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MESNIL DURAND Le

NOTES  sur MESNIL-DURAND Le – 14418.
cf Pontallery (communes réunies par ordonnance royale du 19 juillet 1826.)

Archives du Calvados.
Le Mesnil-Durand (Calvados ; jusqu’en 2015)
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14418
Histoire administrative : Le Mesnil-Durand intègre la commune de Pontaléry par l’ordonnance du 19 juillet 1826. A partir du 1er janvier 2016, Le Mesnil-Durand forme avec Auquainville, Les Autels-Saint-Bazile, Bellou, Cerqueux, Cheffreville-Tonnencourt, La Croupte, Familly, Fervaques, Heurtevent, Livarot, Le Mesnil-Bacley, Le Mesnil-Germain, Meulles, Les Moutiers-Hubert, Notre-Dame-de-Courson, Préaux- Saint-Sébastien, Saint-Martin-du-Mesnil-Oury, Saint-Michel de-Livet, Saint-Ouen-le-Houx, Sainte-Marguerite-des-Loges et Tortisambert, la commune nouvelle de Livarot-Pays d’Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Livarot), par l’arrêté préfectoral du 24
décembre 2015.
TA Livarot Pays-d’Auge (Calvados ; à partir de 2016)

Le Mesnil-Durand.
I. Dioc. de Lisieux. – Baill et maîtrise d’Argentan. Gr. Gén. et int. d’Alençon; él. et subd. d’Argentan.
II- Distr. de Lisieux; canton de Livarot (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4 arr. communal ( Arr. de Lisieux); canton de Livarot ( Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X) . Sup.: 976 hect. 67 a. Pop.: 344 hab. (1911). La commune actuelle de Mesnil- Durand a été constituée par la réunion des communes de Mesnil-Durand et Pontalery, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté (Ordonnance du 19 juillet 1826).
Administration Générale: Le Mesnil- Durand. Baptêmes. 1608-1626 et depuis 1664. Mariages, depuis 1645.- Sépultures, depuis 1664. Lacune: 1682-1685.
IMPOSITIONS: Le Mesnil-Durand. – Rôles d’impositions accessoires (militaires). 1771; – de la corvée. 1773, 1782; de la taille accessoires et capitation. 1780-1781 (2 cah.) – États de sections (Sections A- C). An VII (3 cah., 46 fol.) Matrices des contributions et mandements. An VII – an VIII (6 p.)
CULTES : Le Mesnil- Durand. Comptes et délibérations du trésor. 1598-1666 (Reg., 92 fol. )
MÉNIL-DURAND (LE). Dans le XVIe siècle,il possédait un tabellionnage qui fut depuis reporté à Livarot. (Histoire de Lisieux : ville, diocèse et arrondissement.
Tome 2 – M. Louis Du Bois)

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados – C. HIPPEAU.
Mesnil-Durand (Le), cant. de Livarot. – Mesnillum Durand (magni rotuli, p. 71, 2). – Mesnillum Durandi, XIV° s (pouillé de Lisieux, p. 46 – Mesnil Durant, 1730 (temporel de Lisieux).
Par. de Saint-André, patr, le seigneur.
Dioc. De Lisieux, doy. du Mesnil-Mauger. Génér. d’Alençon, élect. d’Argentan , sergent. d’Auge.
Fief du Verger, au Mesnil-Durand.
Beau-du-Douit (Le) , h. – Bergerie (La), h. – Bois (Le), h. – Bois-Fromagerie – (Le), h. – Cour-Belleau (La), h. – Cour-Beloeil (La), éc. – Cour-Cordier (La), h. – Cour-de-Baltazar (La), h. – Cour-de-la-Barterie (La), h. – Cour-de-la-Roquette (La), h. – Cour-des-Manis (La), h. – Cour-du-Platis (La), h – Cour-du-Presbytère (La), f. – Cour-Gallière (La), h. – Cour-Fauvel (La), h. –
Cour-Lortier (La), h. – Cour-Mathieu (La), h. – Cour-Manable (La), h. – Cour-Marette (La), h. – Cour-Morel (La), h. – Fromagerie (La), h. – Grande-Rue (La), vill. – Lieu-Angot (Le), h. comm. du Mesnil-Durand. – Mesnil Angot, 1008 (dotal. Judith). – Angot Maisnil, 1332 (ch. De Barbery, n° 542). – Lieu-Badouin (Le), h. – Lieu-Rosey (Le), h. – Loingue-Cour (La), h. – Manoir (Le), h. – Ormelaie (L’), h. – Petite-Cour (La), h. – Petites-Cours (Les), h. – Roulandière (La), h. – Rouvray (Le), f – Tanney (Le), h. comm. du Mesnil-Durand. – Talnai,
Taneium, Tarde, 1198 (magni roluli , p. 2/1, 2). – Tanus, 1952 (cliap. de Bayeux, n° 30).
Thomas (Les), h. – Verger (Le), h.

1 – BIBLIOGRAPHIE
2 – PIECES JUSTIFICATIVES
3 – Archives ShL.

1 – BIBLIOGRAPHIE :

CAUMONT Arcisse de, Statistique monumentale du Calvados, Caen, 1867, V, pp. 693-697
« Mesnil-Durand, Mesnillus Durandi.
CAUMONT Arcisse de, Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III, page 693.
Editions Flohic: Patrimoine des communes du Calvados, page 1113.
JOUAN Isabelle dir., Pays d’Auge – Un terroir, un patrimoine – Guide des cantons de: Lisieux II, .
DU BOIS Louis-François, « Notice sur Charles Graindorge d’Orgeville, baron de Mesnil-Durand « , Alm. de la ville de Lisieux, 1839, Vve Tissot
« François-Jean de Graindorge d’Orgeville, baron de Mesnil-Durand (1729-1799) », BSHL, 7, 1879 (1885), pp. 62-64
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. D’Archéologie 1999. page 144.
Maneuvrier Jack: l’église de Mesnil Durand. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°87, septembre 2004.
Revue Le pays d’Auge.
Général P. de Lesquen Un tacticien augeron au XVIII ° siècle: le Baron de Mesnil-Durand -1956
Henri Pellerin L’église de Mesnil-Durand – architecture romane 1971
Général P. de Lesquen La terre et le château de Mesnil-Durand 1985
Général P. de Lesquen Un tacticien augeron au XVIII ° siècle: le Baron de Mesnil-Durand 1989
Général P. de Lesquen Les tribulations d’un gentilhomme augeron sous la révolution, l’empire et la Restauration – Mesnil-Durand 1992
Pierre-Jean Pénault Le Mesnil de Roiville – Mesnil-Durand 1992
Michel Cottin Le Mesnil de Roiville – Mesnil-Durand 1993

2 – PIECES JUSTIFICATIVES :

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes de M. Ch. Vasseur..
Mesnil-Durand, Mesnillus Durandi.
L’église du Mesnil-Durand date de deux époques distinctes: la fin du XIII, siècle pour la nef et l’époque romane
pour le choeur. Le portail se présente bien, avec son gable à rampants, percé de deux lancettes et ses deux contreforts.
La porte est ogivale, sa voussure se compose de deux tores qui retombent sur un pilastre prismatique, dont les chapiteaux et les bases accusent tout au plus le XIVe siècle.
Le mur du nord est moderne ; mais celui du sud, flanqué de cinq contreforts, a bien conservé ses caractères primitifs
du XIIIe siècle, quoiqu’il ait été repercé au XVIe de trois fenêtres ogivales avec un meneau.
Le choeur, en retraite sur la nef, est symétriquement percé de deux fenêtres, au nord comme au midi. Ces fenêtres
cintrées ont été élargies à l’extérieur, ce qui a fait disparaître en partie un cordon torique qui se profile même sur
les contreforts. On trouve, en outre, au sud, une porte cintrée garnie de zigzags, plusieurs fois dessinée et considérée comme remarquable, alors qu’il était question, dans une certaine classe de savants, de l’architecture saxonne. Cette porte, comme le reste du choeur, est seulement du XIIe siècle.
Deux contreforts plats soutiennent chaque mur latéral, et le chevet, qui est droit, où je n’ai vu aucune trace de
fenêtres. Ce choeur, à l’intérieur, offre un luxe d’architecture peu commun dans cet arrondissement. Il est voûté en pierres, avec nervures aux arceaux et aux arcs-doubleaux, dont la retombée porte, aux angles, sur une colonnette à chapiteau à crossettes et, au centre, sur un faisceau de trois colonnes de diamètre inégal. Les bases sont garnies d’agrafes. L’arc triomphal appartient au même style. L’ébrasure des fenêtres est garnie d’un tore.
Je n’ai rien trouvé dans le mobilier qui mérite une mention. Deux tableaux appendus aux murs proviennent de
l’église de Pontalery.
La nef n’a pas de voûtes; mais un simple plafond, porté sur les entraits de la charpente, dont les profils accusent le
XVe ou le XVI, siècle. Le clocher donne abri à deux cloches. Leurs inscriptions méritent d’être transcrites. La première est celle du rontalery.
LAN 1741 IAY ÉTÉ BÉNITE PAR MES(SIRE) PHILIPPE MARTIN CVRÉ DE
CE LIEV ET NOMMÉE ANGELIQVE NICOLLE PAR MF.SSIRE IACQVES NICCLLE
CHEVALIER SEIGNEVR HONORAIRE DE LIVAROT CHIFFREVlLLE LES LOGES
PATRON DE CE LIEV MESTRE DE CAMPS DE DRAGONS CHEVALLIER DE SAINT
LOVIS ET PAR DEMOISELLE ANGÉLIQVE IOVRDÂIN FILLE DE LOVIS IOVÈfiAÏN
ECVYER SEIGNEVR DVVERGER MESNIL DVRANT LA BARILHERÉ SAINT MARTIN
CASTILLON.
IEAN SIMONNOT MA FAITE.

On lit sur la seconde cloche :
LAN 1806 I AI ETE BENITE PAR Me PIERRE DUBOIS DESSERVANT DE SAINt
ANDRE DU MESML DURAND NOMMEE MARIE ELISABETH PAR Mr IEAN BAPTISTE
IOURDAIN DUVERGER ANCIENNEMENT CONSEILLER MAITRE EN LA COUR DE
NORMANDIE ET DAME MARIE FRANÇOISE NICOLE POLLIN DU MONCIL EPOUSE DE
Mr DAMIEN ORPHÉE LEGRAND DE BOISLANDRY ANCIENNEMENT CAPITAINE DE
CAVALERIE ET CHEVALIER DE SAINT LOUIS.
NICOLAS DUBOIS MAIRE.
FRANCOIS THERIOT FONDEUR.

L’if du cimetière mesure, dans sa partie moyenne, 11 pieds de circonférence.
Cette commune a été agrandie par l’adjonction de celle de Pontalery qui y a été réunie par ordonnance royale du 19
juillet, 1826.
La paroisse de Mesnil-Duraud était autrefois comprise dans l’élection d’Argentan, bien qu’enclavée de toutes parts dans
les élections de Lisieux, de Falaise et de Pont-l’Évêque. Dans l’ordre ecclésiastique, elle faisait partie de l’archidiaconé d’Auge et du doyenné de Mesnil-Mauger. Le patronage était laïque et appartenait au seigneur qui, suivant le pouillé du XIV. siècle, était alors Henri des Casteliers. D’après les recherches de M. de Neuville, il y avait deux fiefs, portant l’un et l’autre le nom de fief de Mesnil-Durand; le principal, celui auquel était attaché le patronage de la paroisse, appartenait, vers le milieu du XVI, siècle, à Pierre de Quesnel, seigneur de Mesnil-Durand: de lui relevait le second fief du même nom qui était, à cette époque, la propriété de Jean de Neufville, sieur de Belleau, auteur de la branche de Neufville Saint-Rémy, éteinte dans la maison du Châtelet, sous le règne de Louis XIV. C’est de ce dernier fief, possédé au XVIIIe siècle par la famille Jourdain, que dépendait le vieux manoir de Mesnil-Durand que l’on voit encore à peu de distance de la rivière de Vie, construction ancienne, mais d ‘un intérêt médiocre. Le fief principal, donnant le titre de seigneur et patron de Mesnil-Durand, appartenait, au siècle dernier, à la famille de Graindorge d’Orgeville, fixée dans cette paroisse depuis le mariage deFrançois de Graindorge, sieur du Theil, avec
Charlotte Pollin de La Frémondière, en 1683. Son petit-fils, François-Jean de Graindorge d’Orgeville, baron de Mesnil-Durand, se distingua par ses talents militaires: devenu officier-général, il acquit une grande célébrité par des ouvrages sur la tactique, où il soutenait des principes fort combattus à celte époque et depuis généralement adoptés : il mourut à Londres dans l’émigration, en 1799. Il avait eu deux fils, dont l’aîné, le vicomte Gustave de Mesnil-Durand, fut, dans les premières années de la Révolution, l’un des auteurs les plus spirituels du célèbre recueil intitulé Les Actes des Apôtres; revenu d’émigration dans l’espoir de sauver le roi Louis XVI, dont il s’offrait à être le défenseur, il fut arrêté et périt sur l’échafaud. Un joli château, construit peu d’années auparavant, fut
vendu comme bien national et a été depuis rasé. M. le baron de Mesnil-Durand, le second des enfants du général, a fait construire, à peu de distance, le château de Balthasar, aujourd’hui la propriété de son fils.
A Mesnil-Durand, se trouvait encore le fief du Verger, qui appartenait, sous le règne de François Ier, à Julien Hesdiart, sieur du Verger et de Boishébert, élu à Lisieux, anobli en 1552. Ce fief, mouvant de la seigneurie de Mesnil-Durand, est devenu, au commencement du règne de Louis XV, la possession de la famille Jourdain. On y voit un manoir peu
ancien et un colombier d’une construction antérieure et d’un effet pittoresque. Cette terre est actuellement la propriété de Mme de Saint-Vulfran, née Jourdain du Verger. Ajoutons que Jean-Baptiste de Vitray, sieur des Essards,
et François Perrotte, prêtre, firent constater leur noblesse en la paroisse de Mesnil-Durand lors de la recherche
de 1666.

Notice historique de la commune du Mesnil-Durand – 1J/492Archives du Calvados.
Au XIV° siècle le seigneur de Durand était Henri des Castelier.
Au XVI° siècle à Pierre du Quesnel, de lui relevait le second fief de Mesnil-Durand alors possédé par Jean de Neufville, sieur de Belleau. C’est ce dernier fief, possédé au 18° siècle par la famille Jourdain que dépendait le vieux manoir de Mesnil-Durand, situé au bord de la Vie.
Cette seigneurie a dû appartenir aussi à une famille du Hommet.
La seigneurie de Mesnil-Durand après avoir appartenue à Messire Nicolas Leclerc de Lesseville fut vendue par son fils Charles Nicolas Leclerc de Lesseville, religieux de notre dame de Trappe en 1706 et adjugée en 1716 à Charlotte Pollin, dame et patronne du Mesnil-Durand et autres lieux, de là parr. d’Ecorches, diocèse de Séez, fille de Charles Pollin, escuyer et sieur de la Frémondière et veuve de François Graindorge.
Au Mesnil-Durand se trouvait encore le fief du Verger qui appartenait sous le règne de François 1er à Julien Herdiart, sieur du Verger et de Boishébert, élu à Lisieux anobli en 1552. Ce fief provenant de la seigneurie de Mesnil-Durand est devenu au commencement du règne de Louis XI, la possession de la famille Jourdain aujourd’hui propriété de Madame Radolphe de St.Vulfranc, née Jourdain du Verge.

Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l’Europe – Publié Par M.Borel D’hauterive.
De Graindorge. La famille Graindorge a été maintenue dans sa noblesse par jugement du 23 Mars 1667, en l’élection de Falaise; Richard Graindorge, sieur du Rocher, a reçu du Roi Henri III des lettres de noblesse, enregistrées à la Cour des Aydes de Normandie, le 5 Août 1577.
Graindorge D’orgeville,barons de Mesnil-Durand.
Voici sa filiation :
I. Richard Graindorge, escuyer, sieur du Rocher, eut pour fils Jehan, qui suit.
II. Jehan Graindorge, escuyer, se maria en 1606 avec Marie Bonne dont il eut Paul, qui continue la descendance.
III. Paul Graindorge, épousa en 1634 Marie des Champs. Il laissa de cette union François, qui suit.
IV. François Graindorge, écuyer. Il épousa en 1683 Charlotte Pollin, fille de Charles Pollin, écuyer sieur de la Frémondière, patron de Mesnil-Durand, conseiller du Roy, et d’Élisabeth Morin de Mondeville.
V. François-Nicolas de Graindorge, leur fils, sieur d’Orgeville, chevalier, seigneur, patron du Mesnil-Durand, vicomte de Trun, et conseiller du Roy, né en 1684, épousa en 1729 Marie-Marguerite Lefèvre, fille du sr Jean Lefèvre et de damlle Marguerite Couture, de la parr. St-Jacques de Lx. dont il eut François, dont l’article suit.
VI. François-Jean de Graindorge d’Orgeville, né à Lisieux, le 9 novembre 1729,
Baron de Mesnil-Durand, page du Roi à 15 ans en 1745, fit la campagne de 1747.
On l’employa aux fortifications du Havre, poste qu’il quitta bientôt pour se rendre à Mesnil-Durand, près de Livarot, où il composa, à l’âge de 22 ans, l’ouvrage imprimé à Paris en 1753 (un vol. in-4°) sous le titre de Projet d’un Ordre français en tactique, et servit comme aide de camp, sous les ordres du maréchal d’Estrée, où Il fut à la bataille d’Hastenbeck (26 juillet 1757). Il épousa en 1759 Louise-Élisabeth de Nicolle de Livarot, descendante des barons de Livarot du nom d’Oraison, fille de Jacques de Nicolle, seigneur et patron de Livarot, chevalier de Saint-Louis, et de Françoise Davy de Vésins (dcd au Château de Mesnil-Durand en Normandie le 24 Novembre 1782, dans sa 75° année et inhumée à Le Mesnil Durand).
Nommé colonel en 1762, chevalier de Saint-Louis en 1770, il reçut le grade de maréchal de camp en 1784. Commandant de la province de Normandie en 1787. Il profita de cette dernière position pour faire accélérer les travaux du port de Cherbourg. Cinq ans après, il servait comme émigré dans l’armée des Princes. Il commandait au Havre en 1791. Mais les événements l’ayant forcé d’émigrer, il fit la campagne de 1792 comme maréchal de camp à l’armée des princes. Il passa ensuite en Angleterre, où il mourut à Londres en 1799.
Il avait eu deux fils (ou plus ?) dont le plus jeune a continué la descendance, rapportée plus loin, et l’aîné, Charles.
Jean-François GRAINDORGE, baron de l’empire par lettres patentes du 29 septembre 1809, donataire (r. 4000) en Westphalie, lieutenant de volontaires (1791),général de brigade (1805); né à Saint-Poix (Manche), 1er juillet 1772, mort à Carguejo (Portugal), 20 septembre 1810; fils cadet de François-Jean Graindorge, seigneur d’Orgeville et de Ménil-Durand, maréchal de camp, et de Louise-Élisabeth-Nicolle de Livarot; marié à N……….. dont un fils, décédé sans alliance. Ce fils ne figure plus en 1821 dans la Liste des donataires (du premier empire) dépossédés.
Liste De Toutes Les Personnes Traduites Au Tribunal Révolutionnaire Conspir. Des Prisons: Saint-Lazare
Première Fournée (6 Thermidor).
GRAINDORGE (Charles-François-Gustave), se disant comte de Mesnil-Durand, ex-adjudant général, breveté de lieutenant-colonel,6 thermidor an II resté à Paris pendant la révolution, écrivit à la Convention une lettre signée Gustave Graindorge, ci-devant Mesnil-Durand, adjudant général de l’armée, sollicitant l’honneur de défendre le roi Louis XVI. Il paya de sa tête ce dévouement et fut exécuté le 6 thermidor an II (24 juillet 1794).
Ménil-Durand mourut donc trois jours seulement avant le 9 thermidor, qui l’eût sauvé comme il sauva tant de Français.
2541. -Procès-verbal de capture et interrogatoire des sieurs Charles-François-Gustave de Graindorge d’Orgeville, vicomte du Mesnil-Durand, lieutenant-colonel d’infanterie, et de Denis Charbonnier de Sainte-Croix, ancien gendarme, porteurs de cannes à dard, qui s’étaient présentés afin de réclamer leurs amis arrêtés aux Tuileries et conduits à la Mairie.
1er mars 1791. Minute, A. P., Sections de Paris, procès-verbaux des commissaires de police (Place-Vendôme).
Le Courrier des 83 départements, par Gorsas, (t. XXII, n° VI, p. 86,) dit à propos de l’arrestation de ces deux personnages : « On a relâché à la section de Vendôme le sieur de Sainte-Croix, fameux déjà par le tapage qu’il avait fait à différents spectacles, d’où on l’avait chassé, et le sieur Menil-Durand, l’un des acteurs des apôtres. Ces messieurs étaient venus réclamer assez insolemment le sieur Lillers, avec des cannes à poignards. »
27 juin 1791. Original signé, A, P., Transfèrements. 3167. – Ordre du département de police de la municipalité à l’effet d’écrouer Je sieur Mesnil-Durand, qui sera amené par le sieur Delaborde, en vertu des instructions du Comité des recherches, élargi le 25 juillet.

VII. Louis-César-Adolphe de Graindorge d’Orgeville, devenu baron de Mesnil-Durand à la mort de son père en 1799, fut d’abord cadet gentilhomme en 1778, lieutenant dans le régiment de Navarre, infanterie, en 1785, capitaine aux chasseurs à cheval du régiment de Lorraine en 1789. Aide de camp du lieutenant général de Crussol d’Amboise, il fit la campagne de 1792 comme aidé maréchal des logis à l’armée des princes et fut nommé chevalier de Saint-Louis en 1799.Rentré en France à l’amnistie, il épousa en 1806 Antoinette-Henriette-Adèle Thibault de la Carte, fille de Henri Thibault de la Carte, marquis de la Ferté Senectère, et de Jeanne-Marie Amelot de Chaillou; il est décédé à Versailles le 21 juin 1844 laissant, de son union :
1° Louis-Marie-Gaston, qui suivra ;
2º Louise-Henriette-Adrienne de Graindorge d’Orgeville, mariée en 1832 à Louis-Eugène-Georgette du Buisson, baron de la Boulaye, fils de Jean-Baptiste-Georgette du Buisson, vicomte de la Boulaye, intendant de la maison du Roi, et de Mlle de la Chapelle, dont postérité.
VIII. Louis-Marie-Gaston de Graindorge d’Orgeville ; né en 1814, baron de Mesnil-Durand, chef de nom et d’armes de sa famille. Marié par contrat du 10 Novembre 1839 à Me Laure-Emilie De Sade, fille du Comte De Sade-Mazan et de Dame Laure De Sade-D’agnières, dont quatres enfants.
Armes: d’azur, au chevron d’argent, accompagné en chef de deux lions affrontés d’or, et en pointe, d’une gerbe de trois épis d’orge du même, liés de gueules. – Couronne de Baron.Toustain De Richebourg. Très-ancienne famille de Normandie,
De ce mariage il a eu :
1° Paul-Edmond-Marie de Graindorge d’Orgeville de Mesnil-Durand, marié en 1875 à Béatrix-Nathalie-Françoise le Bastier de Rainvilliers, fille d’Augustele Bastier, comte de Rainvilliers, et de Marie-Nathalie Mac-Guir de Crux, il est décédé le 4 juin 1879, laissant deux filles : a. Marie-Magdeleine et b. Marie-Gabrielle-Emilie-Louise de Mesnil-Durand.
2° Louis-Faustin-Marie de Graindorge d’Orgeville de Mesnil-Durand, lieutenant au 35e d’artillerie, décédé le 18 mai 1879.
3º Magdeleine de Graindorge d’Orgeville de Mesnil-Durand, mariée en 1864 à Gaëtan-Robert, vicomte de Saint-Vincent, commandant du génie, officier de la Légion d’honneur, décédée sans enfants le 29 juillet 1879.
4º Marie-Thérèse de Graindorge d’Orgeville de Menil-Durand, sans alliance.
Armes d’azur, au chevron d’argent, accompagné en chef de deux lions affrontés d’or, et en pointe d’une gerbe de trois épis d’orge de même, liés de gueules.

La Noblesse Française – Arnaud CLEMENT
Du Quesne (Normandie), seigneur du Mesnil-Durand : filiation 1505, maintenue en 1666. Subsistent à Amsterdam. [WNS]

Catalogue des gentilshommes de Normandie – La Roque, Louis de.
Bailliage Secondaire D’argentan
Gustave de Graindorge d’Orgeville, vicomte d’Aumesnil-Durand (du Mesnil-Durand).

Recherches nobiliaires en Normandie – A. Du Buisson de Courson.
N… GOSSET, curé du Mesnil-Durand, près Livarot, c’est-à-dire : Lozangé d’argent et d’azur.
Michel De Marescot, sieur du Mesnil-Durand, nommé conseiller au Parlement de Rouen en 1629.

Annuaire Des Chateaux 1906-1907.
Pommerets (les): Cte et C. de Cornulier.

La conquête du Canada par les Normands – Vaillancourt, Émile.
– Goupil, Nicolas, dit Laviolette, né à St-André de Le Mesnil-Durand (Calvados), de Julien et de Pérette Mélin; épousa, le 17 octobre 1650, à Québec, Marie Pelletier. Inhumé avant 1655. – 2 enfants.
– Hubou, Barbe, de Saint-André, Le Mesnil-Durand, (Calvados), de Jean et de Jeanne Goupil; épousa, le 19 novembre 1642, à Québec, Jean Millouer dit du Maine.
– Hubou, Françoise, née à Saint-André, Le Mesnil- Durand, près Lisieux, en 1643, de Nicolas et de Madeleine Poulin ou Moulin; épousa, le 17 octobre 1662, à Québec, Michel Desorcy. – 1 enfant.
– Hubou, Guillaume, honorable homme, né à Saint-André, Le Mesnil-Durand, (Calvados), vers 1600; épousa le 16 mai 1629, à Québec, Marie Rollet, veuve de Louis Hébert, premier colon du Canada. Inhumé le 13 mai 1653 à Québec.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

364. – Le 5 sept. 1695, vu l’attestation du sr Besson, curé du Mesnil-Durand, et du sr du Houlley, pbfë, ayant desservi la parf . de Lessard, dispense de bans pour le mariage entre Guillaume Marie, de la parr . de Lessard, d’une part, et damlle Marie-Françoise de Cintray, fille de feu Jean-Baptiste de Cintray, Escr, sr des Essarts, et de feue damlle Geneviefve Le Michel, de la parr, du Mesnil-Durand.

382. – Le 28 nov. 1696, vu l’attestation du sr de Bessori, pbrê, curé du Mesnil-Durand, dispense de bans pour le mariage entre Jean Pollin, sr de Montbois, et Marie Gilles. Déclaration qu’il sera passé outre à l’opposition formée par- Guillaume Pollin, sr de Rombisson.

455. – Le 18 févr. 1697, vu l’attestation du sr Louvet, vicaire de Tortisambert, et du sr Pollin, vicaire du Mesnil-Durand, dispense de bans pour le mariage entre Charles Hébert et Catherine Chemin.

