OULLAYA RIBALDI ou St Martinus de Ouillera(s’écrit parfois avec 2 L à Houley)
Ancien fichier OUILLYHO.SPR complété.
En 1719/
OUILLYE LA RIBAULD devint SAINT MARTIN DU HOULEY
SAINT LEGER D’OUILLYE devint SAINT LEGER DU HOULEY
Durant la Révolution, St Martin du Houlley redevint Ouillye-la-Ribauld qui fusionna avec St-Léger-du-Houlley (SAINT LEGER D’OUILLIE).
L’actuelle commune d’OUILLY DU HOULEY regroupe Ouilly la Ribaude – Saint Léger du Houley – Saint Martin d’Ouillie (fusion en 1825)
1 – Le Manoir de Bellemare.
2 – PIECES JUSTIFICATIVES
3 – BIBLIOGRAPHIE
4 – Fonds VASSEUR.
5 – Autres archives.
6 – OUILLY LA RIBAUDE.
7 – SAINT LEGER DU HOULEY.
OUILLY-DU-HOULLEY, canton de Lisieux (1er section).
Oilleia,
Oilleya, 1180 (magni roluli, p. 14).-
Oilly, 1198 (ibid. p. 174).
Olleyum, v. 1215 (carte de Friardel, p. 207).
Oulloe, 1620 (carte de Templeux).
Oullee, Oculata, 1723 (d’Anville).
Par. de Saint-Léger.
Dioc. de Lisieux.
Génér. d’Aiençon,
élect. deLisieux,
sergent. de Moyaux
1 – Le Manoir de Bellemare.
Michel COTTIN.
Le Manoir de Bellemare construit à la limite de la commune d’Ouilly-du-Houlley vers Marolles, est un monument exceptionnel par son ancienneté et par la technologique particulière de la construction du logis de bois. Unique nous semble-t-il dans notre région, son nom même évoque une vieille histoire dont nous ne possédons que des bribes.
Cependant, malgré son indéniable intérêt, nous n’avons pu découvrir la moindre monographie le concernant et Charles Vasseur, pourtant si scrupuleux, le mentionne dans la Statistique monumentale du calvados, en le situant d’ailleurs sur le territoire de paroisse de Firfol.
Il comprend plusieurs parties distinctes dont les deux premières seules nous intéressent ici.
A une époque difficile à cerner – sans doute au XIVe siècle – est édifié un logis de pierre quadrangulaire.
A ce logis, fut accolé une grande construction à pans de bois à encorbellements sur trois côtés. C’est d’un type de charpenterie inconnu en pays d’Auge – sans doute de multiples exemples ont-ils disparu, qui emprunte sa technologie à la Bretagne (Cf. SOULAS et HANSEN, p. 133.) et à l’ancien domaine des Plantagenêts avec son encorbellement sur solives.
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Ouillie-du-Houliey, Oullaya Ribaldi, S. Martinus de Ouilleia.
L’église est assez importante. La nef date de la fin du XVI. siècle : elle est construite avec assez de soin. La porte s’ouvre à l’ouest. Elle est carrée, à moulures prismatiques, avec un blason derrière lequel est passée une crosse en pal.
L’appareil du mur est un damier de silex et de pierre de taille. Au-dessus de la porte est une niche, vide de sa statue.
Les contreforts sont sur l’angle. Les murs latéraux n’offrent pas un intérêt égal : celui du nord est soigneusement construit en pierre de taille; il était divisé en quatre travées par des contreforts qui ont été enlevés» il serait difficile de dire pour quelle raison.
Un glacis court sur le plein des murs, au niveau de l’appui des fenêtres, qui sont au nombre de quatre.
Leur forme est ogivale, avec nervures prismatiques, à l’exception de la dernière qui est cintrée et subdivisée en deux baies géminées.
On voit aussi, de ce côté, une porte à pinacles. Au sommet de l’accolade, est un ange embrassant un écusson mutilé ; c’était probablement le support d’une statuette qui manque.
Les ouvertures du midi n’offrent aucun intérêt, si ce n’est une fenêtre carrée, entourée de moulures prismatiques, subdivisée en deux baies cintrées subtrilobées. Cette forme n’est pas commune dans le pays. Elle appartient au XVIe. siècle.
On a été obligé de reconstruire les deux murs latéraux du chœur, qui avaient perdu leur aplomb par suite de l’enlèvement des entraits de la voûte. Le chevet seul est ancien ; il est éclairé par une grande fenêtre ogivale. Le clocher est une pyramide en charpente, placée à l’extrémité occidentale.
L’intérieur contient peu d’objets dignes d’attention. La voûte du chœur est déshonorée par l’enlèvement de ses pièces principales. Celle de la nef a conservé ses six fermes de charpente apparente. Chacun des entraits est soutenu sur des consoles de pierre en forme de corbeaux. Une d’elles représente un ange soutenant un blason soigneusement bûché. Il est présumable qu’il avait sur son champ les fleurs de lis de France.
L’arc triomphal est de même époque que l’ensemble des constructions. C’est une ogive prismatique, portée par deux gros piliers semi-cylindriques.
Les deux petits autels qui sont dans la nef proviennent de l’église de St.-Léger ; ils n’ont aucune valeur artistique.
Le maître-autel est récent. Le sanctuaire est pavé en carreaux émaillés de la fabrique d’Auneuil, près Beauvais. Leur dessin est simple et de bon goût, et les combinaisons adoptées sont très-satisfaisantes. M. le Curé vient de mettre à découvert deux des blasons de la litre funèbre.
Du Houlley : d’azur à 3 étoiles d’or, la première à 5 pointes, la deuxième à 6 et la troisième à 7.
Cette église est dédiée à saint Martin.
Les pouillés lui donnent pour patrons : au XIVe. Siècle, R. de Brucourt, seigneur temporel du lieu ; au XVI ». siècle, l’abbé de St.-Laumer, de Blois, et au XVIIIe. siècle, l évêque de Blois.
Château.
— Le château offre un très-grand intérêt. Il est construit sur la croupe d’un mamelon assez élevé, et sa masse carrée, vue des coteaux voisins, est fort imposante.
Le plan que voici et les dessins de M. Bouet permettront d’abréger la description Évidemment toutes ces constructions ne sont point d’une seule époque. Les parties les plus anciennes, qui datent de l’époque gothique, sont, à l’extérieur, les tours circulaires qui occupent l’angle nord-ouest, le bâtiment qui leur sert de courtine vers le nord, et les autres tourelles circulaires qui défendaient l’angle nord-est, ainsi que toutes les parties basses du mur qui les sépare; le long mur plein qui regarde le levant, et, on peut le présumer, toutes les parties inférieures du reste de l’enceinte. A l’intérieur de la cour, une seule partie est bien caractérisée, c’est la tourelle octogone terminée par le campanile de l’horloge et les bâtiments adjacents, à droite et à gauche. On peut en juger par le dessin.
Le reste accuse, dans son ensemble, la fin du XVIe. siècle ou le commencement du XVIIe. ; en un mot, le règne d’Henri IV. La chapelle, qui est maintenant détruite, devait dater aussi à peu près de cette époque.
Les matériaux employés sont la pierre de taille et même le moellon pour les parties anciennes ; la pierre et la brique pour les autres parties. L’étage supérieur du bâtiment, qui se trouve entre le pavillon d’entrée et le grand escalier, est en pans de bois.
Les constructions de l’est sont occupées par des écuries et des communs; elles ne sont élevées que d’un rez-de-chaussée avec greniers. Il n’y a, vers l’extérieur, d’autres ouvertures qu’une série de meurtrières qui correspondent aux greniers.
Les appartements d’habitation sont situés dans le bâtiment parallèle. La grande porte d’entrée est pratiquée dans un pavillon élevé, qui fait partie de la seconde époque, dont voici l’aspect extérieur ( Voir le dessin page suivante ).
L’accès consistait en deux ponts-levis jetés sur les fossés : l’un conduisait à la grande porte, l’autre à la poterne qui accédait dans le corps-de-garde. Il n’y a aucune autre porte que celle de ce corps-de-garde dans le couloir qui, de la grande porte, mène à la cour intérieure. L’escalier qui conduit à la grande salle de l’étage supérieur, d’où l’on devait manœuvrer les chaînes des ponts, s’ouvre- immédiatement sur la cour. De l’autre côté est un appartement avec une cheminée, peut-être la cuisine de la garnison.
La chapelle s’appuyait contre ce pavillon d’entrée, et son chevet faisait saillie dans la cour (1). Elle n’était donc point orientée »; mais sa disposition contribuait encore aux moyens de défense, en permettant de tirer des fenêtres sur le flanc gauche des assaillants, qui, les portes rompues, se seraient précipités dans la cour. Le bâtiment en bois dont nous avons parlé n’est guère, jusqu’à l’angle des grands logis, qu’une galerie conduisant à la tribune de la chapelle. Le bas est ouvert et servait de remises pour les équipages de guerre ou de voyage. Le châtelain et sa suite assistaient aux offices dans la tribune ; la chapelle était petite et une foule nombreuse n’aurait pu y trouver place.
Le rez-de-chaussée du corps d’habitation ne comprenait que deux grandes salles. La principale avait, sur le manteau de sa vaste cheminée, une peinture fort détériorée, qui paraissait représenter le Jugement de Pâris. Elle est maintenant presque indéchiffrable. On accède à l’étage supérieur par deux escaliers principaux : le grand escalier en pierre à rampes droites et un escalier à vis qui remplit la tourelle octogone.
Un escalier de service est contenu dans une des petites tourelles de l’angle, et un autre conduit au pavillon de l’angle opposé. La disposition de ces appartements a été sensiblement
modifiée sous le règne de Louis XIV. A gauche du grand escalier, on trouve diverses chambres et boudoirs.
Dans la chambre qui remplit le pavillon d’angle, on doit remarquer les pavés émaillés qui garnissent le contrecoeur de la cheminée. Leur dessin est fort bon, et leurs vives couleurs flattent l’oeil bien mieux que les marbres ou les carreaux blancs qu’il est de mode d’employer aujourd’hui.
Ils proviennent des fabriques du Pré d’auge et de Manerbe, dont les fours n’ont été éteints que par la Révolution. La plaque de fonte porte des armoiries. Deux lions servent de support à l’écu qui est sommé d’un casque à lambrequins, – taré de face. Le champ de l’écu est parti : au 1 er., trois étoiles ; au 2e., une croix, avec peut-être quatre pièces aux cantons.
Le premier ne laisse pas de doute : ce sont les armoiries de la famille du Houlley, que nous avons déjà trouvées à l’église.
L’appartement précédent était encore dernièrement tapissé de cuirs gaufrés et dorés, d’un dessin remarquable, et qui étaient loin d’avoir perdu leur éclat.
A droite du grand escalier, on entrait dans un vaste salon dont la décoration paraît n’avoir jamais été terminée. Ensuite se trouvait la salle à manger ; elle était aussi très-vaste, mais de forme irrégulière. On l’avait placée dans les deux tourelles circulaires de l’angle. Sa disposition était assez heureuse.
Ses murs étaient lambrissés, avec sujets peints sur les panneaux. Dans un des angles se trouve encore un lavabo en marbre. Dans les bâtiments du retour, on ne trouvait que de petits appartements.
Le plus ancien des seigneurs d’Ouillie dont le nom soit conservé est Martin d’Ouillie, qui figure dans les rôles de l’Échiquier de Normandie à la date de 1180 : Martinus de Oilleia 10 solid. pro duello Lexov.
Depuis cette époque jusqu’à la fin du XVe. siècle, je n’ai pu découvrir les noms d’aucun seigneur d’Ouillie. Le registre de Philippe-Auguste n’en fait pas mention. En 1464, Philippe Le Veneur, baron de Tillières, fit partage de la seigneurie d’Ouillé-le-Ribaut avec Philippe de Manneville et Catherine Le Baveux, veuve de Louvel-L’Estandart.
Philippe Le Veneur avait épousé, en 1450, Marie Blosset, fille de Guillaume Blosset, seigneur de Carrouges et de Marguerite de Malestroit.
Il avait une part d’hérédité dans la terre d’Ouillie, parce que Jean, son père, seigneur du Homme, qui fut tué à Azincourt, en 1415, avait épousé Jeanne Le Baveux, fille de Robert Le Baveux, baron de Tillières et d’Agnès Paynel. C’était une héritière.
Je suis porté à croire pourtant, sans en avoir de preuve, que la terre d’Ouillie venait des Paynel, qui possédèrent beaucoup de terres de ce côté.
C’est Philippe de Manneville qui resta en possession d’Ouillie.
Monseigneur Jehan de Manneville, sans doute son fils, chc valier, seigneur et baron d’Ouillieet d’un fief assis à Lieuray, nommé Tillière, n’ayant point comparu aux montres de la noblesse du bailliage d’Évreux ordonnées par Louis XI en 1469, ses fiefs furent « prins et mis en la main du Roy…« sous laquelle ils seront regis et couvergnez jusques à ce qu’il « ait fait apparoir comme et du lieu ou il s’estoit présenté. »
( Voyez les Monstres du bailliage d’Évreux, publiées par M. Bonnin, p. 43. ).
En 1540, René de Maintenon était seigneur et baron d’Ouillie. Pour justifier sa noblesse devant les élus de Lisieux, il produisit « plusieurs lettres et écritures, la première desquelles est une grande lettre en parchemin en forme de rôle commençante le lundi 24 juin 1409, sous le nom de Étienne Loresse, escuyer de l’écurie du Roy, duquel il a dit fournir être descendu par plusieurs lettres et écritures. Et si a fourni comme la différence du nom de Loresse à celui de Maintenon venoit de ce que MC. Jean Costereau thésorier de France, possesseur de leur chatellénie de Maintenon, qui avoit appartenu aux prédécesseurs dadit baron, avoit voulu usurper les noms et armes dudit Maintenoïi, à laquelle usurpation s’étoit opposé ledit baron, jouxte ce que contient l’acte d’opposition.
Recherche des Élus de Lisieux, publiée par M. de La Roque, p. 30-31. )
Gaston de Maintenon, baron d’Ouillie-la-Ribaude, épousa, en 1551, Marguerite de Nollent, la dernière des quatre filles de Florent de Nollent, seigneur de St.-Contest, et de Louise de Chançaux Le Breton. (Lachesnaye des Bois, t. XI, art. NOLLENT.)
Dès le commencement du XVIIe. siècle, la baronnie d’Ouillie est dans les mains de la famille de Longchamp, issue de la paroisse de St.-Léger, dont plusieurs membres furent gouverneurs de la ville de Lisieux au XVIe. siècle.
Dans la transaction déjà citée, faite avec le receveur de Charles de Clercy, écuyer, sieur de Mortemer et des Lonverets, relativement à des droits de treizièmes à prélever sur des terres situées à Moyaux, messire Jehan de Longchamp prend les qualifications suivantes : « chevallier de l’ordre du Roy, conseiller en ses Conseils d’Estat et privé, gouverneur de la ville de Lisieulx, baron et chastellain d’Ouillie, seigneur de Fumichon, Baudet, La Lande, Baratte et autres qualités et sieuries. » Il avait épousé noble dame Jehanne Dumoulin, qui mourut vers 1614; car, le 27 août de cette année, ses biens furent partagés par François Lambert d’Herbigny, d’une part ; Nicolas, Jean et Louis de Bigars, d’une autre part, et enfin par Abraham de Combault, héritiers chacun pour un tiers. (Titres originaux aux archives de l’Hospice de Lisieux.)
Jehan de Longchamp ne laissa point d’héritiers mâles, et sa fortune fut partagée entre Louis de Rabodanges et César
d’Oraison, qui avaient épousé ses deux filles. La femme du marquis de Rabodanges eut Fumichon; celle du sieur d’Oraison, Ouillie. C’est ce qui résulte de protocoles d’actes où l’on voit figurer : « haut et puissant seigneur messire Louis de Rabodenge, chevallier, marquis de Crévecceur et baron de Fumichon (27 septembre 1650 ); messire César d’Oraison, chevallier, marquis de Livarot, baron et chastellain d’Ouillie, seigneur du Mesnil-Godemén et plusieurs autres terres, soubz-lieutenant des gendarmes bourguignons, gouverneur, pour le service de Sa Majesté, de la ville de Lisieux ( 1637-1672-1683 ). »
César d’Oraison fit sa résidence ordinaire au château d’Ouillie. Il y produisit dans la recherche de la noblesse de 1666. On y lit :
« Ouillie. — Cezar d’Oraison, chastelain de Livarot, ancien noble. »
Il laissa postérité. Néanmoins la baronnie d’Ouillie ne tarda pas à passer, par acquêt, à la famille du Houlley, qui lui a laissé son nom. Messire Alexandre-François-Pierre du Houlley, chevalier, seigneur, baron, châtelain et haut-justicier du Houlley, seigneur, baron et patron de Fumichon, Firfol, La Lande, Baudet, Barole, Thillières et autres lieux, mourut entre 1785 et 1787, laissant pour seule héritière sa soeur , noble dame Anne-Renée-Cécile du Houlley, épouse de messire Daniel de Loynes, chevalier, seigneur de Mazères et autres lieux, chevalier de l’ordre royal et militaire de St.-Louis, demeurant ordinairement à Orléans.
M. de Mazères possédait encore ces terres au moment de la Révolution. Me. Baguenault, qui a épousé Mme. Adélaïde-Zoé de Loynes du Houlley, nièce de M. de Mazères, vient d’aliéner la terre et le château.
La baronnie d’Ouillie, qui se composait de quatre fiefs de haubert et avait une haute-justice, s’étendait sur les paroisses de Moyaux, d’Hermival et autres environnantes. Au moment de la Révolution, elle valait, en rentes et redevances féodales et en fermages de terres non fieffées, environ 80,000 fr. de rente.
Le Houlley faisait partie du doyenné et de la sergenterie de Moyaux. On y comptait 45 feux, environ 225 habitants.
Comme on y a réuni la paroisse de St.-Léger, dont nous parlerons tout à l’heure, et qui comptait 63 feux ou 315 habitants, on devrait, en totalisant, trouver une population de 540 âmes. Les états officiels n’en accusent que 436. Là, comme presque partout, la diminution est sensible.
(1) Cette chapelle (au château du Houlley), sous l’invocation de saint (Jean ?) Jacques et de saint Philippe, était un bénéfice dont le titulaire était présenté par le baron d’Ouillie. Chapelain L.-C. du Faguet des Varennes
2 – PIECES JUSTIFICATIVES
c. 1350
Patronages appartenant à la famille Bertran et à quelques autres familles peut-être alliées:
Ouilly-la-Ribaude, R. de Brucourt
= LONGNON Auguste, Pouillés de la province de Rouen, Paris, Imprimerie nationale, 1903, In-4°, LXXV-600 p.
c. 1370
Sergenterie de Mouard (Moyaux ?)
Fierville, Le Fauq, Saint-Jean-de-Lyvet (Saint-Jean-de-Livet), Brévedent, Esparfontaines (Eparfontaines), Saint Ligier d’Ouillie (Saint-Léger-d’Ouilly), Fierfol (Firfol), Fumichon, Hermival, Saint Martin d’Ouillie, Asnières, Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, Saint Pierre, Saint Hippolyte de Canteloup, Saint Léger de Glatigny, Fontenelles, Fauguernon, Nouerolles (Norolles), Saint-Philbert-des-Champs, Escorcheville, Sainte-Croix de Cormeilles, Saint-Seveistre de Cormeilles, Mouard (Moyaux), Le Pin, L’Ostellerie (L’Hôtellerie), Saint-Martin-de-la-Lieue
= BN Fr. 26.010, N° 1087
+ IND. AD 76 16 F 7. Fonds de FRONDEVILLE.
1444 Saint-Michel
Compte de Jean Le Muet
p. 164
(132).- De la vente Michel Deschamps, faicte à Monseigneur Robert d’Artoys, chevalier, à cause du Manoir du Val-Hébert pour le bois-Morin, que soulloit tenir Robert du Bois-Morin et depuis la tinct messire Jehan de Briosne, jadis chevalier et à présent en sont tenans Robert Deschamps et sa femme héritière en partie de Jehan du Bosc.
Pour ce, pour moictié……………………………… vij L x s
(Le Val-Hébert, situé à Ouilly-du-Houlley. Le Bois-Morin est mentionné en 1608 à Hermival (Aides chev.).
Jean IV d’Harcourt, baron de Brionne en 1388. Tué à Azincourt.)
(292).- D’un autre tiers et dangier d’une troche de bois séant ou treffons Mathieu Go, escuier, seigneur d’Ouillie-la-Ribault, icelle troche jouxte d’un costé le chemin d’Ouillie tenant au chemin de Vaulx, d’autre costé aux Coustures de Lauffarie tendant à hermival et d’un bout le chemin qui descend du moustier de Fiefol au moustier d’Hermival, et d’autre bout la sente descendant de Fierfol à la carrière du Mont Hamet, par Thomas Le Galloys. Pour moictié à ce terme, ije vje paiement………………….. lxxj s
La seigneurie d’Ouillie-la-Ribaud était un membre de la seigneurie de Tillières qui appartenait en 1413 à Guy Le Baveu, chevalier et qui fut plus tard partagée entre ses trois filles (A.N. P. 308. Vicomté de Conches). Pendant l’occupation anglaise cette baronnie était tombée entre les mains de Los Bourgoys, chevalier, puis, par don royal, entre celles de Hue de Launoy, chevalier, qui la céda à Mathieu Goth en 1430, avec la baronnie de Coulonces (A.N. JJ 175, n° 107).
Après la libération, la seigneurie d’Ouillie-la-Ribault revint pour une part à Philippe de Manneville, écuyer, et pour la partie située à Saint-Léger-d’Ouillie, à Catherine Le Baveux, une des filles de Guy, qui était en 1462, veuve de Louvel Lestandart, écuyer; son fils, Pierre Lestandart tenait cette partie de fief dès 1455 (Aveu de la baronnie de Tillières, du 20 novembre (A.N., P. 308).
= EDIT.: Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint-Michel 1444. Lean Le Muet, Vicomte et receveur dans Etudes lexoviennes, IV
1462, 5 juillet – Assises d’Orbec
Sentence de Jean des Planches, lieutenant du bailli d’Evreux, relative à la seigneurie d’Ouilly-la-Ribaude, tenue en parage par Philippe de Manneville, écuyer, de Philippe Le Veneur, baron de Tillières, à la suite du décès de Jean Le Veneur, écuyer, fils aîné de Robert Le Veneur, baron de Tillières et d’Ouilly (signé J. Saonnière)
Vidimus de Colin Rogeron, tabellion à l’Hôtellerie, pour la sergenterie de Moyaux, et de son adjoint Ernoul de Bavery, clerc commis par justice audit tabellionnage sous le sceau de Jean Eschallart, garde du sceau de la vic. d’Orbec.
= Bibl. mun. de Rouen. Y 29, t. II, n° 23
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVI, 3-4, p. 12, n° 639.
1463
» En 1463, Montfaut trouva noble, à Firfol, Philippe de Bellemare, qui a donné son nom à une terre située plus loin dans la plaine. Vers 1540, François du Bosch était seigneur d’Hermival et de Firfol. Après lui, Jean du Bosch, qui avait épousé, vers 1608, Marie d’Oinville, porta les mêmes titres. ».
(= P.A.M. LABBEY de LA ROQUE.- Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°. ??)
1480, 18 mai
Jouen Davy, d’Hermival, quitte et transporte à Me Samson Lebard, procureur de noble et puissant seigneur Jean de Mainneville, chevalier, seigneur du lieu et baron d’Ouilly-la-Ribaude, pour et au nom dudit seigneur, la levée et despouille d’une pièce de terre plantée de bois, contenant 60 acres ou environ nommée la Commune, sise audit lieu d’Ouilly-la-Ribaude.
= Tab. de Lisieux disparu. Analyse Etienne Deville.
1515, 28 août – Courtonne-la-Meurdrac
Jehan Halleboult, fils de deffunct Raulin Halleboult, natif de Courtonne-la-Meurdrac, à présent demeurant à Saint-Léger-d’Ouillie, subroge, substitue et délaisse à Guillaume Letellier, une pièce de terre que ledit Halleboult avait eue et acquise par décret des héritages qui furent aud. Raullin et qu’il avait acquise pour ledit Letellier.
= Arch. SHL. 9 FA. Minute papier. Fonds Et. Deville.
1529
René de Maintenon, seigneur et baron d’Ouilly-la-Ribaude
= Tab. de Lisieux disparu. Analyse Etienne Deville.
1535, 14 mars – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Nicolle Varin et Robert Coppie, tabellions à Lisieux, Jean Delaporte, de Saint-Martin-d’Ouillie, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, et Perette, sa femme, reconnaissent avoir pris à rente de Michel Desjardins, de ladite paroisse, une portion de pièce de terre, nommée « La Patelerye » sise aud. lieu, moyennant une rente de 13 sols tournois. Témoins Thiennot Delarocque et Colas Prévost.
= Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
Voir Archives SHL 1F282
1545, 26 septembre – Norolles
» Ensuyt les déclaration des lhotz et partage faits entre vénérable et discrète personne messire Jacques Hemery, prêtre, et Guillaume Hémery, bourgeois de Lisieux, ses neveux, des héritages à eulx succedez et remis par la mort et tresparts de Pierre Hemery de la paroisse Notre Dame à Ouillie. Biens à Ouillie et surtout à Norolles.
= = Arch. SHL. 9F Deville. A. Minute, papier, 8 ff.
1571
Damoiselle Françoise Paradis, veuve de René de Maintenon, seigneur et baron d’Ouilly-la-Ribaude, en son vivant écuyer.
= Tab. de Lisieux disparu. Analyse Etienne Deville.
1578
Noble homme Gaston de Maintenon, seigneur et baron d’Ouilly-la-Ribaude, y demeurant.
= Tab. de Lisieux disparu. Analyse Etienne Deville.
1587, 10 juin
Gabriel du Houlley, fils et héritier, pour un tiers de sa mère Marie Lambert, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, vend à Jean du Houlley, son frère, receveur des tailles en la vicomté d’Orbec, demeurant à Pont-L’Evêque, sa part de succession et le droit qu’il peut avoir sur celle de Jean du Houlley, son père, receveur fiscal de l’évêque et comte de Lisieux, moyennant 800 écus sol.
En marge de cet acte, notes généalogiques sur la famille du Houlley.
= Arch. SHL. 9 FA. Paroisses. – Ouilly-du-Houlley. 1 p. parchemin.
1594 – 1595
Pièces relatives à des biens situés à Saint-Martin-d’Ouillie, appartenant à Jehan Parey, « du mestier d’esguilleterye », demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Jacques.
= Arch. SHL. 3 F. 129. – 4 p. parchemin.
1617, 15 mars
Haut et puissant seigneur Messire Jehan de Longchamp, chevalier de l’ordre du roi, gentilhomme ordinaire de sa chambre, capitaine de cinquante homme d’armes de ses ordonnances, seigneur et baron d’Ouillie, de Fumichon, et plusieurs autres seigneuries, capitaine et gouverneur pour sa majesté en cette ville de Lisieux et y demeurant donne à son épouse Marie de Frotays, procuration pour bailler et affermer ses biens.
= Arch. SHL. 9 FA. Paroisses – Ouilly-du-Houlley. – 1 p. papier 2 ff.
1655, 30 juin – Ouilly-du-Houlley
Olivier le Doux, prêtre de la paroisse Saint-Jacques de Lisieux, vend à François Desperrois, écuyer, sieur des Vaux, quatre pièces de terre à Saint-Martin-d’Ouillie.
= Tabell. de Lisieux – Disparu – Minutier n° 326. Analyse Etienne Deville.
1655, 19 juillet – Ouilly-du-Houlley
Pierre Thirel de Saint-Marin-d’Ouilly, vend à François Le Belhomme, bourgeois de Saint-Jacques de Lisieux, une pièce de terre à Saint-Martin-d’Ouilly.
= Tabell. de Lisieux – Disparu – Minutier n° 352. Analyse Etienne Deville.
1696
Election de Lisieux
Françoise de Carey, veuve de Louis de Carey, écuier, sieur de Bellemare
D’azur à une barre d’or accompagnée de deux étoiles de même et un chef aussy d’or chargé de trois carreaux ou pièces carrées de gueules.
= PREVOST G.-A., Armorial général de France (Edit de Novembre 1696). Généralité d’Alençon publié d’après le manuscrit de la Bibliothèque nationale, Rouen-Paris, Lestringant-Picard, t. II, p. 210.
1701, 24 décembre – Fumichon
Le 24 décembre 1701, Messire Guy-Cyr, marquis de Rabodange de Longchamp, chevalier de l’Ordre du Roy, seigneur et patron de Rabodange, et de Saint-Pierre-de-Canteloup dépendant de la terre et seigneurie de Fumichon,à présent réunie au marquisat de Rabodange, nomme au bénéfice cure de Saint-Pierre-de-Canteloup, vacant par la mort de Gabriel Legoubé de La Pallière, prêtre, dernier titulaire, la personne de Me Robert Desperroys, écuyer, prêtre, curé de Saint-Martin-d’Ouilly-la-Ribaude. Fait à Falaise.
Ledit jour, Messire Louis-César de Rabodange, chevalier, seigneur et patron de Fumichon et de Saint-Pierre-de-Canteloup, demeurant en la paroisse de Rabodange, déclare protester que la présentation qu’il a appris avoir été faite ce jourd’hui, de la personne de Me Robert Desperroys, escuier, prêtre, curé de Saint-Martin d’Ouilly-la-Ribaude, par Messire Guy-Cyr de Rabodange de Longchamp, son père, à la cure de Saint-Pierre-de-Canteloup, doyenné de Moyaux, ne pourra nuire ni préjudicier aux droits dud. seigneur de Fumichon auquel appartiennent la seigneurie et le patronage de Fumichon et de Saint-Pierre-de-Canteloup, au droit de son traité de mariage et d’une transaction faite entre lui et ledit seigneur marquis de Rabodange, son père, le 19 de ce mois; et sans approbation de lad. présentation a ledit seigneur de Fumichon nommé ledit sr Desperroys, prêtre, Escuier, curé de Saint-Martin d’Ouilly-la-Ribaude, pour remplir le bénéfice-cure de Saint-Pierre-de-Canteloup.
Le 29 décembre 1701, le seigneur évêque donne la collation de lad. cure…
= PIEL (abbé).- Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations, Lisieux, Lerebour, t. I, 1891, VI-307, p. 467-468
1701, 24 décembre – Fumichon
Le 24 décembre 1701, Messire Guy-Cyr, marquis de Rabodange de Longchamp, chevalier de l’Ordre du Roy, seigneur et patron de Rabodange, et de Saint-Pierre-de-Canteloup dépendant de la terre et seigneurie de Fumichon,à présent réunie au marquisat de Rabodange, nomme au bénéfice cure de Saint-Pierre-de-Canteloup, vacant par la mort de Gabriel Legoubé de La Pallière, prêtre, dernier titulaire, la personne de Me Robert Desperroys, écuyer, prêtre, curé de Saint-Martin-d’Ouilly-la-Ribaude. Fait à Falaise.
Ledit jour, Messire Louis-César de Rabodange, chevalier, seigneur et patron de Fumichon et de Saint-Pierre-de-Canteloup, demeurant en la paroisse de Rabodange, déclare protester que la présentation qu’il a appris avoir été faite ce jourd’hui, de la personne de Me Robert Desperroys, escuier, prêtre, curé de Saint-Martin d’Ouilly-la-Ribaude, par Messire Guy-Cyr de Rabodange de Longchamp, son père, à la cure de Saint-Pierre-de-Canteloup, doyenné de Moyaux, ne pourra nuire ni préjudicier aux droits dud. seigneur de Fumichon auquel appartiennent la seigneurie et le patronage de Fumichon et de Saint-Pierre-de-Canteloup, au droit de son traité de mariage et d’une transaction faite entre lui et ledit seigneur marquis de Rabodange, son père, le 19 de ce mois; et sans approbation de lad. présentation a ledit seigneur de Fumichon nommé ledit sr Desperroys, prêtre, Escuier, curé de Saint-Martin d’Ouilly-la-Ribaude, pour remplir le bénéfice-cure de Saint-Pierre-de-Canteloup.
Le 29 décembre 1701, le seigneur évêque donne la collation de lad. cure…
= PIEL (abbé).- Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations, Lisieux, Lerebour, t. I, 1891, VI-307, p. 467-468
1715, 17 juin – Ouilly-du-Houlley
Arpentage par Philippe Leudet arpenteur royal, demeurant à Moyaux, de portion de bois taillis à Hermival et Saint-Martin-du-Houlley, vendues cette année et dépendant de la baronnie du Houlley.
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.
1725. – Archives SHL.1F449
1725 : Succession de Charles Sébastien de Nocey. (décédé 16-06-1724) – Vente de la terre de la Reue.
– deux pièces sur papier, traité de mariage 25 juin 1508
– 1 pièce sur papier accord amiable entre la veuve de Nocey et ses enfants.
– 12 pièces dont deux sur parchemin dont vente de la terre de la Reue à Hermival, Ouilly du Houlley et Firfol.
1730
Le 17 janvier 1730, le sr Trolley prend possession de la cure de Fumichon, en présence de Me Jean-Baptiste Buquet, prêtre, curé de Saint-Léger-d’Ouillye; Mre Jean-Nicolas Le Belhomme, prêtre, vicaire dud. Fumichon, et autres témoins.
= PIEL (abbé).- Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations Ecclésiatiques de l’ancien Diocèse , Lisieux, Lerebour, t. III, 1893, XV-795, p. 154
1759 – Ouilly-du-Houlley
Noble et puissant seigneur messire Jean du Houlley, chevalier, baron, châtelain et haut-justicier dudit lieu du Houlley, aussi de Fumichon, seigneur et patron de Saint-Pierre-de-Canteloup, Baudet, Baratte, Thillaye, Firfol, de la Lande, Bellemare et autres terres et seigneuries, conseiller du roi au Parlement de Paris, y demeurant en son hôtel rue Geoffroy l’Asnier, paroisse Saint-Gervais. (extrait d’une pièce de procédure contre un sieur Bardel, de Saint-Julien-de-Mailloc).
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.
après 1759, 18 août – Ouilly-du-Houlley
Mémoire à consulter pour la liquidation de la succession…
» Monsieur (Jean) du Houlley, conseiller au Parlement de Paris, est mort en son château du Houlley en Normandie le 18 août 1759. Il avait été marié à Paris, en 1741 avec la demoiselle Hermant fille du médecin; ils étaient en communauté de biens. Il a laissé la dame sa veuve mariée à M. Chappe ancien conseiller du grand conseil et quatre enfants mineurs dont trois garçons et une demoiselle mariée et dotée depuis le décès du père par la dame sa mère, tutrice de ses enfants.
« Les trois quarts de la succession consistaient en la terre du Houlley en Normandie près Lisieux. Cette terre et baronnie venait de ses pères… ».
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.
1760, 11 janvier – Ouilly-du-Houlley
D’après une quittance signée de la baronnie du Houlley et donnée au château du Houlley, il appert qu’un répertoire des pièces a été dressé par Linel, notaire à Hermival, le 24 septembre 1759, titres et propriétés trouvées dans le château du Houlley, et que toutes les pièces ont été remises par Guillaume-Jacques-François Boudard à lad. dame du Houlley.
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.
1760, 28 décembre – Ouilly-du-Houlley
Me Adrien-Marie-Jean du Houlley, chevalier, seigneur baron et haut justicier du Houlley, fait bail à Guillaume-Jacques-François Boudard, de Firfol, de toutes les rentes foncières et seigneuriales dépendant de la baronnie et haute justice du Houlley.
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.
1760, 29 décembre – Ouilly-du-Houlley
Le sieur Pierre-Joseph Thorel a affermé à jean Gaullard père, la ferme de Courbec pour neuf années qui ont commencé au jour de Noël 1760 pour finir au jour de Noël 1769.
A la charge de faire et employer tous les ans à ses frais 20 gleux de glanne, de payer aussi deux poulets et outres toutes les charges, par le prix et somme de 400 livres de fermage payables en deux termes, le premier exigible au jour de Saint-Jean-Baptiste 1776 (?) et l’autre au jour de Noël ensuivant.
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.
1766, 1er janvier – Ouilly-du-Houlley
Me du Houlley, de Saint-Aubin-le-Vertueux, a fait bail pour neuf années qui ont commencé au jour de Noël 1766 pour finir à pareil jour de l’année 1775 au sieur Jean Goubley de la ferme nommée Le Lieu Douville située en la paroisse de Firfol par bail sous signature privée le 1er janvier 1766.
A charge de faire chaumer et employer tous les ans à ses frais 400 gleux de chaume et 40 gleux de roseau, plus de fournir au château du Houlley 78 gleux de bonne paille gleux à gerbe, plus six douzaines de pigeons, fournir quatre journées de son harnois pour voiturer au profit dudit sieur bailleur, de fournir à ses frais au château 300 gleux de chaume plus un cochon gras ou 36 # plus 25 boisseaux de blé bien sec, plus fournir et planter tous les ans douze belles entes de valeur de 12 sols pièces, plus trois livres de bougies du Mans de quatre à la livre et trois pains de sucre fin de deux livres et demie, trois livres de pain. Ledit bail fait outre les conditions ci-dessus moyennant le prix et somme de 1050 livres de fermage par chacun an payables en deux termes égaux dont le premier sera exigible au jour de Noël 1767 et le second pour le jour Saint-Jean-Baptiste 1768.
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.
1766, 22 décembre
Extrait d’un arrêt du Parlement; « L’avis des parents de Mre Adrien-Marie-Jean du Houlley, mousquetaire, fils de défunt Mre Jean du Houlley, conseiller du Parlement du 11 du mois de décembre, il a été ordonné que ledit Adrien-Marie-Jean du Houlley serait interdit de l’administration de sa personne, à compter du 26 janvier 1767, jour de sa majorité, et Mre Jean du Houlley, chevalier, sieur de Saint-Aubin-le-Vertueux, Conseiller du Parlement de Normandie, tuteur dudit a été nommé curateur de lad. interdiction ».
= Arch. SHL., 2 F. Fonds Boudard, Pap. 2 ff.
1766, 1er novembre – 1767, 8 mars – Ouilly-du-Houlley
Mémoire de la dépense faite par M. le baron du Houlley à son château du Houlley, depuis et compris le premier jour de novembre 1766, jour de son arrivée jusqu’au 8 mars 1767, jour de son départ pour Paris.
= Arch. SHL., 9 FA. Paroisses – Ouilly-du-Houlley. Papier 5 ff.
1769, 28 août
Jean-Claude Provigny, bourgeois de Paris, passe bail à Jean Gaillard de la ferme de Courbec, pour neuf années qui ont commencé au jour de Noël de lad. année 1768 pour finir à pareil jour en 1778 à la charge de faire employer à ses frais chacun an 20 gleux de glenne et 300 de chaume et en outre moyennant le prix et somme de 450 livres payables en deux termes, Saint-Jean-Baptiste et Noël.
= Arch. SHL., 2 F. Fonds Boudard.
1770 – 1786 – Ouilly-du-Houlley.
Comptes de recettes, dépenses, bois vendus, fermages, paiements faits au compte du baron du Houlley.
« Ces pièces n’ont qu’un caractère de pièces comptables, pas de détails intéressants à en extraire ». ED.
= Arch. SHL. 2 F. 12 pièces pap. Analyse Etienne Deville.
1771, 7 février – Ouilly-du-Houlley
Bail par Adrien-Marie-Jean du Houlley, chevalier, baron du Houlley, mousquetaire de la compagnie de la garde du Roi, demeurant à Paris, à Charles Duval, receveur des vingtièmes de la ville de Lisieux, de l’universalité de la terre seigneurie et baronnie du Houlley, fiefs, moulins, prés, fermes particulière qui en dépendant et vingt acres de bois taillis.
= Arch. SHL., 9 FA. Parch. 2 ff.
1771
Pièces relatives aux sommes en argent consignées au Bureau des Consignations de Lisieux par les fermiers de la baronnie du Houlley.
= Arch. SHL., 2 F. Fonds Boudard.
1771, 3 avril – Ouilly-du-Houlley
dates incohérentes
Le sieur Pierre-Joseph Thorel passa bail à Jean Jardin, de la ferme de la Guichonnière pour neuf années qui ont commencé au jour de Noël 1771 pour finir pareil jour 1780, à charge de faire chaumer et employer à sas frais tous les ans 300 gleux de chaume et 40 gleux de glenne, et en outre 100 gleux de chaume qu’il fera porter au château, fournira et plantera à ses frais 12 pieds d’arbres chacun an, fournira 47 chapons gras, 10 bons poulets, deux pains de sucre fin, deux livres et demie chacun et deux livres de bougies de 4 quatre à la livre, s’oblige en outre de faire au profit du bailleur, quatre journées de harnois, fournira au château 70 gleux de paille gleux à gerbe et en outre toutes les clauses, charges et conditions ci-dessus moyennant le prix et somme de 888 livres de fermage payable en deux termes, le premier a été acquitté au jour Saint-Jean-Baptiste 1772 et le second au jour de Noël audit an.
= Arch. SHL., 2 F. Analyse Etienne Deville.
1771, 25 juin – Ouilly-du-Houlley
dates incohérentes
Le 25 juin 1771, le sieur Pierre-Joseph Thorel passa bail à Jean Jardin, de la ferme de la Guichonnière pour neuf années qui ont commencé au jour de Noël 1771 pour finir pareil jour 1780, de la ferme Saint-Christophe, dépendant de la baronnie du Houlley, à la charge par ledit preneur de faire chaumer et employer à sas frais tous les ans 400 gleux de chaume et 40 gleux de glanne, et en outre de faire porter au château 400 gleux de chaume, de fournir chacun an 10 boisseaux d’avoine, 6 chapons, 6 bons poulets, 3 douzaines de pigeons, quatre jours de charroy, 100 bottes de paille gleu à gerbes, et outre les charges et conditions ci-dessus moyennant le prix et somme de 1400 livres de fermage pour chacun an, payables en deux termes, le premier Saint Jean Baptiste et le second au jour de Noël.
= Arch. SHL., 2 F. Analyse Etienne Deville.
1771, 29 juillet – Ouilly-du-Houlley
dates incohérentes
Le sieur Pierre-Joseph Thorel passa bail à Jean Etard, pour neuf années qui ont commencé au jour de Noël 1772 pour finir à pareil jour de Noël 1781, de la terre et ferme du Bois Dumont dépendant de la baronnie du Houlley, à la charge par ledit preneur de payer et livrer au château du Houlley, chacun an, 15 boisseaux d’avoine, mesure de Lisieux, 6 bons chapons, 2 livres de bougie du Mans, des 4 à la livre, et 2 pains de sucre fin de 2 livres et demie chacun et payer toutes les rentes seigneuriales que ladite ferme est obligée de faire, fournir à ses frais 12 jeunes entes bonnes et valables, faire chaumer en employer à ses frais 400 bons gleux de chaume et 20 gleux de roseau de bled, de faire tous les ans au profit du sieur bailleur quatre jours de harnois ou 16 journées de cheval. Et outre les charges ci-dessus moyennant le prix et somme de 1200 livres de fermage pour chacun an, payables en deux termes, le terme Saint Jean et Noël.
= Arch. SHL., 2 F. Analyse Etienne Deville.
1771, 30 juillet – Ouilly-du-Houlley
dates incohérentes
Le sieur Pierre-Joseph Thorel passa bail à Jean-Baptiste Lepée de la Cour de la Fontaine pour neuf années qui ont commencé au jour de Noël 1771 pour finir à pareil jour de Noël 1780, moyennant le prix et somme de 80 livres.
= Arch. SHL., 2 F. Analyse Etienne Deville.
1771, 30 juillet – Ouilly-du-Houlley
dates incohérentes
Le sieur Pierre-Joseph Thorel a affermé à Louis Campie, meunier, le moulin de Saint-Léger, dépendant de la baronnie du Houlley, pour neuf années qui ont commencé aud. jour de Saint Michel 1774 pour finir à pareil jour de Noël 1783. A charge d’entretenir ledit moulin de fer, d’acier et métier, de fournir tous les ans deux bons chapons et deux bons canards et en outre 200 livres de fermage chacun an aud. jour saint Michel 1774 et les autres de trois mois en trois mois.
= Arch. SHL., 2 F. Analyse Etienne Deville.
1771, 14 octobre – Ouilly-du-Houlley
dates incohérentes
Le sieur Pierre-Joseph Thorel passe bail à Jean Anglement de la Ferme du Val Hébert dépendant de la baronnie du Houlley, pour neuf années entières qui ont commencé aud. jour de Saint Michel 1772 pour finir à pareil jour de Noël 1781. A charge de fournir 12 bonnes entes, et de faire chaumer et employer à ses frais tous les ans 200 de chaume et 40 gleux de roseau, de payer les rentes seigneuriales et domaniales, de fournir chacun an six douzaines de pigeons, faire cinq journées de harnois aussi chacun an fournir 6 bons poulets, 2 beaux dindons, 4 pains de sucre fin de chacun 2 livres et demie à 3 livres et 4 livres de bougies du Mans de quatre à la livre.
Le présent bail fait, outre les charges et conditions ci-dessus, moyennant 900 livres de fermage pour chacun an payables en deux termes égaux, soit le premier a été exigible au jour de Noël 1773 et le second à Paques 1774.
= Arch. SHL., 2 F. Analyse Etienne Deville.
1771, 21 novembre – Ouilly-du-Houlley
dates incohérentes
Le sieur Pierre-Joseph Thorel a affermé à Jacques Labbé pour neuf années qui ont commencé au jour de Saint Michel 1772 pour finir à pareil jour en l’année 1781, la Ferme du Val Hébert dépendant de la baronnie du Houlley, A charge de payer les rentes seigneuriales dues pour les dits fonds, de faire chaumer et employer à ses frais tous les ans 400 gleux de chaume et 50 gleux de glenne, de fournir au jour Saint Jean-Baptiste 10 poulets et faire tous les ans quatre journées de harnois. En outre les charges et conditions ci-dessus, moyennant le prix et somme de 700 livres de fermage pour chacun an payables en deux termes, dont le premier a été exigible par avance au jour de Noël 1772 et le second au jour Saint Michel 1774 et ainsi continuer.
= Arch. SHL., 2 F. Analyse Etienne Deville.
1771, 26 novembre – Ouilly-du-Houlley
dates incohérentes
Le sieur Pierre-Joseph Thorel a affermé au sieur Michel Lachey la ferme du château du Houlley pour neuf années qui ont du commencer à Noël 1770, pour finir à pareil jour en l’année 1781, à la charge payer chaque année 25 boisseaux d’avoine, 12 poulets, 2 livres de bougies, des 4 à la livre, 5 livres de sucres et 500 de grosses noix et en outre moyennant 1300 livres.
= Arch. SHL., 2 F. Analyse Etienne Deville.
1771, 2 décembre – Ouilly-du-Houlley
dates incohérentes
Le sieur Pierre-Joseph Thorel passa bail à Messire Louis du Faquet, prêtre, écuyer, sieur des Varennes de différentes pièces de terre dépendant de la baronnie du Houlley, pour neuf années qui commenceront au jour de Noël 1772 pour finir à pareil jour de l’année 1781, moyennant 490 livres
Le 28 avril 1772, bail au même de plusieurs autres pièces de terres moyennant 100 livres.
= Arch. SHL., 2 F. Analyse Etienne Deville.
1771 – 1784 – Ouilly-du-Houlley
1771, 29 février – Fourniture de viande
1783, 21 avril – Refonte des cloches d’Hermival
1783, 24 avril – Prisonniers conduits à Lisieux
1783, 24 avril – Visite d’un cadavre
1783, 11 mai – Visite d’un cadavre.
1784, 26 mai – Réparation du presbytère de saint-Léger
1784, 23 avril – Acquit de fondations en l’église de Saint-Martin-du-Houlley
= Arch. SHL. 9 FA. Paroisse – Ouilly-du-Houlley. Pap. 7 pièces.
1772, 5 janvier – Ouilly-du-Houlley
dates incohérentes ?
Le sieur Pierre-Joseph Thorel passa bail à Pierre Bouttey, maréchal de la forge dépendant de la baronnie du Houlley, pour neuf années qui ont commencé au jour de Noël 1771 pour finir à pareil jour de l’année 1780, moyennant 30 livres de fermage payable en deux termles, à Saint Jean et Noël.
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.
1772, 24 juillet – Ouilly-du-Houlley – Paris
Dans une lettre, écrite à M. Boudard, à Lisieux, par M. Chappe, baron de Fumichon, datée de Paris, on relève:
« Le chevalier du Houlley doit se rendre lundi pour dîner à Fumichon. De la façon dont s’est exécuté son voyage, il ne m’a pas été possible d’en prévenir personne, de manière qu’il arrivera peut-être sans trouver de quoi dîner. J’en serois d’autant plus fâché qu’il a avec lui un jeune mousquetaire de ses amis qui ne trouveroit pas bon, suivant toutes les apparences de mourrir de faim dans ce pays-là. Je vous prie donc, aussitôt ma lettre reçue de prévenir par un mot de lettre et de lui envoyer par le porteur de la lettre ce qui sera nécessaire pour mettre le pot au feu et pour faire quelques entrées, comme côtelettes, pieds, saucisses, et en un mot ce que vous croirez convenir et qui sera le plus aisé à accommoder. Gérard envoyera ensuite chercher ce dont on aura besoin. S’il arrive que le chevalier vous demande de l’argent, vous lui donnerez aussi ce qu’il vous demandera en prenant de luy un reçu en mon nom et par ses mains… »
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.
1772, 17 septembre – Ouilly-du-Houlley
dates incohérentes ?
Le sieur Pierre-Joseph Thorel afferma à Jean Gaillard, la ferme des Longschamps, dépendant de la baronnie du Houlley, à la charge de fournir tous les ans douze entes de valeur au moins de 12 sols, faire chaumer et employer à ses frais 200 gleux de chaume et 20 gleux de glenne, plus de fournir et livrer tous les ans une livre de bougie de quatre à la livre, un pain de sucre de livres et demie à trois livres et 2 chapons gras et en outre toutes les charges ci-dessus, moyennant 300 livres payables en deux termes à la Saint-Jean et à Noël.
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.
1773 – Ouilly-du-Houlley
dates incohérentes ?
Le sieur Pierre-Joseph Thorel a affermé à Jean Bossey, laboureur, la ferme du château du Houlley pour huit années qui ont commencé au jour de Noël 1773. Moyennant 1300 livres par an de fermage payables en deux termes égaux à la saint Jean et à Noël.
Tenus ledit preneur de fournir chaque année six belles entes de valeur de 10 à 12 sols, tenu de faire chaumer et employer à ses frais 150 gleux de chaume et 10 gleux de glenne sur les bâtiments de ladite ferme, 25 boisseaux d’avoine, 12 poulets, 2 livres bougies de 4 à la livre, 2 pains de sucre de 2 livres et demie à 3 livres chacun.
Tenu encore ledit preneur de fournir tous les ans 500 de grosses noix et faire pour le profit du sieur bailleur quatre journées de harnois.
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.
1775, 28 mai – Ouilly-du-Houlley
Délibération des habitants de Saint-Léger-du-Houlley, après le décès de Me Adrien Hébert, titulaire de la cure, relatif à l’inventaire de ses meubles et paiers, à l’apposition des scellés et aux réparations à faire au presbytère.
= Arch. SHL. 9 FA. Paroisses – Ouilly-du-Houlley
1776, 6-10 mai – Ouilly-du-Houlley
Arbitrage par Jean-Baptiste-Adrien de Neuville, avocat au Parlement, demeurant à Lisieux et Adrien-Georges Buscher des Noës, avocat au Parlement, conseiller du roi, lieutenant particulier au bailliage de Montreuil, pour régler et arrêter le compte général des fermages dus par Pierre-Joseph Thorel, fermier général de la baronnie du Houlley à Messire Alexandre-François-Pierre du Houlley, chevalier, baron du Houlley, mineur émancipé d’âge, seul héritier de feu messire Adrien-Marie-Jean du Houlley, son frère.
= Arch. SHL. 9 FA. Paroisses – Ouilly-du-Houlley. Pap. 14 ff.
1777, 17 juin – Ouilly-du-Houlley
Messire Alexandre-François-Pierre du Houlley, chevalier, baron du Houlley, signe une pièce établissant qu’il est héritier par bénéfice d’inventaire quant aux propres régis par la Coutume de Normandie, de feu messire Adrien-Marie-Jean du Houlley, son frère.
= Arch. SHL. 2 F.
1777, 12 novembre – Ouilly-du-Houlley
Messire Alexandre-François-Pierre du Houlley, chevalier, seigneur, baron haut-justicier des fiefs de la Lande, Firfol et autres lieux, fait bail à Guillaume-Jacques-François Boudard, receveur des décimes, demeurant à Lisieux, des revenus de la baronnie du Houlley et desdits fiefs de la Lande et Firfol.
= Arch. SHL. 9 FA. Paroisses – Ouilly-du-Houlley.
1778, 26 juin – Saint-Léger-du-Houlley. Fumichon
Arpentage par Jean Labbé, arpenteur juré au bailliage d’Orbec, demeurant à Saint-Aubin-de-Scellon, de plusieurs coupes de bois taillis, vendues cette année sur la paroisse de Saint-Léger-du-Houlley à la requête de Mre Laurent-Marie Chappe, seigneur et baron de Fumichon, conseiller du roi en son Conseil à Paris.
= Arch. SHL. 2 F.
1779, 30 septembre – Ouilly-du-Houlley.
Arpentage par Nicolas Rousselet, arpenteur juré demeurant à Moyaux, d’une partie des bois taillis appartenant à maître Alexandre-François-Pierre du Houlley, ancien chevau-léger de la garde ordinaire du roi, héritier de Mre Adrien-Marie-Jean du Houlley, seigneur et baron haut-justicier du Houlley, demeurant ordinairement à Paris, paroisse Saint-Eustache.
Bois de La Leux – Bois du Châtaignier – Bois des Onflaries.
Les tenanciers sont en général des gens de Firfol, Saint-Martin-du-Houlley et Hermival.
= Arch. SHL. 2 F. Pap. 4 ff.
1780 – 1783 – Ouilly-du-Houlley.
Comptes rendus au baron du Houlley par son receveur.
« Ces comptes, recettes et dépenses, contiennent quelques curieuses indications; j’en ai extrait ce qui est relatif au château:
1780 – 10 feuillets
1780 – 10 feuillets
1781 – Réparations et plantations – 8 feuillets
1783 – 8, 4, 7 feuillets » ED.
= Arch. SHL. 2 F. 12 pièces pap. Analyse Etienne Deville.
1781, 7 février – Ouilly-du-Houlley.
Bail fait par m. Silvestre Satis de Belfort, chanoine de l’insigne église collégiale de Saint-Sépulcre de Caen, et prieur commendataire du prieuré de Saint-Léger d’Ouillie, demeurant à Caen, rue des Chanoines, à Guillaume Fresnel, laboureur de la paroisse de Saint-Léger-du-Houlley, de la ferme et dîme dud. Saint-Léger-du-Houlley, pour neuf années moyennant 1.000 livres par an.
Non compris dans led. bail les rentes seigneuriales, treizièmes, déshérence, bâtardise, confiscation et autres droits seigneuriaux, fixes et casuels.
= Arch. SHL. NE. 23. Ch. Vasseur. Pièces originales.
1783 – Ouilly-du-Houlley.
« En 1783, Alexande-François-Pierre du Houlley était baron du Houlley et de Fumichon, en qualité d’héritier de Madame Chappe, sa mère, décédée. Ce fut lui qui bailla à Guillaume-Jacques-François Boudard, les bois taillis de la baronnie de Fumichon.
M. du Houlley étant décédé, M. de Mézières est devenu son héritier au droit de Madame du Houlley, son épouse. »
(Extrait d’un Mémoire à consulter… (1787). » sur ce bail, à propos de litiges.
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.
1784, 1er octobre – Ouilly-du-Houlley.
