Bosc de la Rue, assis à Aucainville (Auquainville), suivant un aveu à lui baillé par Guillaume de salles, l’un des hommes du dit fieu. Mais, parce qu’il n’a suffisamment fourni, ni de sa descente, ni même de sa noblesse par autre titres, le procureur du Roi a requis qu’il soit assis.
Glos-sur-Lisieux
101.- Jean, Martin et Jacques, dits de Franqueville, ont dit être procréés ‘d’ancienne noblesse, selon la généalogie par eux baillée, pour laquelle justifier, ils ont produit plusieurs lettres et écritures, par la 1ère desquelles, du 21 avril 1447, Mre Raoul de Franqueville, cher, qu’ils ont dit être leur prédécesseur, traite le mariage de Jeanne, sa fille, avec Thomas d’Asnières, écer . Le procureur du Roi, après avoir tout veu, a requis vérification être faite seulement de leur descente, et à leur refus, qu’ils soient assis. V. le n° 43.
103.- Guillaume de Bonnechose, sr de Pontolain, p. 43 pour justification de sa généalogie, s’est aidé d’une sentence des commissaires des francs-fiefs de l’an 1471, qui déclare quitte et absous du payement et cotisation des dits francs-fiefs Jean et Jean de Bonnechose, frères, desquels il a dit fournir sa descente.

Histoire de l’ancien Evêché – Comté de Lisieux – H. DE FORMEVILLE.
No 1 fo 149
1284. Février . Charte en latin, de Philippe, Roi de France, mentionnant qu’il bailla à Mg. Guy, évêque de Lisieux, plusieurs terres et rentes assises es paroisses de Glos, Cordebugle, Courtonnel, Marolles, Fontenelle et Saint-Jean-de- Livet, par six vingt-six livres 10 sols 7 d . tournois, etc., et des redevances .
N° 6 – f°152
1322. Juin . Charte en latin et français de Charles, Roi de France, faisant mention comme le Roi Louis ratifia et approuva certaine vendition faite par Robert d’Artois, comte de Beaumont, de 119 liv . 7 d. de rente, que Mg de Lisieux lui faisait pour la Baronie de Glos.
N° 7- f° 153
1454. 30 Novembre. – Lettre devant Le Masuyer, comme Guillaume de Trousseauville fieffa de Mg. De Lisieux, une pièce de terre en pré assise à Glos, par 40 sols de rente.
N° 8 – f° 154
1454. 25 MARS . Id. Jean Moisy et sa femme fieffèrent de Jean de Bray plusieurs
pièces de terre à Glos par 30 sols de rentes avec autres rentes foncières, etc, ..
N° 9 – f°155
1457. 14 JUIN . Id. Mg’ de Lisieux bailla à fieffe et à rente à Jean de Bray des
héritages assis à Glos, qui furent Bertauld Guillemin qui par lontemps avaient été en main de Seigneurie par 38 sols de rente dont le dit Debray bailla 30 sols en assiette sur le dit Moisy et sa femme.
N° 10 – f° 156
1458. 10 OCTOBRE . Id. Robin Le Monnier avait acquis en la Baronie de Glos une va
vassorerie de Messire Adam Mahiel, nommée la vavassorerie Jaquet du Glos, laquelle
le dit Le Monnier bailla depuis à Mg’ de Lisieux par échange à l’encontre de 60 sols
de rente qu’il faisait à mon dit seigneur et une pièce de terre.
N° 12 – f°157
1322. – Id. Jean de la Quesneys vendit à Mgr. Guy de Harcourt, éveque de Lisieux, 2 sols 6d. une géline, 2 capons, 2d. et 30 ô (œufs) de rente que lui faisait Guillaume de Maure et ses parsonniers par 48 sols de rente sur des terres sises à Saint-Servin de Glos.
N° 16 – f°158
1315. Mars . Lettre en latin mentionnant que Guillaume Bence et Jeanne sa femme vendirent à Mg’ de Lisieux, 5 sols de rente que leur faisait Guillaume de Conlandoy.
N° 17 – f° 159
1315. Mars. – Lettre en latin devant l’official de Lisieux mentionnant que Jeanne femme de Guillaume Bence de Glos, autorisée par son dit mari, ratifia la dite vendition.
N° 3 – f° 160
1406. 19 Avril . – Id . Colin de Bailli et Massot de Bray de Glos prirent à fieffe de Mg. d’Estouteville 5 vergées de terre par 30 sols et une geline .
N° 4 – f° 162
1407. 6 Août. – Lettre. Guillaume Ango, de glos, veudit à Mgr. D’Estouteville 10 sols de rente sur tous ses biens, meubles et héritages.
N° 5 – f° 162
1383. 26 Janvier. Id. Jaquet Bardouil, de Glos, fieffa de Jean de Gouvis, écuyer, des héritages qu’il avait acquis de Amaury de Gouvis de l’aînesse Pierre le Sarrasin
par 12 sols de rente.
N° 6 – f° 162
1307. Vidisse d’une lettre en latin mentionnant que Guillaume de Humet, chevalier, seigneur de Glos, donna aux Moines de Launoy 100 sols de rente à prendre sur le moulin de St – Martin du val d’Orbec, le jour de sa mort.
N° 7 – f°163
1381. 19 Février. – Id. Huet Osmont prit à rente sa vie durante de Jaquet le jeune et de Perotte sa femme, à cause d’elle, une pièce de terre assise à glos par 12 sols de rente.
N°9 – f° 153
1385. 21 Novembre . Id . Jéen et Robert de Villers, de Glos, prirent « rente de Messire Jean de Gouvis, deux pièces de terre assises à Glos par 24 sols de rente . »
N° 10 – f° 164
1399. 20 Novembre . Id. Jean de Gouvis, Ecuyer, vendit à Jacques du Rey (Prey) de Glos, 24 sols de rente que lui faisait Jean et Robert de Villers, moyennant 12 livres
tournois .
N° 11 – f°164
1401. 11 Août – Id. Jacques du Prey de Glos vend à Guillaume de Gouvis, Escuyer, 23 sols de rente qu’il avait naguère acquis de Jean de Gouvis, pour 12 livres tournois.
N° 6 – f° 162
1307. Vidisse d’une lettre en latin mentionnant que Guillaume de Humet, chevalier, seigneur de Glos, donna aux Moines de Launoy 100 sols de rente à prendre sur le moulin de St – Martin du val d’Orbec, le jour de sa mort.