160. – Le 22 sept. 1696, Pierre-François Froudière, fils de François et d’Anne Gravelle, de la parr, du Mesnil-Durand, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 6 avril 1697, il est ordonné sous-diacre. Le 21 sept. 1697, il est ordonné diacre.

398. – Le 11 mars 1698, vu l’attestation du sr Pollin, vicaire du Mesnil-Durand, dispense de bans pour le mariage entre Léger Doucet et Anne Formage.

481. – Le 23 juillet 1698, Me Jean-Baptiste Besson, pbfë, curé du Mesnil-Durand, remet purement et simplement sond. bénéfice entre les mains de Mesre Le Clerc de Lesseville, chever, seigr et patron de lad. parr. Le 21 août 1698, la nomination à la cure du Mesnil-Durand appartenant au seigr du lieu, Mesre Charles-Nicolas Le Clerc de Lesseville,
chevr, seigr du Mesnil-Durand, nomme à lad. cure la personne de Me Nicolas Gosset, pbfë, licencié aux droits. Le 25 août 1698, le seigr évêque donne aud. sr Gosset la collation de ce bénéfice. Le 1 er sept. 1698, le sr Gosset prend possession de la cure du Mesnil-Durand, en présence de Me Robert Pollin, pbrë, desservant lad. parr.,et autres témoins.
Le 24 mars 1706, Me Nicolas Gosset, pbrë, curé du Mesnil-Durand, du revenu de 200 livres, Me ès-arts en l’Université de Paris, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx. Idem Le 20 mars 1711. Idem Le 7 avril 1713. Idem Le 23 mars 1714. Idem Le 12 avril 1715. Idem Le 7 avril 1718. Idem Le 7 avril 1719.

444. – Le 18 janvier 1708, vu l’attestation du sr Gosset, curé du Mesnil-Durand, et du sr Cousture, curé de Grandcamp, dispense de bans pour le mariage entre François-Aignan de Margeot, Escr, sr de St-Ouen, fils de feu Charles, Escr, et de noble dame Françoise de Graindorge, de la parr. du Mesnil-Durand, d’une part, et noble damlle Marie-Anne de’ Mainteterne, fille de feu André, Escr, sr de Familly, et de noble dame Marie Du Fay, de la parr, de Ste Croix de Bernay, et demeurant présentement en lad. parr. de Grandcamp.

Mesnil-Durand (Saint André).
Curés. – J.-B. de Besson – N.Gosset.
Vicaire. – R. Pollin.
Clerc. – P. -F. Froudière.
Patron. Le seigneur du lieu. – Leclerc de Lézeville.
Seigneurs et notables. – J.-B. de Ointray – Jean Pollin de Montbois – C. de Margeot de Saint Ouen – F-A. de Margeot de Saint Ouen.

453. – Le 20 mars 1711, Me Nicolas Gosset, pbfë, curé du Mesnil-Durand, de la valeur de 250 livres de revenu, Me ès-arts en l’Université de Paris, demeurant aud. lieu du Mesnil-Durand, fait réitérer ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de l’abbaye de Grestain.

224. – Le 21 avril 1717, dispense de bans pour le mariage entre Mre Jacques-Charles-Henry-Guy de Bonnechose, chevr, seigr du Mesnil-Germain, la Boullaye et autres lieux, fils de feu René de Bonnechose, aussi chevr, seigr du Mesnil-Germain, et de feue noble dame Marie-Françoise d’Aufray, de la parr. du Mesnil-Germain, d’une part, et damlle Charlotte Graindorge, fille de feu Mre François Graindorge, chevr, seigr du Theil, et de feue noble dame Charlotte Pollin, dame et patronne du Mesnil-Durand, de lad. parr. du Mesnil-Durand.

134. – Le 7 sept. 1709, vu l’attestation du sr Gosset curé du Mesnil-Durand, et du sr Levon, vicaire d’Auquainville, dispense de bans pour le mariage entre Laurent Poussin et Anne Gilles.

490. – Le 12 juin 1721, dispense de bans pour le mariage entre Messire Paul de Graindorge, chevr, seig r et patron du Mesnil-Durand, le verger Theil et autres lieux, fils de feu Mesre François de Graindorge, Escr, seigr du Theil, et de noble dame Charlotte Pollin, de la parr, du Mesnil-Durand, d’une part, et damlle Claude-Marie de Collas, fille de
Mesre Jacques de Collas, chevr, seigr de Cintré, lieutenant pour le roy des ville et château de Brest, et de feu noble dame Louise Vinet, de la parr, de Guéhouville, diocèse de Chartres.

183. – Le 4 fév. 1723, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Thomas de Cintray, Escr, sr des Essarts, fils de feu Jean et de feu damlle Geneviève Le Michel, de la parr, du Mesnil-Durand, d’une part, et damlle Louise Vaboy, fille de feu Raullin, sr des Grands-Champs, et de damlle Marie Le Filleul, de la parr. du Chesne.

Mesnil-Durand (Saint André).
Curé.-N. Gosset.
Seigneurs et notables. – F. de Graindorge du Theil – P. de Graindorge du Mesnil-Durand – J. de Cintray des Essarts – T. de Cintray des Essarts, -P. Honnissent.

641. – Le 26 fév. 1729, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Nicolas-François de Graindorge, chevr, seigr d’Orgeville, conser du roy, vicomte de Trun, fils de feu Mesre-François de Graindorge, chevr, seigr de Theil, et de noble dame feue Charlotte Pollin, dame et patronne du Mesnil-Durand et autres lieux, de là parr. d’Ecorches, diocèse de Séez, d’une part, et damlle Marie-Marguerite Lefèvre, fille du sr Jean Lefèvre et de damlle Marguerite Couture, de la parr. St-Jacques de Lx.
1153. -Le 7 octobre 1731, la nomination à la cure de André du Mesnil-Durand appartenant au seigr du lieu, Mesre François-Nicolas de Graindorge, chevr, seigr d’Orgeville, seigr et patron du Mesnil-Durand, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Nicolas Gosset, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Pierre Leudet, pbrë de ce diocèse, vicaire de Grandcamp. Fait à Lx, en présence de Me Jacques Houlette, commis au greffe du grenier à sel de Lx, demeurant parr.St-Germain, et autres témoins.
Le 13 octobre 1731, Mre Gérard, vicaire général, donne en l’absence du seigr évêque, aud. sr Leudet, la collation dud. bénéfice.
Le 14 oct. 1731 , le sr Leudet prend possession de la cure du Mesnil-Durand, en présence dud. seigr, patron de lad. parr.; de Me André Couture, pbrë, docteur de Sorbonne, curé de Grandcamp ; Me Louis Jobey, pbrë, desservant lad. cure du Mesnil-Durand, et autres témoins.

1176. -Le 22 janv. 1732, vu l’attestation du sr Jobey, pbre, desservant la parr. du Mesnil-Durand, dispense de bans pour le mariage de François Lépine.

306. – Le 31 janv. 1741, vu l’attestation du sr Leudet, curé du Mesnil-Durand, dispense de bans pour le mariage entre Jacques-Philippe-Henry de Forges, sr de Prémesnil, conser du roy, lieutenant ancien particulier civil et criminel au bailliage d’Alençon pour les vicomtes d’Argentan, d’Exmes et de Trun, enquêteur commissaire examinateur auxd. sièges et comprocureur pour Sa Majesté aux juridictions des bailliage et vicomte d’Exmes et de Trun, fils de feu Mre Pierre-Henry de Forges, conser du roy, docteur en médecine et premier échevin de la ville d’Argentan, et de feue dame Ridel, de lad. ville d’Argentan, d’une part, et damlle Madeleine Jourdain, fille de Mre Louis Jourdain, chevr, seigr des fiefs, terres et seigneuries de la Barillère, du Verger- St- Martin, Castillon et autres lieux, et patron de Pontallery, conser du roy, grenier en chef ancien du bureau des Finances et Chambre des Domaines d’Alençon, et de feue dame Marie-Louise Routier, de la pari1, du Mesnil-Durand, d’autre part.

430. – Le 21 févr. 1743, Marguerite Bizet, Vve de Jacques Detoy, demeurant en la parr. du Mesnil-Durand, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, M Nicolas Detoy, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Louis et Alexandre Detoy, frères dud. acolyte. Fait et passé en présence de Me Thomas Duchemin notaire à Ste-Marguerite-de-Viette et demeurant au Mesnil-Bacley, et Jacques Cousin, sergent, demeurant à St-Julien-le-Foucon.

489. – Le 17 juillet 1743, vu l’attestation du sr Rosey, pbre, vicaire et desservant la parr. du Mesnil-Simon, et du sr Le Prévost, pbrë, vicaire du Mesnil-Durand, dispense de bans pour le mariage de Pierre Desamaison et d’Anne Morel.

199. – Le 12 oct. 1745, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Pistel, fils Nicolas, de la parr.deQuerville, d’une part, et damlle Marie de Cintray, fille de Thomas de Cintray et de damlle Marie-Thérèse de Montreuil, originaire de la parr. du Mesnil-Durand et demeurante depuis environ six ans en lad. parr, de Querville.

Curés. – N. Gosset – J.-P. Leudet.
Vicaire. – Jn Le Prévost ou Provost.
Prêtres de la paroisse. – L. Jobey – N. Detoy.
Clerc. – N. Detoy.
Patron. – Le seigneur du lieu. – F.-N. de Graindorge.

271. – Le 18 juillet 1756, la nomination à la cure de St-André du Mesnil-Durand appartenant au seigr du lieu, Mesre François-Jean de Graindorge d’Orgeville, seigr et patron du Mesnil-Durand, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jean-Pierre Leudet, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me François-Pierre Dufresne, pbfë de ce diocèse,
(originaire de Livarot). Fait et passé à Lx, parr. St-Germain, en la maison et demeure de Mesdemoiselles d’Orgeville, en présence de Jean- Marc Inger, sr d’Ambreville, et Antoine Gosset, tous deux commis aux aides de l’élection de Lx, demeurant aussi parr. St-Germain.
Le lendemain, le seigr évêque donne aud. sr Dufresne la collation dud. Bénéfice

Le 20 juillet 1756, le sr Dufresne prend possession de la cure du Mesnil-Durand, en présence de Me Nicolas Le Monnier, pbrê, desservant lad. parr. ; Guillaume-François Fouchet, agent des affaires dud. seig r du Mesnil-Durand, et autres témoins.

194. – Le 15 nov. 1757, dispense de bans pour le mariage entre Germain Pollin-, sr des Marais (?), fils de feu François et de Françoise Jourdain, de la parr, du Mesnil-Durand, d’une part, et damlle Marguerite Belleuil, fils de feu Pierre Belleuil, sr des Coutures, et de dame Charlotte Fortier, de la parr, de St-Michel-de-Livet.

131. – Le 9 juil. 1759, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François-Jean de Graindorge d’Orgeville, chevr, seigr et patron du Mesnil-Durand, fils de feu Mesre François-Nicolas de Graindorge d’Orgeville, chevr, seigr et patron du Mesnil-Durand, et de feue noble dame Marguerite Lefèvre, demeurant en sa terre du Mesnil-Durand, d’une part, et noble damlle Louise-Elisabeth de Nicolle de Livarot, fille de feu Mesre Jacques de Nicolle, chevr, seigr de Livarot, Pontallery, Ste- Marguerite-des-Loges et autres lieux, mestre-de-camp de dragons, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, et de noble dame Jeanne-Françoise Davy de Vezins, demeurant à Lx, parr. St-Germain.

184. – Le 3 nov. 1743, Jean Dubois, sr du Désert, marchand, demeurant au Mesnil-Durand, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jacques Dubois, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Mr J. Dubois se trouvait en 1791 à la tête de la petite paroisse de Plainville au diocèse de Séez. Cette paroisse est aujourd’hui réunie à cella de Percy, près Mézidon. Lorsque vint le moment de prêter le serment demandé par l’Assemblée nationale, Me. Dubois le refusa formellement et fut destitué. Il se retira bientôt à Coupesarte chez des amis qu’il avait dans cette paroisse. Mais les lois contre les prêtres insermentés devenant de plus en plus rigoureuses, il fut obligé de partir pour l’exil. (Archives de la mairie de Coupesarte. -Archives du Calvados ; Etat des biens des émigrés.)

91. – Le 16 avril 1765, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas-Joseph Lailler, seigr du Fresnay, conser procureur du roy au grenier à sel de Danestal, fils de feu Noël Lailler et de feue dame Magdeleine Jacob, demeurant en la parr, de Cambremer, diocèse de Bayeux, d’une part, et damell° Marie-Catherine Fromage de Beauval, fille de Nicolas Fromage de Beauval et de dame Marie-Catherine Perier, de la parr, du Mesnil-Durand.

99. – Le 18 avril 1765, François-Nicolas Formage, sr de la Vallée, marchand en la parr, du Mesnil-Durand, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me François-Charles Formage, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

147. – Le 8 mai 1767, la nomination à la cure de St-André du Mesnil-Durand appartenant au seig r du lieu, Mesre François-Jean de Graindorge d’Orgeville, chevr, seigr et patron du Mesnil-Durand, colonie! d’infanterie, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Pierre-François Dufresne, dernier titulaire, décédé le 20 avril dernier, la personne de Me Jacques Dufresne, pbrë de ce diocèse, ci-devant nommé à la cure de Pontalery. Fait et passé au château du Mesnil-Durand, en présence de Me Pierre Fonblanche, ingénieur, pensionnaire du roy, demeurant au bourg de Livarot, et de Pierre-Benjamin Bellencontre, tailleur de pierres, demeurant à Barville. Le 26 mai 1767, Mr Le Bas de Fresne, vic. gl, donne aud. sr Dufresne la collation dud. bénéfice. Le lendemain, le sr Dufresne prend possession de la cure du Mesnil-Durand, en présence de Me Jacques Dubois, pbrë, desservant lad. parr., et plusieurs autres témoins.
Mr Dufresne, né à Livarot en 1732, était fort considéré dans le clergé. Il fut nommé en 1789 député aux Etats-Généraux. Pendant son absence, sa paroisse fut desservie par ses deux vicaires, Jean-Baptiste- François Dubois et Mr Jean Nicolas. M r Dufresne, à l’Assemblée nationale se montra digne de la confiance qu’on lui avait témoignée ; mais pas plus que ses collègues de la droite, il ne put empêcher les excès de la Révolution. La Constitution civile du clergé, qui bouleversait la hiérarchie de l’Eglise catholique, fut votée le 12 juillet 1790. Le roi eut la faiblesse d’y ajouter sa sanction le 21 août suivant et bientôt l’Assemblée obligea tous les ecclésiastiques en fonctions, en commençant par ses membres, à prêter serment à celte Constitution. A la séance du 27 décembre 1790, jour fixé pour le serment des membres ecclésiastiques de l’Assemblée, Mr Dufresne, comme la plupart de ses confrères, refusa, au milieu des huées des galeries et des clameurs sinistres de la populace, de prêter le serment schismatique. Quand la Constituante eut terminé ses travaux, vers la fin de septembre 1791, M r Dufresne revint dans sa paroisse. Il reprit ses fonctions pastorales pendant quelque temps; mais M. Louis-Jean Le Bourgeois, originaire de Pontalery. avait été élu curé constitutionnel du Mesnil-Durand. M. Dufresne, alors âgé de 60 ans, dut. au mois de février 1792, céder la place à l’intrus. Il se réfugia à Rouen et y résida plusieurs mois, rue St Yon : il lui fallut bientôt partir pour l’exil. Il revint après la Révolution ; et ayant été nommé curé de St Jacques de Lisieux en 1802, il fit prendre possession de sa cure par procureur le 13 avril 1803; mais il mourut trois jours après à Livarot, à l’âge de 71 ans. (Archives des mairies de Livarot et du Mesnil-Durand. – Archives de l’église St Jacques de Lx.)

Mesnil-Durand (Saint André).
Curés. – Jn-P. Leudet – F. -P. Dufresne .- Jq Dufresne.
Vicaires. – X. Lemonnier – Lemarchand .
Prêtres desservants. – X. Lemonnier – J. Dubois.
Clercs. – Jq Dubois – F.-C. Formage.
Patron. – Le seigneur du lieu. – F.-J. de Graindorge d’Orgeville.
Seigneurs et notables – J Dubois du Désert – X. Formage de Beauval- G. -F. Fouchet -F.-J. de Graindorge d’Orgeville – F.-X. de Graindorge d’Orgeville – F. Pollin des Marais, – G. Pollin.

221. – Le 22 sept. 1778, dispense de bans pour le mariage entre Me Marin Formage Despars, procureur au bailliage d’Orbec, fils majeur de feu Nicolas, originaire de la parr, du Mesnil-Durand et demeurant en celle d’Orbec, d’une part, et Marguerite-Anne Gastine, fille majeure de feu Jean et de Marguerite Rozey, aussi de la parr. d’Orbec.

Mesnil-Durand (Saint André).
Curé. – J Dufresne.
Vicaire. – J Nicolas.
Notable. – F.-N. Formage delà Vallée.

Déportation Du Clergé Orthodoxe La Pendant La Révolution.
Registre des Ecclésiastiques Insermentés Embarqués A Dieppe (Seine-Inférieure)
(2 septembre – 8 décembre 1792)
– Dufresne (Jacques), curé de Mesnil-Durand, Calvados, 60 ans, passeport délivré par le district de Rouen, le 18 septembre. Né à Livarot, le 12 décembre 1732, mort à Livarot, le 13 avril 1803; il fut dispute du Clergé aux Etats-Généraux, et avait était nommé curé de Saint-Jacques de Lisieux en 1802.
– Dubois (Jean-Baptiste-François), vicaire de Mesnil-Durand, Calvados, passeport délivré par le district de Rouen, le 3 septembre [le 18].

3 – Archives ShL

Fonds 1F
Mesnil Durand :
1F634 : 1662 : de Caumont seigneur du Tremblay tabellion, concerne Boullard de Mesnil-Durand
– 1771 : St Jacques de Lisieux : contrat de mariage.
– 18 avril 1664 : concerne Boullard de Mesnil Durand.

Fond Cailliau 3 F.
3F 85 1761-1807 – Mesnil-Durand : succession et vente pièce de terre
3F 114 – GOUPIL Germain , menuisier à Mesnil-Durand
3F 23 GRANDVAL Louis, tuilier à Mesnil-Durand, le nommé

Fonds Charles Vasseur.
MESNIL DURAND (24)
Sous l’invocation de Saint André
Curés : du Fresne ou Dufresne 1764 – Dufrene 1767/1787
Insinuations
Description de l’église, des cloches
Richard Graindorge, fameux marchand de boeufs en Normandie fut obligé en 1577 d’accepter des lettres de noblesse pour lesquelles on lui fit payer trente mille livres. Delaroque en son Traité de la Noblesse dit en avoir vu les contraintes entre les mains de Charles Graindorge, petit fils de ce Richard.

Fonds Cottin.
Boite archives DIVERS – 60
DUBOIS Louis, lettres et documents divers conservés à la mairie du Mesnil-Durand

Fonds Carnets d’Arthème Pannier.
Carnet n°8 (après 1863)
42 – Mesnil Durand, église.

Fonds Nedelec Commune.
com.48. 5.1 Mesnil Durand Le Château de Balthazar
com.48. 5.2 Mesnil Durand Le La Cour -Mathieu
com.48. 5.3 Mesnil Durand Le Manoir du Verger
com.48. 5.4 Mesnil Durand Le Familles Jourdain du Verger et Jourdain de Viette
com.48. 5.5 Mesnil Durand Le Famille Nicolle
com.48. 5.6 Mesnil Durand Le Louis-François du Bois
com.48. 5.7 Mesnil Durand Le Les Missions de St Jean Eudes 1844-2008
com.48. 5.8 Mesnil Durand Le Vie de la commune
com.48. 5.9 Mesnil Durand Le Notes historiques
com.48. 5.10 Mesnil Durand Le Fiches signalétiques : Pontalléry ; Pommerayes

Analyses Et Transcriptions De Documents Originaux, Aveux De Fiefs
1500 à 1525 – Aveu rendu par Robert Véron, à Noble Homme et Puissant Seigneur Messire Anthouaine Darches, chevalier seigneur et baron dudit lieu à cause de Madame de Ferières son épouse, pour un terrement nommé « le lieu-au-vioge » contenant 15 acres assis à la paroisse de Mesnil, redevance foy et hommages à la Saint-Michel 12 deniers, au terme de Noël plusieurs chapons, à Pâques 30 oeufs etc..service de prévôté, reliefs treizièmes quand ils échoient avec les aides coustumières etc .. (je crois qu’il s’agit du Mesnil-Durand).

1588 14 avril – Vente par Thomas Le Bourgeois fils aîné de Pierre le Bourgeois à Honorable Homme Maistre Mathurin Pollin, licencié en droit advocat de cour laie de la paroisse de Mesnil-Durand, d’une pièce de terre située à Saint-Germain-de-Livet nommée le Lieu Poingnent

1660 15 juin – Echange fait par Honnête Homme Anthoine Le Marquant, fils Régné, de Saint-Germain-de-Livet, avec Noble Homme Charles Pollin, sieur de la Frémondière, de 6 pièces de terre assises en la paroisse , tenues en partie du Boulley et partie de Livet, contre 1 pièce de terre nommée Les Cours et les Planques située au Mesnil-Durand (feu Maistre Octavian Pollin, de son vivant sieur de la Frémondière, père du contractant 1640).

1660 7 décembre
Vente par Charles Pollin, sieur de la Frémondière demeurant en son manoir de Mesnil-Durand, à Honnête Homme Pierre Le Bourgeois, fils Michel ,marchand bourgeois de Lisieux, 6 pièces de terre à Saint-Germain-de-Livet
En contre échange le cédant des terres situées aussi à Livet tenues de la sieurie de Belleau

Fonds I J
Ancien régime : 1ére série :
1er carton :
II J 3 : Mémoire pour Madame Dubosq, veuve Dulaure, demeurant au château de Bourneville, héritière sous bénéfice d’inventaire de M. le marquis de Livarot son grand-oncle, émigré, contre M. L.-C.-A. de Graindorge d’Orgeville, baron de Mesnil-Durand, demeurant à Versailles, agissant comme fils et héritier de Mme L.-E.-N. de Livarot, veuve de M. de Mesnil-Durand aussi émigré. (Il s’agit de la terre de Livarot, mémoire incomplet).
III J 32 : Réponse pour M. Louis César Adolphe de Graindorge-Dorgeville (Baron de Mesnil-Durand) contre Mme Françoise Églantine Dubosc veuve de M. Paul Marie de Laure, héritière pour moitié de M. le marquis de Livarot, son grand-oncle (à rapprocher de II J 3).

Bulletins de la Société historique de Lisieux.
Année 1875. No 6.
Année 1879. N° 7. Biographie: François de Graindorge d’Orgeville, baron de Mesnil-Durand.

Fonds Alcide Goupil Plaques de verre.
146– Mesnil-Durand repas vieux –
164 – Noce d’or Dubois Mesnil-Durand
189 1951– Mesnil-Durand médaille Non numérisées
279 1949 Mesnil-Durand 5056-5071 5056 5071 16 Non numérisées
289 1950 Décoration Mesnil-Durand 5201-5213 5201 5213 13 Non numérisées
306 1951– Mesnil-Durand mère française 5470-5482 5470 5482 13 Non numérisées
328 1955 Fête Mesnil-Durand 5813-5825 5813 5825 13 Non numérisées
350 1952 Mesnil-Durand arrivée curé
393 1954 Kermesse Mesnil-Durand
448 1953 Fête Mesnil-Durand
475 ? Reine Mesnil-Durand
500 1947 Mesnil-Durand décoration
636 1954 Fête des vieux Mesnil-Durand
666 1947 Mesnil-Durand 0
670 1947 Mesnil-Durand

Fonds A.Pannier.
Carnet n°8(après 1863)
Pages 42 – Mesnil Durand, église

Fonds Etienne Deville
Carton n°1
1614 23 novembre – Contrat de Mariage de Claude Fourmage du mestier de menuisier, fils de feu Noël et de Catherine Houllet du Mesnil Durand.

Fonds Cartes et Plans.
325 Mesnil-Durand (le), tableau d’assemblage 1951 Cadastre 1/10.000 3

MESNIL sur BLANGY Le

NOTES  sur Mesnil-sur-Blangy (Le) – 14426


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Le Mesnil-sur-Blangy (Calvados)
Canton actuel : Pont-l’Évêque
Arrondissement actuel:Lisieux
Code INSEE : 14426

Collection De Répertoires Sommaires Des Documents Antérieurs à 1800.
Le Mesnil- Sur- Blangy
Famille Hébert, du Mesnil-sur-Blangy : procédure. 1661-1786. (Liasse) .

I. Dioc. de Lisieux – Baill. et maîtrise de Pont- l’Évêque. Gr. à sel de Honfleur . Gén. et int. de Rouen; él. et subd. de Pont-L’évêque.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Blangy (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Blangy (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X ) . Pop.: 248 hab. ( 1911 ) . Sup.: 737 hect. 28 a. 90 c
ADMon Gale. Délibérations. 28 octobre 1787-30 prairial an VII (3 reg., 79, 88, 84 fol .; 4° reg., fol. 1-142).
Reprise des délibérations : 25 brumaire an IX.- Le 3 reg. contient spécialement des arrêtés et affaires de police du 14 juillet 1790 au 11 pluviôse an II.
ÉTAT-CIVIL. – Baptêmes, depuis 1631. Sépultures, depuis 1646. Mariages, depuis 1661 .
Lacunes : baptêmes de 1643-1646, 1658-1659 ; sépultures de 1660.
Voir Ibid. , les actes de catholicité de Mesnil- sur- Blangy, 1673 , 1675, 1677, 1680 , 1716 , 1718-1720 , 1771, 1777 (Série G. Le Mesnil- sur- Blangy, 9 cah. )

Hippeau, Célestin: Dictionnaire topographique du Département du Calvados.
Mesnil-Sur-Blangy (Le), con de Blangy. Mesnillum super Blangerum, XIV s° (pouillé de Lisieux, p. 37).
Par. de Saint-Martin, deux portions; patr. le seigneur du lieu et le chapelain de Moulineaux. Dioc.de Lisieux, doy. de Touque. Génér. de Rouen, élect. de Pont-l’Évêque, sergent. de Saint-Julien-sur-Calonne.
Le plein fief du Mesnil-sur-Blangy relevait de la vicomté d’Auge, sergent. de Saint-Julien-sur-Calonne.
LE MESNIL-SUR-BLANGY. – « La Butte aux Proux» ou « aux Proux ». à un kil. environ au Nord de l’église, indique peut-être un ancien château féodal (10).
(10) Carte E. M., Lisieux, S.-O.