Bail pour neuf années qui commenceront à Noël 1789, des revenus de la baronnie du Houlley et des fiefs de la Lande et de Firfol et circonstances et dépendances consenti par Messire Alexand4re-François-Pierre du Houlley, chevalier, seigneur baron haut-justicier du Houlley, seigneur des fiefs de La Lande et autres lieux, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Jacques, à Pierre David, bourgeois de Lisieux, y demeurant, même paroisse, moyennant la somme de 17.300 livres.
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.
1784 – Ouilly-du-Houlley.
Etat des baux de la baronnie du Houlley:
Ferme du château
Ferme du Lieu Bouet
Trois corps de fermes: Les Longschamps, Le Courbec, La Reux
La Grande Prairie du Houlley
Le Moulin de Clipin
La ferme du Bois du Mont
La ferme du Val-Hébert
La ferme de la Rochelle
Le Moulin de Saint-Léger
La ferme de Saint-Léger-du-Houlley
La ferme du Lieu d’Ouville.
= Arch. SHL. 9 FA. Paroisses. Ouilly-du-Houlley.
1793, 10 août – Ouilly-du-Houlley.
Dans un acte de rachat de rentes passé devant Eustache Berraud, à Hermival, on lit: « Daniel de Loynes ayant épousé Anne-Renée-Cécile du Houlley, seule et unique héritière de feu Alexandre-François-Pierre du Houlley, son frère, qui était devenu seul et unique héritier de feu Jean du Houlley, leur père commun »
= Arch. SHL. 2 F. Analyse Etienne Deville.
An IV, 21 messidor (1796, 7 août) – Moyaux
Procès-verbaux des visites des moulins du canton de Moyaux:
3. Ouillye-la-Ribaude : moulin de Clipin : Jacques Garze meunier, Pierre Linel, moulant – écarts sur les poids
4. St Léger d’Ouillye = moulin de St Léger : Philippe Fredet, meunier ; Nicolas Antoine Frougère, moulant ;
5. St Léger d’Ouillye : moulin de Fumichon :Jacque Hébert fils Jacque = écart sur un poids
6. St Hypolite de Canteloup = moulin de Canteloup, Pierre Le Fort, propriétaire, Jean Houel, moulant ; écart sur les poids
= A.D. 14 – L. Administration IV Police 41)
1795
Registre du Comité de Surveillance.
= AD. 14. L. Comités de Surveillance, 14.- Ouilly-la-Ribaude, An III
Archives SHL :
Voir FONDS BOUDARD ou BOUDARD.SPR :
-2FA180 : 27 mai 1761 : Bail consenti à Pierre Collet à St Léger du Houlley
-2FK25 : Abbaye de Grestain : 1759 : correspondance entre M. Mauger de Caen et Boudard au Château du Houlley.
-2FL41: Prieuré de Saint Léger du Houlley : correspondance et comptes.
-2FM59 : Livre de comptes pour le baron Duhoulley (du Houlley)
Voir « Imprimés » :
I J 5 : Observations pour le baron du Houlley, mousquetaire contre M. Chappe, son beau-père, et M. de Saint Aubin, son oncle, demandeurs, 1759. Terres et château du Houlley (ex n° 72)
Voir FONDS STURLER :
23 C Madame SARDET OUILLEY DU HOULEY août 1960
Poteries et étains présentation 2 pellicules
56 I Ouilly-du-Houlley Ferme Auberge nov 78
3 photos NB 9/13
1 photo NB 13/18
2 pellicules NB
demande : M. Lanos
3 – BIBLIOGRAPHIE
BODIN Pierre Docteur : Les litres seigneuriales du Calvados, supplément au BSHL n°54 ou Litres Calvados.Doc
CAUMONT Arcisse de, « De Caen à Bernay. Par monts et par vaux », AAN, 30, 1864, pp. 111-165
Ouilly-du-Houlley, p. 140-143.
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III, page 77.
St Léger d’Ouillie tome III page 90.
COTTIN Michel, Promenade d’Automne de l’Association le Pays d’Auge. Notes de visites:… Ouilly-du-Houlley, Manoir de Bellemare publiées par Armand GOHIER dans PAR, 43, N° 12, Décembre 1994, pp. 27-31, ill.
Joseph CORNU, Promenades à travers les communes rurales des environs de Lisieux, Lisieux, Emile Morière, 1938, 95 p.
Ouilly-du-Houlley, pp. 25-27.
DEVILLE Etienne, » Excursion du 27 août (1926) », AAN, 94, 1927, pp. 172-184 Ouilly-du-Houlley, Tillières, Crespin, Magneville, Lestandard, Maintenon, Carvoisin d’Achy, Marguerite de l’Isle, Jean de Longchamp, d’Oraison, Le Conte de Nonant, du Houlley, de Loynes de Mazières, Delore –
DETERVILLE Philippe :Ouilly-de-Houlley, Le Manoir de Bellemare, CDMPA, pp. 98-99
DETERVILLE Philippe, Richesse des châteaux du Pays d’Auge , Condé–sur-Noireau, Corlet, 1989, 250 x 330, 301 p.; pp. 90-92
Editions Flohic : Le Patrimoine des communes du Calvados, page 1060..
Dr Jean FOURNEE, Les deux saints Jacques en Normandie. Première partie: Etude topographique dans Cahiers Léopold Delisle, t. XXXVIII, fasc. 3-4
HANSEN Hans Jurgen, Architecture in Wood. A History of Wood Building and Its Techniques in Europe and Nord America. With contributions by Arne Berg, Emile Bonnel, Hermann Janse, Alfres Kamphausen, Toini-Inketi Kaukonen, Agnoldomenico Pica, Nancy Halverson Schless. Georg R. Schroubek and J. T. Smith. Edited by… Translated by Janet Seligman, LONDON, Faber and Faber (1971), 288 p.
Jannie MAYER, Ministère de la Culture et de la Communication Direction du Patrimoine. Catalogue des Plans et Dessins des Archives de la Commission des Monuments Historiques – Tome I, Basse-Normandie: Calvados, Manche et Orne. Introduction de Françoise Berce, Caen, Lafond, 1980, 167 x 250, VII, 367 p., ill. couv. ill. château
NEUVILLE Louis RIOULT de, Le Château d’Ouillye-du-Houlley in La Normandie Monumentale et Pittoresque, Le Havre, Le Male et Cie.; réédit. Corlet, t. II, pp. 120-124
RAULT Fernand, La Révolution en Pays d’Auge et particulièrement à Ouilly-du Houlley, Communication SHL, 29 septembre 1964
SOULAS Jean-Jacques, Dinan. Guide de découverte des maisons à pans de bois, Paris, Jaher, 1986, 220×305, 123 p3., ill. couv. ill.
Henri VUAGNEUX, A travers le Pays d’Auge, Paris, Dentu, 1889, In-8°, 243 p.
12 – OUILLYE DU HOULLEY ou OULLAYA RIBALDI ou St Martinus de Ouillera
Doyenné de Moyaux élection de Lisieux, sergenterie de Moyaux 45 feux
Sous l’invocation de St Martin
Patronage:
XIVe R. de Brucourt
XVIe Abbas S. Lamonari Blesensis
XVIIIe l’Evêque de Blois
Capella SS Johannes et Philippi in baronia de Ouilleya
Patronage:
Baro loci
Curés:
Maurel 1764
Pierre Mancel 1766
Biset 1772/1787
Insinuations:
Description de l’église du 17 juillet 1853
Description du château (extérieur et intérieur)
Description de la cloche :
La générosité des paroissiens de Ouilly du Houlley et le vœu de M. Tesson leur pasteur, m’ont appelée ici, J’ai été bénite au mois de juin 1838 par M. Jarolet, curé de St Pierre de Lisieux, chanoine de Bayeux.
Je me nomme Marie Elisabeth mes parrain et marraine sont Messire Charles Jérome Gabriel Baguenault et Dame Adelaïde Zoé de Loynes du Ouilley
Mahuet : fondeur
Houley en Normandie subdélégation de Lisieux d’Azur à trois coquilles d’argent.
La Baronie du Houley a son époque vers 1725. Elle est aujourd’hui possédée par Monsieur du Houley, conseiller au Parlement de Paris, comme héritier de Monsieur du Houley son père, qui en avait acquis la terre de Monsieur le Marquis d’Oraison.
(Lachesnaye tome 8 page 133)
Ouilli du Houlei, arrondissement de Lisieux.
Ouilli la Ribaude
Ouilli du Houlei date de 1825.Cette commune a été formée du Houlie et d’Ouillie-la-Ribaude. Le surnom de cette dernière vient, dit Monsieur Dubois, de l’ancien mot ribaude (femme débauchée), parce que sans doute autrefois il y avait en cette commune beaucoup plus de libertinage qu’aux environs, ou peut-être ce sobriquet n’est-il qu’une simple taquinerie de voisins, fort commune autrefois même dans le beau monde, même à la Cour. Monsieur Dubois ajoute que le mot Houlli avait beaucoup de rapport avec le surnom d’Ouilli, car en roman, Houilleur et Houlier signifiaient homme débauché.
Baux généraux de la terre du Houlley passés entre Messire Alexandre François Pierre du Houlley, chevalier, seigneur baron Haut Justicier du Houlley, seigneur des fiefs de la Lande, Firfol et autres lieux, de présent au château de Fumichon et Guillaume Jacques François Boudard, receveur des décimes demeurant à Lisieux, 12 novembre 1777 et
Pierre David, bourgeois de Lisieux, 1er octobre 1784,
en 1787 avec Messire Daniel de Loynes, chevalier, seigneur de Mazères et autres lieux, chevalier de l’ordre militaire et royal de Saint Louis, et Noble Dame Anne Renée Cécile du Houlley, son épouse, seule héritière de Monsieur le Baron du Houlley, son frère, demeurant à Orléans. Comptes rendus. Etats des baux partiels, transactions, quittances et pièces à l’appui au nombre de vingt (communiqués par Ch.Vasseur le 3 août 1869)
Le plus ancien des seigneurs d’Ouillie dont on ait conservé le nom est Martin d’Ouillie qui figure dans les rôles de l’Echiquier de Normandie à la date de 1180.
Il existe ensuite une lacune pendant tout le 13e siècle et une partie du 14e. Il est fort étonnant que le registre de Philippe Auguste ne fasse point mention de cette terre importante qui dès lors était baronnie.
En 1464, Philippe le Veneur, baron de Tillières, fit partage de la seigneurie d’Ouillie la Ribaude avec Philippe de Manneville et Catherine le Baveux, veuve de Louvel l’Estandart.
Philippe le Veneur avait épousé en 1450 Marie Blosset, fille de Guillaume Blosset, seigneur de Carrouges et de Marguerite de Malestroit. Leur second fils fut évêque de Lisieux.
Il avait une part d’hérédité dans la terre d’Ouillie parce que son père Jean le Veneur, seigneur du Homme, qui fut tué à Azincourt en 1415, avait épousé Jeanne de Baveux, fille de Robert le Baveux, baron de Tillières et d’Agnès Paynel. C’était une héritière, je crois, sans avoir acquis la preuve que la baronnie d’Ouillie venait des Paynel parce qu’ils ont possédé beaucoup de terres de ce côté. C’est Philippe de Manneville qui resta en possession de la terre d’Ouillie.
Monseigneur Jehan de Manneville (sans doute son fils) chevalier seigneur et baron d’Ouillie et d’un fief assis à Lieuray, nommé Tillières, n’ayant point comparu aux Montres de la Noblesse du bailliage d’Evreux, ordonnées par Louis XI en 1469, ces fiefs furent pris et mis à la main du Roy sous laquelle ils seront régis et gouvernes jusques à ce qu’ils aient fait apparoir comme et du lieu où il s’était présenté.
En 1540 René de Maintenon était seigneur et baron d’Ouillie. Pour justifier sa noblesse devant les élus de Lisieux il produisit plusieurs lettres et écritures, la première desquelles est une grande lettre en parchemin en forme de rôle, commençante le lundi 24 juin 1409 sous le nom d’Etienne Loresse, escuyer de l’écurie du Roy, duquel il a dit fournir être descendu par plusieurs lettres et écritures. Et il a fourni comme la différence du nom de Loresse à celui de Maintenon venait de ce que Me Jean Costereau, trésorier de France, possesseur de leur chatellerie de Maintenon qui avait appartenu aux prédécesseurs dudit baron, avait usurpé les noms et armes dudit Maintenon à laquelle usurpation s’était opposé ledit baron jouxte ce que contient l’acte de ladite opposition (Recherches des Elus de Lisieux p. 30 et 31)
Gaston de Maintenon, baron d’Ouillie la Ribaude, épousa en 1541 Marguerite de Nollent, la dernière des quatre filles de Florent de Nollent, seigneur de Saint Contest et de Louise de Chançaux le Breton.
De Nollent : de gueules au chef cousu de sinople à l’aigle d’argent sur le tout (Lachesnaye tome 11).
Il n’est point étonnant de voir une alliance entre cette famille et le baron d’Ouillie puisqu’elle a possédé plusieurs fiefs dans le voisinage immédiat du château d’Ouillie
Dès le commencement du 17e siècle, la baronnie d’Ouillie est dans les mains de la famille de Longchamp de Fumichon, dont plusieurs membres furent gouverneurs de la ville de Lisieux au 16e siècle.
Dans une transaction faite avec le receveur de Charles de Clercy, écuyer, sieur de Mortemer et des Louverets, relativement des droits de treizièmes à prélever sur des terres situées à Moyaux, Messire Jehan de Longchamp prend les qualifications suivantes : chevalier de l’Ordre du Roy, conseiller en ses Conseils d’Etat et privé, gouverneur de la ville de Lisieux, baron et chastelain d’Ouillie, seigneur de Fumichon, Boudet, La Lande, Baratte et autres qualités et sieuries. Il avait épousé Noble Jehanne Dumoulin qui mourut vers 1614 car le 27 août de cette année, ses biens furent partagés par François Lambert d’Herbigny d’une part, Nicolas Jean et Louis de Bigars d’une autre part, et enfin par Abraham de Combault, héritiers chacun pour un tiers (Archives de l’Hospice)
Jehan de Longchamp ne laissa point d’héritier mâle et sa fortune fut partagée entre Louis de Rabodanges et Cézar d’Oraison qui avait épousé Noble Dame Catherine de Longchamp.
La femme du Marquis de Rabodanges eut Fumichon. Celle du sieur d’Oraison Ouillie, c’est ce qui résulte de protocoles d’actes où l’on voit figurer : Haut et Puissant Seigneur Messire Louis de Rabodanges, chevalier marquis de Crévecoeur et baron de Fumichon (27 septembre 1650)
Messire Cézar d’Oraison, chevalier marquis de Livarot, baron et châtelain d’Ouillie, seigneur du Mesnil Godemen et plusieurs autres terres, sous-lieutenant des gendarmes bourguignons, gouverneur,pour le service de sa Majesté, de la ville de Lisieux (acte de l’Hospice de 1672 et 1683. Reçus de treizièmes de mars 1637)
Cézar d’Oraison fit sa résidence ordinaire au château d’Ouillie. Il y produisit dans la recherche de 1666. On y lit « Ouillie. Cézar d’Oraison, châtelain de Livarot, ancien noble)
Il eut des enfants dans j’ignore les noms. Néanmoins la baronnie d’Ouillie ne tarda pas à passer à la famille du Houlley qui lui a laissé son nom.
Messire Alexandre François Pierre du Houlley, chevalier seigneur, baron châtelain et haut justicier du Houlley, seigneur baron et patron de Fumichon, Firfol, La Lande Boudet, Barale, Thilière et autres lieux, mourut entre 1785 et 1787, laissant pour seule héritière sa sœur Noble Dame Cécile du Houlley, épouse de Messire Daniel de Loynes, chevalier seigneur de Mazéres et autres lieux, chevalier de l’Ordre royal militaire de Saint Louis, demeurant ordinairement à Orléans.
Monsieur de Mazéres possédait encore ces terres à la Révolution. Ouillie est maintenant en possession de Monsieur Baguenault de Puchesse, son neveu, qui habite aussi Orléans, mais il vient de vendre le château (octobre 1861) au Sieur…… son fermier qui est dans l’intention de le faire démolir.
En 1588, suivant de Bras, la baronnie d’Ouillie se composait de quatre fiefs de haubert dont il ne donne pas les noms. Elle avait des extensions sur les paroisse de Moyaux et d’Hermival.
Almanach de 1787 p.102
Adélaïde Zoé de Loynes du Houlley v. Ouillie
François du Houlley v. Marolles
Adrien du Houlley v. Courtonne la Ville.
Observations pour le Baron du Houlley, mousquetaire de la seconde compagnie, défendeur contre Monsieur Chappe, conseiller au Grand Conseiller son beau-père et Monsieur de Saint Aubin, conseiller au Parlement de Rouen, son oncle, demandeur. (vers 1765)
5 – Autres archives :
SHL : Achat du 11-02-2003
Lot n° 71 PAYS D’AUGE, (9 DOCUMENTS)
1) A/ SAINT LÉGER D’OUILLY, 8 minutes notariées ; 1530, 1597 (bail), 1601, 1601, 1602, 1602, 1608 (concernent le prieuré) ; 1775, délibération, le curé est décédé, laissant quantité de réparations à faire au presbytère et autres bâtiments. La nef est interdite : on ne peut sonner la cloche (papier).
B) Saint Martin d’Ouilly ; 10 minutes notariées de 1599 à 1617 ; papier.
OUILLY-DU-HOULLEY. – La situation du château, bâti sur une croupe élevée et entouré de fossés, semble indiquer qu’il a été établi sur un retranchement plus ancien (5).
(5) Caumont, Stat. mon., V, p. 79-85
6 – OUILLY LA RIBAUDE.
Ouilly-la-Ribaude réunie à Saint Léger-du-Houlley, qui a pris en 1825 le nom d’Ouilly-du-Houlley.
Oilleiala Ribaut, 1214 (magni rotuli, p.92, 2).
Sanctus Martinus de Oullaya Ribaldi, XIV° s;
Ouilleia, XVI° s (pouillé de Lisieux, p. 24).
Ouillie le Ribaut, 1625 (mém. de Tillières, arch. d’Harcourt).
Ouillie la Ribaude ou le Houle, 1723 (d’Anville, dioc. de Lisieux).
7 – SAINT LEGER DU HOULEY.
SAINT LEGER D’OUILLIE).
St.-Léger-d’Ouillie, S. Leodegarius, S. L. de Ouilleia, S. Léger du Houlley.
canton de Lisieux; en 1825, lors de l’union de la commune d’Ouilly-la-Ribaude, elle prit le nom d’Ouilly du-Houley.
Sanctus Leodogarius de Ouilleia, XIV° (pouillé de Lisieux, p.14).
Saint- Léger- d’Ouilli, 1723 (d’Anville, dioc. de Lisieux).
Prieuré; patr. l’évêque de Blois.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Aloyaux.
Génér. d’Alençon,
élect. de Lisieux,
sergent, de Moyaux.
« Doyenné de Moyaux »
-St Leodegarius
Election de Lisieux, sergenterie de Moyaux – 63 feux.
Sous l’invocation de St Léger
Patronage::
XIVe Abbas St Leo Marii
XVIe Abbas Lamomari Blesensis
XVIIIe Evêque de Blois
Prioratus St Leodegarii de Ouilleya
Curés:
A.Hebert 1764/1774
D.Varin 1782/1787
Ph.Lamidey
Prêtre desservant Jq Leroux.
Patron.— L’abbé de St. Laumer.C.-G. de Mayde Termont
Seigneur F.-C. de la Lande
Prieuré de St Léger-d’Ouillie Prieurs H. de May de Termont – C.-H. Le Prestre de Thèmericourt – S. .Salis de Belfort – Patron Labbé
de St Laumer. Ch.G. de May .h- Termont.
Insinuations:
L’église de St Léger est démolie depuis une trentaine d’années. Le cimetière est réservé on y va en procession.
Au Manoir de Longchamp on cite une grande cheminée.
SAINT MARTIN DU HOULEY
Curés: P. Mansel.
Prieuré de St Martin d’Ouillie du Houlley (voir Charité de Thiberville) dépendait de l’Abbaye de Saint Laumer (?) de Blois qui en 1697 fut érigé en évêché alors suivant le procès-verbal de l’érection il valait 300 livres.
Recherche des nobles de l’élection de Lisieux 1540
SAINT-MARTIN D’OUILLIE.
70. René de Maintenon , Sr. et baron du dit lieu d’Ouillie, pour justifier sa noblesse ancienne, a produit plusieurs lettres et écritures, la 1re desquelles est une grande lettre en parchemin en forme de rôle ; commençant le lundi 24 juin 1409 , sous le nom de Etienne Loresse, escuyer de l’écurie du Roi, duquel il a dit fournir être descendu par plusieurs lettres et écritures. Et si a fourni comme la différence du nom de Loresse à celui de Maintenon venoit de ce que Me. Jean Costereau , thésorier de France, possesseur de leur chastellenie de Maintenon , qui avoit appartenu aux prédécesseurs du dit Baron , avoit voulu usurper les nom et armes du dit Maintenon ; à laquelle usurpation s’étoit opposé le dit Baron , jouxte que contient l’acte de la dite opposition.
71. Robert Laisné, dénommé exempt à la fin du dit rôle , a dit être issu de noble lignée , mais n’en pouvoir à present fournir , parcequ’il est issu du pays du Costentin , où il ne pouvoit faire diligence. Toutesfois, sans préjudice de sa dite noblesse pour l’avenir , il s’est, quant à present, arrêté à dire qu’il est de l’ordonnance du Roi sous la charge de Mgr. d’Orléans , dont lui a été chargé faire apparoir ; et pourcequ’il ne l’a fait dans le temps à lui pour ce donné , le procureur du Roi a requis qu’il soit assis.
Léonor du Merle, abbé de St Léger d’Ouillie, 4e fils de Jean du Meerle, chef de la branche d’Auval, qui avait épousé en 1672 Esther Marie Louise de Chaumont, fille d’Henry et de Louise de Bouquetot.
Recherche de 1666
Claude Bonnet, seigneur de Coupigny, ancien noble
Jean et Louis Carrey, seigneurs de la Bretesche, issus de Nicolas anoblis en 1588.
On trouve l’Armorial de d’Hozier, une dame Françoise Jean, veuve de Jacques de La Lande, écuyer, seigneur d’Ouilly, mais c’est probablement de St Léger d’Ouilly qu’il s’agit.
Le fief de Saint-Léger-d’Ouilly relevait de la vicomte d’Orbec, 1320 (fiefs de la vicomte).
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Saint-Léger, hameau commune d’Ouilly-du-Houlley. –
Saint- Ligier-de-Oillye, 1320 (feux de la vicomte d’Orbec); 1398 (fouages français, n 3o4).–
Sanctus-Leodegarius de Ouilleia, XVI s° (pouillé de Lisieux, p. 24).
Prieuré ayant pour patron l’abbé de Saint-Omer du-Bois
Le territoire de St. Léger est réuni à Ouillie-du-Houlley. L’église a été détruite, mais le
cimetière est conservé. C’était l’abbé de St.Laumer de Blois qui présentait à la cure. Il y avait un prieuré régulier dépendant de cette abbaye.
St.-Laumer étant devenu évêché en 1697, l’évêque de Blois a remplacé l’abbé dans tous ses droits.
Je n’ai pu trouver que le nom d’un seul prieur de St.Léger, Léonor du Merle, quatrième fils de Jean du Merle et
d’Esther de Chaumont, chef de la branche d’AuvaL Il vivait à la fin du XVIIe. siècle.
Archives Calvados
Friardel (Calvados; jusqu’en 2015)
Canton actuel : Livarot
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14292
Histoire administrative : A partir du 1er janvier 2016, Friardel forme avec La Vespière la commune nouvelle de La Vespière-Friardel (chef-lieu dans l’ancienne commune de La Vespière), par l’arrêté préfectoral du 22 décembre 2015.
FRIARDEL
I. Dioc. de Lisieux . Gr. à sel de Bernay . Baill. d’Orbec . – Maîtrise d’Argentan. Gén . et int . d’Alençon; él . de Lisieux; subd. d’Orbec..
II. Distr. de Lisieux; canton d’Orbec (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 4 arr. communal (Arr. de Lisieux); canton d’Orbec (Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X) . – Pop.: 238 hab. (1911) Sup.: 938 hect. 48 a. 47 c .
ADMon Gale. Délibérations. 14 septembre 1788-29 ventôse an II (2 reg., 120, 138 fol .) Lacune jusqu’en 1837. Un registre de 1822 à 1837, mentionné par l’inventaire arrêté le 22 novembre 1860, n’a pu être retrouvé.
ÉTAT-CIVIL. Baptêmes et mariages, depuis octobre 1601 . Sépultures, depuis 1652 . Lacunes: baptêmes de 1632-1648; mariages de 1632-1651, 1667, 1670; sépultures de 1670; actes de 1669, 1671-1672, 1675, 1677- 1678. — Audiences de contrats. 1601-1634, 1668-1689.
IMPOSITIONS. Délibérations du commun. 1668-1689.
Des états de sections de 1791 ? (Cah., 32 fol.), cote G. 9 du même inventaire, n’ont pu être retrouvés .
Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Friardel. 1er pluviose an II-1er vendémiaire an III (Reg.): faires diverses (Liasse) .
Beatus Ciricus de Friardel. Saint-Cyr-de-Friardel.
Friardellum, 1057 (Orderic Vital, t. II, l. III, p. 45).
Saint Cire, Saint Cyre de Friardel.
Sanctus Ciricus de Friardel. Saint-Cyr-de-Friardel.
FRIARDEL, canton d’Orbec.
Par. de Saint-Martin, patr. le prieur de Friardel.
Dioc. de Lisieux,
doy. d’Orbec.
Génér. d’Alencon,
élect. de Lisieux,
sergent. d’Orbec.
Plein fief de haubert relevant de la vicomté d’Orbec. Voir Saint-Cyr-de-Friardel.
Friardel, Friardellum, St-Cyr, prieuré conventuel d’Augustins, vers 1220, par les seigneurs du lieu, réformés par Bourg-Achard en 1674, diocèse et arrond. Lisieux, auj. Bayeux, archidiaconé du Lieuvin, doyenné et cant. d’Orbec, Calvados.
Arch. départ., H, 8 reg., 7 cart. — BN, n. a. 1. ms. 164, cartul. du XIV° s. — Bibl. Cherbourg, ms. 49, f. 869. — Bibl. Grenoble, ms. 1337, n. 3462, Mémoire sur le prieuré de St-Cyr de Friardel.
Lieux-dits de: FRIARDEL.
ABBAYE (L’), h. – Barigant, h. – Bois (LE), h – CROISET (LE) maison isolée, – Dilierre (LA), h. – Donville, f. – Douville, h. – Fosse(LA), h. – Four-à-Chaux (LE), q. – Grenouillère (La) f. – Gros-Chêne (LE), h. – [Mercerie (LA), h. Mercria, 1228 (ch. de Saint-Étienne de Fontenay, p. 44).] – Prévôté (LA), h. – Roquet (LE), h. – [Saussaye (LA), h. Sacceia, 1277 (ch. de Friardel).] – TUILERIE (LA), h. – [Val-Gérard (LE), par. de Saint-Martin de Friardel, 1254 (ch. de Friardel).] – [ VAL-GUERARD (LE), h. commune de Friardel. Vallis Guerardi, 1264 (cart. de Friardel, ch. 40). Val-Grare, 1723 (d’Anville, dioc. de Lisieux). – VALLÉE (LA), h. – VALLOT (LE), h. – Vilaye ou Villaye (La GRANDE et LA Petite-), h. –
Rôle des Fiefs de la vicomté d’Auge 1620 – 1640:
Saint-Cyr-de-Friardel, autrefois de l’ordre de Saint-Benoît, sous la dépendance de l’abbaye de Saint Pierre-sur-Dives, aujourd’hui possédée par des chanoines réguliers de la congrégation du Bourg-Achard;
Saint-Cyr de Friardel, prieuré de chanoines réguliers de Saint-Augustin, fondé vers 1220.
Beatus Ciricus de Friardel, 1231 (cartul. de Friardel).
Sanctus Martinus de Friardello,
ecclesia Sancti Cirici de Vallibus apud Friardel, 1240 (ibid.).
Saint Cire de Friardel, 1281 (ibid.).
Saint-Cyre de Friardel, 1290 (ibid.).
Prioratus de Friardello, XIV° s° (pouillé de Lisieux, p. 34).
Ce prieuré dépendait de Saint-Pierre-sur-Dive.
Il avait le patronage des églises de Saint-Martin
de Friardel, Sanctus Martinus de Friardello, XVI° s° (pouillé de Lisieux, p. 34), et de Saint-Pierre.
Friardel, Manoir de Douville, CDMPA, pp. 71-73 cheminée XVI e, pilastres, culots, pavillon carré
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome III page 768.
DALLET Alexandre, « Essai d’histoire et d’archéologie sur le prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel », Rev. cath. de Normandie, t. XXIII, p. 606 sq.; 691
DEMETZ-VAN THOROUDT Christine, Le Prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel (époque médiévale), Mémoire de maîtrise d’histoire, Université de Caen, 1988 (signalé dans le Bulletin de liaison et d’Information interne. Archives du Calvados, n° 1, Juillet /août 1993, p. 13.
DEMETZ-VAN THOROUDT Christine, Le Prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel, étude historique, politique et économique. BSHL n 43, janvier 1999
DEVILLE Etienne, « Le prieuré de Friardel à la fin du XVIIIe siècle », L’Avenir de Bernay, Sept-Déc. 1918
DALLET Alexandre, « Essai d’histoire et d’archéologie sur le prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel », Rev. cath. de Normandie, t. XXIII, p. 606 sq.;691
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados : page 1231..
L’EXPLOITATION ANCIENNE DES ROCHES DANS LE CALVADOS : HISTOIRE ET ARCHEOLOGIE. Serv. dep. d’Archéologie 1999. page 92.
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton.
PAUMIER Henri : Pour l’histoire du papier. Les moulins des papetiers du Pays d’Auge. Bulletin du Foyer rural du Billot, n°82, juin 2003.
RUPRICH-ROBERT V., L’architecture normande aux XI° et XII° siècles en Normandie et en Angleterre, Paris, Lib. des imprimeries réunies, 1884-1889; Réimpression par Gregg international publishers LTD, 1 Westmead Farnborough, Hants, G-B., 2 vol., in fol. 340 et 176 pl. 36 £
(Beaumais; Ecajeul: p. 72; Friardel p. 59 abside semi-circulaire; Jort, Ouilly-le-Vicomte, p. 72; Saint-André-d’Hébertot, p. 99; Saint-Jean-de-Livet: p. 105, 112 – ouvertures triangulaires; Saint-Martin-de-la-Lieue: p. 105, 112, ouvertures triangulaires; Vieux-Pont: p. 72, 89, 100.
– Cartulaire du prieuré de Friardel. Ms. du XIII° siècle, fonds lat. nouv.acq. n° 164. Ce manuscrit contient 52 feuillets; les fol. 1,37,47, 49 sont mutilés.
– Chartes du prieuré de Friardel. Arch. du Calvados.
– Chartes et pièces relatives au prieuré de Friardel. Mém. de la Soc. des antiq. de Normandie, t. VII.
– Colette Duval, Friardel, évolution économique de 1825 à 1935.
– Christine Demetz, Etude du cartulaire de 1370 du prieuré de Saint Cyr de Friardel.
– T. de Morembert, Notices sur les prieurés de Fresnay-le-Long, Fresnay-le-Puceux, Friardel et Fribois.
– Henri Pellerin, Nouvelle statistique monumentale du Calvados : canton d’Orbec (suite).
– Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790). Sous-série 1B
1 B 5656 Années 1757-1760. Seigneurie d’Estancourt (paroisses de Saint-Cyr et de Boscregnoult), appartenant au prieuré du Friardel (1753-1757).
2 – Références historiques.
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes de M. Pannier.
Friardel, Sanctus Martinus de Friardello.
L’église de Friardel est bâtie à l’extrémité d’un plateau qui domine, au couchant, un vallon pittoresque au fond duquel s’élèvent l’église et les bâtiments de l’ancien prieuré dont nous parlerons bientôt.
Cette église, dont la construction remonte au XIe ou XIIe siècle, se compose d’une longue nef terminée à l’orient par un chevet circulaire.
Les murs latéraux, dépourvus de contreforts et percés de fenêtres sans caractère, sont très-élevés et construits en blocage recouvert d’un crépi.
L’abside circulaire qui termine le choeur offre deux fenêtres, l’une très-ébrasée et à plein-cintre, du XVIe siècle, divisée dans toute sa hauteur par un meneau prismatique; l’autre carrée, sans caractère. Ces deux ouvertures remplacent probablement deux anciennes fenêtres romanes, du XIIe ou XIIe siècle.
Le mur occidental, soutenu par trois contreforts peu saillants en poudingue, est surmonté d’un clocher en charpente recouvert en ardoise. Ce clocher est supporté, à l’intérieur de la nef, par huit poteaux ou montants indépendants des murs. La cloche a été fondue en 1808.
Une porte à plein-cintre, d’une forme rudimentaire, s’ouvre au sud. Elle est précédée d’un porche en bois sans caractère.
La voûte en lambris, avec entraits et poinçons, a été plâtrée: elles s’appuie sur des pièces de bois placées verticalement le long des murs.
On voit encore les mortaises dans lesquelles s’engageaient les poteaux sur lesquels porte la sablière.
La voûte du choeur est en cul-de-four. L’écusson du Chapitre de Lisieux (une clef en sautoir, couronnées de quatre étoiles) se détache de la voûte du choeur.
La poutre crucigère qui, dans les anciennes églises rurales sépare le choeur de la nef, a été conservée.
La baie cintrée placée à gauche du choeur offre des fragments de vitraux de la Renaissance. La partie inférieure de la fenêtre représente le Christ en croix, accompagné de la Vierge et se saint Jean; dans le fond est peint le château de Castille. La bordure est semée de coquilles.
A côté de la large fenêtre que l’on voit à droite est placé un beau cadre quadrangulaire renfermant un riche médaillon entouré de feuilles de chêne et de raisins. Des têtes d’anges sont placées dans les angles. La toile a été enlevée du cadre.
Les fonts baptismaux à huit pans, d’une forme sévère, datent du XVIe siècle, selon toute apparence.
Nous avons trouvé dans l’église un coffre..
PRIEURÉ.
—Il existait à Friardel, avant la Révolution, un prieuré conventuel de l’ordre des chanoines réguliers de St-Augustin. Ce prieuré, placé sous le vocable de St-Cyr, a été fondé vers la fin du XIIe siècle, ou dans les premières années du XIIIe, par Isabelle d’Orbec et Gilbert de Saussaye, son époux.
Cette fondation, ainsi que les donations qui l’accompagnèrent, furent confirmées par le pape Honorius III en 1222.
Vers 1231, Guillaume de Friardel, chevalier, concéda aux moines du prieuré le droit de patronage sur les églises de St-Martin-de-Friardel et de St-Pierre de Grandcamp.
D’autres seigneurs firent des donations au prieuré en 1254, 1302, 1368 et 1418. Au commencement du XVe siècle, les immeubles possédés par le prieuré s’étendaient sur les paroisses environnantes (la Goulafrière, Cerqueux, Préaux, St-Pierre-des-Essarts, etc. ).
Au XVIIe siècle, le prieuré de Friardel vit naître dans son cloître la Réforme de Bourg-Achard, dont parle Héliot dans son Histoire des ordres monastiques. Cette réforme fut embrassée, peu de temps après, par cinq abbayes et six prieurés importants.
L’église de l’ancien prieuré est bâtie dans un vallon, au pied d’un coteau couvert de bruyères.
La construction de cet édifice remonte au XIIIe siècle.
Du côté septentrional, les murs latéraux, d’une grande élévation et dépourvus de contreforts, sont construits en grossier blocage que recouvre un ancien crépi.
Quatre fenêtres ogivales, à une seule baie, se montrent dans la partie supérieure du mur septentrional. La forme de ces fenêtres, aujourd’hui bouchées et plus apparentes à l’intérieur du vaisseau, accuse le XIIIe siècle.
Le mur méridional, élevé au XIVe siècle, offre quatre fenêtres ogivales élancées, partagées en deux baies par un meneau vertical. Le tympan est percé d’un large oculus. Un simple chanfrein entoure ces fenêtres, d’un travail rudimentaire.
Des contreforts à plusieurs retraites, terminés dans la partie supérieure par un fronton triangulaire, soutiennent le mur.
Deux contreforts saillants de hauteur inégale, dont l’un à double glacis, sont appliqués contre la façade de la chapelle qui regarde l’Occident. Une fenêtre ogivale très-grande et une fenêtre moins large, à deux baies en forme de lancettes, avec moulures en chanfrein, renfermée dans la première, s’ouvraient au-dessus de la porte. Le cordon extérieur est terminé par des têtes grimaçantes. A gauche de cette fenêtre est pratiquée une ouverture carrée du XVIe siècle, encadrée de moulures toriques. On voit, de chaque côté, deux consoles qui supportaient un petit toit en encorbellement.
Au-dessous s’ouvrait une autre fenêtre carrée, plus grande que la précédente.
La porte est à plein-cintre et date du XVIIe siècle. Elle est enroulée de moulures toriques très-petites.
De chaque côté de cette porte se détachent des pierres en forme de consoles, lesquelles probablement servaient de supports à la toiture d’un ancien porche.
La partie supérieure du gable, dans laquelle sont pratiquées de petites ouvertures en forme de meurtrières, offre alternativement des assises ou chaînes horizontales de pierres de taille et de silex.
Un clocher en charpente s’élevait au-dessus du gable, ainsi que l’atteste l’abaissement du toit à cet endroit.
Cette chapelle, qui se terminait à l’orient par un chevet circulaire ou à pans coupés, qui a été détruit lorsqu’on a bâti la maison de maître actuelle, mesurait 100 pieds de longueur sur 30 de largeur.
Les murs de la nef offrent à l’intérieur de curieuses fresques et de nombreux écussons dont M. Bouet, membre de la Société française d’archéologie, a fait plusieurs dessins.
Sous les arcades cintrées, pratiquées dans les murs latéraux, étaient placés autrefois des tombeaux.
La voûte est en merrain, avec entraits et poinçons décorés de sculptures.
Bâtiments de L’ancien prieuré.
— En face le portail de l’abbaye s’élève un long bâtiment, construit en bois avec tuiles entre les colombages, formant des dessins variés. Ce bâtiment mesure 18 mètres de longueur. L’étage supérieur, revêtu de planches, est ancien et en retraite sur le rez-de-chaussée.
Les planches sont embrevées dans les montants.
La sablière est très-belle. Le poteau cornier est décoré, dans la partie supérieure, de petits pendentifs. L’écusson suivant se voit sur un des poteaux.
Ce bâtiment, qui date de la fin du XVe siècle ou du commencement du XVIe, était autrefois à usage de grange.
Un second bâtiment moins ancien, et dont la longueur est seulement de 9 mètres, se relie au premier.
On a exagéré la valeur des tableaux qui ornaient la galerie du château et provenaient de l’ancien prieuré. La plupart étaient des copies de bons tableaux, entre autres la toile représentant la Vie humaine et plusieurs jolis tableaux d’après l’Albane, célèbre peintre italien qu’on a surnommé avec raison le peintre des Grâces.
Le 16 juin, l’Église de Lisieux faisait office de saint Cyr et de sainte Julitte, sa mère, qui étaient patrons du prieuré de Friardel. (Vies des saints patrons du diocèse de Lisieux, par l’abbé Le Provost.)
Voici les noms de quelques-uns des prieurs de Friardel :
GILBERT, qui vivait en 1231;
Guillaume CANU, 16e prieur, en 1317;
Guy PICHOT, en 1450;
GUILLAUME, évêque de Porphyre, commendataire en 1485 et 1498;
Marin LABBÉ, en 1539;
Robert BOULLENE, premier aumônier de la reine-mère, en 1625;
Guillaume BOCHARD DE CHAMPIGNY, docteur en Sorbonne, en 1685.
DE CAMBON, vicaire-général de l’archevêque de Toulouse, était titulaire de Friardel depuis 1775, lorsque la Révolution éclata.
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L.F.D.
Le Prieuré de Saint-Cyr de Friardel
Ordre de Saint-Augustin.
Prieurs commendataires. – G. Bochard de Champagny – C. Chastelain.
Grand vicaire. – J.-B. Moullin.
Prieurs claustraux. – C. Chachères – R. Hébert.
Religieux. – L. Barbey – J. de Beaumont – C. Brouard – J. de Corday – J.-B. Costard – F. Deschamps – A. de Durdan – H. Gobert – N. Gobin – R. Hébert – J. Hurly – P. Mesnildrieu – N. Piel.
314. – Le mars 1694, la nomination au prieure-cure de St-Martin de Friardel appartenant aux religieux de St-Cyr de Friardel, les Révérends Pères Claude Chachères, prieur claustral, Robert Hébert, Joseph Hurly, Henry Goberl et François Dèschamps, tous pbfës et chanoines réguliers dud. prieuré, nomment à lad. euro, vacante par la mort de Fr. Jean de Corday, pbrë, relig. de l’ordre de St-Augustin et dernier titulaire, la personne de Fr. Louis Barbey, pbrë, religieux-profès dud. prieur». Fait et passé en la présence de Henri Deshayes, s r de Launey, et de Nicolas de Chaumont, se trouvant présentement en la parr de Friardel.
Le 8 mars 1694, Mre Le Nepveu, vic. gl, donne aud. sr Barbey la collation dud. bénéfice.
Le 7 avril 1094, le sr Barbey prend possession de la cure de Friardel, en présence d’Armand Dutot de Ferrières et dud. sr de Chaumont, tous deux demeurant eu l’abbaye de St-Cyr de Friardel.
411. – Le 16 mai 1694, la nomination au prieuré-cure de St-Martin de Friardel appartenant aux religieux de St-Cyr de Friardel, Fr. Claude Chachère, pbrë, prieur claustral dud. prieuré, Fr. André de Durdan, Fr.Joseph Hurly, Fr. Henri Gobert et Fr. François Deschamps, tous pbrë, chanoines réguliers dud. monastère, réunis en chapitre, nomment à lad. cure, vacante par la mort de Fr. Louis Barbey, pbrë, religieux, dernier titulaire, la personne de Fr. Jean-Baptiste Costard, pbrë, religieux-profes de ce prieuré.
Le 19 mai 1694, Mre Pierre Audran, vic. gl, donne aud. sr Costard la collation dud. bénéfice.
Le 16 juin 1694, le sr Costard prend possession de la cure de Friardel en présence d’Henry Deshayes, Escr, sr de Launey-Gassard, de la parr des Moutiers-Hubert; François de Dauboeuf, de la parr de Dauboeuf, et Armand Dutot-Ferrières, Escr, sr du lieu, demeurant tous deux à Friardel, et autres témoins.
295. – Le 25 avril 1695, la nomination à la cure de St-Martin de Friardel appartenant aux religieux de St-Cyr-de-Friardel, les srs chanoines réguliers dud. prieuré, nomment à lad. cure, vacante par la démission de Fr. Jean-Baptiste Costard, pbre, dernier titulaire, la personne de Fr. Claude Chachère, pbrë, chanoine régulier de ce monastère.
Le 30 avril 1695, Mre Christophe Le Nepveu, vic. gl, donne aud. sr Chachère la collation dud. bénéfice;
Le 4 mai 1695, le sr Chachère prend possession de la cure de Friardel.
Le 21 sept. 1695, les acolytes dont les noms suivent sont autorisés à recevoir le sous-diaconat à Bayeux :
Jean Duval, acolyte de Friardel.
381 . – Le 8 août 1695, Me Jean Duval, acolyte, fils de feu Pierre, originaire de Bonneval et demeurant à Friardel, constitue 150 livres de rente en sa faveur, afin de parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Mathieu Duval et par Pierre Duval, fils Jean, son neveu, demeurant tant à Bonneval qu’à Friardel.
456. – Le 21 avril 1696, furent ordonnés diacres :
Me Jean Duval, sous-diacre de la parr. de Friardel.
133. – Le 6 sept. 1697, furent ordonnés prêtres :
Me Jean Duval, diacre de la parr de Friardel.
390. -Le 22 août 1701, Me Antoine de Rupierre, sr de St-Georges, demeurant à Friardel.
543. – Le 20 sept. 1702, les religieux de St-Cyr-de-Friardel, doyenné d’Orbec, nomment à la cure de St-Martin de Friardel. vacante par la démission pure et simple de dom Claude Chachère, chanoine régulier, dernier titulaire dud. bénéfice, la personne de dom Robert Hébert, pbfë, chanoine de lad. abbaye.
Le lendemain, le seigr évêque donne aud. sr Hébert la collation dud. bénéfice.
Le 8 oct. 1702, le sr Hébert prend possession de la cure de Friardel, en présence de Mesre François de Maillet, Escr, seigr de Friardel, et autres témoins.
131 . – Le 2 février 1704, dispense de bans pour le mariage entre Yves de Maillet, Esc.-, fils de François de Maillet, Escr, et de feue dame Anne Hélix, de la parr de Friardel, d’une part, et damlle Marie-Marguerite d’Abos, fille de feu Louis-Léonor d’Abos, Esc., sr de Théméricourt et de feue dame Marguerite Labbé, demeurant en la parr, de Juziers (?), diocèse de Rouen.
707. – Le 23 sept. 1705, bulle de Clément XI qui, sur la présentation du roy, nomme Mesre Charles Chastelain, sous-diacre du diocèse de Paris, au prieuré de St-Cyr de Friardel, vacant par la mort de Mesre Guillaume Bochart de Champagny, en son vivant évêque de Valence en Dauphiné, dernier prieur commendataire dud. prieuré.
734. – Le 12 déc. 1705, Mre Charles Chastelain, bachelier en théologie de la faculté de Paris, sous-diacre du diocèse de Paris, pourvu en cour de Rome du prieuré conventuel de St-Cyr de Friardel, demeurant à Paris, au collège de Bourgogne, donne à dom Robert Hébert, prieur claustral et curé de Friardel, sa procuration pour requérir du seigr évêque de Lx la fulmination des bulles pontificales et prêter en son nom le serment d’usage.
Le 2 janvier 1706, Mesre Pierre Audran, pbrë, docteur de Sorbonne, chanoine scolaste en la Cathédrale, prieur coin mandataire de St-Jean de Bois-Rolland, vicaire général et officiai de Lx, fulmine les bulles obtenues par led. sr Charles Chastelain, et reçoit dud. sr Hébert, au nom dud. sr prieur commendataire, le serment de foi et fidélité contenu en la bulle.
Le 11 janvier 1700. Mre Chastelain, représenté par le même, prend possession dud. prieuré, en présence dé dom François Mesnildrieu, dom Claude Brouard, dom .Jean Costard, dom Nicolas Gobin et dom Jean de Beaumont, tous religieux-profès dud. prieuré; M. Jean Gallot, pbrë, curé de Cerqueux; Mc Adrian Gastine, pbrë de la parr de Friardel, et plusieurs autres témoins.
624. – Le 15 juin 1708, François Quesnel, marchand, demeurant à Friardel, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Robert Canivet, acolyte, « pour la bonne amitié qu’il lui porte, » afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Curés. – J. de Corday – L. Barbey – J.-B. Costard – C. Chachère – R Hébert.
Prêtre de la paroisse. – A. Gastines.
Clerc. – J. Duval.
Patron. -Les religieux de Friardel, .
Seigneurs et notables. – A. Dutot de Ferrieres – N. de Chaumont – F. de Dauboeuf – A. de Rupières –
F. de Maillet – Y. de Maillet.
521 . – Le 2 janvier 1711, Me Jean Fouësil, pbfë, chanoine régulier de l’ordre de St-Augustin, demeurant au prieuré de Friardel, obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de St-Martin de Friardel, vacante par la résignation faite en sa faveur par Me Robert Hébert, pbfë, chanoine régulier dud. ordre.
Le 26 juin 1711, Mre Pierre du Mesnil, vicaire général, donne aud. sr Fouësil la collation dud. bénéfice.
Le 29 juin 1711, le sr Fouësil prend possession de la cure de Friardel, en présence de Me Thomas Huet, diacre, chanoine régulier du Valaugrain; Me Pierre Houssaye, syndic de lad. parr., et autres habitants de Friardel.
393. – Le 26 juillet 1713, dom Robert Moullin, pbrë, chanoine régulier de St-Augustin en l’abbaye de Friardel, obtient en cour de Rome des lettres de provision du prieuré-cure de St-Martin de Friardel, chanoine régulier dud. ordre, dernier titulaire.
Le 17 février 1713, Mre Léonor de Matignon, vic. gl, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 19 février 1713, le sr Moullin prend possession de la cure de Friardel, en présence de Dom François Capelle, prieur-curé d’Abenon; Dom Jean-Baptiste Marie, prieur-curé de Cerqueux; Me Jean Fissel, pbrë, demeurant au monastère de Friardel; Mes Antoine René et Louis Duvivier, chanoines réguliers de Friardel; Me Jacques Leduc, pensionnaire en lad. abbaye, et Pierre Houssaye, syndic de la parr.
110. – Le 6 juillet 1714, Dom Robert-Dominique Moullin, pbrë, chanoine régulier, prieur-curé de St-Martin de Friardel, demeurant au prieuré dud. lieu, donne sa procuration pour remettre sa démission dud. bénéfice entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Dom Antoine Balleur, acolyte, relig au couvent de Friardel. Fait à Lx, en la maison de noble et discrète personne Mre Jean-Baptiste Moullin, pbfê, chanoine et archidiacre de la Cathédrale.
137. – Le 4 août 1714, la nomination au prieuré-cure de St-Martin de Friardel appartenant au prieur commendataire de St-Cyr de Friardel, Mes. Charles Chastelain, pbrë, docteur en théologie de la faculté, de Paris et prieur commendataire dud. prieuré, demeurant à St-Germain-en-Laye et se trouvant présentement à Lx, nomme à cette cure, vacante par la mort de Dom Robert-Dominique Moullin, chanoine régulier et dernier titulaire, la personne de Dom Gilles Taffignon, pbrë, chanoine régulier au prieuré de St-Cyr de Friardel.
Le 5 août 1714, les vicaires généraux du Chapitre donne aud. sr Taffignon la collation dud. bénéfice.
Le 6 août 1714, le sr Taffignon prend possession de la cure de Friardel, en présence dud. sr Chastelain, prieur commendataire; de Dom Guillaume Le Carpentier, chanoine régulier et prieur de la Saussaye, diocèse de Rouen; Me Pierre Houssaye, syndic de la parr de Friardel, et Me Jean Duval, trésorier.
384. – Le 21 sept. 1715, furent ordonnés sous-diacres :
M° Jean -Baptiste Lefebvre, acolyte de St-Martin de Friardel.
391 . – Le 21 sept. 1715, le seig. évêque de Lx confère les ordres sacrés dans la chapelle de son séminaire aux clercs du diocèse de Séez. Sous-diacres:
Fr. René Leballeur, originaire du diocèse de Séez, religieux du prieuré de Friardel.
Fr. Louis Loison, originaire du diocèse de Séez, religieux du prieuré de Friardel.
87. – Le 19 sept. 1716, furent ordonnés diacres:
Fr. René Leballeur, sous-diacre, chanoine régulier de Friardel.
Fr. Louis Loison, sous-diacre, chanoine régulier de Friardel.
384. – Le 2 juillet 1715, Louis Lefebvre, laboureur, demeurant à Friardel, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-Baptiste Lefebvre, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
303. – Le 18 sept. 1717, furent ordonnés prêtres :
Me Jean-Baptiste Lefebvre, diacre de Friardel.
Fr. Antoine René Leballeur, diacre, chanoine régulier de St-Cyr-de-Friardel.
Fr. Louis Loison, diacre, chanoine régulier de St-Cyr de Friardel.
458. – Le 7 avril 1718, Mesre Charles Chastelain, pbrë du diocèse de Paris, docteur en théologie de la Maison et Société Royale de Navarre, prieur commendataire du prieuré de St-Cyr de Friardel, demeurant à Paris, « cul de sacq de St-Thomas du Louvre, parr. St-Germain-l’Auxerrois », agissant en sa qualité de prieur commendataire dud. prieuré, nomme au bénéfice-cure de St-Martin de Friardel, vacant par la démission pure et simple de Dom Gilles Tailignon, dernier curé, la personne de Dom Marin Legaigneur, surnommé de Bourgogne, pbre, chanoine régulier de St-Laurent, diocèse de Rouen, de présent prieur claustral dud. prieuré de St-Cyr de Friardel. – Cette nomination fut faite sous seing privé.
Le 13 mai 1718, led. sr Chastelain renouvelle lad. nomination devant les notaires du Châtelet.
Le 27 mai 1718, Mesre Pierre Dumesnil, vicaire général du seigr évêque, donne aud. sr Legaigneur la collation de la cure de Friardel.
Le 13 juin 1718, led. sr Legaigneur de Bourgogne, pbrë du diocèse de Bayeux, prieur claustral de St-Cyr de Friardel, prend possession de la cure de St-Martin de Friardel, en présence de Me François de Beauvais, clerc du diocèse de Lx, (parr. St-Ouen de Pontaudemer); César Yaumesle d’Enneval, Escr, demeurant présentement en l’abbaye de Friardel; François Quesnel, trésorier de lad. parr., et autres témoins.
498. – Le 1 er avril 1713, Pierre Bertrand, diacre, chanoine régulier de Friardel, est ordonné prêtre à Lx par l’ancien évoque de Condom.
141 . – Le. 23 sept. 1719, furent ordonnés sous-diacres :
Fr. François Hébert, acolyte, chanoine régulier de St-Cyr de Friardel.
379. – Le 29 oct. 1719, Adrian-Louis Duval, fils de Nicolas et d’Anne Legendre, de la parr de St-Martin de Friardel, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
604. – Le 21 janv. 1722, Dom Marin Legagneur de Bourgogne, pbrë, prieur claustral de l’abbaye de Friardel, résigne l’office claustral d’aumônier de l’abbaye de St-Laurent-lès-Cosnes dont il était pourvu au diocèse d’Auxerre.
96. – Le 30 juillet 1722, Dom Marin Legagneur de Bourgogne, pbre, prieur de St-Cyr de Friardel, chanoine régulier et curé de St-Martin de Friardel, remet purement et simplement sad. cure entre les mains de Mesre Charles de Chastelain, prieur commendataire dud. lieu et seigr présentateur de lad. cure de Friardel.
107. – Le 21 août 1722, la nomination à la cure de St-Martin de Friardel appartenant au prieur commendataire de St-Cyr de Friardel, Mesre Charles Chastelain, docteur de Sorbonne, chapelain ordinaire du roy, prieur de Friardel, représenté par Mre Jean-Baptiste Moulin, chanoine et archidiacre de Lx, nomme à lad. cure, vacante par la démission de Dom Marin Legagneur de Bourgogne, dernier titulaire, la personne de Dom Pierre Bertrand, chanoine régulier et profès dud. lieu de Friardel et prieur-curé du Tilleul, diocèse d’Evreux.
123. – Le 26 août 1722, les vicaires généraux du seigr évêque donnent à Me Pierre Bertrand, pbrë, chanoine régulier de Friardel, la collation de la cure de St-Martin de Friardel.
Le 3 nov. 1722, led. sr Bertrand prend possession dud. bénéfice, en présence de Dom Marin Legagneur de Bourgogne, pbrë, prieur de l’abbaye de Friardel; Me André-Nicolas Piel, pbrë, prieur de Cerqueux; Me François Goullard, pbrë, chanoine régulier de Friardel, et autres témoins.
358. – Le 28 mai 1723, Dom Marie Legaigneur de Bourgogne, prieur claustral de St-Cyr de Friardel et prieur de N.-D. du Boscmorel, diocèse d’Evreux, remet led. prieuré de Boscmorel entre les mains du seigr présentateur dud. bénéfice, pour y être nommée telle personne qu’il jugera capable.
337. – Le 13 oct. 1723, la nomination au prieuré-cure de St-Martin de Friardel, appartenant au prieur commendataire de St-Cyr de Friardel, Mesre Charles Chastelain, pbrë, licencié en théologie de la faculté de Paris, titulaire dud. prieuré, nomme à lad. cure, vacante par la démission de Dom Pierre Bertrand, religx dud. monastère et dernier curé, la personne de Dom François Gouttard, chanoine régulier d’Hivernaux, diocèse de Paris. Fait en lad. abbaye de Friardel.