3 – Archives S.H.L

Achat du 11- 02-2003. Lot n° 82.
– GLOS :
1) Premier dossier de la famille Deshayes, sieur d’Apremont, 1701-1838, 6 pièces parchemins et 9 pièces papier (rente, vente de terre, procuration, etc.) ;
2) Second dossier de la famille Deshayes, seigneur de Collandon, 7 pièces papier (travaux, droit de passage, location de ferme, vente de maison, déclaration et état des biens immeubles de la succession de Claude Deshayes.

Carnets de Charles Vasseur : « Analyses et Transriptions … » « transcriptions.doc »
Hb – ARCHIVES DE LA BARONNIE D’ORBEC
p.126 -1 mai 1557
Echange entre Jehan MOREL boulanger dans la paroisse de Glos et noble homme Me Jehan de FRANQUEVILLE licencié en loys sieur de COULANDON
de 5 pièces de terre assises en la paroisse de Mesnil-Guillaume contre une rente de 7 livres tournois et 1 chapon ( passé dans l’Hostel de la Sallamande à Lisieux)
p.131 – 12 juillet 1575
Quittance donnée par nobles hommes Pierre de FRANCQUEVILLE et
Nicollas de FRANCQUEVILLE, frères, sieurs de FIEZMONT et de LA VALLEE, faisant fortz de noble homme Jehan de FRANCQUEVILLE sieur de COLLANDON leur frère, à Pierre LECHIEN de COURTONNE-LA-MEURDRAC pour 8O livres tournois à eux dues par Jehan LE CHIEN de son vivant curé de GLOS et son frère pour solde de tout compte.
HH 1 Parchemins trouvés chez le brocanteur, intéressant pour la plupart le fief du BREUIL-SUR-DIVES et la famille de FRANCQUEVILLE
p.8 – 21 juin 1453
Constitution d’une rente faite par Guérodin de FRANCQUEVILLE, escuyer, seigneur de TROUVILLE-SUR-LA-MER, au profit de Messire Guillaume LEQUIERRE, prêtre curé de SAINT-MARTIN-DU-VAL-D’ORBEC.
Passé en la paroisse de GLOS en l’Ostel et Manoir de CALLENDON
en présence de Damoiselle d’HEUDREVILLE, femme de Guille FOUQUET et Jehanne
DEGUERPIE de feu Jehan Marie de la GOULLAFRIERE
p.22 – 9 octobre 1590
Acte passé devant Nicollas BOURDON et Jehan HAIN (?) tabellions royaux à LISIEUX
tous demeurant en la paroisse de GLOS, déclarent et promettent de rendre et payer dans la quinzaine à
– Noble Homme Jacques MAUDUICT sieur de la ROZIERE, marchand bourgeois demeurant en la paroisse de SAINT-JACQUES-DE-LISIEUX la somme de 200 écus sols, prêt consenti par le sieur de la ROZIERE, pour ressortir le sieur de la VALLEE de la captivité en laquelle il est détenu. (si besoin voir transcriptions.doc)
p. 53 – 2 décembre 1653
Devant les notaires de LISIEUX, comparaissent :
-Claude de FRANCQUEVILLE, escuyer, sieur de la VALLEE et Damoiselle Jacqueline de BONNEVILLE, son épouse,
– Jacques et Jean de FRANCQUEVILLE, frères, escuyers, leurs enfants, demeurant en la paroisse de GLOS, d’une part (si besoin voir transcriptions.doc)
p. 75 – 13 mai 1714
Fieffe faite par divers à François DESHAYES escuyer, sieur d’APREMONT, et Alexandre DESHAYES escuyer, son fils, demeurant en la paroisse de GLOS, de deux pièces de terre situées à GLOS, proches de la rivière, tenues de la seigneurie de CALLANDON.
p. 81 – 7 décembre 1733
Fieffe faite à Jacques LEDENTU, charron demeurant en la paroisse et campagne de SAINT-JACQUES-DE-LISIEUX, par Messire Claude de FRANCQUEVILLE, escuyer, demeurant à CAEN, rue et paroisse SAINT JEAN, d’un pré situé à GLOS lui appartenant comme héritier en partie de défunts Claude et Jean-Baptiste de FRANCQUEVILLE, ses frères, à leur décès chanoines et hauts doyens de LISIEUX.
Etant ladite pièce en la mouvance de Monseigneur l’Evêque de LISIEUX, par foy hommage et autres droits seigneuriaux.
Liste de notaires : GLOS 1713 23 avril – Picquot notaire à Glos

Carnets de Charles VASSEUR : Doyenné de Moyaux « Doy. de Moyax.Doc »
14 – GLOS – GLOZ – Ecclésia de Glocio
Election de Lisieux, sergenterie de Moyaux –92 feux.
Sous l’invocation de Saint Sylvain
Patronage; XIV e Heredes Domini Hug.de Quercu
XVIe Episcopus
XVIIIe l’Evêque
Curés:
Droullin 1764
Neuville 1774
Neuville 1783/1787

Insinuations

Description de l’église (avril à juin 1853)
Cette église est sous l’invocation de St Laurent, doyenné de Moyaux, archidiaconé du Lieuvin. La cure à la nomination de l’évêque valait 600 livres. Le curé avait le droit de dire la messe botté, éperonné et armé au maître-autel de la cathédrale, sur un coin duquel il déposait son faucon.