Bas-Mesnil (Le), h – Beauverie (La), vill. – Butte-Aux-Proux (La), – Carrefour-Rouge (Le), h. – Cour-De-La-Ville (La), h – Cour-Du-Rouet-Margot (La), h – Cour-Houssate (La), h. – Couyère (La), h. – Empérière (L’), h – Forge (La), h. – Gruchet (Le), h. – Harangère (La), h. – Hecquetière (La), h. – Houssaye (La), mon – Huquetière (La), vill. – Lamprière, vill. – Lieu-Hébert (Le), h. – Morainville, ch, chef-lieu d’une baronnie érigée en 1655.- Moulin-Gruchet – Moureys (Les), h. – Proux (Le), butte, – Recquerie (La), h – Ricquerie (La), h –

1 – Bibliographie
2 – Références historiques
3 – Autres références SHL

1 – Bibliographie :

BODIN Pierre Docteur : Les litres seigneuriales du Calvados, supplément au BSHL n°54
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome IV, page 385.
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 241.Monographie communale du Mesnil-sur-Blangy, ms. 1887, 4 p. dactyl.= Arch. Départ. Calv., Br 9447
DESHAYES Daniel : Musique, peinture et Histoire au Mesnil sur Blangy, BSHL n°47, décembre 2000.
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton.
Daniel Deshayes Musique, peinture et histoire au Mesnil-sur-Blangy
Eric Besnier Manneville-la-Pipard et Le Mesnil-sur-Blangy : étude démographique, XVIIè-XVIIIè siècles
Revue Le Pays d’Auge:
Fernand Rault La Confrérie de Saint Clair – Le Mesnil sur Blangy 1973
Suzanne Bertauld Frederick Carl Frieseke – un impressionniste en Pays d’Auge – Le Mesnil-sur-Blangy 1993

2 – Références historiques:

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes par M. Charles Vasseur et M. A.Pannier.

Le Mesnil-sur-Blangy, Mesnillus super Blangeium.
L’église du Mesnil était primitivement romane; mais les changements qu’on y a faits à différentes époques l’ont entièrement défigurée.
Le portail occidental, flanqué de deux contreforts du XVe.siècle, est précédé d’un clocher moderne couronné d’un petit toit recouvert en ardoise, qui affecte la forme d’un campanile.
La face principale de la tour est percée d’une porte à plein-cintre, décorée de deux pilastres d’ordre ionique qui supportent un fronton triangulaire. La porte qui donne entrée dans la nef est sans caractère. Sous l’espèce de porche formé par la tour est un bénitier qui paraît du XVII. siècle.
Les murs de la nef offrent l’appareil en feuilles de fougère; ils étaient primitivement sans contreforts. Ceux qu’on y voit paraissent remonter au XVI. Siècle. Cette nef est éclairée, au nord, par deux fenêtres ogivales de la dernière époque et par une fenêtre cintrée, trilobée, du XVIe. siècle, inscrite dans une porte romane qu’on a bouchée et dont on voit encore l’archivolte ornée de zigzags. Le mur méridional est percé d’une fenêtre de fa dernière période ogivale et de deux fenêtres modernes sans caractère.
Le choeur, de la même largeur que la nef, se termine par un chevet droit. Les murs ont été refaits. On y a pratiqué des ouvertures ogivales aux XVII et XVIIIe. siècles. Une fenêtre cintrée bouchée, probablement ancienne, existe aussi du côté du sud.
On voit sur les murs de la nef des vestiges d’une litre funèbre.
L’écusson peint sur cette litre est celui du seigneur qui a fait construire le clocher: « écartelé aux 1e et 4e de gueules au chef d’or; aux 2e et 3e de sable à la croix pattée et alésée d’or, qui est de Franqueville.
Sur une des fenêtres de la nef est un autre écusson. Celui là, dont la forme accuse le XVIe. siècle, porte l’échiqueté d’or et d’azur de la maison de Dreux.
Le retable du maître-autel, dans le style Louis XIII, est décoré de quatre colonnes torses garnies de feuilles de lierre, dont deux, placées de chaque côté, reposent sur le même piédestal. L’entablement est couronné d’un fronton circulaire surmonté d’un acrotère. Le cadre qui orne le retable est carré; ses bords sont ornés de feuilles de lierre autour desquelles s’enroulent des rubans. Le tombeau, en forme de doucine, est dans le style Louis XV.
De chaque côté du retable, un tableau remplace une niche renfermant une statue de saint.
Au milieu du choeur est une pierre tombale en marbre noir, dont l’inscription est effacée. Voici deux autres inscriptions tumulaires qui se trouvent également dans l’église :
HUC ANTE JACET
D. CLAUDe JOAN B. DE FRANQUEVILLE, EQUES, BARO DE
MORAINVILLE D ET PATR. DU MESNIL SUR BLANGY, LIVET
LA COUILLIERE, D ET PATR. HNOR DE BEAUVILLIERS (sic) ETC
NATALIUM SPLENDORE CLARUS
CLARIOR VIRTUTIBUS, HEREDITARIO JURE ACCEPTIS,
PARENS OPTIMUS, FIDELIS SPONSUS, DOMUI BENE PREAPOSITUS
MITIS, URBANUS, SEMPER IDEM
VERE NOBILIS, NOBILIUM EXEMPLAR
PRO FILIIS FAMULOS, EGENOS PRO FRATIUBUS, SAPIENTES HABUIT PRO AMICTS.
CUJUS IN CORDE INTERIOREM ABSCONDITUM HOMINEM
POSTQUAM RELIGIO AMICA ORNAVERAT MANU
TESTEM SIBI FIDUM ESSE VOLUIT
AD PRÆSENTIAM SEPULCHRI FECIT IMPAVIDUM
PATIENTIÆ RELIQUIT AD EXEMPLUM
DE FONTIBUS SITIENTEM POTAVIT SALVATORIS
QUI GLORIFICATURUS EST ALIQUANDO.

CORPUS HUMILITATIS LATENS SUB MARMORE
QUOD AMANTI CONJUGI REDAMANS ET FLENS POSUIT

NOBILIS AC POTENS DOMINA MARIA FRANCISCA DE SASSENAGE
OBIIT DIE 18 MAII
ANN. DOMIN° 1778
REQUIESCAT IN PACE

GRAVE PAR FORNET A CAEN.

HIC JACET
NOBILIS DOMICELLA MARIA FRANCISCA JULIA
DE FRANQUEVILLE DIE JULII XIX ANN. MDCCLXXXIV ET
ISSUE DUN SANG ILLUSTRE, UNIQUE HÉRITIÈRE DES BIENS DE SA MAISON
JOIGNANT AUX GRACES DE LA FIGURE, AUX TALENS QUI INTERESSENT, A UN
ESPRIT ORNÉ, UNE AME BONNE ET DES MOEURS ANGELIQUES DIGNE DES PLUS
HAUTES ALLIANCES.
POURQUOI
A PEINE DANS SON QUATRIEME LUSTRE DESCEND-ELLE AU TOMBEAU?
DIEU L’A VOULU DANS SA MISERICORDE, IL L’A RÉUNIE AU PERE RELIGIEUX
QUI L’AVAIT CHÉRIE, PRÈS DUQUEL ELLE REPOSE î IL N’A PAS PERMIS QUE
LA MALICE
CHANGEAT SON COEUR, QUE LE MENSONGE INFECTAT SON ESPRIT, IL A COURONNÉ
EN LA RAVISSANT AU MONDE, L’ÉDUCATION CHRÉTIENNE QUELLE AVAIT REÇUE
DE SA TENDRE ET VERTUEUSE MERE, TRES-HAUTE ET TRES-PUISSANTE DAME
MA.. MARIE FRANÇOISE DE SASSENAGE. QUELLE REPOSE DONC EN PAIX
DANS L’ATTENTE DE LA BIENHEUREUSE RESURRECTION.
CE MONUMENT A ÉTÉ ÉRIGÉ A SA MÉMOIRE PAR TRES HAUTE ET TRES
PUISSANTE DAME Mme DANGERVILLE SA TANTE PATERNELLE

Deux écus, aux armes de Franqueville, surmontent ces inscriptions.
La cloche est ancienne, et les cinq lignes qu’on lit à son pourtour ont aussi une valeur historique.

LAN 1786 NOMMÉE MARIE PAR TRÈS-HAUT ET TRÈS PUISSANT SEIGNEUR
MESSIRE PIERRE BRUNO ESTIEVRE DE TREMAUVILLE
MAISTRE DE CAMP DE CAVALERIB CHEVALIER DE L’ORDRE
ROIAL ET MILITAIRE DE St LOUIS SEIGNEUR ET PATRON DE GEFFOSSE, LE
COUDRAY SAHURS ET
AUTRES LIEUX ET NOBLE DAME MARIE FRANÇOISE DE SASSENAGE
VEUVE DE TRES HAUT ET TRES PUISSANT SEIGNEUR MESSIRE CLAUDE
JEAN BAPTISTE
DE FRANQUEVILLE CHEVALIER BARON DE MORAINVILLE SEIGNEUR
ET PATRON DU MESNIL SUR BLANGY LIVET ET LA COUYERE SEIGNEUR
HONORAIRE DE
BEUVILLIERS ET AUTRES LIEUX. BENIE PAR Me MARIN FRANÇOIS
LE TETU CURÉ DE CE LIEU.
P. BONNET TRESORIER. R. AVBERT. G. ESCORCHEVILLE G. REBU
DEPUTES.
A. B. M. I. A LAVILLETTE DE LISIEUX MA FAITE.

Comme on l’a vu par ces diverses inscriptions, le patronage du Mesnil-sur-Blangy était laïque. Aux XIVe. et XVI siècles, d’après les pouillés, il fut exercé parles châtelains de Moulineaux ( Castellarius de Molendino, Castellanus de Molignyiaux) pour une portion, et par le seigneur du Mesnil pour une seconde portion, car il y avait deux curés.
L’église est sous l’invocation de Notre-Dame et dépendait du doyenné de Touques.
Au civil, le Mesnil faisait partie de la sergenterie de St. Julien-sur-Calonne dans l’élection de Pont-l’Évêque, et ne comptait pas moins de 3 feux privilégiés et 127 feux taillables: ce qui suppose une population considérable.

Château de Morainville.
— Le château de Morainville est situé dans un charmant vallon et entouré d’un beau parc dessiné à l’anglaise.
Ce château, qui date de la fin du règne de Louis XIII, n’a pas été terminé. La façade principale est accompagnée de deux pavillons, dont l’un est placé à l’une des extrémités.
Le pavillon central est décoré, au rez-de-chaussée d’un frontispice d’ordre dorique surmonté d:un fronton circulaire appartenant à l’ordre toscan. Ce pavillon est construit en marqueterie et orné de losanges formés par de la brique.
Une-porte cintrée correspond à un vaste vestibule où l’on remarque un magnifique escalier d’une grande largeur et d’une hardiesse surprenante.
Dans l’étage supérieur du château est une petite chapelle dont la voûte en carène est formée de douves en merrain.
Les murs sont lambrissés et décorés de sculptures dans le style ogival du XVIe, siècle.. L’autel est dans le même style. Tout ce travail est moderne. Il est à regretter que les ornements soient en carton-pierre et non en bois de chêne.
Le propriétaire du château, M. de Beaucourt, membre de la Société française d’archéologie, y a fait faire de nombreuses additions, toutes de bon goût.
La construction de ce château important est due à un membre de la famille d’Houel: ce qu’indiquerait, à défaut d’autres documents, le blason qui décore le frontispice: il est écartelé de Dreux et de Motier de La Fayette, pallé d’or et d’azur de 6 pièces sur le tout, qui est d’Houel.
Au XVe. siècle, cette terre appartenait à la famille de Ségrie. Elle passa, à la fin de ce siècle, dans la famille de Dreux par le mariage de Robert de Dreux, seigneur d’Esneval, avec Guillemette de Ségrie. Elle échut après leur mort à leur quatrième fils, Jacques de Dreux, qui prit les titres de seigneur de Morainville et de Morennes, vicomte de Beaussart, de Biville, de Berville, de Pommereuil et de St-Pierre-le Châtel.
Jacques de Dreux, premier seigneur de Morainville et de Morennes, vicomte de Beaussart, de Béville, de Berville, de Pommereuil et de St Pierre le Châtel, quatrième fils de Robert de Dreux, seigneur d’Esneval et Guillemette de Segrie,
descendait en ligne directe de Louis-le-Gros, roi de France, dont le cinquième fils, Robert de France, avait eu pour apanage le comté de Dreux. On trouvera sa généalogie complète dans l’Histoire de la maison royale de France, du P. Anselme. Bien qu’il se fût marié deux fois, il ne laissa point de postérité légitime et ses terres passèrent à sa soeur Yvonne de Dreux, mariée à Guillaume d’Houel, écuyer, seigneur de la Pommeraye.
Guillaume Houël releva la noblesse avec Yvonne de Dreux, issue de sang royal par Robert de Dreux. Il réunit à son fief de la Pommeraye les seigneuries de Berville-sur-la-Mer et de Morainville, qui étaient auparavant dans les mains de la famille de Dreux; mais cette réunion ne dut s’effectuer qu’à la mort de Gilles et de Jean Dreux, ses parents par alliance.
Jean de Houël de la Pommeraye, fils de Guillaume, épousa Marie de Tonnetot vers le commencement du XVI° siècle; il est le premier de sa famille qui prit la particule de avant son nom. Son fils, Charles de Houël, esc., devint seigneur de la Pommeraye, de Berville-sur-la-Mer, de la Couyère et de Morainville; il contracta mariage, le 14 février 1621, avec Charlotte de Tournebut, fille de noble Robert de Tournebut.
De cette alliance, Charles de Houël eut trois enfants dont:
1° Charles de Houël, deuxième du nom, sieur de Berville, esc., seigneur de Morainville, le Mesnil sur Blangy, Livet, et la Couyère, puis gouverneur de la ville et citadelle de Saint-Tropez, en provence, mort le 7 décembre 1656, sans laisser d’enfants.
La famille d’Houel resta en possession de Morainville pendant tout le XVIII. siècle.
En 1732, elle est remplacée par Guillaume-René de Franqueville, d’une très-noble et très ancienne famille de la Haute-Normandie.
La famille de FRANQUEVILLE jouit de la terre de BEUVILLERS jusqu’à la fin du 18 siècle. Claude Jean Baptiste de Franqueville n’ayant eu qu’une fille nommé Marie Françoise Julie.

Puis on trouve Claude-Jean-Baptiste de Franqueville, frère de Guillaume-René de Franqueville, qui n’eut qu’une fille, nommée Marie-Françoise-Julie, qui porta cette terre avec la baronnie de MORAINVILLE, Le MESNIL SUR BLANGY, LIVET et le CONYERE avec son mariage en 1738, avec Joseph Laurent de Grieu, seigneur du Breuil-sur-Dive, chevalier, seigneur de Fontenelle, Grandouet, capitaine de cavalerie, chevalier de Saint Louis. De cette union, deux filles, dont:
Marie Claude de Grieu (1750-1829) qui épouse en 1771, Pierre Bruno Emmanuel Estièvre, seigneur de Gefosse, marquis de Trémauville, seigneur de Sahurs, mestre de camp de cavalerie, chevalier de Saint Louis, qui fut en 1786, le parrain de la cloche de l’église du Mesnil sur Blangy.
En 1807, leur fils Claude Pierre Emmanuel Estièvre, marquis de Trémauville, maréchal de camps, chevalier de Saint Louis (1772-1852), épouse Aimée Antoinette Pauline Thelusson de Sorcy (1788-1848), dont la mère, Louise Rilliet, avait eu son portrait peint par Jacques Louis David. Aimée-Marie-Louise Rilliet, comtesse de Thélusson Sorcy, née le 8 février 1770, est morte au château de Morainville, à Mesnil sur Blangy (Calvados) le 24 août 1845, âgé de 75 ans.(Annuaire de la noblesse de France.)
En 1831, leur fille Emma Estrièvre de Trémauville (1808-1847) épouse Edmond du Fresne de Beaucourt (1799-1837).
Leur fils Gaston du Fresne de Beaucourt, marquis de Beaucourt, historien, hérite de Morainville, où lui et son épouse, Edith de Montigny, reçoivent notamment le compositeur Charles Gounod, qui y compose partie de quelques-unes de ses œuvres, « Faust », « Roméo et Juliette ».
Gaston et Edith de Beaucourt décèdent à Morainville respectivement en 1902 et 1906.
Morainville passe alors à leur fils, Louis du Fresne de Beaucourt (1856-1920), puis à la fille de celui-ci, Jeanne de Beaucourt (1887-1968), morte sans enfant.
– Marie-Stéphanie-Jeanne, fille de Charles-Henri-Marie-Louis du Fresne, vicomte de Beaucourt, et de la vicomtesse, née Marie Bérengère de Bosredont, au château de Morainville, commune du Mesnil-sur-Blangy (Calvados) (mar. 21 juillet 1886). Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l’Europe.

Le château entre alors par succession, dans la famille d’Aigneaux dont les descendants le possèdent toujours.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

430. – Le 18 févr. 1697, vu l’attestation du sr Lelièvre, curé du Mesnil-sur-Blangy, et de Me Antoine Mollien, vicaire de Manneville-la-Pipard, dispense de bans pour le mariage entre- Robert du Mesnil, Escr, fils de David et de damlle Marie du Plessis, de la parr.de Manneville, d’une part, et damlle Marie Voilant, fille de Mathieu et de Louise Georges, de la parr, du Mesnil-sur-Blangy.

494. – Le 23 août 1698, Me Jacques Lelièvre, pbrë, curé de la parr. du Mesnil-sur-Blangy, remet purement et simplement sond. Bénéfice entre les mains de Me Charles de Houel, chever, seigr et patron de Morainville, patron présentateur du Mesnil-sur-Blangy, demeurant en son château dud. lieu. Le même jour, led. seigr de Morainville nomme à lad. cure du
Mesnil la personne de Me François Lefebvre, pbrë, Me ès-arts en l’Université de Paris, curé de Pierrecourt, diocèse de Rouen, y demeurant.

100. – Le 4 mars 1699, Me François Lefebvre, pbrë, curé de Pierrecourt, diocèse de Rouen, pourvu de la cure de N.-D. du Mesnil-sur-Blangy, vacante par la démission pure et simple de Me Jacques Lelièvre, dernier titulaire, donne sa procuration pour, en son nom, requérir la collation de ce bénéfice et en prendre possession.
Le 7 avril 1699, M. Audran, vic. gl, donne aud. sr Lefebvre la collation dud. bénéfice.
Le 13 avril 1699, le sr Lefebvre, représenté par son frère, Me Jean Lefebvre, pbrë, curé du Brèvedent, prend possession de la cure du Mesnil-sur-Blangy.
Le 18 nov. 1700, led. sr François Lefebvre, demeurant au Mesnil, remet purement et simplement sa cure de Pierrecourt entre les mains de haut et puissant seigr, Mesre Louis-François Le Conte de Nonant, chevr, seigr de Pierrecourt, Malou, Betteville, Le Brefdent et autres lieux, tant en son nom que comme procureur de Mesre Jean-François Le Conte de Nonant, aussi chevr, seigr et marquis de Pierrecourt, vicomte de Fauguernon, seigr et patron dud. lieu, de St-Philbert, Ecorcheville, Betteville et autres lieux, aussi présent et acceptant. Fait à Cormeilles, au château dud. seigr.

104. – Le 29 déc. 1703, Me François Lefebvre, pbrë, curé du Mesnil-sur-Blangy, donne sa procuration pour résigner entre les mains de N.-S.-P. le pape sond. bénéfice, dépendant de la nomination de Mesre Charles de Houel, chever, seigr et patron de Morainville (1), en faveur de Me Gabriel Desmarest, pbfë, habitué en la parr. St-Croix-St-Ouen de Rouen. Led. sr constituant, ayant desservi dans deux bénéfices-cures l’espace de plus de vingt-neuf ans, se réserve une pension annuelle de 200 livres. – « A quoy est intervenu Me Gilles Chaudru, tabellion en la vicomte de Fauguernon, demeurant au Brèvedent, au nom de Mesre Charles de Houel, seigr présentateur de la cure du Mesnil-sur-Blangy, lequel déclare qu’il s’oblige solidairement avec led. sr Desmarest a payer aud. sr Lefebvre la pension de 200 livres par luy réservée en considérâon de lad. résignâon. ».
(1) Morainville est le nom d’un fief et château sis en la parr, du Mesnil-sur-Blangy.

330. – Le 3 février 1704, Gabriel Desmarest, pbrë du diocèse de Rouen, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure du Mesnil-sur-Blangy, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me François Lefebvre, pbrë, dernier titulaire. Le 14 mai 1704, le seigr évêque donne aud. sr Desmarest la collation de ce bénéfice.
Le 15 mai 1704, le sr Desmarest prend possession de la cure du Mesnil-sur-Blangy, en présence de Me Jacques Lelièvre, pbrë du Mesnil-sur-Blangy, ancien curé de lad. parr., et plusieurs autres témoins.

388. – Le 29 juillet 1704, vu l’attestation dusr Lefebvre, curé du Mesnil-sur-Blangy, et du sr Buisson, vicaire de Blangy, dispense de bans pour le mariage entre Robert Hamel et Madeleine Leprévost

33. – Le 23 avril 1702, André-Achille de Houel, fils de Mesr. Charles de Houel, chevr. et de dame Geneviève de Noisières (?), de la parr. du Mesnil-sur-Blangy, rite dimissus, reçoit la tonsure à Chartres.
Le 20 avril 1706, le seigr évêque de Lx donne à Mre André-Achille de Houel, clerc tonsuré de la parr. du Mesnil-sur-Blangy, la collation de la chapelle de St-Thomas de la Planche en la parr. d’Estrées, vacante par la mort de Me Descalle, curé de Cerqueux et chapelain de lad. chapelle.
Le 21 avril 1706, led. sr de Houel prend possession de la chapelle de la Planche, en présence de Me Gabriel Desmarest, pbfë, curé du Mesnil-sur-Blangy ; Me René Basin, notaire en la parr. de Corbon.

Le Mesnil.-Sur-Blangy (N.-D.)
Curés. – J. Leliepvre -F. Lefebvre – G. Desmarests.
Vicaires. – Roques – L. Dubois – Gallot -Delanney.
Prêtre de la paroisse. – J. Leliepvre.
Clerc. -A. -A. de Houel.
Patron. – Le seigneur du lieu. – C. de Houel.
Notables. – C. Delanney – Jean Delanney – M. Voilant.

706 – Le 22 août 1723, titre clérical fait en faveur de Me Jacques-Joseph Hesbert, acolyte, par Me Jacques Hesbert, demeurant en la parr, du Mesnil-sur-Blangy.

843. – Le 4 mars 1725, la nomination à la cure de N.-D. du Mesnil-sur-Blangy appartenant au seigr du lieu, Mesre Marc-Antoine d’Houel, chevr, seigr baron de Morainville, seigr et patron du Mesnil-sur-Blangy, Livet, la Couyère et autres lieux, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Gabriel Desmarets, pbfë, dernier titulaire, la personne de Mre Jacques-Joseph Hesbert, diacre de la paroisse. Fait au manoir du Mesnil-sur-Blangy, en présence de Gilles Leproux et d’Antoine Thillaye, marchands, de lad. parr.

898. – Le 8 avril 1725, le seigr évêque donne à Me Jacques-Joseph Hesbert, diacre, la collation de la cure du Mesnil-sur-Blangy.
Le 5 juin 1725, led. sr Hesbert prend possession dud. bénéfice, en présence de Me Nicolas Bazin, pbfë, curé d’Ecorcheville; Me Robert Leudet, pbfë à Blangy ; Me Gilles Guesnier, pbre, curé de Dauboeuf, et autres témoins.

924. – Le 3 juillet 1725, vu l’attestation du sr Hurel, curé de Reux, et du sr Guénier, pbrë, desservant la parr, du Mesnil-sur-Blangy, dispense de bans pour le mariage entre Philippe-François Lecordier, Escr, garde de Mgr le duc d’Orléans, fils de feu Me François Lecordier, sr de la Porte, et de damlle Magdeleine Anglement, de la parr, du Mesnil-sur-Blangy, d’une part, et damlle Marie-Aimée Carel, fille de Jean-Baptiste et d’Anne Chrestien, de la parr, de Reux.

Le Mesnil.-Sur-Blangy (N.-D.)
Curés. – G. Desmarest – JQ-JN Hesbert.
Vicaires. – G.-F. Hélix – Leroy – Guesnier.
Clerc. – J.-J Hesbert.
Patron. – Le seigneur du lieu. – M. -A. du Houel.
Notable. – Ph.-P. Le Cordier.

608. – Le 23 nov. 1728, dispense de bans pour le mariage entre Charles de Maharu, fils de feu Me Nicolas de Maharu, chirurgien, et de damlle Catherine-Françoise Dauge, de la parr. d’Ablon, d’une part, et damlle Marie Hébert, fille de Me Jacques Hébert, notaire, et de Magdeleine Prévost, de la parr, du Mesnil-sur-Blangy.

1219. – Le 30 janv. 1732, Me Jacques Hébert, tabellion de la haute-justice de Blangy, demeurant au Mesnil-sur-Blangy, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Charles Hébert, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

39. – Le 13 février 1735, Jean Ressencourt, demeurant au Brèvedent, et Jean Leproux, fils de Pierre, demeurant au Mesnil-sur-Blangy, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Jean Ressencourt, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

143. – Le 14 nov. 1735, dispense de bans pour le mariage entre Me Godefroy Hébert, avocat au Parlement de Rouen, demeurant à Pont-l’Evêque, fils de Me Jacques Hébert et de Magdeleine Leprevost, de la parr, du Mesnil-sur-Blangy, d’une part, et dIle Marie-Cécile-Félicité Gamare, fille de feu Me Gabriel Gamare, conser du roy, président en l’élection de Pont-l’Evêque, et de feue dame Marie-Jeanne Haguelon, demeurant à Caen, parr. St-Julien.

300. – Le 5 janv. 1741, la nomination à la cure de N.-D. du Mesnil-sur-Blangy appartenant au seigr du lieu, Mesre Guillaume-René de Franqueville, chevr, baron de Morainville, seigr et patron de lad. parr, du Mesnil, de Livet, la Couyère, Beuvillers et autres lieux, enseigne de grenadiers aux gardes françaises, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jacques-Joseph Hébert, pbfë, dernier titulaire, la personne de Mr. Alexandre Duquesne, pbfë, chanoine de la Cathédrale de Lx.
Le même jour, le seigr évêque donne aud. sr Duquesne la collation. Le 8 janv. 1741,1e sr Duquesne prend possession de la cure du Mesnil-sur-Blangy, en présence de Me Pierre Sellot, pbre, desservant led. bénéfice ; Me Nicolas-Charles Caboulet; avocat, et autres témoins.

333. – Le 20 oct. 1744, vu l’attestation du sr Sellot, vicaire du Mesnil-sur-Blangy, dispense de bans pour le mariage de Jean Leproux, fils Pierre.

326. – Le 2 févr. 1749, André-François Le Cordier, fils de Philippe-François et de Marie-Anne Carel, de la parr, du Mesnil-sur-Blangy, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

Le Mesnil.-Sur-Blangy (N.-D.)
Curés. – Jq-Jh Hesbert – A. Duquesne.
Vicaires. – P.-J. Selot – Morin.
Prêtre desservant. – P. Selot.
Clercs. – C. Hesbert – A.-F. Le Cordier.
Patron. – Le seig du lieu. – G.-R. de Franqueville.
Seigneurs et notables. – G.-R. de Franqueville – G. Hesbert ou Hébert – Jq Hébert.

405. – Le 14 août 1754, Michel Auber, marchand, demeurant au Mesnil-sur-Blangy, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Robert Auber, acolyte, son fils, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Fait et passé à Blangy, en l’étude de Me Jean Fleury, notaire. Led. sr acolyte, absent, était représenté dans cet acte par son frère, le sr Jacques Auber.