Le 18 oct. 1723, le seigr évêque donne aud. sr Gouttard la collation dud. bénéfice.
Le 25 oct. 1723, le sr Gouttard prend possession du prieuré-cure de St-Martin de Friardel, en présence de Me Philippe de Mailloc, pbrë; Dom André Piel, pbrë, prieur-curé de Cerqueux; Dom Louis Loison, pbrë, chanoine régulier de Friardel; Me Adrian-Louis Duval, pbrë de Friardel; Nicolas Duval, syndic de lad. parr.
554. – Le 9 août 1722, titre clérical fait en faveur de Me Yves Gasnier, acolyte, par Yves Gasnier, bourgeois d’Orbec et y demeurant, et Jacques Pépin, marchand, demeurant à Friardel.
684. – Le 30 juillet 1721, titre clérical fait en faveur de Me Adrian Duval, acolyte, par Nicolas Du val, laboureur, demeurant à Friardel.
Le Prieuré de Saint-Cyr de Friardel – Ordre de Saint-Augustin.
Prieur commendataire. – G. Chastelain.
Grand Vicaire. – J.-B. Moullin.
Prieur claustral. – M. Legaigneur de Bourgogne.
Religieux. – P. Bertrand – L. Duvivier – J. Gallot – F. Hébert -Le Balleur – J. Lecot – L. Loison.
R. Moullin -A. René.
134. – Le 19 oct. 1710, Jean-Baptiste Lefèvre, fils de Louis et de Marie Legendre, de la parr. de Friardel, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
351. – Le 23 sept. 1724, Fr. André Lefournier, acolyte, chanoine régulier de Friardel, est ordonné sous-diacre.
353. – Le 31 oct. 1723, Fr. Antoine Humbert, chanoine régulier de Friardel, reçoit la tonsure cléricale et les ordres mineurs.
Le 23 sept. 1724, il est ordonné sous-diacre.
Le 22 sept. 1725, il est ordonné diacre à Lx par Mgr l’évêque de Sarlat.
Le 12 avril 1727, il reçoit la prêtrise.
550 Le 24 août 1728, Dom Jacques de la Rue, chanoine régulier, pbfê, prieur de St-Cyr de Friardel, y demeurant, curé de St-Lo du Bourg-Achard, diocèse de Rouen, remet purement sad. cure entre les mains de Mesre Mathurin Brochant, chanoine de N.-D. de Paris, prieur commendataire du prieuré de St-Lo du Bourg-Achard, patron présentateur dud. bénéfice.
1139. – Le 1er juillet 1731, Mre François-Gaspard du Chapelet, chevr, seigr et patron du Sapandré, de la Goulafrière, Beaufay et autres lieux, demeurant en son manoir seigneurial de la Goulafrière, Pierre Picard et Nicolas Picard, frères, laboureurs, demeurant à Friardel, constituent 150 livres de rente en faveur de Me François Picard, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait au presbytère d’Abenon, en présence de Dom François Capelles, pbrê, prieur du lieu, et le Mre Pierre Dirlande, Escr, seigr du Taillis, demeurant en son manoir seigneurial d’Abenon.
132. – Le 5 oct. 1735, déclaration des professions faites dans le couvent de St-Joseph d’Orbec depuis le 26 oct. 1727 :
Le 28 oct. 1728, damlle Charlotte de Maillet, Sr de St-Claire, fille d’Ives de Maillet, chevr, seigr de Friardel.
151. – Le 23 nov. 1735, vu l’attestation du sr Gosset, pbrë, chanoine régulier, faisant les fonctions curiales de la parr. de Friardel, et du sr vicaire de la Chapelle-Gautier, dispense de bans pour le mariage de Jean Aubey.
197. – Le 6 mars 1735, Jacques Toutain, laboureur, demeurant à Friardel, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Guillaume Toutain, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Fait à Orbec, en présence de Jean Esmont, sr de la Bucardière, demeurant à la Chapelle-Yvon, et autres témoins.
37. – Le 17 janv. 1737, Jacques Duval, marchand, demeurant à Friardel, constitue 150 livres de rente en faveur de son fils, Me Jean-Baptiste Duval, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
Cette rente est garantie par Me Eustache Lesueur, sr des Orgeries, conser du roy, vicomte du Sap, demeurant à Orbec.
338. – Le 9 déc. 1740, Mre Châtelain, aumônier du roy, abbé commendataire de St-Cyr de Friardel, diocèse de Lx, et de St-Pierre de Lire, diocèse d’Evreux, et chanoine de Soissons, demeurant à Lire et se trouvant ce jour d’hui à Orbec, donne sa procuration à Me Jacques De la Rue, pbrë, prieur claustral de Friardel, pour gérer ses affaires, toucher ses revenus et nommer à tous les bénéfices, dépendants de lad. abbaye, qui sont à sa nomination.
Le 11 mars 1741, led. sr De la Rue nomme à la portion de la cure de Cerqueux, vacante par le décès de Me Jean Deschamps, pbrë, dernier titulaire, la personne de Jean-Baptiste Duval, diacre de Friardel.
Fait et passé en l’abbaye de Friardel, en présence de Louis-Pierre Bonneau et Pierre-Nicolas-Joseph Siret, pensionnaires de lad. abbaye.
75. – Le 1735, Jean- Baptiste Duval, fils de Jacques et de Marie Fosse, de la parr de Friardel, reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
Le Prieuré de Saint-Cyr de Friardel – Ordre de Saint-Augustin.
Prieur comandataire..- G. Chastelain.
Prieur claustral. – J. Delarue.
Religieux. – A. Humbert – A. Lefournier.
Curés. – F. Gouttard – J. De la Rue.
Prêtre desservant. – Gosset.
Clercs. – J.-B. Duval – J.-B. Lefèvre – F. Picard.
Notables. – J.-C.-N. Coquerel – F. Morin – L. Morin – P. Le Prévost.
2755. – Le 10 avril 1752, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François-Yves de Maillet, Escr, seigr suzerain et patron honoraire de la parr de Friardel, fils de Mesre Yves de Maillet et de noble dame Marguerite d’Abos, de lad. parr de Friardel, d’une part, et damlle Marie-Anne de Guillaume de Montreuil, fille de Mesre Nicolas Guillaume de Montreuil, seigr et patron de Kicarville (?), Vertot, la Briqueterie et autres lieux, et de noble dame Anne-Louise-Henriette Le Carruyer, de la parr. de Lanquetot, diocèse de Rouen.
128. – Le 30 juin 1755, Augustin Des Haguayes, marchand, bourgeois d’Orbec, y demeurant, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Jean-Baptiste Pépin, acolyte de la parr, de Friardel, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
40. – Le 10 déc. 1758, le roy nomme au prieuré commendataire de St-Cyr de Friardel, vacant par la mort de Mre Charles Chastelain, dernier titulaire, la personne de Mre André-Antoine de la Tour d’Auvergne, pbre du diocèse de St-Flour, aumônier du régiment royal des vaisseaux.
Le 10 janv. 1759, Sa Sainteté Clément XIII donne des bulles de provision du prieuré de St-Cyr de Friardel aud. sr de la Tour d’Auvergne.
Le 22 févr. 1759, le sr de la Tour d’Auvergne, ci-devant aumônier du régiment royal des vaisseaux, demeurant à Paris, Porte St-Honoré, parr de la Magdeleine de la Ville-l’Evêque, donne sa procuration à M François Deschauffour, curé d’ Averties, pour requérir de l’official de Lx la fulmination desd. bulles, faire en son nom la profession de foi et prêter le serment requis.
Le 3 mars 1759, Mre Jean-Henry Gérard, officiai de l’évêché de Lx, à la réquisition dud. sr curé d’Avernes, reçoit la profession de foi et le serment du sr de la Tour d’Auvergne et fulmine les bulles qui nomment ce
dernier au prieuré de Friardel.
Le 8 mars 1759, Le sr de la Tour d’Auvergne, toujours représenté par le curé d’Avernes, prend possession dud. bénéfice avec toutes les cérémonies accoutumées, en présence de Dom Jacques De la Rue, prieur claustral; Dom François Guestier, Dom Jean-Baptiste Dormont, pbrës; Dom Charles-François Gefrotin, diacre, tous religieux de ce prieuré; Me Simon Lailler, curé de la Halboudière; François Duclos, écolier étudiant, demeurant à Honfleur, parr. Ste Catherine, et autres témoins;
134. – Le 2 mai 1763, Dom Jacques de La Rue, pbfë, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin, prieur claustral du prieuré de St-Cyr de Friardel et prieur-curé de St-Martin de Friardel, âgé d’environ 82 ans, demeurant aud. prieuré de St-Cyr, donne sa procuration pour résigner lad. cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de Dom Charles-François Géfrotin, pbfë, chanoine régulier de lad. maison de Friardel. Led. sr de La Rue desservait lad. parr depuis environ trente trois ans. Fait et passé au prieuré de St-Cyr, en présence de Me Jean-Baptiste Lalouette, pbre, demeurant aud. monastère.
Le même jour, led. sr de la Rue donne aussi sa procuration pour résigner entre les mains de Sa Sainteté en faveur dud. sr Géfrotin le prieuré simple du Doigt-Buzot, membre dépendant du prieuré de St-Cyr de Friardel, situé en la parr. N.-D.-du-Bois, diocèse d’Evreux, et dont il est titulaire depuis 19 ans.
Le 37 mai 1763, le sr Géfrotin obtient en cour de Rome des lettres de provision de la cure de Friardel.
Le 23 juillet 1763, Mr Regnault, vic. g1, donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 29 août 1763, le sr Géfrotin (1) prend possession du prieuré-cure de Friardel, en présence de Dom Charles Revel, prieur-curé d’Abenon; Me Pierre Patelay, pbfê, demeurant à Lx, parr. St-Germain; Me Jean-
Baptiste Lalouette, pbfê, demeurant à Friardel; Mesre Louis Deshayes de là Radière, fils, gendarme de la garde ordinaire du roy, demeurant à Cerqueux; Me Pierre- Nicolas Boisnay, conser du roy en l’élection de
Bernay, demeurant en lad. ville, parr . Ste-Croix, et autres témoins.
(1) Mr Géfrotin, qui à certaines époques de sa vie manifesta des sentiments peu dignes de l’humilité et du détachement d’un religieux, se montra à la hauteur de la situation quand vinrent les jours mauvais. Il refusa de prêter sans restriction le serment à la Constitution civile du clergé et on le destitua. Il remplit encore les fonctions pastorales jusqu’au mois de novembre 1791. Déjà on avait mis à sa place un intrus, l’abbé Gasnier, qui d’y avait pu tenir.
On força le curé légitime de partir et l’on fit venir aussitôt Auguste-Alexandre-Pierre Périer, prêtre assermenté, originaire du Renouard. Mr Géfrotin quitta Friardel, mais il ne partit que l’année suivante pour l’exil. A son retour, après le Concordat, il se fixa a Lisieux en qualité de prêtre habitué de l’église St-Jacques. Il y mourut en 1835. (Archives du Calvados. – Ordo de Bx).
Le Prieuré de Saint-Cyr de Friardel – Ordre de Saint-Augustin.
Prieurs commendataires. – Ch. Chastelain – A. -A. de la Tour d’Auvergne.
Prieurs claustraux. – Jq Delarue – F. Géfrotin.
Religieux. – N. Godet – F. Guestie – J.-B. Bornant – C.-F. Gefrotin.
Curés.-Jq. De la Rue .-C-F. Géfrotin.
Prêtre desservant. – J.-B. Lalouette.
Clerc. – J.-B. Pépin.
Seigneurs. – Y. de Maillet. – F. -Y. de Maillet.
185. – Le 16 mai 1773, dispense de bans pour le mariage entre M. Pierre-Nicolas Boisney, conser du roy en l’élection de Bernay, fils de feu Nicolas, d’une part, et dame Madeleine-Françoise Dubois, Vve de Mesre François Morin, Escr, sr de la Neuville, fille de feu Jacques Dubois, sr de Vauchel, garde-du-corps, écuyer de feue S. A. R, Mgr le duc d’Orléans, et de dame Jeanne de Montargis, tous deux de la parr. de Friardel.
319. – Le 27 décembre 1776, le roy nomme au prieuré commendataire de St-Cyr et Ste-Juliette de Friardel, vacant par la mort de Mes André-Antoine de la Tour d’Auvergne, pbfë, dernier titulaire, la personne de Mesre François-Marie-Auguste-Joseph de Cambon, pbfë, vicaire général de Toulouse. Donné à Versailles sous le contre-seing de M. de La Moignon, ministre secrétaire d’Etat et des commandements et finances de Sa Majesté.
Le 22 janv. 1776, Sa Sainteté le pape Pie VI accorde aud. sr de Cambon des lettres de provision en commende dud. prieuré.
Le 8 mars 1776, le sr de Cambon, demeurant h Paris, rue de Tournon, parr. St-Sulpice, et représenté par Me Charles-François Gefrotin, prieur-curé de St-Martin de Friardel, prend possession du prieuré de St-Cyr dud. lieu avec toutes les cérémonies ordinaires, en présence de Me Michel-Guy Bardel, curé d’Orbec, bachelier de Sorbonne; Me Jean-Pierre Dauge, prieur-curé d’Abenon; M. François Bruslé, pbfë, chanoine régulier et procureur dud. prieuré de Friardel; Pierre David, feudiste, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, et autres témoins.
343. – Le 24 août 1778, Fr. Charles-François Géfrotin, pbre, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin en l’abbaye de St-Cyr de Friardel, obtient en cour de Rome des lettres de provisions dites de per obîtum, de la cure de St-Pierre de Cerqueux, 2e portion, dépendant de lad. abbaye et vacante par la mort du Fr. Nicolas Godet, en son vivant chanoine régulier dud. Ordre.
Le 4 avril 1779, led. sr Géfrotin, curé de St-Martin de Friardel, requiert du seigr évoque le visa desd. lettres de provision. Sa Grandeur répond « qu’elle se croit obligée, par le devoir de sa place de supérieur et par le précepte de la charité, de représenter paternellement aud. Frère Géfrotin, curé de Friardel et encore prieur du prieuré de Buzot, de son ordre, diocèse d’Evreux, qu’en requérant par un acte juridique le visa sur laditte signature de provision per obitum qu’il a demandée et obtenue eu cour de Rome du bénéfice cure de Cerqueux, il agit directement contre le serment et le voeu solennel qu’il a fait et signé le jour de sa profession religieuse. » Et le seigr évoque lui lit l’article des constitutions de son ordre auquel il fait allusion. (Const. IIoe part. Cap. IX.) D’où il suit que led. Fr. Géfrotin ne peut, sans manquer à son voeu, persister dans sa réquisition, ni Sa Grandeur lui accorder licitement le visa par lui demandé.
Led. sr Géfrotin, prenant cette réponse pour un refus de visa, déclare qu’il est prêt à se pourvoir, pour cause dud. refus, partout et quand il le jugera bon.
3. – Le 14 oct. 1780, Fr. Charles-François Géfrotin, pbfê, chanoine régulier de l’Ordre de St-Augustin, prieur-curé de St-Martin de Friardel, prieur claustral du prieuré conventuel de St-Cyr de Friardel et titulaire du prieuré simple régulier de St-Antoine du Doit-Buzot, dépendant du prieuré de St-Cyr de Friardel et situé en la parr de N.-D.-du-Bois, diocèse d’Evreux, donne sa procuration pour résigner entre les mains de N.-S.-P. le pape led. prieuré du Doit-Buzot en faveur de Me Thomas Beuzelin, pbfë, curé de la 3e portion de N.-D. d’Avernes, qui s’engagea faire profession dans l’Ordre de St-Augustin. Fait et passé à Lx.
Il y avait dix-sept ans que le sr Géfrotin possédait ce bénéfice.
86. – Le 28 avril 1783, dispense de bans pour le mariage entre Mesre François-Ives de Maillet, fils de Mesre François-Yves de Maillet, seigr de Friardei et autres lieux, et de noble dame Marie-Anne Guillaume de la Villette, de lad. parr de Friardel, d’une part, et noble demlle Louise-Elisabeth-Marthe-Gabrielle de Syraon de Franval, fille majeure de feu Mesre Louis-Adrien Symon de Franval et de feue noble dame Marie-Gabrielle Lalliat, de la parr. d’Orbec.
333. – Le 24 juill. 1784, vu la requête présentée, le 7 de ce mois, au seigr évêque de Lx par le Chapitre de sa Cathédrale, tendant à ce qu’il lui plaise de procéder à l’extinction et suppression du prieuré conventuel de St-Cyr de Friardel, Ordre de St-Augustin, et à l’union de tous les biens de la mense prieurale et de la mense conventuelle dud. monastère à la fabrique de lad. Cathédrale, conformément aux arrêts des Conseils des 12 mai 1775 et 12 avril dernier, sa Grandeur nomme pour officiai ad hoc M’ François-Joseph Collignon, son vicaire général, et pour promoteur Mr Nicolas Laperrelle, pbfë, chapelain de la Cathédrale, attendu que l’official et le promoteur ordinaires sont partie intéressée dans la question. Donné à Moulins.
14. – Le 14 août 1786, dispense de bans pour le mariage entre M. Barbe-Jean-Charles Le Bas de Friardel l’aîné, conseir du roy, receveur ancien et alternatif des finances de l’élection de Lx, y demeurant, parr. St-Jacques, fils de feu Mesre Charles-Louis Le Bas de Préaux, Escr, conser du roy, receveur des finances de l’élection de Lx, ancien contrôleur ordinaire des guerres, et de dame Antoinette-Catherine Le Vasseur, d’une part, et demlle Suzanne-Françoise Le Sauvagne, de la parr de Baigneville, élection de Montivilliers, fille de Jean-Pierre Le Sauvagne, ancien cornette de dragons, et de feue Suzanne-Catherine Noël.
Le Prieuré de Saint-Cyr de Friardel – Ordre de Saint-Augustin.
Prieurs commendataires. – A.-A. de la Tour d’Auvergne – F.-M.-A.-J. de Cambon
Prieur claustral. – P. Géfrotin.
Procureur. – P. Bruslé.
Requête présentée par le Chapitre de Lx pour la suppression du prieuré de Friardel.
Curé. – G.-F. Géfrotin.
Seigneurs et notables. – P.-X. Boisney – P.-L. Dumont – F.-I. de Maillet, fils.
– M. Alexandre-Pierre Périer prêta serment en 1791 et fut élu desservant constitutionnel de Friardel au mois de novembre suivant, après le départ de l’abbé Gasnier. Rentra-t-il dans le clergé après le Concordat ? On en peut douter. On ne trouve son nom ni à l’évêché de Bayeux, ni à celui de Séez. (Archives du Calvados.)
– Mr Prévost avait 64 ans en 1791. Il refusa le serment constitutionnel et l’année suivante partit, le 12 septembre, pour l’Angleterre, par Rouen et Dieppe. Il mourut à Londres en 1793. Il avait été remplacé en 1791 par Fr. Lefrançois, prêtre assermenté de Friardel. (Archives de l’Eure. – Mss de Reux.)
– Me. Grieu était vicaire de Friardel en 1791. Il refusa le serment schismatique et se retira d’abord dans sa famille à Orbec; puis il émigra en Angleterre en 1792. En y arrivant il demeura à Portsea, chez Thomas Stoome Clarck-Gard street, 5. Plus tard il se réfugia à Common. J’ignore s’il revint jamais en France. (Archives du Calvados.- Mss de Reux.)
– Mr Le Normand prêta serment en 1791 et fut ensuite nommé vicaire de Sainte-Croix de Cormeilles pour remplacer les deux vicaires de cette paroisse nommés curés constitutionnels.
Il resta dans ce poste jusqu’à l’an II et, après avoir remis ses lettres de prêtrise, il revint au Bênerey chez son père. Il se rétracta vers la fin de la Révolution et fut arrêté pour ce motif et conduit en prison a Caen le 4 nov. 1793. Apres le rétablissement du culte, il fut nommé curé de Friardel où il mourut vers 1803. (Archives municipales de Cormeilles. – Ordo de Bx.)
– M. G.-L. Bellière était diacre en 1791. Il ne voulut prêter aucun serment et émigra en 1792. Il fut ordonné prêtre pendant la Révolution. Rentré en France d’assez bonne heure, il disait secrètement la messe et administrait les sacrements aux fidèles des environs d’Orbec.
Vers l’époque où se signait le Concordat, il fut dénoncé pour avoir rempli ses fonctions à Meulles et à Préaux; mais il était trop tard pour les dénonciateurs. M. Bellière fut nommé curé de Friardel en 1803 et mourut à la tête de cette paroisse en 1828, à l’âge de 64 ans. (Liste des élèves du séminaire de Lx. – Mss de Reux. — Archives de l’évêché de Dx. – Ordo de Bx)
– Mr J.-B. Pépin, originaire de Friardel, était toujours curé de l’Hôtellerie en 1791. Le 30 janvier, il prêta le serment pur et simple à la Constitution et les habitants firent sonner la cloche en signe de satisfaction. Ils le nommèrent officier public; mais peu après il fut arrêté comme suspect, puis relaxé. Il resta dans la paroisse où il reprit le culte de très bonne heure et, d’après ses ordres, la cloche se fit entendre dès le 17 messidor an III pour annoncer les offices. Après la Révolution, il se rétracta et s’attacha au diocèse d’Evreux. Il mourut curé de N.-D. de Préaux, le 14 juillet 1821, à l’âge de 72 ans. (Archives du Calvados – Ordo d’Evreux.)
Extraits des Chartres et autres Actes Normands ou Anglo-Normands – Archives du Calvados.
– Jehan Richard vend à l’abbaye (Fontenay), en 1385, en présence du vicomte d’Orbec, une pièce de terre située à Saint-Martin-de-Friardel. Cet acte est revêtu du sceau de la vicomté d’Orbec .
– Prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel-Ordre des Chanoines Réguliers de Saint-Augustin.
Les auteurs du Gallia Christiana ont gardé le silence sur le prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel. Il devient d’autant
plus difficile maintenant de fixer la date de sa fondation, que l’histoire manuscrite, de même que le cartulaire de ce monastère, font mention de chartes antérieures à celle de Guillaume de Friardel, de l’an 1231. Ce dernier n’en fut sans doute regardé comme le fondateur que parce qu’il l’investit du patronage de l’église de Saint-Martin-de-Friardel, près de laquelle il était situé . D’après les premières chartes, qui n’existent plus, la fondation de Saint-Cyr-de-Friardel pourrait être attribuée à Isabelle d’Orbec, ainsi qu’à Gilbert de La Saussaye, regardé comme parent du célèbre Gilbert, qui en fut le premier prieur.
Ce monastère est désigné dans ces premières chartes sous le nom d’ecclesia B. Cyricy de Vallibus apud Friardel; tandis que celle de Guillaume de Friardel porte seulement : ecclésia-B. Cyrici de Friardel.
Copie de la charte de fondation de ce prieure par laquelle Guillaume de Friardel, chevalier, donne à Dieu, à la Vierge, et à Saint-Cyr-de-Friardel, ainsi qu’aux religieux de ce monastère, le droit de patronage de Saint-Friardel et de Saint-Pierre-de-Grand-Camp, avec tous les droits qu’il pouvait avoir sur les terres, le vignoble, les prés et le moulin de Saint-Jean, ainsi que sur les terres de Herbert de Saint-Cyr.
– Saint-Martin-de-Friardel et de Saint-Pierre-de-Grand-Camp, avec tous les droits qu’il pouvait avoir sur les terres, le vignoble, les prés et le moulin de Saint-Jean, ainsi que sur les terres de Herbert de Saint-Cyr.
Nº. 2. Copie d’une bulle du pape Honorius III, datée de la 6: année de son pontificat, 1222, le 15 des calendes de juin, adressée aux prieur et chanoines de Saint-Cyr-de Friardel, ordre de Saint-Augustin, par laquelle il confirme la fondation et les diverses donations faites à ce prieuré.
Nº. 3. Bulle du pape Grégoire IX, du 12 des calendes de mars, indiction V, l’an de l’incarnation du Seigneur 1233, la 6e année de son pontificat, par laquelle il confirme la donation du patronage de l’église de Saint-Martin-de Friardel et de Saint-Pierre-de-Grand-Camp, faite en faveur dudit prieuré, qu’il prend sous sa protection spéciale.
No. 4. Jean de Vironne, ou de Gironne, chevalier, fils de Godefroy, donne, en 1254, au prieur et aux chanoines de Saint-Cyr-de-Friardel, tous les droits qu’il avait ou pouvait avoir dans le Val-Gérard, situé dans la paroisse de Saint-Martin-de-Friardel. ( Le sceau brisé.).
No. 5. Gilbert de Friardel donne à Jeanne de Friardel, sa sœur, en l’année 1256, le jardin de Marmoutiers, situé entre le clos d’Alix de Belvéer, ou de Beauvoir, et la terre de Mathieu Le Bachelier, ainsi que plusieurs rentes et redevances que ladite Jeanne donna ensuite au prieuré de Saint Cyr-de-Friardel. (Le sceau en cire blanche est illisible maintenant.)
No. 6. Roger, prieur de Saint-Cyr-de-Friardel, et les religieux dudit moustier, donnent et cèdent en fief hérédital, l’an 1259, à Froger-Daniel, le tennement que Guillaume Boesselin tenait de Robert de Landa, ou de La Lande, dans la paroisse de Saint-Sulpice-de-Golafre, à charge de rendre audit prieuré vingt-cinq sols, monnaie commune, de rente, à la Saint-Rémy. (Les sceaux du chapitre et du prieur sont brisés .)
No. 7. Vidimus émané du vicomte d’Orbec, en 1264, d’une charte de Guillaume de Friardel, chanoine de Lisieux, par laquelle il donnait au prieuré de Saint-Cyr-de Friardel tout ce qu’il possédait dans la paroisse d’Étrancourt et autres lieux.
Nº. 8. Jeanne de Friardel donne, en 1267, aux prieur et chanoines de Saint-Cyr-de-Friardel, son jardin de Marmoutiers, ainsi que diverses rentes et redevances qui lui avaient été concédées par Guillaume de Friardel, son frère . (sceau brisé.)
No. 9. Vivien, dit Fleury, vend à Jean Le Roi j’en 1290, une pièce de terre située dans la paroisse Saint-Laurent-de-Marmoutiers, qui dépendait du fief du seigneur de Feritace, ou de La Ferté, pour le prix de vingt-huit sols tournois. (Le sceau brisé.)
Nº. 10. Lettres-patentes de Philippe III, roi de France, données à Paris, en 1278, par lesquelles ce prince confirme une sentence du bailly de Rouen, en faveur du prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel, le maintient dans la jouissance de tous ses biens, et l’affranchit de tous les droits qui pouvaient lui appartenir. Il ne reste plus que les lacs en soie rouge et verte du sceau de ce prince .
No. 11. Raoul de Molendin, chevalier, seigneur de Friardel, donne, en 1299, au prieur de Saint-Cyr, diverses rentes, à charge de faire un service annuel à Garin de Molendin, son frère. ( Le sceau brisé .)
Nº. 12. Raoul de Molendin, chevalier, donne aux prieur et religieux de Saint-Cyr-de-Friardel, en 1302, pour le salut de l’âme de Raoul, son fils, décédé, une rente de dix livres tournois, à charge de lui faire un service pour lequel ils devront fournir autour de son tombeau douze, torches de cire de douze livres, qui devront brûler tout le temps du service divin. (Le sceau brisé.)
Nº. 13. Michel Pélerin ainsi que Jean et Thomas Le Robire, de la paroisse du Sap, reconnaissent devant le vicomte de Bernay, en 1303, qu’ils ont abandonné au prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel tout ce qu’ils possédaient dans la paroisse du Sap. (Les sceaux brisés .)
Nº. 14. Bail particulier, de l’an 1304.
Nº. 15. Vidimus par le vicomte d’Orbec, de l’an 1339, des lettres-patentes de Philippe III, roi de France, données, à Conflans, près Paris, par lesquelles ce prince maintient les religieux de Saint-Cyr-de-Friardel dans la possession de tous leurs biens, sans qu’ils soient contraints, à lui rien payer, vii qu’ils lui ont octroyé gracieusement à chanter en leur moutier chaque semaine à un an une messe de Notre-Dame pour lui et pour le salut de son âme.
N°. 16. Jean de La Porte, de Saint-Germain-la-Cam pagne, reconnaît, en 1346, devant le vicomte d’Orbec, qu’il est tenu à faire aux prieur et religieux de Saint-Cyr-de Friardel diverses rentes et redevances, à cause d’un jardin situé dans ladite paroisse. (Le sceau brisé.)
N°, 17, 18 et 19. Divers baux particuliers, des années 1359 et 1365.
N°: 20. Accord fait, en 1367, devant Guillaume d’Ourdan, bailly de Pont-Audemer, entre Robert de Friardel, chevalier, et les religieux de Saint-Cyr-de-Friardel, pour régler un différent au sujet d’un cours d’eau et du vivier dudit prieuré. ( Les sceaux brisés .
N°. 21. Guillaume du Bisson donne, en 1368. au prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel, tous les droits qu’il avait ou pouvait avoir sur une vavassorie appelée la vavassorie Du Hamel, contenant dix acres de terre, situées en la paroisse de Sarquene, pour le prix de deux royaux d’or. Cette donation fut en même temps confirmée par Richard Tronche ville, duquel dépendait ladite vavassorie. (Les sceaux brisés.)
Nº. 22. Fieffe faite par le prieur de Friardel, en 1369.
Nº. 23. Lettres-patentes de Charles, roi de Navarre et comte d’Evreux, du mois de février 1370, par lesquelles il relève et décharge le prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel des droits d’amortissement qui lui étaient acquis par suite des diverses donations faites à ce prieure : et ce, dit-il, à la requête de ses amés et féals chevaliers, messire Guillaume de Gauville, son chastellain d’Orbec, et de Guy de Gauville, son chambellan, ainsi qu’en l’honneur de Dieu, de Notre-Dame, et de tous les Saints et Saintes du Paradis.
Ces lettres sont revêtues de son grand sceau et contre sceau, pl. 19, fig. 9 et 10. On lit en outre sur le pli de ces lettres : Par le roi, nous présent, signé Froissart.
Nº. 24. Autres lettres-patentes du même prince, dudit mois et an, lesquelles portent que : vu le grand désir et affection que nous avons à l’accroissement des biens profits et revenus du prieuré de St Cyr de Friardel, et afin que notre très chié compaigne., la Royne, et notre lignée a née et à naître soigns accompaigniés aux bonnes prières et dévotes oraisons, qui par lesdits religieux sont faites out dit priouré, inclinant aussi à la requête de notre dit trésorier, pour lequel nous voulons bien faire le don des héritages et rentes désignées dans lesdites lettres, voulons aussi qu’ils soient déchargés des droits d’amortissement pour les acquisitions et conquests faits par eux. »
Ces lettres, quoique du même jour et an, ne sont pas scellées du grand contre-scel; celui-ci est remplacé par un petit contre-sceau d’un pouce et demi de diamètre, presqu’entièrement effacé maintenant. Elles sont également signées par Froissart, mais on y trouve seulement la mention : Par le roi; les mots vous présent, qu’on lit dans la charte précédente, ne sont pas répétés ici.(Ibidem, pl. 19, fig. 9.)
Nº. 25. Lettres-patentes de Charles, roi de Navarre et comte d’Evreux, du mois de février 1370, par lesquelles ce prince termine un différent qui existait entre Robert de Friardel, chevalier, et les religieux de Saint-Cyr de Friardel, au sujet de la possession d’un jardin situé près le clos de dits religieux, dont l’une et l’autre partie réclamaient la jouissance. On lit dans ces lettres comme dans celles du nº. 23 : Par le roi, nous présent, signé Froissart. ( Le sceau en est brisé.)
N°. 26. Vidimus du vicomte d’Orbec, du 31 mars 13704 des lettres-patentes de Philippe III, de l’an 1278, par les quelles ce prince confirme les donations faites au prieuré de Friardel et décharge les religieux des droits d’amortissement qu’ils devaient pour les rentes qui leur avaient été con cédées.
Nº. 27. Vidimus du comte d’Orbec, daté du 15 avril 1371, d’une sentence rendue aux assises dudit lieu, tenues en 1368, qui adjuge aux prieur et religieux de Friardel une rente de trois boisseaux de bled å prendre sur la vavassorie Du Hamel.
N°. 28. Vente faite à Colin Du Bisson, en 1379.
N°. 29. Colin Du Bisson et Jehanne, sa femme, vendent aux prieur et religieux de Friardel une pièce de terre située dans le fief de Raoul Du Mont, à Friardel, pour le prix de douze sols tournois . (Le sceau brisé.).
Nº. 3o. Fieffe particulière, de l’an 1400, dans laquelle il est fait mention d’un sol de rente en faveur des religieux
de Friardel, et d’une autre rente de cinq sols, en faveur de l’abbé de Bernay.
Nº. 31. Raoul Le Sueur donne en échange aux religieux de Saint-Cyr-de-Friardel, en 1406, une pièce de terre située près ledit prieuré, contre une autre plus éloignée . ( Le sceau brise.)
N°. 32. Le même Raoul Le Sueur donne au prieuré de Friardel, en 14.06, une acre de terre située dans ladite paroisse. (Le sceau brisé.)
Nº . 33. Lettres-patentes de Charles VII, roi de France données à Paris la 29º. année de son règne, 1408, sur la représentation des religieux de Friardel, disant qu’ils ne pouvaient payer les droits d’amortissement des fiefs qu’ils avaient acquis à charge de rente, et qu’ils en avaient été précédemment déchargés par le roi de Navarre, qui lors tenait ladite seigneurie incorporée en la comté de Beaumont le-Roger : sur quoi le prince, voyant que si lesdits religieux n’occupaient leurs personnes à labourer leurs terres autrement, ils n’eussent eu de quoi vivre ni soutenir leur hostel, etc., etc., ordonne aux gens de ses comptes et trésoriers, à Paris, de les acquitter de tous droits, etc. ( Le sceau de ces lettres est brisé). On lit au pli : Par le roi, signé Mallière.
Nº.34. Guy, prieur, et les religieux de Friardel, nomment, en 1410, Nicolas Fabre à la chapelle de Sainte Scolastique. ( Le sceau brisé .)
Nº. 35. Vente, de l’an 1417, d’une rente à percevoir dans la paroisse de Sainte-Croix-de-Bernay.
Nº. 36. Le prieur et les religieux de Friardel donnent en fieffe, en 1418, une masure située à Saint-Sébastien-de Préaux, à charge de diverses redevances. ( Le sceau brisé.)
Nº. 37. Vente particulière, de l’an 1423.
Nº. 38. Denis Gueroult et Alix, sa femme, fondent à perpétuité, en 1448, en faveur du prieuré de Friardel, une messe annuelle ainsi que duobus honestis candelabris pour brûler nuit et jour devant l’autel de la Vierge dudit moustier, pour laquelle fondation ils donnent cent sols tournois et une rente de dix sols. (Les sceaux brisés.)
N°. 39. Thomas, évêque de Lisieux, fonde dans le prieuré de Friardel, en 1450, une messe de Beata, ou de la Vierge, tous les vendredi de chaque semaine, pour le salut de son âme et de celles de ses parens. (Le sceau brisé.)
Nº. 40. Pierre de La Minière prend en fief, des religieux de Friardel, en 1454, les terres de Jean Houdard, ainsi que trois maisons à Orbec.
Nº. 41. Quittance, de l’an 1467,des taxes qui avaient été imposées sur le prieuré de Friardel.
N°. 42 et 43. Contrats d’échange de diverses pièces de terre, faits en 1481, entre les habitans de Friardel et le prieur de ce monastère.
Nº. 44. Autre contrat d’échange de terre, fait en 1485, par le prieuré, avec Guillaume, évêque de Porphire, prieur comandataire de Friardel.
Nº. 45. Collation de la cure de Saint-Martin de Friardel, en 1498, par Etienne, évêque de Lisieux, sur la présentation du prieur et des religieux de Saint-Cyr-de-Friardel. (Le sceau brisé.)
Nº. 46. Procédure aux plaids de la vicomté d’Orbec en. 1498, entre Guillaume, évêque de Porphire, prieur comandataire de Friardel, et le sieur Du Bisson, au sujet des bornes et limites de leurs héritages, situés au-dessus du Val-Guerard, à Friardel.
N°. 47. Acte passé en la vicomté d’Orbec, devant Jacques Malherbe, en 1539, par lequel maître Marin Labbé, prêtre et prieur de Friardel, ratifie une donation et fondation faite en faveur dudit prieuré par Nicole de Civeray, prêtre, curé. d’Auvillers.
Nº. 48. Maître Nicole de Civeray, prêtre, curé d’Auvillers, donne, en 1539, au prieuré de Friardel, deux cent livres tournois, à charge de dire une grande messe tous les samedis de l’année. (Le sceau brisé.)
Nº. 49. Procuration donnée à un religieux de Friardel, en 1570, pour faire rentrer en la communauté toutes les.. rentes qui pouvaient être dues.
Extraits de trois rôles en parchemin, attestés et collationnés sur les originaux, par Hubert, tabellion du Sap.
Ie . Rôle.
N°. 50. Charte, sans date, de Marguerite, fille de Vauquelin de Ferar, ou de Ferières, par laquelle elle donne au prieuré du Val-de-Friardel dix sols tournois de rente, à prendre sur cent sols que son père lui avait donnés mariage, in prepositacum de Combreio; et comme elle n’avait pas encore de sceau, elle annonce qu’elle se sert de celui de Guillaume de Recusson. Il est maintenant brisé.
Cette charte est en outre attestée par Guillaume de Friardel, ainsi que par son fils et sa femme; par Jean d’Orbec; Guillaume Ferières; Colin de Friardel; Guillaume de La Lande et plusieurs autres.
N°. 51. Guillaume de Ferières, Dominus Ferytaus chevalier, par une charte sans date, donne à Saint-Cyr-de
Friardel dix sols tournois de rente pour le salut de son âme. (Le sceau brisé.)
N°. 52. Guillaume de Friardel donne à Dieu, à la Vierge et à Saint-Cyr-de-Friardel, en 1263, toute la dîme de Rees le salut de son âme, de celle de sa femme, de ses ancêtres, ainsi que pour celle de N…, chevalier, et d’Aline, sa femme.
N°. 53. Garin de Mehedin, ainsi que Jeanne, sa femme, et Thomasse, sa sœur, donnent au prieuré de Saint-Cyr-de Friardel, à la sollicitation de Robert de Friardel, frère de ladite Jeanne, sa femme, la moitié du bois d’Hoxeciæ, dans la paroisse de Saint-Martin-de-Friardel. Cette charte sans date est attestée par Guillaume de Friardel; Jean Du Mont, chevalier; Guillaume de La Lande; Henri de Mesnil Jourdain; Richard de Saussay, forestiero de foreste, et plusieurs autres .
N°. 54. Gillebert du Saussay donne à Saint-Cyr-de Friardel, par une charte sans date, trois acres de bois dé pendant de son fief de Saussay.
Nº. 55. Jean, seigneur de’ Friardel, donne, en 1236, au prieuré de Friardel, toute la terre de son domaine du Val-Guerard, ainsi que le manoir et les bois du Fay et du Val.
Nº. 56. Julienne, dame de Beuvillers, donne au prieuré de Friardel, pour le salut de l’âme d’Hamelin, son mari,
et de ses antécesseurs, dix sols de rente, monnaie courante; percevoir à Pâques, par les mains de Walter, fils d’Anicie, qui tenait d’elle trois acres dans le Val-Durand; et pour assurer cette rente, lesdits religieux ont été mis en saisine dudit Walter. Cette charte sans date est attestée par Guillaume de Friardel; Hugues de Beuvillers; André, prêtre de la léproserie de Beuvillers; Richard, prêtre de la léproserie d’Orbec et autres.
Nº. 57. Robert, prepositus des Essarts, donne et con firme aux religieux de Friardel, en 1224, tous les droits qu’il pouvait avoir sur trois acres et demie de terre que Garin de Bincray tenait de lui à Saucelay, dans la paroisse de Saint-Pierre-des-Essarts.
Nº.58. Jean et Guillebert de Cornille, frères, donnent et confirment aux religieux de Friardel la donation qui leur avait été faite par Roger Benon, de deux acres de terre appelées Le Genescey, ainsi que le pré de Saint-Pierre, dépendant de leur fief, pour lesquels ledit Roger était tenu de lui faire diverses redevances. (Cette charte est sans date .)
IIe . Rôle.
Nº. 59. Guillaume de Morcent, fils aîné de Guillaume de Morcent, chevalier, donne, en 1232, au prieuré de Saint Cyr-de-Friardel, vingt sols de rente à prendre dans la paroisse de Morcent. Cette charte est attestée par Jean de Friardel; Guillaume et Hébert de La Lande; Guillaume de La Poule et autres.
Nº. 60. Pétronille, dame de La Lande, du consentement de ses fils Jean de Morcent, chevalier, et Réginald, clerc, donne, en 1248, au prieuré de Saint-Cyr-de-Friardel, vingt sols tournois de rente, à prendre sur le moulin Picot, dans la paroisse de Saint-Aubin .
Nº. 61. Jean d’Orbec, écuyer, donne, en 1342, au prieuré de Friardel, vingt sols tournois de rente à prendre sur son moulin de la Moite, paroisse Saint-Paul-de-Courtonne. Cet acte fut passé au moustier desdits religieux Nº. 62. Henri de Mailloc, recteur de Saint-Denis-du Val-d’Orbec, donne au prieuré de Friardel vingt-cinq sols tournois de rente, à prendre sur la vavassorie des Rosselins, dans le Val-d’Orbec .
Nº. 63. Acte passé en la vicomté d’Orbec, en 1263, par lequel Jacques de Bucourt et dame Marie Day, sa femme, veuve Jean de Hadencourt, chevalier, donnent au prieuré de Friardel soixante sols de rente, à charge d’obits; laquelle rente à prendre dans leur fief de la Hallebouderie.
Nº. 64. Acte passé en la vicomté d’Orbec, en 1363, par lequel Simon Hue, écuyer, d’Orbec, déclare que sur la représentation de ces lettres, lui et ses héritiers seront tenus de payer aux religieux de Friardel dix sols de rente sur les vingt sols qui leur furent donnés par noble homme Jean d’Orbec, son père.
IIIe . Rôle .
Nº. 65. Acte passé en la vicomté d’Orbec, en 1264, par lequel Jehan Savary donne et délaisse à Richard de Trancheville trois septiers de bled que Jean le Peuchounier lui faisait à cause de divers héritages assis au Hamel Yvelin, dépendant dudit Savary .
Nº. 66. Acte passé en la vicomté d’Orbec, en 1266, par lequel Guillaume de Moyon prend en fief de Colin Blondel et de Jeanne, sa femme, tous les héritages qui lui venaient de cette dernière, et qui étaient situés dans la paroisse de Friardel.
Nº. 67. Autre acte de la même vicomté, de l’an 1367, par lequel Loys d’Orbec reconnaît que lui et ses hoirs sont tenus de payer aux religieux de Friardel dix sols de rente pour sa part des vingt sols qui avaient été donnés auxdits religieux par Jean d’Orbec, son père; et pour assurer le paiement de cette rente, il engage tous ses biens et tous ses meubles, etc., excepté la prinse de son corps et de son cheval.
Nº. 68. Autre acte, de l’an 1368,par lequel Philippot, du Bois-Benart, et damoiselle Le Loche, sa femme, donnent et délaissent à Richard de Trancheville tous les droits qu’ils pouvaient avoir dans la paroisse de Saint-Cyr d’Estrancourt, pour le prix de cinquante francs d’or; et, par le même acte, ledit Richard de Trencheville abandonne ses droits au prieuré de Friardel pour avoir droit aux prières dudit moustier.
Nº. 69. Autre acte, de l’an 1369, par lequel Guillaume d’Oullin donne à Richard de Trancheville vingt-trois sols
tournois de rente qui lui étaient dus par les hoirs de Pierre Ducoudray, dit Du Bosc, à cause d’héritages assis en la paroisse d’Estrancourt; et par le même acte ledit Richard transporte cette rente au prieuré de Friardel.
On lit au bas de chacun de ces trois rôles : Collationné par moi F. Hubert, clerc, tabellion du Sap.
On trouve dans les archives du Calvados un grand nombre de pièces, de différentes dates, qui concernent ce monastère.
Le cartulaire du prieuré existe à la Bibliothèque impériale de la rue Richelieu.
Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux-H. de Formeville.
– Les nobles fiefs de la Sergenterie d’Orbec:
Friardel, Fief de haubert tenu par Monseigneur Guillaume de Friardel — Guillaume Douville y tient partie d’un franc-fief.
– Arrière-Fiefs De La Sergenterie De Moyaux:
Les héritiers Jehan de Meroles tiennent, de Monseigneur Guillaume de Friardel, un quart, prisé à 75 livres de rente.
Recherche faite en 1540, parles élus de Lisieux des nobles de leur élection-L’abbé de la Roque.
En 1540 lors de la recherche des nobles pour les élus de Lisieux, on trouva à Friardel Jean Maillet, seigneur de Douville et Jacques, son frère, qui fournirent un anoblissement concédé par le Roy à leur père en octobre 1522, moyennant 500 livres. D’Hozier leur attribue d’argent à trois maillets de gueules ».
Monstres générales de la noblesse du bailliage d’Évreux en 1469 – 1853.
Nicolas le Bote, seigneur des fief de Friardel, du Hamel et de Saint Germain, présenta Jehan Bote, son
filz, armé de brigandines, salade, arc et trousse, à deulx chevaulx.
Robert de Cintray, escuier, seigneur de Friardel et de Bellouet, se présenta homme d’armes, à troys chevaulx.
Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie – Camps, Enceintes, Mottes et Fortifications Antiques du Calvados-R. Doranlo-GRAPPA.
FRIARDEL.-Le Valot » à 400 m. environ au N.-E. de l’église doit probablement son nom à un ancien retranchement. Caumont, Stat. mon., V, p. 757.
Catalogue des gentilshommes de Normandie-Election des députés aux états généraux de 1789- Louis de La Roque et Edouard de Barthélemy.
– De Maillet, Sgr de la paroisse de Friardel, — son fils.
Catalogue des Archives de la Société historique de Lisieux-1885.
722 . Vingt-six pièces . Documents concernant les biens du prieuré de Friardel; 1783.
Inventaire Sommaire Des Archives Départementale Antérieures à 1790 Calvados-Armand BENET.
– Le 25 avril 1764, baptême par Géfrotin, chanoine régulier de S’-Augustin, prieur-curé de St-Martin de Friardel, de Charles-François, fils de Richard Géfrotin, marchand, et de Marie-Anne-Elisabelh La Louette; parrain, led. curé; marraine, Marie-Françoise Morand, de S’-Désir de Lisieux, assistée du vicaire de Luc, Pégol.
– En 1611, mention d’un moulin à papier à Friardel.
Histoire des Regnes de Charles VII et de Louis XI par Thomas Basin.
Approbation donnée par Thomas Basin a la célébration d’un office hebdomadaire de Notre-Dame en l’église du prieure de Saint-Cyr a Friardel, 20 septembre 1430.
Déportation Du Clergé Orthodoxe Pendant La Révolution.
Registres des « Ecclésiastiques insermentés embarques dans les principaux ports de France, Août 1792 — Mars 1793 – Emile Sevestre
Ecclésiastiques Embarques à Dieppe.
1826-Exbord (Ignace), chanoine de Friardel, Calvados, passeport délivre par le district de Rouen, le 20 septembre.
Nobiliaire Universel de France ou Recueil General des Généalogies Historiques des Maisons Nobles de ce Royaume-M. De Saint-Allais.
MAILLET, écuyer, sieur de Friardel, élection de Lisieux. Maintenu le 29 juin 1666: d’argent, à trois maillets de
gueules.
Non répertorié
Jean Moullin, Prêtre du Diocèse de Lisieux, qui avoit été reçu à profession, et peu après élu Prieur Claustral
par les anciens Chanoines Réguliers de Saint Cyr de Friardel proche Orbec au même Diocèse, après avoir remis en vigueur dans cette Maison les anciennes Constitutions de l’Ordre, à quelques usages locaux près, vint établir la même régularité dans Hiverneau l’an 1684, du consentement de M. de Farlay Archevêque de Paris, et par les soins dé M. Alexandre Bontemps qui en avoit été Abbé Commendataire. Charles Coquart de la Motte, Archidiacre de Paris, avoit été nonimé Commissaire pour faire la visite des lieux claustraux et de l’Eglise. Le but avoit été de réduire en simple Chapelle cette Eglise délabrée : mais la piété compatissante le sauva du péril M. Bontemps contribua pour y rétablir ce qui pressoir le plus, comme aussi lieux Réguliers : de sorte que M. Moullin se vit en état d’y établir une Communauté de Chanoines Réguliers.
Les autres Maisons qui en France ont admis les anciennes Constitutions rétablies à Friardel par M. Moullin, reconnoissent toutes celle de Friardel pour leur mère et chef, Après Hiverneau ce fut à Bosc-Achard au Diocèse de Rouen, que cette Discipline Régulière fut introduite : de sorte que cette Maison de Bosc-Achard n’a aucune supériorité sur les autres, et que toutes avouent que l’Institut vient de Friardel, et non de-là.
Recueil Historique, Chronologique, Et Topographique, Des Archevechez, Evêchez, Abbayes Et Prieurez De France, Tant D’Hommes, Que De Filles, De Nomination Et Collation Royale – De Charles Beaunier.
Friardel, en latin, sanctus Cyricus de Friadellis, situé près de la petite ville d’Orbec au pays d’Auge. Ce Prieuré Conventuel de Chanoines Réguliers, fut fondé ver la fin du onzième siècle par les Seigneurs de Friardel, qui lui ont laissé pour armes trois coquilles d’or en champ d’azur .
Le premier Prieur fut Gilbert de la Saussaye, homme de qualité. Le Patronage des Eglises de S. Martin de Friardel, les deux portions de saint Pierre de Cerqueux, le Patronage de l’Eglise de saint Cyr d’Etrancour, et du Prieuré simple de S. Antoine du toit Bazot près la Ferté-Frenel sont de la dépendance . Cette Maison avoit eu de la réputation dans les siècles précédents, sur tout sous le gouvernement du Serviteur de Dieu, Dom Louis Pichot Docteur en Théologie, qui en fut le dernier Titulaire Régulier, après la mort duquel tombée en commende, elle se trouva presque ensevelie sous ses propres ruines, jusqu’à ce qu’il plût à Dieu en procurer le rétablissement par le soin de quelques Serviteurs de Dieu en 1674. ( Ce sont ceux de la réforme de M. Moulin ) donc d’autres Maisons du même ordre ont aussi profité, et les Chanoines y travaillent utilement à l’éducation de la jeunesse.
Nouvelles glanes historiques sur l’instruction publique avant et pendant la Révolution – V.E. Veuclin.
1707, 4 nov. Acquisition faite pour l’établissement des écoles de charité.
1724, 19 août. Mr Louis Hélix, escr, sieur d’Hacqueville, conseiller du Roi, demeurant en la ville d’Orbec, fondateur.
1739, 18 déc. Louis-Henry de Vauchelles, écs. seigneur de Friardel, demeurant à Rouen, achète de Robert Morin et Bonne Langlois 50 perches ou environ de terre en closage pour y loger et entretenir une fille qui tiendra les écoles gratuites et de charité pour l’instruction des filles. – 22.déc. Dom Jacques De la Rue. prêtre, prieur-curé de la paroisse de Friardel, procureur de Mr de Vauchelles, fonde par 150 L de rente, une maîtresse d’école prises la Providence de Lisieux. Le contrat porte que si, ladite maison et communauté vient à manquer, cette fondation sera transférée à l’hôpital d’Orbec pour y avoir un lit pour la paroisse de Friardel. L’école est située au bas de la Grande-Couture.
1791. 6 nov. La municipalité fait sommer, par huissier, la dame Bertout, maîtresse d’école, de vider l’occupation dans les 24 heures.
An III, 26 floréal. La maison d’école étant pour être vendue est reclamée par ia municipalité pour en faire une maison commune et loger un instituteur.
An V, 12 niv. Vente, comme bien national, d’une pièce de terre en cour, provenant de la Providence de Lisieux.
Dissertation sur les prérogatives des aînés en Normandie et sur la manière dont les puînés tenaient d’eux leurs fiefs… avant la réformation de la coutume… faite en 1583 – Chambray, Marquis de.
Dans une donation qui fut faite en 1227, à l’Abbaye de Lyre, d’un fief relevant de la Baronnie de Ferrières, dont Guillaume de Friardel étoit l’aîné, la Charte s’exprime ainsi « Et il faut savoir que lesdits abbé et couvent doivent faire rentes et auxiliaires aux principaux seigneurs par les mains dudit guillaume de friardel et de ses héritiers »
Crespin de Drouais, héritier de Guillaume de Friardel, dans un titre de 1261, étant à la même Abbaye, à l’occasion de la donation ci-dessus qu’il confirma, dit « Sauf les hommages qui me passent par la main. sauf les aides et secours aux seigneurs de la capitale, que lesdits moines feront de ma main ».
Henry, Baron de Ferrières-fur-Charantone, confirma, en 1164, la même donation, en qualité de Seigneur suzerain y en ces termes:
» sans préjudice, cependant, pour moi et mes héritiers, des rentes d’hommage, et principaux auxiliaires, que les moines de la proclamation étaient tenus de payer de la main des héritiers décédés de Friardel, autrefois soldat, comme avant cette confirmation , ils avaient l’habitude de me donner, ainsi qu’à mes ancêtres, concernant ce qui précède. »
Rapport de L’archiviste du département sur le service des archives départementales, communales et hospitalières – Armand Bénet.
4 factums in-4° (plus deux incomplets) de procès entre de Maillet, seigneur de Friardel, appelant du bailliage d’Orbec, contre Boisney, conseiller du Roi honoraire en l’Élection de Bernay, et Jean Laurent, ses vassaux (1774-1778).
Abbayes et prieurés de l’ancienne France…, Province ecclésiastique de Rouen – R. P. Dom J.-M Besse.
FRIARDEL, Sanctus Cyricus de Friardello, monastère de Chano nés réguliers fondé par les seigneurs du lieu vers 1220 ; ruiné par la commende et restauré en 1674 grâce aux réformés de Bourg-Achard. Les religieux ouvrirent alors un collège. On conserve l’église (XIVe siècle) et une partie du monastère.
– Cant. Orbec, arr. Lisieux. — 8 reg. et 7 cart. aux arch. départ, sér. H; où on trouve : Antiquités du prieuré de Saint-Cyr de Friardel, Histoire du prieuré de Saint-Cyr de Friardel, l’Obituaire ms. — Cartulaire du prieuré de Friardel, Bib. nat. nouv. acq. lat. 164. — Mémoire sur le prieuré de Saint-Cyr de Friardel, Bib. Grenoble ms. 1837, n » 3462. Bib. Cherbourg ms. 4g, f- 869. — LÉCHAUDÉ D’ANISY, 397-406. — Documents relatifs au prieuré de Friardel; dans Documents historiques inédits, par CHAMPOLION, I, 67. — Bib. èc chartes, XXXIII, 544- —Mém. soc. antiq. Normandie, VII, 396-406. — Sceau du prieuré de Saint-Cyr de Friardel, par J. ROMAN, dans Bul. soc.antiq: France, igo6, 320-322. — PIEL, tables.
Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l’homme – B.N.F
Guillaume de Friardel, chevalier, du seigneur roi demanda la sergenterie de loutelerie dont REGINALD DE SIRE-FONTAINE, du temps qu’il vivait. Il en fut de même pour Roger de Mill, à raison de sa femme, qui était leur tante, laquelle sergence avec d’autres terres ledit Roger, du vivant de sa femme, vendue à Guillaume de Friardel, chevalier, jadis père dudit Guillaume, qui maintenant la demande, ayant été faite sur l’ordre du seigneur roi, parce que rien n’était suffisamment prouvé pour ledit Guillaume concernant ce qui précède, il fut annoncé que le même Guillaume n’aurait pas la susdite sergenterie.