Description de la cloche de Glos
L’an 1842 j’ai été bénite par Messire Jean Jacques Farolet, doyen de Saint Pierre de Lisieux et nommée Sylvain, Pierre, Pauline par Messire Jean Pierre Hamel, notaire à Glos et Dame Pauline, Caroline Nathalie Christin, veuve de Messire Jacques Modeste Bourget, Messire Thomas Trouplin, curé
F.Collard et Robert Fondeurs à Falaise

Une deuxième description de l’église

Glos possédait autrefois un château-fort dont il ne reste actuellement rien Cependant on en connaît l’emplacement.
En outre plusieurs vieux manoirs se trouvent sur le territoire de cette commune.

Manoir de Collandon: situé sur le bord d’une petite rivière dans la vallée de Villers.
Le corps du logis principal a deux ailes en avant-corps. L’ensemble paraît dater du règne de Louis XIV. Peut-être le centre serait-il plus ancien mais il ne peut être antérieur à Louis XIII. Ce centre est construit en chaînes de pierre et cailloutis. Les ailes sont avec les angles en pierre à refends, le centre couvert d’un crépi. Les toits portent encore des débris d’épis vernissés.
Ce fief appartenait à la famille de Franqueville qui l’avait acquis de Guillaume Fouquet en 1447. La branche de Collendon s’étant éteinte au commencement du XVIIIe Monsieur d’Erneville, qui en avait hérité, le vendit le 24 août 1711 à Monsieur Deshayes, écuyer, seigneur d’Apremont qui y réunit quelques pièces de terres.(Voir généalogie des Franqueville)
Le colombier est circulaire, bâti en moellons, le toit couronné du débris d’un épi. Ainsi qu’un bâtiment d’exploitation il est de la même époque que le corps principal Louis XIV. Les autres bâtiments ruraux sont en bois et sans aucun caractère.

Manoir La Vallée: Ce manoir appartint à une branche de la Famille de Franqueville.

Manoir de Franqueville Situé à peu de distance de l’église, est une maison en bois du 16e siècle avec briques inclinées entre les colombages. L’intérieur est remarquable par ses pavages émaillés bien conservés. Une cheminée carrée Louis XIV. Le Colombier est construit en bauge circulaire est d’un diamètre considérable.

Il existe encore une autre maison remarquable sur le chemin de Glos à Beuvillers. Elle est construite en bois et paraît dater du 15e siècle. Les fenêtres étaient carrées, très petites et très multipliées. L’un des portes est en anse de panier, une autre en accolade. La base est en pierre et le pignon qui regarde la route est percé d’une porte à arc surbaissé. Les fenêtres du rez-de-chaussée sont garnies de sortes d’armatures anciennes en fer, carrées.
A l ‘intérieur est une vaste cheminée du temps et deux battants de porte à panneaux plissés. L’escalier est contenu dans une tourelle carrée adossée au derrière de l’édifice. Cette maison a en croire l’opinion populaire fut autrefois un monastère ; mais rien ne peut motiver ce sentiment que sa grandeur et peut-être une croix en fer qui la surmontait il y a peu d’années
Cette maison appartient à Mme Vve Bourget.

Manoir de la Brairie.
Deuxième moitié du XVe siècle,. Son nom lui vient de la famille de Bray dont le plus ancien seigneur connu, Massot de Bray, est cité en 1406. Le manoir est constitué d’un assemblage de deux constructions. Le premier logis présente, sur l’élévation principale, une grande lucarne caractéristique en encorbellement à chevron de rive festonné, et une succession d’allèges en croix de Saint-André. Le deuxième logis est construit sur cave. La façade principale ne compte pas moins de seize fenêtre à petits carreaux donnant beaucoup de charme à l’étage. Sur l’autre façade une tourelle carrée renferme l’escalier à vis. A l’intérieur, belles cheminées monumentales caractéristiques des grands logis gothiques.

A l’extrémité méridionale du cimetière de Glos était avant la Révolution une chapelle dédiée à St Laurent. Elle a été remplacée par une auberge. On y disait la messe le jour de la fête du saint.

La ferme de Franqueville, voisine de l’église de Glos-sur-Lisieux paraît dater du XVIe. La maison est construite en bois à un seul étage en encorbellement. L’intervalle des colombages est garni de tuiles formant des losanges. Une salle au rez-de-chaussée contient quelques fragments de pavages émaillés. Une chambre au premier étage possède encore un pavage complet d’une assez belle conservation. Elle 17 pieds métriques environ en carré. Les rosaces formées chacune par 4 carreaux alternent vertes et à fond rouge avec des dessins blancs.

La ferme des Monts au village de Grès est un joli type de maison rurale du règne de Louis XIV. Deux portes qui occupent les deux extrémités de la façade ont conservé leurs panneaux à bossage et la partie supérieure est chargée d’un chiffre avec la date 1691. Ce chiffre varie sur chaque porte. Sur l’un il y a peut-être un H et L enlacés ce qui formerait les initiales de l’un des membres de la famille de Longval, qui possédait jadis cette terre, l’autre chiffre est formé d’un M et d’un G, toujours avec la même date 1691.
Le toit est brisé à la Mansard avec lucarnes, les fenêtres étaient cruciformes quoique en bois, deux ont encore conservé cette disposition. L’intérieur n’a rien de remarquable.

En 1066 un seigneur de Glos prit part à la conquête de l’Angleterre.