36. – Le 6 janv. 1761, .dispense de bans pour le mariage entre Charles-François Auzerais, marchand, fils Laurent, de la parr, de St-Jouin et demeurant en celle du Mesnil-sur-Blangy, d’une part, et dlle Marie-Magdeleine Le Cordier, fille de feu François Le Cordier (1) garde du corps de Son Altesse Royale Mgr le duc d’Orléans et de feue dlIe Geneviève Le Cointe, de lad. parr, du Mesnil.
(1).Me Philippe-François Le Cordier Du Mesnil, Esc., Sr de Pétagny (paroisse de St-Julien-sur-Calonne), garde du Corps du Duc d’Orléans, 3e fils de Me François Le Cordier, Sr de la Porte, et de Madeleine Anglement — Né vers 1687, il habitait le Mesnil-sur-Blangy et y fut inhumé à 55 ans, le 28 octobre 1742. Marié, après dispense de bans du 3 juillet 1725, à : 1° Marie-Anne Carrel, fille de Jean-Baptiste et d’Anne Chrétien, de la paroisse de Reux. Généalogie de la famille Le Cordier – Henry Le Court.

65. – Le 27 déc. 1762, Jean et Jacques Leproux, frères, demeurant aux parr, de Bonneville-sur-Touques et du Mesnil-sur-Blangy, constituent 150 livres de rente en faveur de Me François Leproux, acolyte de lad. parr, du Mesnil. Cette rente est hypothéquée sur diverses pièces de terre sises au village de la Butte aux Proux. Fait et passé à Pont-l’Evêque.

140. – Le 6 févr. 1767, Louis et Guillaume Ecorcheville, frères, demeurant au Mesnil-sur-Blangy, constituent 150 livres de rente en faveur de leur frère, le sr Robert-Simon Ecorcheville, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

Le Mesnil.-Sur-Blangy (N.-D.)
Curé. – A. Duquesne.
Vicaire. – Langlois.
Clercs. – R. Auber.-F. Leproux – R.-S. Ecorcheville.
Notables. – M. Auber – G. -F. Auzerais – F. Le Cordier – Jq Leproux.

133. – Le 2 oct. 1777, Mesre Alexandre Duquesne, pbrë, curé de N.-D. du Mesnil-sur-Blangy, depuis environ trente-six ans, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me Marin-François Le Têtu, pbrë de ce diocèse, (originaire de Dozulé), vicaire de S’ Martin-du-Doulx. Il se réserve (1) toutefois une pension viagère de 500 livres et la moitié du presbytère, ainsi que différents droits sur les dépendances du presbytère. Fait et passé au château de Morainville, parr, du Mesnil-sur-Blangy, avec le consentement et l’agrément de Mesre Claude-Jean-Baptiste de Franqueville, chev, baron de Morainville, seigr et patron présentateur du Mesnil, seigr et patron honoraire de Beuvillers, Livet, la Couillère, Corbon et autres lieux, demeurant ordinairement à Caen, parr. St-Julien.
Le 29 oct. 1777, led. sr Le Têtu obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice. Le 17 déc. 1777, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 23 déc. 1777, le sr Le Têtu prend possession de la cure du Mesnil-sur-Blangy, en présence de quatre témoins habitant lad. parr.
(1) M Duquesne mourut le 29 mars suivant et fut inhumé dans le cimetière du Mesnil-sur-Blangy. C’est le premier curé de cette paroisse qui n’ait pas été enterré dans l’église.

193. – Le 5 févr. 1778, Mesre Alexandre Duquesne, pbfë, titulaire de la prébende non distributive d’Ecajeul et ancien curé du Mesnil-sur-Blangy, étant devenu infirme de corps, donne sa procuration pour résigner led. canonicat entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Mesre François-Charles Deshayes de Bonneval, sous-diacre du diocèse
de Lx. Fait et passé au Mesnil-sur-Blangy, « dans la salle d’une maison appartenant à Mr le marquis de Franqueville, présentement occupée par led. sr Duquesne », en présence de Me Marin-François Le Têtu, curé de lad. parr., et autres témoins.
Le 28 févr. 1778, led. sr Deshayes de Bonneval obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice simple, non sujet à résidence. Le 13 mai 1778, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le même jour, le sr de Bonneval, présentement diacre, est mis en possession du canonicat d’Ecajeul par le ministère de Mr le doyen, en présence des srs chanoines et de Mes Pierre Lefrançois et Jean-Baptiste Manson, pbrës, hauts-vicaires delà Cathédrale.

137. – Le 20 août 1781, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-Pierre Marmion, avocat, fils de Jean Marmion et de feue dame Marguerite Tranchard, originaire du Mesnil-sur-Blangy et demeurant en celle de St-Ouen de Pontaudemer, d’une part, et demlle Henriette-Andrée Lestorey, fille mineure de M. Philippe-Andrè-Charles-Louis Lestorey, Escr, et de dame Marguerite-Catherine Vicquelin, de lad. parr. St-Ouen.

174. – Le 14 avril 1786, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Jean-Baptiste Le Comte, fils de Joachim et de Marie-Catherine Leproux, de la parr, du Mesnil-sur-Blangy; 46. – Le 22 mars 1788 (samedi-saint), reçurent le sous-diaconat: Jean-Baptiste Lecomte(1), acolyte de la parr. du Mesnil-sur-Blangy ;(1) M r Lecomte mourut diacre dans sa famille, le 20 mars 1790), à l’âge de 23 ans. (Registre paroissiaux du Mesnil-sur-Blangy.)

43. – Le 21 mars 1788, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Jean-Baptiste Hervieu, (1) fils de Jean-Pierre et de Marie-Anne Roussel, de la parr, du Mesnil-sur-Blangy.
(1) M J.-B. Hervieu était diacre au départ de Mgr de la Ferronnays ; il fut ordonne prêtre par Fauchet et remplit pendant quelque temps les fonctions de vicaire à St-Léonard de Honfleur.
Ayant été élu curé constitutionnel des Authieux-sur-Calonne, il vint aussitôt occuper ce poste et y resta jusqu’en l’an II. C’est alors qu’il renonça à l’état ecclésiastique et se retira sur sa propriété au Mesnil-sur- Blangy où il touchait plus ou moins exactement la pension des curés assermentés. Après la Révolution il ne rentra pas dans le clergé; chaque dimanche, il prenait à la sacristie de la paroisse une soutane et un surplis pour chanter l’office, comme les autres chantres, et les déposait avant de quitter l’église. Il mourut en sa maison du Mesnil le 20 avril 1814, à l’âge de 51 ans. (Liste des élevés du séminaire de Lx en 1791. – Archives municipales de Honfleur. – Archives municipales et archives de l’église du Mesnil-sur-Blangy. – Tradition orale.)

Le Mesnil.-Sur-Blangy (N.-D.)
Curés. – A. Duquesne – M. -F. Le Têtu.
Vicaires. – Jq Langlois – J Q -L.-A. Follin. – J.-J.-B -R. Tréfouel.
Clercs. – E. Canu – J.-B. Hervieu – J.-B. Lecomte.
Patron.-Le seigneur du lieu.- C.-J.-B. de Franqueville.
Notables. – Jq R. Aubert, XXXIX. 137. – J Marmion – J -P. Marmion.

Notes Du Premier Président Pellot Sur La Normandie.
Charles Houel, chevalier, baron de Morainville, demeurant au Mesnil-sur-Blangy, seigneur du lieu de la Gohière, et de Bailleul, et Philippe, sieur de la Pommeraye, son frère, demeurant à Berville-sur-la-Mer, furent maintenus le 17 mars 1667. Charles avait épousé Marguerite Godet, et Philippe épousa : 1° Jeanne d’Exmes, morte en 1658 ; 2° Françoise de Préaux. Il vivait encore en 1682. (La Galiss., Elect. de Pont-Audemer. – E. Fouquier, Recherches historiques sur Beuzeville et son canton. Evreux, 1878, in-8°, p. 16.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection…Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.
LE MESNIL-SUR-BLANGY.
290. Messire François de Dreux , chevalier , et Jean, son frère, ont baillé la déclaration de leur généalogie et descente, par laquelle ils ont déclaré être de l’hoirie de Louis le Gros , Roi de France, où il régnoit en l’an 1110, lequel eut entre autres fils Robert, comte de Dreux ; duquel Robert ils ont dit être descendus par un grand nombre de dégrés, pour la justification desquels ils s’en rapportent aux chroniques, généalogies et histoires de France, et aussi aux lettres et traités de mariage qui étaient dans la maison de deffunct Nicolas de Dreux , Vidame d’Esneval ; et encore s’est aidé de la lettre du partage entre feu son frere et ses oncles, du 17 janvier 1492, de laquelle la copie est demeurée au greffe.

3 – Archives SHL.

Bulletin ShL n° 88 Deuxième semestre 2019
Les relations très amicales de Charles Gounod avec les de Beaucourt propriétaires du château de Morainville au Mesnil-sur-Blangy Daniel Deshayes.

Fonds Courel – Architecte: archives anciennes
3S7 – Titres 2 liasses: 17 documents -1837-1862 – Boîte
31 décembre 1844: Titre, Louis Pierre Deshoulles (cultivateur, Mesnil-sur-Blangy). Notaire: Me Vallée de Prémare (Blangy)

Archives Fonds 1F dit Fonds ancien :
1F13 – 11/12/1759.
Saisie par la Fabrique du Mesnil-Sous-Blangy des meubles et effets de Guillaume et Louis Moisson pour cause de refus de payement d’arrérages de rentes dues à la fabrique.
1F229 : 1763 : trésor du Mesnil sur Blangy : Guillaume Escorcheville trésorier.
1F230 : 1777 : trésor de Mesnil sur Blangy : Agdrien Prévost, trésorier.
1F231 : 1778 : trésor du Mesnil sur Blangy : Gilles Leproux trésorier.
1F232 : 1779 : trésor du Mesnil sur Blangy : Jacques Leproux trésorier.
1F233 : 1870 : Mesnil sur Blangy : restauration de l’église.
1F234 : 1754 : Mesnil sur Blangy, 11 pièces concernant le trésor.
1F240 : trésor du Mesnil sur Blangy : 1756 à 1765 : les trésoriers poursuivent les frères Moisson meuniers pour paiement d’une rente de 11 livres dues pendant ces années.
1F244 : 1733 : communauté du Mesnil sur Blangy.
1F246: 1722 : Le Mesnil Sur Blangy : confrérie Saint Clair.
1F247 : 1736 : Mesnil sur Blangy : rôle du dixième denier
1F249 : 19e siècle : Mesnil sur Blangy : Culte et « fabrique », 32 pièces dont 2 antérieures à 1800.
1F826 : 2 juillet : 1718 : Le Mesnil sur Blangy : fondation de 5 messes.
1F855 : 1704 : Mesnil sur Blangy : Collecteur à taille.

Fonds Enveloppes
Enveloppe n° 11
LIVRET DE FAMILLE REYDELLET – TINEL – don de Mr Leroyer du 08/05/2008
Département du Calvados Commune du Mesnil-sur-Blangy
Mariage de Louis Marcel Gabriel REYDELLET né le 24/01/1891 et de Germaine Marie Léopoldine TINET née le 23/04/1893
3 enfants :
Rolland Léopold Gaston REYDELLET né le 07/08/1920
Roger André Arsène REYDELLET né le 24/12/1924
Guy Léon Georges REYDELLET né le 03/02/1927

Inventaire Des Imprimés Anciens – Ancien régime.
7e Carton : JOURNAUX :
Jour 15 : Nouvelles locales : Equemauville, Fierville, Mesnil-sur-Blangy.

Archives NEDELEC Communes
com.48. 3 Mesnil-sur-Blangy Le
com.50.3.1 Mesnil-sur-Blangy Le Eglise
com.50.3.2 Mesnil-sur-Blangy Le Gounod Charles
com.50.3.3 Mesnil-sur-Blangy Le Vie de la commune 1847-2007
com.50.3.4 Mesnil-sur-Blangy Le Famille de Franqueville
com.50.3.5 Mesnil-sur-Blangy Le Notes historiques

1747
Contestation en Me Olivier Jouvin, curé de saint-Julien-sur Calonne et Me Duquesne, curé du mesnil-sur-Blangy, relativement à l’administration de leurs paroisses respectives = Arch. SHL. BC 536

MAROLLES

NOTES sur MAROLLES

MAROLLES Canton de Lisieux, accru de la commune de Cirfontaines en 1825.
Matroles,1008 (dotal. Judith).
Maieroles, 1198 (magni rotuli, p.155, 2).
Maeroloe, 1283 (cart. norm. n° 1018, p. 263).
Maerolioe, XIV° s (pouillé de Lisieux, p. 24).
Marolioe, XVI° s (ibid)

Archives du Calvados.
Marolles (Calvados)
Canton actuel : Lisieux
Arrondissement actuel :Lisieux Code INSEE : 14403
Histoire administrative : Marolle intègre la commune de Cirfontaines par l’ordonnance du 1er
septembre 1825.
Elle reçoit une partie de la commune de Saint-Hippolyte-de-Canteloup par la loi du 25 juin 1841. Une partie du territoire primitif de Marolles est réunie à L’Hôtellerie par la loi du 25 juin 1841. Un secteur est réuni à Lisieux par le décret du 8 mars 1877.

Marolles
I. Dioc. de Lisieux. Baill. d’Orbec. Maîtrise d’Argentan. – Gr. à sel de Lisieux. Gén, et int. d’Alençon; él. et subd. de Lisieux.
II. Distr. de Lisieux; canton de Moyaux. (Arrêté du 1º mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux); canton de Moyaux (Loi du 28 pluviôse an VIII); canton de Lisieux ( 1° section ) ( Arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 491 hab. (1911). Sup.: 1.222 hect. ?
La commune actuelle de Marolles a été constituée par la réunion à la commune primitive de Marolles : 1º de la commune de Cirfontaine (Ordonnance du 1er septembre 1825); 2º de parties des communes de Saint-Pierre-de- Canteloup et Saint-Hippolyte-de-Canteloup, antérieurement réunies sous le nom de Saint- Hippolyte-de- Canteloup par ordonnance du 31 mars 1825 ( Loi du 25 juin 1841, et ordonnance du 15 avril 1846). En vertu des loi et ordonnance précitées, elle céda une portion de son territoire primitif à la commune de L’Hôtellerie. Elle a centralisé les archives des quatre communes, qui formaient chacune, avant 1790, une paroisse et communauté (Arrêté préfectoral du 17 novembre 1847). Administration Générale: er Marolles. Délibérations. 23 septembre 1787-15 floréal an VIII (1 reg., 142 fol.; 2 reg., 11 fol.; 3º reg. fol. 1-143). Reprise des actes et délibérations : 30 prairial an VIII.
État-Civil : Marolles. Baptêmes, mariages et sépultures, depuis juin 1590. Lacune : 1681.
Impositions : Marolles. États de sections ( Sections A-E). 1791 (5 cah., 144 fol. ).
Pièces Diverses. – Titres de familles : Du Moulin, à Marolles. 1610-1672 (7 p. );
Voir aux Archives du Calvados des actes de catholicité de Marolles. 1670 (Série G. Marolles, cah. )

1 – Bibliographie
2 – Références historiques
3 – Fonds ShL

1 – BIBLIOGRAPHIE :

BECCI (Comte) : Monographie de la commune de Marolles (Voir SHL,notes d’érudits NE57)
CAUMONT (de) Arcisse : Statistique monumentale du Calvados.
DETERVILLE Philippe : Marolles, Manoir de la Bucaille, PGMPA.
DETERVILLE Philippe : Marolles, Manoir du Mont-Hérault, PGMPA.
DAUGER G., Marolles, esquisse d’une monographie communale, Ms. 1954 = Arch. Départ. du Calvados, Br. 8817.
Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1048.
JAMES, Marolles, monographie locale, ms. 1886.= Arch. Départ. Calv., Br 13295
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 2e carton. (Marolles, St Pierre et St Hippolyte de Canteloup, Cirfontaine)
QUENEDEY Raymond, Les provinces de l’ancienne France. La Normandie. 2e série 1927 Marolles: manoir de la Bucaille;
CORNU Joseph, Promenades à travers les communes rurales des environs de Lisieux, Lisieux, Emile Morière, 1938, 95 p.
Histoire Des Règnes De Charles VII Et De Louis XI – Thomas Basin.
Information pour un procès soutenu par Thomas Basin contre les habitants de Marolles pour leur faire faire le guet a son château de Courtonne.
Règlement de la confrérie de la charité et du St Sacrement de la paroisse St Martin de Marolles
Bulletin de la Société historique de Lisieux Numéro 67
Raymond Raveaux avec la collaboration de Geneviève de la Bretèche et Michèle Coëffic-Pesin – Regard sur des feuilles éparses de registres de Marolles (1671 à 1791.)
Bulletin de la Société historique de Lisieux, n° 74.
Raymond Raveaux, Registre paroissial de Saint-Pierre de Canteloup, commune de Marolles, pour l’an 1675.
Revue Le Pays d’Auge. Marolles – La Bucaille, 2017 – 04-juillet-août.

2 – Références historiques :

Statistique Monumentale Du Calvados Par Arcisse De Caumont.
Notes de M. Pannier.
Marolles, ecclesia de Maeroliis, de Marollis de Maieroles.
L’église de Marolles s’élève dans une plaine, sur la gauche et à peu de distance de la route impériale de Paris à Cherbourg. Cette église, dont les vastes proportions attestent l’ancienne importance, était primitivement romane. Les murs latéraux, couverts d’un crépi ancien qui se détache à plusieurs endroits, montrent un grossier blocage noyé dans un mortier très épais. L’appareil roman en feuilles de fougère, peu caractérisé au nord, est parfaitement marqué du côté méridional. On remarque, de ce côté, une petite fenêtre à plein-cintre, en forme de meurtrière (aujourd’hui bouchée), laquelle ne peut laisser aucun doute sur l’époque de la construction de cette église, qui remonte au XI°. siècle.
La première travée de la nef, du côté du midi, a été reconstruite en grand appareil au XVII. siècle. De nombreuses reprises en silex ont eu lieu à la même époque, au nord et au midi.
La nef est éclairée par cinq fenêtres ogivales sans meneau (deux au nord et trois au midi), dont les moulures accusent la dernière période ogivale.
Quatre fenêtres ogivales flamboyantes partagées en deux, baies par un meneau prismatique, éclairent le choeur. L’une fenêtres est moderne (1620); les trois autres sont anciennes et proviennent de l’église de Cirfontaine, dont la ruine pittoresque s’apercevait à quelque distance de la voie ferrée de Paris à Cherbourg alors en construction. D’après le conseil, éclairé d’un archéologue (M. le docteur Billon), ces fenêtres furent sauvées de la destruction et transportées avec beaucoup de soin à Marolles. M. l’abbé Féret, ancien desservant de cette paroisse, à la mémoire duquel nous rendons un sincère hommage, les fit restaurer par un ouvrier habile et incruster dans les murs latéraux à la place des anciennes ouvertures, qui étaient sans caractère. La tracerie des fenêtres, formée de jolies moulures, offre une variété d’ornements agréables à l’oeil. Le lobe supérieur des unes affecte la forme d’un coeur; le tympan des autres est percé d’un quatre-feuille à pétales lancéolées. Une jolie piscine ogivale, trilobée, a été découverte du côté de l’épître.
Le choeur, en retraite sur la nef, se termine par un chevet droit, contre lequel est appliquée une sacristie à pans coupés, avec chaînages en pierre sur les angles.
Une belle tour quadrangulaire, dont la large base était destinée à recevoir une haute pyramide, s’élève à l’angle nord-ouest du portail occidental, lequel est percé d’une porte à linteau, entourée de moulures prismatiques.
Cette tour, soutenue extérieurement par de puissants contreforts, s’appuie, à l’intérieur de l’église, sur deux énormes colonnes monocylindriques dont les chapiteaux, d’une exécution barbare, présentent des figures grotesques, assez semblables à celles que l’on remarque sur certains chapiteaux romans. L’une de ces colonnes est surmontée de deux espèces de contreforts qui s’emboîtent l’un dans l’autre; disposition qui nous a paru intéressante à signaler. M. Bouet a fait un dessin de ces deux colonnes, qui datent du même temps que la tour, dont la construction remonte aux premières années du XVIe. siècle.
L’étage supérieur renferme deux cloches dont nous avons relevé les inscriptions. La plus petite provient de l’ancienne église de Cirfontaine.
Cloche de Marolles,
Diamètre, 1 mètre.
L’AN 1782 IAY ÉTÉ BENITE PAR MAITRE LOUIS PATERNE MALCANGE CURÉ
DE CETTE PAROISSE ET NOMMEE MARIE LOUISE PAR MESSIRE ESPRIT AUGUSTIN DE PIPEREY CHEVALIER SEIGNEUR ET PATRON HONORAIRE ALTERNATIF DE SAINT MARTIN DE MAROLLE SEIGNEUR ET PATRON DE SAINT
HIPOLITE DE CANTELOUP ET AUTRES LIEUX ET PAR NOBLE DAME MARIE
LOUISE ROSE DUBOSCH EPOUZE DE MESSIRE NICOLAS ETIENNE DE BOCTEY
CHEVALIER SEIGNEUR ET PATRON HONORAIRE ALTERNATIF DU DIT MAROLLE
ET AUTRES LIEUX.

Cloche de Cirfontaine.
Diamètre, 62 cent.
Mtre ROBERT GAILLARD CVRÉ 1600.
IEAN DV CELIER Er Sr DE LA HAVLTE ROCQVES E NOBLE DAME ADRIANE
DE BEAVDRY FEMME DE FRANÇOIS DV HOVLEY Er Sr ET PATRON DE COVRTHONNE ET NOSTRE DAME CIRFONTAINE.

Sur la cloche est représentée une croix formée d’arabesques dont les croisillons sont terminés par des fleurs de lis.
A gauche de la croix est placé le monogramme du Christ IHS (Jésus); à droite, détachent les lettres MA (Maria). (N A ?)
Au-dessous on lit :
G. COLLEVILLE TESORIR( trésorier ).
Du côté opposé, quatre fleurs de lis disposées en croix.
La porte qui donne entrée dans la nef était autrefois précédée d’un porche en bois, dont on aperçoit les traces sur le mur. Elle est surmontée d’un écusson peint, presque entièrement effacé, qui probablement faisait partie d’une litre funèbre. Au-dessus, s’ouvre une fenêtre ogivale de la dernière époque.
L’arc triomphal, qui sépare le choeur de la nef, date de la fin du XV° siècle ou du commencement du XVI. Cet arc, dont M. Bouet a fait un dessin, offre de curieuses moulures.
L’archivolte principale, formée d’un gros tore que séparent deux gorges profondes, s’appuie sur des chapiteaux d’une exécution peu soignée, autour desquels s’enroulent des ceps de vigne. Dans l’angle formé par la colonne et les pieds-droits, est placée une petite colonnette.
La voûte de la nef et celle du choeur sont en merrain.
Cette église possède deux magnifiques autels avec retable, dont nous allons donner la description. Le retable du maître-autel, à fronton coupé, dans le style Louis XIV, est décoré de deux colonnes torses, d’ordre composite autour desquelles s’enroulent des ceps de vigne chargés de grappes de raisin que becquettent des oiseaux. Ce retable, qui a coûté une somme énorme, si l’on en juge par la délicatesse du travail, a été vendu 400 fr. à un brocanteur.
Le tableau placé dans l’entrecolonnement représente Notre-Dame-ndu-Rosaire. Des anges, tenant des palmes, sont assis sur les consoles qui surmontent l’entablement. Le couronnement du l’étable, surmonté d’un fronton triangulaire, est flanqué de deux pilastres décorés, dans la partie supérieure, d’une tête d’ange soutenue par une console d’où pendent des fruits. Au milieu est peint un Saint-Esprit, sous la forme d’une colombe.
Deux niches, terminées par un fronton trapézoïde que surmonte un gracieux couronnement formé de légers rinceaux, accompagnent le retable. L’une de ces niches, placée du côté de l’évangile, renferme un groupe représentant la Sainte-Trinité; l’autre niche contient la statue de saint Martin, premier patron de l’église.
Au-dessus des portes qui donnent entrée dans la sacristie sont placés deux petits tableaux peints sur bois, qui ne sont pas sans intérêt. L’un de ces tableaux représente Marthe, exemple de la vie active, préparant le dîner de son divin Maître, tandis que sa soeur Marie-Madeleine, symbole de la vie contemplative, reste tranquille écoutant les paroles de, Jésus-Christ. Nous signalerons encore deux médaillons, dont l’un représente saint Paul. Le personnage religieux peint sur l’autre médaillon tient un livre à la main. Le tombeau du maître-autel est carré et décoré de jolies caryatides. La face principale offrait autrefois un beau parement en étoffe. L’autel placé au bas de la nef, sous la tour, provient de l’ancienne église de Cirfontaine, démolie en 1846. M. l’abbé Féret, ancien desservant de Marolles, attachait un grand prix à cet autel, l’un des plus gracieux spécimens que nous ait légués le XVIIe. siècle. Les quatre colonnes torses, garnies de feuilles de vigne, qui décorent le retable supportent riche entablement. De jolis vases ornés de trois têtes d’ange reliées par une guirlande de fleurs, dans le genre des épis émaillés qui couronnaient le faîte de nos manoirs normands, surmontent les colonnes. La forme du tabernacle est celle d’un élégant pavillon à colonnes torses, surmonté d’une gracieuse coupole couverte d’imbrications. Les rinceaux qui décorent les gradins de l’autel se terminent par des têtes d’aigle. Ce beau retable, qui fait l’admiration de tous les connaisseurs, accompagnait le maître-autel de l’église de Cirfontaine. A l’extrémité de la nef s’élèvent deux petits autels dans le style Louis XV. Celui de gauche est décoré de la statue de saint Santin, évêque. Cette statue, qui est ancienne, est miniaturée.
La croix du cimetière, malgré son exécution un peu barbare n’est pas dépourvue d’intérêt. Elle offre, sur l’une de ses faces, au point d’intersection des croisillons, une couronne en fer forgé. Le chapiteau qui termine le fût est décoré de feuillages. Cette croix, qui est dans un état déplorable, date du siècle dernier.
Près de la croix, est placé le tombeau de M. l’abbé Féret, ancien desservant de cette paroisse. Sur la pierre qui recouvre sa dépouille mortelle, est gravée l’inscription suivante:

M. NICOLAS ROLLAND
FERET, PRÊTRE,
ANCIEN PROFESSEUR
DE DOGME AU
COLLÈGE DE PONT-A
MOUSSON (MEURTHE)
NÉ A ARGENCES LE
23 AOUT 1798
INSTALLÉ LE
20 JUIN 1837
DESSERVANT DE
CETTE PAROISSE
OU IL EST DÉCÉDÉ
LE 22 JUIN 1860.

Sous un tertre de gazon, que surmonte une modeste croix, repose une centenaire. Nous avons lu l’inscription suivante, remarquable par son laconisme :

MARIE-FRANÇOISE VRSQUE, NÉE AU MESNIL-GUILLAUME LE 6 DÉCEMBRE 1740,
DÉCÉDÉE A MAROLLES LE 4 JANVIER 1841.