(1)Loutelerie – L’Hôtellerie, commune du canton de Lisieux, près Marolles, sur la limite des dép. du Calvados et de l’Eure (arrond. de Bernay.)
Dictionnaire du droit des tailles ; ou Conférence raisonnée des édits, déclarations du Roi, arrêts et règlemens de la Cour des comptes…. – Loisel de Boismare.
Il s’agissoit dans ce procès d’une contestation de Noblesse, faite par les habitans de Friardel, contre M. Vitrouil de la Surriére, qui justifioit de la manière la plus claire et la plus glorieuse sa Noblesse et celle de sés aïeux. Les habitans reconnoissoient eux-mêmes leur faute, et déclaroient s’en rapporter à la clémence de la Cour. Par l’Arrêt, M. de la Surriére fut maintenu dans la qualité de Noble et d’Ecuyer; les habitans furent condamnés en 600 liv. d’intérêts et aux dépens ; plaidant Me. Flaust pour M. de la Surriere, et Me. Dornay pour les habitans de Friardel. L’Arrêt, qui est du 17 Juillet 1767, a été imprimé.
Manuel de sigillographie française – J. Roman.
Saint Cyr Et Sainte Juliette. Nus, à mi-corps, de face, les bras croisés sur la poitrine, ils sont plongés dans des chaudières inégales; au-dessous, des flammes (Prieuré de Saint-Cyr de Friardel, XIVe S.) – ROMAN. Sceau du prieuré de Friardel (Bulletin des Antiquaires de France, 1906, p. 320).
État des dons patriotiques faits à l’Assemblée nationale pour les frais de la guerre, et versés à la caisse de l’extraordinaire depuis et compris le 26 avril 1792.
Rozier le jeune , (le citoyen) propriétaire de la ci-devant abbaye de Friardel, département du Calvados, canton d’Orbec, a envoyé un assignat de 80 liv. pour les veuves et orphelins de nos braves frères morts en défendant la patrie. ( 16 pluviôse).
Catalogue des actes de François Ier. Tome 6 – Marichal, Paul.
– Labbé, écuyer tranchant du roi de Navarre, pour la seigneurie de Friardel, mouvant du comté d’Orbec, et lui appartenant à cause de Philippe de Senière, sa femme (?). Paris, 18 juin 1539. Expéd. orig. Arch. nat, P. 2702, cote 4277.
FRIARDEL.- Le « Valot » à 400 m. environ au N.-E. de l’église doit probablement son nom à un ancien retranchement (7).
(7) Ibid. Cad., A, 124-127; B, 6-53 et 114-129)..
TELMA: Répertoire des cartulaires médiévaux et modernes
prieuré Saint-Cyr de Friardel fondé vers 1220 sur le site de la léproserie de la Madeleine d’Orbec; l’église priorale est devenue paroisse vers 1240; la communauté fut supprimée en 1786
Archives du Calvados.
c. 1308 – Préaux-Saint-Sébastien
» L’abbaye de Friardel ne garda pas longtemps le patronage de l’église de Saint-Sébastien-de-Préaux. Les moines furent pratiquement dépossédés de ce droit une vingtaine d’années après par d’habiles manœuvres de l’évêque de Lisieux. Ce dernier eut recours à une tierce personne, un prêtre nommé Osbert Halbout, qui sans doute proposa aux chanoines de Friardel une somme très importante si on lui cédait le patronage de Préaux. Les religieux se laissèrent gagner, et la cession eut lieu vers 1308. Osbert Halbout dévoila immédiatement ses batteries, et, il remit ce patronage tant convoité à l’évêque de Lisieux » – Histoire manuscrite de l’abbaye de Friardel, AD 14. Fonds de le Friardel, f° 28, r°. Cité par H. PELLERIN, » Histoire de Préaux », PA, 10, N° 11, Novembre 1960, p. 15.
Archives Nationnales.
1409, 15 juin – Information de Jacques Poingnant, vicomte d’Orbec sur la valeur des biens des fils mineurs de feu Jean de Friardel, écuyer, et d’Isabel de Bigars: fiefs de Friardel, de Bellouet et d’Heudreville-sur-Eure.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 5, pp. 401.-402. + IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 26.
Promenade dans le Canton d’Orbec – R.Guiblais.
Manoir Douville du XV° siècle. A une époque très ancienne, des ermites vinrent se réfugier dans les grottes naturelles du Val-Grard. Quant ils furent assez nombreux ils formèrent un petit prieuré bénédiction qui relevait de l’abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives. Puis au XIII° siècle sous l’impulsion de Guillaume de Friardel des moines Augustins remplacèrent les Bénédictins. Un monastère entièrement neuf s’éleva avec un cloitre, les bâtiments du couvent et une église dédiée à Sainte-Julite qui subsistera jusqu’à la dernière guerre.
Avant 1939, des fouilles entreprises sous l’égide de la Société d’Etudes historiques d’Orbec, mirent à jour le superbe tombeau de Guillaume de Friardel le représentant en chevalier avec son casque, sa cote de mailles et son bouclier armoirié. Les bombardements de 1944 ont sérieusement endommagés ce précieux sanctuaire et la pioche acheva, hélas! le funeste travail. l’Eglise abrite trois des fresques du prieuré.
Datant du XVIII° siècle le château de Friardel fut élevé par les de Maillets. Derrière se trouvent la Motte et les ruines de l’ancien château. Prés de la motte, on peut admirer la chapelle du vieux domaine seigneurial (XII° et XIII° siècles) ainsi qu’un très curieux colombier en briques. Acquit par Mr Laillier, appartient à Mr. Le Dézert son arrière petit fils.
3 Archives S.H.L:
FONDS CAILLIAU 3F.
3F 165 1833-1836 – LE BAS de FRIARDEL famille
FONDS DUVAL Georges 2S.
2S379 – Friardel: ancienne chapelle du prieuré (plans et photos).
Inventaire des enveloppes.
Enveloppe n° 63 – PHOTOS DE PORCHES DES ÉGLISES DU PAYS D’AUGE – don de Mme DUSSAUGEY du 1er octobre 2008.
Archives NEDELEC Communes.
– com.26.11. 1 Friardel Notes historiques
– com.26.11. 2 Friardel Vie de la commune
– Com.68.10 St-Cyr-de-Friardel
Fonds BOUDARD.
carton 2FL1, Dossiers 2FL à 31.
– 2FL27 : Prieuré de Friardel : 1766-76 : Diligences contre M.Boudard.
– 2FL28 : Prieuré de Friardel : 1775 : journal de recettes et dépenses.
– 2FL29 : Prieuré de Friardel : 1777 : acte notarié, Me Jacques Daufresne.
– 2FL30 : Prieuré de Friardel : 1777 : correspondance, litiges.
– 2FL31 : Prieuré de Friardel : 3 mars 1778 : comptes de la régie du sieur Boudard, récépissé de M. Vergé.
Fonds Michel COTTIN.
– 11 FA – 34 – Divers . 1793, 30 octobre – Requête à la Convention Nationale de Pierre Rosier marchand de toile à Friardel acquéreur de l’abbaye de Friardel au sujet de l’établissement d’une blanchisserie.
– 1F51. 21 mars 1788 : ORBEC : pièces de procédure Lebon de Friardel.
– 1F593 : 14 juillet : 1765 : Pierre Hurel de Friardel, fièffe à Louis Corpu une pièce de terre à Saint Laurent Desgrès.
– 1F607 : généalogie de la famille Becquet alliée aux Lebas de Friardel.
Fonds Sturler – Photos Et Pellicules.
BOITE 31. 31 J – Friardel Château juin 1964. Détails extérieur 6 pellicules.
Cartulaire ShL du X au XV Siècles – Notes de Michel COTTIN.
1277
– BUON XCVI 1277 , décembre
Agnès, abbesse de Lisieux, a fieffe à Richard Eudes une masure et jardin près de la léproserie.
Universis presentes litteras inspecturis, Agnes humilis abbatissa monasterii Beati Marie Lexov. totusque ejusdem loci conventus, salutem in Domino. Noveritis nos, de communi assensu, feodasse et concessisse Ricardo Odonis quamdam masuram cum gardino adjacento quam Galterus Merel defunctus quondam tenuit de nobis aput Leprosariam, sitam inter gardinum heredum Radulphi de Friardello ex una parte et masuram et gardinum Guillermi Ravete ex altera, prout extenditur in latum et longum, tenendam et habendam dicto Ricardo et suis heredibus de nobis et successoribus nostris, libere, pacifice et quiete, jure hereditario possidendam, reddendo inde nobis viginti solidos monete usualis, videlicet hiis terminis, ad feriam Prati Lexov. domine abbatisse octo solidos et dimidium, et ad festum Omnium Sanctorum sequens elemosine ejusdem loci tres solidos, et ad Nativitatem Beati Johannis subsequentem predicte donnentui octo solidos et dimidium tantummodo pro omnibus, salvo tamen jure capitalium dominorum religiosarum prout confuenimus percipere et habere. Hoc autem feodamentum nos et successores nostre tenemur garantizare et defendere predicto Ricardo et suis heredibus contra omnes ad consuetudines Normannie per [re]dditum supradictum, vel excambiare si necesse fuerit competenter, et ipsos super hoc servare indempnes. Et si in solutione dicti redditus terminis statutis defecerit, licebit cuilibet nostrarum videlicet abbati[sse] conventui et elemosinarie nostram plenariam justiciam in predicta masura et gardino exercere. In cujus rei testimonium sigilla nostra presenti carte duximus apponenda. [Actum] an[no] Domini m° cc° lxx septimo mense decembris.
Scellé de deux sceaux disparus
= AD. 14. Saint-Désir, Hnc. 138
– 1319-1320 – Fiefs de la Vicomté d’Orbec en 1320 :
– N° 24 Bellou – Guillaume de Friardel y tient un demi-membre de fief de Jehan de Mehedey.
p. 145. (49) – De la rente que doit Jehan de Friardel, escuier, hoir de feu Robert de Friardel, jadis chevalier. Pour ce pour moictié. vj L. t. (Cf. les art. 31 et 357. Guillaume de Friardel, devait au comte de Beaumont une rente annuelle de 12 livres pour la fiefferme qu’il tenait à Bellou et Bellouet. Cette fiefferme dépendait de l’ancienne baronnie des Moutiers-Hubert et, comme elle, avait été incorporée au domaine royal lors de la confiscation des biens de Hugues Paynel par Philippe-Auguste. A Bellouet, comme à friardel, on trouve les de Cintray, successeurs de la famille de Friardel après la libération de la Normandie.) Compte de Jean Le Muet.
– On voit dans les aveux de Friardel que Jehan de Saint-Germain possédait en 1406 un quart de fief à Courtonne, dit les Essards, et qu’en 1437, Olivier de Saint-Germain lui avait succédé. Celui-ci avouait tenir du seigneur de Friardel le fief d’Ouville, quart de fief à Friardel que tenait avant lui Colin de Béthencourt (A.N., P. 308.) Cf. l’art. 357.
Bulletin de la Société historique de Lisieux.
Numéro 43, janvier 1999. Christine Demetz-Van Torhoudt – Le prieuré Saint-Cyr de Friardel.
Fonds Deville Carton 08.
C8/24 – Le Prieure de Friardel.
FONDS Arthème PANNIER.
NE 12.1 – 1er carton « Communes ». Friardel.
Carnets de Charles VASSEUR.
4- 1 : doyenné d’Orbec ou « Doy. d’Orbec.doc »
– Sous l’invocation de Saint Martin.
– Curés de la Rue prieur 1764
– Geffrotin 1763/1787
– Insinuations
– Description de l’Eglise du 10 août 1863
– Extrait de la généalogie de Rupierre (Lachesnay tomme 12 p.387 à 404)
– François, baron de Rupierre, seigneur de Survie, de la Cressonnière, Glos et Friardel en tierce partie, à cause de son épouse Louise le Sec, fille et seule héritière de Thomas le Sec et de Philippe de Cintray, dame de Friardel, dont les prédécesseurs fondèrent le prieuré de Friardel, d’où 8 enfants:
1) Thomas – 2) Gabriel, seigneur de Glos 3) Charles, seigneur de Friardel, marié en 1613 à Jeanne de la Haye d’où Charles, chevalier de Malte et une fille morte sans postérité. (4) – Charles, escuyer, sieur de Friardel 8 novembre 1655
– Branche de Mardilly
– Philippe, écuyer, seigneur de Canapeville, épousé Anne Labbey, fille du seigneur de Beaufils et Friardel, dont deux filles qui se partagèrent la terre de Canapeville.
– Recherche de 1666 – Jean Maillet, seigneur de Friardel
– La Saussaye
Dans les dix dernières années du XVe siècle, le fief de La Saussaye fut porté à la famille des Hays de Forval par le mariage de Perrine du Chesne-Varin, dame de la Chapelle-Yvon, Avernes et la Chaussée avec Geoffroy des Hays de Forval.
Prieure de Saint Cyr à Friardel.
Archives de 1637 à 1777 – 5 registres, 4 liasses 67 chartes
Guillaume, évêque de Porphyre, commendataire 1485/1498
Marin Labbé, prêtre et prieur en 1539
Robert Boullene, conseiller et premier aumônier de la Reine, mère du Roy, prieur du Parc et de Friardel, archidiacre et chanoine en l’église cathédrale d’Evreux, official et vicaire général dudit diocèse, l’un des députés à l’Assemblée Générale du Clergé tenue à Paris en 1625
(Mémoires du Clergé tome VI p.138)
Messire Guillaume Bochard de Champigny, prêtre, docteur de Sorbonne, prieur de Focardel (sic) diocèse de Lisieux, député du clergé en 1685 (id tome IX p.5)
Hospital de Fresnaux, situé à Aunou dépendant de la Commanderie de Villedieu-les Poèles (Saint Jean de Jérusalem) après avoir été aux Templiers.
Accord fait en 1317 entre Frère Nicolle Thomas commandeur dudit Fresnaux et de Villedieu de Mont Chevreuil et Guillaume Canu, 16e prieur de Friardel, au sujet de redevances à Cerqueux et à la Minère, aux droits des Templiers.
La chapelle était sous l’invocation de Saint Marc et de Saint Barthélemy; 210 acres de terre en prés, labours et bois valant 1000 livres. (Antiquaires tome XIV 1844)
Description du prieuré du 10 août 1863. Approbation donnée par Thomas Basin à la célébration d’un office hebdomadaire de Notre Dame en l’église du Prieuré de St Cyr à Friardel 20 septembre 1450, suit texte en latin.
Notes historiques – Léchaudé d’Anisy.
Le prieuré de St Cyr de Friardel de l’Ordre des Chanoines réguliers de St Augustin a été fondé, suivant M. Lechaudé d’Anisy par Isabelle d’Orbec et Gilbert de la Saussaye au commencement du XIIIe siècle (on trouve dans la généalogie de la Maison d’Orbec que vers 1200 Hugues d’Orbec céda ses droits à Isabelle d’Orbec et à Guillaume le Maréchal son mari)
Le célèbre Gilbert qui en fut le premier abbé aurait été parent du fondateur. Cette fondation et les donations qui l’accompagnèrent furent confirmées le 15 des calendes de juin de l’année 1222 par le Pape Honorius III.
Plus tard probablement vers 1231, Guillaume de Friardel, chevalier, donna à Dieu, à la Vierge, à St Cyr de Friardel ainsi qu’à Gilbert abbé et aux religieux de ce monastère le patronage de St Martin de Friardel et de St Pierre de Grandcamp et les droits qu’il pouvait avoir sur des terres qui appartenaient déjà au prieuré.
Divers autres seigneurs firent l’abandon de leurs droits et diverses donations en 1254, 1299, 1302, 1368, 1418 et ses possessions s’étendirent bientôt sur les paroisses de St Sulpice de la Goulafrière, Cerqueux, St Sébastien de Préaux, St Pierre des Essarts etc.…
Ce monastère est désigné dans les premières chartes sous le nom d’Ecclésia B.Cyrici de Vallibus Friardel tandis que celle de Guillaume de Friardel porte seulement Ecclésia B Cyrici de Friardel.
1 – Copie de la Charte de fondation de ce prieuré par laquelle Guillaume de Friardel, chevalier, donne à Dieu, à la Vierge, à St Cyr de Friardel ainsi qu’aux religieux de ce monastère le droit de patronage d St Martin de Friardel et St Pierre de Grandcamp avec tous les droits qu’il pouvait avoir sur les terres, le vignoble, les prés et le moulin de St Jean, ainsi que sur les terres de Herbert de St Cyr.
2 – Confirmation de la fondation et des donations par le Pape Honorius III le 15 des calendes de juin
4 – Jean de Vivonne ou Gironne, chevalier, fils de Godefroy, donne en 1254 au prieur et aux chanoines de St Cyr de Friardel, tous les droits qu’il avait ou pouvait avoir dans le Val Gérard, situé dans la paroisse de St Martin de Friardel.
11 – Raoul de Malendin, chevalier, seigneur de Friardel, donne en 1299 au prieur de St Cyr diverses rentes à charge de faire un service annuel à Garin de Malendin, son frère.
12 – Le même fonde encore un service pour l’âme de Raoul, son fils, en 1302
Le prieuré possédait :
– Des terres à St Sulpice, à la Golafre ou la Goulafrière, à St Laurent de Marmoutier, au Sap
– Une vavassorie, dite du Hamel, dans la paroisse Sacquence dépendante de Richard Troncheville et donnée par Guilaume du Bisson en 1368 à St Sébastien de Préaux en 1418.
– Le bois d’Hoxecice (?) à Friardel
– Les bois du Fay et du Val à Friardel, à St Pierre des Essats.
La Gallia Christiana est muette sur cet établissement qui pourtant ne manquait pas d’importance. Les pièces déposées aux Archives du Calvados, d’après Lechaudé d’Anisy sont peu nombreuses et ne contiennent aucun document pouvant venir en aide à l’archéologie pour l’attribution des diverses constructions. (Formeville dit avoir un cartulaire de Friardel)
Au XVIIe siècle, siècle des réformes monastiques, le prieuré de Friardel vit naître dans son cloître une de ces nouvelles congrégations qui prit le nom de Réforme de Bourgachard.
Voici ce qu’en dit Heliot dans son Histoire des Ordres monastiques :
Cette réforme a pris le nom de Bourgachard quoi que elle n’y ait pas pris naissance. elle a commencé dans le prieuré de St Cyr de Friardel au diocèse de Lisieux et le Père Jean Moulin en était prieur claustral lorsqu’il forma le dessein de cette réforme. Leur habillement consiste en une soutane noire avec un grand collet, sur la soutane un rochet, et lorsqu’ils sortent un manteau noir. Pour le chœur en été ils ajoutent seulement une aumusse (?) grise et en hiver la chape noire avec le grand camail sous lequel ils ont un capuce de peau comme l’aumusse de sorte que le capuchon du camail est toujours abaissé. Ils ont deux ans de noviciat, le premier s’appelle postulance et ils sont vêtus de noir comme les ecclésiastiques, le second est véritablement noviciat et ils ont une soutane blanche à boutons noirs avec le rochet par dessus
(XVIIe siècle)
Ont embrassé cette réforme :
l’abbaye de Yvernaux, diocèse de Paris; l’abbaye du Vœu près Cherbourg; l’abbaye Miserey; l’abbaye la Vernusse diocèse de Bourges; St Satur prieuré de Bourgachard; prieuré de Friardel; prieuré de Sausseuse; prieuré de St Laurent de Lyons; prieuré de Val au Grès; prieuré de Labloutière.
Description d’un tableau représentant les fondateurs du prieuré agenouillé devant la Vierge
Dessins des blasons
Descriptions de litres
Les écussons des litres funèbres de la chapelle du prieuré sont ceux des seigneurs de Friardel.
En 1264, un Guillaume de Friardel était chanoine de l’église cathédrale de Lisieux.
En 1269 Guillaume de Friardel, chevalier, eut un procès au parlement de Paris au sujet de la sergenterie noble de l’Hotellerie qu’il réclamait comme ayant été cédée à son père, qui se nommait aussi Guillaume.
Plus tard, la seigneurie de Friardel appartint à la famille de Cintray qui portait « de gueules à trois coquilles d’argent »
A la fin du XVIe siècle, Friardel passa pour un tiers avec Glos et la Cressonnière dans la maison puissante des seigneurs de Rupierre par le mariage de François de Rupierre avec Louise le Sec, fille et seule héritière de Thomas le Sec et de Philippe de Cintray, dame de Friardel dont les prédécesseurs fondèrent le prieuré de Friardel. De ce mariage sortirent huit enfants dont le troisième Charles devint seigneur de Friardel. Ses enfants ne laissèrent point de postérité.
A la même époque on trouve également une autre partie de Friardel dans la maison de Labbey. Il existe deux familles du nom de Labbey, celle du fameux généalogiste des seigneurs de la Rocque qui porte « d’argent au sautoir de sinople »; une autre que l’on trouve dans Chevillard avec la qualification de seigneurs des Authieux en la généralité d’Abenon, qui portait « d’or aux chevrons d’azur accompagné en chef de deux molettes d’éperons de sable et en pointe d’une rose de gueules »; selon d’Hozier « d’argent aux chevrons de gueules accompagné de trois roses de même »
Alors la famille de Cintray qui ne paraît plus à Friardel, s’était encore maintenue en possession de la seigneurie de Bellouet où les élus trouvèrent Robert de Cintray, seigneur du lieu qui faute de preuve suffisante fut assis à la taille, de ce fait il ne faut pas induire autre chose sinon que la famille de Cintray avait perdu ses archives ou que le commissaire, dans l’intérêt du fisc, exigeait des preuves trop régalières impossibles à fournir, surtout par les familles de noblesse ancienne.
Quant à l’écusson « d’or aux six annelets d’argent au franc quartier de même », tout porte à croire que c’est celui de la famille le Sec qui, comme on l’a vu, devint par alliance possesseur du fief de Friardel et du titre de fondateur du prieuré et l’écusson « parti de gueules à trois coquilles d’argent et d’or aux annelets et franc quartier « serait celui de Thomas le Sec et de Philippe de Cintray et remontrait par conséquent au règne du Roy Henri IV,
Monsieur Vitrouil de la Surrière, écuyer demeurant à Friardel en 1767.
Texte en latin an 1269.
Analyses et transcriptions …. Ou « Transcriptions.doc »
HH 1 Parchemins trouvés chez le brocanteur, intéressant pour la plupart le fief du BREUIL-SUR-DIVES et la famille de FRANCQUEVILLE
p. 124 – 1778
Requête présentée au Roy par Guillaume Jacques François BOUDARD, receveur des décimes du diocèse de LISIEUX.
Par arrêt du 12 mai 1775, sa Majesté à l’Evêque de LISIEUX de procéder à l’extinction et à la suppression de la conventualité et du prieuré de SANT-CYR-DE-FRIARDEL, et à l’union des biens tant de la manse prieuriale que la manse conventuelle à la fabrique de l’église cathédrale de LISIEUX. En attendant que l’union fût consommée Sa Majesté a ordonné que les deniers soient régis et administrés par le sieur BOUDARD sous l’inspection de l’évêque de LISIEUX.
Jusqu’à présent pour ce compte qui a été arrêté à la somme de 4484 livres 17 sols 11 deniers, le suppliant après s’être mis en règle, demande a Sa Majesté de vouloir bien le décharger de cette administration et ordonner que lesdits biens et revenus, il soit payé de la somme de 4484 livres 17 sols 11 deniers dont il est en avance, suivant compte arrêté par le Sieur Evêque de LISIEUX le 14 avril 1778
Satisfaction lui est donnée par arrêté du 11 juillet 1778. (suit l’arrêté du roi)
PARCHEMINS COMMUNIQUES PAR MONSIEUR PANNIER 27 mars 1860
P.36
1618 25 avril
Vente par Guillaume Deschamps et Louise Auvrey sa femme, à Louis Doublet d’Orbec, d’une pièce de terre assise à Friardel tenue de la sieurie de Friardel pour le Damoiselle de Canapville.
Lecture faite le 30 septembre 1618 par Denys Michel Villaye, curé recteur de Friardel.
A la fin est écrit; le treizième du prix d’achat a été reçu par moi Damoiselle soussignée Dame de la Saussaye, ce dernier jour de septembre 1618
signé : Anne Labesc
EXTRAIT DE NOTES RECUEILLIES PAR MONSIEUR CATHERINE, INSTITUTEUR A GONNEVILLE SUR HONFLEUR.
Page 53.
Thenneguy de Thieuville était fils de Durand de Theiuville, or après la mort de son père Thenneguy eut des différends avec son beau-frère Guyon d’Erneray, seigneur de Friardel, au sujet du mariage de sa soeur. Ce différend fut jugé aux Assises de Normandie en 1477. Ce procès parle d’autres frères dudit Thenneguy, entre autres de Richard de Thieuville, abbé de l’Abbaye de Grestain, lequel est relaté dans le procès faisant honorablement son état. (archives de Thieuville)
DIVERS.
Le fief de Douville appartenait à la fin du 15e siècle à Jean de Maillet, anobli en 1522. Par alliance, la famille prit possession au 17e siècle du château de Friardel. Le manoir se compose d’un premier logis (fin 15e – début 16e siècle) avec cheminée engagée dans un mur-pignon en pierre. Un deuxième (début 17e siècle) perpendiculaire, possède un pignon en pan de bois décoré de sculptures gothiques avec cheminée monumentale. Un troisième corps est constitué d’un cellier surmonté d’une chambre d’apparat, chauffée par une rare cheminée Renaissance, et d’une tour.
Périodes de construction : limite 15e siècle 16e siècle, 1er quart 17e siècle.
Archives du Calvados.
Fourneville (Calvados)
Canton actuel : Honfleur-Deauville
Arrondissement actuel :Lisieux
Code INSEE : 14286
FOURNEVILLE
I. Dioc. de Lisieux. Baill -. de Honfleur. Maîtrise de Pont-l’Evêque. Gr. à sel de Honfleur. Gén. et int. de Rouen; él. de Pont-l’Évêque; subd. de Honfleur.
II. Distr. de Pont- l’Évêque; canton de Honfleur (Arrêté du 1er mars 1790).
III. 3 arr. communal (Arr. de Pont- l’Évêque); canton de Honfleur (Loi du 28 pluviôse an
VIII et arrêté du 6 brumaire an X). Pop.: 312 hab. (1911).
Sup.: 676 hect. 39 a. 71 c.
ADMon Gale. Délibérations, depuis le 20 novembre 1810.
ÉTAT- CIVIL. Baptêmes, depuis août 1605. Mariages, depuis 1636. Sépultures, depuis 1657. Lacunes : baptêmes de 1611, 1621-1622, 1629-1631, 1656; mariages de 1638, 1643-1656.
Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveil lance de Fourneville. 7 novembre 1793-18 brumaire an III (Reg.) Voir, les actes de catholicité de Fourneville. 1682, 1692 (Série G. Fourneville, 2 cah.).
Fourmevilla et Formevilla
Fornovilla Fournovilla, Fournonville.
Fourneville, canton de Honfleur.
Furnivilla, 1070 (ch. de Saint-Étienne de Fontenay).
Furnovilla, 1234 (lib. rub. Troarn. p.135).
Fornovilla, 1250 (ch. de l’abb. de Fontenay, p. 80).
Fournouvilla, XIV° s° (livre pelut de Bayeux).
Fournonville, 1418 (rôles de Bréquigny, n° 218, p. 23).
Fournevilla, XVI° s° (pouillé de Lisieux, p. 41).
Fourneville, Fourmevilla, prieuré des Bénédictines de la Trinité de Caen, diocèse de Lisieux, auj. Bayeux, archidiaconé de Pont-Audemer, cant. Honfleur, arrond. Pont-1’Ëvêque, Calvados; près de la forêt de Touques, sur un petit affluent naissant de la Touques.
LONGNON, II, 253.
Par. de Saint-Pierre,
patr. le chapitre de Cléry;
chapelle de Notre-Dame.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Honfleur.
Génér. de Rouen,
élect. de Pont-l’Évêque.
– Huitième de fief relevant de l’abbaye du Bec-Hellouin, fief du Val ou Grandcamp relevant de la vicomté d’Auge, 1620 (fiefs de la vicomté).
Lieux-dits de FOURNEVILLE:
CARREFOUR-DESTIN (LE), h. – Carrefour-de-Tac (LE), h. – Clos-Cavelot (LE), f, – Cour-au-Cerf (La), h. – Écluse.(L’), h. – Epinay (L’), h. – ETANG (L’), h. – FAUDES (Les), f. – FOYER(LE), h. – Grand-Camp (LE), h. – HAIZE (La), h. – Hélains (LES), f. – Lépinay, h. -[Mont-Chéron (Le), f. Ancien fief de l’élection de Pont-l’Evêque (martologe de Tourgéville, p. 19)]. Parc (LE), f. – Parquets (LES), h. – Petite-Campagne (LA), f. – Petits-Champs (LES), f. – Ruelle-Saint-Vannier (LA), – Vert-Buisson (Le), h. c –
CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition Floch, tome IV page 292
Editions FLOHIC : Le Patrimoine des Communes du Calvados : page 919.
PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton.
Mémoire abrégé des calomnies… et des persécutions… qu’ont essuyées Charles Bernard Le Bourguoys… avocat au baillage d’Honfleur contre… J.B. Quillet de Fourneville lieutenant particulier au bailliage d’Honfleur et… Guill. Renout des Isles, assesseur audit avec addition – Catalogue Collectif Normand.
2 – Pièces Justificatives:
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT.
Notes par M. V. Pannier.
Fourneville, Fourmevilla, Fournevilla.
La paroisse de Fourneville est située sur la droite de la route impériale d’Alençon à Honfleur, et à 7 kilomètres de cette dernière ville.
L’église, bâtie sur le penchant d’un coteau couvert de pommiers, domine un vallon très-étroit au fond duquel sourd une belle source d’eau vive qui donne naissance au ruisseau d’Orange. Ce ruisseau va se perdre dans la Seine, près du village de St.-Sauveur.
La construction de cette église, l’une des plus intéressantes de la contrée, remonte à la fin du XIIe. siècle ou aux premières années du XIIIe.
Les murs, en grossier blocage, étaient percés de fenêtres étroites affectant la forme de lancettes. Cinq de ces ouvertures, trois au nord, et une seule au midi, ont conservé leur forme primitive. Il y a quelques années, plusieurs membres du Conseil de fabrique proposèrent d’élargir les fenêtres afin de rendre l’église plus claire. M. l’abbé Lihard, qui vient de mourir, après avoir desservi cette paroisse pendant 34 ans, combattit avec énergie cette proposition qui, si elle eût été adoptée, aurait enlevé à cette église son cachet primitif.
Deux fenêtres cintrées, trilobées, du XVIe. siècle, très ébrasées à l’intérieur, remplacent, au midi, d’anciennes fenêtres. Les autres ouvertures, à l’exception de celle du chevet, n’ont aucun caractère.
Une réparation faite au mur septentrional de la nef a fait disparaître une longue inscription gothique, qui était placée sous la corniche.
Le choeur, construit en retrait sur la nef, se termine, à l’orient, par un mur droit soutenu par deux larges contreforts.
Une sacristie, du XVIIe. siècle, est accolée au mur septentrional.
A l’extrémité occidentale de la nef s’élève un clocher en charpente, qui renfermait, avant la Révolution, quatre cloches. Les trois cloches qui l’occupent aujourd’hui sont modernes.
La porte ogivale qui donne entrée dans la nef est garnie de plusieurs archivoltes sans moulures, reposant sur des pieds-droits. La disposition du sol a nécessité l’établissement de plusieurs marches pour descendre dans la nef. Le gable est percé d’une fenêtre étroite en forme de lancette.
Au-dessus d’un ignoble appentis qui précède le portail, on aperçoit les vestiges de l’ancien porche. Sur le mur est peint un écusson de la famille d’Orléans portant : de France au lambel d’argent. La paroisse de Fourneville était placée, avant la Révolution, sous le patronage du duc d’Orléans qui possédait la forêt de Touques.
Au XIVe. siècle, d’après l’ancien Pouillé du diocèse de Lisieux, le patronage appartenait à l’abbaye de St.-Évroult.
L’église de Fourneville est placée sous le vocable de saint Pierre.
La fête de saint Yves, second patron de l’église, qui a lieu le 19 mai, attire chaque année un grand concours de pèlerins. Les habitants de la campagne invoquent ce saint, pour qu’il préserve leurs animaux des différentes maladies auxquelles les expose l’intempérie des saisons.
Château.— A peu de distance de l’église, au nord, s’élève sur le plateau l’ancien manoir de Fourneville, qui date du XVIe. siècle. La façade principale, qui regarde le midi, est construite en encorbellement. Le rez-de-chaussée offre deux jolies portes, surmontées d’une ogive en accolade.
Sur l’une de ces portes est un écusson entièrement fruste.
On remarque, à l’intérieur, une belle cheminée en pierre, ornée de moulures.
On comptait 2 feux privilégiés et 164feux taillables à Fourneville.
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux – PIEL L. F. D.
411 . — Le 30 mars 1696, Me Nicolas de la Tour, pbrë, du diocèse de Rouen, habitué en l’église collégiale de N.-D. de Cléry et ayant plus de trois ans de service en icelle, représenté par Me Jean Haguelon, procureur en l’élection de Pont-l’Evêque, vu le refus à lui fait par les chanoines de Cléry de le nommer, en sa qualité d’ancien habitué à la cure de St-Pierre de Fourneville, vacante par la mort de Me Pierre Malerne, décédé le 9 février dernier, requiert du seigr évêque de Lx la collation dud. bénéfice. Mesre Christophe Le Nepveu, pbfë, vicaire général, répond qu’il ne peut donner aud.sr delà Tour les provisions demandées «à raison qu’il n’est présent pour subir l’examen et juger de ses titres et capacités. »
Le 20 juillet 1696, le sr de la Tour adhérant à la réquisition qu’il a fait faire, le 30 mars dernier, au seigr évêque, requiert de nouveau de sa Grandeur la collation de la cure de Fourneville. Mesre Pierre Audran vic. gl, répond que le seigr évêque étant dans le diocèse, le sr de la Tour « doit se retirer vers luy pour luy demander le visa. » Celui-ci déclare qu’il se pourvoiera devant qui de droit.
Le 27 juillet 1696, le sr de la Tour se présente une troisième fois devant le seigr évêque pour requérir la collation de lad. cure en sa qualité de plus ancien habitué de la collégiale de Cléry, les s rs chanoines ayant refusé de le nommer, quoique ce fut son tour. Il présente aussi plusieurs attestations en sa faveur et se déclare prêt à subir l’examen requis.
Le sr Le Nepveu répond qu’il refuse le visa demandé, attendu que le sr de la Tour ne présente aucune nomination faite de sa personne aud. bénéfice; que le temps que les srs chanoines de Cléry ont pour faire cette nomination n’est pas encore expiré. Sur ce refus, le sr de la Tour déclare de nouveau qu’il entend se pourvoir devant qui de droit.
Le 5 août 1696, le sr de la Tour, pourvu de la cure de Fourneville par la collation que lui en a donnée le seigr archevêque de Rouen sur le refus du vicaire général de Lx, prend possession de ce bénéfice, en présence, de Me Pierre Vallée, pbrë, vicaire de Fourneville; Louis Malerne, bourgeois d’Honfleur, et autres témoins.
Le 22 juin 1696, lesd. srs chanoines de Cléry nomment à la cure de « St-Yves » (1) de Fourneville, vacante par la mort de Me Pierre Malerne, la personne de Me Jacques Rossignol, pbre, chanoine de leur collégiale.
Le 27 juillet 1696, Me Louis Le Roux, pbfë du diocèse d’Orléans, ancien habitué en lad collégiale de Cléry, demeurant en la parr, de Bonneville-sur-Touques, remontre aux srs chanoines de lad. Eglise, qu’ayant été nommé par eux, comme un ancien habitué, à la cure d’Equemauville, il a été troublé en la possession de ce bénéfice par le sr Lerat qui par arrêt du Conseil, a été maintenu en lad. cure; que le sr Leroux ne doit pas être privé du droit sur les autres bénéfices qui sont à la nomination du Chapitre de Cléry; c’est pourquoi il requiert le srs chanoines de le nommer à la cure de St-Pierre de Fourneville.
Ceux-ci répondent qu’il y a été pourvu par la nomination de Me Jacques Rossignol, chanoine de Cléry. Le sr Le Roux demande si le sr Rossignol a donné sa démission de son canonicat et requiert que l’acte de cette démission lui soit montré. Sur le refus du Chapitre le sr Le Roux déclare que la réquisition de lad. cure lui vaudra pour présentation et qu’il se pourvoiera devant qui de droit. Signé : « Louis Le Roux de Clairfont. »
Le 30 juillet 1696, led. sr Rossignol requiert du seigr évêque de Lx la collation dud. bénéfice. Sa Grandeur lui répond qu’il ne peut lui accorder sa demande, parce qu’il ne présente pas de certificat de bonnes vie et moeurs ni à Exeat de son évêque; qu’elle le renvoie jusqu’à ce qu’il produise ces pièces et que, lorsqu’il les aura, on procédera à l’examen « de ses capacités et suffisances. »
Le 4 août 1696, Me Le Roux obtient du seigr évêque de Lx la collation de la cure de Fourneville.
Le 6 août 1696, il prend possession de ce bénéfice malgré l’opposition du sr de la Tour se prétendant aussi pourvu de lad. cure et trouvé dans l’église au moment de la cérémonie. Fait et passé en présence de Mr. Pierre Vallée, pbfë, vicaire de Fourneville; Me Gilles Lethiou, pbfë, demeurant au Theil, et autres témoins.
Le 15 mars 1697, le sr Rossignol ayant donné sa démission de la cure de Fourneville, Mre Pierre Audran, vic. gl, accorde au sr Le Roux, de nouvelles provisions dud. bénéfice.
Le 17 mars 1697, celui-ci, en vertu desd. provisions, prend de nouveau possession dud. bénéfice, en présence des mêmes témoins.
(I) Quoique St-Yves soit fort honoré à Fourneville où il y a un pèlerinage très fréquenté, surtout le 19 mai ce saint n’a jamais été le patron de celle parroisse. Le patron est St-Pierre.
Curés. — P. Malerne — N. de là Tour — J. Rossignol — R Leroux de Clairlont.
Vicaire. — P. Vallée.
Patron. — Le chapitre de Cléry.
248. — Le 13 août 1711, Robert et Jacques Guilbert, frères, demeurant en la parr. de Fourneville, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Gilles Guilbert, acolyte, fils dud. Robert, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
256. — Le 19 oct. 1710, reçurent la tonsure et les ordres mineurs :
Gilles Guilbert, fils de Robert et d’Anne Hannequin, de la parr, de Fourneville.
363. — Le 19 sept. 1711, Mgr Philbert-Charles de Pas-Feuquière, faisant les ordinations générales à Lx, ordonne sous-diacres :
Me Gilles Guilbert, acolyte de Fourneville.
481. — Le 24 sept. 1712, furent ordonnés diacres par l’ancien évêque de Condom:
Me Gilles Guilbert, sous-diacre de Fourneville.
Curés. …..
Vicaire. — Courcy .
Clerc. — G. Guilbert.
146. — Le 26 juillet 1726, vu l’attestation du sr Thomas, vicaire de Fourneville, dispense de bans pour le mariage de Pierre Hue.
1312. — Le 12 déc. 1732, la nomination à la cure de St-Pierre de Fourneville appartenant au Chapitre de N.-D. de Cléry, les sr chanoines de lad. collégiale nomment à cette cure, vacante par la mort de Me Louis Leroux, dernier titulaire, la personne de Me. Claude Damour, pbre du diocèse de Lx et habitué en leur Eglise.
Le 20 déc. 1732, le seigr évêque donne aud. sr Damour la collation dud. bénéfice.
Le 22 déc. 1732, le sr Damour, représenté par Me Jean-Jacques Damour, son frère, pbrë, curé de Bonneville-sur-Touques, prend possession de la cure de Fourneville, en présence de Me Louis de Sevrey, pbfë, vicaire de cette parr .; Me Claude Rouelle, pbfë, curé de Deauville, et autres témoins.
Le 11 mai 1721, Claude Damour, fils de Jean et de Catherine Foisnard, de la parr. de St-Pierre-Adifs (Azifs), reçoit la tonsure et les ordres mineurs.
333. — Le 15 mars 1742. la nomination à la cure de St-Pierre de Fourneville appartenant au chapitre de N.-D. de Cléry, diocèse d’Orléans, les chanoines de lad. collégiale nomment à cette cure, vacante par la mort de Me Claude Damour, dernier titulaire, la personne de Me Jacques Hérier, pbre, du diocèse de Lx, originaire de N.-D. de Villers, et l’un des habitués en lad. église de Cléry.
Le 15 juin 1742, le seigr évoque donne aud. sr Hérier la collation dud. bénéfice.
Le 26 juin 1742, le sr Hérier prend possession de la cure de Fourneville, en présence de Me Jean-Jacques Damour, pbrë, curé de Bonneville-sur-Touques; Mre Louis de Beaulieu, curé de St-Martin d’Ambenay, diocèse d’Evreux, de présent, desservant en lad. cure de Fourneville; Me Jean-Nicolas Hérier, pbrë, curé de St-Jouin, et le sr Georges Hérier, son frère.
Curés. — L. Le Roux — C. Damour — J. Herrier.
Vicaires.— Thomas — L. de Sevrey.
Patron. — Le chapitre de Cléry.
15S. — Le 3 août 1751, vu l’attestation du sr Saint-Denis, vicaire de Fourneville, dispense de bans pour le mariage de Jacques Leclerc et de Marie-Anne Samson.
139. — Le 18 juill. 1757, vu l’attestation du sr de Folleville, vicaire de Fourneville, dispense de bans pour le mariage de Paul Guillebert.
349.— Le 1 er mars 1758, « Mre Jean-Baptiste Quillet, seigr des fiefs et fiefferme de Fourneville, conser du roy et de Son Altesse Sérénissime Monseigr le duc d’Orléans, lieutenant civil et criminel du siège royal du bailliage estably en la ville d’Honfleur, et juge de police de lad. ville, » représenté par son épouse, dame Marie Héroult, demeurant à Honfleur, parr. Ste-Catherine, constitue 150 livres de rente en faveur de leur fils, Me Jean-Baptiste-Thomas Quillet de Fourneville (1), acolyte, présentement au séminaire de Joyeuse, à Rouen, « afin qu’il parvienne à l’ordre de prestrise, suivant le temps par luy employé à l’estude des bonnes écolles. » Cette rente est hypothéquée sur le fief, terre et seigneurie de Fourneville, situés en lad. parr, de Fourneville, bailliage d’Honfieur, et consistant en rentes seigneuriales, manoirs, cours, masures, herbages, labours, bois et autres. De plus lad. rente est garantie par Me Thomas-Etienne Quillet, commis général aux dépôt et mesurages des sels en la ville d’Honfleur, et par le sr Jean Louvet, négociant, tous deux demeurant parr. Ste-Catherine. Fait et passé à Honfleur, en l’hôtel de Mr de Fourneville, sis parr. Ste Catherine.
Led. sr acolyte était représenté par Me Jacques Sorel, prieur de St-Edmond, demeurant à Honfleur, même parr.
(1) Il devint en 1791 curé constitutionnel de Tourville-la-Forêt et vicaire épiscopal de Fauchet, évêque du Calvados.
380. — Le 3 mai 1758, dispense de bans pour le mariage entre Romain-Etienne-Nicolas-Jean Duvrac, fils de Nicolas-Jean Duvrac, seigr du fief, terre et seigneurie des Côtes du Bois-Guillaume, officier du serment de France en la Monnaye, à Rouen, et de dame Marie-Marthe-Rose Davoult, de la parr, de St-Denis de Rouen, d’une part, et damlle Marie-Catherine Quillet, fille de Me Jean-Baptiste Quillet, sr de Fourneville, conser du roy, lieutenant civil criminel du siège royal et juge de police d’Honfleur, et de dame Marie Hérault, de la parr, de Ste Catherine d’Honfleur. Suit la dispense de parenté au 4e degré obtenue en cour de Rome par lesd. parties.
250. — Le 16 mai 1762, Me. Jean-Baptiste-Thomas Quillet fût nommé à la cure de N.-D. de Tonnetuit.
Mr Quillet prêta serment à la Constitution civile du clergé en 1791. La paroisse de Tonnetuit ayant été supprimée, il fut élu curé de Tourville-la-Forêt. Fauchet, évêque constitutionnel du Calvados, le nomma son grand vicaire pour le district de Pont-1’Evêque. Les lettres sont datées de Caen, le 10 août 1791. Quillet, d’un caractère emporté, se brouilla immédiatement avec la partie saine de sa population. D’accord avec les esprits les plus fougueux, il fit tant de misères au curé légitime resté maire de la commune, qu’il le força à donner sa démission le 28 juin 1791. Il ne tarda pas non plus à rencontrer une vive opposition de la part du Directoire et des curés constitutionnels de la contrée. En 1793, Quillet en avait assez de ses tristes fonctions : répondant aisément au voeu de la Convention, le 4 ventôse an II, il envoya d’Honneur à la municipalité de Tourville une lettre dans laquelle il abdiquait formellement l’état ecclésiastique et remettait ses lettres de prêtrise. Il se retira à Rouen chez sa soeur. (Archives du Calvados. — Archives de la mairie de Tourville.)
37. — Le 26 nov. 1766, Jacques Vallois, demeurant en la parr, de St-François d’Herbigny, constitue 150 livres de rente en faveur de son neveu, Me Pierre Moutier, acolyte, demeurant à Fourneville, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Jacques Caresrae, l’aîné, ancien échevin au gouvernement d’Honfleur, y demeurant, parr. St-Léonard, et autres cautions. Fait et passé à Honfleur, en l’étude de Me Etienne-Gervais Dufer, notaire.
Vicaires. — Denis — De Folleville.
Clerc. — P. Moutier.
237. — Le 25 juin 1773, la nomination à la cure de St-Pierre de Fourneville appartenant au chapitre de N.-D de Cléry, les srs chanoines de lad. collégiale nomment à cette cure, vacante par la mort de Me Jacques Herrier, dernier titulaire, la personne de Me Nicolas Le Bedel, pbre du diocèse de Lx, l’un des habitués de leur Eglise.
Le 7 oct. 1773, le seigr évêque donne aud. sr Le Bedel la collation dud. bénéfice.
Le 27 fév. 1774, le sr Le Bedel (l) prend possession de la cure de Fourneville, en présence de Jacques Le Thiou et Pierre Le Thiou, propriétaires, demeurant en lad. parr., et plusieurs autres témoins.
(1) M. Le Bedel ne prêta serment en 1791 qu’avec les réserves les plus expresses. Ces réserves
ne satisfirent pas le Directoire et M. Le Bedel fut destitué. L’année suivante il se vit obligé de. partir pour l’exil : il se réfugia à Portstnouth, en Angleterre. Le 15 messidor an II (3 juillet 1704), son mobilier qu’il avait laissait
dans le presbytère, fut vendu aux enchères publiques au profit de là Nation. Il est probable qu’il mourut en exil, car nous ne retrouvons plus son nom nulle part. (Archives du Calvados).
76. — Le 24 mai 1777, vu l’attestation du sr Berthelot, vicaire de Ste-Catherine d’Honfleur, dispense de bans pour le mariage de Philippe Paulin. (Célébré à Fourneville).
388. — Le 5 févr. 1779, Jean Carême, marchand, demeurant à St-Gatien-des-Bois, constitue 150 livres de rente en faveur de Me Pierre Bréavoine (1), acolyte de la parr. de Gonneville-sur-Honfleur, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente, hypothéquée sur une ferme nommée le Lieu Conte, appartenant aud. sr constituant et sise à St-Gatien, près la forêt, est encore garantie par Louis Bréavoine et Gilles Bréard, laboureurs, demeurant à Fourneville.
Led. sr acolyte absent fut représenté par son frère, Thomas Bréavoine, laboureur, demeurant aussi à Gonneville.
(1) Mr Bréavoine, vicaire d’Equainville, refusa en 1791 de prêter le serment constitutionnel et dut, l’année suivante, partir pour l’Angleterre. Il se réfugia à Gosport chez John Murch, South Street. Après le Concordat il revint en France et rentra au Havre, le 9 juin 1802. Il fut nommé curé de Fourneville et y mourut en 1807. (Archives de l’Eure. — Mss de Reux. — Revue Cath. de Normandie, juillet 1892. — Ordo de Bx.)
– Charles-Antoine Aubin, acolyte de St-Philbert-des-Champs, était vicaire de Fourneville en 1791. Il refusa le serment constitutionnel et fut destitué. Il habitait l’année suivante à Rouen, rue ces Charettes, 83; mais il fut bientôt obligé de partir pour l’Angleterre : il avait alors 27 ans. S’étant réfugié à Londres, il y passa tout le temps de la Révolution. Il y était encore en 1802. (Archives du Calvados. — Mss de Reux. — Archives de l’évêché de Bx.)
Curés. — Jq Herrier — N. Le Bédel.
Patron. — Le chapitre de Cléry.
Notables. — J.-B.-M. Hue — J.J Le Thiou — P. Le Thiou.
Recherche faite en 1540, par les élus de Lisieux des nobles de leur élection – Labbey de La Roque, Pierre Élie Marie.
FOURNEVILLE.
303. Jacques d’Astin , Sr. du Tailllis , a dit n’avoir eu connaissance de nôtre commission, jusques à n’agueres qu’il avoit été ajourné; et qu’il étoit descendu d’ancienne noblesse, et de la maison de Villeraye, dont Baltasar d’Astin, son cousin, étoit seigneur, lequel avoit baillé l’état de sa noblesse devant les élus d’Ecouis où il étoit demeurant et comme ainé étoit saisi des chartes, lettres, et écritures, concernant leur noblesse; disant qu’il s’aidoit de semblables généalogie , lettres et écritures, dont il produirait les originaux ou copie d’iceux duement approuvées en temps et lieu. Nonobstant laquelle soumission, le procureur du Roi a equis qu’il soit assis, comme n’ayant fourni l’état de sa noblesse.
Histoire de l’ancien évêché comté de Lisieux – H. de Formeville.
– Le fief de Fourneville, quart de fief assis à Fourneviile, possédé par Jehan de Naguet, écuyer, sieur de Héline.
– Le fief de Fourneville, 8 de fief, assis audit lieu, relevant de l’abbaye du Bec-Hellouin.
– La sergenterie de Fourneville, en ladite forêt, possédée par les héritiers de feu
Jehan Ceire.
Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie.
FOURNEVILLE. – Poste-vigie au village de Grandcamp, sur la voie romaine de Brionne à Honfleur.
(Catherine, Monographie de Gonneville-sur-Honfleur, mss., Archiv. du Calvados.)
Nous sommes moins renseignés en ce qui concerne les enceintes peu connues et insuffisamment décrites, ainsi que des « postes-vigies. » de Fourneville. Il serait indispensable de retrouver tous ces monuments, s’ils n’ont pas été nivelés, de les visiter soigneusement et d’en lever le plan.
Registre des Ecclésiastiques Insermentés Embarqués à Dieppe (Seine-Inferieure).
(2 septembre — 8 décembre 1792)
– 398 Aubin (Charles-Antoine), vicaire de Fourneville, district de Pont-l’Evêque, Calvados, 28 ans, passeport délivre par le district de Rouen, le 4 septembre.
– Le Havre (Seine- Inférieure). 3579 Lebedel, Nicolas, curé de Fourneville (Calvados).
Les Archives De La Ville De Honfleur – Charles Bréard.
– 20 février 1789, contestations entre Henri -Thomas Quillet de » Fourneville, lieutenant au bailliage, et Michel
de la Croix, maire, au sujet de leurs droits respectifs de présider les assemblées générales.
– Fief De Fourneville D. 19. 7 pièces.
1603-1626. Trois aveux rendus à Jean de Naguet, sieur des Hélins et de la sieurie et fiefferme de Fourneville pour le fief ou aînesse au Sueur et le fief ou aînesse Thorel situés sur la paroisse de Fourneville.
Formevilla en 1180, 1571 et 1589; Fourneville en 1603; c’était, dit M. de Formeville dans son Histoire de l’évêché-comté de Lisieux, une des propriétés confisquées sur Guillaume Pevrel de Nottingham, en 1155,
( I, page 49, note 1ere ).
– 1738, 18 janvier. Aveu rendu à Charles de Grosourdy, par Jacques Rebut, sieur des Tôtes, pour le fief ou aînesse nommé le fief Roger Faride, situé à Fourneville et tenu de la sieurie de Heudreville.
– Fief De Notre – Dame- Du -Val (Eure).
D. 38. – 2 pièces. 1647, 17 juillet. Copie d’un aveu rendu à Guillaume de Mahiel, écuyer, seigneur de Saint – Clair, Dersé – en -Ouche, Grandcamp, Heudreville et du Val-en-Auge, par Jacques Moisy pour une pièce de terre située à Fourneville.
Notes Du Premier Président Pellot sur La Normandie – G. A. Prévost.
François de Chéron, escuyer, sieur de Montchéron, à Fourneville . Il paraît avoir épousé Marie Le Lou et avoir été renvoyé au Conseil, puis condamné, lors de la recherche de noblesse. (La Galiss., Elect. de Pont l’Evêque.)
Bilan de la recherche archéologique en Basse-Normandie 1984-2004 – Groupe Antiquité Basse-Normandie.
Fourneville, le Petit Mont Chéron Fourneville, le Petit Epiné II.
DUMONT Christine, 1996 – FOURNEVILLE – A 29 – Le Petit Epiné 1, 1996 (RAP00994). SRA Basse-Normandie.
DUMONT Christine, 1997 – Fourneville, le Petit Epiné. Bilan Scientifique 1996 Basse-Normandie, 1997, p. 38.
Dictionnaire Géographique, Historique Et Politique Des Gaules Et De La France – Expilly, Jean-Joseph.
FOURNEVILLE , en Normandie , diocèse de Lizieux , parlement & intendance de Rouen , élection de Ponteaudemer , sergenterie d’Epaigne. On y compte deux feux privilégiés & 164. feux taillables. Cette paroisse est située entre les rivières de Touques & de Rille , dans une contrée très- abondante .
Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l’Europe. 18. 1861.
28 septembre 1448 : Gage plège de la seigneurie de Cauquainviller (près Lisieux), tenu par Jean Vippard , sénéchal dudit lieu, contenant les aveux des tenants de ladite seigneurie, dans laquelle on remarque pour abornements les terres de Pierre de Formeville ( ce nom est également écrit dans l’un des aveux Pierre de Fourmeville. )
XVI° siècle . Durant ce siècle, et notamment sous Henri IV, la famille De Formeville occupe des fonctions
dans l’échevinage de la ville de Lisieux. ( Voir les registres municipaux de cette ville. )
XVI° et XVII° siècles. Dans les rôles des décimes de l’ancien diocèse de Lisieux , contenant la nomenclature de toutes les paroisses qui composaient cet évêché, on trouve en 1571 jusqu’en 1689, la paroisse de Formeville, qui, plus tard , et constamment depuis 1683, y est mentionnée sous le nom de Fourmeville ou Fourneville. ( Aux archives de la préfecture du Calvados. )
Le Cabinet historique. 21. 1875 – Revue Mensuelle Contenant Le Catalogue Général Des Manuscrits.
Autres Documents Du XIVe Siècle .
6022 . Obligation de Jean Grommet pour 36 # de rente à payer au Roy , à cause d’une terre en la paroisse de Fourmeville à Auge . 1327 scel . ( Norm . Auge , Eu , n ° 8. )
Généalogie de la famille Le Cordier – Henry Le Court.
– Le 26 mai 1542, Nicolas Le Cordier, « Escuier », certainement issu du précédent, rend aveu au roi François Ier de la sergenterie de « Fromeville en la forêt de Touques », tenue par lui pour un quart de fief de haubert.