En 1220 Robert de Glos, fils de Philippe, donne à St Thomas et aux Pauvres de la Maison-Dieu de Lisieux plusieurs redevances qui lui étaient dues à Glos et il jure sur les Saints Evangiles de maintenir cette donation qui est revêtue de son sceau en cire rouge et attestée par Henry de Livet, chevalier, Guillaume de Wigo, Guillaume de Mairolles, prêtre, Richard de Bonhomme, Olivier de Courey et son fils, Guillebert, prêtre, fils de Messire Réginald.
Est-ce bien de Glos sur Lisieux qu’était seigneur François, baron de Rupière, seigneur de Survie, la Cressonnière, Glos et Friardel en tierce partie, à cause de Louise le Sec, son épouse, seule fille et héritière de Thomas le Sec et de Philippe de Cintray ?
Dans un aveu fait à la baronnie d’Orbec le 27 juillet 1605 Louise le Sec prend les titres de Damoyselle Dame de la Cressonnière, Glos, Surville, la Pilette et Friardel, veuve de feu François de Rupière, vivant escuyer seigneur de Survie et de la Pillette.
Des huit enfants de François de Rupière et de Louise le Sec, le deuxième Gabriel fut seigneur de Glos . La généalogie ne donne pas sa descendance. Les recherches de la noblesse ne viennent pas tirer d’embarras.

En 1666 Jacques de Louis, seigneur de la Bunellière, ancien noble, fut trouvé par la Recherche à Glos sous Lisieux.

Montfaut trouva en 1463 Pierre Bertout dont il ne voulut point admettre les preuves.
Sergenterie de Moyaux. Pierre Bertout, Glos sur Lisieux. Labbey de la Roque, Pierre É.

En 1540, outre les trois de Franqueville Jean, Martin et Jacques, les élus de Lisieux trouvèrent encore vivant noblement à Glos, Henry et Phillibert de Saint Florentin, frères puînés du seigneur du Mesnil-Guillaume.

Guillaume de Bonnechose, seigneur de Pontolain et François le Febvre.

En 1666 trois nouveaux membres de la famille de Franqueville se retrouvent à Glos : Adrien de Franqueville, seigneur du Cable, Jacques, seigneur du lieu et Jean,seigneur de la Vallée, puis divers membres de leur famille par alliance : Suzanne de Calf, Jacqueline le Hure, veuve de Pierre de Calf, et Charles de Calf.

Vente le 11 avril 1868 par Monsieur Alexandre Marie Emmanuel Gaudin de Saint Rémy et Madame Gabrielle Louise de Révilliase, son épouse, demeurant à la Chapelle Saint Rémy Sarthe, par Louise Françoise de Révilliase demeurant à Trelly (Manche) veuve de Henry Louis Ferdinand comte de Bérenger, par M. René François, comte de Révilliase demeurant à Caen et Jean Pospert, vicomte de Révilliase demeurant à Fontenay le Painel, ayant résidé à Reux à Madame Veuve Duval demeurant à Orbec pour un herbage de 16 hectares et pour le reste du domaine à David, avoué à Lisieux, la terre de Collandon, située à Glos ayant appartenu premièrement à Mme Victorine Charlotte Amédée Salbigothon de Margeot demeurant à Saint Germain la Campagne, veuve de Monsieur Louis Maurice de Margeot, chevalier de Saint Louis et la Légion d’Honneur et deuxièmement à Madame Marie Charlotte Deshays d’Apremont, veuve de Monsieur François de Margeot, décédée à Lisieux (purge légale Lexovien du 9 mai 1868)

C’est Glos sur Risle et non Glos sur Lisieux qui appartenait à la Famille de Rupière (Leprévost)

IMPRIMES :
I J 7 : Sentence rendue, le 22 juillet 1767, au bailliage d’Orbec, condamnant J.F.L. Legrip notaire à Hermival et Dubois notaire à Glos à 3 livres d’amende pour chacune des contraventions par eux commises en passant des contrats hors la limite de leur territoire et condamnation des contractants ; (ex n° 74)
III J 13 : Mémoire justificatif de l’accusation de calomnie intentée par Me Labbey, notaire à Glos à Mme Daufresne et Barbel, notaires à Lisieux. 1818.
Jour 20 : « Le Normand »
N° 48 du 27-11-1835 : affaire Fieschi, suppression des ‘’pentoirs’’ à Lisieux, départ de M. Pichon, maire de Glos, Cour d’assises (Montviette, Courtonne la Ville, St Martin de la Lieue, Lisieux…)

FONDS STURLER PHOTOS.
BOITE 35 A – Blanchisserie Thomas oct 65 – bâtiment usine Glos 2 pell.
BOITE 51 – 51 A – Ateliers de Glos février 1975.

Fonds Cailliau 3F.
3F 76 1784-1803 – Glos, les Bruyères : cession de parcelles, bail d’un moulin à blé.
3F 137 1749-1777 – Villers, Glos : succession.
3F-139 – Contrats De Mariage –
BERTRE Pierre Victor de St.Germain Lx et SAUDBREUIL Charlotte Jul St.Silvin Glos 29/4/1777
1598 8 février – Contrat de mariage de noble homme Jacques Loys, fils de Charles, sieur de la Grandière et de la Bunellière et de Madeleine De Nollart et Catherine Ducalf, fille de Guillaume, sieur de Manneville et de Philippe Lefebure de St Sylvain de Glos.

Fonds Caillau Sous-Série 2F.
2F A 38-60 1746-1828
– Meulles, Firfol, Notre-Dame-de-Villers, Brévedent, Fontaine-la-Louvet, Glos : acquisition, contrat de mariage, rentes viagères, comptes personnels, revenus, marchés, accords, factures, procès, lettres, autorisation, contributions.
2F A 89-106 1767-1825
– Lisieux, Glos, Hausey (le), Mancellerie (la), Rocques : lettres personnelles, comptes, achat drap toile, vente de bois, entretien maison, travaux, nourriture, service de garde, livre d’achat et de dépenses, exploitation de bois.

Fonds Cartes Et Plans.
303 – Lisieux, Glos, Hermival (GU de) – 1970 – Wiener – 1/10.000 3 exemp.

Revues – Brochures – Livres:
Br 069 Sa Grandeur Monseigneur LEMONNIER à Glos. 25 juillet 1920 DEVILLE Etienne.
BR 414 Manoir de la Quaize à Glos, et Villers BADIN Michel.
167 – ZAC « Les-hauts-de-Glos » – FLOTTE David, MENAGER Loic, VIPARD Laure.