Marolles dépendait, pour le culte, du doyenné de Moyaux, et, pour le civil, de la sergenterie dudit lieu. Au XVIII. siècle, on comptait, dans cette paroisse 209 feux (1,000 à 1,100 habitants). D’après le dernier recensement de la population, le nombre d’habitants est aujourd’hui réduit à 789.
Le patronage appartenait aux Mathurins de Lisieux. Suivant un acte des assises de Bernay de l’an 1190, retrouvé par M. Charles Vasseur dans les archives de l’Hospice de Lisieux qu’il a compulsées avec soin, « Jehan Péril reconnut à Richard d’Argences la jouissance du fief de Marolles avec le patronage et deux gerbes de dîme. Peu de temps après, Jourdain du Hommet, évêque de Lisieux acquit ce patronage et en fit don aux pauvres de la Maison-Dieu ou plutôt aux religieux Mathurins, auxquels il venait de confier la direction de cette maison. En 1218, Robert de Piencourt, ayant manifesté l’intention de troubler les religieux dans la possession de leur droit, fut désintéressé par ces derniers, qui s’obligèrent à lui payer une rente de quatre setiers de blé à prendre sur leur grange de Marolles. En 1733, Roger d’Argences qui, sans doute, avait succédé à Richard comme seigneur du fief de Marolles, donna aux religieux une charte de confirmation pour le patronage. Une autre charte de 1239 confirma également le droit, qui leur avait été concédé, de prélever la tierce-gerbe sur toute la paroisse. Depuis cette époque jusqu’à la Révolution les religieux ont exercé leurs droits sans entraves.
Il existait, sur le territoire de Marolles, une chapelle dédiée à saint Marc. Au XVIIIe. siècle, cette chapelle était réunie au bénéfice-cure de l’Hôtellerie. C’était probablement, dit M. Vasseur, ancienne maladrerie, dont les biens furent donnés à l’hôpital de Lisieux en 1695. L’édifice existait encore au XVIIIe. siècle. Une déclaration des administrateurs des pauvres de Lisieux, du 20 avril 1721, fait mention d’une pièce de terre en herbe sur laquelle est la chapelle Su-Marc, bornée au septentrion par le grand chemin ferré, etc.
Le Val-Richer possédait aussi des biens sur le territoire de cette paroisse.

Château.
L’ancien château de Marolles, situé à quelque distance de l’église, paraît dater de la fin du XVI°. Siècle (1743). Il est construit en bois avec briques inclinées entre les colombages. La corniche qui supporte le toit est décorée de nombreuses caryatides dont la partie supérieure offre le buste d’un homme, et la partie inférieure une queue de poisson. Sur un cartouche, placé à l’angle sud-est de la corniche, on lit la date 1646 qui semble indiquer l’époque de la restauration d’une partie du château. Le toit brisé offre de grandes fenêtres en forme de mansardes (On sait que ce genre d’ouvertures n’a été inventé que sous le règne de Louis XIV).
Les extrémités du faîte sont couronnées de beaux épis en terre cuite émaillée. Un magnifique escalier conduit à l’étage supérieur du château. Ce château est aussi nommé le Mont-Hérault. Il a appartenu à la famille de Piperey. Jacques de Piperey, contrôleur des monnaies à Rouen, en 1598, est le premier qui se qualifie de seigneur de Marolles. Parmi ses descendants, on compte plusieurs magistrats. François de Piperey, sieur de Marolles, était vicomte de Moyaux en 1666. Jean-Pierre de Piperey, sieur de Marolles, St.-Germain et Piencourt, fut également vicomte enquesteur et commissaire-examinateur de la vicomté de Moyaux, puis conseiller au Parlement. On remarque, à l’intérieur du château, deux écussons accolés.
La terre de Marolles a été aliénée, vers 1856, par M. Amédée de Piperey. Dans une cour dépendant du château, s’élève une chapelle en bois, surmontée d’un petit clocher octogone couronné par un toit conique, autrefois couvert en essente.
Les murs de cette chapelle, qui date du même temps que le château, étaient revêtus d’essente. Le mur septentrional a conservé ce genre de décoration. La voûte en merrain est peinte en bleu et semée d’étoiles. Les couvre-joints, peints en rouge, sont bordés d’un filet or. On remarque le pavage émail du sanctuaire, qui est ancien et parfaitement conservé.
Une seconde partie du fief de Marolles échut à la famille de Boctey. Dans les Archives de la ville de Lisieux, M.Vasseur a trouvé le nom de Gabriel Le Boctey, « escuyer, sieur de Marolles et du Boulley (16 juin 1577). » La famille de Boctey posséda ce fief jusqu’à la Révolution. Messieurs de Boctey ayant émigré, leurs biens furent vendus par la nation. Sous la Restauration, ils rentrèrent en possession de leur terre, qui appartient aujourd’hui au dernier descendant de cette famille. Le château de Marolles-Boctey a été rebâti il y a quelques années. Le moulin féodal seul est ancien.
Dans une cour qui borde le chemin de Marolles à Cirfontaine, s’élève une ancienne maison dont la construction remonte au XVII. siècle. Cette maison mesure 50 pieds de longueur sur 20 de profondeur. Le rez-de-chaussée, construit en grand appareil, est surmonté d’un étage en charpente formant encorbellement. Cet étage décoré de nombreuses et belles moulures, est éclairé par des fenêtres cruciformes.

Notes Du Premier Président Pellot Sur La Normandie – G. A. Prevost
Officiers Du Siège Et Vicomte D’orbec
Le siège de Moyaux, par Jean de Piperey, escuyer, sieur de Marolles. Jean de Piperay, écuyer, sr de Saint-Germain, des fiefs du Vouard et Orbec, et de Marolles, né vers 1638, marié à Marie de Bailleul, fille de Pierre de Bailleul, écuyer, sr de Canteloup et d’Ester de Giverville. (Communication de M. P. Le Verdier).
Le Bottey, escuyer, sieur de Marolles, premier avocat du Roy.

Armorial Général de France – G.A Prévost.
Jean de Piperav, écuier, seigneur de Marolles :
D’argent à trois testes de héron arrachées de sable et un chef d’azur chargé de trois molettes d’or.
250. — Nicolas de Boeté (Le Boctey), écuyer, sr de Marolles :
De sable à trois aigles d’argent 2 et I.
269. — Marie Le Filleul, veuve de Guillaume Le Boctey, écuyer, sr de Marolles:
D’azur à une bande d’or accompagnée de 2 glands tigez et feuillez de méme l’un en chef et l’autre en pointe.
270. — Marin Hébert, curé de Marolles : Palé d’or et de sable de six pièces.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

121. – Le 20 mars 1093, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Robert Alabarbe, fils de Roberi et de Louise Lailler, de la parr. De Marolles.

133. – Le 8 août 1693, Robert Alabarbe, marchand, demeurant à Marolles, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Robert Alabarbe, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Ordonnés sous-diacres le 19 sept. 1693. Le 2 avril 1695, Robert Alabarbe, sous-diacre de Marolles, est ordonné diacre. Le 21 avril 1696, Robert Alabarbe est ordonné prêtre.
Voir à son sujet un acte de l’officialité; le curé de Marolles condamné à l’admettre à célébrer les messes de fondation de son église. Manuscrits de Mr. l’abbé Loir.

257. – Le 7 févr. 1694-, la nomination à la cure de St-Martin de Marolles, doyenné de Moyaux, appartenant aux Mathurins de Lx, Fr. Dominique Bunot, ministre, Anseline Auger, vicaire, et autres religx de l’ordre de St-Trinité de la Rédemption des Captifs, demeurant en leur maison de Lx, nomment à lad. cure de Marolles, vacante par la mort de Me Ollivier Lefrançois, pbfê, dernier titulaire, la personne de Me Pierre Scelles, pbfë de la parr. de St-Germain de Lx. Fait en la salle capitulaire dud. couvent.
Le 12 févr. 1694, Mre Le Nepveu, vic. gl, donne aud. sr Scelles la collation dud. bénéfice.
Le 26 févr. 1694, le s r Scelles prend possession de la cure de Marolles en présence de Me Claude Regnauld, pbfë, curé de Routtemont; Me Jacques Crochon, greffier en l’officialité du doyenné de Lx.

118. – Le 1 er août 1694, la nomination à la cure de St-Martin de Marolles appartenant aux PP. Mathurins de Lx, le R. P. Dominique Busnot, ministre, et les autres religieux de l’ordre de la Ste Trinité du couvent de Lx, nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me Pierre Selles, dernier titulaire, la personne de Me Marin Hébert, pbfë du diocèse de Lx, habitué en l’église paroissiale de Ste Marie-Madeleine à Paris.
Le 11 août 1694, led. sr Hébert, représenté par Jean Loisnel, bourgeois de Lx, requiert de Mre Le Nepveu, vicaire général, la collation dud. bénéfice. La concession des provisions est remise au 15 octobre suivant.
Le 10 sept. 1694, Mre Audran, vic. gl, donne au sr Hébert la collation qu’il avait sollicitée.
Le 27 sept. 1694, le sr Hébert, représenté par Me Jean Hébert, pbfë du diocèse de Lx, prend possession de la cure de Marolles, en présence de Mesr Pierre de Piperey, Escr, seigr de Marolles et autres lieux, et plusieurs autres paroissiens.

131 – Le 3 oct, 1694, reçurent la tonsure et les ordres mineurs dans l’église paroissiale de Courbépine : François Grieu, fils d’Adrien de de Marie Dumoulin, de la parr, de Marolles.
Le 1 er sept. 1696, Me Adrian Grieu, avocat au bailliage vicomtal d’Orbec, demeurant à Lx, constitue 150 livres de rente en faveur de Me François Grieu, acolyte de la parr, de Marolles, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Le 22 sept. 1696, furent ordonnés sous-diacres : François Grieu, acolyte de la parr. de Marolles. Le 19 sept. 1699, reçurent la prêtrise : François Grieu, diacre de la parr, de Marolles.

131 – Le 3 oct, 1694, reçurent la tonsure et les ordres mineurs dans l’église paroissiale de Courbépine : Pierre Grieu, fils de Simon et de Claudine Piel, de la parr. de Marolles. – Le 16 février 1698, Simon Grieu, laboureur, originaire de la parr. de Marolles et y demeurant, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Grieu, acolyte, son fils, aussi originaire de lad. parr., afin qu’il parvienne aux ordres sacrés. Le 10 avril 1700, Me Pierre Grieu, diacre de Marolles, reçoit la prêtrise.

458. – Le 29 avril 1696, reçurent la tonsure et les ordres mineurs : Jean Canu, fils de Jean et de Marguerite Morel, de la parr, de Marolles;

359. – Le 21 avril 1698, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Le Boctey, Escr, seigr de Marolles, fils de N. Leboctey, Escr, et de noble dame Marie Le Filleul, demeurant à Marolles, d’une part, et damlle Marie-Françoise Descorches, fille de feu Gilles Descorches, Escr, seigr et patron de la parr. des Genestez, et de feue noble dame Anne de la Rie, demeurant à Mortagne, diocèse de Séez.

1698, François Féray de la Forge, Escr, sr de Mallou; Charles de Fréville, Escr; Jean Daubichon, sr du Taillys; François Legreux, sr des Loges, tous demeurant en la parr, de Marolles.

1699, sr Robine, vicaire de Marolles.

379. – Le 20 mars 1702, vu l’attestation du sr Guermont, curé de l’Hôtellerie, et du sr Hubert, curé de Marolles, dispense de bans pour le mariage entre Jean Piel et Françoise Dumoulin.

407.- Le 26 déc. 1700, Louis Grieu, fils d’Adrien et de Marie Dumoulin, de la parr. de Marolles, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. Le 24 sept. 1701, Louis Grieu, acolyte de Marolles, est ordonné sous-diacre.

43. – Le 23 sept. 1702, Pierre Levillain, fils de Robert et de Jacqueline Valle, de Marolles, reçoit la tonsure et les ordres mineurs. 343. – Le 25 août 1705, Guillaume Levillain, et Pierre Levillain, demeurant en la parr, de Marolles, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Levillain, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. A ce contrat est intervenu Me Robert Levillain, pbrë, curé de Canapville. Le 10 sept. 1705, M* Pierre Levillain, acolyte de Marolles, est ordonné sous-diacre. Le 23 avril 1707, il est ordonné diacre.

MAROLLES (Saint-Martin).
Curés. – O. Lefrançois – P. Scelles – M.Hébert.
Vicaire. – Robine.
Prêtres de la paroisse. – L. du Boctey – G. Piel – T. Guerrier – R. Alabarbe.
Clercs. – R. Alabarbe – F. Grieu, – P. Grieu – L. Grieu – J. Canu – P. Levillain.
Patrons. – Les Mathurins de Lx.
Seigneurs et Notables. – P. de Piperey – N. Le Boctey – Le Boctey – C. de Fréville – F. Euray de la Forge – J. Daubichon – F. Legreux,

439. – Le 20 sept. 1710, Philippe Guilbert, acolyte de la parr. de Marolles, est ordonné sous-diacre. Le 5 avril 1711, Me Philippe Guilbert, sous-diacre de la parr, de Marolles, est ordonné diacre à Lx par Mgr Charles-Alexandre Le Filleul de la Chapelle, évêque de Vabre.
Le 19 sept. 1711, il est ordonné prêtre par le seig. évêque de Lx. Le30 juillet 1710, Me Jean Bardou, pbfë, curé de Bois-le-Roy, diocèse d’Evreux, y demeurant, représenté par Jean Bardou, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Philippe Guilbert, acolyte, originaire de Marolles, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est cautionnée par Me Thomas Guerrier, pbrë, et par Guillaume Guerrier, son frère, demeurant tous deux en la parr, de Marolles.

151. – Le 8 oct. 1714, vu l’attestation du sr Hébert, curé de Marolles, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Adrien-Georges Dunot d’Harmonville, de la parr. de Marolles, fils de feu Mesre Henry Dunot, seigr de Berville, Harmonville et autres lieux, et de noble dame Madeleine Leboulleur, d’une part, et damlle Marie-Marguerite de la Fosse, fille de Mesre François de la Fosse, conser du roy, lieutenant général de l’amirauté de France au siège de Caen, et de damlle Marguerite Ferey, de la parr. St-Jean de Caen, d’autre part.

410. – Le 16 avril 1718, furent ordonnés diacres : Me Louis Piel, sous-diacre de la parr. de Marolles. Ordonné prêtre: Le 8 avril 1719.

279. – Le 13 juillet 1723, vu l’attestation du sr Bosquier, curé de St-Vaast, et du sr La mare, vicaire de Marolles, dispense de bans pour le mariage entre Mre Olivier Dandel, Esc, seigr de Colleville, fils de feu Mre Olivier Dandel, Escr, seigr de Colleville, et de feu noble damlle Catherine d’Angerville, de lad. parr, de St-Vaast, d’une part, et noble damlle Marie-Renée de Piperey, fille de Mre Pierre de Piperey, Esc, seigr de Marolles et de Piencourt, consr du roy, vicomte de Moyaux, et de feu noble dame Marie-Renée de Guénet, de la parr. de Marolles.

395. – Le 31 oct. 1723, Nicolas Le Boctey, fils de Mesre Nicolas Le Boctey, Escr, et de noble dame Françoise Descorches, de la parr, de Marolles, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

MAROLLES (Saint-Martin).
Curé. – M. Hébert.
Vicaire. – P. Delamare.
Prêtre de la paroisse. – T. Guerrier.
Clercs. – L. Piel- N. Le Boctey – P. Guillebert.
Seigneurs et notables. – A – Dunot – P. de Piperey – N. Le Boctey – E. Lailler.

325. – Le 6 janv. 1726, Pierre Guerrier, fils de François et de Jeanne Lignel, de la parr. de Marolles, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

2 – Le 11 février 1726, vu l’attestation du sr Jouas, curé de Drucourt, et du sr Ricquer, vicaire de Marolles, dispense de bans pour le mariage entre Pierre de Piperey, Escr, seigr de Marolles, Piencourt, et autres lieux, fils de feu Jean de Piperey, Escr, et de feu dame Marie de Bailleul, de la parr, de Marolles, d’une part, et damlle Marie-Anne du Rozay, fille d’Alexis du Rozay, Escr, conser du roy, auditeur en la chambre des Comptes de Normandie, et de feu dame Marguerite Luçon, de la parr, de Drucourt.

303. – Le 13 janv. 1727, Jeanne Aubert, Vve de Martin Grieu, demeurant à Marolles, et Robert Grieu, demeurant à Colletot-en-Rémois constituent 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Grieu, acolyte, fils de lad. veuve et neveu dud. Robert, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

311. – Le 23 février 1727, Me Pierre Guerrier, avocat, demeurant à Marolles, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Pierre-Paul Guerrier, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Pierre Lailler, Escr, chevr de l’Ordre militaire de St-Louis, demeurant à Marolles, et par Pierre-François de Bouffay, Escr, seigr et patron de Cordebugle. Le 31 oct. 1723, Pierre-Paul Guerrier, fils de Pierre et de Madeleine Lemercier, de la parr, de Marolles, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.

317. -Le 13 fév. 1727, Pierre Lailler, Escr, chevr de l’ordre militaire de St-Louis, demeurant à Marolles, constitue 150 livres de rente en faveur de Jean Canu, acolyte de lad. parr., afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

356. – Le 23 juin 1727, dispense de bans pour le mariage entre François Desvaux, Escr, gendarme de la garde du roy, fils d’Edouard Desvaux, aussi Escr, officier de la feue reine, et de dame Françoise de Marescot, de la parr. de Guerquesalles, d’une part, et damlle Marie Le Boctey, fille de Nicolas Le Boctey, chevr, seigr et patron honoraire de Marolles, et de noble dame Françoise-Marie Descorches, de lad. parr. de Marolles.

Le 13 novembre 1712, Guillaume Fougy, fils de François et de Marguerite Camus, de la parr, de Marolles, reçoit la tonsure et les ordres mineurs des mains de Mgr de Matignon, ancien évêque de Condom.

643. – Le 28 fév. 1729, dispense de bans pour le mariage entre Mre Nicolas Le Boctey, fils de feu Nicolas Le Boctey, chev, seigr et patron honoraire de Marolles, et de noble dame Marie Descorches, de lad. parr. de Marolles, d’une part, et damlle Marie Deshayes, fille de François Deshayes, chevr, seigr d’Apremont, Colandon et Argouges, et de noble dame Jacqueline de Franqueville, de la parr, de Glos.

774. – Le 8 nov. 1729, la nomination à la cure de St-Martin de Marolles appartenant aux RR. PP. Mathurins de Lx, Dom Bernardin Marais, ministre; Martin Leclerc, vicaire; Nicolas Lange, Antoine Desjardins, et Jacques de Bauquemare, tous prêtres et religieux dud.
couvent, réunis en chapitre, nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me Marin Hébert, dernier titulaire, la personne de Me François Geoffroy, pbrë, vicaire de Blangy.
Le 15 nov. 1729, le seigr évêque donne aud. sr Geoffroy la collation dud. bénéfice.
Le 22 novembre 1729, le sr Geoffroy prend possession de la cure de Marolles, en présence de Me Pierre Guerrier, avocat, demeurant en lad. parr.; Me Pierre-Paul Guerrier, pbrë, curé de Cordebugle; Me Riquier, pbrë, desservant ïed. bénéfice de Marolles; Me Michel Piel, sous-diacre dud. lieu, et autres témoins.

1131. – Le 30 août 1731, Jeanne Aubert, vve de Martin Grieu, Jean Grieu, son fils, demeurant tous deux à Marolles, et François Aubert, laboureur, demeurant à Fontaine-la-Louvet, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Simon Grieu, acolyte, fils de lad. veuve, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Le 30 oct. 1729, Simon Grieu, fils de Martin et de Jeanne Aubert, de la parr, de Marolles, reçoit la tonsure et les ordres mineurs des mains du seigr évêque de Boulogne, faisant l’ordination générale à Lx dans la chapelle du séminaire.

1331.- Le 16 mars 1732, Me Thomas Guerrier, pbrê, et François Guerrier, son neveu, demeurant à Marolles, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Guerrier, acolyte, fils dud. François, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.

143. – Le 8 nov. 1735, dispense de bans pour le mariage entre Jean-François Guerrier, avocat en Parlement de Normandie, fils de Pierre Guerrier, aussi avocat, et de dame Magdeleine Lemercier, de la parr, de Marolles, d’une part, et dlle Marie-Anne Chauffer, fille de feu André Chauffer et de dame Marie Cabourg, de. la parr, de Brèvedent, lad. dlle ayant demeuré environ sept ans en l’abbaye de St-Désir de Lx, et demeurant présentement à St-Germain dud. Lx.

522. – Le 2 mai 1738, dispense de bans pour le mariage entre Louis Mignot, marchand, fils Gabriel, de la parr. St-Germain de Lx, d’une part, et Marie-Catherine Bucaille, fille de Me Jean-Baptiste Bucailles, notaire, originaire de Marolles et demeurant depuis plus de seize ans en la parr. de Fontaine-la-Louvet.

16. – Le 24 décembre 1738, dispense de bans pour le mariage entre Michel-Antoine Le Boctey, Escr, sr de Friardel, ci-devant officier dans le régiment de Beauvoisis, fils de feu Nicolas Le Boctey, Escr, seigr et patron honoraire de Marolles, et de noble dame Marie-Françoise d’Ecorches, de la parr, de Marolles, d’une part, et damlle Marie-Anne de Tirmois, fille de François-Georges de Tirmois, Escr, seigr de Monflant, et de feue noble dame Alexandre-Anne de Bailleul, de la parr, de Ste Marguerite-de-Viette.

1739, – Me Michel-Louis Haudard, diacre du diocèse de Lx, est reçu Me ès-arts en l’Université de Caen et demeurant à Marolles, fait signifier ses noms et grades au seigr évêque et au Chapitre de Lx.

98. – Le 30 oct. 1741, Me Jean Huet, pbfë, chapelain de la Cathédrale et avocat en la Cour ecclésiastique de Lx, agissant en l’absence de l’official et du promoteur du diocèse; vu l’attestation du sr Cauvin, pbfë, vicaire de Morainville, et du sr Loir, pbfë, vicaire de Marolles, donne dispense de deux bans pour le mariage entre Nicolas-Etienne de Boctey, garde du corps du roy, fils de feu Nicolas Le Boctey, Esc, seigr et patron honoraire dud. Marolles, et de feue noble dame Françoise-Marie Descorches, de lad. parr. de Marolles, d’une part, et damlle Marie-Anne-Magdeleine de St-Sauveur, fille de feu Mathieu de St-Sauveur, Escr, seigr du Saussaye, et de noble dame Marie-Anne Sicard, de la parr. de Morainville.

131. – Le 24 nov. 1747, vu l’attestation du sr Loir, vicaire de Marolles, dispense de bans pour le mariage d’André Dumoulin.

217. – Le 30 avril 1748, vu l’attestation du sr Loir, pbrë, vicaire de Marolles, dispense de bans pour le mariage d’Anne Robine.

245. – Le 7 mars 1748, Me François Geoffroy, pbrë, curé de St-Martin de Marolles, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Me François Loir, pbrë, remplissant depuis quatorze ans les fonctions de vicaire dans cette paroisse. Il se réserve toutefois une pension annuelle de 80 livres payables chez lui, à Villers-sur-la-Mer.
Le 30 mars 1748, led. sr Loir obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice et la pension est approuvée.
Le 1 er août 1748, le seigr évêque donne son visa auxd. lettres de provision.
Le lendemain, le sr Loir prend possession de la cure de Marolles, en présence de M6 Alexandre Avenel, curé de Cirfontaine; Me Jean-François Guerrier, avocat; Me Jean-Baptiste Bucaille, notaire royal, demeurant tous deux en lad. parr., et autres témoins.

MAROLLES (Saint-Martin).
Curés. – M. Hébert – P. Geoffroy – F. Loir.
Vicaires. – S Ricquier – F. Loir.
Prêtres de la paroisse. – F. Grieu – S. Grieu – T. Guerrier – M.-L. Haudard.
Clercs. – J. Canu – G. Fougy.- P. Grieu – S. Grieu – P. Guerrier, fils Fr – P.-P. Guerrier fils.
Seigneurs et notables. – M. -A. de Boctey – N. de Boctey – N.-E. de Boctey,
– J.-B. Bucailles – J -B. Bucailles, fils – C.-A. Gostard. –
M. -A. Costard – P. Guerrier – J.-F. Guerrier – P. Lailler – J.-B. Piel – J. de Piperey – P. de Piperey.

33. – Le 10 févr. 1755, vu l’attestation du sr Perinne, vicaire de Marolles, dispense de bans pour le mariage de François Loquet.

164. – Le 5 janv. 1756, vu l’attestation du sr Perinne, vicaire de Marolles dispense de bans pour le mariage entre Mesro Nicolas-Adrien de Boctey, Escr, fils de feu Mesre Adrien-Guillaume de Boctey, Escr, et de noble dame Marie-Anne Aupoix, demeurant en lad. parr, de Marolles, d’une part, et damlle Marie-Anne-Catherine-Rénée Le Comte, fille de feu Mesre François-Charles-Dominique Le Comte, Escr, seigr du Rouil, et de noble dame Catherine-Anne-Rénée d’Arande de Craville, demeurant en la parr de St-Crespin de Barc, diocèse d’Evreux.

181. – Le 23 févr. 1756, vu l’attestation du sr Morin, curé de St-Paul-de-Courtonne, du sr Héribel, vicaire de St-Germain de Lx, et du sr Perrine, vicaire de.MaroIles, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Noel-Jean de Piperey, chevr, seigr de St-Germain, Orbec, Monsigny, Haussard et autres lieux, fils de feu Mesre Pierre de Piperey, chevr, seigr de Marolles, Piencourt et autres lieux, et de noble dame Marie-Anne du Rosey, demeurant en la parr, de Marolles, d’une part, et noble damlle Marie-Marguerite de Belleau, fille de Mesre Guillaume de Belleau, chevr, seigr de St-Paul-de-Courtonne, N.-D. de Livet, du Feugray et du Bouillonney, et de noble dame Marie-Anne de Mannoury, demeurant en la parr. de St-Paul-de-Courtonne.

363. – Le 16 févr. 1758, Me Jean-François Guerrier, avocat, demeurant en sa terre de Marolles, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-François-Pierre Guerrier, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Me Pierre-Paul Guerrier, pbrë, curé de Cordebugle, par Mesre Esprit de Piperey, chevr, seigr et patron honoraire de Marolles, y demeurant. Fait et passé à Marolles, en la maison dud. sr Guerrier, avocat.
Mr Guerrier était vicaire de Fumichon en 1791; il avait alors 48 ans. Il refusa le serment constitutionnel et se retira d’abord chez son père a Courtonne, puis il résida pendant quelque temps à Rouen, rue de la Société, 88. Mais en 1792 il lui fallait partir pour l’exil. (Archives de l’hôtel-de- ville de Rouen.)

293. – Le 8 mai 1758, dispense de bans pour le mariage entre Jacques Pillet, fils de Jacques et de Jeanne Lignel, originaire de la parr, du Cordebugle et demeurant en celle de Marolles depuis plusieurs années, d’un part, et Marie-Marguerite Guerrier, fille de Me Jean-François Guerrier, avocat, et de dame Marie-Anne Chauffer, de lad. parr, de Marolles.