En 1620, la sergenterie de Fourneville en la forêt de Touques, dont nous trouvons ici le nom défiguré en celui de Fromeville, était sortie de la famille Le Cordier et appartenait à Jean Cecire, Esc. (Etat de fiefs cité par M. de Formeville).
– La sergenterie de Fourneville en la forêt de Touques, possédée par les héritiers de Jean Ceire, (sic, sans doute pour Cecire).
– La sergenterie de Fourneville, en la forêt de Touques, appartient à Gilles du Mars. (État de fiefs (Mss. inédit) de l’Élection de Pont-l’Évêque, vers 1675. Archives de Lierremont).
Vieilles rues et vieilles maisons de Honfleur du XVe siècle à nos jours – Charles Bréard.
– Cependant dès l’année 1564, on lui donnait le nom de rue de la Bucaille. A cette époque, on y trouve pour habitant : Jean Chambon, écuyer, contrôleur des deniers de la ville, suivant provisions du 16 juin 1554. Il était le fils de Martin Chambon, venu à Honfleur vers 1538 en qualité de commissaire de l’artillerie de la marine; il y avait épousé Jacqueline Naguet ou de Naguet. La famille de Naguet était alors représentée dans la rue de la Bucaille par les héritiers d’Adrien Naguet, sieur de Fourneville, receveur des deniers de 1538 a 1545.
– Rue des Capucins, Maison n° 25. C’est une construction du temps de Louis XIII dont les murs du rez-de-chaussée, faits de silex et de pierres, sont restés intacts. La maison a son acte de naissance gravé sur sa façade ; on y lit la date de 1627 encadrée dans un cartouche. On en doit la construction à Jacques Auber.
La maison de Jacques Auber fut vendue par son fils le 27 novembre 1693. Elle passa aux mains de Mme de Boisseret, née Diane-Marie Estièvre, veuve de Jean de Boisseret. Mais dix années plus tard, le corsaire Jean-François Doublet fit rentrer dans sa famille la propriété qui en était sortie. Il racheta la maison, en fit quelque temps sa demeure et la laissa après lui à son petit-fils, Jean-Baptiste Quillet de Fourneville, premier lieutenant particulier au bailliage de Honfleur créé par édit «de juin 1749. Là se termine l’énumération que nous pouvons présenter des propriétaires de la maison.
Documents relatifs à la marine normande et à ses armements aux XVIe et XVIIe siècles pour le Canada, l’Afrique, les Antilles, le Brésil et les Indes – Charles et Paul Bréard.
– 1605, 14 septembre. — « Jacques Apparoc, écuyer, sieur du Castillon, demeurant à Fourneville près Hon- fleur, est prêt à partir sur le navire du sieur de Villiers, pour faire le voyage du Pérou. »
– 1611, septembre-décembre. — « Prêts à la grosse au même Jacques Apparoc, pour son voyage à l’aval par Jehan de Naguet, sieur de Fourneville.
Quillet ( Jean-Baptiste) de Fourneville, élève du séminaire de Joyeuse, né à Honfleur, eut le premier prix d’allégorie latine au Palinod de Rouen en 1755. Cadix en était le sujet.
Archives nationales.
Minutes et répertoires du notaire Jean TROUVÉ, 12 janvier 1553 – 6 septembre 1574 (étude XIX)
Minutes. 1555, 15 avril – août
HONFLEUR.- Vente de navire par Guillaume Barthelemy et Adrien Le Naguet, seigneur de Formenville, demeurant à..
Vente et procuration donnée par Guillaume Barthelemy, contrôleur ordinaire des guerres, demeurant à Paris, et Adrien Le Naguet, seigneur de Formenville, demeurant à Honfleur, à Jean Flavart, marchand à Paris, pour vendre la moitié et un quart de l’autre moitié leur appartenant, d’un navire nommé l’Adrienne de Honfleur, duquel est maître Jean Ruffin, dit Sotteville, avec ses agrès, appareils, artillerie, munitions.
I. Dioc. de Lisieux. Baill. de Honfleur. Maîtrise de Pont l’Évêque. – Gr. à sel de Honfleur . Gén . et int. de Rouen ; él. de Pont – l’Évêque ; subd . de Honfleur . II . Distr . de Pont- l’Évêque; canton de Honfleur (Arrêté du 1er mars 1790 ). = III . 3 ‘ arr. communal (Arr . de Pont-l’Évêque); canton de Honfleur ( Loi du 28 pluviôse an VIII et arrêté du 6 brumaire an X) . — Pop .: 312 hab . ( 1911 ) . Sup .: 676 hect. 39 a . 71 c .) Voir aux Archives du Calvados les délibérations du Comité de surveillance de Fourneville. 7 novembre 1793-18 brumaire an III ( Reg .) – ( 2) Voir Ibid ., les actes de catholicité de Fourneville . 1682, 1692 ( Série G, Fourneville , 2 cah .)
1172-1173 Vimoutiers, Crouttes, Thuit, Fourneville, Trouville.
Confirmation des biens de l’abbaye de Jumièges.
Henricus rex… salutem.
Sciatis me concessisse et presenti carta confirmasse ecclesie Beate marie et sancti Petri de gemmetico…
Vimonasterium cum ecclesia et omnibus allis appendiciis, terram totam et nemero usque ad viam Asinariorum, Cruptas cum ecclesia et omnibus aliis ville pertinentiis, exceptis duabus vavassores, et quartam partum de Mesnillo Renuardi, boscum quod est inter Vimonasterium et Cruptas et terram iusque ad Pontem de Vie, sicut via dividit que vadit ad Montem Sancti Michaelis.
… Turovillam, cum ecclesia et omnibus aliis appendiciis, boscum a portu qui dicitur Twit usque ad Vallem Furneville… et quatuor salinas apud Huneflotum apud Divetam vel Waravillam, sedecim salis sextarios. Ex dono Roberti Bertranni septem sumnas salis.
= DELISLE et BERGER, Recueil des actes de Henri II, t.II, DXXVII, p.93
1404, 17 juin Pont-L’Evêque
Information de Massot du Boulay, vicomte d’Auge, sur la diminution de valeur de certains héritages, sis à Saint-Gatien et à Fourneville qui sont chargés de rentes envers le duc d’Orléans.
= Arch. nat. Dom Lenoir, 6, pp. 233-234. Arch. nat. P 19092, n° 18952.
+ IND. M. NORTIER, Cahiers L. Delisle, XVIII, fasc. 3-4, 1969, p. 14.
Carnets de Charles Vasseur : « Analyses et transcriptions … » ou « Transcriptions.doc »
Extrait De Notes Recueilles par Monsieur Catherine, Instituteur à Gonneville Sur Honfleur: page 59
Le dernier seigneur de Gonneville fut Alexandre de Courselles, chevalier seigneur honoraire de Gonneville, seigneur des nobles terres et seigneuries de L’Epinay (cette propriété est à Fourneville) de Beudart, de la Haye-Bertrand, Saint-Evroult, Quetteville, Moulineaux et autres lieux.
Il avait marié sa fille Jeanne Henriette Louise de Courselles à Monsieur Léon Jean Baptiste de Brévedend, ancien officier de cavalerie, dont le père Jean-Baptiste Esprit de Brévedend était seigneur et patron d’Ablon, d’Ableville, Fatouville, Equainville, des chapelles Saint-Sauveur et Saint-Clair, seigneur des nobles terres et seigneuries de la Houssaye, les Marres-d’Auboeuf, Manneville-d’Auboeuf, le Rozel, Le Bois,Le Bouley, Le Noye et autre lieux (note extraite des registres de l’état civil de Gonneville-sur-Honfleur
Insinuations:
La paroisse de Fourneville est située sur la droite de la route impériale d’Alençon à Honfleur et 7 km de cette dernière ville.
Description de l’église publiée dans le Journal d’Honfleur 28 octobre 1860
A peu de distance de l’église au nord, sur le plateau, s’élève l’ancien manoir de Fourneville qui date du 16e siècle.
Archives de la paroisse de Fourneville (communiquées par M. Couëtil à M.Pannier)
1er mémoire :
Pour son Altesse S. Monseigneur le Duc d’Orléans, premier prince du sang, contre le sieur Jean Baptiste Quillet touchant les droits honorifiques de la paroisse de Fourneville et le renvoi en possession de la fiefferme de Fourneville possédée par le sieur Quillet…
A l’occasion de la refonte du cloche de la paroisse de Fourneville, le curé qui tient son bénéfice de Messieurs de Cléry, auxquels Louis XI, Roy de France, aumôna le patronage de cette église, crut avec raison que S.A.S qui jouit maintenant du Domaine d’Auge à la représentation de Louis XI était seul et véritable seigneur de ladite paroisse. Il se fit autoriser par une délibération de plusieurs paroissiens, élevés et nourris dans la même croyance, a supplié S.A.S en la qualité de seigneur honoraire de faire nommer cette cloche en son nom.
Cela déplut au sieur Quillet et sans ménagement il présenta aussitôt une requête au bailly de Pont l’Evêque Il la fonda sur ce qu’il prétendait seigneur honoraire de ladite paroisse à l’exclusion de Monseigneur le Duc d’Orléans. Il se fit permettre d’approcher le curé et les délibérants et menaça dans se requête les uns et les autres de leur payer de gros intérêts et les paroissiens en particulier, de faire juger la commise des héritages qu’ils tiennent de lui et de sa mouvance, s ‘opposant que cette délibération était un désaveu formel de tenir de lui.
Le curé qui n’a fait cela que pour conserver les intérêts du prince demanda, qu’il fut approché en cause, cela fut fait. S.A.S fit sommer le sieur Quillet de produire. Il la fait et la conférence du droit du prince et la production du sieur Quillet met en état de décider en connaissance de cause, lequel des deux a droit de jouir des droits honorifiques de la paroisse de Fourneville.
Droits du Prince – Monsieur le Duc d’Orléans, en qualité de propriétaire du domaine d’Auge possède le fief royal de la paroisse de Fourneville; le sieur Quillet possède une fiefferme dans cette paroisse qui est mouvante dudit domaine. S.A.S le possède au droit des seigneurs de Montpensier, auxquels François Ier l’avait cédé en contre échange des comtés de Leuze et Condé par contrat de 1529…
L’article 66 de la Coutume de Normandie autorise les seigneurs à avoir un parc pour garder les namps (?) quand il sera question des droits de leur seigneurie. S..A.S a temps immémorial le parc royal de la paroisse de Fourneville dont elle a un fief, puisque le parc n’en est qu’une suite et une dépendance.
A l’occasion de l’usurpation que le sieur veut actuellement de ce même parc, on lui en a produit les aveux; il a produit lui-même un autre aveu du parc de la fiefferme qui fut rendu à ses auteurs en 1602 par lequel Hélène le Clerc reconnaît tenir une maison nommée Maison du Parc où est le parc royal de ladite paroisse ensemble cel de ladite sieurie et fiefferme dudit lieu de Fourneville appartenant au sieur Naguet auquel on a rendu l’aveu
Or dès qu’il y a deux parcs dans cette paroisse, il s’en suit nécessairement qu’il y a deux seigneuries; le parc royal qui est mouvant du prince et qui est le parc de la paroisse prouve que le prince a ce fief suzerain et dominant et l’autre parc qui celui de la fiefferme du sieur Quillet, laquelle est mouvante du domaine du prince, prouve que le sieur Quillet n’a que le fief subalterne …
Son altesse possède encore dans la même paroisse la mouvance de plus 400 arpents de terre qui font des rentes seigneuriales à son domaine …
On ne voit dans le chancel que des fleurs de lys placées sur la contre table du maître-autel, il n’y en a point d’autres dans les vitres ni ailleurs, on y trouve encore une étole brodée d’or qui reste des ornements donnés par Son Altesse royale Mademoiselle sur laquelle les armes du Roy sont d’un côté et celles de Mademoiselle sont de l’autre. Tout cela joint à l’aumône du patronage faite par Louis XI à la mouvance du parc royal, qui est le parc général de la paroisse, à la mouvance directe d’une partie des biens qui y sont situés, à la possession continuelle des droits honorifiques de ladite paroisse qui n’a jamais reconnu d’autres seigneurs que le Roy et les Princes auxquels sa Majesté a cédé le fief dominant, prouvent évidemment que S.A.S doit être maintenu en la possession des droits honorifiques de ladite paroisse de Fourneville à l’exclusion du sieur Quillet et tout autre, et que défenses lui doivent être faites de prendre désormais la qualité de seigneur de Fourneville, sauf à lui de prendre celle de seigneur de la fiefferme de Fourneville seulement.
Réfutation des titres du sieur Quillet.
Par les écritures du procès et par le mémoire imprimé le sieur Quillet emprunte son droit d’une prétendue donation du fief, terre et seigneurie de Fourneville, qu’un Louis d’Orléans a du faire à Robert Destin le 13 janvier 1491 à la charge de payer chacun ou 36 livres de rentes à la recette du Domaine d’Auge.
Il faut être bien téméraire et peu capable de réflexion pour avoir osé produire une telle pièce (l’auteur cherche à établir qu’elle est fausse).
On met encore dans ce mémoire que les possessions de ce fief là ont toujours joui des droits honorifiques dans l’église de Fourneville, ce fait est encore méconnu. Ils n’ont jamais eu de bancs dans le chœur et n’ont point eu d’armes placées en aucun endroit du chancel. Ils n’ont jamais été recommandés aux prières nominales, ils n’ont point eu de tombes dans le chancel, et si par hasard il y a eu quelqu’un enterré ce n’a été que comme d’autres paroissiens et par abus ordinaire dans cette paroisse, ce qu’on offre de justifier par les registres et ce que le sieur Quillet n’ignore pas.
Pour colorer cette allégation, le sieur Quillet se masque d’air de bonne foi. Il convient qu’en 1632 un de ses auteurs fut troublé dans cette possession mais qu’il y fut maintenu par sentence contradictoire.
On a communiqué une copie de cette sentence, elle est datée du 10 juin 1632.
Cette sentence doit avoir été rendue en faveur d’un seigneur de Naguet contre un seigneur de Cheron, qu’on y suppose avoir contesté les droits honorifiques
Deux autres faits en prouvent encore l’insuffisance : 1) la même sentence porte que le procureur du Roy qui était présent au jugement, déclare qu’il en protestait de nullité et qu’elle ne pourrait préjudicier aux droits du Roy et de S.A.R Mademoiselle qui jouissait alors du Domaine d’Auge; 2) Cette sentence supposée véritable ne devait pas être inconnue au seigneur de Mainteterne qui jouissait de ladite fiefferme de Fourneville en 1677. Il en rendit alors son aveu au Domaine d’Auge, il n’employa ni cette sentence ni les prétendus droits honorifiques dans l’énumération des prérogatives de son fief. Il était homme de condition il ne les aurait certainement pas omis s’il avait su qu’ils ne lui appartenaient pas.
Tout ce qu’on trouve de vestiges de l’usurpation des droits honorifiques prétendus par les auteurs du sieur Quillet, se réduit à une qualité de seigneur honoraire que le sieur Pinel, son auteur immédiat, se fit donner sur une cloche fondue en 1711. Le procureur du Roy l’inquiéta dès qu’il en fut averti; le sieur Pinel n’insista pas, il obtint grâce du conseil du prince et l’affaire n’eut point de suite …
Voilà cependant en quoi consistent tous les titres sur lesquels le sieur Quillet prétend s’attribuer les droits honorifiques… que ses premiers possesseurs n’ont jamais eu dessein d’usurper, si vrai que le sieur Quillet a lui même donné la copie d’un contrat de vente de son même fief, faite par Balthazar d’Estin le 20 juin 1515 à Jacques de Naguet, un de ses auteurs, dans lequel on détaille par le menu tous les droits du fief jusqu’aux œufs qu’on y fait de rente et on y emploie rien qui concerne les droits honorifiques, point de titres, de tombe, de banc, en un mot rien qui puisse autoriser la prétention de la partie…
Seconde question touchant le renvoi en possession (rien à prendre. Simple question de droit débattue)Signé de Prémagny.
Second mémoire pour S.A.S Monseigneur le Duc d’Orléans, premier prince du sang, contre. Le sieur Quillet, seigneur du fief ou fiefferme de Fourneville (réfutation qui ne contient point de faits nouveaux, il faut en excepter cependant ce qui suit).
Il avance dans ce mémoire avec autant de témérité que d’effronterie, que toutes les terres qui sont autour de l’église et du cimetière relèvent de son fief; il ajoute que c’est une vérité qui n’est pas contestable; il aurait mieux fait de mettre qui n’est pas proposable par un homme qui a un tant soit peu d’honneur.
En effet le cimetière est un espèce de triangle, l’église est bâtie sur un des côtés. Ce triangle est borné d’un côté par des communes qu’on appelle les communes du Trésor, autrement les Monts de Fourneville et par une portion de terre nommée le Val, tout ce côté là ainsi qu’une grande étendue de pays est constamment mouvant du domaine de S.A.S.
L’autre côté est borné tout au long par un grand chemin qui tend à Barneville et de l’autre côté de ce chemin est le presbytère qui relève du Prince, et une autre portion de terre qui est mouvante de Helins et nullement de la fiefferme de Fourneville.
On dit que le bout de ce triangle qui appartient au nommé Etienne Lathion est mouvant de Helins et non de cette fiefferme : comme on n’a pu le savoir certainement on ne l’avance pas… mais quand il serai vrai que ce bout là relèverait de la fiefferme de Fourneville, il est toujours constant que les deux autres côtés n’en relèvent pas…
Il y a dit-il dans l’église deux vitres peintes, (il a oublié subtilement d’ajouter dans la nef) sur l’une desquelles il y a un écusson avec des armoiries et une figure avec ces mots au devant : Jean Destin, et que les mêmes armoiries sont dans une autre vitre qui est dans la chapelle qui sert maintenant de sacristie et qui est à côté du chœur. Quelle conséquence en peut-il tirer ?
Il n’y a que les armoiries qui sont au grand autel ou à la clé de voûte du chœur ou aux vitres du chœur qui puissent être de conséquence pour la seigneurie……(cette chapelle a été bâtie depuis le chœur)……… Si vrai que les murailles de cette chapelle n’ont aucune liaison avec les murailles du chœur; on y aperçoit même plusieurs fentes entre l’un et l’autre. Un cintre qu’on voit encore dans la muraille du chœur fait seulement juger qu’il y avait autrefois une balustrade ou une vitre en cet endroit là pour faciliter à ceux qui jouissaient de cette chapelle le moyen de voir sur le grand autel; et loin que cette chapelle dont les auteurs du sieur Quillet ont joui, fassent concevoir qu’ils avaient les droits honorifiques, elle prouve au contraire qu’ils ne les avaient pas…
La qualité des parties aggravent encore ce procédé, il n’est qu’un simple bourgeois d’Honfleur, distingué des paysans par son coffre-fort et par le fief qu’il possède…
L’intervalle qui est entre son S.A.S et lui est infiniment plus grand que celui qui est entre lui et ses vassaux…
Remarques en conséquence de tout ci-dessus :
« par arrêt du Conseil de S.A.S auquel le sieur Quillet s’est soumis, il a reconnu qu’à tort il réclamait les droits honorifiques de Fourneville : on lui a fait grâce des dépens et on lui a accordé par grâce spéciale un banc dans le chœur pour et autant qu’il plaira au Prince au lieu et place de la chapelle qui sert de sacristie.
Lesdits actes des 2 août, 29 août et 1er septembre 1738 sont déposés chez Mrs Doyen et Dupont, notaires à Paris
3 – Archives ShL:
Inventaire Des Enveloppes.
Enveloppe n° 63
Photos De Porches Des Églises Du Pays D’auge – Don De Mme Dussaugey Du 1er Octobre 2008. Fourneville.
Fonds Arthème Pannier :
NE 12.1 – 1er carton « Communes ». Fourneville.
Archives NEDELEC Communes.
com.26.9 Fourneville.
Carnets de Charles VASSEUR : « Doyenné de Honfleur »
16 – FOURNEVILLE Fourmevilla et Formevilla
Voir : Recherches des Nobles de Lisieux p.127
Election de Pont Audemer, sergenterie d’Epaignes
2 feux privilégiés – 164 feux taillables
Sous l’invocation de St Pierre
Patronage:
14e Abbas S.Ebrulphi
16e Rex vel dominus de Clériaco
18e le chapitre de Cléry
Capella S.Maria de Fournevilla
Patronage:
16e Dominus de Cléry
18e le Roy
Curés:
Herrier 1764
Le Bedet 1773/1787
Courtonne-le-Chasteau, VII, 33 St-Ouen.
On écrivait jadis La Medrac ou la Meudrac.
Courtonne-la-Meurdrac, canton de Lisieux (1™ section).
Parochia Sancti Audoeni de Cortona, 1264 (cart.de Friardel, ch. 238).
Cortonne, 1248 (cartul.norm. n° 470, p. 78).
Corthonne-la-Murdrac, 1320 (fiefs de la vicomté d’Orbec).
Courthonna la Murdac, 1350 (pouillé de Lisieux, p. 24).
Cortonna la Meurdrac, XVIs° (ibid.). ).
Lieux-dits de Courtonne-la-Meurdrac:
Dictionnaire topographique du département du Calvados- Hippeau, Célestin.
Aillerie (L’), h. -[ Baudellerie (LA), h La Bauderie, xv° sc (Cassini)] – Bois-de-Lisieux (Le ) h. – Bourbes (Les), h. – Bourdellerie (LA), h. – [Cannerie (LA), h. Canerie, 1848 (Simon)] – [CLOSETS (Les), h. Closais, 1847 (stat. post.)] – Cognets (Les), h – Cognetterie (.LA), h. – Cour-d’Anfernelle (La), h. – Cour-de-Courtonne ( La) h. – Frémellerie (La), h. – Frementel, h. – Friarderie (LA), h. – Gouvix, chat. et min. – Graperie (LÀ), h. – GRAS (Les), h. – LÉSERAIS (La), h. – LIEU-BOUET (LE), h. – Lieu-Lièjard (Le), h. – Lieu-Privé (LE), h. – Loquets (LES), h. – OursiE (L’), h. – Pré-Rousselin (LE), h. – QUERAIE (LA), h. – Rosière (La), h. – Tarrabière (La), h. – Touffard (LE), h. – Trabière (LA), h. – VALLETABLE (LE), h. –
1 – NOTES sur COURTONNE-la-MEURDRAC (14)
Michel COTTIN.
– Il existait sur la paroisse de Courtonne-la Meurdrac un certain nombre de fiefs, originairement sans doute appartenant à une famille de ce nom (Voir MSAN, VIII, p. 21..) Le chapitre de Lisieux y possédait quelques terres et vers 1367 ou 1368, l’évêque Adhémar Robert se rendit acquéreur du fief puis le céda à son successeur Alphonse Chevrier (Henri de FORMEVILLE, dans Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux, I.)
Les de Rupierre. La terre de Courtonne fut vendue, le 27 septembre 1654, par l’évêque Léonor Ier de Matignon, à François du Houlley; mais elle fut rachetée pour moitié, le 16 septembre 1674, par l’évêque Léonor II de Matignon, et depuis elle fut toujours possédée par ses successeurs et vendue après la révolution de 1789 comme bien national (Henri de FORMEVILLE, dans Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux, I).
– Le château du Houlley, à Courtonne-la-Meurdrac, reste l’un des témoins les plus prestigieux de l’architecture de la région lexovienne de la première moitié du XVIIe siècle.
L’histoire de ses bâtisseurs est un exemple parmi tant d’autres de la fulgurante ascension de l’une de ces familles bourgeoises et terriennes qui, à partir de charges édilitaires ou publiques parvinrent en quelques générations à occuper une place des plus honorables dans la société régionale.
C’est à ce double titre un lieu chargé d’une histoire que nous tenterons de reconstituer et porteur d’un beau témoignage de l’architecture lexovienne.
– DESCRIPTION
Vraisemblablement, une autre demeure, aujourd’hui disparue se trouvait déjà en ce lieu avant les du Houlley, mais faute d’en avoir pu retrouver la moindre trace, nous nous cantonnerons à la description de la maison manable, des deux pavillons de la cour d’honneur, du colombier, de l’orangerie et d’un bâtiment d’exploitation. Pour être complet, il nous faudrait sans doute aborder l’étude du petit groupe de maisons se trouvant au midi, mais nous n’avons pas eu le loisir de nous livrer à ce travail.
La maison manable.
Les pavillons de la cour d’honneur.
Le colombier.
L’orangerie.
Le bâtiment d’exploitation.
Longtemps abandonné et ayant subi de multiples et désastreuses mutilations ou adjonctions, le domaine du Houlley, après avoir été démembré, retrouve enfin un environnement digne de lui, et malgré de nombreux avatars il a cependant conservé les bâtiments encadrant sa cour d’honneur, et vers le couchant, son colombier.
Le château est une longue construction de pierre et brique, de plan rectangulaire, cantonnée sur la façade est par deux tourelles sur plan carré.
(nous avons retrouvé ce fichier non daté, il est possible qu’il s’agisse d’un travail en cours au moment du décès de Michel COTTIN )
2 – BIBLIOGRAPHIE.
– Armand CANEL, Le Blason populaire de Normandie, 1859
André CARLES « Excursion du dimanche 11 octobre (Le Houlley,) », PAR, 42, N° 11, Novembre 1992, pp. 21-24, ill.
– CAUMONT Arcisse de : Statistique monumentale du Calvados, réédition FLOCH Tome III page 105.
– « Circuit des Pommiers en Fleurs (Fervaques, Bellou, Orbec, Mesnil-Guillaume, Courtonne-la-Meurdrac, Ouilly-du-Houlley, Hermival, Breuil-en-Auge, Pont-l’Evêque, Canapville, Honfleur, Saint-André-d’Hébertot, le Château de Malou) », PA, 4, N° 4, Avril 1954, pp. 9-10.
– Me DELARUE, (don d’archives: Corbin, à Bernay et Thiberville; Chauvel, La Pommeraye; du Houlley et Mottey; Herier et Fauquet, N.D.-des-Vaux; Augustines, N.D. de Bernay; déport de Prêtreville, 1774; construction de la route de Livarot; comptes des charités de Saint-Jacques et d’Orbec, XVIIIe siècle; prébende de Roques et sa vente comme bien national), BSHL., N° 23, 1918, p. 25
– Philippe DETERVILLE, Richesse des châteaux du Pays d’Auge, Condé-sur-Noireau, Corlet, 1989, 250×330, 301 p.; pp. 81-84
– Philippe DETERVILLE : Courtonne-la-Meurdrac , Le Manoir d’Anfernel, CDMPA , pp. 95-97;faux-damier de brique et pierre, pavillon en arrière, cheminées sur pignons, soubassement de petit appareil
– Etienne DEVILLE, « Les autels de l’église de Courtonne-la-Meurdrac », Journal de Rouen, 31 octobre 1922
– Etienne DEVILLE .- » Les livres liturgiques de l’ancien diocèse de Lisieux Essai de bibliographie « , Bull. philologique et historique, 1922-1923 (1925), pp. 203-247);
– Antiphonaires//Minus//Lexoviense//Illustrissimi et Reverendidissimi// in Christo Patris D.D. Henrici-Ignatii-de Brabncas, Episcopi et Comitis// Lexoviensis auctoritate, ac venerabilis ejusdem// ecclesiae Capituli consensu editum // Venit XX libris non compactum // [armes de Brancas], LEXOVIIS, excudebat Jacobus Aulney du Roncerey// Typographus Episcopatus//MDCCLIII.//Cum privilegio Regis, In-fol. 1 f. n. chiff. contenant le titre, « regumae quaedam e ceremoniali…, 152 et cxij p. Musique notée –
Deville 55 = Lx. Bib. mun. et église Saint-Jacques – Eglises de Courtonne-la-Meurdrac – Léaupartie – Rocques.
– Etienne DEVILLE, « Le Vieux Lisieux. L’Hôtel du Houlley », L’Avenir de Lisieux, 9 janvier 1927
– Louis-François DU BOIS.- Histoire de Lisieux et de son territoire, Lisieux, Durand, 1845-1846, 2 vol. in-8, ill.
t. II.- Courtonne-la-Ville, Saint-Paul-de-Courtonne
– Editions FLOHIC : Le patrimoine des communes du Calvados, page 1004.
– ELISABETH, Monographie de la commune de Courtonne-la-Meurdrac , ms.,s.l.s.d., vers 1880. Coll. part. Cité par Ch. MANEUVRIER, Archéologie en Pays d’Auge, N° 1, 1993, p. 46
– ELISABETH, « Histoire de la commune de Courtonne-la-Meurdrac », PA, 4, N° 1, Janvier 1954, pp. 15-16; PA, 4, N° 2, Février 1954, pp. 8-10; PA, 4, N° 3, Mars 1954, pp. 8-12; PA, 4, N° 4, Avril 1954, pp. 14-16.
– FORMEVILLE Henry de, Histoire de l’ancien évêché-comté de Lisieux -comprend: Introduction à l’Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux. Les – Mémoires de Noël Deshays. Les Huguenots et la Saint-Barthélemy à Lisieux. Quatre appendices comprenant la Table du Cartulaire de l’Evêché, les Rôles des Fiefs de la Vicomté d’Auge, de Pont-Authou et Pont-Audemer, d’Orbec, etc. , Lisieux, E. Piel, 1873, 2 vol.. In-4°,11-DCLIII et 419 p.
– Isabelle JOUAN, dir..- Pays d’Auge – Un terroir, un patrimoine – Guide des cantons de : Lisieux II, Saint-Pierre-sur-Dives, Livarot, Orbec, s.l.s.d. Pays d’Accueil Sud-Pays-d’Auge (1989), 110 x 210, 81 p. 6 cartes h.t.
– Paul LE CACHEUX.- Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8°. Courtonne, I, 81, 161, 326; II, 14, 201
– Henry LE COURT, « Trois chanoines de Lisieux issus d’un roi indien et leur famille – Les Paulmier de Courtonne », BSHL, N° 12, 1900, pp. 52.61
– C. HIPPEAU – LE GOUVERNEMENT DE NORMANDIE – Cahier de voeux et doléances rédigé par les gens du tiers-état habitants de la paroisse de courtonne-la- Meurdrac.
– Yves NEDELEC.- « Le Manoir de Courson « , Société d’archéologie et d’histoire de la Manche – Mélanges multigraphiés, 14e série, 1985, pp., 39-40 de Courtonne; de Belleau; de Neufville; du Houlley; Rioult de Neuville – » Assez proche de la route, l’église des Moutiers-Hubert, reconstruite après sa destruction en 1944 (les Painel y avaient fondé un prieuré donné à Hambye) »
– PANNIER Arthème : voir Archives SHL, NE12, 1er carton.
– PELLERIN Henri, « Le Houlley à Courtonne-la-Meurdrac. », PAR, 14, N° 4, Avril, 1964, pp. 3-8, Ill. Voir extrait ci-dessous.
– Jacques POUGHEOL, « Répertoire des autels et retables du Calvados – XVIIe-XVIIIe-XIXe siècles », Art de Basse-Normandie, numéros 46-47-48-49-50, ill.
– abbé Henri SALE, « La Chambrette de (Charité de) Courtonne-la-Meurdrac », BSHL , 1959-1960, N° 30, pp. 35-36
-abbé Henri SALE, « Sur la découverte d’un document ayant trait à la Confrérie de Charité de Courtonne la Meurdrac », BSHL , 1959-1960, N°30, p. 42
– Philippe SEYDOUX, Châteaux du Pays d’Auge et du Bessin, s.l. (Paris), Edit. de la Morande, s.d.(1985), 150×220, 96 p. ill. couv. ill.
Courtonne-la-Meurdrac, Le Houlley
– Odile TETU, Les retables du Sud-Pays d’Auge in JOUAN Isabelle dir., Pays d’Auge – Un terroir, un patrimoine – Guide des cantons de Lisieux II, Saint-Pierre-sur-Dives, Livarot, Orbec , pp. 10-12
– Archives Départementales de la Seine-Maritime – Parlement De Normandie (1336-1790) Sous-série 1B – Courtonne-la-Meurdrac (Calvados), 1 B 5549
3 – Pièces justificatives
Inventaire historique des actes transcrits aux insinuations ecclésiastiques de l’ancien Diocèse de Lisieux– Piel, Léopold Ferdinand Désiré.
Outre le palais épiscopal, nos évêques (Lisieux) possédaient le château de Courtonne-la-Meurdrac……. Depuis les guerres de religion, les évêques de Lisieux n’habitèrent plus leur château de Courtonne.
35. – Le 22 sept. 1691, Jacques Masselin, acolyte, demeurant à présent en la parr. de Courtonne-la-Meurdrac, est ordonné sous-diacre.
Le 10 avril 1694, il est ordonné prêtre à Evreux, rite dimissus.
114. – Le 20 sept. 1692, furent ordonnés diacres:
Jacques Masselin, sous-diacre de Courtonne-la-Meurdrac.
58 – Le 19 mars 1693, noble et discrète personne, Mre. Louis du Houlley, pbrë, licencié en théologie et M é ès-arts en l’Université de Paris, demeurant au collège Louis-le-Grand, à Paris, et représenté par son père Mre. Âdrian du Houlley, Escr., sr. des Loges, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de l’abbaye de St- Evroult (V. 289)
250 – Le 22 févr. 1694, vu l’attestation du sr. Le Cavellier, pbrë, curé de Courtonne-la-Medrac, dispense de bans pour le mariage de Robert Motte el de Claude Letellier
164. – Le 3 avril 1696, noble et discrète personne, Mre. Louis du Houlley, pbrë, de la parr. de Courtonne-la-Meurdrac, M. ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.
221. – Le 20 juin 1696, vu l’attestation du sr. Cavelier, curé de Courtonne-la-Medrac, et du sr. Poutrel, vicaire de Courtonne-la- Ville, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Bence et Anne Pollin.
Le 26 sept. 1695 (1665), Mesr. François du Houlley, fils de François du Houlley, et de damlle Adrienne Baudry, de la parr., de Courtonne-la- Meurdrac, reçoit la tonsure
349. – Le 15 juin 1700, vu l’attestation du sr. Fréard, pbre, curé de Courtonne-la-Meurdrac, et du sr. Robine, vicaire de Marolles, dis- pense de bans pour le mariage entre Chrysostome Dumoulin et Anne Desjardins.
6. – Le 8 mars 1701, vu l’attestation du sr. Fréard, curé de Courtonne-la-Meurdrac, et du sr. Anfrie, vicaire de St-Germain-de-la-Campagne, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Couture et Marie Alabarbe.
333, – Le 23 sept. 1701, le droit de nomination à la cure de Courtonne-la-Meurdrac, 2° portion, appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale et le droit de présentation au Chapitre de lad. Cathédrale, Msre. François Daubin, pbrë, chanoine prébende de Crèvecoeur, 2° portion, alors chanoine de semaine, nomme et le Chapitre présente à lad. cure de Courtonne, vacante par la mort de Me. Michel Fréard, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Jean Fougy, pbrë de Lx. Fait par Mesr. Jean-Baptiste de Franqueville, doyen du Chapitre, assisté de Msre. Michel Despériers, chevalier, François Le Rebours, archidiacre, Jacques de Setz, René Le Michault, Adrien de Maîlloc, Robert Paulmier, Jacques Gallard, François Senée, Olivier de Montargis, Gilbert Hébert, Jean Mîgnot, Charles-François de Montaing, tous chanoines, en présence de Me. François Desclos et Alexandre Hue, pbrës, officiers de la Cathédrale, et Me. Alexandre Moessard, pbrë, secrétaire du Chapitre.
Le 25 sept. 1701, Me. Audran, vicaire général, donne aud. sr. Fougy la collation dud. bénéfice. Le 22 nov. 1701, le sr. Fougy prend possession de la cure de Courtonne-la-Meurdrac, 2° portion, en présence dud. sr. François Daubin, chanoine, Me. Claude Cavelier, pbrë, curé de la 1° portion de Courtonne; Me. Jean Grandval, pbrë, desservant lad. 2e portion; Me. Jacques Lange, docteur en médecine, demeurant à Lx.
723. – Le 24 déc, 1705, la nomination à la cure de Courtonne-la-Meurdrac,1° portion, appartenant à noble dame Madame Marie du Tellier, Vve. de Mesr. Jacques du Houlley, vivant Esc. sr. de Gouvis, et tutrice de ses enfants, Mesr. Nicolas du Houlley, Esc. sr. de Gouvis, cornette au régiment de Rohan-Dragons, fils aîné dud. sr. de Gouvis, tant en son nom que comme procureur de lad. dame sa mère, « incommodée de la fatigue de l’hyver», nomme aud. bénéfice de Courtonne, vacant par la mort de Me. Claude Le Cavelier, pbrë, dernier titulaire, la personne de Me. Jacques Buteng, pbrë de ce diocèse. Fait et passé à Lx. Le 27 déc. 1705, le seig. évêque donne aud. sr Buteng la collation de la cure de Courtonne-la-Meurdrac, 1° portion, à la condition ordinaire de passer six semaines au séminaire.
733, – Le 20 janvier 1706, Me. Jacques Butengs, pbre, pourvu de la cure de Courtonne-la- Meurdrac, 1e portion, prend possession dud. bénéfice, présence de Me. Jean Grandval, pbrë de lad. parr. Me. Louis Lejumel, sous-diacre, aussi de lad. parr. etc.
116.-Le 28 juillet 1706, vu l’attestation du sr. Fougy, curé de Courtonne-la-Meurdrac, et du sr. Leperchey, desservant de Pierrefitte, dispense de bans pour le mariage entre Antoine de Bouffay, Esc. sr. de Pierres, fils de feu Josué de Bouffay, Esc. et de dame Anne de Pierres, demeurant à Courtonne-la- Meurdrac, d’une part, et Catherine Harel, Vve. de Thomas Dieuzy, demeurant à Pièrrefite.
374. – Le 24 sept. 1707, vu l’attestation du sr. Fougy, curé de Courtonne-la-Meurdrac, et du sr. Chéron, vicaire de Courtonne-la- Ville, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas Masselin et Marie Donze
Curés de la 1° portion. – O. Lecavellier – J, Butengs.
Curés de la 2° portion. – M. Fréard – J. Fougy.
Prêtres de la paroisse. – J. Grandval – L, du Houlley – N. du Houlley.
Clercs.- F. du Houlley – J. Masselin – L, Lejumel.
Patron de la 1° portion. – Le seigneur du lieu. – N. du Houlley.
Patron de la 2° portion, – Le chanoine de semaine en la Cathédrale, – F. Daubin.
Seigneurs. – A. du Houlley – J, de Bouffay – A. de Bouffay.
100. – Le 30 juillet 1710, M e Jean Bardou, pbfë, curé de Bois- le-Roy, diocèse d’Evreux, y demeurant, représenté par Jean Bardou, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, constitue 150 livres de rente en faveur de M e Philippe Guilbert, acolyte, originaire de Marolles, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est cautionnée par M e Thomas Guerrier, pbrë, et par Guillaume Guerrier, son frère, demeurant tous deux en la parr. de Marolles. (V. 33)
202. – Le 26 janvier 1715, dispense de bans pour le mariage entre Mesre. Nicolas du Houlley de Gouvis, Escr. , seigr. et patron de Courtonne-la-Meurdrac, fils de feu Mesre. Jacques du Houlley, Escr. , et de noble dame Marie du Tellier, de lad. parr. de Courtonne, d’une part, et noble damlle. Marie-Louise de Giverville, fille de feu Mesre. Charles de Giverville, Escr. , seigr. de Trousseauville, et de noble dame Françoise d’ Aubert, de la parr.. St- Ouen de Pontaudemer.
59. – Le 21 juillet 1716, frère Nicolas du Houlley, de la parr de St-Ouen de Courtonne-Château, fait profession en l’abbaye de N.-D. de Grestain, en présence de Dom Pierre Descalles, prieur dud. monastère, et autres témoins.
158. – Le 19 nov. 1719, vu l’attestation du sr. Fougy, curé de Courtonne-la-Meurdrac, et du sr. Boessière, vicaire du Torquesne, dispense de bans pour le mariage entre Robert Fréard et Elisabeth Péronne.
935. – Le 8 août 1725, la nomination à la cure de St- Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, 2 e portion, appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Mre. Charles Costard, pbrë, chanoine prébende de Formentin, se trouvant chanoine de semaine, nomme à lad. cure, vacante par la mort de M e Jean Fougy, dernier titulaire, la personne de M e Robert Leroux, pbrë,- chapelain de la Cathédrale.
Le 11 août 1725, les vicaires généraux du seigr. évêque donnent aud. sr. Leroux la collation dud. bénéfice.
Le 18 août 1725, le sr. Leroux prend possession de la cure de Courtonne-la-Meurdrac, 2 e portion, en présence de M e Jacques Butengs, curé de la 1 ère portion, et autres témoins de lad. parr.
935. – Le 8 août 1725, la nomination à la cure de St- Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, 2 e portion, appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Mre. Charles Costard, pbrë, chanoine prébende de Formentin, se trouvant chanoine de semaine, nomme à lad. cure, vacante par la mort de M e Jean Fougy, dernier titulaire, la personne de M e Robert Leroux, pbrë,- chapelain de la Cathédrale.
Le 11 août 1725, les vicaires généraux du seigr. évêque donnent aud. sr. Leroux la collation dud. bénéfice.
Le 18 août 1725, le sr. Leroux prend possession de la cure de Courtonne-la-Meurdrac, 2 e portion, en présence de M e Jacques Butengs, curé de la 1 ère portion, et autres témoins de lad. parr.
Curé de là 1° portion. – J. Butengs.
Curés de la 2° portion. – J. Fougy – R. Leroux.
Prêtre de la paroisse. – Lachey.
Clerc. – N. du Houlley.
Patron de la 1° portion
Patron de la 2° portion. – Le chanoine de semaine en la Cathédrale – C. Costard.
Seigneurs et notables. – J. du Houlley – N. du Houlley – G. de Parfouru – J. de Parfouru.
75. – Le 29 mars 1726, M e Robert Le Roux, pbre, curé de St- Ouen de Courtonne-la-Meurdrac pour la 2 e portion (revenu annuel de 300 livres), et titulaire de la chapelle de St-Mandé en la Cathédrale, M e ès- arts en l’Université de Caen, demeurant à Lx, parr.. St- Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.
388. – Le 19 mars 1727, M e Jean-Baptiste Paulmier, pbrë, chapelain de St-Jean de Cambremer, M e ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.
333. – Le 9 avril 1727, M e Robert Leroux, pbrë, curé de Courtonne-la-Meurdrac, 2 e portion (revenu annuel 300 livres), et titulaire de la chapelle St-Mandé en la Cathédrale, M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au chapitre de Lx.
501. – Le 17 mars 1728, M e Jean-Baptiste Paulmier, pbfë, chapelain de St- Jean-Baptiste de Cambremer, M e ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.
502. – Le 24 mars 1728, M e Robert Leroux, pbre, curé de St- Ouen de Courtonne-la Meurdrac, 2 e portion (Revenu de 300 livres), titulaire de la chapelle St-Mandé en la Cathédrale, M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et aux srs. chanoines de la Cathédrale.
683. – Le 8 avril 1729, M e Robert Leroux, pbfë, curé de Cour- tonne-la-Medrac, 2 e portion, (revenu de 300 livres), et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale, (revenu de 36 sols), M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au chapitre de Lx.
796. – Le 19 janvier 1730, M e Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë de ce diocèse, chapelain de St- Jean-Baptiste de Cambremer, M e ès-arts en l’Université de Caen, demeurant à Courtonne-la-Medrac, requiert en sa qualité de gradué, des sieurs chanoines de la Cathédrale, sa nomination à*la 1 ère portion de la chapelle N.-D. en lad. Eglise, vacante par la mort de M e Christophe Courtin, dernier titulaire, décédé le 15 de ce mois. Il fait délivrer acte de cette réquisition au seigr. évêque en parlant au sr. de Fréard, en présence de M e Jacques Corbelin, curé de St- Pair-du-Mont, diocèse de Bayeux.
Le 20 janv. 1730, en conséquence de la précédente réquisition, le seigr. évêque donne aud. sr. Paulmyer la collation de lad. chapelle.
Le 24 janv. 1730, le sr. Paulmyer est mis en possession dud. bénéfice par le ministère de M. le Doyen, en présence du sr. Véron, secrétaire du Chapitre, et de M es Guillaume Couture et Pierre Thorel, pbrês, chapelains de cette Eglise.
819. – Le 1 er mars 1730, M e Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, chapeain de St- Jean-Baptiste de Cambremer (de nulle valeur) et aussi chapelain de la 1 ère portion de N.-D.en la Cathédrale de Lx (valeur de 300 livres de revenu), demeurant à Courtonne-la-Medrac, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et aux chanoines de Lx, ainsi qu’aux religieux de St-Evroult.
873. – Le 3 avril 1730, M e Robert Leroux, pbfë, curé de Courtonne-la-Meurdrac, 2 e portion, (valeur de 300 livres de revenu), M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.
875. – Le 17- avril 1730, vu l’attestation du sr. Seney, vicaire de St- Germain de Lx, dispense de bans pour le mariage entre Philippe Morel, fils Philippe, de la parr., de Courtonne-la-Medrac, d’une part, et Françoise Gaillard, fille de feu M e Robert Gaillard, notaire à Lx, et de Marie Poësson, demeurant parr.. St- Germain.
1070. – Le 19 mars 1731, M e Robert Leroux, pbrë, curé de la 2 e portion de St- Ouen de Courtonne-la-Medrac (300 livres de revenu), M e ès-arts en l’Université de Caen, ayant élu domicile en la maison M e Robert Leroux, cons er du roy, élu en l’élection de Lx, demeurant parf. St- Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.
1105. – Le 1 er avril 1713, Nicolas du Houlley, fils de Jacques et de Marie Le Tellier, de la parr. de Courtonne-la-Medrac, reçoit la tonsure à Lx, des mains de l’ancien évêque de Condom.
1341. -Le 5 avril 1732, M e Robert Leroux, pbrë, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meurdrac (valeur 300 livres de revenu), et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale (valeur 36 livres), M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.
1365. – Le 30 mars 1733, M e Robert Le Roux, pbfë, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meurdrac et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale (de trente-six sols de revenu), M e ès-arts en l’Université de Caen, ayant fait élection, pour le présent, en la maison de M e Robert Le Roux, cons er du roy, élu en l’élection de Lx, y demeurant, paff. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.
34. – Le 1 er févr. 1735, la nomination à la 1 ère portion de la cure de Courtonne-la-Meurdrac appartenant au seigr. du lieu, Mesre. Nicolas du Houlley, chevr , seigr. et patron de lad. 1 ré portion, nomme à cette cure, vacante par la mort de M e Jacques Butengs, pbrë, dernier titulaire, la personne de M e Nicolas Féron, pbrë de ce diocèse. Fait à Lx, en présence de Mre. Pierre de Carrey de Bellemare, Esc 1- , demeurant à St-Léger-d’Ouillie.
Le 18 févr. 1735, le seigr. évêque donne aud. sr. Féron la collation dud. bénéfice.
Le 9 mars 1735, le sr. Féron prend possession de la 1 ère portion de la cure de Courtonne-la-Meurdrac, en présence de Mesre. Nicolas-Adrien du Houlley, seigr. du Houlley; M e Pierre Lesperon, pbrë, curé de N.-D.-de-Villers; M e Robert Leroux, curé de la 2 e portion de Courtonne, et plusieurs autres témoins.
53. – Le 23 juin 1738, dispense de bans pour le mariage entre Mre Pierre de Boctey, Escr., sr. du Buisson, fils de Mesre. Jacques de Boctey, Escr. , sr. du Buisson, et de noble dame Marie de Grieu, de la parr. de N.-D. de Villers, d’une part, et damlle. Marie-Jeanne Le Coiffrel, ayant ci-devant demeuré à Courtonne-la-Meurdrac, fille de feu Jacques Le Coiffrel, sr. de Fourneau, bourgeois de la ville d’Argentan, et de damlle. Jacqueline Lefoul.
338. – Le 14 juin 1742, la nomination à la cure de N.-D. de Cirfontaine appartenant alternativement au seigr. évêque de Lx, à cause de sa terre et seigneurie de Courtonne-la-Meudrac, et au seigr. laïque de Courtonne, noble dame Cécile-Adrienne du Houlley, Vve de Nicolas Rioult, Escr. , seigr. de Neuville, Ouillie, Belleau, Vaumeslin, et dame de Courtonne-la-Meudrac et N.-D. de Courson, nomme à lad. cure de Cirfontaine, vacante par la mort de M e Guillaume Piel, dernier titulaire, qui avait été nommé par Mgr Léonor de Matignon, évêque et comte de Lx, la personne de M e Alexandre Avenel, pbrê de la ville d’Orbec. Fait et passé au manoir seigneurial de Courtonne, demeure de lad. dame du Houlley.
Le 30 juin 1742, le seigr. évêque donne aud. sr. Avenel la collation dud. bénéfice.
Le 1 er juillet 1742, le sieur Avenel prend possession de la cure de Cirfontaine, en présence de M e François Geoffroy, pbrê., curé de Marolles; M e Charles Hébert, maître de musique, demeurant à Courtonne-la- Meudrac; M. Jean-Baptiste Saussey, pbfë, vicaire de St- Denis-de-Mailloc; Jean-François du Tellier, Escr. , seigr. de la Hauteroque, demeurant à Cirfontaine.
383. – Le 23 juillet, René-Sylvain Neuville, laboureur, demeurant à Prêtreville, constitue 150 livres de rente en faveur de M e Pierre Loquet, acolyte, originaire de Courtonne-la-Medrac, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par M e Pierre Chemin, pbrë, curé de St- Martin-de-Mailloc, et Michel. Viquesnel, marchand, demeurant en la môme parr. de St-Martin. Fait et passé à Glos, en présence de Me Robert Desménages, pbre, vicaire dud. St- Martin, et autres témoins.
315. – Le 16 août 1742, M e Jean-François Le Jumel, acolyte, originaire de la parr., de Courtonne-la-Medrac, constitue 150 livres de rente en sa faveur, afin de parvenir aux ordres sacrés.
430. – Le 10 avril 1743, M e Robert Le Roux, pbrë, curé de Courtonne-la-Medrac et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale (de la valeur de 36 sols de revenu annuel), M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.
123. – Le 31 mars 1744, M e Robert Le Roux, pbrë, curé de Courtonne-la-Medrac, 2 e portion, et titulaire de la chapelle de St- Mandé en la Cathédrale (36 sols de revenu), M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seig évêque et au Chapitre de Lx, en parlant pour led. seigr. au sr. Charpentier, son portier, et pour les srs. chanoines, à M e Jean-Baptiste Guérin, pbrë, haut-vicaire et secrétaire dud. chapitre.
?8. – Le 1 er avril 1745, M e Robert Le Roux, pbfê, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meurdrac et titulaire de la chapelle St-Mandé en la Cathédrale (valeur de trente-six sols de revenu), M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.
Cet acte fut retiré du greffe des Insinuations par « Catherine Legras, servante de M r Le Roux du Chesney. »
384. – Le 5 avril 1746, M e Robert Le Roux, pbrë, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Medrac, (valeur de 300 livres de revenu), et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale (36 sols de revenu), M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.
436. – Mars 1747, firent signifier ou réitérer leurs noms et grades au seig’ évêque et au Chapitre de Lx : M e Robert Le Roux, pbfë, curé de St- Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, 2 e portion.
306. – Le 11 avril 1748, M e Robert Le Houx, pbrë, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meurdrac, (valeur de 300 livres de revenu), et titulaire de la chapelle S ‘-Mandé en la Cathédrale (36 sols de revenu annuel), M e ès-arts en l’Université de Caen, et représenté par M e Jean- Baptiste Le Roux, avocat, demeurant à Lx, parr.. St- Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.
335. – Le 17 févr. 1749, dispense de bans pour le mariage entre Louis de Bardouil, Escr. , fils de feu Adrien de Bardouil et de dame Anne Hardouin, originaire de Courtonne-la-Meurdrac et demeurant depuis temps de droit en la parr. de St-Pierre-des-Ifs (Mesnil-Mauger), d’une part, et damlle Magdetaine Lambert, fille de Pierre Lambert, Escr. , et de dame Louise du Barquet, aussi de lad. parr. de St- Pierre-des-Ifs.
Curés de la 1 ère portion. – J. Butengs – N. Féron.
Curé delà 2° portion. – R. Leroux.
Prêtres de la paroisse. – J.-B. Paulmyer – J.-B. Lefebvre.
Clercs. – J. Fréard – N. du Houlley – J. B. Lefebvre – J.-F. Le Jumel – J. Le Tellier – P. Loquet.
Patron de la 1 re portion. – Le seigneur du lieu. – N. du Houlley.
Seigneurs et notables. – A. de Bardouil – L. de Bardouil – P. de Bardouil – C. Hébert – J.du Houlley – J. du Houlley – N. A. du Houlley – N. Rioult de Neuville.
131. – Le 26 juin 1749, Mesre. Jean-Baptiste Paulmyer, pbfë, chanoine de la Cathédrale, étant présentement en sa terre, parr. de Courtonne-la-Meurdrac, constitue 150 livres de rente en faveur de M e François Gallot, acolyte de la parr. St- Germain de Lx, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par M e Jacques Salerne, chirurgien, demeurant à Courtonne. Fait et passé en la maison du sr. Paulmyer, sise aud. Courtonne, en présence de M e Nicolas Féron, pbre, curé de Courtonne-la-Meurdrac.
321. – Le 24 mars 1750, M e Robert Le Roux, pbrê, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meudrac, (valeur de 300 livres de revenu), et titulaire de la chapelle de St- Mandé en la Cathédrale, (valeur de trente- six sols de revenu), Me es-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.
267. -Le 28 mars 1752, M e Robert Le Roux, pbre, curé de Courtonne-la-Meurdrac, 2 e portion, M e ès-arts en l’Université de Caen, l’ait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.
49. – Le 30 mars 1753, M e Robert Le Roux, pbrë, M e ès-arts en l’Université de Caen, curé de Courtonne-la-Meudrac, 2 e portion, et titulaire de la chapelle St-Mandé en la Cathédrale, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.
136. – Le 24 mai 1753, dispense de bans pour le mariage entre Mesre. Guillaume Rioult, Escr. , seigr. et patron des Champeaux, Castillon, et autres lieux, chevr de l’Ordre militaire de St- Louis, fils de feu Mesre. Jacques Rioult, seigr. et patron des Champeaux, et de noble dame Marguerite Flambard, originaire de Champosoult, et demeurant en la parr. de Castillon, d’une part, et damlle. Marie-Louise du Houlley, fille de Mesre. Nicolas du Houlley, Escr. , seigr. de Gouvis et de la Roque, et patron présentateur à la 1 ère portion de Courtonne-la-Meudrac, et de noble dame Marie-Louise de Giverville, de lad. parr. de Courtonne.
283. – Le 19 avril 1754, dispense de bans pour le mariage entre Mesir. Nicolas-Adrien du Houlley, chevr , capitaine au régiment de Chamond, fils de Mesr. Nicolas-Adrien du Houlley, chevr , seigr. et patron de la 1 ère portion de Courtonne-la-Meurdrac, et de noble dame Marie- Louise de Giverville, de lad. parr. de Courtohne, d’une part, et damlle. Marie-Charlotte-Léonore Deshays de Forval, fille de Mesre. Léonor Deshays, chevr , seigr. de Forval, et de noble dame Marie Thuret du Hancard, de la parr. de St-Germain de Lx.
284. – Le 11 avril 1754, M e Robert Le Roux, pbre, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meudrac et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale, M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer par procureur ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.
73. – Le 27 mars 1755, M e Robert Le Roux, pbrë, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meurdrac et chapelain de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale, M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades aux seigr. évêque et au Chapitre de Lx.
334. – Le 12 avril 1756, M e Robert Le Roux, pbrê, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meurdrac et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale, M 6 ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.
77. – Le 5 avril 1757, M e Robert Le Roux, pbrë, M e ès-arts en l’Université de Caen, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meudrac (valeur de trente-six sols de revenu), demeurant à Courtonne, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.