FONDS COTTIN 2019>
14 – DIVERS – Boîte archives – photos de la Brainé à Glos.
42 – Boite Archives LIVRETS DIVERS.
Souvenir de la bénédiction de deux cloches,à Glos, livret d’Etienne DEVILLE -1935.
43 – Boite archives ÉTUDES DE F.COTTIN
Glos – manoir de la Prairie.

Sommaire des Carnets d’Alexandre MOISY.
– EPITOME – XI – NORMANDIE
Les Bruyères de GLOS.
– ARCHEOLOGIE – 6 –
L’Aqueduc de Glos –

Inventaire Cooperative De Reconstruction De Lisieux.
CARTON 28: Degrave route d’Orbec transfert à Glos. – Ilot 50 C Degrave à Glos route d’Orbec chemise 1/2/3/4 à 7.
CARTON 31: Hamon IRP 15 – sinistré à Glos sous Lisieux.
CARTON n°42 – Lelièvre Glos.

Fonds Etienne Deville :
– Carton n°11. C11/12 Fiches manuscrites sur: Glos.
– Carton n° 06. C6/10 Note sur le gisement de Glos par M.E. Goubert suivie de la description des fossile du coral-rag de Glos par le Dr K.Zittel et Em. Goubert.
– Carton n°1. Bénédiction de cloches à Glos 25 juillet 1920
– 1480, 12 juin – Courtonne-la-Meurdrac
Robert Gouscelin, de la paroisse de Glos, vend à Jehan Le Boctey, écuyer, 10 sols tournois de rente à prendre sur Colin Bouteiller, de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec.. = Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.

FONDS LECOURT Abbé Célestin – NE 18
CHEMISE : 02 – Histoire de GLOS.

Inventaire des enveloppes. Enveloppe n° 14

Promenades À Travers Les Communes Rurales Des Environs De Lisieux.
3ème série : Glos.

FONDS Arthème PANNIER :
NE 12.1 – 1er carton « Communes ». Glos. Voir également « Carton 2 ».
NE 12.2 – 2e carton « Communes ». Glos.

Fonds Sturler.
BOITE 35 – 35 A – Bâtiment usine Glos 2 pellicules.
BOITE 45 – 45 N – Ets Wonder usine de Glos octobre et novembre 1969 – Extérieur 4 pellicules.
BOITE 51 – 51 A – Ateliers de Glos février 1975 – Reportage- 1 bande pellicules 24/36
51 F – Ateliers de Glos avril 75.
BOITE 52 – 52 F – Ateliers de Glos janvier février 76
BOITE 53 – 53 F – Ateliers de Glos février 77 – Reportages nouveaux bâtiments extérieur
Machines 1 bande 24/36
53 I – Ateliers de Glos mars 77 – Nouveaux bâtiments 4 pellicules 1 pellicule intérieur. Machines 1 pellicule

Fonds Claude Lemaitre – 2017
– 107 Cours D’eau Et Aqueducs Pochette 34X48cm
– Cour et débits rivière d’Orbec, photocopies en A31889
Partage de l’eau de la rivière d’Orbec : contestation de la Commission administrative des Hospices de Lisieux au Préfet du Calvados
Aqueduc romain de Glos, tracé avec positionnement des sources des Rouges Fontaines et du Gavaudon description de 1916
Travaux de défense contre les inondations de la Touques, plans, avant-projet et détails vannage projeté, jeu de photocopies en A31903
Orbiquet (l’), divers plans en A3
– 108 Aqueducs Glos – Centre Ville – Pochette 34X48cm
– Plans / rocade sud – Coupes, tracé, détails, Zone des captages, plan.1948, Tracé à l’arrivée sur Lisieux, plans, photos et agrandissements en A3

Archives NEDELEC Communes.
com.28.1 Glos Extr.des registres de catholicité de Villers/Glos (1636-1793) et des registres de délibérations du Conseil Municipal (1793-1824)
com.28.2 Glos Manoir de la Brairie
com.28.3 Glos Manoir de Bray
com.28.4 Glos Le Fief de Bray
com.28.5 Glos Château de Colandon
com.28.6 Glos Le Clos des Iris
com.28.7 Glos Presbytère
com.28.8 Glos Manoir de la Motte
com.28.9 Glos Manoir des Sables
com.28.10 Glos Manoir du Douet du Coq
com.28.11 Glos Manoir de la Vallée
com.28.12 Glos Château de Villers/Glos
com.28.13. 1 Glos Manoir de la Quaize
com.28.13. 2 Glos Famille Costard
com.28.14 Glos Quatre manoirs de Glos (Bray, Brairie, Colandon, Quaize)
com.28.15 Glos Jacquelin, architecte
com.28.16 Glos Les propriétaires du Coudray à Prêtreville
com.28.17 Glos Références à Glos dans » Le Pays d’Auge » (1951-2000)
com.28.18 Glos Vie de la commune 1996-2007
com.29.1 Glos Curés de Glos au XVIIIè s.
com.29.2 Glos Eglises + comparaison avec St Jean de Livet, Prieuré de Montargis, La Pommeraye, St Martin de la Lieue
com.29.3 Glos Trois monographies : Glos, Villers/Glos et manoir de la Motte
com.29.4 Glos Histoire de Glos par l’abbé Lecourt
com.29.5 Glos Notes historiques
com.29.6 Glos Extr. de la Statistique monumentale d’A. de Caumont
com.29.7 Glos Matrice de la notice du 11/05/2009
com.29.8 Glos La Manoirie au Faulq, le Buisson à Fauguernon, La Cour de Moyaux.