151.- Le 27 oct. 1761, la nomination à la cure de Marolles appartenant aux Mathurins de Lx, les Révérends Pères Louis Ody, ministre, Jacques Le Bugle, Pierre Le Cointe, Louis Loyer, procureur général des Captifs, tous pbrës et religieux de l’Ordre de la Ste Trinité de la maison de Lx, réunis en chapitre, nomment à lad. cure, vacante par la mort de Me François Loir, dernier titulaire, la personne de Me Louis Malécange, pbrn du diocèse de Séez. Le 30 oct. 1761, Mr de Cheylus donne aud. sr Malécange la collation dud. Bénéfice Le 17 now 1761, le sr Malécange prend possession de la cure de Marolles, en présence de M Jean-Baptiste Langlois, pbfe, desservant lad. parr.; Mesre François de Boctey, demeurant aud. lieu, et plusieurs autres témoins.
M. Malécange était né à Toarnay, diocèse de Séez. Il fut vicaire de sa paroisse natale, puis successivement des paroisses de St-Christophe et de Beauménil au même diocèse. Enfin, ayant été nommé curé de Marolles, diocèse de Lisieux, il y resta jusqu’à la Révolution. Le 30 janvier 1791, M. Malécange, âgé de plus de 60 ans, prêta serment à la Constitution civile avec des restrictions qui ne furent pas admises par le Directoire : il fut destitué et son vicaire fut élu à sa place. Cependant Mr Malécange ne quitta pas sa paroisse. Arrété en 1793, il fut exempté de la déportation à cause de son âge; on l’enferma le 1er avril à la prison des Carmes à Caen. Il est probable qu’il en sortit, comme beaucoup d’autres, à la mort de Robespierre; mais nous ne trouvons plus rien sur son existence jusqu’à la fin de la Révolution. (Archives du Calvados. – Semaine rrlig.. de Bx, année 1879, p. 864. – Ordo de Bx.

154. – Le 8 nov. 1763, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Nicolas de Boctey. Escr, fils de Mesre Nicolas de Boctey, Escr, seigr et patron de Marolles, et de feue noble dame Marie-Jacqueline Deshayes, originaire de lad. parr, de Marolles, d’une part, et noble damlle Marie-Jeanne du Tellier, fille de feu Mesre Jean-François du Tellier, Escr, sr de la Haute-Roque, et de feue noble dame Marie-Louise-Geneviève Lambert d’Argences, originaire de la parr, de Cirfontaine et demeurant depuis cinq mois à Courtonne-la-Meurdrac.

186. – Le 6 févr. 1764, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Nicolas-Adrien-Guillaume de Boctey, Escr, fils de feu Mesre Adrien de Boctey, Escr, et de feue noble dame Marie-Anne Aupoix, de la parr, de Marolles, d’une part, et noble damlle Marie-Louise de Bouffey, fille de Mesre François-Joseph de Bouffey, chevr, seigr et patron de Cordebugle, des fiefs de Gaugey, des Hautes-Longues et autres lieux, et de noble damlle Louise-Marguerite-Jacqueline de Vauquelin, de lad. parr, de Cordebugle.

374. – Le 5 janv. 1766, Jean-Baptiste Asse, maître aubergiste à l’Hôtellerie, constitue 150 livres de rente en faveur de M6 Jean-Baptiste Rousselin, acolyte de Marolles, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Louis Rousselin, père dud. acolyte. Fait et passé à l’Hôtellerie, en l’étude de M6 Philippe Desgenelez de Bellecour, notaire garde-note du roy aud. lieu. Led. sr acolyte absent était représenté par Pierre Rousselin, son frère, demeurant en Marolles.

MAROLLES (Saint-Martin).
Curés.-F. Loir – L. Malécange.
Vicaires. – F. Salerne – Perinne – Frécourt – Lefront – Joly.
Prêtres de la paroisse. – M.-L. Haudard – J.-B. Langlois.
Clercs. – J-F.-P. Guerrier – J.-B. Rousselin.
Patrons. – Les Mathurins de Lx.
Seigneurs et notables. – A.-G. de Boctey – N.-A..le Boctey -N.-A.-G. de Boctey, (si ce n’est pas le même que le précédent).-N.de Boctey – M.J. Deshayes. – N. de Boctey, fils – F. de Boctey – J-F.- E. de Piperey.- N.-J de Piperey – P. de Piperey.

303. – Le 3 janv. 1772, vu l’attestation du sr Bernays, vicaire de Ste Croix de Cormeilles dispense de bans pour le mariage entre François Lavandier, sous-contrôleur des Aides, originaire de la parr, de Charmes, diocèse de Toul, et demeurant au bourg de Ste Croix de Cormeilles, fils de feu François, d’une part, et Marie-Marguerite Piel, fille de feu Robert, originaire de Marolles et demeurant en lad. parr. Ste Croix.

172. – Le 5 févr. 1773, Mesre Esprit-Augustin-Louis de Piperey, chevr, seigr de Marolles, patron de St-Hippolyte de Cantelou, mousquetaire du roy en sa seconde compagnie, demeurant actuellement en son logis de Marolles, » constitue 150 livres de rente en faveur de Me Joseph-Robert-Marc Alabarbe, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mesre Frédéric-César de la Lande, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, ancien capitaine au régiment royal-vaisseau, demeurant à St-Léger-du-Houlley, et Me Jean-François Guerrier, avocat, demeurant à Marolles. Fait et passé au logis dud. sr constituant, par le ministère de Me Philippe Desgenestez de Bellecour, notaire à Thiberville.
213. – Le 2 août 1773, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Louis-Marie-Joseph-Denis deBonnechose, fils de Mesre Louis-Marc- Antoine de Bonnechose, chevr, seigr de la Cour-du-Bosc, et de noble dame Marie-Anne-Gabrielle Louvel de Repainville, de la parr. de Pierrefitte, d’une part, et noble demlle Marie-Charlotte-Antoinette Deshayes, fille de Mesre Pierre Deshayes, chevr, seigr et patron honoraire de Bonneval, lieutenant-général honoraire au bailliage d’Orbec, et de feue noble dame Marie-Françoise-Léonore de Piperey de Marolles, originaire de la parr, de St-Aubin-de-Bonneval et résidant depuis tant de droit en celle de Marolles.

294. – Le 11 décembre 1776, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean-André Guerrier, avocat, fils de Me Jean-François Guerrier et de dame Marie-Anne Chauffer, de la parr, de Marolles, d’une part, et noble demlle Louise-Elisabeth de Giémare d’Orville, fille majeure de feu Mesre Dominique-Jean-François de Giemare, chevr, seigr et patron de Samesle et d’Orville, et de noble dame Françoise-Magdeleine de Mannoury, demeurant aussi en lad. parr. de Marolles. – Les bans avaient été publiés au Sap.

99. – Le 15 sept. 1777, dispense de bans pour le mariage entre Antoine-Léonor Costard, Escr, sr de la Héroudière, fils d’Antoine-Gaspard Costard, Escr, sr de la Héroudière, et de dame Marguerite-Catherine-Thérèse Belin, de la parr, de Piencourt, d’une part, et demlle Catherine-Marie-Monique Costard, fille de feu Charles-Michel-André Costard, Escr, sr des Parcs, et de feue noble dame Catherine-Françoise Lefèvre, de la parr. de Marolles.

113. – Le 27 oct. 1777, dispense de bans pour le mariage entre Mesre Esprit-Augustin-Louis de Piperey, chevr, seigr de Marolles, Cantelou et autres lieux, demeurant à Marolles, fils de feu Mesre Esprit de Piperey, chevr, seigr de Marolles, et de noble dame Agnès Le Court de Noirval, lad. dame demeurant en la communauté des Ursulines de St-Jean de Caen, d’une part, et noble demlle Ravenne-Françoise-Charlotte de Piquot, fille de Mesre Jean-Charles-Guillaume de Piquot, chevr, seigr et patron de Magny-la-Campagne, et de feue noble dame Marie-Françoise-Charlotte de Vauborel, demeurant en lad. parr, de Magny, diocèse de Séez.

87. – Le 29 avril 1783, dispense do bans pour le mariage entre Mesre François-Nicolas de Boctey, chevr de Marolles, Esc, fils de feu Mesre Nicolas de Boctey et de feue noble dame Jacqueline Deshayes, de la parr, de Marolles, d’une part, et noble demlle Julienne-Françoise-Charlotte de la Lande d’Ouillie, fille de feu Mesre Frédéric-César de la Lande, Esc, et de noble dameMarie- Charlotte de Carrey de Bellemare, de la parr, de St-Léger-d’Ouillye.

MAROLLES (Saint-Martin).
Curé. – L. Malécange.
Vicaires. – F. Biset – F.-H. Delahaye – J. Rouiller – G. Duclos.
Prêtre de la paroisse. – J-R.-M Alabarbe.
Clerc. – J-R.-M. Alabarbe.
Seigneurs et notables. – N. de Boctey – F.-N. de Boctey – C.-M.-A. Costard des Parcs. – J.-F Guerrier – J.-A. Guerrier, XXXV – F. de Piperey – E.-A.-L. de Piperey – N.-J. de Piperey.

Nobiliaire Universel, Ou Recueil Général Des Généalogies Historiques
Des Maisons Nobles – M. de Saint- Allais.

PIPERAY, écuyer, sieur de Marolle, élection de Lisieux, maintenu le 9 avril 1666 : d’argent, à trois têtes de grue de sable; au chef d’azur, chargé de trois molettes d’éperon
du champ.
BEAUMAIS, écuyer, sieur de Marolles, de Cisay, Joret, etc., élection d’Evreux, maintenu le 21 juin 1667; d’azur, au chevron d’or, accompagné de deux molettes d’éperon, et en pointe d’un membre de griffon, le tout du même.
BOTTEY (la), écuyer, sieur de Marolles, élection de Lisieux, maintenu le 26 mai 1666 : d’argent, au chevron d’azur, accompagné de trois poulettes de gueules.

Recherche Des Nobles De L’élection de Lisieux – P.E.M Labbey De La Roque
Faite en 1540…

p. 38. Marolles
92.- Jean Osmond, Sr de Malicorne, a fourni l’état de sa noblesse avec Thomas Osmont, Sr de Beufvilliers, comme il sera déclaré sur l’article et paroisse de Beufvilliers (Beuvillers)
126.- Thomas Osmond, Sr du dit lieu p. 51. de Beufvilliers, et Jean, Sr de Malicorne et de Marolle, son frère, ont baillé leur généalogie, justifiée par plusieurs lettres, chartes et écritures; la 1re desquelles, du 15 décembre 1390 est sur le nom de Jean Osmond, leur trisayeul, seigneur de la Roque, du Mesnil-Eudes, du Castellier, Creuly, Osey, marié à damoiselle Jeanne, sœur de Mre Marin de Bouquetot, chev, Sr du Breuil, duquel ils ont dit fournir leur descente.
1566, 11 mai – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Olivier Laillier et Olivier Carrey, tabellions, Jehan Boutillier et Robert De La Porte, de Courtonne, vendent à Jacob du Houlley, une pièce de terre sise à Courtonne, moyennant 6 livres tournois. Témoins: Barthélémy Houel, de Lisieux, Thomas Perier et Marion De La Porte, de Marolles. = Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.

Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790
Calvados – archives ecclésiastiques. Série H

XIII° Siècle-1656.— Cartulaire
Vente par Jean et Guillaume Péril, patrons de l’église de Marolles, à Jourdain, évêque de Lisieux, du droit de patronage de l’église de Marolles leur appartenant. Donation de ladite église de St-Martin de Marolles, par ledit évêque, à la maison Dieu de St-Thomas de Lisieux (s. d.). — Donation par Roger d’Argences, chevalier, il la maison Dieu de Lisieux, de ses droits sur l’église de Marolles, à la réserve de deux gerbes de dîmes de ladite paroisse qu’il possède tanquam feodurn menm laicale.
En marge. « Et est de ce temps que l’on présume que lesdits religieux se sont intromis en l’administration dudit hospital et non plustost, attendu que le mesme Roger d’Argence ne parle point desdits religieux en la donation qu’il avoit faitte ausdits pauvres du patronage de Marolles en l’an 1233.

XIIe Siècle-1648.— Cartulaire transcrit à la fin du XVIIe siècle. — Bulles : d’innocent III, adressée dilectis filiis priori et fratribus hospitalis Lexoviensis, par lesquelles il prend sous sa protection leurs personnes et les biens de l’hôpital, leur confirme en outre le lieu où est situé l’hôpital….l’église de St-Martin de Marolles.
Vente à Jourdain, évêque de Lisieux, par Jean et Guillaume Péril, autrefois patrons de l’église de Marolles, du droit de patronage leur appartenant héréditairement. Donation par Jourdain de ladite église domui pauperum Dei et Sancti Thomce Lexoviensi ad sustentationem pauperum ejusdem domvs. — Accord entre les pauvres de la maison Dieu et Robert de Piencourt, chevalier, au sujet du droit de patronage de ladite église; abandon par lui du droit aux pauvres, moyennant une redevance de 4 setiers de froment qu’ils porteront chaque année dans sa grange de Marolles; abandon par lui desdits 4 setiers de froment dans l’assise du Roi à Bernay, sentiens in hoc prcedictos pauperes plurimum agqravari (1218). — Concession par Roger d’Argences aux pauvres de la maison Dieu de Lisieux de son droit sur le patronage de l’église de Marolles, en se réservant deux gerbes de dîme dans ladite paroisse qu’il possède tanquam feodum meum luicale (1233). — Permission donnée par Roger d’Argences aux frères et pauvres de la maison Dieu de Lisieux, ordre de la Ste-Trinilé et des Captifs, de lever leur troisième gerbe de la dîme de Marolles, en se réservant ses deux gerbes de dîme où ils ne pourront rien prétendre.

F° 9. St-Martin de Marolles. Donation par Jean Péril, de l’assentiment de Guillaume Péril, son père, à Richard d’Argences, pour son service et hommage et moyennant 100 livres d’angevins, du droit de présentation de l’église de St-Martin de Maieroles, avec tout le droit de patronage de ladite église et deux gerbes de dîmes de ladite ville et de toute la paroisse qui furent reconnues en assise à Montfort du temps du roi Henri 11 ad laicum feodum, le tout moyennant une rente annuelle de 3 sols, et la rente foncière à Mathilde de Canteloup et ses hoirs.
Aclum fuit hoc in assisa apud Bernaium, anno gratioe millesirno centesimo nonaqesimo, coram Roberto de f/arecourt et Willelmo de Mara, lune justiciis, Willelmo Tholomceo clerico, Bichardo Sylvano, comité de Alençon, Richardo Deri et pluribus aliis. — Vente à Jourdain, évêque de Lisieux, par Jean et Guillaume Péril, autrefois patrons de l’église de Marolles, du droit de patronage leur appartenant héréditairement. Dona tion par Jourdain de ladite église domui pauperum Dei et Sancti Thomce Lexoviensi ad sustentationem pauperum ejusdem domvs. — Accord entre les pauvres de la maison Dieu et Robert de Piencourt, chevalier, au sujet du droit de patronage de ladite église; abandon par lui du droit aux pauvres, moyennant une redevance de 4 setiers de froment qu’ils porteront chaque année dans sa grange de Marolles; abandon par lui desdits 4 setiers de froment dans l’assise du Roi à Bernay, sentiens in hoc prcedictos pauperes plurimum agqravari (1218). — Concession par Roger d’Argences aux pauvres de la maison Dieu de Lisieux de son droit sur le patronage de l’église de Marolles, en se réservant deux gerbes de dîme dans ladite paroisse qu’il possède tanquam feodum meum luicale (1233). — Permission donnée par Roger d’Argences aux frères et pauvres de la maison Dieu de Lisieux, ordre de la Ste-Trinilé et des Captifs, de lever leur troisième gerbe de la dîme de Marolles, en se réservant ses deux gerbes de dîme où ils ne pourront rien prétendre. Testibus lus, domino Thoma de Colunciis, domino Roberto de Bellomonte, domino Philippo de Vaaceis, domino JVUlermo de Charbones, militibus,
Willermo de Chesneio, Rogero de Haya, etc. (1239. Accon). —Donation par Roger d’Argences à l’abbaye du Val-Richer, ad sustentationem quinque monachorum en ladite abbaye, de tout ce qu’il possédait à Marolles en dîmes, prés, manoir, seigneurie et revenu, excepté 20 sols tournois que perçoit celui qui dessert l’autel de la Vierge en l’église St-Pierre de Lisieux et un muid de blé pour les lépreux, savoir 4 se.tiers de froment, 4 d’orge et 4 d’avoine (mai 1248). — F0 11.
St-Christophe de Mervilly. Chartes de donation de l’évêque Jourdain, de Willermus de Capellis, de Johannes de Taneio, filius Willelmi de Taneio (1208), de Ratification de ladite confirmation par Yves de Vieux-Pont, suzerain de Guillaume de Coupesarte, de ses donations à l’Hôtel-Dieu du patronage de ladite église de Coupesarte et des donations de Robert, fils de Richardde Lamberville, de Johannesde Ouilla, et Petrus de Pellevillen (1227). — Ratification par Maria, domina Curneville, veuve de Robert de Vieux-Pont, de la donation du Castillon faite par Robert, fils de Richard de Lamberville, à la maison Dieu de Lisieux, à charge d’une livre de poivre de rente à la seigneurie de Vieux-Pont (s. d.). — Vente par Jean et Guillaume Péril, patrons de l’église de Marolles, à Jourdain, évêque de Lisieux, du droit de patronage de l’église de Marolles leur appartenant. Donation de ladite église de St-Martin de Marolles, par ledit évêque, à la maison Dieu de St-Thomas de Lisieux (s. d.). — Donation par Roger d’Argences, chevalier, il la maison Dieu de Lisieux, de ses droits sur l’église de Marolles, à la réserve de deux gerbes de dîmes de ladite paroisse qu’il possède tanquam feodurn menm laicale (1233). — Autorisation dudit Roger d’Argences aux frères et pauvres de la maison Dieu de Lisieux, de l’ordre de la Trinité et des Captifs, de lever la troisième gerbe de toute la dîme de ladite paroisse, mais ils ne pourront rien réclamer dans les deux gerbes de ladite dîme (1239, apudAccon). En marge. Et est de ce temps que l’on présume que lesdits religieux se sont intromis en l’administration dudit hospital et non plustost, attendu que le mesme Roger d’Argence ne parle point desdits religieux en la donation qu’il avoit faitte ausdits pauvres du patronage de Marolles en l’an 1233.

1773. — Marolles. — Bail devant Jacques-Louis Daufresne, notaire garde-notes du Roi à Lisieux, par Pierre Lecointre, président, Cyprien Couet, prieur de Carentan, et Jean-Baptiste-Pierre Martin, religieux trinitaire de l’Hôtel-Dieu de Lisieux, à Pierre-Léonor Dumoulin, charpentier, et Louis Le Roy, laboureur à Marolles, du tiers de la petite dîme en menus grains leur appartenant dans ladite paroisse, y compris le tiers des novales, moyennant 121 livres, deux bois seaux de pois verts, 100 gleux de vilailles de vesce et vingt-quatre boisseaux d’avoine, mesure de Lisieux.

Comptes-rendus des sessions.-1834 – Congrès archéologique de France; Société française d’archéologie.
1885 – Marolles (Calvados), à peu de distance du département de l’Eure, un cultivateur, qui démolissait un vieux bâtiment, trouva dans la muraille un certain nombre de pièces d’or, une trentaine peut-être, d’assez médiocre conservation. C’étaient des écus d’or de Louis XII, de François Ier, de Charles IX, d’Henri III, d’Henri IV et de Louis XIII. La pièce la plus intéressante était un écu d’or soleil de Charles X. cardinal de Bourbon, le roi de la Ligue.
1874 Décès de Marie-Elisabeth-Bathilde de Baglion, née de Boynes, 50 ans, au château de Saint-Germain, près Marolles (Calvados).

Monographie de la commune de Marolles 1886.
Extraits:
A noter, nombreuses généalogies sur les seigneurs de Marolles.
L’église fût repavée entièrement en 1792 et réparée en 1849 dans tout son pourtour à une hauteur d’environ 1m. ainsi que les contreforts du clocher et l’un de la nef. En 1881 une nouvelle réparation fut faite à tous les contreforts de la nef. La couverture du chœur, qui anciennement était en tuiles, a été refaite en ardoises en 1875. La sacristie est du milieu du XVIII° siècle.
Avant la révolution de 1789, le clocher renfermait 2 grosses cloches. L’une du poids d’environ 350 Kilogrammes
Est nommée Françoise Marie y fut placée en 1733 et baptisée le 23 Juillet de la même année. Parrain Pierre de Piperey et pour Marraine Marie Décorche de Genetez, veuve de Nicolas le Boctey. Elle fut envoyée à Lisieux en 1793 pour y être fonfue et servir à la confection des canons.
L’autre qui a un diamètre de 1m y fut placée en 1782.
La voûte de la nef et celle du chœur ont été entièrement repeintes en 1875.
Chapelle Saint-Marc voir Caumont (ci-dessus )

En 1211 se trouvait encore sur le territoire de Marolles une autre chapelle dédiée à l’invocation de Saint-Christophe de Merlevillet (?)
Le château de Marolles fut aliénée en 1856 par Monsieur Esprit-Amédée de Piperay. Il devint propriété de Mme Lemercier qui elle-même l’aliéna en 1882 et devint propriété de Mr Boisdeguin, entrepreneur de maçonnerie à Lisieux. Dans une cour située à l’ouest du château s’élevée encore, il y a quelques années, une chapelle en bois surmontée d’un petit clocher octogone couronné par un toit conique couvert en essente.
Un Michel de Piperey était pourvu, en octobre 1573 de la prébende des Vaux.
En 1658, Jean de Piperay ayant acquis le fief de St-Germain et ayant épousé Marie de Bailleul, fille de Pierre de Bailleul, seigneur de Canteloup et de Anne Ester de Gyverville, il joignît encore à ses titres ceux de sieur et seigneur de Canteloup et et Piencourt.
Jean-Pierre de Piperey, seigneur de Marolles sieur de St-Germain, de Piencourt et autres lieux, était en 1729 vicomte enquêteur et commissaire examinateur de la vicomté de Moyaux.
On trouve en 1773, Noël Jean de Piperey, chevalier sieur de St-Germain, seigneur et patron de St-Saturnin de Piencourt, Orbec etc.

Le fief de Saint-Germain.
L’ancien château dont il ne reste aucun vestige était en bois avec briques entre les colombages. Il était très ancien et fut démoli vers la fin du XVIII° siècles ou commencement du XIX°.
Le fief de Saint-Germain appartint dans l’origine à la maison d’Osmond. Le dernier membre de cette famille qui posséda la terre de Saint-Germain, fut Jean d’Osmond VIII ème du nom.
La maison du fermier dépendante du château est construite en bois, avec briques entre les colombages. Elle a la forme d’un T avec une grande galerie également en bois. Le chevêtre dans lequel s’emboitent les soliveaux de cette galerie est sculpté. A l’intérieur se trouvent d’immenses dont les manteaux sont portés par des colonnettes de pierre. Cette maison parait dater du XVI° siècle.

Le Château de Boctey-Marolles et ses dépendances.
A marolles se trouvaient trois fiefs principaux : Ceux du Mont-Hérault et de Saint-Germain et celui de la famille Le Boctey qui comprenait deux demeurent seigneuriales. L’un située au fond d’une étroite vallée, arrosée par la Courtonnel, a presque était entièrement rebâtie. Elle était construite en bois, avec briques entre les colombages et paraissait parait remonter au XVI° siècle. Dans une cour située à l’ouest de cette demeure, se trouve l’ancien moulin féodal où les vassaux de la famille Le Boctey devait, moyennant une certaine redevance, faire moudre leur grain.
Le seconde demeure seigneuriale n’offre aucun intérêt. C’est une construction également en bois avec briques entre les colombages.
Outre les grands fiefs des Pipereye et Le Boctey, il existait encore, sur le territoire de Marolles trois autres petits fiefs ceux de La Vardière, de La Roque et de la Grande-Maison.
On trouve en 1717, Gabriel Louchard sieur La Vardière, en 1707 Pierre Louchard, sieur La Vardière.
Le fief de La Roque appartint d’abord à la famille d’Osmont qui posséda le fief de Saint-Germain.Il passa ensuite dans la famille De Serquigny, qui à partir de cette époque s’appela La Roque de Serquigny.
La Grande-Maison était la propriété, à l’origine, d’une famille De Lailler. Elle passa, vers la fin du XVI° siècle dans celle des De Costard. De l’immense bâtiment qui servait d’habitation, il n’en reste plus qu’une petite partie. Le reste à était démolie il y a quelques années.
La famille De Costard possédait encore le fief de La Conyère (La Chenevière) situé à Marolles et un autre nommé le fief St-Léger qui tous deux dépendaient de la sergenterie de Moyaux.
Outre ces fiefs se trouvait à Marolles au XVII° siècle, un petit fief appartenant à un sieur Charles Lefèvre qui relevait directement du roi.

Camps, enceintes, mottes et fortifications antiques du Calvados, par M. le Dr Doranlo – Prospections GRAPPA.
55 – MAROLLES (I.N.S.E.E. n° 403)
457,40 x 1163,12. Parcelle cadastrale: F.29.
Site néolithique comprenant des éclats lames de débitage, des, des grattoirs.
Source : prospection M. Batrel.
56 – MAROLLES (I. N. S. E. E. n° 403)
456,60 x 1163,70.
Sur la rive gauche de la Paquine, Arcisse de Caumont Signalait un important site gallo-romain. Dans les parcelles cadastrales n°F.16-17, dans les taupinières (il s’agit d’un herbage, fragments de tuiles, d’enduits peints, de céramiques communes, de mortier. )
Source :, Prospection inédite, 1990.
57 – MAROLLES (I. N. S. E. E. n ° 403 )
« Canteloup » Clx: 457,25 x 1163,20
Altitude: 147 m
Cadastre 1991: F.27
Dans un petit bois, motte avec basse-Cour. En 1320, Robert de Canteleu, escuyer, tient de damoiselle Eudeline de Canteleu un quart de fief prisé à 8 livres de rentes par an.
Source: – Prospect ion Michel Batrel, 1990.
Formeville H., Fiefs de la Vicomté d’Orbec en l’année 1320, arrière fiefs de la sergenterie de Moyaux, in Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux t. II, 1845, p. 396.

3 – Archives ShL.

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940.

1606, 25 mars – Lisieux, Marolles, Moyaux
Marguerite Le Valloys, baille à titre de ferme, à Charles Bellebarbe, demeurant à Marolles, la sergenterie de Moyaux.
Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, papier, 2 ff.

1344 (v. st.), 14 février – Epiers
Don fait par le roi aux habitants de Marolles pour réparer leur église.
Philippe, par la grâce de Dieu, roi de France, au receveur de Baumont le Roger, ou à son lieu tenant, salut. Nous avons donné et donnons ceste fois de grace especial, pour Dieu et en aumosne, as habitans de la paroisse de Marolles, cinquante livrées de boys pour convertir en la repracion de leur église, laquele a esté arse par cas d’aventure… Donné à Espiers, XIIIIe jour de février l’an de grace mil ccc quarante et quatre, souz nostre scel nouvel
EDIT. Léopold DELISLE, Actes normands de la Chambre des Comptes sous Philippe de Valois (1328-1350), Rouen, A. Le Brument, 1871, p. 325.