14G. – Le 15 août 1757, dispense de bans pour le mariage entre Mesre. Louis-Philippe de la Houssaye, Escr. , capitaine de cavalerie, garde du corps du roy, fils de Mesre. Louis-Philippe de la Houssaye, Esc 1- , et de noble dame Marie-Thérèse Simon, de la parr. de la Vespière, d’une part, et noble damlle. Marie-Cécile-Adrienne Rioult, demeurant à Rouen, parr.. St-Godard, fille de feu Mesre. Nicolas Rioult, Escr. , ancien capitaine de dragons, et de noble dame Cécile-Adrienne du Houlley (de la parr. de Courtonne).
1T3. – Le 24 août 1757, François et Jean Le Boullenger, frères, et Louis Lefranc, marchand, tous demeurant à Courtonne-la-Meudrac, constituent 150 livres de rente en faveur de Me Jacques Le Boullenger, acolyte, fils François, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Fait et passé aud. Courtonne, en présence de M e Nicolas Féron, pbrë, curé de la 1 ère portion de lad. parr.
374. – Le 20 mars 1758, M e Robert Le Roux, pbfë, M e ès-arts en l’Université de Caen, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meudrac (valeur de 300 livres de revenu), et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale (trente-six sols de revenu), fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.
95.- Le 12 avril 1759, M e Robert Le Roux, pbrê, curé de Courtonne-la-Medrac, et titulaire de la chapelle St-Mandé en la Cathédrale, Me ès-arts en l’Université de Caen, représenté par M. Jean- Baptiste Le Roux, avocat, demeurant à Lx, parr. St- Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.
163.-Le 14 août 1759, Jacques Bruneau, marchand, demeurant à Courtonne-la-Medrac, constitue 150 livres de rente en faveur de son frère, Me Jean-Baptiste Bruneau, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés.
70. – Le 18 mars 1761, M e Robert Le Roux, pbrê, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meurdrac, et chapelain de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale, M e ès-arts en l’Université de Caen, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.
330. – Le 2 avril 1762, M e Robert Le Roux, pbrê, M e ès-arts en l’Université, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meudrac et titulaire de la chapelle St-Mandé en la Cathédrale, représenté par M e Jean- Baptiste Le Roux, avocat, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.
83. – Le 1 er avril 1703, M e Robert Le Roux, pbrë, M e ès-arts en L’Université de Caen, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meurdrac, de la valeur de 300 livres, et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale, de la valeur de 36 sols de rente, et représenté par M e Jean- Baptiste Le Roux, avocat, demeurant à Lx, parr. St- Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.
113 – Le 2 juillet 1763, le sr. Le Rebours, vicaire de Courtonne-la-Meudrac, fait signifier ses noms et grades aux dames de l’abbaye de N.-D. du Pré de St- Désir de Lx, en parlant à « illustre dame de Vauquelin, religieuse, dépositaire d’ycelle abbaye », en présence de M e François Levillain de la Prairie, pbrë, curé de N.-D.-de-Livaye, et Pierre-Paul- Alexandre-Romain Motaillé, clerc tonsuré, tous deux demeurant en la parr. et faubourg St- Désir.
154. – Le 8 nov. 1763, dispense de bans pour le mariage entre Mesre. Nicolas de Boctey. Escr. , fils de Mesre. Nicolas de Boctey, Escr. , seigr. et patron de Marolles, et de feue noble dame Marie-Jacqueline Deshayes, originaire de lad. parr. de Marolles, d’une part, et noble damlle. Marie-Jeanne du Tellier, fille de feu Mesre. Jean-François du Tellier, Escr. , sr. de la Haute-Roque, et de feue noble dame Marie-Louise Geneviève Lambert d’Argences, originaire de la parr. de Cirfontaine et demeurant depuis cinq mois à Courtonne-la-Meurdrac.
333. – Le 4 avril 1764, M e Robert Le Roux, pbrë, M e ès-arts en l’Université de Caen, curé de la 2 e portion de la cure de Courtonne-la-Meudrac et chapelain de St- Mandé en la Cathédrale, représenté par M e Jean-Baptiste Le Roux, avocat, demeurant à Lx, parr. St-Jacques, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.
85. – Le 6 avril 1765, M e Robert Le Roux, pbfë, M e ès-arts en l’Université de Caen, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meudrac et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale, fait réitérer par pro- cureur ses noms et grades au seigr. évêque et au Chapitre de Lx.
130. – Le 22 juillet 1765, dispense de bans pour le mariage entre Mesre. Jacques-Adrien Rioult, Esc., sr. d’Ouilly, seigr. de Courtonne et de Neuville, seigr. et patron alternatif de St- Thibaut de Cirfontaine, fils de feu Mesre. Nicolas Rioult, Escr. , seigr. de Neuville, d’Ouilly, et de Belleau Vaumeslin, et de noble dame Cécile- Adrienne du Houlley, dame de Courson, Courtonne, St- Thibaut de Cirfontaine, la Groudière, la Valéserie et les Essarts, de la parr., de Livarot, d’une part, et noble damlle. Marie- Anne-Catherine-Charlotte de Mailloc, fille de Mesre. Nicolas de Mailloc, chevr , seigr. des Eteux et autres lieux, et de noble dame Marie-Anne-Catherine Alleaume, de la parr.. d’Orbec
249. – Le 27 mars 1766, M e Robert Le Roux, pbrë, M e ès-arts en l’Université de Caen, curé de Courtonne-la-Meudrac et titulaire de la chapelle St- Mandé en la Cathédrale, fait réitérer ses noms et grades au seigr. évêque et au chapitre de Lx.
81 . – Le 29 décembre 1766, M e Robert Le Roux, pbre, curé de la 2 e portion de Courtonne-la-Meurdrac, étant devenu infirme et pouvant cependant encore très-souvent célébrer la sainte messe, avait voulu résigner en cour de Rome sad. cure en faveur de son vicaire, M e Antoine Duprey, pbrë du diocèse de Lx, avec la condition d’une pension annuelle de 150 livres. Mais le sr. Duprey ayant refusé ce bénéfice, M r Le Roux donne sa procuration pour résigner sa cure entre les mains de N.-S.-P. le pape en faveur de M e Pierre Duname, pbrë, vicaire du Favril. Il se réserve seulement une pension viagère de cent livres sur les revenus de cette cure qu’il a desservie pendant 39 ans. Fait et passé à Lx, en l’étude de M r Le Roux, avocat, par le ministère du notaire apostolique, en présence de M 6 François Le Mire, huissier royal, demeurant à Lx, parr.. St- Jacques et autres témoins.
Le 22 janv. 1767, led. sr. Duname obtient en cour de Rome des lettres de provision dud. bénéfice.
Le 10 mars 1767, M r Despaux, vic. gl. donne son visa auxd. lettres de provision.
Le 17 mars 1767, le sr. Duname prend possession de la cure de Courtonne-la-Meudrac, 2 e portion, en présence de Mre. Richard-Julien de Quilly, licencié ès-lois, curé du Favril; M e Antoine Duprey, pbrë, demeurant à Courtonne, et plusieurs autres paroissiens.
167. – Le 4 juillet 1767, la nomination à la cure de St- Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, 1 ère portion, appartenant au seigr. du lieu, Mesre. Nicolas-Adrien du Houlley, Escr. , seigr. de Gouvis, patron de Courtonne, ancien capitaine, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St- Louis, demeurant à Paris, rue du Cherche-Midi, nomme à lad. cure, 1 ère portion, vacante par la mort de M e Nicolas Féron, pbfë, dernier titulaire, la personne de M e Jacques Le Boullenger, né en lad. parr. et actuelle- ment vicaire de Chamblac au diocèse d’Evreux. Fait et passé à Paris.
Le 14 juillet 1767, M r Le Bas de Fresne, vic. gl. donne aud. sr. Le Boullenger la collation dud. bénéfice.
Le lendemain, le sr. Le Boullenger prend possession de la cure de Courtonne-la-Meurdrac, V e portion, en présence de M e Pierre Duname, curé de la 2 e portion; M e Jacques-François Le Chartier, pbre, desservant lad. parr., et autres témoins.
338. – Le 22 janv. 1770, dispense de bans pour le mariage entre M e Jean-Baptiste Havard, docteur en médecine, fils de Thomas Havard, sr. de St- Pierre, et de feue Jeanne Cherpuy, delà parr. de N.-D. de Villedieu-les-Poëles, diocèse de Coutances, d’une part, et demlle Marie- Anne Quentin delà Gracerie (?), fille de feu Jean-Baptiste-Léonor et de dame Marie- Anne Le Clerc, originaire de Courtonne-la-Meudrac et demeurant en celle de l’Hôtellerie.
Curés de la 1 re portion. – N Féron – Jq Le Boullenger.
Curés de là 2 e portion. – R. Leroux – P. Duname – G. Lerebours – A. Duprey.
Prêtre desservant. – Jq-F. Le Chartier.
Clercs. – Jq Le Boullenger – J.-B. Bruneau.
Patron de la 1 re portion. – Le seigneur du lieu. – N -A. du Houlley.
Seigneurs. – N.-A. du Houlley – M. L. de Giverville – N.-A. du Houlley – J.-B.-L. Quentin de la Gràcerie – A. Leclerc – N. Rioult – Jq Salernes – M.-J.du Tellier.
184. — Le 19 janv. 1771, François Guerrier, laboureur, demeurant à Courtonne-la-Meudrac, constitue 150 livres de rente en faveur de
son fils, Me.Jean Guerrier, acolyte, afin qu’il puisse parvenir aux ordres sacrés. Cette rente est garantie par Antoine et Michel Guerrier, laboureurs, oncle et cousin dud. acolyte, demeurant l’un et l’autre à Courtonne. Fait et passé à St-Jean-de-Livet, en l’étude de Me.Pierre-Charles Dubois, notaire de Glos.
229. — Le 17 sept. 1778, Me. Pierre Duname, pbrë, curé de la 2° portion de St-Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, et, depuis, pourvu de la cure de N.-D. de Dives, remet purement et simplement lad. cure de Courtonne entre les mains du seig. évèque, afin qu’il y soit pourvu par le présentateur ordinaire. Fait et passé à Lx).
Le lendemain, la nomination à la cure de Courtonne, 2° portion, appartenant au chanoine de semaine en la Cathédrale, Me. Jean-François-Polycarpe Naudin, pbfë, chanoine prébende de Cordebugle, nomme à ce bénéfice la personne de Me. Joachim Le Monnier, pbrë de ce diocèse.
Le 3 oct. 1778, Me. de la Baume, vic. gl, donne aud. sr. Le Monnier la collation dud. bénéfice.
Le 18 oct. 1778, le sr Le Monnier prend possession de la cure de Courtonne, 2° portion, en présence de Me. Jacques Leboullenger, pbfë, curé de la 1° portion; Me. Jean-Jacques Rogerey, pbfë, desservant lad.
345. — Le 25 mai 1779, la nomination à la cure de Courtonne-la-Meudrac, 1° portion, appartenant au seig. du lieu, Mesr. Nicolas-Adrien du Houlley. chev. seigr de Gouvis et de la Rocque, seigr et patron de Courtonne-la-Meudrac, ancien capitaine d’infanterie et chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, demeurant à Lx, pair. St-Germain, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jacques Le Boullenger, dernier titulaire, la personne de M. Pierre Bauquet de Monrille, pbrë du diocèse de Bayeux, vicaire de Conteville, diocèse de Dol et exemption de St- Samson-sur-Rille.
Le 27 mai 1779, le seigr évêque donne aud. sr Bauquet de Monville la collation dud. bénéfice.
8 — Le 7 oct. 1779, Me. Pierre Bauquet de Monville, pbrë du diocèse de Bayeux, pourvu de la cure de Courtonne-la-Meudrac, portion, par la nomination de Messire Nicolas-Adrien du Houlley, chev. seig. de Gouvis et de la Rocque, ancien capitaine d’infanterie, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, seig. et patron de Courtonne, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me. Joachim Le Monnier, prte, curé de la 2e portion; Me. Pierre Neuville, pbrë, desservant la 1° portion; Me. Jacques-François Halbout, sous diacre de lad. parr., et autres témoins.
125. — Le 7 août 1781, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas-Adrien-André, seig. , comte du Houlley, fils mineur de Nicolas-Adrien, marquis du Houlley, et de noble dame Marie-Charlotte-Eléonore Deshayes de Forval, de la parr.. de Courtonne-la-Meudrac, d’une part, et noble demll. Agnès-Marie-Françoise de Lorimier, fille mineure de Mes. Antoine-Charles de Lormier, et de feue Marie-Benoist Auvray de Boismillet, de la parr. St-Paul de Paris.
244. — Le juin 1782, Mes. Pierre Bauquet de Monville, prte, curé de la 1° portion de St-Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, nouvellement pourvu de la cure de Malloué, diocèse de Bayeux, demeurant encore à Courtonne, remet purement et simplement lad. cure de Courtonne entre les mains du seig. évêque, pour qu’il y soit pourvu par qui de droit. Fait et passé à Lx.
Le 20 juillet 1782, Mes. Nicolas-Adrien du Houlley, chev. seig. de Gouvis et de la Roque, seigr et patron de Courtonne-la-Meudrac, 1° portion, ancien capitaine d’infanterie, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, demeurant à Courtonne, nomme à lad. pair., ainsi vacante, la personne de Me. Jean-Pierre-Louis Moulin, pbre. du diocèse de Lx, vicaire de Tordouet. Donné au château de Gouvis.
Le 5 août 1782, le seig. évêque donne aud. sr. Moulin la collation dud. bénéfice.
Le 6 août 1782, le sr. Moulin prend possession de la cure de Courtonne, 1° portion, en présence de Me. Thomas Bénardel, curé de Tordouet, et autres témoins.
136. — Le 8 sept. 1783, la nomination à la cure de St-Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, 1° portion, appartenant au seig. du lieu, Mesr. Nicolas-Adrien du Houlley, chev. seig. de Gouvis et de la Roque, seig. et patron de la 1° portion de Courtonne, ancien capitaine d’infanterie et chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, demeurant à Courtonne, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jean Moulin, dernier titulaire, décédé le 30 août, la personne de Me. Laurent-Louis Huet, prbe de St-Germain de Lx et chapelin des frères des Ecoles Chrétiennes.
Le 16 sept. 17S3, Me. de la Baume, vic. gl, donne aud. sr. Huet la collation dud. bénéfice.
Le 18 sept. 1873, le sr. Huet prend possession de la cure de Courtonne-la-Meurdrac, 1° portion, en présence de Me. Joachim Le Monnier, pbe. curé de là 2° portion : Me. Jacques-François Halboul, sous-diacre, demeurant à Courtonne, et plusieurs autres témoins.
21. — Le 1 mai 1789, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Jacques-Marcel de Parfouru, Esc, fils de Mes. Marcel de Parfouru, Esc. et de feue noble dame Marguerite de Conaque (?) originaire de la parr. de Courtonne-la-Meurdrac et demeurant en celle de Jouveaux, d’une part et noble demll. Louise – Victoire – Eléonore du Rosey de Villards, fille de feu Mesr. Gabriel-Alexis-Jacques du Rosey, seig. de Villards, et de noble Madeleine-Victoire de Beauval, de la parr. de Fontaine-Ia-Louvet.
345. — Le 25 mai 1779, la nomination à la cure de Courtonne-la-Meudrac, 1° portion, appartenant au seig. du lieu, Mesr. Nicolas-Adrien du Houlley. chev. seigr de Gouvis et de la Rocque, seigr et patron de Courtonne-la-Meudrac, ancien capitaine d’infanterie et chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, demeurant à Lx, pair. St-Germain, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jacques Le Boullenger, dernier titulaire, la personne de M. Pierre Bauquet de Monrille, pbrë du diocèse de Bayeux, vicaire de Conteville, diocèse de Dol et exemption de St- Samson-sur-Rille.
Le 27 mai 1779, le seigr évêque donne aud. sr Bauquet de Monville la collation dud. bénéfice.
8 — Le 7 oct. 1779, Me. Pierre Bauquet de Monville, pbrë du diocèse de Bayeux, pourvu de la cure de Courtonne-la-Meudrac, portion, par la nomination de Messire Nicolas-Adrien du Houlley, chev. seig. de Gouvis et de la Rocque, ancien capitaine d’infanterie, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, seig. et patron de Courtonne, prend possession dud. bénéfice, en présence de Me. Joachim Le Monnier, prte, curé de la 2e portion; Me. Pierre Neuville, pbrë, desservant la 1° portion; Me. Jacques-François Halbout, sous diacre de lad.parr., et autres témoins.
125. — Le 7 août 1781, dispense de bans pour le mariage entre Nicolas-Adrien-André, seig. , comte du Houlley, fils mineur de Nicolas-Adrien, marquis du Houlley, et de noble dame Marie-Charlotte-Eléonore Deshayes de Forval, de la parr.. de Courtonne-la-Meudrac, d’une
part, et noble demll. Agnès-Marie-Françoise de Lorimier, fille mineure de Mes. Antoine-Charles de Lormier, et de feue Marie-Benoist Auvray de Boismillet, de la parr.. St-Paul de Paris.
244. — Le juin 1782, Mes. Pierre Bauquet de Monville, prte, curé de la 1° portion de St-Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, nouvellement pourvu de la cure de Malloué, diocèse de Bayeux, demeurant encore à Courtonne, remet purement et simplement lad. cure de Courtonne
entre les mains du seig. évêque, pour qu’il y soit pourvu par qui de droit. Fait et passé à Lx.
Le 20 juillet 1782, Mes. Nicolas-Adrien du Houlley, chev. seig. de Gouvis et de la Roque, seigr et patron de Courtonne-la-Meudrac, 1° portion, ancien capitaine d’infanterie, chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, demeurant à Courtonne, nomme à lad. pair. ainsi vacante, la personne de Me. Jean-Pierre-Louis Moulin, pbre. du diocèse de Lx, vicaire de Tordouet. Donné au château de Gouvis.
Le 5 août 1782, le seig. évêque donne aud. sr. Moulin la collation dud. bénéfice.
Le 6 août 1782, le sr. Moulin prend possession de la cure de Courtonne, 1° portion, en présence de Me. Thomas Bénardel, curé de Tordouet, et autres témoins.
136. —Le 8 sept. 1783, la nomination à la cure de St-Ouen de Courtonne-la-Meurdrac, 1° portion, appartenant au seig. du lieu, Mesr. Nicolas-Adrien du Houlley.chev. seig. de Gouvis et de la Roque, seig. et patron de la 1° portion de Courtonne, ancien capitaine d’infanterie et chevalier de l’Ordre royal et militaire de St-Louis, demeurant à Courtonne, nomme à lad. cure, vacante par la mort de Me. Jean Moulin, dernier titulaire, décédé le 30 août, la personne de Me. Laurent-Louis Huet, prbe de St-Germain de Lx et chapelin des frères des Ecoles Chrétiennes.
Le 16 sept. 17S3, Me. de la Baume, vic. gl, donne aud. sr. Huet la collation dud. bénéfice.
Le 18 sept. 1873, le sr. Huet prend possession de la cure de Courtonne-la-Meurdrac, 1° portion, en présence de Me. Joachim Le Monnier, pbe. curé de là 2° portion : Me. Jacques-François Halboul, sous-diacre, demeurant à Courtonne, et plusieurs autres témoins.
21. — Le 1 mai 1789, dispense de bans pour le mariage entre Mes. Jacques-Marcel de Parfouru, Esc, fils de Mes. Marcel de Parfouru, Esc. et de feue noble dame Marguerite de Conaque (?) originaire de la parr. de Courtonne-la-Meurdrac et demeurant en celle de Jouveaux, d’une part et noble demll. Louise – Victoire – Elèonore du Rosey de Villards, fille de feu Mesr. Gabriel-Alexis-Jacques du Rosey, seig. de Villards, et de noble Madeleine-Victoire de Beauval, de la parr. de Fontaine-Ia-Louvet.
Curés de là 1re portion. — J. le Boullenger —- P.Bauquet de Monville — J.-P.-L. Moulin — L.-L. Huet
Curés de la 2eme portion. — P. Duname — J. Le Monnier.
Prêtres desservants . — J.-J. Rogerey — P. Neuville.
Clercs. — J. Guerrier — J. Halbout.
Patron de la 1re portion — Le seigneur du lieu. — N.-A. du Houlley.
PELLERIN Henri, « Le Houlley à Courtonne-la-Meurdrac.« , PAR, 14, N° 4, Avril, 1964, pp. 3-8, Ill.
Au Moyen Age, la terre du Houlley s’appelait le fief de Courtonne et appartenait à la famille de Rupierre.
– Raoul de Rupierre, qui vivait à la fin du XIVe siècle, avait épousé Marguerite Halbout, dame de Courcy, à Saint-Vincent du Boullay. C’est elle qui semble lui avoir apporté la terre de Courtonne.
– Ils eurent huit enfants. Le sixième, prénommé Guillaume, fut seigneur de Mardilly et de Courtonne. Il s’intitulait chevalier, seigneur des Astelles, du Bosquencey, de Mardilly, de la Motte, de Belautel, de la Fresnaye, de Sotteville, de Ségrie, de La Lande, de Saint-Simon, de Saint-Georges de Houlley et de Courtonne. Il était donc très riche et possédait de très nombreuses seigneuries.
– Il n’eut de son mariage qu’un fils, nommé comme lui, Guillaume.
Ce dernier, qui semble avoir particulièrement aimé la terre de Courtonne, où il établit sa résidence principale, épousa Jeanne d’Angerville dont il eut neuf enfants. A sa mort, qui survint à Courtonne en 1474, la château passa à son second fils, Jean, qui était prêtre.
– Lorsque cet ecclésiastique mourut à son tour, fort âgé, la terre de Courtonne échut à son petit-neveu Jean de Rupierre (Jean de Rupierre était le fils d’Antoine de Rupierre, lequel avait pour père Jacques de Rupierre, frère aîné de l’ecclésiastique, seigneur de Courtonne.), deuxième fils d’Antoine qui mourut à son tour sans postérité. Courtonne passa alors à sa sœur, Anne de Rupierre, qui avait épousé Pierre Dubois, écuyer, seigneur de Belautel.
– En 1609, Richard Dubois, fils des précédents, vendit la terre de Courtonne à Adrien du Houlley.
C’est M. du Houlley qui abattit l’ancien château du Moyen-âge et qui construisit le château actuel et le colombier. Cette campagne de travaux se situe immédiatement après son acquisition, et peut donc être datée des dernières années du règne d’Henri IV.
– Les du Houlley devaient rester à Courtonne près de cent-cinquante ans. Ils avaient tellement transformé, tellement embelli Courtonne, qu’on prit l’habitude de donner leur nom à l’ancien fief de Courtonne. C’est la raison pour laquelle il s’appelle aujourd’hui Le Houlley, ou Le Clos du Houlley.
– Adrien du Houlley, le constructeur, s’intitulait seigneur de Courtonne, de Gouvix, de la Roque, d’Argences, des Essarts, de Firfol et de la Grandière. Il mourut en 1657. Il s’était marié deux fois. En premières noces, il avait épousé Barbe Le Blanc du Rollet, et en seconde noces, Marie de Civille. Il eut quatre fils, dont l’aîné, François du Houlley, lui succéda à Courtonne (François du Houlley avait un frère cadet, Nicolas du Houlley, qui fut seigneur de Courson.)
– François du Houlley, seigneur de Courtonne, épousa en 1635 Adrienne de Baudry d’Imbleville; d’où Adrien du Houlley, sieur de Courtonne, Courson, des Essarts, de la Grandière qui épousa en 1674, Anne Le Métais.
De cette union naquirent deux filles: Françoise, morte sans enfant et Cécile-Adrienne du Houlley, dame de Courtonne qui épousa Nicolas Rioult, seigneur de Neuville. Elle mourut en 1758.
– C’est elle qui fit construire les deux beau pavillons, que nous avions décrits.
– Par ce mariage, la terre de Courtonne, alias du Houlley, passa à la famille Rioult de Neuville, qui la garda jusqu’au lendemain de la guerre de 1914-1918.
– Par la suite, Le Houlley devait connaître une cascade de propriétaires: tout d’abord un élevage de porcs; puis la famille Le Hideux (1927); puis un industriel du Nord, M. Motte (1942); enfin les Etablissements Pien et Glasson (1956).
– Actuellement, le Houlley appartient à M. Marcel Labouré, qui a redonné à cette belle demeure son lustre d’antan, ce dont nous lui gardons de reconnaissance.
– Seul le colombier reste à restaurer. Mais, nous espérons, dans un très proche, applaudir également à son renouveau.
– Nous terminerons cette étude par une description du château du Houlley, brossée en 1885 par M. Elisabeth, qui consacra à l’étude de sa commune une excellente monographie:
– Protégé par de larges fossés, appelés douves, tout remplis d’eau; entouré d’un beau et vaste jardin, de bosquets magnifiques, le tout sillonné d’allées longues et bien entretenues; encadré par de belles et antiques avenues, à travers lesquelles on a su ménager à propos de belles échappées; nous pouvons dire que le château de Courtonne est, non seulement l’un des lus beaux, mais aussi l’un des plus agréables de la contrée. »
– Je n’ai rien à ajouter à ces lignes, elles sont toujours vraies.
Henri Pellerin.
STATISTIQUE MONUMENTALE DU CALVADOS PAR ARCISSE DE CAUMONT
Courtonne-la-Meurdrac, Corthonna la Murdrac, Cortonna la Meurdrac.
Courtonne a toujours été une localité importante, qui ne comptait pas moins de 227 feux au XVIIIe. siècle, c’est-à dire
environ 1,000 à 1,200 habitants. On en compte encore 709.
Cependant l’église n’est pas construite dans de grandes proportions. La nef n’a que 48 pieds sur 25 dans oeuvre. Le choeur n’était primitivement qu’un carré parfait de 19 pieds de côté : on y a ajouté, au XVIe. siècle, un pan coupé, maintenant transformé en sacristie. La plus grande partie de la construction est romane, et on peut la faire remonter au delà du XIIe. siècle. Elle se compose d’un blocage affectant parfois la feuille de fougère, mais se rapprochant généralement de la disposition du petit appareil romain; le pignon occidental surtout montre bien ce caractère.
Comme il arrive presque partout, les ouvertures ont été refaites à la fin du XVe. siècle. On a conservé cependant, dans leur intégrité, deux des étroites fenêtres primitives, peut-être les seules destinées à éclairer la nef dans l’origine. Elles sont vitrées au ras du mur et placées fort haut au-dessus du sol.
Les quatre autres ouvertures, symétriquement percées, sont ogivales. Les deux premières, vers la porte, ont un meneau; les deux autres n’en ont point, mais leur largeur porte à croire qu’elles en ont possédé deux ou même trois.
La porte s’ouvre à l’ouest; elle date du XVe. siècle. Un meneau de pierre la sépare en deux baies carrées, d’égale proportion, garnies de moulures prismatiques. Les vantaux sont à panneaux plissés. Elle est protégée par un porche en bois de la même époque, sur l’un des poteaux duquel, vers le midi, se trouve le nom , en lettres gothiques, du charpentier qui l’a construit, avec une hachette grossièrement sculptée.
Le choeur fait retraite sur la nef. Le mur latéral du nord est roman. Celui du midi a été reconstruit ou reparementé lors de l’adjonction du chevet; il est, comme lui, en échiquier de pierre de taille et de moellons couverts d’un enduit rouge pour simuler la brique. Les fenêtres et la porte sont sans caractère.
On remarquera l’absence complète de contreforts. Le clocher est assis sur le portail. Il est revêtu d’essente et orné de quatre lucarnes subtrilobées occupant les angles.
La voûte du choeur est en lambris et le sous-faîte garni de pendentifs exécutés au tour. La ferme apparente qui la soutient n’offre rien de particulier. L’arc triomphal est ogival, avec moulures prismatiques qui retombent sur deux colonnes semi-cylindriques. Son style accuse le XVI’. siècle; mais tout porte à croire que ce n’est qu’un rajeunissement de l’arc roman primitif.
La voûte de la nef est aussi en merrain avec entraits et poinçons. Les sablières qui font corniche au haut des murs latéraux ont une saillie considérable. Elles sont sculptées d’entrelacs, de rosaces, de chevrons brisés, d’imbrications, selon le style en vogue sous le règne de François Ier. Mais on les a bariolées en bleu et en blanc (sans doute pour imiter le marbre) d’une manière indescriptible.
Les trois autels sont d’un travail remarquable et ont une date certaine. Celui du choeur montre, au-dessus du tombeau carré à parement de toile peinte, un riche retable composé de quatre colonnes torses, dont le tiers inférieur et le tiers supérieur sont garnis de ceps de vigne où se jouent des oiseaux, des limaçons et des lézards. L’un de ces oiseaux tient dans ses serres un reptile. Des couronnes fleurdelisées servent de point d’arrêt à cette décoration. Les chapiteaux sont d’ordre corinthien.
Tout est doré, de cette dorure inimitable ternie par les ans, sauf les animaux teintés au naturel et les grappes de raisin.
Les piédestaux sont garnis de cartouches. Au milieu, le tableau est entouré d’un beau cadre cintré. C’est une copie de
la Descente de croix de Rubens. A droite et à gauche, dans les deux autres entrecolonnements, sont des niches garnies de leurs statues du même temps : saint Ouen et saint Maur.
Le couronnement, au-dessus de l’entablement, est un fronton brisé en volutes sur lesquelles sont assis deux anges.
Au centre est une niche en attique avec fronton semi-circulaire, porté sur deux caryatides à tête d’ange. La statue qui occupe cette niche représente le Sauveur du monde.
Le tabernacle est de forme semi-hexagonale; des faisceaux de colonnettes cantonnent ses angles. Dans les cinq niches, sont de jolies statuettes : la Vierge-Mère et les quatre évangélistes.
Un dôme doré avec lanterne à balustres sert de couronnement. De chaque côté sont agenouillés des anges adorateurs.
Les deux petits autels sont semblables entr’eux et doivent sortir de la même main que le maître-autel.
Les tombeaux carrés ont des parements d’étoffe et ils ne possèdent point de tabernacles. Deux colonnes torses portent un entablement circulaire, à fronton brisé, ménageant une niche en attique. Dans l’entrecolonnement sont les statues des saints auxquels ils sont dédiés. Celui du sud est dédié à la Vierge; dans l’attique est une statuette de saint Joseph avec l’Enfant-Jésus.
Les colonnes sont évidées à jour, comme au beau retable des Parcs-Fontaines.
Sur l’autel du nord est une statue de saint Jean.
Les colonnes sont restées pleines, et au lieu d’attique, l’amortissement se compose simplement d’une belle urne entourée de draperies pendantes. Sur les bases des piédestaux court l’inscription suivante, partagée entre les deux autels :
Nord : 1652. CHARITAS ET — THESAVRVS
Midi : AEDIFI — CARVNT.
L’exécution de ces deux autels est certainement aussi remarquable que celle du maître-autel, et la composition n’en laisse rien à désirer. Que ne reproduit-on de tels modèles, au lieu de ce faux gothique, vraie caricature de l’ancien, et qui ferait rire de pitié nos ancêtres!
Le pied du lutrin est carré, composé de quatre panneaux flamboyants. Les angles sont formés par quatre petits contreforts. Le travail est grossier, mais il date du XVe. siècle.
Un lustre en cristal de roche taillé, style Louis XV, est pendu dans le choeur. Au coin de l’autel est déposé un drapeau de soie, de la Confrérie de St-Michel. M. Bouet en a fait un croquis. Ces étendards de confrérie deviennent rares : aussi est-il bon d’en indiquer les couleurs et les dimensions.
Celui-ci mesure six pieds et demi sur chaque côté. Les hachures héraldiques ont été employées pour remplacer les couleurs. La bande du pourtour est large de 6 pouces et demi; celles qui forment la croix sont de 13 pouces. Un petit effilé d’argent fait l’entourage.
La Confrérie de Charité possède une croix richement travaillée, dans le style Louis XV. La cloche n’a pour inscription que cette date :
L’AN 1707.
Et plus bas, sur la panse, le nom du fondeur :
IEAN AVBERT
DE LISIEVX
MA FAICTE.
Elle mesure 3 pieds de diamètre.
Dans l’angle sud-ouest du cimetière est un petit bâtiment, qui sert de chambre de la Charité et paraît dater de la fin du XVIe. siècle.
L’église de Courtonne est sous l’invocation de saint Ouen.
Bien que cette paroisse fût le chef-lieu d’une baronnie appartenant aux évêques de Lisieux, le patronage était laïque, si l’on s’en rapporte aux pouillés du diocèse, et ce droit était exercé par le seigneur de Gouvis, fief situé dans ses limites.
Ce seigneur prélevait même un trait de dîme, d’après des documents du XVIe. siècle. Cependant, comme correctif, je dois citer un acte des archives du Calvados, daté du 19 janvier 1479 (v.s.), par lequel « Jacques de Rupierre, sieur de Ségrie et de Courthonne en partie, et en cette qualité patron alternatif avec l’évêque de Lisieux, permet la permutation faite par son co-patron, du curé actuellement nommé avec Guillaume de Rupierre, son frère.
Cette église dépendait du doyenné de Moyaux.
Le surnom de Courtonne lui vient d’une famille Murdrac ou Meurdrac, qui figura dans l’histoire de Normandie dès les temps les plus anciens. En 1080, Robert Meurdrac souscrivait à une charte de Guillaume en faveur de St.-Évroult.
Un écuyer, du nom de Murdrac, suivit la fortune du connétable du Guesclin; mais il résidait probablement dans la Basse-Normandie, où cette famille paraît avoir eu son principal établissement. Une branche possédait, en 1409, la terre de Canapville au diocèse de Lisieux. Ce ne peut être qu’à une époque bien reculée qu’elle posséda Courtonne, que nous voyons toujours dans le domaine des évêques de Lisieux. A la fin du XIVe. siècle, Guillaume d’Estouteville y faisait construire un château-fort, où il mourut, en 1413.
Cinq ans plus tard, le 6 mars 1418 (n. s.), ce château tombait au pouvoir des Anglais envahisseurs. La capitulation nous apprend qu’il était défendu par Jehan de Bienfaite, chevalier, qui fut contraint de se rendre à merci, laissant aux vainqueurs « tout artillerie du chastel et dongeon est assauoir lances, arcs, arbalestres, flèches, virtons et toutz autres abillements pour arbalestriers, pouldres, canons et autres abillements pour la guerre »; mais les dames et damoiselles qui se trouvaient enfermées avec lui dans le château eurent, à ce prix, leur pleine et entière liberté. On peut lire le texte entier de cette capitulation à la suite des Rôles de l’Échiquier de Normandie, publiés par M. Léchaudé-d’Anisy, p. 269.
Thomas Bazin fit rentrer le château de Courtonne, en même temps que la ville de Lisieux, sous l’autorité du roi de France. Il fut définitivement démantelé en 1590. Les habitants de Marolles étaient tenus d’y faire le guet, ainsi que ceux de beaucoup d’autres villages environnants. L’origine de ce service remontait à l’an 1382.
Il ne reste plus de cette importante forteresse que des ruines à peu près insignifiantes. Néanmoins, son état actuel est le même où il fut trouvé en 1784, lors des procès-verbaux qui furent dressés au moment de l’intronisation de Mgr. de La Ferronnays.
Il était situé à l’orient de l’église. Il avait une double circonvallation que l’on peut encore suivre, bien que les fossés aient été en grande partie comblés. La première enceinte ne contient aucun vestige apparent de construction; l’autre, qui était la principale et qui mesure deux cent cinquante pieds environ sur cent cinquante, est occupée par divers bâtiments, relativement modernes, servant à l’exploitation rurale.
La seule partie conservée des anciennes constructions est la façade du nord. On y voit une longue courtine s’appuyant, d’un côté, sur les restes d’une tour ronde qui flanquait l’angle nord-ouest; de l’autre côté, sur les deux tours qui accompagnaient l’entrée et dont la dernière ferme ce côté du parallélogramme.
Cette courtine a environ 4 pieds d’épaisseur. On y voit deux meurtrières qui ont pu servir à pointer des canons. Les tours avaient environ 15 pieds de diamètre hors d’oeuvre, avec une épaisseur de murs semblable à la courtine; elles n’avaient donc que 7 pieds de vide. Ces tours sont tout à-fait ruinées, on n’y trouve plus d’ouvertures. Elles devaient être couronnées, comme la courtine, par des hourds de bois; car on voit encore, de place en place, les corbeaux de pierre qui servaient d’appui à ces sortes de défense. Un large bâtiment, tout en pierre de taille, qui doit être ancien, est adossé à la courtine dans toute son étendue.
Je n’ai point vu. dans les matériaux employés, dans les parties qui ont conservé le plus de caractère, d’indices qui puissent engager à fixer la date de ces constructions au-delà du XVe. siècle. Les fossés, dans cet endroit, ont gardé environ 20 pieds de largeur à la partie supérieure. Ces restes ne peuvent donner aucune idée de la force stratégique du château, qui, au dire de Thomas Bazin, aurait pu arrêter pendant un long temps toute l’armée victorieuse du roi Charles VII.
La petite rivière qui coule tout près, au milieu de la vallée, servait sans doute à remplir les fossés.
Outre le domaine des évêques de Lisieux, Courtonne possédait un certain nombre de fiefs. Le château de Courtonne, appartenant maintenant à M. le comte de Neuville, est situé sur le bord de la plaine, à une assez grande distance de l’église; je le crois du dernier siècle.
Guillaume de Rupierre, sixième fils de Raoul II, seigneur de Rupierre, est le premier de cette famille que l’on trouve en possession de la terre de Courtonne. Il se qualifiait seigneur des Astelles, Bauquencey, Mardilly, la Motte, Belautel, la Fresnaye, Sotteville, Ségrie, la Lande-St-Simon, Courtonne-la-Meurdrac et St-Georges de Roilley. Une partie de ces seigneuries lui venaient de Jeanne de Ségrie, sa femme, l’une des deux filles, héritières de Pierre de Ségrie. Son fils, nommé Guillaume comme lui, lui succéda dans ses seigneuries.
En 1463, il fournit ses preuves à Montfaut, sur la paroisse de Courtonne, ce qui fait supposer qu’il y habitait. Six ans plus tard, en 1469, il comparut aux Montres de la noblesse du bailliage d’Évreux; mais comme il se présentait à l’acquit des religieux de St.-Évroult, il fournit, pour ses propres fiefs, trois archers montez et armez suffisamment. Il était mort en 1474, laissant de sa femme, Jeanne d’Angerville, dame de Lieuray, neuf enfants, dont six garçons qui firent partage de ses biens. Courtonne échut au second, nommé Jean, qui avait embrassé l’état ecclésiastique.
Après lui, on retrouve en possession de cette terre, Jean de Rupierre, son arrière-petit-neveu, fils d’Antoine, seigneur de Ségrie, qui mourut sans postérité. Sa soeur étant venue au partage de ses biens avec un autre frère, obtint pour sa part Courtonne, que son fils, Richard Dubois, seigneur de Belautel, vendit, en 1609, à Adrien du Houlley, écuyer, conseiller du roi, lieutenant particulier ancien civil et criminel au bailliage d’Orbec. En 1627, Adrien du Houlley se qualifiait, dans ses sentences, de sieur du Cbs,. Gouvis, les Essarts et le Parc. La plupart de ces fiefs sont situés à Courtonne.
Le Clos-Houlley est, je crois, le château qui nous occupe.
C’est là que messire Adrien du Houlley établit sa résidence, d’après un acte authentique de 1630. Après deux générations, à la fin du XVIe. siècle, la descendance du seigneur de Courtonne s’éteignit par deux filles, l’une desquelles, nommée Cécile-Adrienne, porta Courtonne à messire Nicolas Rioult, écuyer, dont M. de Neuville est le représentant.
Gouvis est aussi assis à Courtonne, à un demi-quart de lieue environ au nord-ouest de l’église, sur le coteau, en vue du chemin de fer et de la route de Lisieux. C’est un château de la fin du dernier siècle, entouré d’assez belles plantations.
Nous avons vu que le seigneur de Gouvis possédait le patronage et un trait de dîme, ce qui donne de l’importance à ce fief. Au XIVe. siècle, il appartenait à la famille de La Planche (de Planqua); au XVIIe., il fut acquis par la famille du Houlley.
C’est maintenant la propriété de M. de Graveron.
Histoire de Lisieux Tome 1- par M. Louis Du Bois, Louis-François Du Bois..
1415 : 10 janvier. Mort de l’évêque Guillaume d’Estouteville dans le château de Courtonne-laMeurdrac, qu’il avait bâti, et qu’il donna à sa cathédrale.
1417 : 1 auguste. Henri V, roi d’Angleterre, débarqué à Touques dont le château se défendit quatre jours, s’empare de la ville de Lisieux, dépourvue de moyens de défense, et d’où la terreur avait chassé tous les habitans, à l’exception d’un vieillard et d’une ou deux femmes infirmes. Les Anglais pillent ou détruisent les dépôts publics, et saccagent la ville.
Il y a lieu de croire que ce fut alors que le duc de Clarence s’empara du château de Courtonne-la-Meurdrac et des archives de l’évêché qui y étaient en partie renfermées. Parmi les grandes faveurs que ce seigneur obtint du roi d’Angleterre, il faut compter les vicomtés d’Auge, de Pont-Audemer et d’Orbec, toutes trois dans le territoire lexovien.
1421 : 4 septembre. L’évêque Branda obtient du roi d’Angleterre Henri Y (qui se trouve à Rouen et prend le titre d’héritier et régent du royaume de France) la confirmation de la charte, de Jeansans-Terre en faveur des évêques de Lisieux, et confie aux Anglais la garde du château de Courtonne-la-Meurdrac.
Monstres générales de la noblesse du bailliage d’Évreux en 1469. 1853.
Vincent Auber, seigneur du fief Liégard assis à Courthonne, en abillement d’archier, suffisamment monté et armé.
LISIEUX – RENÉ HERVAL
Guillaume d’Estouteville acquit à Paris, rue Saint-Etienne des Grés, près de l’abbaye de Sainte Geneviève, plusieurs maisons dans lesquelles il transféra le Collège de Lisieux qui, depuis sa fondation par Guy d’Harcourt, était installé dans des immeubles loués rue des Prêtres Saint-Séverin. Par testament, il laissa également à l’Eglise lexovienne le château fort de Courtonne-la-Meurdrac, construit par ses soins et qui, malgré son démantèlement en 1590, a présenté jusqu’à nos jours des ruines importantes.
Armorial Général de France – G.-A. PREVOST
293. — N. . ., curé de Courtonne-La-Meu[r]drac :
– De gueules à une croix d’argent chargée en cœur d’une lozange d’azur.
– 252. — Michel Friard, curé de Courtonne-Lamedrac [la Meurdrac]. Armorial des prélats français du XIXe siècle – Saint-Saud, Aymard.
LEFÈBRE (Dominique). Né à Courtonne-la-Meurdrac (Manche) le1 er août 1810, il fut sacré le 1 err août 1841 évêque titulaire d’Isaure pour être coadjuteur du vicaire apostolique de la Cochinchine occidentale, dont il fut le successeur en 1844. Emprisonné, condamné à mort, M. Lefèbre fut délivré en 1845 Par l’amiral Cécile; démissionnaire en 1864, il mourut à Marseille le 30 avril 1865.
Armes. — Il en avait; on en a vu des empreintes sur de ses lettres, dans sa famille; mais elles sont demeurées introuvables
Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790. Archives Calvados.
– Guillaume de Parfouru, écuyer, sieur de la Fossue, demeurant en la paroisse de Courtonne-la-Meurdrac (1717), débiteur envers la maison du Bon-Pasteur de Lisieux .
– Bail devant Guillaume-Gabriel Daufresne, notaire, homme de loi à Lisieux, par Jacques-César-François Camusat, prieur ministre, et les Trinitaires, à Jean Locquet, laboureur, de Courtonne-la-Meurdrac, des héritages leur appartenant, sis en ladite paroisse, pour neuf ans, moyennant 450 livres de fermage par an (1789).
– Reconnaissance devant Jean Letellier et Philippe
Delaunay , tabellions au siège de l’Hôtellerie , par Adrien du Houlley , écuyer , sieur de Courtonne , de la vente faite en son nom par Charles de Gouvis sieur de Haguelin , à Jacques Vicquesnel , d’une pièce de terre sise à St – Pbilbert – des – Champs ( 1630 ) .
– 1613-1789 . – Rentes . — Églises paroissiales. – Titre nouveau d’une rente de 42 livres constituée par Gabriel Duchesne en faveur de la fabrique de Courtonne-la-Meurdrac ( 1667-1774 ) .-Constitution , en 1712 , de 111 livres de rente envers les frères de la charité , érigée en l’église de Courtonne-la -Meurdrac , par Charles Resencourt , reconnue par Pierre Buisson, époux de feue Françoise Mouton , fille et héritière de Gabriel , représentant Charles Resencourt ( 1789 ) Autre constitution de 12 livres 2 sols 2 deniers envers lesdits frères par Jean Robine , reconnue par Nicolas Robine , son petit – fils ( 1700-1787 ).
– 1639. – Procédures de l’hôpital et bureau des pauvres contre les Mathurins. Droits sur l’évêché de Lisieux . – Procès- verbal dressé par François du Houlley, écuyer , sieur de Courtonne , lieutenant général du bailli d’Évreux en la vicomté d’Orbec.
– 1658-1790 . Biens et droits . Étals informes et sans date des biens et revenus de la maison Dieu … la ferme de Courtonne , dite le Liejar, louée 400 livres;
Extrait des chartes: et autres normands ou anglo-normands…par Léchaudé d’Anisy
– 17. Paroisse de Courtonne-la-Meurdrac.
N° 58 , 59 et 60. Rôle contenant trois diverses sentences , rendues , en 1291, par le bailly de Rouen, d’aprés une enquête faite par quatre prêtres et quatre chevaliers , par suite de laquelle il termine un différent qui s’était élevé entre le chapitre de Lisieux, d’une part , et Pierre de Courtonne, chevalier, d’autre part , au sujet du patronage d’une des portions de l’élise de Courtonne-la-Meurdrac.
– N° 62. Copie d’un acte , de l’an 1408, par lequel Guillaume d’Estouteville achète de Guillaume de Montgoubert , chevalier, plusieurs rentes et redevances assises à Montgoubert et à Courtonne-la-Meurdrac.
Cours d’antiquités monumentales – Arcisse de Caumont.
Le château de Courtonne-la-Meurdrac ( Calvados) , dont il ne subsiste plus rien, avait été construit par les évêques de Lisieux, peu de temps avant l’invasion anglaise de 1417 capitulation que fit alors Jean de Bienfaite , commandant de la garnison , prouve que celle forteresse était l’une des plus importantes du pays.
Annales de l’Assemblée nationale: Compte-rendu in extenso des séances.
Préfet à colonel 11 rég. hussards prussiens, Orbec.
Je sais que vous avez mis la commune d’Orbec et plusieurs autres en demeure de payer, pendant l’armistice, des contributions de guerre en argent, sous peine de voir les notables emmenés comme otages si les sommes ainsi demandées ne sont pas payées à bref délai.
…… et je fais appel, dans tous les cas, à votre honneur militaire, pour que les troupes placées sons vos ordres s’abstiennent de tout acte de violence. On m’assure qu’à Fervacques les Prussiens auraient menacé d’emmener au nombre des otages Mme de Montgomery, et qu’à Courtonne-la-Meurdrac, ils auraient pillé le château de M. de Neuville….Ch. Delagneau.
La déportation du clergé orthodoxe pendant la Révolution…août 1792-mars 1793 – Sevestre.É; Eude.X; Le Corbeiller.É.
1796 Guerrier (Jean), de Courtonne-la-Meurdrac, Calvados, 48 ans, passeport délivré par le district de Rouen, le 20 septembre.
Histoire des règnes de Charles VII et de Louis XI. T. 4 – par Thomas Basin
Information pour un procès soutenu par Thomas Basin contre les habitants de Marolles pour leur faire faire le guet à son château de Courtonne. Original très-endommagé aux archives du Calvados – 23 mars 1419.
Suivent les dépositions conformes de:
Colin de la Valine , de la parroesse de Courthonne-la-Meurdrac, agée de LV ans.
Jelian Lequien, dudit Courthonne, agée de L ans.
Jaquet Aufibie, dudit lieu de Courthonne-la-Meurdrac, agée de LV ans.
Laurens Leboy, dudit Courthonne, agée de LV ans.
Bulletin de la Société des antiquaires de Normandie. (De Caumont, ibid., t. V, p. 112-113.)
COURTONNE-LA-MEURDRAC. Importante enceinte, à l’est de l’église; elle présentait une double circonvallation aujourd’hui presque comblée; elle mesurait 80 mètres sur 50. Les fossés ont 6 mètres de largeur. (De Caumont, ibid., t. V, p. 112-113.)
Collection des ordonnances des rois de France: catalogue des actes de François Ier.
Des Persons (Jean) ou Du Parois, sr. de la Fosse, avocat à la vicomte d’Orbec, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac. Anoblissement, VI, 768, 22894.
Les Évêques aux champs – Marie Casset. – Presses universitaires de Rouen et du Havre.
– Courtonne s’est développé non loin d’une voie ancienne de Lisieux vers Dreux par Broglie et Condé-sur-Iton. Le toponyme Courtonne, attesté pour la première fois en Curtonam en 1025, et la dédicace de l’église à saint Ouen sont bien ténus pour conclure à l’existence d’un grand domaine carolingien dont l’oratoire serait devenu l’église paroissiale. La documentation concernant le fief épiscopal de Courtonne a disparu dans l’occupation des édifices du temporel pendant la guerre de Cent Ans et il ne subsiste que des informations éparses pour la plupart rassemblées au XIXe siècle. En ce qui concerne la forteresse démantelée en 1590, les travaux plus ou moins anciens n’ont pas épuisé les informations fournies par les sources modernes, autant écrites que cartographiques et iconographiques, sources que l’on peut confronter aux vestiges contenus dans une propriété privée. Il ne subsiste que des fragments de la face nord du complexe qui s’élève parallèlement à la route et en contrebas de celle-ci, consistant en un mur et un long bâtiment qui lui est adossé.
Les origines obscures de la présence épiscopale
Entrée dans le temporel
La date et les conditions de l’entrée du domaine de Courtonne dans le temporel de l’évêché de Lisieux sont inconnues. La tradition rapporte que l’évêque Adhémar Roberti (1360-1368) aurait acheté la terre de Courtonne et l’aurait cédée à son successeur, Alphonse Chevrier (1368-1377), pour demeurer quitte des réparations à faire à la cathédrale. Cette version contredit les sources, certes parcellaires, dont nous disposons. En 1210, date de sa première attestation, le domaine de Courtonne est un fief de deux chevaliers et demi sur les trente que possède l’évêque de Lisieux, dans une enquête qui ne signale pour Courtonne aucun tenant, et cette disposition prouverait que le domaine est, à cette date, entre les mains de l’évêque.
Au XIIIe siècle, des portions du fief de Courtonne sont inféodées. En 1260, un nommé Guillaume de Courtonne chevalier fait une donation à l’abbaye d’Ardenne. En 1291, Pierre de Courtonne chevalier est partie prenante, avec le chapitre de Lisieux, dans le règlement du partage du patronage de l’église. En 1372, le receveur de Lisieux signe la quittance d’une somme reçue de Godefroy Latry, seigneur de Courtonne, pour le plein relief de deux fiefs et demi de la terre de Courtonne. Cet acte ne résout rien, mais suggère que si la terre de Courtonne a été largement inféodée par les prélats, ils ont tenu à y conserver une résidence. Ces observations à partir des textes seraient confirmées par l’existence, sur le territoire de la commune, de vestiges de plusieurs établissements nobles remontant au moins au XVIe siècle, et accompagnés de structures plus anciennes.
Alors que la première attestation d’une résidence ne survient qu’en 1379, il est impossible en l’état actuel de la documentation de préciser à quand remonte l’aménagement d’un premier séjour à Courtonne ; l’hypothèse de la construction d’un établissement refuge par les prélats Adhémar Roberti ou Alphonse Chevrier dans la seconde moitié du XIVe siècle contre les chevauchées anglaises ou navarraises serait bien tardive sur un domaine ancien.
Localisation et emprise.
La résidence de Courtonne-la-Meurdrac est encore nettement lisible dans le paysage du bourg. Elle s’élevait à environ 150 mètres à l’est de l’église, au sud de la route de Lisieux à Nonancourt, sur le versant de la vallée de la Courtonne. Le cadastre de 1825 y fait figurer une parcelle, la Cour du Vieux Château, une mare et cinq bâtiments, dont deux circulaires. L’ensemble forme un rectangle orienté ouest-est, d’environ 1,5 hectare. Dans cet espace, où ne subsistent aujourd’hui que trois bâtiments, les ondulations du terrain ne peuvent pas être considérées comme naturelles et nous avons estimé qu’elles fournissaient la trace fossilisée de l’ancienne résidence des évêques de Lisieux.
Du « fort » au castrum
Les sources écrites mentionnent pour la première fois le château de Courtonne en 1379, lorsque l’évêque de Lisieux, Nicole Oresme, obtient du roi Charles V que tous les sujets du château et ceux qui pourraient y trouver refuge soient contraints d’y faire le guet et la garde, de jour et de nuit. Il est tout à fait possible, dans le cas où un château existait depuis longtemps, que cette obligation ancienne ait été oubliée, et que les manants rechignent à ce service qu’ils considèrent alors comme abusif et sans fondement ; mais il est tout aussi probable qu’ils aient réagi de la même façon dans le cas d’une création récente. Trois ans plus tard, en 1382, le nouvel évêque, Guillaume d’Estouteville, fait renouveler l’obligation; et cela confirme la réticence des villageois. Ces dispositions s’intègrent dans le vaste mouvement de mise en défense de la Normandie initié par Charles V et continué par Charles VI, mouvement dans lequel les forteresses épiscopales sont mises à contribution. Les deux actes précités utilisent le terme « fort » pour désigner le complexe.
La signification de ce mot se laisse difficilement appréhender. À Lisieux, c’est ainsi qu’on désigne un réduit défensif édifié, entre 1349 et 1358, pour protéger la cathédrale et le palais épiscopal. Au même moment, en 1371, l’administration royale en Normandie qualifie de « fort » les structures de défense, non précisées, de petites agglomérations; on ne peut que s’interroger sur ces dispositifs : palissades, murs de pierres ou fossés ? Quoi qu’il en soit, ce terme laisse envisager à Courtonne une résidence possédant une structure légère de défense dont on peut penser qu’elle n’englobe qu’une partie du complexe.
Quant à l’évêque Guillaume d’Estouteville (1382-1414), il expose avec emphase dans son testament, signé et daté, en 1414, au castrum de Courtonne,… in camera dicta vulgariter la chambre rouge, qu’il a fait construire le castrum sive fortalicium de Courtonne.
Quatre ans plus tard, en 1418, l’acte de reddition du château de Courtonne précise : « chastel et donjon de Courtonne ». Enfin, dans l’aveu au roi rendu en 1547, le château est mentionné comme « chateau clos a mottes et fosses ».
La capitulation en 1418
Le 6 mars 1418, le château de Courtonne se rend au roi d’Angleterre. Le siège du château s’inscrit dans la campagne menée par le duc de Clarence, au printemps 1418, pour terminer la conquête des vicomtés d’Auge, d’Orbec et de Pont-Audemer entamée depuis le débarquement du 1er août 1417 à l’embouchure de la Touques et la chute rapide de Lisieux en août 1417, et en assurer la défense. La prise de Courtonne est suivie très vite celle des châteaux voisins de Chambrais (aujourd’hui Broglie), le 9 mars et de la Rivière-Thibouville, le 11 mars. L’évêque Pierre Fresnel n’a, semble-t-il, joué aucun rôle dans la défense de ses possessions ; c’était un diplomate absorbé par des négociations qui le retenaient, à Paris, éloigné de son diocèse. La défense du château est assurée par le capitaine, Jean de Bienfaite, et il est à Courtonne au nom du roi; si l’administration royale a pris à sa charge la défense de Courtonne, nous ignorons la part de l’évêque et de ses vassaux dans l’entreprise.