Cartulaire ShL:
– 1508, 16 février – Lisieux
Noble homme Davy Boctey, escuier, sieur de la Blanche Porte, bourgeois de Lisieux, reconnaît avoir reçu de Mérigon et Jehan Delannoy, de Glos, la somme de 12 livres 10 sols, pour le racquit et franchissement d’une rente annuelle de 25 sols tournois.= Tabell. Lisieux.- Analyse Et. Deville
– 1509, 11 juin – Mesnil-Guillaume
Guillaume de Saint-Florentin, écuyer, sieur de Coq, vend à Jehan Le Valloys l’aîné, écuyer, sieur de Mesnil-Guillaume, la terre et seigneurie du fieu de Coq à lui appartenant, tant en terres, bois, plant, pâtures, près, hommes, rentes, revenus, libertés et droitures appartenant aud. fieu sans en rien retenir situé en la paroisse de Glos et Mesnil-Guillaume. Ledit sieur Florentin avait acquit ce fief de noble homme Richard de la Rivière, écuyer,
sieur de Brucourt. La vente est faite moyennant la somme de 300 livres tournois.= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville – I – 79
– 1527, 17 juillet – Glos
Jehan Le Valloys, écuyer, sieur de Putôt, demeurant à Lisieux, vend à vénérable et discrète personne, Me Etienne de Gonellon, curé de Glos, une pièce de terre à Glos, près la rivière et le chemin tendant de Lisieux à Orbec, contenant demie acre moyennant 20 livres 5 sols tournois.= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville
-1543 – Lisieux Taille de 1543
Richard Glos, estanier, 20 s.
Analyse Et. Deville. = Arch. SHL. 9 FB. Fonds Et. DEVILLE. Notes et Documents, 2.- Lisieux, 23
– 1562, Rôle des taxes de l’arrière-ban du bailliage d’Evreux p. 79.
94.- Robecler de Barville, escuyer, seigneur du fief de la Quieze ( Probablement à Villers-sur-Glos.,), autrement nommé le petit Blangy. XXIIII l.
= P.-F. LEBEURIER, Rôle des taxes de l’arrière-ban du bailliage d’Evreux en 1562 avec une Introduction sur l’histoire et l’organisation du ban et de l’arrière-ban, Evreux-Rouen, Huet-Lebrument, 1861, In-12, 167 p.
– 1565, jeudi 26 juillet – Lisieux
Retrait par le Chapitre de la Cathédrale de Lisieux, de la Baronnie de Glos, terre et seigneurie de Coutonne et Montgoubert, acquises par Me Jacques Olivier, licencié ès droits, le 15 septembre 1563 moyennant 13.000 livres suivant l’édit du Roi.
Le même jour, retrait de la terre et seigneurie de Putôt, acquise par noble homme Guy de Bricqueville, capitaine de Saint-Lô.
Le même jour, retrait d’une maison, sise paroisse Saint-Germain, dépendant du prieuré de Sainte Barbe, biens de l’église de Lisieux, vendus suivant l’édit du Roi, maison acquise par Olivier Carrey, représenté par Jehan Duprey, licencié en médecine.= Tabell. Lisieux – Analyse Et. Deville
– 1571, lundi 29 janvier – Glos
Noble homme Jehan de Franqueville, seigneur de Collandon, demeurant aud. lieu, paroisse de Glos, vend à Jean Costard, marchand drappier, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Jacques, trois pièces de terre assises en la paroisse de Glos, du nombre du domaine non fieffé de la seigneurie de Colklandon, deux en labour et une en taillis. La vente faite par 348 livres tournois.= Tabel. de Lisieux. Analyse Et. Deville.
1605, 11 octobre – Lisieux
Marguerite Le Valloys, vend à à Robert De Calf, demeurant à Glos, une pièce de terre aud. lieu
= Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, papier, 2 ff.
– 1414, 19 novembre – Saint-Martin-de-Mailloc/Glos
Girot de la Quèze, écuyer, demeurant à Glos-sur-Lisieux, avoue tenir du roi un huitième de fief à Saint-Martin-du-Val-d’Orbec, nommé le fief d’Auge, à cause de sa femme, Colette de Pois.
= cité par Henri de FRONDEVILLE, Le compte de Jean Le Muet pour la Saint-Michel 1444 dans Etudes lexoviennes, IV, 1936, p. 267
– 1427, 25 janvier n. s.) – Prêtreville . Paris
Rémission à Jehan de Bienfaite, chevalier, de la garnison du château de Courtonne, pour avoir frappé mortellement de son épée, dans le bois de Glos, un certain nommé Guillaume Morel, avec lequel il s’était pris de querelle en revenant de l’hôtel d’Henri de Querville, écuyer, où l’on tenait taverne… »
= AN JJ 173, p 586, fol. 290 v°. Edit.: Paul LE CACHEUX, Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8°.; Prêtreville, II, 16 – Querville, I, 28; II, 14.
– 1435, 26 juillet
Henri VI informe les gens des comptes à Paris, les gouverneurs généraux des finances de France et de Normandie et les baillis de Rouen, Caux, Caen et Evreux qu’il a accordé un délai d’une demie-année pour faire son dénombrement à Guillaume Crafford, chevalier, auquel il a donné les terres de Jehan de Trousseauville, chevalier, Robin de Bailleul, seigneur de Glos, estienot d’Anesy (Anisy), Olivier de Malou, Jehan de Capvale, écuyers et de leurs femmes, y compris les rentes acquises par la dame de Beuville lesquelles terres sont situées en pays « très dangereux » fréquentés par les « brigands », et qui est lui-même très occupé. Le roi se réserve la garde des mineurs et les patronages d’église.
Donné: Par le Conseil signé Piquet .
= Bibl. nat., Nouv. acq. franç. 1482, n° 130
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, fasc. 3-4, 1967, p. 80, n° 130.
– 1454, 30 novembre – Glos
Lettre devant Le Masuyer, comme Guilaume de Trousseauville fieffa de Mgr de Lisieux, une pièce de terre en pré assise à Glos par 40 sols de rente.
= Cartulaire lexovien, f° 153 – Cité par H. de FORMEVILLE .- Histoire, t. II, p. 334
– 1480, 12 juin – Courtonne-la-Meurdrac
Robert Gouscelin, de la paroisse de Glos, vend à Jehan Le Boctey, écuyer, 10 sols tournois de rente à prendre sur Colin Bouteiller, de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec..
= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.
– 1793, 5 octobre – Vimoutiers
Missive du Comité de surveillance de Vimoutiers au Comité de Surveillance d’Argentan requérant l’arrestation de Etienne François Morin, de Glos
( A.D. Orne – L. 478340 – photocopie )

Fonds Boudard Sous-Serie 2f M – Familles
2FM184 – 1769 à 1866 – Deshayes de Colandon et d’Atremont -terres de Glos et N.-D. de Courson.