1500, 30 décembre – Lisieux
Contrat de mariage entre Jacques Debray, d’une part, et damoiselle Jacqueline Le Boctey, fille de deffunct Nicolas Le Boctey, en son vivant écuyer, seigneur de Marolles. Parmi les témoins figurent : Colin Nicolle, Jehan Dubus, Vigor de Saint-Gabriel, conseiller en court laye, Messire Jehan Le Liquerre prêtre, maistre Hamon Debray, vénérable et discrète personne Messire Jehan Rocques, curé de Glos.
Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute papier

1501 – Marolles
Honorable homme Nicolas Le Valloys, seigneur de la Rozière, vend et transporte à François Osmont, seigneur de Malicorne, unze vergées de terre sises en la paroisse de Marolles, moyennant 60 livres 10 sols ts.
= Tabel. de Lisieux – Analyse Et. Deville.

1524, 24 août – Les Vaux
Perrette, veuve de defunt Guillaume Lailler, demeurant à Lisieux, héritière en partie de feu Guillaume Labbey, son oncle, en son vivant prêtre, curé de Firfol, vend à noble homme Nicolle Le Boctey, seigneur de Marolles, avocat en court laye, ung chapon et un denier tournois de rente par an qu’elle avait droit de prendre sur une pièce de terre en pré sise paroisse des Vaux, d’après des lettres passées devant Jehan Lemasuyer, tabellion le 2 novembre 1453.
= Tabell. Lisieux ( détruit ) – Analyse Et. Deville

1530 (n.s.), mardi 15 février – Marolles
Constitution d’une rente de 20 sols par Jehan Louchart, en faveur de Pierre, son fils, acolyte, pour lui permettre de parvenir aux ordres. Témoins Nicolle Busnel et Robert Delarue, prêtres = Arch. SHL. 9FB – 3 Fonds Et. Deville. Copie dossier Achats, échanges.

Etat des biens sequestrés révolutionnairement dans les communes de Moyaux, Boutemont, la Chapelle-Hareng, Courtonnel, Courtonne-la-Meurdrac, Cordebugle, le Pin, Marolles, Saint-Michel-des-Monceaux, Mesnil-Simon, Ouilly-le-Vicomte, Saint-Germain-de-Livet, Saint-Hippolyte-de-Cantelou. = Arch. SHL. Ms. J 96

Sommaire général des carnets d’Arthème Pannier.
049 – Marolle.
Carnet Non Numéroté C
005 – L’hôtellerie. Pages rayées
018 – Marolles. Pages rayées
148 – Marolles. Pages rayées
166 – Marolles
Carnet 72
075 – Château de Marolles
Feuille A001 – Château de Marolles
Feuille A002 – Château der Marolles

Fonds Sturler.
22 C – Église de Marolles 1 photo et 1 pellicule.

– Fonds Erudits : NE57
Comte BECCI; 2 cartons
Famille de PIPEREY. (ancien propriétaire du Manoir Bucaille).
Manoir de la Bucaille.

Archives SHL : Achat du 11-02-2003. Lot n° 14 n° 2007)
Fondation pieuse à Marolles, par Me Jehan Canu, prêtre, natif de Marolles, ancien vicaire de Marolles, vicaire à Saint-Hipolytre de Canteloup, âgé de 50 ans;

Fonds Etienne Deville.
Carton n°2 – C11/12 – Fiches manuscrites sur Marolles.

Fond Comte De Becci.
18 Union Amicale des Anciens combattants de Marolles
19 1728 jusqu’à 1763 liste des décès et naissances St Martin de Marolles et Lisieux.
23 Marolles 14100 3.4.1981 pour vente de véhicule hippomobiles à Fontainebleau
24 Marolles texte barré  » Pays de plaisne » 3 documents
83 Acte de mariage 1704 à Marolles
98 1 feuille notée ( 5 ) Registre des Baptêmes – Mariages et sépultures de la paroisse de Marolles 1671 remis aux AD le 13.10.2009
99 2 actes de mariage paroisse St Germain de Livet et Marolles

Archives Yves Nédelec bibliographies
13. 71 Le Boctey Louis Sr de Marolles 26/09/1654.

Fonds Enveloppes.
Enveloppe n° 2 Faire-Part Mariage Mme veuve René Halbout André Mr et Mme René Commailles Jacqueline 06/10/1952 Eglise de Marolles.
Enveloppe n° 225 Dons divers de Mr Catherine (octobre 2011)
Adjudication du 21 thermidor (8 août 1794) concernant l’émigré Piperey à Marolles.
Enveloppe n° 14 Promenades À Travers Les Communes Rurales Des Environs De Lisieux.

Fonds des Erudits.
NE 12.2 : 2e carton « Communes ».- Marolles (St Hippolyte de Canteloup, St Pierre de Canteloup, Cirfontaine).

– Carnets de Charles Vasseur :
« Analyses et transcriptions … »

– Parchemins Communiques Par Monsieur Pannier 27 mars 1860.
P.47 1703 22 janvier
Aveu rendu à Illustre Dame Charlotte de Matignon, abbesse de l’abbaye royale de Notre-Dame de Saint-Désir de Lisieux, Dame du Noble Fief, terre et sieurie de Saint-Désir et autres dames religieuses de ladite abbaye par divers individus, entre autres Maistre Marin Hébert, prêtre curé de Marolles, pour un terrement de maisons, cours et jardins, sis près de la Maladrerie de ce lieu, contenant 2 acres………
il avait été fieffé en 1488 à Colin Le Boucq pour 50 sols de rentes foncières payables à la Saint-Jean. foy hommages etc…
p.189
1746 janvier – Jacques Haudard, notaire, aux sièges de Thiberville et l’Hotellerie, tuteur honoraire des nobles enfants mineurs de feu Maistre Pierre de Piprey, chevalier seigneur de Marolles
– Analyse Des Titres Concernant Des Proprietes Et Principalement Des Familles De L’arrondissement De Pont-L’évêque Et Lisieux
– page 2 – 1680 2 juillet

Carnets de Charles Vasseur : doyenné de Moyaux :
17 – MAROLLES –Ecclesia de Maeroliis – Mareoles
Election de Lisieux, sergenterie de Moyaux –209 feux
Sous l’invocation de Saint Martin

Insinuations :
Patronage :
XIVe et XVIe : minister Lexoviensis
XVIIIe Les Mathurins de Lisieux
Curé :
L.Malécange 1764-1787
Vicaires. F. Biset – F.-H. Delahaye – G. Duclos.
Prêtre de la paroisse – Jh-R -M Alabarbe
Clerc. Jh-R -M Alabarbe
Par. de Saint-Martin,
patr. les Mathurins de Lisieux.
Chapelle de Saint-Marc qui était au 18e siècle le haut bénéfice de la cure de l’Hôtellerie.
Dioc: de Lisieux,
doy. de Moyaux. Génér. d’Alençon,
élect. de Lisieux,
sergent. de Moyaux

Le Val Richer y avait des biens

Description de l’église (reprise trois fois) suivie de : Marolles dépendait du Doyenné et de la Sergenterie de Moyaux.
On y comptait au 18e siècle 209 feux, soit 1000 à 1100 habitants.
Le patronage appartenait aux Mathurins de Lisieux suivant un acte des Assises de Bernay de l’an 1190. Johan Peril reconnu à Richard d’Argences la jouissance du fief de Marolles que celui-ci venait de lui vendre avec le patronage et deux gerbes de dîmes.
Peu de temps après Jourdain du Hommet, évêque de Lisieux, acquit ce patronage pour en faire don aux Pauvres de la Maison-Dieu de Lisieux ou plutôt aux Religieux Mathurins qu’il venait d’appeler pour en prendre la direction. En 1218 Robert de Piencourt ayant manifesté de troubler les religieux dans leur droit, ils le désintéressèrent en s’obligeant à lui faire une rente de 4 setiers de blé à prendre sur leur grange de Marolles. En 1233 Roger d’Argences qui sans doute succédait à Richard comme seigneur du fief de Marolles, leur donna une charte de confirmation pour le patronage. Une autre charte de 1239 leur confirma le droit de prélever la tierce gerbe sur toute la paroisse. Depuis ce temps ils exercèrent leurs droits sans entrave jusqu’à la Révolution.


Gallica BnF : Carte du diocèse de Lisieux. Léproserie.

MANNEVILLE la PIPARD

NOTES sur MANNEVILLE-la-PIPARD – 14399

Archives du Calvados
MANNEVILLE- LA-PIPARD
I. Dioc. de Lisieux. subd. de Honfleur. – Baill. et maîtrise de Pont-l’Évêque. Gr. à sel de Honfleur. Gén. et int . de Rouen; él. de Pont-l’Évêque.
II. Distr. de Pont-l’Évêque; canton de Blangy (Arrêté du 1er mars 1790) .
III. 3 arr. communal (Arr. de Pontl’Évêque); canton de Blangy (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 264 hab. ( 1911) . Sup.: 631 hect. 35 a. 60 c. ADMO Gale. Délibérations, depuis le 15 pluviose an XII .
ÉTAT- CIVIL (1). Baptêmes et mariages, depuis août 1628. Sépultures, depuis mai 1636. Délibérations du commun et audiences de contrats. 1642, 1645, 1668-1669 Table chronologique. 1635-1667.
IMPOSITIONS. an V (1 p.) an VI (3 cah.); Procès-verbal de sectionnement. 20 thermidor Matrices des contributions : foncière. 1792 ?, -personnelle- mobilière. An V, an VII (2 p.) Des états de sections de 1791 ? (3 cah., 107 fol.), cote G. 9 de l’inventaire arrêté le 26 septembre 1859, n’ont pu être retrouvés.
AFFAIRES MILITAIRES . Mars 1793 (Cah., 6 fol.); 1792 ( Cah., 3 fol.)
POLICE. (3 fol.) Inscriptions dans la garde nationale. déclarations des armes. Décembre Inscriptions pour le jury. Décembre 1792 ( Cah., 3 fol.)
BIENS NATIONAUX. Correspondance. 1793- an III (3 p. )
( 1) Voir aux Archives du Calvados les actes de catholicité de Mannevillela-Pipard. 1718-1719, 1771 (Série G. Manneville-la-Pipard, 3 cah.)

Archives du Calvados
(Calvados; jusqu’en 2015)
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14371
Histoire administrative: A partir du 1er janvier 2016, Livarot forme avec Auquainville, Les Autels-Saint-Bazile, Bellou, Cerqueux, Cheffreville-Tonnencourt, La Croupte, Familly, Fervaques, Heurtevent, Le Mesnil-Bacley, Le Mesnil-Durand, Le Mesnil-Germain, Meulles, Les Moutiers-Hubert, Notre-Dame-de-Courson, Préaux-Saint-Sébastien, Saint-Martin-du-Mesnil-Oury, Saint-Michel-de-Livet, Saint-Ouen-le-Houx, Sainte-Marguerite-des-Loges et Tortisambert, la commune nouvelle de Livarot-Paysd’Auge (chef-lieu dans l’ancienne commune de Livarot), par l’arrêté préfectoral du 24 décembre 2015. TA Livarot-Pays-d’Auge (Calvados; à partir de 2016).

1 – Bibliographie
2 – Pièces Justificatives
3 – Archives ShL.

1 – Bibliographie :

page 374.
COULTHARD Nicola: de Saint-Jores Jean-Xavier : Le petit Paroir. BSHL n° 34 Déc.1995
COULTHARD Nicol : Les incinérations d’enfants gallo-romains. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°61B, Mai 1998.
COULTHARD Nicola: Manneville-la-Pipard (Calvados) : un relais routier gallo-romain ? Revue Archéologique de l’Ouest
Editions FLOHIC : le patrimoine des Communes du Calvados page 239.
GONCALVEZ Jeanne : Promenade à Manneville la Pipard.. BSHL n°62. AVRIL 2007.
L’exploitation Ancienne Des Roches Dans Le Calvados : Histoire Et Archéologie. Serv. dep. d’Archéologie 1999.
PONSOT Philippe, Bâtiments et équipements des usines à huile du Calvados: 1785-1883 dans L’Homme et l’industrie en Normandie.
Du Néolithique à nos jours. (23e Congrès des Sociétés historiques et archéologiques de Normandie, 1988), BULL. SOC. HISTORIQUE ET ARCH. DE L’ORNE, n° spécial, 1990, pp. 347-362, carte, fig. Manneville-la-Pipard.
DETERVILLE Philippe, Charme discret des manoirs du pays d’Auge Manneville-La-Pipard Manoir du Lieu-Cordier.

2 – Pièces Justificatives :

STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Notes par M. Charles Vasseur.
Manneville-la-Pipart, Magnevilla Pipardoe, Magnavilla, Pipardi, Magneville.

Cette paroisse tire son surnom de la famille Pipart qui en posséda pendant longtemps la seigneurie.
L’église est considérable, à cause de l’adjonction de deux chapelles qui forment transept. Le portail, à l’ouest, est obstrué par une tour moderne, construite en briques, avec le peu d’art qui distingue notre époque, et que termine un clocher disgracieux en charpente. Ce travail remonte à l’an 1836, époque où l’on a voulu faire disparaître l’ancien clocher qui se trouvait assis sur l’intertransept.
L’ancien mur du portail datait, comme la nef, dans son ensemble, du XVIe. siècle. Quatre contreforts le soutiennent.
La porte était ogivale; deux fenêtres [cintrées de l’époque l’accompagnent.
Le mur du nord, soutenu par deux contreforts trapus, est construit en pierre de taille et moellons, et percé de trois petites fenêtres cintrées, subtrilobées. Le mur du midi est en blocage et pourrait être ancien. Il n’a qu’un seul contrefort près de l’angle occidental. Ses deux fenêtres sont semblables à celles du côté correspondant.
Les deux murs latéraux ont été surélevés, en briques, lorsqu’on a construit la tour.
Les deux chapelles, qui forment transept, sont pentagonales.
Leurs dimensions ne sont pas tout-à-fait les mêmes; elles sont, du reste, bâties d’après le même système. Murs de pierre de marne, surmontés d’une corniche en bois assez haute, sans sculptures; un léger contrefort sur chaque angle.
Le choeur remonte jusqu’à la période de transition, sauf les remaniements opérés au XVIe. siècle. Les deux murs latéraux, en blocage grossier avec contreforts plats, sont de la fin du XIIe. siècle. Dans celui du nord apparaît la trace d’une étroite fenêtre cintrée, large d’un pied environ, haute de cinq, qui est malheureusement destinée à disparaître complètement.
Les autres ouvertures sont modernes.
A ce choeur primitif a chevet droit vient s’ajouter une sacristie polygonale, construite au XVIIe. siècle.
L’intérieur est partagé en trois nefs, grâce à huit colonnes d’ordre ionique en plâtre, évidemment modernes. L’arc triomphal est détruit; ses deux piles ont été remplacées par des colonnes ioniques, en plâtre, qui n’ont rien à supporter.
Les deux chapelles ont à peu près conservé leur physionomie primitive. Toutes les voûtes sont en bois.
Le maître-autel est sans intérêt; mais il a une jolie exposition, style Louis XV, composée d’une couronne fermée, portée par deux palmes gracieusement contournées, autour desquelles s’enroulent des guirlandes de roses.
Dans le mur méridional est une piscine cintrée, sans moulures.
Est-elle primitive ou seulement du XVIIe. siècle? Il est difficile de le dire.
Les deux autels des chapelles sont insignifiants. Un vieux tableau, fort détérioré, du XVIII. siècle, quelques statues de la même époque, voilà tout ce qui peut attirer l’attention.
Les fenêtres ont conservé quelques fragments de vitraux de la Renaissance et du XVIII. siècle, consistant principalement en bordures.
Enfin, près de la petite porte de la chapelle du midi est un bénitier en cuivre dont la forme rappelle le XIIIe. siècle.
Je suis loin d’affirmer pourtant qu’il ait une antiquité aussi reculée.
Il reste, sur les murs, des vestiges d’une litre funèbre dont les blasons portaient sur leur champ un lion rampant.
En effet, le patronage de l’église était laïque. Elle se trouvait comprise dans le doyenné de Touques; sa fête patronale avait lieu le jour St.-Pierre.
L’inscription de la cloche mérite d’être transcrite; la voici :

GUI HENRY MARIE ET CHARLES FRANÇOIS GUI DUVAL DE BONNEVAL
FRERES FILS DE FEU TRES HAUT ET Pt SEIGr MESSIRE GUI CLAUDE NICOLAS
DUVAL DE BONNEVAL CHEVALLIER SCr ET PATRON DE MANNEVILLE-LA-PIPARD
BREVEDENT LA HOUBLONNIEIRE BARON DE BONNEBOSC ET AUTRES
LIEUX CONSEILLER DU ROY EN TOUS SES CONSEILS PRESIDENT A MORTIER
AU PARLEMENT DE ROUEN. IAY ETE BENIE PAR &18 PIERRE LECOQ CURÉ
DE CE LIEU.
LAVILLETTE DE LISIEUX MA FAITE EN 1775.

Château.
— Au midi de J’église, le long du cimetière, s’étendent des bâtiments de l’ancien château de Manneville.
Quelques-uns pourraient dater du XVII. siècle; ils sont construits en moellon. Le principal est un pavillon carré en briques, avec toit d’ardoise à la Mansard, qui date du XVIIIe. siècle.
Nous avons déjà vu que la famille Pipart avait possédé pendant long-temps le fief de lUanneville. Les Rôles de l’Échiquier nous ont conservé les noms de Gillebert et Robert Pipart. On lit dans le Registre de Philippe-Auguste, qui date, comme on sait, du commencement du XIIIe. siècle : « Galterus Pipart 1 feodum apud Magneville et apud Ballol et apud Sureville dimidium feodum ».
Au XIV. siècle, Jean de Clère exerçait le droit de patronage.
En 1456, Jean de Betteville, seigneur de Manneville-la-Pipart, met au nombre de ses prérogatives, dans les aveux qu’il rendit pour son fief, la donaison des escolles dudit lieu (Voyez L. Delisle, De L’agriculture et de la classe agricole en Normandie).
En 1463, Montfaut trouva à Manneville Robert du Mesnil et Jehan de La Porte qui laissèrent l’un et l’autre postérité, car on voit dans la recherche des élus de Lisieux, en 1540, un François du Mesnil et un Richard de La Porte.
Je n’ai pas d’autres renseignements sur les seigneurs de cette paroisse.
Manneville-la-Pipart faisait partie de l’élection de Pont-l’Évêque et de la sergenterie de Dives. On y comptait 3 feux privilégiés et 76 feux taillables.

Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.

189. – Le 9 avril 1689, Me Antoine Mollien, sous-diacre de Manneville-la-Pipard, est ordonné diacre. Le 23 sept. 1690, led. sr Mollien est ordonné prêtre.

Manneville-la-Pipard (Saint Pierre).
Curé. – J. Sorel.
Vicaire. – A. Mollien.
Clercs. – 0. Lecauf – A. Mollien .
Notables. – D. du Mesnil – R. du Mesnil.

523. – Le 2 juillet 1711, la nomination à la cure de Manneville-la-Pipard appartenant au seigr du lieu, Mesre Charles du Val, chever, seigr et patron de Manneville-la-Pipard, Varangeville, baron de Beaumais et autres seigneuries, nomme à cette cure, vacante par la mort de Me Jean Sorel, pbfë,- dernier titulaire, la personne de Me Antoine Mollien, pbfë, demeurant en lad. parr. de Manneville. Fait au Mesnil-sur-Blangy, en la maison de Me Samuel Lecordier, sr de St-Laurent, conser du roy, lieutenant en l’élection de Pont-l’Evêque.
Le 4 juillet 1711, Mre Pierre du Mesnil, vic. Gl., donne aud. sr Mollien la collation dud. bénéfice.
Le 5 juillet 1711, le sr Mollien prend possession de la cure de Manneville, en présence de Mesre Charles du Val, seigr de Manneville; Mre Jean-Baptiste Moulin, pbfë, archidiacre en la Cathédrale de Lx; Samuel Lecordier, sr de St-Laurent; Me Jean-Baptiste-François Pellerin, conser du roy, maître ordinaire en sa Cour des Comptes, Aides et Finances, à Rouen; Pierre Selot, sr de la Brosse; Pierre Duhamel, sr des Marests; et Me Richard Selot, avocat, tous demeurant en lad. parr de Manneville.

286. – Le 2 sept. 1712, vu l’attestation du sr Ferey, vicaire de St-Sylvestre de Cormeilles, et du sr Delanney, pbrë, faisant les fonctions curiales à Manneville-la-Pipard, dispense de bans pour le mariage entre Me Richard Sellot, avocat, fils de Pierre Sellot, sr de la Brosse, et d’Anne Lecauf, de lad. parr. de Manneville, d’une part, et damlle Marguerite-Angélique de Vauquelin, fils de feu Louis de Vauquelin, Escr, sr de la Brosse, et de noble dame Catherine Anglement, de la parr, de St-Sylvestre de Cormeilles.

64. – Le 8 avril 1719, furent ordonnés sous-diacres : Me Gilles Guesnier, acolyte de Manneville-la-Pipard;

619. – Le 15 janvier 1719, titre clérical fait en faveur de Me Gilles Guerrier, acolyte, par Jean Guénier, demeurant à Manneville-la-Pipard.

838. – Le 7 fév. 1725, vu l’attestation du sr Adam, vicaire de Manneville-la-Pipard, dispense de bans pour le mariage entre Mre Jean-Pierre Pouchin, Esc.-, fils de feu Mre Richard Pouchin, Escr, et de feu damlle Magdeleine Maillère, d’une part, et damlle Marie-Catherine du Mesnil, fille de feu Robert du Mesnil, Escr, et de damlle Marie Volant, de lad. parr. de Manneville.

Manneville-la-Pipard (Saint Pierre).
Curés. – J, Sorel – A. Mollien .
Vicaires. – A Mollien – J. Ferey.
155. – Pain – Adam.
Prêtres de la paroisse. – Delauney – G. Guesnier.
Clerc. – G. Guesnier.
Patrons. – Le seigneur du lieu. – C. du Val.
Seigneurs et notables. – R. Pouchin – J.-P. Pouchin – R. du Mesnil – R. Selot – P. Selot – P. Duhamel.

546. – Le 26 juillet 1728, la nomination à la cure de St-Pierre de Manneville-la-Pipard appartenant an seigr du lieu, Mr Jean-Baptiste-François Pellerin, Esc., conser du roy, maitre ordinaire en sa cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, seigr châtelain et patron de lad. parr, de Manneville, nomme aud. bénéfice, vacant par la mort de Me Antoine Mollien, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Baptiste Trenchet, pbfë, du diocèse de Rouen, clerc en la paff.de St-Martin-sur-Renelle, de la ville de Rouen.
Le 6 août 1728, le seigr évêque donne aud. sr Trenchet, la collation de lad. cure.
Le 8 août 1728, le sr Trenchet prend possession du bénéfice-cure de Manneville-la-Pipard, en présence de Me Jean-Baptiste Noël, pbfë, curé de Grainville-la-Teinturière-en-Caux; Me Richard Selot, avocat à St-Pont-l ’Evêque, et autres témoins.

73. – Le 7 sept. 1741, la nomination à la cure de St-Pierre de Manneville-la-Pipard appartenant au seigr du lieu, Mesre Jean-Baptiste-François Pellerin, Esc., seigr et patron de Manneville, conser du roy, maître des Comptes honoraire en sa Cour des Comptes, Aides et Finances de Normandie, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me Jean-Baptiste Trenchet, pbfë, dernier titulaire, la personne de Me Jean-Pierre Lecoq, pbfë, vicaire de lad. parr. Fait et passé au manoir seigneurial de Manneville, en présence de Jean-François Cordier, officier chez le roy, demeurant à St-Pierre-des-Authieux. Le 8 sept. 1741, le seigr évêque donne aud. sr Lecoq la collation dud. bénéfice.
Le 9 sept. 1741, le sr Lecoq prend possession de la cure de Manneville-la-Pipard, en présence de Me Noël Goubert, pbfë, curé des Parfontaines, et autres témoins.

266. – Le 17 sept. 1742, dispense de bans pour le mariage entre Monsieur Me Jean-Pierre Bicherel, Esc.-, conser du roy et son auditeur en sa Chambre des Comptes, Aides et Finances de Normandie, fils de feu Monsieur Me Jean-Pierre Bicherel, conser et avocat du roy au bailliage et vicomte d’Auge, et de dam119 Marie-Anne de Semilly, originaire de St-Pont-l’Evêque et y demeurant, d’une part, et damlle Marie-Louise Pouchin, fille de feu Monsieur Me Jean-Pierre Pouchin, aussi conser du roy et son auditeur en la même Chambre des Comptes, Aides et Finances de Normandie, et de damlle Marie-Catherine du Mesnil, originaire de la parr, de Manneville-la-Pipard et demeurant au St-Pont-l’Evêque.

181. – Le 31 oct. 1734, Pierre-Jacques Selot, fils de Richard et de Marguerite-Angélique Vauquelin, de la parr, de Manneville-la-Pipard, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le 22 mars 1738, led. sr Selot, diacre, rite dimissus, est ordonné prêtre à Evreux par Mgr Pierre-Jules-César de Rochechouart.

1746 – Mesre Guy-André du Val, chevr, marquis de Bonneval, seigr et patron de la châtellenie de la Houblonnière, Lozier, Fumichon, Morière, Moulineaux, Grand-Couronne, seigr et patron de Manneville-la-Pipard, du Brèvedent, du Mesnil-aux-Crottes et autres lieux, conser du roy en la grande chambre de parlement de Normandie, demeurant à Rouen, rue et parr. St-Patrice.

1761 – Mesre André-Guy du Val de Bonneval, chevr, seigr et patron de la châtellenie de la Houblonnière, Lozior, Fumichon, Morière, Moulineaux, Grand-Couronne, seigr et patron de Manneville-la-Pipart, du Brèvedent, Mesnil-aux-Crottes, Mesnil-Tison, seigr baron et patron de Bonnebosq, Ste Eugène et Le Fournet, conser du roy en ses conseils, président à mortier en la cour de parlement de Normandie, demeurant en son hôtel, à Rouen, rue et parr. St-Patrice,

1771 – Guy-Claude-Nicolas du Val de Bonneval, chevr, seigr et patron de la châtellenie de la Houblonnière, Losier, Fumichon, seigr et patron de la châtellenie de Manneville-la-Pipard, le Brèvedent, seigr et baron de Bonnebosq, patron de St-Martin dud. Bonnebosq, Le Fournet, St-Eugène, Mesnil-Poisson, Mesnil-Tison, Mesnil-aux-Crottes, Moulineaux dit Elbeuf, Petit Bellegarde dit Moulineaux, Morière, la Vacherie et autres lieux, conser du roy en ses Conseils et son président à mortier au parlement de Normandie.

331. – Le 15 juin 1748, vu l’attestation du sr Leudet, vicaire de Manneville-Ia-Pipard, dispense de bans pour le mariage de Jean-Louis Tragin.