Le texte de la capitulation permet d’évaluer la population du château au moment du siège. La garnison est sous le commandement du chevalier Jean de Bienfaite, assisté d’au moins un chevalier (« chivaler ») et de neuf gentilshommes (« gentilzhommes »). Ces onze défenseurs composent l’encadrement noble de la garnison auquel il faut adjoindre des servants et les hommes qui devaient le guet, dont le nombre ne peut être raisonnablement évalué. Le château était aussi encombré de réfugiés dont des « dames » et « damoiselles ».
Les conditions de la capitulation sont sévères. Tout ce que contient le château est confisqué : nourriture, objets de la vie quotidienne, chevaux et armement, lances, arbalètes, arcs, poudre et canons. Seules les « dames » et « damoiselles » pourront partir avec « leurs arroys pour leurs corps et pour leurs tetes ». Les chevaux ayant été confisqués, tout le monde partira à pied. Pour le reste, les stipulations de la reddition sont identiques à celles que l’on rencontre ailleurs : libération des prisonniers anglais, libre choix du serment de fidélité au roi d’Angleterre et sauf-conduit pour ceux qui le refuseront.
On peut s’interroger à la fois sur les raisons de la faible résistance de Jean de Bienfaite et sur la relative sévérité des conditions de la capitulation. La garnison de Courtonne et son capitaine ont estimé qu’ils ne recevraient ni aide ni assistance de la part des troupes royales et ils ont considéré cela comme une autorisation tacite de leur suzerain de se rendre sans trahir leur devoir de fidélité. Quant aux conditions de la capitulation, leur sévérité est liée à un détail précisé dans le texte, à savoir que la résistance de Jean de Bienfaite, si courte soit-elle, était une rupture des trêves signées entre le roi d’Angleterre et le duc de Bourgogne.
Une forteresse anglaise
Dès la remise des clés, le château de Courtonne est doté d’un capitaine anglais, John Aubin. Il n’est pas restitué aux évêques de Lisieux en 1420 avec le reste du temporel, il est mis entre les mains du duc d’York. En 1422, Henri VI remet le château de Courtonne à l’administrateur du diocèse de Lisieux, Branda de Castiglione, à condition que la garde et la garnison soient confiées à des Anglais approuvés par le roi; nous verrons que cette disposition ne sera pas intégralement respectée.
Si le château de Courtonne est maintenu en état par la nouvelle administration anglaise, c’est qu’il constitue un de ces points forts que les Anglais ont tenu à maintenir pour verrouiller les routes et assurer la sécurité et le maintien de l’ordre. L’insécurité provoquée par des compagnies de partisans entre 1424 et 1429 autour de Lisieux, Orbec et Bernay en ont certainement fait un centre opérationnel de patrouilles de répression.
Pendant tout le temps de l’occupation anglaise, une garnison stationne au château, garnison composée, en partie, de petits sires français voisins et des habitants des paroisses environnantes qui continuent à refuser le guet et la garde.
Il n’existe aucune preuve que des travaux ont été effectués pendant l’occupation anglaise, mais le château à dû souffrir de la présence de troupes ; nous connaissons au moins la confiscation des archives conservées au château, par le vainqueur, le duc de Clarence.
Le retour dans le giron français en 1449
Le 16 août 1449, Lisieux capitule très vite devant les troupes françaises ; c’est l’évêque, Thomas Basin, partisan des Anglais, qui prend la décision de ne pas résister. Le lendemain seize châteaux voisins, dont Courtonne, suivent l’exemple de Lisieux. Le récit de ces journées par Thomas Basin n’est pas sans intérêt. Il prétend qu’il aurait pu résister [car] il possédait à deux lieues de la ville un château très bien fortifié dans lequel accompagne seulement de ses chapelains, s’il avait voulu s’y retirer, il aurait pu sans crainte, soutenir l’assaut de toute l’armée française.
S’il faut attribuer une part d’emphase à ce texte rédigé tardivement par un homme exilé et amer, un détail retient l’attention : Thomas Basin a envisagé de résister à Courtonne, soutenu par ses chapelains. En cet été 1449, les troupes anglaises et pro-anglaises ont quitté les forteresses rurales pour défendre des points forts stratégiques, essentiellement urbains (Rouen, Lisieux, Caen, Bayeux). Tout cela est bien proche de la situation constatée à Neuilly-la-Forêt ; la forteresse des évêques de Bayeux qui se rend le 2 octobre 1449 aux troupes françaises n’est plus défendue que par des chanoines de la cathédrale de Bayeux qui résistent à peine.
Nous ignorons quand et dans quelles conditions l’évêque de Lisieux retrouve la jouissance de sa résidence de Courtonne, et il ne subsiste aucune attestation de séjour épiscopal ni de travaux pour la seconde moitié du XVe siècle. Les sources révèlent seulement que la contestation concernant le guet dû au château par les habitants des paroisses voisines continue. En 1453 et en 1463, deux accords sont établis pour le guet au
« chastel et forteresse » ou à l’« hostel et place » de Courtonne.
À partir de la seconde moitié du XVe siècle, le château de Courtonne disparaît quasiment de notre documentation. Il jette ses derniers feux, à notre connaissance, en 1517, lorsque l’évêque de Lisieux, Jean Le Veneur, y reçoit somptueusement pendant deux jours le cardinal d’Aragon. En 1573, le château de Courtonne est vide, à l’exception des meubles du receveur et de six vieilles pièces d’artillerie, d’un mortier et d’un moulin à pied à blé.
Hypothèses sur le dernier état médiéval
Les lacunes de la documentation nous font retrouver le château de Courtonne au XVIIIe siècle alors qu’il n’est plus habité que par un fermier logé dans un des deux bâtiments encore debout. La formidable forteresse de Guillaume d’Estouteville démantelée en 1590 n’est plus qu’un souvenir.
L’observation des vestiges actuels permet de restituer la face nord composée d’une courtine, épaisse d’environ 1,3 mètre, élevée dans un bel appareil de moellons de calcaire local très blanc à inclusions de silex et conservée sur 20 mètres de long et 10 mètres de haut. La partie supérieure, sans doute le résultat d’un rehaussement, a été dotée d’archères dont il reste deux exemplaires. Sur la face interne du mur, un cordon saillant court à environ un mètre sous le niveau des archères. On peut penser que cette corniche était destinée à ancrer un dispositif de type passerelle de bois rendu nécessaire par l’absence de chemin de ronde. Sur sa face externe, la courtine est longée par un fossé en grande partie comblé aujourd’hui. L’entrée fortifiée, encadrée de deux tours rondes, s’ouvrait à l’extrémité est. À l’autre extrémité de la courtine s’élevait une tour ronde décrite en 1880. Son diamètre était d’environ 5 mètres ; elle s’élevait sur trois niveaux et comportait une pièce rectangulaire par niveau et des murs épais d’environ 1,3 mètre. Arcisse de Caumont a vu au sommet de cette tour des corbeaux de pierre qui attesteraient la présence de hourds.
Un bâtiment en colombage sur solin de maçonnerie qui s’élève à l’ouest de la tour, attesté depuis au moins 1761, semble largement hors du complexe fortifié et donc certainement postérieur à la période que nous considérons.
La plate-forme occupée aujourd’hui par le jardin, délimitée, à l’est, par un fossé, et au sud, par une très nette dénivellation, doit fournir l’emprise et le circuit du rempart. Si nous acceptons cette interprétation des ondulations du terrain, et en l’attente de fouilles archéologiques qui viendraient la confirmer ou l’infirmer, la forteresse se présente comme un quadrilatère à peu près carré d’environ 50 mètres de côté entouré de fossés sur ses quatre faces.
Il est très vraisemblable que le terrain jusqu’à la rivière, au sud, était occupé en partie par une basse-cour, dont on peut penser qu’elle était ceinte aussi de fossés dont la mare, sur sa face orientale, dans le prolongement du fossé, serait le seul vestige.
Le bâtiment qui subsiste, adossé à la courtine nord, est trop peu documenté pour que nous puissions émettre quelque hypothèse à son propos : logis médiéval ou anciens communs d’une date indéterminée ?
La description qui précède confrontée au vocabulaire laisse la place à de nombreuses interrogations. Qu’en est-il d’une tour maîtresse ou donjon attesté par le texte de la reddition du « chastel et Dongon de Courtonne » en 1418 ? Aucun indice ne permet d’en préciser les structures et la localisation.
En quoi ont véritablement consisté les travaux de Guillaume d’Estouteville ? Comment interpréter le passage, dans le vocabulaire, du terme « fort » employé par l’administration royale en 1379, aux termes castrum sive fortalicium ou « chastel et donjon » employés respectivement en 1414, par Guillaume d’Estouteville et en 1418 dans l’acte de reddition ?
Il apparaît certain que Guillaume d’Estouteville n’a pas fait construire le château de Courtonne et que ses entreprises ont consisté en une reprise de structures préexistantes dénommées le « fort ». Sans pouvoir entrer dans les détails, on peut estimer que le « fort » de Courtonne est une maison forte dotée de fossés, d’un mur d’enceinte et de tours rondes aux angles, accostée d’une basse-cour elle aussi ceinte de fossés.
À défaut d’indices probants que pourraient fournir des fouilles archéologiques, on peut envisager la construction, par Guillaume d’Estouteville, d’une tour forte qui aurait hissé la maison forte au rang de « chastel ». Cette hypothèse peut s’appuyer sur les informations fournies par la visite de 1371, où le terme « chastel » est réservé aux complexes qui possèdent cette caractéristique : « chastels » de Caen, Vire, Chambois, Neuilly, et Creully.
Conclusion
Si la résidence de Courtonne n’apparaît que tardivement dans les sources, l’ancienneté du domaine dans le temporel épiscopal et la proximité de la métropole sont des arguments en faveur d’une installation des évêques de Lisieux bien antérieure au milieu du XIVe siècle.
L’implantation près de l’église sur le versant d’une vallée n’a pas privilégié les fonctions défensives et cet état de fait laisse à penser que le premier séjour n’avait pas vocation militaire.
Son émergence dans les sources, à partir de la seconde moitié du XIVe siècle dans un contexte exclusivement militaire, fausse sans doute notre appréhension des structures du complexe primitif. Cela étant, les mutations du vocabulaire, entre 1379 et 1414, inclinent à y voir la conversion d’une maison forte (« fort ») en une forteresse d’importance (castrum sive fortalicium) par l’évêque Guillaume d’Estouteville.
L’observation des vestiges et les notes anciennes permettent de conclure à un complexe sans doute biparti avec basse-cour et haute-cour de plan quadrangulaire, tours d’angle circulaires et porte fortifiée ; une interrogation demeure quant à l’existence d’une tour forte ou « donjon », suggérée par les textes. Après 1450, les évêques de Lisieux choisissent d’abandonner le château en tant que résidence et il n’existe aucun indice de travaux de restauration et de rénovation avant le démantèlement de la forteresse en 1590.
Source non répertoriée.
– Jean de Longchamp, seigneur de Fumichon, se jeta déterminément dans le parti de la Ligue, dont il devint le principal chef dans le pays de Lisieux. Chassé de cette ville par le roi Henri IV, il se retrancha dans la vieille forteresse que les évêques de Lisieux possédaient à Courtonne-la-Meurdrac et en fit le centre de mille déprédations. Expulsé en 1590 de ce refuge, que le Parlement royaliste siégeant à Caen se hâta de faire raser….
– 252. — Michel Friard, curé de Courtonne-La-Medrac [la Meurdrac] :
D’or fretté d’azur à un chef de gueules.
Catalogue des gentilshommes de Normandie – La Roque, Louis de.
– Mme Douilly, dame en partie de la paroisse de Courtonne la Meudrac, — de Saint-Ouen.
– Du Houlley, Sgr en partie de Courtonne la Meudrac,— son fils. D’Angerville, Sgr de Beurvilliers,
Jahrbuch der Gesellschaft für Bildende Kunst und Vaterländische Altertümer zu Emden.
6/16 mai 1670 Ulrich et Alexander zu Funnixer Syhl embarquent sur le navire de la Sibelt Eymen. Ulrich tomba sur le monsieur français avec qui il était censé faire le voyage aventureux à travers la Pologne. C’était Jean de Courthonne, abbé de Paulmiers et Horchagrats, chanoine de Lisieux, né de la célèbre maison de Courthonne en Normandie et bien connu à la cour de France sous le nom de l’abbé de Paulmiers : un homme, quoique clérical, mais d’un grand courage
Les livres des miracles et autres opuscules de Georges Florent Grégoire …- Société de l’histoire de France
Le dit evesque veult contraindre lesdis paroissiens a faire ou poyer guet en son chaster de Courthonne; (L’origine de ce service remontait seulement à l’an 1382, Charles VI l’ayant imposé aux villages voisins du chateau sur la demande de l’évêque de Lisieux. Lechaude d’Anisy).
le XXIII° jour de mars l’an mil CCCC quarante enssuit:
Pierres de Neufville, escuier, seigneur des Loges, a present demourant en la parroesse de Saint Jaques a Lisieux et nagueres cappitaine dudit Courthonne , aagie LXX ans ou environ, jure et examine a dire el d’exposer verité sur le contenu esdictes lectres royaulx desquelles nous lui feismes lecture….. a dit et deppose que, au devant de la conqueste, rien n’en soit; mez soit bien que depuis icelle conqueste XIIII ans capitaine dudit lieu de Courthonne , auquel lieu il a bien demouré XXV ans il a toujours veu et fait venir lesdis paroessiens de Marrolles faire ledit guet.
Suivent les depositions conformes de: Jelian Lequien, dudit Courthonne, aagie de L ans.
Jaquet Aufibie, dudit lieu de Courthonne-la-Meurdrac, aagie de Lx ans.
Laurens Leboy, dudit Courthonne, aage de LX ans.
Historiæ ecclesiasticæ – – Augustus Le Prevost …by Ordericus Vitalis
Rodbertus tilius Murdaci – Cette noble famille, qui a étendu ses rameaux sur divers points de la Normandie et de l’Angleterre, et dont un membre a été archevêque d’York au XII° siècle, parait avoir été très-anciennement propriétaire de Courtonne-la-Meurdrac entre Thiberville et Lisieux, a laquelle elle a donne son nom. A son sujet La Roque, qui la croit originaire de la Meurdraquiere en Cotentin (histoire de la Maison d’Harcourt, t. II). On trouve, dans le Domesday Book, Robert, fils de Murdac, comme tenant du roi in capite, deux manoirs, l’un dans l’Oxfordshire et l’autre dans le Hampshire. Murdac Miles y figure comme arrière-tenant dans le comte de Sussex.
4 – Archives ShL..
Papier, 2 ff. Analyse Et. Deville
1434, 19 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Copies collationnées de pièce du 14 juin 1434, 5 octobre 1662, 8 juin 1613, ayant trait à des biens dépendant de la seigneurie de Courtonne-la-Meurdrac, familles du Houlley et Desjardins.
1661, 12 décembre – Courtonne-la-Meurdrac. Aveu de Adrien du Houlley, écuyer, sieur des Loges, à François du Houlley,seigneur et patron de Courtonne, pour l’aînesse des Guerriers, à Courtonne-la-Meurdrac.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
1663, 21 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Reconnaissance de M. Chouart, à M. de Courtonne, d’une somme de 33 livres 9 sols pour la dette des rentes seigneuriales de l’aînesse de la Grasserie, à raison de 7 deniers, 7 chapons, 7 boisseaux d’avoine, mesure de Lisieux.= Arch. SHL. Pap. Analyse Et. Deville.
1663, 26 septembre – Courtonne-la-Meurdrac – Adrien du Houlley, sieur des Loges, s’engage, à la décharge de Pierre Chouart, écuyer, garde de la porte du Roi, envers la Charité de Courtonne-la-Meurdrac, d’une somme de 227 livresque ledit Chouart est redevable pour le compte qu’il a rendu aux frères servants d’icelle Charité pour la gestion de son revenu pendant son année d’échevin.= Arch. SHL. Pap. Analyse Et. Deville.
1665, 11 février – Courtonne-la-Meurdrac – Pièce de procédure entre M. Chouart et M. de Courtonne, au sujet d’une somme de 33 livres 9 sols pour la dette des rentes seigneuriales de l’aînesse de la Grasserie, à raison de 7 deniers, 7 chapons, 7 boisseaux d’avoine, mesure de Lisieux.= Arch. SHL. Pap. Analyse Et. Deville.
1665, 29 avril – Courtonne-la-Meurdrac – Pièce de procédure devant le vicomte d’Orbec, entre Adrien du Houlley, sieur des Loges, et Pierre Chouart, écuyer, garde de la porte du Roi, au sujet d’une somme de 227 livres dues à la Charité de Courtonne-la-Meurdrac, par Pierre Chouart pour le compte qu’il avait rendu aux frères servants d’icelle Charité pour la gestion de son revenu pendant son année d’échevin (voir acte du 26 septembre 1663).= Arch. SHL. Pap. Analyse Et. Deville.
1668, 3 septembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Pierre Bunel et Philippe Delannay, tabellions, Pierre Chouart, écuyer, garde de la porte du Roi, lequel, comme héritier de Hélène Le Boctey, sa mère, reconnaît avoir vendu à Me Thomas Bousset, curé de Bienfaite, le principal de 21 livres 8 sols 6 deniers tournois de rente moyennant 300 livres tournois. Témoins: Guillaume Lefébure et Chrostophe Locquet, de Courtonne-la–Meurdrac.= Arch. SHL. Pap. Analyse Et. Deville.
1670, 29 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jacques Lenepveu et Jean Legendre, tabellions au siège d’Orbec, furent présents Louis Chouart, prêtre, Pierre Chouart, écuyer, sieur de la Grasserie, son frère, maître François Lailler, prêtre, Jean Jumel, sieur de Lespine, ratifient une transaction faite entre eux pour terminer le procès pendant au Parlement de Rouen, entre Pierre Chouart, sieur de la Ransonnière et Me Thomas Boissel, prêtre, curé de Bienfate, plaintifs, d’une part, et Me Louis Chouart, faisant fort pour Pierre Chouard, sieur de la Grasserie, son frère, et Me François Lailler, défenseurs, d’autre part.
Ledit sieur de la Ransonnière a vendu par ces présentes audit Louis et Pierre Chouard, tous les héritages sis aux paroisses de Courtonne-la-Meurdrac, Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, consistant en 25 acres de terre ou environ, masures, maisons, près, terres labourables, bois, taillis et pâturages, pour le pris de 6000 livres. Fait et passé à Orbec, le 29 mai 1670. Témoins Louis Daule, le jeune et Pierre Millecent, demeurant à Orbec.= Arch. SHL. Parch. 6 ff. Analyse Et. Deville.
1672, 4 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Nicolas Davy et Jean Boscher, tabellions, arrangement entre Pierre Chouart, sieur de la Ransonnière et Sébastien Morel, de la paroisse de Saint-Denis-du-Val-d’orbec, au sujet de paiement d’arrérages de rentes dues sur quatre pièces de terre. Témoins: François Desvaux et Jean Blondel.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Et. Deville.
1673, 8 août – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant les tabellions royaux, à Lisieux, Jean Le Jumel, sieur de Lespine demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, reconnaît avoir reçu de Pierre Chouart, sieur de la Ransonnière, la somme de 78 livres tournois de rentes seigneuriales.= Arch. SHL. Pap. Analyse Et. Deville.
1674, 17 septembre – Courtonne-la-Meurdrac – Succession de Mathurin Hardouin, de Courtonne-la-Meurdrac, partage de ses biens entre Nicolas et Louis, ses fils.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.
1678, 26 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Racquit amortissement fait par Me Nicolas du Houlley, écuyer, cons. au parlement de Rouen, Adrien et François du Houlley, écuyere, enfans et héritiers de feu François du Houlley, sieur de Courtonne, vivant conseiller du roi, lieutenant général, civil et criminel en la vicomté d’Orbec et son Enquêteur Commissaire examinateur pour la juridiction dudit Orbec, moyennant la somme de deux mille livres d’une partie de 150 livres ts. de rente créée solidairement par les sieurs du Houlley et de Courtonne père au profit de Jacques Toisin père conseiller au Parlement de Rouen, le 4 juillet 1635, Rente constituée au denier 14 d’une rente= Arch. SHL. 11 FA – 34
1680, 4 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Aveu de Thomas Desperriers, prêtre bachelier en théologie, de la faculté de Paris, curé de Saint-Amand-des-Hautes-Terres, pour une pièce de terre « Les Quatre acres Guérin », contenant quatre acres, en l’aînesse des Guerriers, dépendant de la baronnie de Courtonne, appartenant à Mgr. l’évêque-comte de Lisieux.
= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
1682, 28 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Aveu de noble homme Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, Me Adrien Chouart, curé de Courtonne, Philippe Chouart, à Adrien du Houlley, sieur de Courtonne, d’une aînesse au Clos dit Ameline, appelée « l’Aînesse aux Guerriers ».= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.
1683, 3 mars – Courtonne-la-Meurdrac – A Orbec, en la Chambre du Conseil, devant nous Yves de Foucques, écuyer, sieur de la Pilette, conseiller du Roi, lieutenant ancien, civil et criminel en la vicomté dud. Orbec, entre Jean Le Jumel, sieur de Lespine, demeurant en la paroisse de Courtonne-la-Meurdrac tant en son nom que qualité d’échevin de la Charité fondée en l’église de Courtonne, demandeur, Contre Pierre Chouart, écuyer, sieur de la Ransonnière, garde de la porte du Roi, demeurant en la paroisse de Faverolle. Sentence à propos de deniers dus à la Charité.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. 3 ff. Analyse Etienne Deville.
1454, 10 ou 14 décembre – Courtonne-la-Meurdrac Thomas Basin, évêque de Lisieux, baille à Jehan Lequien, une pièce de terre à Courtonne-la-Meurdrac (4 acres de terre nommées l’eurie par 55 sols et 3 chapons de rente et une autre pièce contenant 4 perches par 4 d. de rente (Cart. de Thomas Basin, f° 168)= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville. Cf. Henri de FORMEVILLE, dans Histoire de l’Evêché-Comté de Lisieux, II. p. 354.
1454, 3 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Guillaume Duhamel, barbier demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, vend à Nicolas Le Boctey, conseiller en court laie une rente annuelle de trois boisseaux de froment, mesure de Thiberville, moyennant 60 sols tournois.= Tabel. de Lisieux. Analyse Et. Deville.
1463 – Recherche de Montfaut 42. Guillaume de Rupierre, Courtonne,= P.A.M. LABBEY de LA ROQUE.- Recherche de Montfaut, Caen, 1818, in-8°.
1480, 12 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Robert Gouscelin, de la paroisse de Glos, vend à Jehan Le Boctey, écuyer, 10 sols tournois de rente à prendre sur Colin Bouteiller, de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec.= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.
1509, 23 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Guillaume et Colin Desjardins, frères, et Symon Desjardins, leur neveu, fils de Guillaume, tous de Courtonne-la-Meurdrac, se partagent la succession de Pierre Desjardins.= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.
1509, 7 août – Courtonne-la-Meurdrac – Guillaume et Colin Desjardins, frères, et Symon Desjardins, leur neveu, fils de Guillaume, tous de Courtonne-la-Meurdrac, se partagent la succession de Pierre Desjardins.= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.
1548, 18 septembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Michel Laillier et Olivier Carrey, tabellions jurés à Lisieux, Guillaume Grieu, de Notre-Dame-de-Villers, accorde à Michel Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, la fieffe labourable assise audit lieu.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.
1549, 28 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Michel Laillier et Olivier Carrey, tabellions jurés à Lisieux, Michel Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, vend afin d’héritage à Christophe Le Boctey, sieur du Buisson, de la paroisse de Notre-Dame-de-Villers, 22 sols ts. de rente moyennant 11 livres tournois. Témoins: Richard Mouette et Roulland Mouette, de Mézidon.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.
1549, 6 février – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Robert Legorgeu et Lucas Binyere, tabellions royaux à Thiberville, fut présent Guillaume Bouteiller, fils Jean, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, lequel baille à fieffe à rente à Michel Desjardins, une pièce de terre sise à Courtonne-la-Meurdrac, moyennant 12 sols ts. de rente par an. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.
1550, 13 décembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Michel Laillier et Olivier Carrey, tabellions à Lisieux, Michel Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, vend à Jehan Le Cornu, le jeune, de lad. paroisse, 15 acres de terre sise aud. lieu, moyennant 6 deniers de rente par an. Témoins Pierre Dubois et Guillaume Parey, de Lisieux.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.
1565, 9 avril – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Olivier Laillier et Olivier Carrey, tabellions, Guillaume Gatuon, de Saint-Martin-de-Courtonne, demeurant à Glos, et Guillemette Boutillier, sa femme, vendent à Jacob du Houlley, procureur fiscal de l’évêque et comte de Lisieux, une pièce de terre labourable, nommée « La fieffe Hayes », sise à Courtonne, moyennant 20 livres tournois. Témoins: Geoffrey Boutillier et Guillaume Boutillier, prêtre de Saint-Martin-du-Val-d’Orbec.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la Meurdrac. Parch. Analyse Et. Deville.
1566, 11 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Olivier Laillier et Olivier Carrey, tabellions, Jehan Boutillier et Robert De La Porte, de Courtonne, vendent à Jacob du Houlley, une pièce de terre sise à Courtonne, moyennant 6 livres tournois. Témoins: Barthélémy Houel, de Lisieux, Thomas Perier et Marion De La Porte, de Marolles.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
1566, 15 août – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Martin Le Gras et Robert Le Gordeu, tabellions pour le siège de Thiberville, Collas Friart et Guillemette sa femme, échangent à honorable homme Maître Jacob du Houlley, licencié ès droits, procureur au bailliage et vicomté de Lisieux, demeurant aud. lieu, trois pièces de terre sise à Courtonne, contre cinq acres sises au lieu dit « les Boullayes ».= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
1567, 4 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Raoul Dumoulin, tabellions, Marguerite et Louise, dites Foyard, filles et héritières de feu Guillaume Foyard, de la paroisse de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, vendent à Fiacre Guilleboult, de la paroisse de Courtonne, une petite pièce de terre sise à Courtonne, moyennant 12 livres tournois. Témoins: Jehan Foyard, de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec et Adrien Delannay, de l’Hôtellerie.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
1568, 24 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Olivier Carrey et Jacques Cueillechien, tabellions à Lisieux, Guillot Fréart, de la paroisse de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, vend à Jacob du Houlley, procureur fiscal de la vicomté de Lisieux, une vergée de terre, à Courtonne, moyennant 40 sols tournois. Témoins: Guillot Noullin, broquetier de Lisieux, et Thomas Collet.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
1568 – Courtonne-la-Meurdrac – Famille du Houlley. Acquit de l’héritage de Courtonne-la-Meurdrac.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
1569, Samedi 11 février – Courtonne-la-Meurdrac – Hamon Lefébure, bourgeois de la paroisse Saint-Jacques, vend à Noël Chouart, receveur de Courtonne, demeurant audit lieu, une pièce de terre nommée ‘Les Closets et les Jardinets », sise à Courtonne, jouxte d’un côté la seigneurie de Gouvis, d’autre côté Michel Picques et Michel Trouvey; d’un bout le seigneur évêque et comte de Lisieux et d’autre bout le chemin tendant au Bosc denys, tenue de la seigneurie de Gouvis en l’aînesse Baude. Item, la condition de retraict de deux pièces de terre aud. lieu, l’une en pré nommée « Le Pré de dessus l’eau », l’autre labourable nommée « le camp Blanchard ». La vente faite par le pris et somme de cent livres tournois. Passé à Lisieux, en la maison du Cheval Blanc.= Arch. SHL. 9 FB. Fichier. Analyses du tabellionnage de Lisieux (détruit), par Etienne DEVILLE.
1569, 23 février – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Henry Barrey et Jacques Cueillechien, tabellions, Jehan de La Porte, de Courtonne, vend à Me Jacob du Houlley, procureur fiscal en la vicomté de Lisieux, une pièce de terre contenant une vergée, moyennant 15 livres tournois – Témoins Guillaume et Jean dits Cottin.= Arch. SHL. – Analyse Et. Deville
1513, 22 octobre – Courtonne-la-Meurdrac – Jehan Esnault, de Courtonne, vend à Jacques Priney, domestique de l’évêque de Lisieux, une rente de 20 sols par an à prendre sur ses biens, moyennant 10 livres.= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.
1514, 16 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Girette, veuve de deffunt Robinet Regnier, de Courtonne-la-Meurdrac, gage et promet payer à Symon Suavage, la somme de quarante sols tournois pour rester quitte envers lui.= Arch. SHL. 9 FA. Minute papier. Fonds Et. Deville.
1515, 28 août – Courtonne-la-Meurdrac – Jehan Halleboult, fils de deffunct Raulin Halleboult, natif de Courtonne-la-Meurdrac, à présent demeurant à Saint-Léger-d’Ouillie, subroge, substitue et délaisse à Guillaume Letellier, une pièce de terre que ledit Halleboult avait eue et acquise par décret des héritages qui furent aud. Raullin et qu’il avait acquise pour ledit Letellier.
= Arch. SHL. 9 FA. Minute papier. Fonds Et. Deville.
1520, 21 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Leure et Jacques de Lesquerle, tabellions au siège de l’Hôtellerie, pour la sergenterie de Moyaux, Colin Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, d’une part, et Simon Desjardins, prêtre, consistant en terres et maisons à Courtonne. Témoins; Pierre Carral et Thopmas Boiuteillier. Témoins: Pierre Carral et Etienne Bouteiller.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1520 – Courtonne-la-Meurdrac – Partage de la succession de Jacques Lebarbier, natif de Courtonne-la-Meurdrac.= Arch. SHL. 9 FA. Parch. Fonds Et. Deville.
1524, 26 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Thomas Le Bouteiller, de Courtonne-la-Meurdrac, vend à Michel Desjardins, une pièce de terre labourable à Saint-Denis-du-Val-d’Orbec= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.
1554, 30 novembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Michel Laillier et Pierre Delannay, tabellions, Laurent Forart, de la paroisse de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, vend à Denis Larcher, demeurant à Lisieux, une pièce ou portion de terre, d’une vergée ou environ, sise à Courtonne, moyennant 12 livres tournois. Témoins Jean MArtel et Etienne Poullain.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
1527, dimanche 8 septembre – Lisieux – Constitution de rente, par Guillaume Toustain, avocat en court laye, Michault, Guillaume et Colin Anfrye, frères de la paroisse de Courtonne-la-Meurdrac, en faveur de Pierre Anfrye, leur frère, acolyte, pour lui permettre de parvenir aux ordres sacrés.= Arch. SHL. 9 FB. Fichier. Analyses du tabellionnage de Lisieux (détruit), par Etienne DEVILLE.
1529 – Courtonne-la-Meurdrac – Me Jehan Lecairon, vicaire= Arch. SHL. 9 FB. Fichier. Analyses du tabellionnage de Lisieux (détruit), par Etienne DEVILLE.
1532, 2 avril – Courtonne-la-Meurdrac – Me Christophe L Boctey, prêtre, demeurant à Villers, fieffe à rente à Michel Desjardins, une pièce de terre à Saint-Denis-du-Val-d’Orbec= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville. Parch.
1532, 3 avril – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant maître Alain Dutertre et Guillaume Le Front, tabellions au siège de l’Hôtellerie, Michel Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, prend à fieffe et à rente de Me Christophe Le Boctey, une pièce de terre à Courtonne-la-Meurdrac, moyennant 15 sols de rente. Témoins Fabien Friard et Guillaume Cariel. = Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.
1532, 25 septembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant maître Alain Dutertre et Guillaume Defeure, tabellions pour le siège de Moyaux, Pierre Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, prend à fieffe et à rente de Me Christophe Le Boctey, chapelain de Saint-Eustache de Manerbe, demeurant à Villers, une pièce de terre contenant 2 acres, à Courtonne-la-Meurdrac, moyennant 10 sols de rente. Témoins Robert Regnault et Henry Houlley.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.
1575, 20 février – Courtonne-la-Meurdrac
Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunay, tabellions royaux au siège de l’Hôtellerie, Jacob Desjardins, de Courtonne, se soumet et s’oblige paier une rente de 22 sols tournois de rente hypothécaire sur des biens à Courtonne. Témoins: Jehan Cardin et Thomas de Caillon.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville. Voir archives SHL 1F359
1577, 16 février – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunay, tabellions royaux au siège de l’Hôtellerie, Robert Morel, de Courtonne, vend à noble homme Jehan Le Boctey, sieur de la Motte, de la paroisse de Villers, 60 sols ts. de rente à prendre sur ses biens, moyennant la somme de 30 livres. Témoins: Etienne Le Chien et Claude Le Telier, de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
1535, 14 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Nicolle Varin et Robert Coppie, tabellions à Lisieux, Jean Delaporte, de Saint-Martin-d’Ouillie, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, et Perette, sa femme, reconnaissent avoir pris à rente de Michel Desjardins, de ladite paroisse, une portion de pièce de terre, nommée « La Patelerye » sise aud. lieu, moyennant une rente de 13 sols tournois. Témoins Thiennot Delarocque et Colas Prévost.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville.
1536, 23 décembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Michel Laillier et François Lores, tabellions, vénérable personne Me Christophe Le Boctey, prêtre, demeurant en la paroisse de Notre-Dame-de-Villers, reconnaît avoir reçu de Pierre Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, le rachat et amortissement de 10 sols de rente. Témoins: Jehan Louchard, de Marolles et Nicolas Masquelier.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
1539, 13 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Me Alain Dutertre et Guillaumes Defeure, tabellions, Michel Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, vend à Jehan Delaporte, de Saint-Martin-d’Ouillie, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, une pièce de terre, à Courtonne-la-Meurdrac.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Voir Archives SHL 1F423.
1539, 12 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Yves Delannoy confesse avoir vendu à son cousin Odo Lefèvre, bourgeois de Lisieux, une pièce de terre, nommée en partie Le Clos Martin, avec une aistre de maison dessus estant, assise en la paroisse de Courtonne-la-Meurdrac, jouxte d’un côté Pierre Lechien, d’autre côté Guillaume Delannoy, son neveu, d’un bout le chemin tendant à l’église et le chemin tendant à la planche du Tremble, et une portion de terre en pré aud. lieu, moyennant cent seize livres tournois.= Arch. SHL. 9 FA. Papier, 2 ff. Fonds Et. Deville.
1540, 2 septembre – Courtonne-la-Meurdrac – Fondation pieuse en l’église de Courtonne-la-Meurdrac par Jacques Priney, de la paroisse de Saint-Jacques de Lisieux. Jacques Priney donne à la confrérie de charité « nouvellement créée en icelle paroisse », huit solz tournois de rente pour que luy et sa femme soient quittes et franchis envers ladite charité ».= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville. Pap. 2 ff.
1542, 3 novembre – Courtonne-la-Meurdrac – Pierre Prigney de Courtonne-la-Meurdrac vend à Me Christophe Le Boctey, prêtre, demeurant à Villers, 20 sols ts. que ledit vendeur avait droit de prendre sur les biens de Jehan Esnault. = Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville. Parch.
1543, 10 novembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Michel Lailler et Pierre Delannoy, tabellions, Michel Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, reconnaît avoir vendu à Guillaume Grieu, de Notre-Dame-de-Villlers, une pièce de terre à Courtonne, moyennant 6 livres 10 sols. Témoins Michel Morin et Jacques Millaine, d’Ouilly-le-Vicomte.= Arch. SHL. Analyse Et. Deville. Parch.
1556, 13 février – Courtonne-la-Meurdrac – Philippe de Pomollain, écuyer, garde du scel aux obligations de la vicomté d’Orbec. Par devant Michel Laillier et Olivier Carrey, tabellions du siège de Lisieux, Michel Desjardins, de Coutonne, vend à Jehan Morel, boulanger de lad. paroisse, une pièce de terre, nommée « La Comté », sise à Courtonne, moyennant 17 livres 10 sols tournois. Témoins Estienne Faguet et Cardin Aunay.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
1556, 8 avril – Par devant Robert Legras et Martin Legorgeu, tabellions, Pierre Bouteiller, de la paroisse de Courtonne, vend à Denis Lassy, de la paroisse de Saint-Jacques de Lisieux, une pièce de terre labourable, de deux acres ou environ, sise à Courtonne, moyennant 17 livres 10 sols tournois. Témoins Guillaume Horlaville et Thomas Fréart, de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
1560, 10 décembre – Simon Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, vend à Jacob du Houlley, avocat de cour laye, bourgeois de Lisieux, paroisse Saint-Germain, sept pièces de terre, cour, masure, plant taillis, pré, labour et pâturage, avec trois maisons, sis à Courtonne, moyennant 750 livres.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.
1561, 10 octobre – Jehan Mannoury, de la paroisse Saint-Michel-de-Livet, baille et fieffe à rente à Me Mathieu Costard, prêtre de la paroisse de Moyaux, quatre pièces de terre à Courtonne-la-Meurdrac, moyennant une rente annuelle de cent sols ts.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.
1562, 12 septembre – Denis Lachey, bourgeois demeurant paroisse Saint-Jacques de Lisieux, vend à Me Jacob du Houlley, avocat, une pièce de terre à Courtonne, près le chemin de Chambrais.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.
1559, 6 juin – Simon Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, vend à Jacob du Houlley, avocat en cour laie, bourgeois de Lisieux, une portion de terre en bois taillis, à Courtonne, moyennant 15 livres.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la Meurdrac. Parch. Analyse Et. Deville.
1579, 27 décembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions au siège de L’Hôtelerie, fut présent Adrien Le Boctey, sieur de La Houssaye, de la paroisse de Notre-Dame-de-Villers, lequel confesse avoir reçu comptant de Jacob Desjardins, fils Michel, le franchissement, racquit et amortissement d’une rente. Témoins: Charles Ricquier, fils, et Toussaint Ricquier.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
1580, 16 août – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions au siège de L’Hôtellerie, honorable homme Jehan Préaulx, échevin anée présente de la charité fondée en l’église paroissiale de Courtonne, confesse avoir eu et reçu comptant de Jacob Desjardins, de lad. paroisse, la somme de 5 écus d’or revenant suivant l’ordonnance de 15 livres tournois pour le principal de 60 sols tournois de rente, et 15 sols pour demie année d’arrérages d’icelle, en quoi par lettres passées au tabellionnage de Lisieux le 17 septembre 1567, led. Desjardins s’était obligé à lad. Charité. Lesquelles lettres, led. Préaulx remet aud. Desjardins comme quitte. Fait et passé à Courtonne-la-Meurdrac, en la chambre de la Charité. Témoins: Messire Simon Delannoy et Marc Fresnel, prêtres dud. lieu de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
1584, 14 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Olivier Carrey et Jehan Debray, tabellions à Lisieux, Jacques Halleboult, fils de Pierre, de Courtonne, vend à Gabriel du Houlley, bourgeois de Lisieux, une partie d’une pièce de terre nommée « Le Jardin de la Fontaine », en lad. paroisse de Courtonne. Témoins: Pierre Surlemont, de Saint Hyppolite-du-Bout-des-Près, Jehan Vaddel de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
1585, 12 août – Courtonne-la-Meurdrac – Partage de la succession de Jean Masselin, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac. Copie collationnée du 8 juin 1608.= Arch. SHL. Pap. 8 ff. Analyse Et. Deville.
1586, 23 avril – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions royaux au siège de l’Hôtellerie, Jehan Boutillier, fils Pierre, de Courtonne-la-Meurdrac, reconnaît avoir baillé afin d’héritage à honorable homme Gabriel du Houlley, sieur d’Anfernet, demeurant à Courtonne, une portion de terre labourable, à prendre au côté d’une pièce de terre, contre une portion audit Boutiller. Témoins: Jehan Anffry et Michel Picquot, de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
1587, 8 février – Courtonne-la-Meurdrac – Gabriel du Houlley, sieur d’Anfernet, bourgeois de Lisieux, baille en échange à Colas Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, trois pièces de terre nommées: « Le Clos de la Fontaine », « La Cour Malpense », et « Le Taillis Friart » contre quatre autres pièces de terre à Courtonne.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne DEVILLE.
1587, 1er mars – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions, Gabriel du Houlley, sieur d’Anfernet, bourgeois de Lisieux, baille et fieffe à rente foncière afin d’héritage à Nicolas Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, une pièce de terre audit lieu, moyennant 50 sols ts. Témoins: Guillaume Brucquet et Sébastien Licquet.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
1587, 23 avril – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions au siège de L’Hôtellerie, Robert Morel, de Courtonne, baille à fieffe à rente foncière à Gabriel du Houlley, bourgeois de Lisieux, sieur d’Anfernet, la moitié de deux pièces de terre, sises au village d’Anfernet, moyennant 20 écus 15 sols de rente par an. Témoins Nicolas Desjardins, dud. lieu de Courtonne et Jehan Delaunoy, demeurant à Saint-Germain de Lisieux.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
1587, 10 juin – Gabriel du Houlley, fils et héritier, pour un tiers de sa mère Marie Lambert, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, vend à Jean du Houlley, son frère, receveur des tailles en la vicomté d’Orbec, demeurant à Pont-L’Evêque, sa part de succession et le droit qu’il peut avoir sur celle de Jean du Houlley, son père, receveur fiscal de l’évêque et comte de Lisieux, moyennant 800 écus sol. En marge de cet acte, notes généalogiques sur la famille du Houlley.
= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Ouilly-du-Houlley. 1 p. parchemin. Analyse Etienne Deville.
1587, 4 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Olivier Carrey et Jehan Debray, tabellions, Jehan Halleboult, de Courtonne, et Marguerite Maunoury, sa nièce, vendent à Gabriel du Houlley, bourgeois de Lisieux, sieur d’Anfernet, la moitié de deux pièces de terre, sises au village d’Anfernet, une pièce terre labourable contenant deux acres, nommée « Les Perrois », en lad. paroisse de, moyennant 50 écus. Témoins Jehan Auffrin, de Courtonne et Pasquet Bullet, de Thiberville.
= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville. Voir aussi archives SHL 1F610
1587, 4 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Colas Desjardins, de Courtonne, vend à Guillaume Ango, prêtre de Notre-Dame-de-Villers, 40 sols tournois de rente à prendre sus ses biens.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne DEVILLE.
1587 – Courtonne-la-Meurdrac – Jean Masselin, fils Jehan, du métier de potier, à Courtonne-la-Meurdrac. Arch. SHL. 9 FB. Fichier. Analyses du tabellionnage de Lisieux (détruit), par Etienne Deville.
1588, 16 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Robert Le Suent et Pierre Myorque, tabellions au siège de Touques, Jehan du Houlley, rend et remet à Gabriel du Houlley, son frère demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, un certain contrat de rente, moyennant le rembours d’une somme de 563 écus. Il est question dans cet acte, d’une maison « en la rue du Bouteiller », à Lisieux. Témoins: Guillaume Bréard, chandelier à Pont-L’Evêque, et Pierre Rémy, d’Orbec.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
1589, 3 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Me Adrien Le Boctey, sieur de Grasmesnil, conseiller en l’Election de Pont-L’Evêque, y demeurant, reconnaît avoir reçu de Nicolas Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, à l’acquit et décharge de Raulin Le Bouteiller, de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, le franchissement de 40 sols tournois de rente.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.
1590, 26 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions au siège de L’Hôtellerie, Ysabeau Desjardins, de la paroisse de Saint-Martin-du-Val-d’Orbec, reconnaît que, en sa présence et du consentement de feu son mari, Nicolas Desjardins, de Courtonne, son beau-frèe, est déchargé de toute obligation héréditaire envers elle. Témoins Jean Piel et Colas Toustain.= Arch. SHL. Parch. Analyse Etienne Deville.
1591, 1er janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions au siège de L’Hôtellerie, Jehan Le Chien, de la paroisse de Villers, baille en fief à rente, à Nicolas Desjardins, de Courtonne, deux pièces de terre labourables, sises aud. lieu, nommées « La fieffe », moyennant 4 écus et demi de rente. Témoins: Antoine Bouquier, de Courtonne, et Michel Desjardins. = Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
1591, 23 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant le vicomte d’Orbec est comparu en personne Catherine Desperroys, damoiselle, veuve de feu défunt Gabriel du Houlley, sieur d’Anfernet, tutrice et gardienne des enfants dudit défunt, laquelle nous a remonstré que pour se décharger, met en vente les héritages de la succession. Biens sis à Courtonne, qui lui sont adjugés.= Arch. SHL. Parch. 4 ff. Analyse Et. Deville.
1592, 8 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Noble homme Henri Le Boctey, sieur de la Motte, reconnaît avoir reçu le rachat et franchissement d’une rente de 42 sols par Nicolas Desjardins, héritier de Michel.= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.
1593, 6 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Jehan Le Chien, de la paroisse de Villers, reconnaît avoir reçu de Nicolas Desjardins, fils Jacob, de Courtonne, le rachat et franchissement d’une rente de 30 sols.= Arch. SHL. 9 FA. Fonds Et. Deville.
1593, 12 mai et 1594, 26 septembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delannoy, tabellions au siège de L’Hôtellerie, damoiselle Ysabeau Le Binettier, veuve de feu Henri Le Boctey, en son vivant écuyer, sieur de la Motte, de la paroisse de Villers, reconnaît avoir reçu de Nicolas Desjardins, le rachat et franchissement d’une rente de 10 sols. Témoins Guillaume Benoist et Pierre Bonissent, de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. 2 pièces. Analyse Et. Deville.
1596, 27 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Es plès de la sergenterie de Moyaux tenus à Orbec, pour raison des troubles et guerres, par nous Jacques Dutertre, Me Adrien Chouard, procureur et stipulant pour damoiselle Catherine Desperois (Desperroys), sa nièce, veuve de feu Gabriel du Houlley, en son vivant sieur d’Anfernet, tutrice et Gardienne de Jacob du Houlley, fils du defunct… (énumération des biens de la succession à Courtonne).= Arch. SHL. Parch. 6 ff. Analyse Et. Deville.
1598, 31 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Paulin, Pierre et Jacques Bouteiller, de Saint-Denis-de-Mailloc, vendent à Nicolas Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, un écu sol. de rente.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.
1598, 31 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delannoy, tabellions au siège de L’Hôtellerie, Paulin, Pierre et Jacques Bouteiller, de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, s’engagent payer à Nicolas Desjardins, de Courtonne, la somme de 10 écus sol. pour une obligation passée entre eux. Témoins;: Martin Le Chien et Charles Alabarbe.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
1598, 14 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delannoy, tabellions au siège de Courtonne-la-Ville, fut présent Jehan Le Chien, de la paroisse de Firfol, lequel amortit et rachète à Nicolas Desjardins, de Courtonne, 100 sols tournois faisant moitié de 10 livres tournois de rente hypothécaire. Témoins: Jacques Haguellon et Jehan Buisson.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
16.. – Courtonne-la-Meurdrac – Aveu de Adrien Chouard, prêtre, curé de l’une des portions de Courtonne pour une pièce de terre nommée « Le champ du Perier », sise à Courtonne, dépendant de l’aînesse de La Lesqueraye.= Arch. SHL. Pap. Analyse Et. Deville.
16.. – Courtonne-la-Meurdrac – Pièces de procédure concernant Adrien du Houlley, sieur des Loges, demeurant à Courtonne.= Arch. SHL. 25 pièces dont 1 parch. 42 ff. Analyse Et. Deville.
1600, 6 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Jacques de La Reue, vend à Noël Desjardins, deux pièces de terre à Courtonne-la-Meurdrac.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Pap. 2 ff. Analyse Etienne Deville.
1600, 7 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Aveu de Jehan Friard, chandelier, pour deux pièces de terre en l’aînesse des Guerriers, à Courtonne-la-Meurdrac, moyennant 12 sols de rente au terme de la Saint-Michel.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
1601, 12 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Jacques Baudel, chaussetier, de Courtonne-la-Meurdrac, vend à Guillaumes Desperrois, avocat de court laie, bourgeois de Lisieux, une pièce de terre nommée « Le Jardin », sise à Courtonne-la-Meurdrac.= Arch. SHL. 9 FB. Fichier. Analyses du tabellionnage de Lisieux (détruit), « minutier N° 34 », par Etienne Deville.
1603, 26 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions, Pierre Le Bouteiller, de la paroisse de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, baille en échange à Nicolas Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, une rente sur une pièce de terre. Led. Desjardins donne en contre-échange une pièce de terre contenant une acre, sise à Courtonne. Témoins: Jehan Guéroult, de Marolles et Jehan Masselin,, de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. Analyse Deville.
1604, 12 février – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions, Pierre Le Bouteiller, de la paroisse de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec, vend à Nicolas Desjardins, de Courtonne-la-Meurdrac, une pièce de terre en bruyère contenant une acre, sise à Courtonne. Témoins: Robert Fresnel et Colas Doynel, de Curtonne.= Arch. SHL. Parch. Analyse Deville.
1604, 9 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Pierre Piel, de Courtonne-la-Meurdrac, reconnaît être tenu en la faisance d’une rente de 50 sols tournois et une géline à cause d’une pièce de tere labourable, nommée « Les Jardinets », tenue de Me Adrien Chouart, prêtre.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.
1604, 10 septembre – Courtonne-la-Meurdrac – Reconnaissance du contrat de mariage passé le 9 septembre 1604, de Jean Chouart, sieur de la Ransonnière et de Hélène Le Boctey.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
1608, 9 mai – Lisieux – Noble homme Loys Bouchard, sieur de Haut Manoir, demeurant en la paroisse de Neufville-sur-Touques, tuteur des enfants de feu François Filleul, en son vivant écuyer, sieur des loges, et Jacques du Houlley, sieur d’Anfernet, ayant épousé damoiselle Catherine Filleul, fille aînée dud. défunt François Filleul, demeurant en la paroisse de Courtonne-la-Meurdrac, quittent et déchargent noble homme Olivier Racine,, docteur en médecine, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Jacques en qualité et comme ayant épousé Marie Desperrois, veuve dud. sieur des Loges, de trente livres de rente. Passé en la demeure dud. sieur Racine, en présence de François Cottin et Guillaume Leroux, demeurant à Lisieux.
= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Pap. 2 ff. Analyse Etienne Deville.
1609, août – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jean Noeron et Pierre Drouart, tabellions, Jehan Le Chien, de la paroisse de Firfol, reconnaît avoir reçu de Nicolas Desjardins, de Courtonne, la somme de 50 livres tournois pour le rachat et amortissement de 100 sols ts. de rente.= Arch. SHL. Parch. Analyse Et. Deville.
1610, 18 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions au siège de Courtonne-la-Ville, Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, de Courtonne-la-Meurdrac, échange à Marin Locquet, cinq vergées de terre labourable contre une pièce de terre en bois taillis contenant deux acres, sies à Courtonne-la-Meurdrac. Témoins: Gabriel Lailler et Sébastien Liquel, de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. Analyse Deville.
1611, 17 novembre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jehan Le Telier et Nicolas Delaunnay, tabellions au siège de L’Hôtellerie, sergenterie de Moyaux, fut présent, Guillaume Quentin, de la paroisse de Mailloc, tuteur des enfants de Jean Delauney, lequel, en la présence et du consentement de Michelle Bunel, veuve dud. défunt et en vertu des pouvoirs à lui donnés, vend et transporte à Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, de Courtonne-la-Meurdrac, une portion de terre en bois taillis, sise à Courtonne, moyennant 60 livres tournois. Témoins: Gabriel Grieu, de Saint-Hyppolite-de-canteloup, et Pierre Neufville, de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.
1614, 28 juin – Saint-Siméon – Jacob de la Brière, sieur du lieu, demeurant en la paroisse Saint-Siméon, tient et clame quitte noble dame Anné Hédiart, dame de la Rocque, héritière de feu dame Marguerite de Valloys sa tante, stipulée par Robert de la Rocque, écuyer, sieur de Saint-Germain, demeurant aud. lieu, vicomté d’Evreux, de la somme de 85 livres tournois, restant sur une obligation de 900 livres souscrite par ladite dame devant les tabellions de Courtonne-la-Ville le 14 août 1595. Passé en la maison et hôtellerie où pend pour enseigne la Licorne, en présence de Jacques Gastine, sergent royal en la vicomté d’Orbec, et Robert Dubois, du Mesnil-Eudes.= Arch. SHL. 9F Deville. A. Papier, 2 ff.
1619, 8 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Aveu de Adrien Chouart, curé de Courtonne et Catherine Le Gras, à Me Adrien du Houlley, écuyer, les héritages d’un tènement nommé « Le Parc Gonnye », contenant 6 acres, à cause duquel nous sommes tenus payer chaque année, au terme Saint-Michel, 60 sols et 4 chapons à Noël.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.
1620, 17 décembre – Courtonne-la-Meurdrac – Aveu de Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, Nicolas Desjardins et Jacob Bouteiller, à Adrien du Houlley, sieur de Courtonne, pour le tènement Crevel, contenant 9 acres.= Arch. SHL. Pap. Analyse Deville.
1624, 16 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Guillaume Dumoulin et Simon Morel, tabellions à L’Hôtellerie, Nicolas Desjardins, de Courtonne, abandonne ses biens à Jean, Nicolas et Romain, dits La Couture, de Firfol, ses biens sis à Courtonne.= Arch. SHL. Pap. 6 ff. Analyse Deville.
1624, 11 octobre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jean Le Telier et Philippe Delannay, tabellions, furent présents Marin Loysel et Olive Le Licquerre, qui reconnaissent avoir vendu à Noble Homme Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, de Courtonne, une acre de terre à prendre dans une plus grande pièce, nommée « Le Champ Denis », moyennant 80 livres tournois. Témoins: Jacob Bouteiller et Jacob Desjardins, de Courtonne.= Arch. SHL. Paech. 2 ff. Analyse Deville.
1624, 11 octobre – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jean Le Telier et Philippe Delannay, tabellions, pour le siège de Courtonne-la-Ville, fut présent noble homme Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, de Courtonne, lequel baille en pur et loyal échange, afin d’héritage à Jacob Bouteiller, une pièce de terre en labour contenant cinq vergées, sise en lad. paroisse de Courtonne. Et, pour contre-échange, led. Bouteiller quitte et baille aud. sieur d’Anfernet, une pièce de terre en closage aud. lieu, tenue de la sieurie de Courtonne pour le sieur évêque. Ce fut fait et passé à la maison et manoir dudit sieur d’Anfernet paroisse de Courtonne, le vendredi avant midi 11 octobre 1624. Témoins: Marin Loysel et Romain Cousture. = Arch. SHL. Parch. Analyse Deville.
1625, 16 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jean Le Telier et Philippe Delannay, tabellions, pour le siège de Courtonne-la-Ville, furent présents discrète personne Adrien Chouart, curé de l’une des portions du bénéfice cure de Courtonne, d’une part, Philippe Chouart, sieur de la Grasserie, son frère, d’autre, et damoiselle Hélaine Le Boctey, veuve de feu Jean Chouart, vivant écuyer, sieur de la Ransonnière, lesquels reconnaissent et confessent avoir fait trois lots et partage des maisons, héritages, rentes et revenus, provenant de la succession de feu noble homme Noël Chouart, leur père. Parmi les biens indiqués: le manoir de la Lesqueraye, le Champ du Poirier, sept pièces de terre au village de la Grasserie, la Petite Cour de la Ransonnière, héritages à la Chapelle-Hareng.= Arch. SHL. Pap. 8 ff. Analyse Deville.
1625, 16 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Philippe Delannay et Jean Le Telier, Adrien Chouart, curé de l’une des portions du bénéfice cure de Courtonne, Philippe Chouart, sieur de la Gastine (? ou Grasserie), son frère, et damoiselle Hélaine Le Boctey, veuve de feu Jean Chouart, vivant écuyer, sieur de la Ransonnière, se partagent la succession de Noël Chouart, leur père. Témoins: Jean Fresnel, bourgeois de Bernay, et Charles de La Rocque, de Courtonne.= Arch. SHL. Parch. 4 ff. Analyse Deville.
1626, 28 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jean Le Telier et Philippe Delannay, tabellions, Marin Loysel et Olive Le Licquerre, sa femme, de Courtonne, reconnaissent avoir vendu à Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, une pièce de terre en bruyères, moyennant 30 livres. Témoins: Jean Bouteiller, de Saint-Denis-du-Val-d’Orbec et Sébastien Lignol, de Courtonne. = Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.