Fonds Boudard Sous-Serie 2F B.
Echevêché De Lisieux (11 Cartons) – Inventaire
2FB55 – 1771-1792, Baux, remboursement d’une caution aux meuniers de Glos, Lisieux et Rocques.
2FB76 – Baronnie de Glos.

FONDS BOUDARD – Sous-série 2F A.
2FA55 – 1807 – concerne G-J-F BOUDARD père, documents relatifs à Glos et divers comptes et dons en faveur de Marie Marguerite BOUDARD sa fille épouse BOIVIN.
2FA56 – 1807 – concernant la terre de GLOS.
2FA65 – 1791 – Impositions (33 pièces). (St Germain, St Jacques, Glos …. )
2FA97 – 1822 – Mémoire de travaux (fermes de Glos, de la Mancellerie et du Hausey.)
2FA108 – période révolutionnaire – comptes pour la maison de Glos.

Fonds Ancien 1F.
1F658 : 26 fructidor an XIII : projet de bail à Glos.
1F707 : 1779 : délit de chasse sur les bruyères de Glos, commune de Saint Jean de Livet.
1F16 – 1769-1831 – Quittances délivrées par J. Despériers, curé de Saint-Jean-de-Livet à Dubois, notaire à Glos au sujet d’une rente seigneuriale de 150 livres créée en 1748.
1F284 : 17 juin 1776 : accord entre François Lemercier seigneur de Mesnil Guillaume, Jacques Rayer officier de la milice de Caen et Charles Dubois notaire à Glos à propos du paiement de rente -sur les Bruyères de Glos; témoins Pierre Moisy et Pierre Pinel.
1F287 : 16 février 1767 : Jean Desperriers paroisse Saint Germain donne en fieffé à rente à Charles Dubois notaire à Glos une ferme sise à Saint Jean de Livet.
1F333 : 1er mars 1673 : fieffé de rente de Pierre Thomas Bényeret damoiselle Marie Amyot sa femme à Pierre Grandval de Glos.
1F287 : 16 février 1767 : Jean Desperriers paroisse Saint Germain donne en fieffé à rente à Charles Dubois notaire à Glos une ferme sise à Saint Jean de Livet.
1F334 : 8 juillet 1775 : Pierre Grandval, marchand, et Joseph Voisin représentant le sieur Jacques Rayer ont reconnu avoir cédé à Pierre Charles Dubois notaire à Glos 12 acres de terre sises aux Bruyères de Glos.
1F589 : 7 juin 1764 : Nicolas Leroux demeurant à Glos donne à ferme à Jean Bellière tuilier (St Martin de la lieue) une tuilerie sise à Glos.
1776. Archives SHL. 1F562 :1776-1835 : Famille Dubois, (ancien notaire à Glos) 39 ­pièces : quittance de fermes de rente.(St Jean de Livet)
1F32 – 1695. Vente par Jean et Thomas Fleury demeurant à Glos et Saint-Désir ­de Lisieux, à Robert et Gabriel Fleury de la paroisse de Glos, de ­trois pièces de terre assises à Glos.

Voir le site: j.y.merienne.pagesperso Villes et villages du Calvados

GACE 61


NOTES  sur GACE – 61181

GACÉ, sur la rivière de Touques, de l’élection de Lisieux, est un comté avec château, appartenant à la maison de Matignon. Il y a marché le samedi.
L’église, qui a saint Pierre pour patron, est à la nomination et collation de l’Evêque de Lisieux, et peut avoir six cents communians. Il y a près de sept cents ans qu’un Raoul, seigneur de Gacé, était connétable de Normandie.

1 – BIBLIOGRAPHIE
2 – REFRENCES HISTORIQUES
3 – ARCHIVES SHL

1 – BIBLIOGRAPHIE :

DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge , Condé-sur-Noireau, Corlet, 1989, 25 x 33, 301 p.; pp. 34-35

MESNIL du BUISSON comte du, « Une voie commerciale de haute antiquité. Les origines d’Alençon, Sées, Gacé, Exmes et Argentan », BULL. SOC. HISTORIQUE ET ARCH. DE L’ORNE , LXVII,1949, pp. 3-66
+ IND.: 1.- La bifurcation d’Exmes à gacé. 2.- Position de Gacé. Première installation. 3.- La ville romaine. 4.- Extension du Moyen-Age. pp. 34-40.

FAUROUX Marie, Actes des Ducs de Normandie in MSAN ., XXXVI, 1961
Détail des biens des abbayes dans le Pays d’Auge, l’Hiémois et le Lieuvin:
– Saint-Etienne de Caen : dîme de Gacé d’Ecouché, pp. 442-446

LE CACHEUX Paul, Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435) , Rouen-Paris,Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8°.
Gacé, I, 144 –

LE CACHEUX Paul, Correspondance de la famille d’Estouteville(1460-1535) , Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1935, In-8°, xij-134 p.( Coll. de la Société de l’Histoire de Normandie)
château de Gacé, 6-8, 16, 56, 58,, 59, 89;

CHRETIEN 1842, p. 233:
« … Une partie de son ancien château a été démolie au commencement de la révolution; il n’en reste plus que quelques tours et des fossés »
Dictons, sobriq.: Les failli de gacé. Comme ceux de Gacé, faire faillite et s’enrichir. Etre de gacé, connaître le fil.