Manneville-la-Pipard (Saint Pierre).
Curés. – A. Mollien – J.-B. Trenchet – J.-P. Lecoq.
Vicaires. – J.-P. Lecoq – Leudet .
Clerc. – P.-J. Selot.
Patron. – Le seigr du lieu. – J.-B. -F. Pellerin.
Seigneurs et notables.- J.-P. Pouchin – P.-Ji Selot – R. Selot – A. Vauquelin.

120. – Le 1 er sept. 1752, Me Jean-Pierre Lecoq, pbrë, curé de Manneville-la-Pipard, agissant tant en son nom qu’au nom de son neveu, Jean Lecoq, bourgeois de Rouen, y demeurant, rue du Chienjaulin (?), parr. St-Candé-le-Vieil, et Jean-Baptiste Lecoq, marchand, demeurant à Pierretitte, constitue 120 livres de rente en faveur de M° Pierre-Robert-Charles Lecoq, acolyte, frère dud. sr Jean et neveu dud. sr Jean-Baptiste, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé à St-Pont-l’Evêque.

6. – Le 23 oct. 1756, vu l’attestation du sr Leudet, vicaire de Manneville-la-Pipard, dispense de bans pour le mariage de Michel Lecauf.

360. – Le 13 juin 1764, vu l’attestation du sr Lecoq, vicaire de Manneville-la-Pipard, dispense de bans pour le mariage entre Louis Ledoux, sr de Bouillon, fils de François Ledoux, sr de Glatigny, officier d’Invalides, et de dame Marguerite Duchemin, de la parr. de Pont-l’Evêque, d’une part, et dame Anne-Marguerite Sellot, vve de Jean-Louis Tragin et fille de feu Nicolas Sellot, originaire de Fierville et demeurant à Manneville.

344. – Le 8 févr. 1768, vu l’attestation du sr Lecoq, curé de Manneville-la-Pipard, et du sr Roussel, desservant la parr, de St-Julien-sur-Calonne, dispense de bans pour le mariage entre Vincent-François Le Cordier, fils Vincent, et Magdeleine-Jeanne Hareng.

Manneville-la-Pipard (Saint Pierre).
Curé. – Jn-P. Lecoq.
Vicaires. – Leudet – (P.-C.-R). Lecoq.

Le 14déc 1769, Nicolas Bernière, marchand, demeurant en la parr. d’Ecorcheville, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Michel-Nicolas Bernière, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Mr Bernière était, en 1791, vicaire de Manneville-la-Pipard. A l’exemple de son curé, il prêta serment à la Constitution civile du clergé, mais il se rétracta peu de temps après et passa en Angleterre. Il s’arrêta à Gosport, chez Th. Shair, rue Chapelle-Rowe. Revenu en France après la Révolution, il fut nommé curé du Breuil où il mourut en 1830, à l’âge de 81 ans. (Archives du Calvados. – Mss de Reux. – Ordo de Bx,)

301 . – Le 7 sept. 1771, la nomination à la cure de St-Pierre de Manneville-la-Pipard appartenant au seigr du lieu, haut et puissant seigr Guy-Claude-Nicolas du Val de Bonneval, chevr, seigr et patron de la châtellenie de la Houblonnière, Losier, Fumichon, seigr et patron de la châtellenie de Manneville-la-Pipard, Le Brèvedent, Mesnil-aux-Crottes, Mesnil-Poisson, Mesnil-Tison, seigr et patron de la baronnie de Bonnebosq, Le Fournet, St-Eugène, Morière, Petit Bellegarde dit Moulineaux, Moulineaux dit Elbeuf, la Vacherie et autres lieux, conser du roy en ses conseils, président à mortier au parlement de Normandie, demeurant
à Rouen en son hôtel, rue et parr. St-Patrice, nomme à lad. cure de Manneville, vacante par la mort de Me Jean-Pierre Lecoq, dernier titulaire, la personne de Me Victor-Jacques Defrance, pbfë du diocèse de Rouen, demeurant en lad. ville dans la communauté de St-Patrice. Fait et passé à Rouen.
Le 22 novembre 1771, en conséquence de la démission donnée à Lx, le 14 oct. dernier, par led. sr Defrance, led. seigr de Bonneval nomme à lad. cure de Manneville, la personne de Me Pierre-Charles-Robert Le Coq, pbrë du diocèse de Lx, desservant lad. parr. Fait et passé au château de Manneville, en présence de Me Philippe Malfilastre, conser et avocat du roy en la vicomte de St-Pierre-sur-Dives, y demeurant, et Pierre-Jean-Baptiste Cosnard, marchand, demeurant en la paroisse de la Motte.
Le 5 décembre 1771, le seigr évêque donne aud. sr Le Coq la collation dud. bénéfice. Daté du château des Loges.
Le 10 déc. 1771, le sr Le Coq prend possession de la cure de Manneville, en présence de Me Michel Thorel, prieur-curé de Fierville; Mre Alexandre Duquesne, chanoine de Lx et curé du Mesnil-sur-Blangy; Me Robert Menard, prêtre, demeurant au Breuil; Me Claude Leudet, curé des Parfontaines, Me Denis-Jean Colleville, curé de Pierrefitte; Mesre Louis-Anne Grente, chevr, seigr de Grécourt, Fontainecourt-sur-Glos, le Pont-Autou, Tierville, Montfort et autres lieux, conser du roy en ses conseils, son premier avocat- général au parlement de Normandie, demeurant présentement en la parr, de Manneville.

320. – Le 5 mars 1774, dame Thérèse Baudry, Vve de Noël Julien, mégissier à Lx, et Laurent Houlette, marchand tanneur-corroyeur, demeurant tous deux à Lx, parr. St-Germain, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Noel-lsaac Julien, fils de lad. veuve, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Me N.-I Julien était en 1791 chapelain des Frères des Ecoles chrétiennes de Lisieux. Il avait alors 51 ans. Il refusa le serment schismatique et se retira d’abord à Rouen, rue du Cordier. Mais au mois de septembre 1792, il lui fallut partir pour l’exil. Il se réfugia en Angleterre et y passa la Révolution à Londres et à Winchester. Après le Concordat, il fut nommé, en 1803, curé de Manneville-la-Pipard. Il administra cette paroisse jusqu’en 1810, et Me Husset, curé de Coquainvilliers, étant mort, il fut désigné pour le remplacer. Il mourut à la tête de cette paroisse en l’année 1812, âgé de 71 ans. (Archives du Calvados.- Archives de l’évêché de Bx. – Archives de la mairie de Coquainvilliers. – Ordo de Bx.)

381. – Le 10 sept. 1774, dispense de bans pour le mariage entre Me Jean Montoure de la Tour, avocat au parlement, fils de feu Me Jean-Baptiste Montoure, aussi avocat, et de Marie Montfort, demeurant au Brèvedent, d’une part, et dlle Anne-Marguerite Selot, fille de Richard Selot des Fosses, et de dame Marguerite Bazire, originaire de Manneville-la-Pipard et demeurant à Blangy.

121 . – Le 21 août 1790, dispense de bans pour le mariage entre Jean-Philippe Hervier, chirurgien, fils de Philippe et de Marie-Rose Mariolle, de la parr, de St-Pont-l’Evêque, d’une part, et Marie-Marguerite Lecoq, fille de feu Jean-Pierre-Robert et de feue Catherine Leprieur, originaire de la parr. de St-Maclou de Rouen et demeurant en celle de Manneville-la-Pipard.

Manneville-la-Pipard (Saint Pierre).
Curés. – J.-P. Lecoq – V.-J. Defrance – P.-C.-R. Lecoq.
Vicaires. – P.-C.-R. Lecoq (D) – M.-N. Dernière.
Patron. – Le seigneur du lieu. – G.-C.-N. du Val de Bonneval.
Seigrs et notables. – L.-A. Grente de Grécourt .-J.-P. -R. Lecoq R. Selot des Fosses – G.-C.-X. du Val de Bonneval.

Généalogie de la famille Le Cordier – Henry Le Court.
Le fief de Maloisel, quart de fief situé en la paroisse de Manneville-la-Pipard, relevant des Authieux-sur-Calonne, semble, avec la sergenterie noble en la forêt de Touques, la plus ancienne possession des LE CORDIER. Nous voyons, en effet, Me Jean Le Cordier, avocat du roi à Pont-l’Évêque, qualifié « sieur de Maloisel » dans les lettres de confirmation de noblesse qu’il obtiendra en 1597 et un démembrement de ce fief, en portant encore le nom, est demeuré, jusqu’à ces dernières années, en la possession d’une des branches de la famille.
La plus importante possession de la famille paraît avoir été le fief de Maloisel. — Cette terre, dont le chef-mois était situé, nous l’avons dit, en la paroisse de Manneville-la-Pipard, figure sur la carte de Cassini, sur celle de l’ancien diocèse de Lisieux (vers 1750) et aussi sur celle actuelle du dépôt de la guerre.
Le fief ou aînesse de la Noë, dont divers membres de la famille ont porté le nom, se trouvait à Manneville-la-Pipard; il contenait, disent les anciens aveux, 13 acres et relevait de Maloisel.

La famille Pellerin, qui paraît être la même que les le Pellerin de Gauville du Pays d’Ouche, remonte à Guillaume Pellerin, nommé dans les pieds d’Honfleur en 1588, et père de Pascal, dont les deux fils Antoine Ier, Esc., et Gédéon ont formé deux branches principales. De l’aînée sont descendus les Seigneurs de Noirval, dont les biens sont passés dans la branche anoblie de la famille Le Court, (Jean Le Court, Esc., Sr de Noirval, avocat enquêteur à Pont-l’Évêque, marié à Catherine Pellerin, fille aînée de Jean, Esc, Sr de Noirval, quart de fief paroisse de Manneville.) et les Seigneurs de Manneville-la-Pipard, auxquels ont succédé les du Val de Bonneval.
Famille Pellerin dont la principale habitation était la paroisse de Manneville-la-Pipart,
dont ses membres étaient seigneurs.( Archives Du Diocèse De Chartres – M. L’abbé Ch. Métais).
La famille Selot, alliée plusieurs fois à la famille Le Cordier, paraît originaire de Manneville-la-Pipard, où Nicolas Ier Selot vivait, au commencement du XVIIe siècle, avec Marie Pierre, sa femme.
26 Août 1668 Mariage de Jean Le Grand avec Anne Le Cordier, fille d’abraham, de Manneville-la-Pipard.
François Ier Cordier, qui eut au moins 3 fils dont :
François II Cordier, Marié à : Jacqueline Robende, Dont la postérité existait encore, en 1754, au Breuil et Manneville-la-Pipard.
Le petit fief Manneville-Brévedent, tiers de fief de chevalier, sis à Manneville-la-Pipard, appartenant à M. Labbé de Manneville
Jehan Le Cordier, fils Robert, pour une pièce assise à Manneville nommée le Costil. . . . doit de rente, au mois de septembre, II chapons.
(Aveu de la Sieurie de Manneville-la-Pipart par Jacques de Clère à Louis de Bourbon, 16 avril 1581. Copie, Archives de Lierremont).

Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise – Le Cacheux, Paul Casimir Noël Marie Joseph.
La famille De Brevedent possédait le fief de Manneville-]a-Pipard (Calvados, même canton), en la vicomte d’Auge. Le 15 septembre 1382, Jean du Brèvedent, écuyer, de la paroisse de Saint-Michel-du-Brèvddent, rend aveu au roi Charles VI pour un tiers de fief à Manneville-la-Pipard, qu’il possède du chef de sa femme Jeanne (Arch. Nat., P 305, 2° part., fol. 19 verso). Le 3 avril 1453, aveu du même fief par Richard du Brèvedent, écuyer, seigneur du Brèvedent {Ibid. P 305, 2° part., fol. 19 recto). La terre de Manneville-la-Pipard avait été donné par Henri V à Basile Jen, écuyer anglais. Elle fut plus tard, en décembre 1422, concédée par Henri VI à Nicolas Burdett, écuyer : 1422, Décembre, Vernon
Henri VI, roi de France et d’Angleterre, donne à Nicolas Burdett,écuyer, en récompense des services rendus par le dit écuyer à Jean, duc de Bedford, régent de France, les terres et seigneuriesde Bonneboscq et de Manneville-la-Pipard.
(Arch. Nat., JJ 172, n. 191. S. Lues, Chronique du Mont-Saint-Michel l, 120.)

Catalogue Des Actes De François Ier.
21945. Déclaration de foi et hommage de Jean de Clères, fils de feu Georges de Clères, châtelain de Clères, pour ladite seigneurie, et les fiefs de Hugleville, Nezé, Mézières, Panilleuse et Pressagny-le Val, mouvant du duché de Normandie, pour les terres de Berville et Beaumais, mouvant du duché de Normandie, pour la seigneurie de la Croix-Saint-Leufroy, mouvant du comté d’Évreux, pour la seigneurie de Goupillières, mouvant de Beaumont-le-Roger, et la châtellenie de Manneville-la-Pipard, mouvant de la vicomté d’Auge. Paris, 4 janvier 1539. Original. Arch. nat., Chambre des Comptes de Paris, P. 265, n° 1504.

François-Alexandre: Dictionnaire de la noblesse – Aubert de La Chesnaye Des Bois.
Brevet De Brevedent, Ecuyer, vivoit l’an 1395, qu’il paya une rente de 24 livres à la Duchesse d’Orléans. Il fut marié deux fois, 1º. A Marguerite de Bray, fille de Nicolas, morte sans enfans; et 2°. à Jeanne la Pipart, Dame de Maneville-la-Pipart.

Dictionnaire des communes de la France – Joanne, Adolphe.
Découverte de sépultures fort anciennes, renfermant divers objets des premiers du christianisme. Eglise très petites, datant en grande partie du XVII° ou de la fin du XVI°, mais remaniée depuis et maladroitement restaurée; restes de vitraux de la même époque; un (XVI° et XVIII° s.) entouré d’un vaste et beau parc.

Dictionnaire historique de toutes les communes du département de l’Eure – Charpillon.
Au milieu des guerres qui précédèrent la conquête de la Normandie par les Français, Gautier Pipart obtint la seigneurie de Varangeville-la-Chaussée, près de Duclair. Après la conquête le Registrum constate que Gautier Pipart avait un fief à Manne ville, qu’on appelle encore aujourd’hui Manneville-la-Pipart; un autre à Bailleul, et un troisième à Surville-sur-Calonne. L’histoire est muette sur la famille Pipart: elle est remplacée à Varangeville, à Manneville-la-Pipart et à Bailleul par une autre non moins ancienne, la famille de Clères.

Mémoires des Antiquaires de Normandie.
Cette paroisse tire son surnom de la famille Pipart. Le plus ancien personnage que l’on en connaisse est Gilbert Pipart dapifer (?) de Milon Crespin en 1107. On trouve dans les Magni Rotuli Normaniae Gillebert Pipart et Robert Pipart.
Du mariage de Philippes de Clere et de nostre Ieanne de Meullent Dame de la Baronnie de la Croix Sainct Leuffroy, sortit Jean second Baron de Clere, qui espousa premierement Helouen fille du Baron d’Esneual Vidame de Normandie, dont il eut deux filles, et en secondes nopces Marie de Harcovrt, fille de Jean troisiesme sire & Baron de Har-covrt, Vicomte de Sainct Sauveur et de Chastelleraut, et d’Alix de Brabant Dame d’Arscot.
XI. PHILIPPE, I. du nom, Sire et Baron DE CLERE, Seigneur de Bocasse, Nézay, la Houssaye, Bérenger et autres lieux, vivant en 1304, eut pour femme Jeanne de Meulan, Dame de Beaumets, la Croix-Saint-Leufroy, Bailleul et Manneville-la-Pipart, fille de Guillaume de Meulan, Sire de Gournay-sur-Marne, et de Jeanne de Graville, Jean de Clère, patron au 14e siècle, ne peut être que Jean II du nom (mort fans être marié peu après son père l’an 1346), fils de Philippe de Clère et de Jeanne Meulan ou Jeannot de Clère, fils de Guillaume de Clère, écuyer.
De Clère, seigneur de Manneville la Pipart

Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux – H. de Formeville.
Le fief des Authieux-sur-Calonne, plein fief assis en la paroisse desdits Authieux-sur-Calonne, possédé par messire Jacques de Vippart, seigneur de la Ferté.
Dudit fief des Authieux-sur-Calonne relève : Le fief de Manneville-la-Pipart, demi fief assis en la paroisse de Manneville, possédé par messire Robert Duval, Conseiller du Roi en sa Cour du Parlement à Rouen.

Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.
MANNEVILLE-LA-PIPART.
Manneville-La-Pipart.
273. François du Mesnil, pour justification de sa noblesse, a produit plusieurs lettres et écritures, dont la 1re. est du 1er. décembre 1406, par lesquelles il paroit que les du Mesnil, ses ancêtres, étoient titrés écuyers, et tenoient les fiefs de la Couyere. Le tout vû par le procureur du Roi, il a requis qu’il vérifiat sa descente, ou qu’autrement il fût assis.
274. Richard de la Porte, Sr. de Nerval, a dit être noble, par privilège acquis aux francsfiefs, en 1470, par Jean, son ayeul, qui y fût cotisé à 20 liv., joûte la quittance, signée Monfaut; duquel Jean il a dit fournir sa descente par autres lettres et écritures. Néantmoins, parcequ’il n’a fourni que le dit Jean fût, avant l’an 1470, propriétaire du fief noble, à cause duquel il peut avoir acquis la dite noblesse, le procureur du Roi a requis qu’il soit assis.
1463 Recherche de Montfaut p. 22 Lisieux. Nobles
En l’élection de Lisieux, ensuivent les personnes qui ont esté, par le rapport des Eleus, trouvés gens nobles et extraicts de noble lignée, et non assis à la taille, et par le rapport d’aultres, à leurs âmes et consciences.
126. Robert du Mesnil, Manneville-la-Pipard
134. Jean de la Porte, Manneville-la-Pipart (En 1540, les Elus de Lisieux, trouvèrent au dit lieu de Manneville, un Richard de la Porte, petit-fils de Jean, anobli par les francs-fiefs, en 1470.).

Dictionnaire Topographique Du Département Du Calvados – C. Hippeau
Manneville-la-Pipard, canton de Blangy. — Magnevilla, 1212 (ch. de l’abb. de Vignats). — Magnavilla Pipardoe, XIV° s°; Magnavilla Pipardi, XVI s° (pouillé de Lisieux, p. 36). — Magneville la Pipard, 1410 (ch. d’Ardennes). — Maneville la Pipard, 1723 (d’Anville).
Par. de Saint-Pierre, patr. le seigneur. Dioc. De Lisieux, doy. de Touque. Génér. de Rouen, élect. de Pont-Evêque, sergent, de Saint-Julien-sur-Calonne.
Demi-fief de Hoguet, mouvant de la vicomté d’Auge. Fief de Noirval, ressortissant aux Authieux-sur-Calonne. Fief du Brèvedent, relevant de la bar.de Vassy, 1620 (fiefs de la vicomté d’Auge).

Becherelle, h. – Belzeise, h. – Bicherelle, h – Bosquets (Les), h. – Bruyères (Les), h. – Cordier (Le), f. – Cour-Chouquet (La), h. – Fontaine-Navarre (La), h. – Lieu-Belletôt (Ls), h. – Lieu-Croisière (Le), h. – Lieu -de-la-Vache (Le), h. – Lieu-Guesnier (Le), h. – Lieu-Moisson (Le), h. – Malossel (Le), h. – Millements (Les), h. – Mont-d’Auget (Le), – Mont-Durand (Le), h. – Noirval, f. commune de Manneville-la-Pipard. – Nigra Vallis) 1195 (magni rotuli, p. 76, 2). – Nouveau-Monde (Le), h. – Planche (La), h.

Nobiliaire Universel, ou Recueil Général des Généalogies Historiques des Maisons Nobles de Franche.
CALF, écuyer, sieur de Manneville, élection de Lisieux, maintenu le 14 septembre 1666 : d’azur, à trois bœufs d’or; à la bordure de gueules.
VAL ( du ), écuyer, sieur de Manneville, généralité de Rouen, maintenu le 10 août 1667 : d’azur, à la bande écotée d’or, accompagnée en chef d’un vase à deux anses, et en pointe d’un lionceau, le tout du même.

3 – Archives de la ShL :

Fonds Charles Vasseur : « Doyenné de Touques ».
12 – Manneville La Pipard – Magneville – Magnavilla piparda – Magnavilla Pipardi
Voir :
Sous l’invocation de St Pierre
Patronage :
14e Johannes de Clere
16e Rex patrones.. dominus de Cléry
18e le seigneur
Curés :
Le Coq 1764
Le Coq 1771-1787

Insinuations :
Deux descriptions de l’église dont l’une du 14 juin 1860
Description de la cloche
Gui Henry Marie et Charles François Gui Duval de Bonneval, frères, fils de feu Très Haut et Puissant Seigneur Messire Gui Claude Nicolas Duval de Bonneval, chevalier, seigneur et patron de Manneville la Pipart, Brévedent, La Houblonnière, baron de Bonnebosq et autres lieux, conseiller du roi en tous ses conseils, président à mortier au Parlement de Rouen, j’ai été bénie par Messire Pierre Lecoq, curé de ce lieu.
Lavillette de Lisieux m’a faite en 1775.

28 Xbre 1313 – Arrêt renvoyant absous Richard, dit Pippart, chevalier, et Robert de Cantelu, écuyer, accusés de la mort de Philippe de Grandoit. Ils s’étaient soumis à l’enquête mais leur acquittement ne s’appliquant qu’aux poursuites dirigées d’office par la Cour « de facto predicto quantum ad officium curie nostra absoluti » sauf le droit des intéressés de les poursuivre pour le même fait quand ils voudraient.
(Criminel I f°36 Archives Impériales – Actes du Parlement tome II p.115)

20 août 1317 – Mandement au Bailli de Rouen lui ordonnant à la requête de Richard Pipart de remettre en prison Jean de Marainville, chevalier et ses complices qui avaient été déjà arrêtés sous l’accusation d’avoir cassé 10 dents et coupé la lèvre supérieure au plaignant mais que le bailli avait mis en liberté. On procédera contre les coupables.
(Criminel I f°85 –archives impériales – Actes du Parlement tome II p.197)

1456 – Jean de Betteville, seigneur de Manneville la Pipart, avoue la « donnaison des escoles dudit lieu » (Delisle –Classe agricole)

Fonds Etienne DEVILLE.
1607, 10 octobre – Manneville – Renée Le Valloys, dame de Manneville, veuve de Messire François Le Héricy, sieur de Creullet, de présent à Lisieux, baille à noble homme Pierre Morel, le fief et terre de Manneville. = Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, papier, 2 ff.

1635, 16 avril – Lisieux – Renée Le Valois (Le Valloys), dame de Manneville, transporte à Robert De Calf, une somme de 33 livres tournois. = Arch. M.C. Fonds Et. Deville – Minute papier

Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940 :
1705. Archives SHL.
1F561 : 1705 : Abbé de Vertot d’Origny (curé de St Pierre en Caux, diocèse de Rouen) et Roussel de Mannevile.

1718. Archives SHL : 1F17 – 1718
Demande de retrait lignager signifiée par : Philippe Lefébure premier huissier audiencier pour le Roy au bailliage de Rouen et vicomté d’Auge exploitant pour tout le roiaume de France reçu et immatriculé aux juridictions et rôle de Pontlevesque y demeurant soug. A la requeste de Jean et Pierre biens frères enfants de Guillaume Buis demeurant scavoir ledit Jean la paroisse de de Surville ou il faict ellection de domicille pour luy et son frère Pierre pour ledit seullement et led. pierre demeurant en la paroisse de Manneville-la-Pipart… et ont fondé pour leur conseil en tant que besoing Jean Jacquelain (?) advocat… d’un contrat passé devant les tabellions Roiaux de Pontlevesque le trente de septembre mil sept cent dix huit par lequel ledit Guillaume Buis vend au sieur Pierre Sulot une portion de terre en nature de labour et plant contenant six à sept perches scituée en la paroisse de Manneville…

1221 – Robert Bertran confirme à l’abbaye Saint-Ouen de Rouen les donations que Robert le Tort et Suzanne, femme de celui-ci, avaient faites pour doter le prieuré de Notre-Dame-de-Beaumont-en-Auge…..
ecclesiam de Magnavilla similiter (Manneville-la-Pipard)…. =¸ EDIT. Charles Breard, Cartulaire de la baronnie de Bricquebec, n°19, pp. 205-207
+ IND. AD 76 14 H 797 (1680) A revoir !!!!!

Fonds Michel Cottin :
11 FA – 37 – Divers. Région de Pont-L’Evêque, Bonnebosq, Clarbec, Reux, Drubec, Beaumont, Villers, Manneville-la-Pipard, Manoir de Pommereul à Sainte-Marthe (Eure) etc.

Fonds Imprimes :
II A 40 : Compte rendu des délibérations du Conseil général du Calvados :
(avec indication des principales questions traitées.)
– 26e séance du 10 août 1792 (an IV) – affaires diverses, canton de Troarn (Manneville), Bayeux.

Revues – Brochures:
Br 219 Déviation RD 579 de Manneville la Pipard. Conseil Général du Calvados.

Fonds HUGONIN NE4
Cahiers de notes diverses. Cahier N° 1
Page 19 : 1662 Robert De MANNEVILLE.

Bulletin ShL N° 85 Premier semestre 2018.
Marie Caroline Quillet et Marie Caroline Poplu Femmes écrivains au XIXe siècle à Pont-l’Evêque et à Manneville-la-Pipard – Jeanne Goncalvès.

Fonds Madame GONCALVES
– Origine Madame Marie MENAGER – Manneville la Pipard – 14
CARTON 1.
III – Succession de Dame Marie Anne Rose Félicité REBUT veuve Nicolas François Jean Baptiste LEFRANCOIS – Tirage au sort de trois lots situés à Manneville la Pipard et Fierville les Parcs, Document du 21 Février 1839.

XI -Cahier de charges requête des héritiers PORETS et vente de biens situés à Fierville les Parcs et Manneville la Pipard. Document du 21 Décembre 1898.

Fonds Arthème PANNIER :
NE 12.2 2e carton – « Communes ». Manneville la Pipart.

Fonds Claude Lemaitre – 2017
46 Découvertes Archéologiques
Classeur vert – Manneville-la-Pipard, un relais routier gallo-romain, extrait de la revue archéologiques Ouest 1997.

Archives NEDELEC Communes
com.47 1 Manneville la Pipard
com.49. 6.1 Manneville-la-Pipard Manoir du Lieu-Cordier
com.49. 6.2 Manneville-la-Pipard Famille du Val
com.49. 6.3 Manneville-la-Pipard Eglise
com.49. 6.4 Manneville-la-Pipard Notes historiques
com.49. 6.5 Manneville-la-Pipard Cartes de Cassini
com.49. 6.6 Manneville-la-Pipard Vie de la commune 1933-2008

Archives NEDELEC Bibliographies.
9.21 Manneville (de) Robert CA 5/18
0.59 Pellerin Jean Baptiste, Châtelain et patron de Manneville 3 f. 1728-1741

Fonds CAILLIAU – Sous-série 3 F
Contrats De Mariages 1564-1749
1598 8 février – Contrat de mariage de noble homme Jacques Loys, fils de Charles, sieur de la Grandière et de la Bunellière et de Madeleine De Nollart
et Catherine Ducalf, fille de Guillaume, sieur de Manneville et de Philippe Lefebure de St Sylvain de Glos.