1626, 4 juillet – Courtonne-la-Meurdrac Par devant Jean Le Telier et Philippe Delaunoy, tabellions pour le siège de Courtonne-la-Ville, Gabriel Filleul, écuyer, sieur de Beuvillers, demeurant aud. lieu, se soumet et s’oblige envers noble homme Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, de Courtonne, pour l’acquitter et indemniser envers Loys Le Roy, sergent ordinaire au baillage vicomtal de Lisieux, de la somme de 6 livres tournois de rente moyennant la somme de 60 livres, payé par led. sieur de Beuvillers, en 3 pistoles d’or et quart d’écus. Témoins: Guillaume Perier, sieur des Carnettes, de la paroisse de Mardilly, Pierre Gacey et Nicolas Gachon, bourgeois de Lisieux. = Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.
1626 : 4 juillet. – Gabriel Filleul, écuyer, sieur de Beuvillers se soumet et – s’oblige envers noble homme Jacob du Houlley de Courtonne la Meurdrac pour l’acquitter et l’indemniser envers Loys Le Roy de la somme de 6 livres tournois de rente. Archives SHL : 1F328
1627, 10 août – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jean Pregnot et Jean Duhoux, tabellions à Lisieux, Nicolas Desjardins, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, qui avait fait don par avance de ses biens à ses neveux Jean, Nicolas et Romain Couture, par contrat passé devant les tabellions royaux de l’Hôtellerie, le 20 mai 1624, insinué aux assises d’Orbec le 19 juin en suivant, d’une part, et led. Romain Couture, demeurant audit Courtonne, pour lui et ses frères demeurant à Firfol, dautre part. Led. Desjardins déclare que, vu son grand âge, il ne peut continuer à gérer ses biens, et s’en rapporte à ses héritiers. Témoins: Nicolas Delaporte, et Etienne Thiré, de Lisieux.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.
1628, 26 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Guillaume Dumoulin et Philippe Delannay, tabellions au siège de L’Hôtellerie, Nicolas Desjardins et Pasquette Le Bouteiller, sa femme, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, vendent à Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, leurs biens et héritages sis à Courtonne et autres lieux, moyennant certaines redevances notamment 60 sols tournois envers la Confrèrie de Charité.Témoins: Mathurin De La Porte, avocat, sieur de la Barillère, demeurant à Lisieux et Me Pierre Drouart, sieur de La Croix, demeurant à Firfol.= Arch. SHL. Parch. 4 ff. Analyse Deville.
1630, 11 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jean Hayn et Jean Picquot, tabellions à Lisieux, honnête femme Claude Savin, femme de Michel Moullin, séparée de lui quand aux biens, demeurant en la paroisse Saint-Jacques de Lisieux, héritière en partie de Me Michel Villedieu, vivant prêtre, chapelain en l’église cathédrale de Lisieux, reconnaît avoir reçu comptant de noble homme Jacob du Houlley, sieur d’Anfernet, demeurant à Courtonne-la-Meurdrac, le rachat d’une rente annuelle de 14 livres 5 sols 8 deniers que ledit sieur était obligé envers ledit Villedieu.
Fait et passé à Lisieux, après midi, en l’escriptoire desd. tabellions, le mardi, jour foire Saint-Ursin, 11 juin 1630.
Témoins: Jacques Moullin, Simon Froyer, Thomas de Beaucourt, le jeune.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.
= Archives SHL : 1F408 : 11 juin 1630 : Claude Jeanne femme de Michel Meslin reconnaît avoir reçu comptant de Jacob du Houlley sieur d’Anfernet la somme de 14 livres 5 sols 8 deniers pour une rente.
1632, 16 avril – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jean Hayn Le Telier et Philippe Delanunay, tabellions à L’Hôtellerie, Marin Poysse et Olive Le Rupierre, sa femme, de la paroisse de Courtonne-la-Meurdrac, vendent afin d’héritage à noble homme Adrien Chouart, avocat en lad. paroisse, une pièce de terre assise audit lieu.
Témoins: François de La Rocque et Pierre Loysel, de Courtonne-la-Meurdrac.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.
1634, 16 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Jean Le Telier et Philippe Delanunay, tabellions royaux au siège de Courtonne-la-Ville, furent présents Ursin et Jacob dits Desjardins, père et fils, de la paroisse de Courtonne-la-Meurdrac, lesquels vendent afin d’héritage à vénérable et discrète personne Me Adrien Chouart, prêtre, bachelier, licencié ès droits, de lad. paroisse, deux pièces de terre labourable moyennant 257 livres 6 sols 8 deniers tournois.
Témoins: Christophe et Jean, dits Le Telier, père et fils de Courtonne-la-Meurdrac.= Arch. SHL. Parch. 3 ff. Analyse Deville.
1640, 26 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Reconnaissance le 26 mars 1640, du contrat de mariage, passé le 24 février 1639, de Pierre Chouart, sieur de la Ransonnière et de Marie Amiot.= Arch. SHL. Parch. 4 ff. Analyse Deville.
1650-1693 – Courtonne-la-Meurdrac – Pièces concernant Adrien du Houlley, sieur des Loges, demeurant à Courtonne. Ventes achats, transactions, contrats et pièces de procédure contre Jeanne Pouyer, veuve de Jean Farcy.= Arch. SHL. 7 pièces parch. et 28 pièces papier. 66 ff. Analyse Deville.
1652, 17 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Guillaume Guéroult et Charles Delannay, tabellions pour le siège de L’Hôtellerie, Jean Lefébure, du métier de cordonnier, de Courtonne-la-Meurdrac, vend à Hector Locquet, fils Jean, de lad. paroisse, le principal d’une somme de 60 sols tournois de rente et une année d’arrérage due, moyennant le somme de 42 livres et le prix de l’année échue, ce qu’il vaut. Témoins: Philippe Hardouin et Jean Juchore.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.
1653, 3 février – Courtonne-la-Meurdrac – Pièce de procédure d’une affaire jugée aux plaids de Moyaux entre damoiselle Barbe Desperrois (Desperroys) et Pierre Chouard, sieur de la Ransonnière., de Courtonne-la-Meurdrac.= Arch. SHL. Parch. 3 ff. Analyse Deville.
1653, 21 juin – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Philippe Delaunay et Guillaume Guéroult,, tabellions royaux au siège de L’Hôtellerie, Marie Cambremer, fille et héritière de feu Jean Chouart, écuyer, sieur de la Ransonnière, archer des gardes de la porte du Roi, une pièce de terre en pâturage, moyennant 28 livres tournois. Témoins: Olivier Le Cesne, de Courtonne-la-Meurdrac et Jean Pernet, de Courtonne-la-Ville.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Deville.
1654, 29 septembre – Courtonne-la-Meurdrac
f° 15 » Comme procès fut pendant au Parlement de Rouen entre illustrissime Léonor de Matignon évêque et comte de Lisieux ayant repris l’instance de ses prédécesseurs évêques d’une part et François du Houlley, écuyer, seigneur et propriétaire du principal fief de Courtonne par la donation que lui en a été faite par Adrien du Houlley, écuyer, son père par son contrat de mariage, d’autre part, la saisie ci-devant faite à la requête d’Adrien du Houlley père sur le fief et terre de Courtonne appartenant aud. seigneur évêque à cause de son évêché que ledit sieur du Houlley prétend être un membre ou portion de son plein fief de Courtonne pour obliger ledit seigneur Evêque à bailler audit sieur du Houlley un aveu en homme vivant, mourant et confiscant pour terminer lequel procès et éviter beaucoup d’autres qui étaient prêts à naître entre eux à cause de leurs tennements qui sont fort brouillés et mêlés une vergée dans les autres. Pourquoi, après plusieurs conférences et propositions faites sur ce sujet entre les parties et après autres délibérations tant avec le conseil ordonné dudit seigneur évêque qu’avec les sieurs du Chapitre dudit évêché auxquels l’affairé a été communiquée, il a été arrêté de leur avis et délibération capitulaire que pour les considérations susdites et de ce que les bâtiments de ladite terre qui étaient nécessaires à la profitement d’icelle ayant été démolis au temps des guerres civiles il conviendrait faire de grands frais p. 43 pour les réédifier à quoi led. seigneur n’était obligé ni ses devanciers il était plus utile et avantageux audit Evêché de vendre lad. terre audit sieur du Houlley qui a consenti à l’acheter à prix raisonnable pour être les deniers remplacés en acquisitions d’autres terres plus commodes et plus utiles audit Evêché et après que ledit seigneur Evêque s’est exactement informé de la valeur du revenu de lad. terre tant sur le pied des baux que sur la visitation qu’il a fait faire par expert desdites terres, rentes moulins et autres choses dépendant de ladite terre s’est trouvé que le revenu d’icelle sur la plus haute estimation qui en a été faite en toute circonstances se monte à peu près à 700 livres et quoique l’évaluation ordinaire des terres nobles soit au denier 23 néanmoins en considération du patronage de Notre-Dame-de-Cirfontaine annexé à ladite terre qui est alternatif entre icelle et le plein fief de Courtonne appartenant aud. sieur du Houlley, elle a été évaluée au denier 28 sur lequel les parties ont convenu passer le présent contrat aux conditions qui ensuivent. A savoir que ledit seigneur Evêque présent en personne de l’avis et consentement de son dit Chapitre porte par acte capitulaire ci après inséré a vendu quitte cède audit sieur du Houlley aussi présent et acceptant tant pour lui que pour ses hoirs ou ayant cause ledit fief terre et seigneurie de Courtonne qui était du domaine dudit évêché en circonstances et dépendances dont la déclaration est ci-après insérée pour en jouir par ledit sieur du Houlley tout ainsi que faisait ledit seigneur Evêque immédiatement à cause de son dit évêché et ainsi la vente et cession faite par le prix et somme de 19.500 livres tournois dont il y aura 2000 livres destinées à faire les canaux et aqueducs pour faire venir eau des fontaines au palais épiscopal pour la commodité des offices et jardins d’icelui, les autres deniers restant à 17.500 livres employés en acquisition de terres utiles commodes aud. évêché pour servir au remplacement à lad. terre ci devant vendue et seront lesdites acquisitions faites pour et au profit dud. évêché et aux frais dud. sieur du Houlley et si pour ce il était dû treizième led. sieur du Houlley sera obligé de le payer ou en faire décharger led. seigneur Evêque et ses successeurs comme aussi de faire tous les frais qu’il conviendrait faire pour obtenir lettres d’amortissement et en payer l’indemnité si aucune est due à autres personnes qu’audit seigneur évêques les faire entériner aux fins que ledit seigneur évêque et ses successeurs puissent jouir paisiblement sans aucun trouble desdites acquisitions ce jusqu’à ce que lesdits deniers restant sont demeurés aux mains du sieur du Houlley pour en faire rente aud. seigneur évêque et à ses successeurs au denier 20 qui seront par chacun an la somme de 875 livres de rente annuelle à commencer au premier janvier prochain auquel jour ledit sieur du Houlley entrera en jouissance de ladite terre ci dessus vendue à laquelle fin lui seront baillés par le receveur dud. seigneur Evêque les titres, papiers concernant les droits d’icelle dont sera fait inventaire qui sera signé des parties.
Ensuit les déclarations du domaine de Courtonne fieffé et non fieffé, rentes du fief et seigneurie de Courtonne ci-dessus vendu.
Premièrement : Les vestiges du vieil château démoli du temps des anciennes guerres civiles dont les fossés sont remplis de ruines et destructions dudit f° 44. château. Une maison à usage de grange et étable qui est dans la basse cour dudit château ladite basse cour contenant environ 20 perches. Une pièce de terre en labour et pré située au dessous de lad. basse cour et aboutissant sur la rivière, ce qui est en labour contenant environ un acre et ce qui est en pré environ une vergée. Une autre petite pièce en cour étant au devant dudit château qui est de peu de valeur à cause des chemins qui sont autour et au travers d’icelle. Une pièce de terre nommée le Champ des Buttes qui est en custa contenant environ deux acres et demi située au-dessus de lad. cour bornée d’un côté icelle cour, d’autre côté et des deux bouts ledit sieur du Houlley père dudit acquéreur. Une autre nommée le Bosc Denis aussi en côte partie en labour et partie en broussaille et terre inutile contenant environ trois acres et demi borné d’un côté Jean du Houlley, d’autre côté Jean Desjardins, des deux bouts ledit sieur du Houlley, père. Une pièce en pré nommé le Pré du Pont au Bigot contenant environ deux acres, bornée d’un côté la rivière, d’autre côté ledit sieur du Houlley et une petite portion ci après bornée d’un bout le chemin du Pont au Bigot et d’autre bout un chemin ou allée tendant de la Pièce de la Pescherie ci après bornée. Une petite portion en labour contenant environ une vergée bornée d’un côté ledit sieur du Houlley d’autre côté ledit chemin ou allée de la Pescherie, d’un bout le Chemin du Pré au Bigot et d’autre bout icelui du Houlley. Une pièce en pré nommée le Pré du Colombier contenant environ un acre bornée d’un côté et d’un bout ledit sieur du Houlley et d’autre côté la rivière et d’autre bout en aiguillon ladite allée. Une autre pièce nommée la Pescherie en labour et pré pour ce qui est en labour contenant environ trois acres et ce qui est en pré environ un acre bornée d’un côté la rivière d’autre côté Hector Loquet d’un bout le sieur du Houlley et d’autre bout noble homme Jacob du Houlley sieur d’Anfernetet ledit Locquet. Une autre pièce de terre contenant environ dix à douze acres moitié en bruyère et moitié en taillis nommée le Petit Bosc jouxte d’un côté ledit sieur d’Anfernet et autres, d’autre côté ledit sieur du Houlley père, d’un bout le Chemin de Chambroys et d’autre bout un nommé Colleville et autres. Une autre pièce de bois en taillis nommée le Val Dohin contenant viron six acres bornée d’un côté et d’un bout les surnommés Chouart d’autre côté iceux Chouart et autres et d’autre bout ledit sieur de la Haute-Roque. Une autre pièce de terre contenant environ dix acres étant en nature de bruyère buissons et broussailles servant à pâturage où il y a quelques pieds de vieux arbres dont la plus grande partie sont secs, pourris et gâtés n’étant propres à autre chose qu’à brûler et que le borne d’un côté ledit sieur du Houlley pour un bois nommé la Aulnaie Vasse et autres, d’un bout Adrien Desjardins et d’autre bout le sieur de la Haute-Roque pour une pièce qu’il a tant de son propre qu’au droit de la fieffe à lui faite par ledit sieur Evêque. Une autre pièce de terre nommée les Friesches Varin aussi en bruyères, buissons et broussailles où il y a quelques vieux chênes de peu de valeur bornée d’un côté le sieur du Liegard et les dénommés Aussey d’autre côté ledit sieur du Houlley, Thomas Locquet et autres et des deux bouts icelui sieur du Houlley et autres chacun en partie. Une autre pièce de terre en pré nommée le Pré de Cernay contenant viron deux acres bornée d’un côté et d’un bout ledit sieur du Houlley d’autre côté la rivière et le sieur des Vaux en partie et d’autre côté le chemin tendant au Moulin de la sieurie. Une autre pièce de terre en pré sise à Villers nommée le Pré de la Fontaine contenant environ trois acres et demi bornée d’un côté la rivière et d’autre côté le chemin tendant dudit lieu de Courtonne, d’un bout le sieur du Boulley-Boctey d’autre bout les héritiers de Jacques Aussey. Une autre petite pièce en pré assise en la paroisse de Courtonne contenant viron demi vergée qui jouxte l’héritage de Me Jacques Lemercier tabellion. Le moulin de ladite sieurie de Courtonne avec ses droits, les rentes seigneuriales et autres droitures de fief évaluées sur le pied des cinq dernières années a cent cinquante livres ainsi qu’elles sont contenues et spécifiées aux gages-plèges. Cinquante quatre livres de rente foncière dues par Jean du Tellier, écuyer sieur de la Haute-Roque, pour cause d’une fieffe à lui faite par ledit seigneur évêque de deux pièces de terre étant de l’ancien domaine dudit fief convenues, bornées et spécifiées au contrat de fief passé devant les tabellions royaux le 15 décembre 1651 lequel ledit seigneur Evêque consent audit seigneur de Courtonne qu’il le retire dudit tabellionnage pour lui valoir et servir au fait du présent achat. Et à l’accomplissement de tout ce que dessus lesdites parties en ont obligé savoir ledit seigneur évêque tous les biens et revenus de tout l’Evêché et ledit seigneur de Courtonne aussi tous ses biens et est requis contrôler et notifier (?) les présentes suivant l’ordonnance. Passé à Lisieux, au Palais épiscopal dudit évêché, présence de noble et discrète personne Me Phillebert Pathouin, prêtre, curé de la paroisse de Bienfaite, Me Simon Piley opérateur (?), bourgeois dudit Lisieux, témoins.
f° 20 Ensuit teneur dudit acte capitulaire demeuré attaché au registre dud. tabellionnage…
(reprend en grande partie l’acte ci-dessus mais il précise que, concernant les eaux venant des fontaines « ledit chapitre pourrait se servir en prenant la décharge d’icelles qui se peuvent aisément conduire et à peu de frais dans les maisons canoniales qui sont aux environs dudit palais… »= Tabellionnage de Lisieux. Registre Picquot-Gaillard. Héritages de novembre 1654 à avril 1655. (« registre incomplet »). Détruit. Arch. SHL. Copie du chanoine HUGONIN. Cahier 23, pp. 42-46.
1654, 29 septembre – Courtonne-la-Meurdrac – Me Louis Regnard, receveur de Monseigneur l’Evêque de Lisieux donne décharge par son ordre à François du Houlley, écuyer, sieur de Courtonne d’une somme de 2.000 livres qui doit être employée pour faire venir des eaux de fontaine au palais épiscopal en déduction des 19.500 livres, prix de vente du fief de Courtonne, signée ce jourd’hui.
= Tabellionnage de Lisieux. Registre Picquot-Gaillard. Héritages de novembre 1654 à avril 1655. (« registre incomplet »). Détruit. Arch. SHL. Copie du chanoine HUGONIN. Cahier 23, p. 47.
1655, 23 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Aveu de Pierre Chouart, écuyer, sieur de la Ransonnière, à François du Houlley, conseiller du Roi, lieutenant civil et criminel en la vicomté d’Orbec, pour trois pièces de terre, à Courtonne-la-Meurdrac en l’aînesse des Guerriers.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.
1656, 27 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Par devant Guillaume Guéroult et Philippe Delannay, tabellions, Jacob du Houlley, écuyer, sieur d’Anfernet, Louis et Adrien du Houlley, sieurs dudit lieu d’Anfernet et des Loges, ses enfants, et Pierre Chouart, écuyer, sieur de La Ransonnière, de Courtonne-la-Meurdrac, lesquels, à l’instance de Guillaume Filleul, écuyer, sieur de la Foltière et de la Mare Anger, de Capelles, reconnaissent l’authenticité d’un acte cy transcrit, relatif à une vente de 100 livres de rente consentie à Guillaume Filleul. Témoins: Jacob Sauvage, de Courtonne-la-Meurdrac et Antoine Tasdhomme, de Courtonne-la-Ville.= Arch. SHL. Parch. 2 ff. Analyse Et. Deville.
1660, 3 juillet – Courtonne-la-Meurdrac – Aveu de Sébastien Moint à Adam (? Adrien) du Houlley, écuyer, sieur des Loges, pour deux pièces de terre à Courtonne-la-Meurdrac, en l’aînesse des Guerriers.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Courtonne-la-Meurdrac. Parch. Analyse Etienne Deville.
1756, 19 décembre – Fumichon – Procuration donnée à Guillaume François Boudard, arpenteur royal demeurant au château du Houlley, par haute et puissante dame Elisabeth Perette Thérèse Dominique de Neufville, marquise de Clercq, veuve de Haut et puissant seigneur messire Henri-François de Rabodanges, demeurant en son château de Rabodanges, pour préserver ses droits seigneuriaux qui sont dus et échus dans la baronnie de Fumichon.= Arch. SHL. 9 FA. Dossiers paroisses, Fumichon. Copie papier, 2 ff. Analyse Etienne Deville.
11 mai 1759 : acte de baptême de Charles Guerrier de Courtonne la Meurdrac.= Arch. SHL. 1F441 :
1759 – Observations pour le baron du Houlley, mousquetaire de la seconde compagnie, défendeur, contre Monsieur Chappe, conseiller au grand Conseil, son beau-père, et M. de Saint-Aubin, conseiller au Parlement de Rouen, son oncle, demandeurs ».= Arch. SHL. FB. 72 (Concerne la terre et le château du Houlley)= archives SHL. Imprimés I J 5 : Observations pour le baron du Houlley, mousquetaire contre M. Chappe, son beau-père, et M. de Saint Aubin, son oncle, demandeurs, 1759. Terres et château du Houlley (ex n° 72)
1792 Etat des biens séquestrés révolutionnairement dans les communes de Moyaux, Boutemont, la Chapelle-Hareng, Courtonnel, Courtonne-la-Meurdrac, Cordebugle, le Pin, Marolles, Saint-Michel-des-Monceaux, Mesnil-Simon, Ouilly-le-Vicomte, Saint-Germain-de-Livet, Saint-Hippolyte-de-Cantelou.= Arch. SHL. Ms. J 96
Cartulaire Shl avec inventaires ShL et sources bibliographiques diverses du Xe siècle à 1940 :
1417 – Courtonne-la-Meurdrac – Lettres patentes de Charles VI, roi de France, pour mettre fin à un procès pendant au parlement, entre Pierre, évêque de Lisieux, d’une part, et Guillaume d’Estouteville, chevalier, seigneur de Torcy et de Blainville, héritier de feu Guillaume d’Estouteville, ancien évêque de Lisieux, ainsi que N…. Estouteville, abbé de Fécamp, exécuteur testamentaire dudit Guillaume, évêque, d’autre part, au sujet du fort et chastel de Courtonne, mis en sa garde à cause des guerres avec les Anglais. Ensuite, l’arrêt de la dite cour de parlement, portant « que les meubles et ustenciles étant présentement en icelui chastel seront baillés par manière de pension en garde sous la main du roi, à l’évêque de Lisieux, et à ses périls »= LECHAUDE D’ANISY.- Abbayes du Calvados in MSAN, 1834, VIII, n° 63, p. 21
1427, 25 janvier n. s.) – Prêtreville. Paris – Rémission à Jehan de Bienfaite, chevalier, de la garnison du château de Courtonne, pour avoir frappé mortellement de son épée, dans le bois de Glos, un certain nommé Guillaume Morel, avec lequel il s’était pris de querelle en revenant de l’hôtel d’Henri de Querville, écuyer, où l’on tenait taverne… »
= AN JJ 173, p 586, fol. 290 v°. Edit.: Paul LE CACHEUX, Actes de la chancellerie d’Henri VI concernant la Normandie sous la domination anglaise (1422-1435), Rouen-Paris, Lestringant-Picard, 1907, 2 vol., In-8°.; Prêtreville, II, 16 – Querville, I, 28; II, 14.
1444 Compte de Jean Le Muet p.162. (126) – De la terre de Cirfontaine (Cirfontaine est une ancienne paroisse partagée aujourd’hui entre les communes de Marolles et de Courtonne-la-Meurdrac.
= EDIT.: Henri de FRONDEVILLE, Le Compte de la Vicomté d’Orbec pour la Saint-Michel 1444. Lean Le Muet, Vicomte et receveur dans Etudes lexoviennes, IV.
1447, 31 août – Lisieux – Richard, duc d’York, comte de la Marche, etc., autorise le remboursement des sommes payées par son receveur des finances deçà la mer à des poursuivants d’armes qui ont porté en divers lieux de Normandie des lettres intéressant « ses propres besognes et affaires ». Une de ces lettres est relative à l’exécution de feu Révérend Père en Dieu maistre Pasquier, en son vivant Evesque de Lisieux; une autre somme se rapporte à certaine dépense faite « à cause du droit que le duc d’York prétendait avoir au chastel de Courtonne, que tenoit ledit evesque » (autres détails curieux) (Rouen, le 31 août 1447) = Catalogue des Archives du Collège héraldique de France – Normandie, N°407
1450, 18 août – Courtonne-la-Meurdrac – Tassin Luce délaissa certains héritages qu’il tenait de la seigneurie de Courtonne en la main de Mgr. pour être déchargé des rentes et de ce fait furent baillés et fieffés à Jehan Le Cauchois par 40 sols de rente.= Cartulaire lexovien, f° 169 – Cité par H. de FORMEVILLE.- Histoire, II, p. 334.
1454, 12 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Lettre Raoulin Halbout de Courtonne, fieffa de Mgr. une pièce de terre nommée le Camp de Courtonne contenant trois acres par 20 sols de rente, 3 capons 2 d. de rente.= Cartulaire lexovien, f° 179 – Cité par H. de FORMEVILLE.- Histoire, II, p. 334.
1454, 24 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Lettre Pierre des Mous fieffa de Mgr. de Lisieux une pièce de pré par 8 sols de rente.= Cartulaire lexovien, f° 168 – Cité par H. de FORMEVILLE.- Histoire, II, p. 334.
1454, 27 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Lettre Guibert de Montgoubert, écuyer, seigneur de Courtonne fieffe à Denis de Cairon, une masure assise à Courtonne par 25 d. une géline de rente. = Cartulaire lexovien, f° 168 – Cité par H. de FORMEVILLE.- Histoire, II, p. 334.
1509, 7 août – Courtonne-la-Meurdrac – Noble homme Me Marc de Gouvis, écuyer, fils et héritier en partie de feu Guillaume de Gouvis, en son vivant écuyer, sieur du lieu de Gouvis, reconnaît avoir reçu, par les mains de Pierre Le Roy, le jeune, la somme de cent sols tournois, pour le racquit et franchissement d’une rente de dix sols.
1524 – Courtonne-la-Meurdrac – Thomas Préaulx, du métier de maçon.
1533 (n. st.), 30 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Noble damoiselle Guillemette Le Prévost, dame de Hermival, veuve de feu Christophe Dubosc, en son vivant écuyer, confesse avoir vendu à Jehan Le Valloys, une pièce de terre labourable contenant dix à douze acres, sise en la paroisse de Courtonne-la-Meurdrac, jouxte d’un côté le sieur Duclos, d’autre côte me seigneur de Tordouet, d’un bout le chemin tendant à Bernay, d’autre bout, le chemin tendant à l’Hôtellerie, moyennant deux cents livres tournois.
1533, jeudi 30 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Robert Davy, de la paroisse de Saint-Cyr-du-Ronceray, vend à Jehan Le Valloys, écuyer, seigneur de Putôt et de Gouvis, le fief, terre et seigneurie de La Rocques, situé et assis es parroisse de Courtonne, Cordebugle et environs, moyennant cent livres tournois.
1539 – Courtonne-la-Meurdrac – Jehan Desperriers, avocat de cour laie, demeurant à Cortonne-la-Meurdrac
1542-1545 – Courtonne-la-Meurdrac – Pierre Jourdain, curé de Cortonne-la-Meurdrac
1545 (n.st), vendredi 2 janvier – Courtonne-la-Meurdrac – Noble homme Antoine de Rupierre, seigneur de Segrye et de Courtonne-la-Meurdrac, baille et fieffe à rente à Maistre Marin Petaulx, prêtre, de la paroisse dudit lieu de Courtonne, une pièce de terre en plant et jardin avec deux maisons, sises en ladite paroisse de Courtonne, jouxte d’un côté Jehan Morel, fils Nicolas et Nicolas Hagueys en partie, d’autre côté le seigneur évêque et comte de Lisieux et le cymetiere dudit lieu de Courtonne, d’un bout ledit seigneur évêque et d’autre bout ledit seigneur et le seigneur de Gouvis, qui est du domaine non fieffé dudit bailleur. Ce bail est fait pour 37 sols 6 deniers ts. de rente et deux chapons.= Tabel. de Lisieux. Analyse Et. Deville. Parch.
1547, vendredi 6 mai – Courtonne-la-Meurdrac – Michel Durozey, eschevin, maistre Nicole Lefèvre, Colas Pruvost, Jehan Trouvey et Henry Morel, tous frères servans en la Charité fondée en l’église paroissiale de Courtonne-la-Meurdrac, baillent et fieffent à rente à Symon Sauvage, marchand de ladite paroisse, une portion de terre avec une portion de maison se trouvant dans l’emplacement donné et osmoné par deffunct Thomas Le Fèvre, jouxte d’un côté et d’un bout les hoirs dudit Thomas Lefèvre, d’autre côté l’allée commune et d’autre bout le chemin tendant à Lisieux, moyennant une rente annuelle de 15 sols tournois.= Tabel. de Lisieux. Analyse Et. Deville. Parch.
1550 – Courtonne-la-Meurdrac – Me Jehan Lefèvre, doyen de Bernay, originaire de Courtonne-la-Meurdrac= Tab. de Lisieux – Etude Delarue. Analyse Et. Deville
1551, samedi 17 octobre – Courtonne-la-Meurdrac – Messire Christophe Querey, prêtre de la paroisse de Saint-Martin-de-Courtonne, donne aux Dominicains de Lisieux, sept pièces de terre à condition qu’il soit recueilli, logé, nourri et entretenu au monastère et qu’après sa mort il soit dit à son intention, une messe basse à perpétuité.= Tabel. de Lisieux. Analyse Et. Deville. Copie SHL 9 FB.
1555 – Courtonne-la-Meurdrac – Gabriel Le Boctey, procureur en l’élection de Lisieux, échevin de la Charité de Courtonne-la-Meurdrac.= Tab. de Lisieux – Etude Delarue. Analyse Et. Deville
1555 – Courtonne-la-MeurdracMarin Anfry, vicaire de Courtonne-la-Meurdrac. = Tab. de Lisieux – Etude Delarue. Analyse Et. Deville
1565, 22 mars – Courtonne-la-Meurdrac – Me Nicole Delaporte, chanoine prébendé en la cathédrale de Lisieux, vend à Symon Drouet, de la paroisse de Marolles, une pièce de terre nommée le Pré des Penteurs, sise à Courtonne, jouxte d’un côté le douet, d’autre côté le chemin tendant de la maison des telliers à la Héberdière, d’un bout le chemin tendant de Courtonne à Cirfontaine et d’autre bout la rivière, tenue de la seigneurie dudit lieu de Courtonne, pour le seigneur évêque et comte de Lisieux, moyennant 86 livres. = Tabel. de Lisieux. Analyse Et. Deville.
1569 – Courtonne-la-Meurdrac – Noël Chouart, receveur de la baronnie de Lisieux, à Courtonne-la-Meurdrac.
= Tab. de Lisieux – Etude Delarue. Analyse Et. Deville
1579, mercredi 18 février – Courtonne-la-Meurdrac – Me Jacob du Houlley, procureur fiscal du bailliage vicomtal de Lisieux, baille et fieffe à rente à Me Nicolas Lecamus, licencié ès droictz avocat de court laye, demeurant à Lisieux, paroisse Saint-Germain, une pièce de terre en cour, contenant demye acre, sise en la paroisse de Courtonne, jouxte d’un côté et d’un bout, led. Le camus, d’autre côté le chemin de Cirfontaine et d’autre bout le chemin tendant de Glos à Thiberville, moyennant une rente annuelle de douze livres tournois à la Saint Michel et une poule à Noël.
= Tabel. de Lisieux. Analyse Et. Deville.
1627 – Saint-Philbert-des-Champs – Vente devant Roger Helix et Gabriel Deschamps, tabellions, par Adrien du Houlley, écuyer, sieur du Clos Gouvis, à Jean Lachey, avocat et Charles Lachey, sergent royal, fils Aubin, de maison, cour, jardin et pièce de terre, sis paroisse de Saint-Philbert-des-Champs, moyennant 1.650 livres.= in BENET (Armand).- Inventaire…, 1891, H. Suppl. 57.- B.54, p. 19
Fonds Ancien 1F
1F280 : 21 juillet 1520 : Colin Desjardins de la paroisse de Courtonne la Meurdrac et Simon Desjardins du dit Lieu se partagent les biens ayant appartenu à Guillaume Desjardins prêtre -consistant en terre et maisons à Courtonne.
1F281 : 3 avril 1532 : Michel Desjardins de Courtonne la Meurdrac prend à fieffé et à rente de maître Christophe Le Boctey une pièce de terre à Courtonne.
1F397 : 25 septembre 1532 : Pierre Desjardins prend à fiéffé de Me Christophe de Boctey une pièce de terre à Courtonne la Meurdrac.
1F273 : 14 mars 1535 : « Michel Desjardins de la paroisse de Courtonne la Meurdrac délaisse à fin d’héritage à Jean Delaporte une pièce de terre nommée la Patelerye.
1F282 : 14 mars 1535 : Jean Delaporte de St Martin d’Ouillye demeurant à la paroisse de Courtonne et Perette sa femme reconnaissent avoir pris à rente de Michel Desjardins deCourtonne la Meurdrac une portion d’une pièce de terre nommée La Patelerye.
1F275 : 28 janvier 1549 : « Michel Desjardins de la paroisse de Courtonne la Meurdrac vend à fin d’héritage à Christophe Leboctey sieur du Buisson de la paroisse Notre Dame de Villers 22 sols tournois de rente moyennant 11 livres tournois.
1F253 : 6 février 1549 : par devant Robert Legorgeu et Lucas Binyere tabellions royaux à Thiberville, Guillaume Boutillier à Courtonne la Meurdrac baille en fiéffé à rente à Michel Desjardins une pièce de terre.
1F346 : 30 novembre 1554 : Laurent Forart de Saint Denis du Val d’Orbec vend à Denis Larcher une pièce de terre sise à Courtonne.
1F238 : 8 avril 1556 : parchemin vente d’une pièce de terre labourable : Pierre Boutiller de Courtonne la Meurdrac à Denys Lachey de Saint Jacques.
1F343 : 19 avril 1556 : Raymond Friard de Courtonne vend à Denis Laugey bourgeois de St Jacques une pièce de terre.
1F426 : 5 janvier 1563 : Messire Jacob du Houlley de Lisieux,reconnaît avoir pris à fieffé de noble homme Jehan de Ruppierre,une pièce de terre à Courtonne la Meurdrac.
1F341 : 7 avril 1565 : Guillaume Gatuon de St Martin de Courtonne et sa femme Guillemette Boutillier vendent à Jacob du Houley, une pièce de terre nommée la « fieffe hayes » sise à Courtonne.
1F351 : 15 août 1566 : Colas Friart et sa femme Guillemette échangent à Maîtres Jacob du Houlley, 3 pièces de terre à Courtonne.
1F834 : 1552-1636 : Courtonne la Meurdrac : comptes de l’église.
1F425 : 15 février 1568 : Contrat de mariage de Jehan Houlley de Firfol et Mauricette Esnault de Courtonne la Meurdrac.
1F359 : 1575 : Jacob Desjardins de Courtonne la Meurdrac s’oblige pour une rente de 22 sous tournois de rente hypothécaire sur des biens à Courtonne.
1F425 : 15 février 1568 : Contrat de mariage de Jehan Houlley de Firfol et Mauricette Esnault de Courtonne la Meurdrac.
1F424 : 24 juillet 1568 : Guillot Fréart de St Denis du Val d’Orbec vend à Jacob du Houlley une vergée de terre à Courtonne.
1F283 : 23 février 1569 : Jehan De La Porte de Courtonne la Meurdrac vend à M. Jacob du Houlley procureur fiscal de la Comté de Lisieux une pièce de terre contenant une vergée.
1F359 : 1575 : Jacob Desjardins de Courtonne la Meurdrac s’oblige pour une rente de 22 sous tournois de rente hypothécaire sur des biens à Courtonne.
1F327 : 14 juillet 1584 : Jacques Halleboult de Courtonne la Meurdrac vend à Gabriel du Houlley de Lisieux, une pièce de terre nommée « Le jardin de la Fontaine » en ladite paroisse.
1F256 : 23 avril 1586 : par devant Jehon Letelier et Nicolas Delaunoy Tabellions, Jehan Boutillier fils de Pierre de Courtonne la Meurdrac reconnaît avoir baillé à fin d’héritage en loyal échange à honorable homme Gabriel du Houlley sieur d’Anfernet demeurant à Courtonne, une portion de terre labourable.
1F610 : 4 juillet 1587 : Courtonne la Meurdrac : Jacques Hallebout vend à Gabriel Du Houlley, 2 acres de terre au lieu dit Les Perrois.
1F427 : 1er janvier 1591 : Jehan Le Chien de Villers baille à Nicolas Desjardins 2 pièces de terre à Courtonne.
1F278 : 26 juillet 1603 : Pierre Leboutelle de St Denis du Val d’Orbec baille en échange à Nicolas Desjardins de la paroisse de Courtonne la Meurdrac une rente et une pièce de terre.
1F277 : 13 décembre 1650 : « Michel Desjardins de la paroisse de Courtonne la Meurdrac rend à Jehan Lecornu le jeune 15 acres de terres moyennant 6 deniers tournois de rente.
1F616 : 1663-1686 : Courtonne la Meurdrac : transaction entre les Chouard et les Du Houlley au sujet de la succession de Adrian Chouart curé de Courtonne.
1F115 – 1670-1720 : Relatif à Pierre Chouard sieur de la Rançonnière de Courtonne la Meurdrac.
1F859 : 23 juillet 1691 : COURTONNE LA MEURDRAC : adjudication de céréales (succession)
1F467 : 17 janvier 1702 : vente par Jean Lefèvre de Courtonne la Meurdrac à Gabriel Bardon une partie de maison à Lisieux rue du Haut de la Boucherie dans le manoir Coquerel (boutique, salle et cellier )
1F55 – 1750-51 :Eglise de Courtonne-la-Meurdrac. Pièces de comptabilité du trésorier de l’église.
1F393 : 20 juin 1753 : Jean Guerrier, marchand de Courtonne la Meurdrac, baille à Jean Guerrier son fils la terre d’Anfernet sise à Courtonne.
1F413 : 31 juillet 1755 : Jean Guerrier aveugle, abandonne à titre de fieffé à rente à Michel Bardou 8 pièces de terre sises à Courtonne.
1F441 : 11 mai 1759 : acte de baptême de Charles Guerrier de Courtonne la Meurdrac.
1F711 : 18e siècle : Courtonne la Meurdrac : note relative à 2 pièces de terre appartenant au frère du roi.
1F88 – 1804 à 1877 – François Guerrier de Courtonne la Meurdrac, inventaire après décès et autres actes.
Achat du 11- 02-2003. Lot n° 81
COURTONNE LA MEURDRAC (1 DOCUMENT, en grande partie parchemin) 1731-1757 et de 1404 à 1683, (vente de terre, rentes, charité, etc). Ce lot décrypté sur 4 pages jointes.
FONDS Famille COTTIN 2019.
36 NOTES de MICHEL COTTIN
Boite archives – Courtonne-la-Meurdrac une des mille communes pour l’environnement européen.
FONDS MOISY SOMMAIRE DES CARNETS.
ARCHEOLOGIE – 3 – Courtonne la Meurdrac.
Archives NEDELEC Bibliographies
1.72-Beauvais-prêtre Départ de Courthonne-la-Meurdrac.
ARCHIVES NEDELEC COMMUNES.
com.18. 1 Courtonne-la-Meurdrac Vie de la commune
com.18. 2 Courtonne-la-Meurdrac Château du Houlley
com.18. 3 Courtonne-la-Meurdrac Reste du château médiéval
com.18. 4 Courtonne-la-Meurdrac Manoir d’Anfernel
com.18. 5 Courtonne-la-Meurdrac Eglise
com.18. 6 Courtonne-la-Meurdrac Chambre de charité
com.18. 7 Courtonne-la-Meurdrac Château de la Solitude
com.18. 8 Courtonne-la-Meurdrac Notes historiques
com.18. 9 Courtonne-la-Meurdrac Restes du château médiéval
INVENTAIRE DES ENVELOPPES.
Enveloppe n°3
– Baudez & Forget (denrées coloniales) Mr Souty (épicier) à Courtonne la Meurdrac Lisieux 05/04/1927
– Lecompte, successeur (Vins et spiritueux en gros) Mme Souty (café) à Courtonne la Meurdrac Lisieux 09/06/1928.
FONDS Arthème PANNIER : NE 12.1
1er carton « Communes ».
Courtonne la Meurdrac voir « Carton 2 » – (église).
FONDS BOUDARD SOUS-SERIE 2F B
2FB77 – 1789, Moulin de Courtonne la Meurdrac.
FONDS CAILLIAU – Sous-série 3 F – INVENTAIRE
3F 67 1749-1790 – Courtonne-la Meurdrac, Boutemont : vente de rentes.
Sergenterie de Moyaux
La paroisse de la Chapelle Harenc pour partie (Chapelle-Hareng) ij franc
Saint Martin de Courtonne – xx s
Nourolles(Norolles) – xx f.
Firfol – xxiiij f.
Coutonne la Murdent pour partie (Courtonne-la-Meurdrac) – xxvj f.
Foumiçon (Fumichon) -l f.
Faux guernon (Fauguernon) – xxvj f.
Marolles en partie – xxiiij f.
Saint Philbert des Champs – lxx f.
= BN Fr. 26.015, N° 2380
+ IND. AD 76 16 F 7. Fonds de FRONDEVILLE.
Prospections GRAPPA:
25 – COURTONNE-LA-MEURDRAC (I.N.S.E.E. n° 193)
« Le Château » Clx: 452.95 x 1160.27
L’ancien château de Courtonne la Meurdrac, situé dans le bourg a été repéré en propsection aérienne par Eric Allart. Une photographie du début du Siècle montre qu’iI existait encore une tour peu avant la première guerre mondiale, que les actuels propriétaires du château auraient retrouvée fortuitement il y a quelques années lors de travaux de terrassements destinés à installer des canalisations.
– Sources – prospection E. Allart.
– COURTONNE-LA-MEURDRAC (I.N.S.E.E. n° 193)
« Le bourg » Clx: 452.55 x 1160.30
A l’extrémité du bourg de Courtonne, petite motte ou enceinte très arrasée , découverte en prospection aérienne, antérieure au château précédemment signalé.- Sources – prospection Eric Allart.
– COURTONNE-LA-MEURDRAC (I.N.S.E.E. n° 193)
« Les fontaines « . Clx: 452.6 2 x 1160. 82
Restes de plusieurs pans de murs du XVI° ou du XVII° siècle, correspondant sans doute à l’ancien manoir des Les fontaines des anomalies dans la croissance des végétaux pourraient également signaler la présence d’autres bâtiments, en particulier d’une petite construction circulaire, sans doute un colombier . – Sources – prospection Eric Allart.
– COURTONNE-LA-MEURDRAC (I.N.S.E.E. n° 193)
« Les Fontaines ». Clx: 452.72 x 1160.92
A quelques dizaines de métres du site précédent, se trouve une plateforme quadrangulaire, d’assez grandes dimensions, qui domine la valée. Des restes de constructions sont également visibles. Il pourrait s’agir de l’ancienne localisation de la demeure aristocratique du fief des Rivières, antérieure au manoir signalé précédemment, et donc au XVIè Siècle. – Sources – prospection Eric Allart.
FONDS COMTE DE BECCI S.h.L.
– Différentes communications à la S.H.L. DE 19436 1946 – – – Courtonne la Meurdrac Février 1944.
2S Fonds DUVAL.
Périphérie de Lx – 2S304 – Courtonne-la-Meurdrac.
4 – Carnets de Charles VASSEUR :
– « Analyses et transcriptions » – 2e fascicule., archives de la Baronnie d’Orbec.
– p.131 – 12 juillet 1575
Quittance donnée par nobles hommes Pierre de FRANCQUEVILLE et Nicollas de FRANCQUEVILLE, frères, sieurs de FIEZMONT et de LA VALLEE, faisant fortz de noble homme Jehan de FRANCQUEVILLE sieur de COLLANDON leur frère, à Pierre LECHIEN de COURTONNE-LA-MEURDRAC pour 80 livres tournois à eux dues par Jehan LE CHIEN de son vivant curé de GLOS et son frère pour solde de tout compte.
Carnets de Charles Vasseur : « Doyenné de Moyaux »
20 – COURTONNE LA MEURDRAC – Corthonna la Murdac – Cartonna la Meurdrac 227 Feux
Sous l’invocation de St Ouen
Patronage:
XIVe Philippus de Planqua
XVIe Dominus temporalis de Bounes (?)
XVIIe Le Seigneur
Capella St Georgii de Cortonna la Meurdrac. Patron le plus proche du fondateur revenus : 20 livres
Curés: Michel Fréard 1683
Curés de la 1° portion:
P.Banquet de Monville – J.le Boullenger 1774 – Huet 1783-1787 – J.P.-L.Moulin
Curés de la 2° portion:
le Roux 1764
Dumaine 1774
J. L- Le Monnier 1778-1787
Prêtres desservants. J.-J. Rogerey – P. Neuville
Clercs.-J. Guerrier – J. Halbout.
Patron de la 1° portion. Le seigneur du lieu .N.-A. du Houlley
Patron de la 2° portion. Le chanoine de semaine J.-F.-P. Naudin
Seigneurs. N.-A. du Houley – N.-A.-A. du Houlley – M. de Parfouru – J.M. de Parfouru
Au XVIe le seigneur de Gouvix percevait un trait de dîmes dans cette paroisse.
Le Val Richer y avait des biens.
Par. de Saint-Ouen,
patr.le seigneur.
Dioc. de Lisieux,
doy. de Moyaux.
Génér. d’Alençon,
élect.de Lisieux,
sergent, de Moyaux.
Ancienne baronnie.
Insinuations
Benoît de Lanoy –1466- épousa Marie de Parfouru d’où:
1e Richard qui suit
2e Guillaume seigneur de Criqueville
3e Jean seigneur de Clermont
4e Jeanne, femme de Michel Dieu, avant seigneur du Fossé.
Richard Ie, seigneur de Livet, d’où
Richard II, seigneur de Livet d’où
Jean Seigneur de Livet
– Guillaume, seigneur de Criqueville, 1488- épousé Jeanne de Betheville, d’où Robert qui suit, Charles, seigneur de Petitville et Françoise, femme de Guillaume Saffrey, seigneur de Vimont.
– Robert, seigneur de Criqueville, épousa Marguerite Richard, dame de Héronvillette d’où : Tanneguy, seigneur de Criqueville qui avait épousé Anne Vialard, morte en 1638, président à mortier au Parlement de Rouen, mort sans enfants en 1650.
– Jean seigneur de Clermont, épousa Marguerite de Carbonel, dame de Clermont d’où :
Henri, Thomas, Jean et Guillaume.
– Henry, seigneur de Clermont, épousa en 1503 Blanche de Vieux d’où : Michel et Marie, femme de Gabriel d’Harcourt, bâtard de Tilly.
– Michel, seigneur de Clermont, épousa le 19 septembre 1539, Guillemine de Rupière d’où :
Jacques
Robert marié à Isabeau Regnier, d’où :
Guillaume.
Jacques, qui épousa Françoise le Comte
et Robert –1621-
– Jacques, seigneur de Clermont, épouse Jeanne Frontin d’où :
Jacques
Robert
et Anne.
Jacques II, seigneur de Clermont, épousa en 1648 Jeanne Caillau.
D’Argent à l’aigle de sable (La Chesnaye)
19 janvier 1479
Jacques de Rupière, seigneur de Segrie, et en partie de Corthonne, et en cette qualité patron alternatif avec l’évêque de Lisieux, permettant la permutation du curé actuellement nommé avec Guillaume de Rupière, son frère.
Du 25 octobre 1853 et 5 octobre 1861 Visite et description de l’église.
Courtonne a toujours été une localité importante qui ne comptait pas moins de 227 feux au XVIIe, c’est-à-dire 1000 à 1200 habitants.
Suit une autre description de l’église non datée.
La cloche n’a pour inscription que cette date : L’An 1707 et plus bas au pied d’une croix d’arabesques; Jean Aubert de Lisieux m’a faite.
Cette paroisse tire son nom d’une famille Murdrac ou Meurdrac que l’on voit figurer dans l’Histoire de Normandie dès les temps les plus reculés. La Roque en parle dans l’histoire de la Maison d’Harcourt. En 1080, Robert Meurdrac souscrivit à une charte de Guillaume en faveur de l’Abbaye de St Evroult.
Un écuyer du nom de Murdrac, suivit la fortune du Connétable Duguesclin. Mais il habitait probablement la basse Normandie où cette famille paraît avoir eu son principal établissement, cependant une branche possédait en 1409 la terre de Canapville au diocèse de Lisieux.
Ce dut être à une époque bien ancienne qu’elle possédait Courtonne, qui entra dans le domaine des évêques de Lisieux. Ils y firent construire un château-fort, ce fut Guillaume d’Estouteville à la fin du XIIIe siècle. Il mourut en 1413.
Le 6 mars 1418, ce château fut pris par les Anglais. La capitulation fut réglée d’une part par Jean Cornewailles et de l4autre par Jean de Bienfaite, chevalier, qui avait défendu le château.
Il en reste encore des ruines qui n’ont pas changé depuis le XVIIIe siècle, car la description que l’on en trouve dans le procès-verbal, dressé en 1784, lors de l’avènement de Mgr de la Ferronays trouve encore partout son application
De l’Echiquier de Normandie : une longue note sur l’attaque du château par les Anglais et sa reddition.
Avril 1859 – description des ruines du château-fort.
Information faite par Gallehaut de la Rue, lieutenant de Jehan le Conte, escuyer, vicomte de Monstereul et Bernay pour un procès soutenu par Thomas Bazin, évêque de Lisieux, contre les paroissiens et habitants de Marolles, afin de les contraindre à faire le guet à son château de Courtonne.
23 mars 1449.
L’origine de ce service remontait seulement à l’an 1382, Charles VI l’ayant imposé aux villages voisins du château sur la demande de l’évêque de Lisieux.(Lechaudé d’Anisy)
Dans le mandement donné au lieutenant du vicomte au nom du Roy, il est dit que ce droit existait dès avant la conquête faite par les Anglais.
En entendit :
1e – Pierre de Neufville, écuyer, seigneur des Loges, à présent demeurant en la paroisse St Jacques de Lisieux et naguère capitaine dudit Courthonne, âgé de 70 ans ou environ.
2e – Guillaume de Neufville, écuyer, fils dudit Pierre, âgé de 40 ans ou environ.
3e – Guillaume de Trousseauville, écuyer, seigneur du Mesnil-Guillaume, âgé de 30 ans.
4e – Guillaume de Rupierre, écuyer, seigneur pour partie dudit lieu de Marolles, âgé de 30 ans.
5e – Cosinet Leset, écuyer, demeurant à la Cressonnière, âgé de 20 ans.
6e – Guillaume Le Feustrier, conseiller en court laye âgé de 50 ans
et 10 autres témoins qui paraissent de simples cultivateurs de Mesnil-Guillaume, Glos sur Lisieux, Notre Dame de Livet, Courtonne-la-Meurdrac.
Tous les témoignages sont favorables à la prétention de l’évêque. (Quicherat)
Il y avait un certain nombre de fiefs dans le territoire de Courtonne. Deux sont qualifiés de château outre la forteresse des évêques de Lisieux.
Le château de Courtonne appartenant maintenant à Monsieur le Comte de Neuville est situé dans la plaine du Lieuvin à une assez grande distance du centre de la paroisse, je le crois du dernier siècle; je ne l’ai point vu de près.
Guillaume de Rupierre, 6e fils de Raoul II, seigneur de Rupierre est le premier de cette famille que l’on trouve en possession de la terre de Courtonne. Il se qualifiait : seigneur des Astelles, Bouquencey, Mardilly, La Motte, de Belautel, la Fresnaye, Potteville, Segrie, la Lande, St Simon, Courtonne-la-Meurdrac et St Georges de Roilley.
Une partie de ces seigneuries lui venait de Jeanne de Segrie sa femme, l’une des deux filles et héritières de Pierre de Segrie.
En 1463 il fournit ses preuves à Montfaut sur la paroisse de Courtonne ce qui fait supposer qu’il y habitait.
Six ans plus tard en 1469, il comparut aux Montres Générales de la Noblesse du bailliage d’Evreux, mais comme il se présentait à l’acquit des religieux de St Evroult il fournit pour ses propres fiefs trois archers montés et armés suffisamment.
Son fils nommé Guillaume comme lui, lui succéda dans ses seigneuries. Il était mort en 1474 laissant de sa femme Jeanne d’Angerville neuf enfants dont six garçons qui firent partage de ses biens. Courtonne échut au second nommé Jean qui avait embrassé l’état ecclésiastique.
Après lui en trouve en possession de la terre Jean de Rupierre, son arrière petit neveu, fils d’Antoine, seigneur de Segrie, qui mourut sans postérité. Sa sœur étant venue au partage de ses biens avec son frère, eut Courtonne pour sa part. Elle avait épousé Pierre Dubois de qui elle eut un fils nommé Richard, seigneur de Belautel, qui vendit en 1609 le seigneurie de Courtonne à Adrien du Houlley, écuyer, conseiller du Roy, lieutenant particulier ancien civil et criminel au bailliage d’Orbec
En 1627, Adrien du Houlley se qualifiait dans ses sentences seigneur du Clos, Gouvix, les Essartz et le Parc.
Il laissa ses biens à sa mort à François du Houlley son fils, qui succéda aussi à ses charges de magistrature, il vivait encore le 28 mars 1657.
Son fils, nommé Adrien, n’eut que deux filles, l’une desquelles nommée Cécile porta la terre de Courtonne à Nicolas Rionet, écuyer, dont Monsieur de Neuville est le représentant. Il était mort en 1662.
Adrien du Houlley, seigneur de Courtonne, avait épousé Anne Metez. Ils figurent tous deux dans d’Hozier, qui leur donne pour blason … accolé au premier d’azur à trois molettes d’éperon d’or et au deuxième de gueules à la gerbe d’or abaissée sous un chef de même.
Il figure aussi dans la recherche de Marle avec lettre du seigneur des Loges comme issu de Jacob du Houlley ennobli en 1464, ce qui est une erreur, puisque nous avons vu bien avant cette date ses ancêtres employer la qualité d’écuyer dans leurs actes.
La plupart des fiefs de la famille du Houlley était située à Courtonne.
En 1630, Noble Homme Adrien du Houlley demeurait en son manoir sieurial du Clos paroisse de Courthonne-la-Meurdrac, devenu depuis le Clos Houlley, c’est je crois le même que le château de Courtonne.
Messire Alphonse du Houlley, écuyer, seigneur d’Argouges, héritier en partie de feu Adrien du Houlley était le 24 avril en terre de la Fontaine à Courtonne la Meurdrac
GOUVIX (ou Gouvis) est également situé à Courtonne au nord-ouest de l’église, sur le coteau en vue du chemin de fer et de la route de Lisieux. C’est un château de la fin du dernier siècle avec d’assez belles plantations.
Le fief de Gouvix tire son nom d’une famille noble de toute ancienneté dont on trouve des branches éparpillées dans le Lieuvin, à Norolles et plus près à Notre Dame de Villers.
Je n’en ai point trouvé un seul que l’on puisse assurer avoir habité Courtonne.
Au commencement du 17e siècle Gouvis passa dans les mains de la famille du Houlley qui l’a possédé jusqu’à nos jours. Il appartient actuellement à Monsieur de Graveran.
Recherches de 1668
Pierre Chonard, seigneur de la Grasserie a renoncé à la qualité
Pierre Chonard, seigneur de la Ranconnière a renoncé à la qualité.
Affiche de la mise en vente du château et terres de Gouvie en février 1857
COURTONNE-LA-MEURDRAC. – Tout auprès et au S-E. de l’église, ruines d’une forteresse féodale entourée de fossés alimentés par la Courtonne (1).
Un lieu dit de la commune parle le nom significatif
de « Guerrerie » (2); un autre, celui de « Bruyère-Castelet »
(1) Caumont., Stat. mon., V, p. 112-113; – Elisabeth Ernest, Monogr», de
Courtonne-la-Meurdrac Lisieux, 1885, in-8, av, plan; – Doranlo, Camps.p, p. 805.
(2) Carte E.M., Lisieux, S-O.