Voir : Odolon-Desnos Tome II p.78
Almanach de Lisieux 1787 p.102
Ordéric Vital – St Evroult Tome II p.99 et Tome II p.4
Recherche des Nobles de Lisieux p.68
Histoire des Grands Officiers de la Couronne – Morechain p.199 – Bouteillers p.499
Montres du Baillage d’Evreux p.44
Généalogie de Longprey
Généalogie du Merle
Voir Mesnil-Hubert – Resenlieu – Merlerault
Procès-Verbal de 1764 p.126 à 129
Mémoires des Antiquaires de Normandie Tome XXIII 2e partie p.9 n°15 et Tome XXIII p.179 n°1010
Delisle – Echiquier p.157 n°693
D’Estaintot – Histoire d’Estouteville p.7-9-12-18
Lettre d’Arnoul, évêque de Lisieux sur le patronage p.297
Bulletin monumental 1867 p.650
Formeville I et II p.80
Hippeau – Gouvernement de Normandie Tome VII p.505 à 511.
Vue du château de Gacé – Orne Pittoresque p.182.
Archives de l’Orne – Comté de Gacé de 1685 à 1788 -23 liasses.

2 – REFRENCES HISTORIQUES :

– 1288 – Mesnil-Hubert , Royal-Pré
Concession à l’église des Astelles, par Guy, seigneur de Gacé, de cens et rentes en fief dans les paroisses de Mesnil-Hubert et Montfort.
= Archives Hôpital de Honfleur Série H. Suppl. 1607 .- B. 34

– 1402 , 1er août
Information de Guillaume de Longueil, vicomte d’Auge, pour la mise hors de garde noble de Jean d’Asnières, écuyer, seigneur de Courbépine, de Launay (Orne, commune de Gacé), et de la Saussaye (S-M, c. Yerville), né à Chaimont, le 30 avril 1380, fiels de Jean d’Asnières, écuyer, mort en octobre 1382, et de Jeanne d’Aunay.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 205-206.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle , XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 10.

– 1780 – Gacé , Fervaques , Orbec
Etat des tournées des départements de Gacé , Fervaques , Orbec
= A.N. G2 32

Insinuations

Raoul de Gacey, connétable de Normandie, défend Falaise contre le Roy Henry de France et se distingue à la Conquête d’Angleterre en 1066.

Philippe de Gacé se distingue dans les Armées de Philippe Auguste après la Conquête.

L’église de Gacey est donnée en 1177 par l’Evêque Arnoul à l’abbaye de St Victor.

Les Barons d Gassey avaient séance à l’Echiquier.

1214 – Guerre avec Othon , empereur d’Allemagne
Bannerets : Heres de Gaci ( ?)

Mémoires de la Société des Antiquaires – Tome 23 p.179
8 août 1421 – texte en latin

Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…
GACEY.
179. Gilles de Maurey, Sr. de la Fanjaye ; a dit être procréé d’ancienne noblesse, joûte sa généalogie, commençante à Robin, son bisayeul, vivant en 1453, duquel il a dit fournir sa descente par plusieurs lettres et écritures , dont la copie est demeurée au greffe.

Recherche de 1666
François de Mauroy, sieur de la Fargerie, ancien noble.

Maladrerie de Gacey réunie à Vimoutiers en juillet 1696 (Lechaudé d’Anisy – Mémoires de la Société des Antiquaires Tome XVII p.171)

Archives du Calvados
19 février 1745
Nous soussignés fermiers des dixmes de Gacé, appartenant à Monseigneur l’Evêque de Lisieux, avons réglé avec Madame de la Germanière pour les Novalles des terres nouvellement couchées, dépendant de la terre de la Mahiardière, qu’elle payera pour lesdites novalles compris la pièce acquise su Sieur Des Aunées azire ( ?) la somme de sept livres dix sols par an autant que notre bail aura cours, ce fait après une estimation entre nous desdites pièces de terre, fait double ce dix neuf février mil sept cens quarante cinq et le tenons généralement quitte de ladite somme jusques et compris l’année 1744.
Signé – as.burgnat de Germanière.

Beauperrey, propriétaire à Gacé, député du baillage d’Evreux, tiers état, aix Etats Généraux de 1789 (Moniteur réimpression in 4° 1843)

Armoiries des Comtes de Gacey-Matignon
Ecartelé au 1er et 4e de Goyon qui est d’argent au lion de gueules
couronné d’or – au 2e d’Orléans Longueville , au 3e de Bourbon St Pol.

3 – ARCHIVES SHL :

Voir Archives SHL “Lieux M à Z” dossier 39
39 – excursion association « Le Pays d’Auge » : Gacé, Cisay Saint Aubin, Saint Evroult.

Fonds Cailliau :
1783 – Constitution de procureurs par Simon-Thomas Rombaud, archidiacre de Pont-Audemer. Mathieu-Simon de la Chaune, archidiacre du Lieuvin; Pierre-Guillaume-François Le Bourg, archidiacre de Gacé, chanoines de Lisieux.
= Arch. SHL. 3F 2. 3 pièces papier.

Fonds Sturler :
33 K reproduction de cartes mars 1965 – archidiaconé de Gacé 1 pellicule

– Ancien diocèse de Lisieux, archidiaconé de Gacé, doyenné de Gacé. – Dédicace saint Pierre.
– Con. de Gacé)

CARNETS DE CHARLES VASSEUR : Doyenné de GACE :
21 – Gacé –de Gaceyo – St Petrus de Gaceio

Comté de l’élection de Lisieux, sergenterie du Sap
212 feux

Sous l’invocation de St Pierre

Patronage:
XIVe, XVIe et XVIIIe : Episcopus Lexoviensis

Chapelle St Christophe près Gacé : revenu 40 livres

Chapelle en l’église St Pierre de Gacey : revenu 24 livres

Hôtel Dieu de Gacé
Patron : les habitants : revenu 1200 livres.

Curés :
Le Vavasseur 1764
Metais 1774
Bernier 1785/1787